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L’INSTALLATION DU HCCT ET LA PRÉSENCE PRÉSUMÉE DE JIHADISTES AU NORD À LA UNE

Dakar, 2 nov (APS) – L’installation du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et la présence présumée de jihadistes au Nord du pays sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.

‘’Le HCCT est le creuset d’une démocratie participative’’, affiche à sa Une Le Soleil qui cite ainsi le chef de l’Etat. ‘’’Par sa vocation, ses missions et sa composition, le HCCT renforce la participation active des acteurs territoriaux à la définition, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques publiques territoriales’’, écrit le journal en reprenant les propos du président de la République, lors de l’installation du Haut Conseil.

Selon lui, le HCCT "élargit les espaces de dialogue, de consultations et de concertations dans le processusqui engage la vie des collectivités locales", souligne encore Le Soleil.

Le quotidien Enquête note que Ousmane Tanor Dieng, le président du HCCT a réitéré au chef de l’Etat ‘’tout son engagement à +porter, sans excès, ni faiblesse, sa confiance comme une exigence’’. D’où ce titre du journal : ‘’Les gages de Tanor’’.

‘’Il est évident que je ne peux pas rendre à la République tout ce qu’elle m’a donné, mais la servir a toujours été, pour moi, une vocation, la plus grande fierté de ma vie (….). Je suis un enfant de la République, cette République dans laquelle l’égalité des chances n’est pas un vain mot, cette République qui a la capacité d’agir le destin et de nous tracer une destinée’’, a déclaré M. Dieng.

Pour Le Témoin quotidien, ‘’Tanor revient aux affaires 10 ans après’’ son poste de ministre des Services et Affaires présidentielles sous Abdou Diouf.

La Tribune, ‘’Macky Sall gonfle Tanor’’, relève La Tribune, alors que pour Le Populaire, ‘’Macky et Tanor renouvellent leur pacte’’. Selon ce dernier journal, en s’adressant à M. Dieng, le chef de l’Etat a déclaré : ‘’En vous, ma confiance est totale’’. Et l’intéressé de répondre : ‘’Votre confiance m’oblige’’.

Dans son billet ‘’Sucré salé’’ intitulé ‘’Tanor et ses ingrats’’, Le Quotidien écrit : ‘’Tanor a reçu son strapontin et tout le Parti socialiste est content. Oh bien sûr ! Quelques mal pensants dans le parti qui se retrouvent du côté de l’Hôtel de ville de Dakar ou dans certaines mairies d’arrondissement trouvent que c’est une pilule dure à avaler pour eux’’.

‘’Ces ingrats oublient un peu vite que tous tant qu’ils sont, ils doivent leurs positions dans le parti et en dehors à Tanor qu’ils vilipendent aujourd’hui. L’homme n’a-t-il pas façonné le PS de ces 20 ans dernières années à sa volonté ? N’est-il pas le parrain de leur carrière politique à tous ? Qui renie qui ?’’, ajoute le billettiste.

Le Quotidien fait état d’une ‘’alerte’’ au nord du pays en titrant : ‘’4 jihadistes terrorisent Matam’’. ‘’Quatre individus armés de kalachnikov sont activement recherchés par la compagnie de gendarmerie de Matam qui ne cesse de multiplier les descentes’’, écrit le journal.Abondant dans le même sens, Walfadjri titre : ‘’Des terroristes se signalent au Nord du pays’’.OID/ASG

Bataille autour du pétrole sénégalais : Un enjeu de 2,7 milliards de barils

http://www.dakaractu.com La guerre des milliards fait rage dans le pétrole sénégalais. Une colossale affaire de 440 millions de dollars soit 261,173 milliards de Cfa met aux prises trois compagnies pétrolières. Ce lundi 31 octobre, à la Bourse de Sidney, Woodside Energy a annoncé avoir finalisé le rachat des 35% du groupe américain ConocoPhillips dans les permis  d’exploration pétrolière Rufisque Offshore, Sangomar Offshore and Sangomar Offshore Profond, au large du Sénégal, rapporte JA. Selon le groupe australien, le prix de cette acquisition atteint 350 millions de dollars. Vont s’y ajouter 90 millions de dollars d’ajustements complémentaires, soit 10 millions de dollars de plus que le montant évoqué en juillet dernier, lors de l’accord initial avec le géant pétrolier américain. L’annonce de juillet avait provoqué une vive réaction de la junior pétrolière australienne FAR Limited, qui détient 15% des permis en question et revendique un droit de préemption sur les parts de ConocoPhillips 

Si pour le groupe dirigé par Peter Coleman (ancien d’ExxonMobil), la transaction avec ConocoPhillips est «finalisée», Far Limited, pour sa part, laisse entendre un autre son de cloche. Hier lundi, dans un communiqué signé par sa Directrice générale, Cath Norman, FAR souligne : «Qu’un avis de droit de préemption valable n’a pas été délivré par [ConocoPhillips] à ses partenaires». Le groupe australien laisse également entendre que la vente n’a pas encore reçu l’aval des autorités de Dakar – l’État sénégalais détient 10% du projet, à travers l’opérateur pétrolier national Petrosen. «FAR n’est pas au courant de l’émission par le gouvernement (sénégalais d’un avis d’approbation de cette transaction», glisse le groupe australien.  

La junior pétrolière indique «réserver ses droits» et se laisse ouverte l’option de «résoudre ce différend [avec ConocoPhillips] conformément à l’accord d’exploitation conjointe ». Ni Cairn Energy, premier actionnaire (40%) et opérateur du projet pétrolier, ni le gouvernement sénégalais n’ont pour l’instant réagi à ces annonces. En août dernier, Dakar recommandait aux différentes parties concernées de rechercher une solution à l’amiable, rappelle toujours JA. Le potentiel de ce projet pétrolier attise les convoitises. Mi-août, Cairn Energy a revu à la hausse les réserves du champ SNE, situé sur le bloc Sangomar Offshore Profond. Selon le groupe écossais, elles pourraient dépasser 2,7 milliards de barils.

INDEPENDANCE ENERGETIQUE :Senelec annonce 11 centrales solaires photovoltaïques

http://www.assavoir.sn Après la centrale de Bokhol, le président de la République va procéder ce jeudi 03 novembre à l’inauguration de la centrale de Malicounda d’une capacité de 11 Mw. Une occasion pour annoncer le démarrage officiel de cette centrale solaire qui rentre dans le cadre de l’objectif fixé par le gouvernement qui veut atteindre 360 Mv à l’horizon 2019 pour assurer l’indépendance définitive du Sénégal en matière d’énergie. Selon Saer Diop, chef du département énergie renouvelable et innovations technologiques de la Sénelec, ces projets vont déboucher sur la réalisation de 11 centrales solaires photovoltaïques, compte non tenu des centrales éoliennes et la centrale à charbon de Sendou.  

 Le Président Macky Sall devrait régler définitivement le problème énergétique au Sénégal. Déjà, il a été noté un équilibre dans la production de l’électricité.  Selon nos  informations, Senelec a réalisé un exploit en produisant 560 mw et une marge de 100 mw. C’est d’ailleurs pourquoi, le mois d’octobre  n’a pas connu de nombreux délestages  et cela devrait se poursuivre avec le froid qui s’annonce car il n’y a plus de problèmes de production à la Senelec, seule le réseau de distribution reste à parfaire. Aussi, faut-il rappeller que le gouvernment mise sur le mix énergétique pour accroître son potentiel et fournir de l’énergie en quanité suffisante. A ce titre, le président de la République va procéder, ce jeudi 3 novembre, à l’inauguration de la centrale solaire de Malicounda d’une capacité de 11Mw.

Ainsi, à l’horizon 2019, l’Etat entend produire  360 mw à raison de 150 mw dans l’énergie éolienne et le reste en solaire compte non tenu de la centrale à charbon de Sendou qui est une première. Le chef de l’Etat ne compte pas s’arrêter à mi-chemin. A ce propos, la centrale solaire de Sinthiou Mékhé d’une capacité de 29,5 Mw sera mise en service au mois de Mars prochain, suivie de la centrale de Kahone  et celle de Médina Dakhar qui seront respectivement opérationnelles aux mois de Mai et juillet prochain. Parallèlement, selon le chef du département d’énergie renouvelable et innovations technologiques, Saer Diabou Diop, il y a un projet qui concerne la réalisation de 8 centrales solaires photovoltaïques avec l’aide de la coopération allemande. Ces centrales, dit-il, seront implantées à Diass pour 15 Mw, à Médina Gounass, Goudiri, Kidira, ainsi que dans les Iles du Saloum notamment dans les localités de Djirnda et de Bétenti qui se trouvent dans l’arrondissement de Toubacouta. Selon toujours le chef du département énergie renouvelable et innovations technologiques de la Senelec, il y a par ailleurs, un autre projet dénommé Scaling Solar qui sera réalisé par le gouvernement du Sénégal en partenariat avec la Banque mondiale et qui vise la réalisation de 3 centrales solaires photovoltaïques d’une puissance cumulée de 100 Mw. «Donc,  avec tous ces projets, l’objectif fixé par le gouvernement et la Senelec d’avoir 20% d’énergie renouvelable dans le mix énergétique sera atteint voire même dépassé», promet Saer Diabou Diop.Seydina Omar GUEYE (L'AS)

Solution aux problèmes récurrents d’approvisionnement en liquide précieux : Touba doit payer la facture d’eau

http://www.leral.net Le service de l’eau doit être «obligatoirement» rémunéré à Touba. C’est la recommandation faite par Lansana Gagny Sakho, directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR). Même s’il dit ne pas savoir par qui, il pense qu’il n’y a pas une autre alternative si on veut régler définitivement les problèmes de santé publique et de la qualité de l’eau qui est salée. Pour cela, il en appelle à une large concertation. Dans cette interview qu’il a accordée à Sud Quotidien, il a tout de même prêché la bonne nouvelle en annonçant qu’il n’y aura pas de problème d’approvisionnement en eau dans la capitale du mouridisme durant le Magal 2016. Lansana Gagny Sakho a également annoncé l’inauguration, le 14 décembre prochain, du système d’approvisionnement des îles du Saloum en eau potable. Mais aussi la réalisation de 281 forages sur une période de douze mois dans le cadre du programme d’urgence pour le développement communautaire (PUDC). Sud Quotidien

PETROAFRICANUS CLUB : Serigne Mboup reçoit le prix « Lifetime Achievement Recognition in Africa »

http://jotay.net  « Le président du Conseil d’Administration de la SAR Serigne Mboup a reçu ce mardi à Cape Town (Afrique du Sud) le prix « Lifetime Achievement Recognition 2016″ in Africa » pour sa contribution au développement de la recherche pétrolière en Afrique. Le prix a été remis lors du 78e dîner gala de PetroAfricanus Club qui regroupe différents acteurs de l’industrie pétrolière dans le monde », lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction.

Dénommé « Lifetime Achievement Recognition » In Africa, le prix a été décerné à une quarantaine de dirigeants en reconnaissance de leur contribution exceptionnelle au développement de l’industrie pétrolière en Afrique.

Et ce n’est pas la première fois que le PCA de la Sar reçoit une distinction de PetroAfricanus. « Serigne Mboup reçoit une distinction de PetroAfricanus pour la deuxième fois, dix ans après avoir reçu en 2006, en tant que Directeur Général de Petrosen, le prix « Eléphant » récompensant les Managers de Société Nationale Pétrolière qui se sont distingués par leur leadership », précise le communiqué.

