Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Presse-Revue – L’affaire Lamine Diack tient toujours la vedette
Lignedirecte.sn-Les quotidiens sénégalais reçus mercredi accordent toujours un traitement de faveur à l’affaire Lamine Diack, insistant sur la sortie médiatique de son fils, Pape Massata, qui dément son père qui le place au cœur du système de corruption à l’Iaaf
«Affaire Lamine Diack : Massata contredit son père», écrit EnQuête dans sa manchette.
«Le fils dément son père : Massata prend un autre couloir», titre Le Quotidien, dans lequel journal, Diack-fils précise : «Je n’ai pas reçu l’argent des Russes».
Dans le journal L’Observateur, Massata estime que cette corruption supposée à l’Iaaf est «le plus gros mensonge du sport mondial».
Selon L’As, «Massata décharge Diack».
Toutes choses qui font dire à nos confrères de Sud Quotidien que «Pape Massata Diack sort de sa réserve», en tenant à apporter sa part de vérité.
«Je n’ai reçu aucun argent des mains de Valentin Balakhnikev», dit Massata.
Ce qui ne convainc pas Grand Place qui note que «Le Monde enfonce les Sénégalais» avec un mail compromettant envoyé à Pape Massata Diack et qui fait tomber Nick Davies, directeur de cabinet du nouveau président de l’Iaaf.
A ce sujet, Libération croit savoir qu’il y a bien des rebondissements dans l’affaire Lamine Diack avec «deux nouvelles enquêtes ouvertes».
«A l’origine, le mail envoyé par Nick Davies à Massata, poussant le directeur de cabinet du patron de l’Iaaf à se mettre en retrait», explique Libération.
A sa une, EnQuête note : «Oumar Sarr inculpé dans sans la levée de son immunité parlementaire : Forfaiture d’Etat ?».
Ce journal donne la parole au professeur de Droit pénal, Ndiack Fall, qui estime que «l’immunité parlementaire d’un député doit être levée avant toutes poursuites judiciaires».
Une thèse contestée par le professeur Mady Boireau qui, eu égard à la levée en 2013 de l’immunité d’Oumar Sarr dans le cadre de l’enquête sur les biens mal acquis, soutient : «La levée d’une immunité ne peut être perpétuelle et concerner toutes les infractions».
Sur l’arrestation d’Oumar Sarr, accusé qu’il est de faux et usage de faux, et de diffusion de fausses nouvelles, l’As informe que «le Pds lance une plateforme de guerre !».
Traitant du Maouloud 2015, Sud Quotidien constate que «Tivaouane célèbre le prophète». «Tivaouane à l’heure du Gamou», note Le Quotidien.
L’As enquête sur le transport des pèlerins du Gamou et révèle un «chantage sur les routes !».
De son côté, L’Observateur se focalise sur «l’histoire jamais racontée de Serigne Babacar» et indique que «wazifa, Salatou fatiha et Zawiya, (sont) les merveilles de la Tidianiya».
«Tivaouane dans la ferveur religieuse du Maouloud», note le journal.Ndiack Faye

LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN SUR SENEPLUS.COM

MAOULOUD 2015 : TIVAOUANE celebre le prophète
Le Mawloud An Naby, communément appelé Gamou sera célébré dans la nuit de ce mercredi 23 au jeudi 24 décembre au Sénégal correspondant au mois lunaire de Rabi Al Awal. Commémorée à travers différentes foyers religieux, la célébration de la naissance du Prophète Mohamad (PSL) aura une résonnance particulière à Tivaouane qui sera, le temps d’une nuit, le point focal de milliers de pèlerins venus de tous les horizons. A la fois chantre et grand propagateur de la Tijanniyya au Sénégal et en Afrique, Seydi El hadji Malick Sy a été parmi les premiers à élargir le Gamou, en lui donnant une grande dimension et en lui accordant une place centrale dans l’agenda des grands événements de l’année. Au point que le Gamou continue d’être associé à cette voie soufie fondée au 18ème siècle par Cheikhana Aboul Abass Ahmad At-Tijani. Un ordre fondé sur la Sunna et dont nous nous proposons de décliner certains caractéristiques et rites.

NDIACK FALL, PR DE DROIT PENAL A L’UCAD- SANS LA LEVEE DE SON IMMUNITE : Oumar SARR ne peut être placé sous mandat de dépôt
Le député libéral Oumar Sarr, par ailleurs secrétaire général national adjoint du Pds ne devrait pas être placé sous mandat de dépôt sans la levée, au préalable, de son immunité parlementaire. Ndiack Fall, professeur de droit pénal à l’Ucad de Dakar est formel. Interrogé hier, mardi 22 décembre, par nos confrères de Sud FM Sen radio, le pénaliste précise que quand on est en présence d’un député, pour que les dispositions de l’article 139 du Code de procédure pénale qui prévoit un mandat de dépôt obligatoire puissent être applicables, il faut nécessairement et obligatoirement que l’immunité parlementaire soit levée. Donc, dans le cas Oumar Sarr, la levée de l’immunité parlementaire étant une disposition ponctuelle qui ne s’applique qu’à une infraction déterminée, le mandat de dépôt ne peut être délivré qu’à la condition que l’immunité parlementaire soit levée à nouveau. C’est un préalable à toute poursuite pénale pour les députés, sauf en cas de fragrant délit. Eclairage.

MASSATA DIACK SORT DE SA RESERVE : «Je n’ai reçu aucun argent des mains de Valentin Balakhnikev»
Massata Diack brise son silence. Pour la première fois, depuis l’éclatement des affaires de dopage des athlètes russes, ayant débouché sur la mise en examen en France, de l’ex-président de l’IAAF, Lamine Diack, l’ancien consultant en marketing de la Fédération internationale d’athlétisme n’avait jugé nécessaire de se prononcer. Hier, le fils de Lamine Diack, s’est confié à RFM. Il a nié avoir reçu de l’argent des mains de Valentin Balakhnikev. Mieux, Massata Diack s’est dit prêt à répondre à la justice. Mais… au Sénégal

REHABILITATION DU RANCH DE DOLLY : LE PRÉSIDENT SALL A-T-IL OUBLIÉ ?
A l’heure des grands projets d’infrastructure, comme l’autoroute Thiès-Touba, les grandes tours et le Projet de Pôle Urbain de Diamniadio, un autre défi plus urgent attend, quelque part dans les terroirs intérieurs du pays, le Président de la République Macky Sall: la réhabilitation du ranch de Dolly. Terre d’élevage, d’agriculture et de cueillette par certains endroits, une visite du Président de la République, le 26 novembre 2013, l’avait ramené à la vie, le temps d’une journée. Plus de deux ans après, que se passe-t-il réellement sur le terrain ? Macky Sall tiendra-t-il sa promesse de remettre en état le ranch le plus célèbre du pays ? Retour sur la vie de ce paradis des pâturages qui pourraient devenir demain, une aire de propagation du génie sénégalais en matière d’élevage.

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Accusations de Latif…
L'article sur Lamine Diack dans le journal Le Monde qui a semé la zizanie dans le landerneau politique sunugaalien avec accusations, contre-accusations, soupçons, allusions et même placement sous mandat de dépôt du N°2 du Pds et l'audition de 3 journalistes de D-Média n'en finit pas de dérouler. Dans un entretien avec nos confrères de Sud Quotidien, il y a quelques jours, le Secrétaire général du gouvernement sunugaalien avait entre autres dénoncé «un processus de dénigrement de l’autorité qui est mis en place depuis la France par un important cabinet de communication qui travaille au service du Pds. (…)". Abdou Latif Coulibaly avait ajouté que c'est "le cabinet de communication français de l’épouse de l’ancien dirigeant et membre du Csa en France" et que "Serge Michel, rédacteur en chef d’Afrique Monde, a lui-même participé de façon confirmée à la manipulation de l’édition internet du journal à l’insu du journaliste qui a rédigé l’article".

…Dénégation de l'auteur…
Eh bien ! Il faut dire que l'un des auteurs de l'article n'a pas mis de temps pour répondre à Abdou Latif Coulibaly. C'est le site Canalfrance qui file l'info soulignant que Yann Bouchez, l'auteur de l'article assure que Le Monde n'a aucune intention de déstabiliser la politique sunugaalienne. Il précise cependant que Lamine Diack, dans ses déclarations aux enquêteurs, a bien dit que l'opposition sunugaalienne avait été financée, notamment lors de l'élection présidentielle de 2012, par l'argent des Russes. Mais il n'a pas évoqué directement SMS. "Ce sont des propos de Lamine Diack qui n'engagent que lui. Nous n'avons rien écrit de plus dans notre longue enquête", a-t-il souligné. Suite à l'article polémique publié le vendredi 20, Yann Bouchez et Stéphane Mandard, les deux auteurs ont ensuite présenté leurs excuses aux lecteurs et au gouvernement sunugaalien.

…Enquête interne à "Le Monde"
Aujourd'hui, poursuit le site, une enquête en interne est en cours. Yann Bouchez reconnaît qu'il y a eu des "passages ajoutés" dans son papier, pulsé ensuite sur internet. Il n'est donc pas responsable de ces écrits.
"L'article a été publié sur Le Monde, en version papier. Une erreur a été insérée dans le court papier résumant notre longue enquête, cosignée par Stéphane Mandard et moi-même", confie Yann Bouchez à Canalfrance.info qui souligne que cette bourde des fonds russes qui a impliqué "par erreur" SMS a eu des répercussions sur la crédibilité du média Le Monde. L'on s'interroge désormais sur la fonction exacte de Serge Michel, rédacteur en chef du Monde Afrique. Yann Bouchez a préféré ne pas répondre à cette interpellation du gouvernement sunugaalien qui accuse Serge Michel d'avoir inséré cette erreur dans l'article des deux journalistes.

Pour les cadres de l'Afp…
Les cadres de l'Afp disent leur " grand étonnement" de la "coïncidence troublante" entre l’affaire du financement de l’opposition au régime de 3W par Lamine Diack grâce à des fonds russes révélée par le journal "Le Monde" et les accusations de corruption contre Niasse-Coumba-Abdallah publiées dans l'édition du vendredi 18 décembre 2015 de Mediapart reprise au Sunugaal. "Outre le fait que le modus operandi est le même, c'est-à-dire, s’abriter derrière la liberté d’expression pour s’arroger le droit de nuire impunément, voire de déconstruire une image, les commanditaires ont voulu, à travers ce forfait, décrédibiliser deux institutions importantes de notre pays, mais en vain", dénonce l'Alliance nationale des cadres pour le progrès (Ancp).

…Le tandem SMS-Niasse…
Selon Alioune Sarr et ses camarades, "ces faits constituent un jalon de plus dans l’escalade à laquelle les lobbies mafieux veulent conduire notre pays, en cherchant à tout prix à distraire l’opinion qu’elle oriente sur des fausses pistes, allant même jusqu’au faux en écriture dans un organe de presse étranger, pour tenter de jeter l’opprobre sur les deux piliers de notre Etat, tout cela sans que personne ne s’en émeuve". Pour l'Ancp, "alors que le pays surfe sur des vagues de succès dans l’agriculture, le taux de croissance qui pointe vers 6%, l’inflation à 0%, les infrastructures qui sortent de terre, les officines occultes tentent vainement de ternir l’image de (SMS) dans l’affaire Lamine Diack et, dans la foulée, le Secrétaire général de l’Afp".

Dérange
Selon les progressistes s'il en est ainsi, c'est parce que "le tandem (SMS)-(Niasse-Coumba-Abdallah) dérange et il continuera de déranger ceux qui sont des habitués des traquenards et des reniements, prompts à salir l’image du (Sunugaal) pour des intérêts crypto- personnels ou ceux d’un clan". En tout cas, l'Ancp dit rester 'plus que jamais vigilante, face aux manœuvres de toutes formes des donneurs de leçons de tout acabit" et prévient qu'elle est "prête à défendre le socle des valeurs qui alimentent son action politique aujourd’hui et demain". D'ailleurs Alioune Sarr & Cie annonçant qu'ils feront "face, avec la même fermeté, à la pieuvre qui, insidieusement, déploie ses tentacules à des niveaux insoupçonnés".

Visite
Selon nos capteurs, Ndamal Kajoor s’est rendu, hier, chez l'évêque de Thiès, Monseigneur André Guèye, à l'occasion de la célébration de Noël. Le président de Rewmi» qui était accompagné d'une forte délégation de responsables politiques de sa formation à Thiès, dont Yankhoba Diattara, a présenté ses vœux à la communauté catholique.

Documentaire sur…
Pour rendre hommage à l’ancien président de la République du Sunugaal, Njol Diouf, le journaliste Amadou Diaw, a projeté, hier, un film qu’il a réalisé sur le parcours inédit du francophone dans le cadre de sa série de documentaires intitulée : "Les carnets secrets". Selon Amadou Diaw, "Les carnets secrets" sont des concepts qui permettent de "revisiter le parcours d’une personne ou bien de revenir sur des faits qui se sont passés et pour lesquels la presse n’a pas eu trop de temps. En gros, c’est le concept pour en tirer des leçons qui seraient utiles à la jeune génération". "Nous avons pensé qu’il était important de faire le parcours élogieux du Président (Njol) Diouf qui est un homme dont les états de service sont faits de hauteur, de sagesse et d’expérience (…)Donc, ce sont ces faits et d’autres que nous avons combinés aujourd’hui pour retracer son parcours élogieux. La production audiovisuelle de ce film a duré 1 an. Nous l’avions terminé depuis 2014. Il fallait maintenant attendre l’opportunité pour le sortir ", explique-t-il.

…Njol Diouf
A l'en croire, "il fallait attendre aussi d’avoir l’aval du Président Diouf, notamment sa disponibilité pour le projeter en sa présence pour pouvoir recueillir l’avis des uns et des autres avant de le diffuser au niveau des chaînes nationales et internationales". Le journaliste et réalisateur du film souligne cependant : "Cela n’a pas été facile pour faire le travail. Mais nous avons été aidés par une agence dirigée par la fille aînée d’Abdou Diouf. Avec le Président Diouf, quelque part aussi les choses se sont déroulées de la façon la plus naturelle". Il ne manque pas de préciser : "Nous n’avons pas voulu faire une projection politiquement marquée, si vous voyez dans la salle, il n’y a presque pas de responsable politique". Il souligne qu’"à part Khalifa et Me Aïssata Tall Sall, il n’y a que des anciens du Parti socialiste, la société civile, les journalistes et les musiciens. Cette projection nous a permis de recueillir des témoignages publics".

Les femmes de "Bby"...
Selon nos capteurs, les femmes de "Benno bokk yakaar" (Bby) ont été reçues, durant le week-end, par les différents Khalifes de Tivaouane, Ndiassane, Thiénaba et Ndiéguène de Thiès. A en croire nos machins, elles ont eu droit à un accueil chaleureux des différentes familles visitées. Elles ont, d'abord, été reçues par Mme Fama Sy ibn Abdou Aziz Al Amine. A cette occasion, Mme Ndèye Marième Badiane, présidente nationale des femmes de "Bby", s'est vue rassurer par cette dernière qui leur confirmer de son soutien total dans leur combat en faveur de la femme et pour la réélection de SMS. Les femmes se sont ensuite rendues successivement à Ndiassane, Thienaba, Ndiéguène à Thiès, où les Khalifes, entourés des "Sokhnas", les ont reçus dans la bonne ambiance, et ont félicité SMS pour la modernisation initiée des cités religieuses. Les femmes de "Bby" ont remis des enveloppes aux familles religieuses en guise de soutien aux préparatifs du Gamou.

...En visite chez des Khalifes
Hormis Marième Badiane, la délégation des femmes de "Bby" comptait des petites filles d'hommes religieux, telles que Sokhna Mame Khary Mbacké, fille de Serigne Moustapha Bassirou Mbacké, Sokhna Astou Laye, fille de l'actuel Khalife des Layènes, Sokhna Seynabou Ndiéguène, fille de l'actuel Khalife de Thiès, la petite-fille de cheikh Ibra Fall. Il y avait également Ndèye Lucie Cissé du Pit, Adji Diarra Mergane Kanouté, Secrétaire générale de l'Uds/A, Ndèye Nam Diouf, directrice de l'Alphabétisation, Adja Maïmouna Fall, présidente des femmes de l'Afp, Sophie Ndiaye Sissoko, Moussou Kéba Sané du parti de Robert Sagna... Pour Ndèye Marième Badiane, les réalisations de SMS sont concrètes et palpables, et c'est cela qui fera la différence avec ses potentiels adversaires. Il faut signaler que les femmes de "Bby" ont été avant-hier à Médina Baye.

