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"projet de proposition de loi sur le financement des partis politiques:UNE LOI HISTORIQUE !

EXCLUSIF SENEPLUS – Un "projet de proposition" de texte sur le financement des partis politiques rédigé – Le document sur la table du président de l'Assemblée nationale depuis près de deux ans – L'initiative est d'une cinquantaine de députés de tous bords

Depuis près de deux ans, un "projet de proposition de loi sur le financement des partis politiques" dort dans les tiroirs de l'Assemblée nationale. À la faveur de l'affaire Lamine Diack, le texte est sur le point d'être dépoussiéré et soumis à débat. SenePlus vous le propose en exclusivité.

L'Assemblée nationale devrait peut-être bientôt soumettre à débat une proposition de loi sur le financement des partis politiques. Le texte est un projet produit par des juristes, sous la direction du Forum civil. Il est composé de 28 articles répartis dans 5 chapitres. À l'initiative d'une cinquantaine de députés de tous bords, majorité, non-inscrits et opposition, le document a été déposé il y a près de deux ans sur la table du président du parlement, Moustapha Niasse. Il a été rangé dans les tiroirs au grand désespoir des initiateurs de la loi. Mais depuis la semaine dernière, le projet est en train d'être dépoussiéré et devrait bientôt faire l'objet de discussions entre députés. À la faveur d'une conjoncture favorable, l'affaire Lamine Diack.

UN MAL POUR UN BIEN

Ce dernier est l'ancien président de l'IAAF. Il est mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé dans le cadre du scandale qui secoue le monde de l'athlétisme. Il est accusé d'avoir reçu de l'argent de la Russie contre son indulgence sur des cas de dopage d'athlètes russes. Il aurait reçu la somme d'1,5 million d'euros (environ 1 milliard de francs Cfa). D'après le journal Le Monde, Diack aurait déclaré devant les enquêteurs avoir utilisé cet argent pour financer la campagne de l'opposition à l'ancien président de la République Abdoulaye Wade, lors des Locales de 2009 et de la Présidentielle de 2012.

Sur son site internet le quotidien français avait affirmé que l'ancien patron de l'athlétisme avait nommément désigné le Président Macky Sall parmi les bénéficiaires de ses prétendues largesses. Une information corrigée deux jours plus tard par Le Monde qui, invoquant une "confusion", assurera que Diack n'a jamais déclaré avoir financé l'actuel chef de l'État. Mais malgré les précisions du journal français, l'affaire a suscité un tollé au Sénégal. Le PDS, principal parti d'opposition, et ses alliés ont alimenté des tirs nourris contre Macky Sall, l'accusant d'avoir trempé dans une affaire de corruption et lui demandant de rendre le tablier. Les réactions les plus modérées invitent le chef de l'État à faire la lumière sur cette affaire. Toutefois, tout le monde s'accorde sur la nécessité de l'adoption d'une loi réglementant le financement des partis politiques. Un appel entendu par des députés.

Prenant la balle au bond, ces derniers sont revenus à la charge à propos d'un projet de proposition de loi soumis au président de l'Assemblée nationale, il y a près de deux ans, et resté sans suite depuis. La semaine dernière, ils ont rencontré le Forum civil pour remettre le projet sur table. Et d'après les informations de SenePlus, le futur texte ne devrait pas être différent de la première mouture.

UN CONSTAT ALARMANT

Dans l'exposé des motifs, les auteurs du document partent d'un constat : "La législation sénégalaise ne réglemente pas les dépenses électorales. Ce qui ne favorise point la transparence du financement des partis politiques et de leurs leaders, d'autant plus que, en réalité, les sommes dépensées durant les campagnes électorales dépassent de loin les moyens personnels des candidats et le produit des cotisations, dons et legs des membres et sympathisants et activités lucratives des partis politiques tel que prévu par la loi n° 64-09 du 24 janvier 1964 portant sur les partis politiques au Sénégal. Une telle situation entraine la corruption et le financement occulte des partis politiques qui ont un impact négatif dans le développement économique du pays. D'où la nécessité de légiférer dans les domaines où il y a risque de corruption, à l'instar de celui des formations politiques. Cette nécessité est d'autant plus pressante que le Sénégal a ratifié les Conventions des Nations Unies et de l'Union africaine contre la corruption qui préconisent l'adoption de mesures visant à accroitre la transparence du financement des partis politiques."

C'est pour corriger ce manquement qu'un groupe de députés avait demandé au Forum Civil, sur la base d'une convention de partenariat, de lui proposer une loi. "Une opportunité pour les partis politiques et la démocratie de manière générale car elle va créer les conditions d'une compétition libre, égale, transparente et sincère entre les forces politiques", souligne-t-on dans l'exposé des motifs du document consulté par SenePlus. Lequel "prend en compte un certain nombre de considérations, notamment les conditions et modalités de financement public des partis politiques (financement public et des campagnes électorales), les dépenses éligibles, le contrôle du financement, la réglementation des dons, les sanctions en cas de financement occulte ou irrégulier".

CRITÈRES D'ÉLIGIBILITÉ

Si le texte est adopté, "les personnes morales de droit public autre que l'État, ainsi que les personnes morales de droit privé ne (pourront plus) contribuer au financement des partis politiques ou groupements politiques" (article 2). Non plus, "aucune association de financement ou aucun mandataire financier d'un parti politique ne (pourront) recevoir, directement ou indirectement, des contributions ou aides matérielles d'un État étranger ou d'une personne morale de droit étranger" (article 4).

Les ressources financières des partis politiques devraient être constituées "des dons et legs, des revenus réalisés à l'occasion des manifestations ou des publications, des opérations mobilières ou immobilières et de fonds publics inscrits aux crédits budgétaires de l'État, sous forme de subvention".

La subvention de l'État, qui sera inscrite dans la Loi de finances de l'année, "peut être en numéraire ou en nature (affectation de sièges à un parti, de véhicule, équipement en mobilier de bureau, en matériel informatique, connexion internet)". Et pour y prétendre, 11 critères sont mis en avant (article 6). Les partis seront financés s'ils s'engagent à "développer un système de formation civique de ses militants (universités d'été, publications de brochures, création d'institut etc.)", en fonction de leurs "résultats obtenus suite à la participation aux dernières élections législatives", s'ils disposent "de structures implantées sur l'étendue du territoire national" et "d'un compte bancaire ayant un solde créditeur d'au moins cinq millions 5 millions de francs Cfa", tiennent "à date les états financiers soumis au contrôle des organes de l'État" et tiennent "compte de la parité Homme/Femme dans les instances du parti et lors de l'établissement des listes électorales…"

50 MILLIONS, PAS PLUS !

Neuf catégories de dépenses seront concernées par la subvention allouée à chaque parti (article 8). Il s'agit, entre autres, du fonctionnement de l'administration courante, de l'éducation civique et politique des membres de la formation et du reste de la population, de l'éligibilité des femmes dans les conditions d'égalité avec les hommes…

Pour veiller aux dispositions édictées pour l'utilisation de la subvention, l'État veillera. Le texte dispose : "Les partis politiques bénéficiaires de la subvention sont soumis au contrôle de la Cour des comptes dans les conditions définies par décret. Les partis politiques sont tenus de répondre aux requêtes formulées par la Cour des comptes, tendant à obtenir la justification de la provenance de leurs ressources financières et leur utilisation (article 11)." Il autorise aux personnes physiques de financer des partis, mais suivant un encadrement strict : ces dons "ne peuvent annuellement excéder 50 millions de francs Cfa (article 13)".

Le document prévoit aussi de sanctionner (article 28), "conformément au code pénal", les partis qui, "pour justifier les dépenses engagées, (auront) présenté de fausses factures ou de fausses pièces, falsifié des documents comptables (et) présenté un faux rapport". La même punition s'appliquera aux formations qui seront reconnus coupables d'avoir "utilisé, à des fins autres que celles prévues par la présente loi, les fonds reçus dans le cadre du financement public des partis politiques et des campagnes électorales".

COMMISSION DE FINANCEMENTS

D'après le projet de proposition de loi sur le financement des partis politiques, une "Commission du financement public des partis politiques et des campagnes électorales" sera chargée d'allouer les subventions de l'État. Celle-ci sera composée de 7 membres nommés par décret (article 19). Il s'agit d'un président, d'un vice-président, d'un secrétaire général ("spécialisés sur les questions constitutionnelles, de science politique et financière"), d'un membre de la CENA, d'un représentant de la société civile (spécialisés en bonne gouvernance démocratique, lutte contre la corruption, promotion des droits humains et politiques), d'un représentant du ministère de l'Intérieur (DAGAT) et d'un représentant du ministère en charge des Finances.

"Les membres de la commission du financement public des partis politiques et des campagnes électorales ne doivent être enregistrés dans aucun parti ou groupement politique ; ils ne doivent être de prés ni de loin liés à un parti ou groupement politique", stipule le texte en son article 20. Leur mission c'est, entre autres, de contrôler les comptes des partis politiques et des candidats aux élections politiques et des comptes de campagne dans le cadre des élections nationales ; d'être informée et de contrôler des dons de toute nature, quelle que soit leur origine, destinés aux partis politiques ou coalitions de partis politiques et de les reverser à leurs destinataires, dans le respect des seuils fixés par loi ; d'exercer ce contrôle avec le concours de la Cour des Comptes ; de transmettre son rapport au Conseil constitutionnel et de lui fournir toutes les informations nécessaires en vue du respect du plafonnement des dépenses électorales ; de saisir le Procureur de la République pour toute violation de la législation sur le financement des partis politiques…ifall@seneplus.com IBRAHIMA FALL DE SENEPLUS

LES MESSAGES À L’OCCASION DU MAOULOUD EN EXERGUE:

Dakar, 26 déc (APS) - La presse quotidienne s’est faite l’écho ce samedi des messages délivrés par les guides religieux et les autorités étatiques à l’occasion de la célébration mercredi de la naissance du Prophète Mohamed, une manifestation religieuse appelée Maouloud ou Gamou.

Le Soleil revient largement sur cette commémoration et retient que le ‘’retour aux fondamentaux’’ a été l’axe principal des sermons prononcés lors de l’édition 2015 du Maouloud.

Le quotidien gouvernemental souligne particulièrement le message du Khalife général des tidianes, Serigne Cheikh Tidiane Sy ‘’Al Makhtoum’’.

Selon le journal, le guide religieux, par la voix de son porte-parole, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, a appelé à ‘’former un bloc solide contre les forces du mal’’.

Le journal relève aussi le message du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, qui, lors de la cérémonie officielle du Maouloud à Tivaouane, a salué ‘’le rôle des religieux face au radicalisme’’.

Tout comme Le Soleil, Sud Quotidien met en exergue le sermon d’Al Makhtoum qui, selon lui, invite à ‘’lutter contre les forces du mal’’.

‘’Al Makhtoum, apôtre de la sagesse…’’, commente quant à lui Le Populaire. Le journal note qu’il a donné ce conseil au gouvernement : ‘’Continuez à travailler, ne répondez pas au coup de l’âne.
Le même journal s’est aussi fait l’écho de la célébration du Maouloud à Médina Baye, un autre bastion de la confrérie tidiane dont le Khalife ‘’demande de +renouveler notre héritage au Prophète’’.

Pour le quotidien Grand Place, les khalifes ont ainsi montré la voie, concernant la concorde nationale et le terrorisme.

Mais selon Walfadjri, ‘’la célébration du Maouloud 2015 a été l’occasion, pour la famille religieuse de Thiénaba, de s’offusquer du traitement à deux vitesses opéré par les pouvoirs publics à son égard’’.

Le journal relève par ailleurs que la communauté khadre se réclamant de Cheikhna Cheikh Saad Bouh appelle le chef de l’Etat, à prendre en compte leur capitale, Guéoul, dans le cadre de la modernisation des cités religieuses.

Le Quotidien remarque une convergence entre les sermons du Gamou et l’homélie de Noël, en parlant de ‘’paix et salut sur le Sénégal’’, à travers son titre principal.

Cette dernière célébration retient d’ailleurs l’attention de certains quotidiens comme Le Populaire qui indique que ‘’l’Eglise prêche contre la haine’’. Quant au Le Soleil, qui note ‘’une grande communion des croyants’’, durant le Maouloud et Noël, il évoque un ‘’appel pour un monde de paix’’.ASG

LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN SUR SENEPLUS.COM

MAOULOUD 2015 _ MESSAGE DE AL MAKHTOUM : «Lutter contre les forces du mal»

La 114eédition du Maouloud de Tivaouane a vécue. Comme à l’accoutumée, la ville de Maodo a vibré au rythme de la célébration de la naissance du Sceau des Prophètes Mohammad (Psl), avec des messages de paix et de sécurité et d’un retour au Seigneur qui ont été délivrés par les autorités religieuses et étatiques. Le Khalife général des Tidjanes, Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum, à travers le porte-parole de la famille Sy, Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine, a invité à «retourner à la Risâla et ériger un rempart contre les forces du mal», tout en enjoignant à l’Etat de s’inscrire dans l’action. Quant au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, conduisant la délégation officielle, il a loué la réponse doctrinale claire de Tivaouane face au terrorise, dans un contexte trouble de l’Islam marqué par la poussée des extrémismes. Au terme de l’événement, différentes structures impliquées dans l’organisation du Gamou ont également fait un bilan de leurs participations

MESSAGE DE NOËL DE L’ARCHEVÊQUE DE DAKAR : L’EGLISE pour plus de tolérance envers les enfants

Mgr Benjamin Ndiaye a abordé plusieurs thèmes d’actualité liés à une meilleure prise en charge de l’enfant, au terrorisme, au dialogue islamo-chrétien et à la protection de l’environnement. En conférence de presse, mercredi 23 décembre 2015, le successeur du Cardinal Adrien Sarr a prié pour que la venue de l’enfant Jésus soit pour tout être source de paix et de meilleur traitement envers son prochain.