L’Afrique du Sud accueille depuis le 31 octobre et jusqu’au 4 novembre la 23e de « Africa Week Oil » qui regroupe tous les acteurs publics comme privés de l’industrie pétrolière en Afrique, notamment les représentants des Etats, les sociétés nationales pétrolières, les compagnies internationales de recherche pétrolière et des partenaires financiers. Jotay.net

BENJAMIN NDIAYE, ARCHEVEQUE DE DAKAR, TAPE DU POING SUR LA TABLE:«Il faut vraiment avoir perdu ses repères humains, son éducation ancestrale et religieuse, pour oser s’en prendre à des tombes»

http://jotay.net La communauté catholique fête ses morts ce 1er novembre. Venus de partout de Dakar et de ses environs, ils étaient nombreux à se retrouver au cimetière catholique de Bel Air, pour les besoins de cet événement ô combien importante dans la vie des chrétiens. Mais l’événement n’a pas été que spirituel.

En effet, face aux agressions de toutes sortes contre les morts, l’archevêque de Dakar n’a pas manqué de taper du poing sur la table, en invitant les adeptes de telles pratiques et les municipalités au renforcement de la sécurité. «En venant ici, nous venons d’abord confesser que nous croyons, comme nous le confessons dans le crédo à la résurrection de la chaire et à la vie éternelle. En même temps, nous manifestons notre attachement à tous ceux qui nous ont précédés, parents, amis, collègues et même inconnus dans le passage de la mort», a dit le saint homme. Avant d’ajouter : «Je voudrais aussi dénoncer vigoureusement toutes les agressions réalisées dans les cimetières quels qu’ils soient pour des raisons mercantiles, matérialistes voire mystiques. Il faut vraiment avoir perdu ses repères humains, son éducation ancestrale et religieuse, pour oser s’en prendre à des tombes où reposent en paix des personnes dignes de respect dans leur passage de cette vie à la vie avec Dieu. Ceux qui font de tels actes, ne peuvent pas en attendre des bénédictions», laisse entendre l’archevêque de Dakar devant la délégation de la ville de Dakar, conduite par les  maires socialistes Jean Baptiste Diouf de Grand Dakar et Barthélémy Dias de Mermoz Sacré cœur.Madou Mbodj 

Scandale dans les comptes de SHS – Le Doyen des juges saisi d’une plainte pour retrouver plus d’1 milliard F Cfa virés vers le Panama

iGFM – (Dakar) C’est un scandale présumé digne du nom. Gabay International Corp, une Société basée au Panama et qui se trouve au coeur de la plainte avec constitution de partie civile déposée contre Mansour Samb, ancien Directeur général de Senegal Handing Service (SHS) et Ousmane Joe Diop, Président du Conseil d’administration et actionnaire de la même société, a reçu 1,07 milliard de SHS.

Citée dans les Panama Papers, elle est dissoute quelque temps, après ce paiement contesté, elle était administrée par un Cabinet au coeur de plusieurs scandales financiers.Les bénéficiaires de ces fonds se cachent derrière un sulfureux Cabinet qui a blanchi l’argent de Pinochet. A cet effet, le Doyen des juges, saisi par une plainte, est chargé de tirer cette affaire au clair.Libération

Affaire Elimane Ngom : La famille entend porter plainte pour négligence criminelle contre l’hôpital régional de Diourbel

http://www.dakaractu.com L’affaire Elimane Ngom, du nom de cet adolescent ayant succombé à Diourbel jeudi dernier à ses blessures par arme blanche, n’a pas encore livré tous ses secrets. Après le placement sous mandat de dépôt du présumé meurtrier, Jean Raphaël Badara Ndiaye qui a porté le coup mortel, la famille du défunt a décidé de porter plainte contre l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel pour non assistance à personne en danger de mort et négligence criminelle.  

Selon le grand frère du défunt, les blouses blanches de l’hôpital régional Heinrich Lübke lui ont demandé de transporter de ses propres moyens le blessé nuitamment à l’hôpital de Touba. Un comportement qui a fortement écœuré la famille, puisque Elimane Ngom rendra l’âme deux jours plus tard. Des sources de « l’As » renseignent que l’avocat Me Assane Dioma Ndiaye a été approché pour piloter le dossier.  Du côté de l’hôpital, on botte en touche ces accusations qualifiées de fausses, aussi bien par le directeur, Dr El Hadj Amadou Dieng que le chef du personnel, Dr Diallo. D’après ces derniers, s’il y a une négligence dans cette affaire, elle se situe du côté de la famille qui aurait laissé le blessé sans soins pendant deux jours avant qu’il ne décède. A les en croire, ce sont les accompagnants qui ont retourné Elimane Ngom chez eux sans prendre la peine de l’emmener se soigner pendant deux longs jours. Par conséquent, aucun reproche ne peut être fait à l’hôpital régional Heinrich Lubke de Diourbel dans cette affaire. En tout état de cause, le procureur de la République auprès du tribunal de Grande instance de Diourbel s’est saisi de cette triste affaire qui devrait sans nul doute finir à la barre. 

Condamné à la perpétuité pour crime passionnel : Une pétition pour sauver Samba Kane

http://www.dakaractu.com Peut être le bout du tunnel pour notre compatriote Samba Kane condamné à perpétuité aux Etats- Unis pour crime passionnel contre l’amant de son épouse qui est un nigérien. Devenu imam dans cette prison de Denver où il purge tranquillement sa peine, de bonnes volontés sont en train de se battre pour obtenir sa libération. D’après « l’As », le gouverneur du Colorado n’est pas opposé à l’idée d’accorder son pardon à Samba Kane qui a purgé près de 20 ans déjà. Ces dernières ont saisi le mouvement Y'en a marre pour recueillir 500 signatures pour lui permettre de sortir de prison et de retrouver les siens. Le rappeur Fou Malade que nous avons joint au téléphone a lancé un appel solennel au président de la République, Macky Sall, au ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba et à Youssou Ndour pour qu’ils signent la pétition.

Paralysie de la justice : le Sytjust décrète encore 72 heures de grève

http://www.pressafrik.com nLe Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) va encore paralyser le fonctionnement de la justice avec une nouvelle grève de 72 heures à compter d’aujourd’hui. 

Les camarades de El hadji Aya Boun Malick Diop dénoncent les blocages des négociations, des blocages qu’ils imputent à l’Etat du Sénégal. 

Très remontés contre les lenteurs dans les négociations, ils ont décidé d’aller encore en grève pour une inième fois.  Ils tiennent d'ailleurs une conférence aujourd'hui pour revenir sur cette situation.Khadim FALL

Violation de la Loi antitabac: la Listab annonce une plainte contre la série Wiri Wiri

http://www.pressafrik.com nLa Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (Listab) compte saisir la justice contre certains acteurs de la série Wiri Wiri pour violation de la Loi antitabac. En effet dans l’épisode diffusée sur la Tfm lundi, on pouvait apercevoir le lutteur Balla GayeII et Cheikh Ndiaye dit Jojo fumaient. Une attitude qui a frustré la Listab.

La Listab a annoncé qu’elle va porter plainte et saisir le Cnra et les familles religieuses suite à la violation de la Loi  antitabac dans la série diffusée sur la Tfm Wiri Wiri. 

Très en colère contre la Télévision futurs média (Tfm). Un courroux qui résulterait du

comportement de ladite station qui viole la loi antitabac n° 12/2014 du 14 Mars 2014 à

travers les actes posés par le lutteur Balla Gaye 2 et le comédien Cheikh Ndiaye (Jojo) qui fumaient dans la série Wiri Wiri. 

  Dans un communiqué rendu public et repris par nos confrères de Seneweb, la Listab s’indigne du comportement de certains acteurs de cette série. « Il a été remarqué que cette télévision ne cesse de faire de la publicité sur le tabac dans la série Wiri Wiri. La Listab compte porter plainte et saisir la Cnra (Commission nationale de régulation de l’audiovisuel), a déclaré la structure dans un communiqué.   

Dans le document, il est aussi relevé que, outre cette plainte annoncée, «des courriers seront envoyées à toutes les familles religieuses du Sénégal. Car, ces dernières dans le vote de la loi, ont soutenu et adhéré au combat de la Listab. Aucune forme de publicités sur le tabac ne sera tolérée », déclare la structure sur un ton ferme.   

Après la signature des décrets d’applications par le président de la République, la Listab dit appeler solennellement la Tfm « au respect pour la mise en œuvre parfaite de ces décrets d’applications. A ce titre, elle annonce la tenue prochaine d’une conférence de presse ce mercredi 2 novembre. Une rencontre pour, dit-elle « porter connaissance à toute la population de ce pays, que la Tfm est dans une dynamique de saper, tout le travail colossal qu’a fait jusqu’ ici la société civile avec l’appui du ministère de la santé uniquement pour remplir leurs caisses ».Khadim FAL

Projet de la Mairie de ville – Khalifa Sall promet un hôpital de 8 milliards à Dakar

iGFM – (Dakar) C’est un projet de la mairie de Dakar, dirigée par le socialiste Khalifa Sall, mais c’est le maire des Parcelles Assainies qui en fait l’annonce. Et pourtant l’édile de la capitale était sur place au moment de la révélation de la bonne nouvelle.

En marge de la cérémonie de réouverture (après des mois de réfection) et de baptiser à nouveau  le  poste de santé de l’unité 16, qui porte désormais le nom d’Oumar Mbassou Niang, le défunt manager de Baba Maal, samedi dernier, Moussa Sy, l’édile des Parcelles Assainies, a confié que Dakar aura bientôt un deuxième hôpital municipal, après Abass Ndao.

Celui-ci, a-t-il informé, sera doté de 200 lits et coûtera 8 milliards de francs CFA : « Nous sommes dans les démarches à travers le monde. Nous avons des partenaires et quand tout sera prêt nous allons en parler».Sud Quotidien

 

A L L O C U T I O N DE MONSIEUR LE PRESIDENT  OUSMANE TANOR DIENG

A L’OCCASION DE LA CEREMONIE D’INSTALLATION DU HAUT-CONSEIL

DES COLLECTIVITES TERRITORIALES (Diamniadio, 31 octobre 2016)

Excellence Monsieur le Président de la République,

Monsieur le Premier ministre,

Monsieur le Président du Conseil constitutionnel,

Monsieur le premier Président de la Cour suprême,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Honorables Députés,

Mesdames et Messieurs les Hauts Conseillers,

Mesdames et Messieurs les Présidents de Conseil départemental,

Mesdames et Messieurs les Maires,

Monsieur le Président de l’Association des Départements du Sénégal,

Monsieur le Président de l’Association des Maires du Sénégal,

Messieurs les Chefs religieux et coutumiers,

Mesdames et Messieurs les membres du secteur privé et de la société civile,

Excellences Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique et Représentants d’organisations internationales au Sénégal,

Mesdames et Messieurs, distingués invités,

Chaque fois que la République est restée fidèle à ses idéaux, l’éclat de ses valeurs a brillé sur nos institutions. La cérémonie de ce jour en constitue une parfaite illustration en ce sens qu’elle s’inscrit dans notre tradition républicaine à laquelle nous restons attachés parce qu’elle garantit la permanence de notre modèle démocratique  et la stabilité de notre Nation. Aussi, est-ce avec émotion que je m’adresse à vous qui avez tenu à témoigner votre attachement à la République en étant présents, ici, aussi nombreux dans ce Centre International de Conférence  auquel le Président Macky SALL a bien voulu donner le nom de Abdou DIOUF. 

C’est un acte de toute beauté qui nous va droit au cœur et je tiens à vous redire toute la gratitude des militantes et des militants du Parti Socialiste.

Je voudrais remercier très sincèrement Son Excellence Monsieur le Président de la République Macky SALL qui, par sa présence, donne plus de solennité et de magnificence à cette cérémonie.

Je voudrais également remercier les personnalités ici présentes en leurs rangs, qualités et titres respectifs.

Je tiens à adresser mes remerciements aux autorités religieuses et coutumières qui, par leur présence, nous apportent leurs prières et bénédictions. 

Je ne peux manquer en pareille circonstance de remercier ma famille, mes proches, mes amis, mes camarades et tous ceux avec qui je partage une vie faite d’engagement  et de patriotisme  et dont l’affection, l’amitié et le soutien ne m’ont jamais fait défaut malgré les vicissitudes de la vie.