Enquête
Comment articuler les politiques publiques aux priorités des citoyens au Sunugaal ? Une enquête d’Afrobaromètre au Sunugaal a tenté de répondre à cette question. Et vous savez quoi ? Cette enquête menée, entre novembre et décembre 2014, indique que les préoccupations des citoyens varient selon le groupe démographique. L’éducation et le chômage sont les deux principales préoccupations majeures des urbains alors l’agriculture vient en pole position des priorités pour les ruraux. L'enquête note que la santé et le chômage constituent les deux principaux problèmes auxquels le Gouvernement doit apporter des solutions selon les Sunugaaliens. De même la santé, le développement agricole et l’éducation sont les secteurs d’investissements prioritaires, selon les Sunugaaliens. Il est aussi ressorti de l'enquête qu'un Sunugaalien sur quatre est d’accord pour une augmentation des impôts et taxes pour des investissements supplémentaires dans la santé.

L'ARRESTATION D'OMAR SARR N'EST PAS JUSTIFIÉE

EXCLUSIF : Dans la grande émission télé SANS DÉTOUR, Mamadou Ndoye se démarque de Macky Sall sur plusieurs questions, y compris celles des interpellations pour délit d'opinion, sur le référendum ou encore sur l'avenir de la coalition Benno Bok Yaakaar

(SenePlus.Com, Dakar) - Secrétaire général de la Ligue Démocratique, ancien ministre de l’Education nationale, Mamadou Ndoye est l’invité de cette troisième édition de votre talk-show mensuel, ‘’SANS DETOUR’’.

Dans une ambiance détendue, l’homme de gauche s’est prêté sans détour aux questions des éditorialistes de Seneplus.Com et du journal Le Quotidien. Au cœur du débat : l’affaire Lamine Diack qui sème le trouble dans le sport mondial et divise les Sénégalais, le réféendum, la réduction du mandat présidentiel, le port du voile intégral au Sénégal, les fissures au sein de la coalition de Benno Bokk Yaakaar, la question de la sécurité avec en toile de fond, la menace terroriste…. Toutes ces questions sont passées au laser.

Au chapitre de la sécurité justement, Mamadou Ndoye estime illusoire de penser que les partisans de l’idéologie islamistes ne sont pas au Sénégal. Toujours dans ce sillage, Ndoye soutient que l’interdiction de la bouqa est une question de sécurité et non une quesiton religieuse.

Sans Détour, c’est votre rendez-vous mensuel avec une personnalité politique, du monde des affaires, des arts, de la société civile… Sans détour fait le tour de l’actualité du mois pour vous. L’émission est une coproduction entre l'institut d'images Sup'Imax, le journal Le Quotidien et SenePlus.Com.

Lire l'article du Quotidien ci-dessous

MAMADOU NDOYE SUR LE FINANCEMENT DE DIACK A DES OPPOSANTS

"CET ARGENT SALE ME GENE, IL FAUT SANCTIONNER LES FAUTEURS"Le leader de la Ligue démocratique est convaincu que cet argent de Diack qui aurait financé des opposants sénégalais pour combattre Wade est "sale". Pour Mamadou Ndoye, il faut sanctionner les fauteurs. Invité de l'émission Sans Détour de seneplus.com, il estime d'ailleurs que l'arrestation de Oumar Sarr "n'aurait pas dû avoir lieu".

Par HAMATH KANE

Le secrétaire général de la Ligue démocratique (Ld) s'émeut de cette affaire Lamine Diack. Invité de l'émission mensuelle de seneplus.com, Sans Détour, en collaboration avec Le Quotidien et Sup Imax, Mamadou Ndoye a déclaré : "S'il se confirme que Lamine Diack a bien trempé dans cette affaire, ce serait presque un désespoir pour les Sénégalais parce qu’on va se poser la question : qui est propre dans ce pays?" S'agissant du volet politique de cette affaire qui met en cause des opposants au régime de Wade qui auraient bénéficié de l'argent russe, il estime qu'il faut "dans l’immédiat sanctionner les fauteurs". M. Ndoye est formel : "On sait au moins où se trouve aujourd’hui la faute. Dans cette affaire, d’après les résultats que nous avons, il y en a qui ont pris l’argent, ça c’est clair." Mais pour lui, Lamine Diack dit avoir donné ce argent à des jeunes pour combattre le pouvoir de Wade et"non à l’opposition". En tout état de cause, souligne-t-il, "tout argent sale qu’on distribue dans le pays me gène, parce que c’est de l’argent sale". Malheureusement, ajoute le leader de Ld, le Sénégal "n’a pas aujourd'hui de dispositif de lutte" contre ce phénomène.

Sur l'arrestation de Oumar Sarr, finalement placé sous mandat de dépôt, et les convocations des journalistes de D-Médias, Mamadou Ndoye indique que "cela n’aurait pas dû avoir lieu". Il dit, en effet, être, "par principe", contre "les délits d’opinion et d’expression" et considère que "quelque chose qui n’est pas en rapport avec la réalité doit (simplement) être démenti".

"Nous n’avons pas les mêmes valeurs et références" que les partis de Bby

Par ailleurs, la Confédération pour la démocratie et le socialisme qui regroupe des partis de la Gauche s’inscrit dans la "transformation sociale du Sénégal", mais aussi elle ambitionne de donner "plus de poids à nos idéaux et à nos valeurs". "C’est parce qu'avec cette coalition (Benno bokk yaakaar), nous n’avons pas les mêmes valeurs, les mêmes références", affirme M. Ndoye qui justifie l'ancrage de son parti par ce "compromis historique" pour des ruptures sociales, politiques, économiques, autour de Macky Sall.

Si la Ld approuve la tenue du référendum, elle rejette, en revanche, la consultation soit "réduite à la seule question du mandat" présidentiel. Mamadou Ndoye veut l'application des réformes constitutionnelles proposées par la Commission Mbow. Il a lui aussi ce qu'il "en juge bon", comme le Président Sall: "un Etat de droit plus confirmé, un rééquilibrage du pouvoir entre l’Exécutif, le Judiciaire et le Législatif, une autonomie plus grande pour l’Assemblée nationale, une gouvernance démocratique telle que fixée par les Assises nationales."hamath@lequotidien.sn

UN ACCORD-CADRE AVEC HUAWEI POUR LE DÉPLOIEMENT DE 3000 KM DE FIBRE OPTIQUE:

Dakar, 22 déc (APS) – L’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) et le groupe chinois Huawei ont signé, mardi, à Dakar, un accord-cadre de coopération visant le déploiement de 3000 kilomètres de fibre optique dans le cadre du renforcement de l’Intranet gouvernemental.

‘’Cet accord va nous permettre d’avoir près de 3000 km de fibre qui seront déployés sur le territoire national. Il permettra de désenclaver numériquement tout le pays, car partout au Sénégal, nous aurons une infrastructure de télécommunication de qualité’’, a expliqué le directeur général de l’ADIE, Cheikh Bakhoum.

Il s’exprimait lors de la signature de l’accord-cadre de coopération avec Huawei. Le montant de cet accord est évalué à hauteur 85 millions de dollars, soit plus de 55 milliards de FCFA. La durée du projet est de cinq ans.

‘’La fibre qui sera mise à la disposition de l’Etat du Sénégal va répondre aux exigences de l’administration tout en permettant à notre écosystème des TIC de bénéficier de l’infrastructure numérique’’, a dit Cheikh Bakhoum.

‘’L’accord-cadre va développer les services à forte valeur ajoutée pour l’ensemble de nos concitoyens où ils se trouvent’’, a poursuivi M. Bakhoum.

Le directeur général de l’ADIE a rappelé que la première phase du projet a porté sur l’intranet gouvernemental, la seconde a permis à l’Etat sénégalais de bâtir près de 1500 km de fibre optique et d’avoir un data center qui, aujourd’hui, est utilisé par l’ensemble des administrateurs.

Il est également prévu dans l’exécution du projet, la disponibilité de laboratoires de qualité qui seront gérés par le Sénégal.

‘’ L’ADIE va à son tour gérer la recherche et le développement qui va vers le e-gouvernement. Ce programme permettra à nos citoyens de se rapprocher davantage de l’administration en utilisant ces services à forte valeur ajoutée qui auront été développés par l’Etat’’, a expliqué Cheikh Bakhoum.SDI/ASG

Energie solaire:L’Allemagne connecte le Sénégal pour 17,737 milliards FCFA

http://www.lejecos.com M. Markus Faschina directeur de la KFW à Dakar et M. Amadou Bâ le ministre de l’économie, des finances et du plan ont paraphé ce mardi 22 décembre une subvention de 17,737 milliards FCFA destinée au programme de promotion des énergies renouvelables au Sénégal.

De l’avis de M. Faschina l’Allemagne intervient aujourd’hui au Sénégal exclusivement dans le secteur de l’énergie notamment des énergies renouvelables avec une enveloppe de 80 milliards FCFA.
« Concrètement, ces trois dernières années, l’Allemagne, à travers la KFW, a accompagné le gouvernement du Sénégal dans la structuration de projets et programmes dans le domaine des énergies renouvelables tels que la centrale solaire de 15 mégawatts à Diass objet du présent financement et dont l’exploitation de cette centrale devrait démarrer en 2017 », a affirmé M. Faschina. Le directeur du bureau de la KFW a ajouté l’électrification des Iles du Saloum et de centre secondaires dans la région de Tambacounda. Il a révélé que la KFW et les autres partenaires techniques et financiers ont accompagné le gouvernement dans la structuration d’un programme solaire photovoltaïque de production indépendante d’une capacité totale de 50 à 100 MW.
De l’avis toujours du directeur de la KFW, pendant la dernière décennie, le secteur de l’énergie a été constamment en crise. « Les défis étaient énormes et restent encore considérable, dus notamment aux investissements tardifs dans la production et la distribution d’énergie et une trop forte dépendance au pétrole », rappelle-t-il. Aujourd’hui, dans la gestion de la crise de ce secteur, M. Faschina est convaincu que le Sénégal dispose d’opportunités et de moyens à la hauteur de ses ambitions grâce à l’objectif du Mix énergétique lancé par le Président Macky Sall et basé notamment sur l’intégration des énergies renouvelables. « Dans le schéma directeur de la SENELEC, c’est une opportunité à la fois de réduire la dépendance au pétrole, de saisir les offres de financement vert, de contribuer à la réduction des gaz à effets de serre et d’engager le Sénégal dans un développement durable »avance M. Markus Faschina. El Hadj Diakhaté

Energies renouvelables:Amadou Ba salue l’engagement de l’Allemagne

http://www.lejecos.com Le gouvernement du Sénégal vient de bénéficier l’appui de la république fédérale d’Allemagne pour la mise en œuvre du Projet de Promotion des énergies renouvelables d’un montant de 17 milliards de FCFA.

Avec le réchauffement climatique, la voie de salut réside dans les énergies renouvelables. Et cela la coopération allemande s’y attelle en accompagnant le gouvernement du Sénégal avec la signature d’un Contrat de financement par lequel le Gouvernement de la République Fédérale d’Allemagne accorde au Sénégal un concours financier d’un montant de 17.710.839.000 de francs CFA, pour la mise en œuvre du Projet de Promotion des énergies renouvelables.
La signature de ce Contrat vient concrétiser un engagement du Gouvernement de la République Fédérale d’Allemagne pris lors des dernières négociations intergouvernementales tenues en novembre 2012 et réitéré à l’occasion du Groupe Consultatif pour le financement du Plan Sénégal février 2014.
«Le financement accordé à ce projet inscrit dans le Plan d’Actions Prioritaires (PAP) du PSE (2014-2018), vient s’ajouter à deux conventions de financement qui ont été signées dans le courant de l’année 2014 au titre de la coopération financière pour un montant de 43 millions d’euros soit environ 28,2 milliards de FCFA», indique Amadou Ba. Qui estime qu’au total, le volume global de la Coopération bilatérale technique et financière allemande depuis son lancement en 1960, s’élève à 685,24 millions d’Euros, soit environ 450 milliards de francs CFA.
«Ce niveau de soutien appréciable des efforts de développement économique et social de notre pays témoigne de l’exemplarité de la coopération économique et financière entre le Sénégal et l’Allemagne», poursuit l’argentier de l’Etat.
En effet, le diagnostic du secteur de l’électricité a révélé sa forte dépendance aux importations des produits pétroliers du fait d’un parc de production vétuste, dominé par une énergie à 90% d’origine thermique générant des coûts de production très élevés. C’est pourquoi, révèle Amadou Ba, les prix de l’électricité sont parmi les plus élevés au monde et grèvent lourdement la compétitivité des entreprises. À cela s’ajoute un réseau de distribution peu performant pour faire face à une demande sans cesse croissante. Pathé TOURE

Pétrole:Légère croissance de 0,4% de l’activité de raffinage du pétrole au troisième trimestre 2015 au Sénégal

http://www.lejecos.com L’activité de raffinage a enregistré une croissance 0,4% au troisième trimestre 2015, par rapport au trimestre précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études.

La DPEE souligne que comparativement à 2014, le raffinage de pétrole a crû, respectivement, de 2,3% et 30,9% au troisième trimestre 2015 et en cumul sur les neuf premiers mois de l’année, en phase avec l’augmentation des importations d’huile brute de pétrole (+38,9% au troisième trimestre 2015 et +17,5% en cumul sur les neuf premiers mois de l’année, sur une base annuelle). « Ces bons résultats sont, particulièrement, favorisés par la baisse des cours internationaux du pétrole qui a amélioré les marges de manœuvre de l’industrie de raffinage, en facilitant, notamment, les approvisionnements en intrants », avance-t-on au niveau de la DPEE. El Hadj Diakhaté

Infrastructures ferroviaires : Le Sénégal confie la réhabilitation du tronçon Dakar-Kidira à une société chinoise

: Seneweb.com | LInfrastructures ferroviaires : Le Sénégal confie la réhabilitation du tronçon Dakar-Kidira à une société chinoise

Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, à travers l’Agence nationale du chemin de fer (Anef), a signé ce mardi 22 décembre 2015 un contrat commercial avec la société chinoise China railway construction corporation international (Crcci). Ce, pour la réhabilitation complète de la voie ferroviaire Dakar-Kidira.

Le coût global de ce projet est de 1.256.970.000 USD soit 754 milliards de F Cfa. Il est financé par la République Chine à un taux concessionnel maximum de 2%, remboursable en 30 ans. «Les 113 milliards, représentant 15% du montant du contrat, seront exécutés par les entreprises nationales. La phase des travaux nécessitera 20.000 emplois pour les sénégalais et va durer 4 ans” renseigne le communiqué.

La société chinoise China railway construction corporation international (Crcci) va bientôt commencer les travaux. Dans ce même contrat commercial, le Sénégal a introduit l’option de confier, par Avenant, la construction, par la même entreprise, du tronçon Tambacounda-Kédougou, long de 310 kilomètres pour l’exploitation des mines de fer de la Falémé.

Le ministre des infrastructures, des transports terrestres et su désenclavement, M Mansour Elimane Kane a présidé la séance et reste convaincu que le Mali, avec qui le Sénégal partage la ligne et le corridor, fera de même. Yaye Aissata Sam

ACCES DES ARTISANS A LA COMMANDE PUBLIQUE :LES ACTEURS S’EPANCHENT SUR LE PROJET MOBILIER NATIONAL

http://www.sudonline.sn Un atelier de partage sur le projet mobilier national a réuni hier, lundi 21 décembre 2015 à Dakar, les acteurs de l’artisanat aux fins de tirer le bilan de l’année écoulée. Il s’agit de faire le point et réfléchir sur les voies et moyens d’absorber les 15% de la commande publique que l’Etat leur a accordée.

