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Macky / riz

http://www.enqueteplus.com Les importateurs de riz sont avertis. Désormais, l’importation repose sur une condition fixée par le président de la République Macky Sall. ‘’Ne peut importer du riz au Sénégal que celui qui va d’abord acheter du riz de la vallée et ce prorata du riz acheté va déterminer votre quota d’importation’’, a révélé hier le chef de l’Etat à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la conférence sur l’agriculture et l’agroalimentaire. Cette décision, d’après le chef de l’Etat, avait été prise à l’issue d’une rencontre qui a réuni les commerçants sénégalais autour de l’Unacois et les acteurs importateurs.

Cette réunion, ajoute Macky Sall, avait été convoquée pour appeler les ‘’commerçants à un sursaut patriotique. Après cette rencontre, poursuit-il, ces derniers ‘’ont immédiatement décidé d’acheter l’ensemble des stocks de riz qui étaient dans la vallée’’. ‘’Ce qu’ils ont fait, car cette année, toute la commande de riz qui sera produite est déjà achetée’’, renseigne-t-il.

...Restons avec le chef de l’Etat pour signaler qu’il a profité de cette conférence sur l’agriculture pour soutenir que le Sénégal est sur la voie pour atteindre son autosuffisance en riz en 2017. Macky Sall de rappeler : ‘’Lorsque j’ai pris l’engagement de décréter l’autosuffisance alimentaire du Sénégal en riz en 2017, il n’a pas manqué des esprits sceptiques pour croire que c’était utopique et que c’était un mot d’ordre politique.’’ Aujourd’hui, dit-il, le résultat est là. D’une production de 400 000 tonnes de riz, le Sénégal est passé à 900 000 tonnes d’une année à l’autre. Il estime que d’ici 2017, il est bien possible d’atteindre la barre de 1,6 million de tonnes de riz paddy pour épargner le Sénégal des importations de riz qui, chaque année, sont évaluées à 200 milliards de F Cfa.

Matata Ponyo Mapo, PM de la RDC : "Ce n'est pas en distribuant des houes, des haches... que l'agriculture africaine va se développer"

http://www.leral.net Pour développer le secteur de l’agriculture en Afrique, le Premier ministre de la République Démocratique du Congo est formel. Il est temps que les Africains changent leur façon de faire et de miser sur les actes concrets et ambitieux au détriment de la parole. Dans un discours franc, direct et plein de métaphores, Matata Ponyo Mapo invite le directeur de la Banque africaine de développement (Bad) à se diligenter afin que la maladie dont souffre l’Afrique soit traitée par le médecin qu’il est. C’était lors de la conférence sur l’agriculture et l’agroalimentaire qui se tient au Cicad de Diamniadio.

A en croire M. Mapo, l’Afrique a fait beaucoup de progrès en ce qui concerne les objectifs du développement durable en matière d’agriculture mais, il reste des choses à faire. « Le constat général est que si nous voulons réaliser les meilleures performances par rapport aux objectifs du développement durable, il est impératif que nous changions, de manière drastique, nos approches de développement ; particulièrement dans le secteur agricole », a-t-il dit. À l’en croire, pour lutter contre le chômage et l’insécurité alimentaire, il est impératif que l’on mette l’accent sur le secteur agricole vu que 60% de la population pauvre en Afrique vit dans le monde rural. « Il est normal que la croissance du secteur agricole soit plus efficace que celle des autres secteurs en matière de lutte contre la pauvreté, le chômage et l’insécurité alimentaire », fait-t-il remarquer. Et, pour que cela puisse être effectif, il faut agir : « Il est temps que nous puissions quitter le monde des simples déclarations pour passer aux actions concrètes et ambitieuse ». Le PM congolais de signaler qu’il est temps que les Africains changent de méthode : « Il serait impensable, il est contre productif de continuer à disperser nos énergies en pensant développer l’agriculture en Afrique, en continuant de distribuer des houes, des haches, des machettes aux paysans ainsi que des semences non améliorées , ce ne sera pas possible ».
Matata Ponyo Mapo trouve anormal « que l’Afrique, qui dispose d’énormes terres arables, de fortes pluviométries, d’abondantes ressources en main d’œuvre, continue de croupir dans la sous alimentation pendant que des pays dépourvus de ces atouts ont réussi le planning de l’autosuffisance alimentaire et exporté de surplus y compris vers l’Afrique ». Et pour inverser la tendance, il exhorte les Africains à « sortir des sentiers battus et de naviguer à contre courant des politiques et stratégies actuelles, telle était l’approche prise par l’Occident pour la révolution agricole vers la fin du 19ème siècle ». Aussi, a-t-il demandé au Président de la Bad, M Akinwoumi Adesina, qui a pris fonction depuis 3 mois de satisfaire les besoins des populations qui attendent des résultats concrets à leurs problèmes. « Pas de discours encore moins de procédures. La famine constitue une maladie grave et même honteuse qui gangrène l’Afrique qui est victime de ses moyens drastiques. Au lieu de la traiter comme un malade normal, l’Afrique agricole doit être conduite directement dans la salle d’urgences avec des traitements de choc, aux procédures rapides et appropriées, et je crois que le Dr Adesina est un médecin urgentiste », dit-il. Mariama Kobar Saleh

Investissements agro-industriels : La BAD montre la voie aux pays africains

http://www.lejecos.com La Banque africaine de développement a mis en exergue jeudi à Diamniadio une série d’investissements qu’elle a opéré dans le secteur agro-industriel en Afrique.

Dans un document rendu intitulé « Soutenir les investissements privés dans le secteur agro-alimentaire », les responsables de la BAD estiment que cette institution financière internationale « a déjà acquis une solide réputation d’investisseur agro-industriel en Afrique ». Ils soutiennent que parmi les nombreux projets dans le secteur agricole dans lesquels la BAD a investi, il y a le prêt de 7 millions de dollars pour financer l’expansion du projet GhanaOil Palm development company limited. Il y a aussi les 18 millions de dollars alloués au groupe OLAM pour son programme d’investissement en Afrique couvrant 5 pays, sans compter le prêt de 10 millions de dollars ppur l’extension des opérations de la société SAT au Gabon dans le secteur de l’huile de palme et du caoutchouc. Les responsables de la BAD avancent d’autre part une prise de participation de 15 millions de dollars dans le fonds d’investissement Agri-Vie qui prend des participations dans les PME agro-alimentaire africaines.
« Les PME africaines agroalimentaire ont également bénéficié de financement de milliards de dollars par le biais de lignes de crédit accordées aux banques commerciales pour des prêts à des milliers de PME dans le secteur agroalimentaire », soulignent la BAD. Ils avancent d’autres investissements en cours comprenant la production mécanisée à grande échelle de riz et plusieurs usines de transformation agro-industrielles (céréales, fruits, canne à sucre etc.) El Hadj Diakhaté

Commercialisation des produits agricoles : Les ministres africains proposent des solutions

http://www.lejecos.com Les ministres africains en charge de l’agriculture ont préconisé Jeudi à Diamniadio des solutions afin d’assurer la commercialisation des produits agricoles du continent.

Ils intervenaient lors d’un panel entrant dans le cadre dans le cadre de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture africaine organisée par la Banque africaine de développement (BAD).
Selon M. Ahoutou Koffi Directeur de cabinet du premier ministre ivoirien il faudra assurer la réforme de l’environnement des affaires dans le cadre du Doing Business de la Banque mondiale. « Si nous produisons, ajoute-t-il, il faudra savoir quelles sont les exigences du marché en termes de qualité et de normalisation pour lesquelles nos pays doivent de doter de capacités réelles ».
M. Koffi a aussi évoqué la question des infrastructures de stockage qu’il convient de régler. Donnant l’exemple de la noix de cajou, il estime que la cueillette de ce produit se fait sur une courte période. En revanche, sa commercialisation est effectuée sur un temps plus long. D’où des infrastructures de stockage à mettre en place. Dr Papa Abdoulaye Seck le ministre de l’agriculture du Sénégal a insisté sur cet aspect estimant que « souvent la question de la conservation est un aspect plus important que la production ». Le ministre sénégalais a ainsi demandé à la BAD, d’intervenir au niveau de la conservation des produits agricoles». Sur un autre registre M. Seck soutient qu’il faut une recherche forte sinon la transformation de l’agriculture deviendra difficile.
De son coté Mme Jacqueline Sultan, le ministre guinéen de l’agriculture, estime qu’en terme de marketing l’Afrique se positionner pour les semences de qualité. En plus de cela, elle soutient que« nous avons besoin d’une meilleure maitrise de l’eau ». Son pays est à ce niveau un paradoxe. Alors qu’il pleut six mois sur 12, la Guinée a un problème maitrise d’eau. Mme Sultan a ainsi fait un appel à la BAD pour soutenir dans ce sens son pays. El Hadj Diakhaté

Riz : Il faut avoir l’ambition d’exporter du riz en Asie, selon Papa Abdoulaye Seck

http://www.lejecos.com Il faut avoir l’ambition d’exporter du riz en Asie, a déclaré jeudi à Diamnadio Dr Papa Abdoulaye Seck ministre de l’agriculture et de l’équipement rural.

Il intervenait dans le cadre d’un panel sur la commercialisation des produits agricoles africain et entrant dans le cadre de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture africaine organisée par la Banque africaine de développement (BAD).
« Nous nous rendons compte que tous les pays africains ont un objectif d’autosuffisance en riz et d’exporter ». Selon lui, la question est de savoir où exporter ce riz. « On va l’exporter en Asie », préconise-t-il à ses pairs africains. Explicitant ses propos, le ministre soutient avec force que « le continent asiatique perd de plus en plus sa vocation rizicole ». Selon lui, il y a beaucoup de pays asiatiques qui se sont permis d’importer du riz ces derniers temps. Et même d’éminents scientifiques prédisent que dans les prochaines années, l’Asie risque d’être importateur de riz. « Il faut avoir l’ambition d’exporter du riz en Asie » a alors laissé entendre M. Seck ajoutant que cela permettra de concevoir autrement les relations commerciales entre l’Afrique et l’Asie.
Le ministre est revenu sur la question du financement de l’agriculture qu’il juge « fondamental ». Pour cela, il préconise un crédit adapté qui permet d’absorber les innovations technologiques. El Hadj Diakhaté

Nourrir l’Afrique : l’AFD trace la voie

http://www.lejecos.com L’Agence française de développement(AFD) est très impliquée dans le développement du secteur. D’ailleurs, l’institution a décidé de porter de 8% à 15% la part de ses engagements financiers consacré au développement rural de l’Afrique, soit 500 M€ par an.

La conférence de haut niveau sur l’Agriculture ouverte à Dakar, a été l’occasion pour les responsables de l’Agence française de Développement (AFD) de décliner leur feuille de route dans le secteur. Et à y regarder de plus près, on est tenté de dire que le secteur tient à cœur la coopération française. A preuve, souligne, Jean-Luc François, Responsable de la division Agriculture, Développement rural et Biodiversité de l’AFD, en 2013, l’institution a décidé de porter de 8% à 15% la part de ses engagements financiers consacré au développement rural de l’Afrique, soit 500 M€ par an. Et dans ce cadre, l’AFD cible trois axes d’interventions.
Il y a d’abord l’équipement des zones rurales. Avec le désenclavement, l’énergie, l’accès à l’eau potable at aux services de santé et d’éducation sont des facteurs déterminants de la compétitivité des filières. Il en est de même de l’irrigation sous toutes ses formes. Ensuite, les performances des exploitations agricoles et des entreprises de transformation, dans le cadre de filières générant et distribuant le plus de valeur ajoutée. Enfin, souligne Jean-Luc François, il faut non seulement des investissements publics en infrastructures et dans la formation mais ce sont aussi des mesures fiscales, réglementaires et des « institutions ».
«La dépense publique n’est efficace que si un le cadre institutionnel permet aux acteurs privés, au premier rang desquels les agriculteurs, d’investir», fait-il savoir.
Toutefois, Jean Luc a des réserves sur certains modèles de développement agricoles qui peuvent provoquées des dégradations irréversibles dont notre génération sera comptable, en termes de marginalisation de pans entiers des sociétés rurales et de destruction des ressources naturelles. C’est pourquoi il prêche la modernité des politiques agricoles consiste à appuyer « une intensification agro-écologique des exploitations agricoles familiales ». Ismaila Ba

Tourisme : L’hôtellerie sénégalaise en perte de vitesse

http://www.lactuacho.com Avec plus de 1500 hôtels et maisons d’hôtes, l’hôtellerie sénégalaise peut être considérée comme l’une des plus actives du continent. Toutefois au-delà de cela, il faut aussi y voir un secteur qui traverse de nombreuses crises.

A l’image de l’ensemble du secteur touristique, l’hôtellerie sénégalaise traverse une période de « vache maigre ». On assiste ces dernières années, malgré les efforts entrepris par le gouvernement, à la fermeture de plusieurs établissements hôteliers. Que ce soit dans les sites balnéaires ou encore des zones à fort potentiel touristique comme la Casamance, le constat est le même. Si certains pointent du doigt le gouvernement qui ne soutiendrait pas assez le secteur, d’autres par ailleurs estiment que les causes de ce déclin sont plus profondes.