EUX & NOUS - PAR FADEL DIA : L’Incendie
« L’affaire Lamine Diack » va-t-elle mettre le feu au Sénégal? Ce serait le comblepuisque, si on en croit Le Monde, c’est justement pour préserver notre pays de l’embrasement que pourrait provoquer la réélection d’un vieil autocrate accroché au pouvoir et à sa « dévolution monarchique »,contre l’avis de son peuple, que l’ancien président de l’IAAF aurait cédé à des marchandages frauduleux

LIBRE PROPOS - PAR ABDOULAYE THIAM : Qu'il est beau, ce Sénégal !
Seulement, 196.722 km2 ! En termes de superficie, le Sénégal est le 87ème Etat du monde sur les 217 pays. 13.567.338 habitants selon le recensement de 2013. Ce qui fait de notre pays la 72ème nation. Mais, ce n’est ni la superficie, encore moins la démographie qui fait la grandeur d’une nation. Au-delà d’être un havre de paix, la beauté de ce pays réside dans la capacité de son peuple à vivre dans la tolérance et le respect de l’autre. Ce, quelle que soit sa croyance, sa religion, sa race, ses origines, etc. Mercredi 23 et jeudi 24 décembre 2015, notre peuple a administré une belle leçon de dialogue islamo-chrétien en célébrant successivement le Maouloud et la Nuit de la Nativité. Nos compatriotes Chrétiens nous ont invités à partager, avec eux, leur repas. Et pour nous rendre à l’aise, nous musulmans, certains fidèles chrétiens ont délibérément choisi des repas «Halal». Pendant les fêtes de l’Aïd (El Kébir et El Fitr), nous leur rendons la monnaie de leur pièce. Au-delà du droit du sol, nous partageons les mêmes us et coutumes. Nous nous aimons, nous nous marions entre nous. Jamais, la religion aussi « jalouse », soitelle, n’est parvenue à nous diviser, à nous briser, à pousser chacun à se recroqueviller sur lui-même, à vivre en communautarisme. Senghor, le catholique, a eu comme meilleurs soutiens Serigne Ababacar Sy, Sérigne Fallou Mbacké, Thierno Seydou Nourou Tall. C’est vous dire simplement, qu’il est beau, ce pays, le Sénégal. Soyons-en fiers et gardons jalousement cette cohésion nationale

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Mandat
Le khalife de la communauté khadre de Digane a profité de la cérémonie officielle du gamou annuel de la localité pour se prononcer sur le mandat présidentiel. Selon le guide religieux El Hadji Ahmed Melayni Sow, SMS doit faire le mandat de sept ans pour lequel il a prêté serment. Son argument, sur le plan religieux, le serment est capital d'autant plus que dans le serment au Sunugaal on jure sur le nom de Dieu. Pour lui, quand on jure ainsi, rien au monde ne doit amener à se renier. La deuxième chose, dit le marabout, SMS a été élu par le peuple pour 7 ans, donc il doit rendre la monnaie à ce même peuple. Il ajoute que SMS a fait tellement de choses pour les familles religieuses que ces dernières ont envie de le voir faire ses sept ans, sept autres années et encore sept années, donc 21 ans. Pour ce qui est du terrorisme, El Hadji Ahmed Melayni Sow dit que tous les chefs religieux soutiennent SMS dans ce combat contre toutes les formes de violences que l'islam a rejetées. Selon lui, lors de son dernier sermon à Arafat, le Prophète Mouhammed (Psl) a banni toute forme de djihad par les armes et interdit que tout musulman verse le sang d'un coreligionnaire.

Rencontre?
Parlons du Gamou des Champs de Courses pour évoquer d’une rencontre en vue entre Sms et le guide des Moustarchidine Wal Moustarchidati. Eh oui ! Selon Serigne Moustapha Sy, Aliou Sall comprenez le frère du prési l’a câblé pour lui dire que SMS veut le rencontrer. Parlant de la lutte acharnée dont son mouvement est victime le fils de Khalife général des tidianes a révélé que lorsqu'il s’en est ouvert à Aliou Sall, ce dernier lui a fait comprendre que son frangin de prési souhaitait le rencontrer. “Quand j’en ai parlé à Aliou Sall au téléphone, il a dit qu’il va me rappeler. Et 15 minutes après notre discussion, il m’a rappelé pour me dire que Macky Sall a besoin de me parler. Je lui ai dit qu’il m’excuse parce que je devais aller à Tivaouane, attendons après le Gamou. Il a envoyé quelqu’un me dire qu’il me rencontrera après le Gamou”, a informé Serigne Moustapha Sy.

Rencontre ? (Bis)
Restons dans cette rencontre pour dire que les relations entre le Palais et les Moustarchidines risquent d’être tendues dans les jours à venir. Lu Xew ? Xana, juste après la sortie du guide des Moustarchidine wal Moustarchidate, le maire de Guédiawaye a fait une sortie pour “démentir” le marabout. Selon Aliou Sall qui a fait une sortie sur Dakaractu, il est allé voir Serigne Moustapha Sy “sur sa propre demande, relayée par son collaborateur du nom de Badara Fall”. Et à en croire le maire de Guédiawaye “lors de notre entretien, Serigne Moustapha Sy s'est plaint de n'avoir pas d'échanges réguliers avec (SMS). Je ne l'ai pas revu après cet entretien et je n'ai pas échangé avec lui au téléphone non plus après cet entretien. Je n'ai jamais dit à Serigne Moustapha que le Président souhaitait lui parler. Soit quelqu'un l'a abusé, soit il s'est trompé de personne, soit c'est son inconscient qui a parlé. Allah est mon témoin !" a ajouté le frangin du prési.

Accident
Après avoir célébré le Maouloud à Taïba Niassène (kaolack), la dame Aminata Kane âgée de 42 ans et sa fillette Oulèye Sow (1 an) ont perdu la vie dans un accident survenu le jeudi 24 décembre vers les coups de 11h 1 sur l’axe Touba -Dahra à hauteur du virage de Khatali alors que 7 autres personnes ont eu des blessures. Les victimes étaient à bord d’un véhicule 4x4 Mitsubishi immatriculé MT 2429-A qui devait se rendre Aniam Ciwal dans la région de Matam. C’est après que sa roue arrière gauche a éclaté que le véhicule s’est renversé faisant plusieurs tonneaux avant de heurter un arbre. Les corps sans vie de la mère et de sa fille ainsi que les blessés ont été évacués au centre de santé de Dahra par les gendarmes.

Accident (Bis)
Il faut aussi noter que la route a fait une autre victime la veille du Maouloud, c'est-à-dire le mardi 22 décembre sur l’axe Dahra-Louga à hauteur de Moukh Moukh. Il s’agit d’un véhicule de transport genre minicar immatriculé SL 3349-B qui a fait un dérapage suite au détachement de la roue arrière droite. La victime, un jeune homme du nom de Vieux Diouf (30 ans) qui tentait de sortir du véhicule est tombé lourdement au moment où le véhicule roulait à vive allure. Selon une source médicale, la victime avait eu un traumatisme crânien. Sa dépouille a été déposée par la suite au centre de santé de Dahra. Le minicar convoyait des pèlerins au village religieux de Darou Salam Maure distant de 3km de Dahra pour y passer le Maoulid.

Accidents (Ter)
17 blessés dont 3 dans un état grave, c'est le bilan de l'accident, d'une rare violence, survenu ce jeudi à hauteur du quartier Ndiolmane à Bargny. Des informations livrées par Amadou Makhète Diop l’adjudant des Sapeurs-pompiers. Les victimes ont été évacuées d'urgence vers les structures sanitaires du département par les éléments de la 14eme compagnie de Rufisque. Un car de transport en commun communément appelé Ndiaga Ndiaye immatriculé DK 9932 L en provenance de Tivaouane a mal négocié ce virage pour se retrouver à une dizaine de mètres de l'asphalte. L'accident a eu lieu entre 11 heures et 12 h. Selon les passagers, le chauffeur roulait à vive allure. Dans cette folle course, la voiture a heurté les glissoires servant de garde-fou avant de faire des tonneaux pour terminer sa trajectoire à une dizaine de mètres de l'asphalte.

Accidents (Fin)
Le chauffeur du véhicule en question a pris la poudre d'escampette avant l'arrivée des premiers secours. Moins d'un mois, un camion malien immatriculé 9281 MD a eu un choc sur cet axe. Dans la même semaine, un camion rempli d'oranges a fini sa course dans le décor. La semaine d'avant a été marquée par un camion contenant des sacs de farine qui s'est renversé nuitamment à hauteur du quartier Ndiolmane selon les populations. Au total 4 cas d'accidents ont été notés sur ce virage en l'espace d'un mois. Du coup, le scepticisme est nourri chez bon nombre de Bargnois. Selon ces derniers, des forces surnaturelles occuperaient Gouye Teungueth, lieu exact où sont dénombrés ces accidents. Pour y remédier, ils pensent que "des offrandes sont nécessaires".

Plateforme des…
Une plateforme des structures internes du parti (ex)"dolécratique" sunugaalien (Pds) a été mise sur pied par les cadres du Pds (Fncl), l'Ujtl et le Meel "dans un souci de coordination et de cohérence des activités politiques face au contexte actuel". Pour les responsables par intérim de ces trois structures, "la prise en charge effective des luttes démocratiques et du projet de société proposé par le candidat (Rimka) pour 2017 se pose avec acuité surtout après la séquestration inhumaine de leur Secrétaire général National adjoint, le frère Oumar Sarr, par ce régime liberticide et incapable de (SMS)". Il faut noter que la plateforme demande à "toutes les forces vives du Pds à se lever, afin de mener les batailles démocratiques qui s’imposent à l’heure actuelle".

…Structures…
Elle demande à tous les comités de liaison communale et comités de liaison fédérale de "se réunir sous huitaine et de se mettre à la disposition de la plateforme". Sur le même registre de combat contre le régime, la plateforme exige, "l’ouverture d’une information judiciaire sur les affirmations, devant Juge, de Lamine Diack, à propos de l’utilisation de l’argent sale du dopage et de la corruption dans l’espace démocratique du (Sunugaal) par l’opposition de 2012, Benno Bokk Yaakar". Elle estime que "la confiscation de la souveraineté du peuple, à travers des fonds illicites et occultes, constitue un haut fait de trahison à la nation (sunugaalienne)". C'est pourquoi elle demande "la libération immédiate et sans condition d'Oumar Sarr, vu son statut de député qui lui confère une immunité parlementaire en période de cession (article 61 de la constitution)".

…Du Pds
Les responsables de la plateforme parlent de "violation flagrante et manifeste de la loi Constitutionnelle" et soulignent que "la levée de l'immunité parlementaire est limitée à l'objet et aux stipulations de la demande faite par les autorités judiciaires à laquelle s'est référée l'Assemblée. Elle n'est donc jamais générale et doit être renouvelée chaque fois qu'il y a de nouvelles poursuites contre un député". Ils réclament "la libération immédiate et sans condition du Candidat du Pds, le (Rimka), du Dr. Toussaint Manga, de Victor Sadio Diouf et de tous les autres détenus politiques", mais aussi "le rétablissement immédiat et sans condition du Groupe parlementaire de l’opposition à l’Assemblée nationale".

Tamba
A croire que la région de Tambacounda est une cible prioritaire du Grand parti (Gp). En effet, demain et pour la seconde fois en l’espace d’un mois, le leader du Gp, El Hadji Malick Gakou sera dans le Sunugaal oriental. Gakou va y dérouler, ce samedi, une série de rencontres politiques, notamment des conclaves avec les responsables locaux de sa formation. Il va aussi présider des rencontres de ralliement de nouveaux arrivants qui rejoignent le Gp en provenance d’autres partis ou des structures apolitiques. Et demain, dimanche, le présidant du Gp va présider la finale régionale de l’Orcav de Tamba dont il est le parrain.

Nécro
Le journaliste Adama Mbodj, du desk Economie du quotidien Le Soleil, est décédé des suites d’une maladie, jeudi à 22h, à l’hôpital Principal, à Dakar, a appris l’Aps, vendredi. Agé d’une cinquantaine d’années, il faisait partie des principaux animateurs du service économique du quotidien gouvernemental, où il a passé une vingtaine d’années. En plus de la rédaction centrale du Soleil, à Dakar, où il a passé une bonne partie de sa carrière, Adama Mbodj a travaillé pour le journal à l’intérieur du pays, notamment à Ziguinchor (sud). Il a été correspondant du journal dans cette région, pendant trois ans. Il a été inhumé vendredi au cimetière de Pikine après la prière mortuaire dans l'après-midi à Fadia.

Belle histoire de Noël
Un migrant sunugaalien touche le gros lot en Espagne, rapporte iberation-champagne.fr. En effet, son billet lui a coûté seulement 20 euros, il a finalement gagné 400 000 euros. Ngame, un migrant sunugaalien de 35 ans, a empoché cette coquette somme en participant à la traditionnelle loterie de Noël en Espagne. Ngame s'est montré très ému face aux nombreuses caméras présentes à Roquetas de Mar, ville d'un peu plus de 90 000 habitants. Actuellement en recherche d'emploi, il a déclaré : «Je n’arrive pas à le croire. Si je vous disais que je n’avais même pas 5 euros». Lui et sa femme sont arrivés il y a huit ans sur l'île espagnole de Tenerife (Canaries), à bord d'une embarcation de fortune qui a fait naufrage.

Exemple
A la tête d'une forte délégation de son parti, Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement "Tekki", a été reçu, avant-hier, par Abdoul Aziz Sy "Al Amine", dans le cadre du "Gamou" de Tivaouane. Selon nos capteurs, le porte-parole de Serigne Cheikh Tidiane Sy, Khalife général des Tidianes, a été trés aimable à l'endroit de ce dernier. A en croire nos machins, le marabout l'a cité en exemple. Il a notamment loué son "indulgence", son "endurance", sa "courtoisie" et son "savoir". Des propos qui ont mis du baume au cœur de Mamadou Lamine Diallo.

