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Homme de l'année 2015: Tidjane Dème, le surdoué

http://www.leral.net Tidjane Dème est l'homme de l'année 2015 ! Une distinction que le responsable de Google en Afrique francophone a raflée devant d’éminentes personnalités politiques, sportives et culturelles du pays. Le choix de Leral s'est porté sur ce jeune qui fait la fierté de tout un pays. Tidjane n'a qu'une seule ambition: travailler pour le développement d’Internet et des nouvelles technologies dans la toute l'Afrique. Il est incontestablement l'un des Africains les plus talentueux de sa génération. Zoom sur un surdoué qui doit inspirer les jeunes du continent.

Tidjane Dème est originaire de Kohel, un village peulh du Saloum. Il grandit dans une tradition familiale et communautaire, bien différente de celle qui l'entoure à Dakar où il fera son cursus scolaire. A 18 ans et le bac en poche, il s'envole pour la France, où il poursuit ses études. Après un brillant parcours à l'Ecole Polytechnique, il rejoint l'équipe de Cap Gemini en tant que consultant junior, avant de gravir les échelons. Il travaillera plus tard dans d'autres organisations où il y fera également ses preuves.
Voué à une belle carrière dans l'hexagone, Tidjane décide quand même de retourner au Sénégal.«Pourquoi pas ne pas essayer de faire plus que cette carrière tranquille qu'on a en Europe ? Pourquoi ne pas essayer de faire quelque chose qui change vraiment la vie d'un certain nombre de gens ? Pour moi, ce n'était pas un risque fou, mais plutôt une opportunité ou une tentation que je ne pouvais pas me refuser », dit-il.
Une fois au pays de la Téranga, il crée une première entreprise pour accompagner les PME et leur faire bénéficier des nouvelles technologies. L'environnement ne s'y prêtant pas, sa structure n'aura pas le succès escompté. Cela n'ébranle pas pour autant l'optimisme de Tidjane. En effet, l'homme n'a pas peur de l'échec et le prend plutôt avec philosophie : « Pour créer une entreprise qui aura du succès, il faut bien se planter un certain nombre de fois ».
Par la suite, il crée une société de conseil. Cette fois, ses performances lui valent d'être détecté par Google. Inscrit dans l'ordre de son ambition de travailler pour le développement de l'internet et des TIC, la multinationale finira par le convaincre de la rejoindre. Aujourd'hui, Tidjane est, depuis plusieurs années, responsable Google pour l'Afrique francophone et travaille au développement d'internet dans la région.
De son avis, beaucoup sous-estiment la capacité des Africains à adopter les technologies, et peu imaginent le potentiel d'innovation et de développement possible dans ce secteur. Il garde par ailleurs cette forte conviction que, le jeune développeur, programmeur africain n'a rien à envier à l'Européen ou à l'Américain.
Dans sa vie de tous les jours, Tidjane nourrit deux passions: l'innovation et la technologie en Afrique, et sa communauté, celle qui tourne autour de son village dont il reste très attaché.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 30 DECEMBRE 2015

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, ce mercredi 30 décembre 2015, à 10 heures au Palais de la République.

Entamant son propos, le Chef de l’Etat présente ses meilleurs vœux à la Oumah islamique et à la communauté musulmane du Sénégal, à l’occasion de la célébration du Maouloud. Dans ce cadre, il réitère ses remerciements et sa cordiale considération à l’ensemble des familles religieuses du Sénégal, pour les prières formulées durant cette période de communion et de ferveur religieuse.

Le Chef de l’Etat exprime également, ses meilleurs vœux à la communauté chrétienne du Sénégal, à l’occasion de la Fête de Noël et prie avec l’ensemble de la Nation, pour le renforcement permanent du dialogue islamo-chrétien, facteur de tolérance et de consolidation d’un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité durable.

Evoquant l’accord adopté à Paris le 12 décembre 2015 à l’issue de la 21ème Conférence des Nations Unies sur les Changements climatiques, le Président de la République, après avoir félicité le Ministre de l’Environnement et les négociateurs du Sénégal, pour la qualité de notre participation à ces importantes assises, exhorte le Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour la mise en œuvre diligente de l’Accord de Paris, et la consolidation de la résilience de notre pays face aux changements climatiques, dans l’optique de faire de la « Gouvernance verte », un pilier de notre politique de développement durable.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat magnifie la sélection du Sénégal par le Millenium Challenge Corporation (MCC) pour un nouveau compact. Cette décision confirme les performances remarquables de notre pays en matière de démocratie, de bonne gouvernance et de promotion d’une croissance économique forte et inclusive.

Dès lors, le Chef de l’Etat remercie le Gouvernement et le peuple américains pour leurs engagements exemplaires dans ce partenariat pragmatique qui a permis une exécution satisfaisante du premier compact. Aussi, le Président de la République demande au Premier Ministre de préparer et de soumettre à sa pré-validation, l’ensemble des dossiers techniques et financiers à négocier avec la partie américaine, dans le cadre du développement du nouveau compact.

Revenant sur la consolidation des performances de notre diplomatie, le Chef de l’Etat félicite le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, l’ensemble du personnel diplomatique et consulaire pour la bonne organisation de la 5ème édition de la Conférence des Ambassadeurs et Consuls généraux et pour leur contribution au rayonnement international du Sénégal.

Poursuivant sa communication, le Président de la République rappelle aux membres du Conseil, avoir inscrit la modernisation de l’administration publique, parmi les réformes phares du Plan Sénégal Emergent, afin d’accélérer le rythme du changement qualitatif des relations entre l’administration et les usagers. Dès lors il convient d’engager le processus de modernisation du service public en vue de donner une parole plus forte aux citoyens et aux usagers, notamment dans le cadre des consultations nationales sur le service public.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat, demande au Premier ministre de préparer, en relation avec le Ministre en charge du Renouveau du Service public, la tenue du Forum national de l’Administration qu’il présidera dans le courant du premier trimestre 2016 et qui devra regrouper tous les directeurs nationaux.

Le Président de la République a clos sa communication par le suivi de la coopération internationale et son agenda, marqué, notamment, par sa participation au 48ème Sommet de la CEDEAO et à la célébration du 40ème anniversaire de l’Organisation, aux cérémonies de prestation de serment des Présidents Alpha Condé de Guinée à Conakry, le 14 décembre 2015, et Roch Marc Christian Kaboré, du Burkina Faso à Ouagadougou, le 29 décembre 2015.

A la suite du Chef de l’Etat, le Premier ministre a fait part au Conseil des performances et résultats obtenus en 2015 dans la mise en œuvre du PSE, des projets et programmes publics ainsi que des perspectives pour l’année 2016.

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.

Le Ministre de l’Economie et des Finances a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.

Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait le point sur l’état d’avancement des projets et réformes.

Le Secrétaire d’Etat après du Premier Ministre, chargé du Suivi de l’Exécution du Programme d’Urgence de Développement Communautaire a fait part au Conseil, du niveau de réalisation des différentes composantes du programme.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :

  • Le projet de loi portant création de l’Ordre national des Experts du Sénégal (ONES) ;
  • Le projet de décret modifiant le décret n° 94 – 562 du 2 juin 1994, portant création et organisation de l’Ecole nationale des Travailleurs sociaux spécialisés.

Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Babacar DIAGNE, Ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Alejandro Baltazar Maldonado AGUIRRE, Président de la République du Guatémala, avec résidence à Washington DC ;
  • Monsieur Babacar DIAGNE, Ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Enriqué PENA NIETO, Président des Etats-Unis du Méxique, avec résidence à Washington DC ;
  • Monsieur Gallo BA, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur général de la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diam Niadio et du Lac Rose (SOGIP – SA) ;
  • Monsieur Ndiaga DIAGNE, Economiste, matricule n° 500792/E est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Etienne SARR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Monsieur Djiby DIAKHATE, titulaire d’un Master professionnel en Finances et Gestion publiques, matricule de solde n°518 668/D, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, en remplacement de Monsieur Daouda MBAYE, appelé à d’autres fonctions

70 ans du franc CFA – Ce que disent les spécialistes

http://lignedirecte.sn Ils sont intellectuels, économistes ou politiques. À chaque période, leurs voix se sont élevées pour un débat ouvert avec la France sur la gestion d’une monnaie qui n’a jamais fait l’unanimité.

Pour ou contre le franc CFA ? La question s’est toujours posée depuis la création de la monnaie en 1945. Les voix critiques sont celles qui se font le plus entendre, mais elles ne sont pas les seules. Et il faut noter que le débat s’est tour à tour retrouvé chez les intellectuels, les économistes ou encore les politiques. On se souvient des réactions des chefs d’État africains remontés à la suite de la dévaluation du franc CFA le 12 janvier 1994, le Togolais Étienne Gnassingbé Eyadéma affirmant : « La force prime souvent le droit. Je n’étais pas le seul à formuler cette mise en garde, mais la France… en a décidé autrement. Les voix africaines n’ont pas compté pour grand-chose dans cette affaire. » En 2007, dans la crainte d’une nouvelle dévaluation, le président Omar Bongo Ondimba prévenait : « Il faut être clair. Si, par malheur, une autre dévaluation du CFA devait intervenir, je ferais tout pour que l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest abandonnent le franc CFA et créent leur propre monnaie. » Aujourd’hui, force est de constater qu’il ne s’agit pas uniquement d’être « pour ou contre », les arguments sont plus nuancés, il faut mettre à plat des politiques monétaires qui impactent 14 pays d’Afrique centrale et occidentale, ainsi que les Comores, c’est-à-dire le quotidien de près de 150 millions de personnes. Voici les principaux arguments des spécialistes de la question, dont la majorité est tirée du dernier colloque organisé par les fondations Gabriel Péri et Rosa Luxemburg (Allemagne) et le collectif Afrique du Parti communiste français, sur « l’avenir du franc CFA » à Paris en septembre 2015.

Sur la parité entre le CFA et l’euro

Bruno Tinel, maître de conférences à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne : « La fixité de la parité entre le CFA et l’euro n’est pas soutenue par les banques centrales des deux zones CFA, elle est assumée par le Trésor français. Le problème posé par des réserves qui sont limitées ne se pose pas a priori puisque le principe consubstantiel au CFA est que le Trésor français assure la parité fixe entre l’euro et le CFA avec comme contrepartie le dépôt de 50 % des réserves de changes détenues en zone CFA auprès du Trésor. Les principes de développement économique sont, dès lors, secondaires et subordonnés au respect du principe monétaire de la parité fixe. Il est notable par ailleurs qu’en zone CFA, plus que de remplir leurs obligations contractuelles, les États vont au-delà notamment en ce qui concerne le seuil minimum de 20 % de couverture de l’émission monétaire : en effet, il se situe autour de 100 %, voire plus. »

Sur le développement des économies africaines

Demba Moussa Dembélé, économiste, président d’Arcade (Dakar-Sénégal) : « Le franc CFA est un instrument allant contre le développement des pays africains, ne serait-ce que parce que cette monnaie est étrangère et que son sort se décide en France, ou en Allemagne (siège de la Banque centrale européenne). La dévaluation de 1994, décidée à Paris avec le soutien du FMI, avant que les États africains n’en soient informés par le ministre de la Coopération, en avait déjà été l’illustration. Les leviers qui déterminent le franc CFA ne sont pas en Afrique, comme le prouve ce constat : sur les 15 pays africains membres de la zone CFA, 11 sont classés comme « pays moins avancés » par les Nations unies. Certes, plusieurs facteurs expliquent cette situation, mais la question monétaire en est un majeur. Le problème est fondamentalement politique : la monnaie est un attribut de souveraineté. »

Sur l’absence d’industrialisation de certains pays africains

Kako Nubukpo, économiste, ancien ministre du Togo : « Le couple monnaie forte et désarmement tarifaire est ravageur dans la mesure où il empêche toute industrialisation (par exemple, toutes les industries textiles en Afrique de l’Ouest ont disparu, ce qui n’est pas dû qu’à la mauvaise gouvernance). On observe un effet direct de la gestion monétaire couplée aux orientations internationales (FMI, Banque mondiale) : il n’y a pas de processus de transformation de la matière première en interne, et, lorsque celle-ci est exportée, le sont aussi les emplois potentiels qui pourraient être créés. La double répression financière et monétaire. »

Et le social ?

Martial Ze Belinga, économiste et sociologue : « La zone franc existe aussi en tant qu’institution, comme arrangement institutionnel, c’est-à-dire qu’elle met ensemble plusieurs institutions depuis un certain nombre d’années (banques centrales, Trésor public, etc.). Il est nécessaire de lire le système CFA comme un ensemble d’institutions qui produit à la fois des représentations, des effets, des incitations, etc. Tout arrangement institutionnel doit produire un rendement social, c’est-à-dire que, dans la logique économique, le revenu privé doit avoir une justification dans l’économie en tant qu’utilité et donc, en principe, contribution au bien-être collectif. »

Sur le compte d’opérations

Jean-Édouard Sathoud, ancien vice-gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale : « S’agissant du fonctionnement du compte d’opérations, il est utile de signaler que, du point de vue interne des banques centrales, compte tenu de l’évolution qui est intervenue entre-temps dans les relations financières et monétaires avec la France, le Trésor français, qui apporte sa garantie au franc CFA, est considéré comme une banque auprès de laquelle est placée une partie des disponibilités extérieures de pays de la zone CFA. Ce placement est rémunéré. Les États paient des intérêts au Trésor français lorsque le compte d’opérations est débiteur. »

Sur l’arrimage franc CFA-euro

Lionel Zinsou, en 2009, dans une interview sur Afrik.com : « Certains banquiers et certains fonctionnaires du Fonds monétaire international (FMI) pensent qu’il faut rompre avec la parité fixe du franc CFA avec l’euro. Ces personnes pensent que les pays de cette zone seraient plus compétitifs en ayant une monnaie plus faible. Mais plusieurs gouvernements sont farouchement opposés à mettre fin à l’arrimage du franc CFA à l’euro. En ce qui me concerne, je défends cette parité fixe entre le franc CFA et l’euro. D’abord parce que cela permet à nos pays d’avoir une monnaie stable, ensuite parce que nos économies importent autant qu’elles exportent. Une monnaie forte leur permet d’importer relativement moins cher. »

Les pays francophones pénalisés par le franc CFA ?