L’Etat a le devoir de mettre en place un cadre favorable à l’émergence de l’hôtellerie, comme pour d’autres secteurs économiques, toutefois il ne peut intervenir dans la gestion de ces structures qui relèvent du privé. Et c’est justement dans les politiques de gestion que le problème résiderait. « Aujourd’hui, notre plateforme travaille avec plus de 500 hôtels au Sénégal et nous pouvons vous dire que les difficultés sont multiples.

Premièrement, il y a un sérieux problème de formation du personnel hôtelier et parfois même celui au plus haut rang. Ensuite, de nombreux hôteliers sont très négligents sur la qualité de leurs services, qui est très importante pour attirer des clients. Enfin, beaucoup aujourd’hui ne comprennent pas que dans le secteur de l’hôtellerie il ne sert à rien d’avoir des prix élevés et rester toute l’année avec des chambres vides.

Il est important de trouver le juste milieu », explique Mamadou Marème Diop de la plateforme jovago.com. En effet, derrière cette crise, on peut surtout y voir un problème d’adaptation de l’hôtellerie sénégalaise au contexte actuel mais aussi la nécessité d’une réforme du secteur aux normes internationales.

Il est clair qu’avec le ralentissement de l’activité touristique, les clients se font rares mais cela ne devrait pourtant pas sonner la fin des beaux jours de ce secteur.

Par exemple il serait nécessaire, en plus de palier aux problèmes de formation des gestionnaires hôteliers et de la propreté des établissements, de privilégier une offre locale qui se traduirait par la prise en compte du portefeuille des sénégalais.

En somme, des solutions existent belle et bien pour permettre une renaissance de l’hôtellerie sénégalaise, mais cela implique des sacrifices énormes et surtout un véritable management des établissements hôteliers Ismael Kambell

Une constante évolution des exportations des produits de la mer depuis 2013

Ferloo.com-Les exportations de poissons frais de mer sont évaluées à 141,6 milliards de FCFA en 2014 contre 106,7 milliards de FCFA en 2013, soit une hausse de 32,7%. Cette évolution est essentiellement due à la progression des expéditions de ce produit vers la Côte d’Ivoire (+31,3%), premier client depuis 2012.

Toutefois, il faut noter que les exportations de poissons frais vers la Corée du Sud sont passées de 2,0 milliards de FCFA en 2010 à 28,9 milliards de FCFA en 2014, faisant ainsi de la Corée du Sud le deuxième pays client de poissons frais de mer. Les principaux clients du Sénégal en 2014 pour les poissons frais de la mer sont donc la Côte d’Ivoire (22,4%), la Corée du Sud (20,4%), la France (11,5%), le Cameroun (6,2%) et le Mali (5,5%).

En 2014, la part des exportations de poissons frais dans les expéditions totales du Sénégal est ressortie à 11,7% contre 9,1% en 2013.

Concernant les crustacés et mollusques, leurs expéditions ont été évaluées à 40,4 milliards en 2014 contre 31,6 milliards de FCFA en 2013, soit une hausse de 28,0%. Cette évolution fait suite à une baisse structurelle des exportations depuis 2012.

Elle est essentiellement due au relèvement des exportations vers la zone Europe, notamment l’Italie (+31,0%) et l’Espagne (+16,0%).

Par ailleurs, il faut noter une forte augmentation des ventes de crustacés et mollusques vers le Kenya, passant de 0,2 milliard de FCFA en 2013 à 1,7 milliard FCFA en 2014.

Toutefois, le repli des exportations vers le Mexique (-78,8%) et le Portugal (-75,3%) a atténué cette tendance haussière.

La part des exportations des crustacés et mollusques en 2014 est arrêtée à 3,4% contre 2,7% en 2013.Source : ANSD

Campagne arachidière : La SUNEOR pourrait être zappée, selon un syndicaliste maison

http://www.lactuacho.com La Suneor pourrait ne pas participer à la prochaine campagne de commercialisation de l’arachide, compte tenu notamment du retard noté dans la restructuration de cette société d’huilerie qui attend son futur repreneur, a appris l’APS, mercredi de sources syndicales.

La participation de la Suneor à la campagne de commercialisation 2015-2016 se trouve également hypothéquée par les progrès insuffisants à ce jour dans la mobilisation des fonds nécessaires à l’achat de graines, affirment des responsables du Syndicat national des travailleurs des industries des corps gras et activités similaires du Sénégal (SNTICASS).

Aussi le syndicat a-t-il organisé une conférence de presse, hier mercredi à Kaolack, pour attirer l’attention des autorités étatiques, sachant que la Suneor est présente à Kaolack, Diourbel, Ziguinchor, Louga et Dakar et que cette société a comme matière première l’arachide, nous rapporte l’APS.

Portant la parole travailleurs, face aux journalistes, le secrétaire général du SNTICASS, Samuel Ndour, a souligné que jusqu’ à ce jour en dépit de la campagne de commercialisation qui s’annonce les travailleurs ne savent pas encore’’ si leur entreprise va prendre part à la campagne ou non’’.

Selon lui, « il est temps qu’il y ait une décision étatique qui puisse fixer les travailleurs sur leur avenir et celui de la Suneor ».

Alors que la campagne de commercialisation de l’arachide « va bientôt démarrer, a poursuivi Samuel Ndour, nous à la Suneor, on est même pas encore organisée », pendant que « nos concurrents des autres huiliers s’organisent pour mobiliser des fonds et faire face à l’achat des stocks de graines et en même temps délivrer les agréments aux opérateurs privés stockeurs ».

D’après toujours l’Agence de Presse Sénégalaise, il a rappelé que lors de son premier passage à l’Assemblée nationale en novembre 2014, pour répondre à des questions d’actualité, le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, avait déclaré que les difficultés de la Suneor allaient « trouver solutions par une relance en janvier 2015″.

« Malheureusement, il est revenu à l’hémicycle pour se prononcer sur ce dossier, mais jusqu’à présent, nous sommes dans l’attente du redressement de notre entreprise. Et nous n’avons personne pour nous informer du niveau d’exécution du dossier alors que les travailleurs sont actionnaires », a indiqué le syndicaliste. Dieyna SENE

BANQUES : Baisse notable des dépôts des particuliers et des entreprises individuelles

http://www.lejecos.com En 2014, les dépôts des particuliers et des entreprises individuelles dans la zone UEMOA ont nettement baissés. Tout le contraire des entreprises financières.

Même si le rapport sur la situation des banques dans la zone UEMOA se félicite de la hausse des montants déposés à l'ouverture des comptes avec plus de 2,9% en 2014,
après une baisse de 1,2% enregistrée en 2013 et une augmentation record de 41,5% en 2012.
Par contre, mentionne le rapport, il est observé une baisse des dépôts des particuliers et des entreprises individuelles, alors que les dépôts des entreprises financières sont en nette hausse. A l'échelle de l'Union, les dépôts des particuliers ont baissé de 28,5% en 2013, puis de 10,5% en 2014.
De même, indique la même source, les entreprises financières, qui comptent également les SFD et les structures offrant les services de paiement électroniques, ont vu leurs dépôts augmenter de 30,3% en 2013 et de 17,0% en 2014. Ce constat est mis en rapport avec l'amélioration de l'accès de la population aux services de paiement électronique, qui aurait un impact baissier sur les dépôts des particuliers dans les banques, au profit de ceux des sociétés financières.
L'évolution des dépôts est contrastée d'un pays à l'autre en 2014. Une augmentation importante a été observée au Sénégal (40,4%), au Niger (28,7%) et au Burkina (10,9%). Cette augmentation est le fait des particuliers (au Burkina et au Sénégal) et des organismes assimilés à l'Etat (au Niger). Au Bénin, au Togo et en Guinée-Bissau, les dépôts ont nettement reculé en 2014, soit respectivement de 25,5%, 17,6% et 10,9%, reflétant le recul net des dépôts des particuliers. Dans les autres pays, les dépôts se sont accrus modérément, soit de 6,0% en Côte d'Ivoire et 8,3% au Mali. Pathé TOURE

Bilan : Les banques de l`union totalisent 23.734 milliards en 2014

http://www.lejecos.com L’année 2014 a été faste pour le secteur bancaire de l’Union. On note que les établissements de crédit ont réalisé une progression de 18,4%.

Selon le rapport 2014 de la Commission bancaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), l’année 2014 a été intéressante sans commune mesure. A preuve, les établissements de crédit de l’Union ont affiché un total de bilan de 23.734 milliards(MDS), en augmentation de 18,4% par rapport à fin 2013. Ce fait est imputable à l’évolution des actifs dans tous les pays de l’Union (+15,0% au Bénin, +17,1% au Burkina, +21,6% en Côte d’Ivoire, +11,0% Guinée-Bissau, +27,7% au Mali, +17,8% au Niger, +12,1% au Sénégal et +17,1% au Togo). Le réseau bancaire (agences, bureaux et points de vente) s’est accru de 8,4% pour se fixer à 2.306 unités.
Cette performance est aussi en corrélation avec le système bancaire de l’Union qui s’agrandit. En effet, on compte cent trente-deux établissements de crédit agréés (118 banques et 14 établissements financiers à caractère bancaire) contre cent-vingt-sept (114 banques et 13 établissements financiers à caractère bancaire) en 2013. Cette évolution résulte, selon le rapport de l’agrément de trois banques, dont deux au Bénin et une au Sénégal ainsi que d’un établissement financier à caractère bancaire au Mali ; de l’autorisation d’installation de trois succursales, dont deux en Côte d’Ivoire et une au Togo, accordée à des établissements de crédit en activité au Bénin, au Burkina et au Mali ; mais aussi du retrait de l’agrément d’une banque installée en Côte d’Ivoire et d’un établissement financier à caractère bancaire au Burkina.
Les effectifs en activité dans le secteur bancaire se sont accrus de 1.245 postes, soit 6,2%. Le nombre total des employés est ainsi ressorti à 24.375 à fin 2014, contre 23.130 en 2013. Cette évolution est due à l’augmentation du nombre d’agents non-cadres de 1.309 (+7,3%) et du personnel d’encadrement de 206 (+2,3%). Pathé TOURE

Banques : Le taux moyen des intérêts débiteurs baisse de 30 points entre 2013 et 2014

http://www.lejecos.com Le taux moyen des intérêts débiteurs des banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a enregistré une baisse de 30 points de base entre 2013 et 2014, selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

« Le taux moyen calculé à l'échelle de l'Union est passé de 7,56% en 2013 à 7,26% en 2014 », note la BCEAO. Les taux d'intérêt débiteurs ont poursuivi leur tendance baissière amorcée depuis l’année 2009. C’est ainsi que sur les cinq dernières années, ils ont baissé régulièrement, de l'ordre de 20 points de base en moyenne par an.
Selon l’institut d’émission, la baisse des taux débiteurs a concerné toutes les catégories de clients. La plus significative a été observée sur les crédits octroyés aux particuliers et aux entreprises privées du secteur productif. Le taux débiteur moyen appliqué aux particuliers est passé de 9,45% en 2013 à 9,10% en 2014, soit une baisse de 35 points de base. Concernant les concours aux entreprises privées du secteur productif, le taux débiteur moyen appliqué est passé de 7,08% en 2013 à 6,91% en 2014, soit une baisse de 17 points de base. « L'évolution favorable des taux appliqués aux crédits en faveur des particuliers et des entreprises est perceptible également au niveau des crédits à la consommation et des crédits de trésorerie », relève la BCEAO. Les premiers sont ressortis à 9,05% contre 9,26% en 2013. Quant aux crédits de trésorerie, ils se sont établis à 6,68% contre 6,90%. El Hadj Diakhaté

Accord de crédit : Le Sénégal vire en tête dans l’UEMOA

http://www.lejecos.com Sur les 606.701 dossiers de crédits banques approuvés, le Sénégal totalise 25,01% suivit de la Côte d'Ivoire se positionne en seconde place avec 19,88%.

Devenu une place bancaire incontestable dans la zone UEMOA avec des banques qui fleurissent comme des champignons. Le Sénégal s’illustre aussi dans les prêts bancaires accordés aux clients. Selon le rapport de la BCEAO sur la situation des banques, en 2014, les banques ont approuvé 606.701 dossiers de crédits, soit une augmentation de 2,29% par rapport à l'année précédente. Mais le fait saillant, c’est que le Sénégal se distingue avec 25,01%, la Côte d'Ivoire se positionne en seconde place avec 19,88% et le Mali 17,3% sont les pays où les banques ont approuvé le plus de dossiers de crédits.
En revanche, constate le rapport, la Guinée-Bissau semble trainer les pieds avec 0,26% et le Bénin 4,61% sont les pays qui ont enregistré le moins de dossiers approuvés par les banques.
En ce qui concerne les financements mobilisés par ces dossiers, le Sénégal s’illustre aussi à côté de la Côte d'Ivoire qui totalise 31,46% contre le Sénégal 23,96% et le Burkina 16,68% sont les pays où les montants octroyés ont été plus importants. En Guinée-Bissau, au Niger et au Togo, les ressources mobilisées ont été nettement moindres. Les données disponibles montrent que le montant moyen des ressources mobilisées par demandeur de crédit bancaire est plus important en Guinée Bissau et au Bénin, du fait de la concentration des mises en place de crédits autour des entreprises privées du secteur productif.
Au Niger et au Togo, le montant moyen de ressources mobilisées par demandeur de crédit bancaire est plus faible, du fait de la proportion relativement importante des particuliers dans la clientèle des banques. Pathé TOURE

UEMOA : Le Mobile Banking fait son petit bonhomme de chemin

http://www.lejecos.com Les transactions électroniques s’imposent en Afrique de l’ouest plus particulièrement dans la zone UEMOA. Ce qui fait que le taux d'accès des populations aux services financiers, qui a atteint 49,5% en 2014, pour un taux de bancarisation de l'ordre de 12,2%.

