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Indice de développement humain du PNUD: le Sénégal passe de la 118ème à la 170ème place

http://www.pressafrik.com De moyen à faible, le Sénégal est passé de la 118ème à la 170èmeplace dans le dernier rapport sur l’Indice de développement humain du PNUD. Notre pays est loin derrière la Norvège, première avec un indice de développement humain très élevé. Le Sénégal vient juste derrière le Soudan du Sud. Ce rapport établit que le travail durable, qui favorise le développement humain tout en réduisant et en éliminant les effets secondaires négatifs et les conséquences involontaires, est un pilier du développement durable. Le rapport soutient que le renforcement du développement humain par le travail exige des politiques publiques et des stratégies dans trois grands domaines : la création d’opportunités de travail, la garantie du bien-être des travailleurs et l’élaboration d’actions ciblées. Le premier concerne les stratégies nationales en faveur de l’emploi et l’exploitation des opportunités offertes par le monde changeant du travail, tandis que le deuxième englobe, entre autres sujets importants, la sauvegarde des droits et avantages des travailleurs, l’élargissement de la protection sociale et l’atténuation des inégalités.
Les actions ciblées devraient être axées sur le travail durable, l’équilibre entre travail rémunéré et non rémunéré et les interventions destinées à des groupes précis, par exemple les jeunes et les personnes handicapées. Il faut avant tout un programme d’action axé sur un nouveau contrat social, un pacte mondial et l’Agenda pour le travail décent. Le rapport de cette année arrive à un moment particulièrement opportun, au lendemain du sommet des Nations Unies sur le développement durable et de l’adoption des nouveaux Objectifs de développement durable. L’Objectif 8, notamment, met explicitement l’accent sur le travail: Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous. Dans ce contexte, un débat sérieux s’impose sur les défis posés par les mutations en cours dans le monde du travail. Les possibilités de renforcement des liens entre le travail et le développement humain doivent être saisies.
Le Rapport sur le développement humain 2015 a été réalisé par le Bureau du Rapport sur le développement humain (BRDH) du Programme des Nations Unies pour le développement (UNDP). Les conclusions, les analyses et les recommandations stratégiques du rapport sont celles du BRDH seul et ne représentent en aucun cas le point de vue du PNUD ou de son Conseil exécutif. L’Assemblée générale de l’ONU a officiellement reconnu le Rapport sur le développement humain comme « le fruit d’une démarche intellectuelle indépendante » devenu « un outil important pour attirer l’attention sur le développement humain dans le monde». Le développement humain, c’est l’élargissement des choix offerts à chacune et à chacun, en se préoccupant de la richesse de la vie humaine et non pas simplement de la richesse des pays.
L’indice de développement humain (IDH) est un indice composite axé sur trois dimensions fondamentales du développement humain : la capacité à vivre longtemps et en bonne santé, mesurée par l’espérance de vie à la naissance ; la capacité à acquérir des connaissances, mesurée par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation et la capacité à atteindre un niveau de vie décent, mesurée par le revenu national brut par habitant. L’IDH a une limite supérieure de 1,0. Pour mesurer le développement humain de manière plus complète, le Rapport sur le développement humain présente quatre autres indicateurs composites : l’IDH ajusté aux inégalités (IDHI) revoit l’IDH en fonction de l’étendue des inégalités ; l’indice de développement de genre (IDG) compare les valeurs de l’IDH pour les femmes et pour les hommes ; l’indice d’inégalité de genre (IIG) met en évidence l’autonomisation des femmes ; et l’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) mesure les aspects de la pauvreté autres que le revenu. À l’échelle mondiale, le salaire des femmes est de 24 % inférieur à celui des hommes, 25 % seulement des postes d’administration et de direction d’entreprises sont occupés par des femmes, tandis que 32 % des entreprises n’ont pas de femmes cadres supérieurs. Les femmes n’occupent toujours que 22 % des sièges dans les parlements monocaméraux et les chambres basses. Le développement humain est inégal et les privations sont répandues. Des actions ciblées sont requises pour équilibrer le travail de soins et le travail rémunéré, rendre le travail durable, agir sur le chômage des jeunes, encourager le travail créatif et bénévole,
Dans le monde entier, 795 millions de personnes souffrent de faim chronique, 11 enfants de moins de 5 ans meurent chaque minute et 33 mères meurent chaque heure. Environ 37 millions de personnes vivent avec le VIH et 11 millions avec la tuberculose. Plus de 660 millions de personnes boivent de l’eau non potable, 2,4 milliards utilisent une installation sanitaire rudimentaire et près d’un milliard pratique la défécation à l’air libre. Tous pays confondus, 780 millions d’adultes et 103 millions de jeunes (15 à 24 ans) sont analphabètes. À l’échelle mondiale, 250 millions d’enfants n’ont pas acquis les compétences de base, même si 130 millions d’entre eux ont été scolarisés pendant au moins quatre ans. Le développement humain est affaibli par la multiplicité des chocs, des vulnérabilités et des risques, c’est-à-dire par les épidémies, les nouveaux risques sanitaires, les crises économiques et financières, l’insécurité alimentaire et énergétique.
Au cours des 25 dernières années, le concept de développement humain, les rapports et les indices ont donné lieu à des débats, des dialogues et des discussions considérables, dans le monde entier, autour des défis et des difficultés stratégiques du développement, l’édition 2015 ne fera pas exception et suscitera elle aussi le dialogue et le débat autour du concept du développement humain et des stratégies possibles pour le faire avancer, note Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Dié BA

UEMOA : L’activité économique décélère

http://www.lejecos.com La zone UEMOA a connu une chute de son activité économique au premier trimestre de 2015. L’information est de la BCEAO à travers son bulletin statistique trimestriel.

Le premier trimestre 2015 n’a pas été faste pour l'activité économique dans l'UEMOA. Il est noté une décélération par rapport au premier trimestre 2014. Selon le bulletin statistique trimestriel, le produit intérieur brut s’accroîtrait en effet de 6,2%, en glissement annuel, contre 6,4% au premier trimestre 2014. Le secteur tertiaire a contribué pour 3,2 points à cette croissance, contre 2,1 points pour le secteur secondaire et 0,9 point pour le secteur primaire. En particulier, la hausse de l'activité dans le tertiaire est le reflet du dynamisme constaté dans le secteur des services marchands, notamment le transport, les télécommunications et les services aux entreprises. Quant au secteur secondaire, ajoute le document, l'augmentation de sa valeur ajoutée s'explique essentiellement par le dynamisme dans le secteur des BTP et la progression des activités des industries manufacturières.
Sur un autre plan, on apprend que L'Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) des ménages au sein de l'UEMOA a progressé, en glissement annuel, de 0,5% à fin mars 2015 contre 0,4% à fin décembre 2014. La hausse du taux d'inflation observée au premier trimestre 2015 est essentiellement imputable au renchérissement des produits alimentaires. L'augmentation des prix concerne essentiellement les fruits, les légumes et les produits de la pêche, notamment en Côte d'Ivoire, en Guinée-Bissau, au Mali et au Togo. Elle serait liée à un approvisionnement insuffisant des marchés en ces denrées dans ces pays. La progression du niveau général des prix sur un an a été toutefois atténuée par la baisse des prix à la pompe du carburant dans la plupart des pays de l'Union, en rapport avec le repli des cours mondiaux du pétrole brut. Pathé TOURE

Masse Monétaire : Un bond en avant de 16% noté

http://www.lejecos.com Le bulletin trimestriel des statistiques économiques fait ressort une hausse de la circulation de la masse monétaire au niveau de l’UEMOA de 16%.

A fin mars 2015, souligne le bulletin trimestriel des statistiques de la BCEAO, la masse monétaire dans l'UEMOA s'est accrue de 16,3% en glissement annuel, résultant d'une augmentation de 14,8% du crédit intérieur et d'une hausse de 15,4% des avoirs extérieurs nets.
Selon la même source, sur le marché monétaire, les concours de la Banque Centrale aux banques se sont accrus de 22,0% en rythme annuel, passant de 1.825,4 milliards à fin mars 2014 à 2.226,4 milliards à fin mars 2015. Le taux moyen pondéré des injections de liquidité à une semaine a légèrement baissé, de 2,5515% en moyenne au premier trimestre 2014 à 2,5469% au premier trimestre 2015. En revanche, sur le marché interbancaire, les taux d'intérêt sur le compartiment à une semaine se sont accrus pour se situer à 3,5205% au premier trimestre 2015 contre 3,1506% au premier trimestre 2014.
De même au niveau des conditions de banque, il est noté une tendance baissière des taux débiteurs. Le taux débiteur moyen, hors taxes et charges, est ressorti à 6,98% au premier trimestre 2015 contre 7,09% au premier trimestre 2014, soit un repli de 11 points de base. L'analyse par pays fait ressortir une baisse en rythme annuel du taux d'intérêt débiteur moyen au Bénin, au Burkina, au Niger et au Togo contre une hausse dans les autres Etats. La baisse des taux est observée notamment pour les crédits à l'habitat, à l'exportation, à la consommation, à la trésorerie et à l'équipement. Le taux d'intérêt appliqué aux dépôts à terme a également baissé de 21 points de base, passant de 5,41% au premier trimestre 2014 à 5,20% au cours du premier trimestre 2015, souligne la même. Pathé TOURE

6 FORAGES POUR RÉSORBER LE DÉFICIT EN EAU A KAOLACK

Kaolack, 23 déc (APS) - Six forages d’une capacité de 26.000 mètres cubes jour ont à ce jour permis de résorber le déficit en eau dans la ville de Kaolack et ses alentours, a indiqué mercredi le directeur régional de l’antenne de la Sénégalaise des eaux (SDE) des régions de Kaolack et Fatick, Mama Taga Ndiaye.

L’un de ces forages a été mis en service à l’année dernière. ’’Il a une capacité de 184 mètres cubes par heure et un château d’eau de 2000 mètres cubes. Et, avec un tel dispositif, le déficit en eau qu’avait connu la ville de Kaolack relève à présent du passé’’, s’est-il réjoui.

M. Ndiaye s’exprimait dans un entretien accordé à l’APS relativement aux mesures prises par la SDE pour assurer le ravitaillement correct en eau de la cité religieuse de Médina Baye et des autres foyers religieux de la ville dans le cadre de la célébration de l’édition 2015 du Gamou.

’’Sur ce point spécifique, a indiqué le directeur régional de la SDE, notre entreprise a, dans le cadre de la distribution de l’eau dans les foyers religieux et sites d’accueil des pèlerins, ouvert des potences d’eau et plus de 285 points d’eau dont 150 rien qu’à Médina Baye, le plus grand foyer religieux de la ville.’’

‘’Les autres points d’eau ont été répartis entre les sites d’hébergement et foyers de la ville’’, a-t-il ajouté. Il signale que cinq équipes de techniciens sont mobilisées pour veiller au bon fonctionnement des points d’eau.

‘’Nous avons aussi stocké du matériel de rechange pour qu’en cas de casse, nous puissions intervenir rapidement. Et je dirais aussi que nous sommes en alerte jusqu’au +gamouwaat+ de Médina Baye’’, a ajouté M. Ndiaye

Du côté du service régional de l’hydraulique, 21 camions-citernes et 13 bâches à eau ont été déployés dans les grands foyers religieux de la ville avec une plus grande part réservée à Médina Baye.

Cette cité religieuse a en effet eu droit à 17 camions-citernes et 10 bâches à eau, a confié à l’APS son directeur Mamadou Thiaré. ‘’Le reste a été distribué entre les foyers religieux de Léona Niassène, de Kanène, et de Touba Ndorong’’, a-t-il précisé.

A Nairobi, l’OMC parvient à un accord très profitable à l’Afrique dans le dossier du coton

http://www.lejecos.com Au bout de cinq jours d’âpres négociations à Nairobi, les ministres du commerce des Etats membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sont parvenus à un important accord sur le dossier du coton.

L’accord conclu permet aux pays les moins avancés producteurs de coton, essentiellement les pays d'Afrique subsaharienne, d’avoir un plus grand accès aux marchés étrangers des pays non producteurs grâce à l’élimination des droits de douanes et des quotas. En outre, les subventions au coton des pays développés et en développement seront aussi éliminées dès 2017.
La 10è conférence ministérielle de l’organisation basée à Genève a été aussi marquée par un accord au forceps sur l’élimination des subventions à l'exportation des produits agricoles. Ces subventions devront être supprimées immédiatement pour les pays développés. Les pays en développement disposent, eux, d'un délai étalé de 2018 à 2023.
«La décision que vous avez prise aujourd'hui sur la concurrence à l'exportation est vraiment extraordinaire. C'est le résultat le plus significatif de l'OMC sur l'agriculture», s’est félicité Roberto Azevêdo, le directeur général de l'OMC.
Le 16 décembre, les pays membres de l’OMC avaient aussi accordé leurs violons sur l’élargissement de l’accord sur les technologies de l’information (ATI). Conclu après la levée des dernières réserves chinoises, cet élargissement porte sur l’élimination des droits de douane appliqués à 201 produits des technologies de l’information supplémentaires, ce qui ajoutera aux échanges internationaux un volume d’importations et d’exportations supplémentaires de 1300 milliards de dollars par an.
Aucune avancée n’a été cependant enregistrée en ce qui concerne l'avenir du cycle de Doha, un important mécanisme destiné à réduire les barrières commerciales aux bénéfices des pays en développement.
Le dossier de la politique à adopter en matière de sécurité alimentaire reste aussi au point mort, tout comme le mécanisme de sauvegarde spécial, le dispositif qui permet aux pays en développement de relever temporairement les droits d'importation sur les produits agricoles en cas de poussées des importations ou de baisses des prix. Pour les pays en développement, le bilan de la 10è conférence ministérielle de l’OMC est mitigé. «Ils ont limité les dégâts», a commenté l’ONG Alliance Sud. Ecofin

ABDOU NDENE SALL SECRETAIRE D’ETAT, SUR LES RETARDS DE SALAIRE A TRANSRAIL« L’actionnaire doit assurer le paiement des salaires et s’il ne le fait pas, il est en faute»

http://www.assavoir.sn Abdou Ndéné Sall Secrétaire d’Etat au Réseau Ferroviaire National n’agrée pas les retards de salaires subis par certains cheminots. Il déclare que « l’actionnaire a accepté de rester 3 mois, il doit donc assurer le paiement des salaires et s’il ne le fait pas, il est en faute ». Il a en outre révélé que toutes les dispositions ont été prises pour assurer la continuité du service, et que les cheminots concernés par le retard seront payés incessamment.

A Transrail, le retard de paiement des salaires du mois de novembre pour certains cheminots, a fini de créer un malaise, avec à la clé des mouvements d’humeur et des menaces de bloquer la circulation des trains. Selon Abdou Ndéné Sall Secrétaire d’Etat au Réseau ferroviaire national, «l’actionnaire a accepté de rester 3 mois, il doit donc assurer le paiement des salaires et s’il ne le fait pas, il est en faute». Il ajoute : « la concession vient d’être résiliée, assortie d’un préavis de 3 mois. Durant toute cette période, Transrail doit payer les salaires en bonne et due forme. S’il ne paie pas, nous allons constater les difficultés et agir conformément au contrat. Nous n’étions pas au courant de ce retard, c’est le 21 décembre seulement que nous avons reçu dans ce sens un courrier du Syndicat unique des travailleurs de Transrail (Sutrail) daté du 17 décembre. Le retard de salaires touche les agents qui avaient domicilié leur paie à la Société Générale de Banque au Sénégal (SGBS) et un seul cheminot est concerné pour la Caisse nationale de crédit agricole (Cnca). Dès que j’ai été informé, j’ai pris contact avec le ministre des Finances, le Ministre du Budget et l’Agent Judiciaire de l’Etat pour leur parler de ces difficultés. Les deux banques ont été déjà contactées pour les rassurer et pour qu’elles prennent toutes les dispositions, pour continuer à payer les salaires, car l’activité ferroviaire continue effectivement. Sur la base de cela, les crédits ont été mis en place et les salaires vont être payés incessamment. Pour les prochains mois, il n’y a aucun souci à se faire, tout a été planifié, toutes les mesures nécessaires ont été prises, pour qu’il n’y ait pas un arrêt de l’activité ferroviaire et qu’il n’y ait pas de problèmes sociaux. Nous allons assurer le paiement régulier des salaires. L’actionnaire majoritaire a accepté de rester jusqu’à la fin du préavis et par conséquent il doit assurer le paiement des salaires. S’il ne le fait pas, il est en faute, il est en défaut ». Abdou Ndéné Sall informe par ailleurs que les autorités des deux pays sont prêtes à prendre toutes les mesures idoines, car le secteur ferroviaire est plus qu’important pour eux, et le président Macky Sall le prend comme un indicateur de réussite du Plan Sénégal émergent (Pse).