Ibrahima Sène, économiste : « Le franc CFA est un frein au développement des pays francophones par rapport aux non francophones : le taux de croissance moyen des pays hors zone franc est de 7 à 8 % ; le taux de croissance moyen des pays ouest-africains est aux alentours de 3,5-4 %. Sur les quinze pays les moins développés en Afrique, onze font partie de la zone franc. Avancer que la France aurait moins d’intérêt aujourd’hui qu’hier au franc CFA revient à méconnaître la réalité. Elle gagne toujours et encore doublement, d’une part au travers des réserves placées au Trésor français, d’autre part par le biais des filiales des entreprises françaises installées dans les pays de la zone franc qui rapatrient librement leurs profits. En outre, le franc CFA bloque la politique d’intégration économique. En effet, au regard des difficultés que les pays de la Cedeao ont eues pour élaborer des accords avec des pays de la zone franc, ne serait-ce que pour le tarif extérieur commun, on se rend compte que les ambitions d’intégration sous-régionales sont hypothéquées. »

Question d’avenir

L’Afrique de l’Ouest a fait un pas vers la sortie de la zone franc en lançant le projet de monnaie unique au niveau de la Communauté des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui compte 15 pays et 300 millions d’habitants. L’échéance est fixée à 2020. Il est d’ailleurs prévu la création d’un institut monétaire en 2018 censé préparer les instruments d’une banque centrale ouest-africaine. Cette monnaie unique aurait de nombreux avantages, selon plusieurs économistes. D’une part, elle mettrait fin aux tutelles monétaires, d’autre part, elle serait un facteur d’intégration en Afrique de l’Ouest, et bien plus si d’autres régions du continent suivaient le mouvement.LePoint.fr

’’LE SÉNÉGAL REDESSINE LA CARTE DE DÉVELOPPEMENT DU RIZ’’ (MINISTRE)

APS | Le Sénégal est en train de redessiner la carte de développement du riz, selon le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Papa Abdoulaye Seck, soulignant que cette céréale est de plus en plus cultivée dans différentes zones du pays .
’’Aujourd’hui, nous sommes en train de redessiner la carte de développement du riz au Sénégal’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec la Radio télévision sénégalaise (RTS, publique).
Pape Abdoulaye Seck a indiqué que le bassin arachidier est en train de se transformer en bassin agricole en raison de la présence soutenue du riz dans les systèmes de production de cette zone agro-écologique.
’’En plus, le riz s’est imposé dans nos foyers grâce à une qualité organoleptique, sanitaire et phytosanitaire irréprochable’’, a fait valoir le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural,
Il dit avoir constaté à l’instar de tous les Sénégalais que le riz pousse actuellement, un peu partout dans le pays, notamment, au Sud, au Sud-Est, au Centre, au Nord, etc.
M. Seck a assuré que son département a incorporé les innovations technologiques dans les pratiques en développant la riziculture de plateau avec les nouvelles variétés appelées Nerica1, Nerica 4, Nerica 5, Nerica 6, NS 44.
Papa Abdoulaye Seck a réaffirmé son optimise pour l’autosuffisance en riz en 2017 en soulignant que les producteurs sénégalais ont obtenu, en un an, grâce à l’accompagnement de l’Etat, des performances jamais égalées depuis plus de 50 ans.
Le Plan Sénégal émergent (PSE) vise une production de 1.500.000 tonnes de riz paddy pour atteindre cette autosuffisance en 2017, a-t-il rappelé.
Il a fait savoir que le Sénégal a produit en 2015 plus de 917. 000 tonnes de riz paddy, soit une croissance de 64%,comparée aux années précédentes.
’’En définitive, le doute n’est pas permis. Il nous faut à présent consolider et élargir les acquis que nous avons enregistré. Nous allons atteindre l’autosuffisance en riz en 2017, avec bien sûr la contribution de tous et la volonté divine’’, a –t-il assuré.
Papa Abdoulaye Seck a indiqué que l’agriculture sénégalaise ’’se porte très bien’’, en se basant sur les notes rédigées par des organisations telles que le CILSS,la FAO et le PAM.
’’La production de céréales au Sahel a augmenté, en 2015, de 4% contre 82% au Sénégal. La production d’arachide a connu une hausse de 10% au Sahel contre 70% au Sénégal. La production de niébé a augmenté de 12% au Sahel contre 125% au Sénégal’’, a-t-il signalé.
Le ministre a expliqué ’’ces écarts considérables’’ par la mise en place des programmes d’adaptation aux changements climatiques et de dopage de la croissance agricole.
Papa Abdoulaye Seck a néanmoins avancé que dans le secteur agricole, ‘’une bonne pluviosité n’est pas une condition nécessaire, suffisante pour avoir de bonnes récoltes’’.’’Il faut mettre ensemble des ingrédients (des semences de qualité, des engrais, des produits phytosanitaires, du capital humain et technique…), qui entrent en jeu pour avoir de bonnes performances’’, a t-il dit.ASB/OID

UNE ASSOCIATION DE PRODUCTEURS DE BANANE OBTIENT LE LABEL BIO

Tambacounda, 29 déc (APS) -L’Association des producteurs de banane de la vallée du fleuve Gambie (APROVAG) obtenu une certification biologique pour sa variété de banane correspondante, a annoncé, mardi à Tambacounda, son secrétaire exécutif, Michaël Diédhiou.
"En 2014, on a commencé le processus de certification, c’est en 2015 qu’on a obtenu la certification bio’’, a notamment indiqué M. Diédhiou, avant de préconiser l’adoption de cette méthode culturale comme alternative aux conséquences du changement climatique.
Michaël Diédhiou présentait l’expérience de banane biologique de son association, lors d’un forum sur la protection et le développement de filière banane face aux changements climatiques. L’APROVAG a été accompagnée dans ce processus par AGROFEL, a-t-il dit.
L’APROVAG, selon son secrétaire exécutif, a exporté en novembre 2014 un conteneur de 20 tonnes de banane bio et récemment, elle en a exporté un deuxième, en guise de test pour stimuler les producteurs de banane, au vu du prix et de l’accès aux marchés européens que permet ce label.
Là où le rendement moyen à l’hectare est de 25 tonnes à l’hectare dans la zone, les périmètres de l’APROVAG dédiés à la culture bio "sont à 30 tonnes à l’hectare, et individuellement, il y a des producteurs qui atteignent 45 tonnes à l’hectare".
"C’est le bio qui permettra à la banane de faire face aux changements climatiques", a-t-il estimé, relevant parmi ses avantages, le fait qu’il se soucie de la santé du consommateur, à travers l’utilisation d’engrais biologiques, en lieu et place d’engrais chimiques.
A l’opposé des engrais chimiques qui sont synthétiques, l’utilisation des engrais bio ou compost permet de développer le système racinaire des plants de banane, limitant ainsi les risques de chute en cas de coup de vent, et facilitant aussi la rétention d’eau par les pied de banane, a-t-il expliqué.
En outre, a relevé le secrétaire exécutif de l’APROVAG, le bio compte au nombre de ses principes, la protection de la biodiversité, de l’environnement, ainsi que la promotion de l’équité.
Il a noté toutefois quelques difficultés de la mise en pratique de productions de banane bio, dont la cherté des engrais biologiques, qui contrairement aux engrais chimiques, ne sont pas subventionnés par l’Etat.
M. Diédhiou a saisi l’occasion pour inviter l’Etat à subventionner les engrais bio au même titre que ceux chimiques. A cela s’ajoute les retards dans les délais de livraison des commandes de ces engrais importés. Ils peuvent mettre jusqu’à deux mois avant d’être livrés.
Pour parer à cette difficulté, l’APROVAG a mis en place à Sankagne, son unité compostière, qui a commencé en produisant 80 tonnes d’engrais organiques. Récemment, l’unité a produit 160 tonnes d’engrais bio.
L’association de producteurs a de même commandé un tracteur adapté affecté à cette tâche, avec lequel elle compte porter sa production annuelle d’engrais bio à 3.000 tonnes, a dit Michaël Diédhiou.
Le président du Collectif régional des producteurs de banane de la région de Tambacounda (CORPROBAT) Mamadou Omar Sall, par ailleurs le plus grand producteur de banane de la région, a exhorté l’APROVAG à essayer de convaincre les producteurs par des visites de terrain, estimant que s’ils voient les avantages du bio, ils s’y engageront.

COMMERCIALISATION ARACHIDIÉRE : DES PRODUCTEURS DÉPLORENT L’ABSENCE DE FINANCEMENT

Louga, 30 déc (APS) - Des producteurs ont dénoncé les lenteurs dans le financement de ​la campagne de commercialisation de l’arachide ouverte depuis le 16 novembre malgré la désignation d’opérateurs, relevant aussi qu’aucun point de collecte n’a été ouvert dans les communes de Léona et Darou Mousty.

A cause de cette situation, les producteurs de Léona vendent leur arachide sur le marché parallèle qui est plus rémunérateur, a déclaré Samba Diao, membre du Cadre de concertation des producteurs de cette localité de la région de Louga.

Il s’exprimait la presse, mardi, en marge d’une rencontre initiée à Kelle Gueye (commune de Louga) par le Conseil Régional de Concertation des Ruraux (CRCR) pour se prononcer sur trois points : la réforme foncière qui a fait l’objet de larges concertations au niveau des départements, les chambres d’agriculteurs en gestation et la campagne agricole.

Le même constat prévaut à Darou Mousty où selon l’opérateur Habib Diéne, l’absence de financement oblige les producteurs à recourir au marché informel pour écouler l’arachide à plus de 200 le prix fixé par l’Etat.

Pour éviter une telle situation, les autorités étatiques doivent rapidement mettre en place le matériel pour la collecte des graines dés la fin de l’hivernage et financer aussi les opérateurs, plaident les deux interlocuteurs notant que certains nantis ont pris leur argent pour se lancer dans une campagne hypothétique.

Concernant les chambres d’agriculture, ils estiment qu’elles sont mieux indiquées pour défendre les intérêts des éleveurs, paysans et pêcheurs à la lecture des expériences qu’ils ont vécues en Europe où ces structures existent depuis des lustres.

Parlant de la réforme foncière, ils ont affiché leur inquiétude sur la non convocation d’un atelier national alors qu’ils ont eu l’information que le texte est en phase d’être soumis à l’Assemblée nationale.
Ils craignent qu’une place infime ne soit donnée aux petits producteurs au profit des agro-industriels malgré que 60% des spéculations sur le marché local soient le fruit du labeur de ces petits paysans.AMD/OID

PLUS DE 16 000 TONNES DE MANGUE EXPORTÉES EN 2015

Saly-Portudal (Mbour), 30 déc (APS) - Le volume total des exportations de mangues s’élevait, à la date du 30 septembre 2015, à 16 937,23 tonnes, a indiqué mardi, Abdoulaye Ndiaye, chef de la Division Législation phytosanitaire et de la Quarantaine des plantes à la Direction de la protection des végétaux (DPV).
M. Ndiaye s’exprimait lors du démarrage des travaux de la deuxième session du réseau de suivi de l’environnement des pesticides et d’évaluation du bilan des exportations de fruits et légumes pour la campagne 2015.
Du point de vue phytosanitaire, ’’la campagne a été caractérisée par la présence des mouches de fruits et localement par certaines maladies à étiologie fongique comme l’anthracnose’’, a relevé le technicien.
Selon lui, ’’les interventions menées par la DPV et les producteurs en termes de piégeage et autres méthodes alternatives ont permis de réduire l’incidence sur la qualité des récoltes’’.

Au total, a-t-il encore précisé, 953 certificats phytosanitaires et 791 certificats de conformité commerciale ont été délivrés par les services de la DPV au cours de la campagne mangue.
Aussi, deux notifications d’interception ont été enregistrées, représentant 2,592 tonnes de mangues mises en quarantaine par les inspecteurs des postes d’entrée communautaires de l’Union européenne, liées à la mouche de fruits.ADE/OID

Alioune Sarr- La suppression des subventions aux exportations permet d’être compétitif

iGFM – (Dakar) «La décision de l’OMC de supprimer les subventions aux exportations des produits agricoles à partir de 2016 sera bénéfique pour les pays en développement en termes de compétitivité», a salué le ministre du Commerce, Alioune Sarr.

’’Il a été décidé à Nairobi, qu’à partir de 2016, les subventions aux exportations des produits agricoles soient supprimées. C’est une décision historique et bénéfique, surtout pour les pays en développement’’, a dit M. Sarr.

Il s’exprimait, mardi, lors d’un atelier national de restitution des conclusions de la 10ème conférence ministérielle de l’OMC tenue en novembre dernier à Nairobi.

Le ministre a ainsi invité les Petites et moyennes entreprises (PME) à profiter de cette mesure pour être compétitives sur la scène internationale

Alioune Sarr est également revenu sur les accords sur les préférentiels obtenus par les pays les moins avancés (PMA).

’’Cet accord stipule qu’une PME sénégalaise par exemple, peut exporter aujourd’hui un produit dont 75% de matières premières ont été importés’’, a-t-il fait savoir rappelant que cela n’était pas possible dans le passé.

Le ministre a aussi évoqué l’accord obtenu sur les produits des technologies de l’information et de la communication (TIC), soulignant que 53 pays se sont réunis pour mettre en place une alliance sur l’information et la communication pour les prochaines années.

’’Plus de deux cent produits sur les logiciels, les semi conducteurs, les matériels des télécommunications devront être progressivement supprimés’’, a affirmé M. Sarr.Aps

L’agriculture tire la croissance

http://www.lejecos.com Le taux de croissance de 6 ,4% enregistré au terme de l’année 2015 résulte de la campagne agricole de 2015 /2016 associé au développement conjoncturel noté sur les dix derniers mois, a souligné Pierre Ndiaye, directeur de la planification et des politiques économiques.

« Cette croissance assez soutenu en 2015 résulte d’une bonne tenue du secteur primaire, avec l’agriculture qui a enregistré des résultats très appréciables avec une hausse de la production » a dit Pierre Ndiaye directeur de la planification et des politiques Economique en marge de la réunion de travail entre le ministère de l’économie des finances et du plan avec le secteur privé.
Le secteur agricole a été l’un des principaux moteurs de la croissance en 2015. Et cela est lié certes à une bonne pluviométrie mais également aux décisions prises par le gouvernement, en matière de distribution des intrants , en matière de mécanisation et de maitrise des itinéraires de production, a-t-il expliqué lors de sa présentation intitulée : Stratégie économique du Sénégal .
L’année 2015 est également caractérisée par la bonne tenue du secteur secondaire, qui a été fortement tiré par la construction d’infrastructures, l’énergie, les cimenteries et la fabrication de produits chimiques , a fait savoir M .Ndiaye .
Selon lui, le secteur tertiaire a également maintenu un bon dynamisme malgré les difficultés du secteur touristique, mais les télécommunications, les services financiers ainsi que le commerce restent dynamiques et ont permis d’atteindre un taux de 5% pour le tertiaire.
Il poursuit qu’en termes d’inflation, « une très forte baisse de l’inflation est notée en 2011. L’année dernière elle était de -1,1% et sur les premières onze mois de l’année 2015, l’inflation ressort à 0,1% et par conséquent les analyses ne montrent pas un risque d’inflation ».
Pierre Ndiaye indique aussi que sur le plan des finances publiques, des réformes ont été prises dont la suppression des paiements d’impôts en espèces au-delà du montant de 100OOO FCFA, l’instauration de la réserve de précaution qui vise à organiser un processus d’accès compétitifs à certaines ressources financières du budget et aussi la poursuite et la modernisation des finances .
L’ensemble de ces mesures ont permis d’avoir une progression soutenable des recettes autour de 5,4% alors que les recettes fiscales progressent autour de 7, 6 % malgré la baisse des droits d’enregistrement, a-t-il indiqué.
Le directeur de la planification et des politiques économique annonce qu’au total la pression fiscale devrait tourner autour de 19,6% en 2015 contre 19, 2% en 2014, ce qui se rapproche du nouveau seuil fixé par l’UEMOA (20%) , un effort obtenu grâce à l’élargissement de l’assiette fiscale.
Selon toujours Pierre Ndiaye, en 2016, le taux de croissance de 6% devrait être porter par un regain de dynamisme du secteur secondaire qui doit afficher un taux de croissance de plus de 8% , ainsi que le secteur primaire qui devrait être bien tenu avec l’agriculture d’où une croissance qui devrait autour de de 6 ,4% et le secteur tertiaire 5,4%. Ndeye Maguette Kebe

Projets informatiques de l’Etat : Le Premier Ministre renforce l’ADIE

http://www.dakaractu.com L'ADIE vient de recevoir un soutien de taille dans sa campagne de sensibilisation pour l'appropriation de ses services et produits par l'administration. Il s'agit de celui du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah DIONNE. Dans une circulaire datée du 14 décembre dernier, adressée aux ministres, ministres délégués et autres secrétaires d’Etat avec ampliation au Président de la République, le chef du gouvernement demande une implication systématique de l’Agence De l’Informatique de l’Etat dans tous les projets élaborés au niveau des ministères et ayant un aspect informatique important.
Tout en rappelant la mission et les prérogatives de l’Agence qui « demeure la structure principale d’élaboration et de suivi de la politique informatique de l’Etat », le Premier ministre, veut désormais que l’ADIE soit « systématiquement impliquée, dès le départ, dans la définition et l’élaboration des projets informatiques de tous les ministères et organismes à qui elle pourra apporter aide et conseil ».
Cette initiative de Monsieur le Premier ministre est motivée par un constat récurrent de non-implication de l’ADIE dans certains projets informatiques de l’administration sénégalaise. Il souligne les conséquences néfastes de ces cas de figure dans l’efficacité de la gestion de ces projets, en ce sens qu’ils conduisent à « une pluralité, même dans un ministère, de systèmes dont l’intégration s’avère très difficile, coûteux, voire impossible ». C’est pourquoi il rappelle qu’il« attache du prix » à l’application stricte de ces prescriptions.