Dans la zone UEMOA, l’usage de la téléphonie dans les transactions financières a pris une place à telle enseigne que le mobile est devenu incontournable. Cette nouvelle façon de faire se reflète à travers le rapport sur les conditions de banques dans la zone UEMOA. On apprend que l'année 2014, à l'instar des deux années précédentes, a été caractérisée par l'apparition et le développement rapide des transactions électroniques, notamment les services de paiement basés sur la téléphonie mobile. D’ailleurs, l'utilisation de la téléphonie mobile aurait ainsi contribué de manière significative au relèvement du taux d'accès des populations aux services financiers, qui a atteint 49,5% en 2014, pour un taux de bancarisation de l'ordre de 12,2% sur la période récente
Selon la même source, on note qu’en 2014, le secteur de la micro-finance s'est agrandi de onze unités, portant le nombre de Système Financier Décentralisé à 707 institutions à fin 2014, en comptant les réseaux des SFD sur une base unitaire. Cette évolution, souligne les auteurs du rapport, a permis un accroissement de 6,2% de l'accès des populations aux services financiers offerts, le nombre de bénéficiaires des prestations des SFD étant ressorti à fin 2014, à près de 13,8 millions contre 13,0 millions à fin 2013. Les progrès enregistrés dans les activités d'intermédiation financière se sont accompagnés d'une amélioration des services bancaires connexes. Pathé TOURE

Faux et usage de faux : Le DG de la SGBS devant le juge le 5 prochain

http://www.dakaractu.com Le directeur général de la société générale de banques au Sénégal (SGBS), est poursuivi pour faux et usage de faux en écriture privée. Yann de Nauteuil est aussi accusé d’avoir voulu escroquer la SCI And Jubbo à hauteur de 15 milliards de francs CFA. La SCI ainsi que les établissements Jamil Tarraf et Cie lui réclament 10 milliards de francs Cfa et 5 en sus pour chacune des 5 entreprises. L’affaire selon « l’As », sera plaidée devant le juge le 5 Novembre prochain.

ARRÊTE OBSOLETE , PASSE-DROITS, DETOURNEMENT D’OBJECTIFSPluie de plaintes et de complaintes sur le Cosec

http://www.enqueteplus.com Des opérateurs économiques décrient le mode de fonctionnement du Cosec et les passe-droits qui y ont cours. A travers plusieurs plaintes déposées sur la table du Président de l’Union nationale des chambres de commerce, ils ont pointé du doigt certains manquements et dérives. Mais de l’avis de la direction du Conseil sénégalais des chargeurs, l’arrêté qui régit le fonctionnement de l’institution est toujours en vigueur et fait foi.

L’union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, que préside Serigne Mboup, est submergée depuis son installation de plaintes et de complaintes contre le Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec). A l’origine de ces plaintes, des acteurs du secteur privé qui dénoncent le caractère discriminatoire du mode de fonctionnement du cette structure, le détournement d’objectifs et autres passe-droits.

En effet, si dans les textes réglementaires notamment la loi du 03 avril 1975 portant création du Cosec, il est expressément mentionné qu'il ‘’a pour mission de définir et de promouvoir une politique de protection des intérêts des exportateurs et des importateurs du Sénégal, au regard des problèmes de transport de marchandises par voie terrestre’’, la réalité est tout autre. Ici, il est question des intérêts exclusifs de quatre organisations patronales notamment le CNP, l’UNACOIS, le GES, et le CNES. Ce qui a conduit plusieurs opérateurs économiques à saisir l’Union nationale des Chambres de commerce pour se plaindre de la répartition des 41 sièges réservés au secteur privé dans la composition de l’Assemblée générale du Cosec. Ces opérateurs disent ne pas comprendre que 40 représentants soient désignés par quatre organisations patronales. Pour eux, une telle répartition ne repose sur aucune base objective d’autant plus qu’une centaine d’organisations voire plus a été oubliée ou ignorée. A titre d’exemple, l’on cite le regroupement des femmes du Cocoges qui compte en son sein les plus grands importateurs et exportateurs féminins et le syndicat des transitaires.

’Disposition légale mais obsolète’’

En réalité, pour un pays qui compte plus d’une centaine d’organisations patronales, seules quatre siègent au Cosec et agissent au nom et pour le compte de toutes les autres organisations patronales qui ne sont ni associées ni impliquées. ‘‘L’arrêté interministériel du 1er février 1995 fixe la liste des organisations professionnelles habilitées à siéger au sein de l’Assemblée générale, à savoir la CNES, le CNP, le GES et l’UNACOIS, à raison de 10 membres par organisation. Le président de la CCIA-Dakar est également membre de cette assemblée. Au total, l’Assemblée générale regroupe 46 membres, dont 41 représentants du secteur privé et 5 de l’Etat’’, explique le directeur de l’administration générale et des ressources humaines du Cosec, Daouda Dia qui estime que c’est une question de légalité. Poursuivant son argumentaire, M. Dia estime que le Cosec n’est pas une société de droit privé et par conséquent, il n’a pas été créé par devant notaire.

‘’L’arrêté est toujours en vigueur et fait foi. Les autres organisations ne sont pas membres de l’Ag. Si elles veulent en faire partie, elles n’ont qu’à demander à l’Etat de modifier l’arrêté. Il n’a jamais été abrogé. Ce sont ces 4 organisations professionnelles qui siègent à l’Ag. Donc elle est convoquée dans les règles de l’art, conformément aux textes qui régissent le Cosec’’, poursuit-il.

Lésé par cette configuration qui date de plus de deux décennies, le collectif des femmes commerçantes affiliées au groupement des économistes sénégalais (Cocoges) secoue le cocotier pour une redistribution des cartes. Mouhamed Sarr, son secrétaire permanent et rapporteur de la commission douanes, fiscalité, transit du Cosec, est d’avis que cet arrêté est une disposition certes légale, mais obsolète. ‘‘Ça n’a pas changé depuis que cela a été institué en 1995 et l’environnement économique a beaucoup évolué. Depuis que Souleymane Ndéné Ndiaye est ministre de l’Economie maritime, nous portons ce combat. Pour faire partie du conseil d’administration, il faut au préalable participer à l’Assemblée générale.

Nous avons saisi le président de la République d’un courrier pour l’abrogation de cet arrêté, avec ampliation au Premier ministre, mais c’est resté sans suite’’, déplore-t-il. Plus grave, selon lui, est le fait ‘‘qu’aucune femme ne siège au Cosec’’. En outre, Mouhamed Sarr estime que la transparence doit être de mise sur chaque déclaration de marchandises au port, dont 0,4% atterrissent dans les caisses du Cosec. Dans cette même veine, il ajoute aussi que la commercialisation du bordereau de suivi de cargaison sur les conteneurs de 20 pieds à 11 mille 800 F CFA, et à 23 mille 600 pour ceux de 40 pieds, doit faire l’objet d’un suivi clair.

Manne financière

Pour ceux qui veulent contester ce statu quo, c’est une hérésie qui explique les détournements d’objectifs et de mission notamment en ce qui concerne les fonds du Conseil des chargeurs, initialement prévus pour l’amélioration des conditions du transport maritime et qui n’ont pas été correctement utilisés au cours de ces dernières années. Cette manne financière de plus de 10 milliards par année est tirée des cotisations des opérateurs, des prélèvements et taxes et enfin sur les bordereaux de suivi des cargaisons. L’utilisation de cette manne financière du Cosec est aussi objet de plaintes auprès de l’Union nationale des Chambres de commerce parce que le Cosec verse des milliards à ces organisations patronales. Des versements qui s’apparentent plus à des passe-droits et de la corruption passive, à en croire un opérateur économique.

L’on se rappelle que c’est dans cette manne financière détournée de son objectif et mal utilisée que Karim Wade avait puisé 85% pour financer son fameux plan Takkal.

Aujourd’hui, les opérateurs économiques qui ont saisi l’UNCCIAS exigent dans leur requête que les administrateurs du Cosec fassent la lumière sur l’utilisation de l’argent du contribuable notamment le secteur privé puisque mis à part les frais de fonctionnement, l’achat des bateaux taxis et la construction d’édifices, il n’y a pas grand-chose à signaler.

Interpellé sur la question, le président de l’Union nationale des Chambres de commerce, Serigne Mboup, précise que son organisation reste fidèle ‘‘à sa mission de représenter les intérêts des opérateurs économiques’’. Dans ce cadre, dit-il, pour éviter tout contentieux inutile entre les opérateurs économiques, il a saisi le ministre par voie épistolaire pour l’avertir. Surtout qu’à ses yeux, ‘’la création du Cosec émane des Chambres de commerce, c’est pourquoi, c’est un problème qui peut être réglé entre les acteurs du secteur privé’’. Ainsi il demande que les règles de gestion en la matière soient respectées parce qu’il ne ménagera aucun effort pour que justice et transparence soient apportées dans le traitement de ce dossier puisqu’en dernier ressort, c’est le consommateur final qui en pâtit.

M. Mboup n’a pas aussi manqué de relever le fait que le Cosec ouvre des bureaux dans les différents ports d’exportations en Guanzou et à Dubaï dans le but de faciliter les importations qui grée notre balance économique. Pour ensuite appeler les pouvoirs publics et l’instance communautaire des Chambres de commerce, d’apporter des correctifs à ces manquements.

Créé par une loi du 3 avril 1975 à l’Assemblée nationale, modifiée en 1978 et 1987, les règles d’organisation et de fonctionnement du Cosec sont régies par le décret n°94 - 606 du 9 juin 1994 fixant la constitution du conseil d’administration. Celui-ci est composé de 12 membres dont 9 émanant du secteur privé les autres étant des représentants de l’Etat.MAME TALLA DIAW

Un projet de 185 milliards de FCfa dans l’énergie éolienne à Taïba Ndiaye

http://www.seneweb.com La commune de Taïba Ndiaye, jusqu’ici connue dans la production maraîchère, l’artisanat et élevage, entre autres activités économiques rurales, est en passe de devenir, d’ici à trois ans, un point nodal dans la production d’électricité à partir de l’énergie éolienne.
Ce grand projet de 185 milliards de FCfa va participer à la fourniture de 151,1 MW de courant électrique à la Senelec.
Ainsi, 46 pylônes éoliennes dont chacune mesure 117 mètres de haut à la nacelle pour un diamètre de 125 mètres de rotor. Selon Sébastien Le Maire, spécialiste dans la construction de telles éoliennes, « leur gigantisme fait qu’un ascenseur va permettre aux techniciens en charge de la maintenance d’accéder à la nacelle. Alors, outre leur construction, nous allons accompagner le projet dans la maintenance des installations les 15 prochaines années », a-t-il confié.
Dans ce processus, il a annoncé qu’ils auront besoin de former entre 15 et 20 techniciens sénégalais en France pour qu’ils puissent à leur retour assurer toutes les tâches préventives, mais aussi de réparation.
Ces éoliennes utilisées dans la production d’énergie propre à Taïba Ndiaye font partie d’une technologie de dernière génération, d’après Lynda Boutayab du service performance de Vestas, la société fabricante.
Et pour installer ce parc éolien imposant à Taïba Ndiaye, Abdoulaye Ndiaye, le promoteur sénégalais, a salué la mise à disposition de 42,5 hectares par une délibération du conseil municipal pour les servitudes, c’est-à-dire la construction de routes, d’entrepôts, entre autres infrastructures nécessaires durant la construction des éoliennes.
« D’ailleurs, dans la convention qui nous lie à la commune de Taïba Ndiaye, nous avons décidé de verser en sus de la patente, plus d’un milliard de nos francs par an, et 46 millions supplémentaires représentant 1 million de francs par éolienne installée sur le territoire communal de Taïba Ndiaye », a-t-il déclaré.
Dans cet accompagnement des populations en vue d’améliorer leurs conditions de vie, « nous avons offert 4000 cahiers et 2000 stylos à bille aux écoliers en ce début d’année scolaire », a ajouté Abdoulaye Ndiaye.
Et comme pour marquer davantage leur désir de cheminer aux côtés des populations de Taïba Ndiaye, il a annoncé leur décision d’installer aussi leur siège dans la commune. Sur ce point, une délibération du conseil municipal est prévue pour donner la parcelle. Alé Lô, maire de la commune de Taïba Ndiaye, a affirmé qu’au vu de l’espoir né avec ce projet au sein des populations, tous les actes administratifs y affairant étant du côté du Conseil municipal vont être diligentés.
« Nous vous remercions vivement pour ce don en cahiers et stylos à nos enfants en ce début d’année scolaire», a-t-il affirmé. Mbaye BAAuteur: Le Soleil –

L’agenda très chargé du président Macky Sall

http://actunet.sn On comprend maintenant pourquoi le président Macky Sall a décidé de tenir le Conseil des ministres lundi dernier. Il faut dire qu’il a un agenda national et international très chargé.
Après avoir présidé, hier, l’ouverture de la Conférence de haut niveau sur l’agriculture, le président lancera aujourd’hui la Plateforme mondiale de partenariat avec l’Afrique, sous l’égide du Nepad.
Ensuite, le 25 octobre, Macky Sall est attendu à Paris où il participera au Forum économique de la Francophonie. Il faut signaler que le premier Forum a été initié par Dakar l’année dernière, en marge du sommet de la Francophonie. Après Paris, il reprendra les airs pour l’Inde, précisément New-Dehli. En effet, il a été invité par le gouvernement indien au sommet Afrique-Inde qui verra la participation de plusieurs personnalités…

Mary Teuw Niane conseille les ouvrages des écrivains sénégalais à la jeunesse

http://www.seneweb.com Les écrivains sénégalais ont produit des ouvrages capables de protéger la jeunesse du pays contre les "assauts extérieurs" sur le plan culturel, a signalé, mercredi, à Dakar, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane.