Les acteurs de l’artisanat s’épanchent depuis hier, lundi 21 décembre 2015 à Dakar, sur le projet mobilier national notamment sur les questions relatives à la formation, au financement, au foncier et à la formalisation aux fins d’arriver à absorber les 15% de la commande publique que l’Etat leur à accordé. Un engagement qui ne saurait être effectif sans une bonne application de ces dispositions. Ledit projet consiste en la conception originale et en la production d’éléments de mobiliers de bureau et d’appartements destinés tout spécialement à l’administration sénégalaise, avec des spécificités culturelles, esthétiques et techniques.

Ce projet vise à accompagner les artisans pour mieux répondre à la commande publique par (la formation, la perfection, le financement et l’accès au foncier), à coordonner et à suivre l’évolution de l’accès des artisans à la commande publique, à confirmer l’investissement du génie créateur sénégalais dans le développement de l’économie du pays, à la vulgarisation du projet mobilier national par la reproduction de prototypes déjà existant, et à créer de nouveau prototypes par l’organisation d’un concours de mobilier national.

Dans son adresse, le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, Mamadou Talla a dit aux acteurs: «vous êtes au début et à la fin de nos actions. Votre contribution au Produit intérieur brut (Pib) est un levier puissant pour booster l’économie nationale». Pour le ministre, «c’est des lignes extrêmement vastes qui concernent aussi l’équipement de nos agences et directions. Pour la première année, nous avons dit 15% pour une année budgétaire qui démarre en avril. Et de cette date à ce jour, il est extrêmement difficile de consommer ce pourcentage. Mais nous verrons d’année en année comment augmenter le pourcentage de la commande publique. Et pour ce faire, il nous faut tous ensemble s’épancher sur la problématique des 4F (Formation, Financement, Foncier, et Formalisation). Et c’est tout le sens de cet atelier de partage sur le projet mobilier national», a expliqué M. Talla.

Les 15% concernent toute la commande publique. Le mobilier national concerne 174 prototypes qui avaient été faites et qui existent depuis 1997, la duplication de ces prototypes fabriqués par nos designers et nos artisans qui vont les refaire à 100% et par rapport à toute la chaine relative à l’accès des artisans à la commande publique dans la confection, dans la couture, dans l’équipement de l’intérieur, dans la mécanique et l’équipement des tables bancs. Jean Pierre MALOU

PRODUCTION DU LAIT LOCAL : LES ACTEURS S’ENGAGENT À RÉDUIRE LES IMPORTATIONS

http://www.walfnet.com Les responsables du cadre de concertation des acteurs du sous-secteur de l’élevage bovin, dans le département de Dagana ont en marge de la cérémonie de clôture de la foire de l’élevage bovin laitier été face à la presse pour réitérer leur engagement indéfectible à aider le gouvernement à réduire, de manière significative, la facture laitière de l’Etat, relative aux importations massives de produits laitiers.

Pour ce faire, l’équipe du président Abou Ly Sow entend œuvrer inlassablement pour renforcer la sécurité et la souveraineté alimentaire en favorisant les liens entre les acteurs de chaine de valeur lait local via des innovations techniques, technologiques et organisationnelles. Il s’agira de faciliter l’accès aux services d’élevage (fourrages, aliment de bétail, eau d’abreuvement). En présence du préfet de Dagana, Moustapha Ndiaye, du représentant de Gret au Sénégal, Guillaume Bastard, de Sidaty Sow du projet Asstel, des responsables du Gic de Dagana, ces professionnels de l’élevage de bovin laitier ont rappelé que le lait est source de nombreux produits et donne lieu à d’abondantes recettes culinaires en Afrique de l’Ouest.

RENFORCERMENT DE L’OFFRE DE LOGEMENT DE LA SICAP :Ibrahima Sall mise sur plus de 2100 unités d’habitation pour 2016

http://www.assavoir.sn Le secteur immobilier performant et accessible à tous constitue un vecteur incontournable pour une croissance inclusive et forte au Sénégal. Hier à l’occasion d’une visite sur les sites de constructions de la Société Immobilière du Cap Vert (Sicap) dans la banlieue dakaroise, Diène Farba Sarr, ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie a appelé à une redynamisation de ce secteur porteur de croissances. Ainsi, en présence d’Ibrahima Sall, directeur général de la Sicap et de nombreuses autorités, il a réaffirmé l’engagement du chef de l’Etat à combler l’important déficit en logements dans notre pays.

L’Habitat social constitue un élément incontournable dans le processus de renforcement de la cohésion sociale au Sénégal. Dans cette optique, l’Etat du Sénégal entend encourager les différentes actions des sociétés immobilières afin de faciliter l’accès au logement pour les Sénégalais. Ainsi, à l’issue d’une tournée qui l’a mené dans différents sites d’habitations de la Société Immobilière du Cap Vert (Sicap), Diène Farba Sarr, ministre du Cadre de vie, de l’Urbanisme et du Renouveau urbain a rappelé la nécessité de combler le déficit de logements au Sénégal qui s’élève à 300.000 unités.

11 heures, le cortège toute sirène hurlante martèle l’asphalte qui longe la ribambelle de petits logements près du grand mur de l’aéroport. Arrivée à un carrefour, la délégation du ministre s’immobilise à côté d’une demeure modeste. Le ministre, en compagnie de Ibrahima Sall, directeur général de la Sicap, procède à l’inspection des pavillons sous l’œil vigilant du directeur technique Pape Sounkalo Doumbia. « Nous avons décidé d’offrir toute une gamme de logements de type de moyen standing et de type économe dans six sites différents. Ainsi, dans le site de Sicap Sacré Cœur III extension, nous envisageons de livrer 87 logements de 4 pièces pour un prix de 55 millions de FCFA. Par ailleurs, nous avons décidé de proposer des formules de paiement beaucoup plus souples pour les logements dans le site de Sicap Mbao Villeneuve. Là-bas, nous proposons une gamme de 300 logements économes et 100 appartements duplex à condition d’un apport de 6 millions et des mensualités évaluées à 150 000 FCFA par mois sur une durée de 10 ans», déclare M Doubia. Selon le technicien, les nouveaux projets de la société ont pour but de contribuer à une redynamisation de l’offre d’habitations sociales au Sénégal. «Nous comptons implanter sur un autre site d’habitations Sicap Grand Mbao 602 unités d’habitations dont une quinzaine d’Immeubles R+ 6 et d’appartements (F5 et F6) à des prix abordables. Les travaux doivent démarrer en Mai et Juin 2016 et seront réceptionnés six mois plus tard. Par ailleurs, le dernier site Sicap Keur Massar comptera 191 villas de type économe avec un apport de 5 millions et des mensualités de 130000 FCFA sur une période de 10 ans ».

Déficit de logements estimé à 300.000 unités d’habitations au Sénégal Pour le ministre Diène Farba Sarr, cette série de constructions de logements à Dakar traduit l’engagement de la Sicap à œuvrer pour une amélioration des capacités d’acquisition d’un toit au profit des classes modestes. « Le Sénégal ,à travers ce programme, vise à résorber le déficit de logements estimé à 300.000 unités d’habitations dans tout le pays. En outre, les chantiers que nous venons de visiter nous permettront d’atteindre l’objectif de 15.000 logements par an. Ainsi, le lancement en 2016 de 9 projets de constructions nous permettra d’atteindre 30. 000 unités. Une politique qui va nous permettre d’offrir un toit décent à tout sénégalais comme il est prévu dans le Pse », promet-il. Un secteur qui, indique toujours le ministre, bénéficiera bientôt du vote de la Loi d’orientation du Logement social et le Fonds de garantie d’accès au logement (Fogalog) seront bientôt mis en place pour faciliter l’accès au logement pour les familles les plus modestes. Mieux, l’application du Plan stratégique de développement 2016-2020 et le Contrat de performance 2016-2018 va permettre de renforcer le dispositif d’offres en logements sociaux», révèle-t-il.

Prenant la parole Ibrahima Sall, le directeur général de la Sicap a salué cette visite qui vise à faire un état des lieux des différentes opérations que mène sa société dans le secteur de l’habitat social. « Nous voulons par delà cette initiative renforcer l’offre de logements de la Sicap qui se veut toujours proche des populations. Par ailleurs, la Sicap entend s’inscrire non plus comme maîtresse d’œuvre, mais comme concept au service de l’habitat social. Cette nouvelle dynamique qui a été enclenchée depuis la phase de redressement que l’entreprise a amorcée traduit cette vision d’être un acteur incontournable du secteur du logement au Sénégal»conclut le directeur général de Sicap.Mamadou Makhfouse NGOM

Plan Sénégal émergent : Le Mca remet son système d'information foncière à l'Apix

http://www.lesoleil.sn fonds de développement américain Millenium Challenge Account (Mca) a remis hier, à Dakar, son système d'information foncière à l'Agence de promotion des investissements et grands travaux (Apix), dans le Plan Sénégal émergent (Pse).
Le directeur général du Millenium Challenge Account (Mca), Papa Modou Ndiaye, a remis une série de documents fonciers à son homologue de l'Agence de promotion des investissements et grands travaux (Apix), Mountaga Sy. Il s'est félicité du transfert de ces documents et a rappelé que « la dimension de l'accès au foncier est important dans l’environnement des affaires, surtout en ce qui concerne la sécurisation des investisseurs et leur promotion».
Dans le Plan Sénégal émergent (Pse), cette remise d'actifs entre le Mca et l'Apix est importante pour l'État du Sénégal dans la mesure où il pourra se doter d'un système d'information foncière de référence et sécurisé. Cela va permettre d'améliorer l’environnement des affaires et de mieux accompagner les potentiels investisseurs dans l'accès au foncier. Mais cette dynamique devrait aussi profiter à tous les sénégalais ; M. Ndiaye a souligné qu'avant la mise en place du Mca en 2010, seul 7 % des femmes avaient accès au foncier alors qu'aujourd'hui, près de 27 % d'entre elles y ont accès et de manière sécurisée.
Pour M. Sy, « la réforme foncière est l'une des principales réformes structurelles qu'il nous faut achever pour libérer les conditions d'un investissement significatif dans le secteur agricole, conforme aux énormes potentialités du secteur (…) ». « Il ne s'agit pas seulement de faciliter l'accès à la terre, mais aussi de sécuriser la propriété foncière tout en préservant les équilibres sociaux », a-t-il ajouté.
Les travaux du Mca au nord du Sénégal représentent un investissement de 85 milliards de F Cfa sur près de 40 000 hectares de terres. Ces investissements ont abouti à des études très précises sur la cartographie foncière grâce à des images satellites permettant d'établir les zones d'occupation des différents propriétaires. Parmi la liste des actifs transférés à l'Apix, on retrouve, par exemple, une base de données LTSO1, des modules de formations, des plans d'occupation et d'affectation du sol, des documents relatifs à la formalisation des Gie de Ngallenka, des études d'infrastructures hydro-agricoles du Delta et de Podor ou, encore, une multitude d'images satellites des différentes zones d'intervention.
Le Mca est un fonds destiné à accélérer la croissance économique de pays en voie de développement en vue de réduire la pauvreté. Le Sénégal a ainsi bénéficié, en 2010, d’un don de 540 millions de dollars sur une durée de cinq ans. Cette initiative de l’Administration américaine consiste à créer un partenariat avec les pays qui ont réalisé certaines performances dans les trois domaines suivants : bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques ; création d’un environnement favorable à l’initiative privée ; enfin, l'engagement de l’État à faire des investissements conséquents dans le secteur social. Benjamin NDIAYE

LES CHAMBRES DE COMMERCE RETOURNENT À L’ÉCOLE

http://www.walfnet.com Le bureau de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unicias), dans son ambition de se rendre dynamique, a signé une convention de partenariat avec l’Institut africain de management (Iam). Il s’agit, à travers ce partenariat, de renforcer les capacités des acteurs de l’économie nationale afin de mener à bien ses activités économiques. L’idéal est de permettre un partage d’expériences entre le milieu de la formation et celui des affaires. Ainsi, le président directeur général de l’Institut africain de management (Iam), Moustapha Guirassy, a déploré l’absence d’échanges entre ces deux entités, tout en estimant que le système de formation actuel ne marche que sur un pied.

La mission d’une école de formation et d’une université, explique-t-il, est d’être en contact et en relation avec les différents acteurs du secteur économique. «Le monde est complexe, les chambres ont besoin de se développer et les membres ont besoin de s’épanouir. Lorsqu’on parle de commerces et d’économie, l’épanouissement se passera par la compréhension des enjeux au niveau national et au niveau mondial. Mais aussi, par la formation», a indiqué l’ancien ministre de la Communication, M. Guirassy. Qui souligne, par ailleurs, que la signature de ce partenariat permet aux acteurs d’échanger et de partager les différentes expériences. Tout ce qui sera entrepris en termes de formation, reconnaît-il, viendra compléter les actions en cours. «La formation constitue un pan extrêmement important dans la politique de développement de l’union. Nous sommes heureux d’être remis au centre de notre écosystème. Alors, l’union regroupe les principaux acteurs économiques du pays. Donc, nouer cette relation, c’est former, interagir avec les acteurs. Nous allons apprendre d’eux, leur expérience et parcours», s’est réjoui le président de l’Iam. Le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal, Serigne Mboup, a relevé que la mission de son institution est avant tout d’encadrer les opérateurs économiques. Cette option de sa structure, qui est un établissement à caractère professionnel, soutient-il, passera par la formation. «Les chambres de consulaires sont les acteurs de la formation professionnelle partout dans le monde. En France, 90 % des écoles de formation sont gérés par les chambres de commerce. Si, nous voulons aller vite, nous ne devons pas créer ce qui existe», a préconisé Serigne Mboup Adama COULIBALY

Objectifs du développement durable :MBAYE THIAM ET L’UNICEF MISENT SUR LES ENFANTS

http://www.sudonline.sn En lançant l’initiative “La plus grande leçon du monde” hier, lundi 21 décembre, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) rejoint les acteurs de développement dans la vulgarisation des 17 Objectifs du développement durable adoptés par l’Assemblée des Nations Unies le 25 septembre dernier. Centrée sur la cible enfant, cette initiative permettra, selon Serigne Mbaye Thiam, de sauver le monde des changements climatiques à travers une prise en compte de cet enjeu dans l’éducation de base.

Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, a plaidé hier, lundi 21 décembre, la promotion d’une éducation de base orientée vers les Objectifs de développement durable (Odd) pour sauver le monde contre les changements climatiques. C’était à la cérémonie de présentation de “la Plus Grande Leçon du monde” à l’initiative du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). Première du genre, cette activité a pour but de sensibiliser les enfants sur leurs droits pour qu’ils puissent participer à la protection de la planète.

Pour le ministre, “il faut intégrer très tôt l’ambition de développement durable dans l’esprit des enfants », non sans exhorter tous les enseignants à s’impliquer au combat pour réaliser les ODD“.

Le public qui a envahi la salle du théâtre national Daniel Sorano a bien compris certainement que l’avenir se prépare avec les enfants. Devant les potaches et autres acteurs de développement, l’instituteur Moussa Keita a lancé « la plus grande leçon du monde » sur les objectifs de développement durable (Odd) à ses élèves de l’école primaire Adja Mame Yacine Diagne de Dakar Plateau.

A l’image d’un cours dans une salle de classe, il donne ainsi le coup d’envoi pour toutes les écoles du Sénégal dans le cadre de l’éducation au développement durable. Il consiste à vulgariser les 17 Odd adoptés par l’Assemblée nationale générale des Nations Unies le 25 septembre dernier. Il s’agit, entre autres, de mettre fin à la pauvreté, lutter contre les inégalités, les changements climatiques. La leçon initiée va permettre aux enfants de connaître les enjeux du développement durable à travers des réflexions autour des questions environnementales, afin de pouvoir prendre en considération l’environnement.

Pour la représentante du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) à Dakar, Laylee Moshiri, « les enfants ont des capacités et des potentiels à la réalisation des Odd. Cette grande leçon donne des outils pédagogiques aux enseignants en vue de renforcer l’éducation ».