Plusieurs quartiers de Thiès renouent avec les coupures d’eau

Seneweb.com | Plus de deux mois après la visite du directeur général de la Sde qui avait rencontré et invité à la patience les habitants de plusieurs quartiers de la commune ouest de Thiès, le calvaire demeure. Ces localités souffrent encore des pénuries d’eau. Une situation intenable pour les ménages qui indexent les responsables de l’eau à Thiès comme au niveau national, lesquels avaient annoncé un retour à la normale pour le 31 octobre dernier.
Si la situation avait connu un léger mieux, ces quartiers ont renoué avec les coupures d’eau ces dernières semaines.
En cette période de fin d’année et de fêtes, hommes, femmes et enfants se procurent de l’eau en vente chez les charretiers, ou effectuent de longues distances, munis de bassines, de gourdes et autres récipients pour pouvoir se laver et étancher leur soif.
Une soif imposée par la Sde et la Sones, qui peinent à respecter leurs engagements, le contrat qui les lie aux usagers de l’eau.
«Le directeur général de la Sde Abdoul Baal, suite à une rencontre avec les populations, avait solennellement pris l’engagement ferme de résoudre définitivement le problème à la date du 30 octobre pour que Thiès ne connaisse plus ces difficultés d’alimentation en eau. Mais au finish, la montagne a accouché d’une souris et le 30 octobre, en lieu et place d’une distribution correcte de l’eau dans ces quartiers», dénonçait en novembre dernier, le coordonnateur du Forum civil à Thiès, Abdou Aziz Diop.

Transport aérien : AIBD toujours dans le brouillard

http://www.lejecos.com Après un bras de fer qui l’a opposé à l’Etat du Sénégal, la Saudi Ben Laden a décidé de signer un autre avenant pour terminer les travaux de l’aéroport Blaise Diagne. Reste à savoir si cette nouvelle trouvaille est la bonne.

L’Aéroport international Blaise Diagne a vécu des moments compliqués en 2015. D’ailleurs, on se demande même si un jour cet ouvrage verra le jour. Tellement les travaux ont accusé du retard et coûté énormément d’argent pour le contribuable sénégalais.
Parmi les péripéties qui ont jalonné la construction, il y a le bras de fer qui a opposé l’Etat du Sénégal à la société Saudi Ben Laden chargée de construire l’aéroport. Le différend consistait au refus de l’Etat de pays un autre avenant.
D’ailleurs, le directeur général de l’Aéroport Blaise Daigne de Diass a toujours été formel : l’État du Sénégal doit refuser de payer les 63 milliards tel que l’exige la société Saudi Bin Laden Group dans le cinquième avenant pour finir les travaux des infrastructures aéroportuaires de Diass. Au mois d’août, lorsque l’affaire a éclaté, Abdoulaye Mbodj Directeur général de AIBD avait jugé illégaux et injustifiables le cinquième et le quatrième avenant.
«Nous ne sommes pas du tout d’accord ni pour le quatrième avenant pour lequel ils (les patrons de la société Saudi Bin Laden Group) nous réclament 58 milliards, encore moins pour le cinquième avenant pour lequel ils réclament 63 milliards de F Cfa. En tant que technicien, nous disons que ces avenants ne sont pas, techniquement, justifiables», disait-il.
Selon lui, la vérité est que la société Saudi Bin Laden Group gagnerait à finir ce travail dans les meilleurs délais. De même, l’Etat était monté au créneau en adressant une lettre de mise en demeure dans laquelle, l’Etat lui a demandé de terminer ce projet oui ou non.
Surtout que le taux d’exécution des travaux de l’aéroport était de 90%. Et avec en moyenne 1000 ouvriers en permanence sur le chantier, il était possible de respecter les délais de livraison.
Mais à la fin de l’année, une bonne s’est répandue sur le chantier de Diass. Puisque les travaux ont repris de plus belle. Le gouvernement du Sénégal et SBG ont trouvé un accord en signant un avenant avec les conditions du Sénégal, révèle Abdoulaye Mbodj, patron de l’aéroport international Blaise Diagne de Ndiass. Mais tout compte fait, il l’aéroport Blaise Diagne va coûter plus cher que toutes les projections initiales. On l’estime à ce jour à 407 milliards de francs CFA. Pathé TOURE

Transport et télécommunications : Repli de 1,9% de la branche au troisième trimestre 2015 au Sénégal

http://www.lejecos.com En variation trimestrielle, la branche des Transports et télécommunications au Sénégal s’est repliée de 1,9% au troisième trimestre 2015, selon la direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

« Ce résultat est attribuable aussi bien au transport (-5,2%) qu’aux postes et télécommunications (-1,1%) », souligne la DPEE.

Comparativement au troisième trimestre de 2014, la branche a enregistré une croissance de 12,7%, à la faveur de la bonne tenue des activités de postes et télécommunications (+14,3%).

Sur les neuf premiers mois de l’année, la DPEE relève une croissance moyenne des services de transports et télécommunications de 6,8% portée par le transport (+7,2%) et les postes et télécommunications (+6,7%).

Sur le marché des télécommunications, le segment de la téléphonie mobile a ralenti au troisième trimestre 2015. Son parc global s’est établi à 14 908 119 lignes au 30 septembre 2015, avec une progression trimestrielle de 0,6%. Sur une base annuelle, le parc mobile a progressé de 4,1% à la fin du troisième trimestre 2015. Pour sa part, le volume des communications émises, est ressorti à 4,9 milliards de minutes au troisième trimestre 2015, en baisse de 0,15% par rapport au trimestre précédent. « En cumul sur les trois premiers trimestres de 2015, le volume des communications du segment mobile est en progression de 2,1%, par rapport à la même période un an auparavant », souligne la DPEE. S’agissant du trafic de messages texte (SMS), 442 millions d’unités ont été émises au troisième trimestre 2015, soit une progression de 8,8% par rapport au trimestre précédent. En glissement annuel, des croissances respectives des émissions de messages texte de 5,3% et 7,6% sont également, enregistrées au troisième trimestre 2015 et en cumul sur les neuf premiers mois de l’année. Pour ce qui est du taux de pénétration de la téléphonie mobile, il s’est situé à 110,4% à fin septembre 2015, soit un gain de 0,7 point de base par rapport à fin juin 2015.

Concernant la téléphonie fixe, le parc a diminué de 0,7%, en variation trimestrielle, passant à 303 650 lignes à fin septembre 2015. Ce résultat est dû aux fléchissements de 0,9% du parc résidentiel et de 0,2% du parc des lignes publiques. Sur un an, le parc de lignes fixes a baissé de 4,4% à fin septembre 2015, le taux de pénétration dans ce segment de marché s’établissant, ainsi, à 2,3%.

Pour ce qui est du marché de l’internet, le parc global est évalué à 7 348 487 lignes, à la fin du troisième trimestre 2015, soit une augmentation de 1,3%, comparativement à fin juin 2015. En glissement annuel, une progression de 8,7% du parc de l’internet est enregistrée à fin septembre 2015. Le taux de pénétration sur ce marché est, de ce fait, ressorti à 54,4%. El Hadj Diakhaté

Identification Automatique des embarcations en mer-Un projet de géolocalisation initié

http://www.igfm.sn/ «Le secteur de la pêche joue un rôle important pour notre économie en terme de participation à la formation de notre PIB, au nombre d’emplois généré (plus de 600 000), à sa participation à l’équilibre de notre balance commerciale (1er secteur d’exportation) et à sa participation à la sécurité alimentaire des populations (75% des besoins en protéine animale)». C’est fort de cela que le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime signifiait que «le Président de la République a placé la pêche et l’économie maritime parmi les priorités du Plan Sénégal Emergent».

Cependant, ajoute Oumar Gueye «la raréfaction de plus en plus croissante des ressources halieutiques entraine des changements de comportement des acteurs de la pêche qui s’éloignent de plus en plus des côtes avec le risque de disparition occasionnant des pertes en vies humaines et matérielles. Pour faire face à cette situation qui, le plus souvent plombe la vie de nos vaillants pêcheurs, le Ministère de la Pêche et de l’Economie maritime s’est engagé, dans un processus de recherche de solutions pérennes pour la gestion de la sécurité en mer et la sauvegarde de la vie des pêcheurs artisans, pour leur plein épanouissement». Parmi ces solutions pérennes dire-t-il «on peut citer : La mise à dispositions de 20 000 gilets de sauvetage pour les pêcheurs ; L’équipement de nos pirogues en système de géolocalisation».

Effectivement, c’est dans ce cadre qu’a eu lieu ce mardi, la signature de la Convention de partenariat relative à la conduite du projet expérimental de géolocalisation et de suivi par le Système d’Identification Automatique (AIS) des embarcations de pêche artisanale et de certains navires de pêche industrielle au Sénégal de classe A et B entre le département de la Pêche et l’Union internationale pour la conservation de la nature (uicn).

Pour Racine Kane de l’Uicn, «par l’acte engagent les deux entités à conjuguer leurs efforts pour renforcer et améliorer le dispositif de suivi et de surveillance de nos ressources halieutiques tout en réduisant les risques multiples auxquels font face quotidiennement les acteurs du secteur. Ces risques aux conséquences dommageables en termes de performance économique mais également au niveau de l’environnement, de la sécurité ont pour nom collisions, pertes de pirogues et disparition d’équipages en mer, etc».Sekou Dianko DIATTA

CONVENTION SUR LA PÊCHE MARITIME : DAKAR ET BISSAU PROLONGENT DE TROIS MOIS LE PROTOCOLE CORRESPONDANT

Dakar, 29 déc (APS) - Le Sénégal et la Guinée Bissau ont signé, lundi un mémorandum prorogeant de trois mois, le protocole complétant la convention liant les les deux pays en matière de pêche maritime, a-t-on appris mardi du ministère sénégalais de la Pêche et de l’Economie maritime.
Ce protocole signé à Dakar le 14 décembre 2013, devait expirer le 31 décembre 2015.

Le mémorandum relatif à ce protocole a été signé par le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime du Sénégal, Oumar Guèye, et Idefonso Barros, secrétaire d’Etat des Pêches et de l’Economie maritime de la République de Guinée Bissau, indique un communiqué.

"Les deux parties ont ainsi convenu de l’ouverture d’un nouveau cycle de négociations pour la signature d’un nouveau protocole d’application de la convention en matière de pêche maritime entre le Sénégal et la Guinée Bissau", lit-on dans ce communiqué.

Les négociations, prévues dans une période de trois mois, avec trois rounds, vont s’ouvrir dès janvier 2016 pour finir en mi-mars de la même année, renseigne la même source.

"D’ici là, les deux parties se sont engagées, par la signature dudit mémorandum, à maintenir en vigueur, au-delà de la date d’expiration, le protocole d’application du 14 décembre 2013", rapporte le communiqué.

La prolongation du protocole de trois (03) mois, est susceptible d’être renouvelée une fois, d’un commun accord, signale le communiqué.

Il ajoute que ce protocole "permet l’accès de la flotte sénégalaise de pêche, industrielle et artisanale, aux ressources halieutiques dans les eaux sous juridiction de la Guinée-Bissau, par l’attribution par la partie bissau-guinéenne de possibilités de pêche de céphalopodes, crustacés et poissons, pour une durée de deux ans".

Ledit protocole prévoit également "des actions en matière de surveillance maritime et de lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non règlementée (INN), de recherche scientifique, pour la connaissance de l’état des ressources, de formation et de renforcement des capacités des techniciens, entre autres".AAN/BK

Bargny sous la menace de la centrale électrique de Sendou :UNE BOMBE À 140 MILLIARDS

http://www.seneplus.com LEPOPULAIRE Son coût est de 140 milliards de francs Cfa, dont environ 52 milliards de francs Cfa mobilisés par la Banque africaine de développement (Bad). La centrale électrique à charbon de Sendou, en cours d’érection dans la commune de Bargny, est une grave menace sur cette ville qui est aujourd’hui en passe de disparaître. Car déjà polluée par les gaz toxiques émanant de la cimenterie de Rufisque, menacée par l'érosion côtière avec l'avancée de la mer, les projets du Pse et donc la centrale à charbon de Sendou. Le charbon est, en effet, l'énergie fossile la plus polluante au monde et ses conséquences sur Bargny sont aujourd’hui incalculables. Immersion dans Bargny et ses plaies.

Le charbon, le pétrole et le gaz sont les trois plaies du climat. Assurant aujourd’hui 80% de la production mondiale d’énergie primaire, ils sont aussi responsables de 80% des émissions totales de Co2, ce qui fait d’eux le principal carburant du dérèglement climatique. Et aujourd'hui, les 40% de l'émission du Co2 proviennent de l'exploitation du charbon.

Et au moment où les pays du monde entier cherchent à réduire, de manière drastique, les émissions de gaz à effet de serre - ce qui les avait d'ailleurs regroupés à Paris lors de la conférence sur le climat «Cop 21» (30 novembre-11 décembre) - le Sénégal, lui décide de construire une centrale à charbon, l'énergie fossile la plus polluante au monde. Implantée au cœur de Bargny, une ville déjà polluée par les gaz toxiques émanant de la cimenterie de Rufisque, menacée par l'érosion côtière, avec l'avancée progressive de la mer, la Centrale à charbon de Sendou est la goutte d'eau qui fait déborder le vase bargnois.

En effet, les résultats de l’étude d'impact environnemental réalisée par l'Ong Lumière Synergie pour le Développement (Lsd) en 2009 avait mentionné un certain nombre d’impacts négatifs. Il s'agit de la pollution des eaux de surfaces et des eaux souterraines, des rejets d’eaux chaudes, de polluants dangereux (Nox, So2, Co) et d’eaux usées qui vont entraîner la destruction de l’écosystème marin et de la biodiversité dans la zone. Egalement, de la pollution sonore et l’altération de la qualité de l’air avec des effets néfastes sur la santé. Il y a aussi la dégradation du couvert végétal par les déversements de métaux lourds, des émissions de gaz à effet de serre et les impacts sur les changements climatiques, de la perturbation de l’occupation du sol et l’empiétement sur le site de transformation de poissons et expropriations sur le foncier.

La centrale de Sendou, un projet énergétique de 140 milliards de francs Cfa, est financée par la Banque africaine de développement (Bad) à hauteur de 37%, la Fmo qui est la Banque de développement néerlandaise pour le développement (23%), la Cbao (15%) et la Boad (25%). Et dans son Système de sauvegarde intégré (Ssi), la Bad a décliné les objectifs que sont : Eviter, dans la mesure du possible, les impacts négatifs des projets sur l’environnement et les personnes concernées, tout en optimisant les bénéfices potentiels du développement. Minimiser, atténuer et/ou compenser les impacts négatifs des projets sur l’environnement et les personnes touchées, à défaut de les éviter. Et aider les emprunteurs/clients à renforcer leurs systèmes de sauvegarde et développer leur capacité à gérer les risques environnementaux et sociaux.

En outre, selon la politique du secteur de l’énergie de la banque, mentionnée dans le rapport, la Bad vise, entre autres objectifs, «d’aider les Pays membres régionaux (Pmr) à développer un secteur de l’énergie viable aux plans social, économique et environnemental». Et parmi les 9 principes qui doivent guider cette politique, la Bad s'est engagée à progresser vers les énergies propres, à promouvoir la responsabilité environnementale et sociale, à intégrer les réponses au changement climatique. Aussi, dans le préambule de son Ssi, la Bad a affirmé son engagement à respecter les droits humains et à protéger les populations affectées par ses projets, surtout celles qui sont les plus vulnérables.

La Bad participe au financement de la centrale en piétinant ses principes

Mais, comparé à la réalité sur le terrain, le rapport de Lsd a fait savoir que ces 3 principes sont complètement piétinés par le projet. Et mieux encore, même si la Bad ne s’est pas engagée à ne pas financer des centrales à charbon, il est dit, de façon très claire, dans ce document que la Bad battra campagne pour appuyer les efforts déployés par les Pmr pour accéder aux technologies propres. «Dans notre cas, la Bad est en train de battre campagne pour des technologies polluantes !», dit le rapport.
Par ailleurs, la Bad, conformément, à son mandat tel que décrit à l’article 1 de l’Accord de la Banque et l’article 2 de l’Accord du Fonds, et aux dispositions visées par l’article 38 de l’Accord de la Banque, et l’article 21 de l’Accord du Fonds, considère les droits économiques et sociaux comme faisant partie intégrante des Droits de l’homme. Et par conséquent, affirme qu’elle respecte les principes et les valeurs des Droits de l’Homme tels qu’ils sont exposés dans la Charte des Nations unies et dans la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples. Ces principes font partie de ceux qui ont présidé à l’élaboration du Système de sauvegardes intégré. La Bad encourage ses pays membres à observer les normes, standards et bonnes pratiques internationaux en matière de Droits de l’Homme, sur la base de leurs engagements pris en vertu des traités internationaux des Droits de l’Homme et de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples».