"Il faut que les générations actuelles s’approprient vos œuvres et en fassent un vade-mecum, pour résister aux assauts extérieurs et s’ancrer dans les valeurs qui font le ciment de notre nation", a dit M. Niane lors d’un "pré-colloque" en prélude à la 15e édition de la Foire internationale du livre et du matériel didactique de Dakar (FILDAK), prévue du 11 au 16 novembre.
Mary Teuw Niane a fait ce plaidoyer en présence de plusieurs écrivains sénégalais, dont Aminata Sow Fall, Mame Younousse Dieng, Mariama Ndoye et Ken Bugul, qu’il a décrits comme "des repères" et "des porteurs de valeurs" utiles à la jeunesse.
"Ils sont porteurs de valeurs auxquelles nous devons nous agripper, comme l’enracinement et l’ouverture", a-t-il souligné, ajoutant que "rendre hommage à ces écrivains, c’est célébrer toute une nation". "Ce sont des hérauts et héros."
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, mathématicien de formation, estime que les écrivains sénégalais "ont porté très haut le flambeau de la littérature africaine".Auteur: Aps

POPULATION JEUNE :Le Sénégal compte plus de 3 millions d’enfants âgés de 6 à 14 ans

http://www.enqueteplus.com Le dernier recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage (RGPHAE) effectué par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANDS) a comptabilisé 3 129 546 enfants âgés de 6 à 14 ans.

La population d’enfants âgés de 6 à 14 ans a été estimée à 3 129 546, soit 23,2% de la population totale du Sénégal, lors du dernier Recensement Général de la Population et de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage (RGPHAE). Il a révélé une répartition presque égalitaire, selon le sexe (50,4% de garçons et 49,6% de filles). L’étude pilotée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANDS) a été publiée, il y a quelques mois. 60,5% de cette population enfantine vivent en milieu rural, contre 39,5% en milieu urbain. C’est le cas dans toutes les régions du pays, sauf dans la capitale qui compte 17 733 enfants. 70 413 enfants ont entre 6 et 9 ans. 14 402 ont entre 10 et 14 ans.

61,5% de ces enfants n’ont jamais fréquenté l’école Le recensement s’est également penché sur la question de la scolarisation. Il renseigne que le nombre d’enfants de la tranche d’âge qui fréquentent présentement l’école est estimé à 29 682 contre 52 830 enfants qui ont déjà fréquenté l’école. Cependant, 131 901 n’ont jamais fréquenté l’école (soit 61,5% de la population des enfants suscités). Le rapport soutient qu’en milieu urbain comme rural, 131 901 enfants n’ont jamais fréquenté.

Toutefois, s’ils ne fréquentent pas l’école, certains ont une occupation. Le rapport évalue à 67,2% les enfants qui fréquentent l’école et ont une occupation.

Ces enfants qui participent à l’activité économique constituent 13,8% (soit 8,3% chez les garçons contre 5,3% chez les filles). Selon le rapport, les régions de Tambacounda, Kaffrine, Sédhiou, Kolda et Louga affichent les taux d’enfants occupés les plus élevés. Ils dépassent les 10%.

Par contre, c’est dans les régions de Thiès, Dakar et Ziguinchor que le travail des enfants est moins développé, avec des taux d’occupation des enfants respectivement de 4,3%, 3,2% et 2,3%. A Ziguinchor, sur 50 enfants, seulement 1 est occupé (2,7% chez les garçons contre 2% chez les filles).

Le travail des enfants touche plus les enfants qui n’ont jamais fréquenté l’école Le rapport indique que le travail des enfants est plus observé chez ceux qui n’ont jamais fréquenté l’école. En effet, dans cette population, la proportion des occupés est de 18,2% (contre 13,5% chez les enfants qui ont fréquenté l’école et 1,5% chez ceux qui fréquentent actuellement l’école). ‘’Quels que soient le milieu de résidence ou le sexe, le travail des enfants touche plus les enfants qui n’ont jamais fréquenté l’école et moins ceux qui fréquentent présentement l’école’’ a signalé le rapport.

Concernant la répartition des enfants travailleurs par tranche d’âges, on a 4,6% pour les 6-9 ans, contre 9% pour les 10-14 ans. Quels que soient le sexe ou le milieu de résidence, le travail des enfants est plus développé chez les enfants âgés de 10 à 14 ans que chez ceux âgés de 6 à 9 ans, précise le rapport de RGPHAE.CHEIKH THIAM

Des véhicules pour les élus locaux L’Etat casque fort

http://www.rewmi.com C’est une somme de sept milliards qui a été décaissée, pour l’achat des véhicules des maires et présidents de conseils départementaux. Chose promue, chose due. Hier, le Chef de l’Etat en compagnie du Pm, du ministre des collectivités locales du Président de l’Association des maires du Sénégal a réceptionné un premier lot de 4 quatre, marque Haval. Fourni, par le Ccbm, représenté par son Président. Une cérémonie qui s’est déroulée au centre Abdou Diouf. Des véhicules très confortables, avec des commodités, séance tenante, une démonstration a été faite, pour « doter les exécutifs de moyens de transport pour assumer leurs missions ». Quelle que soit la taille de la commune, il faut disposer d’un outil de travail. Selon Macky Sall, il reste un autre lot, cette fois composée de véhicules pick-up. Qu’un autre privé va fournir. Ces Haval, comme l’a souligné le Chef de l’Etat, doivent être entretenus, lance sur un ton humoristique. Demandant aux récipiendaires, d’en faire un bon usage, et surtout de trouver un chauffeur, pour les déplacements. Avant de finir, le Président a félicité Serigne Mboup et le groupe Ccbm. Et de remettre symboliquement deux clés au ministre Abdoulaye Diouf Sarr.Ndèye DIAW

ÉDITION 2015 DU MAGAL DE DAROU KHOUDOSS : La vie et l'oeuvre de Hadj Malick Sy visitées cette année

http://www.dakaractu.com Elle sera, sans nulle doute, l'innovation de taille! Le magal de Darou Khoudoss commémorant le retour définitif de Cheikh Bamba à Touba, est placé cette année, sous le signe du renforcement des relations excellentes qui unissent les confréries du Sénégal. La révélation a été faite par Serigne Mbacké Lô, chargé de la communication lors du comité régional de développement conduit par le Gouverneur de région et en présence de Serigne Cheikh Aliou Mbacké, nouveau président du comité d'organisation dudit magal. Un grand exposé sera ainsi déroulé sur la vie et l'oeuvre de Seydi Hadj Malick Sy. Le choix de ce thème n'a pas manqué de susciter une vive approbation de l'assemblée. La rencontre a aussi permis aux services de prendre des engagements sur le plan sécuritaire, électrique, hydraulique et médical entre autres. Dans sa communication, Serigne Cheikh Aliou ne manquera pas de saluer les engagements pris, avant de revenir sur l'acte mémorable de Serigne Mouhamadou Moustapha, premier Khalife de Touba, qui avait réussi à réaliser le vœu de son père qui avait souhaité être inhumé à Touba à l'insu du colonisateur...

Envoi de 2100 « jambaar » en Arabie Saoudite : le projet de Macky tient-il toujours ?

http://dakarmatin.com C’est le flou total autour de l’envoi des troupes sénégalaises en Arabie Saoudite dans le conflit qui l’oppose au Yémen. Depuis l’annonce de cette décision, il y a des mois, par le chef de l’Etat Macky Sall, aucun jalon n’est visiblement posé par l’Etat et pire, aucune nouvelle sur la suite de cette affaire comme si le dossier était abandonné. Les autorités sénégalaises ne veulent pas évoquer publiquement la question au grand dam du public qui reste sur sa faim.
Cependant, une source proche de la présidence de la République souffle que dans quelques jours, un officiel saoudien sera en visite à Dakar. Pour s’entretenir avec les autorités sénégalaises sur l’envoi des 2100 soldats ? Sans doute, à en croire des informations livrées par nos confrères de la RFM qui indiquent toutefois que de hautes autorités interpellées sur le sujet avouent ne pas en savoir plus qu’eux, même si dans l’armée, un haut gradé confie que les soldats sont prêts et poursuivent leurs entrainements.
L’Arabie Saoudite veut-elle toujours du renfort des troupes sénégalaises ? Pourquoi Dakar tarde encore à envoyer ses « jambaar » ? Le président Macky Sall a-t-il fait marche arrière suite au tollé suscité par sa décision ? Tant de questions qui restent en suspens et auxquelles seules les autorités sénégalaises peuvent apporter réponses.

Anna Sémou Faye vers un poste d’ambassadrice

Anna Sémou Faye n’est plus la patronne de la Direction générale de la police nationale (Dgpn) où elle a été remplacée par Oumar Maal mais elle n’a pas dit son dernier mot. Selon Libération elle sera nommée bientôt ambassadrice du Sénégal dans un pays réputé.

Une proposition fortement soutenue par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.
Contrairement à une idée arrêtée, Abdoulaye Daouda Diallo et Anna Sémou Faye n’ont eu le moindre accrochage en 26 mois de compagnonnage, explique le journal.

Au contraire, il est même arrivé que le ministre de l’Intérieur convoque tous les Directeurs pour leur demander de se mettre aux ordres à la suite de parutions dans la presse visant à déstabiliser Anna Sémou Faye.
C’est tout naturellement donc que Abdoulaye Daouda Diallo lui a rendu hommage lors de sa passation avec Omar Maal, avant- hier.

APRES LA NOMINATION D’UN NOUVEAU DGPN :La troupe dresse la feuille de route

http://www.enqueteplus.com Si la nomination d'Oumar Maal au poste de Directeur général de la Police nationale (DGPN) relève de l'ordre normal des choses, comme les autorités du gouvernement l'ont présentée, elle semble faire renaître beaucoup d'espoirs dans la troupe qui veut une meilleure prise en considération du statut du policier sénégalais et de ses conditions de travail. Dans ce corps stratégique chargé de veiller à la sécurité intérieure du pays, de ses citoyens et de leurs biens, les frustrations sont hélas nombreuses et se passent sous silence puisque la solidarité de corps très limitée du policier sénégalais ainsi qu’une législation obsolète ne lui permettent nullement de se syndiquer et de porter des revendications collectives relatives à sa profession.

Tous les policiers qui se sont ouverts à nos lignes sont ainsi unanimes à déplorer le malaise ambiant qui a régné ces derniers mois dans leur corps où beaucoup de frustrations ont côtoyé une grogne silencieuse, surtout chez les jeunes policiers souvent déployés aux tâches de sécurisation et d'intervention à leurs risques et périls. Et dans les rangs, nombreux sont les agents qui croient que de plus en plus, la formation à l’école de police doit être nécessairement suivie d’un accompagnement des jeunes policiers sur le terrain par des séniors expérimentés et compétents pour éviter les bavures à répétition et les drames comme celui de l’étudiant Bassirou Faye tué à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Les policiers évoquent, pour le regretter, le cas de l'agent du Groupement mobile d’intervention (GMI), agressé en juin dernier dans l'exercice de sa mission par le lutteur Ama Baldé. Ses collègues déplorent que leur hiérarchie, la justice et les autorités gouvernementales aient raté une bonne occasion de décourager une forme de violence qui prend droit de cité dans notre pays. Les multiples pressions ont eu raison de ce policier qui était finalement devenu malgré lui la risée de son entourage. Au finish, il a été affecté en Casamance.

Beaucoup de cas similaires ont eu lieu çà et là dans le silence absolu de la troupe. Les policiers évoquent notamment le cas du lutteur Malick Niang qui a pris à partie un agent sur l'avenue Bourguiba lorsque ce dernier qui régulait la circulation a voulu verbaliser le chauffeur du patron de Malick Niang. Le malheureux agent de police fut rappelé dare-dare et placé aux arrêts de rigueur pendant des jours. Idem pour son autre collègue à hauteur de l'hôtel de ville de Dakar où il eut des embrouilles avec le chauffeur d'une magistrate en infraction dans la circulation. Le policier fut rappelé par ses supérieurs et "mis au frigo".