UN OBJECTIF DE TRANSPORT DE 6 MILLIONS DE TONNES DE FRET ET 2 MILLIONS DE PASSAGERS « Le président Macky Sall nous a instruits de mettre en place l’organe provisoire chargé de conduire la période transitoire, sur la base de la transparence totale. C’est pourquoi, nous avons défini les profils des postes et un appel d’offres en bonne et due forme sera lancé pour permettre à tous ceux qui sont intéressés, de postuler. Le dépouillement sera opéré et c’est ainsi que le directeur général, le directeur de l’exploitation, le directeur des ressources humaines et le directeur des Infrastructures seront nommés. Nous allons réhabiliter le chemin de fer avec les acteurs du chemin de fer, avec les cheminots. Nous considérons d’ailleurs que les cheminots sont les seules constantes du chemin de fer tout le reste, à savoir l’investisseur, le capitaliste, le rail, le matériel roulant, peut être changé, mais l’ouvrier et le cheminot sont inchangeables. Le chemin de fer, c’est pour améliorer la compétitivité économique du pays, donc il faut que les cheminots soient des patriotes. Dans ce cadre, l’activité ferroviaire est beaucoup plus importante que le salaire. Nous ne laisserons pas le chemin de fer mourir». A l’en croire, le Président Macky Sall en est tellement conscient qu’il a nommé un secrétaire d’Etat qui s’en occupe exclusivement.

La Chine va réhabiliter la ligne Dakar-Kidira avec 750 milliards de francs Cfa Selon lui, la volonté de réhabiliter et de relancer le chemin de fer, vient d’être marquée par la signature d’un contrat commerciale avec la Chine qui, avec une enveloppe de 750 milliards de Fcfa, va remettre à neuf la ligne Dakar-Kidira, avec tous les instruments modernes qu’il faut, pour assurer un transport adéquat de marchandises et de passagers. C’est inconcevable dit-il, de laisser encore 250 camions traverser chaque jour Kaolack, pour assurer le transport du fret entre Dakar et Bamako, ce qui contribue à détériorer nos routes. Après la réhabilitation, 6 millions de tonnes de marchandises et 2 millions de passagers pourront être transportés. Le chiffre d’affaires est estimé à 250 milliards de Fcfa par an contre 14 milliards actuellement.Mbaye SAMB

Transparence budgétaire:Des journalistes s’engagent aux côtés du GERAD

Ferloo.com-Des budgets sont votés, adoptés et exécutés pour les citoyens mais sans eux. Ils ignorent presque tout d’un budget. C’est pour relever ce défi qu’un groupe de journalistes s’engagent aux côtés du Groupe d’Etude, de Recherche et d’Action pour le Développement (GERAD).

« Le respect des normes internationales de transparence budgétaire est devenu un défi sur le plan mondial. Ces normes reprises par le code de transparence de l’UEMOA (budget programme à partir de 2017) et celui du Sénégal recommandent la production et la publication à temps des documents relatifs au processus budgétaire », lit-on dans les termes de référence du document présenté par le GERAD afin de mieux imprégner les journalistes sur le rôle qui les attend.

Ainsi, l’objectif de la formation est de doter les journalistes des moyens de vulgariser des infirmations budgétaires et de faciliter une participation effective des citoyens dans le processus d’élaboration, d’exécution, de suivi-évaluation et de contrôle du budget.

Les journalistes doivent être amenés, également, à identifier des actions pertinentes à réaliser afin d’animer des débats au cours de différentes étapes du processus budgétaire ; à les (journalistes) encourager à mettre en place une organisation à même de réaliser d’une manière efficace et efficiente des actions en faveur de la transparence budgétaire.

A l’issue de la session de formation, les journalistes s’engagent à travailler aux côtés du GERAD pour relever le défi de la transparence budgétaire dès lors qu’ils ont entre leurs mains les documents budgétaires exigibles sur le plan international, sous-régional, national et local.

Un comité de coordination est mis en place à cet effet, afin de réfléchir sur un plan d’action dans un meilleur délai.

Ces Sénégalais parmi les 100 africains qui ont fait bouger le continent en 201

Une liste des 100 personnalités qui ont marqué l’Afrique en 2015 porte l’estampille de la rédaction de Financial Afrik, des analystes et des consultants qui se sont relayés sur ces colonnes tout le long de l’année, pour décrypter l’actualité. En extrait, voici celle des Sénégalais qui y sont cités:

« Nos choix se sont basés tout d’abord sur les critères de dynamisme et non la fortune, la valeur ajoutée apportée et non la taille du projet ou de l’entreprise. Les opérateurs qui développent des projets transfrontaliers, du public ou du privé, ont été privilégiés. Comme ce fut le cas l’année dernière, nous avons écarté les politiciens et les acteurs de l’industrie humanitaire. De même, pour un meilleur confort dans l’analyse, nous avons fait abstraction des chefs d’Etat et de gouvernement », explique le Magazine.

Pour ne retenir, au final, que les hommes et les femmes qui influent sur le monde économique africain par leurs idées et par leurs actions. Résultat, il s’agit d’un classement des personnalités de l’Afrique nouvelle, celle qui entreprend, exporte, emploie, innove et génère de l’impact social.

Self made men

Diouldé Niane, PDG de la SONAM, l’une des compagnies d’assurance les plus solides par les fonds propres et la qualité́ de la gouvernance. En 2015, la SONAM a racheté l’ivoirienne 3A IRD.

Yerim Sow. Souvent présenté comme le plus riche des hommes d’affaires sénégalais, il poursuit son investissement au niveau africain dans l’hôtellerie, l’immobilier et les services Financiers. Ses participations dans la BNDE (Banque nationale de développement du Sénégal) sont susceptibles d’évoluer prochainement.

Dans le creux de la vague

Abbas Jaber, patron du groupe Suneor, a été forcé de passer la main par les autorités sénégalaises. Ce n’est que le début d’une longue histoire qui culminera en 2016.

Les hommes et les femmes de réseaux

Victor Ndiaye, est le fondateur du cabinet de Performances Group (Dakar et Libreville) qui vient de souffler ses 20 bougies. Victor Ndiaye, diplômé des Hautes études de commerce (HEC) de Paris, est retourné dans son pays, le Sénégal, après deux ans de banque chez Morgan à Francfort (Allemagne) et huit ans de conseil chez Charles Riley (Paris). Il a fondé en 1995 à Dakar le cabinet conseil Performances Group.

Aboubacar Fall, avocat au Barreau du Sénégal et ancien avocat au Barreau de Paris, .juriste maritimiste a participé à la mise en place de plusieurs mécanismes (BAD) de soutien juridique aux Etats africains. Une expertise internationale. pendant 10 ans, il a exercé les fonctions de conseiller juridique principal à la Banque africaine de développement (BAD) et a activement participé à la création de et la activement participé à la création de la Facilité Africaine de soutien juridique dont il préside le Conseil de Gestion.

Mandaw kandji, PDG d’IFAGE (Sénégal), Fondateur de IFAGE

Fondé par Monsieur Mandaw Kandji, ancien Commissaire Contrôleur en Chef à la CIMA, ancien Directeur du Centre de Perfectionnement et de Formation en Assurances (CPFA) au Sénégal de l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé, IFAGE est le premier institut privé de formation spécialisé en Assurance dans l’espace CIMA.

Médias

Tout classement dans cette section échapperait difficilement à la subjectivité. Nos critères ici se basent sur la dynamique créatrice d’emplois, l’originalité de la ligne éditoriale et l’engagement panafricai

Youssou Ndour, conseiller du président Macky Sall et patron du groupe de presse Futur Media, leader au Sénégal en termes d’audience et leader régional ouest-africain par le nombre d’employés déclarés.

Bougane Gueye, D-Média est un groupe de médias sénégalais.

Ancien propriétaire d’un agence de communication, Bougane Guèye Dani crée le groupe D-Média, qui comprend le quotidien La Tribune, la chaîne Sen TV et la station Zik FM

Patron de DI-Media et de la société́ de transfert Joni- Joni, il incarne la nouvelle génération des patrons de presse.Lactuacho avec financialafrik.comFara Michel DIEYE

LES PAGES VERTES DE SUD - REHABILITATION DU RANCH DE DOLLY :LE PRESIDENT SALL A-T-IL OUBLIE ?

http://www.sudonline.sn A l’heure des grands projets d’infrastructure, comme l’autoroute Thiès-Touba, les grandes tours et le Projet de Pôle Urbain de Diamniadio, un autre défi plus urgent attend, quelque part dans les terroirs intérieurs du pays, le Président de la République Macky Sall: la réhabilitation du ranch de Dolly. Terre d’élevage, d’agriculture et de cueillette par certains endroits, une visite du Président de la République, le 26 novembre 2013, l’avait ramené à la vie, le temps d’une journée. Plus de deux ans après, que se passe-t-il réellement sur le terrain ? Macky Sall tiendra-t-il sa promesse de remettre en état le ranch le plus célèbre du pays ? Retour sur la vie de ce paradis des pâturages qui pourraient devenir demain, une aire de propagation du génie sénégalais en matière d’élevage.

Avec un réseau hydraulique seulement constitué de deux forages équipés, un château d’eau de 150m3, quelque 8 réservoirs d’eau d’une capacité totale de 1350m3, et enfin 42 abreuvoirs, le ranch de Dolly vit encore mal l’abandon dont il est l’objet depuis le début des années 1990. Depuis la destruction de la clôture qui le protégeait des prédateurs, il vit un certain malaise, envahi en son cœur par des champs de mil, d’arachide et de niébé. Là où les transhumants ne pouvaient s’installer que pendant un délai maximum de quatre mois, se sont retrouvés de plus en plus de petits hameaux devenus des villages au cœur même de la zone tampon du ranch. Le regret des spécialistes est que la multiplication des occupations tout autour de cet espace, n’a pas tenu compte de l’ancienne organisation. Et, conséquence, les hameaux ont été formés au gré des alliances et au détriment de l’intégrité de cet espace de vie pour le bétail et le berger.

Annoncé comme une activité comme une autre, Dolly sonne comme la mort programmée du pastoralisme au Sénégal. Et c’est contre cela que le Président de la République, répondant à l’appel de détresse des éleveurs et de leurs partenaires, a voulu se battre à partir de sa visite de novembre 2013. Mais, entre urgences et priorités, Macky Sall et son gouvernement cherchent, sur les voies sinueuses du développement, où donner de la tête en essayant également de parer à toutes formes d’éventualité. Toujours plus pressantes. Encore plus ténues. Etre président d’un pays pauvre qui veut émerger, comme pour paraphraser le Président Mitterrand. Difficile. Mais, ici, au Sénégal, les choix se dessinent; et au moment où se termine l’année 2015, certains souvenirs de promesses faites il y a peu, se font jour et reviennent. Un parmi ces souvenirs: la réhabilitation du ranch de Dolly.

Si de la bouche du Président ne sortent souvent que des mots qui font rêver comme les pôles urbains, les grandes tours de l’émergence, les chemins de fer modernes, les autoroutes, les universités ultra sophistiquées, l’on cherche encore d’autres plus urgents comme la protection des terroirs pastoraux destinés à l’élevage moderne ou encore, la conservation des réserves foncières riches en ressources naturelles et en pâturages.

Où donner de la tête finalement face à tant d’urgences pour un président qui court aussi contre la durée trop rapide d’un mandat ? L’Afrique toute entière doit se mettre au travail et face au temps qui passe, il est devenu presque impossible de perdre du temps. Le Président Sall, dès son arrivée au pouvoir, en mars 2012, et dans le contexte qui l’a fait élire, semblait l’avoir compris. L’homme a tout de suite situé l’ampleur du travail et la nature des difficultés qui l’attendait. C’est ainsi que parmi ces actes, sa visite à Dolly a été presque saluée de partout par les peuples qui se battent autour de la terre.

LA VISITE DE MACKY SUSCITE ESPOIR, ET APRES… Le 26 novembre 2013 qui vient après le forum tenu le 26 novembre 2011 avec comme seul objectif, la sécurisation de la vocation pastorale du ranch, organisé par le Cerfla et les organisations d’éleveurs dont Nanondiral, a été nul doute un des jours les plus mémorables dans la vie des éleveurs sénégalais du Djoloff et de toute la région sylvo-pastorale autour de Linguère, Dahra, le petit village de Dolly et son ex. de Grand ranch, Ogo, Diaga, Gnathie, Thiabouli, Thièl etc. Le Président de la République devant le peuple des éleveurs, disait à l’époque: «Notre rencontre d’aujourd’hui, que je souhaite périodique, constitue un moment privilégié d’échanges qui doit nous permettre d’évaluer les avancées du secteur de l’élevage, qui est une de mes priorités, donc un pilier de la Stratégie nationale de développement économique et social.»

«C’est pourquoi, après vous avoir écouté dans la diversité de vos filières et des préoccupations spécifiques à chacune d’elles, avait dit Macky Sall, je me réjouis de la pertinence du travail réalisé et de la générosité des ambitions, qui cadrent parfaitement avec ma vision déclinée dans le programme ‘Yoonu Yokkuté’. En réalité, l’élevage est l’un des tous premiers métiers de l’homme. Il fait, par conséquent, partie des plus nobles que les populations puissent exercer. C’est pourquoi, nous avons le devoir de développer l’ensemble des systèmes d’élevage (pastoral, agro-pastoral et périurbain), afin de contribuer convenablement à l’alimentation et à la nutrition de nos populations.»

A relire le discours du Président Macky Sall, l’on comprend mieux la nature de l’engagement de l’Etat dans ce défi plein de charme. Le Président qui disait: «S’agissant particulièrement du Ranch de Dolli, une mission technique pluridisciplinaire, composée de l’ensemble des départements ministériels impliqués, a été dépêchée sur le site, au mois de juillet 2012, pour faire l’état des lieux et proposer un plan de relance et de modernisation du Ranch, qui se chiffre à près de Deux milliards deux cent cinquante millions (2.250.000.000) F Cfa, que j’ai, du reste, validé. Sur ce point, le budget 2014 du ministère de l’Elevage prévoit, notamment, la réalisation de la clôture des 120 kilomètres de périmètre. De plus, le Projet d’appui aux filières agricoles-extension (Pafa-E), en cours de négociation avec le Fonds International de Développement Agricole (Fida), devrait prendre en charge une bonne partie du financement pour la relance des activités du Ranch, avec l’installation d’unités pastorales.»

UN MUR, C’EST ENCORE BIEN PEU A ce jour, les populations d’éleveurs semblent attendre la réalisation du programme gigantesque qui concerne ce Ranch. Mais sur le terrain, il semble que les choses tardent aussi face à un gouvernement pris par les urgences et les effets d’annonces. L’une des rares révélations faites par les autorités sénégalaise est encore une annonce concernant le prochain lancement des travaux de construction du mur de clôture du Ranch de Dolly qui devraient bientôt démarrer. Le président Sall l’avait promis lors de sa dernière visite dans la zone, mais deux ans sont déjà passés sans presque rien sur le terrain.

Cette révélation faite par le ministre de l’Elevage, Mme Aminata Mbengue Ndiaye, lors d’un Comité régional de développement tenu récemment à Linguère, en présence de nombreuses personnalités administratives, municipales et politiques, marque-t-il définitivement le lancement du chantier de réhabilitation du Ranch de Dolly ? La réponse n’est pas sûre, mais l’environnement international, au sortir de la petite révolution climat de Paris, devrait aider à l’accélérer.

Imminent, tout sur Dolly, relevait de l’urgence quand le Président Sall annonçait, dans son discours, «le démarrage prochain du Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire dans les régions de Louga-Matam-Kaffrine (Pasa Lou-Ma-Kaf), et du Projet d’Appui au Développement Agricole et à l’Entreprenariat Rural (Padaer) dont leurs volets élevage concernent pour l’essentiel la sécurisation de l’élevage pastoral, avec l’implantation d’ouvrages hydrauliques, la lutte contre les feux de brousse et la réalisation de pistes rurales et de pare-feux.» Le Président avait alors ajouté des mesures comme la réalisation de 300 forages en cours au niveau du ministère de l’Hydraulique et pour lequel, disait-il, «j’ai particulièrement insisté pour qu’une bonne partie (75) soit réservée à des forages pastoraux.» S’ajoute à cette mesure, le projet de construction des pistes rurales au niveau du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui devrait faciliter l’accès aux zones à haut potentiel d’élevage.