Donc, fait savoir le rapport de Lsd intitulé : «Empiéter sur les droits des communautés, polluer demain !», «en tout état de cause, nous ne pouvons que nous interroger sur la conformité de la Bad à cette politique dans ce projet controversé. Sinon, comment se fait-il donc que des populations affectées par la centrale de Bargny–Minam n’aient pas été entendues et leurs droits respectées par les promoteurs y compris le gouvernement du Sénégal ?».

Il faut signaler que la Bad a déjà approuvé un prêt de 55 millions d’Euros en 2009, soit quelque 36 milliards de francs Cfa. Aussi, les bailleurs avaient décidé de suspendre les décaissements jusqu’à une prise en charge plus adéquate des préoccupations des populations. Mais, selon des sources, les travaux de la centrale qui avaient été suspendus auraient repris.

Silence radio à la Bad

Incriminée par les défenseurs de l’environnement et les populations de Bargny à cause de sa participation importante au financement de la centrale à charbon de Sendou, la Banque africaine de développement (Bad) est placée au cœur de cette affaire. Face aux nombreuses récriminations dont elle fait l’objet, il fallait nécessairement l’interpeller dans ce dossier. Mais vaines ont été toutes nos tentatives pour recueillir la version de ladite banque. Ses responsables tout comme son service de communication étant resté inaccessible, malgré nos moult tentatives pour recueillir leur réaction. Marianne NDIAYE

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR :Faux départ, bonne arrivée

http://www.enqueteplus.com L’année 2015 a démarré par une vive polémique née du vote de la loi-cadre. Mais à l’arrivée, les acteurs se sont retrouvés autour d’un texte consensuel. Autre fait marquant, les jets de pierres dans le cortège présidentiel lors de la visite du chef de l’Etat à l’Ucad.

«La communauté universitaire, les députés de l'Assemblée nationale, le président de la République et son ministre de l'Enseignement supérieur ont tous le plaisir de vous faire part du décès de la loi 31-2014, l'enterrement aura lieu au rectorat de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)». Cette phrase scandée par les enseignants du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) le lundi 2 janvier résume bien la tension avec laquelle l’année 2015 a démarré dans le secteur de l’enseignement supérieur. Une polémique née en fin 2014, suite au vote presque en catimini de la loi portant réforme des universités publiques du Sénégal, s’est poursuivie en 2015. La loi en question prévoyait un conseil d’administration composé de 50% du monde universitaire, professeurs, personnel, étudiants compris, et 50% du monde extérieur.

Une répartition qui mettait les enseignants dans une position de minorité, d’après le Saes qui a donc opposé une résistance sans concession au ministre de tutelle Mary Teuw Niane tout en l’accusant de vouloir remettre en cause l’autonomie des universités afin de ‘’privatiser l’enseignement supérieur’’. Le Saes n’a d’ailleurs pas hésité à brûler la loi, après avoir pris tout de même la précaution d’enlever les insignes de la République. Ce qui n’a pas empêché une partie de l’opinion de condamner le geste. L’application de la loi a été finalement suspendue. Les acteurs avaient alors convenu de la renégocier.

Le Saes a voulu porter des amendements sur 13 des 22 articles de la loi. Au bout de trois mois, les deux parties arrivent à un consensus, sauf sur un point. ''A l’issue des travaux, la commission technique paritaire a trouvé des accords sur 12 articles. Seul l’article 3, relatif à la détermination des places disponibles dans les universités a donné lieu à un désaccord entre le gouvernement et le SAES'', indiquait-on dans un procès verbal remis à la presse lors de la signature des accords le lundi 16 mars. Il restait alors à tenir un atelier sur les modalités d’orientation des nouveaux bacheliers. Le ministère de l’Enseignement supérieur avait invité les enseignants à une rencontre sur la plate-forme campusen, le site dédié entre autres à l’orientation des nouveaux bacheliers.

Mais le Saes ne s’y est pas trompé et l’a bien signalé. Campusen est un outil qui n’a rien à voir avec les critères d’orientations à définir tel que réclamer par les enseignants. Ce n’est qu’à la fin du mois de décembre que la loi est réapparue. Le vote était prévu le vendredi 18 décembre. Le syndicat a alors menacé d’assiéger l’hémicycle. Un scénario évité grâce à l’intervention du professeur Iba Der Thiam qui a mis les acteurs d’accord lors d’une rencontre dans la soirée du jeudi 17 décembre. La loi qui a fait tant de bruit a finalement été bien votée le vendredi, dans un consensus total. Le seul point qui a réellement fait sortir les enseignants de leur silence est le retard dans le paiement des salaires.

En outre, si l’année s’est terminée dans une note positive, elle a connu une parenthèse assez déplorable. Le 31 juillet, le président de la République se rend à l’Ucad. Le périple dans le campus pédagogique, s’est fait sans anicroche. Mais arrivé au campus social, des individus ont essayé de bloquer son convoi avant d’y jeter des pierres. Un geste attribué aux étudiants et qualifié par certains comme les conséquences de la politisation de la visite, notamment par les autorités du Coud. L’incident sera de courte durée. N’empêche, il a ravi la vedette aux autres faits du jour, notamment les 302 milliards de francs Cfa annoncés par Macky Sall pour la construction d’infrastructures et l’équipement des laboratoires.

Si d’habitude l’université publique sénégalaise est agitée à cause des manifestations des étudiants qui réclament leur bourse, il faut dire que cette année les affrontements avec les policiers sont peu nombreux et de moindre intensité, du fait d’une politique d’anticipation sur le paiement des bourses.BABACAR WILLAN

GCSE SUR LA RESOLUTION DE SOUTIEN DES DEPUTES« C’EST L’APOLOGIE DE LA DESOBEISSANCE INSTITUTIONNELLE »

http://www.sudonline.sn Le Grand cadre des syndicats d’enseignants de Mamadou Lamine Dianté n’est pas en phase avec les parlementaires dans l’affaire des élèves-maitres. Il qualifie l’adoption de la résolution de soutien au gouvernement et au ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam qui ont exclu 690 élèves-maitres dans les Centres régionaux de formation du personnel enseignant (Crfpe) pour fraude, de «l’apologie de la désobéissance institutionnelle».

“C’est un sentiment de tristesse et de désolation. Nous considérons que par cet acte, l’Assemblée nationale est en train de faire l’apologie de la désobéissance institutionnelle. Cela veut dire que tous les Sénégalais peuvent comprendre que désormais tout citoyen sous le coup d’une décision de justice, peut s’arroger le droit d’aller chercher protection auprès de l’Assemblée nationale“.

En parlant ainsi le coordonnateur du Grand cadre des syndicats d’enseignants, Mamadou Lamine Diante, se veut clair dans cette affaire : “le principe de la séparation des pouvoirs n’est pas respecté”. Le Secrétaire général du Saemss-Cusems exprime son étonnement sur la posture des parlementaires face à une affaire déjà tranchée par l’arrêt de la Cour suprême qui a cassé l’arrêté ministériel excluant les élèves-maitres dans les Centres régionaux de formation du personnel enseignant (Crfpe).

“Si l’Assemblée s’était autosaisie pour faire voter une motion de soutien au moment des faits, on aurait compris que l’Assemblée nationale se prononce sur l’affaire des élèves-maitres. Mais aujourd’hui il s’agit de l’affaire de l’arrêt de la Cour suprême. Nous considérons que cela ne devait pas se faire dans une République”, a-t-il estimé.

Revenant sur la mise en œuvre des points retenus dans le procès-verbal signé avec le gouvernement, Mamadou Lamine Diante présage, au regard de l’état d’avancement des revendications et des mesures prises par les autorités, une année académique sous de mauvais auspices en 2016.

Les syndicats d’enseignants réunis autour du Grand cadre, informe-t-il, entendent aller en plénière de renouvellement du bureau national de coordination du Grand Cadre pour ensuite déposer un préavis de grève.

“Lorsque la première autorité de ce pays prend des engagements pour la prise en charge des préoccupations de l’école et des enseignants, personne n’a le droit de faire l’insubordination comme la direction de la Solde et le ministre de l’Education. Aucune mesure jusqu’ici n’a été correctement respectée, à part quelques actes d’avancement”, poursuit-il. Non sans relever que “le gouvernement est en train de revenir sur les acquis du mouvement syndical. Les enseignants nouvellement intégrés n’ont été mis à solde”. Ibrahima BALDE

Transmission du VIH de la mère à l'enfant :LE TAUX EST PASSÉ DE 4,3% À 3,1%

http://www.enqueteplus.com Le taux de transmission mère-enfant du VIH/Sida a baissé au Sénégal, il est passé de 4,3% à 3,1% en 2014. Une diminution due aux différents traitements et stratégies menées dans la lutte contre cette pandémie.

Le Sénégal est en train de faire de grands bons dans la lutte contre le VIH/ Sida. Après une baisse du taux de prévalence du VIH qui est de 0, 7%, celui de la transmission mère-enfant du VIH est passé de 4,3% en 2011 à 3,1% en 2014. Ce résultat a été présenté hier, lors de la restitution des résultats de l'enquête nationale sur l'évaluation du taux de transmission mère-enfant au Sénégal.

Selon le chef de la division Sida au ministère de la Santé et de l'Action sociale, Docteur Abdoulaye Sidibé Wade, la prévention du VIH Sida de la mère à l'enfant constitue une stratégie phare dans la lutte contre le sida. Depuis 2002, le Sénégal déroule un programme important pour essayer de minimiser la transmission du virus de la mère à l'enfant. Il y a eu, dit-il, une première étude qui a eu lieu en 2010. Elle avait essayé de voir où est-ce qu'on en ait en termes de transmission du virus. Cette deuxième étude, en 2015, a cherché à apprécier les performances.

Les résultats montrent donc qu'on est passé de 4,3% de transmission à 3,1% en 2014, alors que l'objectif du plan stratégique est d'être à moins de 5%. "Cela veut dire que l'objectif est atteint. Mais, le Sénégal ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Pour nous l'objectif et l'ambition du Sénégal, c'est l'élimination, parce que socialement, ce n'est plus acceptable et moralement également, il devient de plus en plus difficile d'accepter qu'on naisse infecté par le virus sida. Parce que tous les éléments pour éliminer cette transmission existent au Sénégal. Nous avons un personnel formé, des médicaments assez puissants, un système de santé fort sur lequel peut s'adosser le programme", déclare Docteur Wade.

Cette enquête a été menée dans les 14 régions du pays. Elle a concerné les enfants des mères séropositives nés, entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2014, dans les structures de santé répertoriées comme sites. Malgré le taux de transmission moyenne de 3,1%, il y a des disparités en fonction des régions et l'une des régions qui sort du lot, c'est celui de Matam.

"On a senti un taux de transmission supérieur dans cette région. Cela ne veut pas dire qu'il y a plus d'infection, c'est lié au faible échantillon. Mais là où nous attendons un taux de transmission plus important, c'est les régions du Sud où la prévalence VIH est plus importante. Mais, c'est aussi heureusement des régions qui ont implanté assez tôt des programmes d'élimination de la transmission mère-enfant et les résultats montrent que même si l'infection à VIH est importante dans ces régions, le taux de transmission descend de plus en plus", dit-il.

En outre, cette évaluation a connu quelques limites. Il s'agit, entre autres, du mauvais archivage des dossiers ; la mauvaise tenue des dossiers par les prestataires ; des dossiers perdus ; de l'absence de corrélation entre le dossier de la mère et de celui de l'enfant. Viviane Diatta

Certification : Le Laboratoire de bactériologie-virologie de l’hôpital Le Dantec obtient l’accréditation Iso 15189 Plus Tm

http://www.lesoleil.sn Le Laboratoire de bactériologie-virologie de l’hôpital Le Dantec vient d’obtenir l’accréditation Iso 15189 Plus Tm. Il devient ainsi le premier laboratoire médical d’Afrique de l’Ouest et le premier laboratoire public de biologie médicale du Sénégal à obtenir cette accréditation.
Le Laboratoire de bactériologie-virologie de l’hôpital Aristide Le Dantec vient de se voir attribuer par l’organisme international Iqmh (Institut pour le management de la qualité dans les services de santé) basé au Canada, l’accréditation Iso 15189 Plus Tm. Celui-ci comprend, en plus des exigences de l’Iso 15189, deux autres exigences à savoir l’Iso 15190 qui fournit les exigences en matière de sécurité aux laboratoires de biologie médicale et l’Iso 22870 qui fournit des exigences spécifiques des analyses de biologies délocalisées.
L’information a été livrée, ce 29 décembre, par le Pr Souleymane Mboup, chef du Service de bactériologie-virologie de l’hôpital Le Dantec entouré de ses collaborateurs. Ce laboratoire devient ainsi la première structure du genre en Afrique de l’Ouest et au Sénégal dans le secteur public à obtenir cette accréditation. Selon le Pr Mboup, « cette consécration est l’œuvre de tout une équipe sous l’égide d’une direction engagée et déterminée qui n’a ménagé aucun effort pour la mise en œuvre de sa politique qualité et la réalisation de ses objectifs ». Le laboratoire de bactériologie-virologie de l’hôpital Le Dantec est arrivé à ces résultats à l’issue d’un processus entamé en 2010 qualifié de « laborieux et complexe ».
Cette année-là, a rappelé le Pr Mboup, la direction du laboratoire s’était engagé dans une démarche qualité avec comme objectif principal d’avoir une accréditation aux normes internationales. A l’issue des différents audits externes et internes effectués, le laboratoire s’est retrouvé avec un score « historique » de cent pour cent. « C’est la deuxième foi au monde qu’on voit un organisme obtenir un tel score au niveau de Iqmh. Souvent, ceux qui obtiennent ce score, ne le font pas d’un premier coup », s’est félicité le Pr Mboup.
Cette accréditation, d’après le Pr Mboup, va, entre autres avantages, renforcer la crédibilité du laboratoire vis-à-vis des partenaires, permettre de mieux répondre aux exigences des clients (patients, médecins, sponsors, personnel), conférer une reconnaissance internationale, permettre de réduire les coûts de non-qualité, de gérer de façon optimale les ressources, d’améliorer ses performances techniques et d’accroître la compétence du personnel technique.
Pour Pr Ndèye Coumba Touré Kane, avec cette accréditation, le laboratoire va contribuer davantage dans la lutte contre le Sida, notamment pour l’atteinte de l’objectif des « trois 90 » de l’Oms. Son collègue, le Pr Tandakha Dièye, embouche la même trompette et estime que c’est une grande fierté pour le Sénégal d’avoir un laboratoire répondant aux normes internationales les plus élevées.
Quant Pr Halimatou Diop Ndiaye, elle est d’avis que cette accréditation valorise tout le travail que ce laboratoire est en train d’abattre depuis des années dans le diagnostic, le monotoring et la surveillance épidémiologique du Sida au Sénégal. Toutefois, le Pr Papa Alassane Diaw a invité à garder le cap, car le plus dur reste à venir. « L’accréditation a un coût, le maintien aussi. Nous devons relever ce défi et maintenir les acquis. Il ne faut pas que nos cinq ans de dur labeur soient vains », a-t-il indiqué.
Un livre collectif sur la biologie appliquée de l’infection à Vih et ses co-morbidités en Afrique publié
Au cours de cette rencontre, le Pr Souleymane Mboup a présenté l’ouvrage « La biologie appliquée de l’infection à Vih et ses co-morbidités en Afrique ». Coordonné par lui-même avec les Pr Guy-Michel Gershy Damet, Ndèye Coumba Touré Kane et Laurent Bélec, ce livre a mobilisé plus de 30 enseignants-chercheurs sénégalais et internationaux. Cet ouvrage qui synthétise l’expérience de plus de dix ans de pédagogie issue du Diplôme universitaire (Du) de Rétrovirologie de Dakar obéit à une « volonté d’inscrire dans un ensemble didactique cohérent l’enseignement accumulé par l’expérience pédagogique », selon le Pr Mboup. Ainsi, il intègre trois dimensions qui font le point sur les connaissances actuelles, des séries inédites et originales de Qcm (Questions à choix multiples) et enfin une réunion d’observations clinico-biologiques. Bref, « il propose des solutions techniques, pratiques et pragmatiques applicables au monotoring biologique de l’infection à Vih et de ses co-morbidités et met en avant les questions non résolues si nombreuses qui font encore l’objet de débat dans la communauté scientifique et médicale ». Il a été préfacé par le président Macky Sall.Elhadji Ibrahima THIAM

Baba Maal «La culture peut être la clé du développement de l’Afrique «

iGFM – (Dakar)-La culture peut être la clé du développement de l’Afrique, un continent riche dans tous les domaines, en particulier dans celui des ressources humaines, a affirmé le chanteur compositeur Baba Maal.