J’associe à mes remerciements les invités ainsi que nos chers compatriotes qui ont tenu à  être présents parmi nous ou qui le voulaient mais ne l’ont pas pu pour diverses raisons.

Monsieur le Président de la République,

Au moment de prendre fonction, je suis habité par un sentiment d’humilité parce que vous m’avez choisi parmi d’autres pour présider cette nouvelle institution, qualifiée d’institution de la République par la Constitution, qui compte tant de femmes et d’hommes ayant les aptitudes à exercer cette fonction. Je suis également porté par un sentiment de fierté parce que je sais, et vous savez, que l’acceptation de l’honneur que vous me faîtes ne doit rien à un quelconque reniement sur les valeurs auxquelles je reste fidèle. En outre, je mesure la responsabilité qui est la mienne car je sais que la mission que vous me confiez n’est pas une sinécure mais un sacerdoce.

C’est fort de tous ces sentiments que je voudrais vous exprimer, Monsieur le Président de la République, mes remerciements les plus émus et vous témoigner ma profonde gratitude pour cette marque de confiance.  Je tiens aussi à saluer votre sens de l’Etat, votre esprit républicain et le volontarisme de votre action à la tête de notre cher pays ainsi qu’en attestent les nombreuses et ambitieuses actions mises en œuvre depuis votre accession au pouvoir. Vos qualités d’homme d’Etat combinées à votre leadership au plan national, africain et international ont permis à notre pays de s’engager durablement dans la voie d’une émergence qui concilie la consolidation de l’Etat de droit, le dynamisme économique, le progrès social et la solidarité.

Je tiens également à remercier très sincèrement pour leur confiance les populations et les élus du Département de Mbour, et parmi eux ceux de la Commune de Nguèniène dont je porte avec fierté le mandat.

Votre confiance m’oblige. Je la porterai comme une exigence tout au long de mon mandat sans excès ni faiblesse.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames et Messieurs en vos rangs et qualités,

Chers collègues,

Distingués invités,

La singularité de la cérémonie de ce jour tient à sa dimension historique, dimension historique qui découle de son caractère fondateur. Nous sommes réunis pour procéder à l’installation du Haut Conseil des Collectivités territoriales, cette nouvelle institution qui, en plus d’enrichir le dispositif institutionnel de notre pays, vient irriguer davantage notre système démocratique. En effet, le Haut Conseil des Collectivités territoriales constitue un laboratoire où sera expérimentée la démocratie locale au niveau d’une assemblée où tous les ordres de collectivités locales sont représentés. La création du Haut Conseil des Collectivités territoriales procède de votre volonté, Monsieur le Président de la République, d’approfondir la décentralisation, volonté à laquelle le peuple sénégalais a massivement  adhéré en approuvant les réformes constitutionnelles par voie référendaire le 20 mars dernier. 

La création de cette institution est également significative de votre attachement à contribuer au renforcement des collectivités locales. A cet égard, je tiens à saluer votre engagement déterminé à faire de la  décentralisation un levier pour réformer l’Etat. Votre volonté, en tant qu’initiateur de l’Acte III, s’inscrit dans le sillage des actes posés en la matière par vos illustres prédécesseurs, notamment les Présidents Léopold Sédar SENGHOR (père de l’Acte I), Abdou DIOUF (promoteur de l’Acte II) et Abdoulaye WADE. En effet, dès l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, le Sénégal s’est résolument engagé dans la voie de la décentralisation en plaçant les collectivités locales au cœur de la conception et de la réalisation des politiques publiques locales, synonymes de responsabilisation des populations et d’approfondissement de la démocratie.

Depuis cette période, toutes les lois sur la décentralisation, adoptées étape après étape, ont eu pour objectifs  d’impulser le développement à partir de nos territoires et de rénover notre démocratie au moyen de nouvelles dynamiques inclusives capables de mobiliser et de valoriser les citoyens. Il est vrai que conçue pour impliquer et responsabiliser les populations dans la gestion des affaires locales, la décentralisation s’est faite progressivement en procédant par affinement et par approfondissement. Aujourd’hui, la décentralisation est devenue une option irréversible marquée par des avancées remarquables en 1972 d’abord et en 1996 ensuite pour aboutir à la loi n° 2013 – 10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales adoptée par l’Assemblée nationale à l’initiative du Gouvernement. Cette réforme majeure s’inscrit dans la continuité et la poursuite des réformes antérieures en corrigeant les faiblesses constatées dans leur mise en œuvre. C’est à l’aune de cet objectif qu’il faut saisir la refondation de l’action territoriale de l’Etat à travers l’Acte III de la décentralisation et l’institution du Haut Conseil des Collectivités territoriales.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames et Messieurs en vos rangs et qualités,

Chers collègues,

Distingués invités,

Le Haut Conseil des Collectivités territoriales constitue l’aboutissement du long processus de maturation de notre système de décentralisation. Il est le dernier maillon du processus institutionnel de la décentralisation en attendant d’autres avancées dans ce domaine où il y aura toujours à faire. 

On ne le soulignera jamais assez. L’institution d’une chambre des collectivités locales était rendue nécessaire par le niveau de décentralisation dans notre pays. C’est entre autres une des raisons pour lesquelles elle  figure parmi les conclusions des Assises nationales et dans les recommandations de la Commission nationale de Réforme des Institutions présidées par le Professeur Amadou Makhtar MBOW. Hors de nos frontières, cette institution est fortement recommandée par les organisations africaines régionales et sous régionales et par Cités et Gouvernements locaux Unis d’Afrique (CGLUA) pour renforcer le dialogue avec les élus locaux. 

A ce titre,  il est important de rappeler que, réuni en sa vingt-cinquième session à Malabo en 2014, le Conseil exécutif de l’Union Africaine a créé le Haut Conseil des Collectivités locales de l’Union Africaine sur proposition de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, qui s’y était engagé en présidant l’ouverture du 6ème Sommet Africités à Dakar en 2012. 

Bien plus qu’un  maillon de plus dans notre système de décentralisation, le Haut Conseil des Collectivités territoriales est une nécessité de gouvernance parce qu’il consacre la gestion inclusive et participative de nos territoires. Cette institution établit le lien entre l’Etat et les acteurs territoriaux, les collectivités locales, les entreprises, les associations etc.. Elle consacre la permanence du dialogue, dialogue dans lequel seront réalisés les compromis nécessaires pour un développement équilibré du territoire ainsi que le reflète la composition jeune, féminisée et diversifiée du Haut Conseil des Collectivités territoriales.

En effet, lorsque je regarde cette assemblée, je vois des visages de tous  genres, de tous  âges. Je réalise ainsi que cette assemblée, c’est aussi le visage des départements, des villes, des communes. Je réalise, en fait, qu’elle porte un visage aux couleurs du Sénégal.

Chers collègues, je perçois l’émotion qui peut vous étreindre à cet instant précis. Cette émotion somme toute naturelle, c’est celle des pionniers qui s’engagent dans une œuvre fondatrice.  C’est un honneur de siéger dans cette nouvelle assemblée, et je voudrais adresser mes vives félicitations à chacune et à chacun d’entre vous et former pour vous tous mes vœux de pleins succès dans cette nouvelle mission au service de la Nation sénégalaise. Pour chacun d’entre nous, siéger au Haut Conseil des Collectivités territoriales est donc un honneur. C’est aussi une exigence qu’il faut porter avec responsabilité et engagement. Car même si je reste persuadé qu’elles ne sont pas au-dessus de nos capacités, les tâches qui nous attendent sont exigeantes.

Dans cette œuvre pionnière, notre tâche première, c’est d’avoir une compréhension claire des missions assignées au Haut Conseil des Collectivités territoriales. Et lorsque ces missions seront mieux assimilées, chacune et chacun d’entre nous pourra convaincre de l’importance de cette nouvelle chambre dans l’ordonnancement institutionnel de notre pays. Nous devons mener cet effort de vulgarisation avec sérénité et responsabilité pour déconstruire les clichés, les présupposés, les idées reçues et autres analogies faciles. C’est ainsi que nous deviendrons les premiers garants de cette institution.

Mais, chers collègues, c’est surtout dans notre capacité à nous hisser à la hauteur des exigences de notre mission que nous pourrons convaincre de l’utilité du Haut Conseil des Collectivités territoriales qui, au regard de la liste impressionnante de ses missions et attributions objet du titre I de la loi organique relative à son organisation et à son fonctionnement, a vocation à accompagner le Gouvernement dans la politique de décentralisation, d’aménagement et de développement du territoire. 

En partant de nos diverses expériences, il s’agit de confronter les principes à la réalité en tenant compte du vécu de nos collectivités locales, de leurs spécificités, de leurs difficultés mais aussi de leurs potentialités et des opportunités à leur portée. Notre mission nous confie la charge de donner plus de résonnance à la voix des territoires pour un développement équilibré, inclusif, durable et solidaire du territoire national. Cette mission nous engage à construire une réflexion collective, argumentée, documentée et chiffrée pouvant aboutir à des avis motivés qui pourraient, le cas échéant, inspirer et aider le Président de la République dans la définition de la politique de décentralisation. 

Car comme vous le savez, nos collectivités locales sont en attente de réponses à bien des questions. Sans prétendre à l’exhaustivité, vous me permettrez d’en citer quelques- unes : la fiscalité locale, les financements innovants, les fonds de la décentralisation, la mise en place d’un fonds de péréquation etc. ... Sur toutes ces questions, il nous faut trouver des réponses afin de rendre le système financier des collectivités locales plus compréhensible pour le contribuable, plus efficace pour les collectivités locales, plus lisible pour l’Etat et plus promoteur de développement durable.  

D’autres questions intéressent les collectivités locales telles les compétences des différents ordres de gouvernance du territoire tant dans leur contenu que dans la clarification des niveaux de compétences en vue d’une meilleure cohérence de l’action locale, la promotion de l’intercommunalité par la contractualisation, l’érection des pôles territoires avec en ligne de mire la notion de territoire pertinent pour optimiser et valoriser toutes les potentialités et ressources locales, la fonction publique locale, le statut de l’élu local, les rapports entre l’Etat et les collectivités locales, la coopération décentralisée qui doit permettre aux collectivités locales de tirer le meilleur avantage des relations avec les partenaires au développement, et enfin la citoyenneté afin de donner un nouveau souffle démocratique au pays par le biais de  cette école de la démocratie qu’est la décentralisation.

Toutes ces questions doivent être traitées par notre assemblée dans leur nécessaire connexion avec la politique d’aménagement du territoire. En effet, la territorialisation des politiques publiques qui, je le rappelle, est au cœur de la réforme initiée par l’Acte 3 de la décentralisation, exige que nous arrivions à définir "l’optimum territorial", l’échelle territoriale pertinente pour la mise en œuvre de l'action publique. Dans l’optique du développement équilibré et durable, l’aménagement du territoire comme instrument de symbiose des hommes, de leurs espaces et de leurs ressources, devrait permettre de corriger les distorsions spatiales, les variations et autres inégalités entre les territoires, mais aussi de réaliser l’équilibre structurel et fonctionnel de l’ensemble du territoire national.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames et Messieurs en vos rangs et qualités,

Chers collègues,

Distingués invités,

Nous devons nous saisir de ce large spectre de questions avec le vécu d’élus ancrés dans nos territoires et avec l’expertise de nos collègues qui pourront nous apporter les éclairages nécessaires à notre effort commun de réflexion et de propositions.  Je sais par expérience que nous ne serons pas d’accord sur tout et tout le temps, que nous aurons souvent des opinions différentes, des débats difficiles mais le débat dans une démocratie n’a de sens que s’il permet de réaliser des accords fécondants au moyen de compromis dynamiques. 

En ce qui me concerne, je serai un président ouvert mais déterminé à faire respecter la libre expression de toutes les opinions parce que je reste convaincu que chacun usera de sa liberté dans le respect des règles démocratiques. 