ZOOM SUR... Un statut juridique qui a été longtemps compliqué Une histoire compliquée pour un domaine à protéger. Ainsi pourrait-on résumer, à la fin de cette année 2015, ce qu’on peut qualifier comme la fin d’une longue traversée du désert pour les éleveurs. Lorsqu’en 1968, l’Etat a voulu utiliser l’immense superficie que constitue l’actuel Ranch de Dolly pour en faire une zone de repli des éleveurs, les populations qui y habitaient ont été indemnisées avant qu’elles ne soient déplacées vers d’autres endroits. Une fois cette population déplacée, des barbelés ont ceinturé cet espace en guise de clôture du Ranch, afin de permettre la mise en place de toutes les infrastructures qui étaient prévues. Environ deux cent (200) familles ont été indemnisées avant l’aménagement du Ranch

Les premiers habitants de la zone ont été, selon les témoignages recueillis sur place, des Peuls Jeguelbé et Habobé qui se sont installés au début des années 1951, en provenance de la Guinée Conakry. Ils étaient apparemment des puisatiers (d’où la forte présence de séanes au moment de la délimitation du Ranch). L’inauguration du Ranch par le Président Senghor a eu lieu en 1969. Pour assurer la gestion et l’exploitation du domaine, l’Etat a signé une convention avec la Société d’Exploitation des Ressources Animales du Sénégal (Seras). La Seras procédait à l’achat de veaux mâles à leur sevrage. Ces animaux acquis auprès des coopératives d’éleveurs de la zone sylvo-pastorale étaient engraissés sur les pâturages du Ranch de Dolly. Après un séjour de deux ans dans le Ranch, ils atteignaient un poids vif de 300 à 400 kg. C’est à ce stade de croissance pondérale que la Seras envoyait les animaux aux abattoirs de Dakar.

A la fin de la convention entre l’Etat et la Seras en 1976, la gestion a été assurée de façon intérimaire par la Direction de l’Elevage jusqu’en 1979 date à laquelle le Gouvernement a signé une nouvelle convention avec la Société de Développement de l’Elevage dans la Zone Sylvo-Pastorale (Sodesp). La suite a été moins glorieuse depuis 1993, moment où le système de gestion du Ranch est passé à une forme de location du parcage pour une période répartie comme suit: 400 F Cfa par bovin, 75 F Cfa pour les petits ruminants pour les bergers en transhumance. Les éleveurs avaient ainsi un accès direct au Ranch et cette situation a pris fin avec l’abandon du Ranch et l’installation des Asufor (Association des Usagers des Forages Ruraux). La mobilisation autour de l’avenir de Dolly viendra de la volonté des associations d’éleveurs encadrée par le Centre d’Etudes, de Recherche, de Formation en Langues Africaines (Cerfla) et les élus de la région de reconfigurer la vocation pastorale des lieux.

Aujourd’hui encore, le Ranch dépend administrativement de la Commune (rurale) de Thièl mais une partie de la population s’identifie à la Commune (rurale) de Gassane. En effet, selon les populations rencontrées, les deux communes rurales que sont Thièl et Gassane se tiraillent (se disputent) la gestion administrative du Ranch qui est dévolu à Gassane, selon le président de l’Asufor de Dolly. Le Ranch est historiquement subdivisé en deux parties distantes de 13 kilomètres: Dolly Centre et le village de Gnathie. Au niveau de chacune de ces deux zones est implanté un forage. Mais, le forage de Gnathie est considéré comme un ouvrage de secours.

FOCUS SUR...UNE TERRA MADRE AU CŒUR DU PAYS : Un garde-manger et un espace vital Situé à l’extrême Sud du département de Linguère, le Ranch de Dolly couvre une superficie de 87.500 ha. C’est en 1963 que l’Etat a conféré à la zone de Dolly le statut de réserve sylvo-pastorale, avant d’y réaliser des aménagements pastoraux en 1968. La création du Ranch, pour son époque, répondait à un double objectif: celui de promouvoir l’élevage de ruminants domestiques, en vue d’assurer l’approvisionnement en viande des grands centres urbains du pays; et dans le but de favoriser la préservation de la diversité biologique dans la zone. Le Ranch a fonctionné pendant une trentaine d’années comme une zone d’engraissement des bovins que les sociétés d’appui à l’élevage y faisaient paître. L’attractivité du site s’y prêtait. Car la biomasse du Ranch est faite, pour l’essentiel, de graminées, de dicotylédones, d’arbustes et d’espèces fourragères avec même des écotypes qui pouvaient varier selon les sols. Avec cette diversité des sols, Dolly disposait de pâturages abondants avec une strate herbacée variée et une biomasse aérienne qui pouvait être disponibles toute l’année et pendant les dures périodes de soudure en saison sèche.

Depuis 1999, il a été laissé à l’abandon par les pouvoirs publics et les infrastructures pastorales mises en place se sont progressivement détériorées. Malgré le caractère vétuste de ses infrastructures, le Ranch constitue un espace vital pour le bétail des éleveurs autochtones et celui des groupes de transhumants qui ont coutume d’y séjourner, en particulier les agropasteurs originaires du bassin arachidier et des régions situées au Sud-est du pays, ainsi que les éleveurs provenant du Diéri, du Waalo et même parfois de la Mauritanie. En effet, il est clair que: d’une part, le Ranch constitue le dernier espace de repli pour les troupeaux du bassin arachidier qui sont obligés, en hivernage, de quitter des terroirs complètement saturés et pour les animaux de la zone Nord qui sont pris en tenaille entre aménagements hydro-agricoles dans la vallée du fleuve Sénégal et l’avancée du front de colonisation agricole dans le département de Linguère; d’autre part, le Ranch constitue une zone vitale pour la survie des troupeaux provenant de la quasi-totalité des régions du Sénégal, lors des années de sécheresse.

La préservation de la vocation pastorale du Ranch est un enjeu crucial pour l’élevage sénégalais, pour les autorités sénégalaises, dans le cadre l’objectif d’aller vers une meilleure sécurité alimentaire. Et, le Président Sall disait lors de sa visite, comme pour camper le décor: «Ma présence à Dolly, symbole du renouveau de l’Elevage national, m’offre l’opportunité de sceller, avec vous, un pacte pour une mobilisation autour d’autres objectifs stratégiques, indispensables à notre autonomie en termes de sécurité alimentaire.

Il s’agit de : - l’autosuffisance en moutons de Tabaski à travers le Programme national d’autosuffisance en moutons; - l’augmentation de notre production laitière à travers le Programme de développement de la filière laitière, avec la mise en place d’équipement de soutiens liés à la collecte, au transport, à la conservation et la transformation, acquis dans le cadre de la coopération avec le Brésil pour près de 7 milliards de F Cfa et l’acquisition de 150 génisses Guzéra pour près de 500 millions de F Cfa en cours d’exécution. J’accorde également une attention particulière à la prévention et la lutte contre le vol de bétail.»

Le Président de conclure, sur ce volet, en ajoutant que «déjà, lors de la cérémonie de lancement de la Campagne de vaccination du cheptel 2013, j’avais réaffirmé ma volonté de lutter contre ce fléau, qu’est le vol de bétail, devenu un facteur limitant pour la modernisation des systèmes d’élevage et le développement du sous-secteur.» Ces deux fonctions de régulation (lors des années normales) et d’assurance (lors des mauvaises années) sont essentielles pour la sécurisation des systèmes pastoraux et agropastoraux du pays. La prise de contrôle du Ranch par l’agriculture risque d’engendrer, pour les spécialistes, une exacerbation du potentiel de conflits entre les agriculteurs et les éleveurs dans plusieurs régions du pays où le bétail ne peut plus être maintenu sur place pendant toute l’année. Ces conflits seront d’autant plus difficiles à maîtriser qu’ils entraîneront des incidences économiques importantes pour toutes les parties prenantes (manque à gagner, pour les agriculteurs, résultant des dégâts causés par le bétail dans les parcelles cultivées et pertes économiques pour les éleveurs occasionnées par le paiement des amendes et le règlement des différends devant les tribunaux).

L’ESPOIR NE DU PAFA-EXTENSION : Un peuple de bergers dans l’attente L’objectif global du Projet d’Appui aux Filières Agricoles-Extension, connu sous le sigle de Pafa-Extension, est de contribuer à améliorer durablement les moyens d’existence des exploitations familiales du bassin arachidier (Centre et Nord) et de la zone sylvo-pastorale (Ouest), à travers leur insertion dans des filières diversifiées et porteuses. L’objectif spécifique du projet est double en ce qu’il s’agit d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et les revenus des petits producteurs (agriculteurs et éleveurs) et créer des emplois durables et rémunérateurs pour les ruraux, en particulier les jeunes et les femmes. Face à ce phénomène, le temps est plus à l’action, une action coercitive et répressive, avait averti le Président de la République. Et, c’est dans ce contexte qu’est né le Projet d’Appui aux Filières Agricoles (Pafa) qui est orienté vers des appuis à la mise en marché des produits agricoles dans le cadre de partenariats entre les organisations de producteurs et les opérateurs économiques.

D’une durée d’intervention de six ans et son coût global évalué à 24,4 milliards de F Cfa, le Pafa-Extension a est articulé autour de trois composantes qui sont d’une part: l’appui à l’amélioration de l’offre de produits agricoles, à leur valorisation et mise en marché (y compris la création et la réhabilitation de 9 unités pastorales d’une superficie unitaire comprise entre 70.000 et 100.000 ha); et, d’autre part, la structuration des filières et la professionnalisation des acteurs; et la gestion des savoirs, la coordination et le suivi-évaluation du projet. Le Ranch de Dolly a également fait l’objet d’une requête spécifique du Gouvernement pour sa réhabilitation par le Pafa-Extension.

La philosophie de cette approche Fida-gouvernement du Sénégal, porte sur un large partenariat accompagné d’échanges d’expériences qui aideraient à pérenniser l’activité pastorale au Sénégal. Le document de formulation a retenu cette requête qui renvoie au résultat 2 du Projet. Toutefois, cette acceptation est assujettie à des conditions qui ont été clairement explicitées dans le rapport de conception détaillée du Pafa-Extension. Ces conditions portent, entre autres, sur la confirmation du statut juridique du Ranch (Décret); l’établissement par le Gouvernement d’un état des lieux actualisé tant en ce qui concerne l’occupation, l’exploitation actuelles des terres et les droits fonciers correspondants. S’y ajoutent l’état réel des infrastructures, l’engagement écrit des autorités compétentes sur le foncier et les modalités de gestion y afférents.

Autre grand chantier, pour assurer l’avenir de Dolly, le désenclavement du Ranch par la réalisation du tronçon reliant Dolly à Taïf (long de 65 km). Cette mesure a été encouragée par les autorités administratives locales et les communautés d’éleveurs comme prioritaire et indispensable à la bonne fonctionnalité du Ranch. «Notre objectif, avaient dit les éleveurs, dans leur Mémorandum rendu au chef de l’Etat et aux parlementaires à la suite du Forum de novembre 2011, «est d’amener les pouvoirs publics à clarifier le statut conféré au Ranch et à définir des orientations stratégiques susceptibles de concourir à la préservation de la vocation pastorale de cet espace, en y associant de façon étroite les collectivités locales et des populations de la zone, au travers de leurs organisations. A cet effet, nous exhortons les pouvoirs publics à abroger les multiples actes réglementaires se rapportant au Ranch qui contribuent à créer la confusion.»

En venant sur place annoncer la relance du Ranch, au mois de novembre 2013, juste un an après son élection, le Président de la République avait répondu à leur appel. Il reste aujourd’hui, pour l’avenir de cette vaste région, de concrétiser toutes ces promesses en actes. Pour les éleveurs, si ériger un mur est une bonne avancée, il reste que l’absence d’un bon système de gardiennage pourrait rendre cet effort nul et inefficace dans le cadre de la lutte contre des fléaux comme le vol de bétail. Autre question à résoudre, pour poursuivre les efforts notés dans le domaine de la sécurisation de la vocation pastorale du Ranch, les associations d’éleveurs comme les organisations et collectivités locales autour souhaitent une écoute plus attentive des autorités, à commencer par le ministère de l’Elevage.

L’absence d’un bon système de gestion conjointe piloté par le même ministère et les organisations connues sur le site serait aussi une manière de résoudre cette autre équation. Il reste maintenant à l’Etat d’organiser tous ces appétits autour du Ranch pour les privés et le développement d’activités qui risqueraient de faire fuir les éleveurs. Donc autant de problèmes et d’urgences qui attendent encore dans les tiroirs de l’Etat et qui risquent de bloquer la relance de Dolly, le Ranch le plus célèbre du Sénégal. Mame Aly KONTE

Enseignement supérieur : Le Papes dégage une enveloppe de 92 millions pour appuyer la recherche

http://www.lejecos.com Le projet d’appui à la promotion des enseignements chercheures du Sénégal (PAPES) a octroyé pour sa troisième édition à 28 enseignantes /chercheures et doctorantes une enveloppe de près de 92 millions de FCFA destinée à leur soutenir dans leur carrière de recherche.

L’appel de cette année a enregistré un nombre de 89 dossiers de candidatures dont 46 dossiers pour les enseignantes /chercheurs et 43 pour les doctorantes avec le montant de la demande s’élevant à 401 367 164 FCFA a fait savoir la présidente du comité scientifique Ramatoulaye Diagne Mbengue.
A l’issue de l’évaluation, 15 dossiers des enseignantes / chercheures pour un montant total de 67 240 368 et 13 dossiers des doctorantes pour un montant de 24 684 300 ont été retenus soit un montant global de 91 924 668 FCFA a expliqué la représentante du comité de sélection Ramatoulaye Diagne Mbengue.
Pour rappel, le PAPES initié en 2013 est à sa troisième édition et a permis d’appuyer les activités de 107 bénéficiaires dont 72 enseignantes chercheures et 35 doctorantes.
Le projet a pour objectif de soutenir la carrière des enseignants et des chercheurs en leurs octroyant des financements pour la poursuite de leur thèse et le concours d’agrégation et l’inscription sur les listes d’aptitudes du conseil africain et malgache d’Enseignement supérieur (CAMES) mais surtout stimuler l’insertion, le maintien et la promotion des femmes dans l’univers de la recherche.
Le soutien que la commission scientifique et technique accorde dans le cadre du PAPES peut être constitué par une subvention, un titre de transport, des frais de séjour, l’achat de documents ou autres petits équipement de recherche a souligné Mme Mbengue
Selon, Mary Teuw Niane, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, le PAPES à travers l’octroi de subvention aux enseignantes et chercheures se veut un outil de promotion de leur carrière.
Ainsi depuis trois ans cet important instrument d’appui et de promotion de la recherche scientifique permet à des enseignants et chercheures de poursuivre leurs travaux de recherche, de finaliser leur thèse, de participer à des rencontres internationales et de faire des publications de qualité, a-t-il ajouté.
M. Niane a indiqué que le PAPES permet également à des enseignantes de mieux se préparer et de réussir au concours d’agrégation du CAMES. C’est ainsi que depuis sa création le PAPES a permis 107 enseignants chercheures ou chercheurs, doctorantes s’activant dans différents domaines scientifiques et issus de tous les centres de recherches nationaux d’avancer dans leur carrière ou de finaliser leur recherche.
Selon lui, ces résultats sont certes modestes encore mais restent encourageant et traduisent avant tout la volonté des femmes de contribuer à la construction et à la transmission du savoir de qualité capable de promouvoir le mieux-être de notre nation. Ndeye Maguette Kebe

Médina Baye a obtenu gain de cause

http://www.enqueteplus.com Médina Baye l’avait souhaité. La cité religieuse l’avait même exigé. Elle a été entendue. Hier, c’est une forte délégation gouvernementale qui s’est rendue auprès de la famille de Baye Niasse, à l’occasion de la cérémonie officielle en prélude au Maouloud.

L’appel de Médina Baye a été entendu. La famille de Baye Niasse avait demandé une délégation gouvernementale conséquente pour lui faire honneur, à l’occasion de la cérémonie annuelle organisée en prélude au Maouloud. ‘’Les « petits ministres » ne seront pas reçus cette année’’, avait prévenu le président du Comité d’Organisation des Activités et Manifestations de la « fayda » (COMAF), Baye Mamoune Niasse, parlant au nom du khalife, lors de la réunion préparatoire de l’événement. En effet, la famille de Médina Baye considère comme attentatoire à son honneur le fait de lui envoyer ‘’des délégations insignifiantes’’ à l’occasion du Maouloud. Au moment où, ailleurs, c’est le président de la République où les plus hauts responsables de l’Etat qui s’y bousculent.