Ainsi, tous les enseignants sont invités à promulguer « la plus grande leçon » pour l’atteinte des 17 objectifs de développement durable d’ici 2030. Mariame Djigo

PLUS DE 3 MILLE ÉLÈVES RISQUENT DE NE PAS SE PRÉSENTER AU CFEE

http://www.walfnet.com A Ziguinchor, l’accès à l’état civil est devenu, depuis quelque temps, un véritable obstacle à l’accès à l’éducation. Chaque année, des centaines d’enfants sont privés d’examen faute de pièce d’état civil. Des statistiques disponibles auprès du bureau des examens et concours de l’Ief de Ziguinchor montrent toute la gravité de la situation. En effet, l’année dernière en début d’année scolaire, le nombre d’élèves n’ayant pas d’extrait de naissance s’élevait à 5 754 dans le privé et 16 455 dans le public. Soit un total de 22 209. Et cette année, plus de 3 mille élèves risquent de ne pas se présenter au Cfee.

Selon l’inspecteur Pape Latyr Diagne qui présentait le discours d’usage, lors d’une cérémonie de remise de prix, le mal est beaucoup plus perceptible quand on souligne que sur les 6 091 candidats présentés à la dernière session du Cfee, plus de 4 mille ne disposaient pas d’extrait de naissance en bonne et due forme. Ces chiffres qui donnent froid au dos renseignent sur les efforts que doivent faire les parents, en particulier, la communauté scolaire, en général, pour ne pas sacrifier les enfants. Car, le premier acte qui assure le succès de l’enfant à l’école, c’est la pièce d’état civil. La journée de l’excellence au cours de laquelle l’excellence a été primée fût un bon cadre pour sensibiliser les uns et les autres sur cette gangrène qui fait hélas des enfants, certains très brillants à l’école, les victimes silencieuses d’actes irresponsables. La cérémonie qui a servi de cadre d’annonce de ces «chiffres de la honte» était destinée à rendre hommage aux élèves qui, par leurs performances scolaires, forcent le respect et l’admiration. Ils sont plus d’une centaine, en effet, à recevoir des prix des mains de différentes autorités dans le cadre de ce que l’Inspection de l’éducation et de la formation de Ziguinchor (Ief) appelle la journée de l’excellence. Pendant des heures, les différentes composantes de l’école que sont les enseignants, les élèves, leurs parents, les partenaires et autres syndicats, ont communié dans une ambiance de fête. Le but de «l’opération» était non seulement de consacrer les meilleurs élèves, de la maternelle à la 3e, mais aussi de créer la stimulation, celle-là qui permettra aux autres potaches de suivre le chemin des heureux élus. Pour les autorités scolaires, ce genre de manifestation qui est à sa deuxième édition à Ziguinchor est un moment important dans la vie de l’école. Car, après plusieurs mois de dur labeur fait de sacrifices héroïques et parfois de beaucoup de courage pour certains élèves, la communauté doit faire le bilan. Cette activité extra muros a été donc l’occasion de mettre les enfants dans une ambiance de fête, loin des salles de classe. Mamadou Papo MANE

REVALORISATION DE LA PRODUCTION ARTISTIQUE :MISE EN PLACE DES COMMISSIONS LEGALES

http://www.sudonline.sn Dans le cadre de la promotion de la propriété intellectuelle, la Sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav) a mis en place deux commissions légales «copie privée» et «rémunération équitable» hier, vendredi 18 décembre à Dakar. Elles ont pour but de permettre à toutes les personnes associées à la production artistique d’en tirer profit.

Avec la diversification des supports numériques, la copie des œuvres artistiques se fait sans l’autorisation des auteurs. Pour pallier ce fait qui réduit les possibilités de revenus, la Sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav) a mis en place hier, vendredi 18 décembre, deux commissions légales «copie privée» et «rémunération équitable». Ces deux instances, selon la présidente du conseil d’administration de la Sodav, Angèle Diabang, permettra au « droit d’auteur en plus du créateur de l’œuvre, de rémunérer les collaborateurs essentiels de la création que sont les artistes-interprètes et les producteurs». Elles consistent en une construction juridique pour garantir un partage plus équitable des revenus générés par les produits culturels au profit des artistes-interprètes et des producteurs de vidéogrammes et de phonogrammes, soutient encore Mme Diabang.

Les commissions vont regrouper des membres issus de l’administration, du secteur privé et du mouvement associatif professionnel. Pour la commission «copie privée», il s’agit pour les consommateurs, des fabricants de supports et des auteurs de déterminer les supports à assujettir, fixer les barèmes applicables aux différents supports de stockage. Concernant la commission de «rémunération équitable», les membres ont pour rôle de fixer les tarifs et les modalités de perception de cette rémunération. Ainsi 85% des recettes qui ressortiront de ces modalités d’innovations seront pour les créateurs, éditeurs et producteurs et les 15% pour le financement des actions culturelles.

Par ailleurs, pour ces commissions qui symbolisent «le dialogue social des conditions d’utilisation des œuvres», la Sodav entame une réflexion plus large concernant les industries culturelles pour permettre à chaque artiste de vivre de son art.

Pour le secrétaire général au ministère de la culture et de la communication, Birane Niang, la pérennité de l’action culturelle ne peut être garantie sans le respect du droit d’auteur. Et dorénavant, «ces droits d’auteur vont permettre à toutes les catégories de personnes qui n’étaient pas jusque là prises en charge parce qu’elles ne sont pas des auteurs, de pouvoir bénéficier des droits voisins».

Par cette installation des commissions «copie privée» et «rémunération équitable», la Sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins entend revaloriser la production artistique. Mariame Djigo

RADIOS ET TELES :Les animateurs entre cancan et ‘’griotisme’’

http://www.enqueteplus.com Quand on ne trouve pas qu’ils parlent trop à l’antenne, l’on se plaint du ‘’griotisme’’ de certains animateurs. Quand une partie d’entre eux assument leurs faits, d’autres s’en défendent et s’inscrivent en marge des dérives notées. Décryptage !

‘’Est maintenant journaliste qui veut.’’ Ainsi se plaignent souvent des professionnels du journalisme. Cependant, ce métier n’est pas le seul de la presse à être ‘’infiltré’’ par des amateurs. L’animation l’est aussi. Des dérives sont notées tous les jours au niveau des télés et des radios. Ce qui fait que certains nostalgiques demandent un retour aux sources. Mais qui doit être animateur ? Des acteurs de ce secteur ont tenté de répondre à la question.

‘’Il faut avoir des prédispositions pour faire ce métier. On peut l’aimer et vouloir l’exercer mais si on n’a pas les dispositions requises, on ne peut le faire’’, dixit le chef de la station Dakar Fm, Michael Soumah. Son ex-collègue de la RTS Fatou Sakho elle, considère que ‘’l’animation implique beaucoup de choses. ‘’Il faut être comme disent les jeunes ‘’in’’ et vraiment dans l’ère du temps. Moi, je pense avoir dépassé l’âge de la jeunesse. Ici, je pense que c’est 35 ans. Après cela, tu ne peux plus te maintenir comme il le faudrait dans ce genre. L’animation est un genre communicationnel comme le journalisme ou encore la communication pure mais il y a un âge pour l’animation’’, soutient-elle. Dj Koloss de la radio futurs médias (RFM) de renchérir : ‘’Personnellement, je crois que c’est un don qu’il faut avoir et après, essayer de l’exploiter. Cela peut suffire ou je dirais même qu’il le faut impérativement. Car quelqu’un peut faire une formation sans pour autant être bon dans le domaine.

Donc, cela ne dépend en aucun cas de la formation. Ce sont aux journalistes qu’on demande des diplômes, mais pas aux animateurs. Il suffit juste d’avoir le verbe facile et la voix qu’il faut pour être un animateur.’’ Un avis que ne partage pas entièrement son collègue de D-Médias Cheikh Sarr qui a fait 20 ans dans ce métier. ‘’Les jeunes doivent savoir que pour faire de l’animation, il faut prendre le temps de l’apprendre. Ils ne doivent pas le prendre comme quelque chose de facile’’, croit savoir l’animateur de Zik Fm et Sen Tv. Aussi, à en croire ce dernier, l’animation n’est pas un passe-temps mais un travail comme tout autre. Il ne faut pas donc croire que seuls les analphabètes doivent le faire.

Cheikh Sarr dit avoir fait tout son cursus scolaire en alliant sa passion à ses études. Il est même un enseignant de formation mais a finalement choisi de se consacrer au micro. Il partage son analyse avec l’animatrice de l’émission ‘’Entre nous’’ diffusée sur la Sen Tv, Safia Diatta qui est titulaire d’un master 2. ‘’Au Sénégal, on croit qu’animation rime avec analphabétisme. Or, je crois qu’il faut un niveau d’étude assez élevé pour communiquer avec son auditoire qui est souvent mixte. Faire des études ne veut pas forcément dire faire une formation en animation. Personnellement, je ne l’ai jamais fait. Il faut faire la part des choses entre un don de Dieu et un bon niveau d’étude qui est fondamental dans toutes choses. Je conseille à tous ceux qui souhaitent faire de l’animation de se focaliser d’abord sur leurs études. Souvent ce sont les images véhiculées par certains animateurs qui attirent les jeunes. Il y a la célébrité qui n’est pas forcément le plus important. Il faut déjà savoir gérer sa vie, ce qui ne sera pas évident sans les études’’, conseille Safia.

Manque de formation Le manque de formation et le fait de n’avoir pas fait des études seraient-ils à la base de certaines dérives. Le débat mérite d’être posé. Seulement, ceux qui sont indexés ne semblent pas s’émouvoir outre mesure. Encore que certains pensent que l’animation a évolué suivant l’évolution de la société et qu’elle ne s’est pas ‘’dévergondée’’.

‘’Les gens ont l’habitude de dire que les choses ont beaucoup changé ; moi je dis que c’est tout à fait normal parce que la société n’est pas statique, ça évolue et dans tous les domaines d’activités, cela se ressent. C’est quelque chose de tout à fait naturel’’, analyse l’ancienne animatrice à la radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS) Fatou Sakho. Par conséquent, pour elle, il serait difficile voire impossible que les jeunes animateurs fassent exactement ce que faisaient leurs aînés. ‘’La première génération d’animateurs avait un style vraiment particulier qui était beaucoup plus proche des aspirations de l’époque. Il fallait parler bien le Français, avoir la tenue, être très correct dans le langage ; tout ça parce que là, nous étions dans une dynamique où il fallait faire la promotion de la langue française et de certaines valeurs’’, explique-t-elle.

Alors que sa génération à elle qui est celle des années 1990 avait d’autres aspirations. Et correspond à une pluralité de la presse. Les langues nationales, particulièrement le wolof, étaient promues sur de nouvelles chaînes. Donc, il fallait aussi aux animateurs de se mettre sur cette ligne. ‘’Nous, notre génération, quand elle est arrivée, a fait le mixe de tout cela. Si les gens ont bien suivi à l’époque, c’est parce qu’il y a eu le wolof, une ouverture vers les talk-shows. La langue wolof s’est imposée parce c’est la demande qui était ainsi’’, informe-t-elle. C’est pourquoi, à l’en croire, il est tout à fait normal que les choses évoluent encore aujourd’hui. Seulement si à leur époque les récriminations n’ont pas plu, c’est parce que les bases de l’animation ont été quand même respectées ; maintenant les gens bavardent inutilement.

’Divertir, informer et éduquer’’ Que non ! rétorque Cheikh Sarr. ‘’Pour moi, l’auditeur n’a pas besoin de la musique qu’on lui donne parce qu’il l’a déjà dans son téléphone ou son ordinateur. Maintenant, c’est la manière dont l’animateur interprète la chanson en se défoulant qui l’intéresse’’, assure-t-il. ‘’Ce que je déplore, c’est le fait qu’aujourd’hui, au niveau des différentes chaînes de télévision et de radio, les choses ne soient pas bien canalisées’’, constate-t-il. Aussi, ‘’j’ai l’impression que tout ce qui se fait aujourd’hui, c’est par rapport à ces chaînes étrangères qui mettent beaucoup plus l’accent sur le ludique que sur la sensibilisation, l’information et l’éducation. Je suis pour qu’il y ait beaucoup de divertissements mais un divertissement qui peut aussi servir à la population, parce qu’à travers le divertissement, on peut instruire et donner des informations’’, indique-t-elle.

Il y a encore des gens qui essaient de le faire à l’instar de Cheikh Sarr si l’on se fie à ses dires. ‘’C’est vrai qu’il y a un énorme changement dans la manière dont on faisait l’animation avant et aujourd’hui. A l’époque, on ne mettait que de la musique, on ne faisait que des dédicaces et ceux qui donnaient des informations sur l’actualité des musiciens n’étaient pas nombreux. Actuellement, moi personnellement, je mets de la musique mais en même temps, j’essaie d’éveiller les consciences. Je mets rarement des morceaux qui n’ont pas de contenu.

D’habitude, quand je mets une chanson, à travers le contenu du morceau j’essaye de partager des messages avec mes auditeurs et d’attirer leur attention sur certaines tares de notre société’’, fait savoir l’homme de Keur Momar Sarr. Il ajoute dans la même veine : ‘’Dans mon animation, il y a de la musique, de l’humour et des messages dont peuvent se servir mes auditeurs. J’essaye ainsi de donner de bons exemples à mes auditeurs’’. Dj Koloss abonde dans le même sens. Il dit : ‘’Chacun a sa façon de faire par exemple moi, je suis un animateur de radio, je mets des concerts en live, je donne des informations qui n’ont rien à voir avec la musique, je donne aussi le programme des artistes.Chacun de nous à sa particularité. Certains s’appuient sur les morceaux des artistes pour faire leurs animations, d’autres mettent tout simplement de la musique,reçoivent des appels d’auditeurs ou bien transmettent des messages qui peuvent servir aux auditeurs ou téléspectateurs’’,dit-il.

Seulement, certains ne se limitent pas à tout ce que vient de citer Koloss. Ils se transforment en troubadours ou griots sur la bande FM, chantant les louanges de personnalités en échange de billets de banque. ‘’Les animateurs qui chantent les louanges des gens dans le but d’obtenir de l’argent en retour, c’est leur problème. Je ne les blâme pas’’, déclare Koloss qui trouve d'ailleurs que ‘’certains le font d’une manière très originale jusqu’à impressionner les téléspectateurs’’.

Sidate Thioune qui officie dans la même radio que Koloss ne porte pas de gants pour dire ce qu’il pense de cette situation. ‘’Il y a une nouvelle façon de faire des animateurs qui n’est pas du tout professionnelle et malheureusement, c’est cela que l’on impose aux Sénégalais, que ce soit à la télé ou à la radio. Certains animateurs ne font que du folklore : soit ils chantent les louanges des autorités ou personnalités soit ils quémandent de l’argent en direct. Et tout cela ne faisait pas partie du métier. Ce n’est pas du tout sérieux’’, estime-t-il. On accuse la jeune génération mais ce n’est pas tout le monde. Safia est bien l’exception qui confirme la règle. ‘’Je ne suis pas de ceux qui réclament des pourboires en contrepartie d’une dédicace. Mais il paraît que c’est à la mode et le Sénégalais est un suiviste par excellence. Mais je pense que le but de l’animation, c’est avant tout de faire plaisir à ses auditeurs’’, se défend-elle.

’Kuko def kuko wax là bëgg’’ Ce qui n’est pas le cas de son collègue Abba No Stress. Ce dernier assume totalement le fait qu’il quémande de l’argent à la radio. ‘’J’ai 30 ans, j’ai été ‘’Sarakolé’’ pendant 28 ans et depuis deux ans je suis griot. J’en rends grâce à Dieu. On m’a donné ma nationalité de griot, je suis fier d’être faramaren’’, se glorifie-t-il. Il va plus loin : ‘’A la télé, des téléspectateurs peuvent nous admirer, nous appeler chez eux et nous offrir devant leur famille des choses. Une personne peut te voir uniquement à la télé et t’offrir un million. Maintenant, comme on le dit en wolof, Kuko def kuko wax là bëgg (qui fait une œuvre de charité veut qu’on en parle). Ce n’est pas interdit de remercier des bienfaiteurs. Je pense que cela est permis partout. Et moi comme j’ai l’habitude de le dire, c’est à la télé que travaille mais c’est dehors que je perçois mon salaire’’.