Chers collègues,

C’est donc à cet exercice démocratique que je nous convie pour coproduire la décentralisation au service du développement territorial. Cet exercice relève d’un enjeu stratégique autour de notre option irréversible pour la décentralisation que nous devons enrichir et approfondir si nous voulons en assurer la permanence et l’efficience. Mais cet exercice de coproduction ne présenterait pas d’intérêt s’il n’emporte  l’adhésion des populations que nous devons intéresser à notre institution et à ses travaux. Aussi, devons-nous avoir l’humilité de partager et de confronter nos analyses et conclusions avec tous les segments de la Nation dans un dialogue ouvert et sincère. C’est cet effort d’ouverture et de dialogue que je vous invite à faire si nous voulons convaincre nos compatriotes que la décentralisation peut être le levier pour changer de paradigme de développement dans un contexte où nous devons mobiliser toutes nos forces pour rendre plus efficace l’action publique. Fondée sur le double impératif de cohérence et de proximité, la décentralisation peut et doit être l’instrument pour résorber les inégalités structurelles et pour impulser un développement territorial équilibré qui serait le moteur de la solidarité entre les Sénégalais. 

Pour ma part, je suis convaincu depuis toujours que la décentralisation reste un des axes essentiels de toute stratégie de développement économique et social si nous donnons à nos collectivités locales les ressorts et les ressources nécessaires à leur évolution en pôles de développement local. L’enjeu, c’est de mobiliser et d’engager l’Etat, les collectivités locales et les populations dans un nouveau modèle de développement en fédérant toutes nos identités, toutes nos énergies et toutes nos ressources dans une communauté de destin au service de la Nation sénégalaise. 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames et Messieurs en vos rangs et qualités,

Chers collègues,

Distingués invités,

Le monde actuel est traversé par des défis multiples dont les plus marquants sont la crise sécuritaire, la crise migratoire et la crise écologique. La résolution des crises peut s’avérer délicate voire impossible si les collectivités locales ne sont pas associées à leur traitement, s’il n y’a pas une parole locale aux côtés de celle des Etats et celle des organisations internationales. En effet, les collectivités locales doivent être au cœur des réponses à apporter au terrorisme, à la question migratoire et aux dérèglements climatiques parce qu’elles en subissent les conséquences les plus dramatiques. 

En évoquant ces questions internationales et le rôle des collectivités locales dans leur traitement, je veux aussi souligner que notre assemblée devra construire des relations avec des institutions qui poursuivent les mêmes missions en Afrique et dans le monde. A cet égard, permettez-moi de saluer la présence de M. Mamadou DIAKITE, Président du Haut-Conseil des Collectivités locales du Mali, qui nous a fait l’amitié de venir assister à cette installation. Il s’agit, dans un esprit de coopération, de développer des relations qui permettront d’échanger et de partager nos bonnes pratiques en matière de décentralisation et de mettre à contribution nos expériences pour améliorer la gouvernance territoriale. Dans l’espace sous régional et régional, le Haut Conseil des Collectivités territoriales doit, de concert avec les institutions similaires des autres pays et des communautés économiques régionales comportant pareille institution, consacrer le rôle que doivent jouer les instances décentralisées dans le processus d’intégration du continent. Nos institutions doivent être des instruments d’intégration complémentaires à ceux mis en œuvre par les exécutifs et les parlements et doivent contribuer à construire l’Afrique à partir de ses territoires. 

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames et Messieurs en vos rangs et qualités,

Chers collègues,

Distingués invités,

Une fois n’est pas coutume. Je vais conclure par une note plus personnelle. Comme vous le savez, je suis originaire de Nguèniène, commune située dans ce que le Président SENGHOR appelle  le « royaume d’enfance ».  C’est là-bas, dans mon village natal, que l’école de la République est venue me trouver pour me transmettre le savoir, pour m’apprendre « toutes les façons de lier le bois au bois » pour citer le Chef des Diallobé dans « L’aventure ambigüe » de notre compatriote Cheikh Hamidou KANE à qui je renouvelle mes sentiments affectueux. Comme la plupart d’entre vous, je suis un enfant de la République, cette République dans laquelle l’égalité des chances n’est pas un vain mot, cette République qui a la capacité d’agir sur le destin et de nous tracer une destinée. C’est à cette République que je veux rendre un hommage.  Il est évident que je ne peux pas rendre à la République tout ce qu’elle m’a donné mais la servir a toujours été pour moi une vocation, la plus grande fierté de ma vie. Pendant une grande partie de ma vie, j’ai été au service de la République d’abord avec le Président Léopold Sédar SENGHOR et ensuite avec le Président Abdou DIOUF à qui je tiens à rendre un hommage déférent et à exprimer mon infinie gratitude, tant ils ont compté dans ma carrière au service de l’Etat. Aujourd’hui, Monsieur le Président de la République, vous me donnez une belle occasion d’être au service de la République, à la tête d’une institution constitutionnelle, pour lui témoigner ma reconnaissance et pour, je l’espère, transmettre aux générations présentes et futures la confiance qu’en toutes circonstances, nous devons à la République, à ses valeurs et à ses institutions. Je vous remercie de votre aimable attention./-

Audience de Djibo Ka au MGLDAT : pour identifier les outils pour asseoir les collectivités porteuses d’un développement économique

http://www.dakaractu.com Le Ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire a accordé hier matin une audience à Monsieur Djibo Leyti Ka, président de la Commission nationale du dialogue des territoires. 

Cette rencontre a permis d’identifier ensemble les outils et démarches pour asseoir les collectivités territoriales porteuses et initiatrices d’un développement économique certain. 

Les techniciens du MGLDAT et la commission sont en phase quant à la démarche pour relever ensemble avec d’autres acteurs bien entendu les défis de l’Acte 3 de la décentralisation qui ont entre autre pour nom le financement du développement territorial, l’intercommunalité etc.… 

Des rencontres périodiques sont prévues pour une meilleure prise en charge des missions qui leur sont assignées. 

Cette rencontre a été présidée par le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Monsieur Abdoulaye Diouf Sarr. 

Selon la note reçue à cet effet, le ministre qui a fait une présentation du ministère et des structures qui gravitent autour de son département, informe que « le champ d’intervention de mon ministère est vaste. Il s’y ajoute que le secteur connait une multitude et une diversité d’acteurs ». 

Abdoulaye Diouf Sarr pense que «  la CNDT constitue, un maillon important qui vient renforcer le cadre institutionnel de mise en œuvre et de suivi de notre politique de décentralisation ». Le ministre est d’avis que la  CNDT a un rôle déterminant à jouer pour promouvoir l’intercommunalité, surtout dans le contexte de mise en œuvre des projets structurants du PSE, aussi pour lutter contre l’émiettement territorial. 

Rappelons que cette rencontre présidée par le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire s’est tenue en présence du président de la CNDT Monsieur Djibo Leyti Ka, le secrétaire permanent de la CNDT Monsieur Arona Ba et du Directeur de Cabinet de la CNDT.

ABDOULAYE DIOUF SARR ANNONCE UN ’’VASTE PROGRAMME’’ D’INFRASTRUCTURES POUR LES COMMUNES

Diarrère (Fatick), 1er nov (APS) - Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire a annoncé avoir décidé, avec ses services, d’un ’’vaste programme’’ dont l’ambition est de doter les communes sénégalaises d’infrastructures adaptées à leurs besoins spécifiques.

Dans cette perspective, une convention de maîtrise d’ouvrage a été signée avec l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public contre le sous-emploi (AGETIP), a-t-il indiqué, mardi, lors de la cérémonie de pose de la première pierre des marchés de Diarrère et de Diohine, dans le département de Fatick (ouest).

"Nous sommes dans une vaste opération de doter les communes du Sénégal d’infrastructures, cela va en droite ligne de la vision du chef de l’Etat qui nous a chargé d’appliquer cette convention conformément aux besoins des populations et par ricochet des communes", a déclaré Abdoulaye Diouf Sarr.

Dans la zone de Tattaguine, arrondissement polarisant Diarrère, "nous travaillons à avoir un plan d’investissement plus vaste pour permettre à l’ensemble de ces communes" concernés "de disposer de l’appui de la convention avec l’AGETIP’’, a souligné le ministre.

"On est en train de structurer en apportant de la véritable valeur ajoutée avec des infrastructures marchandes. Une piste va traverser

Diarrère pour connecter cette commune aux autres localités et permettre aux populations de se déplacer facilement mais aussi de sortir facilement leurs productions", a relevé Abdoulaye Diouf Sarr.

"Partout où le besoin d’investissements en termes d’infrastructures se fera sentir, on demandera à l’Agetip d’étudier la question pour permettre à l’Etat d’apporter son concours aux collectivités locales", a assuré le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire.FD/BK

Développement, agriculture et lutte contre la sécheresse : Le Ccdiam veut faire de l’île à Morphil un pôle économique

http://www.dakaractu.com Faire en sorte que l’île à Morphil devienne un pôle de développement économique comme Diamniadio et le Lac Rose. Tel l'objectif que se sont fixées les populations de cette localité regroupées autour du Cadre de concertation de l'île à Morphil (Ccdiam). C'est du moins ce qu'a révélé, hier, le porte-parole de Ccdiam, qui s'exprimait en marge de leur réunion d'évaluation de leur programme de développement de l'île à Morphil.   

«A partir du 3 novembre, nous allons descendre dans le monde rural pour procéder à une distribution d’un portefeuille de 30 millions francs Cfa aux jeunes pour leur permettre de démarrer leurs projets», a d'abord informé M. Sarr qui souligne qu'ils ont «un budget de roulement de 50 millions francs Cfa que le président  Amadou Dia a mis à notre disposition pour nous permettre de mener les actions les plus idoines et les plus appropriées».  «Nous avons un plan de développement stratégique qui couvre l’île. Notre perspective c'est que demain l'île soit un pôle de développement comme le pôle de Diamniadio ou le pôle du Lac Rose. Parce que nous avons énormément de potentialité hydro-agricole. Le département de Podor, plus particulièrement l’île à Morphil, est un grenier céréalier du Pse», a-t-il ajouté.  Selon lui, leur association compte sur le leadership de leur président, Abdoulaye Dia, qui, a-t-il déclaré, «est une personne engagée qui a déjà montré ses preuves dans son entreprise personnelle».  Il a par ailleurs informé que l'autre activité du cadre est le programme dénommé «L’île verte». C’est que, d’après le porte-parole de Ccdiam, leur association a également «l'ambition de contribuer à la lutte contre la déforestation, la sécheresse, en mettant un ensemble d'espèces locales, et éventuellement en importer d’autres pour pouvoir lutter contre le phénomène de la désertification».  «C’est un programme très important pour nous. Parce qu’on vient de lancer l’hivernage dernier, avec l’aide de l’État, des pépinières et un ensemble de chantiers qui sont aujourd’hui en cours et que nous allons évaluer, avant de nous projeter sur les actions économiques», a indiqué M. Sarr.  «Nous avons aussi un horizon qui correspond à une certaine vision pour qu’au moins d'ici 5 ans, nous pussions voir venir les choses et mettre en place quelque chose de concret. Il se trouve aujourd’hui que nous avons l’avantage avec l’augmentation des périmètres irrigués, la route du Walo qui permet de désenclaver la zone. Nous voulons contribuer à la satisfaction nutritionnelle du Sénégal», a-t-il dit.