Autant dire que le gouvernement était attendu au tournant. Il a rectifié le tir. La forte délégation était conduite par le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo. Il était accompagné du ministre de la Gouvernance locale Abdoulaye Diouf Sarr, de ses homologues de la Culture Mbagnick Ndiaye, de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam, du Renouveau urbain Diène Farba et de la Femme et de la Famille Mariama Sarr. L’année dernière, seul le ministre de l’Agriculture Pape Abdoulaye Seck avait représenté le gouvernement. Hier, transmettant le message du gouvernement, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo a insisté sur la portée de la célébration du jour de la Naissance du Prophète Mohamed (PSL), et la place Médina Baye, capitale de la « Fayda », qui à l’occasion devient la capitale du Panafricanisme.

Le ministre de l’Intérieur a aussi abordé l’actualité. ‘’Le Maouloud de cette année se tient dans un contexte où la géopolitique mondiale reste marquée par des violences aveugles qui n’épargnent aucun fidèle, quelle que soit son obédience religieuse ou ethnique et son âge’’, a déclaré Abdoulaye Daouda Diallo. Avant d’appeler à un réarmement moral de la jeunesse qui, selon lui, est ‘’habitée par une angoisse existentielle et soumise aux durs aléas d’un environnement mondialisé’’. ‘’Ceci est nécessaire, à son avis, afin de baliser le chemin vers un monde meilleur, empreint de fraternité et de paix.’’ Le ministre a aussi salué l’initiative de la famille qui a organisé, les 18 et 19 juillet 2015, une conférence internationale sur la paix. M. Diallo de dire : ‘’Le souci du gouvernement est de rendre audible la voix de la paix et de la fraternité.’’

‘’Le gouvernement promet de poursuivre le travail de modernisation’’ Abdoulaye Daouda Diallo s’est également prononcé sur les projets en cours dans la cité sainte. ‘’Le chef de l’Etat m’a chargé de vous réaffirmer sa ferme détermination à poursuivre le travail de modernisation des foyers religieux et de vous dire que, dans ce cadre, Médina Baye, de par son importance et son rayonnement, bénéficiera de toutes les infrastructures qui en feront une vitrine religieuse fort enviable.’’A la suite du chef de la délégation gouvernementale, le secrétaire du khalife général de Médina Baye, Amadou Samb, a sollicité le renforcement du dialogue entre autorités et leaders d’opinion, déjà entamé. Ceci, afin de dégager des positions communes sur des questions de dogme et de pratiques, comme les célébrations des fêtes religieuses musulmanes. A la réaction de la menace djihadiste, il a plaidé plutôt pour la promotion de la paix et la solidarité. ‘’Nous ne permettons à personne de prendre prétexte de notre foi pour commettre des actes qui lui sont clairement contraires’’, a-t-il dit, tout en réaffirmant que l’Islam est une religion de paix qui entend apporter des solutions aux problèmes du monde.

Selon lui, la paix du monde se bâtira sur les fondements d’une foi bien comprise, mais elle ne saurait perdurer sans l’application à tous, de son pendant qu’est la justice. C’est pourquoi il demande une solution juste au problème palestinien. Ainsi, des prières ont été formulées à l’endroit des peuples d’Irak, de Libye et de Syrie, ainsi que du Tcha REACTION

Baye Moumane Niasse dit la satisfaction de Médina Baye

Après la cérémonie officielle, le président du Comité d’Organisation des Activités et Manifestions de la Fayda (COMAF) s’est dit satisfait. ‘’La délégation qui est venue n’a jamais été si forte. Nous les en remercions et rendons grâce au Bon Dieu’’, a soutenu Baye Mamoune Niasse. Avant de poursuivre : ‘’Cela veut dire qu’ils ont pris note de nos remarques et le président de la République a répondu à cet appel. C’était un souhait du khalife. Nous pouvons dire que nous avons eu satisfaction, car le khalife Cheikh Ahmed Tidiane Niasse les a reçus et c’est ce qui est normal.’’

Le président du COMAF espère que le gouvernement va continuer sur cette lancée. ‘’Nous voulons que la délégation soit toujours bien représentée, car ce qui se faisait n’était pas du goût des fidèles de Médina Baye. C’est un cri du cœur que nous avons lancé, lors de la réunion préparatoire tenue au ministère de l’Intérieur’’, a conclu Baye Mamoune Niasse. d et du Nigeria. AIDA DIENE

LE PRÉSIDENT SALL DÉTERMINÉ À MODERNISER LES CITÉS RELIGIEUSES (MINISTRE)

Médina Baye, 22 déc (APS) - Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, a réaffirmé mardi la ferme détermination du chef de l’Etat à poursuivre jusqu’au bout le travail de modernisation des foyers religieux dont celle de Médina Baye.
‘’Il (Macky Sall) m’a également chargé de vous dire que Médina Baye, de par son importance et de son rayonnement, bénéficiera de toutes les infrastructures qui feront de cette cité religieuse une vitrine religieuse et fort enviable’’, a-t-il dit, lors de la cérémonie officielle de l’édition 2015 du Maouloud.

La cérémonie s’est déroulée à l’esplanade de la grande mosquée de Médina Baye en présence du khalife, Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahim Niass.

Abdoulaye Daouda Diallo a salué l’engagement déterminant de certains dignitaires de la cité religieuse dans la bonne organisation de ce Maouloud.
Il a remercié également le Comité d’organisation des activités et
manifestations de la Fayda Tidjaniya (COMAF) à travers son président Baye Mamoune Niass pour sa franche collaboration avec toutes les structures de l’Etat.
La délégation officielle représentant le président de la République à Médina Baye à l’occasion de la cérémonie officielle de l’édition 2015 du Maouloud était conduite par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.
Elle comprenait les ministres Diène Farba Sarr (Renouveau urbain), Mariama Sarr (Famille), Serigne Mbaye Thiam (Education), Abdoulaye Diouf Sarr (Amènagement) et MbagnickNdiaye (Communication).MNF/MTN/AB/ASG

GAMOU-TIVAOUANE : LE PORTE-PAROLE TOUBA ENVOIE UNE TRÈS FORTE DÉLÉGATION AUPRÈS DU PORTE-PAROLE DU KHALIFE DES TIDJANES

http://www.actunet.sn Le porte-parole de Touba, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, a envoyé une très forte délégation, composée de Cheikh Abdou Lahat Mbacké, Gaindé Fatma, Cheikhouna Bara Mbacké, Serigne Modou Sidy Mbacké, Cheikh Ahmed Saloum Dieng, Dr Khadim Sylla et tant d’autres, pour transmettre les salutations et appuis du khalife général des mourides, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, à la famille Seydi El Hadji Malick Sy de Tivaouane.

TIVAOUANE : DÉBUT DE LA CÉRÉMONIE OFFICIELLE DU GAMOU 2015

Dakar, 23 déc (APS) - La cérémonie officielle de l’édition 2015 du Gamou de Tivaouane vient de démarrer, après l’arrivée dans la cité religieuse vers 18 heures de la délégation officielle conduite par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.
Selon la télévision publique (RTS), le ministre de l’Intérieur est accompagné d’une forte délégation composée de huit ministres, de députés et des diplomates accrédités à Dakar.

Ils ont été reçus à leur arrivée par le porte-parole du Khalife générale des tidianes, Serigne Abdoul Aziz Al-Amine, et l’ensemble des dignitaires de la famille d’El Hadji Malick Sy, l’initiateur du Gamou, une des principales célébrations religieuses au Sénégal.Le Gamou, appelé Maouloud célèbre la naissance du Prophète Mouhamed(PSL). MS/ASG

ECHOS DU MAOULOUD 2015 À TIVAOUANE:

De l’envoyé spécial de l’APS : Birane Hady Cissé
Tivaouane, 23 déc (APS) - Les nombreux fidèles déjà présents à Tivaouane, pour les besoins du Gamou 2015, commémorant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed (PSL), dans la nuit de mercredi à jeudi, semblent conquis par les nouvelles infrastructures réceptionnéEs dans cette cité religieuse, qui ont contribué à lui donner un nouveau visage.

Ils ont donc investi la ville pour des "selfies", immortalisant ces moments précieux. Les échos du maouloud de cette année se traduisent aussi par des réalités plus classiques, telles que le port haut en couleurs et la grande présence des médias.

- Selfies : les nouvelles infrastructures construites à Tivaouane, dans le cadre du Programme spécial de modernisation des cités religieuses, sont les principaux points de ralliement des fidèles.

Les pèlerins semblent chacun décidés à garder des souvenirs inoubliables des édifices construits. Ils ne se lassent donc pas de se prendre en photo ou de filmer les nouvelles infrastructures par le biais de téléphones portables. Le nouveau complexe multifonctionnel semble être le plus côté.

- Journalistes : les journalistes accrédités au Gamou de Tivaoune ont été mis dans de très bonnes conditions pour l’édition 2015.

Avec la réception de nouveaux ouvrages construits dans le cadre du Programme spécial de modernisation des cités religieuses, une salle de presse a été aménagée à côté de la Zawiya Serigne Babacar Sy.

Elle a été équipée (ordinateurs et lignes téléphoniques) et dotée d’une connexion Internet par un opérateur de téléphonie.

Des conditions idéales pour le travail des reporters, qui ont tôt fait d’investir cet espace, pour y prendre leurs marques et s’affairer à leurs premiers envois. Conséquence, la salle de presse a refusé du monde, au moment de la distribution des kits (sacs, serviettes et clés) par l’opérateur téléphonique. Chacun voulait se servir.

- Couleurs : Les fidèles sont arrivés en masse dans la cité religieuse de Tivaouane dans des habits traditionnels aux effets très recherchés. Des costumes traditionnels aussi étincelants qu’incontournables dans les rues, les maisons et partout ailleurs.

La gent féminine en particulier ne manque pas d’ingéniosité dans ce domaine et rivalise de modèles, les uns plus ingénieux et coloriés que les autres. Les différentes associations religieuses ne sont pas non plus en reste, qui s’imposent et marquent leur territoire par leurs tissus aux couleurs recherchées.

- Débits clandestins de boissons : les éléments de la Gendarmerie nationale ont procédé à l’arrestation de deux femmes pour détention de débits de boissons alcoolisées non autorisés. Les deux mises en cause ont été déférées au parquet.

- Télévisions : Les chaînes de télévision sénégalaises, comme chaque année, ont installé leur dispositif au mausolée Serigne Babacar Sy où la Radiotélévision sénégalaise (RTS), la Télé Futurs médias (TFM), Dunyaa Télévision (DTV) ont aménagé des plateaux et garé des cars de retransmission. Ces différentes installations ont un peu rendu difficile la circulation des fidèles, venus faire leur recueillement.BHC/BK/ASG

Serigne Moustapha Sy : “On tente de nous éliminer”

Seneweb.com Serigne Moustapha Sy, le guide du mouvement “Moustarchidine Wal Moustarchidati”, a organisé le Gamou au Champ des courses de Tivaouane, comme à son habitude. Il en a profité pour dire qu'il sera très difficile que la famille de Seydi El Hadj Malick Sy se réconcilie parce que lui et son mouvement ont toujours été combattus.
«Avant le premier Gamou au Champ des courses en 1995, nous avions organisé notre Gamou à la Place de France parce qu’on nous avait interdit de le tenir à Tivaouane. Et avant cela, le régime socialiste d'alors, avait interdit à Serigne Cheikh Tidiane Sy d'organiser une manifestation à la grande mosquée de Dakar, puis au Stade Demba Diop et enfin au Cices. Ceci pour vous dire que notre mouvement a toujours été combattu”, a déclaré Serigne Moustapha Sy.
Selon lui, beaucoup de gens ont tout tenté pour les éliminer “à commencer par les pays du Golfe”. “Ils ont mis beaucoup de moyens pour financer des mouvements dans le but de combattre le nôtre. Et j’ai des preuves de cela. Notre mouvement demeure toujours et reste plus fort que jamais. Mais, leur principale préoccupation est de nous éliminer. Cependant, leurs alliés sont des peureux et je l’ai dit au petit frère du Président Macky Sall, Aliou Sall, qui était venu me voir. Après sa visite, il m'a appelé pour me dire que Macky Sall voulait me parler. Je lui ai dit que j’étais dehors et je devais aller à Tivaouane», raconte Serigne Moustapha Sy.
D'un ton énigmatique, il conclut en disant: «un vieillard qui verse dans les choses d’ici-bas et qui est assailli par les regrets et les remords doit se remettre en cause».

Serigne Moustapha Sy au Champ de Courses : " Les problèmes dans la famille Sy (...) Ceux qui tentent de nous éliminer (...) Ce que j'ai répondu à Macky Sall quand il a tenté de m'appeler! "

http://www.dakaractu.com Lors de la célébration du Maouloud au Champ de Courses, Serigne Moustapha SY, le guide des Moustarchidines est revenu sur les problèmes dans la grande famille religieuse des Tidianes.
Parlant de la volonté des uns et des autres de vouloir célébrer un seul et unique Gamou à Tivaouane, Serigne Moustapha Sy, fils du Khalife général des Tidianes de déclarer : « Ceux qui parlent d’union ou de retrouvailles de la famille de Seydi Haj Malick Sy et souhaitent un seul Gamou à Tivaouane doivent savoir que les choses ne sont pas aussi simples. Réunir cette famille est difficile, voire impossible. On ne peut pas être plus royaliste que le roi. Il faut reconnaître qu'il y a des problèmes dans cette famille. »
Parlant de son mouvement “ Moustarchidine Wal Moustarchidati ”, Serigne Moustapha Sy révèle qu'il a toujours été combattu à Tivaouane. Pour corroborer ses propos, il souligne : « Avant le premier Gamou que nous avons célébré au Champ de courses en 1995, nous avions auparavant organisé notre Gamou à la Place de France du fait qu’on nous avait interdit de le tenir à Tivaouane. Et bien avant, le régime socialiste d'alors avait interdit à Serigne Cheikh Tidiane Sy d'organiser une manifestation à la grande mosquée de Dakar, puis au Stade Demba Diop et enfin au Cices. Ceci pour vous dire que notre mouvement a toujours été combattu. Les pays du Golfe ont tenté de nous éliminer. Ils ont mis beaucoup de moyens pour financer des mouvements dans le but de combattre le nôtre. Et j’ai des preuves de cela. Notre mouvement demeure toujours et reste plus fort que jamais. Mais, leur principale préoccupation est de nous éliminer. Cependant, leurs alliés sont des peureux et je l’ai dit au petit frère du Président Macky Sall, Aliou Sall, qui était venu me voir. Après sa visite, il m'a appelé pour me dire que Macky Sall voulait me parler. Je lui ai dit que j’étais sorti et que je devais aller à Tivaouane...»

Aliou Sall réfute les propos de Serigne Moustapha Sy : "Je ne lui ai jamais dit que le président souhaitait lui parler !"

http://www.dakaractu.com Après la sortie du guide des “ Moustarchidine Wal Moustarchidati ”, Serigne Moustapha Sy, lors du Gamou 2015 au Champ de Courses de Thiès, dans laquelle il affirmait que le président de la République ayant tenté de l'appeler via son frère Aliou Sall et qu'il avait décliné sous prétexte qu'il était hors de Dakar, le maire de Guédiawaye a joint Dakaractu pour apporter les précisions suivantes : " Je suis allé voir Serigne Moustapha Sy sur sa propre demande, relayée par son collaborateur du nom de Badara Fall. Lors de notre entretien, Serigne Moustapha Sy s'est plaint de n'avoir pas d'échanges réguliers avec Monsieur le Président de la République. Je ne l'ai pas revu après cet entretien et je n'ai pas échangé avec lui au téléphone non plus après cet entretien. Je n'ai jamais dit à Serigne Moustapha que le Président souhaitait lui parler. Soit quelqu'un l'a abusé, soit il s'est trompé de personne, soit c'est son inconscient qui a parlé. Allah est mon témoin!"