‘’Par ces temps qui courent, nous sommes assaillis par d’autres préoccupations, et les gens oublient que la culture peut-être la clé qui ouvre la porte à toutes nos aspirations et à notre développement’’, a déclaré mardi le leader du Daande Leñol.

Il introduisant une communication sur le thème : ‘’Patrimoine, diversité culturelle et émergence’’, à l’occasion du forum de la quinzième édition du Festival international de folklore et de percussions de Louga (FESPOP).

Baba Maal se dit convaincu que l’Afrique a ‘’la capacité’’ d’aller de l’avant, car étant ‘’un continent très riche en toute chose, en ressources humaines, en intelligence et atouts sur le plan culturel’’.

Il expliqué que c’est ce souci de développer son terroir par la culture, notamment la musique qu’il pratique, qui l’a poussé à mettre en place l’orchestre du Daande Leñol (la voix du peuple).

‘’Tous ceux qui se retrouvent sur cette philosophie du développement du terroir par la culture peuvent s’y retrouver’’, a estimé, Baaba Maal, surnommé le roi du Yella. ‘’J’aurais pu rester dans mon Fouta natal et me produire chaque week-end avec toute la gloire m’accompagnant, mais je voulais faire connaître ma culture’’, a-t-il expliqué.

Cette prise de conscience, il dit l’avoir acquise en Europe où en fréquentant les spectacles, il s’est rendu compte que ‘’notre musique qui regorgeait autant de richesses n’arrivait pas à s’imposer au plan international.

‘’C’est pourquoi j’ai créé un orchestre avec un système de management moderne pour aller à la conquête du monde et faire connaître notre culture’’, a dit Baba Maal.

Parlant de Louga, il souligne que cette ville a été une référence pour lui et que, fréquemment, il y venait quand il était à Saint-Louis pour y jouer avec ses amis du mouvement scout, ou des foyers scolaires.

Il rappelle avoir repris avec eux durant sa jeunesse les chansons, danses et ballets de la troupe ‘’Cercle de la jeunesse de Louga’’, qu’il adorait.Source APS

Il faut «clarifier» la nature du régime politique selon Aboubacry Mbodj

Lignedirecte.sn – Le Secrétaire général de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) Aboubacry Mbodj a estimé lors du lancement du livre blanc intitulé «Le délite d’enrichissement illicite (affaire Karim Wade)», mercredi à Dakar, qu’au Sénégal il est temps de «clarifier» la nature du régime politique, dans le sens d’un «équilibre» entre le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.

«Il faut clarifier la nature du régime politique dans le sens d’un équilibre entre le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, en veillant strictement au respect des principes de séparation et d’indépendance, extraire le pouvoir exécutif du Conseil supérieur de magistrature et en veillant au stricte respect du principe d’inamovibilité des magistrats du siège», a dit M. Mbodj.

Selon le secrétaire général de la Raddho, «souvent les magistrats du siège, honnêtes qui font leur travail avec une probité intellectuelle et morale, sont sanctionnés, parce que tout simplement ils ne vont pas dans le sens des intérêts de l’Exécutif».

«Autre recommandation, c’est instituer une juridiction constitutionnelle, garantissant le respect des droits et des libertés fondamentales. Parce que sur ce point également, nous avons constaté beaucoup de manquements, y compris par rapport aux derniers évènements avec l’affaire Lamine Diack », a-t-il poursuivi.

Quand le journal Le Monde a révélé cela, le défenseur des droits de l’Homme soutient que «s’il devait y avoir harcèlement, acharnements sur des journalistes et des acteurs de la classe politique, de l’opposition, il fallait également intenter une action judiciaire contre ce journal, la source». «Dans cette affaire, a-t-il ajouté, la prison n’est pas la solution. Ce que nous déplorons là c’est le manque de dialogue qui a toujours existé depuis les élections de 2007».

«Même en 2012 après l’alternance, il n’y a pas eu de dialogue, parce qu’on est passé directement à la réactivation de la Crei et aux poursuites. Poursuivant dans un seul camp adverse, il y a eu un climat de suspicions, un climat visé. Ce qui veut dire que c’est la violence verbale, c’est la confrontation et même les institutions sont affectées par cela. D’où la nécessité également d’un dialogue fécond entre l’opposition et le pouvoir. Parce que le dialogue est un plié fondamental de la démocratie», a recommandé M. Mbodj.Mariama Diémè

LES PIQUES DE L'AS SUR SENEPLU.COM

Mamadou Abdoulaye Guissé au Conseil Constitutionnel
Les Sénégalais vont sûrement entendre qu’un concitoyen s’est rendu au Conseil Constitutionnel pour demander l’annulation de la présidentielle de 2012. En tout cas, Mamadou Abdoulaye Guissé a poussé le bouchon très loin. Nos radars l’ont filmé dans les locaux du Conseil Constitutionnel. Il a voulu déposer une requête aux fins d’an nulation de l’élection présidentielle de 2012 à cause de l’affaire Lamine Diack qui dit avoir financé l’opposition d’alors, pour bouter Me Abdoulaye Wade hors du palais. Aux yeux de Mamadou Abdoulaye Guissé, cet aveu est un motif valable pour réclamer l’annulation du scrutin. Mais, il est tombé. Car, le greffier a refusé de recevoir son document. Cey Sénégal !

Mouhamadou Mbodji
Le coordonnateur du Forum Civil, Mouhamadou Mbodj ne comprend pas le comportement des Sénégalais. Interpellé sur l’affaire Lamine Diack, le coordonnateur du Forum civil appelle les populations, surtout la classe politique à la retenue parce que l’ancien président de l’Iaaf bénéficie d’une pré? somption d’innocence. Mais, il a l’impression qu’il y a un acharne? ment contre lui. Pourtant, a?t?il regretté, en France on ne s’acharne pas sur Platini et non plus en Suisse sur Blatter. Ainsi, il se demande pourquoi les Sénégalais se comportent comme cela. Selon Mouhamadou Mbodj, c’est comme s’il y avait une haine entre les Sénégalais et les gens se comportent comme s’ils sont des ennemis. Toutefois, prévient-il, si le juge incrimine des autorités ou une partie de la société civile, le Forum civil sera devant ce combat pour réclamer la lumière.

Mouhamadou Mbodj du Forum Civil (bis)
Pour l’intérêt de la démocratie, le coordonnateur du Forum civil demande la libération du responsable libéral, Oumar Sarr et les jeunes de l’Ujtl, notamment Toussaint Manga et autres. Sur les ondes de Sud Fm, M. Mbodj précise que les jeunes libéraux accusés d’avoir brûlé un bus n’en font pas partie. En revanche, Mouhamadou Mbodj, pense que les propos tenus par le député Oumar Sarr sont condamnables. Mais, il demande au président Macky Sall pour la consolidation de la démocratie de libérer le maire de Dagana, mais que ce dernier soit réprimandé par toute la communauté. Car pour M. Mbodj, on ne peut pas parler de drogue dans cette affaire. En plus, il estime que Oumar Sarr doit présenter des excuses et que le président lui pardonne.

LES COULISSES DE L'ENQUÊTE SUR SENEPLU.COM

BURKINA FASO

C'est fait. Roch Marc Christian Kaboré a été investi hier président du Faso dans un Palais des Sports qui a refusé du monde. "Je jure devant le peuple burkinabè, sur mon honneur, de préserver, de respecter, de faire respecter, et de défendre la Constitution et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso". Par ce serment, le candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) devient ainsi le 9e président du Burkina Faso, depuis son indépendance. Dans son premier discours en tant que chef de l'Etat, Kaboré a déclaré que "la victoire du 29 novembre 2015, n'est pas seulement la victoire d'un candidat ou d'un parti mais celle de tout un peuple insurgé"et s'est engagé à instaurer un dialogue social fécond avec tous les Burkinabé ", pour briser les chaines de la misère et construire une nation forte, digne et respectée". Plusieurs chefs d'Etat ont assisté à cette cérémonie de prestation de serment. Parmi eux, le président Macky Sall, qui est venu à Ouagadougou avec une forte délégation composée du ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye, du ministre d'Etat Mbaye Ndiaye, du ministre conseiller Youssou Ndour ainsi que des alliés Ousmane Tanor Dieng et Landing Savane.

BURKINA FASO (SUITE)

Le chef de l'Etat sénégalais, par ailleurs président en exercice de la Cedeao, n'a pas manqué de souligner que l'investiture de Roch Marc Christian Kaboré constitue une victoire de la démocratie. "Un sentiment de grande satisfaction et de fierté m'anime. C'est une grande avancée pour la démocratie. Un jour nouveau s'est levé pour le Burkina. Cette transition réussie sonne le glas des coups d'Etat en Afrique", a soutenu Macky Sall. La gauche sénégalaise était aussi bien représentée. Car, outre le leader de Aj/Pads Authentique Landing Savané qui a voyagé avec le président Sall, Mamadou Ndoye de la Ligue démocratique ainsi que son ami et ancien secrétaire dudit parti Abdoulaye Bathily étaient aussi, hier, aux premières loges au Palais des Sports de Ouaga 2000. D'ailleurs, Roch Marc Christian Kaboré, dans son discours d'investiture, à remercier tous ses amis des partis socialistes et progressistes d'Afrique et du monde. Economiste de formation, ancien Premier ministre et bras droit de Blaise Compaoré, et âgé de 58 ans, le leader du MPP a été élu, il y a un mois, avec 53,46 % des voix, pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois.

JUGE YAKHAM LÈYE

Le deuxième cabinet d'instruction n'est plus vacant. Le juge Yakham Lèye a pris officiellement fonction hier, à l'issue d'une passation de service entre lui et le juge Samba Sall, nommé en octobre dernier doyen des juges en remplacement de Mahawa Sémou Diouf. Depuis que le nouveau doyen des juges a pris fonction, le 5 novembre passé, le deuxième cabinet d'instruction était resté vacant. Yakham Lèye aura désormais en charge les dossiers Thione Seck, la libérale Aminata Thiam dite Amina Nguirane et Bathie Séras, le dossier du promoteur Aziz Ndiaye inculpé dans une affaire de recel de riz volé avec son père et son frère...

RSF

L'année 2015 a été macabre pour les journalistes, d'après un rapport de Reporters sans frontières (RSF) qui fait état de 110 journalistes morts dans le monde dont 77 dans le cadre de leur profession. Selon RSF, l'Irak et la Syrie viennent en tête avec chacun 9 journalistes tués. Ils sont suivis par la France avec 8 professionnels de l'information morts parmi les 12 victimes de l'attaque contre Charlie Hebdo en janvier 2015. Arrivent ensuite, les pays comme le Yémen, le Soudan du Sud, l'Inde, le Mexique et les Philippines. Le rapport note que 27 journalistes-citoyens (blogueurs) et 7 collaborateurs de médias ont également été assassinés. L'organisation a aussi évoqué l'assassinat en Somalie du journaliste de la Télévision nationale Hindiyo Haji Mohamed, tué après un attentat à la voiture piégée mené par les Shebab, en décembre à Mogadiscio.

RSF (SUITE)

En 2015, 153 journalistes ont été incarcérés, sans compter les autres 161 journalistes-citoyens et 14 collaborateurs de médias. Et d'après RSF, la Chine demeure actuellement, la première prison du monde pour les journalistes, suivi de près par l'Egypte avec 22 professionnels des médias derrière les barreaux. Pour les disparitions, 8 cas sont dénombrés à côté des autres cas enregistrés dans les zones de conflits. Le rapport fait remarquer que dans les pays comme la Libye, il y a des difficultés pour obtenir des informations fiables sur les disparitions. Depuis 2005, au moins, 787 journalistes ont été tués à cause de leur profession. C'est pourquoi le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, parle de "l'urgence de mettre en place un mécanisme concret pour l'application du droit international sur la protection des journalistes".

MODY GADIAGA, PR DE DROIT PENAL A L’UCAD«IL EST FAUX DE DIRE QU’UNE INFRACTION FLAGRANTE...»

http://www.sudonline.sn Le professeur de droit pénal à l’Université de Dakar, Mody Gadiaga, est formel. « Ce n’est pas parce qu’une infraction est flagrante qu’elle doit être nécessairement jugée en procédure de flagrant». Réagissant à la polémique liée à l’affaire Oumar Sarr, le député libéral arrêté et inculpé pour flagrant délit, le spécialiste du droit pénal a tenu à recadrer les choses en faisant savoir sans ambages qu’ « il est absolument faux de dire que lorsqu’une infraction est flagrante, elle doit être nécessairement jugée en procédure de flagrance ». Qui plus est, Mody Gadiaga révèle dans cet entretien exclusif avec Sud Quotidien, et contre l’avis de certains juristes, qu’une infraction peut-être flagrante et donner lieu à l’ouverture d’une information judiciaire.

La sortie du procureur de la République sur l’inculpation du député-maire de Dagana, Oumar Sarr, par ailleurs secrétaire général national adjoint du Pds a suscité de nombreux commentaires, notamment sur le mode de saisine du juge. Sommes-nous dans ce cas de figure dans un flagrant délit de fuite ?

Pourquoi vous pensez à un flagrant délit de fuite ? Le flagrant délit de fuite, c’est lorsqu’une personne après avoir commis une infraction prend la fuite pour se soustraire à la poursuite pénale. Nous ne sommes pas dans ce cas-là. On ne peut pas donc parler de flagrant délit de fuite. Flagrant délit de fuite, par exemple, c’est quand un automobiliste écrase un piéton, ne s’arrête pas et prend la fuite. C’est ça le délit de fuite. En l’espèce, on ne peut pas parler de délit de fuite

Est-ce qu’une infraction flagrante doit-être nécessairement jugée en procédure de flagrant délit ?

Je commence par préciser que l’infraction flagrante est définie comme étant une infraction qui se commet actuellement ou une infraction qui vient de se commettre. Maintenant pour ce qui concerne le débat, je précise toute de suite que ce n’est pas parce qu’une infraction est flagrante qu’elle doit être nécessairement jugée en procédure de flagrant. Il n’y a aucun rapport entre l’infraction flagrante et la procédure de flagrance. Il n’y a aucun lien logique de dépendance entre les deux.

Par exemple, une infraction qui est caractérisée de crime a beau être flagrante mais elle ne pourra jamais être jugée en procédure de flagrance. Il faudra nécessairement une instruction qui va déboucher éventuellement sur la désigne de la Cour d’assises. Même si l’infraction, elle, est flagrante. Vous avez le cas d’un artiste (Thione Ballago Seck, Ndlr) qui a été trouvé assis sur un sac de faux billets. L’infraction était en train de se commettre. Donc, c’est une infraction flagrante et pourtant, cette infraction n’a pas fait l’objet d’une procédure de flagrance. On a reçu l’ouverture d’une information et la personne concernée est encore en détention provisoire. L’infraction flagrante se caractérise par les circonstances dans lesquelles elle a été découverte ou s’est révélée. Alors que la procédure de flagrance n’est qu’un mode de saisine du juge comme l’ouverture d’une information.

Une infraction peut-être flagrante et donner lieu à l’ouverture d’une information judiciaire. Inversement, une infraction non flagrante peut parfaitement être jugée en procédure de flagrance. Si, vous allez au tribunal, combien de personnes sont poursuivies tous les jours pour escroquerie, abus de confiance pour des faits qui remontent pourtant à des années. Ils sont jugés en procédure de flagrant délit alors qu’il n’y a pas d’infraction flagrante.

Pouvez-vous nous expliquer les différents modes de saisine d’un juge qui s’offre au procureur ?

