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Presse-Revue – Les quotidiens mettent en exergue la bourde du journal Le Monde dans l’affaire Diack

Lignedirecte.sn-La bourde commise par le journal français Le Monde, qui avait écrit avant de se rétracter, que l’ex-président de l’Iaaf, Lamine Diack avait dit aux enquêteurs que l’argent russe venant de cas de dopage tus a servi à financer en 2012 la campagne électorale de Macky Sall.

«Affaire Lamine Diack : Une bourde mondiale», titre le journal EnQuête, soulignant que Le Monde se dédit sur le financement de la campagne du président Sall.

Quoi qu’il soit, dans ce journal, le président du parti Rewmi, Idrissa Seck, estime que «Macky a reçu une mise en demeure du journal Le Monde».

«Le Monde s’effondre», lit-on à la Une du Quotidien qui rappelle que le journal français revient sur le financement de Macky par Diack.

«Affaire Lamine Diack : Le Monde s’effondre», renchérit L’Observateur qui souligne que le journal précise ses écrits.

Dans Sud Quotidien, «Le Monde réécrit son papier et s’excuse».

Ce qui fait écrire à) Libération que «Le Monde lave le président Macky Sall et présente ses excuses».

«Le Monde lave Macky», ajoute L’As, alors que sur ces «aveux de Lamine Diack et les accusations contre Moustapha Niasse», «Latif (Secrétaire général du Gouvernement) met en cause un cabinet français».

Directe-Info s’intéresse à la réaction des «opposants accablés (et qui) font le mort».

Mais ce journal informe qu’«une commission rogatoire est annoncée à Dakar».

Libération confirme l’envoi d’une «commission rogatoire à Dakar» et informe que l’agence mondiale antidopage publie un rapport explosif le 14 janvier 2016.

Dans l’affaire Diack, Le Quotidien informe qu’Oumar Sarr, secrétaire général national adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) est interpelé et que des journalistes de D-Média sont convoqués à la Divion des investigations criminelles (Dic) aujourd’hui.

«Conséquences des révélations (du Monde) : D-Média harcelé et Oumar Sarr interpelé», écrit La Tribune qui appartient au même groupe de presse.Ndiack Faye

LES BREVES DE SUD SUR SENEPLUS.COM

AVEUX DE LAMINE DIACK ET ACCUSATIONS CONTRE MOUSTAPHA NIASSE : Latif met en cause un cabnet Français
« (…) cette histoire n’est pas anodine. C’est un processus de dénigrement de l’autorité qui est mis en place depuis la France par un important cabinet de communication qui travaille au service du Pds. (…) Ce cabinet bénéficie de l’appui d’un important avocat français qui, dans un passé récent également, était impliqué, d’une manière ou d’une autre, dans la gestion des médias en France à un niveau important ». C’est Abdou Latif Coulibaly, secrétaire général du gouvernant, membre de l’Alliance pour la République (Apr) qui en fait la révélation dans cet entretien. Pour lui, ce n’est pas un hasard que les deux plus hautes autorités de l’Etat (Macky Sall et Moustapha Niasse) soient visées par des informations publiées concomitamment dans la pesse étrangère. Il s’agit, selon le Secrétaire général du gouvernement, d’une vaste opération de dénigrement et de calomnie orchestrée par «le cabinet de communication français de l’épouse de l’ancien dirigeant et membre du CSA en France», travaillant pour le compte du Pds. Abdou Latif Coulibaly souligne, par ailleurs, que «Serge Michel, rédacteur en chef de Afrique Monde, à lui-même participé de façon confirmée à la manipulation de l’édition internet du journal à l’insu du journaliste qui a rédigé l’article».

AVEUX DE LAMINE DIACK : Le Monde « réécrit » son papier et s’excuse
Après une première version servie, le journal «Le Monde» fait un virage à 180 ° sur l’article qu’il avait publié le vendredi 18 décembre évoquant un financement de la campagne du candidat Macky Sall à la présidentielle de 2012. Sur la nouvelle version de cet article, l’on précise que «les déclarations de Lamine Diack n’impliquent pas directement la campagne du président sénégalais, mais des réseaux d’opposition à son adversaire de l’époque, Abdoulaye Wade ».

BIRAHIM SECK SUR L’AFFAIRE LAMINE DIACK : « Macky 2012 doit apporter les pièces justificatives »
Birahim Seck du Forum civil invite les Sénégalais à la vigilance dans l’affaire Lamine Diack. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 20 décembre, le membre du Forum civil, estimant que c’est l’image du Sénégal qui est écornée par cette affaire, a indiqué que toutes les coalitions qui étaient en lice lors de la présidentielle de 2012, notamment la coalition Macky 2012, devraient présenter toutes les pièces justificatives de sa dépense électorale et de sa campagne électorale

IDRISSA SECK PRESIDENT DE REWMI : « La Crei doit adresser une mise en demeure à Macky SALL »
Le président de Rewmi, Idrissa Seck n’a pas manqué de se prononcer sur l’affaire de financement occulte de l’opposition sénégalaise de 2012 qui défraie la chronique. Aussi a-t-il adressé un certain nombre de … recommandations au président de la République

POINT DE VUE - PAR VIEUX SAVANE : PAR VIEUX SAVANE : Savoir raison garder
Du nom de l’ancien président de l’IAAF, la Fédération internationale d’Athlétisme, mis en examen pour “corruption passive” et “blanchiment aggravé”, ce qu’il est convenu d’appeler « L’affaire Lamine Diack » secoue depuis vendredi dernier le landerneau politique local. Toutefois au Sénégal l’objet du délit (lire article publié dans le quotidien Le Monde du 18 décembre 2015) s’est déplacé pour se focaliser désormais sur des partis politiques d’opposition que Lamine Diack aurait dit avoir financé lors des locales et 2009 et de la présidentielle de 2012. Pourtant, hormis le chapeau de l’article, même avant qu’il ne fasse une précision deux jours plus tard, « Le Monde » n’a nullement incriminé dans le corps du texte le président Macky Sall par des propos explicitement prêtés à Lamine Diack

LIBRE PROPOS - PAR ABDOULAYE THIAM : Trop facile !
Hubert Beuve-Méry, (5 janvier 1902 -6 août 1989), journaliste français, fondateur du quotidien Le Monde et du mensuel Le Monde diplomatique, devrait se retourner dans sa tombe. Ce, à cause du traitement que Stéphane Mandard (Journaliste au Monde) et Yann Bouchez (Journaliste au service Sport) ont fait des procès-verbaux des enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) lors de l’audition de Lamine Diack. Vingt-quatre heures, après avoir mis, le Sénégal sens dessusdessous et impliqué directement son Chef d’Etat, Macky Sall dans une affaire de corruption, ils sont revenus à la charge pour «réécrire» leur papier et présenter leurs excuses à leurs lecteurs (seulement) pour cette « confusion », soutiennent-ils.

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Convocations à la Dic
Suite de l'affaire des propos attribués à Lamine Diack par le journal Le Monde et qui a fait monter le mercure dans le landerneau politique et dans l'espace médiatique, le pouvoir accentue la pression sur l'opposition avec l'arrestation d'Oumar Sarr, Secrétaire général national adjoint du Pds, mais aussi sur les journalistes, notamment ceux du groupe D Média. Massamba Mbaye, le Directeur général du groupe D-Média a passé de longs moments entre les mains des limiers de la Dic pour avoir refusé de livrer les enregistrements des émissions qui avaient trait à l'affaire Lamine Diack. Ce matin, Mouhamadou Mansour Diop qui avait été convoqué pour le samedi, mais dont l'audition a été reportée à aujourd'hui, sera de nouveau face aux enquêteurs de la Dic. Mais pas seul. Ndèye Astou Guèye et Pape Bess Diba ses confrères du même groupe de presse ont également été convoqués.

Le Cdeps dénonce…
L'interpellation de journalistes par la police "suite aux interpellations de journalistes par la police, après les propos prêtés à monsieur Lamine Diack sur le financement de la campagne électorale des présidentielles de 2012", a fait réagir le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sunugaal (Cdeps) qui "exprime ses vives inquiétudes pour la liberté de presse". Les patrons de presse rappellent que "Massamba Mbaye, Directeur général du groupe de presse DMédia, a été interpellé manu militari samedi 19 décembre 2015 et convoyé dans une fourgonnette de police. Notre confrère a subi un interrogatoire dans les locaux de la Division des Investigations criminelles (Dic) de 12 heures à 20 heures. D’autres journalistes sont convoqués ce lundi pour être entendus par la Dic". Le Comité de pilotage du Cdeps ne s'encombre pas de formule pour décrier cela. Visez la suite…

…La traque des journalistes
"Cette situation de traque des journalistes est un recul pour la démocratie (sunugaalienne) et n’honore pas ses auteurs. Le Cdeps condamne fermement l’interpellation de tout journaliste pour avoir rendu compte ou commenté les propos prêtés à monsieur Lamine Diack sur le financement de la campagne des présidentielles de 2012", dit-il. En conséquence, "le Cdeps (qui) exige l’arrêt de toute poursuite de journaliste dans cette affaire" en appelle "les autorités policières et judiciaires à plus de sérénité dans la gestion des propos prêtés à M. Lamine Diack sur le financement de la campagne des présidentielles de 2012". Par ailleurs, "pour la défense des droits constitutionnels de la liberté de presse, le patronat de la presse exhorte tous les journalistes au respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information.

Assane Dioma Ndiaye…
Les droits-de-l'hommistes se mêlent du débat sur la corruption sportive à l'Iaaf qui se prolonge dans le landerneau politique sunugaalien à la suite des propos de Lamine Diack publiés par "Le Monde". Me Assane Dioma Ndiaye, prési de la Ligue sunugaalienne des droits de l'homme (Lsdh) estime que "dans l’affaire du scandale de L’Iaaf, l’urgence ne (lui) semble pas être l’arrestation d’opposants ou de journalistes". L'avocat penche "plutôt pour l’ouverture d’une information judiciaire au (Sunugaal)". Il s'agira, selon lui, de "déterminer si l’argent russe, prix de l’étouffement des cas de dopage d’athlètes russes découverts a la veille des Mondiaux d’athlétisme que ce pays devait organiser avec d’importants contrats de sponsoring qui avaient déjà été conclus et qui allaient être remis en cause si l'Iaaf avait sévi, a profité à la famille Diack".

…Engage la justice à…
Il veut aussi savoir si cela a profité "à d’autres dirigeants de l’Iaaf exclusivement ou a profité en partie ou en totalité a l’opposition (sunugaalienne) ou à des personnalités politiques (sunugaaliennes) ou à des segments de la société civile (sunugaalienne) a l’occasion des échéances électorales de 2009 et 2012 ?" Me Assane Dioma Ndiaye poursuit en soulignant que "s’il s’avérait au terme de cette information que les allégations de financement de l’opposition (sunugaalienne) ou d’autres segments de la société (sunugaalienne) ne sont pas établies, l’image du (Sunugaal) serait sauve à part l’implication gravissime d’un de ses fils les plus illustres".

…Y voir plus clair
Par contre, dit-il: "S'il était établi que l’argent russe a été injecte dans les campagnes électorales de 2009 et 2012 les conséquences seraient nationales et interpelleraient tous les citoyens". Le prési de la Lsdh soutient qu'"à l’instar de (Ngorsi) Seck, il faut appeler à la sérénité et assumer dans un premier temps notre obligation de redevabilité à l’égard de la Communauté internationale qui s’interroge grandement et qui sans doute continue d’accorder à notre pays une présomption d’innocence". En tout état de cause, il reste persuadé que "le deal passe entre la Fédération russe et l’Iaaf à travers ses plus hauts dirigeants reste et restera un crime contre l’éthique sportive mondiale".

Sidiki Kaba…
Dans le département de Koumpentoum où il était en visite, le garde des Sceaux, ministre de la Justice s’est prononcé sur la sortie du secrétaire permanent du Pds ayant entraîné son arrestation. Selon lui, "on a voulu faire dire au président Lamine Diack ce qu’il n’a pas dit. Alors il a lui-même reprécisé sa pensée. En aucune façon (SMS) n’est lié à cela. On a vu à travers la mise au point qui a été faite que la baudruche s’est dégonflée". Poursuivant, il note que "le président Lamine Diack a actuellement des démêlées judiciaires en France, bien entendu il y a cette solidarité nationale. Malheureusement il y en a certains qui en ont profité pour s’en prendre à l’autorité de l’Etat, en l’occurrence le président de la République".

…Se prononce
"C’est une autorité au-delà de sa personne, il ne faut pas l'oublier" dit le ministre qui estime qu'"on est en démocratie" et que "l’opposition doit s’opposer pour que la vitalité de la démocratie soit là, l’opposition exprime son opinion". Seulement, précise-t-il: "Il y a là une différence entre l’injure et l’argument, celui qui convainc (…) Les (Sunugaaliens) ont entendu les propos tenus. Je pense que dans une démocratie comme la nôtre on peut dire tout en se respectant et en respectant surtout la plus haute autorité qui, dans tous les pays du monde, doit mériter respect. Des poursuites ont été engagées, ce qui est tout à fait normal (…) alors c’est la justice qui tranchera".

Cadre Pds
Les cadres libéraux ont crié toute leur indignation à la suite de l’interpellation du maire de Dagana. Selon eux, cette arrestation "irrégulière et illégale" montre qu'il y a "panique au plus haut sommet de l’Etat" suite à la sortie de Lamine Diack. Dans un communiqué rendu public, la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) s’est "indignée des violations et manquements graves utilisés contre Oumar Sarr, jouissant d’une immunité parlementaire et protégé par l’Assemblée qui se trouve être en pleine session". Pour Dr Cheikh Tidiane Seck et ses camarades, cette demarche "témoigne le manque de considération et de respect vis-à-vis de notre système institutionnel". La Fncl considère "cette barbarie d’Etat orchestrée par le régime en place comme une volonté manifeste de casser de l’opposant et absoudre cette situation délétère qui entache l’image du (Sunugaal) et sape les bases de notre démocratie longtemps citée en reference", ajoute-t-elle en exigeant la libération immédiate et sans conditions d'Oumar Sarr.

Cadre Pds (Bis)
Ces libéraux ont par ailleurs demandé l’ouverture d’enquêtes parlementaires pour situer les responsabilités de tous avant d'interpeller les organes en charge des questions de blanchiment, de corruption, de concussion et d’enrichissement illicite comme la Centif, Interpol, la Douane, les Impôts pour nous édifier sur les procédures et circuits ayant permis de faire rentrer cette manne financière dans notre pays. "La Fncl, considérant la gravité des propos de Lamine Diack sur l’opposition demande à ce que les structures comme "Y en a marre", "Fekke ma ci Bolé", M23 et l’ensemble des partis de l’opposition concernés soient suspendus par mesure conservatoire et que ces derniers soient traduits devant les juridictions compétentes pour répondre des accusations portées contre eux", conflut la Fncl.

Aïda Mbdji villipende Awa Niang
Parlons de la conférence de presse du cadre de concertation de l’opposition pour dire qu’à l’Assemblée nationale, il y a certains vice-présidents de l’Assemblée nationale qui pensent que leur supérieur hiérarchique, c’est Moustapha Diakhaté président du groupe de la majoritaire et non Moustapha Niasse. En tout cas, c’est ce qu’à révélé, hier, Aïda Mbodji. Parlant de l’affaire Omzo Sarr, la présidente du Conseil départemental de Bambey déclare : "Quand j’ai eu la nouvelle, j’ai tenté de joindre (Niasse-Coumba-Abdallah), mais il était inaccessible. J’ai envoyé un message à Awa Niang, son adjointe pour lui dire de le transmettre à qui de droit". Mais s'interroge la députée : "Vous devinez à qui elle a transmis le message ?" Elle lâche : "elle a balancé le message à Moutapha Diakhaté !" Donc, l’affaire est politique, réglons-la de manière politique. On se laissera pas faire".