Homos
Un mariage pas comme les autres a failli être célébré la nuit dernière à Kaolack. C'est la Rfm qui file l'info. Il s’agit de deux homosexuels qui voulaient s’unir devant "Satan" et leurs semblables. Les faits ont eu lieu au lycée Ibrahima Diouf où le couple a convié ses amis. Au total, une vingtaine de personnes avaient pris part à la cérémonie. Qui pourtant est partie pour être une réussite. La "mariée" habillée d'une robe, portait également d'autres accessoires de femme. C'est au moment où le "mari" passait la bague entre ses doigts que la police s’est invitée à la fête. Et c’était le sauve-qui-peut. Selon la Rfm, onze (11) pédés ont été arrêtés et placés en garde-à-vue au commissariat urbain de Kaolack où ils méditent sur leur sort. La robe de mariée, la bague ainsi que les accessoires de femme trouvés sur les lieux ont été mis sous scellés par la police. Les fuyards sont activement
recherchés.

PROJET DE PROTECTION DE L'ENFANCE :PATRICE EVRA FAIT SON RETOUR AU PAYS NATAL

Dakar, 25 déc (APS) - Patrice Evra, le défenseur français de la Juventus de Turin (élite italienne), né à Dakar, a fait son retour en début de semaine dans son pays de naissance, dans le cadre d’un projet de protection de l’enfance de l’Unicef, qu’il finance depuis 2012.

"Je suis comme un homme venu en mission, je ne peux vous dire depuis combien de temps je ne suis pas revenu dans mon pays natal. Mais l’essentiel, c’est de revenir et avoir la chance d’améliorer la vie de ces enfants", a dit le vainqueur de la Ligue des champions 2008, avec Manchester United (Angleterre).

Lors d’un dîner offert mardi par le bureau de l’Unicef à Dakar, l’arrière-gauche français, âgé de 34 ans, fils d’un diplomate sénégalais, a fait part de sa "joie" de pouvoir donner de son temps et de ses moyens à un centre d’accueil des enfants en difficulté, à Guédiawaye.

"J’ai le privilège de pouvoir faire ces dons parce que j’ai eu la chance d’être né dans une famille nombreuse de 24 enfants. Le partage, c’est quelque chose de naturel pour moi", a-t-il expliqué, soulignant que s’il était fils unique, il n’aurait peut-être pas eu le plaisir de partager avec les autres.

Des filles mineures et des enfants dans la rue bénéficient du soutien du centre d’accueil financé par l’ancien-arrière droit de Monaco (France), de Manchester United et de la Juventus de Turin, finaliste en 2015 de la Ligue des champions.

"Quand on a présenté ce projet, pour la commune de Guédiawaye, il a accepté de l’aider et de mettre des moyens à sa disposition", a expliqué Moussa Diop, le spécialiste des médias au bureau dakarois de l’Unicef.

"C’est un centre d’accueil de plus de 500 enfants, avec deux volets : un volet dédié aux garçons, et un autre réservé aux filles", a expliqué l’ancien journaliste de journal Sud Quotidien.

Moussa Diop a invité le Directeur technique national du football, Mayacine Mar, et Mbaye Diouf Dia, le responsable du football des jeunes à la Fédération sénégalaise de football (FSF), de venir prendre part au dîner "offert au champion de la cause des enfants".

"Nous sommes très sensibles au soutien apporté à ce centre, qui offre aux enfants la possibilité d’être alphabétisés et de retrouver leur famille", a expliqué M. Diop, se réjouissant de la venue à Dakar de l’international français venu s’enquérir de l’état d’avancement du projet.

"Nous allons revenir..."Patrice Evra, qui a refusé de s’appesantir sur son métier de footballeur, a préféré parler surtout de ce centre, qui permet à des enfants de "retrouver le sourire", a relevé Moussa Diop.

"Nous voulons ouvrir une brèche avec la Fédération sénégalaise de football, pour voir les projets liés à l’enfance, que nous pourrons ensemble mettre en œuvre avec l’aide de Patrice [Evra]", a ajouté M. Diop.

D’humeur badine, tout au long du dîner, le capitaine des Bleus à la Coupe du monde 2010, en Afrique du Sud, dit être honoré de se retrouver au Sénégal.

"Ma grande victoire, c’est d’avoir vu ces enfants que j’ai eu la chance d’aider à retrouver le sourire et un cadre d’épanouissement", a dit le défenseur français de 34 ans.

"Chacun a une mission sur cette terre. Avec la maturité, j’ai compris l’importance de m’investir dans ce genre de projet. Et j’ai eu la chance de pouvoir le faire dans mon pays de naissance, et c’est un très grand honneur", a réagi Patrice Evra, qui a préféré l’équipe de France à celle du Sénégal.

"Je tenais vraiment à venir pendant cette trêve au Sénégal, pour voir ces enfants pendant que certains de mes coéquipiers ont préféré aller à Las Vegas et à Miami. C’est un voyage qui m’a permis de faire un retour au pays natal et de venir prier sur la tombe de mes deux frères disparus", a ajouté Evra.

Il déplorer "ne pas être revenu au Sénégal pendant tant d’années". Patrice Evra est tout de même "fier de venir pour une mission, non pour prendre du soleil et manger du bon +thiof+ (une espèce de poisson dite noble, Ndlr)", a commenté le footballeur, venu au Sénégal en compagnie de son frère aîné Dominique, un homme d’affaires.

"Je vais repartir avec plein d’espoir, de connaissance et de maturité", s’est réjoui Evra, qui dit être fier du travail effectué par l’Unicef au centre d’accueil des enfants, à Guédiawaye.

"Nous allons revenir et l’approfondir", a-t-il ajouté, en parlant du projet auquel il apporte un soutien financier.

70 ans de domination monétaire : Colonies Françaises d’Afrique

http://www.lequotidien.sn Les Gaulois ne sont pas très ingénieux, mais excellent dans l’art de l’imitation. Ce vieux propos de Jules César se vérifie à travers la mise en circulation par la France d’une monnaie tout à son avantage dans ses anciennes colonies. En créant le franc Cfa, qui fête ce 26 décembre ses 70 ans, le pays du Général De Gaulle n’a fait que reproduire le système (monétaire) imposé par l’Allemagne après l’avoir annexée durant la seconde guerre mondiale. Unité monétaire de 14 pays africains concentrés entre l’Uemoa et la Cemac, le franc Cfa sert beaucoup plus les intérêts de l’ancienne métropole et représente pour bon nombre d’experts un outil de perpétuation de la domination française. Le Quotidien vous plonge dans l’univers des mécanismes de renflouement des caisses du Trésor français par les Etats en question liés à l‘ancienne Métropole par des «clauses publiques et secrètes». Une des nombreuses conséquences du pacte colonial qui, jusqu’à aujourd’hui, continue de régir les rapports entre la France et ses anciennes colonies.

Les pays des zones Uemoa (Union économique et monétaire ouest africaine) et Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) déposent 50% de leurs réserves de change au Trésor français, indique Siré Sy, expert et chercheur en géostratégie et géo-économie. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée Bissau, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo pour la zone Uemoa. Du Cameroun, de la République Centrafricaine, du Tchad, du Congo, de la Guinée Equa­toriale et du Gabon pour la Cemac. Cette obligation bancaire a débuté bien avant l’accès de ces pays à l’indépendance ; tous d’anciennes colonies françaises regroupées pendant l’ère coloniale autour de l’Aof (Afrique occidentale française) pour les Etats de l’Uemoa et l’Aef (Afri­que équatoriale française) pour ceux de la Cemac. Ex­ception faite de la Guinée Bissau (ancienne colonie portugaise) ayant accédé à l’Ue­moa en 1997 et de la Guinée Equa­toriale (an­cienne colonie espagnole) membre de la Cemac depuis 1985. En effet, ce mécanisme de renflouement du trésor de la Métropole par les colonies remonte au 19ème siècle.
En ce temps, «les autochtones payaient un impôt de capitation à la Métropole. Une imposition (dont étaient exempts les habitants des quatre communes : Dakar, Gorée, Rufisque et Saint-Louis, considérés comme citoyens français) par tête d’habitant, mais aussi pour les biens personnels (produits vi­vrières, cheptel…) payés individuellement ou collectés par des commis locaux», ex­plique l’historien Mous­tapha Dieng de l’Université Cheikh Anta Diop. La France n’a fait que s’appuyer sur cette politique pour pérenniser sa domination vis-à-vis de l’Afri­que noire. Au nom du principe «les colonies par la métropole et pour la métropole», la France a huilé le mécanisme qui a débouché à la signature du pacte colonial après les accords de Bretton Woods (juillet 1944). Un traité avec «des clauses publiques et des clauses secrètes» qui continue jusqu’à nos jours de guider les relations France-Afrique. Le pacte colonial (encore appelé exclusif colonial) est un régime d’échanges qui garantit à la France une préférence spéciale. C’est, en quelque sorte, «un gentlemen agreement instauré à la période postindépendance entre le général De Gaulle et les pères des indépendances des pays en question», explique Siré Sy. Entre autres avantages du pacte colonial, la France se réserve l’exclusivité des exportations des matières premières locales, pourvoie le marché local pour les importations, définit les politiques à adopter, installe des bases militaires et, in fine, contrôle la monnaie des pays en question.
Ce dernier point est la clé de voûte du système. Alors que la livre sterling a sauté avec l’indépendance des pays anglophones d’Afrique (Ghana, Nigeria Sier­ra Leone…), la France est parvenue à maintenir le franc des Colonies françaises d’Afri­que (Cfa) créé suite à la réforme monétaire du 26 décembre 1945 devenu après franc de la Communauté financière d’Afrique comme monnaie pour ces nouveaux Etats. «En 1959, les pays d’Afrique de l’Ouest se sont associés au sein de la Bceao (Banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest) ; la même année, les pays d’Afrique centrale ont créé la Beac (Banque des Etats de l’Afrique centrale)», renseigne le site de la Banque de France. Une coopération monétaire entre la Fran­ce et ces derniers est ainsi instituée, «régie par quatre principes fondamentaux : garanties de convertibilité illimitée ap­portée par le Trésor français, fixité des parités, libre transférabilité et centralisation des réserves de change», indi­que encore le site de l’institution financière. Le Franc français est alors l’ancre monétaire du franc Cfa (1FF pour 100 F Cfa).
En contrepartie de la garantie du Trésor français, les banques centrales des deux zones monétaires sont «tenues de déposer une partie de leurs réserves de change sur un compte dit compte d’opérations ouvert dans les livres du Trésor français». «Le taux était de 100% de 1945 à 1975, puis fixé à 65% à partir de cette année et est observé avec discipline par les Etats concernés», avise le géo-économe sénégalais Sy. «Cette proportion a été amenée de 65% à 50% pour les avoirs extérieurs nets de la Bceao, conformément à l’avenant signé le 20 septembre 2005, à la convention de compte d’opérations du 4 décembre 1973. En application de la nouvelle convention de compte d’opérations de la Beac signée le 5 janvier 2007, cette quotité a été abaissée graduellement, la proportion de 50% étant appliquée depuis le 1er juillet 2009», souligne encore sur le site officiel de la Ban­que de France qui mentionne en outre que «le fonctionnement du compte d’opérations a été formalisé par des conventions».
L’Afrique joue toujours en Cfa
Pour l’économiste sénégalais Sanou Mbaye, ex-fonctionnaire à la Banque africaine de développement (Bad), «la France investit ces réserves qui représentent des dizaines de milliards de dollars dans des bons du trésor qu’elle utilise ensuite pour garantir les prêts qu’elle lève pour financer son propre déficit public». A l’adoption de l’euro en 1999, la monnaie européenne est devenue ancre monétaire du F Cfa sans que les mécanismes de coopération de la zone monétaire en soient affectés : 1 euro est fixé à 655,95 F Cfa contrairement aux autres monnaies dont les cours sont non seulement flottants, mais également maintenus au niveau le plus bas. En effet, «il faut 1 500 wons à la Corée du Sud, 15ème puissance mondiale, pour avoir un euro, à l’Inde (Nation émergente) 12 mille roupies pour avoir un euro, à l’Iran (puissance nucléaire) 14 mille 500 rials pour avoir un euro», se désole Sy. Une telle politique monétaire consacre une valeur du franc Cfa profondément en déphasage avec la réalité et les vraies performances économiques des pays qui l’adoptent comme monnaie. Seules les entreprises françaises, détentrices du monopole dans les secteurs clés de l’économie, peuvent prospérer dans un tel environnement, fait remarquer pour sa part l’économiste Mbaye. «Ce taux de change très élevé permet aux entreprises françaises telles que Bouygues, Société générale, Bnp Paribas, Bolloré de protéger leur gain en ce sens que les prémunissant des dépréciations monétaires courantes», explique-t-il. Autre grief soulevé par l’économiste sénégalais au sujet du franc Cfa fabriqué et imprimé en France : «Les deux francs Cfa sont con­vertibles à l’euro, mais sont inconvertibles entre eux.» Mba­ye est alors con­vaincu que «la zone franc doit faire des réformes fondamentales pour obtenir la totalité de son autonomie financière».
La France gagne au change
Les cris d’alerte montent crescendo pour dénoncer «les servitudes de ce pacte» de tout le temps démenti catégoriquement par Paris. Un concert de lamentations contre la «logique prédatrice» sous-tendue par le pacte colonial se joue en effet en Afrique. Auteur de l’ouvrage Les servitudes du pacte colonial, Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale ivoirienne du temps de Laurent Gbagbo, a posé le doigt sur le mal qui «pèse lourdement» sur la destinée desdits pays depuis des dizaines d’années après leur indépendance. Dans son sillage, Siré Sy, Moustapha Dieng et bien d’autres experts et penseurs africains.
Les moyens de lutte et de résistance sont toutefois très faibles voire inefficaces, en l’absence de vrais leaders nationalistes, d’une union qui fait encore défaut à l’ensemble des dirigeants des pays con­cernés et de médias sérieux et responsables en mesure d’éveiller les consciences et de sensibiliser les peuples qui en payent le lourd tribut. «Toute tentative solitaire de résistance finira cependant par échouer. Les conflits armés qui pullulent dans le Sahel en disent mieux. Il faut une résistance collective assurée par les leaders politiques, les élites africaines et la société civile pour en finir avec ce pacte injuste», conclut le géo-stratège promettant de continuer le combat de concert avec le reste des nationalistes.abndiaye@lequotidien.sn Alioune Badara NDIAYE

Cheikh Tidiane Dièye, Directeur exécutif de CACID : «aller à l’OMC pour demander seulement des préférences, n’est pas une option responsable et tenable, à long terme»

http://www.actusen.com Suivant de très près les négociations multilatérales qui se déroulent à l’OMC, le Centre Africain pour le Commerce, l’intégration et le Développement (CACID) a pris part à la 10ème Conférence ministérielle (CM10), qui s’est tenue à Nairobi du 15 au 18 décembre 2015.

Son Directeur exécutif, qui plaidait, déjà, à la réunion de Dakar, au mois de novembre en prélude à la CM10, pour que «l’Afrique joue autrement en parlant d’une seule voix à Nairobi », est revenu dans cet entretien qu’il a accordé à Actusen.com sur certains acquis des PMA et du Sénégal en particulier à cette rencontre de Nairobi.

Cheikh Tidiane Dièye a, en outre, signalé qu’il ne relève pas d’une responsabilité tenable de demander seulement des préférences et une assistance technique à l’OMC. Entretien…

Actusen.com : Quelle analyse faites-vous de cette 10ème Conférence ministérielle de l’OMC tenue pour la première fois en Afrique ? Le choix du Kenya est-il justifié ?

Ch.Dièye : Le choix du Kenya est justifié, en effet. L’OMC a été créée en 1995, à Marrakech, au Maroc ; donc, en terre africaine. Au moment où elle fête son 20ème anniversaire, et après avoir organisé une dizaine de Conférence ministérielle, un retour en Afrique est dans l’ordre normal des choses. Le Kenya est un grand pays d’Afrique, qui a toujours montré un engagement constant dans le multilatéralisme et a œuvré.

On se souvient, encore, du travail acharné mené par ses différents ambassadeurs à Genève, dont SEM Amina Mohamed, devenue maintenant Ministre des affaires étrangères et Maîtresse d’œuvre de la Conférence de Nairobi, ainsi que la détermination de son ancien Ministre du commerce Kituyi, l’actuel Secrétaire général de la CNUCED. Il faut souligner aussi le fait que l’Afrique compte pour près du 1/3 des Membres de l’OMC.

Nul ne conteste plus le fait que les pays africains adhèrent aux principes du commerce et de son ouverture, car la plupart d’entre eux, y compris les Pays les moins avancés, ont libéralisé l’essentiel de leur commerce et consolidé leurs droits de douane à l’OMC, même si une telle ouverture ne leur apporte pas que des bénéfices. Et, il est important de le souligner, le Kenya a relevé le défi de l’organisation de la Conférence, avec à la clé une ingéniosité diplomatique qui a permis de sauver l’essentiel par un accord, qui donne un résultat appréciable aux pays les moins avancés, catégorie à laquelle le Sénégal appartient encore.

Actusen.com : Est-ce que les PMA y ont joué un rôle crucial ?

Ch.Dièye : Les PMA ont, en effet, joué un important rôle. D’abord, pour la réaffirmation de la centralité du développement dans le cycle de négociation en cours et ensuite pour la prise de compte de certaines de leurs revendications récurrentes exprimées de longue date sans succès. Ils ont fait bloc et ont su tirer profit des soutiens du groupe africain, des ACP et du G90, groupe le plus large à l’OMC regroupant l’Afrique, les Caraïbes, le Pacifique et les PMA.

Actusen.com : Avec ce paquet historique conclu pour les PMA, quel intérêt y tire le Sénégal qui vise l’émergence ?

Ch.Dièye : Le Sénégal devrait en tirer d’importantes opportunités. Parmi les résultats obtenus pour les PMA, deux intéressent le Sénégal. Le premier est le fait que les pays développés et les pays en développement en mesure de le faire accorderont des règles d’origine préférentielles aux Pays les moins avancés, ce qui devrait accroitre les capacités productives de ces derniers et faciliter leur insertion dans les chaines de valeur globale.

Concrètement, un PMA peut importer jusqu’à 75% de produits non-originaires pour confectionner un produit avec seulement 25% de matière locale et bénéficier de l’origine. La liste des pays avec lesquels les PMA peuvent bénéficier d’un cumul de l’origine est aussi élargie. Cela ouvre d’importantes possibilités, en termes d’industrialisation et de création d’emplois.

Pour le Sénégal, ceci peut être mis, directement, en corrélation avec les initiatives du Plan Sénégal émergent, avec notamment la mise en place des zones économiques spéciales et des parcs industriels.

Dans le domaine du textile, par exemple, imaginons que l’on puisse importer du tissu, du fil et des boutons, etc. de pays développés et en développement pour confectionner des vêtements à exporter ensuite dans de nombreux pays du monde.

Le second résultat porte sur une dérogation accordée dans le cadre du commerce des services. Les pays développés et les pays en développement en mesure de la faire vont accorder aux services et fournisseurs de services originaires des PMA un accès préférentiel à leur marché et ce jusqu’en 2030.

Cela signifie que les fournisseurs de services des PMA pourront opérer plus, facilement, avec le minimum de restrictions sur les marchés des pays développés. A titre d’exemple, sur le mode 4 du commerce des services qui concerne les mouvements temporaires de personnes physiques, les travailleurs de ces pays devraient pouvoir se déplacer plus facilement, car les conditions d’obtention de visas et de permis de séjour devraient être simplifiées.

Actusen.com : Les ONG ont pris part à la Conférence, en manifestant leur opposition à l’OMC et surtout pour sa disparition. Elles ont également manifesté pour le maintien du cycle de Doha. Comment trouvez-vous leur position ?

Ch.Dièye : Certaines ONG seulement, pas toutes. On ne peut pas manifester pour la disparition de l’OMC et demander le maintien du cycle, qui se négocie dans la cadre de l’OMC. L’OMC est une organisation importante. Elle est essentielle dans le dispositif de la gouvernance de l’économie globale. Elle a une crise de croissance normale, car le monde a changé et il est, de plus en plus, difficile d’articuler les intérêts des pays développés et en développement pour conclure de nouveaux accords.

Mais les accords existants doivent être administrés et suivis et que les différends, qui découlent de leur mise en œuvre, doivent être traités dans un cadre multilatéral. Il faut comprendre à propos des ONG qu’elles sont dans leur rôle, un rôle que l’OMC et ses Membres reconnaissent et protègent.

Actusen.com : A chaque Conférence ministérielle presque, on repousse la date de clôture par défaut d’accords trouvés. N’est-il pas temps pour l’OMC d’arrêter les Conférences ministérielles au profit d’autres cadres plus propices à la négociation ?

Ch.Dièye : Je ne sais pas quel autre cadre l’OMC pourrait mettre en place pour prendre les décisions. Je ne suis pas sûr que le problème soit la configuration des Conférences ministérielles. Certains sujets ont été traités et conclus par la Conférence. D’autres ne le seront plus jamais, car vingt ans après sa création, l’OMC a vu le monde qu’il organise changer, de jour en jour. La Chine est rentrée dans le système en 2001 ; et avec le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, la Russie, etc. a bouleversé les équilibres qui étaient en faveur des pays développés dont les Etats-Unis, l’UE, le Japon, le Canada, l’Australie, entre autres.

Les pays en développement de plus petite taille ont aussi appris à s’organiser. Il y aura de plus en plus d’accords régionaux qui se feront hors de l’organisation. En son sein, il y aura de plus en plus d’accords plurilatéraux qui intéresseront seulement ceux qui veulent y adhérer et pas l’ensemble des membres. L’OMC marchera avec son époque.

Chacun doit en prendre la mesure et s’organiser. Les pays africains ne doivent pas être en reste. Aller à l’OMC pour demander seulement des préférences, de l’assistance technique n’est pas une option responsable et tenable à long terme. Nous devons grandir comme l’ont fait des pays comme le Vietnam, l’Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande, entre autres pays en développement.Aminatou AHNE (Envoyée Spéciale de Actusen.com à Nairobi)

Festival de Kolda – Le ministre Mbagnick Ndiaye émerveillé par la diversité culturelle de la région

iGFM – (Kolda) Le ministre de la culture, M. Mbagnick Ndiaye a visité ce vendredi matin dans le hall et jardins de la mairie de Kolda, le vernissage de l’exposition d’art plastique et d’artisanat d’art en marge du festival du Fouladou qui se tient à Kolda. Il se dit très émerveillé de la diversité culturelle de la région de Kolda.

Mbagnick Ndiaye, ministre de la culture se dit extrêmement émerveillé par la qualité du vernissage de l’exposition d’art plastique et d’artisanat d’art «nous venons de visiter quelque chose qui est à la fois une qualité d’exposition culturelle mais également une exposition économique».

Forte, d’une diversité culturelle, le ministre de la Culture pense que la région de Kolda limitrophe à trois pays (les deux Guinées (Conakry et Bissau) et la Gambie) peut être un point central dans le cadre des dialogues de cultures inter-nation.

Son collègue de l’Environnement et du développement durale, Abdoulaye Bibi Baldé par ailleurs maire de Kolda et président de la première édition «Festi-Kolda» de dire toute sa joie du flaire des exposants «bravo aux artistes qui nous ont montrés que l’industrie culturelle peut valoir à notre pays beaucoup de satisfaction en matière de création d’emplois en matière de création de valeurs ajoutées ; la culture peut servir d’un puissant levier pour le développement économique et sociale».Jules Sall

Longtemps entre les mains des Russes : le film-documentaire du Festival mondial des arts nègres de 1966 rapatrié à Dakar, grâce à ce Sénégalais

http://www.actusen.com Il a réussi ce que nul ne croyait possible. Lui, c’est Bouna Ndiaye, qui vient de donner corps à un rêve de gosse. Ce natif de Linguère, qui a longtemps séjourné aux Etats-Unis, a fait en sorte que le film du documentaire réalisé sur le Festival mondial des arts nègres de 1966, qui se trouvait entre les mains des Russes, soit rapatrié au Sénégal.

A cet effet, il sera procédé à la projection du documentaire, au Théâtre National Daniel Sorano, le 23 Janvier 2016. Et ce sera en partenariat avec le Ministère de la Culture du Sénégal et sous le haut patronage du Président de la République.

Mais le moins que l’on puisse dire est que réussir à rapatrier ce patrimoine culturel sénégalais n’a pas été un long fleuve tranquille. Alors pas du tout, et pour cause.

“Quand je suis rentré au Sénégal en 2013, j’ai lu, en Août de la même année, la triste nouvelle dans le New York Times, annonçant la mort de M. William Greaves. J’étais triste et choqué à la fois. Mais au-dessus de tout, j’ai pensé à l‘opportunité que nous, Sénégalais, avons laissé nous passer entre les doigts de récupérer ce pan de notre mémoire collective”, explique Bouna Ndiaye.

Alors, dit cet enseignant à Duke University aux USA, “j’ai décidé de faire quelque chose pour rapatrier le(s) film (s) entre les mains des Russes, car ce que m’avait décrit M. William Greaves voulait dire que les Russes ont un documentaire plus complet que le sien! Et c’est à partir de ce jour que j’ai commencé mon combat de rapatrier tout ce patrimoine”.

Seulement, précise Bouna Ndiaye, “je ne pouvais jamais imaginer les difficultés auxquelles j’allais faire face! Mais de l’autre côté en Russie, surgirent d’autres problèmes de patriotisme que je n’avais pas anticipé se dresser sur mon chemin avec le facilitateur qui devait m’aider. Heureusement qu’on a pu nous entendre”.

Quid de l’idée qui l’a habité, pour songer au rapatriement vaille que vaille du film en question ? “Tout est parti d’un documentaire projeté le 21 février, 2006 à Duke University aux USA, où j’enseignais. J’étais perplexe après avoir vu ce documentaire fait par l’Américain William Greaves. Quand je l’ai approché, il a partagé avec moi les conditions dans lesquelles il a fait son film”, note-t-il.

Ainsi, “il m’a décrit le contexte historique de l’époque : c’était la période de la Guerre froide ; la discrimination raciale contre les noirs aux USA était à son paroxysme ; l’Afrique était un Continent lointain et « noir », et donc ne présentait pas assez d’intérȇt pour les USA. M. Greaves est donc venu au Sénégal sans personnel ni assez de financements. Mais étant un jeune cinéaste noir qui comprenait les enjeux, il a pris sa caméra et est venu pour participer à ce grand évènement”, rappelle-t-il.

Mais à sa grande surprise, fait-il remarquer, “une fois à Dakar, il a trouvé les Russes avec tout le matériel cinématographique, et un personnel complet. Il m’a dit que c’est grâce à l’aide d’un chauffeur de radio Sénégal de l’époque qui a accepté d’être son « sound man », il a suivi les Russes, et chaque fois qu’il pouvait profiter de l’éclairage des Russes, il le faisait. Et c’est comme cela qu’il est parvenu à faire son film”.

Et Bouna Ndiaye de renchérir : “j’ai essayé, après cela, d’aviser les autorités sénégalaises afin qu’elles s’approchent de M. Greaves pour essayer de trouver les traces de ce(s) film(s). Mais malheureusement je n’ai pas eu une oreille attentive de ces dernières”.

N’empêche, tenant comme à la prunelle de ses yeux à procéder au rapatriement du fils documentaire sur le Festival mondial des arts nègres, il a faibli, mais n’a jamais rompu. Et ce, jusqu’à obtenir gain de cause, en ramenant au bercail ce patrimoine culturel sénégalais.

LES ÉRUDITS SÉNÉGALAIS DONNÉS EN MODÈLES À LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE:

Dakar, 25 déc (APS) - L’imam de la mosquée Ihsanne de Saint-Louis (nord), Serigne Mouhammedou Abdoulaye Cissé, invite la communauté musulmane du Sénégal à se contenter des enseignements des grands érudits locaux, pour parer à la menace terroriste qui, selon lui, peut-être véhiculée par une conception de l’islam portée par "des gens venus d’ailleurs".

"Les fidèles musulmans du Sénégal doivent s’éveiller face à la menace terroriste et se contenter des enseignements des grands érudits de ce pays. Ils ne doivent pas avoir un complexe par rapport à des gens venus d’ailleurs", a déclaré le chef religieux dans un communiqué transmis vendredi à l’APS.
"Le Maouloud a été pour nous une occasion de dénoncer l’extrémisme religieux, qui est en porte-à-faux avec les enseignements coraniques et le message divin", rapporte le texte, citant Serigne Mouhammedou Abdoulaye Cissé.
"En réalité, les jihadistes ne sont motivés que par leurs propres intérêts. Ils manipulent la conscience des gens, et des jeunes surtout", a-t-il soutenu.
Serigne Mouhammedou Abdoulaye Cissé estime qu’"en Afrique, la jeunesse constitue une force, l’avenir de la nation et du monde". "Notre devoir est d’encadrer les jeunes et de les aider à acquérir le savoir, afin qu’ils puissent être des citoyens modèles."
Il a dénoncé l’attitude de "prétendus guides religieux", lesquels invitent les jeunes à "des pratiques déviantes, qui les corrompent et finissent par les perdre".
Le communiqué restitue surtout la contribution du chef religieux à une conférence publique organisée à Saint-Louis (nord) en prélude au Maouloud, l’anniversaire du prophète Mohamed, célébré dans la nuit de mercredi à jeudi par la communauté musulmane.
La conférence a eu lieu au domicile de Serigne Madior Cissé, le père de Serigne Mouhammedou Abdoulaye Cissé.
Serigne Madior Cissé fut un dignitaire de la confrérie des tidjanes, également compagnon de Serigne Babacar Sy, le fils aîné d’El Hadji Malick Sy, l’un des propagateurs de la tidjanya au Sénégal.AKS/ESF

TERRORISME, MILICES RELIGIEUSES, GUIDES DÉVIANTS, MARIAGES ILLICITES: l’Imam Mouhammedou Abdoulaye CISSE dénonce (vidéo)

NDARINFO.COM L’Imam de la Mosquée IHSANE a invité, jeudi, les musulmans à « exalter la Paix » au quotidien, en rappelant que cette notion est le socle de la religion musulmane.
« La Paix est l’essence du message islamique », a-t-il dit, en expliquant, dans son message du GAMOU 2015, qu’elle doit trouver, en amont, sa place dans la relation conjugale afin de faire, ensuite, « tâche d’huile dans toute la Nation ».
« Les jeunes doivent être vigilants par rapport à leurs choix de guides religieux », a signalé, par ailleurs, l’Imam CISSE.
Pour lui, les messages d’alertes contre la propagation de la menace terroriste sous nos cieux sont importants, mais une autre propension de « pratiques déviantes » visant la jeunesse, nécessite une mobilisation diligente de la communauté islamique sénégalaise.
« Il y a des personnes occultes au Sénégal qui se présentent comme des guides religieux, se permettent de manipuler la conscience des jeunes, de les pervertir et les détourner des principes islamiques. Ils se nomment guides religieux, organisent des chants au cours desquels hommes et femmes sont mélangés à travers de danses et rigolades. C’est une honte qu’il faut savoir dénoncer au nom de l’Islam », a-t-il martelé.
Il a fermement souligné que toute la vie du musulman est régie des « prescriptions et chartes » auxquelles le fidèle croyant ne doit pas déroger.
« Quand quelqu’un se permet de célébrer des centaines mariages en une séance de 5 min », sceller « des unions qui sont à l’antipode des prescriptions dictées par l’Islam », « toutes les personnes vigilantes doivent le dénoncer ».
« Nous avons fustigé certaines catégories de personnes qui créent leur propre État dans celui du Sénégal. Nous avons fait un appel solennel au Président de la République Macky SALL d’être vigilant par rapport aux milices qui sont en train de se former dans le pays », a-t-il renseigné.
« Le danger est imminent », soutient le guide de la Dahira Moutakhabina Filahi (ceux qui s’aiment en Dieu).
« Nous avons de grands bras qu’il faut encadrer pendant qu’il est temps », laisse-t-il entendre, en faisait allusion à l’exigence de protection qu’il faut accorder à la jeunesse, en proie aux griffes de la déviance, de l’ignorance et de l’oisiveté.
« Il est temps que les guides religieux se donnent la main et faire abstraction de toute obédience confrérique pour retourner vers l’essentiel, l’Enseignement, l’appel à la Paix et à la concorde », a exigé Mouhammedou Abdoulaye CISSE dont voici, en vidéo, l’intégralité de la déclaration.

Ziarr de Serigne Moustapha Sy – Moment de retrouvailles de la famille Sy

Lignedirecte.sn-Comme à chaque lendemain de Gamou, le guide moral des mourtarchides, Serigne Moustapha Sy a rencontré les fidèles au Champ de course. Une cérémonie marquée par les retrouvailles de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy.

Serigne Moustapha Sy avait donné le ton hier nuit en soutenant qu’il y a trop de spéculations sur les relations de la famille. La scène à laquelle les fidèles ont assisté ce jeudi matin ont conforté ses propos.

Car Serigne Cheikhou Oumar Sy Djamil et Serigne Habib Sy Mansour et Sokhna Oumou Khairy Sy Abdou ont marqué de leur présence à cette cérémonie. Leur présence a plongé l’assistagnce dans une grande émotion.

Prenant la parole, le frère du député Mansour Sy Djamil, Serigne Cheikhou Oumar Sy à écarté toute inimitié. » Nous sommes derrière toi et toujours prêts à te soutenir », lancé le marabout à l’endroit du guide des moustarchidines.

Le fils de Feu Serigne Mansour Sy Borom « Daaradji », Serigne Habib Sy de renchérir : » Je me déclare responsable des moustarchidines « Fortement acclamé par les fidèles dont certains commençaient à tomber en transe, le marabout poursuit : » je suis pas quelqu’un qui fuit ses responsabilités ou qui dit des choses auxquelles il ne croit pas. Je suis venu tuer Satan » Une manière de faire taire ceux qui tentent de diviser la famille Sy.

Sagne Bambara:Cheikh Mouhidine Samba Diallo, l'homme qui refuse tout don venant des politiques et des banques

Seneweb.com | Il s’est taillé, depuis une décennie, une légende autour de sa personne. Homme de Dieu, isolé dans son fief de Sagne Bambara à la sortie de Kaolack, Cheikh Mouhidine Samba Diallo est réputé réfractaire aux dons issus du monde politique et de celui bancaire. Seneweb a tenté d’en connaitre plus sur cet homme. Reportage…

Sagne Bambara se situe sur la route nationale 1 derrière Kabatoki et Sibassor dans la région de Kaolack. C’est une assez grande localité habitée par quelques centaines de personnes. De belles constructions en dur forment un parfait couple avec le vert et blanc qui sert de couleur à la peinture et qui fait flamber de beauté habitations, hôpital et mosquée. Sagne Bambara est une agglomération fortement fréquentée pour la qualité exceptionnelle des soins médicaux qui y sont dispensés, mais aussi, et surtout en raison de la belle réputation des prières prodiguées par ce chef religieux que tout le monde appelle Cheikh Mouhidine.

Sagne Bambara est fondée dans les années 60 sur ordre du gouverneur de la région d’alors qui avait décidé de déloger les bambaras vers Sing-Sing. Cheikh Alpha Samba Diallo, qui avait quitté le Macina (Mali) a été sollicité par ses parents pour venir habiter avec eux. Il avait accepté le principe, mais était certain que Sing-Sing n’était pas leur fief définitif. C’est la raison pour laquelle, il est venu habiter plus tard avec eux à Sagne. Cheikh Alpha Samba Diallo appartient à la famille de Seydina Aliou et plus précisément de Diafar. Très vite, il était bien entouré par des disciples venus du Sénégal et de l’intérieur de l’Afrique. À chaque fois qu’il se déplaçait, il était accompagné de 70 cavaliers.

« Les hommes politiques ne font généralement rien pour la gloire de Dieu »

Cheikh Mouhidine, Samba Diallo de son vrai nom, est devenu Khalife de Sagne depuis 1999. Il a remplacé à ce poste Cheikh Amâ Diallo. Il a la vieille réputation de retourner l’ensemble des dons qui proviennent des hommes politiques et des banques. Son fils de confirmer ce fait. « Cette semaine, le Cheikh a demandé aux émissaires d’une banque venus lui donner un soutien pour son Gamou de mardi prochain (29 décembre 2015) de rebrousser chemin après les avoir remerciés. Il y a quelques années, le Gouvernement avait apporté deux camions de riz en guise d’appui. Le riz était déjà parqué dans son magasin à son insu. Quand il a été mis au courant, il avait automatiquement demandé à ce qu’aucune graine de riz ne séjourne une minute de plus dans ce magasin. Il estime que les hommes politiques ne font généralement rien pour la gloire de Dieu, même si parmi eux, il peut y a voir des exceptions. Cheikh Mouhidine Samba Diallo ne mange jamais quelque chose dont l’origine licite est douteuse. Le vol et l’usure sont fréquents dans ce monde et il veut tout faire pour éviter d’en consommer les retombées » , révèle son fils Sheikh Ibrahima Diallo. Son homme lige d’ajouter que certains hommes politiques ont parfois usé de subterfuges en passant par sa mère. Celui-ci de se rappeler son discours prononcé récemment lors de son dernier Gamou. « Ce que les politiciens donnent comme soutien n’a, parfois, aucun autre objectif que de pousser le religieux à se prononcer politiquement en leur faveur. Cheikh Mouhidine ne veut parler que sur ordre de son Seigneur. Son discours ne saurait être motivé par des largesses quelconques. Il n’accepte de subir aucune pression. Il a l’habitude de dire que le musulman ne doit avoir confiance qu’en Dieu et ne doit tendre sa main qu’à Lui. Ce que Serigne Touba, El Hadj Malick, Baye Nias ont obtenu, ils ne l’ont pas eu en côtoyant les hommes politiques, mais en adorant Dieu ».

Au service des populations Ce comportement est loin d’être du goût des politiciens. Pourtant affirme Cheikh Abdoulaye Diallo, son jeune frère et disciple « il est à équidistance des hommes politiques, mais il sait qu’il ne peut en aucun cas leur être utile sinon que les inviter à avoir des comportements en adéquation avec les prescririons divines dans leur manière de gérer les affaires publiques. Cheikh Mouhidine ne tend ses mains qu’à Dieu et n’accepte rien qui n’émane véritablement pas de celui-ci ».

Sa vision est claire, selon ses disciples qui ont accepté de répondre à nos questions. « Un être humain doit aider son prochain » nous apprend son fils et bras droit. « C’est pourquoi il a construit un grand hôpital de 111 millions équipé d’un plateau technique performant et haut de gamme. L’accouchement est gratuit. Pendant le mois de ramadan, le prix du ticket d’accès est toujours diminué de moitié. Il a ensuite recruté des médecins de différentes spécialités qu’il rémunère à partir de ses fonds propres. Il a construit une école tricycle. Les enseignants sont payés aussi par lui. Les filles ont droit à une école de formation. Le Cheikh a aussi construit une mosquée dont les minarets sont apercevables depuis Kaolack. Il a doté la localité d’un réseau d’assainissement et construit des maisons pour invités. Pour le musulman, c’est celui qui s’est se créer un cadre idéal pour adorer son Créateur ». Le marabout est aussi connu pour son soutien indéfectible aux familles déshéritées.

Du haut de sa silhouette, le chef religieux n’acceptera de nous recevoir que pour prier pour nous, juste après la prière du crépuscule.: Seydina Mouhamed Diouf –

Serigne Mbaye Sy Mansour : «Les députés ne représentent plus le peuple à l’assemblée nationale»

Seneweb.com |La célébration de la nuit du prophète, mercredi dernier, a été l’occasion pour le fils de Serigne Mansour Sy de sermonner la classe politique sénégalaise. Les incidents d’il y a quelques semaines à l’Assemblée nationale sont indignes de notre démocratie, regrette-t-il.« Vous avez la lourde mission de représenter toute la nation. Chaque région a ses représentants à l’Assemblée nationale. Malheureusement, les députés ne représentent plus le peuple à l’Assemblée nationale », a déploré le chef religieux. Non sans prodiguer quelques conseils aux politiciens de tous bords. « Quelqu’un peut vous déplaire, mais quand il a des arguments, il faut l’écouter pour recueillir ses propositions. Ce qui se passe à l’assemblée nationale et inadmissible », a-t-il ajouté dans les colonnes de l’Observateur de ce samedi 26 décembre 2015-

Maouloud et actualité politique : Pourquoi Macky Sall doit faire un mandat de 7 ans, selon un guide religieux

http://www.lactuacho.com Selon le guide religieux El Hadji Ahmed Melayni Sow, le président Macky doit faire le mandat de sept ans pour lequel il a prêté serment.Son argument, sur le plan religieux, le serment est capital d’autant plus que dans le serment au Sénégal on jure sur le nom de Dieu. Pour lui, quand on jure ainsi, rien au monde ne doit amener à se renier.D’après nos confrères du ‘’Populaire’’, le khalife de la communauté khadre de Digane a profité de la cérémonie officielle du gamou annuel de la localité pour se prononcer sur le mandat présidentiel.La deuxième chose, dit le marabout, Macky a été élu par le peuple pour 7 ans, donc il doit rendre la monnaie à ce même peuple.Il ajoute que ‘’Prési’’ a fait tellement de choses pour les familles religieuses que ces dernières ont envie de le voir faire ses sept ans, sept autres années et encore sept années, donc 21 ans, nous dit le journal.Autres sujet abordé, pour ce qui est du terrorisme, El Hadji Ahmed Melayni Sow dit que tous les chefs religieux soutiennent SMS dans ce combat contre toutes les formes de violences que l’islam a rejetées.

Selon lui, lors de son dernier sermon à Arafat, le Prophète Mouhammed (Psl) a banni toute forme de djihad par les armes et interdit que tout musulman verse le sang d’un coreligionnaire. Momar Diack SECK

Le président Abdoulaye Wade présente ses vœux au Chrétiens et musulmans du Sénégal
Xibaaru Cette année, le monde musulman et chrétien célèbre presque en même temps ces deux grandes fêtes marquant la naissance du prophète Mohamed (PSL) et de Jésus Christ. Mes prières sont pour un monde plus juste et plus solidaire. La concorde entre ces religions révélées doit être plus que jamais une réalité. Je ne cesserai de défendre un dialogue islamo-chrétien durable. Bon Maouloud et joyeux Noël. –Abdoulaye Wade

Le CNRA condamne les propos de Serigne Moustapha Sy...

: Seneweb.com | Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) demande aux télévisions et autres médias de retirer les passages du responsable moral des moustarchidines, Serigne Moustapha Sy, qui recevait jeudi à Tivaouane aux Champs de Courses, de nouveaux convertis à l’Islam. Babacar Touré en appelle à la vigilance des médias pour que soient apportés les correctifs nécessaires, aux fins d’empêcher toute (re) diffusion des passages faisant référence aux « Ténèbres » et à « la Lumière » comme points de départ et d’arrivée des nouveaux convertis dans la religion musulmane. Voici le communiqué du CNRA.

Les Sénégalais ont communié mercredi et jeudi, célébrant successivement le Maouloud et la Nuit de la Nativité. Ces deux dates marquantes des calendriers musulman et chrétien ont été de grands moments de prières pour la consolidation des liens entre croyants de confessions diverses, mais dont les adeptes cultivent la Paix et prônent la Concorde et la Cohésion nationales.

C’est dans ce contexte, que le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a relevé dans la diffusion en direct, ce jeudi 24 décembre 2015, d’une déclaration aux antipodes de ces prières collectives.

Lors d’une cérémonie organisée aux Champs de Courses de Tivaouane, une autorité religieuse recevant des « nouveaux convertis à l’Islam », a eu des propos pouvant donner lieu à une mauvaise interprétation, alors que sa religion recommande respect aux « Gens du Livre ».

Le CNRA en appelle à la vigilance de tous les éditeurs de radios et de télévisions, pour que soient apportés les correctifs nécessaires aux fins d’empêcher toute (re) diffusion des passages faisant référence aux « Ténèbres » et à « la Lumière » comme points de départ et d’arrivée des nouveaux convertis dans la religion musulmane. Le Président du Cnra Babacar TOURE

Ziguinchor-Noël:Mgr Mamba souhaite que l’accalmie se transforme en paix.

http://www.pressafrik.com Monseigneur Paul Abel Mamba souhaite que l’accalmie en Casamance puisse se transformer en une paix définitive. L’Evêque de Ziguinchor a émis ce vœu lors de la présentation de ses vœux de Noël. Et pour cela, il demande l’implication de tous.

Plus d’engagements pour une paix définitive en Casamance. C’est l’appel lancé par l’Evêque de Ziguinchor, Monseigneur Paul Abel Mamba lors de la présentation des vœux du réveillon de Noël : «Il nous est dit qu’Il est le Prince de la paix. En parlant de paix, comment ne pas penser à toutes les situations de conflit et d’insécurité qui sévissent à travers le monde dont nous parlent les médias, minant la liberté des personnes et l’épanouissement et le bonheur de tous ? Cette situation a été celle de notre pays et de notre région en Casamance, au plus fort de la crise», a-t-il déclaré.
Poursuivant, Mgr Mamba soutient : «Mais l’accalmie actuelle nous rappelle que la véritable nature de la paix ne doit pas se limiter seulement à une absence de guerre, ni à un équilibre des forces adverses, mais doit être à la fois don de Dieu et œuvre humaine à construire ensemble sans cesse. A cela nous sommes, nous nous serons appelés artisans de la paix».
L’Evêque de Ziguinchor n’a pas oublié la communauté musulmane qui, elle aussi, célébrait le Maouloud : «En cette fête de Noël, j’exprime mes vœux à tous, plus particulièrement à nos amis musulmans qui célèbrent aujourd’hui la naissance de leur Prophète Mouhamed (Psl). Que cette fête de Noël soit pour nous l’occasion d’une communion fraternelle autour d’un repas, autour d’un verre d’amitié, autour d’un verre de thé pour manifester ensemble notre commune appartenance à ce Dieu qui nous a créés. Aussi nous prions pour que la paix que nous souhaitons tant pour notre région puisse advenir», a-t-il affirmé.Ousmane Demba Kane

Aprés le décés de son fils-Touba présente ses condoléances au Président mauritanien

iGFM – (Dakar) A la tête d’une délégation du Khalife général des Mourides comprenant entre autres Seriegne Abdoul Ahad Gainde Fatma, Serigne Dane Abdoul Ahad, Serigne Bara, fils de Serigne Sidy Moukhtar, Serigne Bassirou Abdou Khadre s’est rendu en Mauritanie pour présenter ses condoléances au Président Mohamed Ould Abdel Aziz dont le fils Ahmedou Ould Abdel Aziz, est mort ce mardi 22 décembre 2015, dans un accident de voiture survenu près de Tintane, dans la wilaya du Hodh Gharbi.

Selon les informations parvenues à igfm ce vendredi soir, « arrivée tard dans la nuit du jeudi, la délégation dirigée par le porte-parole des Mourides a été reçue, vendredi, en fin de matinée par le Président Mauritanien qui a apprécié le geste fort louable et les prières du Khalife général des Mourides ». Il est par ailleurs revenu sur les excellentes relations qu’entretiennent le Sénégal et la Mauritanie et le rôle éminemment positif de la confrérie mouride pour les raffermir.

Le Président a rappelé, avec fierté, avoir passé une partie de sa jeunesse enter Darou Mousty, Louga, Touba et Mbacké. Bien avant le Khalife général des mourides, le chef de l’Etat, Macky Sall s’est déplacé lui-même pour représenter ses condoléances et celles de la nation sénégalaise à son homologue.Sekou Dianko DIATTA

Gabon, de nombreux migrants subsahariens, dont 65 Sénégalais, expulsés vers une destination inconnue

http://www.lactuacho.com C’est l’intégration africaine et la libre circulation qui en prendront encore un coup. Au moment où dans de nombreux foyers certains célébraient la naissance du prophète ou sont de plain-pied dans les préparatifs de Noel, les autorités gabonaises, elles, ne versent pas dans le sentimental.

D’après l’Organisation internationale pour la défense des migrants, des centaines de migrants subsahariens, dont 65 ressortissants sénégalais, ont été expulsés du Gabon dans la nuit du 23 au 24 décembre 2015.

Autre chose qui inquiète HSF, pour le moment aucune indication pouvant renseigner sur leur destination n’a été apportée.

C’est pourquoi Horizon Sans Frontières (HSF) a tenu à informer la presse nationale et internationale sur le sort de ces migrants, espérant que les autorités sauront réagir pour que leurs compatriotes ne soient pas malmenés comme du bétail. Fara Michel DIEYE

Farba Senghor corrobore les propos d'Oumar Sarr : " Quoiqu'on dise c'est l'argent sale, l'argent de la drogue et l'argent du sang qui a servi à faire partir Me Wade pour élire le président Macky Sall "

http://www.dakaractu.com Interrogé sur les charges qui pèsent sur Oumar Sarr, Farba Senghor n'a pas mâché ses mots. Selon le chargé de propagande du PDS, " d'abord le Procureur de la République doit se saisir pour ouvrir une enquête, convoquer le représentant du journal "Le Monde" pour déterminer l'origine de l'argent dont on parle et ceux qui en ont bénéficié. Ensuite, Lamine Diack dit qu'il a demandé de l'argent aux russes pour faire tomber le président Wade et son régime à la mairie de Dakar en 2009 et à la tête du pays en 2012. Donc il y a eu conspiration et un complot contre l'Etat et sa sûreté. Je crois que le Procureur de la République doit se saisir. Enfin, vient le problème du financement occulte et illicite qui vient de la drogue et de l'argent sale. Lamine Diack a dit que son fils détient une liste des personnes ayant bénéficié de cet argent là, alors le Procureur a l'obligation de renseigner les sénégalais sur l'origine de cet argent et sur ceux qui l'ont pris. Nous avons le droit de savoir dans quelles conditions les élections ont été organisées, mais aussi dans quelles conditions le président Macky Sall a été élu. Quoiqu'on dise, c'est l'argent sale, l'argent de la drogue et l'argent du sang qui a servi à faire partir Me Wade pour élire le président Macky Sall. Nous sommes en droit de réclamer une justice équitable au Sénégal, mais aussi une justice indépendante. On a droit aussi à la démocratie. Il doit y avoir la liberté de la presse mais aussi le gouvernement a l'obligation de faire un traitement équitable entre les citoyens. On doit traiter tout le monde au même point d'égalité. On a interrogé les journalistes de D-Média et on a pardonné aux journalistes du journal "Le Monde". Nous sommes des citoyens, nous sommes pour la consolidation de la démocratie, alors tout le monde doit être traité au même point d'égalité! "

Affaire Omar SARR : L’UMS, John Kerry, le Parlement européen et le président de l’Assemblée française saisis

M.Sidy Fall - Coordonnateur du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR France) 14, rue de Dieppe 92400 – Courbevoie – France

A l’attention de M.Magatte DIOP

Président de l’Union des magistrats du Sénégal

Rue 135, avenue de la Maison de la justice

Dakar – Sénégal

Paris, le 24 décembre 2015

Objet : Demande de révocation par le Conseil supérieur de la magistrature du Juge d’instruction, M.Samba Sall

Monsieur le Président de l’Union des Magistrats du Sénégal,

L’objet de la présente saisine est lié à la situation extrêmement grave que traverse actuellement notre pays, le Sénégal. Depuis plus de 3 ans, le Président de la République Macky Sall, le Ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo et le Ministre de la Justice, Garde des sceaux, Sidiki Kaba violent continuellement la Constitution, Charte suprême de la Nation, avec la complicité de certains juges.
Jour après jour, des représentants de partis politiques légalement constitués, des responsables de médias, des journalistes, des leaders d’opinion, des citoyens ordinaires, des étudiants sont arrêtés, et emprisonnés, en violation totale de la loi. Multiplication des interdictions de manifester par les Préfets sans motif légitime, violences policières, usage répété et abusif de l’article 80 du code pénal dit délit d’offense au Chef de l’Etat, violation des franchises universitaires ayant entraîné la mort de l’étudiant Bassirou Faye, détention préventive de citoyens sans aucune base légale, le tout sur confiscation des libertés individuelles et collectives des sénégalais.
Une ligne rouge a été franchie avec l’arrestation illégale et arbitraire du Député Oumar Sarr. En mettant sous mandat de dépôt, le Député Oumar Sarr, le Juge Samba Sall, a violé sciemment les dispositions de l’article 61 de la Constitution et celles des articles 51 et 52 du règlement intérieur de l’assemblée nationale :
Article 51 : Aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions (article 61, alinéa 2 de la Constitution). Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée.
Article 52 : Il est constitué, pour chaque demande de levée de l’immunité parlementaire d’un député ou pour chaque demande de suspension de poursuites déjà engagées, une Commission ad hoc de onze (11) membres nommés selon la procédure prévue à l’article 34.
Comme le stipule le règlement intérieur de l’assemblée nationale, la demande de levée de l’immunité d’un député doit être effectuée à chaque fois. En la circonstance, la levée de l’immunité datant de 2013 ne s’applique pas à Oumar Sarr (puisqu’elle concerne une autre procédure), comme précisé par deux spécialistes du droit.
Par cette décision d’une extrême gravité, le Juge Samba Sall a privé un citoyen sénégalais de ses droits, avec comme circonstance aggravante, l’arrestation d’un Député dans l’exercice de ses fonctions (session en cours).
Le FPDR France, exige la révocation du juge Samba Sall par le conseil supérieur de la magistrature, qui a fini par cet acte, de déshonorer l’image de la justice sénégalaise. En effet, l’article 112 du code pénal punit de forfaiture et de privation de droit civique les magistrats qui ordonnent des détentions illégales contre des députés sans les autorisations prescrites par la loi. Le FPDR France exige que le juge Samba Sall soit suspendu immédiatement et dessaisi de tous les dossiers dont il a la charge, et qu’il fasse l’objet de poursuites pénales. Depuis l’avènement de Macky Sall au pouvoir, des sénégalais sont arrêtés et emprisonnés pour des actes insignifiants (critiquer le régime), sur instruction directe du Président de la République, du Ministre de l’Intérieur et du Ministre de la Justice.
Monsieur le Président de l’UMS, votre instance a pour vocation « de défendre et d’illustrer l’indépendance de la Magistrature telle qu’elle a été proclamée par la Constitution sénégalaise ». Il vous appartient de rappeler à vos pairs, que leur rôle n’est pas d’emprisonner des sénégalais sur la base du bon vouloir du Prince, mais de garantir la liberté des citoyens contre tout acte arbitraire. Or, nous constatons que certains juges agissent dans l’illégalité la plus totale et violent impunément les droits des sénégalais, allant même jusqu’à séquestrer des opposants politiques (Serigne Assane M’Backé, Maitre Amadou Sall, Toussaint Manga, Oumar Sarr, Bara Gaye, Victor Diouf…) ou des hommes de médias (Sidy Lamine Niasse).
Monsieur le Président de l’UMS, Macky Sall n’est ni Dieu, ni un prophète. Il n’est pas à la tête d’un royaume, mais d’une République, le Sénégal. Dans l’exercice de leurs fonctions, les juges n’ont pour guide que leur conscience et appliquent la loi, rien que la loi et strictement la loi, telle que prévue par la Constitution. Monsieur le Président de l’UMS, « les hommes passent, les institutions demeurent », et avec elles, les hommes qui les incarnent.
Monsieur le Président de l’UMS, ainsi parlait Maître Sidiki Kaba, Président de la Fédération internationale des droits de l’homme en visite à Alger en 2005 « La justice algérienne est très répressive. La presse nationale subit un harcèlement continu. Il est anormal que la justice condamne des journalistes à des peines de prison ferme. Ce qui est totalement inadmissible ». Le même Sidiki KABA, en sa qualité de Président de la FIDH se fendait d’un courrier au Groupe de travail des nations unies contre la détention arbitraire, donnant des leçons de morale aux Etats Unis sur les conditions d’incarcération de prisonniers à GUANTANAMO.
Monsieur le Président de l’UMS, veuillez appliquer la loi, en libérant immédiatement le Député Oumar Sarr.

Ampliation :
M. Claude BARTOLONE, Président de l’Assemblée Nationale Française
126 rue de l’Université
75007 Paris – Fran
ce

M. John Kerry, Secrétaire d’Etat des Etats-Unis – Département d’Etat Américain
Harry S. Truman Building
2201 C Street, NW
Washington D.
C.

Fédération internationale des droits de l’homme – FIDH
17, passage de la main d’or
75011 Paris – Franc
e

Parlement européen
Allée du Printemps
BP 1024F
67070 Strasbourg – Fran
ce

Pour- Rsf parler de corruption au Sénégal offense Macky Sall

http://xalimasn.com Quatre responsables et journalistes du groupe D-Média ont été arrêtés depuis samedi dernier au Sénégal. Reporters sans frontières (RSF) rappelle que tous les sujets, y compris les faits de corruptions liés au financement politique, doivent pouvoir être traités librement, et s’étonne de mesures aussi agressives dans ce pays pourtant connu pour son exercice pluriel et relativement libre de la presse.

Y a-t-il des sujets tabous au Sénégal ? Plutôt réputé paisible pour les journalistes, le climat s’est récemment tendu depuis les révélations de corruptions et de pots de vins, rendues publiques par le journal français Le Monde. Les discussions autour de ce scandal sur des antennes du groupe D-Média, n’ont semble-t-il pas été du goût des autorités sénégalaises qui parlent même d’ “offense au chef de l’Etat ».

Depuis samedi dernier, la police a convoqué pas moins de quatre employés du groupe D-Média. Massamba Mbaye, le directeur général du groupe qui comprend le quotidien La Tribune, la chaîne SenTV et la radio Zik FM a été arrêté et longuement auditionné par la police avant d’être reconvoqué pour le lundi suivant

Trois de ses équipiers -la responsable des programmes de Sen-Tv, Ndèye Astou Guèye, son journaliste-présentateur, Mamadou Mansour Diop et le journaliste Pap Bess Diba- ont eux aussi été entendus lundi 21 décembre et priés de rester à la disposition de la justice.

Ces arrestations surviennent après la diffusion vendredi sur les antennes de Sen Tv et Zik FM d’émissions discutant les révélations de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack, qui expliquait avoir reçu de Moscou des pots-de-vin qu’il avait affecté en 2009 et 2012 au financement des campagnes électorales de l’opposition au Sénégal.

Dès le lendemain, la police a fait irruption dans les locaux de Sen TV afin de confisquer toutes les bandes des émission programmées entre 14 et 17h la veille et d’arrêter Mamadou Mansour Diop, présentateur sur SenTv et Zik FM. Celui-ci est accusé de « commentaires attentatoires » portant « offense au chef de l’Etat ».

« Le Sénégal ne nous a pas habitué à ces mesures autoritaires qui envoient un message menaçant et d’auto-censure à l’ensemble des médias, déplore Cléa Kahn-Sriber, responsable du bureau Afrique de Reporters sans frontières. Les chefs d’accusation d’offense au chef de l’Etat sont absolument disproportionnés. Les journalistes ont fait le choix de poser des questions, certes dérangeantes, mais qui participent d’un débat public légitime. Nous demandons que toutes les charges contre eux soient abandonnées et qu’ils puissent continuer à exercer librement leur travail d’information. »

Les atteintes directes contre les journalistes au Sénégal s’étaient espacées ces dernières années. Néanmoins le pouvoir garde la bride sur le cou de la presse indépendante. Le Parlement continue notamment de refuser de voter le nouveau Code la presse, qui prévoit la dépénalisation des délits de presse, et qui dort dans les tiroirs depuis plus de cinq ans.

Le Sénégal occupe la 71ème place sur 180 pays dans le [Classement 2015 de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières.]rsf.org

Le camp de Serigne Moustapha Sy réplique:" Le marabout n'a jamais demandé à rencontrer Aliou Sall"

http://www.dakaractu.com C'est un Badara Fall très énervé qui a joint Dakaractu. Selon l'assistant de Serigne Moustapha Sy : " Contrairement à ce qu'Aliou Sall vous a dit, Serigne Moustapha Sy n'a jamais demandé à le rencontrer. C'est un certain Mouhamadou Touré de la garde rapprochée de Aliou Sall, répondant au numéro de téléphone 77 166.... qui m'a appelé pour me dire qu'Aliou Sall souhaiterait rencontrer Serigne Moustapha Sy, c'était le mardi. Le garde m'a dit qu'Aliou Sall allait le rencontrer à Tivaouane, mais je lui ai dit que le marabout était toujours à Dakar. C'est à partir de ce moment que je lui ai arrangé un rendez-vous. Il est venu, il l'a rencontré. Le lendemain, le garde m'a rappelé pour me dire de lui passer le marabout parce qu'il avait un message du président Aliou Sall. Je lui ai dit que Serigne Moustapha Sy s'était déplacé. C'est ainsi que ça s'est passé. Aliou Sall, je le connais pas, je l'ai jamais vu et ne lui ai jamais parlé. Et Dieu m'est témoin, cette rencontre s'est faite à la demande de Aliou Sall, pas de Serigne Moustapha Sy."

MARIE MBENGUE (ANCIENNE RESPONSABLE DU PDS ET DE REWMI)‘‘Pourquoi Macky, Idy et Karim s’affrontent’’

http://www.enqueteplus.com Marie Mbengue est une ancienne responsable du Parti démocratique sénégalais et de Rewmi d’Idrissa Seck. Dans cet entretien, elle estime que dans l’affaire Lamine Diack qui a valu à Oumar Sarr une inculpation pour diffusion de fausses nouvelles, les libéraux ont fait preuve d’opportunisme malveillant. Cette femme qui a été dans l’intimité du couple Wade fait aussi des révélations sur les relations Macky-Idy et Macky-Karim.

En tant qu’ancienne responsable du Pds, comment analysez-vous l’affaire Lamine Diack qui a conduit aujourd’hui Oumar Sarr en prison ?

Je pense qu’Oumar Sarr et autres ont fait preuve de beaucoup de précipitation. Ils ont été opportunistes et pressés de trouver une tache à Macky Sall. Ils ont tiré des conclusions hâtives, alors que, selon d’autres sources d’information, Lamine Diack a avoué dans le PV d’audition avoir reçu un million et demi d’euros de la fédération russe. Et il voulait s’en servir pour finaliser sa candidature à la présidentielle de 2012. Mais finalement, il a jeté l’éponge sans avoir rendu l’argent.

Mais Lamine Diack a avoué avoir financé l’opposition pour combattre l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade

Je ne crois pas que cela soit vrai. Vu sa position, il avait les moyens de distribuer de l’argent. Mais, j’accorde la bonne foi à ces politiciens parce qu’ils n’étaient pas forcément au courant de l’origine frauduleuse de l’argent. La famille politique de Lamine Diack c’est le Ps. L’Ups, actuel Ps, lui a tout donné jusqu’à ce qu’il devienne maire de Dakar. Il est logique en retour qu’il participe au financement de campagne de son parti. Ses camarades de parti ne se doutaient peut-être pas de l’origine de l’argent. Ce qui est paradoxal, c’est que quand le président Diack dit qu’il combattait Wade, son fils Massatta recevait de l’argent du régime de ce dernier.

Par quels canaux ?

Pamodzi ! Massatta n’est pas dans la lutte. Pourtant, il a reçu 150 millions de francs CFA de Ndongo Diaw pour une soi-disant fiscalité de l’ARTP. C’était au courant des années 2010-2011. C’est illogique. Lamine Diack ne peut pas vouloir combattre Wade politiquement en donnant de l’argent à ses adversaires et laisser son fils pour qui il a agi en népotisme recevoir l’argent de Wade. Qu’est-ce que ses enfants ont à faire avec lui à l’IAAF ?

Wade a aussi fait appel à son fils

Mais pour quel résultat ? Le népotisme ne peut pas donner un bon résultat. Il (Lamine Diack) est condamnable du point de vue éthique. L’obsession de Wade, c’est de voir Karim au sommet. Son projet de loi avorté du 23 juin 2011 ne visait que cela. Tout le monde a vite compris ce qu’il voulait faire. Ils (Wade et Cie) ont terni l’image de ce pays à tel point que chacun veut devenir maintenant milliardaire.

Lamine Diack soutient que s’il a voulu combattre Wade, c’était surtout pour lui montrer que chaque Sénégalais n’avait pas un prix

Qu’est-ce qu’il avait à vouloir combattre Wade alors qu’il avait un parti politique qui le faisait déjà ? Il n’avait qu’à venir s’insérer dans le Ps qui est bien implanté dans le pays. C’était plus raisonnable de venir mener la lutte avec ses camarades de parti. Mais au finish, tout le Sénégal a un prix évidemment. Et lui qui a reçu 1,5 million d’euros nous a mis aujourd’hui dans de sales draps.

Voulez-vous dire que l’opposition de l’époque n’a rien reçu ?

Je n’en sais rien. Ce sont des choses qui se glissent de façon pernicieuse. Tous les partis, d’opposition ou de gouvernement reçoivent de l’argent pour leur campagne, pour leur clientèle, etc. Tous les jours, on entendait le Président Wade affirmer à la télé avoir reçu des soutiens de personnes privées dont on ne sait rien. On ne cite jamais nommément ces amis-là. Dans ses conditions, on peut avoir un Lamine Diack.

Voulez-vous dire que les financements des campagnes électorales sont en général illicites ?

Même pas la campagne. La vie d’un parti politique est toujours jalonnée des sommes d’argent reçues d’amis soit de l’international à laquelle appartient le parti, soit de puissants lobbies dans d’autres pays soutenant le parti. La marche quotidienne d’un parti, à savoir les tournées des responsables départementaux, le paiement de la facture de l’électricité, les cellules, la location et l’entretien de la permanence du parti, tout cela nécessite beaucoup d’argent.

Vous n’êtes pas donc de l’avis de ceux qui disent que ce sont les cotisations des militants qui font fonctionner les partis ?

Pas du tout. Les partis ont des amis ou des alliés qui leur font parfois des cadeaux pour la bonne marche de leurs activités politiques. Les militants n’achètent même pas de carte. Ce sont nous les responsables qui les achetons et les distribuons, et nous n’avons pas de moyens.

Ne pensez-vous pas que le moment est venu de réfléchir sur un modèle de financement des partis ?

Ça va être difficile. On a vu le cas Sarkozy en France. Le problème de l’argent de Kadhafi ou Betancourt supposé utilisé dans le financement de la campagne de l’ex-Président français. Aux Etats-Unis, c’est plus transparent. On sait le nom du donateur et celui du parti bénéficiaire.

Que pensez-vous de ceux qui soutiennent Lamine Diack ?

Ils disent que c’est un Sénégalais. Donc il faut le soutenir. Moi, je ne soutiendrai jamais quelqu’un dans une affaire de corruption. Surtout en matière de sport où l’éthique est plus importante. Le président Diack était d’ailleurs à la première loge lors de la conférence inaugurale du juge Kéba Mbaye sur l’éthique, il y a quelques années. Je ne soutiendrai jamais un voleur, fût-il mon parent.

L’opposition a mis sur pied un cadre de concertation pour mieux combattre le régime de Macky Sall. Quel commentaire cela vous inspire ?

Ce n’est pas une alliance. Chacun est venu, avec dans sa tête un préjugé et une arrière-pensée. Idrissa Seck quant à lui est constant dans sa logique. Il se considère comme l’actionnaire majoritaire du Pds. Il a actuellement l’ambition de diriger le Pds car Oumar Sarr est incapable de le faire. Idrissa Seck va récupérer le Pds s’ils ne font pas attention. Il est en train de soutenir Aïda Mbodj, mais c’est juste pour entrer dans le Pds. Idy n’a jamais accepté de combattre Fada. C’est lui qui a confié Aïda Mbodji à Modou Diagne Fada. Et Fada l’a porté partout dans sa voiture.

Idy a toujours considéré Fada comme son petit frère ; et j’en sais quelque chose. Quand j’étais responsable départemental de Rewmi à Kébémer, il me demandait de ne pas trop attaquer Fada. Si Idrissa Seck s’est immiscé dans ce combat pour le contrôle du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates, c’est juste pour récupérer le Pds. Si les Libéraux ne sont pas vigilants, il va réussir sa mission. Il a un bon entourage. Thierno Bocoum, Abdourahmane Diouf et Déthié Fall sont un bon personnel politique. Ce qui fait qu’Idy ne regrette pas beaucoup les départs de certains ténors comme Omar Guèye, Nafissatou Diop Cissé etc.

Que Idy récupère le Pds suppose des retrouvailles entre lui et Me Wade. Est-ce possible ?

Si Wade n’a personne avec lui, évidemment !

Il a son fils…

Quel fils ? Karim ? Karim n’a jamais appartenu au Pds. Quand il est venu et qu’il a créé son mouvement Génération du concret, je me souviens de l’incantation de Malick Guèye de Latmingué. Il a dit : ‘’si Karim a envie d’aider son père, il vient intégrer le parti avec ses hommes. C’est mieux que de faire de la génération du concret. Je préfère un camion de fous détenteurs de cartes électeurs à ces messieurs en costume et cravate avec qui il est.’’

Vous qui étiez dans le Pds, qu’est-ce qui explique, selon vous, cette animosité qui existe entre Macky, Idy et Karim ?

Ils se connaissent très bien les uns les autres. Quand des gens de la même famille se battent, le combat est difficile. Idrissa Seck n’avale pas le fait que ‘’boy-bi’’ (Macky Sall), c’est comme ça qu’il l’appelait, puisse être devant lui. Il avait pris le gosse sous son aile protecteur. Tous les soirs, quand je venais de Soumbédioune pour mes courses, je passais devant chez Idrissa Seck qui habitait au début du boulevard de la République, en face de la Direction générale de La Poste. A chaque fois, je voyais la voiture de Macky devant chez Idrissa Seck. Un jour, il y avait des parlementaires britanniques qui étaient venus en visite, les intellectuels du parti étaient invités.