Si Abba joue franc jeu, Cheikh Sarr lui fait dans le clair-obscur. ‘’Les gens doivent savoir que c’est l’artiste lui-même qui chante les louanges des autorités dans leurs chansons. Ce sont eux qui font du «wayaan» dans leurs morceaux. La plupart d’entre eux n’ont pas de thèmes. On voit des fois un album dans lequel l’artiste ne fait que chanter les louanges des autres. Si ce n’est pas Bougane, c’est Cheikh Amar ou Macky Sall. Moi, quand on me donne ce genre de chanson pour que je la mette à la radio et que je connais la personne que l’artiste chante, j’en profite pour dire du bien d’elle. Mais cela ne veut pas dire que je lui demande indirectement de l’argent. Des fois, une autorité peut t’entendre dire du bien d’elle dans un morceau qui lui est dédié, elle t’appelle pour te donner de l’argent ; donc c’est diamétralement opposé. Peut-être qu’il y a des animateurs qui le font mais pas moi’’, se justifie-t-il.

A qui la faute ? se demande-t-on. ‘’La responsabilité est partagée entre ces animateurs d’un autre genre et les patrons des médias. ‘’Ce sont eux qui font les recrutements. Ils prennent des animateurs qui n’ont aucune expérience dans le domaine, qui racontent du n’importe quoi à la tété ou la radio. Je rencontre aujourd’hui des animateurs ou animatrices qui étaient mes auditeurs. Actuellement, ce sont eux qui présentent les émissions de télé. Ce que je n’arrive pas à comprendre. Ils sont à la télé à faire du n’importe quoi parce qu’ils ne maîtrisent pas les rudiments du métier’’, se désole Sidate Thioune BIGUE BOB ET AIDA KÂNE

FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES :LA RECETTE DE LA SOCIETE CIVILE

http://www.sudonline.sn L’affaire Lamine Diack qui défraie la chronique et chamboule profondément le champ politique comme la société sénégalaise vient reposer dans notre pays la question clé du financement des partis politiques. Quoiqu’il ait été abordé sous toutes ses facettes et soumis à moult recommandations dont la dernière fut celle de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), le financement des partis politiques n’a toujours pas encore trouvé… solution.

Occasion pour Sud Quotidien de poser la question aux acteurs en commençant d’abord par la société civile, dans un premier volet. Une société civile pour laquelle la moralisation de la vie politique et le financement des partis passent nécessairement par le vote d’une loi en l’espèce. D’Assane Dioma Ndiaye de la Lsdh à Birahim Seck du Forum civil, en passant par Seydi Gassama et autre Aboubacry Mbodj de la Raddho, la conviction est en fait la même. Il urge que le Sénégal se dote d’une loi pour contrôler l’origine du financement des partis et… plafonner les dépenses de campagne électorale, nœud gordien du problème. Toutefois, dira le Pr Ababacar Guèye, quand bien même il est possible d’avoir une loi, n’est-il pas nécessaire de rationaliser les partis politiques ? Le financement des partis devient dès lors envisageable au Sénégal où pullulent les partis, à condition d’en donner seulement aux formations les plus représentatives, en somme celles qui atteignent un certain seuil de représentativité nationale.

ME ASSANE DIOMA NDIAYE, PRESIDENT DE LA LSDH : «C’est l’Etat qui doit organiser ce financement des partis»C’est une question complexe qui dépasse le cadre du Sénégal. Evidemment, l’humanité ne se pose que les questions qu’elle sait résoudre et la question universellement envisagée, c’est le financement des partis politiques par l’Etat. Parce que ces partis concourent au suffrage universel, donc ils exercent une mission d’intérêt général. La solution la plus simple, c’est de faire en sorte qu’un parti politique qui est éligible à la participation d’élection puisse avoir les moyens de financer sa campagne. Ç’est l’Etat qui doit organiser ce financement des partis.

Mais, la réalité en Afrique, c’est que non seulement vous n’avez pas systématiquement cette politique de financement des partis politiques, mais on note un ostracisme à l’égard des partis de l’opposition. C’est-à-dire que le parti d’opposition et même ses animateurs sont exclus de la sphère publique. Même s’ils sont des privés, des experts, des cadres, ils sont systématiquement éloignés. Ils ne gagnent pas des marchés publics, ils ne peuvent pas accéder à certaines fonctions parce qu’on les considère comme des opposants. De facto, le parti politique ne peut en lui même se financer. C’est pourquoi cela était toujours toléré, je pense, en Afrique de voir des partis politiques se faire financer par même des chefs d’Etat. Le cas Omar Bongo est là et tout le monde sait que c’est de notoriété publique que le président Bongo a aidé beaucoup d’opposants en Afrique à l’occasion de campagnes ou de processus électoraux. Il y a effectivement d’autres sources de financement qui sont peut être occultes. Donc, cela n’a jamais été posé comme un problème majeur en Afrique, même en France. Même aux Etats Unis, on sait que certains lobbies, certains groupes industriels, financent certains candidats.

Mais la nouveauté dans l’affaire Lamine Diack, c’est qu’on parle de l’argent sale qui aurait financé la campagne électorale, ou en tout cas une partie de la campagne électorale au Sénégal. C’est cela peut être aujourd’hui qui remet à l’urgence la question du financement des partis. Tant que ce financement, ou en tout cas l’agent de ce financement avait plus ou moins une origine licite ou on n’aurait pas la preuve de son caractère illicite, il n’y avait pas de problèmes à priori. Mais maintenant qu’on a la preuve que de l’argent sale peut être injecté ou peut servir de financement à des campagnes, ça devient problématique. Je pense que la question du financement des partis au Sénégal devient une question non différable et qu’il faut nécessairement qu’on essaie de trouver une solution.

Il a des préalables au contrôle des partis politiques. Vous ne pouvez pas exiger d’un parti politique des comptes si, vous-mêmes, vous ne vous conformez pas à vos obligations. Je pense que le corollaire à ce contrôle aurait été d’abord le financement de ces partis par l’Etat. Le parti au Sénégal est régi par les dispositions du Code des obligations civiles et commerciales, c’est une entité privée. Une personne peut même être propriétaire d’un parti. Il n’y a aucune réglementation. L’Etat ne censure pas. L’Etat n’a rien fait pour règlementer ces partis. Evidemment, l’Etat ne peut pas astreindre ces partis à aucune obligation. Par contre, si ce financement était effectif, évidemment cela serait de l’argent du Trésor et les partis seraient soumis, comme toute personne publique qui gère des deniers publics, à une obligation de rendre compte et de tenir une comptabilité publique. On ne peut pas inverser les choses. Je pense qu’aujourd’hui plus que jamais, on doit savoir que l’opposition est une donnée indispensable du processus démocratique. Et que l’opposition ne doit être criminalisée. Elle ne doit pas être considérée comme un ennemi à abattre. Elle a des droits et concourent à l’efficience de la démocratie. Sans contradiction, sans expression plurielle, il n’y pas de démocratie.

Je crois que c’est un nouvel état d’esprit qu’il nous faut. Dans toute démocratie, il y a une majorité qui gouverne et une opposition qui s’oppose. Et cette opposition a besoin d’être d’abord un statut. Il faut faire en sorte qu’elle soit statutaire, qu’elle dispose des droits, qu’elle soit financée et qu’elle puisse rendre compte. C’est une façon de la responsabiliser et de la rendre républicaine. Mais tant qu’elle est laissée à elle même, cette opposition a tendance à agir comme elle l’entend et de l’autre coté également, il est difficile de demander des comptes dès lors qu’elle est considérée comme une entité qui est en dehors de la République. C’est la problématique de l’opposition en Afrique.

ABOUBACRY MBODJ, SECRETAIRE GENERAL DE LA RADDHO : «Il faut avoir une loi régissant le financement des partis»Nous avons déjà réfléchi sur cette question. Nous avons même tenu l’année dernière un séminaire, dans le cadre de notre programme sur le dialogue politique où on a invité les parlementaires, la société civile et les partis politiques eux-mêmes, mouvance présidentielle comme partis de l’opposition. Nous avons dit que nous sommes arrivés à un stade où il faut déjà avoir une loi régissant le financement des partis politiques. Le Sénégal doit se doter de cette loi pour permettre le contrôle et l’origine des financements des partis politiques. Nous avons également plaidé pour cela dans le cadre des forums citoyens avec la Cnri. Cela fait partie également des recommandations de la Cnri, de revoir l’origine des financements des partis politiques au Sénégal. Donc, il y a eu une large concertation citoyenne. Vous savez qu’au niveau de la Cnri, le président a été désigné par le président de la République. C’est lui-même qui était le président des Assises nationales, Amadou Makhtar Mbow, qui a travaillé avec d’éminents intellectuels et même la société civile. Le rapport a été déposé et jusqu’à présent, il n’y a pas eu de suite par rapport aux réformes qui avaient été exigées, dont l’origine du financement des partis politiques. Donc, pour nous, c’est une exigence de bonne gouvernance, du respect du principe de l’Etat de droit, une exigence du respect des principes de la démocratie. C’est comme ça que cette loi s’avère nécessaire pour règlementer et moraliser la vie politique au Sénégal.

Les révélations qu’on a entendues venant de Lamine Diack, c’est vraiment le syndrome même de l’absence de cette loi. Parce que si cette loi existait déjà, on n’aurait pas accepté l’argent venant des fonds de dopage par les Russes pour être injecté dans le combat démocratique du peuple sénégalais. Le peuple sénégalais ne le mérite pas…En somme, tout cela établit l’impérieuse nécessité d’adopter cette loi d’autant plus que c’est une exigence de bonne gouvernance, de démocratie et de respect des principes de l’Etat de droit tel que recommandé par les consultations citoyennes, le dialogue politique que nous avons organisé l’année dernière à Saly. Cette loi devrait aujourd’hui être adoptée le plus rapidement possible.

SEYDI GASSAMA, DIRECTEUR EXECUTIF AMNESTY SÉNÉGAL : «L’affaire Diack montre qu’il y a urgence d’agir»Tout le monde sait que les partis politiques sénégalais recourent à beaucoup de sources de financement extérieur, surtout pendant les périodes de campagne électorale. Cela, en violation totale du code électoral qui interdit le recours à des sources extérieures pour financer une campagne électorale. Il y a eu plusieurs tentatives qui avaient été esquissées dans le passé pour essayer de réglementer le financement des partis politiques. Abdou Diouf avait chargé le professeur El hadj Mbodj de mener une étude. Ce dernier avait fait plusieurs voyages à l’étranger pour prendre connaissance de beaucoup d’expériences. Mais, quand Abdoulaye Wade est arrivé au pouvoir, il a choisi purement et simplement de mettre de côté tout le travail que le professeur El hadj Mbodj avait fait. Les partis politiques concourent à la bonne marche de la démocratie. Ils sont utiles pour la société. L’État devrait pouvoir financer leurs activités. Maintenant, cela ne veut pas dire que l’État doit financer toutes les activités des partis. Des partis sont d’abord des associations avec des membres, ces derniers doivent participer au financement de leur association. Les partis doivent également pouvoir générer d’autres sources de financement, y compris les contributions des donateurs.

Au Sénégal, le problème que nous avons au-delà du financement du fonctionnement des partis politiques, c’est le financement des campagnes électorales. C’est là où les partis politiques recourent à toutes sortes de sources de financement, y compris des sources de financement extérieur alors que cela est interdit par le code électoral. L’affaire Lamine Diack doit servir d’occasion pour réfléchir à nouveau sur les sources de financement des campagnes électorales. Il faut que la loi interdise, de façon claire et sans ambiguïté l’usage des ressources extérieures pour financer les campagnes électorales. Car cela peut mettre en danger la stabilité et la souveraineté des pays. Celui qui vous finance, une fois, au pouvoir, vous êtes obligé de lui rendre la monnaie. Y compris en sacrifiant des intérêts supérieurs de votre pays.

On doit pouvoir également plafonner les dépenses de campagne électorale. Lorsqu’on permet à certains partis politiques, parce qu’ils ont des moyens, d’acheter les suffrages des Sénégalais, cela fausse le jeu politique. Des gens ne votent plus pour le meilleur des candidats, ils votent pour celui qui a le plus d’argent, celui qui est capable d’acheter le suffrage des gens. Au Sénégal, on constate une utilisation abusive des ressources de l’État par les partis au pouvoir. La preuve, c’est que ces partis ne se massifient que lorsqu’ils sont au pouvoir. Ils utilisent les ressources de l’État pour financer les campagnes électorales à partir de la fameuse caisse noire. On aime bien copier la France mais dans ce pays, le système de plafonnement des dépenses électorales existe bien. Sarkozy a eu beaucoup d’ennuis à cause d’un dépassement des dépenses de la dernière campagne électorale. Le Sénégal doit pouvoir s’inspirer de cet exemple français. L’affaire Diack montre qu’il y a urgence d’agir, si on veut préserver la démocratie sénégalaise. Parce qu’elle (Affaire Diack) met en exergue quelque chose que l’on cachait.

BIRAHIM SECK, MEMBRE DU FORUM CIVIL : «Le jeu politique doit être clair...» Des pays comme le Sénégal doivent aller dans le sens d’avoir des mécanismes de prévention contre le financement illicite des partis politiques mais surtout des campagnes électorales. C’est un impératif mais surtout un moyen de protéger l’ensemble des acteurs politiques qui sont dans le jeu électoral. Le Forum civil travaille dans ce sens avec le groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) sur un projet de loi sur le financement des partis politiques au Sénégal et qui sera déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale prochainement. Ce document qui vise la réglementation et l’encadrement du financement des partis politiques s’inspire des travaux du professeur El hadj Mbodj et est renforcé par des experts du Forum civil.

Il s’agit de plafonnement des dépenses électorales mais également celles du financement des campagnes électorales. A l’instar également du Burkina Faso et conformément à la convention de l’Union africaine sur la prévention contre la corruption, je pense qu’au-delà même des candidats à une élection présidentielle au Sénégal, le chef de l’opposition mais également les dirigeants des organisations de la société civile doivent faire leur déclaration de patrimoine. Il faut qu’on arrive à cela pour qu’il y ait une moralisation de la vie publique. Aujourd’hui, même les candidats qui se présentent aux élections législatives devraient faire leur déclaration de patrimoine. On ne doit pas accepter que des candidats sortant de n’importe où viennent briguer le suffrage des Sénégalais. Pour protéger notre démocratie, il faut impérativement que les dirigeants des partis politiques mais aussi les candidats à l’élection présidentielle puissent se soumettre à l’exercice de déclaration de patrimoine.

Il faudrait également que l’on puisse disposer d’une loi sur les conflits d’intérêts. On doit faire attention pour qu’il n’y ait pas une confusion des rôles entre le jeu des acteurs politiques et celui des acteurs économiques. Le jeu politique doit être clair, il faut une moralisation de la vie publique en fonction des différents instruments de prévention que j’ai cités antérieurement.

Pr ABABACAR GUEYE CONSTITUTIONNALISTE, SUR LE FINANCEMENT DES PARTIS : «D’abord, il faut rationnaliser l’espace politique» Juridiquement, il est possible d’avoir une loi sur le financement des partis politiques. Il suffit de l’adopter. Ensuite, envisager des modalités définies par cette même loi pour ne pas permettre à tout un chacun d’en bénéficier. Parmi ces modalités, il faudrait bien préciser le financement qui peut être du matériel ou de l’argent.

Seulement, si vous donnez de l’argent aux partis politiques, certains seront tentés de créer d’autres partis rien que pour toucher à cet argent. C’est pourquoi, il faut nécessairement rationaliser l’espace politique. Il faut, peut-être, en donner seulement aux partis les plus représentatifs. C’est-à-dire les partis qui atteignent un certain seuil de représentativité nationale. Soit, ils ont obtenu un certain pourcentage aux dernières élections, soit ils ont obtenu un certain nombre de sièges à l’Assemblée nationale.