«Dieureudieuf SMS…»
Même s’il n’a pas bénéficié d’un bain de foule comme il l’aurait souhaité, SMS peut se contenter de l’accueil qu’il lui a été réservé dans la grande salle du complexe multifonctionnel qu’il a construit et inauguré à Tivaouane. Eh oui ! De l’ambiance, il y en avait à gogo. Dès qu’une image est projetée sur l’écran géant de «Rien tous les soirs» (Rteuss) montrant SMS et son épouse, c'étaient des applaudissements à tout rompre et des cris de joie fusaient dans la salle. Et la foule entonnait «Dieureudieuf, (SMS) Dieureudieuf». Et quand le chef de l’Etat a fait son apparition dans la salle, ce fut une standing ovation. Le public chantonnant : «Dieureudieuf, (SMS) dieureudieuf». Devinez la suite… Certains iront même jusqu’à dire «2e mandat, 2e mandat…». Et SMS, tout heureux, d’afficher un sourire qui en disait long sur son état de satisfaction.

Marème plus populaire que SMS ?
La première dame est-elle plus populaire à Tivaouane que son époux de président de la République ? C’est une question à laquelle les statisticiens devraient se pencher sur la question. Mais en attendant d’en arriver là, nous pouvons aisément dire qu’elle a ravi la vedette à tous ceux qui étaient présents, ce week-end, dans la salle où se tenait la cérémonie officielle d’inauguration du complexe multidimensionnel de Tivaouane. En effet, à chaque fois que l’image de «Dame-bi» s’affichait sur l’écran, elle a été accompagnée d’applaudissements nourris et de cris de joie. Et quand elle psalmodiait avec les gens la prière de «Salatou Fatiha et Diawaratoul Kamal», ça a été l’extase dans la salle. Le sourire s’affichait sur tous les visages. C’est dire que la Première dame est bien aimée des Sunugaaliens, mais surtout des Sunugaaliennes.

Une fillette fauchée
C'est toujours le choc au quartier de Nguenénene, à Dahra Djoloff où un car «Ndiaga Ndiaye» appartenant à Ousmane Ba et conduit par lui-même, a fauché mortellement, samedi vers 16h, Maguette Gaye, une fillette de 2 ans au moment où elle tentait de traverser la ruelle. La petite sortait alors du domicile familial à l’insu de ses parents. Selon une source proche des enquêteurs, la victime a succombé à ses blessures juste après son évacuation au centre de santé de Dahra. Le véhicule est immobilisé dans les locaux de la brigade de gendarmerie et le chauffeur arrêté, en attendant son déferrement devant le procureur du tribunal de Louga pour homicide involontaire.

Le Mali devient le 2ème producteur de riz en Afrique de l’ouest

http://www.lejecos.com Le Mali affiche une production de 2,451 millions de tonnes de riz à l’approche de la fin de la campagne rizicole 2015/2016. Cette production, en hausse de 13% par rapport à celle de la dernière campagne, est légèrement inférieure aux prévisions des autorités maliennes qui s’attendaient à une récolte de 2,599 millions de tonnes.Même si le pays n’a pas pu atteindre cette production record, il réussit quand même à se classer deuxième producteur ouest-africain de riz derrière le Nigeria. « La croissance observée cette année est due à la bonne pluviométrie, à une croissance des terres cultivées, aux nouvelles variétés telles que le Nérica et à une plus grande utilisation des fertilisants encouragée par les subventions.» a expliqué à Reuters Balla Keita, responsable de la direction des statistiques du ministère malien du développement rural.
Le gouvernement a en effet investi environ 55 milliards de francs CFa dans la fourniture d’engrais à ses producteurs de riz au cours de cette année. Ecofin

Industrie : La fabrication de sucre, confiserie et chocolaterie fait un plongeon de 90,3% au troisième trimestre 2015

http://www.lejecos.com/ C’est un véritable désastre qu’a connu l’activité de la branche Fabrication de sucre, confiserie et chocolaterie au Sénégal, qui a fait un plongeon de 90,3% au troisième trimestre 2015, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). La DPEE lie cette contreperformance aux arrêts techniques de l’industrie sucrière à cette période de l’année. « Sur une base annuelle, l’activité de la branche a progressé, respectivement, de 17,5% et 15,9% au troisième trimestre et en cumul sur les neuf premiers mois de 2015 en raison de la bonne performance de l’industrie de sucre cette année », souligne la DPEE. La production de sucre est estimée à 103 519 tonnes sur les trois premiers trimestres de 2015 contre 84 070 tonnes sur la même période en 2014, soit une hausse de 23,1%. Cette évolution est attribuable, selon la DPEE, d’une part, à une bonne campagne agricole 2014/2015 avec l’augmentation des surfaces emblavées (1500 ha supplémentaires) et d’autre part, à la mise à niveau de la raffinerie de sucre suite à l’injection de près de 82 milliards entre 2009 et 2016 pour atteindre une production de 15000 tonnes. El Hadj Diakhaté

BIRIMA MANGARA LOUE LES AVANCÉES DU PSE

Dakar, 19 déc (APS) – Les premiers résultats de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), sont très encourageants avec la hausse des investissements dans plusieurs secteurs,s’est félicité, le ministre sénégalais chargé du Budget,Birima Mangara
"Cela a été possible grâce à une mobilisation accrue des recettes publiques combinée à un effort de rigueur budgétaire (qui) a permis de réduire le train de vie de l’Etat en éliminant les dépenses insuffisamment productives", a dit M. Mangara, parlant des premiers résultats de la mise en œuvre du PSE.
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget s’exprimait lors d’une visite, vendredi, à la Foire internationale de Dakar (FIDAK ).
Le Cameroun est le pays invité d’honneur pour cette 24 ème édition de la FIDAK.
’’Ces premiers résultats liés à l’application du PSE ont été atteints, en rationnalisant les crédits de fonctionnement – à l’instar de la facture de fonctionnement de l’Etat –, mais aussi en supprimant un grand nombre de directions et d’agences dont l’efficacité n’était pas prouvée", a ajouté le ministre.
"Cette année nous réaliserons un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) d’au moins 6%", s’est encore félicités Birima Mangara au sujet du PSE, un programme de développement lancé en 2014 par le gouvernement sénégalais.
Selon lui, "c’est la meilleure performance macro-économique jamais atteint depuis dix ans. Et en 2016, également, la croissance atteindra 6%".
Il a annoncé que "les arriérés de paiement aux entreprises se chiffraient à 150 milliards de francs CFA en 2011", soit un an avant l’élection de Macky Sall.VO./ASB

A quand l’accélération de la cadence dans la mise en œuvre des politiques publiques du PSE ?Par Mohamed LY

Il y a une légitime impatience des citoyens par rapport à l'exécution annoncée et prévue des projets du Président Macky Sall dans le Plan Sénégal émergent (PSE). En Août 2014, le Premier ministre annonçait que 2015 serait l'année des grandes réalisations. Dans un entretien avec Intelligences Magazines du mois d’août 2014 le Premier ministre Mahammed Ben Abdallah Dionne faisait l’annonce de la réalisation de quelques infrastructures figurant parmi les 27 projets phares du Plan Sénégal émergent dont la mise en service de la première phase du nouveau parc industriel de Diamniadio. Ces infrastructures seront livrées en 2015 nous promettait-il ! nous comptons les derniers jours de 2015.

Le Premier ministre disait dans cette même interview que 2015 sera l’échéance pour la mise en service de la première phase du nouveau parc industriel, une SODIDA (Société du domaine industriel de Dakar) en plus grand, destinée à héberger à Diamniadio, les entreprises chinoises candidates à la délocalisation de milliers d’emplois au Sénégal.

Le chef du gouvernement avait aussi assuré que 2015 devrait également être l’année de lancement du Tramway et Train Express Régional (le TER) reliant l’aéroport international Blaise Diagne de Diass à la ville de Dakar via Diamniadio, Rufisque, Mbao et Pikine.

Cette semaine par voie de presse on nous annonce dans les titres des journaux que notre pays attend la livraison de 100 appartements au niveau du pôle urbain d'ici Janvier 2016. Franchement, sans faire du mauvais esprit, accordons nous à constater que les annonces et les attentes en terme de réalisation sont disproportionnées. On ne parlera d’inefficacité, mais nous aimerions avoir une explication sur le décalage entre les annonces et les réalisations.

Cette déception à notre niveau pose des questions légitimes sur l'exécution de la vision du Président et de son chef de gouvernement. Plus d'un an après de telles annonces du Premier ministre qui nous avaient tant enthousiasmées, on remarque une difficulté de transformation de cette vision en actes concrets pour des projets qui nous dit-on seraient déjà ficelés et financés. Certes les projets ont cette particularité de voir leurs plannings souvent revus. Mais ces retards sont dans un sens inquiétants à juste titre. Serait-ce un problème de leadership et d’efficacité dans la réalisation des projets ? Un problème au niveau des responsables de structures chargés de réaliser cette émergence tant annoncée ?

Notre conviction est que le pays, avec le Président à sa tête a besoin d'une vraie accélération des réalisations pour continuer à hisser notre pays au rang des économies dynamiques et prospères. Il y va de l’atteinte des niveaux de croissance qu’on s’est promis, avec en gain l’amélioration du taux de chômage dans notre pays. Tout notre souhait est que 2016 soit l’année qui verra les projets phares du PSE se réaliser dans l'efficience et l'efficacité pour le bien des populations.Mohamed LY Président Think Tank IPODE

La conférence ministérielle de l'OMC à Nairobi en échec sur le cycle de Doha

http://www.lejecos.com La 10e conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la première organisée en Afrique, s'est soldée samedi à Nairobi sur un constat d'échec concernant le cycle de Doha, mais a offert des avancées sur le front des subventions aux exportations agricoles.

Malgré la prolongation pendant 24 heures des discussions, les 162 pays membres de l'OMC n'ont pu que constater leur désaccord sur la marche à suivre à l'égard du cycle de Doha, dans l'impasse depuis 14 ans. Cette conférence était pourtant largement considérée comme la dernière chance de le sauver.
L'agenda de Doha, serpent de mer de l'OMC, a pour but de libéraliser le commerce mondial sur une base multilatérale, en réduisant les barrières commerciales et en révisant les règles commerciales, et avec des bénéfices particuliers pour les pays en développement.
La déclaration finale adoptée à Nairobi reconnaît à la fois que certains Etats membres sont "pleinement déterminés" à aller au bout du cycle de Doha, mais que d'autres ne le sont pas et considèrent que "de nouvelles approches sont nécessaires pour obtenir des résultats significatifs dans les négociations multilatérales".
"Les membres ont des avis divergents sur la manière de mener les négociations", indique la déclaration, qui échoue ainsi à réconcilier ceux qui souhaitaient continuer coûte que coûte à négocier, même pour des progrès modestes, et ceux qui voulaient introduire de nouveaux sujets.
Dans le contexte d'enlisement du cycle de Doha, des pays avaient déjà préféré ces dernières années négocier en dehors de l'OMC des accords régionaux, en concurrence directe avec l'organisation basée à Genève.
Michael Froman, le représentant des Etats-Unis - qui préfèrent des accords bilatéraux, souvent à leur avantage - en a presque signé l'acte de décès en estimant: "Si les opinions restent divergentes au sein des membres de l'OMC, il est clair que la route d'une nouvelle ère pour l'OMC s'est ouverte à Nairobi".
La conférence est en revanche parvenue à s'accorder sur les subventions aux exportations du secteur agricole: les pays développés doivent renoncer à ces subventions dès à présent et les pays en développement à partir de 2018.
Le directeur général de l'OMC Roberto Azevedo a qualifié cet accord de "plus significatif résultat pour l'agriculture " jamais obtenu dans l'histoire de l'OMC, née le 1er janvier 1995.
- 'Un bon accord' - La Commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, s'en est également félicitée. "L'Union européenne a conclu avec succès ce qu'elle cherchait à obtenir" a-t-elle déclaré, estimant que la conférence avait été "capable d'offrir un bon accord aux pays en développement".
M. Froman a également salué cette mesure qui aidera à "équilibrer les règles du jeu pour les fermiers américains".
L'action de l'OMC dans ce domaine "mettra un terme à quelques-unes des subventions existantes provoquant les plus fortes distorsions de concurrence" et "montre qu'il est possible de résoudre un problème quand le système commercial international travaille de concert", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis ont également estimé que les mesures adoptées à Nairobi favoriseraient "l'intégration des pays en développement - et plus particulièrement des Pays les moins avancés (PMA) - dans le système commercial multilatéral".
Washington a salué le fait que six nouveaux pays (Norvège, Vietnam, Brunei, Birmanie, Zambie et Ukraine) aient décidé d'intégrer l'accord douanier appelé Accord sur la facilitation des échanges (TFA), conclu in extremis il y a deux ans à Bali, lors de la précédente conférence ministérielle de l'OMC.
Le TFA a ainsi désormais été ratifié par 63 pays. Il doit l'être par les deux-tiers des membres de l'OMC, pour entrer en vigueur.
Nairobi a aussi permis d'établir un calendrier de mise en ?uvre d?un accord visant à éliminer les droits de douane de 201 produits des technologies de l'information, dont le commerce est évalué à 1.300 milliards de dollars (1.200 millions d'euros) par an.
Enfin, cette conférence a vu deux nouveaux pays, l'Afghanistan et le Liberia, adhérer à l'OMC.
Quelque 6.000 délégués étaient réunis à Nairobi, sous haute sécurité. C'était le troisième grand rendez-vous international cette année pour le Kenya, après la réception ces derniers mois du président américain Barack Obama et du pape François. Leparisien.fr

Alioune Sarr, ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME « Nous pensons faire travailler plus de 300.000 jeunes… »

http://www.actusen.com Le Sénégal s’est fait distinguer grâce au « leadership » de son ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME à la 10ème Conférence ministérielle de Nairobi. En effet, Alioune Sarr a réussi à faire entendre sa voix, en défendant les préoccupations des PMA avec des arguments appréciés par tous. Alors, dans cet entretien qu’il a accordé à Actusen.com au Kenya, le ministre est revenu sur certains points des négociations et a même annoncé à l’occasion que l’ambition du Sénégal est de faire travailler plus de 300.000 jeunes grâce aux TIC.

Actusen: Où en êtes-vous avec les négociations qui ont été suspendues, faute de consensus ?

A.Sarr : Tout d’abord, il faut savoir que ces négociations sont très très difficiles. Chaque pays vient avec ses positions. Donc, il y a des échanges de groupe qui se font. Et nous pensons que d’ici à la fin de la nuit, nous aurons un accord. C’est toujours comme ça. A Bali c’était pareille. C’est au dernier moment qu’on reçoit les derniers consensus.

Actusen : Il parait que c’est l’Inde qui refuse de céder ainsi que le Brésil….

A.Sarr : Il y a beaucoup de pays qui viennent avec leurs positions. Même les PMA ont leur position.

Actusen : Mais de quoi parle-t-on au juste dans ces négociations?

A.Sarr : C’est le sujet le plus important. Le Sénégal est venu dans cette conférence, la 10ème de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), pour faire entendre sa voix sur les préoccupations des Pays les Moins Avancés (PMA) en général dont il fait partie. Et dans ces préoccupations, il y a la question de l’agriculture qui est une question essentielle pour nos pays dont 60% de la population sont constitués d’agriculteurs.