 

 JUSTICE:Pour que les dossiers Cheikh Béthio Thioune, Thione Seck, Imam Aboubacar Dianko… soient vidés

http://jotay.net nLe ministre de la Justice n’a pas fini d’être sur la sellette, avec l’affaire de la mutinerie à Reubeuss. Malgré ses explications en effet, des gens continuent de douter de la sincérité des chiffres avancés.  L’Association pour le soutien et la réinsertion des détenus (Asred), dans un communiqué, attend la publication des vrais chiffres de la situation carcérale. A défaut, elle publiera des informations exclusives sur la mutinerie. «Nous détenons des informations exclusives sur la minuterie que nous publierons si l’enquête ne satisfait pas à la demande des familles de victimes», ont indiqué les signataires qui font remarquer qu’à la suite du drame, ils avaient reçu la maman, l’épouse et la belle-fille ainsi que sa tante maternelle du défunt.

Et puisque c’est le ministre, défient-ils, qui dit à l’Assemblée nationale avoir identifié la personne tuée lors de la minuterie en prison, ils demandent donc «au directeur de l’Administration pénitentiaire  les raisons pour lesquelles ses services tardent à remettre les dossiers médicaux aux intéressés ou à leurs avocats, qu’exigent les juges d’instruction pour pouvoir statuer sur les demandes de liberté provisoire ». Mieux, comme également, c’est lui qui persiste dans des chiffres, ils lui demanderaient  de livrer le document à la presse, parce que la déclaration selon laquelle, «la ration journalière du détenu est à 1.000 FCFA, alors que celle-ci est passée de  621 FCFA à 727 FCFA », n’est pas conforme à la réalité.

Pis, «il dit dans un journal de la place que le nombre de détenus en attente de jugement est de 513». Cette information, selon les signataires du document, ne cadre pas avec la réalité des faits. En ce sens que, l’effectif provisoire de la situation carcéral des détenus, dépasserait de loin ce chiffre, si l’on se réfère aux dernières statistiques de la Direction de l’administration pénitentiaire (Dap). «Nous demandons à la Justice de vider les dossiers en instance qui impliquent les inculpés Cheikh Béthio Thioune, Thione Seck, Imam Aboubacar Dianko, entre autres ». Pour ajouter aussi : « à combien s’élève l’effectif au lendemain de la minuterie, compte non tenu des arrivants de ce jour».Madou Mbodj 

Bouna Mohamed Seck-Gakou : La sommation a été servie hier

http://www.dakaractu.com Après les déclarations du directeur de Cabinet de Moustapha Niasse, Bouna Mohamed Seck accusant Malick Gakou d’être financé par des lobbies étrangers, le président du Grand parti avait promis de lui servir une sommation interpellative ce lundi. Chose faite car l’huissier, après s’être rendu à l’Assemblée nationale sans voir M. Seck, a fini par le trouver à son domicile. Chose curieuse, car alors qu’on lui demande d’apporter la preuve de ses allégations, le directeur de Cabinet du président de l’Assemblée nationale s’est contenté de dire : «Je confirme ce que j’ai dit pour des raisons pédagogiques ». D’après des proches de Gakou, l’action judiciaire va se poursuivre. Après la confirmation de ses propos, on se dirige certainement vers une plainte que va déposer l’avocat de Malick Gakou. Ce dernier avait aussi promis de demander à Moustapha Niasse de quitter la tête de l’Assemblée nationale si son Dircab n’arrivait pas à prouver ses accusations, car il serait indigne de diriger cette institution. Bouna Mohamed Seck devra alors apporter les preuves de ses affirmations devant le juge, sans quoi il va être décrédibilisé, rappelle « l’As ». 

Macky Sall : «Je ne fais pas de fixation sur le chef de l’opposition»

: Seneweb.com | L’opposition sénégalaise n’est pas prête à désigner son chef. C’est du moins ce qui ressort des propos du chef de l’Etat qui se dit toutefois ouvert à toute discussion sur la question.

«Si l’opposition n’est pas prête pour cela (le statut du chef de l’opposition) et si son adoption doit poser problème pour elle, ça peut attendre. Le jour où l’opposition sera prête sur cette question, on pourra avancer.

C’est un débat qu’il faut vider», déclare le chef de l’Etat, avant d’ajouter : «Je ne fais pas de fixation sur la personne qui doit incarner le rôle de chef de l’opposition. Mais, il aurait été plus logique que le candidat arrivé second (à la Présidentielle) puisse incarner l’opposition», ajoute-t-il dans le quotidien Lobservateur. Macky Sall s’est dit également disposé à recevoir les membres de l’opposition, à leur demande.

 Affaire Karim Wade : Les précisions de l’ambassadeur de la France

http://www.dakarposte.com L’ambassadeur de la France au Sénégal, Christophe Bigot, a tenu à faire deux précisions à propos de l’affaire Karim Wade dont les prolongations se déroulent à Paris. 

Premièrement, signale-t-il, les juges du Tribunal de grande instance de Paris, qui a rejeté la demande de l’État du Sénégal de confisquer des biens de l’ancien ministre d’État, « n’ont pas dit qu’ils contestaient la décision prise la justice sénégalaise », c’est-à-dire la condamnation du fils de Wade. 

« Ces juges ont dit que le délit qui était reproché à Karim Wade n’existait pas dans le droit français, différent du droit sénégalais », martèle le diplomate français. 

Ce dernier ajoute, c’est la deuxième précision, que la procédure n’est pas teinte. Il dit : « Le parquet national financier français a décidé de faire appel de la décision des juges. (…) Je rappelle donc que l’action judiciaire n’est pas close. » (Source : Le Quotidien) 

Adama Gaye: "s'exiler pour combattre devient une option raisonnable"

http://www.dakarposte.com Dans un de ses posts capté par un des radars de dakarposte, le confrère Adama Gaye n'a pas, comme d'habitude, été tendre avec le régime. Lisez ci dessous le post en question! 

"Y a plus d'opposition dans le pays, constate une dame. Comme pour dire: pas la peine de se battre. 

Le Senegal serait maudit si la capitulation generale devenait son horizon pendant que ses ressources naturelles sont privatisees par des escrocs. 

On ne peut compter sur un peuple aussi prompt a s'aplatir devant ses tortionnaires. 

Faut en tenir compte. S'exiler pour combattre sans mauvaise surprise devient une

option raisonnable!"Auteur : Dakarposte.com

Mame Mbaye Niang – L’incontournable assistant du couple présidentiel

http://www.dakarposte.com Le ministre de la Jeunesse est aujourd’hui considéré comme l’un des collaborateurs les plus proches du président de la République. Que ce soit pour les affaires de l’Etat ou celles du parti, Mame Mbaye Niang est toujours  au centre des décisions, si bien qu’il passe aux yeux de certains comme un Premier ministre bis. 

 Il se dit d’ailleurs qu’il est l’oreille et la bouche du Président Macky Sall et l’homme de confiance de la Première Dame, Marème Faye Sall. Il revient à dakarposte.com que pour approcher le couple présidentiel, le chemin le plus court serait de passer par ce «jeune cacique» de l’Apr au franc-parler qui en dérange certains. 

 On se souvient de sa récente sortie publique lorsqu’il demandait à Aliou Sall de s’exprimer clairement sur l’affaire Pétro-Tim afin de mettre à l’aise son frère de président de la République. A l’occasion, certains responsables de l’Apr s’étaient  élevés contre sa déclaration et on laissait même entendre que le Président l’avait appelé au téléphone pour le réprimander. Ceux-là avaient tout faux en vérité,

car le Président Macky Sall et Mame Mbaye Niang sont parfaitement en phase.  

En privé, il appelle le président «Grand bi» et la Première Dame «Adja». C’est un atout précieux pour le président de la République car c’est un des hommes politiques les plus informés de ce pays. Comme un agent de renseignements, il glane des informations un peu partout dans la ville, fixant des rendez-vous à des journalistes et d’autres types d’informateurs notamment des citoyens lambda dans son cabinet que dans d'autres insoupçonnés notamment des cafés de la place. Et, comme de bien entendu, toutes les informations qu’il parvient à glaner tombent dans l’oreille de qui vous savez. Mais, Mambaye ne cherche pas seulement à savoir ce qui se passe dans le pays, il est réputé sociable.  

En atteste la salle d'attente de son cabinet constamment plein à craquer de cas sociaux, particulièrement des jeunes en quête de mieux être qu'il reçoit à longueur de journaux. 

Ce grand amateur de café qui grille sans cesse des clopes, sans doute à cause de la lourde charge de ministre est décrit comme un homme pieux. Fidèle en amitié, il ne fait pas cependant l’unanimité au sein de l’Apr, surtout auprès des jeunes du parti présidentiel. Mais Mame Mbaye Niang n’en a cure, les critiques ne lui font pas peur. C'est dire...Auteur : Dakarposte.com

Moustapha Cissé, khalife de Pire : « le Parti socialiste est en agonie à cause de Abdou Diouf ; Abdou Diouf et Jean Collin ont élaboré un plan de désenghorisation »

http://actusen.com nLe khalife de Pire s’est livré comme jamais dans les colonnes de L’Observateur. En effet, ancien conseiller spécial des Présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Serigne Moustapha Cissé, est largement revenu sur les évènements politiques qui ont marqué le Sénégal indépendant.

Convaincu que le Parti socialiste est en agonie grâce à Abdou Diouf, le marabout explique comment l’ancien Président de la République a-t-il saboté la formation politique de Feu Léopold Sédar Senghor.

L’actuel khalife de Pire, qui renseigne sur le jour où Abdou Diouf s’est rebellé contre Feu Léopold, a ergoté sur les coulisses du départ de ce dernier en 1980.

Serigne Moustapha Sy, qui ajoute que Abdou Diouf et Jean Collin ont élaboré un plan de désenghorisation, a, par ailleurs, révélé comment après avoir été calomnié, le Président de la République, Abdoulaye Wade, l’avait limogé.

 Les confidences du Khalife de Pire

http://www.leral.net Plus de vingt ans de diplomatie, conseiller spécial des Présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf, Serigne Moustapha Cissé porte le manteau religieux de Khalife de Pire. a jour-j moins 3 du Magal de Pire, prévu le 5 novembre, il a ouvert à l'Observateur ses carnets secrets. Moustapha Cissé, homme de peu de mots évoque des dates et des tas de petits secrets cachés qui ont escorté les gouvernances de Senghor, Diouf et Wade. Il passe pour un témoin clé de l'histoire contemporaine du Sénégal. L'Observateur rapporte qu'il a ouvert ses carnets secrets et révélé comment Abdou Diouf et Jean Collin ont élaboré un plan de désenghorisation. Evoquant ses relations avec les pays du Golfe, il révèle notamment que c'est lui qui a convaincu le roi Fayçal d'Arabie Saoudite de visiter le Sénégal. 

source: l'Observateur

CRASH D’UN AERONEF : NGAPAROU A FROLE LE PIRE !

Les faits se sont déroulés à la plage de Ngaparou, sur la petite côte. Un ULM (un aéronef muni d'un moteur, répondant à des critères de masse ou de puissance maximales ndlr), a fini son vol dans les rochers. Mais, heureusement, il y’a eu plus de peur que de mal. 

A la suite de cet accident, les populations de Ngaparou ont pris d’assaut la plage pour s’enquérir de la situation. Et, en à croire Marie Lefèvre, un témoin interrogé par la Rfm, ‘’ c’est un ULM qui passait à la plage avec un niveau très bas. Il a fait deux passages. C’est au deuxième qu’il est tombé sur des rochers.’’ 

Interpellée sur les cause, la dame raconte ‘’on ne sait pas s’il cherchait à atterrir puisqu’il avait des difficultés mécaniques. Plusieurs personnes du village sont venues aider le pilote et voir s’il n’y a pas de blessés. Le pilote s’en est sorti avec des blessures au niveau de la cheville’’. 

Cependant, le témoin a précisé qu’il n’y a eu aucun blessé du côté des baigneurs ou des personnes qui étaient sur la plage. 