On peut envisager un financement, mais à condition, en amont, d’avoir rationalisé l’espace politique de sorte que n’importe quel parti n’obtiendra pas ces financements. Je parle de rationalisation dans le sens de réduire les partis politiques. Dans ce cadre, on pourra envisager le financement et l’encadrer efficacement. Par exemple, les dernières élections sont assez significatives pour mesurer la représentativité des partis. Nando Cabral GOMIS - Jean Michel DIATTA et BABACAR FALL

FINANCEMENT PRESUME DE CANDIDATS A LA PRESIDENTIELLE DE 2012 ET CIE :LA SOCIETE CIVILE EXIGE L’OUVERTURE D’UNE INFORMATION JUDICIAIRE

http://www.sudonline.sn Le financement présumé de certains candidats à la présidentielle de 2012, ainsi que certaines organisations de la société civile pour renverser Abdoulaye Wade, porte atteinte à l’honneur du Sénégal. C’est du moins la conviction de certains membres de la société civile, à l’image de Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Lsdh et d’Aboubacry Mbodj, secrétaire général de la Raddho. Tous exigent l’ouverture d’une information judiciaire pour tirer cette affaire au clair.

La polémique suscitée par les aveux prêtés à Lamine Diack, ancien président de l’Iaaf, concernant la destination de l’argent issu de la corruption, continue de faire couler beaucoup de salive.

En effet, la société civile s’est mêlée à la danse pour exiger la lumière sur le présumé financement de certains candidats à la présidentielle dernière et à celle législative de 2009, ainsi que l’aide financière octroyée à certains membres de la société civile. Joint au téléphone hier, lundi 21 décembre, Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Lsdh, trouve «qu’il faut naturellement ouvrir une information judiciaire aujourd’hui». A l’en croire, «il y a certainement des traçabilités. Il y a de l’argent qui est parti des comptes bancaires»

Ainsi donc, pour lui, «le Sénégal a l’obligation, par le biais de l’Etat, de faire en sorte qu’on sache réellement ce qui s’est passé à partir des déclarations de Lamine Diack pour qu’on puisse s’ajuter à l’avenir». Malheureusement, se désole-t-il, «au Sénégal, le problème, c’est qu’on ne purge pas les contradictions». Qui plus est, selon le droit-de-l’hommiste, «aujourd’hui, on fait arrêter des journalistes, des opposants et on ne cherchera jamais à faire la lumière autour de cette affaire».

Même son de cloche du côté de la Raddho, par la voix de son secrétaire général, Aboubacry Mbodj. Interpellé sur le même sujet, M. Mbodj a répondu sans ambages que «l’Etat doit ouvrir une enquête judiciaire pour mettre la lumière sur cette affaire». Catégorique, il trouve que «la lumière doit être faite sur ces révélations qui sont extrêmement graves et qui portent atteinte à l’honneur du Sénégal et à la crédibilité de ses institutions politiques». C’est pourquoi, poursuit-il, «nous exigeons une information judiciaire sur cette affaire pour que les responsabilités soient situées». Cela, estime-t-il, «pour que ceux qui ont reçu cet argent-là soient identifiés et soient traduits devant la justice». Jean Michel DIATTA

FINANCEMENT DE LA CAMPAGNE ELECTORALE DE 2012 PAR LAMINE DIACK :Les opposants de l’époque se lavent à grande eau

http://www.enqueteplus.com Lamine Diack a déclaré avoir financé en 2009 et 2012 l’opposition sénégalaise afin de renverser le régime de Abdoulaye Wade. Et si l’Alliance pour la république (Apr) du président Macky Sall est pointé du doigt par le Parti démocratique sénégalais, d’autres partis politiques étaient également de l’opposition en cette période. Mais tous nient avoir reçu un quelconque financement de l’ancien président de l’Iaaf.

ABDOULAYE WILANE (PARTI SOCIALISTE)‘’Nous sommes l’un ou le parti le plus pauvre au Sénégal’’

‘’Aucun individu : sénégalais, homme d’affaires, richard, ne peut dire qu’il a été sollicité par le parti socialiste pour le financement de ses activités. Je suis formel, cela ne s’est jamais passé. Aucun pays aussi n’a été sollicité par le Parti socialiste. Nous avons gouverné le Sénégal pendant 40 ans. De 2000 à maintenant, tout le monde sait que nous sommes le ou l’un des partis les plus pauvres au Sénégal. C’est pourquoi d’ailleurs nous avons mis en location une partie de notre siège à une entreprise pour gagner de l’argent. Le rapport que nous avons avec l’argent s’apparente à celui que Senghor avait avec le pouvoir, les deniers publics et le patrimoine national.’’

DIOUMA DIENG DIAKHATE (INITIATIVE DEMOCRATIQUE ‘’JUBËL’’)‘’J’ai financé personnellement ma campagne’’

‘’A l’époque je n’avais pas une formation politique, c’est plutôt un parti qui s’est constitué et m’a investie comme candidate. Lors de l’élection présidentielle de 2012, je n’étais même pas membre de ce parti politique. Je tiens à préciser que j’ai financé personnellement ma campagne car j’étais à la tête d’un mouvement de chômeurs. J’ai utilisé mon propre argent pour payer les 65 millions de caution, les billets d’avion, les réservations d’hôtels, la location des voitures…Je n’ai bénéficié d’aucun soutien, j’ai tout pris en charge.’’

PAPE DIALLO, DIT ZATOR MBAYE (AFP)‘’De 1999 à nos jours, le fonctionnement de l’Afp repose sur les épaules de Niasse’’

L’Afp n’a jamais bénéficié d’un quelconque soutient du président Lamine Diack. Notre parti a toujours fonctionné conformément à sa ligne directrice, ses idéaux, avec la participation de ses membres, des cotisations et contributions volontaires. Mais surtout un apport conséquent de son secrétaire général (Moustapha Niasse) qui n’est pas un politicien professionnel. Il est un homme d’affaires qui a su travailler et réunir les moyens pour atteindre ses ambitions. De 1999 à nos jours, le fonctionnement de l’Afp s’est reposé sur ses épaules. Nous n’avons jamais reçu un financement de M. Lamine Diack. Cependant, nous lui souhaitons une paisible retraite parce qu’il ne mérite pas ce qui lui arrive.

CHEIKH BAMBA DIEYE (FSDBJ)‘’Aucun acteur politique ne peut refuser un financement de Lamine Diack’’

Cette affaire ‘’Lamine Diack’’ est un séisme dans l’espace politique et dans la société sénégalaise en général. Lamine Diack est le symbole d’un Sénégalais qui a réussi et qui porte l’image de marque du Sénégal. De ce point de vue, je pense que tout acteur politique qui le rencontrerait ou qui recevrait de l’argent de lui aura beaucoup de difficultés à le refuser. Je rends grâce à Dieu, ce n’est pas une performance de ma part, mais c’est dû au fait que je n’ai pas reçu de l’argent de Lamine Diack par rapport aux élections législatives ou toute autre chose. Si Lamine Diack donne de l’argent à un acteur politique dans le cadre des élections de 2009 et 2012, je ne vois pas sur quelle base il pourrait refuser ce financement. Tous les clignotants étaient au vert pour recevoir cet argent ; on peut comprendre ceux qui l’ont reçu. Mais pour éviter que cette situation ne se reproduise, les Sénégalais doivent distinguer les acteurs politiques qui n’ont rien à se reprocher des autres. Un milliard de F CFA dans une élection peut changer une échéance et une vie, il n’est pas acceptable qu’une élection aussi importante soit dénaturée à cause de l’argent.

DÉTHIÉ FALL (REWMI)‘’Nous ne sommes concernés ni de près, ni de loin par cette affaire’’

‘’Il m’est très facile de répondre à cette question, nous ne sommes concernés ni de près, ni de loin par rapport à cette affaire. Nous faisions partie de l’opposition en 2012, et nous y sommes encore, mais nous n’avons pas reçu de financement venant du Président Lamine Diack. Il nous est très facile de faire nos comptes, parce que pour des combats de principe, le seul trajet qu’on faisait tous les jours était celui qui nous faisait quitter point E pour venir à la place de l’indépendance’’.

CHEIKH GUEYE (PREMIER ADJOINT AU MAIRE DE DAKAR)‘’En 2009, on s’alimentait avec des biscuits’’

‘’Je crois que Khalifa Sall est le plus habilité à répondre à cette question de financement des élections législatives de 2009. Je peux dire que le maire de Dakar est un ami, un frère, un compagnon de lutte. En 2009, j’étais en campagne avec lui mais on ne mangeait même pas. Comme alimentation, on se contentait de biscuits. Mais aujourd’hui, ça va dans tous les sens ; on ne peut pas savoir qui a raison et qui ne l’est pas. Pour avoir une idée claire, l’Etat du Sénégal doit se saisir de la question et engager une enquête pour situer les responsabilités et déterminer les fautifs dans cette affaire.‘’

MOR DIENG (YAAKAAR, LE PARTI DE L’ESPOIR)‘’Lamine Diack a été pris la main dans le sac et essaye de nous endormir’’

‘’On n’a pas à démentir des histoires à dormir debout et c’est dommage que tout le monde tombe dans le piège de Lamine Diack. Un monsieur qui a été pris la main dans le sac et maintenant il essaye de se départir du mal pour endormir tout le monde. Personnellement je ne crois même pas à cette histoire.’’HABIBATOU TRAORE

Mbagnick Ndiaye sur l’affaire Lamine Diack : « Macky Sall s’est imposé par la qualité et l’ambition de son projet de société »

http://www.lesoleil.sn Face aux attaques contre le chef de l’Etat, Macky Sall, après la publication d’un article du Monde sur l’affaire Lamine Diack, Mbagnick Ndiaye a fait quelques précisions à l’endroit de l’opposition.
« Ayant sillonné le Sénégal des profondeurs pendant les trois années qui ont précédé les élections de 2012, le président Macky Sall a rassuré et conquis le vote des ses compatriotes par la qualité de son offre politique et son projet de société qu’il déroule avec les nombreuses réalisations qui sont en train d’être présentement matérialisées ». Telle est, en substance, la réponse que le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, à servi aux membres de l’opposition voulant surfer sur la bourde du quotidien le Monde, pour s’attaquer au président Macky Sall. « Nous n’avons jamais usé de financements occultes pour gagner les élections », a dit le cadre de l’Apr.

Poursuivant son argumentaire à propos du débat qui fait l'actualité, il a rappelé que « le célèbre quotidien français a fauté, du fait d'une légèreté incompréhensible pour un journal qui était jusqu'ici doté d'une forte réputation dans sa façon de traiter l'information ». « Vouloir associer le nom du président Macky Sall à cette affaire a été une erreur monumentale des journalistes du Monde, dont les excuses ont certes rétabli la vérité, mais sans arrêter ce débat futile au Sénégal », a avancé le ministre.
Pour le ministre de la Culture et de la Communication, « une pareille bourde devait pousser le journaliste fautif à présenter sa démission, eu égard à l'ampleur et aux conséquences de la légèreté professionnelle dont il a fait preuve ».

Mbagnick Ndiaye n'a pas manqué de déplorer les « sorties hasardeuses » de certains politiques de l'opposition qui, croyant détenir une « vérité biblique » servie par le journal « Le Monde » se sont illustrés par des « propos démesurés et diffamatoires », à l'endroit du président de la République. « Les Sénégalais ont constaté, en février et mars 2012, que notre parti, l'Apr, s'était illustré particulièrement par la qualité du projet de société que Macky Sall, alors candidat, avait proposé à nos compatriotes. Vouloir rebondir dans l'opinion en chargeant maladroitement le président Macky Sall est une dérive que les tenants de l'opposition devrait éviter », a-t-il martelé.
En tant que ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye a déploré les sorties « toutes aussi légères et malencontreuses » de certains journalistes qui, « sans les précautions d'usage qui régissent leur profession », ont versé dans la diffamation à l'encontre du président de la République. « En toute situation, un journaliste doit savoir rester professionnel, avec l'éthique et la déontologie en bandoulière », a ajouté le ministre.

Mously Diakhate, député à l’assemblée nationale : « Avec ou sans Lamine Diack, Wade allait perdre le pouvoir en 2012 »

http://www.lesoleil.sn Député et membre de la coalition « Bennoo Bokk Yaakaar », Mously Diakhaté déplore le fait que les acteurs politiques aient rangé, au second plan, les réalisations du chef de l’Etat dont le complexe multifonctionnelle installé à Tivaouane au profit de l’affaire Lamine Diack. La présidente du mouvement A3J soutient qu’avec ou sans l’appui de M. Diack, l’ex-président Wade allait perdre le pouvoir en 2012.
Les aveux de Lamine Diack devant la justice française, notamment sur le financement de l’opposition en 2012, ont suscité un tollé au Sénégal. Quelle appréciation en faites-vous ?
Au Sénégal, le financement des partis n’est pas encore autorisé. Pour permettre aux partis politiques d’être financés, il faut d’abord identifier les différentes formations politiques. Il ne s’agit pas seulement d’avoir un récépissé pour être un parti politique. J’avais interpelé le ministre de l’Intérieur lors de mon premier mandat de député. Dans la loi, il est interdit aux partis politiques de recevoir un financement extérieur. Le parti politique ne doit pas accepter qu’un étranger finance sa campagne. C’est ce qui est écrit. Cette Loi ne vise pas Lamine Diack qui est un Sénégalais. Lamine Diack était vu comme un homme crédible au Sénégal jusqu’à ce que cette affaire éclate. Il était un Sénégalais crédible. Personne ne doutait de sa crédibilité. Je ne vois pas pourquoi un candidat aurait refusé de prendre son soutien. Il était présenté comme un modèle de droiture, un homme crédible. Il n’est pas dit qu’un Sénégalais qui soutient un leader de parti politique ou un candidat à une élection doit justifier l’origine de cet argent. S’il soutient un candidat, ce dernier a le droit de prendre cet appui, parce que c’est un Sénégalais. Personne n’avait aucun indice qui met en cause la crédibilité de Lamine Diack. Il était respecté. Avant l’éclatement de cette affaire, tous les Sénégalais pensaient que Lamine Diack était un homme crédible. Cette crédibilité lui donnait la possibilité d’aider un Sénégal engagé à une élection dans le pays. C’est pourquoi, j’estime que le débat autour des fonds que Lamine Diack aurait donné à des partis politiques n’a pas sa raison.

Pourquoi ?
Le débat public ne devait pas être orienté vers cette affaire. Ce qui devait faire l’actualité est l’importante infrastructure que le président de la République à mise à la disposition de la cité religieuse de Tivaouane. En moins de 11 mois, le président a construit une salle multifonctionnelle à Tivaouane. Tous les regards devaient se tourner vers cette grande réalisation. Le président se bat pour développer le pays en s’engageant dans la construction d’infrastructures de désenclavement pour aider les populations. Il est en train de refaire le tour du Sénégal avec des infrastructures pour satisfaire les doléances qu’il avait répertoriées lors de la tournée nationale qu’il avait effectuée avant son élection en 2012. 16 800 unités agricoles ont été données aux paysans. Les prix des denrées de première nécessité ont baissé. Le coût du loyer a chuté. Ce sont là autant de réalisations qui méritent d’être mises en exergue. Le président inscrit le travail au cœur de sa politique. Il exprime cela à travers ses faits et gestes. Macky Sall dit clairement ce qu’il pense pour le développement du pays. Le fait que les gens laissent de côté ces avancées significatives en insistant sur l’affaire Lamine Diack me dérange. Que Lamine Diack ait aidé des partis politiques ne me dérange pas. Il avait le droit de le faire. Est-ce que les gens doivent identifier l’origine de tout fond reçu par un homme politique ? La simple réponse à cette question peut clore ce débat inutile.