Au-delà de ces quelques cas illustratifs, presque tous les agents sont d'accord pour espérer du nouveau Directeur général de la Police nationale qu'il éteigne les différents "foyers de tension" qui empêchent la hiérarchie de prendre véritablement en charge les problèmes matériels et sociaux des policiers. C'est le cas dans la transparence sur la désignation des hommes pour des affectations ou des missions, deux chantiers où le commissaire Oumar Maal est fortement attendu.

Police Poste de Dgpn : Une station mal servie

http://www.lequotidien.sn Oumar Mal, nouveau Directeur général de la Police nationale (Dgpn), serait l’homme providentiel. Pour l’instant, il y a une unanimité qui escorte sa nomination. Mais, il a atterri à une station qui aiguise tous les appétits. Cela l’expose aux attaques de ses camarades. Car, ses prédécesseurs ont reçu des coups qui donnent à ce poste une certaine malédiction. Anna Sémou Faye a subi le même sort à cause des crocs-en-jambes dignes d’un combat de lutte un dimanche à Demba Diop. Oumar va-t-il connaître le même mal ?

C’est presqu’une malédiction. Ces dernières années, la Direction générale de la Police nationale (Dgpn) a consommé plusieurs commissaires comme une lessiveuse. Pressés d’atteindre le sommet, les Dgpn se retrouvent rapidement dans l’œil de mire de leurs camarades. Au moment de quitter sa fonction, Anna Sémou Faye s’est évidemment rappelé la rupture de la chaîne de solidarité qui justifie les attaques nourries dont elle a été victime depuis sa nomination : «Policiers du Sénégal, soyez solidaires, soyons solidaires, cultivons la cohésion, l’esprit de corps. Soyez tous unis derrière votre nouveau chef pour qui je formule aujourd’hui les prières les plus fervents pour un succès exaltant.» Ces mots ont résonné comme un rappel à l’ordre pour permettre de resserrer les rangs et donner sens à la devise de la Police nationale : Dans l’honneur, au service de la loi. Ces conseils de l’ex-Première dame de la Police nationale vont-ils servir à ce corps déjà très alité ?
Car dans ce corps, les gradés se tirent dessus comme s’ils étaient sur un champ de tirs. Ce manque de solidarité, caricaturé à l’époque par Pathé Seck, ex-ministre de l’Intérieur, comme une bataille fratricide, fait le jeu des politiques. Presque tous les ministres qui se sont succédé au département de l’Intérieur depuis 2000 ont eu chacun son Directeur général.
Assane Ndoye
Antoine Mendy, Léopold Diouf, Saliou Diallo, Assane Ndoye, Codé Mbengue, Ibrahima Diallo, Abdoulaye Niang, Anna Sémou Faye ont été tous emportés par les crocs-en-jambes de leurs collègues commissaires de police. Le commissaire divisionnaire à la retraite Bassamba Camara met le doigt sur les rancœurs qui déchirent la cohésion de la police. Il dit : «La guerre des chefs qu’avait signalée un ministre (Ndlr, le Général Pathé Seck) existe bel et bien. Elle a contribué à raviver les rancœurs et les divisions et porte un coup fatal à l’émergence de compétences qui ont été ignorées et muselées. Combien de cadres ont préféré abandonner le navire au milieu du guet pour aller monnayer leurs talents ailleurs parce que tout simplement ils avaient fini par ne plus se reconnaître dans un environnement devenu hostile et rébarbatif ?» Selon lui, «les hauts cadres de la police en activité ou à la retraite auraient pu servir encore leur pays à l’instar d’autres serviteurs de l’Etat se trouvant dans la même situation. Pourtant, plus que tout le monde, les policiers, qui ont largement contribué à la stabilité et la paix dans ce pays, méritaient mieux au regard des nombreux services rendus à la Nation».
En se replongeant dans le passé, on se rend compte que Anna Sémou Faye a juste été jetée dans le même panier à salades que ses prédécesseurs. Il a été reproché à Léopold Diouf d’être très rigoureux et ne pas être malléable. Il quitte la fonction pour se retrouver directeur de la Haute autorité des aéroports du Sénégal. Antoine Mendy, itou.
Le commissaire Assane Ndoye, récompensé sans doute pour avoir mené l’arrestation de Idrissa Seck, a été aussi jeté dans le bûcher. Il a été voué aux gémonies dans une lettre incendiaire rédigée par un obscur collectif des personnels de la Police nationale. Parlant de Assane Ndoye, les limiers disaient qu’il n’avait que le niveau d’études du brevet. Ils lui reprochaient son supposé penchant pour «la délation, la corruption, l’abus d’autorité et le trafic d’influence» et les «multiples fautes» qu’il aurait commises et qui lui auraient valu plus d’une comparution devant les conseils d’enquête. Ces collègues parlaient d’«une substitution d’empreintes digitales, alors qu’il était à la Dpj sous les ordres du Colonel Diaraf Farba Faye». Pour eux, Assane Ndoye a été sauvé de la radiation par Léopold Diouf qui présidait la Commission d’enquête qui devait statuer sur son sort. Il est resté cinq mois seulement à la tête de la Direction générale de la Sûreté Nationale.
Ibrahima Diallo a été Dgpn pendant 24h. Nommé lundi 27 mai 2013 en remplacement de Codé Mbengue, limogé, Ibrahima Diallo a démissionné de son poste quelques heures après. Des officiers de la police étaient montés au créneau pour «dénoncer cette forfaiture». Ils disaient : «Tous sauf Ibrahima Diallo» faisant allusion aux casseroles que traînerait le commissaire Diallo depuis son passage comme directeur du Budget.
Codé Mbengue, emporté par la provocation de Oumar Sarr, qui a traversé le fleuve Sénégal alors qu’il était interdit de sortie du territoire national, a subi aussi des attaques inouïes de ses frères. Nommé en 2009 en remplacement du commissaire divisionnaire Saliou Diallo, il a été le 1er Dgpn qui a été créé après la réforme de la Police après la dissolution de la Sûreté nationale.
Taxé d’être proche des socialistes et de l’actuel chef de l’Etat, il a été nommé par le Président Abdoulaye Wade. Mais, la décision a été retardée à cause des pressions de ses collègues qui n’avaient pas aussi manqué de le présenter comme un proche de Idrissa Seck. Ses collègues, qui l’attendaient pour porter la bataille de l’application des nouveaux statuts de la police surtout sur ses aspects pécuniaires, ont passé aussi leur temps à remettre en cause son management en le traitant de «laxiste». Il est passé à la trappe dans les mêmes conditions.
Abdoulaye Niang emporté par la drogue
Nommé le 7 juin, débarqué le 23 juillet 2013, Abdoulaye Niang n’est resté à son poste que pendant 46 jours. Il sera emporté par l’affaire du supposé trafic de drogue soulevée contre lui par le commissaire Cheikhna Cheikh Saad Bou Keïa qui fut directeur de l’Office central de répression du trafic Illicite des stupéfiants (Ocrtis). Il a été remplacé par Anna Sémou Faye qui a reçu aussi des coups. L’issue était prévisible : sa nomination a été escortée de considérations misogynes. Malgré les «services rendus» à la Police, elle a sauté comme tous ses prédécesseurs à cause de la «déloyauté» de ses camarades.
Aujourd’hui, Oumar Mal porte les étendards de la Police nationale. Va-t-il échapper à cette guerre fratricide ? Le commissaire Camara ne se voile pas la face, même si des préjugés favorables escortent la nomination de Oumar Mal : «Le commissaire Oumar Maal est un excellent professionnel, très rigoureux et perfectionniste. Son expérience et son expertise peuvent l’aider à réussir sa mission d’autant plus qu’il a un large boulevard devant lui car n’ayant plus en face des concurrents susceptibles de lorgner son fauteuil. Lorgner ? Pas pour le moment, mais il subira le même sort que ses prédécesseurs parce que la police est ainsi faite. Même si le danger d’un limogeage tarde à être orchestré par l’adversité interne, chaque ministre de l’Intérieur débarque avec son propre directeur de police. Et ceux qui ne sont pas dans ses grâces n’ont qu’à circuler.» Bref, la probabilité est exclue à moins que les flics réussissent à taire leurs ambitions et fassent bloc autour de leur supérieur comme les militaires et les gendarmes. Lorsqu’il a été nommé Cemga, Mamadou Sow n’avait pas le grade requis. Mais, on n’a pas entendu de grogne dans la Grande muette. Ce sont deux mondes différents.

Dgpn : Le temps des civils
Et si les civils devenaient Dgpn pour donner plus de stabilité à ce poste et taire les divergences ? Dans l’histoire, des administrateurs civils et des magistrats ont occupé le poste de directeur de la Sûreté nationale, ancêtre de la Dgnp. Cheikhou Cissé, actuel Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, a été le dernier civil à occuper ce poste. Ousmane Camara et Ibrahima Wone ont aussi été directeur de la Sûreté nationale. Boucar Aliou DIALLO et Bocar SAKHO

CLANISME ET PAGAILLE DANS LA POLICE La sécurité présidentielle et des citoyens en péril ?

http://www.rewmi.com Quand l’Etat est faible, le peuple est en danger. Mais quand la Police déambule, sans trembler, dans une autoroute de crocs-en-jambes à double vitesse, cela devient inquiétant. Et c’est la sécurité du président et des citoyens qui est en jeu.

La désolante image que la passation de service entre Anna Sémou Faye et Oumar Maal, nouveau boss de la Direction générale de la Police nationale, servie au monde entier, est une honte pour la Police nationale. Et, le tout agrémenté par le ministre de l’Intérieur, qui gagnerait à être moins effervescent. Il oublie la nature de sa posture en versant dans des enfantillages administratifs. L’image est renversante pour une République. Au-delà de cette hérésie policière, se pose même, la non prise en compte de l’importance d’un corps qu’on n’a fini par politiser. La Police n’est pas une affaire « civile » ordinaire. Ses principes de fonctionnement lui sont propres et que l’Etat, comme tout autre citoyen, se doit de respecter. Ce qui fait peur, c’est la mise à nu de contradictions internes aigues. Lesquelles contradictions font poser beaucoup de questions.

Le président de la République serait-il en danger ? Peut-il être sûr de la collaboration entière d’une Police devenue une chapelle politique ? Les citoyens sont-ils à l’abri de dissensions d’une Police dévoyée? Dès lors, le premier magistrat national devrait revoir les formes et la gestion d’un corps sur qui repose sa sécurité et celle des populations. La pagaille qui fait jour et le clanisme sont deux facteurs qui militent à croire que, la Police sénégalaise s’est mise à nu et devient par la même occasion fragile. La crainte est aussi l’indifférence et le sabotage qui pourraient fausser les règles du jeu. Il est clair que la gestion de l’ex-patronne de la Dgpn n’aura pas plu, de même que son éviction. Elle laisse derrière elle « ses hommes » dans un cercle de feu où le nouveau venu a déjà commencé l’épuration. Toute une pagaille qui va court-circuiter le partage d’informations essentielles pour la sécurité nationale. Le moment choisi pour jouer ce mauvais tempo coïncide avec la montée du terrorisme dans des pays limitrophes. Macky Sall et ses hommes auront du mal à réussir le pari de réduire l’insécurité intérieure et extérieure. Cependant, les actes posés dans ce corps sensible pousseraient à croire que les principes de base de fonctionnement d’un Etat démocratique ne sont pas encore maitrisés.Pape Amadou GAYE

Le recrutement de 1.800 policiers C’est la mort programmée des Asp

http://www.rewmi.com Le recrutement de 10.000 Agents de sécurité de proximité pompeusement annoncé par le régime actuel, est la plus grosse erreur que le président Macky Sall a commise dans le système sécuritaire national. En effet, tous les experts en sécurité, sont unanimes sur l’impertinence de ce corps pour régler la question de l’insécurité dans ce pays. Pour réparer cette grosse bourde, l’Etat annonce le recrutement massif de policiers.

Ils seront 1.800 éléments dans les rangs de la Police rien qu’en 2016, du jamais vu. Mais derrière cette annonce se cache un coup. En réalité, les Agents de sécurité de proximité, recrutés depuis 2013, pour lutter contre l’insécurité, ne font pas l’affaire. D’ailleurs les contrats qui devaient être renouvelés depuis le 5 août dernier dorment toujours dans les tiroirs. Les experts militaires ont conseillé au président de la République de miser plutôt sur la Gendarmerie et la Police que d’espérer sur les Asp qui n’ont pas une bonne formation militaire. Seule la direction de cette agence, qui est en train de prêcher dans le vide avec une communication à outrance pour sauver la boîte de la dissolution. Mais en réalité rien ne bouge pour échapper à la guillotine Mackiste.

Raison pour laquelle la plupart de ceux qui ont été affectés dans les commissariats, préfectures et postes de Police ne servent en réalité le plus souvent que de plantons. La mission de lutte contre l’insécurité dans les quartiers n’est plus en vigueur, puisque ces pauvres jeunes ne détiennent pas d’armes automatiques. Un autre retournement de veste, un lot est versé dans le gardiennage des hôpitaux et certains édifices publics. Ensuite la plupart des éléments de l’Asp, ne sont plus motivés, d’autres ont démissionné du fait de leurs salaires misérables. Et d’autres pour joindre les deux bouts se sont livrés dans les activités illicites. On se rappelle bien de l’affaire de Fatick. Apres avoir analysé tous ces facteurs, le chef suprême des forces armées compte augmenter les effectifs de la Gendarmerie et de la Police avant 2017.Ibrahima Khalil DIEME

Les secrets des relations entre Abdoulaye Daouda Diallo et Anna Sémou Faye

http://www.leral.net Entre le ministre de l’Intérieur et l’ancienne Dg de la Police nationale, il a toujours existé des relations de confiance ; c’est le serment fait par de hauts cadres de la Police.

La déformation des propos du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, qui aurait, dans son discours, tenté de régler ses acomptes avec Anna Sémou Faye, lors de la passation de service entre cette dernière et Omar Maal, a fait réagir, selon L’Observateur, des cadres de la Police mais aussi de hauts fonctionnaires du ministère. Selon le journal, ces derniers sont témoins des bonnes relations entre Abdoulaye Daouda Diallo et Anna Sémou Faye. Une collaboration longue de 25 mois durant lesquels le respect et la considération ont essentiellement régné en maîtres.
D’ailleurs, des cadres de la Police s’étonnent même que l’on veuille créer des problèmes là où il n’y en a jamais eu. L’on rappelle que le ministre de l’Intérieur ne peut être en conflit avec un Directeur général relevant de ses services, sinon, il aurait demandé son départ depuis longtemps. Et le discours d’Abdoulaye Daouda Diallo, qui a loué le travail remarquable effectué par Anna Sémou Faye à la tête de la Police, est une parfaite illustration. « Dans cette œuvre colossale, le Directeur général sortant, l’Inspecteur général, Anna Sémou Faye, y a apporté une contribution fort appréciable durant son magistère à la tête de l’institution », lit-on dans le discours du ministre qui a vanté les qualités de l’ancienne patronne de la police « connue et appréciée pour ses qualités de leader, sa riche expérience, son engagement constant pour la bonne cause et sa grande capacité de travail. Elle a écrit des lettres de noblesse dans les plus belles pages de l’histoire de la Police sénégalaise, ou de l’histoire tout court du Sénégal pour avoir été la première femme à diriger de main de maître cette prestigieuse institution ».
Au sein de la Police, l’on s’étrangle de rage face aux critiques selon lesquelles les femmes n’ont pas été promues. Des cadres font remarquer qu’il ne s’agit nullement d’une quelconque volonté de les mettre à l’écart. Bien au contraire, l’on révèle qu’aucune femme n’a le grade de Commissaire divisionnaire pour prétendre à un poste de directeur. A part Anna Sémou Faye, les deux seules qui avaient le grade sont à la retraite, constate le journal.

AFFAIRE BASSIROU FAYE - T. OUALY ACQUITTE, BOUGHALEB EN JUGEMENT :LA CHAMBRE D’ACCUSATION CONFIRME LE DOYEN DES JUGES

http://www.sudonline.sn La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a finalement débouté le Procureur de la République du Tribunal de grande instance de Dakar, Serigne Bassirou Guèye dans l’affaire Bassirou Faye, du nom de l’étudiant tué lors d’une manifestation à l’Ucad. Dans sa décision rendue hier, mardi 20 octobre, elle a donc renvoyé le policier Mouhamed Boughaleb devant la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Dakar pour y être jugé de meurtre et acquitté Tombong Waly et Saliou Ndao, confirmant ainsi le désormais ancien Doyen des juges d’instruction, Mahawa Sémou Diouf.

Beaucoup de coups de théâtre et rebondissements dans l’affaire Bassirou Faye, du nom de l’étudiant tué lors de manifestation du 14 août 2014 à l’université de Dakar. Selon les derniers développements dans cette affaire, plus aucune charge ne pèse sur les policiers Tombong Oualy et Saliou Ndao, un des coinculpés pour meurtre puis …acquitté.

En effet, hier, mardi 20 octobre, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel a confirmé l’ordonnance du désormais ancien Doyen des juges d’instruction, Mahawa Sémou Diouf.

Celui-ci, en août dernier, dans son ordonnance de renvoi, avait demandé en effet la traduction de Mouhamed Boughaleb, un autre policier incriminé dans cette affaire, devant la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Dakar pour y être jugé de meurtre. Au même moment, Mahawa Sémou Diouf avait accordé le non-lieu aux deux policiers Tombong Oualy et Saliou Ndao. Cela, contrairement à la décision du Procureur de la République du Tribunal de grande instance de Dakar, Serigne Bassirou Guèye qui avait requis le jugement devant la Chambre criminelle de Tombong Oualy et le non-lieu pour Mouhamed Boughaleb et Saliou Ndao. Suffisant pour que Serigne Bassirou Guèye interjette alors appel.

Mardi dernier, le parquet général près la Cour d’appel avait d’ailleurs désavoué le Procureur de la République, demandant le rejet de l’appel introduit par Serigne Bassirou Guèye et la confirmation de l’ordonnance de renvoi du Doyen des juges d’instruction, Mahawa Sémou Diouf. La Chambre d’accusation de la Cour d’appel qui avait le dernier mot ici, l’a ainsi suivi dans son verdict rendu hier.

BOUGHALEB SAISIT LA COUR SUPREME, CE JOUR

Cette décision en appel a suscité diverses réactions au niveau des conseils des deux policiers. Me Bamba Cissé, avocat de Tombong Oualy, interrogé par nos confrères de Rfm s’est réjoui de la décision. «La Cour d’appel a confirmé la décision du Doyen des juges. Cela veut dire qu’aucune charge ne pèse contre Tombong Oualy. Le dossier était riche en rebondissements, mais finalement la Chambre d’accusation a arbitré, considérant la motivation du Doyen des juges et libérant définitivement Tombong Oualy.

C’est Mouhamed Boughaleb qui sera traduit devant la Chambre criminelle».

Quant à la défense de Mouhamed Boughaleb, elle a souligné que c’était prématuré d’affirmer que son client sera traduit devant la Chambre criminelle pour y être jugé pour meurtre. Son avocat, Me Moussa BocarThiam compte d’ailleurs saisir la Cour suprême dès aujourd’hui, mercredi 21 octobre. «Au moment de l’audience, nous avons démontré que Boughaleb ne pouvait pas tuer Bassirou Faye parce que simplement il ne se trouvait pas sur les lieux du crime à l’heure du meurtre. Au moins, quatre médecins ont témoigné qu’au moment du meurtre de Bassirou Faye, ils étaient avec Boughaleb au camp Abdou Diassé.

Aussi, les relevés des appels téléphoniques ont montré que Bougaleb était au camp Abdou Diassé en train de se soigner au moment des faits. Donc, traduire Boughaleb devant la Chambre criminelle, c’est pour le juger et le libérer. Ce qui fait que les Sénégalais ne sauront jamais le meurtrier de Bassirou Faye. La décision rendue aujourd’hui (hier, ndlr) nous a surpris. C’est pourquoi nous avons décidé de saisir la Cour suprême pour montrer qu’il n’y a aucune preuve attestant que c’est Boughaleb qui a tué Bassirou Faye». Anna Louise SARR

Le jeune marabout viole les conditions de sa Lp : Le malaise de Assane Mbacké - Le juge d’instruction et le procureur de Diourbel croisent les bras

http://www.lequotidien.sn Assane Mbacké, qui a violé certaines conditions de sa liberté provisoire, semble narguer la justice qui hésite encore à aller le cueillir. Attendu dans le cabinet du Doyen des juges du Diourbel depuis lundi, le marabout n’a pas respecté cette obligation. Pourtant, il lui a été signifié, lors de sa libération, que la violation de l’une des mesures entraînera la révocation du contrôle judiciaire et son placement sous mandat de dépôt.

L’affaire Assane Mbacké devient un cas au Tribunal régional de grande instance de Diourbel. Le jeune marabout devait se rendre lundi dans le cabinet du juge d’instruction comme le stipulent les conditions de sa liberté provisoire. Dès sa sortie de prison, il est fait obligation au marabout de se déplacer tous les 21 jours chez le Doyen des juges. Mais, il a décidé de «violer» cette obligation en continuant à vaquer à ses occupations. Cela rassemble à un défi lancé à la justice. Jusqu’ici, le procureur de la République et le magistrat instructeur n’ont pas encore posé d’actes pour le rappeler à l’ordre et à ses obligations.
Pourtant, le juge avait écourté ses vacances pour faire le suivi du dossier de Assane Mbacké. Mais, il a constaté que le marabout ne s’est pas pointé à l’heure du rendez-vous. Cependant, le juge, qui aurait pu révoquer le contrôle judiciaire, n’a pas encore réagi pour relever le défi lancé par l’ami de Karim.
Par ailleurs, le procureur de la République, qui a la possibilité de requérir le mandat d’amener, n’a pas voulu mettre les mains dans le cambouis. En partance pour Thiès où il a été affecté par le dernier Conseil supérieur de la magistrature, le patron du ministère public à Diourbel ne voudrait pas entamer une procédure qu’il ne pourra pas conduire à son terme. Il veut laisser la patate chaude à son successeur.
Cette situation assimilée à une «bravade» n’est pas la première «violation» des conditions de la liberté provisoire accordée à Assane Mbacké. Le fils de Serigne Atekh Mbacké avait fait face à la presse à Mbacké le 29 septembre dernier, parce que coïncidant avec la plainte contre la première Dame, Marième Faye Sall, qui avait été brandie l’année dernière à la même date. Durant ce point de presse, l‘ami de Karim Wade avait formulé des menaces à l’endroit du régime actuel et soutenu que «personne ne peut m’empêcher de mener mes activités politiques, et ne peut me museler».
Il a fait cette sortie en connaissance de cause. Après 166 jours à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel, Assane Mbacké, poursuivi pour incendie volontaire, a bénéficié d’une liberté provisoire assortie de conditions draconiennes. Il lui est formellement interdit de prendre la parole dans la presse, il ne devra pas aussi participer à une manifestation publique «au cours de laquelle cette affaire sera évoquée sous quelque forme que ce soit». En plus, le jeune marabout est aussi frappé d’interdiction de sortie du territoire sauf sous l’autorisation du juge. Il lui a été signifié que la violation de l’une de ces mesures entraînera la révocation du contrôle judiciaire et son placement sous mandat de dépôt. Et ces mesures restent valables tant que l’instruction est en cours sauf modification.
Assane Mbacké était en détention préventive à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel depuis le 16 mars 2015 après l’incendie des domiciles du député Mous­tapha Cissé Lô qu’il avait revendiqué. Bocar SAKHO bsakho@lequotidien.sn

SERIGNE ASSANE MBACKE DEVANT LE JUGE CE MATIN « J’ai respecté tous les rendez-vous! »

http://www.dakaractu.com Contrairement à ce qui est avancé, Serigne Assane Mbacké respecte tous ses rendez-vous devant le juge conformément aux conditions liées à sa liberté provisoire. Le jeune Mbacké-Mbacké, nous ayant joint au téléphone, se rendra ce jeudi 22 Octobre devant le juge Barry pour la deuxième fois consécutive. Dans les normes, il devait y être le 18 octobre dernier. Seulement « à la demande du juge lui-même, la date a été différée du fait que la première coïncidait à un jour de dimanche ».
Le chef religieux de grogner :« mes ennemis sont train de tout faire pour que je retourne en prison, mais ils ne savent pas ce que je suis un homme doué de raison qui sait ce qu’il fait. Je suis en route en ce moment pour Diourbel et le juge s’étonnera d’apprendre ces balivernes. J’ai déféré lors du premier rendez-vous le 18 septembre et au lieu de tous les jours, je m’y rends désormais, toujours sur l’injonction du juge, tous les mois ».

Wade cède une partie de sa permanence à Citydia !

http://actunet.sn “Alea jacta est !”, s’xclame L’As qui renseigne que Me Abdoulaye Wade a cédé une partie de la permanence Omar Lamine Badji du Pds, située sur la Voie de Dégagement Nord (Vdn). En effet, indique le journal, l’ancien Président a trouvé un accord avec l’acquéreur qui n’est autre que le promoteur de Citydia (chaîne de supermarchés). Dans les termes du contrat, informe-t-on, Citydia va ériger sur le site un immeuble R-3 conformément au principe « construire exploiter et transformer » en vigueur. Ainsi, Citydia va exploiter le rez-de-chaussée et le sous-sol et ériger un centre commercial sur le site. Un excellent accord qui devrait permettre à Me Abdoulaye Wade, financièrement éprouvé par le procès de son fils Karim, de renflouer ses proches, surtout qu’il se dit que, rapportent nos confrères, s’il est resté aussi longtemps à Versailles malgré le séisme qui secoue son parti, c’est qu’il ne peut plus soutenir le rythme au plan financier. Des sources révèlent qu’il y a encore des responsables du Pds qu’il continue d’entretenir malgré son statut d’opposant. Connu pour sa générosité légendaire, Me Wade serait totalement fauché. C’est sans doute pourquoi il a décidé de céder une partie de la permanence au géant espagnol Citydia.

Précisions de Aida Mbodj: «Nous n’avons pas démissionné du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates»

http://www.seneweb.com Les députés du Pds sont toujours membres du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates que dirige Modou Diagne Fada, officiellement. La précision est de la députée Aida Mbodj même. «Nous n’avons pas déposé de démission, nous n’avons pas du tout démissionné du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates», a martelé la présidente du Conseil départemental de Bambey, Aida Mbodj qui revendique elle aussi la présidence dudit groupe. Pour elle, «on ne saurait démissionner de quelque chose qui vous appartient». «C’est un groupe qui nous appartient et que nous continuons de réclamer.
A l’endroit de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, elle précise. «Les signatures qu’il a reçues, même si ce sont les nôtres, nous ne les avons pas apposées en temps réel. Ce sont des signatures de 2012, mais nous n’avons pas démissionné». Aida Mbodj d’apporter d'autres précisions au sujet de la liste déposée par son challenger. «Ils ne nous ont pas donné la liste de Modou Diagne Fada, mais nous l’avons obtenue, ils ont tout fait pour le cacher, mais un crime n’étant jamais parfait, on a pu avoir la liste et voir nos signatures. A partir de ce moment, la première réaction, c’était de lui dire que ces signatures-là, nous ne les avons pas apposées. C’est ce que nous avons fait».

Le PDS répond à Fada – «Un congrès, c’est du sérieux»

Lignedirecte.sn – Modou Diagne Fada et ses amis réformateurs envisagent de tenir au congrès pour le contrôle du Parti démocratique sénégalais (Pds). Mais la direction du Pds en rit presque. Ce mercredi, Oumar Sarr a averti qu’«un congrès, c’est du sérieux».

Secrétaire général national adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds), Oumar Sarr ne comprend toujours pas ce qu’il appelle les «agissements» de Modou Diagne Fada et de ses amis réformateurs. Et quand Fada et Cie annoncent leur volonté de faire le tour du Sénégal avant de tenir un congrès, Oumar Sarr répond : «Un congrès, c’est du sérieux.» Et d’ajouter : «Des gens qui ne peuvent même pas représenter une section ou une fédération, je vois mal comment ils peuvent s’aventurer à tenir un congrès.» Avant d’indiquer : «C’est de la comédie tout simplement.»

Se disant convaincu que Modou Diagne Fada est à la solde de Macky Sall et de son pouvoir, Oumar Sarr lance : «Ce que je ne comprends pas sur la démarche de ces personnes qui disent travailler pour le Pds, c’est que vous ne les entendez jamais critiquer la gestion de Macky Sall ou parler de son bilan encore moins prendre la défense des intérêts du parti.»«Donc,conclut-il,ces gens-là travaillent pour Macky Sall.»

Babacar Gaye : "La majorité infiltre l'opposition avec des "Cheval de Troie" qui, de l'intérieur, vont la noyauter et la casser"

http://www.leral.net La crise au Parti démocratique sénégalais n'est pas prêt de connaître son épilogue avec les protagonistes qui brandissent de part et d'autre des menaces. Mais, le pouvoir est au cœur de la mêlée puisqu'il est accusé de s'immiscer dans les affaires internes des libéraux pour affaiblir le parti. Ce, surtout que le Pds cherche à enrôler d'autres partis comme le Rewmi dans son combat. Dans un entretien accordé à Libération, Babacar Gaye explique les raisons de cette attitude du Président Macky Sall qui est le premier à être indexé.

A la question de savoir si la majorité a pris fait et cause pour Modou Diagne Fada afin de barrer la route au Pds et, au-delà, au Rewmi, le porte parole des libéraux déclare convaincu : "Il n'y a aucun doute que Macky Sall et son régime sont dans une dynamique de démanteler l'opposition pour la réduire à sa plus simple expression. En attendant, ils l'infiltrent avec des "Cheval de Troie" qui, de l'intérieur, vont la noyauter et la casser. Le Pds et Rewmi sont leurs cibles privilégiées.
Quid du refus d'accorder à la "Lionne du Baol" la présidence du groupe parlementaire libéral ? "Aïda Mbodj n'est pas l'enjeu principal. D'abord, c'est cousu de fil blanc que le régime encourage et soutient Fada ainsi que les autres députés en rupture de banc. Ensuite, Macky a peur de la popularité grandissante de la dynamique unitaire de l'opposition. Enfin, c'est une manière de faire échec à la volonté du Pds, exprimée par Me Wade, de s'organiser librement à l'Assemblée en encourageant Fada qui navigue à contre-courant de son Secrétaire général national. En somme, Macky cherche à humilier Me Wade, mais c'est peine perdue", martèle Babacar Gaye.

PDS : La bataille pour le contrôle des structures engagée

http://www.dakaractu.com Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le bras de fer entre Modou Diagne Fada et le PDS. Selon « EnQuête », ceci avec l’entrée en jeu des différentes structures du parti. Du mouvement national des femmes libérales à la fédération nationale des cadres libéraux en passant par les fédérations de Diourbel et de France, la bataille pour le contrôle des fédérations et autres structures du parti a déjà commencé...

L’opposition lance son plan d’actions trimestriel de feu

http://actunet.sn Le Cadre de concertation de l’opposition qui suspecte le régime de vouloir frauder aux prochaines élections ne compte laisser aucun répit au régime. Dans ce dessein, elle a décidé de lancer un plan d’actions trimestriel pour amener les tenants du pouvoir à faire preuve de la transparence la plus totale.

Les opposants ne veulent prendre aucun risque par rapport à l’organisation des prochaines joutes électorales. D’autant plus qu’ils suspectent le régime du Président Macky Sall de concocter une stratégie de fraude.
C’est ainsi qu’après avoir créé un Front pour la régularité et la transparence du processus électoral (Frtpe), le Parti démocratique sénégalais (Pds), l’Union centriste du Sénégal (Ucs), le «Rewmi», And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/Pads), «Bok gis-gis, le Fsd/Bj, entre autres partis regroupés dans le Cadre de concertation de l’opposition, comptent en découdre avec le régime.
L’objectif, selon des sources concordantes proches de l’opposition, est de le contraindre à tenir des élections libres, régulières et transparentes.
Ainsi, quatre antennes départementales du Frtpe seront montées à Dakar, et 13 antennes régionales seront montées dans le reste du pays. Ceci pour réussir la mutualisation de leurs ressources pour une représentation totale et réelle à tous les niveaux d’exécution du processus électoral.
En outre, dans le cadre de leur plan d’actions trimestriel, des séries de manifestations sont prévues dans les départements de Dakar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque, dès la quatrième semaine de ce mois d’octobre, jusqu’au 31 décembre 2015. Ces manifestations vont tourner autour de rencontres publiques, d’actions médiatiques, de visites aux représentations diplomatiques, aux chefs religieux et coutumier, et une présence effective des membres du Frtpe aux séances de révision du Code électoral.
«Toutes ces activités visent à pousser le parti-Etat à une application absolue et rigoureuse des dispositions du Code électoral par une attitude vigilante de veille, d’alerte et d’actions de riposte concertée», confient nos sources.
Les grandes lignes de ce plan d’actions devraient être déclinées, ce matin, au siège de «Rewmi», à l’occasion de la conférence de presse que va y tenir le Cadre de concertation de l’opposition qui ne manquera pas de revenir sur les péripéties qui ont marqué le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale.Idrissa Benjamin SANE

L’opposition sur pied de guerre : «nous allons occuper la place Soweto et donner nos vies, si cela en vaut la peine»

A la guerre, comme à la guerre. Et tous les coups sont permis. C’est la dernière trouvaille des leaders de l’opposition pour la constitution du Grand Groupe parlementaire de l’opposition.

Et le combat ne fait que commencer, disent-ils, pour reprendre ce qui leur revient de droit.

En conférence de presse, ce jeudi, au quartier général de Rewmi sis à Diamalaye, Mamadou Diop Decroix (Aj/Pads), Oumar Sarr (Pds), Déthié Fall (Rewmi), Fatou Gassama Fall (Fsd/Bj) sont montés sur leurs grands chevaux de guerre pour barrer la route à Moustapha Niass et les dignitaires du pouvoir qui, accusent-ils, veulent «saper la dynamique d’union de l’opposition» face à ce qu’ils appellent une «forfaiture».

«Tant que cette forfaiture n’est pas réparée, nous nous opposerons par tous les moyens à la tenue de quelle que séance que ce soit à l’Assemblée nationale et des actions seront menées sur le terrain politique, à cet effet», a pesté le vice-président de Rewmi, Déthié Fall qui a lu le texte liminaire.

A sa suite, Mamadou Diop Decroix, comme à son habitude depuis qu’il a été nommé à la tête du Front patriotique pour la défense du peuple (Fpdr), a été plus virulent à l’endroit du régime de Macky Sall.

«Nous allons occuper la place Soweto comme ce fut le cas, lors du ticket présidentiel. Les leaders de l’opposition s’opposeront physiquement, si la loi est violée», martèle-t-il, estimant c’est la culture du «viol-la-loi» qui est en marche au Sénégal depuis l’avènement de Macky Sall au pouvoir.

Selon lui, il n’y a plus d’autres alternatives. «Si cette situation mérite la prison, la mort ou l’hôpital, les leaders de l’opposition sont prêts au sacrifice pour le respect de la démocratie», a indiqué Mamadou Diop Decroix.

«Si ce groupe de l’opposition n’existe pas à l’Assemblée nationale, aucun autre ne verra le jour », soutiennent-ils, non sans promettre de rendre impossible le fonctionnement du Parlement.

Interpellé sur la plainte pour faux et usage de faux qui plane sur la tête de Modou Diagne Fada, Oumar Sarr clarifie les choses. «Nous confirmons que la plainte pour faux et usage de faux a été déposée contre le mis en cause et les avocats commis, suivent le dossier qui est pendant dans les juridictions compétentes». A ce rythme, la bataille au sein du Pds aura bel et bien lieu !Gaston MANSALY

Oumar Sarr confirme la plainte du Pds contre Modou Diagne Fada

Lignedirecte.sn-Le Coordonnateur national du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), Oumar Sarr, a confirmé que son parti a porté plainte pour «faux et usage de faux» contre Modou Diagne Fada, leader des frondeurs désigné par le bureau de l’Assemblée nationale comme président du Groupe parlementaire «Libéraux et Démocrates».

«Modou Diagne Fada a volé nos signatures de 2012, les a scannés. Nous ne l’avons jamais mandaté et nous n’allons jamais le mandater pour quoi que ce soit. Ses agissements ne nous concernent pas. Donc il ne peut pas utiliser nos noms pour cela. Nous avons porté plainte contre lui pour faux et usage de faux au nom du PDS», a affirmé le Coordonnateur du PDS, au cours d’une conférence de presse.

En 2012, mandaté par le PDS, Oumar Sarr a expliqué qu’il avait déposé la déclaration des «Libéraux et Démocrates», avec Mamadou Diagne Fada, comme président du groupe.

«De la même manière, j’ai déposé en 2015 la liste portant modification du président du groupe parlementaire. Et le règlement intérieur n’a pas changé entre temps», a-t-il poursuivi.

Selon lui, c’est le PDS et les autres partis de l’opposition qui se sont réunis pour décider de changer le président et garder le vice-président.

«On a appliqué l’article 20 du règlement intérieur de l’Assemblée et on s’est appuyé sur une majorité écrasante pour déposer une liste. C’est le groupe parlementaire de l’opposition qui a accepté cette liste et l’a déposée», a-t-il insisté.

Concernant la démission de députés du groupe parlementaire de l’opposition, Oumar Sarr a précisé qu’aucun député n’a quitté ladite structure.

«Il n’y a pas de démission et nous voulons que le Parlement reconnaisse notre groupe qui est le seul qui peut se réclamer le Groupe parlementaire des Libéraux et Démocrates », a dit le Coordonnateur du PDS.Mariama Diémè

Présidentielle et législatives 2017 : Un député APR va proposer le couplage

Ferloo.com – Les réflexions en direction des prochaines joutes électorales se développent. Dans ce sens, le député Mamadou Sadio Diallo, responsable APR à Kanel envisage de déposer une proposition de loi pour demander le couplage de la présidentielle et des législatives. Explications…

«Si jamais on ne soumet pas à l’Assemblée nationale un projet de loi pour coupler les élections, moi, je vais introduire une proposition de loi pour demander le couplage de ceux deux élections présidentielle et législatives en 2017. Parce que les élections coûtent cher à l’Etat. Et je pense que nous avons intérêt à économiser nos maigres ressources», a-t-il dit dans L’As.

«Je pense que tenir la présidentielle et les législatives en même temps permettra de rationaliser nos dépenses, a poursuivi M. Diallo, précisant qu’ il s’agit de couper la poire en deux, c’est-à-dire prolonger de quelques jours le mandat présidentiel et réduire de quelques jours cela des députés pour organiser par exemple les élections couplées au mois de mai. Car, le président Macky Sall a pris fonction au mois d’avril».

UNIVERSITÉ D’ÉTÉ 2015 DU PARTI SOCIALISTE :LE SECRETARIAT EXECUTIF VALIDE LES 31 OCTOBRE ET 1ER NOVEMBRE PROCHAINS

http://www.sudonline.sn L’université d’été du Parti socialiste (Ps) se tiendra les 31 octobre et le 1er novembre prochains. L’annonce a été faite hier, mercredi 21 octobre, par le secrétaire national chargé des nouvelles technologies de l’information et de la communication du Ps à l’issu d’une réunion du secrétariat exécutif. Par ailleurs, le Ps a qualifié l’élection du Sénégal comme membre non permanent au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies d’une réparation de l’anomalie constatée durant le règne de Wade où le Sénégal était absent à ce poste.