Macky était à l’époque président de la Cellule initiative et stratégie (CIS). Idy a organisé un déjeuner au Terrou-bi avec ces parlementaires. Après qu’on s’est levé de la table, j’ai dit à Idrissa Seck : ce que vous faites n’est pas juste. A chaque fois que vous avez d’illustres invités, c’est nous les femmes que vous invitez à venir meubler vos tables. Mais quand il s’agit d’investitures ou de nominations, vous nous laissez en rade pour prendre d’autres personnes, alors qu’on est des intellectuels et membres du parti de longue date. Quand j’ai dit cela, Macky a dit ‘’bayil sama Pm’’ (elle imite la voix de Macky). Vous voyez donc qu’il a servi de bouclier entre Idy et moi. Donc Idy estime qu’hier Macky était derrière lui, pourquoi doit-il donc être devant lui aujourd’hui ?

Mais Macky a été élu… président de la République

Idy a été deuxième à l’élection présidentielle de 2007, mais il s’est fourvoyé en croyant qu’il pouvait traiter avec Wade qui est plus rusé qu’un jomboor (lapin). Wade l’a roulé dans la farine. Et il s’est retrouvé 5ème à l’élection de 2012. Quand on lui disait qu’il ne pouvait pas tromper Wade, Idrissa rétorquait : je maîtrise la situation, ab-so-lu-ment (elle se répète avec le ton qui imite Idy). Mais il ne maîtrise rien du tout. A l’élection de 2012, entre les deux tours, quand Wade l’a appelé en rescousse, il a hésité. J’en sais quelque chose, puisque j’étais à son domicile et j’ai vu et entendu.

Que savez-vous des relations entre Macky et Karim ?

Karim a une fois évoqué ses relations avec Macky en disant : c’est mon frère qui me fait ça. J’ai bien compris ce qu’il voulait dire. Les gens ne savent pas pourquoi il a dit ça. C’est parce que dans le deuxième gouvernement de l’alternance, Wade a voulu nommer Macky ministre, et comme d’habitude, Wade a joué. On m’a appelé dans sa maison. Je viens, je vois le vieux Ablaye Sy des Parcelles Assainies. Quand je lui ai demandé ce qu’on faisait sur place, il m’a dit : ‘’boy-bi lagnou beugueu nommé ministre’’ (on veut nommer le gosse ministre). Je dis : quel boy ? Il me dit Macky. Auparavant Wade me demandait au sujet de Macky : ‘’Est-ce que celui-là est dynamique ? Est-ce qu’il n’est pas lourdaud ? Je lui demande pourquoi ces questions. Il me dit, c’est comme s’il est indolent.

Je lui ai dit : tu sais que le Pds est un parti de rebelles, surtout les cadres. Mais depuis qu’il est à la tête de la CIS, tu n’a plus de problème de ce côté. Cela veut dire qu’il sait tenir les cadres. Et qui sait tenir les cadres sait tenir un monde politique. Quand il voulait nommer Macky, Wade l’a envoyé directement chez Karim. C’était pour faire croire à Macky qu’il devait tout à son fils qui l’a fait nommer ministre. Wade a donc joué pour chercher une cour à son fils en mettant Macky le président de la CIS à sa disposition. Macky n’est pas au courant de cela, je ne lui ai jamais parlé de cette scène. Karim non plus, puisque son père a manœuvré pour qu’il puisse croire qu’il a un pouvoir sur Macky. C’est ça qui fait que les relations sont difficiles. Ils ne se respectent pas, ils s’affrontent.

Que vous inspirent les accusations de corruption portées contre Moustapha Niasse en Afrique centrale ?

Niasse a fait des affaires dans cette zone de l’Afrique bien avant cette société dont on parle. Je l’ai rencontré à Brazzaville quand j’enseignais le droit à l’université Marien Ngouaby. C’est quand il a eu des problèmes avec l’ancien président Abdou Diouf qu’il est retourné dans ses affaires. Il m’a présenté Baba Diao dans les années 80. Quand il est venu à Brazzaville, il m’a chargée de finaliser les dossiers de sa société de pétrole au Congo Brazzaville et au Zaïre (Ndlr actuelle République démocratique du Congo). Vu ses relations internationales grâce à sa société pétrolière, je ne pense pas qu’il soit corrupteur ou corrompu. Il s’adressait directement à Mobutu et Denis Sassou Nguesso. Il n’a pas besoin de donner de l’argent pour accéder à des autorités en Afrique.BABACAR WILLANE ET I.K WADE

Financement des partis politiques : Me Ousmane Sèye plaide pour une réglementation

http://www.pressafrik.com Me Ousmane Sèye plaide pour la réglementation des financements destinés aux partis politiques prétexte pris l’affaire Lamine Diack. L’avocat se désole de la tournure de tels événements.

Se prononçant sur le débat soulevé par l’affaire Lamine Diack, Me Sèye dit regretter la politisation de cette affaire par une frange de l’opposition. «Je conseille à la classe politique de rassembler toutes les informations nécessaires en pareille situation avant de se prononcer. Avant d’ajouter que cette classe politique doit d’être républicaine, loyale et d’éviter de politiser toutes les affaires».
Selon l’avocat, cette affaire pose le problème de la réglementation du financement des partis politiques et du plafonnage des fonds relatifs aux campagnes électorales. «Je ne vois pas par conséquent pourquoi essayer de créer la confusion en indexant des candidats à l’élection présidentielle de 2012 et surtout en voulant mettre en cause le Président MACKY SALL».
Ainsi t-il l’éclatement de cette affaire ne doit pas donner lieu à des débats futiles. Toutes choses qui font qu’il faudra savoir raison garder selon Me Ousmane Sèye qui plaide pour la «réglementation l’espace politique, c’est-à-dire, la prolifération des partis politiques, le financement des dits partis et l’origine et le plafonnage des fonds pour les campagnes électorales» Khadim FALL

Grosse bourde de Mbaye Ndiaye à Massalikul Jinane : "si quelqu’un pense que ce pays peut être géré de façon laïque, sa surprise sera très grande"

http://www.leral.net Massalikul Jinane, le chef de l’Etat était représenté par le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye. Mais comme à Touba quand il était ministre de l’Intérieur, Mbaye Ndiaye a encore dit une grossièreté qui renseigne sur sa culture. Aux journalistes qui lui ont tendu le micro, Mbaye Ndiaye répond que le Sénégal n’est pas un pays où la laïcité a un poids. La laïcité nous a été amenée par le colon, mais le Sénégal reste un pays profondément religieux. «Si quelqu’un pense que ce pays peut être géré de façon laïque, sa surprise sera très grande, d’autant que les Sénégalais sont très portés, très ancrés dans la religion. Ils ont une foi inébranlable en leur religion. Ils n’ont d’yeux que pour leurs confréries, leurs marabouts», a déclaré Mbaye Ndiaye qui ajoute pour dire qu’il était heureux de constater que le Président Macky Sall l’a bien compris (au regard des actions qu’il pose en direction des familles religieuses de ce pays). Une bourde qui en dit long sur la personnalité de l’auteur. senegal7.com

Arrestation d’opposants : La JDS tire sur le régime de Macky Sall et exige la libération d’Oumar Sarr

Ferloo.com – « La Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS) exige la libération du coordonnateur du PDS, Oumar Sarr, ainsi que les opposants arrêtés dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis. Une traque qui est faite selon cette structure affiliée au Parti socialiste, de manière sélective », a déclaré le porte-parole de la JDS, Serigne Assane Kane.

Et de poursuivre sur la RFM : « depuis que l’affaire Lamine Diack a été agitée, le pouvoir est gagné par la panique et le manque de sérénité. Au lieu de répondre de manière précise et avec des preuves aux graves accusations portées contre lui, il a choisi d’intimider les journalistes et d’embastiller les opposants. L’arrestation d’Oumar Sarr en violation flagrante de l’immunité parlementaire que lui confère aujourd’hui la constitution en est une parfaite illustration. La JDS lance un appel aux autorités du pays à libérer immédiatement le député Oumar Sarr et à revenir à la raison et à la sérénité ».

Selon Babacar Diop et ses camarades, « les arrestations injustes et arbitraires d’hommes politiques qui ne font qu’exercer librement leur droit à l’expression se multiplient depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir… Tout récemment le président a effectué un voyage en Guinée en compagnie avec Me Ousmane Ngom alors qu’il y avait une mesure d’interdiction qui pesait encore sur lui. C’et la raison pour laquelle l’impression que nous avons, c’est que le voir a choisi de traquer les opposants et de protéger les transhumants ».

Wade prend Macky au mot…Il arrive à Dakar et va occuper la Place de l’Obélisque en permanence…

Xibaaru Plusieurs sites internet ont spéculé sur l’arrivée imminente du président Wade à Dakar sans donner la date exacte de son arrivée et de son programme. Xibaaru vous livre en exclusivité le jour de l’arrivée de Me Wade et le déroulement de son programme…
Recevant des proches à la veille de Noël, l’ancien président Abdoulaye Wade a confié qu’il sera à Dakar avant mercredi 30 décembre. Et le président a donné plusieurs raisons de son retour imminent à Dakar. Selon notre ARI (agent de renseignement infiltré) présent à l’avenue de la Maye à Versailles, le président Abdoulaye Wade a justifié son retour par la récente arrestation de son secrétaire général adjoint du PDS, Omar Sarr ainsi que la léthargie au sein du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) dont le coordonnateur national n’est autre que Mamadou Diop Decroix dont le choix est contesté au sein de l’opposition constituée en majeure partie de la formation libérale. Certains libéraux vont jusqu’à accuser Decroix de collusion avec le pouvoir pour endormir l’opposition.
Et Wade arrive à Dakar avec un programme bien chargé qui commence par une visite dans les différents foyers religieux. Ensuite le président Wade réunira son comité directeur pour régler définitivement le problème de Modou Diagne.
Meetings et sit-in au menu
Macky avait dit lors d’un récent discours qu’il était prêt à laisser la Place de la Nation (ancienne place de l’Obélisque) à l’opposition pour qu’elle manifeste autant qu’elle veut. Alors Wade saisira cette occasion pour lancer la « grande offensive » de l’obélisque en y organisant un sit-in permanent…Qui va durer des jours et des jours jusqu’à la libération complète des opposants emprisonnés…Penda Sow

MANSOUR NDIAYE, MEMBRE DE LA CONFERENCE DES LEADERS DE «BSS» & «JE DOUTE FORT QUE MACKY SALL SOIT, AUJOURD’HUI, L’HOMME DE LA SITUATION»

http://www.actunet.sn Le président de l’Union pour la démocratie et la réforme/Doley yakaar (Udr), est très amer. Dans un entretien qu’il nous a accordé, Mansour Ndiaye, membre de la Conférence des leaders de «Benno siggil senegaal» (Bss), crache du feu, se disant déçu de la gestion du Président Macky Sall.

«Macky Sall est, aujourd’hui, le seul responsable de la situation délétère qui prévaut dans le pays et dans sa coalition, ‘Benno bokk yakaar’ (Bby), par manque de concertation». Ce diagnostic implacable est de Mansour Ndiaye, membre de la Conférence des leaders de la coalition «Benno Siggil Senegaal» (Bss) et président de l’Union pour la démocratie et la réforme/Doley yakaar (Udr).

«Moi, je l’accuse d’avoir trahi l’héritage de ‘Bby’, quand il nous a imposé le fait d’accepter les transhumants qui nous ont combattus, hier. C’est une forme de trahison. Le Sénégal vit, aujourd’hui, une situation inédite. Je crois que, jamais dans l’histoire du Sénégal, il n’y a eu autant d’incertitudes, et particulièrement sur l’élection présidentielle. Ce qui fait qu’il y a une situation de suspicions entre les acteurs politiques, et cela se traduit également par un manque de concertation», indique ce spécialiste de la Micro-finance.

Enfonçant le clou, cet allié de Moustapha Niasse assène : «Le Sénégal est placé parmi les 25 pays les moins avancés, malgré le tintamarre autour de l’émergence. La politique sociale du Président me semble être une politique partisane. Il n’y a pas l’égalité des chances. Ces financements donnés à coups de millions sont faits à partir de quelles procédures ? Il n’y a pas de transparence autour de cela. Le peuple sénégalais est dans le doute, dans le désarroi».

«Jamais dans l’histoire du Sénégal, il n’y a eu autant d’incertitudes» Sur sa lancée, Mansour Ndiaye indique : «Même en Mauritanie, aujourd’hui, il y a un chef de file de l’opposition qui est reconnu. Le Président Macky Sall se doit de discuter avec l’opposition. Il doit promouvoir le dialogue. S’il n’est pas capable de promouvoir le dialogue au sein même de sa coalition, mais il ne serait pas capable de le faire en dehors de ‘Bby’, où il y a un malaise terrible. Il ne peut pas être un Président va-t-en guerre».

Très déçu de son compagnonnage avec le chef de l’Etat, dans le cadre de la coalition«Bby», le président de l’Udr/Doley yakaar de tonner : «Je doute fort que Macky Sall soit, aujourd’hui, l’homme de la situation».

«Nous l’avons soutenu sans condition lors du deuxième tour de la Présidentielle de 2012. Nous avons travaillé de façon cadencée et rythmée sur différentes thématiques, pendant 3 ans, notamment sur les conclusions de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) et l’Acte III de la décentralisation, mais le Président a traité ce travail avec mépris», dénonce-t-il.

Avant de conclure : «C’est un compagnonnage très précaire du fait d’un manque de concertation. Nous ne pouvons pas continuer aveuglément à suivre Macky Sall. Nous allons, aujourd’hui, nous recentrer sur la situation du peuple. Nous sommes sur d’autres horizons pour le peuple sénégalais. Mais, je réclame mon ancrage dans ‘Benno Siggil Senegaal, où on nous avons fait un excellent travail durant ces trois années».Idrissa Benjamin SANE

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