Que pensez-vous de l’arrestation d’Oumar Sarr après sa virulente sortie contre le régime ?
Je ne suis pas pour l’emprisonnement des journalistes ou des leaders de l’opposition qui ont parlé de cette affaire. Le dossier Lamine Diack est entre les mains de la justice. Qu’on laisse la justice faire son travail. Lamine Diack a bien dit qu’il ne connaissait pas Macky Sall. Il n’a approché le président Sall qu’après sa victoire à l’élection présidentielle de 2012. Des Sénégalais vivant dans le pays ont apporté leur contribution dans la campagne de Macky Sall et celle des autres leaders de près ou de loin. Le citoyen lambda qui achète un tee-shirt à 1 000 Fcfa pour accueillir un candidat a donné sa contribution. Cela doit pousser les citoyens à comprendre que l’affaire Lamine Diack ne concerne pas Macky Sall. Elle oppose Lamine Diack aux Russes. Personne ne doit profiter de ça pour ternir l’image du pays.

Pensez-vous réellement que la main de Lamine Diack a été décisive lors de la lutte de l’opposition contre le régime de Wade ?
Lamine Diack n’a comploté contre personne. Il a trouvé des citoyens engagés qui ont dit non à un troisième mandat, non à une succession monarchique à la tête du pays. L’opposition a mené le combat en 2012. Peut-être, Lamine Diack a apporté son soutien sans que les autres forces de l’opposition ne soient au courant. Lamine Diack ne faisait pas partie des principaux leaders qui ont mené le combat contre Abdoulaye Wade. Lamine Diack voulait même être candidat à la présidentielle de 2012. Nous étions partis voir des personnes à Yarakh lors des préparatifs des élections, mais celles-ci nous avait dit qu’elles soutenaient Lamine Diack. Je ne sais pas pourquoi il n’est pas allé jusqu’au bout en briguant les suffrages des Sénégalais. C’est le pays lui-même qui avait affiché sa détermination à se débarrasser de Wade. Avec ou sans Lamine Diack, Wade allait perdre le pouvoir.

Que doit être l’attitude de l’opposition et de la Mouvance présidentielle ?
Les gens doivent garder la sérénité. Nous n’avons rien à nous reproché. L’opposition s’est battue pour gagner la présidentielle. Mon mouvement avait soutenu la candidature du président Sall. Nous avions dégagé des moyens pour battre campagne. D’autres leaders ont fait de même. Il faut de la sérénité. Le président a démarré des chantiers. Le pays a besoin de sérénité pour la réalisation de ces chantiers. Le pays a besoin de paix. Que le camp présidentiel œuvre pour la paix devant toutes les épreuves qui se présentent dans le pays, parce que le président doit terminer ses chantiers pour avoir un second mandat.

Vous parlez de sérénité, alors qu’à l’Assemblée nationale des invectives entre députés sont signalées…
C’est dommage que certains ne retiennent que les choses négatives qui se passent à l’Assemblée. Pourtant, nous avons des députés intègres qui font correctement leur travail sans insulter personne. Je rappelle que les problèmes ont commencé avec la crise au sein du groupe parlementaire de l’opposition. Il y avait des complots contre Modou Diagne Fada. Quand on complote, on perd souvent la raison. C’est pourquoi, les libéraux doivent porter leur propre combat. En 2007, Modou Diagne Fada est parti aux élections avec la liste war-wi. Il avait obtenu 3 députés. Quand Fada a rejoint le gouvernement, les députés de sa liste avaient rejoint le Pds. Ces députés devaient être exclus de l’Assemblée nationale, mais le Pds avait fermé les yeux. Pendant la même législature, Mbaye Ndiaye et Moustapha Cissé Lô ont été exclus parce qu’ils avaient participé à une réunion de l’Apr. Ce sont ceux qui étaient au cœur de ces manipulations qui s’illustrent dans la violence et le sabotage à l’Assemblée, mais les Sénégalais ont tout compris. Personne ne peut les manipuler. En ce qui concerne les insultes et les invectives, je dois avouer qu’elles n’honorent pas notre pays. Des rivalités au sein des parlements sont notées dans toutes les grandes démocraties, mais l’insulte n’est pas conforme à notre tradition. Mais quand on analyse bien ce qui se passe avec le groupe parlementaire de l’opposition, on se rend compte que notre démocratie manque de maturité pour avoir un régime parlementaire.

Pourquoi pensez-vous que la démocratie sénégalaise n’est pas prête pour inaugurer un régime parlementaire ?
Si l’opposition était majoritaire, elle ferait tomber le régime du président Sall depuis longtemps. Elle ne mettrait jamais en avant les intérêts des populations, mais ses propres intérêts. Notre démocratie n’a pas encore le niveau qui lui permet d’avoir un régime parlementaire. Un président élu a besoin d’une majorité à l’Assemblée nationale pour diriger le pays. Il y va de la stabilité du pays. Heureusement, les Sénégalais sont suffisamment avertis. Ils prennent la précaution de donner la majorité au président élu. Propos recueillis par Babacar DIONE

Massata Diack : "Je n'ai jamais reçu d'argent de Balakhnichev"

http://www.dakaractu.com Dans un entretien accordé à la RFM, Papa Massata Diack réfute les propos selon lesquels il a reçu de l'argent russe en l'occurrence Balakhnichev.
Pour Massata Diack : " La Russie est un pays où je suis parti en tant que consultant en marketing de l'IAAF pour chercher des contrats de marketing. Je n'ai jamais reçu de l'argent de la part de Balakhnichev. Contrairement à ce qui a été dit, je n'ai jamais pris part à une réunion politique, je ne fais pas de la politique et jamais je n'ai participé à un financement politique russe. On a raconté tout ça pour ternir mon image et on sait que cette cabale a été montée par un ex employé dont je tairais le nom. Mais retenez que je n'ai jamais pris de l'argent russe et je n'ai jamais participé à un financement d'opposant sénégalais Au moment de partir, Lamine Diack n'a laissé aucun cas de dopage non sanctionné à l'IAAF Je suis clean dans cette histoire et ce qui me lie à la Russie est un contrat commercial et cela a atterri à mon bureau. "

" Ce que Lamine Diack a déclaré est à mettre sous le poids de l'âge " (Papa Massata Diack)

http://www.dakaractu.com Parlant de son père qui occupait la présidence de l'IAAF, Papa Massata Diack déclare que : " Tout ceci est une cavale montée pour ternir l'image de Monsieur Diack. Il a réalisé un budget de 925 millions $ à son départ de l'IAAF. Maintenant s'il a avoué avoir reçu de l'argent des russes pour financer les opposants sénégalais, moi, je ne suis pas concerné par cette affaire, mais je veux juste que vous sachiez que tout ceci doit être placé sous le poids de l'âge. Ce que le Monde a publié n'est même pas cohérent, parlant des mails datés de 2013, alors que les élections se sont déroulées en 2012. Peut-être il a été induit en erreur, ou je ne sais pas, mais je crois que cela doit être mis sous le poids de l'âge. Il l'a dit mais je suis sur qu'il sait même pas d'où venait cet argent!"

Papa Massata Diack : " Je ne vais pas déférer à la convocation parce que je ne suis pas français, mais sénégalais! "

http://www.dakaractu.com Parlant de la convocation dont il ferait l'objet, Papa Massata Diack n'est pas dans les dispositions de déférer. Pour lui, si toutefois une enquête doit être ouverte à son encontre, cela doit se faire au Sénégal parce qu'il n'est pas français, mais bien un citoyen sénégalais.
Massata Diack de dire qu'il attend la commission rogatoire annoncée et qu'il sera à leur disposition au Sénégal, car il ne leur fait pas confiance, après ce qu'ils ont fait à son père. Il a raconté que Lamine Diack a été trouvé dans son hôtel et emmené. Alors pour qu'il se prononce, il les attend à Dakar, mais ne va jamais déférer à une convocation en France..

Pape Massata Diack-«Il y aura beaucoup de surprises au cours de l’enquête»

iGFM – (Dakar) Cité dans l’affaire de corruption sur fond de dopage d’athlètes russes sur lesquels son père, Lamine Diack a fermé les yeux en échange de fonds qu’il a prétendu avoir remis à l’opposition sénégalaise et membres de la société civile pour barrer la route à Karim Wade aux locales de 2009 dans la bataille de Dakar et plus tard pour faire face à Me Abdoulaye Wade lors des élections présidentielles de 2012, Pape Massata Diack a fait savoir sur les ondes de la RFM qu' »il y aura beaucoup de surprises au cours de l’enquête ».

Le fils de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a aussi précisé ‘’qu’aucun dossier de dopage n’a été laissé’’ par son père quand il quittait son poste l’été dernier.Mamadou Salif GUEYE

Pape Massata Diack-«Dire que Lamine Diack est lié à une affaire de corruption, c’est assez exagéré»

iGFM – (Dakar) Fils de l’ancien président de l’IAAF Lamine Diack, Pape Massata Diack a déclaré sur RM que dire que Lamine Diack est lié à une affaire de corruption «c’est assez exagéré», a-t-il répondu à ses détracteurs.

«Aucun argent reçu de la part de Valentin Balakhnitchev»

Cité dans l’affaire de corruption sur fond de dopage d’athlètes russes sur lesquels son père a fermé les yeux en échange de fonds qu’il a prétendu avoir remis à l’opposition et membres de la société civile pour barrer la route à Karim Wade aux locales de 2009 dans la bataille de Dakar et plus tard pour faire face à Me Abdoulaye Wade lors des élections présidentielles en 2012, Massata Diack a assuré qu’il n’a ‘’reçu aucun argent’’ du président de la fédération russe d’athlétisme, Valentin Balakhnitchev.

«Je n’ai jamais rencontré d’athlètes russes ni Balakhnitchev durant les 16 mois d’enquête. C’est un contrat commercial qui me lie avec la Russie», a-t-il précisé.Mamadou Salif GUEYE

Pape Massata Diack # «Quand on accuse quelqu’un, il faut lui laisser la latitude de donner sa version»

iGFM – (Dakar) Pape Massata Diack, le fils de Lamine Diack a été l’invité exclusif de la Rfm, ce mardi à 16 heures. Interrogé par Mahmoudou Ibra Kane, il est revenu sur l’affaire de l’argent Russe qui a éclaboussé la classe politique sénégalaise.

Dans sa réponse, Pape Massata Diack dit déploré que son père accusé n’ait pas eu la latitude de réponse exactement à ses accusations.

A savoir s’il est le cerveau de ce scandale? Il a confié que ça serait très exagéré de le dire car, il dit être loin de la cause politique.Sekou Dianko DIATTA

Papa Massata Diack : " Ce que Gabriel Dollé a déclaré est le plus grand mensonge du sport mondial "

http://www.dakaractu.com Pour Massata Diack, " ceux qui connaissent Lamine Diack savent que c'est un homme d'Etat. Comment un homme de son statut et de sa réserve peut-il se permettre de toucher de l'argent sale pour mener des actions qui vont à l'encontre de ses principes. Lamine Diack est un homme juste et intègre, jamais il n'acceptera cela. Gabriel Dollé a déclaré des choses dont je n'étais même pas au courant. Il a déclaré que je lui ai remis de l'argent, mais tout cela je vous le jure, c'est un pur mensonge. Ce qu'il a déclaré sur Lamine Diack est le plus gros mensonge du monde du sport! "
Mieux, Massata Diack pense que " le sport mondial connait un problème parce que n'étant pas géré par une institution, les gouvernements veulent avoir un droit de regard sur ce sport là. Mais de là à inventer des choses extraordinaires, je n'ai jamais compris cela! "

Eliane Houlette, patronne du parquet financier de Paris : « Si nous en avons l’opportunité, Massata Diack sera arrêté »

http://www.dakaractu.com Eliane Houlette, la patronne du parquet financier de Paris à l’origine de l’information judiciaire pour blanchiment, corruption et escroquerie en bande organisée qui secoue l’athlétisme mondial, est plus que déterminée à faire tomber ce qu’elle qualifie de «système de corruption» mis en place pour racketter des athlètes pris pour dopage.

«Nous n’avons pas arrêté le fils de M. Diack parce qu’il n’est pas venu à Paris quand il devait le faire. Mais il est aussi impliqué dans cette affaire.» C’est la forte conviction de Eliane Houlette, la patronne du parquet financier de Paris qui, comme l’annonçait Libération, a requis l’arrestation de Papa Massata Diack mais aussi l’envoi de commissions rogatoires à Dakar, à Singapour et à Monaco.
«Si nous en avons l’opportunité, Massata Diack sera arrêté», dit-elle en précisant que le fils de l’ancien président de l’instance faitière de l’athlétisme (Iaaf) «était très actif dans le système de corruption mis en place».
La «dame de fer» se veut catégorique : «Je ne sais pas si on doit ou non parler de mafia mais il s’agit d’un système rôdé de corruption. On vous vous dit : soit vous payez, soit vous êtes sanctionné. De ce que nous savons pour le moment, Lamine Diack a reçu au moins 1 million d’euros (655 millions FCfa) de la Fédération russe pour passer au silence des cas avérés de dopage.» Dans tous les cas, le monde continue de s’effondrer pour Lamine Diack. En effet, il a été encore inculpé hier pour corruption. En cause, la somme de 140.000 euros (91 millions FCfa) qu’il aurait remis à Gabriel Dollé, l’ancien monsieur anti dopage de l’Iaaf, lui même mis en examen.
Selon les informations de Libération, si la justice a déclenché cette procédure, c’est parce que Gabriel Dollé s’est lâché lors de son interrogatoire sous le régime de la garde à vue. Les policiers lui ont demandé de justifier la somme de 87.000 euros (57 millions FCfa) retrouvée chez lui lors de la perquisition qui a suivi son interpellation. Il a admis que c’est Lamine Diack qui lui avait remis 140.000 euros pour «gérer» quelques cas de dopage avérés.
Cette nouvelle inculpation intervient au moment où Lamine Diack et son successeur, Sebastian Coe, sont dans le collimateur du parquet financier pour une troisième procédure concernant cette fois-ci l’attribution du Mondial à la ville d’Eugène (Usa), berceau de Nike.

CORRUPTION & CAS LAMINE DIACK – DIACK FILS MASSATA REJETTE TOUTE ACCUSATION ET ÉVITE LA FRANCE !

http://www.actunet.sn/ « Il n’y a jamais eu d’extorsions de fonds sur les athletes. Je n’ai jamais rencontré aucun athlète, aucun agent, personne dans ce monde, à qui j’ai demandé un paiement. Je travaille avec les sponsors, avec les gouvernements, le comité olympique. Je rejette toutes ces allégations. Je n’ai jamais été impliqué dans un système de corruption ou d’extorsion de fonds des athlètes, je rejette totalement cela », a-t-il déclaré à la BBC.
Selon le fils de Lamine Diack, ces accusations procèdent d’une volonté de salir le travail de son père.
« Soudainement, ils vont détruire tout ce qu’il a construit en 16 ans et durant les 39 ans qu’il a passé à l’IAAF. Je trouve cela triste et je ne reconnais pas certians actes et certaines déclarations. C’est une question de vie. Nous laissons tout entre les mains de Dieu », ajoute-t-il.
Massata Diack, fils de Lamine Diack, par ailleurs consultant à l’IAAF, n’est pas en état d’arrestation.
« Je ne vais pas disparaître du Sénégal où je vis », précise-t-il.
A ses yeux, si la justice fait son travail, les enquêteurs comprendront que Lamine Diack n’a rien fait.
« S’ils veulent enquêter, ils sont libres de le faire au Sénégal. Ils ont les canaux pour envoyer des enquêteurs. Tout ce qu’ils ont comme accusations, je suis prêt à y répondre. Avant que Lamine Diack ne quitte ses fonctions, il n’y a aucun athlète russe accusé de dopage qui n’a pas été sanctionné », conclut-il.
Mi-novembre, le Sénégalais Lamine Diack, ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), a été mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé.
Mardi, il a été de nouveau inculpé lundi en France pour corruption dans le scandale sur des cas de dopage étouffés moyennant finances.

Prétendue liste explosive que détiendrait Massata Diack : Me Bamba Cissé, son avocat, dans tous ses états

http://www.leral.net Une information selon laquelle Massata Diack détiendrait une liste de personnes que son père aurait arrosé a fait le tour de la toile hier. Des allégations qui n'agréent guère Me Bamba Cissé. En sa qualité d'avocat du patron de Pamodzi, Me Cissé a formellement démenti, d'après Libération, l'information en précisant que cette fameuse liste n'existe que dans la tête de ceux qui ont diffusé l'info.