Et le point essentiel sur l’agriculture sur lequel nous sommes en train de discuter concerne les subventions à l’exportation. Autrement dit, quand vous prenez un agriculteur, ou un éleveur de vache en Europe ou aux Etats-Unis qui reçoit une subvention et va avoir son litre de lait à moins de 200 francs, l’éleveur sénégalais, guinéen ou burkinabé va avoir son litre de lait à 600 ou 700 F Cfa. Vous avez une distorsion. L’idée de se battre pour que ces subventions soient supprimées est que tout le monde parte sur le même pied d’égalité.

C’est au tour de ça que tournent les discussions. Certains pays ne veulent pas supprimer, et nous, nous voulons que ces subventions soient supprimées. Il y a des propositions qui ont été faites pour aller jusqu’en 2020, mais il y a des pays qui considèrent que c’est trop loin. D’autres pensent que c’est un compromis raisonnable. Mais il y a aussi des discussions sur les règles d’origine, les services, les droits à la propriété intellectuelle, les pêcheries.

S’agissant de la subvention sur les pêcheries, c’est essentiel pour le Sénégal. Et avec la Nouvelle Zélande, il y a aujourd’hui une sorte de coalition de pays qui se battent pour que ces subventions sur les pêches soient supprimées également. Seulement, il y a d’autres pays qui n’en veulent pas. Mais je suis convaincu qu’on trouvera un accord. Et de toute façon, on a le choix entre trouver un accord sur le plan multilatéral ou bien chacun fait sa loi chez lui dans son petit coin. Et je crois que ça n’arrangera personne. Les gros pays exportateurs ont tout intérêt à ce que l’OMC trouve un accord, sinon, vous rentrez chez vous en Afrique de l’ouest, vous faites vos règlementations et vous fermez vos frontières. Alors, on assistera à un dérèglement mondial. Je suis tout à fais optimiste qu’un accord sera trouvé.

Actusen : Quel rôle le Sénégal a-t-il joué, lors de ces négociations?

A.Sarr : Il faut surtout noter que le Sénégal a bien défendu la cause PMA, qui nous permettra à ce que, dans la déclaration ministérielle, les préoccupations prioritaires des pays les moins avancés soient ressorties de manière claire et nette.

Actusen : Avec une donation historique de 90 millions de dollars EU aux PMA dans le cadre intégré renforcé par certains pays riches, que gagne le Sénégal concrètement ?

A.Sarr : Ce soutient pour le CIR, c’est très insuffisant, puisque les montants attendus étaient estimés à 320 millions de dollars EU. Vous savez, le CIR finance aujourd’hui le programme mangue avec 3 millions de dollars. Nous allons soumettre le projet relatif à la banane sénégalaise au CIR pour que les bananerais de Tambacounda puissent être accompagnées en termes d’infrastructures, de renforcement de capacités, pour qu’elles puissent être aux normes et pouvoir compétir avec la banane venant de la Côte d’Ivoire et d’autres pays.

C’est un projet qui est quasiment achevé et sera soumis au prochain exercice du CIR, car il y a des réformes en cours ; et sûrement d’ici au mois de juin-juillet 2016, on pourra le soumettre. Nous avons retenu aussi l’idée de soumettre un projet de service, mais ça ne sera pas au CIR, car les montants sont relativement faibles. Ce sera plutôt au niveau de l’UE qui est un grand partenaire du Sénégal, pour que les services, notamment les télécommunications puissent employer comme cela se fait au Maroc ou en Tunisie des centaines de milliers de personnes.

C’est ça aujourd’hui l’enjeu, voir au Sénégal une société qui fait 1000 milliards de chiffres d’affaires et qu’on ait derrière 3000 ou 4000 qui travaillent que directement. Nous pensons faire travailler plus de 300.000 jeunes, grâce aux technologies de l’information et de la communication, en développant les technologies de mobile virtuel sur les réseaux, en mettant en place des solutions de contenu. Regardez ce qui se passe aujourd’hui au Kenya. Ce pays est le leader mondial de tout ce qui est finance mobile. Le Sénégal a les mêmes infrastructures technologiques ; donc, le Sénégal doit pouvoir arriver à cela.

Il faut être généreux, il faut que nous fassions des réformes au niveau des télécommunications qui puissent permettre d’absorber tout cela. Le Sénégal peut employer 300 à 400.000 personnes uniquement dans le secteur des télécommunications. C’est de l’innovation, c’est de l’ingénierie, du contenu, d’autant plus qu’aujourd’hui, il y a la télévision numérique. Tout cela constitue des pistes de développement important. Je vous donne un exemple pour illustrer ce que le Sénégal peut faire : Regardez les séries qui passent dans les chaines de télévisions.

Ce sont de grands talents qui les font. Ces jeunes, si nous les accompagnons, en leur installant une infrastructure de production de haute qualité et en développant une industrie derrière, un service de contenu, vous voyez ce que ça génère comme manne financière. C’est ça aujourd’hui l’enjeu. Nos pays doivent comprendre que le service est un secteur de développement extrêmement important. Ce n’est pas pour rien qu’il fait 60% de nos PIB. C’est d’autant plus important qu’au niveau de l’OMC et dans cette conférence qu’il y a l’accord sur les Technologies de l’Information.

Il faut que les sociétés de télécommunications en Afrique comprennent cela. Il faut comprendre que d’ici à 2020-2024, la plupart des droits de douane sur les logiciels, les écrans plats, les contenus vont dégringoler et s’effondrer. Donc, cela veut dire que si les producteurs de logiciels, de contenu informatique et de télécommunications en Afrique n’anticipent pas, demain, ils peuvent ne pas être compétitifs sur le marché mondial. C’est ça l’enjeu.

C’est la raison pour laquelle dans ces conférences, ce n’est pas les gouvernants seulement qui doivent venir, mais les grosses compagnies doivent venir. Et c’est l’occasion de saluer le Port Autonome de Dakar qui est massivement présent et nous avons constaté aussi la présence de la douane et j’en invite aux autres secteurs. Il faut qu’ils comprennent que les discussions qu’on mène ici vont les impacter et vont les concerner directement notamment.

Actusen : Les PMA veulent l’achèvement du cycle de Doha, alors que les Américains ne veulent plus en entendre parler. Pensez-vous que ces derniers mettront la pédale douce ?

A.Sarr : Ce qu’il faut reconnaitre c’est qu’on avait retenu que la date limite pour supprimer ces subventions à l’exportation, c’est 2013. Rien n’a été fait. Si nous regardons, il y a des reculs extrêmement dommageables. Et la question qu’il faut se poser c’est est-ce qu’il est utile de se retrouver dans cinq ans ou dans 10 ans à faire la même chose et de constater les mêmes blocages ? Je ne le pense pas. En revanche, il faut savoir qu’il y a des réalités qui sont sur le terrain qu’on ne peut pas escamoter. La question de la détérioration des échanges, je l’ai dit lors de la conférence ministérielle avec l’ensemble des délégations.

Nous ne pouvons pas ne pas regarder que le producteur de volailles africain est fortement pénalisé par rapport à son concurrent américain. Ce n’est pas une question de cycle de Doha ou de Nairobi. C’est une question économique et de justice sociale. Ces questions, on les résout, au niveau multilatéral, ou la politique s’imposera. Cela veut dire qu’on risque d’avoir des révoltes populaires au niveau de certaines populations. Donc, la question agricole est essentielle.

On ne peut pas aussi remettre en cause les politiques d’autosuffisance qui sont mises en œuvre dans certains pays comme le Sénégal. Si vous prenez le producteur de riz sénégalais, face à son concurrent d’un autre pays qui reçoit une subvention, là où le kilo de riz sénégalais coûtait 300 ou 310 francs, l’autre le vend à 150 ou 200 F Cfa. Nous pensons que ce sont des questions qu’il faut regarder froidement et y apporter une solution, sinon, le monde ne sera pas juste ni tranquille.

Entretien réalisé par Aminatou AHNE (Envoyée Spéciale de Actusen.Com à Nairobi)

NB : l’interview a été réalisée le vendredi 18 décembre à 21h à Nairobi

SURVEILLANCE AÉRIENNE:PLUS DE 345 MILLIARDS DE FRANCS DÉJÀ INVESTIS PAR L’ASECNA(DIRECTEUR GÉNÉRAL)

Dakar, 20 déc (APS) –Plus de 345 milliards de francs CFA ont été investis par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar(ASECNA), pour couvrir la surveillance aérienne des 16 Etats membres, a révélé, le directeur général, Amadou Ousmane Guitteye.

‘’A ce jour plus de 345 milliards de francs CFA, en ressources propres ont été déjà investies pour couvrir les 16 millions de kilomètres carrés sous la surveillance aérienne de l’ASECNA’’, a précisé, samedi, M. Guitteye, indiquant que ces efforts seront maintenus en 2016.

Il s’exprimait lors d’une conférence de presse, à la veille de la 130e session du Conseil d’administration de l’ASECNA qui s’ouvre ce lundi , à Dakar qui abrite son siége..
‘’L’ASECNA a fait le balisage de toutes les routes aériennes sur le continent. Elle s’est aussi dotée de moyens satellitaires ainsi que de radars qui sont en train d’être installés un peu partout dans les 16 États membres pour la surveillance aéronautique’’, a-t-il expliqué.
Amadou Ousmane Guitteye a annoncé un vaste plan d’investissements stratégiques en vue de moderniser les équipements de surveillance aéronautique.

Selon lui, ce plan d’investissements stratégiques, en cours d’exécution depuis 2011 vise à ‘’moderniser les équipements dans tous les domaines’’.
Amadou Ousmane Guitteye, ingénieur aéronautique de formation et ancien ministre malien du transport, a déclaré que le bilan du transport aérien en Afrique, en 2015 n’est pas ‘’négatif’’.
‘’Le bilan du transport aérien en Afrique n’est pas négatif. Il y a des compagnies qui s’en sortent bien, c’est le cas de South african, Ethiopian Airways ou Kenyan Airways’’, a –t-il informé.
Le directeur général de l’ASECNA a plaidé pour l’union des compagnies aériennes africaines, rappelant qu’à la disparition d’Air Afrique ‘’beaucoup de pays ont créé leur propre pavillon national qui n’avait ni les moyens, ni l’envergure de remplacer Air Afrique’’.
‘’ Il faut se mettre ensemble. Mettons-nous ensemble. Il n’y a pas de miracle, il faut arrêter nos égoïsmes nationaux .Il faut une volonté politique forte des Etats pour mettre en place une compagnie aérienne commune’’, a plaidé M. Guitteye.
Le Directeur général de l’ASECNA a aussi évoqué les problèmes sécuritaires qui menacent le secteur.
‘’Il faut de la rigueur dans la maintenance des aéronefs. C’est de la responsabilité exclusive des Etats de s’assurer que les aéronefs mis en circulation sont en bon état. Ce n’est pas à l’ASECNA de faire la police’’, a-t-il prévenu.
Il a aussi déploré que certaines plateformes aéroportuaires soient, aujourd’hui, complètement envahies par l’urbanisation galopante.

L’ASECNA est formée par 16 Etats : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’ivoire, France, Gabon, Guinée-Bissau, Guinée-Equatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Sénégal, Tchad et Togo. MS/ASB

TRANSFERT DE FONDS DES MIGRANTS :LES EMIGRES SENEGALAIS ONT ENVOYE 936 MILLIARDS EN 2011

http://www.sudonline.sn Le montant total des transferts de fonds envoyés par les émigrés sénégalais est estimé à 936 milliards de francs Cfa en 2011. Selon l’enquête menée par la direction de la monnaie et du crédit (DMC), 80,8% de ces transferts empruntent le circuit formel contre 19,2% passant par le canal informel. Ce montant constitue une importante manne financière qui représente 13,7% du Pib en 2011 et plus de 7 fois des flux d’investissements directs.

Le Sénégal a reçu en 2011, 936 milliards de francs Cfa provenant des travailleurs migrants et constituant une importante manne financière qui représente 13,7 % du Pib en 2011, un peu plus de 7 fois les flux d’investissements directs enregistrés en 2011. C’est ce qui ressort d’une enquête sur les envois de fonds des travailleurs sénégalais émigrés, réalisée par la direction de la monnaie et du crédit (Dmc). Les résultats de cette étude ont été publiés hier, vendredi 18 décembre lors d’un atelier de partage. Selon cette étude, les transferts des sénégalais constituent un filet de sécurité sociale pour les populations. Car, ces transferts de fonds ont un impact sur la vie des populations restées dans les pays d’origine. Le montant de ces envois a évolué dans le temps.

UN FAIBLE TAUX DE BANCARISATION Les canaux d’envois de fonds sont, soit formels ou informels et l’enquête révèle que la plupart des migrants envoient leur fonds par le canal formel. Une proportion de 80,8 % des transferts d’argent passent par le circuit formel tandis que les 19,2 % par le canal informel via des agents individuels, amis ou parents. Les coûts élevés de transferts de fonds représentent une portion importante sur les revenus des migrants et incitent certains migrants à utiliser les canaux informels.

Un autre enseignement tiré de l’enquête est la sous-utilisation des services financiers. En effet, la plupart des bénéficiaires qui ne disposent pas de compte bancaire ou de compte dans un service de financements décentralisés (Sfd) reçoivent une part importante des transferts et sont concentrés dans le milieu rural. Ceci reflète le faible niveau de bancarisation des populations en milieu rural. Les bénéficiaires ne disposant pas de compte bancaire reçoivent 70,4 % des transferts. Les bénéficiaires ayant ouvert un compte pour recevoir des transferts représentent 5% contre 63% pour ceux qui ont l’intention d’épargner.

73% TRANSFERTS PAR LES EMMIGRES DE DIOURBEL, DAKAR ET KAOLACK Dans le cadre de cette enquête, les migrants originaires de 5 régions, à eux seuls contribuent à 73% du montant total des transferts. Il s’agit de la région de Diourbel (17%), Dakar (16%), Kaolack (15%), Thies (14%) et Matam (11%). La part des transferts des migrants est moins importante pour les régions de Fatick (3%), Ziguinchor (4%), et Tambacounda (4%). En ce qui concerne l’utilisation faite des transferts par les ménages bénéficiaires, l’enquête montre que les fonds envoyés servent principalement dans les dépenses de consommation des familles des migrants restés dans le pays d’origine. Les bénéficiaires des transferts consacrent 85,6% des montants qu’ils reçoivent à la consommation finale et 14,4% à l’investissement. Une part importante de 64,5% du montant alloué à l’investissement est destinée à des investissements productifs. De façon spécifique les ménages utilisent l’essentiel des fonds reçus pour des dépenses d’alimentation qui occupent environ 56% des transferts qu’ils reçoivent. Il est suivi des dépenses de construction 5%, de santé 5% et d’éducation 4%. Selon l’étude, les principales destinations des migrants sénégalais sont les pays de l’Union Européenne. Ainsi, l’Italie est le premier pays avec 28% des transferts de fonds, suivi de la France avec 21% et après vient l’Espagne 14%.

UN OBSERVATOIRE DES TRANSFERTS PRECONISE En termes de recommandations, l’étude suggère entre autres, pour une meilleure utilisation des ressources issues des transferts, la prise par les pouvoirs publics de mesures orientées vers une politique agricole qui permettra au Sénégal d’être autosuffisant sur le plan alimentaire, une politique d’orientation des migrants vers des investissements porteurs ayant des effets structurants, une politique d’épargne adéquate permettant de recycler l’argent des migrants dans le circuit économique. Aussi, l’enquête recommande que cette solidarité sociale puisse être canalisée via des instruments comme le Waqf vers les secteurs sociaux comme l’éducation et la santé. Enfin, il a été recommandé la mise en place d’un baromètre (observatoire) portant sur les transferts des migrants. Ndeye Aminata CISSE

APPUI AUX AGRICULTEURS DEFAVORISES :LA JICA OFFRE 8 000 TONNES D’ENGRAIS

http://www.sudonline.sn Les dons de cette nature, revendus aux ayants droits, couvrant la période 2008-2015, ont permis de mettre en place un fonds de financement aux projets de développement d’un peu plus de 3,5 milliards de francs CFA. C’est ce qu’a renseigné hier, vendredi, le directeur de l’agriculture, lors de la cérémonie de remise de ce don.

Dogo Seck, secrétaire général du ministère de l’agriculture et de l’équipement rural et Hideya Sato, premier secrétaire de l’ambassade du Japon au Sénégal, ont procédé hier, vendredi, au môle 4 du Port autonome de Dakar, à la cérémonie de remise de l’engrais dans le cadre du projet de sécurité alimentaire pour les agriculteurs défavorisés au titre de l’aide financière non remboursable du gouvernement du Japon. Ce don de la Jica (Agence japonaise de coopération internationale) de 8 000 tonnes d’engrais d’une valeur de 2 milliards de francs CFA, fruit de l’échange de notes signés le 29 avril dernier, vise à appuyer les efforts du gouvernement sénégalais à l’amélioration de la productivité agricole et à la sécurité alimentaire. Cette deuxième phase du projet dénommé KR2 cible les régions de Saint Louis, Matam, Fatick et Kaolack exposées aux aléas climatiques.

«La distribution des 8 249 tonnes a déjà commencé. Nous, en tant que prestataires de service, suivons le planning qui nous a été remis. Et les mises en place se font selon les quotas qui ont été déterminés par la direction de l’agriculture», a dit Oumar Boye, directeur général adjoint Agrophytex Sa, une société spécialisée dans les activités agricoles (engrais, semences), et santé (produits phytosanitaires, insecticides).

Pour sa part, Hideya Sato, Sg ambassade du Japon de rappeler qu’ «au cours des dix dernières années, la contribution japonaise a mis à la disposition des agriculteurs sénégalais près de 40 000 tonnes d’engrais dont le coût est de 9 milliards 300 millions de francs CFA». Il ajoute: «La première phase du projet a permis non seulement d’augmenter la production du riz de plus de 30%, mais aussi d’accroître les revenus des paysans de 20% par rapport à l’année 2010. En plus des régions du nord, l’aide japonaise se déploie au centre du pays, particulièrement dans les régions de Fatick et de Kaolack, qui sont exposées aux aléas climatiques», a-t-il dit.

Interpelé sur la vente de ce don aux agriculteurs, le directeur de l’agriculture admet et précise qu’il est destiné à la vente d’un commun accord pour constituer un fonds devant servir au financement des projets de développement. «De 2006 à ce jour, nous avons reçu plus de 40 000 tonnes vendues et qui ont rapporté plus de 3, 5 milliards de francs CFA logés dans un compte, qui vont permettre, sur requête du gouvernement, l’autorisation de décaissement de ces fonds pour le financement de projets de développement», a-t-il informé.

Dogo Seck, Sg du ministère de l’agriculture apprécie à sa juste valeur ce don. Car, selon lui, «l’engrais et l’agriculture sont importants pour augmenter la productivité agricole. Ce soutien s’est fait sentir dans les prévisions agricoles 2015 qui ont atteint un niveau record», a-t-il expliqué.

Entre 2006 et 2015, le Japon a octroyé au Sénégal un montant global d’environ 1 860 000 000 yen, soit environ 9 milliards 300 millions de francs CFA Jean Pierre MALOU

Catastrophe agricole à Sédhiou: Le maraichage et l’horticulture menacés par la cochenille farineuse

Seneweb.com |Le maraîchage et l’horticulture vont bientôt disparaître des activités économiques quotidiennes des Sédhiouois. En effet, plusieurs espèces maraichères et horticoles sont sévèrement attaquées par une maladie qui se propage dangereusement au gré du vent. La cochenille farineuse du papayer serait, selon le docteur spécialiste en technologie alimentaire et nutrition, à l’origine de cette catastrophe agricole. L’agent suce la sève des plantes, dessèche les bourgeons, les fleurs, les fruits et la plante, elle-même. Les plantes attaquées sont les papayers, les pépinières de manguiers, les poivrons, les courges, les quassias tora (Nduur), le ricin et sur certaines plantes sauvages. La femelle pond six œufs et les larves arrivent à maturité au bout de quatre semaines. Leur cycle de reproduction se renouvelle au moins quatre fois l’année, a dit M. Souané.

Ces plantes représentant un potentiel alimentaire et économique très important, les conséquences socio-économiques se font déjà sentir dans les ménages. Pire, explique le docteur Souané, des industriels qui devaient s’installer à Sédhiou pour exploiter la sève de papayer et de « tabanani » risquent de voir leur rêve brisé si des solutions ne sont prises dans l’immédiat. Ce sont autant d’opportunités qui sont compromises par la propagation de la cochenille farineuse.

Dans l’attente de moyens plus adaptés dans la lutte contre cet insecte à cycle court (2 semaines), la destruction, l’incinération et l’enfouissement sont proposés comme solution locale. C’est ainsi qu’on pourrait éviter les réservoirs qui pourraient se démultiplier durant la saison des pluies à cause de l’herbe verte. Paul FAYE –

MOUSTAPHA DIOP, DG DE SOLID SUR L’AIDE DES PME AU SENEGAL«NOUS NE SOMMES PAS ACCOMPAGNES»

http://www.sudonline.sn Contrairement aux entreprises de l’Afrique du Nord (Maroc et Tunisie), les Petites et moyennes entreprises sénégalaises (Pme) ne sont pas accompagnées par l’Etat, lorsqu’elles vont à la conquête de nouveaux marchés situés hors du pays. C’est du moins la conviction de Moustapha Diop, directeur général de Solution informatique durable (SOLID), qui a par ailleurs demandé une organisation du secteur par rapport à la concurrence étrangère. Il s’exprimait en marge de la célébration des 10 années de ladite société, jeudi 17 décembre.

Moustapha Diop a d’ailleurs profité de l’occasion pour faire un plaidoyer dynamique en faveur des Pme sénégalaises qui croulent, selon lui, sous le poids de la concurrence des sociétés étrangères. «Le gros problème qu’on a pour le développement des Pme, c’est l’accompagnement financier des structures».

A l’en croire, «lorsque vous demandez et posez des projets, on vous réclame pratiquement ce que vous demandez en contrepartie pour pouvoir vous le prêter». Pis, fait-il remarquer, le marché sénégalais est inondé par des sociétés venues du Nord de l’Afrique, à savoir de la Tunisie et du Maroc, qui sont accompagnées par leur Etat. Par contre, a-t-il déploré, «moi, je vais chez un client avec mes propres moyens, pendant qu’une société tunisienne ou marocaine est financée par son Etat, et parce que le Sénégal lui a ouvert complètement ses portes avec des avantages fiscaux conséquents, il me fait concurrence».

Par conséquent, se défendant toute idée de vouloir interdire l’accès des entreprises étrangères au Sénégal, Moustapha Diop a invité les autorités du pays à organiser le secteur. Pour lui, il est nécessaire «s’il manque de compétences sur un domaine précis, qu’une entreprise qui vient travailler soit obligée de travailler avec une autre sénégalaise, pour qu’un transfert de compétence puisse se faire et que la valeur puisse rester au Sénégal». Cela, tout en précisant cependant que l’expertise locale est bien au rendez-vous aujourd’hui. Mieux, et se faisant l’avocat des Pme sénégalaises, le Dg de SOLID trouve «qu’il faut qu’on accompagne les Pme sénégalaises au même titre que les Marocains ou les Tunisiens, qui sont accompagnés pour aller travailler ailleurs. Il faut qu’on nous accompagne pour aller travailler ailleurs aussi». Jean Michel DIATTA

Pétrole-Pêche : La Guinée-Bissau suspend sa coopération en zone maritime frontalière avec le Sénégal

http://www.leral.net La Guinée-Bissau a suspendu sa participation à l’Agence de Gestion et de Coopération entre la Guinée-Bissau et le Sénégal (Agc), un cadre bilatéral sous forme d’une commission mixte mise en place par les gouvernements des deux pays, créé en 1995, pour administrer la zone maritime entre les deux pays. La décision des autorités bissau-guinéennes, rapporte EnQuête, semble être motivée par le désir du voisin sud du Sénégal d’avoir une plus grande mainmise sur ses ressources maritimes, loin des yeux indiscrets du Sénégal

C’est le Président de la Guinée-Bissau, José Mario Vaz, qui a fait la révélation de ce retrait, mercredi dernier à Bissau. Il a expliqué qu’« après vingt ans de collaboration, la Guinée-Bissau a estimé qu’il était plus sage d’arrêter sa participation dans cette agence afin de réfléchir sur la direction la plus sage à suivre ». Cela, dit-il « en vue de toujours protéger les intérêts du peuple bissau-guinéen bien que nous soyons conscients de l’inéluctabilité de la marche commune avec nos voisins proches », a martelé le Président Vaz.
En effet, en Guinée-Bissau, plusieurs langues se sont déliées dernièrement pour critiquer cette agence de coopération bilatérale avec le Sénégal, considérée comme un artifice du voisin nord pour tenir la Guinée-Bissau en respect par rapport à l’exploitation des riches ressources de la zone maritime située entre Azimuts 268° et 220° tracés à partir du Cap Rox, point d’intersection entre la frontière terrestre Sénégal/Guinée-Bissau et la côte. Il s’agit d’une zone connue pour abondance en stocks de poissons et qui a acquis la certitude de posséder des gisements de pétrole. Il s’agit notamment du Profond bloc Agc qui comprend les portions en eau profonde de deux blocs connu sous le nom de Cheval Marin et celui de la Croix du Sud qui a une superficie de 9,838 km² et se trouve à des profondeurs d’eau allant de 50 à 3500 mètres.
Pourtant, l’exercice de la pêche à l’intérieur de la zone sous juridiction de l’Agence de Gestion et de Coopération entre le Sénégal et la Guinée-Bissau (Agc) se fait conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur en République de Guinée-Bissau et non celles du Sénégal. Ce qui a souvent provoqué l’arraisonnement d’embarcations et des sanctions pécuniaires lourdes contre les pêcheurs sénégalais qui s’aventurent dans le périmètre concerné par l’Agc. Mais visiblement, les autorités Bissau-guinéennes ne s’en contentent plus, malgré les dernières concertations entre les services du ministre sénégalais de la pêche et de l’économie maritime, Oumar Guèye et leurs répondants à Bissau.
Mais le Président Vaz ne veut même plus de cette convention signée par les chefs d’État des deux pays en 1995 pour mettre fin aux multiples quiproquos à cause desquelles les deux pays ont frôlé l’affrontement pour le contrôle de cette zone maritime. Il a mis en place une commission chargée de procéder à un examen des activités menées dans le cadre de l’accord au cours des 20 années de son fonctionnement et de dire si la Guinée-Bissau en a tiré profit

FRONTIÉRE MARITIME:DAKAR ET BISSAU OUVRENT UN NOUVEAU CYCLE DE NÉGOCIATIONSTags:

Dakar,20 déc (APS) - Le ministre sénégalais des Affaires étrangères,Mankeur Ndiaye et son homologue bissau-guinéen, Artur Silva ,ont convenu, samedi, à Dakar, de l’ouverture d’un nouveau cycle de négociations pour la signature de nouveaux accords régissant la frontière maritime commune.
‘’Le premier round des négociations qui vont durer quatre mois, va s’ouvrir dès le mois de Janvier 2016 pour finir en avril. ’’, a expliqué M. Ndiaye, au sortir de la réunion.

’’D’ici là, les deux parties se sont engagés par la signature du présent mémorandum, à maintenir en vigueur, au-delà de la date d’expiration du 21 décembre 2015,les accords qui régissent la gestion de la zone maritime exploitée en commun’’,a-t-il ajouté.

Les experts sénégalais et bissau-guinéens se sont réunis à Dakar du 18 au 19 décembre autour de l’ambassadeur du Sénégal à Bissau,le général Bakary Seck et celui de la Guinée-bissau à Dakar,Idrissa Emballo.

Selon Mankeur Ndiaye, avec cette tacite reconduction les deux pays voisins ont évité pour 6 mois encore, un vide juridique par rapport aux mécanismes et structures mis en place depuis vingt ans pour régir la zone exploitée en commun .

Il s’agit en l’occurrence de l’Accord de gestion et de coopération, le Protocole d’accord ayant trait à l’organisation et au fonctionnement de l’Agence de gestion et de coopération, ainsi que les Protocoles d’application signés, respectivement.
’’C’est la partie Bissau-guinéenne qui avait dénoncé le tracé de la frontière au niveau des juridictions internationales (La Haye et Cour de justice internationale) .Elles ont donné raison au Sénégal’’,a renseigné le chef de la diplomatie sénégalaise

Le ministre s’est engagé cependant à partager ces ressources avec la Guinée-Bissau,mettant en avant la philosophie du bon voisinage et de l’intégration.
‘’Ce sont ces bons rapports avec nos voisins qui sont également à la base de la création de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS)’’, a précisé Mankeur Ndiaye.

Le ministre des Affaires étrangères de la Guinée-Bissau ,Artur Silva , a salué la volonté du Sénégal de ‘’travailler en synergie’’.

Le bilan des 20 ans de l’Agence de gestion et de coopération entre le Sénégal et la Guinée-Bissau sera dressé par les experts des deux pays au cours des prochaines négociations,ont annoncé les ministres des affaires étrangéres.
Selon eux, un rapport sera soumis à l’appréciation des deux chefs d’Etats. MS/ ASB

OUMAR GUÉYE CONTRE LA FABRICATION DE NOUVELLES PIROGUES EN BOIS

Ndangane Sokone, 20 déc (APS) - Le ministre de la pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guéye a déploré la fabrication de nouvelles pirogues destinées à la pêche traditionnelle, estimant que de telles pratiques vont accentuer la sur exploitation des ressources halieutiques.
‘’Des mesures seront prises contre la fabrication de nouvelles pirogues parce que le Sénégal a suffisamment de pirogues .Maintenant, s’il faut en fabriquer, ce sera juste pour remplacer celles qui ne sont plus fonctionnelles’’, a-t-il dit.
M. Guéye a visité le centre de pêche de Ndangane Sokone dans le cadre d’une tournée de 48 heures dans la région. Le ministre a surpris des gens en train de fabriquer une pirogue et sans autorisation.
‘’On va prendre des mesures pour diminuer la pression faite sur la mer parce que ce sont des pirogues de marée de 22 mètres qui sont en train d’être réalisées’’, a-t-il révélé.
‘’On veut changer les pirogues qui existent. Pour réaliser une pirogue, il faut couper un arbre. Si cette tendance continue, la sécheresse va s’installer de nouveau au Sénégal’’, a déploré Oumar Guéye
Le ministère a réaffirmé la volonté de son département de changer la situation, en encourageant la fabrication de pirogues en fibres de verre .Certes, elles seront plus chères, mais, elles seront plus résistantes’’, a-t-il assuré.FD/ASB

OUMAR GUÈYE MAGNIFIE LE ‘’DYNAMISME’’ DES ACTEURS DE LA PÊCHE

Djifére,20 déc (APS) - Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye a magnifié, samedi à Djiffère (Fatick,centre), le dynamisme des acteurs de la pêche .’’J’ai pu remarquer le dynamisme à tous points de vue des femmes,des pêcheurs etdes mareyeurs pour faire en sorte que la pêche joue un rôle important dans cette région’’, a-t-il dit.
Oumar Guèye a effectué une visite de prise de contact durant deux jours dans les départements de Foundiougne et Fatick ,dans le but d’échanger avec les acteurs du secteur de la pêche.
Le ministre, s’est rendu à Missirah, Ndangane Sokone, Ndangane Sambou, Djiffère et Dionewar pour ,dit-il ‘’voir sur place ce qui se passe dans ce secteur ’’.
Il était accompagné des directeurs et chefs de service de son département ministériel.
Sur la question de la sécurité en mer et au niveau des bras de fleuves,le ministre a annoncé la mise à la disposition des pêcheurs de 20.000 gilets de sauvetages.

Oumar Guèye dit avoir pris bonne note des besoins et préoccupations exprimés par les acteurs du secteur en termes de complexes frigorifiques et de chambres froides.
Il a annoncé que Fatick et Foundiougne vont bénéficier de complexes frigorifiques.
Des chambres qui fonctionnent avec l’énergie solaire seront installées dans les îles,a ajouté Oumar Guéye.
Le ministre a renseigné que 19 complexes frigorifiques seront construits dans le cadre de la deuxième phase du programme indien pour un montant de 10 milliards de francs.
LE SG DE L’OCI ANNONCE LE LANCEMENT BIENTÔT D’UNE CHAÎNE SATELLITAIRE:

Marrakech, 20 déc (APS) - Le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Iyad Bin Amin Madani, a annoncé, samedi, à Marrakech, le lancement bientôt, par l’OCI, d’une chaîne satellitaire.
‘’Nous travaillons à lancer bientôt une chaîne satellitaire […]’’, a-t-il notamment déclaré à la clôture du Forum sur le continent africain ‘’Image et opportunités’’, dont les travaux ont débuté jeudi.

Cette télévision, dont il n’a pas révélé le coût, sera également présente sur le web, a-t-il indiqué, soulignant qu’elle ‘’donnera une part importante à l’Afrique’’.
Dans le domaine du cinéma, il a déclaré que l’OCI était ‘’en avance pour organiser un festival des films produits’’ dans ses Etats membres. Il espère ainsi que ce festival constituera ‘’une tribune médiatique’’.
Le Forum de Marrakech a débouché sur une déclaration dite de Marrakech proclamant le refus formel de ‘’la transformation de l’Afrique en un continent qui ne fait que recevoir des autres’’.

Ce forum dont les travaux ont démarré jeudi dernier, est organisé par le royaume du Maroc et l’Organisation de la Coopération islamique (OCI).

L’objectif était de ‘’mettre en évidence les opportunités d’investissement offertes en Afrique et d’étudier les moyens de développer davantage la coopération déjà instaurée entre les pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et les pays du continent’’.

Le forum devait aussi servir de cadre pour ‘’proposer aux professionnels des médias les moyens de promouvoir une image de l’Afrique dans la presse africaine et internationale qui valorise le potentiel du continent au niveau des échanges, des investissements, des affaires, de la science, de la technologie et du tourisme et de lutter contre les stéréotypes véhiculés contre l’Afrique’’.

Il a réuni 40 pays pour un total de 700 participants parmi lesquels des membres de 13 syndicats concernés par la liberté de la presse, de la Fédération africaine de la critique cinématographique et de la Fédération Atlantique des agences de presse africaine (FAAPA).ASG/ASB

USSEIN : LE RECTEUR AMADOU TIDIANE GUIRO ANNONCE LA MISE EN PLACE D’UNE FILIÈRE COMMUNICATION

Kaolack, 18 déc (APS) - Le recteur de l’Université du Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack, Amadou Tidiane Guiro, a indiqué vendredi que cette future université sera dotée d’une filière communication orientée vers le journalisme communautaire.
"Nous allons ouvrir une filière communication en particulier sur le journalisme communautaire qui sera logée au sein de l’UFR sciences sociales de Kaffrine plus précisément dans le département Communication et conseil agricole et rural", a-t-il déclaré.
S’exprimant dans un entretien accordé à l’APS il a expliqué que les responsables du projet se sont dits que dans toute cette zone
la communication communautaire est importante.
’’L’USSEIN étant est une université qui touche à toute la chaîne de
l’agriculture et une de ses composantes, c’est l’information la communication et la dimension communication du journalisme est donc importante’’, a-t-il ajouté.
Il a souligné que dans le journalisme communautaire, il y a
aussi des métiers qui sont bien identifiés à l’intérieur des 25 familles de métiers retenus provisoirement pour l’USSEIN.AB/PON

BAÏDY AGNE : « Il faut protéger l’entreprise… baisser la pression fiscale… ne pas faire payer toujours les mêmes… aimer l’entreprise »

http://www.dakaractu.com 60% des investissements d’un pays devraient intéresser le secteur privé pour un réel développement, tel est l’avis de Baïdy Agne, le patron du CNP, invité du Grand Jury, qui indique que le Sénégal n’a pas encore cette hauteur, mais évolue. Pour lui, le PSE dans ses projets majeurs est toujours en phase d’élaboration. Le développement de l’économie passe aussi, a t-il dit, par un civisme fiscal plus important. « Il faut que les gens payent l’impôt. » Baïdy Agne de préconiser que l’assiette soit davantage élargie et que l'on évite que «les mêmes soient toujours soumis à la pression fiscale » . « Que tout le monde paie. Que ce ne soit pas seulement un groupe limité qui paie », devra-t-il ajouter.
Le patron du Conseil National du Patronat d’inviter l’Etat et les particuliers à protéger l’entreprise. « Au Sénégal, je suis toujours sidéré de voir que l‘entreprise n’est pas aidée. Les gens et notre Etat doivent aimer un peu plus l’entreprise…L’entrepreneur est celui qui fait l’investissement, qui crée de la valeur, des emplois etc… »
Interpellé sur l’unité souhaitée du mouvement patronal, Baïdy Agne estime que les 4 ou 5 structures représentatives de ce secteur parlent le même langage depuis quelques années. « Le mouvement patronal, on est 4 ou 5 structures. Cette unité, nous la vivons. Nous sommes en permanente consultation avec Mansour, Mbagnick, Idy Thiam etc… La diversité, elle n’est pas mal. Depuis 2 ou 3 mois, on parle d’une même voix. Aller vers une organisation majeure, c’est possible mais parfois les diversités… ». Baïdy Agne de déplorer par ailleurs, l’existence d’une pléthore de décrets d’application de lois adoptées qui dorment dans les tiroirs depuis plus de dix ans. Cette situation regrettable participe à paralyser le secteur.

LUTTE CONTRE LA DROGUE AUX HLM :L’APPROCHE INCLUSIVE ADOPTEE PAR LES ACTEURS

http://www.sudonline.sn La Coalition communautaire antidrogue des HLM renforce ses capacités pour mieux lutter contre le phénomène de la drogue. Avant-hier, jeudi 17 décembre, ils ont tenu un atelier à Saint Maurice d’Angers en présence du commissaire divisionnaire Abdoulaye Diop, chargé de coordonner les actions de lutte au niveau national.

«Lutter contre la drogue est un geste noble», soutiennent les acteurs présents à l’atelier de renforcement de capacité pour la lutte contre la drogue aux Hlm, organisé par la coalition communautaire de ladite localité (Cocad/Hlm) en collaboration avec la coalition communautaire anti drogue des Amériques (Cadca).

Les objectifs de cette rencontre restent entre autres de fournir une carte routière pour les efforts préventifs de la coalition et d’établir des objectifs pour les stratégies du modèle logique. Pour le président de (Cocad/Hlm), Abdoulaye Gueye, la communication de proximité est l’un des moyens qui peut amener les jeunes à changer de comportement.

Selon lui, "les habitants étaient réfractaires à leurs messages. « Ils y voyaient une manière de dénonciation. Mais au fur et à mesure qu’on poursuivait la sensibilisation, la situation s’est améliorée et nous avons noté des progrès », a souligné M. Gueye.

Et de poursuivre : «nous croyons à ce que nous faisons car s’il y a eu des aveux, c’est parce que les populations ont confiance en ce que nous faisons. » Le directeur du Centre Jacques Chirac de Thiaroye, Abdoulaye Diouf, a souligné que "la coordination se passe sur le terrain parce qu’il y a beaucoup de choses à faire. La coalition des Hlm est très dynamique et il leur faut plus d’appui pour atteindre leurs objectifs et démultiplier l’activité dans d’autres communautés de Dakar et un peu partout au Sénégal »

Pour le Coordonnateur de la lutte antidrogue, Abdoulaye Diop, « les Hlm restent un bel exemple réussite. Le Sénégal enregistre de plus en plus des militants de la prévention et on note une prise de conscience communautaire. La société civile demeure le premier pilier de cette réussite et sans elle, il est difficile de l’atteindre ». Denise ZAROUR MEDANG

CASAMANCE :Accrochages dans le fief de César Atoute Badiate

http://www.enqueteplus.com/ Des accrochages entre l'Armée nationale et les factions rebelles des combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont été enregistrés dans la localité de Emaï, un bastion du chef de guerre César Atoute Badiate. Depuis dimanche dernier, le bruit des coups de canon tonne dans cette partie du département d'Oussouye.

Les affrontements dont il s'agit ont opposé l'armée aux combattants "Attika" du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) commandés par Atoute César Badiate, dans la zone Sud du village d’Emaï où les rebelles voient d'un très mauvais œil les patrouilles de l'armée régulière sénégalaise qui travaille à sécuriser le secteur. Mais c'est surtout le poste avancé des "Jambar" pour couper les déplacements des rebelles dans leurs activités économiques souterraines qui indispose vraiment les combattants de César Atoute Badiate, chef du front sud du MFDC, qui clame pourtant sa volonté de construire une paix définitive en Casamance.

Une situation très inquiétante dans cette partie du pays où les factions rebelles rivalisent de zèle chaque année au mois de décembre, période marquant le rappel des premiers affrontements sanglants autour de la revendication indépendantiste. C'est en décembre 1982 que les premières vies furent perdues en Casamance du fait de cette question où l'Etat du Sénégal reste intraitable sur le fait que la Casamance est une partie intégrante et intégrale du pays. Malgré la volonté exprimée par le Président Macky Sall de discuter de la crise en Casamance, la paix reste fragile. Le processus de paix est encore à l'étape de balbutiement, tandis que les acteurs tout comme les facilitateurs restent divisés sur l'approche et la voie à suivre.

Terrorisme – Serigne Maodo Sy exhorte à plus rigueur dans la délivrance des documents de voyage

Lignedirecte.sn- Pour faire face au terrorisme, le gouvernement doit être rigoureux dans la délivrance de documents de voyage au Sénégal. L’invite est faite par le marabout Serigne Maodo Malick Sy, lors du symposium organisé ce dimanche à Tivaouane dans le cadre du Mawlid.

Selon le marabout, le Sénégal ne doit pas être victime de son hospitalité légendaire dans un contexte de menace de terroriste. C’est pourquoi, il exhorte l’Etat à être beaucoup plus regardant et d’accentuer le contrôle dans la délivrance des documents de voyage.

«Nos frontières sont d’une porosité et nous souvent victimes de notre teranga légendaire. Il faut que vous gouvernement, que vous soyez beaucoup plus prudents envers ceux à qui vous donnez des autorisations de séjour », a lancé le marabout à l’endroit du Chef de l’Etat.Au-delà du gouvernement, le marabout pense que la population doit pouvoir exercer sa propre sécurité.

« Que chacun soit son propre policier ou gendarme pour assurer sa sécurité. N’hésitez pas à dénoncer toute personne suspecte », a exhorté le marabout. Outre des mesures sécuritaires, Serigne Maodo Sy pense qu’il faut que les musulmans dialoguent pour trouver une solution au djihadisme.

S’en prenant aux terroristes, le religieux dira : « ils ne sont pas des martyrs car un martyr c’est celui qui protège les musulmans et non qui les tue car la vie humaine est sacrée aux yeux de Dieu ». Le marabout qui se désole du fait que le terrorisme soit financé par certains musulmans dit partager la position du Président pour le combat contre le voile intégral.

Lutte contre le terrorisme- Le Président invite les religieux à s’impliquer

Lignedirecte.sn-Le Président de la République, Macky Sall a invité les religieux et autres oulémas à s’impliquer davantage dans la lutte contre le terrorisme.

Pour le Chef de l’Etat la menace terroriste est réelle et on ne peut pas ne pas en parler. C’est pourquoi, il invite les oulémas et autres religieux à parler aux croyants pour les préserver de l’extrémisme religieux et de la manipulation des consciences.

«Beaucoup de personnes me reprochent de parler du terrorisme. Or, ce n’est pas en gardant le silence qu’on est épargné par le terrorisme », a fait savoir le Président Sall qui présidait ce samedi à Tivaouane, le symposium du Gamou axé sur le thème : « Faces aux radicalismes : quelles réponses de l’école de Maodo ».

A son avis, il y a un besoin urgent de trouver une réponse à l’extrémisme. Pour cela, il estime que ceux qui doivent parler notamment les érudits de l’islam doivent élever la voix à travers les radios et les conférences pour sensibiliser les populations. « Par la parole et l’acte, vous avez la grâce de pouvoir toucher le cœur des croyants », a lancé le Président à l’endroit des religieux.

Toujours s’adressant aux religieux, il a martelé « qu’il faut que ceux qui savent, parlent et ne pas se dire que s’ils en parlaient, cela inciterait les terroristes à venir au Sénégal. Ils ne doivent pas avoir peur de la mort car nul ne peut y échapper ».

« Ceux qui savent ont le devoir impérieux de parler et ceux qui savent pas, le devoir d’écouter », a –t-il ajouté avec instance tout en invitant les populations à dénoncer toute personne suspecte parce que l’avis du Chef de l’Etat, il faut combattre ouvertement le terrorisme.

Pour cela, le Président pense que les enseignements des guides religieux constituent une arme pour faire face au terrorisme et à l’extrémisme religieux.

MACKY SALL OFFRE LES ÉCOLES DE SOUFISME COMME RÉPONSE AU RADICALISME RELIGIEUX

Le chef de l’Etat Macky Sall a offert dimanche à Tivaouane (centre), le soufisme comme une réponse au terrorisme et aux agressions de toutes natures, en mettant en exergue les enseignements de ce modèle prophétique basés sur le respect de l’autre.
‘’Nos guides religieux ont adossé l’éthique islamique, enseigné par le Tidjaniya et toutes les autres confréries du pays. Aujourd’hui, face aux difficultés de toutes sortes, à l’adversité et aux agressions de toutes natures, ces pionniers de l’islam, nous ont offert en viatique, les vertus cardinales de la fraternité humaine et du respect de l’autre’’, a-t-il dit.
Macky Sall s’exprimait lors du symposium tenu dans le complexe Seydi El Hadji Malick Sy, en présence du porte-parole de la famille Sy, Sérigne Abdou Aziz Sy Al Amine.
‘’Face aux radicalismes quelles réponses de l’école de Tivaouane’’, est le thème organisée par la cellule culture et communication de la commission d’organisation du Gamou qui sera célébré dans la nuit du mercredi.
‘’La réponse de l’école de Tivaouane et toutes autres écoles de soufisme de notre pays, c’est un même combat, qui nous guide vers le respect de l’autre, sans discrimination basée la religion’’, a commenté le président Sall.
‘’Sil ya une leçon que nous devons retenir des enseignements de nos guides qui nous ont appelé au modèle prophétique, c’est la constance dans l’effort d’édification de la société et l’endurance dans la voie de la transformation positive de nos communautés’’, a-t-il estimé.
Selon lui, ‘’nous devons nous attacher aux enseignements de nos guides religieux sur le fondement même de nos valeurs africaines culturelles négro-africaines’’.
‘’On ne peut pas balayer nos valeurs de civilisations, puisque l’extrémisme, est un impérialisme sous le couvert de l’islam, qui cherche à imposer un modèle aux autres .C’est inacceptable’’, a-t-il dénoncé.
‘’Aujourd’hui, nous avons un héritage précieux à défendre et à transformer et à transmettre à la prétérité’’, a-t-il dit.
‘’Depuis que les premières lueurs de l’islam ont illuminé son territoire, le Sénégal est resté un phare qui éclaire grâce à l’apport successif de ses guides spirituels, dont Seydi El Hadji Malick que nous célébrons ici, en revisitant ses précieux enseignements’’, a précisé Macky Sall.BD/ASB

«Al Amine » : «Nous avons marre des conflits politiques»

http://www.pressafrik.com L’environnement politique sénégalais n’enchante pas Serigne Abdoul Aziz Sy «Al Amine ». Le Porte-parole du Khalife général des Tidjanes l’a fait savoir hier, lors de la réception de Pape Diop, ancien Président du Sénat et leader de Bokk Guis Guis.

«Nous avons marre des conflits politiques ». C’est le langage servi hier par le porte-parole du Khalife général des Tidjanes, Serigne Abdoul Aziz «Al Amine ». En effet, comme à l’accoutumée à l’approche du Gamou de Tivaouane, les hommes politiques se ruent dans la capitale du Tidjanisme pour solliciter des prières. Et hier, c’était au tour de Pape Diop devant qui le Guide religieux a tenu ces propos.
Continuant sur sa lancée, «Al Amine » déclare : «Il est possible de se parler et de trouver des espaces de convergences. Le Khalife général Serigne Cheikh Ahmet Tidiane Sy m’a instruit de faire des démarches nécessaires pour amener la classe politique à renouer le dialogue et la concertation et je vais m’investir dans ce chantier».
Il faut dire que la situation politique actuelle du Sénégal a bien besoin de cet appel. En effet, l’affaire Lamine Diack qui a conduit à l’arrestation de Oumar Sarr, l’échange d’insanités entre opposition et pouvoir, a indisposé plus d’un Sénégal. Il est temps d’y mettre fin.Ousmane Demba Kane

Affaire et non-affaire

http://lignedirecte.sn Qui veut noyer son chien l’accuse de rage ! Autour de l’affaire Lamine Diack, maintes voix se sont élevées, jusques y compris dans certains médias, pour ouvrir un procès en sorcellerie contre Macky Sall et le régime né de la deuxième alternance. Sous le prétexte que, selon les déclarations prêtées à Lamine Diack, celui-ci aurait injecté de l’argent obtenu à la suite de magouilles politico-sportives en Russie, dans la campagne électorale de 2012 et au profit du président de la République.

Ça paraît compliqué mais c’est pourtant très clair : Macky Sall, qui prône une gouvernance ‘’sobre et vertueuse‘’ et dont le gouvernement a poursuivi avec une grande ténacité l’enrichissement réputé illicite, pourrait être lui-même comme un pur produit de ce type de corruption qu’il prétendrait combattre sinon éradiquer ! C’est vrai qu’il y faudrait comme un petit bémol. N’empêche : cela n’est pas très juste ou seulement sérieux. Car, si Lamine Diack avait même eu à verser son obole, son écot, sa participation ou quelque autre nom qu’on lui donne, dans un tour de table organisé en 2011 ou 2012 pour soutenir la candidature de Macky Sall, il n’y aurait eu là rien que de très normal ! Personne dans ce pays ne pouvant alors douter de la licéité des fonds déposés par l’alors président de l’IAAF.

Depuis que le monde est monde et que la politique existe, cela s’est toujours, et sous toutes les latitudes, pratiqué ainsi. En France et depuis le Général de Gaulle pour ne pas aller trop loin, presque tous les Présidents qui ont été élus ont eu à bénéficier de largesses ou de contributions substantielles de la part de chefs d’Etat africains, qu’il s’agisse de Léon Mba, Bongo, Houphouët-Boigny voire Bokassa ! Chefs d’Etat dont certains juges français disent, aujourd’hui, que les biens qu’ils possèdent en France sont ‘’mal acquis’’, autre avatar de l’enrichissement illicite bien connu chez nous.

C’est donc comme ça et jusqu’en Amérique et il n’y a pas apparence que cela doive changer jamais : un homme se lève et se déclare et, sur la base de ses idées, de son programme, de sa personnalité, des soutiens naissent et s’organisent en mettant, s’il le faut (et il le faut toujours) la main au portefeuille. C’est comme ça du village au canton de la mairie, à l’Assemblée, et du député au chef de l’Etat. Quiconque a eu affaire avec le suffrage universel et au concours de ses concitoyens pour accéder à une position de pouvoir connaît cela et a eu à y recourir : obtenir des appuis, des soutiens, des fonds ! Ce n’est pas pour rien que la City de Londres existe et que Westminster, siège du pouvoir politique, ne se trouve qu’à un jet de pierre !

Ainsi, et quand bien même cela serait, cela ne délégitimerait en rien du tout Macky Sall et le pouvoir qu’il tient de l’élection 2012. J’ai entendu, sur une radio de la place, et avec un peu de tristesse, un responsable de l’opposition parler ‘’d’impeachment’’ à l’américaine comme si une telle disposition pouvait exister dans notre droit positif ! Mais entretenir une certaine agitation dans la rue et dans les esprits, ça, c’était possible et cela l’a été pendant quelques heures…

Jusqu’à ce que le journal ‘’Le Monde’’ par lequel le scandale était arrivé publie un mot d’excuses à l’intention de ses lecteurs : Lamine Diack n’aurait jamais parlé, dans ses déclarations à la police, de Macky Sall et de sa campagne électorale de 2012 ! C’était une erreur du journal dans le résumé qui avait été fait à l’intention du ‘’Monde.Fr’’ de l’édition ‘’papier’’, c’est tout ! Nul donc n’est à l’abri de l’erreur pas même une institution de la taille et du prestige du ‘’Monde’’.

Cela devrait conduire tout le monde (c’est le cas de le dire) et chacun à beaucoup d’humilité. Une mention spéciale pourtant à l’endroit des journalistes. Ils ont du pouvoir et ils ne le savent que trop mais ils méconnaissent et peut–être trop souvent que celui-ci a ses propres limites et ce sont celles de l’excès : ‘’Tout ce qui est excessif ne compte pas‘’, disait Talleyrand qui s’y connaissait assez.

Nous tous ne voulons douter de rien or nous devons, comme médiateur, douter de tout et d’abord de nous-mêmes, de nos capacités intrinsèques comme de notre objectivité pour n’avoir pas à parler de notre intégrité. Nous sommes le produit de notre société, ni meilleurs ni pires que les autres mais le métier que nous avons choisi nous impose bien plus de responsabilités qu’aux autres ! Pourquoi ? Parce que nous n’avons été élus par personne ; c’est nous qui nous sommes levés et avons dit que oui nous voulions, oui nous pouvions être les Vigies du peuple.

Moi-même, quand je me regarde, je m’observe comme on dit, je me désole mais quand je me compare, je me console ! Mais au moins faut-il consentir à nous regarder en face et à s’accepter. De seulement pouvoir se désoler de l’image qui est renvoyée par son miroir est déjà un pas que l’on fait dans la voie, non pas de la guérison ou de la rédemption, mais déjà de l’amélioration de notre condition de pays en développement.

Toute cette affaire ‘’Lamine Diack’’ va retomber comme un soufflé en cuisine ou un ballon de baudruche. Beaucoup s’y seront laissés piéger et c’est grand dommage pour le pays, sa presse, sa démocratie. Mais restons optimistes : à quelque chose, malheur est bon ! Cet épisode nous apprendra, peut-être à être moins prompts et plus circonspects à l’avenir quant à l’analyse de certaines informations qui nous viennent d’ailleurs et nous concerneraient !

FRONT PATRIOTIQUE POUR LA DEFENSE DE LA REPUBLIQUE (FPDR)

COMMUNIQUE

Le Front Patriotique pour la Défense de la République dénonce l’interpellation et l’arrestation de Oumar SARR, coordonnateur et secrétaire général adjoint du Parti Démocratique sénégalais.

Le chef de l’état Macky SALL depuis qu’il a accédé à la magistrature suprême a posé de multiples actes qui mettent à mal notre démocratie. Sous nos yeux, il est en train de transformer notre système démocratique en un système autoritaire.

Nous constatons, pour le dénoncer, que toutes les manifestations de l’opposition sont systématiquement interdites. C’est toujours à la suite de pressions de nos partenaires, de nos chefs traditionnels et guides religieux et d’associations de la société civile que le gouvernement finit par permettre aux partis de l’opposition d’exercer les droits que la constitution leur accorde en organisant des manifestations pacifiques. Tout les observateurs sont unanimes pour reconnaître qu’aucune manifestation de l’opposition n’a donné lieu à aucune forme de violence.

L’interdiction des manifestations pacifiques constitue une grave entrave au fonctionnement de notre démocratie.

Pour masquer son incurie le chef de l’état a décidé de museler l’opposition en arrêtant tous les responsables et militants qui portent une appréciation critique sur les actes du gouvernement pour en informer les citoyens.

Personne n’est épargné. Tous ceux qui s’adressent au peuple en l’informant justement sont intimidés par des pratiques policières dans le seul dessein de les faire taire. Les chefs religieux, les imams, les journalistes, les membres de la société civile qui ont et qui expriment une opinion contraire sont interpellés, arrêtés et pour certains menacés d’être sévèrement jugés pour les contraindre au silence.

Tout cela constitue une véritable atteinte à la liberté d’expression garantie par notre constitution. Jamais autant de citoyens sont poursuivis pour offense au chef de l’état et pour atteinte à l’ordre public.

Plus grave, pour détourner l’attention de l’opinion sur les graves conséquences des révélations faites par la journal français « Le Monde » sur le financement de l’ancienne opposition, aujourd’hui au pouvoir, par l’argent de la corruption et du dopage, le gouvernement a décidé de s’en prendre à Oumar SARR en violant l’immunité attachée à sa qualité de député.

L’article 61 de notre constitution protège le député pendant la durée des sessions et la violation de cette disposition ne nous détournera pas des légitimes questions que les sénégalais se posent et auxquelles ils demandent à Macky SALL d’apporter des réponses claires et sans équivoque

Arrestation d’Oumar Sarr – Les propos qu’il a tenus «ne sont pas de nature à l’arrêter» (Pr Babacar Gueye)

Les propos tenus par le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (Pds) à l’égard du président de la République Macky Sall sur l’affaire Lamine Diack, «ne sont pas de nature» à entrainer son arrestation, a soutenu le professeur Babacar Gueye, spécialiste en droit constitutionnel, lors de l’émission Opinion de ce dimanche sur Walfadjri.«Oumar Sarr c’est un opposant (…). Je ne vois pas en quoi les propos qu’il ait tenus soient de nature à l’amener devant le juge ou même d’être convoqué à la gendarmerie. Cet article 80 qu’on évoque souvent est un fourre-tout qui permet tout», a expliqué le Pr Gueye.

Pour le constitutionnaliste, Oumar Sarr était dans «son rôle», celui d’un opposant qui a vu «une poche ouverte pour attaquer le pouvoir».

«C’est normal. Ce n’est pas lui qui a révélé l’information, mais les propos qu’il a tenus ne doivent permettre de l’amener dans la juge», a-t-il dit.

Selon M. Gueye, l’Etat doit «être fort». «Mais, a-t-il ajouté, un Etat fort ne veut pas dire un Etat policier. Il ne faudrait pas pour des raisons politiques qu’on prenne les gens, qu’on les amène devant le juge, qu’on les convoque à la gendarmerie, etc.»

«Dans sa sortie, c’est vrai Lamine Diack, a dit qu’il a essayé de réunir les moyens au niveau de l’IAAF pour participer au départ du chef de l’Etat en exercice en 2012 au Sénégal. Mais, il n’a cité aucun candidat de l’opposition», a expliqué le professeur de droit.

L’enquête permettra de savoir qui a pu bénéficier de ces financements et c’est à Lamine Diack de préciser ces propos, de dire à qui il a donné de l’argent, d’après M. Gueye.

«Il me sera difficile de remettre en cause les propos de Diack, parce qu’il n’a montré aucune volonté de protéger son fils Massata Diack, qu’il a nommément cité dans ses aveux.

Le constitutionnaliste a également avoué lors de l’émission qu’il a «toujours soutenu» que l’élection présidentielle de 2012 était l’élection «la plus fausse» de l’histoire politique du Sénégal.

«Par-delà même des considérations de corruption, de financement de la campagne de la part de Diack sur ses aveux, du point de vue purement politico-juridique il y a un problème. En 2012, on a un candidat qui a réussi à arriver en tête au premier tour et qui n’aurait dû jamais se présenter. C’est ce qui a faussé les résultats », a expliqué M. Gueye.

Il a toutefois affirmé que par rapport à cette affaire, le président de la République «ne peut pas être destitué» et «ne doit pas» présenter sa démission.

Il y a aujourd’hui lieu de légiférer le financement des partis politiques au Sénégal, selon le professeur. Parce que personne «ne sait», d’après lui, qui finance les partis politiques dans ce pays.«Ils n’ont pas assez de militants et ces militants ne participent souvent au financement du parti», a-t-il dit.Mariama Diémè

Pr Ababacar Guèye sur l’affaire Lamine Diack : «s’il se trouve que Lamine Diack a soutenu des Partis politiques de l’Opposition avec son argent comme ce qui se dit, il n’y aucun problème. Mais si c’est de l’argent venu, d’ailleurs, qui est passé entre ses mains, cela est contraire à la loi”

http://www.actusen.com L’affaire Lamine Diack continue de faire des vagues dans l’espace politico-judiciaire du Sénégal. Depuis son éclatement, les réactions se multiplient et ne se ressemblent pas. La dernière en date : celle du Pr en Droit Constitutionnel à l’Ucad. Selon Ababacar Guèye qui s’exprimait, ce dimanche, à l’émission Opinion, cette affaire est venue se greffer à la candidature non constitutionnel de Me Abdoulaye Wade en 2012.

«L’élection de 2012 était la plus fausse de toute l’histoire politique du Sénégal», soutient-il. Et pour cause, poursuit Pr Ababacar Gueye, «un candidat, qui n’était pas qualifié à se présenter à ces joutes électorales, a réussi à se hisser au second tour», a-t-il déploré.

S’agissant à proprement parler de l’affaire Lamine Diack, Pr Ababacar Guèye a deux points de vue pour étayer sa pensée. «S’il se trouve que Lamine Diack a soutenu des Partis politiques de l’Opposition avec son argent comme ce qui se dit, il n’y aucun problème. Mais si c’est de l’argent venu, d’ailleurs, qui est passé entre ses mains, cela est contraire à la loi. Car, il est dit, de l’argent étranger ne doit pas financer les Partis politiques au Sénégal», a-t-il dit, déplorant l’arrestation de leaders politiques d’Opposition.

«L’Etat doit être fort, mais il ne doit être policier. Omar Sarr est un opposant. S’il voit une opportunité qui peut affaiblir le Pouvoir en place, il ne peut se priver de cette brèche. Il est dans son rôle d’opposant», a-t-il affirmé. Quant aux journalistes interpellés, Ababacar Guèye parle d’un excès de pouvoir.
«Les journalistes n’ont fait que reprendre les informations de leurs confrères. Leur arrestation est très problématique. Et cela remet en cause l’Etat de droit», a-t-il déclaré.G. MANSALY

Thierno A. Sall cogne Diack – «Il devait mourir plutôt que de salir l’image du Sénégal»

Lignedirecte.sn-Profitant du lancement des activités du Rassemblement autour de Macky (RAM), Thierno Alassane Sall, ministre de l’Énergie, est revenu sur l’affaire Diack.Et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas été tendre. Avec l’ex-président de l’IAAF. «Personne ne lui a demandé d’ourdir ce complot pour venir en appui à la démocratie sénégalaise. Si son intention était noble, il aurait dû épargner le Sénégal qui est au-dessus de nous tous», a-t-il fait savoir.

Poursuivant sa diatribe, le ministre de l’Energie soutient : «Tous ceux qui ont lutté le 23 juin et après, l’ont fait parce qu’ils croyaient en la victoire. Ils n’ont pas demandé d’argent aux Russes ou aux Chinois. On a lutté avec conviction et volonté. Prêts à y laisser nos vies et notre argent..».

  1. Sall n’a bien entendu pas manqué de lancer une pique contre le journal qui est à l’origine de la bombe : «Le Journal Le Monde n’aurait jamais osé ce genre de choses contre certains pays. Tout simplement parce que les cadres et intellectuels de ce pays se seraient dressés pour dire qu’ils n’ont pas le droit de salir leur pays. Pour finir, le patron de l’Énergie sénégalaise s’est voulu radical : “la plus grande partie de la population ne se laisserait pas atteindre par une telle humiliation; préférant même le suicide. Il (Lamine Diack) devait emporter seul son humiliation, s’il aime le Sénégal. C’est mieux que de ternir l’image du pays».

«Pourquoi Monsieur Lamine Diack voulait la chute de l’ancien régime ?», (MOCAD)

http://www.pressafrik.com Le Mouvement pour la Consolidation des Acquis Démocratiques (MOCAD) s’est concerté sur «l’actualité brûlante qui secoue notre république avec les révélations de Monsieur Lamine Diack, ex- président de la fédération internationale d’athlétisme ». «L’interrogation (est) pourquoi Monsieur Lamine Diack voulait la chute de l’ancien régime ? », pose le coordonnateur général dans un communiqué parvenu à Pressafrik.com. Le MOCAD demande «au peuple sénégalais de comprendre une bonne fois que l’art de gérer la cité ne rime pas forcément avec l’argent mais plutôt avec l’amour de sa patrie et que nous devons de nous préparer à faire bloc pour défendre notre république » et lance «un appel de boycott si toutefois la lumière n’est pas faite sur cette machination orchestrée par un sénégalais au détriment des sénégalais ».
Djibril Ndiaye et Cie interpellent «le peuple sénégalais (sur le fait que) nous avons besoin de rupture avec des leaders politiques qui ne se préoccupent que du pouvoir à tout prix». «On peut changer de régime démocratiquement certes mais nul n’a le droit d’orchestrer la chute d’un régime et se bomber la torse d’être un patriote. Le Sénégal est un pays stable politiquement et nous nous devons de préserver cette stabilité à jamais », marque le MOCAD qui réclame «justice et lumière sur cette affaire avec la plus grande impartialité». Dié BA

«Idrissa Seck aurait du être le premier client de la CREI» Selon les cadres républicains

iGFM – (Dakar)-Suite aux révélations de Lamine Diack publiées par le journal Le Monde, Idrissa Seck avait demandé à la CREI de se saisir de ce que les cadres républicains considèrent comme un pétard mouillé.

Selon un communiqué parvenu à iGFM, les cadres républicains : « S’il y’a dans ce pays un individu qui ne devrait pas prononcer le mot CREI c’est bien lui qui a avoué sur les ondes avoir reçu 47 milliards de Abdoulaye Wade. Nous étions tous là et les bandes sonores de ses aveux circonstanciés sont disponibles. Monsieur Seck, vous êtes disqualifié pour parler de ces questions car vous êtes le plus grand pilleur de fonds publics que notre pays ait connu » ont répliqué les cadres républicains.

« Avec nos 47 milliards détournés vous avez privé nos populations de combien d’hôpitaux et d’ambulances, combien de vies auraient pu être sauvées? La décence aurait commandé que vous fissiez profil bas quand on parle de question d’argent car avec l’argent du contribuable Sénégalais vous menez une vie de pacha » rembobine les cadres républicains qui se demandent à Idrissa Seck de justifier l’origine douteuse de sa fortune.

« A ce que l’on sache, vous n’êtes héritier d’aucune fortune et on ne vous connaît aucune affaire générant autant de profit. Vous vivez luxueusement du sang et de la sueur de notre peuple. Et vous le savez bien. Très sérieusement, Monsieur le premier ministre, vous arrive-t-il de vous regarder dans la glace »?

Selon les cadres républicains, Idrissa Seck ignorait sans doute qu’au moment où il demandait à la CREI de s’autosaisir de cette affaire de financement de la campagne présidentielle de Macky Sall, le principal concerné à qui on attribue ces révélations, a fini d’apporter un démenti.Ibrahima Khalil SENE

D-Media : En plus de Mansour Diop, N'dèye Astou Guèye et Pape Bess Diba convoqués

http://www.dakaractu.com Ça chauffe chez Bougane Guèye Dany. Selon des informations reçues par Dakaractu, en plus de Mamadou Mansour Diop, N'dèye Astou Guèye et Pape Bess Diba sont convoqués demain à la Division des investigations Criminelles (DIC) à 11 heures. Cette affaire est relative à la sortie très musclée de Mamadou Mansour Diop lors d'une émission. Nous y reviendrons...

Copie des enregistrements des émissions de la Zik FM : Babacar Touré oppose une fin de non-recevoir aux enquêteurs de la DIC

http://www.dakaractu.com Les éléments de la Division des investigations criminelles (DIC), s’étaient rendus samedi dans les locaux du conseil national de régulation de l’audiovisuel dirigé par Babacar Touré, munis d’un réquisitoire pour avoir l’enregistrement de l’émission diffusée sur la radio Zik Fm sur l’affaire Lamine Diack. Mais ils sont rentrés bredouilles, informe « l’Obs », puisque son DG Babacar Touré leur a fait savoir que la structure n’est pas là pour alimenter des enquêtes de police, mais pour fonder ses décisions. Les hommes de Babacar Touré ont réaffirmé aux enquêteurs de revoir des règles de déontologie et d’éthique qui encadrent la profession

Financement de la présidentielle de 2012 : le CDEPS condamne l’interpellation de journalistes

http://www.pressafrik.com Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) exprime ses vives inquiétudes pour la liberté de presse, suite aux interpellations de journalistes par la police, après les propos prêtés à monsieur Lamine DIACK sur le financement de la campagne électorale des présidentielles de 2012. Monsieur Massamba MBAYE, Directeur général du groupe de presse DMédia, a été interpellé manu militari samedi 19 décembre 2015 et convoyé dans une fourgonnette de police. Notre confrère a subi un interrogatoire dans les locaux de la Division des Investigations criminelles (DIC) de 12 heures à 20 heures. D’autres journalistes sont convoqués ce lundi pour être entendus par la DIC.
«Cette situation de traque des journalistes est un recul pour la démocratie sénégalaise et n’honore pas ses auteurs », communique le CDEPS qui condamne «fermement l’interpellation de tout journaliste pour avoir rendu compte ou commenté les propos prêtés à monsieur Lamine DIACK sur le financement de la campagne présidentielle de 2012». Le CDEPS exige l’arrêt de toute poursuite de journaliste dans cette affaire, appelle les autorités policières et judiciaires à plus de sérénité dans la gestion des propos prêtés à M. Lamine DIACK sur le financement de la campagne présidentielle de 2012. Pour la défense des droits constitutionnels de la liberté de presse, le patronat de la presse exhorte tous les journalistes au respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information.Dié BA

Article journal "Le Monde" : Ce qu'en pense Me Assane Dioma Ndiaye.

Dans l’affaire du scandale de L’IAAF l’urgence ne nous semble pas être l’arrestation d’opposants ou de journalistes. Nous penchons plutôt pour l’ouverture d’une information judiciaire au Sénégal afin de déterminer si L’argent Russe , prix de l’étouffement des cas de dopage d’athlètes Russes découverts a la veille des Mondiaux d’athlétisme que ce Pays devait organiser avec d’importants contrats de sponsoring qui avaient déjà été conclus et qui allaient être remis en cause si l IAAF avait sévi , a profité à la famille DIACK et a d’autres dirigeants de l’IAAF exclusivement ou a profité en partie ou en totalité a l’opposition Sénégalaise ou à des personnalités politiques Sénégalaises ou à des Segments de la société civile Sénégalaise a l’occasion des échéances électorales de 2009 et 2012 ?
S’il s’avérait au terme de cette information que les allégations de financement de l’opposition Sénégalaise ou d’autres segments de la Société Sénégalaise ne sont pas établies l’image du Sénégal serait sauve a part l’implication gravissime d’un de ses fils les plus illustres.
Par contre s'il était établi que l’argent russe a été injecte dans les campagnes électorales de 2009 et 2012 les conséquences seraient Nationales et interpelleraient tous les citoyens.
A l’instar de Monsieur Idrissa Seck, il faut appeler à la sérénité et assumer dans un premier temps notre obligation de redevabilité à l’égard de la Communauté Internationale qui s’interroge grandement et qui sans doute continue d’accorder à notre pays une présomption d’innocence.
Le deal passe entre la Fédération Russe et l’IAAF à travers ses plus hauts dirigeants reste et restera un crime contre l’éthique sportive mondiale. Maitre Assane Dioma NDIAYE

Me Amadou Sall : « Que Macky Sall nous dise oui ou non, s'il faisait partie de l'opposition entre 2009 et 2012 et s'il a reçu un financement de Lamine Diack »

http://www.dakaractu.com L’opposition sénégalaise ne compte pas baisser les bras pour faire jaillir toute la lumière dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler « l’affaire Lamine Diack ».
En conférence de presse ce dimanche, réuni avec le FPDR, Me Amadou Sall n’a pas perdu de sa verve contre le Président de l’Alliance pour la République (APR), Macky Sall.
Après avoir clairement indiqué qu’en dépit des précisions de l'auteur de l'article et jusqu'à présent, personne ne connait le contenu du procès verbal d’audition, Me Sall ne veut nullement se contenter « d'un démenti du journaliste auteur de dudit article et de celui du Président Lamine Diack qui dit lui-même qu'il a financé deux campagnes (celle de 2009 et 2012) ».
Toute chose qui lui fera poser plusieurs questions interpellant directement l’actuel Président de la République du Sénégal. «Que Macky Sall nous dise oui ou non s'il faisait partie de l'opposition en 2009 et 2012 ? Qu’il nous dise également s'il a reçu un financement de la part de Lamine Diack ?»
Autant de questions qui font que le ministre de la Justice sous Me Abdoulaye Wade exige des réponses «claires et limpides. Et ce d’autant plus que Macky Sall a basé sa gouvernance sur « un socle de valeur et de vertu qui exige une ligne de transparence …»

Déthié Fall, Vice-Président de Rewmi sur le financement de l’opposition par Lamine Diack : « Le Rewmi n’est concerné ni de près ni de loin »

http://www.dakaractu.com Après les révélations portant sur le financement de l’opposition d’alors, par «Lamine Diack », le vice-Président de Rewmi, Déthié Fall balaie toute implication de son parti.
«Nous ne sommes concernés ni de près, ni de loin par les financements du Président Lamine Diack », précise-t-il d’emblée. Et de s’empresser d’ajouter que notre campagne électorale à la présidentielle de 2012 consistait juste en une contestation contre un troisième mandat de Me Abdoulaye Wade.
« Notre campagne se résumait à quitter chaque soir le Point-E pour rejoindre la place de l'indépendance », sourit Déthié Fall sous un tonnerre d’applaudissements.

A propos de l’argent sale de Lamine Diack glissé à l’opposition sénégalaise de 2012 : Rewmi et Fsd/Bj “fredonnent” la chanson : “bul ma laal, bul ma diégué”

http://www.actusen.com Face à la presse, en ce moment, le Cadre de coalition de l’opposition (C20) a réitéré les propos d’Omar Sarr sur l’origine illicite du financement de la campagne présidentielle de Macky Sall. Amadou Sall, membre de la Coalition déclare qu’ « Omar Sarr n’a pas attaqué le Président de la République, mais Macky Sall, candidat de l’opposition de 2012, pour qu’il justifie l’origine de ses fonds politiques de l’époque ».

Déthié Fall a tenu à préciser qu’en 2012, le Rewmi n’a reçu aucun financement. « Il est facile pour nous de justifier qu’on n’a pas bénéficié de financement de quiconque. Le trajet du Point E à la place de l’Obelisque ne nous a rien coûté », affirme le numéro 2 de Rewmi sur un ton taquin.

Même son de cloche pour la Fsbj. Fatou Gassama,venue représenter Cheikh Bamba Dièye a précisé à son tour qu’ «à l’époque, je m’occupais du financement de la campagne de notre Parti. Et je peux vous rassurer qu’on a point reçu un seul sou de Lamine Diack. Nous invitons , d’ailleurs, Macky Sall à dire oui ou non s’il a reçu l’argent de Lamine Diack pour les besoins de la campagne de 2012».

En un comme en mille mots, la formation de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck et celle du ministre démissionnaire sous l’actuel régime, Cheikh Bamba Dièye ont, s’adressant à l’ancien Président de l’IAAF, fredonné, en un même mouvement, la chanson “bul ma laal, bul ma diégué” (ne nous mêle ni de prés, ni de loin à ton scandale).

Pour rappel, Lamine Diack a avoué, face aux enquêteurs français, avoir financé l’opposition sénégalaise de 2012, pour faire tomber le régime d’Abdoulaye Wade. Et ce, avec l’argent sale perçu de la Fédération russe d’athlétisme sur fond de corruption et de blanchiment.Khady SYLLA

Affaire Lamine Diack : Une commission rogatoire à Dakar

http://www.leral.net Suite à un avis de recherche infructueux, renseigne le journal, Mme Houlette, patronne du parquet financier parisien, a requis des policiers de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (Ocliff) l'arrestation de Papa Massata Diack si jamais il met les pieds sur le territoire français. Une requête a également été adressé à Interpol, d'après Libération, pour solliciter l'entre-aide judiciaire des autorités singapouriennes.
De plus, informe-t-on, Eliane Houlette a sollicité des juges du Pôle financier l'envoi de commission rogatoire à Dakar, à Monaco et à Singapour. Les deux premières commissions rogatoires consisteront à faire un inventaire détaillé des biens présumés de Lamine Diack alors que la deuxième vise à obtenir toutes les données de la société écran Black Tidings logée, jusqu'à sa liquidation, au 28 Dakota Crescent à Singapour.

A noter que deux procédures administratives, déclenchées depuis le début de cette affaire, ont connu des avancées notoires. En effet, après un premier rapport, l'Agence mondiale antidopage (Ama) publie à Munich (Allemagne) le 14 janvier prochain, un second rapport qui risque de créer un séisme mondial. La commission d'éthique devrait d'ailleurs prononcer, dans la deuxième semaine de janvier 2016, l'exclusion à vie de tous les mis en cause présumés.

Laser du lundi : Lamine Diack, le coordonnateur du « Parti de l’Etranger » (Par Babacar Justin Ndiaye)

http://www.dakaractu.com Lorsqu’il s’agit des options, des décisions et des choix nationaux et souverains d’un pays, tous les Partis politiques sont les bienvenus, à l’exception du « Parti de l’Etranger ». Dans les nations où les systèmes démocratiques, à haute teneur civique, régulent électoralement la mobilité des dirigeants, tout ce qui s’apparente à un coup de pouce extérieur, est vigoureusement banni. D’emblée, les acteurs épaulés par des puissances (financières ou politiques) situées hors du territoire national, sont dédaigneusement perçus et impitoyablement stigmatisés comme les tenants du « Parti de l’Etranger ». Ce phénomène honni s’appelle le pétainisme politique (allusion au Maréchal Pétain), synonyme de trahison nationale par voie de collaboration avec de réels ou potentiels ennemis de la patrie. Dans certains pays, le « Parti de l’Etranger » figure dans le glossaire politique. Au Sénégal, il est désormais le 256e Parti. Sans récépissé, bien sûr.
Comme on le voit, l’Histoire politique du monde met gravement en relief les actes posés par le Président Lamine Diack et les extraits tirés de son interrogatoire dans le cabinet du teigneux juge français, Renaud Van Ruymbeke, un célèbre spécialiste des dossiers chauds qui – dans l’Hexagone – affole les hommes politiques et dérange les hautes strates de l’appareil judiciaire. D’où les ondes de choc qui ébranlent l’échiquier politique sénégalais, avec d’autant plus de rudesse – et de dégâts probants – que le profil et l’envergure de Lamine Diack pèsent sur la balance de la crédibilisation des révélations. Ministre des Sports du Président Léopold Sédar Senghor (à une période où certains pontes du régime actuel étaient lycéens), maire de Dakar et vice-président de l‘Assemblée nationale, Lamine Diack est suffisamment pétri de culture étatique et grandement pourvu d’expérience politique, pour comprendre que certaines accusations en direction de personnalités de premier plan, équivalent (presque) à un arrêt de mort dûment signé. Méme si, à 82 ans, on se gausse de la mort. Voilà qui convainc qu’il a du béton et non du carton.
Du reste, on ne saurait faire litière de la gravité d’une affaire de corruption, de blanchiment et de conspiration politico-électorale dont l’épicentre se trouve en Europe (l’argent et le dopage concernent la Russie) et les prolongements au Sénégal : théâtre, en 2012, d’une campagne électorale et d’un scrutin présidentiel, tous deux mémorables. Autrement dit, l’affaire Lamine Diack est sans commune mesure avec les fameux chantiers de Thiès qui, eux, sont domestiques de bout en bout. Ici, les intérêts liés à l’athlétisme international (image et magot compris), la personnalité du magistrat français (un dur à cuire) et l’éclat rayonnant des institutions démocratiques du Sénégal donnent au scandale, les caractéristiques d’une secousse tellurique. Le très sévère commentaire du journaliste Jean-Baptiste Placa (chronique RFI du 19-12-2015) en fait douloureusement foi.
Le choc ressenti est d’autant plus fort que le scandale n’a rien d’un écheveau à démêler. Certes, les propos publiés par Le Monde ne sont pas abruptement accusateurs à l’endroit de tel ou tel candidat élu ou battu, mais la limpidité n’est guère affectée. Les confessions de l’ex-patron l’IAAF n’alignent pas des noms mais mouillent un lot restreint de poids lourds de la scène politique. Morceaux choisis : « En dehors du Président en exercice (à l’époque Abdoulaye Wade), il y avait treize autres candidats. Il y avait des jeunes qui s’étaient mobilisés et j’ai misé sur eux. Je les ai financés ».

C’est clair-obscur mais suffisamment clair pour qu’on comprenne que le fer de lance des jeunes mobilisés était le groupuscule « Y en a marre ». Rappelons que le ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, avait fait le déplacement dans la banlieue dakaroise (les Parcelles Assainies) pour échanger avec les ténors de « Y en a marre », dans leur QG. Quand on sait que le Quai d’Orsay prend d’habitude en charge les dossiers brûlants (Moyen-Orient, Daech, le nucléaire iranien et l’Ukraine), et laisse l’Afrique au Sud du Sahara au ministère de la Coopération, on mesure bien l’intérêt, les calculs et les arrière-pensées escortant une pareille disponibilité vis-à-vis d’une bande de rappeurs. L’année électorale 2012 a-t-elle révélé tous ses secrets ?
S’agissant de la douzaine de candidats, il va sans dire que la Russie – correctement informée par son KGB devenu FSB et son ambassadeur immergé à Dakar – n’a pas décaissé les 450 000 euros en faveur de l’escouade des hommes et des femmes vaincus d’avance comme Cheikh Bamba Dièye, Ibrahima Fall, Mor Dieng, Amsatou Sow Sidibé et autre Diouma Dieng Diakhaté. Par conséquent, les candidats triés puis financés par le « Parti de l’Etranger » (d’après Lamine Diack) sont moins nombreux que les cinq doigts d’une main. Inutile de citer bêtement des noms, pour encaisser bêtement une plainte et atterrir bêtement à la DIC. Le Président Lamine Diack a parlé français. Impossible de violer ou de castrer les mots !
En vérité, les personnes comptent moins que le sort du pays aventureusement scellé. L’indignation, la tristesse et l’inquiétude des patriotes pivotent autour du destin du Sénégal que la soif de pouvoir – couplée au déficit patriotique – met terriblement en équation. Quand une puissance étrangère installe un fantoche à la tête d’un Etat, c’est la souveraineté qui est hypothéquée. C’est pire que le pillage économique. Car, l’argent russe n’est pas un investissement structurant mais un asservissement durable. Un boulet. Le Président Poutine (un Colonel du KGB) n’est pas un enfant de cœur, il est un père Noël aux cadeaux toxiques. Rétrospectivement, il apparait que les électeurs avaient le choix (cornélien) entre une dynastie des Wade qui creuse la tombe de la démocratie, et une alternative qui évapore la souveraineté nationale. Après les aveux de Lamine Diack, toutes les victoires électorales, de 2009 à 2012, ont pris une couleur anthracite. Elles ne sont ni totalement blanches ni parfaitement immaculées.
Après la véhémence du discours justificatif de la traque des biens mal acquis, nous voulons croire que les fonctionnaires de l’OFNAC et de la CENTIF n’auront plus le temps d’aller pêcher à la ligne. Même le week-end. Ils feront montre d’une âpreté semblable et d’une hardiesse égale à celles des enquêteurs d’outre-méditerranée. Sinon, c’est le credo de la bonne gouvernance – officiellement magnifiée et sublimée – qui se désintégrera en vitesse. Entre l’argent de l’ex-sénatrice Aïda N’Diongue dont la traçabilité est en pointillé et le blé (russe) de Lamine Diack dont la traçabilité est proprement scandaleuse, le Sénégal patauge dans les marécages de la gouvernance hideuse, c’est-à-dire à mille lieues de la gouvernance vertueuse qui est, à la fois, l’antichambre et la rampe de lancement de l’émergence. Moralité : plus ça change, plus ça se ressemble. Charybde et Scylla sont deux gouffres marins non éloignés des côtes sénégalaises.
Au train où vont les choses, la descente aux enfers de Karim Wade se terminera bientôt par un atterrissage au paradis…politique. Car, la politique installe tous les acteurs dans le royaume de l’imprévu qui est truffé d’écueils inattendus.
PS : 1) Ne soyons pas naïfs ! La Françafrique – avec ses réseaux et ses mallettes – a longtemps défrayé la chronique électorale dans l’Hexagone. Preuve que les anciennes et grandes démocraties ne sont pas entièrement purgées de toute la gamme des turpitudes. L’aide financière de Kadhafi à Sarkozy a fait des vagues jusqu’à Dakar, avec l’interrogatoire du Président ATT. Ainsi marche la démocratie. Elle s’accommode des coups fourrés, à condition qu’ils soient couverts par une dalle épaisse. Léon Blum disait : « En politique, les vertus ne sont pas toujours récompensées mais les erreurs se payent ». 2) Le gouvernement du Sénégal danse plus vite et plus frénétiquement que la musique. Les articles et les démentis du journal Le Monde n’ont aucune valeur juridique. Tout juste une portée psychologique. Seule l’intégralité de la déposition de Lamine Diack, dans le cabinet du juge et face au magistrat Renaud Van Ruymbeke, sera l’ultime vérité. Et non les textes fragmentaires, les rectifications laborieuses et les nuances nuancées de la presse parisienne.

AVEUX DE LAMINE DIACK ET ACCUSATIONS CONTRE MOUSTAPHA NIASSE : Latif met en cause un cabinet Français

http://www.dakaractu.com « (…) Cette histoire n’est pas anodine. C’est un processus de dénigrement de l’autorité qui est mis en place depuis la France par un important cabinet de communication qui travaille au service du Pds. (…) Ce cabinet bénéficie de l’appui d’un important avocat français qui, dans un passé récent également, était impliqué, d’une manière ou d’une autre, dans la gestion des médias en France à un niveau important ». C’est Abdou Latif Coulibaly, secrétaire général du gouvernant, membre de l’Alliance pour la République (Apr) qui en fait la révélation dans un entretien paru dans « Sud Quotidien ». Pour lui, ce n’est pas un hasard que les deux plus hautes autorités de l’Etat (Macky Sall et Moustapha Niasse) soient visées par des informations publiées concomitamment dans la pesse étrangère. Il s’agit, selon le Secrétaire général du gouvernement, d’une vaste opération de dénigrement et de calomnie orchestrée par «le cabinet de communication français de l’épouse de l’ancien dirigeant et membre du CSA en France», travaillant pour le compte du Pds. Abdou Latif Coulibaly souligne, par ailleurs, que « Serge Michel, rédacteur en chef de Afrique Monde, a lui-même participé de façon confirmée à la manipulation de l’édition internet du journal à l’insu du journaliste qui a rédigé l’article».

Wade sur l’affaire Lamine Diack : « D’autres personnalités seront citées »

http://www.dakaractu.com Commentant l’affaire Lamine Diack, l’ancien Président de la République, Me Abdoulaye Wade, déclare que d’autres personnalités sénégalaises pourraient être citées dans cette affaire. « Lamine Diack ne m’apprend rien en parlant de complot ourdi contre moi et ma famille afin de m’écarter du pouvoir en 2012 » aurait dit le Pape du Sopi, révèle « l’Obs ».
« Si les auditions se poursuivent normalement, d’autres personnalités politiques sénégalaises pourraient être citées par les personnes ciblées et fortement suspectées d’avoir pris langue avec les autorités sportives russes... »

Le Pr Malick N'diaye veut faire sortir Karim Wade de prison

http://www.dakaractu.com Sa présence a été une surprise générale de l’assistance venue à la conférence de presse du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR). Il s’agit bien du Professeur Malick N'diaye qui était jusqu’à un passé très récent dans la mouvance présidentielle.
Interpellé sur la raison de sa présence, Malick N'diaye a déclaré bile en tête, être désormais militant pour la libération de Karim Wade. «Je suis là pour faire sortir Karim Wade de là où il est », tonne-t-il du haut du présidium du FPDR.
Le sociologue qui dit avoir fait beaucoup de recherches en brandissant « ses » livres, n’a pas manqué de verser sur plusieurs autres sujets. Il demandera, in fine, la libération de Oumar Sarr qui doit participer, annonce-t-il, à un panel à l’université de Dakar les 28 et 29 décembre 2015.

Malick Gakou : «le Sénégal a besoin d’une loi sur le financement des Partis politiques»

http://www.actusen.com Les révélations explosives du procès-verbal d’enquête de l’affaire Lamine Diack (mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé) sur le financement des Partis politiques au Sénégal, remettent au goût du jour, la question de l’assainissement de l’espace politique de notre pays.

Selon Malick Gakou, en meeting de massification et de lancement de son Parti à Koungheul, samedi, il est tout à fait normal qu’au terme d’un processus électoral, on puisse penser au financement des Partis politiques.

«Il faut une loi à-même de satisfaire et d’assainir les conditions et les mœurs, en ce qui concerne la question du financement des Parts politiques. Mais, dans un premier temps, il faut qu’aux prochaines élections, les partis politiques aient le courage d’arrêter d’aller à outrance dans des Partis de coalition et qu’ils se mesurent», souligne le leader du Grand Parti.

«Les moyens utilisés par les Partis politiques doivent être certifiés. Et cela ne passe que par une vision harmonieuse de ce financement, pour permettre à tous les Partis politiques de poser des actes en conformité avec la loi. C’est la raison, pour laquelle la question du financement des Partis politiques peut être une question fondamentale, pour raffermir les bases d’une démocratie saine», poursuit-il.

Pour lui, tous les Partis politiques, qui n’auront pas franchi le taux de 5%, lors d’une élection présidentielle, ne méritent d’être financés. Car, dit-il, un Parti politique, qui ne reflète pas les réalités nationales, qui n’a pas un taux de développement lui permettant de prouver qu’il joue un rôle pour le développement de la Nation, bien évidement, ne peut être financé.

«Cela mérite une réflexion approfondie. Mais je pense qu’au niveau de la classe politique sénégalaise, avec l’ensemble des agrégats dont nous disposons en matière d’expérience sur le financement des Partis politiques dans le monde, le Sénégal est en mesure d’encadrer une loi», a suggéré Malick Gakou.Gaston MANSALY

KOLDA : Le Mouvement Bamtaare de Chérif Léhéibe Aidara, dans le Macky

www.koldanews.com C’est fait. Le Mouvement Bamtaare et l’Alliance Pour la République font désormais cause commune. Le guide religieux Chérif Léhéibe Aidara a décidé de soutenir la politique du Président Macky Sall. Il a fait sa déclaration de soutien lors d’un meeting organisé à Kolda ce samedi 19 décembre au terrain Réveil. Un meeting qui a réuni toutes les sections de la Casamance naturelle.

« Nous allons soutenir activement, sincèrement et loyalement la candidature de Macky Sall pour qu’il remporte les prochaines élections dès le premier tour », a déclaré M Aidara lors de ce meeting qui a enregistré une présence massive des militants de son mouvement.

« Macky Sall nous a convaincus », poursuit-il, puisqu’il a pris en charge les préoccupations pour lesquelles le mouvement Bamtaare se battait ces douze dernières années. Préoccupations qui ont pour noms : « désenclavement interne et externe de la région de Kolda, lutte contre la pauvreté et le chômage entre autres ». A cela s’ajoute « des programmes pertinents comme le PNAR et les bourses sociales entre autres, initiés par le Chef de l’Etat». Au plan économique, « La Casamance est placée sur les rampes de l’émergence grâce aux PADEC, PADAER, PPDC… », se félicite le patron de Bamtaare. Toutes choses qui font que Chérif Léhéibe Aïdara décide de rouler pour Macky Sall pour lui permettre de réaliser ses ambitions pour le Sénégal.

Le marabout de profiter de cette tribune pour appeler à l’unité et à la cohésion des responsables de l’APR à Kolda. « Œuvrons à l’unité et à la solidarité ! Allons ensemble pour assurer la victoire au Président Macky Sall !», a-t-il martelé. Un message jugé « pertinent et important » par bon nombre d’acteurs politiques qui ont participé à ce meeting puisque depuis les locales, certains ténors de l’Alliance Pour la République ne sont plus en odeur de sainteté dans l’arène politique koldoise.

Cet énième appel à l’unité proférée cette fois-ci par un Khalife Général aura-t-il un écho favorable dans les rangs des « aperistes ». Les prochains mois nous édifierons.ismaila.mansaly@koldanews.com

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