« L’appareil est endommagé et une partie des ailles aussi. La gendarmerie est venue avec plusieurs voitures. », ajoute l’interlocutrice de la Rfm. Khary DIENE  

 

ABDOULAYE SOW, RESPONSABLE DE L’APR A KAFFRINE ‘’L’opposition est dans une spéculation permanente’’

http://www.enqueteplus.com Ancien membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), Abdoulaye Sow chemine aujourd’hui avec le président de la République dans son parti. Conseiller technique de ce dernier, il fustige l’attitude de l’opposition qui, selon lui, est dans une spéculation permanente, notamment sur le débat autour du pétrole et autour du processus électoral. Dans cet entretien avec EnQuête, il fait le procès de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye et soutient le gouvernement dans sa posture de maintenir en vigueur l’arrêté Ousmane Ngom récemment brandi par le régime pour circonscrire la manifestation de l’opposition du 14 octobre dernier. Entretien.

Quelle appréciation faites-vous du débat autour du pétrole ?

Le pétrole est aujourd’hui l’un des moteurs de l’économie mondiale. Que le Sénégal puisse être entendu dans le monde restreint des pays producteurs de pétrole est une grâce divine. Tous les Sénégalais devaient s’en réjouir et unir leurs forces pour que l’exploitation du pétrole soit un gage de développement de notre pays.

Ne craignez-vous pas aujourd’hui une malédiction du pétrole avec toute la tension que soulève déjà le débat autour de la question ?

C’est surtout cela qu’il faut éviter. Ce qu’il faut éviter surtout, c’est de faire de ce débat autour du pétrole un débat de politique politicienne. Je ne me prononce que sur des questions que je maîtrise. La question du pétrole est tellement technique que seuls les avertis en la matière peuvent donner des explications plus approfondies. Je reste donc sur le principe de la gouvernance.

Et comment voyez-vous la gouvernance de nos ressources naturelles ?

C’est une question soulevée et agitée par l’opposition. Le gouvernement a pris la responsabilité de publier tous les décrets et contrats qui ont encadré cette gestion du pétrole. Je pense qu’à partir de ce moment, tous les citoyens de bonne foi devaient arrêter ce débat à défaut d’apporter une contribution ou de relever des manquements pour ensuite saisir les juridictions compétentes. Nous sommes quand même dans un Etat de droit. Je salue cette volonté du gouvernement d’être transparent, de dialoguer avec son peuple sur toutes les questions qui l’intéressent. Le reste maintenant n’est pas important. D’autant plus que ceux qui entretiennent ce débat, la plupart du temps, ne sont pas de bonne foi.

Pourquoi vous le dites ?

Parce que cette gestion du pétrole, aujourd’hui toutes les preuves sont palpables, a été entamée par le régime libéral qui a signé les premiers décrets, même si certains Premiers ministres disent qu’ils ne s’en souviennent plus. Une partie de l’opposition a signé. Le Premier ministre Abdoul Mbaye a contresigné un décret. Il ne peut pas dire qu’il a été trompé. C’est une légèreté extraordinaire. Quand tu dis que j’ai été abusé par l’exposé des motifs, cela ne peut pas être sérieux. Un Premier ministre, avant d’apposer sa signature, doit avoir suffisamment de sources d’information qui lui permettent de pouvoir justifier sa signature. Moi qui suis sorti de l’ENA, qui ai appris certains principes comme l’obligation de réserve pendant et après l’exercice de la fonction, je suis choqué de voir un ancien PM avoir une attitude telle que Abdoul Mbaye l’exprime.

C’est contraire à tous les principes de gestion administrative. Il faut quand même préserver l’Etat qui n’appartient ni à Macky Sall ni à Abdoulaye Wade. Fondamentalement, je pense que nous devons revoir nos comportements pour ne pas mettre notre démocratie en danger. Ou était Abdoul Mbaye dans tous les combats pour la conquête des libertés au Sénégal ? Quand les gens votaient sans carte d’identité, où était-il ? Quand Me Abdoulaye Wade se faisait emprisonner parce qu’il a simplement voulu marcher contre l’apartheid où était Abdoul Mbaye ? Où était-il quand Me Wade se faisait emprisonner avant même que les résultats officiels des élections ne soient publiés ? Où était-il quand le président Kéba Mbaye démissionnait en plein milieu d’un processus électoral ? Je ne pense pas que c’est à 60 ans qu’il a commencé à avoir une opinion sur la vie publique sénégalaise !

Est-ce qu’il a une responsabilité dans tout cela ?

Bien évidemment, s’il y a problème. Je trouve même qu’il n’y a pas de problème. On agite un faux débat ; en réalité, c’est pour alimenter l’existence d’une opposition qui n’a pas d’alternative réelle.

Selon le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, le Sénégal peut se retrouver avec 58% de parts de production. Pensez-vous que cela puisse être possible ?

C’est cela le souhait. On peut faire confiance au gouvernement. On peut au moins noter, avec l’attitude du Premier ministre, qu’il y a une volonté de clarification et d’explication. Jamais un PM n’a été aussi présent à l’Assemblée nationale et dans le débat pour défendre l’opinion et les positions du gouvernement. Cela est un courage fondamental. Je crois que c’est là où il faut situer les questions. Les vrais débats doivent être menés dans les lieux adéquats. L’Assemblée nationale est le lieu par excellence du débat parlementaire, du dialogue politique national. Une partie de l’opposition dit que certains contrats ont été cachés. Mais tous les contrats ont été publiés. On ne reproche rien au gouvernement sur la question de la transparence dans la gestion de ce dossier.

L’opposition parle d’impôts de l’ordre de 600 milliards qui auraient pu être tirés des différentes transactions qui ont eu lieu autour de cette affaire. Qu’en est-il réellement ?

Annoncer des chiffres comme ça, c’est trop facile. L’essentiel, c’est de donner les preuves de ce qu’on avance.Le gouvernement a publié tous les contrats et décrets. S’il y a des failles, c’est le travail de l’opposition de les trouver et de les exposer. Mais jusqu’à présent, on est sur des généralités, sur des accusations fortuites, sur un débat politicien mal initié. On a voulu accuser le président de la République d’avoir mis son frère. Ce qui aujourd’hui est totalement démenti par les faits. Ce qui est clair, c’est que le Président Macky Sall ne s’est jamais mêlé de cette question de ‘’gestion privée’’ dont on parle du pétrole sénégalais. C’est le président de la République qui a introduit dans la constitution, à travers le dernier référendum, la question de la gestion des ressources naturelles pour que celles-ci ne soient pas bradées pour des intérêts privés. L’opposition a voulu installer ce débat simplement pour se donner un sujet. Heureusement pour le Sénégal, nous avons une opinion libre, un peuple mature qui sait comprendre les enjeux que pose l’opposition. Vous avez vu l’indifférence que le peuple sénégalais a accordée à la marche du 14 octobre qui, en réalité, n’en était pas une.

Justement, comment appréciez-vous cette marche de l’opposition ?

Nous étions le 14 octobre, c’est-à-dire une semaine presque après la rentrée scolaire marquée par une volonté affichée par le gouvernement de faire de l’école un lieu stable. Le concept ‘’ubi tey jang tey’’ qui est une vision claire devait être accompagné par l’ensemble des forces vives de la nation. Parce que nous avons quand même besoin d’une école apaisée où les différentes forces seraient en convergence pour construire l’enseignement de nos rêves. C’est à ce moment, un vendredi après la prière, qu’une partie de l’opposition a décidé de marcher, de montrer un autre visage de notre pays.

Au moment où cette opposition marchait et débattait sur la seule question du pétrole alors qu’il y a d’autres comme celles de l’éducation et de l’agriculture par exemple, le président de la République était en train de sillonner le Sénégal des profondeurs. Il a fait une tournée économique dans le monde rural où de visu, il a constaté les résultats du PUDC avec plus de 157 forages, 68 châteaux d’eau, 1300 km de routes, 797 km de pistes rurales. Le président répond à travers l’inauguration d’une centrale solaire à Bokhol. En revenant à Dakar, il a inauguré l’autoroute Diamniadio-AIBD-Sindia. En 2019, nous devrions avoir 221 km d’autoroute, soit 50 km par an. Ce qui sera fait en une année va dépasser ce que les gens ont fait en dix ans ou bien en trente ans. C’est cela la bonne réponse qu’il a apportée à l’opposition.

La marche a été réprimée à coup de grenades lacrymogènes. Est-ce que cela participe d’une bonne application de la démocratie ?

La marche a avorté parce que simplement, les responsables de cette manifestation n’ont pas voulu respecter les règles. Vous savez, il y a beaucoup de gens qui parlent d’autorisation de marche, mais on est dans un régime déclaratif depuis 2001. Il s’agit simplement de déclarer et le pouvoir qui en a l’autorité se charge d’encadrer la marche. Ça, c’est une liberté fondamentale consacrée par la constitution. Mais celle-ci ne suspend pas la liberté des autres, la libre circulation des biens et des personnes. Il ne faut pas qu’une liberté entrave une autre. C’est pourquoi l’autorité doit encadrer en trouvant une solution avec les organisateurs pour que chacun des Sénégalais puisse exprimer sa liberté. Le gouvernement a dit de manière claire : voilà l’itinéraire qui est bon et ils ont été d’accord. Malheureusement, sur le terrain, ils ont voulu changer et imposer leur itinéraire. Force est restée à la loi.

Depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, les manifestations de l’opposition et de la société civile sont systématiquement interdites. N’est-ce pas là une manière de restreindre les libertés ?

Non, je ne pense pas. Le ministre de l’Intérieur a récemment donné des chiffres très clairs.

Mais ces chiffres sont contestés par l’opposition et la société civile.

Il faut les contester sur la base de faits. Le ministre de l’Intérieur ne peut pas se mettre à donner des chiffres au hasard. Ce sont des questions factuelles. Ce ne sont pas des questions d’appréciation ou d’explication. Ce sont des faits. Ce sont des chiffres qui peuvent être vérifiés au niveau du ministère de l’Intérieur. Chacun a cette liberté de marcher et d’exprimer librement ses opinions à condition simplement que cette liberté n’entrave pas celle des autres. C’est cela le rôle du gouvernement. Le pays a connu un certain nombre d’évolutions. Notre démocratie a atteint un certain niveau que tous les acteurs, opposition comme majorité, doivent protéger. Il y va de l’image de notre pays et de ses hommes politiques.

Le PDS demande aujourd’hui l’abrogation de l’arrêté Ousmane Ngom. Qu’en pensez-vous ?

Sur cette question, j’ai une appréciation particulière. Quand j’étais candidat à l’ENA en 2011, cette question m’a coûtée une confrontation avec l’ancien préfet de Dakar, Ibrahima Sakho qui était membre du jury. C’est une question de police administrative. Il y a quand même partout dans le monde des lieux protégés. C’est un principe organisationnel. Quand la maturité des uns et des autres aura atteint un certain niveau, je pense qu’il ne coûtera rien au gouvernement de faire disparaître tous ces arrêtés d’encadrement. Mais au point où nous en sommes, je crois que cet arrêté qui a été pris en 2011, et que j’approuvais quand j’étais au PDS, a toujours son importance. Parce que simplement, il faut éviter que par des calculs politiciens, la stabilité de notre pays soit mise en danger.

C’est un peu mal venu que d’anciens ministres qui siégeaient au conseil avec Ousmane Ngom et qui ont eu la solidarité gouvernementale sur cette question, puisse aujourd’hui le dénigrer. J’aurais compris que d’autres aient agité la question.

Comment se présentent les rapports de forces à la base ?

Je dois d’abord dire que j’ai été bien admis à l’APR. Parce que ceux qui sont là-bas pour la plupart, nous avons été ensemble au sein du PDS. J’ai été très bien accueilli malgré quelques manipulations de gens extérieurs au parti. Maintenant, je suis arrivé dans le cadre d’une coalition. Il y a la réalité d’un parti qui, en vérité, est majoritaire. Les gens pensent que Kaffrine est un bastion socialiste. Mais cette apparence n’est pas exacte. Sur dix collectivités locales, les sept sont gérées par l’APR, une par l’AFP et deux autres par le PS. Sur les 474 conseillers municipaux et départementaux, l’APR contrôle les 279. Fondamentalement l’APR reste donc la principale force politique dans le département de Kaffrine. Mais malheureusement, au niveau de la communication, on a toujours l’impression que Kaffrine est un bastion socialiste.

L’opposition nourrit des craintes par rapport aux prochaines joutes électorales. Elle dénonce des lenteurs dans la confection des nouvelles cartes d’identité. Y-a-t-il de risques de report des élections de 2017 ?

L’opposition est dans une spéculation permanente. Je pense que le président de la République l’a dit de manière très claire. Les élections auront lieu à date échue. Le calendrier républicain sera respecté. Avant le 29 juin, nous aurons les élections législatives. Le Premier ministre l’a répété à l’Assemblée nationale. Cette carte d’identité à puce est une recommandation de la Cedeao. Cela entre également dans la volonté de mieux gérer la transparence du fichier. Parce qu’en vérité, la carte d’identité et la carte d’électeur mises ensemble, c’est plus commode. Le ministre de l’Intérieur avait quand même pris la précaution : si nous arrivons à terminer le processus avant les élections, nous utiliserons le nouveau fichier. S’il y a des difficultés, nous utiliserons l’ancien fichier. Donc il n’y a pas de difficulté possible à moins qu’on veuille simplementspéculer.PAR ASSANE MBAYE

LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Retour de parquet pour le meurtrier du taximan

Le présumé meurtrier du taximan Ibrahima Samb, tué par balle dans la nuit de jeudi à vendredi, a  bénéficié d’un retour de parquet après son face à face avec le Procureur avant-hier. Le présumé meurtrier Ousseynou Diop attend de faire face au juge instructeur qui va lui décerner le ticket d’entrée à Rebeuss. Après plusieurs jours de garde-à-vue à la brigade de gendarmerie de la Foire, Ousseynou Diop a été confié à Ndiaré Sène du Commissariat central et devrait être inculpé aujourd’hui. La victime est fils unique et devait se marier le 12 novembre prochain. Sa mère réclame justice et veut une sévère peine contre le coupable. Sa mère et sa fiancée sont inconsolables.

Tanor-Niasse-Djibo

Macky est en train de réussir ce que Diouf et même Wade n’avaient pas pu réaliser. C’est-à-dire réunir les anciens ennemis socialistes dans sa mouvance en leur octroyant des postes pour mieux les ferrer. Il s’agit de Djibo Kâ, président de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale et de Ousmane Tanor Dieng, président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). D’ailleurs, d’après nos informations, le bureau du Hcct sera installé lundi prochain.

Bouna Mohamed Seck-Gackou

Après les déclarations du directeur de Cabinet de Moustapha Niasse, Bouna Mohamed Seck accusant Malick Gakou d’être financé par des lobbies étrangers, le président du Grand parti avait promis de lui servir une sommation interpellative ce lundi. Chose faite car l’huissier, après s’être rendu à l’Assemblée nationale sans voir M. Seck, a fini par le trouver à son domicile. Chose curieuse, car alors qu’on lui demande d’apporter la preuve de ses allégations, le directeur de Cabinet du président de l’Assemblée nationale s’est contenté de dire :«Je confirme ce que j’ai dit pour des raisons pédagogiques ». D’après des proches de Gakou, l’action judiciaire va se poursuivre. Après la confirmation de ses propos, on se dirige certainement vers une plainte que va déposer l’avocat de Malick Gakou. Ce dernier avait aussi promis de demander à Moustapha Niasse de quitter la tête de l’Assemblée nationale si son Dircab n’arrivait pas à prouver ses accusations, car il serait indigne de diriger cette institution. Bouna Mohamed Seck devra alors apporter les preuves de ses affirmations devant le juge, sans quoi il va être décrédibiliser. 

Commission ad Hoc/Dias fils

L’Assemblée nationale est en train d’enclencher la procédure pour la levée de l’immunité parlementaire de Barthélemy Dias. Ce mercredi à 09 heures, les députés vont se réunir pour la mise en place de la  Commission ad hoc chargée de diligenter la procédure avant la plénière du 11 novembre prochain. Après sa convocation au tribunal, le parquet avait demandé à l’Assemblée nationale de lever l’immunité parlementaire du socialiste Barthélemy Dias, impliqué dans le meurtre du jeune Ndiaga Diouf, tué par balle en décembre 2011, devant la mairie de Sacré Coeur Mermoz. 

Marathon budgétaire

Le passage des ministres en Commission technique pour défendre leur budget de l’année à venir, communément appelé marathon budgétaire a commencé depuis dimanche dernier. Les ministres de la Justice, Sidiki Kaba, et Abdoulaye Bibi Baldé, de l’Environnement et du Développement durable, entre autres, ont été les premiers à ouvrir le bal devant les députés. Aujourd’hui, le marathon va continuer avec les passages des ministres de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye le matin. Dans l’après-midi, ce sera au tour des ministres de l’Energie, Thierno Alassane Sall et Yaya Abdoul Kane des télécommunications et des Postes de défendre leur budget en Commission. Après le passage de tous les ministres en commission, le vote proprement dit des budgets des ministères va commencer en plénière dans les prochains jours.

Mort de Serigne Ndiouck à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor

On en sait un peu plus sur la mort subite du Pr Serigne Ndiouck à l’Aéroport International Léopold Sédar Senghor, alors qu’il était sur le point de rentrer aux Etats-Unis plus précisément à New York. Comme nous l’avions écrit, les résultats de l’autopsie ont révélé un arrêt cardiaque. Il a été inhumé le jeudi 27 Octobre vers 21 heures à Taïf. La dépouille a été accueillie par Serigne Ngagne Mbacké Khalife de Serigne Mbacké Sokhna Lô. La maison mortuaire à Thiès ne désemplit toujours pas et selon son épouse, Aïssatou Ndiouck, arrivée des Etats-Unis le jour de l’enterrement, la même situation est notée à New York où la communauté sénégalaise est encore sous le choc. A Thiès, les témoignages poignants de Mgr André Guèye, Evêque de Thiès et ami de longue date du défunt, ont fait verser beaucoup de larmes. 

 

Le Médecin des équipes nationales quitte le Rewmi

Dr Oumar Ndoye dit Papis, Professeur à la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et Médecin des équipes nationales de football a réitéré son départ du Rewmi de Idrissa Seck. C’était dans le Thilmakha, précisément à Keur Nganda, le village de retraite spirituelle du Khalife général des Mourides Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké. Dr Papis Ndoye, accompagné par une équipe médicale pluridisciplinaire y a séjourné pendant deux jours, dans le cadre du programme d’appui aux familles religieuses et aux daaras, sur le plan de la prise en charge médicale. Selon Dr Papis Ndoye, après avoir mis un terme définitif à toutes ses activités dans le Rewmi de Idrissa Seck, il a renoué carrément avec les activités sociales, qui l’avaient d’ailleurs poussé à investir le terrain politique. Et ces activités dit-il, cadrent parfaitement avec la politique du Président Macky Sall. 

Forte mobilisation des socialistes au Cicad

La cérémonie d’installation du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) a été une occasion pour les partisans de Ousmane Tanor Dieng, président de ladite institution et non moins, secrétaire général du Parti socialiste de battre le rappel des troupes. En effet, les menaces d’implosion au sein de cette formation politique, n’ont pas impacté sur la forte mobilisation des socialistes pour manifester leur attachement à leur mentor. Dès les premières heures de l’après-midi, le Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad) a été envahi par les verts, venus fêter l’installation de leur leader à la tête de cette nouvelle institution de la République. Et nombreux ont été les partisans de Tanor qui sont venus de Ngéniène témoigner leur soutien au fils de leur terroir. Du coup, les dizaines de véhicules de transport en commun communément appelés «Ndiaga Ndiaye» ont participé au décor du Cicad. Seulement, toutes ces personnes n’ont pu accéder à la salle de conférences où il fallait exhiber un carton d’invitation. Ainsi, loin de la cérémonie officielle, ces partisans de Tanor ont fêté avec beaucoup de rythme et de chants la consécration de leur mentor.

Pétition pour sauver Samba Kane

Peut être le bout du tunnel pour notre compatriote Samba Kane condamné à perpétuité aux Etats- Unis pour crime passionnel contre l’amant de son épouse qui est un nigérien. Devenu imam dans cette prison de Denver où il purge tranquillement sa peine, de bonnes volontés sont en train de se battre pour obtenir sa libération. D’après nos interlocuteurs, le gouverneur du Colorado n’est pas opposé à l’idée d’accorder son pardon à Samba Kane qui a purgé près de 20 ans déjà. Ces dernières ont saisi le mouvement Yen a marre pour recueillir 500 signatures pour lui permettre de sortir de prison et de retrouver les siens. Le rappeur Fou Malade que nous avons joint au téléphone a lancé un appel solennel au président de la République, Macky Sall, au ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba et à Youssou Ndour pour qu’ils signent la pétition.

Négligence criminelle

L’affaire Elimane Ngom, du nom de cet adolescent ayant succombé à Diourbel jeudi dernier à ses blessures par arme blanche, n’a pas encore livré tous ses secrets. Après le placement sous mandat de dépôt du présumé meurtrier, Jean Raphaël Badara Ndiaye qui a porté le coup mortel, la famille du défunt à décider de porter plainte contre l’hôpital régional Heinrich Lubke de Diourbel pour non assistance à personne en danger de mort et négligence criminelle. Selon le grand frère du défunt, les blouses blanches de l’hôpital régional Heinrich Lubke lui ont demandé de transporter de ses propres moyens le blessé nuitamment à l’hôpital de Touba. Un comportement qui a fortement écoeuré la famille, puisque Elimane Ngom rendra l’âme deux jours plus tard.. Des sources proches de la famille renseignent que l’avocat Me Assane Dioma Ndiaye a été approché pour piloter le dossier. 

Négligence criminelle (bis)

Du côté de l’hôpital, on botte en touche ces accusations qualifiées de fausses, aussi bien par le directeur, Dr El Hadj Amadou Dieng et du chef du personnel, Dr Diallo. D’après ces derniers, s’il y a une négligence dans cette affaire, elle se situe du côté de la famille qui aurait laissé le blessé sans soins pendant deux jours avant qu’il ne décède. A les en croire, ce sont les accompagnants qui ont retourné Elimane Ngom chez eux sans prendre la peine de l’emmener se soigner pendant deux longs jours. Par conséquent, aucun reproche ne peut être fait à l’hôpital régional Heinrich Lubke de Diourbel dans cette affaire. En tout état de cause, le procureur de la République auprès du tribunal de Grande instance de Diourbel s’est saisi de cette triste affaire qui devrait sans nul doute finir à la barre. 

Le Sénégal dirige le Conseil de sécurité de l’Onu

Depuis hier, c’est le Sénégal qui conduit les destinées du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations-unies (Onu) et cela pendant un mois. Le Sénégal envisage à cet effet de grandes innovations pour marquer son magistère à la tête du Conseil de sécurité. Le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur avait annoncé que des mets sénégalais allaient être servis à tous les fonctionnaires pour faire leur promotion et d’autres innovations seront dévoilées par l’ambassadeur du Sénégal auprès de l’Onu, Fodé Seck à l’occasion d’un point de presse. 

Convention de partenariat entre Dakar et Banjul

Les rapports entre le Sénégal et la Gambie sont désormais huilés. La preuve, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Pr Mary Teuw Niane était au pays du président Yaya Jammeh dans le cadre d’une coopération entre les deux pays. Le ministre Mary Teuw Niane et son homologue gambien ont signé une convention de partenariat pour la mobilité des enseignants et des étudiants entre les deux pays afin de relever les défis du développement. Cette signature marque un tournant important dans la concrétisation du label «Étudier au Sénégal». Le ministre gambien de l’Enseignement supérieur, Aboubacar Senghor a espoir que la convention va renforcer la coopération. Et la Gambie s’intéresse particulièrement aux enseignements des mathématiques, la physique, l’agriculture. Son homologue Sénégalais a magnifié l’engagement du président Yaya Jammeh pour l’éducation en général et  l’enseignement supérieur en particulier. 