Pape Diouf : «Lamine Diack a eu le temps de faire un démenti, ce qu’il n’a pas fait»

: Seneweb.com «Cet article qui révèle la teneur du procès-verbal est un véritable coup de tonnerre. Dans l’article, on a appris de choses que Lamine Diack a bien dites. Il faut savoir que quand un journal fait référence à un procès-verbal, c’est comme une interview enregistrée. Puisque ce sont des propos signés par l’intéressé», commente Pape Diouf à propos de l’affaire Lamine Diack.
Invité des carrefours d’actualité organisés par le Cesti, l’ancien président de l’Olympique de Marseille étale toute sa déception dans cette affaire de corruption et son corollaire, le financement de la campagne 2012 par de l'argent russe issu du dopage d'athlètes russes.
Pape Diouf s’est dit étonné, triste et surpris par la teneur des révélations.
Quid de l’implication du président Macky Sall ? «Ce qui a été dit dans le papier, c’est que l’argent a servi à financer la campagne de 2012. Déduction a été donc faite que l’actuel président fait partie des bénéficiaires. Ce qui a été formellement démenti», a-t-il rappelé, dans le quotidien L’Observateur de ce mardi 22 décembre 2015.
Selon Pape Diouf toujours, «Les journalistes du Monde mènent des enquêtes de manière rigoureuse. Et puis, ce traitement n’est pas spécifique à Lamine Diack. La presse française a fait le même traitement, quand il s’agit de personnalités, dont Nicolas Sarkozy», minimise l'ancien footballeur.

Le message non décrypté d'Omar Sarr

http://www.dakarposte.com L'image n'a pas échappé à un des radars de dakarposte.com: figurez-vous que lorsqu'il a été extirpé de la cave pour être conduit auprès du magistrat instructeur (peu avant son inculpation), Omar Sarr a demandé à enfiler cette écharpe tricolore (voir image).
Renseignement prit: il nous revient que c'était une manière de véhiculer un message, c'est à dire qu'en tant que député ne peut en aucun cas être poursuivi en pleine session de l'Assemblée Nationale.
D'ailleurs, ses conseils juridique n'ont cessé de ressasser telle une litanie ce fameux article 61 de l'Assemblée Nationale. Qui dit: "Aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions.
Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté, en matière criminelle ou correctionnelle, qu'avec l'autorisation de l'Assemblée nationale.
Le député pris en flagrant délit ou en fuite après la commission des faits délictueux et poursuivi par la clameur populaire peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale.
Aucun député ne peut hors session, être arrêté qu'avec l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale, sauf en cas de flagrant délit, défini par l'article précédent ou de condamnation pénale définitive.
La poursuite d'un député ou sa détention du fait de cette poursuite est suspendue si l'Assemblée requiert.
Le député qui fait l'objet d'une condamnation pénale définitive, cause d'inéligibilité, est omis de la liste des députés de l'Assemblée nationale sur réquisition du ministre de la justice."

N'empêche, il a été inculpé et jeté en prison (précisément à la chambre 42 de la MAC de Rebeuss)! Et, selon des infos en notre possession, Omar Sarr risque gros; autrement dit une sentence allant de 3 à 7 ans en sus d'amende.

Moustapha Diakhaté, Président du Groupe parlementaire “Benno Bokk Yakaar” : «depuis janvier 2013, Omar Sarr ne bénéficie plus d’immunité parlementaire»

Après la sortie de Me Amadou Sall dénonçant l’arrestation du secrétaire général adjoint du Parti démocratique sénégalai(PDS) ‘’en violation flagrante de l’article 61 de la constitution qui interdit qu’un député soit poursuivi, en cours de session, sans l’autorisation de l’Assemblée nationale’’, le président du groupe parlementaire Benno Bok Yakaar régit. Dans un communiqué parvenu à Actusen, Moustapha Diakhaté précise que l’immunité de Oumar Sarr poursuivi pour ‘’’faux et aux et usage de faux et diffusion de fausses nouvelles’’, a été enlevée depuis 2013. Donc, dit-il, cette disposition du règlement intérieur de l’Assemblée ne s’applique pas au maire de Dagana.

Voici l’intégralité du rapport de la Commission ad hoc de l’assemblée nationale relative à la levée de l’immunité des députés Oumar sarr, Ousmane Ngom, Abdoulaye Baldé.

Monsieur le Président,

Madame, Monsieur les Ministres,

Chers Collègues,

La Commission ad hoc, créée par la résolution n°01/2013 de l’Assemblée nationale, s’est réunie en plusieurs séances sous la présidence de notre collègue Moustapha DIAKHATE, président de ladite Commission, à l’effet de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire des députés Oumar SARR N°1, Abdoulaye BALDE et El Hadji Ousmane Alioune NGOM, formulée par Monsieur le Procureur Spécial près la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI), sous couvert de Madame le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice. Les travaux se sont déroulés conformément au calendrier élaboré par la Conférence des Présidents.

Le lundi 07 janvier 2013, la Commission ad hoc a adopté le calendrier des rencontres avec les collègues concernés, et leur a adressé des convocations individuelles qui ont toutes été déchargées. Ce calendrier s’établit ainsi qu’il suit:

Mardi 08 janvier 2013:

§ 12 heures, le collègue Oumar SARR N°1 ;

§ 14 heures, le collègue El Hadji Ousmane Alioune NGOM ;

§ 16 heures, le collègue Abdoulaye BALDE ;

Mercredi 09 janvier 2013 à 12 heures : délibération et adoption du rapport.

Le mardi 8 janvier 2013, les 11 membres de la commission se sont réunis à 11 heures 30, en vue de la première audition. A 13 heures, ils ont fait le constat que le collègue Oumar SARR N°1 ne s’est pas présenté.

A 14 heures, le Président de la Commission a informé les membres qu’il a reçu une lettre de démission du collègue Modou DIAGNE comme membre de la Commission ad hoc après avoir effectivement pris part à la première séance d’audition. La Commission en a pris acte.

La Commission a ensuite constaté que le collègue El Hadji Ousmane Alioune NGOM ne s’est pas présenté, une heure après celle indiquée pour le démarrage de son audition.

A 17 heures, le même constat d’absence a été fait, selon les mêmes procédures, pour le collègue Abdoulaye BALDE.

Le mercredi 09 janvier 2013 à 12 heures, la Commission a délibéré sur les demandes de Monsieur le Procureur Spécial près la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite.

En ce qui concerne les collègues Oumar SARR N°1 et Abdoulaye BALDE, la demande a été ainsi formulée :

« Ayant reçu l’information selon laquelle les honorables députés Oumar SARR, et Abdoulaye BALDE auraient profité de leurs fonctions gouvernementales passées pour s’enrichir de façon illicite, j’ai instruit le Commandant de la Section de Recherches de la Gendarmerie Nationale, suivant lettres n°s 0002 et 0003 en date des 08 et 15 octobre 2012, aux fins d’ouvrir une enquête pour élucider ces faits.

Cette enquête a démarré depuis lors. Mais les enquêteurs éprouvent d’énormes difficultés pour auditionner les mis en cause en raison de leur qualité de députés et de l’ouverture de la présente session parlementaire.

C’est pourquoi, conformément aux dispositions de l’article 52 du Règlement intérieur de votre auguste Assemblée, je vous prie de bien vouloir faire procéder à la levée de l’immunité parlementaire de ces honorables députés afin de permettre à l’enquête en cours de se dérouler normalement. »

S’agissant du collègue El Hadji Ousmane Alioune NGOM, la demande du Procureur Spécial près la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite a été ainsi formulée :

« Ayant reçu l’information selon laquelle l’honorable député El Hadji Ousmane Alioune NGOM aurait profité de ses fonctions gouvernementales passées pour s’enrichir de façon illicite, j’ai instruit le Directeur de la Police Judiciaire, suivant lettre n° 00011 en date du 27 décembre 2012, aux fins d’ouvrir une enquête pour élucider ces faits.

Pour permettre aux enquêteurs d’effectuer convenablement leur travail, je vous prie, conformément aux dispositions de l’article 52 du Règlement intérieur de votre Institution, de bien vouloir faire procéder à la levée de son immunité parlementaire. »

Honorables collègues, la Commission ad hoc que vous avez installée ici le lundi 07 janvier 2013, en application de l’article 52 de la loi organique qui détermine les règles et procédures de fonctionnement de l’Assemblée nationale, a accompli sa mission.

Elle a élu son bureau, a programmé les rencontres et a dûment convoqué les trois collègues concernés.

Elle a constaté que ces collègues n’ont pas répondu à la convocation.

Soucieuse de faciliter la manifestation de la vérité, et afin de permettre à la justice de faire son travail, la Commission ad hoc recommande à l’Assemblée nationale la levée de l’immunité parlementaire des collègues Oumar SARR N°1, Abdoulaye BALDE et El Hadji Ousmane Alioune NGOM.

NULLE PART AILLEURS !

EXCLUSIF LE QUOTIDIEN ET SENEPLUS - Troisième numéro de SANS DÉTOUR – Mamadou Ndoye de la LD face à Momar Seyni Ndiaye, Dame Babou, Saphie Ly et Hamath Kane sur le plateau de Sup'Imax

http://www.seneplus.com/seneplus-tv/nulle-part-ailleurs

(SenePlus.Com, Dakar)Après le Secrétaire Général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, l'émission SANS DÉTOUR, une coprouction du journal Le Quotidien, du site d'informations SenePlus et de l'école de formation SupImax, reçoit Mamadou Ndoye, secrétaire général de la Ligue Démocratique et ancien ministre de l'Éducation.

Face à Momar Seyni Ndiaye, Dame Babou, Saphie Ly et Hamath Kane, l'un des chefs de file de la gauche sénégalaise épluche les points sailants de l'actualité.

Des échanges de haute facture, qui permettent de comprendre l'actualité et de faire avancer le débat démocratique, selon les réactions recueillies à la fin de l'enregistrement de l'émission que vous pourrez suivre en intégralité ce soir sur www.SenePlus.Com. BOUBACAR BADJI ET FODÉ MANGA

MAMADOU NDOYE DE LA LD : ’’LES GUIDES RELIGIEUX ONT LA MISSION DE COMBATTRE L’EXTRÉMISME"

Tivaouane, 21 déc (APS) - Les guides religieux doivent s’investir davantage contre l’extrémisme et le radicalisme religieux, deux phénomènes qui "commencent à gangrener la société par des violences aveugles" ciblant "des personnes innocentes", a déclaré, lundi à Tivaouane, .le secrétaire général de la Ligue démocratique (LD, majorité)), Mamadou Ndoye.

L’Etat a certes "le devoir de protéger les citoyens et d’assurer leur sécurité, afin que la stabilité et la quiétude règnent partout dans le pays", a-t-il reconnu.

"Mais faudrait-t-il aussi que les guides religieux soient au premier plan pour ramener les fidèles sur le chemin d’un islam de paix et de tolérance, pour enrayer le radicalisme religieux", a-t-il ajouté.

Mamadou Ndoye s’exprimait avec des journalistes, à l’issue d’une visite de courtoisie à la famille Seydi El Hadji Malick Sy, en perspective de la célébration du gamou annuel commémorant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed (PSL).

Il était accompagné d’une délégation du bureau politique de la LD, a transmis au khalife général des tidjanes, Cheikh Ahmed Tidjane Al Maktoum, et à la famille SY, les salutations des militants de son parti, ’’ne ces moments de ferveur religieuse".

Selon le SG de la LD, "les guides spirituels jouent un rôle important pour la stabilité du pays et pour l’éducation des citoyens sur les valeurs islamiques, qui prônent la paix et la solidarité".BD/BK

Affaire Lamine Diack : "Comment un citoyen sénégalais a poussé le journal LE MONDE à rectifier son article ?"

http://www.leral.net Le vendredi 18 décembre, le Journal français LE MONDE publiait sur son site (lemonde.fr) un article portant sur des déclarations qu’auraient tenu Monsieur Lamine Diack devant les enquêteurs chargés de l’affaire de la corruption de l’IAAF. Article qui créa un mal aise dans le pays, suscitant moult commentaires et une vague d’arrestation.
Dans leur tribune, les journalistes du journal LE MONDE, Yann Bouchez et Stéphane Mandard, auteurs de l’article écrivent : "Selon les déclarations de Lamine Diack aux enquêteurs français, des fonds russes auraient contribué en 2012 au financement de la campagne de Macky Sall contre le Président sortant, Abdoulaye Wade".
Cependant dans les passages du PV d’audition retranscrit dans le même article, ni le nom du Président Macky Sall ni celui d’une autre personne n’est cité par Lamine Diack. Alors pourquoi, ces journalistes ont nommément cité l’ex-candidat Macky Sall comme le bénéficiaire des « fonds russes » ?
Dans la soirée du samedi, grâce à quelques recherches sur internet, je me suis procuré les adresses mails des deux journalistes, du MONDE, auteurs de l’article. Ce qui m’a permis de les contacter (Capture 1 ci-dessous).

Quelques minutes après mon premier mail, l’un des journalistes, en l’occurrence Yann Bouchez, réponds en ces termes (capture 2 ci-dessous).

Vous remarquerez que, dans sa réponse, l’auteur nie avoir désigné, dans son article, le candidat Macky Sall comme le bénéficiaire des fonds et va même jusqu’à dire que c’est moi qui n’ai pas lu correctement l’article. A ce moment, je me rends sur le site lemonde.fr pour faire une capture d’écran de l’article en question afin de la lui montrer. A ma grande surprise, le passage « financement de la campagne de Macky Sall » est remplacé par « financement de l’opposition ». Je constate par la même occasion que l’article a été mis à jour 5 minutes après mon premier mail envoyé aux deux journalistes. Là, je me dis que c’est mon interlocuteur qui s’était chargée de la modification après s’être rendu compte de la bourde.
Je fais des recherches complémentaires sur internet car persuadé que des sites sénégalais avaient repris en intégralité le passage incriminé. Finalement je tombe sur le même article publié sur d’autres sites, j’envoie donc un lien à Monsieur Yann Bouchez pour lui démontrer que le site lemonde.fr avait bel et bien cité le Président Macky Sall. Je lui demande donc de procéder à une rectification du passage tout en présentant des excuses au peuple sénégalais ainsi qu’au Président Macky Sall (capture 3 ci-dessous).

Sa réponse (ci-dessous)

Je lui fais savoir que l’article a créé un tollé au Sénégal et que des journalistes (certainement induit en erreur par l’article) ont été arrêtés dans ce cadre. Il répond alors qu’une rectification serait apportée à l’article le lendemain.

Une dernière vérification s’imposait, je clique sur le lien, et découvre enfin que le passage a été bien modifié (à 1h55 heure de Paris) et qu’une note de précision a été ajoutée en bas de page (capture ci-dessous).
Finalement, je reçois un dernier mail du journaliste qui déclare avoir modifié le passage incriminé.

Je voudrais terminer en disant à mes compatriotes, que ce pays est le nôtre, nous partageons ces ressources et ses institutions. Nous devons tout faire pour le défendre corps et âmes face aux périls qui nous guettent.
Les gens qui me connaissent et qui me suivent à travers les forums savent très bien que je ne suis pas souvent tendre avec le régime en place. Je publie souvent des contributions sur la situation économique, sociale et politique du pays mais sans jamais tenter une quelconque manipulation des masses.
Quelque soit notre camp politique, nous devons tous savoir que le président de la République est une institution à qui nous devons respect et protection (dans le vrai bien sûr). Nous nous devons de rester alertes face aux tentatives de manipulations qui peuvent provenir aussi bien de l’intérieur du pays comme de l’étranger.
Nous nous devons de lire, relire et analyser les articles sur lesquels nous tombons afin d’éviter de tomber dans des pièges.
En rédaction et en lecture, les guillemets ; la conjugaison ainsi que la ponctuation ont leur sens. Nous devons également savoir que les plus grands médias, aussi, peuvent commettre des erreurs ou tenter tout simplement de manipuler l’opinion. Alors ATTENTION la prochaine fois. Mohamadou SECK Citoyen et activiste sénégalais Mail : seckmoham@gmail.com Facebook : mohamadou.seck

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :