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Presse-Revue – L’inculpation d’Oumar Sarr dans l’affaire Diack à la Une

Lignedirecte.sn-L’inculpation, hier, pour faux et usage de faux et diffusionsde fausses nouvelles, puis la mise sous mandat de dépôt d’Oumar Sarr, secrétaire général adjoint du Pds, dans le cade de l’affaire Lamine Diack, sont les sujets phares traités par la presse sénégalaise de ce mardi.

«Inculpé pour faux et usage de faux et diffusion de fausses nouvelles : Le Monde s’écroule sur Oumar Sarr», titre EnQuête.

Le journal informe que le Sg adjoint du Pds atterrit à la chambre 43 de Rebeuss. «Oumar Sarr dans le piège de l’instruction, le Front pour la défense de la République (Fpdr) exige sa libération», ajoute EnQuête.

Pour L’As, «Oumar Sarr (est la) première victime de Diack», non sans rappeler qu’il est inculpé et placé sous mandat de dépôt pour faux et usage de faux, et diffusion de fausses nouvelles.

«L’affaire Lamine Diack coule Oumar Sarr», écrit Le Populaire, soulignant qu’il rejoint le candidat (Karim Wade) des Libéraux à Rebeuss.

«Oumar Sarr tire la valise de Diack», indique L’Observateur, avant d’ajouter : «Il risque jusqu’à 7 ans de prison. L’opposition crache du feu. Lamine Diack encore mis en examen en France».

La convocation des journalistes de D-Média toujours dans le cadre de l’affaire Diack fait la Une du Quotidien qui informe que ces derniers sont libérés, mais «Macky va saisir le Cored (Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de la Déontologie (CORED) dans les Medias».

Pendant ce temps, Le Témoin met en exergue cette nouvelle inculpation pour corruption passive de l’ex-président de l’Iaaf et estime que «ça se corse pour Lamine Diack».

Libération note que son fils «Massata sera arrêté si….» parce qu’il est au cœur du système de corruption qui était mis en place.

La presse est également revenue sur l’affaire Thomas Sankara, avec ce «mandat d’arrêt international contre Compaoré», comme le constate Le Témoin.

Pour Le Quotidien, «le fantôme de Sankara poursuit Compaoré».

Le «sermon» d’Abdou Aziz Sy Junior dit Al Amine, porte-parole des tidianes, à Idrissa Seck, leader du parti Rewmi, qui était hier à Tivaouane, en prélude au Gamou 2015, est aussi relayé par les quotidiens.

«Al Amine à Idy : Soyez patient !», note Le Quotidien. Le Populaire révèle «les trois viatiques d’Al Amine à Idy» portant sur l’intelligence, l’endurance et la persévérance».

«C’est un message que j’ai absolument bien reçu. Endurance et persévérance, je compte en faire effectivement, une provision dans ma marche», affirme Idrissa Seck dans Le Populaire.

Traitant de la décision du Comité d’éthique dans l’affaire des 1,8 million d’euros, Le Pop estime que «la Fifa enterre Platini et Blatter pour 8 ans».Ndiack Faye

LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN SUR SENEPLUS.COM

FINANCEMENT DES PARTIS POLITIQUES : Percer le mystère
L’affaire Lamine Diack qui défraie la chronique et chamboule profondément le champ politique comme la société sénégalaise vient reposer dans notre pays la question clé du financement des partis politiques. Quoiqu’il ait été abordé sous toutes ses facettes et soumis à moult recommandations dont la dernière fut celle de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri), le financement des partis politiques n’a toujours pas encore trouvé… solution. Occasion pour Sud Quotidien de poser la question aux acteurs en commençant d’abord par la société civile, dans un premier volet. Une société civile pour laquelle la moralisation de la vie politique et le financement des partis passent nécessairement par le vote d’une loi en l’espèce. D’Assane Dioma Ndiaye de la Lsdh à Birahim Seck du Forum civil, en passant par Seydi Gassama et autre Aboubacry Mbodj de la Raddho, la conviction est en fait la même. Il urge que le Sénégal se dote d’une loi pour contrôler l’origine du financement des partis et… plafonner les dépenses de campagne électorale, noeud gordien du problème. Toutefois, dira le Pr Ababacar Guèye, quand bien même il est possible d’avoir une loi, n’est-il pas nécessaire de rationaliser les partis politiques ? Le financement des partis devient dès lors envisageable au Sénégal où pullulent les partis, à condition d’en donner seulement aux formations les plus représentatives, en somme celles qui atteignent un certain seuil de représentativité nationale

DEGATS COLLATERAUX DE L’AFFAIRE LAMINE DIACK : Oumar SARR, sous mandat de dépot
Le coordonnateur et secrétaire général national adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds), Oumar Sarr, va passer sa première nuit en prison. Déféré hier, lundi 21 décembre, au Palais de justice de Dakar, pour être entendu dans le cadre de l’affaire dite ‘’Lamine Diack’’, le député-maire de Dagana a été placé sous mandat de dépôt pour « faux, usage de faux et diffusion de fausses nouvelles ». Son conseiller juridique, Me Amadou Sall parle de détention arbitraire et de séquestration, non sans menacer de saisir la Cour pénale internationale (Cpi).

MATAM - OUVERTURE DE LA PREMIERE SESSION DE LA CHAMBRE CRIMINELLE : Samba S. SOW prend 10 ans de travaux forcés
Le Tribunal de grande instance de Matam a connu l’ouverture officielle de la première session de la Chambre criminelle, ce lundi matin. Samba Signabé Sow, poursuivi pour meurtre, prend 10 ans de travaux forcés.

ATHLETISME : Lamine DIACK encore mis examen
Lamine Diack, qui était le président de la fédération internationale (IAAF) de décembre 1999 à août 2015, a été de nouveau mis en examen, pour corruption, lundi. Le dirigeant sénégalais est soupçonné d'avoir fermé les yeux sur des cas de dopage, notamment d'athlètes russes, en échange d'argent

COMMENTAIRE - PAR BACARY DOMINGO MANE : L’Omerta
D’où vient l’argent de nos partis politiques ? Comment il est dépensé ? Et à quelle fin ? Ces questions peuvent, à la limite, agacer ceux qui tiennent généralement les cordons de la bourse et ne souhaitent nullement que l’on regard dans le trou de la serrure. Les personnes qui se sont intéressées à cette question du financement des partis, ont souvent récolté des réponses laconiques, qui circonscrivent les ressources financières des partis aux seules cotisations, dons et libéralités de ses membres

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Les journalistes de D-média…
Convoqués, hier, à la division des investigations criminelles vers les coups de 9 h, Mansour Diop, Ndèye Astou Guèye et Pape Besse Djba, journalistes du groupe D-Média, sont sortis libres de leur longue audition qui a fini un peu avant 20 heures. Ils ont été plus de 10 tours d’horloge dans les locaux de la Dic à l'avenue Carde. Mais a en croire nos confrères, l’affaire est loin de connaître son épilogue parce que le procès-verbal de leur audition a été transmis au Procureur qui pourra “les convoquer ou classer l’affaire”. Selon nos confrères qui renseignent que les auditions se sont bien déroulées, les enquêteurs les ont entendus sur l’édition spéciale de Zik-fm et Sen Tv du vendredi passé consacrée à l’affaire Lamine Diack.

…Libérés après plusieurs…
Ils ont été accueillis à leur sortie de la Dic par leurs confrères. De quoi réconforter Pape Bess Diba. “Je me réjouis de voir que toute la corporation est venue, cela montre une fois de plus que nous sommes tous unis. Notre audition avait seulement trait à l’affaire Lamine Diack. Les enquêteurs nous ont écoutés et nous restons pour le moment à l’écoute du parquet pour des auditions ultérieures”. Avant d’indiquer : “C’est avec beaucoup de professionnalisme que les enquêteurs ont fait leur job. On nous a posé des questions et nous avons répondu. Les procès-verbaux sont en train d’être rédigés et ils seront remis au parquet. Et pour le moment nous restons à la disposition de la justice».

…Heures d’audition
Lui emboîtant le pas, Ndèye Astou Guèye dira : “On nous a posé beaucoup de questions relatives à l’édition spéciale suite à la parution de l’article sur l’affaire Lamine Diack dans le journal Le Monde. On nous a demandé nos sources et nous avons répondu à toutes les questions avec beaucoup de sérénité et de manière précise”. La "ndawsi" de poursuivre : “Nous sommes plus que jamais convaincus d’avoir fait notre travail de journaliste en respectant toutes les règles de la profession. Si c'était à refaire, nous le referons», a ajouté Mme Guèye. Et Mansour Diop de conclure : “Les enquêteurs ont fait leur travail avec beaucoup de professionnalisme. Nous avons été très bien traités».

Information judiciaire
Toujours dans les développements bien sunugaaliens de l'affaire Lamine Diack, la Ligue sunugaalienne des droits humains (Lsdh), Article 19/Afrique et Amnesty international Sunugaal) (Ais) regrettent que "l’utilisation récurrente du délit d’offense au chef de l’Etat, la criminalisation des expressions critiques et l’emprisonnement systématique d’opposants politiques remettent en cause les fondements démocratiques du système politique (sunugaalien)". C'est pourquoi ces trois organisations demandent "la garantie et le respect de la liberté d’expression, pilier de la société démocratique et un débat ouvert sur cette question d’intérêt public" qu'est l’affaire Lamine Diack. En effet, Me Assane Dioma Ndiaye, Seydi Gassama et Fatou Jagne senghor, appellent à "l’ouverture d’une information judiciaire afin de déterminer si les informations relatives au financement de l’opposition (sunugaalienne) et autres segments de la société (sunugaalienne) lors de l’élection présidentielle de 2012 par le biais de M. Balakhnichev Président de la Fédération d’athlétisme russe et Massata Diack comme résultant des déclarations de Lamine Diack, rapportées par le journal le Monde sont avérées ou non".

Le Meer tire sur…
Restons dans ces développements pour faire écho de la déclaration du Mouvement des élèves et étudiants républicains (Meer) qui prend la défense de son chef de parti SMS soulignant que "l'Apr a fait une campagne sobre en 2012, cela au vu et au su de tous les (Sunugaaliens)". Selon Moussa Sow, le coordonnateur de ce mouvement, "l'Apr a été financée par ses militants et chacun à la hauteur de ses moyens. On se rappelle des fameux propos du Président (3W) lorsqu'il rencontra le cortège du (SMS) sur l'avenue Bourguiba". En clair, selon lui, "(leur) parti n'a reçu aucun financement de Lamine Diack et à plus forte raison de la Russie. D'ailleurs monsieur Lamine Diack l'a bien précisé en disant : 'je n'ai financé la campagne de personne à plus forte raison du Président (SMS)'".

…Les opposants
Assez pour que ce jeune républicain soutienne que "les autres partis de l'opposition d'alors n'ont qu'à se blanchir avant de s'en prendre au Président (SMS)". Se tournant vers Ngorsi Seck, le Coordonnateur du Meer estime que le prési de Rewmi "est un zigoto qui ne cherche qu'à nuire (SMS) et pour cela il va en peiner et doit encore faire du chemin, car (SMS) reste sans griefs". Il estime que "(Ngorsi) doit se mettre à carreaux, les (Sunugaaliens) le connaissent à suffisance. Les inférieurs en quoi que ce soit se vengent par la calomnie et la médisance, disait Pierre Claude Victor Boiste. On attend son speech après le démenti du journal Le Monde".

"Projet diabolique" de SMS
Après les jeunes du parti de SMS, virons chez ceux de "Wax waxeet Wade" pour dire que les jeunes libéraux exigent "la libération sans condition de (leur) frère Coordonnateur national Oumar Sarr placé sous mandat de dépôt pour le délit de diffusion de fausses nouvelles et faux et usage de faux en écriture privée". "Quelle honte", s'exclament-ils en estimant que "cette énième intimidation dont il (Ndlr : Omzo Sarr) fait l’objet démontre à suffisance la volonté de ce régime de ruine nationale de confisquer toutes les libertés alors acquises de haute lutte et au prix fort". En effet, disent-ils, SMS a un "projet diabolique" : "Sur les ruines de la République fondée par de vaillants compatriotes, il veut ériger un royaume". Visez la suite…

Mise en garde
Ainsi, soutiennent-ils: "Pour s’assurer la docilité des masses populaires, (SMS) corrompt ou combat les élites censées parler et agir en leur nom. Les opposants sont intimidés, les journalistes muselés". C'est pourquoi, l'Ujtl dit mettre en garde le gouvernement "contre toute tentative qui serait nécessairement grosse de graves troubles à l’ordre public. Car, sentant bien le naufrage inéluctable, (SMS) consacre toute son énergie dans une violence inouïe pour espérer faire peur et endiguer la colère qui gronde". Mais avertissent les jeunes libéraux, "c’est peine perdue, car le (Sunugaal) qui grogne opposera une vive résistance à cette tentation totalitaire et n’acceptera jamais que la violence d’Etat soit retournée contre les citoyens et soit détournée à des fins liberticides de bâillonnement et de répression des populations face aux errements d’un régime devenu impopulaire".

Interpellation
L'Utl ne manque pas d'exiger "que (SMS) se prononce sur les révélations de Lamine Diack qui le mouille jusqu’au cou dans cette affaire de corruption à grande échelle" et prévient que "les (Sunugaaliens) n’accepteront jamais que nos élites défaillantes se défaussent sur le peuple ou sur les journalistes pour échapper à leurs responsabilités. Au lieu de s’en prendre au fauteur et au corrompu, on s’en prend à celui qui les montre du doigt, du jamais vu". Car en réalité, ajoutent les jeunes du Pds, "Lamine Diack qui ne porte pas (3W) dans son cœur et cette haine viscérale l’a amené à pactiser avec le diable pour (le) renverser". Et selon eux, "quand Diack dit avoir financé des mouvements de jeunes, tous les regards sont tournés sur le mouvement "Y en a marre". Ainsi, estiment-ils: "Il révèle ce que tous les (Sunugaaliens) savaient déjà. Comment des contre exemples qui tiraient le diable par la queue puissent se lever un beau jour et avoir les moyens de brûler ce pays, de faire le tour du (Sunugaal) et de s’en prendre à (3W). Cette question a trouvé réponse avec les révélations de Diack".

Gakou
Le leader du Grand parti (Gp), s’est fendu, hier, d’une déclaration pour réagir officiellement sur deux affaires qui font l’actualité. A savoir l’affaire Lamine Diack et l’affaire Moustapha Niasse. D’emblée, Malick Gakou a souligné: «Dans la vie des Nations, il arrive des moments où la cohésion nationale et la solidarité intangible doivent constituer la trame de l’action politique et publique. Ainsi, face aux dossiers évoqués dans la presse concernant deux figures emblématiques de notre pays, les présidents Moustapha Niasse et Lamine Diack, je voudrais leur manifester ma totale solidarité et leur exprimer mes vœux de paix face aux épreuves». Aussi, mettant à profit ce moment, le président du Gp de «lancer un appel à la sérénité et à l’union des cœurs devant un contexte si difficile pour le (Sunugaal)». «C’est la marque des grandes Nations de se lever et de tenir haut le flambeau de la dignité humaine quand elle est menacée pour chacun. Nous portons en nous la marque de cette vision du (Sunugaal) qui met en synergie le sens élevé de notre responsabilité collective et individuelle face à l’histoire», a dit Malick Gakou.

3W va-t-il rentrer ?
"Wax waxet Wade va-t-il revenir au pays pour gérer son parti qui n’a plus de patron après le placement sous mandate de dépôt de son N°2 Omzo Sarr ? Il n'a plus le choix, selon nos capteurs. Joint par téléphone, le chargé de la communication du Pds n’écarte pas cette these, mais soutient qu’il n’en est pas encore informé. “Je ne suis pas encore au courant d’un probable retour de 3W” a lancé Mayoro Faye. Avant de s’empresser de dire: “A ce stade, tout est possible”.

Accident mortel
Une femme de 44 ans tombe d’une charrette et meurt. Le drame a eu lieu hier aux environs de 17 heures au village de Hayla une localité située à 17km de la commune de Boulal dans le département de Linguère. Il s’agit de la dame Lamba Ka âgée de 44 ans mariée et mère d’un enfant, qui a perdu la vie après être tombée d’une charrette. Selon une source familiale, la victime était à bord d’une charrette avec sa sœur Coumba Ka à la recherche d’herbe. Par inadvertance la charrette a heurté un arbre après 2km de course puis s’est renversée, les deux roues en l’air. Sa sœur plus chanceuse s’est retrouvée avec des blessures légères à la tête. Elle a réussi à sortir pour alerter les villageois qui ont vite rallié les lieux du drame. Sur place, ils ont constaté que la dame Lamba Ka était déjà morte. Le corps sans vie de la victime est par la suite déposé au poste de santé de Boulal par les gendarmes de Dahra. La dépouille sera remise plus tard à la famille pour l’inhumation sur décision du procureur de la République.

Probable report de…
L'organisation de la troisième journée du Tournoi de la Tnt est incertaine. Car l'un des camps a campé sur sa décision. Selon des indiscrétions, le camp de Gouy Gui n'a pas accepté la proposition du promoteur et demande le renvoi de la 3e journée Tout le contraire des autres managers, ceux de Zoss, Tapha Tine et Ama Baldé. Ils sont en accord avec le promoteur et se disent prêt pour la journée du 27 décembre. Ils ont même reçu des chèques après avoir signé une décharge. Cela pour le déplacement à Banjul car les combats y sont prévus.

…La 3e journée du Tnt
Ce facteur bloquant entre le camp de Gouy-Gui et les organisateurs remet en cause la 3e journée du tournoi qui a été déjà reportée à deux reprises après le 15 juin et le 26 juillet. D'ailleurs la caravane qui devait quitter Ndakaaru jeudi dernier a été retardée parce que les managers n'étaient pas rentrés dans leurs fonds pour faire la promotion des combats au pays de Jammeh. Leader du tournoi avec 6 points, Ama Baldé fera face contre Gouy Gui (3 points) qui partage le même nombre de points avec Tapha Tine opposé à Zoss. Ce dernier a été battu durant les deux premières journées.

Migrants sunugaaliens
Une trentaine de ressortissants sunugaaliens en situation irrégulière sont emprisonnés dans des commissariats à Libreville depuis deux semaines, révèle Horizon sans frontières dont le Président Boubacar Sèye renseigne: "Ils sont sans assistance depuis et certains d’entre eux commencent à manifester des signes de faiblesse". Il souligne qu'un Sunugaalien avec qui il s'est entretenu au téléphone accuse "les policiers gabonais de maltraitance". C'est pourquoi "Horizon sans frontières interpelle directement le chef de l’Etat sur la situation de ces migrants (sunugaaliens) en situation de détresse et regrette le comportement des autorités consulaires qui jusque-là brillent par leur absence".

EN COULISSES : ENQUETE SUR SENEPLUS.COM

INCULPÉ ET PLACÉ SOUS MANDAT DE DÉPÔT : Omar Sarr dans le “piège” de l’instruction
Le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds), Oumar Sarr, semble être parti pour bénéficier d'un séjour longue durée dans la maison d'arrêt de Rebeuss où il a passé sa première nuit en préventive. C'est dans ce centre de détention que le maire de Dagana devra attendre de savoir la tournure que va prendre l'instruction ouverte contre sa personne ce lundi par le Doyen des Juges, Samba Sall, qui l'a inculpé pour “faux et usage de faux” et pour “diffusion de fausses nouvelles”. Interpellé vendredi suite à la publication d’un communiqué de son parti sur l'article du journal français “Le Monde” faisant état du financement de la campagne électorale d'opposants sénégalais par des fonds russes (informations démenties par le même journal), Oumar Sarr a obtenu que le Procureur de la République, Bassirou Guèye, laisse tomber l’infraction d’offense au chef de l’Etat. Mais tout porte à croire que ce répit est loin d'être une garantie suffisante qu'Oumar Sarr va bientôt retrouver les siens. Connu pour ses sorties au vitriol qui font souvent mouche contre Macky Sall et son régime, Oumar Sarr a semblet- il fait le faux pas de trop. En se faisant le réceptacle des allégations du journal “Le Monde”, allégations qui ont ensuite été dépouillées de toute leur substance par le même support, Oumar Sarr est tombé dans le précipice qui s'est longtemps refermé avant chacun de ses passages aux allures de tempête contre le pouvoir. Occasion ne pouvait donc être plus belle pour ferrer l'ex-conjoint de l'ancienne Première ministre Aminata Touré. Car, si jusqu’ici Oumar Sarr n'hésite jamais à cracher sa bile de façon retentissante contre le camp de son ex-épouse, il n'en fut pas de même, du moins jusqu'à vendredi dernier, dans la mouvance présidentielle. Il se susurre qu’au moment où Mimi Touré était aux affaires, il était presque gênant de “punir” son ex pour ses positions radicales contre Macky Sall et son régime. Avec le départ d'Aminata Touré du gouvernement, les coudées sont manifestement devenues plus franches pour répliquer à la hauteur de chaque attaque susceptible d'être menée par Oumar Sarr, comme c'est le cas depuis hier. Au Pds, on ne se fait pas d'illusion sur le fait que le coordonnateur de la famille politique d'Abdoulaye Wade est parti pour rester longtemps au frigo étant donné le caractère et les enjeux assez complexes du dossier dans lequel Oumar Sarr s'est englué. Puisque rien n'indique que l'instruction de son dossier va se terminer demain la veille

CORRUPTION PRÉSUMÉE
La justice française reste collée aux basques de l’ex-patron de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF), le Sénégalais Lamine Diack. Alors que ses confessions étalées sur la place publique par le journal Le Monde secouent fortement la classe politique à Dakar, Lamine Diack a une nouvelle fois été mis en examen ce lundi pour corruption, toujours dans le scandale sur des cas de dopage étouffés moyennant finances. Contrairement à la première instruction où Lamine Diack est soupçonné d’avoir fermé les yeux sur des cas de dopage, notamment d’athlètes russes, en échange d’argent, la seconde mise en examen dont il est question va plus loin. Les juges croient être en possession d'éléments suffisamment incriminants pour estimer que Lamine n'a pas seulement fermé les yeux dans les opérations de corruption qui l'éclaboussent. Car selon une source proche de l’enquête citée par les médias français, les juges estiment que Lamine Diack a remis en espèces, en plusieurs fois, la somme de 140 000 euros à Gabriel Dollé, le médecin qui était en charge de la lutte antidopage à l’IAAF jusqu’à fin 2014.

CORRUPTION PRÉSUMÉE (SUITE)
Même si l'ancien président de l'IAAF nie en bloc avoir remis ces fonds au médecin, sa nouvelle mise en examen lui a été signifiée lundi matin au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris qui maintient la pression sur sa personne. Mais ce n'est pas la première fois que Lamine Diack et le médecin Gabriel Dollé sont dans le même pétrin. Les deux hommes partagent l'infortune d'avoir déjà été mis en examen début novembre pour corruption passive et blanchiment aggravé en même temps qu’Habib Cissé, le conseiller juridique de Lamine Diack. Aux dernières nouvelles, le sort de Pape Massata Diack, fils e Lamine Diack et ancien conseiller marketing de la fédération ne tient plus qu'à un fil dans ce dossier, où lui aussi est lourdement soupçonné d'être un acteur clé des pratiques corruptives à l'origine du scandale. Pour rappel, c'est le 9 novembre dernier que l’Agence mondiale antidopage (AMA) avait, dans un rapport, accusé la Russie de Vladimir Poutine d’avoir mis sur pied un système de dopage organisé dans l’athlétisme. La Russie a dans la foulée été suspendue par l’IAAF et pourrait donc être bannie des épreuves d’athlétisme des Jeux olympiques de Rio, dans huit mois.

D-MEDIA
Plus de peur que de mal. Après plus de 8 heures passées hier dans les locaux de la DIC, les journalistes du groupe de presse D-Media ont pu rentrer tranquillement chez eux. Convoqués hier à 11 heures, Mamadou Mansour Diop, Ndèye Astou Guèye et Pape Bess Diba sont sortis libres des locaux de la division des investigations criminelles à 19h30 mn. Cette convocation est liée à l’affaire Lamine Diack qui continue de défrayer la chronique. Après donc Massamba Mbaye, directeur général de DMédia libéré après son audition de samedi dernier, les trois journalistes du même groupe ont été entendus durant plusieurs heures dans les locaux de la Dic. Ils sont sortis libres de ces auditions. Mais Mansour Diop et ses collègues restent à la disposition du Parquet pour d’éventuelles convocations

IDRISSA SECK
Cette année-ci, Idrissa Seck a été reçu par le porte-parole de la famille Tidiane, Serigne Abdou Aziz Sy. Tout le contraire de l’année dernière lorsque le président du Conseil départemental de Thiès n’a été reçu que par Serigne Maodo Sy. L’opinion avait justifié “cette disgrâce” par l’adhésion supposée de Idrissa Seck à la confrérie mouride alors qu’il a été considéré jusque-là comme “talibé Cheikh”. Mais cette réception s’est faite au bout de longues heures d’attente. Alors que le rendez-vous était fixé à 16 heures, si l’on en croit certains rewmistes, l’ancien Premier-ministre a poireauté jusqu’à 19 heures. Car, il n’a été reçu qu’après la prière du crépuscule. L’attente a été tellement longue que certains avaient commencé à se décourager. Autant dire qu’on est loin du temps où Rewmi faisait bousculer le protocole pour être reçu sans devoir attendre des heures et des heures. D’ailleurs, Idrissa Seck s’est retrouvé dans la salle avec Aïda Mbodj venue également faire son “ziar”. “Nous nous sommes croisés ici”, a vite fait de préciser la parlementaire libérale.

IDY/DIACK
A sa sortie de sa visite au porteparole de la famille tidiane, Idrissa Seck s’est encore prononcé sur l’affaire Lamine Diack. Le président de Rewmi demande l’annulation des poursuites contre les journalistes et les opposants, notamment Oumar Sarr. “J’ai déjà livré ma lecture sur cette question. Je pense que le seul élément nouveau est que j’ai été informé que le journal “Le Monde”, qui a été à la source de l’information, a présenté même des excuses qui, en apparence, ont été acceptées par le président de la République”, a soutenu le président du Conseil départemental de Thiès. Poursuivant, il a ajouté : “Je crois que c’est une bonne occasion pour profiter de ce mouvement, pour appliquer la recommandation que je lui ai faite d’apaiser le climat en annulant notamment les arrestations et poursuites contre les journalistes et des opposants.”

AÏDA NDIONGUE
Le procès d’Aïda Ndiongue s’ouvre à nouveau aujourd’hui devant la Cour d’appel de Dakar. Mais d’après nos sources, le procès va être renvoyé puisqu’il s’agit d’une première comparution. L’ex-sénatrice libérale devra être jugée encore par rapport au présumé détournement sur des produits destinés au Plan Jaxaay. Il lui est reproché d’avoir gagné des marchés (bacs à ordures, tentes et motopompes) sans les exécuter intégralement. Poursuivie pour escroquerie portant sur des deniers publics portant sur 20 milliards, faux et usage de faux et exercice illégal de commerce par un fonctionnaire, Aïda Ndiongue avait été relaxée. Idem pour Abdou Aziz Diop, Amadou Ndiaye et Madou Sall poursuivis pour détournement de deniers publics et complicité. Mais le parquet a interjeté appel.

ALPHA CONDÉ
Une semaine après sa première prestation de serment, Alpha Condé, réélu pour un deuxième mandat de cinq ans, a dû renouveler l'exercice lors d'une brève cérémonie. Et cette fois-ci, le chef d’État guinéen reconduit en octobre n’a pas oublié de jurer “de respecter et de faire respecter la loi”. Lors de sa première prestation de serment devant la Cour constitutionnelle, Alpha Condé, 77 ans, n’avait pas lu le passage en question. Des magistrats guinéens avaient alors exigé qu’il la reprenne, en lisant toute la formule. “C’est une cérémonie d’installation du président Condé, mais un passage ayant été omis le 14 décembre, on a tenu à ce que cela soit repris”, a expliqué à la presse le ministre guinéen de la justice, Cheick Sacko. Au moins treize chefs d’État africains étaient présents à la prestation de serment du 14 décembre, ainsi que des responsables de l’opposition. Cette fois-ci, la seconde a eu lieu en présence du chef de l’État gambien, Yahya Jammeh.

BLAISE COMPAORÉ
La justice burkinabè a émis un mandat d'arrêt international contre l'ancien président Blaise Compaoré, réfugié en Côte d'Ivoire depuis sa chute, en octobre 2014, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Thomas Sankara. Mais le principal intéressé ne sera probablement pas surpris. Régulièrement cité pour son rôle trouble dans l’assassinat de Thomas Sankara, le 15 octobre 1987, Blaise Compaoré est désormais officiellement visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice de son pays. D’après l’AFP, qui cite une source proche du dossier judiciaire, le président déchu est inculpé “d’assassinat, d’attentat et de recel de cadavre”. Selon une source judiciaire interrogée par Jeune Afrique, ce mandat d’arrêt a été émis il y a une dizaine de jours donc après l’inculpation du général Gilbert Diendéré, l’ancien chef d’état-major particulier de Compaoré, dans ce dossier. Elle intervient alors que le régime de transition s’apprête à transmettre le pouvoir au nouveau président élu, Roch Marc Christian Kaboré, le 29 décembre prochain.

ERRATUM
Dans notre édition d’hier, nous relations les propos tenus par Pape Diop sur l’affaire Lamine Diack. Mais contrairement à nos écrits, le leader de Bokk gis gis n’a jamais été candidat à la Présidentielle de 2012 même si quelque temps après, ses relations avec Wade n’étaient pas des meilleures, au point qu’il quittât le Pds pour aller aux élections législatives sous sa propre bannière. Toutes nos excuses à l’intéressé et à nos lecteurs.

La longue attente de Idrissa Seck chez Al Amine

Lignedirecte.sn- Contrairement au dernier Gamou de Tivaouane, cette année-ci Idrissa Seck a été reçu par le porte-parole de la famille tidiane, Serigne Abdou Aziz Sy. Toutefois, le président du conseil département au dû poireauter pendant des heures avant d’être reçu.

Alors que le rendez-vous était fixé à 16 heures, si l’on en croit certains rewmistes, l’ancien Premier-ministre a poireauté jusqu’à 19 heures. Car, Idrissa Seck n’a été reçu qu’après la prière du crépuscule.

L’attente a été tellement longue que certains de ses proches commencé à se décourager. C’est dire qu’on est loin du temps où Rewmi faisait bousculer le protocole pour être reçu sans devoir attendre des heures et des heures.

Tivaouane – Al Amine rappelle Idrissa Seck à l’ordre

Lignedirecte.sn – Le porte-parole des tidjanes Abdoul Aziz Sy Al Amine a rappelé à l’ordre le leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, lors de sa visite à Tivaoune, lundi en prélude de la célébration du Gamou annuel ce 23 décembre.

Idrissa Seck a été reçu ce lundi par le porte-parole des tidjanes à Tivaoune. Il était accompagné de ses partisans notamment Thierno Bocoum et Yankhoba Diattara. Dans son message, le porte-parole lui a dit que, «c’est assez normal», qu’il fasse le déplacement pour se rendre à Tivaouane. Car, il fait partie de la famille. Le porte-parole des tidjanes a prié pour le leader de Rewmi, avant de lui demander d’être «endurant et persévérant». «Il faut diminuer les interventions par rapport aux affaires de la cité, les attaques (à tout bout-de-champ)», a recommandé Al Amine.

«Redoubler d’effort c’est un message que j’ai absolument bien reçu, c’est-à-dire, l’endurance et la persévérance. Je compte en faire effectivement une provision dans ma marche», a dit, Idrissa Seck face aux journalistes après son entretien avec le porte-parole. Concernant l’affaire Lamine Diack, Idy a réitéré la recommandation faite au président de la République Macky Sall. «Je crois que c’est une bonne occasion pour profiter de ce mouvement pour appliquer la recommandation que je lui ai faite, d’apaiser le climat en annulant notamment les arrestations et poursuites contre les journalistes et des opposants», a-t-il dit.

Le ministre des Transports aériens annonce le transfert des activités de l’aéroport de Dakar vers l’Aibd

Lignedirecte.sn-Le gouvernement du Sénégal a mis en place un comité qui travaille sur le transfert des activités de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar (Ailss) vers l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd), a affirmé lundi à Dakar, Maïmouna Ndoye Seck, ministre du Tourisme et des Transports aériens.

« Les travaux de l’aéroport sont en cours de finalisation. L’objectif de l’état est de le mettre en service opérationnel avant la fin de l’année 2016. A ce titre, un comité charge2 du transfert des activités de l’Ailss vers Aibd a été mis en place », a notamment expliqué le ministre Seck.

Elle s’adressait à la presse après l’ouverture de la 130eme session du conseil d’administration de l’Asecna dont le budget 2016 s’élève à 203 milliards f cfa.

Poursuivant, Maïmouna Ndoye Seck a affirmé que le Gouvernement du Sénégal va lancer bientôt un programme de modernisation de ses aérodromes secondaires en vue de rehausser le niveau de développement économique des régions concernées.

« Notons également que des mesures fortes ont été prises piur rendre l’avion plus accessible, notamment par une importante réduction des différentes taxes qui impactent sur la rentabilité du secteur et son attractivité. Des efforts importants sont faits pour renforcer la capacité de supervision de l’agence nationale de l’aviation civile », a-t-elle expliqué.

LE GOUVERNEMENT COMPTE SUR UNE MISE EN SERVICE DE L’AIBD AVANT FIN 2016 (MINISTRE)

Dakar, 21 déc (APS) - Le gouvernement sénégalais table sur une mise en service de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass avant fin 2016, a indiqué, lundi à Dakar, la ministre du Tourisme et des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck.
"Les travaux de l’aéroport sont en cours de finalisation, l’objectif de l’Etat du Sénégal étant de le mettre en service opérationnel avant la fin de l’année 2016", a-t-il déclaré.

Mme Seck présidait l’ouverture de la 130-ème session du conseil d’administration de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).
Un comité "chargé du transfert des activités de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS) vers AIBD a été mis en place et l’ASECNA participe aux groupes de réflexion en tant que membre", a rappelé Maïmouna Ndoye Seck.

Selon la ministre du Tourisme et des Transports aériens, le gouvernement compte par ailleurs démarrer bientôt "un ambitieux programme de modernisation de ses aérodromes secondaires", dans le but de "rehausser le niveau de développement économique des régions concernées".
Dans cadre, a souligné Maïmouna Ndir, "des mesures fortes ont été prises par le gouvernement pour rendre l’avion plus accessible, notamment par une importante réduction des différentes taxes qui impactent sur la rentabilité du secteur et son attractivité".

Elle a exhorté l’ASECNA à accompagner les efforts des Etats pour se doter de "cadres normatifs et réglementaires indispensables au développement des transports aériens".

"Ces appuis concernent notamment la formation des cadres et le renforcement des capacités des structures chargées de la mise en œuvre de la politique des Etats en matière d’aviation civile", a précisé la ministre du Tourisme et des transports aériens.BHC/BK

COMMERCE : PLAYCE lance ses activités à Abidjan

http://www.lejecos.com Le centre commercial «PlaYce Marcory» a été inauguré en grande pompe en Côte-d’Ivoire par les plus hautes autorités. Presque personne n’a manqué à l’appel. Du Président de la République de Côte d’Ivoire passant par le Président et CEO de Toyota Tsusho Corporation et du Président du Directoire du groupe CFAO.

Le centre commercial PlaYce Marcory, d’une superficie totale de 20 000 mètres carrés, dispose de trois espaces : l’hypermarché Carrefour, d’une surface de vente de 3 200 mètres carrés, une galerie marchande de 55 boutiques et un espace de restauration (food court) qui offre plus de 400 places assises. 550 emplois directs correspondant à plus de 100 métiers différents ont été créés afin de répondre à la fois aux exigences de modernité et aux normes les plus strictes de la grande consommation à l’international.
Selon Richard Bielle, Président du Directoire de CFAO, explique dans un communiqué que le centre commercial PlaYce à Abidjan va accueillir le premier magasin Carrefour en Afrique de l'Ouest ainsi que le "Club de Marques", un réseau d’enseignes internationales avec qui «nous allons partager notre connaissance des circuits de distribution en Afrique».
Toujours selon la même source, la partie hypermarché est le fruit de la coentreprise initiée en mai 2013 entre CFAO et Carrefour, deuxième distributeur mondial. Les 55 boutiques de la galerie marchande de «PlaYce Marcory» comprennent à la fois des enseignes africaines et internationales. De même, les 40 boutiques qui complètent l’offre de la galerie sont composées de nombreuses enseignes locales et régionales qui profitent de ce nouveau lieu de vie et de consommation pour satisfaire les besoins des Abidjanais. L’espace de restauration propose quant à lui quatre enseignes, parmi lesquelles Burger King qui ouvre à cette occasion son premier restaurant en Afrique de l’Ouest, ajoute le texte.
Pour sa part, Xavier Desjobert, Directeur Général de CFAO Retail insiste sur le fait que PlaYce Marcory est la vitrine d’une nouvelle génération de centres commerciaux en Afrique qui offrent en une destination à la fois plus de choix, plus de modernité et plus d’attractivité
PlaYce Marcory est le premier d’une série de plusieurs dizaines de centres qui seront ouverts dans huit pays d’Afrique tels que le Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon et le Sénégal. Pathé TOURE

Envois de la diaspora : Il y a beaucoup d’enjeux dans les transferts d’argent en Afrique

http://www.lejecos.com Il y a beaucoup d’enjeux dans les transferts d’argent en Afrique, et nos pays doivent s’y intéressé afin de pouvoir faire des politiques pertinentes, a déclaré vendredi à Dakar Mme Oulimata Diop Directrice de la monnaie et du crédit (DMC).

Elle présidait un atelier l’ouverture d’un atelier de partage des résultats de l’étude sur les envois de fonds des travailleurs sénégalais émigrés commanditée par la DMC. « Nos pays ont toujours eu des difficultés pour appréhender ces flux financiers et connaitre la structure du marché ainsi que l’utilisation des ressources en jeu », souligne Mme Diop. Selon elle, c’est dans ce cadre qu’entre l’étude dont les deux enquêtes ont été menées auprès de 3400 ménages pour celle nationale et 3500 migrants donneurs d’ordre pour celle internationale.
M. Latif Dramani le consultant commis par la DMC a, dans ses recommandations, suggéré la mise en place d’un baromètre sur les transferts des migrants sénégalais. « Ce baromètre, pour être viable, devrait être mis en œuvre avec l’appui des centres de recherche spécialisés existant sur le territoire national », ajoute-t-il. L’étude a fait ressortir un montant de 936 milliards FCFA envoyé par les migrants sénégalais en 2011, soit 13,7% du produit intérieur brut (PIB). « Les envois de fonds correspondent à la part des revenus gagnés à l’étranger que les migrants rapatrient chez eux », avance le consultant. Il ajoute que ces transferts contribuent beaucoup aux revenus des ménages qui ont un expatrié. Ce qui constitue un filet de sécurité social important pour les populations d’autant plus que la majorité des fonds reçus est destinée à la consommation.
L’étude a également recommandé l’amélioration de l’accès aux services bancaires pour les migrants et leur famille. « Les banques devraient faire des efforts pour inciter les migrants à devenir clients, en améliorant les conditions de banque et en proposant des produits adaptés à leurs besoins », suggère le consultant. Selon lui, cette mesure inciterait les migrants et leur famille à utiliser leur compte bancaire pour transférer de l’argent. Ce qui aurait pour effet d’accroitre les retombées des transferts de fonds sur le développement financier local.El Hadj Diakhaté

DES INFRASTRUCTURES EN CONSTRUCTION DANS LE NORD, GRÂCE AU PUDC

Podor, 21 déc (APS) – Une délégation du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) a effectué une "visite de supervision" de ses infrastructures en construction dans le nord du pays, de lundi à samedi derniers, a constaté l’APS.
La visite a commencé par la piste en latérite construite au ranch de Doli (région de Louga) par le PUDC.
L’Etat du Sénégal finance ce programme de construction d’infrastructures de base (routes, eau, électricité, etc.). Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) assure la mise en œuvre et le contrôle de la qualité des chantiers.
La délégation du PUDC a sillonné d’abord toute la steppe du Ferlo, dans la région de Louga, en traversant les rares villages de la savane sèche, entre Guerlé et Doli. Une piste en latérite est en construction entre ces deux localités distantes de 117 kilomètres. Son coût est estimé à 2,8 milliards de francs CFA par le PUDC.
L’ouvrage servira à "désenclaver tous les villages" de la zone sylvo-pastorale, soit "près de 30.000 habitants", a indiqué le directeur national du PUDC, Cheikh Diop.
L’équipe chargée de la "supervision" des chantiers, à bord de plusieurs voitures 4X4 tout-terrain, a arpenté les routes sablonneuses menant vers Bockéladji et Ganguel Maka, dans le département de Kanel (région de Matam), où une piste en latérite de 12 kilomètres a été construite pour désenclaver la zone.
D’un coût de 284 millions de francs CFA, ce tronçon va faciliter les déplacements d’"environ 3.000 habitants" de cinq villages.
"Avec cette piste, il n’y aura plus de risques concernant l’évacuation des femmes enceintes vers Bockéladji", confie Dieynaba Amadou Bâ, une habitante de Ganguel Maka, venue à l’accueil de la délégation du PUDC.
Après le département de Kanel, la supervision des chantiers s’est poursuivie dans le département de Ouroussogui, à travers des pistes sablonneuses habituellement arpentées par des véhicules à traction animale. Ici, le voyage s’effectue au milieu d’arbres épineux et de quelques variétés d’acacias et d’anacardiers, en direction du village de Wouri Mamadou, situé à une soixantaine de kilomètres de Ourossogui.
Un forage d’une capacité de 50 mètres cubes par jour a été réceptionné par la délégation du PUDC, pour approvisionner en eau huit villages faisant partie de la commune de Wouro Sidy.
"Dans ce village, pour trouver de l’eau, il fallait se réveiller à l’aube et sillonner les localités environnantes, à bord de charrettes, pour rentrer à la maison vers 17h", se rappelle une habitante de Wouro Sidy, Aby Diallo.
"Ce forage est le huitième à être implanté dans la région de Matam, dans le cadre de la phase 1 du PUDC", explique la direction du Programme d’urgence de développement communautaire.
Six autres ouvrages sont prévus pour cette région, dans le cadre de "la deuxième phase du PUDC, en 2016".
La première phase, qui concerne l’année en cours, est financée avec 113 milliards de francs CFA, selon la direction du programme, qui annonce que le village de Wouro Mamadou réceptionnera son "château d’eau d’une capacité de 800 mètres cubes par jour, dans trois mois".
L’étape suivante a été consacrée à la piste en latérite de 32 kilomètres, entre Thilogne et Mberla Bélé, pour un coût de 825 millions de francs CFA, selon les responsables du PUDC. Les travaux prendront fin en mars prochain.
"Personne dans ce village n’aurait cru qu’une piste allait un jour être construite entre Mberla Bélé et Thilogne. C’est maintenant chose faite, c’est du concret", commente Samba Kâ, un chef de village.
La commune d’Aéré Lao (région de Saint-Louis) a aussi reçu la visite de la délégation du PUDC. La piste en latérite entre Aéré Lao et Yaré Lao, longue de 48 kilomètres, sera livrée en juillet 2016, selon le chef du bureau de contrôle des travaux du Programme d’urgence de développement communautaire, Abdou Rahmane Sow.
La délégation du PUDC, constituée du directeur national du programme, de responsables du PNUD, de techniciens des entreprises chargées de la construction des infrastructures et des bureaux de contrôle, a bouclé la "visite de supervision" des chantiers par le village de Réwane Peulh, dans le département de Podor (région de Saint-Louis).
Un forage est en construction dans ce village d’éleveurs. Les populations se sont mobilisées pour accompagner la délégation du PUDC sur le site du chantier, où de grosses machines sont activées pour "redonner son lustre d’antan" à Réwane Peulh, ou encore "de la force et de l’espoir", selon les termes du chef du village, Dembal Bâ.

AAN/ESF

Crise de l’école sénégalaise : La recette magique de El Hadj Ibrahima Sall

http://www.lequotidien.sn/ «La priorité de notre pays devrait être l’école.» C’est ce qu’a fait savoir l’ancien ministre du Plan sous le régime du Président Diouf, samedi dernier lors d’un panel organisé par le Grand cadre des syndicats d’enseignants sur l’avenir de l’école sénégalaise. Selon El Hadj Ibrahima Sall, le Sénégal ne deviendra pas émergent par la construction de ponts, mais par «une école qui va produire des élèves qui seront à même de porter les intérêts de notre pays».

Analysant les problèmes de l’école, il donne sa recette : Il faut avoir des enseignants valorisés, engagés, motivés, compétents et exemplaires. «Si nous ne réunissons pas ces 5 valeurs, le Sénégal restera à genoux. Le premier problème, c’est la valorisation et c’est la société qui donne la valeur. Cela veut dire que l’école va voir son destin se jouer non seulement en elle et en dehors. L’école n’a pas d’extérieur. Son problème, c’est que la société est malade», a-t-il souligné.
Après avoir diagnostiqué les maux de l’école, le président du parti Demain la République estime qu’«il faut politiquement ouvrir l’école à la société et faire comprendre à l’ensemble de la société que la priorité de notre pays, c’est l’école». De même, El Hadj Ibrahima Sall soutient que «les enseignants comme les médecins qui sont dans les hôpitaux sont les priorités en termes de revenus et de statut». «Il nous faut un Code de l’éducation nationale pour refixer les questions de gouvernance, expliciter les obligations et les droits de l’enseignant. Et à partir de ce moment-là, on peut vivre dans un cadre structuré qui permettra d’avoir un rapport sur les notions et conditions de travail des enseignants», a-t-il recommandé.
Considérant le métier d’enseignant comme l’un des plus nobles, l’ancien ministre soutient qu’il n’a pas le droit de réagir comme un ouvrier. «Moi si vous me voyez enseigner jusqu’à présent, c’est parce que c’est un métier où nous rendons service à l’humanité. La question de l’engagement est importante et il faut qu’on regarde tout cela de près et que l’action syndicale des enseignants soit encadrée autour d’une certaine honorabilité et une certaine dignité que vous confère déjà le métier», a-t-il dit. Selon lui, «même si la société est en retard et qu’elle est complétement perdue, elle se cherche et que les autres politiques sont en train d’allouer les ressources dans des secteurs qui ne sont pas des priorités pour la société», les enseignants ne doivent pas avoir recours à la rétention des notes.
Revenant sur les revendications, M. Sall soutient «qu’il faut toujours bien négocier et poser ses revendications». «Je ne comprends pas que les assises aient été tenues et qu’il y ait un Conseil présidentiel, des accords et que les points ne soient pas hiérarchisés. Je ne vois pas comment on peut signer des accords et qu’il n’y ait pas des échéanciers derrière ? Parce qu’à chaque budget, il peut être différé», a-t-il déclaré.

Projection du film documentaire "Les carnets secrets" : Abdou Diouf assistera à la projection et aux témoignages publics

http://www.leral.net Ce Mardi 22 décembre Abdou Diouf sera au King Fahd Palace pour assister à la projection en avant-première du film documentaire sur lui, réalisé par Amadou Diaw. Une projection suivie de témoignages publics et d’un cocktail. Une occasion pour Diouf de rencontrer ses amis et sympathisants de tous bords.

Abdou Diouf : les carnets secrets sera projeté ce mardi 22 décembre en présence du Président Diouf, de sa famille, ses amis et des autorités politiques. Un honneur pour le Journaliste-réalisateur qui exposera ainsi son travail audiovisuel. La trame du film documentaire est essentiellement basée sur la trajectoire de l’ancien Président Abdou Diouf, dont les états de services sont faits selon l’auteur, « d’expérience, de hauteur et de sagesse ». Et ce sont par des confidences de Habib Thiam d’abord que l’auteur montre et démontre comment Diouf a été un homme de hauteur, naviguant loin des caniveaux. Des premiers mots de Diouf après la passation de service, seul avec son ami, dans son bureau à la Présidence de la République, en passant par la recommandation de Senghor de voir Niasse être nommé Premier Ministre, non sans oublier les complots à l’intérieur du Ps…. Tout y passe.
« Abdou Diouf, c’est Dieu qui l’a crée, c’est Dieu qui l’a éduqué aussi » disait sa maman Adja Coumba Déme parlant de la courtoisie et de la politesse légendaire de son fils. Le film documentaire de 52 mn, est un voyage dans l’univers secret de Abdou Diouf, raconté par Habib Thiam. Un film documentaire de révélations mais aussi d’émotion. L’auteur y a aussi interrogé un promotionnaire de Diouf du CP 1 à la Terminale et qui était devenu par la suite son aide de camp, chargé de la sécurité présidentielle, le lieutenant-colonel Pape Wara Diagne. D’autres acteurs et analystes politiques apportent leurs témoignages et analysent cette séquence de notre histoire politique. senegal7

Les Lundis de Madiambal :Le loupé de Lamine Diack

De nombreux lecteurs m’avaient appelé pour demander pourquoi je m’étais abstenu d’écrire sur l’affaire Lamine Diack, ce gros scandale qui éclabousse l’athlétisme mondial. Ma réponse était que cela procédait d’une autocensure. Je ne pouvais pas défendre Lamine Diack et je ne voudrais pas non plus l’accabler, en quelque sorte brûler une icône. Je faisais partie de ceux qui avaient cherché à se convaincre que Lamine Diack était victime de ses enfants. On ne pouvait pas s’imaginer, le moindre instant, qu’il eût été à la baguette dans cette ignoble affaire de corruption pour effacer les preuves de dopages d’athlètes.

Mais les extraits des procès-verbaux d’audition publiés par le journal français Le Monde laissent pantois. Lamine Diack avoue avoir été le chef d’orchestre de cette affaire puante. Mais le plus renversant est que sa stratégie de défense est des plus absurdes, des plus nulles. Lamine Diack a cherché à en faire une affaire d’Etat pour sauver sa peau et n’a trouvé rien de mieux à dire qu’il avait demandé de l’argent aux Russes pour financer le départ de Abdoulaye Wade. L’amalgame est vite fait, car les esprits penseraient naturellement à la campagne du tombeur de Abdoulaye Wade, en l’occurrence Macky Sall. Le journal Le Monde et d’autres publications ont franchi allègrement le pas. Pour sa part, Le Monde vient de s’excuser de sa méprise. Seulement, il n’est vraiment pas besoin d’être dans le secret des Dieux pour éventer cette argutie de Lamine Diack qui voudrait se donner une réputation d’Arsène Lupin politique. Il aurait triché et escroqué non pas pour lui-même ou ses proches, mais pour financer une campagne politique. Le départ de Abdoulaye Wade serait si nécessaire pour sauver le Peuple sénégalais que la fin justifierait les moyens et qu’il aurait fallu recourir jusqu’à de l’argent sale, sorti des caniveaux de la Russie ! Quelqu’un d’autre pourrait emprunter la même ligne de défense en indiquant avoir fait de la contrefaçon de billets de banque ou du trafic de drogue pour financer telle ou telle campagne politique. Et puis, tout le monde sait que si Lamine Diack avait à financer une campagne en 2012, ce serait certainement la sienne ou celle de ses proches camarades de parti avec lesquels il a eu un long compagnonnage politique.
On ne peut pas ne pas être animé par un sentiment de tristesse en voyant Lamine Diack tomber de la sorte, de son âge et de son aura. Comment a-t-il pu paniquer à ce point pour se lancer dans des élucubrations pareilles qui salissent davantage son pays ? Quel marché lui a-t-il été proposé par les enquêteurs pour que le vieux Diack mouille ses fils, ses avocats, ses proches collaborateurs, Macky Sall, Khalifa Sall et on ne sait qui encore ? Il est triste de se dire que cette affaire prouve que Lamine Diack n’avait nullement mérité toutes les fonctions qu’il avait eu à occuper, toutes les révérences et tous les honneurs qui lui étaient faits. A supposer même que cela aurait été vrai, qu’il aurait financé la campagne d’un candidat Tartempion, Lamine Diack devait mourir avec ses secrets. D’ailleurs, ce candidat pouvait-il savoir que l’argent provenait du blanchiment d’athlètes russes épinglés pour dopage ?
Le même sentiment de tristesse devrait habiter Macky Sall. Lamine Diack a essayé de se rattraper de ses déclarations, mais le mal est déjà fait. Le «pôvre» Macky Sall a eu tellement de compassion pour Lamine Diack et avait mis en branle toute la diplomatie sénégalaise pour lui venir en aide ! Quand certains amis lui faisaient remarquer que le soutien du Sénégal à Lamine Diack était un peu trop exubérant, le Président Macky Sall voulait rester sur la même ligne que la France vis-à-vis de Michel Platini, lui aussi éclaboussé dans un scandale de corruption à la Fifa. Pour Macky Sall, il faut éviter de tuer les représentations les plus positives de notre pays. Il ne s’imaginait pas qu’il sera lui-même une victime collatérale de cette affaire. L’amalgame peut en effet être nourri à dessein. Macky Sall a bel et bien volé au secours de Lamine Diack comme il avait eu également à l’élever à une haute décoration quelques mois plus tôt. Il reste que tout l’a séparé de Lamine Diack. Ils n’ont pas eu ensemble un vécu militant et il s’y ajoute que Macky Sall avait pris ses distances de la tenue des Assises nationales conduites du 1er juin 2008 au 24 mai 2009 par une partie de l’opposition. Il est de notoriété publique que Lamine Diack faisait partie des mécènes des Assises nationales. Et même sur cette question, les dépenses totales des Assises nationales étaient de l’ordre de 109 millions de francs Cfa. Lamine Diack avait travaillé pour une candidature unique de l’opposition au sein du Front Benno siggil Senegaal, candidature qu’il songeait personnellement à incarner. Macky Sall avait manifesté clairement son opposition à une candidature consensuelle contre Abdoulaye Wade. Comment alors Lamine Diack pourrait-il financer la campagne de Macky Sall qui était un adversaire déclaré ? Je mettrais ma main au feu que Lamine Diack n’avait pas voté pour Macky Sall au premier tour de la Présidentielle de 2012. Peut-être qu’il avait envoyé quelques enveloppes à Mermoz, entre les deux tours, comme de nom­breux souteneurs d’ailleurs, quand les dés étaient déjà jetés. Il reste que le cheval de bataille de Lamine Diack sur le terrain politique à Dakar était la reconstruction du stade Assane Diouf, que le régime du Président Wade avait cédé à des investisseurs chinois. Sollicité à plusieurs reprises par Lamine Diack sur ce dossier, le Président Macky Sall a préféré garder une attitude de prudence en demandant aux services compétents de l’Etat d’examiner strictement la légalité de ce qui avait été fait. Par ailleurs, il est temps qu’une certaine classe politique arrête d’insulter l’intelligence des Sénégalais en invoquant à chaque fois des financements occultes qui auraient permis la défaite de Abdoulaye Wade. Tout le monde sait que si ce n’était que pour de l’argent, Abdoulaye Wade n’aurait jamais été défait, car on sait les sommes déversées dans les poches des électeurs par son camp en 2012, comparées à ce qui serait prélevé du maigre 1,5 million d’euros arnaqué aux Russes. D’un coup, Macky Sall aurait reçu de l’argent du Gabon, du Burkina Faso, de Bolloré, d’un autre coup, c’est la France ou c’est Lamine Diack avec l’argent du dopage d’athlètes russes. C’est comme s’ils voudraient que tout le monde soit aussi sale qu’eux !

LOI SUR LE FINACEMENT DES PARTIS POLITIQUES

http://www.walfnet.com La question du financement des partis politiques ne date pas d’aujourd’hui. Pour ce membre du Forum civil, notre pays a ratifié des conventions internationales de lutte contre la corruption qui recommandent aux Etats d’adopter des dispositions pour maîtriser la source de financement des partis politiques. En 1981, le Président Abdou Diouf avait commandité une étude où le professeur El Hadji Mbodj avait réalisé un ouvrage sur les financements des partis politiques. Mais notre pays traine encore les pieds pour légiférer dans ce domaine.

Pourtant depuis 2012, le Forum civil accompagne les parlementaires sénégalais pour asseoir la transparence dans la vie politique notamment en adoptant une loi sur le financement des partis politiques au Sénégal. «Un draft de cette loi a été déposé au niveau du bureau du président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar et a été partagé avec quelques autres partis politiques. Je crois aujourd’hui qu’il faut aller vers cette loi sur le financement des partis politiques. Cela nous permettra de mieux maîtriser leur source de financement. Mais aussi cela va asseoir l’équilibre transparence dans le jeu électoral mais également une gouvernance dans ce pays», estime Cheikh Tidiane Ba, juriste membre du Forum civil. Pour ces acteurs, le Sénégal gagnerait à se doter d’une loi sur le financement des partis politiques eu égard aux «risques énormes» qu’il encourt. «Avec l’absence de cette loi, il y a des risques potentiels de corruption, des risques de déséquilibre par rapport à l’affectation de certaines ressources», indique M. Ba. Alors que la société civile s’active pour la matérialisation de cette loi, les autorités ne font pas preuve du même enthousiasme. «Nous ne sommes pas législateurs, l’initiative de la loi appartient au président de la République et au Parlement. Ce que nous pouvons en tant que société civile c’est de promouvoir la bonne gouvernance, la transparence. Il faut avoir une volonté politique affichée pour mettre en œuvre ses propositions qui ont été formulées. Les citoyens attendent que le jeu politique soit transparent parce qu’il y va de l’avenir de la nation», ajoute-t-il. Les membres du Forum civil étaient en conclave ce week-end à Saly. Au terme de cette rencontre, ils ont publié une déclaration dans laquelle le Forum civil «invite le Gouvernement à mettre à profit les réformes institutionnelles pour bâtir des consensus forts s’inscrivant dans la durabilité. Pour cela, il est nécessaire de fonder les propositions de réforme sur les accords structurels constatés à travers les concertations citoyennes». «Le Forum Civil demande au Gouvernement de mettre en débat les questions, objet du référendum en tenant compte du caractère obsolescent du système actuel de gouvernance et d’éviter d’enfermer les réformes institutionnelles dans la temporalité d’un mandat et de mettre les citoyens dans une position inconfortable au moment du choix», mentionne-t-on dans la déclaration. El Hadji Alassane DIALLO

AVEUX DE L’ANCIEN PRESIDENT DE IAAF LAMINE DIACK :La Raddho exige l’ouverture d’une information judiciaire

http://www.assavoir.sn La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) n’est pas restée indifférent à la révélation du journal Français Le Monde qui indique l’ancien président de la Fédération internationale de l’Athlétisme (Iaaf), Lamine Diack a distribué à l'opposition et à la jeunesse sénégalaise de l’argent issu de la corruption. Le secrétaire exécutif de la Raddho, Aboubakry Mbodjexige l'ouverture immédiate d'une information judiciaire contre x pour faire la lumière sur les faits au nom des principes de l'Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Raddho estime que « ces révélations graves portent atteinte à l'honneur du Sénégal et à la crédibilité de ses institutions politiques».

Par ailleurs, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho demande au Gouvernement de cesser les convocations et les interpellations des journalistes et acteurs politiques. « D’autant que l'Etat du Sénégal n'a exercé aucune action judiciaire contre le journal «Le Monde» qui a révélé les déclarations litigieuses de Lamine Diack». Aussi, invite-t-elle, les acteurs de la classe politique à la sérénité « parce qu’à ce stade de l’affaire, il n' y a pas de coupable identifié en vertu du principe de la présomption d'innocence».Ousseynou BALDE

MAMADOU LAMINE DIALLO, TEKKI‘’Lamine Diack a participé à hauteur de 10 000 euros aux assises nationales’’

http://www.enqueteplus.com ‘’Je ne suis pas au courant de ça. La seule chose dont je suis au courant, c’est que Lamine Diack a participé à hauteur de 10 000 euros aux assises nationales. Ça a été dit publiquement. Tout le monde l’a entendu. En dehors de ça, il n’y a rien à ma connaissance.’’ M. Diallo affirme ‘’n’avoir pas connu un financement de Benno Siggil Senegaal en tant qu’entité politique formée pour les élections locales de 2009’’.

‘’La question d’un soutien de Lamine Diack à notre candidat n’a pas été posée’’ ‘’Je ne suis pas au courant avant, pendant et après les élections que Lamine Diack ait soutenu d’une manière ou d’une autre la coalition Benno Siggil Senegaal, lors de la présidentielle de 2012. Je n’ai jamais reçu une quelconque information de ce genre. Ce que je sais, c’est que dans aucune instance de BSS dont nous étions membres au premier tour de l’élection en 2012, à aucun moment la question d’un soutien de Lamine Diack à notre candidat n’a été posée. Nous avons plutôt trouvé les modalités de financement de notre campagne entre les différentes parties prenantes de la coalition. Les partis politiques, les personnalités, chacun a mis la main à la poche pour financer notre campagne du premier tour. Maintenant, est-ce qu’il y a certaines choses qui se sont passées et que certains ignorent, vous voyez bien que je ne peux pas me prononcer sur des choses dont je ne suis pas au courant. Officiellement et publiquement, dans toutes nos instances, jusqu’à la fin du premier tour, il n’a jamais été question d’un quelconque financement de Lamine Diack à notre candidature.’’

Financement Nous à Yoonu Askan wi, nous pensons que mise à part la nécessité de vérifier ce qui a été dit, il faut faire attention à ce qu’on dit pour ne pas tout prendre comme argent comptant et accuser précipitamment les gens. Vous voyez bien que le journal a reconnu s’être trompé et a présenté des excuses. Mais au-delà, le problème essentiel posé à travers cette controverse renvoie à la nécessité d’un financement public et légal d’un parti politique. Cela a toujours été notre position, celle des assises nationales et de la CNRI. Il faut aussi trouver les dispositions règlementaires permettant de plafonner les dépenses de campagne électorale.’’ MADIEYE MBODJI, YOONU ASKAN WI

AVEUX DE LAMINE DIACK ET ACCUSATIONS CONTRE MOUSTAPHA NIASSE :ABDOU LATIF COULIBALY MET EN CAUSE UN CABINET FRANÇAIS

http://www.sudonline.sn « (…) cette histoire n’est pas anodine. C’est un processus de dénigrement de l’autorité qui est mis en place depuis la France par un important cabinet de communication qui travaille au service du Pds. (…) Ce cabinet bénéficie de l’appui d’un important avocat français qui, dans un passé récent également, était impliqué, d’une manière ou d’une autre, dans la gestion des médias en France à un niveau important ». C’est Abdou Latif Coulibaly, secrétaire général du gouvernant, membre de l’Alliance pour la République (Apr) qui en fait la révélation dans cet entretien. Pour lui, ce n’est pas un hasard que les deux plus hautes autorités de l’Etat (Macky Sall et Moustapha Niasse) soient visées par des informations publiées concomitamment dans la pesse étrangère. Il s’agit, selon le Secrétaire général du gouvernement, d’une vaste opération de dénigrement et de calomnie orchestrée par «le cabinet de communication français de l’épouse de l’ancien dirigeant et membre du CSA en France», travaillant pour le compte du Pds. Abdou Latif Coulibaly souligne, par ailleurs, que «Serge Michel, rédacteur en chef de Afrique Monde, à lui-même participé de façon confirmée à la manipulation de l’édition internet du journal à l’insu du journaliste qui a rédigé l’article».

Comment appréhendez-vous l’affaire Lamine Diack, révélée par nos confrères français du «Monde» et relayée par la presse nationale ?

Il y a deux niveaux de problème dans cette affaire-là. J’avoue sincèrement quand, pour la première fois, j’ai lu dans la presse ce qu’on disait du Président Diack - pour qui j’ai beaucoup de respect - j’ai eu mal personnellement et cela, pour deux raisons : d’abord pour l’’estime que j’ai pour cet homme ; ensuite, parce que je suis sénégalais.

Et j’ai vu un homme qui a été, pendant des années, à la tête de cette prestigieuse institution. Je ne pouvais imaginer, un instant, qu’il pourrait être coupable des faits qui lui étaient reprochés par le juge français. Je suis complètement atterré quand il a avoué avoir reçu des fonds de corruption. Quand on est sénégalais, cela fait mal ! Le deuxième niveau de problème, c’est qu’il dise avoir donné l’argent à l’opposition sénégalaise. C’est quelque chose qu’il n’aurait jamais dû dire, parce que dire cela, c’est jeter l’opprobre sur l’opposition sénégalaise. On ne peut pas engager une entreprise de dénigrement à ce niveau-là. Il y a maintenant un troisième niveau de problème : comment la presse a-t-elle pu citer nommément le président de la République, alors que cela n’a jamais été le cas dans « Le Monde ».

Mieux, Lamine Diack lui-même a fait un démenti cinglant, le journalisme du « Le Monde » que j’ai écouté sur les ondes de Sud Fm, a dit qu’il n’a jamais cité le nom de Macky Sall. Que l’on se soit trompé, de façon humble, l’on fait son mea culpa. Mais il ne faut pas persister dans ce qui n’est pas une erreur, mais plutôt une faute, Comme je le disais récemment aux jeunes journalistes lors de la remise de diplôme de fin de formation au Cesti, le journaliste n’est pas un romancier qui crée le monde, qui dit le monde tel qu’il le souhaite voir être. Ce n’est pas le cas pour le journaliste. Il s’en est trouvé des journalistes qui, effectivement, auraient souhaité que Lamine Diack fasse des accusations de cette nature.

Concernant le Président Macky Sall, il (Diack) n’a jamais fait de telles accusations. Comment alors peut-on persister à dire des choses comme ça ? Cela interroge fondamentalement la pratique du journalisme au Sénégal. Je pense que nous avons une responsabilité collective partagée par rapport à ça, les journalistes et la société elle-même. Et en plus, il s’en est trouvé des opposants – d’ailleurs qui s’en sont donnés à cœur joie dans les médias, , cela désastreux- qui eux-mêmes ont été dénigrés ; eux-mêmes font la risée du monde qu’on indexe les opposants sénégalais.

Apparemment, on ne semble pas poser le problème à ce niveau-là. Aucun Sénégalais ne mérite cela. Personnellement, je doute qu’on ait fait avec cet argent ce que l’on prétend aujourd’hui, mais enfin… Dieu seul sait ! En tout cas moi, j’ai été particulièrement choqué par le traitement journalistique de cette affaire, choqué également par ce qu’on a dit de l’argent qui a été reçu de la part des Russes. Ça fait mal de voir qu’un haut responsable sénégalais qui a bénéficié de l’estime de tous les Sénégalais, du monde entier, avoue des faits de cette nature, d’après « Le monde ». Mais il faut savoir raison garder !

La convocation de journaliste et d’opposant se justifie-t-elle ?

Je n’ai jamais vu dans un pays au monde où l’interpellation d’un journaliste est jugée normale. Mais il faudrait également que les journalistes réfléchissement profondément à la pratique de leur métier. Celle-ci n’est pas une licence. En démocratie, on ne peut pas revendiquer le droit à l’irresponsabilité. Il me semble, par le comportement obstiné de certains, on revendique le droit à l’irresponsabilité et cela est inacceptable en démocratie.

Quid de l’interpellation d’Omar Sarr du Pds ?

Vous pensez qu’Omar Sarr a le droit de dire ce qu’il a dit. C’est ça l’irresponsabilité. Les gens revendiquent le droit d’être irresponsables. Mais la loi l’interdit. Quand on la viole, on doit s’attendre à ce qu’elle vous soit appliquée. Moi d’ailleurs, je ne suis pas du tout ébranlé par rapport à ça, pour avoir vécu des interpellations de ce genre.

Mais, il faut comprendre que cette histoire n’est pas anodine. C’est un processus de dénigrement de l’autorité qui est mis en place depuis la France par un important cabinet de communication qui travaille au service du Pds. Et avec l’évolution du temps, l’on se rendra compte de l’effectivité de ce que je dis. Ce cabinet bénéficie de l’appui d’un important avocat français qui, dans un passé récent également, était impliqué d’une manière ou d’une autre dans la régulation des médias en France à un niveau important. Et c’est depuis des mois que ce processus a été mis en branle. Il n’y a pas de hasard dans la concomitance du dénigrement systématique organisé contre Macky Sall à Dakar et celui contre Moustapha Niasse. La concomitance n’est pas fortuite. Elle est bien orchestrée. Vous vous souvenez, à un moment donné, le Pds avait promis de faire un combat au plan international, en investissant les Nations Unies et autres, probablement ce schéma n’a pas prospéré qu’on change d’orientation. A son corps défendant, parfois, le Pds peut être amené à participer à une opération diabolique de dénigrement de la première autorité du pays. C’est ce qui est malheureux dans cette affaire.

Est-ce à dire que c’est ce cabinet de communication qui a remis le rapport d’audition de Lamine Diack à nos confrères du «Monde » ?

Ce que je veux dire, c’est très simple : que les faits qui sont constatés ou les déclarations qui sont faites, sont à ranger dans le cadre d’un vaste programme de dénigrement et de calomnie de la première autorité de ce pays et ceux qui sont identifiés comme les têtes de pont du régime actuel : le président de la République et l’un de ses soutiens les plus forts, en l’occurrence, Moustapha Niasse. Cette coïncidence n’est pas fortuite, elle est organisée. D’ailleurs, l’excuse présentée par le «Le monde», procède du fait qu’il y a une crise au sein de ce journal. Serge Michel, rédacteur en chef de Afrique Monde à lui-même participé de façon confirmée à la manipulation de l’édition internet du journal à l’insu du journaliste qui a rédigé l’article. Aujourd’hui, Le Monde conduit une enquête en interne pour situer les responsabilités. Sur la version papier publiée dans l’édition du monde du vendredi dernier, nulle part le nom du Président Macky n’a été cité. C’est seulement dans la version internet, qui a fait l’objet de manipulation sur instigation du cabinet de communication de l’épouse de l’ancien dirigeant et membre du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) en France, que le nom du président de la République a été cité.

Me Amadou Sall : «le Pds va saisir la Cpi si Oumar Sarr est inculpé dans cette affaire»

http://www.actusen.comMe Amadou Sall est amer. Venu soutenir le Coordonnateur du Pds, l’ancien Garde des Sceaux sous le régime de Me Abdoulaye Wade a déclaré avec véhémence, que l’arrestation de Oumar Sarr est contraire à la loi.
«L’artice 62 aliléa 2 de la Constitution est clair. Pendant a durée de la Session de l’Assemblée nationale, aucun député ne peut faire l’objet d’interpellation ni d’arrestation. Il se trouve que l’Assemblée nationale est pleine Session. L’arrestation de Oumar Sarr est injuste. S’il est inculpé pour quelque motif que ce soit, le Pds va saisir la Cour Pénal Internationale», a-t-il averti.
Avec ce discours martial de Me Amadou Sall, récemment incarcéré pour son discours va-t-en-guerre dans l’affaire Karim Wade, le combat politico-judiciaire entre l’Opposition et/ou le Pds en particulier et le Gouvernement de Macky Sall, semble adopter une autre tournure.Gaston MANSALY

Déferrement de Oumar Sarr au Parquet : Des leaders de l’Opposition se bousculent aux portières du Tribunal de Dakar

http://www.actusen.com Il fait encore 11 heures au Tribunal de Dakar quand débute le balai des leaders de l’Opposition regroupés dans le Front populaire pour la défense de la République (Fpdr). Affluence inédite. Des dizaines de leaders politiques de l’Opposition sont venus soutenir Oumar Sarr qui a maille à pâtir avec Dame justice suite à l’affaire Lamine Diack. Une première !
Depuis la chute du régime de Me Abdoulaye Wade, jamais une telle union sacrée n’a été notée à la suite de l’arrestation d’un leader politique de la famille libérale.
Tous les responsables du Parti démocratique Sénégalais (Pds) en particulier et de l’Opposition en général, étaient là. Au chevet du Coordonnateur national du Pds, Mamadou Lamine Massaly, Doudou Wade, Me Adama Fall, Farba Senghor, Aida Mbodj, Thierno Bocoum, Mamadou Diop Decroix, les responsables des jeunes et Mouvements pro-Karim comme Aminata Nguirane, Demba Dang étaient tous là.
L’esplanade du Tribunal hors Classe de Dakar était bondée de monde. Des véhicules garés ça et là, faisaient partie du décor. On discute. On patiente. Le temps passe. La journée longue. Mais pour autant, des militants; venus de partout la capitale, continuent d’affluer. Oumar Sarr est encore dans la cave.
Au dehors, les commentaires vont bon train. Mais chacun se méfie des propos pouvant jeter le discrédit sur le gouvernement en place dans cette affaire. Peur ou retenue ? Actusen.com donne sa langue au chat. Car dans la foule, les Rg étaient reconnaissables par leur attitude…Gaston MANSALY

Inculpation de Oumar Sarr : La déclaration du FPDR

La conférence des leaders du FPDR, réuni ce lundi 21 décembre 2015 à Dakar, a appris avec stupeur l’emprisonnement du député Oumar SARR, Secrétaire général national adjoint du PDS en violation flagrante de l’article 61 de la constitution qui interdit qu’un député soit poursuivi, en cours de session, sans l’autorisation de l’Assemblée nationale. Cet acte, qui s’accompagne de la convocation à la DIC de trois journalistes du groupe D-Médias, constitue une nouvelle manifestation de la gouvernance fébrile, brutale et vindicative de Macky SALL qui, en trois ans, a ramené le Sénégal à l’âge de la pierre taillée sur le plan de la démocratie et des libertés.

Depuis plusieurs mois, le Dr Toussaint MANGA et une trentaine de jeunes responsables du PDS sont détenus arbitrairement sans aucune forme de procès. Après le candidat du PDS, Karim WADE, Macky embastille Oumar SARR, coordonnateur de ce parti.

Le FPDR note pour s’en indigner le silence du Président de l’Assemblée nationale et des députés de la majorité sur cette violation grave des prérogatives de l’institution parlementaire qu’ils sont censés incarner.

Le FPDR précise que si Macky SALL espère, avec ces arrestations, détourner l’attention des Sénégalais du scandale international que constituent les aveux de Lamine DIACK, c’est peine perdue.

Malgré les dénégations des proches de Macky SALL, qui observent un silence curieux sur la question ainsi que la contre-propagande médiatique orchestrée par le pouvoir, les précisions et autres rectificatifs extorqués à certains journalistes, les faits sont têtus.

Les aveux de Lamine DIACK engagent la responsabilité des leaders de Benno Bokk Yaakar actuellement au pouvoir et de Macky SALL en premier lieu, quant à l’utilisation de l’argent sale pour financer leur accession au pouvoir.

Tout le peuple sénégalais exige que la lumière soit apportée par les concernés devant la justice sénégalaise. À défaut il reviendra aux citoyens détenteurs en dernier ressort de la légitimité populaire d’intervenir massivement pour obtenir l’identification et la sanction des coupables.

C’est pourquoi le FPDR a décidé d’unir ses forces avec celles de tous les partis d’opposition et de toutes les forces démocratiques pour une mobilisation massive dès après le Gamou en vue d’obtenir :

1— La vérité sur les aveux de Lamine DIACK?;

2— La libération des détenus politiques et le respect des libertés?;

3— La satisfaction des revendications légitimes des forces sociales en lutte

Dakar, le 21 décembre 2015 Pour le Front patriotique pour la défense de la République Le Coordonnateur Mamadou Diop « Decroix »: Mamadou Diop « Decroix »

Benoît Sambou : « Lamine Diack doit des excuses aux sénégalais… »

http://www.dakaractu.com C’est avec une profonde amertume que les sénégalais ont suivi les développements de ce qu’il est convenu maintenant d’appeler « l’affaire Lamine Diack ».Comment est-il possible que cet homme, élevé au rang de très haute dignité sénégalaise, servi en exemple aux jeunes, aux hommes politiques et aux gouvernants, puisse secouer le monde entier par des déclarations aussi graves qu’incroyables… Non seulement il aurait versé dans la corruption mais que l’argent « récolté » chez Poutine, a servi à financer la campagne de l’opposition sénégalaise pour le départ des Wade, faisant référence « à la bataille de Dakar » de 2009 et aux élections de 2012. De cette folle après – midi du 18 décembre 2015, je fais trois commentaires : Le premier est que Lamine Diack a fait mal à toute la nation sénégalaise, non pas parce qu’il a fauté, cela peut arriver même aux plus grands, mais parce qu’à ce niveau de responsabilité, quand on commet une faute aussi lourde, on assume ! On ne se justifie pas et surtout on ne cherche pas à se dédouaner en mouillant ses fils, ses amis et son pays. A son âge finalement, qu’a t-il de plus à perdre jusqu’à paniquer de la sorte et être ainsi amené à discréditer son pays…
Le deuxième est que 55 ans après notre indépendance, les médias occidentaux continuent à nous traiter en « bambin » et à nous manquer de respect. Comment ne pas s’indigner face à la légèreté avec laquelle le quotidien « Le Monde » a relaté cette « affaire Lamine Diack » en mêlant le nom de Macky Sall, aux déclarations de Lamine Diack, alors que très clairement ce dernier n’a jamais mentionné le nom du Chef de l’Etat sénégalais, ni même fait allusion à lui, nulle part dans sa déposition. Pour cause, il n’a jamais soutenu le candidat Macky Sall car militant lui, dans un Parti (le Parti Socialiste) et appartenant à une coalition adverse à celle du candidat Macky Sall. D’ailleurs qui en ce temps là, dans cette opposition, croyait aux chances de Macky Sall ? Au mépris de toute retenue et sans discernement, des médias du Sénégal se sont amusés à reprendre in extenso ou à commenter comme tel l’article du quotidien « Le Monde » espérant ainsi faire le scoop et donner plus de piquant à la forfaiture de l’ex président de l’IAAF. Cela est tout simplement IRRESPONSABLE ! Malgré les rectificatifs et excuses de dernières minutes, le mal est déjà fait et les dégâts mesurables.
Le troisième est qu’encore et toujours, l’opposition sénégalaise réunie autour du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ne manque pas une occasion de narguer le Sénégal, la Nation, la République et de déverser des insanités sur la personne du Président Macky Sall, après tout le mal que Oumar Sarr et sa bande ont fait à notre pays pendant le « règne » des Wade (père et fils).
Les sénégalais sont bouleversés et Lamine Diack leur doit des excuses. A la justice sénégalaise de faire son travail afin de débusquer tous ceux là qui, dans cette affaire, ont cherché délibérément à jeter le discrédit sur la Nation, ses Institutions et sa Démocratie. La situation est grave ; le peuple révolutionnaire du 23 juin est meurtri ! On veut également lui voler sa victoire sur Abdoulaye Wade. Ministre, Conseiller Personnel du Président de la République
Directeur des élections de l’APR

AFFAIRE LAMINE DIACK : Le silence troublant de Khalifa Sall

http://www.dakaractu.com En voilà un topo quand même troublant et pour cause. Dans les procès verbaux publiés par Le Monde, Lamine Diack affirme qu’entre 400 et 450.000 euros ont été débloqués pour les locales de 2009. Ce qui est bizarre, c’est que la mairie de Dakar, dirigée par Khalifa Sall qui très ami-ami à Lamine Diack, n’a pas souhaité faire de commentaires lorsque Le Monde l’a sollicité.
Mieux, depuis lors, Khaf’ et Cie se sont emmurés dans le silence. Une attitude pour le moins bizarre d’autant que Le Monde qui a lavé le président Macky Sall n’en a pas fait de même pour Khalifa Sall.

Quand Y'en a marre avouait le soutien financier de Diack

http://www.dakaractu.com A la suite des révélations de Libération à savoir qu'il a bénéficié de fonds provenant de Lamine Diack, le mouvement Y’en a marre est monté au créneau pour démentir l’information. Seulement, les faits sont têtus. L’aveu étant la meilleure des preuves, il convient de rappeler que le coordonnateur de Y’en a marre, Fadel Barro, avait reconnu l’appui financier de l’ancien patron de l’athlétisme mondial.
A cette époque , ce mouvement ignorait sans doute que Lamine Diack allait être éclaboussé. Invité dans l'émission Sen Jotay sur la SenTV, Fadel Barro, qui voulait lever tout soupçon quant au financement de leur mouvement, a cité Lamine Diack comme souteneur et parrain de leurs activités. Il est allé plus loin en informant que Lamine Diack les aidait financièrement pour l’achat de billets d’avion. La vidéo est encore disponible sur Youtube !
Quid des assises nationales ? Aucun de ses membres ne peut nier, à moins d'une mauvaise foi manifeste, la «participation financière» de Lamine Diack qui s'élève au moins à 18 millions de FCfa. L’ancien président de l’Iaaf a aussi «géré» d’autres personnes. C’est dire que s’il n’a pas financé les campagnes de Macky Sall, Moustapha Niasse ou Ousmane Tanor Dieng comme nous l’écrivions, le «Vieux» aura quand même arrosé beaucoup de monde...

Affaire lamine Diack : «Y en a marre va répliquer après le Gamou»

iGFM – (Dakar) Le mouvement Y’en a marre compte bien sortir de son mutisme et éclairer l’opinion nationale sur ce qu’il est, aujourd’hui, convenu d’appeler «l’Affaire Lamaine Diack» si l’on en croit son coordonnateur Fadel Barro. Cité parmi ceux qui auraient bénéficié de fonds venant du président de l’IAAF, aujourd’hui, «éclaboussé» dans une affaire «de corruption passive et de blanchiment aggravé», le mouvement promet de communiquer au retour du Gamou.

Joint par téléphone, le coordonnateur du mouvement y’en marre, Fadel Barro a confié à iGFM que «y’en a marre compte bien communiquer dans cette affaire. Mais ce sera bien après le Gamou (célébration de la naissance du prophète).» L’ancien journaliste d’ajouter, «pour le moment tout le monde s’agite et le sujet est sur toute les langues, mais ils sont tous loin du vrai débat. Y’en a marre a décider d’attendre le moment opportun pour communiquer».

Ces propos du coordonnateur de ce mouvement laissent entendre qu’un plan de communication est en train d’être concocté pour apporter la réponse qui sied à ses accusations qui les taguent sur la liste des bénéficiaires de fonds provenant de lamine Diack.Birame NDOUR

«Même si le Monde ne cite pas de noms, nous sommes capables d’analyser et de sortir… Pape Diop.

http://www.pressafrik.com L’affaire Lamine Diack n’a pas encore fini de faire réagir les hommes politiques sénégalais parmi lesquels, Pape Diop. En effet, le leader de Bokk Guis Guis qui était à Tivaouane s’est prononcé sur la question et exige que des explications soient fournies au peuple sénégalais.

«La nature de la question qui a été soulevée dérange parce qu’on a compris que c’est avec de l’argent sale que le financement de l’opposition d’alors a été faite ». Ces propos sont de Pape Diop, le Président de Bokk Guis Guis, qui réagissait à la publication du journal du «Monde», faisant état du financement de certains hommes politiques entre 2009 et 2012.
Pape Diop qui était à Tivaouane pour une visite en prélude au Gamou ajoute : « Si nous apprenons cela aujourd’hui, cela nous surprend. Parce que nous avons en face de nous un régime qui donne des leçons chaque jour que Dieu fait depuis son installation sur une gouvernance sobre, une gouvernance vertueuse. Tout au long de leur gouvernance, on a été sevré de slogans dans ce domaine », a-t-il expliqué.
Selon lui les propos de nos confrères du Monde ne laissent pas place à des doutes : «parmi ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, tout le monde était dans cette opposition. Le Président Macky Sall a traversé le premier et le deuxième tour, donc forcément, si l’article du Monde ne mentionne pas de noms, nous sommes capables d’analyser, de faire des recoupements pour sortir des noms. Voilà ce que nous avons fait, voilà ce que tout le peuple a fait et nous attendons par conséquent que des explications soient fournies».
Et ces explications sont, selon lui, d’autant plus pressantes que l’économie du Sénégal risque de subir un sérieux revers : «parce qu’aujourd’hui, c’est le Sénégal qui est intéressé, c’est l’image de marque de notre pays qui est ternie. Et cela a des conséquences sur le développement de notre pays, parce que les bailleurs de fonds et les investisseurs vont, à partir de maintenant, faire attention au Sénégal et c’est assez grave. C’est pourquoi nous exigeons que des explications soient fournies au peuple sénégalais », a-t-il martelé. Ousmane Demba Kane

Malick Gackou pour la surveillance du financement des partis : « L’origine de mon argent est licite

http://www.leral.net L’actualité de l’affaire Lamine Diack résonne jusqu’à Koungheul où le leader du Grand parti (Gp) s’est rendu ce week-end pour procéder à l’inauguration de la permanence située au quartier escale de Kaffrine. Selon nos confrères du Quotidien, Malick Gackou, qui a également présidé un meeting organisé par Mamadou Ndiaye, coordonnateur départemental du Gp, n’a pas voulu se prononcer sur une question qu’il dit ne pas maîtriser. S’il promet de donner sa position sur la question, il affirme que, le concernant, son « argent a une origine licite ». Il ajoute : « Au-delà du fait que nous utilisons nos propres ressources à partir de cotisations, il est tout à fait normal qu’on puisse réfléchir sur le financement des partis politiques. Les moyens utilisés par les partis politiques doivent être certifiés. La question du financement des partis politiques peut être une question fondamentale pour affermir les bases d’une démocratie saine. Il faut donc une loi. Il faut, aux prochaines élections, que les partis politiques arrêtent d’aller dans les coalitions à outrance et qu’ils se mesurent. Ainsi, comme dans tous les pays du monde, des partis politiques qui ont atteint 5% méritent d’être financés. Tout cela mérite une réflexion approfondie ».

SAVOIR RAISON GARDER ! PAR VIEUX SAVANE

http://www.sudonline.sn/ Du nom de l’ancien président de l’IAAF, la Fédération internationale d’Athlétisme, mis en examen pour “corruption passive” et “blanchiment aggravé”, ce qu’il est convenu d’appeler « L’affaire Lamine Diack » secoue depuis vendredi dernier le landerneau politique local. Toutefois au Sénégal l’objet du délit (lire article publié dans le quotidien Le Monde du 18 décembre 2015) s’est déplacé pour se focaliser désormais sur des partis politiques d’opposition que Lamine Diack aurait dit avoir financé lors des locales et 2009 et de la présidentielle de 2012. Pourtant, hormis le chapeau de l’article, même avant qu’il ne fasse une précision deux jours plus tard, « Le Monde » n’a nullement incriminé dans le corps du texte le président Macky Sall par des propos explicitement prêtés à Lamine Diack.

Qu’importe ! Comme à leurs habitudes, certains partis vont déplacer « L’Affaire Lamine Diack“ sur le terrain politique en en faisant une affaire d’Etat, allant jusqu’à réclamer la saisine de la Crei voire la démission du président de la République. Même à supposer que Lamine Diack, citoyen sénégalais, ait participé à financer les activités de ce dernier, on peut imaginer aisément qu’il se serait gardé de lui indiquer l'origine de sa fortune, surtout si, comme on le subodore, elle est illicite. Aussi, les tirs de barrage qui se donnent sous forme d’indignations revêtent-ils ainsi une forme de diversion qui en dit long sur une certaine conception de la politique.

Tous les coups sont en effet permis, même les plus tordus, à condition d’appuyer là où ça fait mal dans le but de déstabiliser et d’affaiblir l’adversaire d’en face. C‘est à un tel spectacle que les Sénégalais sont présentement soumis. Et les médias ne sont pas en reste, eux qui dans leur course effrénée au sensationnel n’ont pas hésité à forcer les choses, quitte à emprunter des raccourcis qui n’ont rien à voir avec les faits.

Le problème est pourtant simple : Lamine Diack est soupçonné d’avoir fermé les yeux sur des soupçons de dopage à l’endroit de certains athlètes russes. Lui-même , si l’on en croit les aveux rapportés par « Le Monde » le corrobore puisqu’il aurait reconnu avoir dû se résoudre à ce mode opératoire pour ne pas compromettre l’organisation des championnats du monde d’athlétisme devant se dérouler à Moscou. Sans compter que les pratiques de dopage auront été couvertes et les sanctions retardées en échange d’argent. Il s’agit donc bien d’une « Affaire Lamine Diack» et non d’une «Affaire Macky Sall ». Une affaire que certains médias avait tôt fait de dénoncer comme relevant d’une machination teintée de racisme. Encore un dérapage qui devrait inciter à revenir sur la sacralité des faits car, même si l’opinion est libre, elle se doit de s’adosser à cela au risque de se retrouver victime d’une autosuggestion qui pose ses certitudes en vérités absolues. Alors cessons d’instrumentaliser « L’Affaire Lamine Diack». Même si l’Etat lui doit assistance, au même titre que tout autre citoyen en difficulté à l’étranger, il importe de reconnaitre que cette affaire est privée et est pendante devant la justice française. Il lui revient, par conséquent, d’apporter les preuves de sa bonne foi.

Au demeurant, qu’un parti politique puisse être financé par un pays tiers ou par des personnes ou des cercles à la moralité douteuse est une réalité qui se décline sur tous les continents. Aussi, n’est-il pas rare en Amérique, en Afrique , en Asie ou en Afrique de voir des partis politiques épinglés et suspectés d’avoir bénéficié de financements illicites. Des enquêtes sont alors diligentées pour éplucher des comptes de campagne dans les pays qui se sont dotés d’une architecture de contrôle du financement des partis politiques. soumis à un plafonnement.

Aussi, en lieu et place des cris d’indignation de la classe politique, face à de prétendus financements occultes de partis politiques et autres organisations de la société civile par des fonds supposés appartenir à Lamine Diack , ne faudrait-il pas s’atteler à la mise en œuvre effective de mécanismes de contrôle efficients, seuls capables de déceler et de punir de possibles manquements et cela conformément à la loi ?

Sachons donc raison garder car le Sénégal mérite mieux que les invectives politiciennes dans lesquelles le pays patauge. Il faut surtout avoir à l’esprit que ça bouge en Afrique . Des signes qui ne trompent pas montrent que tout près, dans la sous-région, la Cote d’Ivoire se réveille de sa longue descente aux enfers des années de guerre. Première productrice mondiale de cacao, elle vient d’ouvrir sa première chocolaterie. Avec un taux de croissance de plus de 8% en 2014 et une croissance qui devrait rester forte en 2015 et en 2016, elle retient l’attention d’Air France qui veut en faire un hub régional.

La Fnac et Carrefour y ont ouvert des magasins. Au Burkina, après une résistance citoyenne à une tentative de coup d’Etat militaire, l’élection présidentielle qui s’est déroulée dans des conditions de transparence semble annoncer une aube nouvelle. A l’Est du continent, la Tanzanie qui a élu en novembre dernier un nouveau président semble elle aussi vouloir s’inscrire dans de bonnes pratiques en prenant l’initiative de réduire le train de vie de l’Etat et consacrer les économies ainsi faites dans des secteurs clés tels que la santé, l’éducation ou les infrastructures. Agé de 56 ans, John Magufuli a ainsi décidé de restreindre le déplacement de ses ministres à l’étranger. Lors du dernier sommet du Commonwealth, organisé à Malte , la délégation tanzanienne ne comptait que quatre représentants, contre plus d’une cinquantaine habituellement. Les réunions organisées par le gouvernement se tiendront désormais dans des bâtiments publics et non dans des hôtels de luxe.

C’est dire que là où l’on attend le débat c’est que la politique redevienne ce qu’elle n’aurait pas dû cesser d’être : un formidable outil de transformation socio économique au profit des populations notamment les plus démunies. A ce titre, il y a beaucoup à faire au Sénégal où les urgences sont criantes.

TROP FACILE ! PAR ABDOULAYE THIAM

http://www.sudonline.sn Hubert Beuve-Méry, (5 janvier 1902 -6 août 1989), journaliste français, fondateur du quotidien Le Monde et du mensuel Le Monde diplomatique, devrait se retourner dans sa tombe. Ce, à cause du traitement que Stéphane Mandard (Journaliste au Monde) et Yann Bouchez (Journaliste au service Sport) ont fait des procès-verbaux des enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) lors de l’audition de Lamine Diack. Vingt-quatre heures, après avoir mis, le Sénégal sens dessus-dessous et impliqué directement son Chef d’Etat, Macky Sall dans une affaire de corruption, ils sont revenus à la charge pour «réécrire» leur papier et présenter leurs excuses à leurs lecteurs (seulement) pour cette « confusion », soutiennent-ils.

Nous avons alors jugé nécessaire de relire à nouveau, le nouvel article pour voir comment ils ont «blanchi» Macky Sall et tous les leaders de l’opposition d’alors face à Abdoulaye Wade, lors de la présidentielle 2012. Mais grande fut notre surprise, quand nous avons retrouvé pratiquement les mêmes lignes.

«Dans ses réponses, il (Lamine Diack) glisse tout de même que l’argent «venait nécessairement du gouvernement» russe et que «oui», les opposants sénégalais ont bien reçu cette aide». Alors, on est tenté encore de se poser la question de savoir dans quel camp était Macky Sall en février et mars 2012. Il était du même camp qu’Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Idrissa Seck, Ibrahima Fall, Cheikh Bamba Dièye, Amsatou Sow Sidibé, Cheikh Tidiane Gadio, Mor Dieng, Djibril Ngom, Diouma Diakhate, Oumar Hassimou Dia et Doudou Ndoye.

Pourtant aucun des 12 opposants n’a été cité par les deux journalistes du Monde, qui ne se sont pas privés d’ajouter la phrase suivante dans leur papier du vendredi et même celui réécrit : «En août 2015, le président sénégalais avait élevé Diack au rang de commandeur de l’ordre national du lion et avait pris sa défense en novembre après sa mise en examen».

Une telle phrase n’a absolument rien à avoir avec les faits. Mais, la volonté manifeste d’impliquer Macky Sall par nos confrères du journal Le Monde est plus que flagrante dans cette insinuation. Nous n’avons pas besoin d’être des académiciens pour décrypter les non-dits, en français.

Pis, les deux confrères, sont allés plus loin dans leur volonté d’éclabousser l’ancien président de l’IAAF. Tout laisse croire qu’ils étaient à la salle lors de l’interrogation de Lamine Diack.

La preuve par l’attaque de l’article : «Les discrets coups de genou et de coude de son avocat, Me Daouda Diop, n’y ont rien fait». Un tel fait relève de ce que nous appelons en journalisme : «l’Observation directe» (comprenez témoin oculaire). Or, ils n’y étaient pas. Les faits leur ont été rapportés. Ils auraient dû se passer de cette précision à défaut de la mettre entre guillemets.

Quid de cet anachronisme notamment entre les élections au Sénégal et le dopage des athlètes russes. S’il pourrait y avoir de rapport entre la Présidentielle de février et mars 2012 et les Législatives de juin de la même année, il est toutefois difficile de créer un lien entre les Municipales de 2009 et les cas de dopage de ces mêmes athlètes. Et pour cause, ce n’est qu’en hiver 2011 qu’il s’est avéré que des athlètes russes se sont dopés.

Voilà autant de manquements, qui devraient pousser l’Etat du Sénégal à plutôt s’en prendre aux journalistes du Monde que certains compatriotes cataloguent de «clean, professionnels, nickel». Certes, des manquements sont aussi notés chez certains confrères qui, non seulement ont pris pour argent comptant ce que Le Monde a écrit, pis, ils se sont même permis de faire des commentaires en porte à faux avec les faits. Cependant, c’est aussi l’occasion de se féliciter du professionnalisme de certains organes.

Pour nous, l’heure devrait être à l’union sacrée face à cette cabale supposée ou réelle contre les hommes d’Etat du Sénégal, son régime et surtout son Chef d’Etat.

Les Campagnes Électorales Empruntent Les Formes Du Blanchiment Mame Less Camara

http://www.enqueteplus.com L’attitude du journal le Monde affirmant dans un premier temps que l’argent de Lamine Diack a financé la campagne de Macky Sall avant de se dédire est inexcusable. Mame Less Camara, analyste politique, y voit même cette représentation caricaturale que l’Occident, la France particulièrement se fait des pays africains et de leurs chefs d’Etat. Il en appelle également à une réflexion sur le financement des campagnes électorales qui pourraient être, selon lui, une voie de blanchiment d’argent.

Comment avez-vous jugé l’attitude du journal le Monde qui donne l’information pour se contredire par la suite ?

Il est très rare que ce journal fasse publier des rectificatifs. Mais dans ce cas d’espèce, il est inexcusable qu’un journalise puisse inventer des noms qui ne figurent pas dans le document qu’il exploite. Et comme le journaliste du Monde a bien expliqué que le nom de Macky Sall ne figurait pas dans le document sur lequel il a travaillé et que lui-même n’a jamais cité le nom de Macky Sall qui n’est apparu que sur le site, il me semble qu’un esprit malin a glissé un élément qui ne figurait pas dans l’information originale mais qui a pu mettre en émoi toute la république du Sénégal. Donc, c’est une preuve supplémentaire de la nécessité d’avoir une meilleure maîtrise des publications sur le web qui souvent partent d’une information intéressante mais la font diriger vers la désinformation. C’est véritablement cela que signifie désinformation. C’est-à-dire partir d’une situation vraie mais présentée dans des formes qui peuvent déstabiliser un adversaire ou mettre en ébullition une situation que l’on veut embrouiller.

Il est sûr que lorsqu’un journal réputé sérieux se livre à ce genre d’exercice, il n’est jamais totalement innocent. Maintenant, les grands journaux comme Le Monde ont une version papier, une version électronique et une version en ligne. Tout cela se complique puisque l’internet permet une certaine interactivité. Ou bien alors un traitement de seconde main d’une information déjà publiée dans une version papier. Ce genre de glissement n’est pas évitable à 100%. Mais concernant spécifiquement le cas du Sénégal et de l’implication de Macky Sall dans une affaire, la faute est du journal Le Monde. Il faut qu’il la reconnaisse, il faut qu’il s’en excuse parce qu’il a porté atteinte à son image, à sa crédibilité, à la limite à sa légitimité. Puisqu’il serait élu selon des soutiens financiers illégaux.

Est-ce que cette forme de légèreté pouvait avoir lieu si c’était un président français ou américain ?

Il me semble qu’on ne saurait jamais laisser dire qu’un président ou premier ministre européen a été élu avec l’argent de l’athlétisme mondial sans que Le Monde ne verse des indemnités. Mais avec un chef d’Etat africain, on se permet un peu plus de libertés. Cela rend l’information plus « sexy » de faire savoir qu’avec l’argent de l’IAAF, on peut élire un chef de l’Etat de pays pauvre ou ignorant. Le président africain est perçu comme une marionnette faite pour faire rire beaucoup plus que pour assurer le développement de son pays.

Depuis lors, les réactions des partis politiques se multiplient. Chacun affirme avoir financé sa campagne avec l’argent des responsables et militants. Est-ce plausible ?

Au plan national, cette information a jeté le trouble dans ce monde-là. Ce qui peut se comprendre. Les uns disant, si nous avons été battus, c’est parce que l’autre camp a bénéficié de cet investissement. Et puis ceux qui sont accusés d’avoir profité des largesses de Diack, disant qu’ils n’ont jamais rien reçu. Je pense que c’est un débat inévitable dès l’instant qu’une telle information a été publiée. Mais le problème que cela pose, c’est que ceux qui disent avoir perdu à cause de l’argent de Diack ne sont pas allés au fond des choses, puisque les montants en question sont nettement insuffisants pour financer des élections à quelque niveau que ce soit. Ce que le journaliste devrait savoir. Au fond, le problème ici, c’est celui du financement des partis. En période électorale, il entre beaucoup d’argent dans ce pays. On sait que des chefs d’Etat aujourd’hui décédés comme Mobutu ou Bongo ont souvent aidé financièrement des partis au pouvoir ou dans l’opposition pour leur participation aux campagnes électorales.

D’autre part, il est clair qu’aujourd’hui, avec cette sorte de levée de fonds qui sont effectués à la veille des élections, entrent en jeu, comme cela se fait aux Etats unis, des multinationales qui misent sur tel ou tel candidat pour que sa victoire leur ouvre les portes de l’économie du pays. Que ce soient des sociétés nationales qui passent de sociétés d’Etat à sociétés privées rachetées pour des montants ridicules par des multinationales, des infrastructures à exploiter, des mines, etc., changent de main. Ceux qui bénéficient de ces transferts sont ceux qui investissent sur tel ou tel candidat. C’est comme à la course hippique, on mise sur un cheval pour que sa victoire vous rapporte la fortune. Tout cela favorise le financement de partis selon des proportions et des modalités qui souvent malheureusement échappent à la connaissance de l’opinion.

Faut-il craindre que les campagnes électorales soient une occasion de blanchiment d’argent ?

A la limite, c’est une voie de blanchiment. Tout cet argent qui entre sans qu’on puisse identifier l’origine, les intentions, les manipulateurs, les modalités de transaction, si ce n’est pas du blanchiment, ça en emprunte les formes. Et ça pourrait devenir une source de blanchiment. Le moment est donc venu de mettre de l’ordre dans le financement des partis. Autrefois, ce qui se faisait, c’est que chaque candidat avait ses bailleurs connus. Mais on ne connaissait pas les montants et les modalités. Tout ce qu’on voyait, c’est que les partis pauvres deviennent brusquement prospères.

Cela doit nous pousser à poser les bonnes questions pour mettre le pays à l’abri de l’argent qui maintenant a des origines tellement diverses que ça peut à la limite même être de l’argent de l’intégrisme religieux. On sait que l’Etat islamique bénéficie maintenant de beaucoup d’argent. Pourquoi ne pas essayer de conquérir par les urnes cet Etat qu’ils s’acharnent à conquérir par les armes ? C’est une hypothèse qui n’est pas complètement dénouée de sens et qui mérite qu’on s’y penche. seneplus.com

Dopage dans l’athlétisme : l’e-mail compromettant de l’ex-porte-parole de la fédération internationale

Source: Le Monde Voilà une nouvelle affaire qui vient encore épaissir la pile déjà bien fournie de dossiers embarrassants que doit gérer Sebastian Coe, le président de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF). Le Monde a pu consulter un courriel montrant que l’actuel bras droit de M. Coe, Nick Davies, directeur de cabinet du nouveau président de l’IAAF depuis septembre, était au courant des cas de dopage couverts par l’IAAF dans l’athlétisme russe depuis 2013 au moins. Surtout, cet e-mail montre comment M. Davies, ancien porte-parole de l’IAAF, a tenté d’élaborer une stratégie de communication afin que ces cas, gênants pour l’athlétisme mondial, aient le moins de répercussion médiatique possible.

Le message en question, versé au dossier judiciaire de l’enquête actuellement en cours sur la corruption à l’IAAF, est adressé le 29 juillet 2013 à 16 h 11 à Papa Massata Diack. Soit à quelques jours des championnats du monde d’athlétisme de Moscou (du 10 au 18 août). Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack, l’ex-président de l’IAAF, est à l’époque consultant en marketing pour la fédération internationale. Des fonctions qu’il n’occupe plus depuis fin 2014.

«PMD» est soupçonné d’être au cœur de l’affaire de corruption sur fond de dopage, qui ébranle actuellement l’IAAF.

«Ceci doit rester très secret», précise d’emblée Nick Davies. A la lecture de l’e-mail, on comprend la prudence de l’ancien porte-parole de l’IAAF. «J’ai besoin de m’asseoir pourparler avec le département antidopage et comprendre exactement quels sont lescadavresque nous avons toujours dans le placard, en ce qui concerne le dopage», explique M. Davies.

Minimiser les révélations A cette époque, plusieurs passeports biologiques d’athlètes russes sont apparus anormaux.«Je pense que les cas des différents athlètes auraient dû être dévoilés il y a longtemps et que nous devons maintenant être intelligents, poursuit M. Davies. Ces athlètes, bien sûr, ne devraient PAS faire partie de l’équipe de Russie lors de ces championnats du monde et il faudrait mettre la pression sur Valentin [Balakhnichev, le président de la fédération d’athlétisme russe] pour s’assurer que c’est le cas. Si les coupables ne participent pas à la compétition, alors nous pourrions bien attendre que les championnats se terminent pourannoncer les cas. Ou nous en annonçons un ou deux MAIS EN MEME TEMPS que des athlètes d’autres pays. »

L’objectif de Nick Davies semble très clair : il s’agit de minimiser les révélations de cas de dopage dans l’athlétisme russe. «Nous pouvons aussi préparer un dossier sur les tests antidopage de l’IAAF, explique-t-il, qui montrera que l’une des raisons qui expliquent le fait que beaucoup de Russes se révèlent positifs est qu’ils se font beaucoup contrôler !!! Dans le même sens, nous pouvons souligner le fait que le laboratoire de l’Agence mondiale antidopage [celui de Moscou, très probablement] relève de la responsabilité de l’AMA et que si l’AMA décide qu’il y a vraiment un problème, nous avons un plan B pour réaliser les tests à Lausanne (Gabriel m’a confirmé cela hier). »

Le « Gabriel » mentionné est le Dr Gabriel Dollé, alors responsable du département antidopage de l’IAAF et aujourd’hui mis en examen pour «corruption passive», dans l’enquête ouverte le 1er octobre par le parquet national financier, aux côtés de l’ex-président de l’IAAF Lamine Diack et de son conseiller juridique personnel, Habib Cissé.

Le rôle de Sebastian Coe A moins d’un mois des Mondiaux de Moscou, le porte-parole informe son interlocuteur qu’il veut mettre en place, «officieusement», une «campagne RP [relations presse] pour s’assurer que nous évitons des scandales médiatiques internationaux liés aux championnats de Moscou, notamment dans la presse britannique, d’où viennent les pires articles.» Afin deremplir cet objectif, Nick Davies précise envisager «d’utiliser CSM». «CSM» pour Chime Sports Marketing, une agence spécialisée dans le marketing sportif, dont le directeur général s’appelle… Sebastian Coe – qui, en 2013, était vice-président de l’IAAF.

Nick Davies évoque d’ailleurs le rôle que pourrait jouer son compatriote et ami : «Nous pouvons aussi profiter de l’influence politique de Seb au Royaume-Uni. C’est dans son intérêt personnel de s’assurer que les championnats du monde de Moscou soient un succès et que les gens ne pensent pas que les médias de son propre pays ne sont pas en train de chercherà les détruire. Nous pouvons travailler fort pour arrêter toute attaque planifiée par la presse britannique à l’égard de la Russie dans les semaines à venir. »

Dix jours après le message de Nick Davies, le 29 juillet 2013, Papa Massata Diack adresse un e-mail à son père, intitulé « strictement confidentiel », comme l’a révélé Le Monde, vendredi 18 décembre. «PMD» écrit que Valentin Balakhnichev l’a sollicité « pour intervenir en interne auprès du personnel de l’IAAF qui lui a été antagonique dans le processus de gestion de ce dossier depuis septembre 2012 et à cette fin, un travail de lobbying et d’explication a été fait […]. » Contacté par Le Monde en fin de semaine dernière, Nick Davies avait démenti « fermement cette allégation. Malheureusement, je crois que la tactique de ceux qui sont accusés est d’essayer de démontrer que d’autres personnes sont impliquées dans leurs plans. Je les ignorais complètement. »

Joint à nouveau par Le Monde, cette fois-ci à propos de son e-mail, Nick Davies a fait savoirdans un communiqué, dédouanant le président de l’IAAF :

« Mon e-mail adressé moins d’un mois avant le début des Championnats du Monde de Moscou au consultant marketing de l’IAAF d’alors, Papa Massata Diack, consistait en un échange d’idées au sujet de possibles stratégies liées aux relations presse en vue de sérieux challenges rencontrés autour de l’image de la compétition. Aucun plan n’a été mis en place suite à cet e-mail et il n’y a absolument aucune possibilité qu’une stratégie ou un plan média/relations publiques puisse interférer avec la procédure antidopage. Je n’ai pas abordé ces idées avec CSM et il n’y a jamais eu aucun d’accord entre l’IAAF et CSM pour mettre sur pied une campagne de relations publiques. CSM n’a jamais travaillé pour l’IAAF en quelque capacité que ce soit depuis que Sebastian Coe en est membre. »

Cette nouvelle révélation risque d’affaiblir encore un peu plus Sebastian Coe. Le nouveau président de l’IAAF, élu le 31 août 2015, a dû faire face, ces dernières semaines, à plusieurs tempêtes médiatiques. Il y eut l’enquête de corruption sur fond de dopage visant les anciens membres de l’IAAF, dont Le Monde a révélé les avancées, le 18 décembre, Après une polémique sur les conflits d’intérêts que pouvaient soulever sesrevenus d’ambassadeur de Nike, notamment concernant l’attribution des Mondiaux de 2021 à Eugene (la ville de la marque sportive), M. Coe avait dû également annoncer, le 26 novembre, la fin de sa collaboration avec l’équipementier, qui lui rapportait 142 000 euros par an.

Entendu par la commission de la culture, des médias et du sport du Parlement britannique, le 2 décembre, Lord Sebastian Coe avait défendu l’institution qu’il préside. A la question de savoir s’il avait entendu parler de« rumeurs » de corruption à l’IAAF, le double champion olympique du 1 500 m avait répondu « non ». Ajoutant, à propos de la Fédération internationale d’athlétisme : « Non, ce n’était pas une organisation corrompue. » Concernant de possibles dérives de l’institution, le président ajoutait : « Y a-t-il eu des manquements ? Oui. Allons-nous les réparer ? Absolument. Je suis totalement concentré sur cette mission. Sans cela, il n’y aura pas de lendemain pour mon sport. Nous sommes à un carrefour. »

Affaire Diack : Les trois journalistes de DMedia sont sortis libres de la Dic mais...

http://www.leral.net La Division des investigations criminelles poursuit la traque aux journalistes qui ont commenté l’affaire Lamine Diack, en citant le Président Macky Sall. Après Massamba Mbaye, directeur général DMédia (finalement libéré), trois journalistes de ce même groupe sont dans le viseur des enquêteurs. Pape Bess Diba, Ndèye Astou Guèye et Mamadou Mansour Diop ont été entendus durant plusieurs heures dans les locaux de la Dic. Ils sont sortis libres de ces auditions. Mais, Mansour Diop et ses collègues restent à la disposition du Parquet pour d'éventuelles convocations.

LES PIQUES DE L'AS SUR SENEPLUS.COM

Rewmi
Le président Macky Sall est la cible de l’opposition depuis la parution de l’article du journal Le Monde. Pourtant, des partis comme le Rewmi et la Fsd/Bj étaient dans l’opposition. Interpellé à cet effet, lors du point de presse du cadre de concertation de l’opposition d’hier, le vice-président de Rewmi, Déthié Fall souligne que leur candidat Idrissa Seck n’est pas concerné par cette affaire, même s’il était un opposant. A l’en croire, Idrissa Seck n’a pas reçu un seul franc de Lamine Diack. Le vice-président de Rewmi affirme qu’il est facile pour Idrissa Seck de justifier son budget parce qu’il a battu campagne entre son domicile du Point E et la Place de l’Indépendance. Donc, le Rewmi n’avait pas besoin de financement pour se rendre à la Place de l’Indépendance où le régime d’ alors avait interdit tout rassemblement politique.

Fsd/bj
Le parti Fsd/Bj de Cheikh Bamba Dièye était également dans l’opposition. Sa représentante Fatou Gassama s’est empressée de souligner que son leader Cheikh Bamba Dièye n’a pas reçu un rond de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme pendant les campagnes de 2009 et 2012. Elle dit être à l’aise pour en parler en tant que gestionnaire des fonds de campagne du candidat Cheikh Bamba Dièye. Par contre, Fatou Gassama pense que le président Macky Sall doit édifier les populations sur cette affaire parce que si son image est écornée, c’est le Sénégal qui va en pâtir. D’autant que selon la responsable du Fsd/bj, le président Macky Sall avait dépensé beaucoup d’argent durant sa campagne électorale.

Macky Sall chez Charles guèye
Malgré la fatigue de son séjour à Tivaoune, le Président de laRépublique a tenu à se rendre, hier soir, au domicile du défunt responsable du Pit, Charles Guèye pour présenterses condoléances à sa famille. L’ancien militant du Parti Africain de l’Indépendance (PAI), Charles Guèye est décédé le 07 décembre dernier à l’âge de 75 ans. La grande famille de la gauche sénégalaise continue de pleurer un grand combattant pour l’émancipation des masses. Pour beaucoup de ses camarades de lutte, Charles Guèye était doté d’une grande force de convictions. Un engagement qui lui a valu 10 ans de prison sous Senghor pour cause d’activités subversives dans une organisation interdite. Que la terre lui soit légère.

La 5ème édition des Journées El hadji Omar Tall
La 5ème édition des Journées El Hadji Omar Tall ont pris fin avant-hier à Pikine-Guédiawaye. L’édition de cette année placée sous le patronage du Khalife de la famille Omarienne, Thierno Bachir Tall, a été l’occasion pour le saint homme d’exhorter les fidèles au retour aux valeurs de l’Islam. La veille, la manifestation a été marquée par une séance de «khadaratal jumaah» dirigée par le serviteur de la famille Omarienne, Thierno Madani Tall. Par ailleurs, la 5e édition a eu pour parrain le défunt Grand Sérigne de Dakar El Hadji Bassirou Diagne, au grand bonheur de sa famille qui a tenu à magnifier l’état des bonnes relations entre la collectivité Léboue et la famille Tall. Le Khalife a aussi insisté sur la nécessité d’oeuvrer pour la paix et le développement. Durant ces deux jours, Elhadj Omar Tall a été cité largement en exemple devant une foule nombreuse qui a fait le déplacement. Prenant la parole, l’organisateur de cet événement petit-fils de El Hadji Omar Tall a adressé de vifs remerciements à toute la diaspora qui a grandement participé à la réussite de ces journées.

Gamou de grand-Thiès
Le Gamou «Diaka Toucouleur» de Grand-Thiès, initié par le sainthomme Thierno Abdoul Sall se veut désormais incontournable dans la capitale du Rail. Hier, face à la presse, le comité d’organisation coordonné par Seydou Sy a annoncé que tout est fin prêt. Il a décliné ainsi le programme de l’évènement religieux. Selon Alassane Ndiaye membre du comité, le Gamou qui y est célébré depuis plus d’une soixantaine d’années a bénéficié d’une autorisation spéciale de Serigne Babacar Sy et de Seydou Nourou Tall. D’ailleurs, l’année où Serigne Abdoul Aziz Sy « Dabakh » avait convié tous les Tidjanes à venir célébrer le Maouloud à Tivaoune, il avait accordé une exception au Gamou de «Diaka Toucouleur» et celui de Keur Mame El Hadji. Pour la première fois, un comité régional de développement (Crd) a été réservé pour l’évènement et les engagements sont en cours de réalisation, révèle le comité d’organisation.

La caravane «tous un candidat, tous un bilan»
À l’approche de la prochaine élection présidentielle, l’heure est à la mobilisationdans les partis politiques. Ainsi le Mouvement pour l’émergence républicaine (Mer) a lancé, hier, une caravane nationale dénommée «tous un candidat, tous un bilan ». Pour son président, Amadou Samba Kane Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), cette initiative qui a vu le jour à Thiès vise à assurer la réélection du président de la République, Macky Sall. À cet effet,le mouvement a déjà sonné la mobilisation dans la capitale du rail lors du passage du Président en route pour Tivaoune, révèle le coordonnateur national dudit mouvement, Edouard Latouffe.

Victor Diouf transféré
Selon des sources dignes fois, le responsable du Mouvement des élèves et étudiants libéraux (Meel) incarcéré suite à l’incendie du bus de Dakar Dem Dikk a été transféré, jeudi, au Cap manuel. Le jeune libéral en détention préventive depuis plus de 09 mois à Rebeuss rejoint ainsi son frère de parti, Toussaint Manga. Pour rappel, le jeune Victor Sadio Diouf a été accusé le 21 Mars 2015 d’être derrière les étudiants
qui avaient brulé un bus «Dakar Dèm Dikk» devant l’entrée de l’Université de Cheikh Anta Diop de Dakar. Ette action qui s’était déroulée à la veille de l’annonce du verdict du fils de l’ancien président de la République, Karim Méissa Wade avait alors défrayé la chronique. Les différents protagonistes de cette affaire ont été confondus par les caméras de surveillance de l’Ucad.

La famille de Victor Sadio Diouf sollicite l’indulgence de Macky
Le sort du jeune étudiant inquiète sa famille. Après avoir perdu une année, Victor Diouf est en passe d’hypothéquer son année académique 2015- 2016 selon les proches du jeune libéral. Face à cette situation, la famille du responsable du Meel interpelle le chef de l’Etat. «Trop, c’est trop ! Le sort de notre fils Victor Sadio Diouf qui croupit en prison, depuis bientôt un an, nous inquiète profondément. Pour des raisons purement politiques, on est en train de gâcher son avenir. Nous demandons l’indulgence du président de la République, Macky Sall pour la libération immédiate de Victor Sadio Diouf», a lancé un membre très influent de la famille du jeune détenu à Ibrahima Ngom Damel son ancien codétenu.

La Sones offre 50 branchements sociaux à Ouakam
Le Directeur général de la Sones, Charles Fall, accorde une grande importance à la mission de service public et à la responsabilité sociétale de l’entreprise. Ainsi, il a offert 50 branchements sociaux en faveur des populations démunies de Ouakam. Àtravers la Sones, l’Etat subventionne ainsi le consommateur. Le devis étant transmis à la Sones pour sa validation et sa prise en charge financière. Une initiative qui entre, selon lui, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté etla démocratisation de l’accès à l’eau. Par ailleurs, les Ouakamois ont pu aussi compter sur la société de patrimoine qu’il dirige dans l’opération de collecte de fonds destinée à financer une maternité dans le village traditionnel. En collaboration avec le Commandement des Eléments français au Sénégal, l’Association dirigée par Mme la Conseillère du président de la République, Aïssatou Cissé, a organisé un gala de bienfaisance samedi dernier, à la résidence du Général Commandant. Toujours lorsde cette cérémonie, des associations ont vite fait de formuler des doléances dans le sens d’une connexion au réseau d’adduction d’eau potable.

LES COULISSES DE L'ENQUÊTE SUR SENEPLUS.COM

DIACK ET JULES NDÉNÉ

Lors d'une tournée d'installation des instances de l'Union nationale pour le peuple, parti dirigé par Souleymane Ndéné Ndiaye, ce dernier a estimé qu'il est "scandaleux" que l'argent étranger ait financé des partis politiques pour la conquête du pouvoir. Pourtant renchérit-il, "aucun leader ne peut lever la main et jurer qu'il n'a jamais reçu du financement venant de l'extérieur". C'est pourquoi, estime-t-il, "il est devenu aujourd'hui nécessaire de délimiter les partis politiques, parce qu'un petit pays comme le Sénégal ne peut pas compter plus de 250 partis politiques. Pourtant beaucoup parmi eux n'ont jamais participé aux élections si ce n'est pour se mêler dans les mouvances présidentielles et se contenter de porte-parole du jour et en cas de victoire réclamer des prébendes", souligne-t-il. Sur l'arrestation de Omar Sarr, coordonnateur du Pds, Souleymane Ndéné Ndiaye demande sa libération immédiate puisque la liberté d'expression est garantie par la Constitution sénégalaise. "Je ne peux pas m'opposer comme le font les autres parce que j'ai des rapports antécédents avec le président Macky Sall. Mais cela ne veut pas dire que les gens n'ont pas le droit de critiquer. Omar est dans ses droits de critiquer le régime, c'est pourquoi nous demandons sa libération immédiate", déclare-t-il. Dans la même lancée, le Forum civil qui a tenu une conférence de presse ce dimanche alerte de nouveau sur les risques de financements occultes de partis politiques. Selon Cheikh Omar Ba, le porte-parole du jour, "l'État doit prendre des précautions plus strictes surtout avec les menaces du terrorisme. Il ne faut sous estimer aucune possibilité parce que ces extrémistes ont des idées imaginatives et ils peuvent financer des partis ou encore des personnes", déclare-t-il.

MOBILISATION

Il n'y avait pas foule avant-hier au Palais de justice pour apporter soutien et réconfort au Coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds) Omar Sarr. Est-ce le fait du week-end ou dû à un déficit de publicité de son arrestation. Certains en tout cas au niveau du Pds n'ont pas manqué de fustiger le fait que l'arrestation d'Omar Sarr ait pu avoir lieu à 4 heures du mat', alors qu'une simple convocation aurait suffi. Pour ces militants, c'est cela qui en est la cause sinon, il aurait été facile d'ameuter l'essentiel des militants "bleus" pour qu'ils se pointent sur les lieux.

ARTP

L'Autorité de régulation des télécommunications et des Postes, dans un communiqué de presse, avait appelé les opérateurs de téléphonie à procéder à la suspension à l'émission et à la réception d'appels des détenteurs de Sim non identifiées. Ce, à partir de la date du 1er octobre 2015. L'Artp a mis en exécution sa menace. La suspension est déjà effective et l'Autorité de régulation a reçu la liste des numéros supprimés, a précisé samedi Mme Aïdara de l'Artp, sans donner le nombre exact de Sim supprimés. L'identification des numéros des abonnés, dit-elle, est un moyen sûr surtout dans un contexte de terrorisme ou de détournement des appels entrants, rappelle-t-elle. Mme Aïdara a aussi fait une présentation de la mise en œuvre de la portabilité au Sénégal. Trois (3) mois après le lancement du processus, les opérateurs ont reçu moins de 4 000 demandes de portabilité. Même si le chiffre reste encore faible, elle est convaincue que c'est une réussite. L'objectif, pour elle, est que le client non satisfait puisse avoir la possibilité de migrer vers un autre opérateur.

CONFERENCE PUBLIQUE DE LA LIGUE DEMOCRATIQUE :Quand la sociologue Fatou Sow Sar tire sur la gauche !

http://www.assavoir.sn Lors de la conférence organisée ce samedi, au siège de la Ligue démocratique (Ld) sur le thème : «Le parlement au Sénégal : forces et faiblesses ; défis et perspectives», la sociologue Fatou Sow Sarr n’a pas été tendre avec les partis de gauche. «La gauche a changé», estime la sociologue qui révèle que la valeur argent prime désormais sur les idéologies. A l’en croire, tout le monde veut manger à la table du Président de la République.

C’est dans un élan de restaurer le débat d’idées au centre de l’action politique et de la formation des militants que la Ligue démocratique (Ld) a initié des conférences publiques, une fois par quinzaine. «Le parlement au Sénégal: forces et faiblesses; défis et perspectives», a été le thème autour duquel, deux panélistes, en l’occurrence le député Oumar Sarr et la sociologue Fatou Sow Sarr ont planché, ce samedi, au siège dudit parti. Dans son exposé, le député non inscrit, par ailleurs patron du groupe de refondation du parti Rewmi, a fait le diagnostic de l’image négative que le peuple se fait de l’Assemblée nationale. Et cet affaiblissement est dû « à l’inféodation du législatif sur l’exécutif». Mais également sur les profils des députés et les documents de travail qui sont servis par le gouvernement. «Il est difficile d’avoir un député expert sur toutes les questions qui sont posées. Il y a un manque d’assistance technique sur ce plan», indique le conférencier. Toutefois, admet-il, «les facteurs d’ordre comportemental individuel sont tellement spectaculaires que l’opinion ne retient que la faute individuelle d’un député qu’on met sur le dos de l’ensemble des 150 députés. Parfois c’est l’incompétence ou l’inculture d’un seul député», fait-il remarquer, avant de se désoler du comportement du peuple qui, dit-il, «est très exigeant et peu tolérant vis-à-vis des parlementaires».

Fatou Sow Sarr : n« La gauche est corrompue par le pouvoir » Pour la sociologue Fatou Sow Sarr, le mal est plus profond et prend ses racines au niveau des partis politiques, surtout de la gauche. A l’en croire, les partis de gauche ne sont plus ce qu’ils étaient. Devant cette absence de conviction des dirigeants des partis, la sociologue invite à revoir le choix des leaders et le fonctionnement des partis. «La gauche a changé. C’est la valeur argent qui prime désormais sur tout », se désole la sociologue qui invite les femmes à plus d’ambition pour diriger les partis politiques. Poursuivant, la sociologue ne fait pas dans la dentelle et affirme que la gauche est corrompue par le pouvoir. Selon la panéliste, tout le monde veut manger à la table du Président, avoir des véhicules, des biens etc. Ainsi, « dès lors que les valeurs qui fondent les partis sont sacrifiées à l’autel du matérialisme politique, la sociologue estime qu’on ne devrait plus parler de partis de droite ou de gauche. Mieux vaut créer de nouveaux courants», suggère-t-elle.

L’image de l’Assemblée nationale est négative Très ouvert à la critique, notamment en ce qui concerne la représentation des femmes dans les partis politiques et aux instances de décisions, le secrétaire général de la Ligue démocratique, Mamadou Ndoye, estime qu’il y’a des efforts à faire. C’est ainsi qu’il invite les hommes à une remise en cause afin d’identifier les obstacles auxquels les femmes sont confrontées pour les lever. Revenant sur le thème de la conférence, Mamadou Ndoye révèle que le problème du parlement réside dans son image et dans la perception que la population se fait de l’Assemblée Nationale. «L’image du parlement est négative», martèle M. Ndoye qui justifie ce constat par la prédominance de l’Exécutif sur le Législatif qui donne, à l’en croire, «cette impression d’inféodation et donc d’un parlement qui ne joue pas son rôle de contrôle de l’Exécutif, qui ne joue pas son rôle de voix du peuple face à l’Exécutif». Cependant, pour corriger ces faiblesses qui renvoient cette image négative du parlement, le secrétaire de la ligue démocratique prône des réflexions prospectives en vue des prochaines réformes institutionnelles. «Comment rééquilibrer les pouvoirs entre les différentes institutions? Comment donner plus d’autonomie à l’Assemblée Nationale? Comment renforcer les capacités techniques à l’Assemblée nationale? Autant de questions que les réformes doivent prendre en compte pour et vont avoir un impact sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale », souligne le patron des Jalarbistes.

Medias en panne de débats d’idées Le secrétaire général de la Ligue démocratique s’est réjoui de la qualité des débats. A l’en croire, cette conférence vient à son heure, car les Sénégalais, dit-il, avaient soif de débat d’idées. «Nous sommes en panne de débats d’idées », souligne le patron de la Ld qui n’exclut pas de rencontrer les directeurs de médias pour discuter de ces problèmes. «Dans ce pays, nous ne pouvons plus continuer dans cette histoire où le plus idiot est toujours le meilleur», dénonce-t-il. Moussa CISSINJONCTIONS PARADOXALES ! PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE

Le calendrier républicain n’est pas le sien. Certes, en tant que président de la République, Macky Sall incarne l’État et la Nation, mais n’en est pour le moins le décideur exclusif

Il n’en rate pas une, assurément ! Entre les inaugurations, ses retraites spirituelles dans les villes saintes, véritables campagnes électorales avant la lettre, et l’Université Républicaine, démentiellement relayée et passée en boucle par les médias privés et publics, le Président Macky Sall décoche ses flèches assassines sur toutes ses catégories d’adversaires et autres trublions. Personne, n’est en apparence épargné : opposants, société civile, chroniqueurs, constitutionnalistes.... Même ses partisans ont eu leur part dans le courroux présidentiel.

Aux premiers, le Président Sall reproche leur trop forte propension à vouloir bousculer son «calendrier personnel» dont il se dit seul et unique détenteur. À ses frères apéristes, est servie l’éternelle rengaine, leur incapacité à défendre son voluptueux bilan. Et surtout leur grave inclination à se chamailler, comme des aboyeurs de foire, dans le sombre dessein d’engranger des postures juteuses.

En bon croyant, seuls Dieu et le Peuple trouvent ainsi, grâce à ses yeux. Ce binôme référent est donc son seul juge. Que les autres justiciers attendent leur tour ! Et comme il ne perçoit- et ne conçoit- d’autres forces supérieures aptes à l’emmener à presser le pas vers la tenue de sa promesse de réduction de son mandat, les autres auront beau parler, admonester, menacer, marcher que n’y ferait.

Sublime générosité, il serait même prêt à accorder à ses opposants, une place plus large (dans Dakar ?) que celle de l’Obélisque de Colobane, pour étaler au cru du jour, leur ire désespérée. Voilà au moins un point de gagné dans l’expression de la liberté de manifester, rudement malmenée ces derniers temps par des interdictions insensées et malencontreuses. Acceptons-en l’augure, en espérant que par la grâce divine, cette promesse sera tenue. Et que l’identification du site ne mettra pas autant de temps que la fixation de la date du référendum.

En attendant que le Président Sall veuille bien se «lâcher» sur son calendrier personnel, ses partisans devraient se tenir à carreau ou alors s’initier aux techniques de communication pour renforcer leur capacité à valoriser ses actions, capitaliser son bilan à «trois-cinquième»-parcours.

Les opposants, la société civile, les spécialistes et autres chroniqueurs, ciblés comme les rabat-joie du Président, devront apprendre à prendre leur mal en patience, phosphorer sur le réchauffement climatique et cogiter sur le providentiel PSE. Ou à défaut, jaser sur nos contreperformances sportives, les sorties tapageuses de la PERL à la suite des infamies du littoral, les scandaleuses profanations sacrificielles du cimetière de Pikine, l’indécence des cachets des lutteurs, la bérézina des Le Pen et du Front national en France, la pantalonnade des socialistes français, l’absence des Tanor, Ndoye et autres membres de Benno Bokk Yakaar à l’université républicaine des jeunes apéristes. Mais, aussi de la présence de Niasse et Djibo Kâ et… Moustapha Sy Djamil à ces défouloirs collectifs. Bref il y aurait de quoi s’occuper, en attendant Godard.

À l’évidence, les injonctions du Président Sall paraissent bien paradoxales. Le calendrier républicain, n’est pas le sien, si tant est qu’il est notre serviteur suprême. Certes, en tant que président de la République, Gardien de la Constitution, il incarne l’État et la Nation, mais n’en est pour le moins le décideur exclusif. Il est l’élément le plus proéminent, mais n’acte pas dans le désert humain, comme le ferait le chef d’une République bananière, qui ne correspond pas, à parler vrai, à son profil…

Mais chercher à ramener ce calendrier à son seul et unique bon vouloir, nous conduirait tout droit vers la monarchie constitutionnelle. Ce que nous ne voudrions pas. Notre pays a pour ainsi dire, son propre biorythme. Il fonctionne selon des normes républicaines et à partir d’échéances acceptées par tous ses segments, dans leur composition diverse. Le mandat du Président est personnel et non exclusif. Le temps étant le rendez-vous des hommes, les Sénégalais ont besoin de savoir ce qu’en fait le Président, où, quand, comment et pourquoi. Pour que chacun dans son rôle bien compris, s’y prépare convenablement.mndiaye@seneplus.com

Exclusif Dakaractu : Arrivée imminente à Dakar de Me Abdoulaye Wade

Selon des sources de Dakaractu, l'ancien président du Sénégal et Secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) est sur le point d'arriver à Dakar.
A en croire nos sources, Me Wade dit en avoir marre de voir ses responsables politiques malmenés et emprisonnés par Macky Sall et son régime. Non content de cette situation, Abdoulaye Wade ferait ses bagages pour débarquer dans la capitale sénégalaise et mener le combat malgré l'insistance de certains de ses proches pour l'en dissuader.
Connu comme entêté et très déterminé, Wade-père compte en découdre avec Macky Sall pour la libération de ses ouailles.
Nous y reviendrons...

Assemblée nationale : Fada plus que jamais décidé à quitter la tête du GP

http://www.dakaractu.com L’actuel Président du Groupe parlementaire des libéraux et démocrates, Modou Diagne Fada est plus que jamais sur le départ de la tête de ce groupe revendiqué par le cadre de l’opposition.
Le responsable de Darou Mouhty l'a encore rappelé à ses proches réformateurs qu’ils recevaient chez lui malgré leur tentative de lui faire changer d’avis. Cependant Fada n’a pas voulu donner de date. Tout juste a-t-il consenti à dire qu’il va démissionner de la tête du Groupe parlementaire, tout en restant comme un membre simple. Qui pour le remplacer ? Fada n’a pas non plus voulu disserter sur le sujet indique « Jotay ».
Par ailleurs, le leader du Groupe des réformateurs a appelé tous ses proches et partisans à se mobiliser pour soutenir Oumar Sarraujourd’hui à la DIC.

KOLDA : Chérif Léhibe Aïdara s’engage aux côtés de Macky Sall

http://www.dakaractu.com Chérif Léhibe Aïdara est désormais engagé pour la réélection de Macky Sall à la prochaine présidentielle. Le Coordonnateur de Baamtaaré Fouladou (Développement du Fouladou) qui explique son soutien à Macky Sall notamment par le désenclavement de la Casamance est fort de l’onction de toutes les familles religieuses. Il a signé engagement aux côtés du chef de l’Etat par un meeting monstre avec à la clé toutes les familles religieuses, des militants venus des six départements de Kolda et de nombreux ralliements de responsables d’autres partis politiques.Macky Sall décroche un soutien de taille à Kolda. Chérif Léhibe Aïdara, Coordonnateur national du mouvement politique « Baamtaaré Fouladou », (Développement du Fouladou), a finalement décidé de faire bloc avec le chef de l’Etat, Macky Sall, à la prochaine Présidentielle. « La réélection de Macky Sall dès le 1er tour est ma seule préoccupation ! », a-t-il déclaré au cours d’un meeting qui a fait foule venue des six départements, ce week-end, au Terrain Réveil de Kolda. Chérif Léhibe Aïdara ne sera, sans doute, pas seul dans le soutien qu’il compte apporter au chef de l’Etat. Le meeting du Terrain Réveil a, en effet, enregistré une vague d’adhésions au mouvement Baamtaaré venue du Pds, de Bokk Gis Gis, du Grand Parti, de l’Afp, du Ps, du Fsd/Bj, du Rsd et de Naxx Jarignu des quatre coins de la région. Nombre de ces personnalités ralliées à la cause du Baamtaaré se sont succédé au parloir pour crier haut et fort leur nouvelle conviction. Il en est ainsi de l’ancien maire de Salikégné, Mouhamadou Moctar Diallo, de Souleymane Seydi, Coordonnateur régional adjoint de l’Afp, de Sékou Baldé, Conseiller municipal à Vélingara, du responsable départemental de l’Afp à Médina Yoro Foulah, Mamadou Niass et de l’ancien Pcr socialiste de Diattacounda, Mamadou Goudiaby.
Parmi ses alliés, Chérif Léhibe Aïdara compte également Mme Aby Dieng Diallo, ex-responsable libérale à Fafacourou, la conseillère municipale Tekki à Goudomp, Mme Aïssatou Bâ et le responsable socialiste à Santassou (Goudomp), Malafi Cissé. Voilà qui donne à ce mouvement politique une bonne implantation dans toute la Casamance. Avant la tenue du meeting, une séance de lecture du coran (7 fois) et de la sourate « Yasine » (1024 fois) qui a réuni toutes les grandes familles religieuses pour le chef de l’Etat et la paix au Sénégal s’est déroulée à Saré Mamadi, village du Coordonnateur national de Baamtaaré Fouladou.
M. Aïdara, démissionnaire dans le fracas, a lancé le mouvement Baamtaaré Fouladou à la mi-mai 2013. Son mouvement revendique 30 000 électeurs dont 178 conseillers départementaux. Il a donc gagné son pari. Le chemin n’est pas si balisé qu’on le croit. Car, Léhibe arrive dans la mouvance présidentielle où le principal parti, l’Apr, n’arrive pas à surmonter ses clivages internes. « Œuvrons à l’unité et à la solidarité ! Allons ensemble pour assurer la victoire au Président Macky Sall !», a-t-il lancé. Une allusion claire à la guerre des « minarets » qui sévit chez les apéristes.

Malick Gakou soutient Moustapha Niasse : «Je lui exprime mes vœux de paix»

http://www.pressafrik.com «Dans la vie des Nations, il arrive des moments où la cohésion nationale et la solidarité intangible doivent constituer la trame de l’action politique et publique. Ainsi, face aux dossiers évoqués dans la presse concernant deux figures emblématiques de notre pays ; les Présidents Moustapha Niasse et Lamine Diack, je voudrais leur manifester ma totale solidarité et leur exprimer mes vœux de paix face aux épreuves », déclare le patron du Grand Parti.
Malick Gakou profite de l’occasion pour lancer «un appel à la sérénité et à l’union des cœurs devant un contexte si difficile pour le Sénégal ». Selon l’ancien n°2 de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), «c’est la marque des grandes Nations de se lever et de tenir haut le flambeau de la dignité humaine quand elle est menacée pour chacun. Nous portons en nous la marque de cette vision du Sénégal qui met en synergie le sens élevé de notre responsabilité collective et individuelle face à l’histoire». Dié BA

Présidentielles: Serigne Mbacké Ndiaye et Cie investissent Macky Sall

http://www.actusen.com Comme l’avait annoncé, en exclusivité Actusen, Serigne Mbacké Ndiaye et Cie vont investir Macky Sall comme leur candidat à la prochaine élection présidentielle. Ainsi, en a décidé son mouvement, Convergence libérale et patriotique(CLP) à l’issue de son Assemblée générale nationale, ce dimanche 20 décembre 2015, au complexe culturel Yengoulène sous la présence de M. Amadou Barry, ancien Sénateur, ancien Député responsable du Pds avec la participation de 1325 délègues, note un communiqué parvenu à Actusen

Pour l’ancien ministre porte-parole du Président Wade et ses partisans, ce choix répond à un souci d’unifier la famille libérale. Le ‘’rassemblement de tous les libéraux autour de cette candidature, ce qui assure la pérennisation du pouvoir libéral.’’, lit-on dans le document. ‘’Pour ce faire, le Pds, l’Apr, Le Bokk Guis Guis, le Rewmi, le Grand Parti, le MPD/Liguéy ont la responsabilité et le devoir de se rencontrer et de discuter.’’, ajoute la CLP.

Appel à l’ouverture Par ailleurs, les amis de Serigne Mbacké Ndiaye invitent leur candidat à créer les conditions d’un consensus autour de sa personne. Mais cela passe, selon le mouvement CLP, par son ouverture aux autres. ‘’Le président Macky Sall a été et est encore accompagnée par des forces qui ne sont pas Libérales. Elles ont, ces forces, le mérite de l’avoir soutenu au moment où beaucoup de Sénégalais ne croyaient pas à sa réussite. Dans cette lancée, la CLP demande au Président Macky Sall de contribuer aux retrouvailles de la famille Libérale, mais aussi d’engager le dialogue avec l’opposition et toutes les forces vives de la Nation’’.

Référendum nOpposée à la réduction du mandat et partisan d’un mandat unique de 7 ans non renouvelable, la CLP veut que la date de la prochaine présidentielle que se tienne en 2019. Autrement dit, Serigne Mbacké Ndiaye et Cie sont contre l’organisation d’un référendum ‘’dans les conditions actuelles’’. ‘’Au-delà des positions de principe, il parait, pour la CLP, inopportun d’organiser, avec les maigres ressources de notre pays, trois élections en une année (Référendum-législatives-Présidentielle)’’, note le communiqué. Qui ajoute : ‘’si notre pays veut se doter d’une nouvelle Constitution, consultons le peuple à l’ occasion des élections législatives qui seraient ainsi couplées au référendum.‘’

Grâce en faveur de Karim WadeSur un registre, la CLP sollicite la grâce du Président Macky Sall en faveur du frère Karim Wade condamné à 6 ans de prison dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Pour ces libéraux, la libération du fils de l’ancien président de la République ‘’ne serait pas un préalable à des discussions mais la conséquence de celles-ci.’’

Affaire Karim Wade : Bibo Bourgi réclame 42 millions d’euros au Sénégal

http://mediafrik.com Les proches de Karim Wade, condamnés en mars dernier par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), ont décidé de riposter devant un autre tribunal.

Lancée le 1er juin auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), le tribunal arbitral de la Banque mondiale, la procédure menée par Menzies Middle East and Africa (MMEA) et AHS International, deux sociétés contrôlées par Ibrahim Aboukhalil (dit Bibo Bourgi), son frère Karim et Mamadou Pouye, contre la République du Sénégal se concrétise.

Selon un document daté du 2 décembre, les demandeurs – par la voix de leurs avocats Rasseck Bourgi et Yves Nouvel – ont sollicité du tribunal arbitral la condamnation du Sénégal à près de 42 millions d’euros, dont 23,3 millions au titre du préjudice économique et 7,6 millions au titre du préjudice qu’auraient subi MMEA et AHS dans les autres pays africains.

Demandes rejetées L’instance arbitrale a par ailleurs demandé au Sénégal « s’abstenir de prendre toute mesure, quelle qu’elle soit, de nature à aggraver le différend ou en étendre le champ ou à compromettre le bon déroulement du présent arbitrage ». Elle a revanche rejeté les autres mesures conservatoires (arrêt ou suspension de l’administration provisoire, sursis à exécution de la confiscation des parts détenues dans MMEA et AHS) demandées par Bibo Bourgi et ses avocats. Dans le cadre de l’affaire Wade, AHS avait été placé sous administration provisoire en juin 2013, et, en mars dernier, la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a condamné Ibrahim et Karim Aboukhalil ainsi que Mamadou Pouye pour complicité d’enrichissement illicite, ordonnant « la confiscation de tous les biens présents des condamnés ». Le pourvoi en cassation (relatif à la décision de la Crei) a été rejeté en août.La procédure déclenchée au Cirdi ne fait que commencer : le 15 avril prochain, l’instance devra déterminer si le fond du dossier relève de sa compétence. JEUNE AFRIQUE

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