Cérémonie officielle : Macky Sall s’engage à doter Tivaouane de « toutes les infrastructures conformes à son standing »

: : Seneweb.com |Les chantiers de la capitale du tidjanisme sont loin d’être terminés. Tivaouane, cité religieuse située dans la région de Thiès, va abriter d’autres infrastructures. L’État entend maintenir la dynamique qui a conduit à la réalisation de plusieurs bâtiments multifonctionnels. L’annonce est du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

Abdoulaye Daouda Diallo a relevé la détermination du président Macky Sall à doter Tivaouane de toutes les infrastructures. « Le Chef de l’État m’a aussi demandé de vous réaffirmer sa ferme détermination à doter Tivaouane de toutes les infrastructures conformes à son standing ».: Youssoupha MINE

Cérémonie officielle du Gamou de Tivaouane – La bourde du ministre de l’Intérieur

Lignedirecte.sn- Le ministre de l’Intérieur qui conduit la délégation gouvernementale à la cérémonie officielle de la 114ème édition du Gamou a fait une grosse bourde.Prononçant son discours, le ministre Abdoulaye Daouda a dit Touba à la place de Tivaouane. En effet, en évoquant le sens du Mawlid, le ministre de l’Intérieur a dit « la ville sainte de Touba… » au lieu de Tivaouane.Une méprise qui a fait sursauter plus d’un

Tivaouane : Abdoulaye Daouda Diallo salue le leadership de Al Amine

: : Seneweb.com Pour avoir été le bras droit de grands guides religieux à l’image de Serigne Abdou Aziz Sy « Dabakh » et Serigne Mansour Sy « Borom Daradji »’, défunts khalifes généraux des Tidianes, et aujourd’hui de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy “Al Mahtoum’’, Serigne Abdou Aziz Sy ‘’Al Amine’’ est sans conteste une icone de la tidianya. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, lui a tressé des lauriers à l’occasion de la cérémonie officielle.

‘Le président de la République, la délégation officielle qui m’accompagne, et moi-même, tenons, Cheikh Abdou Aziz Sy Al Amine, à vous présenter nos déférentes salutations pour le leadership précieux et irremplaçable que vous incarnez depuis de longues années au sein de la confrérie, ainsi qu’a toute la famille de Seydil El Hadj Malick Sy, au sein de laquelle, il me plait de citer Serigne Babacar Sy Mansour et El Hadj Malick Sy Dabakh’, a confié le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dans son discours.

Le ministre s’exprimait après les messages de bienvenue et de présentation des délégations présentes à la rencontre faite par Serigne Hamid Sy, président de la Commission communication du Gamou 2015. Youssoupha MINE

Al Amine à Macky Sall : «Ne répondez pas à ceux qui formulent des critiques négatives …»

Seneweb.com | Le président Macky Sall a eu droit à une Standing ovation du public présent à la cérémonie officielle du Gamou 2015, tenue à la salle de conférence du Complexe Serigne Babacar Sy. Dans cette infrastructure nouvellement réalisée par l’État et inaugurée par le locataire du palais présidentiel, les réalisations que Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine qualifié de « gigantesques pour El Hadj Malick Sy » ont été à l’origine de cette manifestation de satisfaction des fidèles.

Porte-parole des tidianes, il a tenu à encourager le président Sall « à persévérer dans le droit chemin et à ne pas prêter l’oreille à ceux qui formulent des critiques négatives. Pour cause, dit-il, “celui qui monte et qui veut répondre à ceux qui sont en bas et qui tantôt lui jettent des projectiles, s’il veut continuellement réagir à leurs coups en se mettant à leur niveau, il risque de reculer. Mais s’il continue son ascension, arrivé à une certaine hauteur, ceux qui lui jetaient des projectiles, vont à coup sûr, voir leurs projectiles leur tomber dessus”. Youssoupha MINE

AGRICULTURE : LES SÉNÉGALAIS INVITÉS À ACCROÎTRE LES PRODUCTIONS POUR ASSURER L’AUTOSUFFISANCE

Tivaouane, 23 déc (APS) - Le porte-parole du Khalife général des tidjanes, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, a appelé mercredi à un accroissement de la production dans tous les secteurs de la vie pour permettre d’arriver à une autosuffisance dans les domaines notamment de l’agriculture et de l’élevage.

‘’Que ce soit la société comme l’individu, chacun doit augmenter la production pour une autosuffisance dans l’agriculture et l’élevage’’, a-t-il exhorté dans un discours prononcé en langue nationale wolof lors de la cérémonie officielle du Gamou, en présence de plusieurs autorités gouvernementales, notamment.

Le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, a conduit la délégation gouvernementale à la cérémonie officielle de l’édition 2015 du Gamou de Tivaouane.

Il était accompagné, entre autres, de Sidiki Kaba (ministre de la Justice), d’Aminata Mbengue Ndiaye (ministre de l’Elevage), de Mbagnick Ndiaye (ministre de la Culture), de Mansour Sy (ministre du Travail), d’Abdoulaye Diouf Sarr (ministre de la Gouvernance ), de Khoudia Mbaye (ministre de la Promotion des investissements).

‘’Que tout le nécessaire soit fait pour éviter les gaspillages et le chômage’’, a encore lancé le porte-parole du Khalife général des tidjanes.

Il a encouragé les fidèles à persévérer dans le droit chemin et à ne pas prêter l’oreille à ceux qui ont des critiques négatifs.

Citant le prophète Mohamed, Serigne Abdoul Aziz Al Amine a recommandé ‘’de parler peu et d’agir beaucoup dans le bon sens’’.

Le marabout a salué la "réalisation gigantesque" du président Macky Sall pour El Hadj Malikc Sy, en allusion aux chantiers entrepris dans le cadre du programme spécial dédié aux cités religieuses. Il a terminé son discours en priant pour la paix, la stabilité et la sécurité au Sénégal.

Comme pour les autres années, Tivaouane accueille des milliers de fidèles venus célébrer la naissance du Prophète Mohamed. Cette manifestation religieuse, qui se tient dans la nuit de mercredi à jeudi, est communément appelée Mawloud Naby ou Gamou.

A Tivaouane, elle est célébrée depuis 1902, date à laquelle elle fut initiée par El Hadj Malick Sy, l’un des plus grands propagateurs de la confrérie tidiane au Sénégal.BHC/ASG

Message de Noël de Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar

Chers fidèles du Christ, amis croyants, hommes de bonne volonté, que la paix de Dieu habite en vos cœurs, et que le Seigneur de toute miséricorde vous fasse sentir le bonheur et la joie que donne son amour.
A l’occasion de ce Noël de l’an de grâce 2015, je pense à ces paroles de la lettre aux Hébreux, dans le Nouveau Testament : « Jésus Christ est le même hier et aujourd’hui ; il le sera pour l’éternité » (He 13,8). Son avènement dans l’existence humaine est salué et célébré de multiples manières par diverses traditions religieuses. Par exemple, à travers la Liturgie des Heures et dans notre foi en la mystérieuse communion d’amour qui l’unit au Père et à l’Esprit Saint, nous l’invoquons ainsi :
Splendeur jaillie du sein de Dieu, Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Lumière née de la lumière, Objet de toute complaisance ;
Avant que naisse l’univers Le Père qui t’a envoyé
Tu resplendis dans les ténèbres. Sur toi fait reposer sa grâce.
Tu viens au fond de notre nuit A toi la gloire, ô Père Saint,
Pour tous les hommes de ce monde ; A toi, la gloire, ô Fils Unique,
Tu es la source de la vie Avec l’Esprit Consolateur,
Et la lumière véritable. Dès maintenant et pour les siècles.
Chers amis,
au cœur de la nuit de Noël, un chant angélique retentit : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ». Ce qui est proclamé ainsi, c’est l’entrée du Verbe de Dieu dans notre histoire humaine, c’est la naissance de Jésus Christ, vrai Dieu et vrai Homme. Il a voulu prendre chair de notre chair, dans le sein de la Vierge Marie. Il est né à Bethléem, dans la cité de David. Les anges de Dieu en ont annoncé la bonne nouvelle pour tout le peuple, et des bergers qui passaient la nuit dans les champs sont venus l’adorer. Désormais, il demeure parmi nous. Il est « le visage de la miséricorde du Père » (Pape François). Il est la porte sainte (cf. Jn 10,9) qui nous fait entrer dans l’intime présence vivifiante de Dieu. Il nous invite au recueillement et à la sérénité, dans la ferveur de sa proximité. Il nous apporte la paix de Dieu. Il est lui-même notre paix (cf. Ep 2,14).
A l’écoute des anges de Dieu, dans la sainte nuit de Bethléem, je vous souhaite, à vous tous, enfants, jeunes gens, adultes et aînés, un SAINT ET JOYEUX NOEL, SEREIN ET PAISIBLE, SOLIDAIRE ET FRATERNEL.
Que la présence salutaire du Verbe de Dieu se manifeste abondamment dans notre monde qui a tant besoin de la Paix de Dieu ! Que cette paix se répande en abondance sur vous tous, sur vos familles, sur vos communautés, et que le Prince de la Paix soutienne vos efforts et bénisse vos différentes activités.
Parce que Noël est l’avènement de l’Enfant-Dieu dans la vie des hommes, nous invoquons cet Enfant Unique en faveur de tous les enfants du monde, et plus particulièrement en faveur des enfants pauvres, maltraités, abandonnés, abusés, exploités, exposés à la mendicité ou soumis à un dur travail qui ne répond pas à leur âge. Laissons-nous transformer par la grâce de l’Enfant de Bethléem. Ne blessons pas les enfants. Ne les persécutons pas. Respectons-les. Aimons-les, au nom de Jésus Christ, l’Enfant-Dieu de la crèche.
Avec vous tous, j’invoque encore le Prince de la paix, pour qu’il soulage la peine et la souffrance des malades. Qu’Il leur fasse sentir, ainsi qu’à tousles blessés de la vie, comme aux désespérés et aux isolés, la réalité de la tendresse de Dieu, de son réconfort et de son soutien. Qu’il aide encore les médecins et le personnel médical à se donner sans compter au service de la vie, à contribuer à la guérison par leur savoir-faire, avec la grâce de Dieu, Maître de la vie.
Que la paix de Dieu accompagne tendrement ceux ont fait le passage sur l’autre rive, pour qu’ils soient accueillis avec les faveurs du Dieu de miséricorde dans la patrie céleste. Car « Dieu est riche en miséricorde à cause du grand amour dont il nous a aimés ; alors que nous étions morts à cause de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ » (Ep 2,4-5).
Nous invoquons ce Christ, Prince de la paix, pour qu’il chasse de notre monde le démon de la haine, de la division, de la guerre, du radicalisme et du terrorisme. Qu’il soutienne les efforts de tous ceux qui cherchent à promouvoir la paix. Rappelons-nous que la fête de Noël arrive au cœur de nos vies, lorsque les temps furent accomplis (cf. Ga 4,4), comme l’engagement merveilleux de Dieu envers tout homme et envers tout l’homme. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Avec lui, il nous a tout donné (cf. Rm 8,32), et son bonheur est de voir l’homme heureux.
« Nous savons, comme dit l’apôtre Paul, que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein » (cf. Rm 8,28). C’est pourquoi, uni à mes frères chrétiens, je voudrais adresser, avec nos salutations fraternelles, nos plus vives félicitations à nos amis musulmans qui viennent de célébrer dans la ferveur la naissance de leur Prophète et Fondateur Mahomet.
La proximité des fêtes du Maouloud musulman et du Noël chrétien contribue certainement à une plus grande communion des croyants, dans la prière et l’amour fraternel. Nous en rendons grâce au Dieu de toute miséricorde ! Et nous nous rappelons ces paroles du Pape François nous invitant à vivre pleinement l’Année Sainte de la Miséricorde : « La valeur de la miséricorde dépasse les frontières de l’Eglise. Elle est le lien avec le Judaïsme et l’Islam qui la considèrent comme un des attributs les plus significatifs de Dieu […] Que cette Année Jubilaire, vécue dans la miséricorde, favorise la rencontre avec ces religions et les autres nobles traditions religieuses. Qu’elle nous rende plus ouverts au dialogue pour mieux nous connaître et nous comprendre. Qu’elle chasse toute forme de fermeture et de mépris. Qu’elle repousse toute forme de violence et de discrimination » (MV 23).
Pour terminer, comment ne pas souligner le ferme espoir qu’a fait naître, à travers le monde, la tenue à Paris de la Conférence internationale sur l’environnement, la COP 21 ? Nous nous félicitons de l’expansion de la culture écologique à travers le monde, pour protéger et préserver notre « maison commune », comme dit le Pape François dans sa belle lettre encyclique Laudato Si consacrée au sujet. Puissions-nous mieux prendre conscience que la propagation de cette culture écologique est de notre intérêt à tous, si du moins nous acceptons de changer de mentalité et de comportement, pour protéger la création que Dieu a mise à notre disposition, dans le respect.
Que le décor naturel de la crèche nous fasse aimer la simplicité des grandes choses et louer le Seigneur pour toutes les merveilles qu’il a créées. JOYEUX NOEL ET BONNE FETE A VOUS TOUS, DANS LA JOIE DU SEIGNEUR !Monseigneur Benjamin NDIAYE Archevêque de Dakar

Terrorisme : Les mesures prises par le Chef de l’Etat pour contrer la menace

http://www.dakaractu.com Le President Macky Sall a pris très au sérieux les menaces terroristes qui planeraient sur notre pays, si l’on se fie à la Lettre du continent qui révèle que le 6 décembre dernier un conseil de sécurité avait été tenue sur la question.
Au chapitre des mesures prises lors de cette rencontre pour épauler la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE) et la Direction de la surveillance du territoire, le recrutement d’informateurs et d’indicateurs civils dans les villages les plus reculés du pays a été entériné.
Pour sécuriser les frontières, les patrouilles ont été renforcées. D’ailleurs, toujours selon la même source, le colonel N'guirane N'diaye, chef du premier contingent sénégalais de la Minusma, a été nommé commandant de la Zone militaire nº4, qui couvre les régions de Tambacounda et de Kédougou, à proximité du Mali.
Pour finir, et pour la célébration du Gamou, les rangs des forces de défense ont été grossis de 3 000 hommes...

Gamou des «Thiantacounes»: «Mon Ipad, que celui ou celle qui l’a pris me le rende», Cheikh Béthio

http://www.pressafrik.com Le fait pour le moins insolite s’est produit à Mermoz, chez le guide des «Thiantacounes» où Cheikh Béthio Thioune a été victime d’un vol. Le voleur a sévi en pleine célébration du Gamou (naissance du Prophète (PSL). Entre deux allers retours, entre la tente et l’intérieur de la maison, Cheikh Béthio Thioune constate qu’il n’a plus son Ipad. Le guide se saisit alors du micro et déclare : «Mon Ipad, que celui ou celle qui l’a pris me le rende»
Un message qui est bien passé puisque quelques minutes plus tard la fameuse tablette est entre les mains de son propriétaire, rapporte Senegal7.com. Dié BA

AFFAIRE OUMAR SARR :Des aveux si surprenants

http://www.enqueteplus.com On en apprend encore sur l’audition d’Oumar Sarr, coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds), inculpé pour faux, usage de faux et diffusion de fausses nouvelles. Et des plus surprenants alors ! Par exemple, lorsque la Division des investigations criminelles (DIC) lui a demandé s’il y a eu une instance du Parti, le Comité directeur ou le Bureau politique par exemple, qui a validé le communiqué publié dans la presse, Oumar Sarr a répondu par la négative, assumant le fait qu’il était le seul rédacteur de la fameuse déclaration qui lui a valu son arrestation dans la nuit du dimanche dernier, aux environs de 4 heures du matin.

Aussi insolite que cela puisse paraître, Omar Sarr serait donc l’unique rédacteur d’un document aussi important. Il semble d’ailleurs que certains responsables du Pds critiquent discrètement la méthode, mais sans enfoncer leur camarade embourbé dans une situation qui n’est pas simple. Le coordonnateur du Pds n’en est pas du reste à son premier coup d’éclat. En fait, le Coordonnateur du Pds, comme beaucoup de responsables politiques qui ont vu le papier du journal Le Monde, n’ont pas douté un seul moment de la véracité de l’info tant le quotidien français est réputé crédible.

Seulement il se trouve que l’information donnée n’était pas exacte et les effets collatéraux sont énormes pour Oumar Sarr. Devinez donc quel déluge allait s’abattre sur la terre sénégalaise si c’était un canard sénégalais qui l’avait écrit ! On allait nous traiter de tous les noms d’oiseaux ; Mais comme c’est la presse française, elle a le droit de se tromper, même si c’est de façon aussi grossière. Bon, on passe l’éponge !

Affaire Diack : Aissata Tall Sall regrette l’arrestation d’Oumar Sarr pour des commentaires jugés déplacés…

http://www.dakaractu.com La mairesse de Podor Aissata Tall Sall a commenté l’arrestation du numéro deux du PDS dans l’affaire Lamine Diack. « Je crois qu’il faut redimensionner le problème. Nous sommes sur un champ politique et c‘est vrai que cette affaire du Président Lamine Diack a ébranlé tous les sénégalais. Nous tous, nous avons à un moment donné ou un autre, perdu nos repères. Mais il faut laisser ça retomber », a-t-elle dit dans « le Populaire ».
« Je trouve dommage que dans le Sénégal où nous sommes, qu’un dirigeant d’un parti politique soit emprisonné parce qu’il a eu des commentaires jugés déplacés sur le pouvoir » enchaînera-t-elle.
Aissata Tall a enfin indiqué qu’elle souhaiterait qu’Oumar Sarr puisse bénéficier d’une liberté provisoire puisqu’il « n’a menacé » personne...