Il y’a deux modes de saisine du juge, soit traduire la personne en flagrant délit, soit requérir l’ouverture d’une information judicaire. Le procureur a la liberté de choisir ce qui lui convient. Mais, en vérité, le choix du mode de saisine du juge, procédure de flagrance ou ouverture d’une information, dépend de la simplicité ou de la complexité de l’élément matériel de l’infraction. Lorsqu’il est facile d’établir l’élément matériel de l’infraction, on ne va pas encombrer le cabinet du juge d’instruction. On va traduire la personne à l’audience la plus proche par la procédure de flagrant délit. Lorsque l’élément matériel, les faits pour lesquels la personne est poursuivie sont simples à établir, le procureur va choisir la procédure du flagrant délit. En revanche, lorsque l’élément matériel est complexe, en ce moment, le procureur va requérir l’ouverture d’une information judiciaire. En matière de faux par exemple, pour établir le faux, des expertises peuvent être nécessaires. Donc, l’établissement de l’élément matériel-là est complexe, le procureur ne va pas aller en procédure de flagrance. Il va plutôt requérir l’ouverture d’une information judiciaire même si l’infraction, elle, elle est flagrante.
Ce qu’il faut donc retenir, c’est qu’une infraction flagrante peut donner lieu à l’ouverture d’une information judiciaire et inversement, une infraction non flagrante peut être jugée en procédure de flagrant. Maintenant, le choix de la voie dépend de la simplicité ou de la complexité de l’élément matériel de l’infraction. C’est-à-dire les faits pour lesquels la personne est poursuivie. Mais, il est absolument faux de dire que lorsqu’une infraction est flagrante, elle doit être nécessairement jugée en procédure de flagrant. C’est faux ! Et je suis ahuri lorsque je vois des juristes faire cette affirmation.

Quid des commentaires faits par le Procureur sur le plateau de la Rts ?

Le Procureur de la République, pour l’essentiel de ce qu’il a dit, était de savoir si on peut poursuivre un député en session ou non. Le député, il est couvert par une immunité parlementaire. Si l’Assemblée nationale est en session, on ne peut ni l’arrêter ni le poursuivre. Alors, ce que le procureur a dit, c’est que l’immunité parlementaire ne peut pas être alléguée en cas de flagrant délit. Lorsque l’infraction est flagrante, on n’a pas besoin de l’autorisation de l’assemblée nationale pour poursuivre. Donc, le procureur a estimé que l’infraction été flagrante. Nando Cabral GOMIS

Affaire Lamine Diack- Me Assane Dioma Ndiaye propose une information judiciaire pour…

iGFM – (Dakar)-Les organisations de défense des droits humains meurtries par l’affaire Lamine Diack exigent l’ouverture d’une information judiciaire. Ce, pour savoir les tenants et les aboutissants des propos tenus par Lamine Diack devant les juges français. Au cours de ce face-à-face, il aurait « dit expressément que l’argent russe a servi à financer l’opposition sénégalaise ; et les rumeurs continuent».

Et pour mettre fin aux nombreuses supputations relatives à cette affaire, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) demande l’arrêt des « rumeurs », qui pourraient faire de sorte que « des personnes puissent même être citées à tort ou qu’on amplifie des informations qui ne sont pas vérifiées. Et la seule chose qui puisse mettre un terme à cela c’est l’ouverture d’une information judiciaire, dès lors que nous avons des aveux circonstanciés même s’il faut les prendre avec de la réserve et que l’ordre public sénégalais a été gravement troublé».

Une démarche qui lui semble raisonnable parce qu’elle peut, à l’en croire, « amener le Procureur à déclencher une action judiciaire de sorte que l’opinion sache effectivement ce qui s’est passé. Et même s’il y a des Sénégalais qui ont pu toucher cet argent, c’est de bonne foi. Mais, tout ça, faudrait-t-il qu’on prouve que l’argent est venu au Sénégal et qu’il provient de l’accord intervenu entre la fédération russe et l’IAAF et que notre pays puisse en tirer toutes les leçons ».Tapa TOUNKARA

MODY GADIAGA, PR DE DROIT PENAL A L’UCAD«IL EST FAUX DE DIRE QU’UNE INFRACTION FLAGRANTE...»

http://www.sudonline.sn Le professeur de droit pénal à l’Université de Dakar, Mody Gadiaga, est formel. « Ce n’est pas parce qu’une infraction est flagrante qu’elle doit être nécessairement jugée en procédure de flagrant». Réagissant à la polémique liée à l’affaire Oumar Sarr, le député libéral arrêté et inculpé pour flagrant délit, le spécialiste du droit pénal a tenu à recadrer les choses en faisant savoir sans ambages qu’ « il est absolument faux de dire que lorsqu’une infraction est flagrante, elle doit être nécessairement jugée en procédure de flagrance ». Qui plus est, Mody Gadiaga révèle dans cet entretien exclusif avec Sud Quotidien, et contre l’avis de certains juristes, qu’une infraction peut-être flagrante et donner lieu à l’ouverture d’une information judiciaire.

La sortie du procureur de la République sur l’inculpation du député-maire de Dagana, Oumar Sarr, par ailleurs secrétaire général national adjoint du Pds a suscité de nombreux commentaires, notamment sur le mode de saisine du juge. Sommes-nous dans ce cas de figure dans un flagrant délit de fuite ?

Pourquoi vous pensez à un flagrant délit de fuite ? Le flagrant délit de fuite, c’est lorsqu’une personne après avoir commis une infraction prend la fuite pour se soustraire à la poursuite pénale. Nous ne sommes pas dans ce cas-là. On ne peut pas donc parler de flagrant délit de fuite. Flagrant délit de fuite, par exemple, c’est quand un automobiliste écrase un piéton, ne s’arrête pas et prend la fuite. C’est ça le délit de fuite. En l’espèce, on ne peut pas parler de délit de fuite

Est-ce qu’une infraction flagrante doit-être nécessairement jugée en procédure de flagrant délit ?

Je commence par préciser que l’infraction flagrante est définie comme étant une infraction qui se commet actuellement ou une infraction qui vient de se commettre. Maintenant pour ce qui concerne le débat, je précise toute de suite que ce n’est pas parce qu’une infraction est flagrante qu’elle doit être nécessairement jugée en procédure de flagrant. Il n’y a aucun rapport entre l’infraction flagrante et la procédure de flagrance. Il n’y a aucun lien logique de dépendance entre les deux.

Par exemple, une infraction qui est caractérisée de crime a beau être flagrante mais elle ne pourra jamais être jugée en procédure de flagrance. Il faudra nécessairement une instruction qui va déboucher éventuellement sur la désigne de la Cour d’assises. Même si l’infraction, elle, est flagrante. Vous avez le cas d’un artiste (Thione Ballago Seck, Ndlr) qui a été trouvé assis sur un sac de faux billets. L’infraction était en train de se commettre. Donc, c’est une infraction flagrante et pourtant, cette infraction n’a pas fait l’objet d’une procédure de flagrance. On a reçu l’ouverture d’une information et la personne concernée est encore en détention provisoire. L’infraction flagrante se caractérise par les circonstances dans lesquelles elle a été découverte ou s’est révélée. Alors que la procédure de flagrance n’est qu’un mode de saisine du juge comme l’ouverture d’une information.

Une infraction peut-être flagrante et donner lieu à l’ouverture d’une information judiciaire. Inversement, une infraction non flagrante peut parfaitement être jugée en procédure de flagrance. Si, vous allez au tribunal, combien de personnes sont poursuivies tous les jours pour escroquerie, abus de confiance pour des faits qui remontent pourtant à des années. Ils sont jugés en procédure de flagrant délit alors qu’il n’y a pas d’infraction flagrante.

Pouvez-vous nous expliquer les différents modes de saisine d’un juge qui s’offre au procureur ?

Il y’a deux modes de saisine du juge, soit traduire la personne en flagrant délit, soit requérir l’ouverture d’une information judicaire. Le procureur a la liberté de choisir ce qui lui convient. Mais, en vérité, le choix du mode de saisine du juge, procédure de flagrance ou ouverture d’une information, dépend de la simplicité ou de la complexité de l’élément matériel de l’infraction. Lorsqu’il est facile d’établir l’élément matériel de l’infraction, on ne va pas encombrer le cabinet du juge d’instruction. On va traduire la personne à l’audience la plus proche par la procédure de flagrant délit. Lorsque l’élément matériel, les faits pour lesquels la personne est poursuivie sont simples à établir, le procureur va choisir la procédure du flagrant délit. En revanche, lorsque l’élément matériel est complexe, en ce moment, le procureur va requérir l’ouverture d’une information judiciaire. En matière de faux par exemple, pour établir le faux, des expertises peuvent être nécessaires. Donc, l’établissement de l’élément matériel-là est complexe, le procureur ne va pas aller en procédure de flagrance. Il va plutôt requérir l’ouverture d’une information judiciaire même si l’infraction, elle, elle est flagrante.
Ce qu’il faut donc retenir, c’est qu’une infraction flagrante peut donner lieu à l’ouverture d’une information judiciaire et inversement, une infraction non flagrante peut être jugée en procédure de flagrant. Maintenant, le choix de la voie dépend de la simplicité ou de la complexité de l’élément matériel de l’infraction. C’est-à-dire les faits pour lesquels la personne est poursuivie. Mais, il est absolument faux de dire que lorsqu’une infraction est flagrante, elle doit être nécessairement jugée en procédure de flagrant. C’est faux ! Et je suis ahuri lorsque je vois des juristes faire cette affirmation.

Quid des commentaires faits par le Procureur sur le plateau de la Rts ?

Le Procureur de la République, pour l’essentiel de ce qu’il a dit, était de savoir si on peut poursuivre un député en session ou non. Le député, il est couvert par une immunité parlementaire. Si l’Assemblée nationale est en session, on ne peut ni l’arrêter ni le poursuivre. Alors, ce que le procureur a dit, c’est que l’immunité parlementaire ne peut pas être alléguée en cas de flagrant délit. Lorsque l’infraction est flagrante, on n’a pas besoin de l’autorisation de l’assemblée nationale pour poursuivre. Donc, le procureur a estimé que l’infraction été flagrante. Nando Cabral GOMIS

Affaire Lamine Diack- Me Assane Dioma Ndiaye propose une information judiciaire pour…

iGFM – (Dakar)-Les organisations de défense des droits humains meurtries par l’affaire Lamine Diack exigent l’ouverture d’une information judiciaire. Ce, pour savoir les tenants et les aboutissants des propos tenus par Lamine Diack devant les juges français. Au cours de ce face-à-face, il aurait « dit expressément que l’argent russe a servi à financer l’opposition sénégalaise ; et les rumeurs continuent».

Et pour mettre fin aux nombreuses supputations relatives à cette affaire, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) demande l’arrêt des « rumeurs », qui pourraient faire de sorte que « des personnes puissent même être citées à tort ou qu’on amplifie des informations qui ne sont pas vérifiées. Et la seule chose qui puisse mettre un terme à cela c’est l’ouverture d’une information judiciaire, dès lors que nous avons des aveux circonstanciés même s’il faut les prendre avec de la réserve et que l’ordre public sénégalais a été gravement troublé».

Une démarche qui lui semble raisonnable parce qu’elle peut, à l’en croire, « amener le Procureur à déclencher une action judiciaire de sorte que l’opinion sache effectivement ce qui s’est passé. Et même s’il y a des Sénégalais qui ont pu toucher cet argent, c’est de bonne foi. Mais, tout ça, faudrait-t-il qu’on prouve que l’argent est venu au Sénégal et qu’il provient de l’accord intervenu entre la fédération russe et l’IAAF et que notre pays puisse en tirer toutes les leçons ».Tapa TOUNKARA

Idrissa Seck : « Vous appelez cela critique, quand je dis à la place de l’émergence et du « Yokkuté », nous constatons la pauvreté et le « Ndool »

http://www.dakaractu.com Le leader de « Rewmi », Idrissa Seck, à l’issue du vote du budget du conseil départemental de Thiès, a évoqué avec la presse ses sorties contre Macky Sall. Selon l’ancien Premier ministre, lui et l’opposition ont un rôle qui est de veiller à dire leur pensée sur la situation.
« Vous appelez cela critique, quand je dis à la place de l’émergence et du " Yokkuté ", nous constatons la pauvreté et le " Ndool " », s’étonnera t-il en réponse à la question posée par un journaliste.
Le Pr du conseil départemental de Thiès de poursuivre en notant : « est-ce que vous pensez que lorsque le FMI dit que le Sénégal fait partie des 25 pays les plus pauvres du monde c’est de la méchanceté ? Que le Pnud dit que pour l’indice de développement humain, le Sénégal est passé de la 118 ème à la 170 ème place c’est de la méchanceté? »
« Non, on fait un constat! » dira M. Seck. « Mon vœux le plus ardent pour le bien des sénégalais aurait été de constater que le Président a pris la mesure de la situation, décide de changer de cap et d’accélérer la cadence et dans la bonne direction. »
« Vous pensez que cela nous fait plaisir d’entendre des partenaires du Sénégal s’inquiéter de l’atmosphère qui prévaut avec des journalistes interpellés a la DIC, des opposants arrêtés et une justice manipulée. Des images qui écornent l’image de la démocratie », martèlera t-il.
Selon Idrissa Seck, son souhait est que le Sénégal progresse, change de cap et que les conditions de vie des sénégalais s’améliorent. Et lorsque le constat sera fait « nous le dirons dans les même termes », fera-t-il savoir
Sur ses absences au conseil départemental, Idrissa Seck de rappeler que si le conseil avait la possibilité de trouver sur place la totalité des ressources nécessaires à la solution des problèmes des Thiessois, il n’aurait pas besoin d’aller les chercher ailleurs. « L’Etat nous donne pour l’investissement 59 millions de francs cfa. Un seul partenaire vient de nous donner le double, d’autres s’apprêtent à le faire. Nous sommes tenus de trouver les ressources pour résoudre les problèmes des Thiessois, une fois réglées, ne se posera plus la question de l’affection naturelle qui me lie à ses populations et de mon engagement éternel à ses côtés. »

Réponse à Monsieur Idrissa SECK (Par Mme Fatou Bintou DIOP Thiongane)

Monsieur le 1er Ministre,
Pour une fois je suis d’accord avec vous sur un fait :
L’acte 3 est un échec. Oui ! pour tous les Présidents comme vous qui n’ont aucune vision pour apporter une valeur ajoutée à leurs conseils.
En mettant en place l’acte III, on espérait avoir des hommes et des femmes capables d’impulser le développement de leurs terroirs à travers des stratégies innovantes et productives permettant de trouver les moyens nécessaires à sa mise en œuvre.
Quand le Président Macky SALL lançait son PSE et ses projets, bon nombre de sénégalais s’interrogeaient sur les moyens pour mettre en place ce plan, mais il lui a fallu une vision doublée d’un engagement sans faille pour arriver aux réalisations telles que l’autoroute ILA TOUBA, le PUDC, la CMU, la bourse familiale, le pont de l’émergence, la modernisation des cités religieuses, pour ne citer que celles là.
Je me demande aujourd’hui Monsieur le 1ER Ministre, si vous n’êtes pas capable d’apporter des solutions pour le département de THIES, pourriez-vous nous en apporter pour le Sénégal.
Je me fais l’honneur de vous dire Monsieur le 1er Ministre que le Sénégal ne s’arrête pas à DAKAR. Allez demander Monsieur le 1er Ministre si le Président Macky SALL a apporté du NDOOL ou de l’émergence à ces populations qui parcouraient des km par des voies sablonneuses et désastreuses pour faire leur marché hebdomadaire et pour évacuer leurs malades le plus souvent, des femmes.
Ces femmes qui perdaient la vie au cours de ces évacuations à cause de la précarité de ces routes.
Ces femmes qui parcouraient des km pour trouver le liquide précieux et parfois qui passaient la journée pour remplir leurs « chambres à air pour eaux» à cause de la faiblesse du débit des forages. Si forage y avait.
Ces femmes qui devaient faire face à certains travaux pénibles par l’absence de matériels d’allègement comme les moulins ou les décortiqueuses.
Monsieur le 1er Ministre, force est donc de reconnaître que pour ces femmes là, le PUDC a fait de leur rêve une réalité.
Et mieux encore, ces mêmes femmes qui, après une saison entière ne pouvaient pas tirer 90 000 FCFA de leurs récoltes, perçoivent aujourd’hui 300 000 par an grâce aux bourses familiales.
Monsieur le 1er Ministre, au mois de ramadan, quand vous preniez votre verre de jus bien frais, en ce moment, bien des populations, souhaitaient en avoir. Aujourd’hui combien de villages sont électrifiés même si des efforts restent à faire et sont bien en cours !!!
Pour ces populations, en 2015, le Sénégal est 1er !!!!!! Mme Fatou Bintou DIOP Thiongane Première Vice Présidente du conseil départemental de Linguère
Responsable APR à Linguère Rapporteur Général de la commission Communication des FBBY

Conseil départemental de Thiès : Abdou M'bow dénonce des tâtonnements dans l’élaboration du budget

http://www.dakaractu.com Le deputé Abdou Mbow a réagi suite au vote du budget du Conseil Départemental de Thiès indiquant que le Président Idrissa Seck a présenté un budget 2016 dont il ne maîtrisait pas tous les détails. Et pour exemple, cite Abdou Mbow, le montant initial déclaré était de 300 millions de francs CFA. Alors que les montants des recettes s’élevaient à 400 millions de Francs CFA. Abdou Mbow de noter donc des tâtonnements dans l’élaboration du budget.
Dans « l’Obs » Abdou Mbow parle même de faux en écritures privées. Selon le député, en outre, le document présente des dépenses de prestige, alors qu’il y a une rareté des ressources au niveau du conseil. Il en veut pour preuve dans le projet du budget, une somme de 15 millions de francs CFA programmé pour la réfection du conseil départemental et l’acquisition de véhicules. Des dépenses annulées après les vives protestations du député apériste qui demandait que celles-ci soient virées vers les écoles et autres biens publics plus importants.
Abdou Mbow de dire ainsi que quelqu’un qui ne maîtrise pas son budget ne devrait pas pouvoir gérer un Etat, ce qui montre qu’Idrissa malgré ses attaques, ne peut gérer son département...