 

LES OFF DU POP DE CE MERCREDI

Bataille autour du…

La guerre des milliards fait rage dans le pétrole sénégalais. Une colossale affaire de 440 millions de dollars soit 261,173 milliards de Cfa met aux prises trois compagnies pétrolières. Ce lundi 31 octobre, à la Bourse de Sidney, Woodside Energy a annoncé avoir finalisé le rachat des 35% du groupe américain ConocoPhillips dans les permis  d’exploration pétrolière Rufisque Offshore, Sangomar Offshore and Sangomar Offshore Profond, au large du Sunugaal, rapporte JA. Selon le groupe australien, le prix de cette acquisition atteint 350 millions de dollars. Vont s’y ajouter 90 millions de dollars d’ajustements complémentaires, soit 10 millions de dollars de plus que le montant évoqué en juillet dernier, lors de l’accord initial avec le géant pétrolier américain. L’annonce de juillet avait provoqué une vive réaction de la junior pétrolière australienne FAR Limited, qui détient 15% des permis en question et revendique un droit de préemption sur les parts de ConocoPhillips

…Pétrole sunugaalien

Si pour le groupe dirigé par Peter Coleman (ancien d’ExxonMobil), la transaction avec ConocoPhillips est «finalisée», Far Limited, pour sa part, laisse entendre un autre son de cloche. Hier lundi, dans un communiqué signé par sa Directrice générale, Cath Norman, FAR souligne :«Qu’un avis de droit de préemption valable n’a pas été délivré par [ConocoPhillips] à ses partenaires». Le groupe australien laisse également entendre que la vente n’a pas encore reçu l’aval des autorités de Ndakaaru – l’État sunugaalien détient 10% du projet, à travers l’opérateur pétrolier national Petrosen. «FAR n’est pas au courant de l’émission par le gouvernement (sunugaalien) d’un avis d’approbation de cette transaction», glisse le groupe australien. 

2,7 milliards de barils

La junior pétrolière indique «réserver ses droits» et se laisse ouverte l’option de «résoudre ce différend [avec ConocoPhillips] conformément à l’accord d’exploitation conjointe ». Ni Cairn Energy, premier actionnaire (40%) et opérateur du projet pétrolier, ni le gouvernement sunugaalien n’ont pour l’instant réagi à ces annonces. En août dernier, Ndakaaru recommandait aux différentes parties concernées de rechercher une solution à l’amiable, rappelle toujours JA. Le potentiel de ce projet pétrolier attise les convoitises. Mi-août, Cairn Energy a revu à la hausse les réserves du champ SNE, situé sur le bloc Sangomar Offshore Profond. Selon le groupe écossais, elles pourraient dépasser 2,7 milliards de barils.

Le Pca de la Sar…

Restons dans le pétrole, pour dire que le président du Conseil d'administration de la Sar, Serigne Mboup, a reçu, hier, à Cap Town (Afrique du Sud), le prix «Lifetime Achievement recognition in Africa», pour sa contribution au développement de la recherche pétrolière en Afrique. Le prix a été remis lors du 78e dîner de Petro Africanus Club qui regroupe différents acteurs du secteur des hydrocarbures dans le monde. Le «Lifetime Achievement recognition in Africa» a été décerné à une quarantaine de dirigeants en récompense à leur contribution au développement du secteur pétrolier. Serigne Mboup reçoit une distinction de PetroAfricanus, pour la deuxième fois.

…Primé à Cap Town

Il y a dix ans, en 2006, alors qu’il était Directeur général de Petrosen, il avait été distingué de l'«Eléphant d'or» en tant que meilleur manager d'une compagnie nationale. Il faut donc noter que l'Afrique du Sud accueille, depuis le 31 octobre et jusqu'au 4 novembre la 23e édition de la semaine africaine du pétrole qui regroupe tous les acteurs publics comme privés du secteur des hydrocarbures dont les représentants des Etats, les sociétés nationales pétrolières, les compagnies de recherche pétrolière et des partenaires financiers

Waly devant le juge

Dans la matinée d’avant-hier lundi, vers les environs de 10h, Wally Ballago Seck a fait «cakas cakas» jusqu’au tribunal de grande instance de Ndakaaru. Il avait rendez-vous au 2e cabinet d’instruction pour être entendu de nouveau dans le fond du dossier du vol d’un Range Rover. Un face-à-face avec le juge d'instruction Samba Sall qui a duré deux tours d'horloge. Par ailleurs, tout joyeux, le leader du Raam daan qui était habillé en pantalon noir déchiré accommodé d’une chemise verte, a continué à nier les faits de complicité de faux et usage de faux qui lui sont été reprochés. En tout cas, selon nos capteurs, il devra repasser au bureau du juge du deuxième cabinet Samba Sall.

Afp vs Gakou

Les jeunes de l'Alliance des forces de progrès (Apf) se sont invités dans la bataille que mènent le président du Grand parti (Gp) et le Dircab de Niasse-Coumba-Abdallah. Et c'est pour tirer sur Malick Gakou. Face à la presse, hier, la présidente de l’Alliance Nationale des élèves et étudiants de l’Afp (Aneep), Oumy Ndiaye a vilipendé son ancien camarade de parti. Selon elle, «quand Gakou s’autoproclamait le successeur de (Niasse-Coumba-Aballah), il avait fini de faire un forcing ou ‘coup d’état’ pour prendre l’Afp». Mais, dit-elle, «heureusement que les départementaux, les régionaux et les mouvements affiliés lui ont tourné le dos pour soutenir (Niasse-Coumba- Abdallah)». A en croire les étudiants progressistes, «Mouhamed Bouna Seck, en tant qu’homme de principe et de valeur, est bien dans la constance, alors que l’homme du Grand Parti est dans le reniement politique où la tortuosité est érigée en règle».

Magal de Touba

L’évènement-phare du mouridisme est enfin daté : le Grand Magal de Touba sera célébré le 19 novembre. Selon «magaltouba. org», le site officiel du grand magal, la lune a été scrutée de tous les horizons, mais n’a pas été aperçue. C’est ainsi que l’imam de la grande mosquée Serigne Modou Mamoune Bousso a annoncé sous le Ndigël de Serigne Sidy Mokhtar que le 1er jour du mois lunaire de Safar sera le mercredi 02 novembre. Ainsi, le 18 Saffar va tomber le samedi 19 novembre 2016.

«Je suis Diack»

«Je suis (Sunugaalien), je suis Diack. Je suis Africain, je suis Diack. Je suis Noir, je suis Diack. Je suis sportif, je suis Diack». Tels sont les slogans autour desquels se mobilisent les souteneurs de Lamine Diack, l’ancien président de la Fédération internationale des associations d’athlétisme (Iaaf), inculpé en France et interdit de sortir du territoire depuis novembre dernier, dans l’affaire de dopage sur fond de corruption de l’Iaaf. C’est ainsi qu’hier, une séance de récital du Saint Coran et de prières a été organisée à la mosquée omarienne. Des membres de la famille Diack autour du Doyen Ass Diack, aux amis, en passant par de simples sympathisants et autres Sunugaaliens étaient là pour prier Dieu le Tout-Puissant qu’Il sorte Lamine Diack de ce mauvais pas.

«Je suis Diack» (bis)

Représentant la famille Sy, Cheikh Tidiane Sy, a dirigé la séance de prières aux côtés de Thierno Saïdou Nourou Tall, imam de la mosquée omarienne. Dans son propos, le marabout de Tivaouane a souligné qu’il ne sert à rien d’aller se plaindre dans la rue quand on est agressé ou que nos guides religieux ou notre Prophète sont l’objet d’attaques. Pour lui, «c’est dans les mosquées que tout doit se passer. Nous avons nos mosquées qu’on a, nousmêmes construites, c’est là qu’on doit retourner, avec notre Saint Coran pour répondre à nos détracteurs et chercher le soutien divin à tout mal qu’on nous fait. Car nous sommes des musulmans». Partant de là, il a lancé à l’endroit de la famille de Lamine Diack : «La volonté divine triomphera un jour. Alors soyez patients. Ce n’est pas la peine de faire des marches. Ce problème sera réglé par la volonté de Dieu».

«Je suis Diack» (ter)

Présent sur place, aux côtés du maire de la Médina, Bamba Fall, Khalifa Sall a aussi pris la parole. Et il en a profité pour lancer quelques piques à ceux-là qui semblent oublier ce que «Pa Diack» a fait pour eux. «Je vous demande tous de prier pour la santé de Lamine Diack. Pour ceux-là comme moi qui l’ont vu récemment, il n’a besoin que de ça. Le reste, notamment la foi en Dieu, il l’a. Il sait que ce qui lui arrive, c’est son destin. Et il sait et il dit que la justice triomphera dans cette affaire», a déclaré le maire de Ndakaaru, avant de dire : «Lamine Diack, voilà un homme qui a beaucoup fait. Il nous a conseillés, nous a guidés, nous a aidés à tous les niveaux. Nous lui devons reconnaissance, car il a fait énormément de bien pour des gens dans ce pays. Du sommet jusqu’au bas de l’échelle, il a fait pour tous. Et ça, personne parmi nous ne doit l’oublier, quelle que soit sa position».

«Je suis Diack» (fin)

Il faut dire qu’hier, il y avait que du beau monde à la mosquée omarienne. Nos capteurs y ont filmé le Grand Serigne de Ndakaaru, Abdoulaye Makhtar Diop, l’ambassadeur Falilou Kane, l’ancien ministre et ancien président de la Fédéfoot, El Hadji Malick Sy «Souris», les anciens internationaux Khalidou Fadiga, Séga Sakho, Cheikh Seck, par ailleurs président du Jaraaf de Ndakaaru que Diack a eu à diriger. Aussi, El Hadji Elimane Ndour, père de Youssou Ndour, Saër Seck, président de la Ligue pro de foot, Amadou Kane, président de l’Oncav, Santi Sène Hagne, maire de la Sicap… Et tout ce beau monde est unanime autour d’une chose, c’est que Lamine Diack est tout simplement un «otage de la France». Donc réclament-ils que «ce digne et honnête fils du (Sunugaal) (leur) soit rendu».

«Fodde Fouta»

La place publique de la commune de Sinthiou Bamamabé, dans le département de Matam, s’est avéré trop exigu, samedi après-midi, pour recevoir la foule venue assister à la cérémonie de remise de prix et de bourses aux meilleurs élèves de la région de Matam. Une initiative de «Foddé Fouta». L’association dirigée par le Dr Mamadou Boubou Sall a ainsi distribué une cinquantaine d’ordinateurs, vingt trois bourses scolaires et vingt vélos aux meilleurs élèves. Après la commune de Dodel, dans le département de Podor, l’année dernière, «Foddé Fouta» s’est donc déplacée cette année à Sinthiou Bamambé pour distinguer les meilleurs élèves du Damga et du Bossea. Cela, grâce à l’appui des parrains de cette édition, Mamadou Talla, ministre de la Formation Professionnelle et de l’Artisanat et de l’Apprentissage, et Mamadou Oumar Bocoum, comptable du Pse. Aussi, 3 000 plants constitués uniquement d’arbres fruitiers ont été mis à la dispo 

Terroristes ?

Quatre personnes suspectes enturbannées à bord de vélos sèment la peur à Matam. Ils sillonnent la localité pour un éventuel forfait. Un paysan interpellé par ces individus, a, selon la radio Rfm qui a donné l’information, alerté les forces de l’ordre de leur présence dans la localité. La police, la gendarmerie et l’armée sont à leur trousse, afin de les mettre hors d’état de nuire.

 

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