POLEMIQUE SUR LA LEVEE DE L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE DE OUMAR SARR :Les professeurs Boireau et Fall déchirent la copie de Moustapha Diakahté

http://www.enqueteplus.com Les membres du Parti démocratique sénégalais ont brandi l’argument de l’immunité parlementaire pour dénoncer l’arrestation de leur secrétaire général adjoint, le député Oumar Sarr. Si pour la commission ad hoc de l’Assemblée nationale, le député libéral et maire de Dagana a perdu son immunité depuis 2013, les spécialistes du droit pensent le contraire. Les professeurs Mady Marie Boireau de l’Ugb et Ndiack Fall de l’Ucad déclarent que l’immunité parlementaire d’un député doit être levée à chaque fois que ce dernier commet une infraction, avant toute poursuite judiciaire.

L’emprisonnement du secrétaire général adjoint du Pds remet sur la table la question de l’immunité parlementaire suite à des propos jugé offensants à l’endroit du Chef de l’Etat. Le président de la commission Ad hoc, Moustapha Diakhaté, a déclaré qu’Oumar Sarr avait perdu son immunité depuis 2013 durant les enquêtes concernant la traque des biens supposés mal acquis. Une affirmation que ne partage pas le professeur de droit pénal Mady Marie Boireau.

Selon l’enseignant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, la levée d’une immunité parlementaire ne peut pas être éternelle. ‘’Chaque fois qu’un député commet une infraction, il faut lever son immunité. Mais la levée d’une immunité ne peut pas être perpétuelle et concerner toutes les infractions, ce n’est pas possible’’, a déclaré le professeur de Droit. Une assertion bien appuyée par son collègue Ndiack Fall professeur de Droit pénal à la Faculté des Sciences juridiques et politiques (Fsjp) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui affirme que la levée de l’immunité n’est pas générale.

‘’Oumar Sarr ne peut pas être poursuivi sans l’autorisation de l’Assemblée’’

‘’Pour ladite affaire, avant que le mandat de dépôt ne soit décerné, il faudrait obligatoirement que l’immunité parlementaire soit levée. Si tel n’est pas le cas, la détention devient illégale car le député est en fonction ; donc quand il commet un crime ou un délit alors que l’Assemblée est en session, il faut un vote de l’Assemblée nationale pour que l’immunité parlementaire soit levée’’, a argumenté le professeur de l’Ucad. Selon qui l’immunité est un bouclier qui empêche d’ester en justice contre un député. ‘’L’immunité parlementaire ne signifie pas impunité, c’est juste un obstacle aux poursuites, obstacle qu’il faut obligatoirement lever sauf en cas de flagrant délit’’, a recadré le professeur Fall. Dans la même lancée, Mady Boireau renseigne qu’Oumar Sarr ne peut pas être poursuivi sans l’autorisation de l’Assemblée nationale.

‘’L’immunité est établie par rapport à chaque infraction que commettrait le député. Celle d’Oumar Sarr a été levée en 2013 dans le cadre de l’enquête relative à l’enrichissement illicite de certains responsables libéraux. Il avait été entendu par la police et interdit de sortie du territoire national par rapport à une infraction bien déterminée. Pour ce cas-ci, on lui reproche d’avoir diffusé de fausses informations qui sont de nature à porter atteinte à la sécurité de l’Etat du Sénégal. Il faudrait à nouveau lever son immunité parlementaire’’, édifie le professeur de l’Ugb. Avant de rajouter qu’on ne peut pas poursuivre le député libéral sans l’autorisation de l’Assemblée nationale.

‘’Ce n’est pas parce qu’on a déjà levée l’immunité parlementaire pour une première infraction que cette mesure va concerner la seconde’’, a précisé M. Bouaré. Ainsi, il fait savoir que l’emprisonnement du député et maire de Dagana est illégal car les parlementaires sont protégés durant la session parlementaire. ‘’Les autorités ne peuvent pas le poursuivre encore moins le mettre en détention sans avoir demandé et obtenu l’autorisation de l’Assemblée’’, renseigne-t-il. Mady Bouaré de relever que les droits fondamentaux d’Oumar Sarr sont violés d’autant plus qu’il faut considérer ses propos comme ceux de représentant d’un parti politique et non d’un député. ‘’Sous cette casquette, il a le droit de s’exprimer par rapport à une question posée donc, ce qu’il a dit ne peut pas lui faire valoir une poursuite judiciaire’’, a-t-il conclu.

Le professeur de l’Ucad, Ndiack Fall, de rappeler qu’Omar Sarr est en détention provisoire pour le délit de diffusion de fausses nouvelles. Ce qui, selon lui, découle de l’article 139 du code de procédure pénale. ‘’En présence d’une pareille incrimination sur réquisition du procureur de la République, le juge d’instruction est tenu de décerner un mandat de dépôt. Je précise qu’il y a une entorse à un principe cardinal de la procédure pénale que l’on appelle la séparation des fonctions de poursuites, d’instruction et de jugement. Le juge d’instruction a en quelque sorte les mains liées’’, soutient-il. HABIBATOU TRAORE

AVIS D’INEXPERT :Des aveux à renverser les journalistes pro-Diack

http://www.enqueteplus.com Il est peu probable que les cris d’orfraie et les plaidoiries de journalistes défenseurs de Lamine Diack, ancien président de l’Iaaf, mouillé dans une grave affaire de ‘’corruption passive’’, se fassent encore entendre, à présent que Diack est passé aux aveux devant les enquêteurs de la justice française. Des aveux qui ont révélé une autre ramification (tout aussi scandaleuse et qu’on ne soupçonnait pas, à savoir que l’argent sale du sport, celui du dopage, parce que extorqué à des athlètes russes pris en flagrant délit de tricherie, a servi à financer l’opposition dans son combat contre le régime de Wade) mais le journal français Le Monde a avoué s’être mépris et présenté des excuses au président Macky Sall dont le quotidien parisien révélait qu’il avait profité des deniers de la corruption pour mener la campagne électorale qui a permis de bouter hors du pouvoir Me Abdoulaye Wade, après la chipotée prise par le fils de ce dernier aux élections locales de 2009.

Les services du chef de l’Etat du Sénégal ont à leur tour démenti que l’argent extorqué à des Russes ait financé la campagne pour la présidentielle 2012 de Macky Sall dont les activités auraient plutôt été financées par les militants Apr, précise le communiqué rendu public par la direction de la Communication de la présidence de la République. Le journal Le Monde y est allé de son rectificatif démentant que des roubles russes aient été versés au candidat Macky Sall.

‘’Je suis Lamine Diack’’, s’étaient écriés des journalistes dénonçant qui un ‘’complot occidental’’ (sic), qui ‘’un acharnement raciste’’ contre le Sénégalais ex-président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (Iaaf), une ‘’cabale’’, pour ainsi dire, contre le Nègre Lamine Diack. Mais, par ces temps qui courent, il sera difficile de s’identifier à Diack sans risquer d’y perdre sa crédibilité, voire sa probité professionnelle.

A l’éclatement de ce scandale, des journalistes étaient allés bille en tête, sans précaution de la détention des faits, dans la défense du président Diack. On s’aperçoit à présent que pour avoir force et crédibilité, le commentaire a besoin de s’appuyer sur des faits concrets plutôt que de se fonder sur la seule partialité qui sera vaine quand se saura la vérité.

Faisant partie des genres rédactionnels dits ‘’de l’opinion’’ ou ‘’d’opinion’’, le commentaire ne peut se faire en tordant le cou à une éthique professionnelle ou en profanant ‘’la religion des faits’’, leur sacralité, pour être moins prosaïque. Certes Diack a une aura, certes il est compatriote, certes il est crédité de réalisations bénéfiques au sport, mais au regard des faits qu’il a avoué avoir commis, il reste très peu de cette image qu’un journaliste puisse encore défendre sans paraître suspect de ceci ou de cela. Il est légitime de dénoncer un complot contre Diack tant que le fondent des faits irréfragables.

Infortunes de la vérité

La vérité a ses hauts et ses bas ; elle peut tarder à rentrer le soir à la maison, mais ne passe jamais la nuit ailleurs, pour paraphraser une sagesse wolof. Dans l’affaire du meurtre du juge constitutionnel Me Babacar Sèye, le 15 mai 1993, le journaliste Abdou Latif Coulibaly avait cru avoir servi la vérité dans le traitement journalistique de cette affaire, mais c’est dans la manipulation qu’il tomba. Et c’est plus de vingt-deux ans plus tard qu’il exprima ses regrets. Oui, la vérité à ses ‘’infortunes’’. Et c’est le mérite à Coulibaly d’avoir reconnu s’être trompé de bonne foi dans le traitement de l’information sur un assassinat autour duquel il y a encore un épais nuage et de nombreux points d’interrogation. La subite réapparition dans l’actualité du maître-conspirateur Clédor Sène n’a pas aidé à apporter plus de lumière.

Désinvolture à l’écritel

A la télévision, le sous-titrage indiquant les noms et qualité en laquelle intervient une personne montré au petit écran n’est pas du tout une formalité ; il porte des éléments qui peuvent aider à la compréhension de l’information. Sur la RTS 1, ce sous-titrage ne semble pas être une préoccupation. Par exemple, dans ce reportage en direct du dimanche soir sur les préparatifs du Gamou de Tivaouane, aucune des personnes interviewées par les reporters n’a été présentée par l’écritel ! Au bout du compte, le téléspectateur n’a pu savoir qui est qui et fait quoi. Parfois, la présentation des éléments de l’écritel est si furtive qu’on n’a pas le temps de lire ces derniers ; qu’on en vient à se demander si ce service n’est fait que pour le principe.

Ne parlons pas des fautes comme de ‘’Solante’’ pour ‘’Sonatel’’ ; ou ce Abdoulaye Diop, vice-président de la Banque mondiale (il fallait écrire plutôt Mactar Diop)… Ailleurs, sur d’autres télés, ce n’est guère mieux. La même RTS présente Christophe Bouabouvier (sic) en croyant présenter Christophe Boisbouvier de Radio-France internationale (Rfi). Comme sur cette télévision nationale centrafricaine sur laquelle, le samedi 28 novembre 2015 à 14 h 45, l’écritel présente le ministre de l’Energie en écrivant ‘’mini Energie’’ ! De quoi vous en boucher un coin !

Alioune Fall, parrain d’une promotion de journalistes

Le 17 décembre dernier sortait la 43e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti, Institut de journalisme de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar) avec comme parrain le défunt Alioune Fall, ancien directeur général de Radio-Sénégal. Les témoignages d’anciens de l’audiovisuel public sénégalais ont été unanimes à témoigner que Fall a été un éminent professionnel, un homme qui a toujours ‘’encadré, dirigé, recadré’’, pour reprendre le mot de Mansour Sow, retraité de la RTS. Tout, disons beaucoup, a été dit sur ce journaliste intransigeant sur les principes professionnels et qui avait une telle conception du service qui dépassait sa propre personne de numéro 1 : ‘’Peu importe ma mort, pourvu que le travail continue.’’ Et la lecture de son testament par sa fille Dié Maty Fall, journaliste, aura révélé la probité d’un haut personnage qui aurait pu en d’autres temps se constituer un patrimoine immobilier, mobilier et financier, mais qui s’est juste contenté de ce que lui ont permis ses moyens honnêtes.

‘’Ma radio…‘’, avertissait-il souvent ses journalistes pour leur dire qu’il tient bien en main cet organe de presse où n’ont jamais régné la pagaille et la désinvolture et tout autre comportement qui n’aura pas été professionnel… Un parrainage pertinent pour des journalistes qui entrent nouvellement dans un secteur où les anti modèles s’imposent, de plus en plus, en référe nce.

Seydou Gueye Porte-parole de l'APR : "La victoire en 2012 est le résultat d’une mobilisation citoyenne inédite"

http://www.dakaractu.com Au lendemain de la parution de l'article, le monde a présente ses excuses, mais cela n'empêche pas la poursuite des commentaires...


Nous vivons dans un pays curieux il faut l'avouer. Toutes les personnes de bonne foi ont compris l'amalgame à l'origine de ce qui était annoncé comme un coup de tonnerre au Sénégal, qui au final est entrain de tourner en une tempête dans un verre d'eau. Le Journal le Monde a apporté les précisions et présenté ses excuses, Monsieur Lamine Diack, lui-même, ses avocats ont tous pris la parole pour rétablir la vérité et clore le débat, en indiquant clairement, que Monsieur Lamine Diack, n'a financé ni directement, ni indirectement la campagne du candidat Macky SALL. Rien dans les propos de Monsieur Lamine Diack rapportés par le quotidien français ne met en cause le Président Macky Sall. Mais rien n'y fait. Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Il faudrait peut-être rappeler à mes amis du PDS que le Président Macky SALL a fait de la lutte contre la corruption, un cheval de bataille en faisant adopter, le code transparence, la déclaration de patrimoine, la création de l'Ofnac, la réforme de la cour des comptes entre autres. Et notre pays a été très bien classé par l'indice Mô Ibrahim et il y a quinze jours, Transparencyinternational et Afro baromètre nous ont également classédans les quatre pays africains ayant fait le plus d'efforts en matière de lutte contre la corruption. Cela ne s'est passé sous le Président Abdoulaye Wade, mais bien sous le Président Macky Sall. Voilà, la réalité qu'ils ne peuvent accepter, la corruption c'est le passé peu glorieux dont nous avons hérité et d'avec lequel il faut impérativement rompre si nous voulons construire un meilleur avenir, c'est-à-dire, un Sénégal émergent fort d'une croissance durable et partagé par tous.


D'aucuns pensent qu'avec ou sans l'appui de lamine Diack, l'opposition allait gagner face a Abdoulaye Wade...


La victoire de Macky Sall est le résultat d'un processus, politique et social historique, d’une mobilisation citoyenne inédite pour lutter contre l'imposture d'un troisième mandat inconstitutionnel, d’un coup d'arrêt à la dépréciation de nos institutions républicaines. En clair, en 2012, le peuple sénégalais dans un élan collectif, a fait le choix d'une nouvelle trajectoire politique historique en faisant le choix de la République et de la démocratie par le rejet de la tentation dynastique. C'est cela l'histoire, une belle histoire de citoyenneté active dans laquelle, la logique de l'argent, de la violence et de l'impunité, qui était celle du pouvoir sorti, n'a joué aucun rôle. Maintenant, si certains veulent jouer aux révisionnistes des temps modernes, ils sont libres de le faire, mais nous le laisserons personne pervertir le sens de ce temps fort dans notre marche vers la démocratie, que le monde entier honore et respecte, et qui vaut à notre pays son image reluisante


L'opposition d'alors avait-il le droit de recevoir un appui venant de lui?


Dans tous les pays du monde, des bonnes volontés soutiennent régulièrement les candidats aux élections. Il convient de le faire conformément à la loi, en toute transparence en veillant à ne pas franchir la barrière morale.


Pourquoi dites-vous que l’APR n’a reçu aucun financement de M: Diack?


Parce que c'est la vérité, confirmée par Monsieur Lamine Diack lui-même et ses avocats à la rescousse.


Cela ne pose-t-il pas la question du financement des partis politiques au Sénégal ?


Bien sûr, c'est une perspective à ouvrir à moyen terme, mais certainement pas comme réaction populiste et précipitée à une histoire de corruption dans une fédération sportive avec des secousses probables chez nous. Mais pour l'instant le dossier est en instruction devant la justice française. De mon point de vue il faudra au préalable travailler à la refondation des partis politiques au Sénégal en toute responsabilité. Mettre de l'ordre dans le champ des partis politiques me semble un pré-requis majeur à tout financement public rationnel et élaboré des partis politiques et de la démocratie.


Diack a-t-il raison de citer son pays dans cette affaire?


C'est son moyen de défense. Il vaut ce qu'il vaut. Je me garde de le juger. Il a déjà fort à faire avec un juge réputé et reconnu comme accrocheur et pugnace dans ce genre de dossier. En vérité, cela ne peut ternir l'image du Sénégal, même si on peut le redouter par ailleurs. A mon avis, il aurait mieux valu que le Sénégal ne fût point cité dans cette histoire de corruption ou de blanchiment d'argent après l'affaire Alex Segura, ancien représentant du FMI ici à Dakar.


Des journalistes ont été convoques: Certains y voient une volonté de museler la presse...