Prise de position de l’Assemblée dans l’affaire des élèves-maîtres : Moustapha Diakhaté recadre Mamadou DIOP Decroix

http://www.dakaractu.com Dans une note qui nous est parvenue, le Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar condamne les allégations, du parlementaire Mamadou DIOP Decroix, d’atteinte à l’autorité de la chose jugée et de remise en cause du principe de la séparation des pouvoirs par la représentation nationale. « La polémique que veut ouvrir Mamadou DIOP Decroix, sur la résolution de soutien de la Représentation nationale au Gouvernement et au courageux Ministre Serigne Mbaye THIAM, dans leur combat contre la fraude et les fraudeurs, dans le secteur de l’Education nationale, est confondante de nullité et d’irresponsabilité. Sur la base d’un mensonge – il n’a jamais été question, dans la Résolution, de contester l’arrêt de la Chambre administrative de la Cour Suprême - il cherche, une nouvelle fois, à salir l’Assemblée nationale », lit-on sur la note.
Nulle part dans la Résolution, ajoute Moustapha Diakhaté, l’Assemblée nationale ne s’est soustraite de l’autorité de la chose jugée et n’a remis en cause le principe fondateur de la démocratie, la séparation des pouvoirs. « Elle ne conteste pas le bien-fondé de l’arrêt qui vise les procédures et les pouvoirs du Ministre de l’Education nationale en la matière ».
« Nulle guerre donc entre le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire ! L’enjeu est le devoir pour les Représentants du Peuple et Défenseurs constitutionnels des intérêts de la Nation de combattre la fraude dans le secteur vital de l’Education nationale » ajoute t-il.
Cependant, selon Moustapha Diakhaté, l’Assemblée nationale, contrairement à la conception ringarde et rétrograde de Monsieur Mamadou DIOP Decroix, a le droit, le devoir et l’obligation de prendre position sur la fraude dans le concours des Elèves-Maîtres et d’apporter son soutien à lutte contre ce fléau.
La Résolution conclut-il, est celle d’un Parlement qui lève la tête pour affronter toutes les démagogies, toutes les arguties juridiques, un Parlement debout.

ABDOUL AZIZ DIOP DIRECTEUR DU CADRE DE VIE ET DES ESPACES VERTS URBAINS « Ce que Khalifa Sall n’a pas dit …….. »

http://lasquotidien.sn Le contentieux qui oppose la mairie de Dakar et le ministère de l’Urbanisme concernant l’aménagement urbain dans la capitale n’est pas prêt de s’estomper. Après la sortie de Khalifa Sall, le directeur du Cadre vie et des Espaces verts a tenu à apporter la réplique.

Abdoul Aziz Diop directeur du Cadre de vie et des Espaces verts urbains (Dcvevu)a voulu apporter des précisions concernant la pertinence des projets d’embellissement du ministère qui, dit-il, répondent à un besoin urgent au regard de l’état déplorable dans lequel se trouvent ces lieux publics à Dakar. «La réalisation des Projets « Place de l’Indépendance de Dakar, ou de celle de la nation» et du «Rond-point de la Patte d’Oie», répond à un besoin pressant de renouveau. En outre, il est établi qu’elles n’ont pas reçu d’actions véritables d’entretien depuis plus d’une vingtained’années. La troisième place Patte d’Oie avait fini d’être un repaire de malfaiteurs et le théâtre d’agressions sur les paisibles citoyens de Dakar», dit-il dans une note parvenue à notre rédaction. Aussi rappelle-t-il que l’initiative avait reçu l’assentiment de tous les acteurs y compris Khalifa SALL, venu assister à la réunion d’informations et de partage le 06 novembre dernier. C’est pourquoi, il se dit surpris par la sortie médiatique de Khalifa Sall «d’autant plus que ces projets de son département sont arrivés à maturité et qu’ils ont fait l’objet d’un processus d’appel à la concurrence pour les marchés publics ». « Monsieur Khalifa SALL manifeste, aujourd’hui, son opposition à leur réalisation. Ce qui est hélas regrettable face à l’état de dégradation très avancée de ces places mythiques », fustige-t-il. « La réunion du Comité départemental de développement (CDD) présidée par le Préfet de Dakar, le 26 novembre 2015, avait permis la présentation en détail du Projet d’aménagement paysager de la Place de l’Indépendance à tous les acteurs locaux. Mais Khalifa n’a jamais voulu se prononcer sur ceux déclinés par le Ministère. Pis, Il s’est juste contenté de rappeler ses projets datant de 2009», se désole Monsieur Diop qui rappelle que son département n’est mû que par la volonté d’offrir aux populations un meilleur cadre de vie pour favoriser leur épanouissement.Mamadou Makhfouse NGOM

Le Mackistan (Par Mamadou Mouth BANE)

La vision du président Macky rassure Abdou Diouf et lui seulement. Là, Abdou, l’inventeur de la «jeunesse malsaine» prend le contre-pied des Sénégalais anxieux face à cette dictature émergente au Sénégal. L’ancien patron de la Francophonie oublie que Macky, dont la vision rassure aujourd’hui, faisait partie hier de cette jeunesse de 88 qu’il qualifiait de «malsaine». Abdou Diouf est décevant…
En visite au Sénégal dans un contexte socio politique électrifié par l’affaire Lamine Diack son camarade socialiste et l’arrestation d’opposants politiques, Diouf essaie difficilement d’administrer une anesthésie locale à Macky, face à cette déception nationale. L’on a compris que le successeur de Senghor coupé des réalités sénégalaises, a voulu donner un coup de main médiatique à son ami, pour amortir les critiques objectives contre sa personne, depuis l’éclatement de l’affaire Diack, le russe.
Macky aussi, avec sa calculatrice politique, profite de la présence d’Abou à Dakar, pour grignoter la petite portion résiduelle de «Dioufistes» au sein du PS, en lui déroulant le tapis marron étalé sur des privilèges bien «acquis ?» réservé exclusivement à cet ancien Chef d’Etat. «On a tout compris», comme disait le chanteur Ticken Jah Facoly. Diouf est rassuré par Macky parce qu’il ne comprend rien au quotidien des Sénégalais abusés et au regret. Hélas, que pouvons-nous attendre de Diouf, ce Sénégalais expatrié chirurgicalement coupé de son pays ?
Nous annoncions le CHAOS au Sénégal. Il est incontournable. Notre pays est embarqué sur le chemin du chaos en direction du «KO». Le Chef n’accepte pas les contradictions. Il a la carotte pour alimenter ses thuriféraires dithyrambiques et le bâton contre ses farouches contempteurs.
Fraichement élu, il pensait pouvoir gouverner ce pays en écartant les marabouts qu’il qualifiait à tort de «citoyens ordinaires». Aujourd’hui, par des initiatives électoralistes, il est en train de revenir sur ses propos. Macky use ses babouches sur les perrons des Chefs religieux pour oblitérer les marques de son affront originel. Il a échoué dans sa stratégie de contrôle et de domestication des religieux. Sa phobie à la contradiction et à l’opposition, sa volonté immodérée à vouloir mettre tout le monde dans sa poche, l’ont amené à mettre en prison tous les «non alignés». Tous ceux qui le contrarieront seront muselés sans procès.
A l’image de Yahay Jammeh, Macky n’aime pas la critique. Son rêve c’est de transformer le Sénégal en Royaume où il va régner à vie pour après le céder à son frère Aliou, son fils Amadou ou son beau-frère Mansour. Le président SALL rêve d’un Sénégal où personne ne lui portera la contradiction. Tout le monde va s’aligner derrière ses vœux, ses souhaits et ses exigences.
Yahya serait-il l’idole de Macky SALL ? En Gambie tous les farouches opposants du régime ont quitté le pays. Certains sont au Sénégal, d’autres en Angleterre, aux Usa, en France ou en Suède. Les plus malchanceux sont en prison. Pour un regard non contrôlé sur une effigie du président, un opposant peut se retrouver en prison toute sa vie sans jugement si tu n’es pas poursuivi pour tentative de coup d’Etat puis exécuté. A défaut de la personne, son épouse, ses enfants ou ses petits enfants peuvent payer à sa place comme la DIC l’avait fait avec l’épouse du libéral Bara GAYE.
Dommage pour Macky, le Sénégal ne saurait être la Gambie. Les Sénégalais n’accepteront pas que Macky se transforme en Yahya Jammeh. Pour un délit d’opinion, Omar SARR leader du premier parti de l’Opposition s’est retrouvé en prison. Il a repris et commenté l’article du Monde qui a pourtant coloré tous les journaux de la place. Les plus grandes chaînes de télévision du Sénégal ont organisé des plateaux «Edition spéciale» sur le sujet en invitant des personnes qui ont donné des points de vue plus acerbes que ceux d’Omar SARR. Ce dernier est arrêté parce que c’est lui, parce qu’il est du PDS, parce qu’il est opposant adjoint de Me WADE. Ce que Macky accepte des autres, il ne le tolère au Pds encore moins d’un proche de Me WADE.
Le Sénégal connait un recul démocratique sans précédent et qui a fini de salir l’image de notre pays jadis pris en modèle de bonne gouvernance démocratique. L’affaire DIACK a fait le tour du monde. Tous les journaux respectés de la planète ont évoqué cette affaire de corruption dans laquelle, des autorités sénégalaises sont citées. Cette information est traitée en anglais, en chinois, en italien, en russe, en arabe, en allemand etc… dans les journaux, des sites et les réseaux sociaux. Notre pays est devenu la risée du monde entier pour des faits de corruption, de concussion, de recul démocratique et de violation des droits de l’homme.
L’opposition et la liberté de la presse sont la sève nourricière de la démocratie. Ce pouvoir aux abois cherche à polluer ce liquide ou à obstruer les veines qui irriguent ces deux poumons de la démocratie sénégalaise. Les journalistes qui refusent de trahir les principes directeurs de leur profession sont menacés de mort, insultés ou trainés dans les commissariats de police. Ce régime a déjà conçu l’épitaphe de la presse indépendance et libre au Sénégal après avoir enseveli la démocratie.
Le plus grand parti d’opposition du Sénégal, le PDS est sorti en tête à la présidentielle de 2012, deuxième force politique au parlement et première force politique au Sénégal devant l’ensemble des formations politiques qui sont allées aux Locales sans coalition. C’est donc ce parti qui doit peser sur la balance de la démocratie et de l’Etat de droit pour créer l’équilibre face au pouvoir. Le président SALL ne veut pas de cet équilibre démocratique. Il aspire à régner au Sénégal tel un petit roi à l’image de Yahya Jammeh qui fera de «sa» Gambie, un Etat islamique. Le président Macky va peut-être déclarer une nouvelle accession du Sénégal à la souveraineté internationale avec un nouvel Etat qui s’appellera «Mackistan» à l’image du Kurdistan ou du Pakistan. Ainsi, les sénégalais deviendront des «Mackistanais».
Ce n’est pas élégant cet acharnement du pouvoir contre les opposants et contre la presse libre. Le Pds est l’unique cible du pouvoir : Omar Sarr Secrétaire général adjoint, Karim Wade, candidat, Toussaint Manga, patron des Jeunes, Victor Diouf patron des Elèves et Etudiants, Abdoul Aziz Diop président des Cadres, Me Amadou SALL Président de la Commission juridique et Communication, Aîda Ndiongue responsable des Femmes à Dakar, Samuel SARR Président Commission des Finances, Bara GAYE Ancien président des Jeunes, Maire, Bachir Diawara ancien Chef de Cabinet de Karim WADE, Farba SENGHOR Membre Comité Directeur, Mamadou DIOP Decroix Coordonnateur du Front de l’Opposition du Sénégal, Mamadou Lamine Massaly responsable de Thiés, Cheikh Ahmadou Bamba BA Membre structures des jeunes, Maimouna Bousso membre du Front de l’Opposition, Amina Nguirane, Amina Sakho, Mary Aw, Demba DAN, Aliou Djiba etc… tous présidents de mouvement de soutien à Karim WADE sont en prison ou y ont été sous le règne de Macky SALL. Ils sont poursuivis pour offense au président, marche interdite ou sur la base de fausses accusations jamais prouvées. C’est ainsi que l’institution judiciaire fonctionne au «Mackistan». La DIC (Division des Investigations Criminelles) est sous Macky, une Agence de régulation de l’opinion publique et de la promotion de la pensée unique.
Ces agresseurs sans morale de la démocratie sénégalaise pensent qu’ils vivent seuls dans un vase clos. Or toutes les Chancelleries et même la Nonce apostolique font des comptes rendus à leur pays d’origine sur la situation politique de notre pays. Mieux encore, les investisseurs commanditent des études sur les «Pays stables» et les «Pays à risques». «Mackistan» est désormais en bonne place sur la liste des «Pays à risques» pour les raisons suivantes : nombreux cas de corruption avec les affaires Lamine Diack, PétromTim, Mittal, Africa Energie, Ovuder Tender, la liste est longue, l’Etat de droit menacé, l’imprécision sur la date de la présidentielle et menaces de troubles politiques à cause des nombreuses violations des droits humains. Ces facteurs ont fait du Sénégal, un «Pays à risques» sans oublier le délit d’enrichissement illicite un facteur aggravant qui plane au-dessus de la tête de tous.
Les citoyens ont du mal à contenir leur indignation face à ces nombreuses violations presque cautionnées par le mutisme complice des ONG qui auraient du saisir leurs partenaires étrangers pour sensibiliser la Communauté internationale sur la situation préoccupante et regrettable des droits humains au Sénégal.
«Ici repose» la démocratie sénégalaise. «Ici repose» les libertés individuelles et collectives. «Ici repose» la liberté et l’indépendance de la presse. «Ici repose» les droits de l’homme. «Ici repose» l’Etat de droit. «Ici repose» la justice sociale. Ici, c’est le Mackistan. Mamadou Mouth BANE, Journaliste

Financement des assises nationales : Le Professeur Bouba Diop exige la « traçabilité de l’argent »

Ferloo.com – Les révélations de Lamine Diack sur le financement de certains partis politiques pour le départ de Me Wade en 2012 continuent de faire couler de la salive. Bouba Diop exige la traçabilité de tout l’argent qui a servi au financement des assises nationales. Le coordonnateur du mouvement Taxaw Tem qui évoque la contribution financière de Lamine Diack ajoute que la liste de tous les Sénégalais qui ont apporté leur soutien financier lors des assises nationales doit être publiée.
«Diack n’est pas le seul à avoir apporté sa contribution ; moi qui vous parle, en tant qu’individu ou mouvement, nous avons donné notre contribution financière. Ce qui serait gênant, ce qu’on ne publie pas la liste des gens qui ont apporté leur contribution. Maintenant, où est-ce qu’il a trouvé de l’argent ? C’est un problème. Si on se veut dans une République, on doit avoir des informations sur tout cela. Sinon on n’est pas dans une République ; c’est cela le débat de fond», a-t-il déclaré mercredi sur RFM.
Et le Professeur Bouba Diop «que les assises c’est pour encadrer la détermination de l’utilisation des fonds spéciaux ; sur les fonds même qui sont à la présidence de la République, on doit pouvoir avoir des informations ».

CREI : L’Association des Juristes Africains décèle une « erreur fatale » dans la condamnation de Karim WADE

http://mediafrik.com/Par des arguments techniques, l’Association des Juristes Africains (AJA) a démontré que l’emprisonnement de Karim WADE est arbitraire à cause des nombreuses erreurs qui ont marqué la procédure depuis le début. L’AJA a présenté ce matin son livre intitulé : « Le délit d’enrichissement illicite : Affaire Karim WADE ». C’est un livre blanc qui revient sur cette affaire depuis 2000 jusqu’à l’annonce du verdict de Karim WADE.
Mais le point focal de l’ouvrage se situe entre les pages 26 et 30. Les Experts juristes ont insisté sur la période visée par la CREI pour condamner l’ancien Ministre d’Etat. Il y a deux périodes : 2000 à 2002 et de 2002 à 2012. Le fait qui a été visé et qui a amené la CREI a condamné Karim WADE se situe entre 2000 et 2002. Car il s’agit de l’argent offert par le Roi de l’Arabie Saoudite. C’est l’unique acte qui est à l’origine de la condamnation. Or de 2000 à 2002, Karim WADE n’a occupé aucune fonction officielle. Durant cette période, il était Directeur associé à la Banque UBS Warburg à Londres. C’est à cette période que le Roi avait offert l’argent à Me Abdoulaye WADE qui avait demandé à Karim WADE de le récupérer en son nom. Et c’est là qu’intervient l’Article 163 bis du Code Pénal qui précise les personnes susceptibles d’être poursuivies par la CREI.

« L’enrichissement illicite de tout titulaire d’un mandant public électif ou d’une fonction gouvernementale, de tout magistrat, agent civil ou militaire de l’Etat, ou d’une collectivité publique, d’une personne revêtue d’un mandat public, d’un dépositaire public ou d’un officier public ou ministériel, d’un dirigeant ou d’un agent de toute nature des établissements publics, des sociétés nationales, des sociétés d’économie mixte soumises de plein droit au contrôle de l’Etat, des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique, des ordres professionnels, des organismes privés chargés de l’exécution d’un service public, des associations ou fondations reconnues d’utilité publique » dit l’article 163 bis.
Karim WADE n’est pas concerné par cet article parce que lorsque le Roi offrait l’argent à son père, il n’était pas encore nommé à un quelconque poste. C’est en 2002 qu’il est nommé Conseiller spécial et en 2004, Président de l’ANOCI. Donc comment peut-on condamner une personne qui est en dehors du champ d’application de la loi ? C’est ce que les Experts ont qualifié « d’erreur fatale » dans leur ouvrage. Cette erreur est commise par le président de la CREI. Elle a été fatale pour Karim qui paie les erreurs des Magistrats.
Toute la condamnation de Karim WADE repose sur ce don du Roi d’Arabie Saoudite. C’est la seule preuve de la Cour qui a oublié de tenir compte de la période 2000/2002 alors que Karim était encore à Londres. Les autres faits visés qui concernent ses coaccusés n’ont pas été tenus en compte dans la condamnation contre Karim.
Les Experts ont également évoqué la réforme de la CREI avec des recommandations. Le Secrétaire de la Raddho Aboubacry MBODJI s’est interrogé sur le sort des personnes victimes de la CREI s’il faut la réformer. Il a aussi dénoncé la corruption sur la scène avec l’affaire Lamine DIACK sans oublier d’appeler le pouvoir et l’opposition au dialogue.

Baye Mamoune Niasse vexé par la libération des présumés homosexuels de Kaolack

Lignedirecte.sn-La libération par la justice des onze présumés homosexuels est une offense aux valeurs de l’islam, selon le guide religieux, Serigne Ibrahima Niasse dit Baye Mamoune.

’’En tant que musulmans, en tant que Kaolackois, nous dénonçons la libération de ces personnes arrêtées suite à des pratiques interdites par l’Islam, à des pratiques contraires aux valeurs de l’Islam et de nos croyances’’, a-t-il déclaré dans un entretien téléphonique avec l’APS.

Onze homosexuels présumés, arrêtés la semaine dernière à Kaolack (centre) par la Police, ont été libérés mardi, le Procureur ayant estimé qu’il n’y a pas suffisamment d’éléments de preuves contre eux.

Ces 11 individus ont été déférés lundi au parquet, pour être présentés mardi au procureur de la République.

Le groupe est constitué de quatre tailleurs, d’un enseignant, d’un délégué médical, d’un boucher et de quatre étudiants. Les présumés homosexuels ont été arrêtés dans la soirée de jeudi dernier, lors de la ’’célébration du mariage’’.

’’Le Sénégal est un pays de religions avec une forte composante de musulmans. Notre religion ne cautionne pas de telles pratiques. Donc, nous allons nous battre contre de telles pratiques qui offensent la moralité et l’intégrité de notre communauté’’, a ajouté M. Niasse.

Fils de feu Serigne Mamoune Niasse, Serigne Ibrahima Niasse dit Baye Mamoune Niasse a succédé à son père à la tête du parti Rassemblement populaire (RP) au titre de premier serviteur.

Il est également du Comité d’organisation des activités de la Fayda (COMAF) maitre-d’ œuvre dans l’organisation du Gamou annuel de Médina Baye.

Prison break à Rebeuss – Le tout nouveau Directeur fragilisé ?

Lignedirecte.sn – Mauvaise nouvelle pour lieutenant-colonel Daouda Diop, le tout nouveau patron de l’administration pénitentiaire nommé il y a un mois par décret présidentiel. En plus du mouvement d’humeur suite à cette nomination que contestent les pénitenciers, une histoire d’évasion spectaculaire de prisonniers le mardi 29 décembre 2015 vient encore chambouler l’institution pénitentiaire.

L’ancien directeur avait peut-être été emporté par une autre affaire d’évasion d’un détenu fantôme du nom de Baye Modou Fall surnommé Boy Djinné. Ainsi le Président Macky Sall pensait peut-être avoir trouvé la solution en nommant un gendarme à la tête des geôliers du Sénégal, pour plus de rigueur dans la gestion des prisonniers.

Mais le problème semble être ailleurs. Au vu du déroulement de l’évasion telle planifiée par les fugitifs et racontée par le journal « EnQuête », le problème du manque de personnel et de matériel ressurgit.

En effet, l’administration pénitentiaire avait déploré le manque de moyens mis à leur disposition pour mieux gérer le milieu carcéral. Elle avait aussi demandé la construction de nouvelles prisons.

Selon les deux versions contées par le journal « EnQuête », l’une révèle que les six évadés avaient profité d’une visite médicale pour prendre la clé des champs, l’autre officielle de la direction de l’administration pénitentiaire (DAP) qui ne parle pas d’évasion mais de « substitution », car les prisonniers se seraient mélangés aux visiteurs pour s’échapper.

Cette évasion ou plutôt tentative d’évasion s’est plutôt mal passée, puisque 5 des 6 évadés ont été rattrapés, « le plus chanceux » s’étant fait la malle. 3 gardes pénitentiaires ont été blessés durant ce spectaculaire « prison break », toujours selon « EnQuête »

La Direction de l’administration pénitentiaire s’est voulue réactive en prenant des mesures contraignantes contre les prisonniers de Rebeuss, privés de promenade et ceux dans les caves du tribunal de Dakar en attente de jugement, renvoyés aux grilles.

Toutefois, le problème reste entier selon un agent pénitencier en exercice. Interrogé au téléphone par lignedirecte.sn, il déclare sous l’anonymat : « La nomination d’un gendarme ne fera que compliquer les choses comme vous le constatez avec cette évasion. Il y a des gens plus compétents au sein du corps des inspecteurs pénitenciers, qui peuvent faire de sorte que ce genre de choses n’arrive pas » avant d’ajouter : « Il faut que l’Etat mette encore plus de moyens et laisse le personnel interne, qualifié et rigoureux, gérer les prisonniers »OD

CONTENTIEUX JUDICIAIRES AVEC LA CBAO :Comment le patron de « Touba Carreaux » a été ruiné et sur le point d’être expulsé de son R+3

http://lasquotidien.sn C’est la descente aux enfers pour le patron de Touba Carreaux, Moustapha Mboup qui s’active dans l’importation et la vente de carreaux. En effet, suite à un contentieux judiciaire qui l’a opposé à la banque Cbao du groupe Attijariwafa bank, le juge a ordonné la vente de son immeuble R+3 sis aux Parcelles Assainies que la banque qui avait déjà acquis le rez-de-chaussée à cent millions, a racheté pour la modique somme de 115 millions pour un immeuble évalué à 549 millions. Pire, le délai d’expulsion arrive à terme ce 31 décembre. Toutefois, avec la demande d’expertise ordonnée par le juge des référés, l’avocat de M. Mboup espère remettre en branle la machine judiciaire pour rétablir son client dans ses droits.

La terre semble se dérober sous les pieds du patron de Touba Carreaux. Jadis prospère homme d’affaires, importateur de carreaux possédant des magasins de vente de carreaux dans toutes les régions du Sénégal, Moustapha Mboup est en passe d’être expulsé de son immeuble. Un R+3 sis aux Parcelles Assainies qui abrite sa société Touba Carreaux et la banque Cbao du groupe Attijariwafa Bank. C’est suite à un contentieux judiciaire qui l’a opposé à la dite banque, que le juge a ordonné la vente de son immeuble pour éponger ses dettes au niveau de la banque. Une ardoise estimée à 180 millions. Ainsi, la Cbao déjà propriétaire du rez-de-chaussée qu’elle avait achetée à cent millions, a profité du contentieux pour racheter le reste de l’immeuble au «prix dérisoire de 115 millions», après s’être énergiquement opposée à la demande d’expertise de l’immeuble formulée par le propriétaire qui avait évalué l’immeuble à plus de 500 millions. Toutefois, à 24 heures de son expulsion (le délai prend fin ce 31 décembre), le patron de Touba Carreaux ne compte pas subir le diktat de la banque qui aurait orchestré cette machination pour le ruiner après des années de durs labeurs. C’est ainsi qu’il a saisi le juge des référés qui a accédé à sa requête en ordonnant l’expertise de l’immeuble. Les conclusions de l’expert seront décisives dans la suite à accorder à cette affaire par son avocat.

Au départ, un chiffre d’affaires mensuel de 70 millions ! En attendant, une éventuelle prolongation de ce feuilleton judiciaire devant les juridictions compétentes, retour sur une affaire aux que le conseil de Moustapha Mboup qualifie d’arnaque. «Une affaire qui aura ruiné un investisseur et envoyé des pères de familles au chômage », dit-il. En effet, Moustapha Mboup, dans l’importation et la vente de carreaux à travers le pays, faisait un chiffre d’affaires mensuel de 70 millions. Devant cette activité commerciale rentable, le propriétaire de Touba Carreaux avait ouvert un compte dans les livres de la Banque sénégalo-tunisienne devenue Cbao du groupe Attijariwafa bank, dirigé par Saïd Raki. Ainsi, devant acquérir un terrain de 546 m2 sis à la cité Soprim Extension à 150 millions, la banque le dissuade d’investir l’argent de ses activités et se propose de lui accorder un prêt de 90 millions avec des intérêts de 32 millions payables sur cinq ans, soit deux millions par mois.

La notaire Bineta Thiam mouillée Une transaction entamée en novembre 2006 et supervisée par la notaire Bineta Thiam. C’est dans le compte de cette dernière que l’argent (les 90 millions) aurait été viré pour payer Momar Gaye, le propriétaire du terrain. Alors que l’acquéreur se trouvait en Italie, son gestionnaire de compte l’avait débité de 5,9 millions pour payer les frais de mutations et les honoraires de la notaire contre un permis d’occuper remis le 16 mai 2007. Un permis qui s’est avéré faux, car après avoir versé son reliquat de 60 millions pour le terrain, une mise en demeure (qui normalement devait être à son nom) a été servie au propriétaire du terrain, Momar Gaye par la Sn-Hlm le 21 juin de la même année. Pour régulariser la vente, il a déboursé un montant supplémentaire de 8,169 millions afin d’obtenir un nouveau permis d’occuper, délivré le 30 janvier 2008. En plus de la mutation qui n’a pas été faite, la notaire est accusé d’avoir hypothéqué les 41 millions du patron de Touba Carreaux, obligeant celui-ci à vendre sa maison à 59 millions pour ordonner la main levée. Le reliquat de cet argent n’a pas été restitué par la notaire, dit-il. Et, c’est pourquoi, il est tombé des nues quand la banque lui a réclamé 539.000 francs, le montant à solder du premier prêt.

La Cbao ouvre huit comptes bancaires à l’insu du propriétaire. Un prêt fatal de 150 millions Alors que le premier prêt n’était pas encore épongé, la banque, en aout 2007, se propose de lui accorder un second prêt de 150 millions pour acquérir un immeuble R+3 évalué à 549 millions (ledit immeuble abrite aujourd’hui, Touba Carreaux et l’agence Cbao des Parcelles Assainies). En effet, il était convenu avec la banque de verser la totalité de l’argent dès la signature du prêt. Un engagement qui n’a pas été respecté par la banque qui a d’abord procédé à un versement de 24 millions, suivi ensuite de trois versements de 30 millions chacun, pour un montant total de 114 millions. Alors que la Cbao restait devoir un reliquat de 36 millions au patron de Touba Carreaux, ce dernier a été traîné en justice, trois ans plus tard, par la banque pour un montant de 180 millions. Or, renseigne le conseil, pour le dernier prêt, le patron de Touba Carreaux avait, pendant trois ans honoré ses créances. Même si ce dernier détient les reçus des différents versements, ces remboursements n’ont été nulle part retracés par la banque. Pire, dit-il, la Cbao a ouvert à son insu pas moins de huit comptes bancaires à son nom aux fins de générer plus d’intérêts.

Me Tamaro Seydi poursuivie pour 28 millions Dans cette affaire, outre la notaire Me Bineta Thiam et la banque Cbao qui seraient à l’origine de la situation de dénuement du patron de Touba Carreaux, la notaire Me Tamaro Seydi y aurait également joué une part pas négligeable. En effet, lorsque la banque Cbao a racheté le rez-de-chaussée (l’actuelle agence de ladite banque) de l’immeuble de Moustapha Mbaye, Me Tamaro Seydi a effectué la transaction. L’agence a été vendue à cent millions et il revenait à la banque de supporter les frais de mutation qui s’élèvent à 19 millions. Toutefois, sur le prix de vente, le patron de Touba Carreaux n’a reçu que 72 millions et la notaire reste lui devoir 28 millions. Ce qui a été à l’origine de la procédure enclenchée contre la notaire. Seulement, condamnée en instance, la notaire a relevé appel, estimant avoir remis un chèque de 15 millions au plaignant qu’elle doit présenter. Un procès qui n’est pas encore enrôlé.

La Cbao condamnée à payer 500 millions Hormis ce contentieux judiciaire avec le patron de Touba Carreaux, la banque Cbao du groupe Attijariwafa bank est également sur un autre front. Sauf que cette fois-ci, elle est prévenue dans une affaire qui l’oppose à l’homme d’affaires Kalifatoulaye Coulibaly du nom de celui qui a été giflé par Aida Ndiongue, dans le cadre de l’enquête portant sur les produits phytosanitaires. En effet, la banque Cbao, dans cette affaire de vol et d’abus de confiance a été condamnée à payer au plaignant 500 millions. Une décision à laquelle, la Cbao a relevé appel, de même que le plaignant sur les intérêts civils. L’affaire évoquée, hier, devant la Cour d’appel a été renvoyée au 5 janvier prochain pour plaidoiries. Dans cette affaire également, la Cbao avait éclaté les comptes de son client en une dizaine de comptes sans son aval. Un procédé qui a affecté ses crédits et qui a été à l’origine de la plainte de Kalifatoulaye Coulibaly.Moussa CISS

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