Absolument pas. D’ailleurs, ils sont tous repartis libres après audition. Museler la presse n'est et ne sera jamais la logique du pouvoir actuel, qui en appelle au sens ses des responsabilités des journalistes, dans leur missions d'informer juste et vrai, de contribuer à aider le citoyen à se faire sa propre opinion en toute autonomie. Cela passe forcément par le respect du traitement équitable de l'information, du respect de l'éthique et de la déontologie et des cahiers de charge. Notre option consiste c’est l’éthique de responsabilité et non le musèlement de la presse que notre pays a largement dépassé. Il nous faut tous en tant qu’acteurs majeurs de la démocratie, agir selon nos convictions mais surtout selon nos responsabilités et les assumer. C'est dans ce sens que l'Etat, par les soins du Ministre de la Culture et de la Communication a pris la décision de saisir le tribunal des pairs incarné par le CORED.


Le coordonnateur du Pds a été mis sous mandat de dépôt suite aux propos qu'il a tenus après la parution de l'article du journal le Monde. Quel commentaire en faites-vous?


Cette affaire est aujourd'hui entre les mains de la justice de notre pays. L’attitude républicaine, commande de ne pas abuser des commentaires. Mais il reste vrai que beaucoup de sénégalais ont été choqués et indisposés par les propos du coordonnateur du Parti démocratique sénégalais, qui sont manifestement, irresponsables, irrespectueux à l'égard des citoyens et inutiles pour la consolidation de notre démocratie. Nous sommes dans un Etat de droit où la justice, en toute indépendance, tranche les litiges et conflits entre citoyens, et entre citoyens et les institutions. De mon point de vue, ces propos sont indignes d'un responsable de son rang, et s'opposer ce n'est pas avoir l'insulte, l'irrévérence et la calomnie à la bouche, mais c'est plutôt critiquer en toute objectivité l'action du pouvoir et proposer aux Sénégalais, dans le cours politique actuel, une offre politique plus puissante que le Plan Sénégal Emergent. Mais encore faudrait-il en avoir les moyens. Cela ne me semble pas être le cas pour ce qui concerne l'opposition actuelle.


Le Pds dénonce une violation de la Loi partant invoquant le statut de députe de M: Sarr...


C'est un vieux serpent de mer des responsables du PDS, qu’ilsressortent chaque fois qu'ils constatent l'absurdité de leur démarche. Il faut le reconnaitre, c'est la seule opposition au monde qui sort des absurdités et qui reste optimiste quant à ses chances de conquérir le pouvoir demain. Par ailleurs, cela prouve à suffisance l'incapacité du Parti démocratique Sénégalais de sortir de sa torpeur depuis sa défaite de 2012 et de toutes les autres qui ont suivies d'ailleurs. C'est aujourd'hui une opposition revancharde au point de perdre la tête. Autrement le PDS se serait rappelé, que l'immunité parlementaire dont jouit le député Oumar Sarr a été levée dans le cadre des enquêtes relatives à l'enrichissement illicite, le 10 janvier 2013, par une délibération de l'Assemblée nationale, adoptée par 113 voix pour, 5 contre et une abstention. Cette décision est toujours en vigueur. Par ailleurs, les responsables et militants du PDS savent mieux que tout le monde que dans le cas d'un flagrant délit, la justice n'a point besoin d'une autorisation de l'Assemblée nationale, pour arrêter, poursuivre un député, en cause dans une affaire délictueuse. Ce qui incontestable, c'est que le PDS, dans sa posture d'opposition revancharde, a fait le choix stérile de défiance, de la calomnie et de l'insulte. Cela n'impressionne personne et finit par lasser les sénégalais, qui n'ont pas oublié qu'ils ont saccagé le pays.


Que pensez des manifestations annoncées par le Pds ?


Des bravades et encore de l'enfantillage. Les militants de l'APR feront face même si nous restons préoccupés par la mise en œuvre des solutions que le Président de la République et le Gouvernement sont entrain d’apporter à nos concitoyensdans le cadre de la modernisation des cités religieuses comme Tivaouane, Touba, Médina Baye, entre autres, de la couverture maladie universelle (CMU), des bourses de sécurité familiale, la revitalisation de notre agriculture, les projets d'infrastructures de développement prévues par le PUDC, les programmes autoroutiers, routiers et de transport. Ce sont là Autant de mesures saluées par la majorité des sénégalais et destinées à sortir notre pays de l'abîme où le PDS l'avait enfoncé, à rétablir l'équité entre les citoyens entre les territoires, car ne l'oublions pas, les politiques patrimoniales du PDS avaient complétement déstructuré notre tissu social,notre vivre-ensemble et produit des injustices sociales insoutenables.Seydou Gueye Porte Parole de l'APR

Jean-Marie François Biagui : « De l’Affaire Lamine Diack ? »

Ferloo.com – Selon une opinion assez largement partagée sous nos cieux, vous ne pouvez être au pouvoir, organiser des élections et les perdre. C’est que, en l’espèce, le pouvoir met à votre disposition des moyens colossaux.

En l’occurrence, pour sa réélection en 2007, le président Abdoulaye Wade en a usé, tous azimuts, y compris jusqu’à susciter des vocations présidentielles au sein de l’opposition, pour ainsi l’atomiser et l’affaiblir. C’était de bonne guerre. Mais le chef de l’Etat d’alors en abusa et, en 2012, il perdit le pouvoir, en dépit d’une opposition globalement relativement démunie en termes de moyens.

Pour sa part, en vue de sa réélection, le président Macky Sall parierait plutôt sur la « transhumance », par le truchement de laquelle il entendrait siphonner l’opposition avec son électorat. Pour ce faire, le chef de l’Etat usera, bien volontiers, des moyens, en augmentation d’année en année, que le pouvoir a mis à sa disposition. Nous verrons ce qu’il en adviendra en 2017, ou en 2019 s’il effectue les sept ans de « son » mandat.

En attendant, l’opposition se tromperait lourdement, si elle avait la mauvaise idée – pour s’être éventuellement fondée sur le prétexte de l’« Affaire Lamine Diack » – de se détourner de la générosité de celles et ceux des filles et fils du pays qui en éprouveraient le besoin ou la nécessité à son égard, où qu’ils se trouvent.

Or, qu’est-ce que c’est que l’« Affaire Lamine Diack » ?

Comme nombre d’autres compatriotes, le président Lamine Diack est à une station – du moins jusqu’à son départ de la présidence de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF, en Anglais) – où il ne peut que croiser quasi quotidiennement le « diable » sous toutes ses formes. Et quand il rencontre certaines personnes d’origine russe, sa cupidité présumée ou simplement sa faiblesse du moment vont l’amener à pactiser avec le « diable », à des fins personnelles, voire crypto-personnelles. Et peu importe, si sa fibre patriotique a vibré avant, pendant ou après la conclusion de ce pacte. La course après la « toute-puissance » à tout prix n’a-t-elle pas perdu plus d’un Sénégalais, y compris au sein du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) que nous avons eu l’honneur de codiriger jadis ? Quoi qu’il en soit, jusque-là, tout va « bien ». Ou à peu près « bien ».

Puis survient, à la faveur d’une instruction judiciaire, l’obligation pour le président Lamine Diack de « moraliser » son acte et, plus particulièrement, de donner sens à ce qui n’en a point jusqu’alors. On lui demande notamment de le nommer, c’est-à-dire de donner un nom à ce pacte, conclu, disions-nous, à des fins personnelles voire crypto-personnelles.

C’est alors que, de notre point de vue, le président Lamine Diack découvre que l’« affaire » est trop grosse pouravoir du sens, et donc pour être nommée, pour porter un nom. Mais il y est tenu, il faut qu’il lui donne sens.

Or, dire que le pacte a été conclu à des fins exclusivement politiques, pourrait donner sens. Qui plus est, laisser à croire que l’opposition sénégalaise d’alors avait été financée avec l’argent généré par le pacte, dans le but ultime et prétendument patriotique de débarrasser le Sénégal du président Abdoulaye Wade, apparaîtrait à ses yeux comme une issue heureuse. C’est du moins ce qu’il croirait servir au juge instructeur français chargé de l’« affaire », laquelle passera, par cela seul, pour une « bombe » au Sénégal.

Le président Lamine Diack, avec lequel nous ne disposons d’aucune attache, même pas par procuration, a certainement contribué en son temps à l’effort de « guerre » contre le président Abdoulaye Wade. Mais, jamais nous ne saurions, en ce qui nous concerne, considérer les « cocontractants » du président Lamine Diack au Sénégal comme étant des individus véreux dans un tel contexte. D’autant que le président Lamine Diack pouvait, objectivement, avec ses salaires légalement et grassement payés en dollar ou en euro, se montrer bougrement généreux à leur égard.

Par conséquent, il conviendrait de ramener l’« Affaire Lamine Diack » à sa juste mesure. Soit à la mesure de cette affaire où notre compatriote reconnaît avoir une responsabilité, en tant qu’individu, et à titre personnel.

Apprenons, ou réapprenons, à cet effet, à initier ou à mener des combats politiques, en toute légitimité certes, mais à la loyale.

Tâchons, pour cela, autant que faire se peut, d’appréhender notre adversaire politique comme notre alter ego. C’est-à-dire, comme celui-là même qui, a priori, n’est ni pire ni meilleur que nous-même, quoiqu’il puisse éventuellement se révéler totalement autre a posteriori. C’est cela, aussi, l’éthique en politique.

Sous ce rapport, l’honorable député Oumar Sarr, arrêté puis incarcéré pour son appréciation de cette « affaire », n’a plus rien à faire en prison. De même que tous les journalistes doivent pouvoir continuer à faire leur job en toute quiétude.Dakar, le 22 décembre 2015. Jean-Marie François BIAGUI, Président du Mouvement pour le Fédéralisme et la Démocratie Constitutionnels (MFDC-fédéraliste)

Petit Palais – Abdou Diouf «chasse» ATT

Lignedirecte.sn – Le président Abdou Diouf a décidé de s’installer au Sénégal pour y vivre une retraite tranquille. Et c’est le Petit Palais qui a été totalement réaménagé pour l’accueillir. Du coup, l’ancien président du Mali, Amadou Toumani Touré alias ATT qui y vivait, va devoir s’installer ailleurs.

Ancien secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), Abdou Diouf est en retraite depuis sa succession par la Canadienne Michel Jean. Mais il semble que celui qui a dirigé le Sénégal pendant vingt ans ait décidé de passer sa retraite dans son pays. C’est en tout cas pour cette raison que le Petit Palais a été réaménagé afin de pouvoir l’accueillir. Selon les sources de lignedirecte.sn, ce sont des travaux d’envergure qui ont été engagés dans ce bijou qui a accueilli de grandes personnalités du Sénégal et de pays amis. D’ailleurs, les travaux sont en pleine finition et l’ancien président de la République du Sénégal devrait pouvoir s’y installer dans les prochains jours.

Seulement, l’installation au Petit Palais de l’ancien secrétaire général de l’Oif ne fera pas que des heureux. Puisque Diouf «chasse» des lieux un autre ancien président. Il s’agit du Général Amadou Toumani Touré (ATT), ancien président du Mali, qui vivait au Petit Palais depuis qu’il a été chassé du pouvoir par un coup d’Etat des hommes du capitaine Sanogo. Toutefois, selon nos informations, ATT ne perd pas au change. Puisqu’il a été réinstallé aux Almadies.

Remplacé au pouvoir par le président Abdoulaye Wade qui l’a défait en mars 2000, Abdou Diouf est plus proche de Macky Sall que du chef du Parti démocratique sénégalais (Pds). Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le centre international de conférence de Diamniadio porte son nom. C’est pourquoi certains observateurs estiment qu’en s’installant à Dakar, Abdou Diouf pourrait être un précieux conseiller pour Macky Sall, même s’il a toujours refusé de s’exprimer publiquement sur la gestion du pouvoir depuis son départ en 2000.

Souleymane Ndéné Ndiaye nommé !

Lateranga.info Le dernier premier ministre du défunt régime libéral, Souleymane Ndéné Ndiaye gagne du galon. En effet lateranga.info a appris auprès de ses proches qu'il a été nommé comme Chef de La Mission d'Observation des élections présidentielle et législatives en République Centrafricaine , prévues le 27/12/2015. Selon toujours nos informations, il est déjà en terre centrafricaine où doit rencontré dans les prochaines heures les autorités de transition...
Dix neuf (19) mars 2000, vingt-cinq (25) mars 2012 : deux alternances sœurs « siamoises »Par Mody Niang.

Nous nous honorons d’avoir réalisé deux alternances exemplaires, saluées par pratiquement par toute la communauté internationale. La première intervenait le 19 mars 2000. Ce jour-là, le peuple sénégalais, dans un même élan, portait au pouvoir Me Abdoulaye Wade. Ce dernier bouclait alors vingt-six (26) ans d’opposition au cours de laquelle il a essuyé quatre défaites à l’élection présidentielle : 1978, 1983, 1988, 1993.

Cette première alternance était grosse de promesses de rupture, d’une meilleure gouvernance. Les Sénégalais étaient d’autant plus fondés à croire à ces promesses que, pendant vingt-six ans, Me Wade avait en bandoulière son fameux slogan le SOPI (le changement). Ils s’attendaient donc, les pauvres, à des lendemains qui chantent. Malheureusement, ils ne mirent pas beaucoup de temps à déchanter, à sortir de leur bulle d’air : les premiers actes de gouvernance du nouveau Président de la République (PR) s’inscrivaient davantage dans le statu quo que dans le changement attendu. Point n’est besoin de s’appesantir, outre mesure, sur cette gouvernance jalonnée pendant douze longues années de scandales gravissimes, suffisamment connus des Sénégalaises et des Sénégalais pour qu’on ait besoin de s’y attarder.

S’y ajoute que, d’avril 2000 à avril 2012, la parole donnée n’avait plus aucune valeur et que, pendant cette longue période, nos institutions ont été piétinées. Même nos compatriotes qui les incarnaient n’étaient pas épargnés par l’ancien PR, qui n’hésitait pas à corrompre certains d’entre eux avec ses lourdes enveloppes. Malgré ce bilan moral peut reluisant, le vieux président s’accrochait au pouvoir et faisait feu de tout bois pour décrocher un troisième mandat. Le peuple sénégalais ne l’entendait évidemment pas de cette oreille et lui donnait un sérieux avertissement, un véritable coup de semonce le 23 juin 2011. Moins d’un an après, le 25 mars 2012, c’était le coup de grâce : le vieux président était confiné dans ses 35 % du premier tour et son challenger, le candidat Macky Sall, était triomphalement élu avec 65 % des suffrages exprimés. Une page se fermait ainsi, une autre s’ouvrait. Le Sénégal connaissait sa deuxième alternance démocratique et les Sénégalais, dont le souhait et la volonté longtemps exprimés d’élire un Président de la République (PR) né avant l’indépendance était exaucé. Le nouveau président portait donc les espoirs de tout un peuple, et, principalement, celui du 23 juin 2011.

Le candidat Macky Sall avait beaucoup promis, notamment des changements majeurs dans la gouvernance du Sénégal. Il s’engageait ainsi, une fois élu, à nommer un gouvernement de vingt-cinq (25) membres, à réduire de façon drastique les agences, à mettre en œuvre une politique « sobre, vertueuse, transparente et efficace ». Nous n’oublions pas, non plus, son fameux slogan « La Patrie avant le parti », ni qu’Il s’était engagé à appliquer les conclusions des « Assises nationales du Sénégal » dont il avait paraphé, sans réserve, « La Charte de gouvernance démocratique ».

Dans trois mois et demi environ, le successeur du vieux président bouclera la quatrième année de son magistère. Au lendemain de son installation officielle comme quatrième Président de la République, il avait nommé un gouvernement de 25 membres, comme il s’y était engagé. Malheureusement, au fur et à mesure des remaniements ministériels et des réaménagements techniques, le Gouvernement n’a cessé de gonfler au point de compter, aujourd’hui, trente neuf (39) membres, dont trente (30) ministres, trois (3) délégués et six (6) secrétaires d’Etat. Sans compter les ministres d’Etat nommés à ses côtés et les ministres Secrétaire général de la PR, Directeur de cabinet du PR, Secrétaire général du Gouvernement et les ministres conseillers spéciaux. Cette machine est plus alourdie encore par des conseillers spéciaux, des ambassadeurs itinérants et des chargés de mission qui viennent parfois d’on ne sait où, et qui auraient bien du mal à se souvenir de leur dîner de la veille. Au moins pour nombre d’entre eux.

Ainsi, de hautes fonctions sont aujourd’hui galvaudées, comme elles l’ont été d’avril 2000 à avril 2012. La fonction de ministre en particulier ne devrait pas être à la portée de n’importe qui. Interrogé par Laurent Delahousse de France 2 (Journal de 20 heures du 21/09/2014) après la nomination d’un ministre dans le Gouvernement de Manuel Vals, le président Sarkozy ironisait en ces termes : « On ne s’invente pas ministre de la République. C’est un long processus. » Le président Sarkozy a bien raison et emporte mon entière adhésion : un ministre de la République, c’est un profil ; on ne le devient pas du jour au lendemain, comme cela se fait au Sénégal. On ne distribue pas cette prestigieuse fonction à tout va.

En France, les Secrétaires généraux de l’Elysée et de l’Hôtel de Matignon, ainsi que les Conseillers spéciaux des Présidents François Mitterrand et Nicolas Sarkozy, Jacques Attali et Henri Guaino – pour ne prendre que leurs exemples –, n’étaient pas ministres. Pourtant, quel ministre peut-il se targuer d’une fonction plus prestigieuse que la leur ? S’il m’était donné de citer quatre ou cinq fonctions les plus valorisantes au Sénégal, celle de conseiller spécial du PR en ferait sûrement partie.

Donc, nous pouvons affirmer déjà, en attendant la suite, que les engagements fermes pris par le candidat Macky Sall à remettre l’administration sénégalaise à l’endroit ne sont pas encore, de ce point de vue-là tout au moins, respectés. Pour permettre aux lecteurs d’en avoir le cœur net, je convoque d’autres voix bien plus audibles que la mienne.

Venu présider « Le Mercredi » du 13 juin 2012 de l’Ecole nationale d’Administration du Sénégal, le Délégué à la Réforme de l’Etat et à l’Assistance technique (de l’époque) annonçait la mise en place d’une Commission d’évaluation des directions et des agences restantes et en dévoilait la composition et l’objectif. Rappelons que le sujet retenu par ce « Mercredi » du 13 juin 2012 était le suivant : « La réforme de l’Administration sénégalaise : rationalisation et perspectives ». Le Délégué général avait alors salué la « réduction du nombre de (ministres) par le président Sall et la suppression d’agences et de structures inappropriées » et ajouté que la cure de l’administration allait se poursuivre.

Un mois après, d’autres voix, elles aussi bien autorisées, se sont fait entendre, pour voler au secours de notre administration encore mal en point. Il s’agissait, en particulier, de l’Amicale des Administrateurs civils du Sénégal (AACS). Le samedi 28 juillet 2012, elle organisait à l’Hôtel Radisson Blu, un atelier de réflexion avec pour thème : « Les politiques de Réforme de l’Etat : quelles ruptures pour un Sénégal émergent ? ». Les termes de référence étaient sans équivoque ; ils mettaient en évidence des « mutations (qui ont) conduit à une détérioration de la qualité du service public et à une incohérence de l’architecture et de l’action administratives, avec la création redondante de structures aux missions et compétences similaires ». Ils pointaient aussi du doigt le non-respect, au niveau des cabinets ministériels, « des règles classiques de formation des cabinets, la multiplication des contrats spéciaux pour des emplois que des agents de l’Etat pourraient occuper, la création de postes irréguliers de chargés de mission, de conseillers spéciaux dans beaucoup de cabinets ministériels alors qu’ils ne sont prévus par aucun texte et ce, en violation flagrante des nombreuses circulaires de rappel à l’ordre initiées par le Premier Ministre ». Cette situation ne semble pas avoir changé, en tout cas pas notablement.

M. Abdoulaye Guèye, alors président de l’AACS, invité de l’Emission « Objection » de la Radio Sud Fm, le dimanche 27 juillet 2014, revient fortement sur la détérioration de la qualité du service public. Trois jours plus tard, le mercredi 30 juillet 2014, il sera conforté par l’Inspection générale d’Etat (IGE) qui remettait solennellement entre les mains du Président de la République, le premier « Rapport public sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes ». Le Rapport confirmait bien des maux qui gangrènent notre administration. Dans la partie gouvernance administrative, le Rapport de 2014 mettait l’accent sur « la création et la dissolution abusives de structures administratives, la nomination à des postes de responsabilité de personnes ne répondant pas au profil administratif exigé ». Il rappelait la Loi d’Orientation n°2009-20 du 4 mai 2009 sur les agences d’exécution. Aux termes de l’article 2 de cette loi, les nécessités fonctionnelles qui justifient la création d’une agence sont nettement indiquées (page 44). Malgré tout, des agences sont créées sans tenir compte des dispositions de cette loi ni, par ailleurs, de celles du Décret n° 2010-1812 du 31 décembre 2010, portant leur organisation et fonctionnement.

Dans le Rapport de juin 2015, l’IGE revient sur le non respect des dispositions de la Loi n°2009-20 (SECTION 1 : Gouvernance des agences, pages 71 et suivantes). L’Institution constate ainsi « la récurrence de certaines anomalies, dans la création des agences d’exécution ». Ces manquements « contournent, dans bien des cas, les dispositions de la Loi d’orientation relative à ces structures administratives et financières ». Bien souvent, le Décret portant répartition des services de l’Etat ou ceux portant organisation des ministères sont utilisés comme moyens de création d’agences d’exécution. Or, rappelle l’IGE, « la création, comme le changement de dénomination ou la suppression d’une agence d’exécution, doivent être créés par des décrets spécifiques », comme le précise l’article 2 de la Loi d’Orientation n°2009-20, dans les termes qui suivent : « L’agence est créée par décret pour une durée déterminée ou indéterminée, sur proposition du chef de l’Administration de tutelle technique, scientifique ou de gestion bien spécifique. » « Le décret de création, poursuit le même article, est accompagné d’une étude d’opportunité et d’impact démontrant la valeur ajoutée du recours à la formule de l’agence ».

Le constat donc, c’est que l’étude d’opportunité est un préalable important à la création d’une agence. « Or, constate l’IGE, elle fait souvent défaut pour les agences créées par un décret spécifique, à fortiori pour celles qui ont été créées par le biais du décret portant répartition des services de l’Etat ».

L’IGE met en évidence d’autres carences, notamment l’absence de contrats de performance bien que ceux-ci soient rendus obligatoires par la Loi d’Orientation n°2009-20 du 4 mai 2009 et le Décret n° 2010-1812 du 31 décembre.

La mise en place tardive de certains organes n’est pas en reste. L’IGE a ainsi constaté que « des agences ont fonctionné pendant plusieurs mois, voire des années, sans conseil de surveillance, ni agent comptable ». Une agence a été ainsi créée en 2006, alors que le Conseil de surveillance n’a été mis en place qu’en 2013 (page 80). Dans une autre, le nom du Président du Conseil de surveillance ne figure même pas dans la liste des membres de ce Conseil fixée par arrêté, constate l’IGE (page 81). Pourtant, conformément aux dispositions du Décret 2009-522 du 4 juin 2009, il doit être choisi parmi les membres du Conseil.

Nous sommes donc légitimement fondés à nous poser des questions, quant à la valeur juridique de ces nombreuses agences qui nous coûtent des millions, voire des milliards de francs CFA tous les ans, pour presque rien. Faut-il, pour autant, en désespérer ? Assurément non. Il en existe sûrement dont la création et le fonctionnement sont strictement conformes à la loi et au règlement. Ces agences (il n’y en a sûrement pas beaucoup) devraient davantage prendre en compte les recommandations de l’IGE et être dotées de moyens humains, financiers, matériels et logistiques conséquents, pour les aider à exécuter avec succès leurs contrats de performance. En particulier, les hommes et les femmes qui y sont affectés devraient avoir tous le profil de l’emploi.

Ce texte est déjà long et il est temps de le conclure. Dans une prochaine contribution, je passerai en revue d’autres anomalies qui gangrènent les agences et l’administration en général, qui fonctionne pratiquement comme pendant les douze années de la gouvernance d’avant le 25 mars 2012. La rupture promise, nous l’attendons encore dans bien des domaines. C’est pourquoi je me suis permis de considérer l’alternance I et II comme bonnet blanc, blanc bonnet, comme des sœurs « siamoises ». Je m’emploierai à l’illustrer davantage dans les prochaines contributions.Dakar, le 21 décembre 2012

LA MAUVAISE FOI RELAYEE D’UNE OPPOSITION SUBVERSIVE! Par Makkane

« Même si tu danses dans l’eau, tes ennemis diront que tu soulèves la poussière.» Proverbe Mossi

L’affaire Lamine Diack est douloureuse pour notre pays, au regard de la trajectoire honorable d’un compatriote qui a conduit, au nom de notre continent et la Nation, maintes missions de représentation, négociation, médiation et promotion.

De la manière dont elle est traitée par la presse, à y mêler de façon allusive le Président de la Republique, constitue une imposture.

Une preuve de la mauvaise foi chez certains acteurs de la scène politique et médiatique.

La justice établira assurément la cohérence des faits.

Mais, pourquoi cette précipitation à ciseler aux rayons laser un Chef d’Etat élu par 65% des sénégalais ?

N’est-ce pas une insulte à l’écrasante majorité des sénégalais ?

Des voix autorisées ont déjà clairement démenti toute probable connexion de Monsieur Diack avec le candidat victorieux du scrutin de 2012.

Il nous reste à poser des questions pour susciter la réflexion jà ce sujet.

Un candidat à l’élection présidentielle, peut-il refuser le soutien financier sous forme de don d’un compatriote nanti ?

Comment un homme politique peut connaitre de la provenance licite ou illicite d’un donateur de la dimension de Lamine Diack dont le parcours permet de le créditer d’une richesse honorablement acquise ?

Les moralisateurs et faux prêcheurs d’une éthique hors contexte doivent arrêter ce procès d’intention, car ce n’est pas bon !

Ils doivent commencer par s’interroger sur les châteaux de ces nombreux milliardaires spontanés.

Ne devrions-nous pas prêter davantage attention aux multiples dangers liés au financement et la prolifération des nouveaux réseaux de trafic humain ?

Oui, la problématique des fonds occultes dans le jeu démocratique doit être posée et résolue par l’Etat.

Mais vouloir nous faire croire que ces fonds avaient entaché la volonté populaire au cours de l’élection présidentielle, c’est malhonnête.

Le Président Diouf avait plus de moyens financiers que le Président Wade en 2000, il a été battu. De la même façon, Wade était plus riche que tous les candidats réunis en 2012.Avec ou sans une contribution de Lamine Diack, il serait battu.

Maintenant que ce vieux compatriote, trempe dans un scandale en milieu sportif, il faut lui souhaiter la meilleure issue et laisser la justice faire son travail.

Observer une bonne tenue comme la presse française par rapport au cas Platini.Platini vaut-il mieux pour le football français que Lamine Diack pour l’athlétisme africain ?

Donald Trump, actuel candidat à la candidature républicaine, très critiqué pour sa propension à liquider de manière suspecte ses casinos, a de manière véhémente répliqué, clamant qu’il avait « financé les campagnes d’hommes politiques, allant des républicains aux démocrates y compris ceux présentement en lice ».

L’équation argent/politique est depuis toujours le nœud gordien de toutes les démocraties.

De la corruption active à l’achat des consciences, des pratiques nocives à extirper de nos compétitions électorales.

La frustration des philosophes comme le Pr Souleymane Bachir Diagne d’avoir la même voix égale dans les urnes que celui qui vend son vote aux enchères, vivra longtemps, malheureusement.

Dans ce scandale, c’est comme si l’opposition attendait une telle bouffée d’air pour respirer, la bulle puante !

Le style allusif qui sert d’arguments de fonds aux détracteurs ne laisse pas le doute sur leurs intentions.

Ecorner l’image d’une autorité, est devenu le jeu favori de nos paparazzis.

Autant pour les questions sensibles pour l’Etat, les mercenaires de la plume sont à l’affut.

Jeter à tous moments le discrédit sur les institutions du pays, outre c’est un acte antinational, révèle des accointances sordides des auteurs avec ce « parti de l’Etranger »qui les entretient, à leur insu.

Il y a même pire que ce « parti de l’Etranger », c’est cette permanence dans la livraison inconsciente, au mieux offrant des études sensibles à la défense de son pays.

Les professionnels des tirs calculés, si allergiques au « 156eme parti »doivent d’abord nous édifier sur la dignité acquise à travers les aides devenues des accompagnements suivis et entretenues.

Rationaliser et assainir l’espace politique est bel et bien dans l’agenda du pouvoir.

Au Sénégal, une culture de la tolérance, oh combien bénéfique dans une démocratie a permis aux mercenaires de toutes sortes de s’épanouir et prendre en otage le débat politique.

Des intellectuels d’apparence libre-penseur versent quotidiennement dans une propagande néfaste, identitaire, sans considération des conséquences pour notre cohésion nationale.

Ils sont relayés par les brebis galeuses de la presse nationale et internationale, prompte à jeter les hommes intègres en pature, pour peu qu’ils n’aient pas répondu à leurs appels du pied.

Nous sommes dans le seul pays au monde, où on peut dire n’importe quoi, à propos de tout, sur n’importe qui, puis aller dormir tranquillement le soir.

Le lendemain, se réveiller, demander pardon, et sans gène répéter la même chose le surlendemain.

Dans une démocratie ouverte comme la nôtre, avec des espaces multiples de dialogues, la violence ne saurait être une arme citoyenne.

C’est, reconnaissons-le, la violence verbale qui étouffe et pervertie le plus la démocratie.

Vivre dans la bêtise répétitive, permet aux agitateurs de brouiller notre mémoire collective.

Le trop-plein de frustrations et provocations d’une opposition sans objet autre que ralentir la marche vers le progrès, recommande vigilance et rigueur.

San quoi, les turpitudes d’activistes impénitents feront l’affaire d’un voisinage belliqueux et des criminels qui prétendent représenter Dieu par le sabre.

Nous ne serons jamais les porteurs de philosophies totalitaires, mais nous admettons, avec tous les patriotes sincères que notre pays est à un tournant délicat de son Histoire.

Le Sénégal est au cœur de toutes les sollicitations du monde, il est nécessaire de renforcer ses capacités de protection interne et externe.

C’est une attitude patriotique de le reconnaitre, l’ignorer relève d’une naïveté coupable !

Appeler le Président de la République à pardonner au nom de l’apaisement suite à chaque délit d’un récidiviste relève de l’hypocrisie.

Seulement trois années d’exercice du pouvoir, le Président Macky Sall a jeté les bases d’un saut qualitatif, propre à faire émerger notre pays.

Aucune promesse n’est trahie, sauf dans l’esprit des pouvoiristes irréductibles.

Sur le plan politique, de la bonne gouvernance, la juste redistribution des revenus, mieux, l’appui conséquent aux sénégalais les plus défavorisés ; la lutte contre la corruption ; la reddition des comptes ; une réorientation positive pour l’avenir des nouvelles générations sont mis en œuvre.

Le pays avance avec les difficultés héritées du règne du gâchis.

Les ingrédients de succès du PSE, la crédibilité sans cesse accrue auprès des populations et des partenaires internationaux, ne laissant aucune chance aux adversaires dépités, nous assistons de plus en plus à des actes délictueux de défiance de l’Etat.

Les initiatives délibérément provocatrices sont visibles dans les agissements du

quarteron de partis que sont le PDS, le REWMI, l’AJ version Decroix,Bokk Gis Gis et leurs groupes satellites.

D’anciens ministres tentent de remettre en cause le processus normal de la vie nationale. L’Etat du Sénégal n’est pas seulement laïc et démocratique dans sa conception : il l’est également dans sa composition. C’est ce qu’ils veulent remettre en cause, en toute irresponsabilité.

Mais aucune pression « politico-médiatique »d’opposants aigris ne peut brouiller cette réalité palpable d’une gouvernance sobre et vertueuse inaugurée par le Président Mack Sall.L’espoir est permis.

Le choix porté sur notre pays par l’administration Obama, pour un second compact du MCC, aura un impact certain sur les secteurs de l’énergie et l’agriculture.

La découverte et la mise en exploitation des ressources pétrolières ; la perspective d’une autosuffisance en riz, vont sans nul doute booster notre économie.

Le statut de membre non permanent du Conseil de Sécurité, la voix de forte tonalité de notre Président sur les tribunes africaines et mondiales, sont autant de motifs de fierté pour les citoyens senegalais, mais autant de motifs pour les ennemis du SUNUGAL d’attiser les querelles et créer des factions !

Notre stabilité et notre style de vie n’ont pas de prix et sont à préserver envers et contre toutes velléités de subversion.

Sous ce rapport, il n’y a pas 255 partis, mais la Patrie, qui est parti unique !

Le Président Sall continue de faire preuve d’ouverture, il tend la main à tous les patriotes pour la participation à l’œuvre du renouveau national.

Il y a de la place pour tous, des sacrifices à consentir dans la passion de faire avancer le pays., Porte-parole DSE/APR-USA

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