Le Parti socialiste (Ps) a dévoilé hier, une nouvelle date de la tenue de son université d’été de cette année. Face à la presse hier, à l’issu de la réunion du secrétariat exécutif du Ps, Ousmane Faye, secrétaire national chargées des nouvelles technologies de l’information et de la communication a indiqué que la manifestation, reportée à plusieurs reprises, du fait de certains «événements de l’actualité nationales», se tiendra finalement les 31 octobre et le 1er novembre prochains. C’est la décision du Secrétariat exécutif.

Réuni sous la direction du patron des verts de Colobane, cet organe selon toujours le secrétaire national chargé des nouvelles technologies de l’information et de la communication du Ps a également validé le thème de ce rendez-vous 2015 de la famille socialiste: «Le Parti socialiste face aux défis politiques, économiques et sociaux du Sénégal et de l’Afrique». D’après lui, le Secrétariat exécutif, a prévu trois ateliers sur les deux jours auxquels prendront part les plénipotentiaires socialistes.

Par ailleurs, Ousmane Faye, a informé que le Ps s’est réjoui de l’élection du Sénégal comme membre non permanent au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies. Selon lui, cette nouvelle admission intervient après celle de 1968-1969 avec le président Léopold Sédar Senghor, et celle de 1988-1989, huit autres années après l’accession du président Abdou Diouf à la magistrature suprême de notre pays, constitue une réparation de l’anomalie constatée pendant le régime de Wade où le Sénégal était absent. «Le Parti socialiste marque sa fierté pour cette confiance renouvelée de la communauté internationale à notre pays et félicite vivement le président Macky Sall qui a eu le mérite d’avoir pris, une fois élu à la magistrature suprême, toutes les dispositions pour atteindre cet objectif majeur de la politique extérieure de notre pays».

BATAILLE POUR LE CONTROLE DU GROUPE PARLEMENTAIRE LIBERAL : LE PS SE RANGE DERRIERE BENNO BOKKYAKAAR

Le Parti socialiste (Ps) n’a pas une position particulière en dehors de celle défendu par le président du groupe parlementaire de la coalition Benno bokk yakaar (Bby) dans la bataille qui oppose le député Modou Diagne Fada à Abdoulaye Wade pour le contrôle du groupe parlementaire libéral. L’annonce est d’Ousmane Faye, secrétaire national chargées des nouvelles technologies de l’information et de la communication du Ps. Lors d’un point de presse à l’issus de la réunion du Secrétariat exécutif, sis à la maison du parti, Ousmane Faye, précisant que le Ps ne peut faire de l’ingérence dans les affaires internes au Parti démocratique sénégalais (Pds) qui est un parti assez autonome, a indiqué que le Ps appartient à une coalition qui a déjà exprimé sa position sur cette question.

Poursuivant son propos, Ousmane Faye a toutefois déploré l’absence de démocratie interne au niveau de certaines formations politiques. À ce titre, il a invité Modou Daigne Fada à rester et mener sa lutte au Pds. «Diagne Fada est un militant respecté, discipliné au sein du Pds qui a le respect de la classe politique sénégalais parce qu’il a fait ses preuves. Pour moi, ce problème est politique, il doit être régler par un combat politique. Je lui souhaite donc bon courage en lui disant: «il faut se battre». Il vaut mieux en interne qu’en externe», conseille-t-il. Et de préciser: «encore une fois, je ne fais pas de l’ingérence parce que je n’aimerais pas que le Pds se mêle des problèmes internes au Ps.

Mais, ce que je veux dire, c’est qu’en politique, il faut se battre pour ses idées. Wade se bat pour quelque chose, peut-être pour Karim ou quelqu’un d’autre. Je pense que Fada doit, lui-aussi, se battre pour défendre ses idées. Je suis pour la bataille d’idées et le débat démocratique au sein des partis politiques. Au niveau du Ps, nous n’avons pas ce problème car le débat d’idées est quelque chose de naturel», ajoute-t-il encore. Nando Cabral GOMIS

Abdou Latif Coulibaly – ” La communication n’est pas organisée à la hauteur des espérances “

http://actunet.sn Invité de l’émission “Faram Facce” de la Tfm, le secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly est largement revenu sur la communication du gouvernement. Et à cet effet, il a déclaré que la communication n’est pas organisée à la hauteur des espérances du Président de la République. “Il n’y a pas de mauvaise communication, mais plutôt une communication désorganisée. Et malheureusement c’est ce que nous avons constaté” a dit en substance Abdou Latif Coulibaly qui précise qu’il ne gère plus la communication. “Je suis au secrétariat général du gouvernement où je m’occupe de l’information publique”, insiste-t-il, qui est très avancée au Sénégal comme en atteste la transparence budgétaire. “Les gens font trop de confusion entre la communication et l’information publique. J’étais porte-parole de l’information publique”, note Abdou Latif Coulibaly qui n’a pas apprécié le traitement fait par la presse sur le drame de Mouna.
“Quand le gouvernement viole la loi vous critiquez et quand le gouvernement respecte la loi vous critiquez. Qu’est-ce que vous voulez finalement? Au sujet de la gestion de la bousculade de Mouna, le gouvernement n’a fait que respecter la loi en déclarant comme mort les personnes qui ont été constatées physiquement mortes”, précisera le secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly…

Assemblée nationale: Une fronde de députés de la majorité en gestation ?

http://www.leral.net Et si ce n’est pas seulement le Parti démocratique sénégalais (Pds) qui vit une crise née des événements de la dernière session d’ouverture de l’Assemblée nationale ? En effet, renseigne Le Populaire, au sein de la majorité, une fronde des députés frustrés des régions de la Casamance serait en gestation. Ces parlementaires de Benno Bokk Yakaar dénoncent leur mise à l'écart dans la composition du nouveau bureau. «On n’a pas tenu compte des positions géographiques. Ce bureau a été monté par clientélisme, par copinage et cela ne s’explique nullement pas. Toute la Casamance ne peut pas rester sans ministre et encore nous écarter systématiquement du bureau de l’Assemblée nationale, ça c’est vraiment anormal», a dénoncé, dans les colonnes du journal, un député frustré de la Casamance qui a préféré gardé l’anonymat. « Quelques fois, regrette-il, il y a à se demander, si est-ce que le Président ce qu’il dit et ce qu’il fait, c’est la même chose à propos de son amour pour la Casamance»

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Un autre djihadiste…
Abu Khalifa, un djihadiste niçois âgé de 21 ans a été tué en Syrie. C'est la brigade française Firqatul Ghurab alliée de la coalition Jaysh al Fath qui a annoncé la mort en Syrie du Francais d'origine sunugaalienne Abu Khalifa neveu d'Omar Omsen (Oumar Diaby, principal figure du djihadisme à Nice tué en Syrie le 29 juillet dernier) précise dans une série de tweets David Thomson, journaliste de Rfi. Des membres de cette brigade qui compte aussi 3 blessés par balles, pensent avoir été attaqués par des soldats russes au sol, non confirmé. Abu Khalifa était originaire de la ville de Nice, en Syrie depuis 2 ans et avait 21 ans. Il s'agit du 4e tué annoncé par cette brigade de Français pro-Al Qaeda fondée depuis près de 2 ans.

…Sunugaalien tué en Syrie
Dans le communiqué qui annonce la mort de ce djihadiste d'origine sunugaalienne, Firqatul Ghurab écrit : "As sallamu 'aleikum wa rahmatu wa barakatuhu. Chers frères et sœurs en Allah, par ce bref communiqué, nous vous tenons informés du martyr incha Allah de notre frère Abu Khalifa qui a lieu le lundi 19 octobre. Sachez qu’Allah l’a choisi parmi nous par Sa Sagesse et Son Omniscience et dont nous pouvons témoigner de son comportement remarquable, de son assiduité dans les adorations tant obligatoires que surérogatoires, de son amour pour la lutte dans le Sentier d’Allah et de son détachement pour ce monde. Il est tombé comme il le souhaitait, les armes à la main, en pleine attaque contre les ennemis d’Allah, en terre d’Allah, en terre de foi. Qu’Allah l’accepte, amîne. Nous présentons nos condoléances à tous ses proches absents du Sham, les invitons comme tout autre croyant à rejoindre ce qu’Allah aime (la Hijra) et sommes heureux pour notre frère Abu Khalifa qui a eu lui aussi une belle mort et la Louange revient à Allah».

Souteneurs
La nouvelle coalition politique dénommée «Les républicains ‘Doomi Rewmi’» qui a été lancée, hier, à Ndakaaru, a enregistré le soutien du frère de la «lionne du Baol». Le député Abdou Khadre Mbodji de l’Alliance pour la République (Apr), puisque c’est de lui qu’il s’agit, a même fait le déplacement, même s’il a accusé un grand retard. D’après nos capteurs, d’autres responsables «apéristes» et des souteneurs de SMS vont bientôt rallier le nouveau cadre.

Le Ps félicite SMS…
Le Parti socialiste a tenu à marquer "sa fierté pour cette confiance renouvelée de la communauté internationale à notre pays" à la suite de son admission au Conseil de sécurité des Nations unies. Le secrétaire général Ousmane Tanor Dieng et ses camarades du Secrétariat exécutif national félicitent SMS pour "le mérite d’avoir pris, une fois élu à la magistrature suprême, toutes les dispositions pour atteindre cet objectif majeur de la politique extérieure de notre pays". Félicitant aussi le ministre des Affaires étrangères, le Représentant permanent du Sunugaal aux Nations unies et tous les diplomates qui, "par leur sens professionnel et un lobbying persévérant et efficace, ont contribué à cette éclatante victoire de la diplomatie (sunugaalienne), Tanor & Cie disent se "réjouir" de "la réparation de cette anomalie, par (SMS)".

…Flétrit les errements…
Car soutiennent-ils, "cette consécration de notre diplomatie aurait pu être confirmée dans les années 2008-2009, période à laquelle notre pays aurait dû retrouver son siège dans cette instance prestigieuse pour la troisième fois, si les errements et les errances du régime (de 3W) sur la scène internationale n’avaient pas conduit à un déclassement de notre diplomatie au sein des Nations Unies". En effet, les socialistes rappellent les deux premières admissions du Sunugaal, celle de 1968-1969 avec le (prési Léo-poète) 8 années après l’indépendance et celle de 1988-1989, 8 autres années, après que Njol Diouf soit président. "A cette époque, le fait que le (Sunugaal) ait pu bénéficier de la confiance des Etats membres des Nations unies donnait la mesure de la crédibilité de notre pays sur la scène internationale mais était la preuve de la vitalité de notre politique extérieure et du professionnalisme de nos diplomates".

…De Wax waxeet Wade
Ce qui semble être redevenu le cas après la parenthèse 3W, si l'on se fie aux socialistes qui soulignent que "certes l’une des clés de lecture de ce succès de notre pays est à chercher dans le rayonnement du (Sunugaal) en Afrique et l’image de pays démocratique stable et respectueux des droits de l’Homme qu’il projette dans le monde. Mais il faut souligner le fait que la politique extérieure de notre pays, sous l’impulsion de (SMS) soit fondée sur les vertus de la diplomatie qui privilégie le dialogue en toutes circonstances et non le recours systématique à la guerre pour régler les différends". Tanor et ses camarades pensent que "cette orientation stratégique de notre politique diplomatique doit être maintenue et renforcée dans un monde de plus en plus agité et marqué par des défis complexes par leur nature et globaux par leur ampleur".

Réforme Conseil sécurité
Ils citent "l’exacerbation de la question migratoire, les changements climatiques, la montée du terrorisme avec Daesch, Al Qaeda, Bokko Haram et les autres ramifications, les troubles et violences qui pourraient naître des nombreux scrutins qui auront lieu en Afrique dans les deux prochaines années". Par ailleurs, le Ps estime que l’admission du Sunugaal au Conseil de Sécurité doit contribuer à "relancer le débat sur la nécessaire réforme de cet organe pour en démocratiser la représentation". Selon les socialistes, "dès lors qu’il est acquis que sa composition n’est ni conforme aux exigences de la démocratie, ni conforme à l’état actuel du monde et à l’évolution des rapports de force économiques, politiques et militaires, il devient nécessaire de réformer le Conseil de Sécurité afin de construire une nouvelle démocratie mondiale dans laquelle l’Afrique aurait une voix et une place digne de sa contribution à l’histoire de l’humanité".

3 militants du Mps Sellal…
Fallou Gaye chargé des élections, Matar Ngom et Saliou Seck des militants au niveau de Pikine trois militants du Mps Sellal de qui avaient été retenus à la Dic ont finalement été libérés hier soir. Selon l'ancien député Mamadou Bamba Ndiaye, boss du Mps, "ils n'ont pas été reconvoqués". Mais selon lui, la vigilance reste de mise. Expliquant que ses partisans avaient été convoqués par la Dic à la suite d'une réunion publique à Pikine le 13 octobre dernier et qu'"aucune déclaration précise faite à cette réunion n'est incriminée", Bamba Ndiaye regrette que "nos forces de sécurité (soient) utilisées pour persécuter des partis d'opposition" d'autant, dit-il, que "Fallou Gaye avait été convoqué avant-hier et y avait passé la journée".

…Auditionnés puis relâchés
Il estime que "cette persécussion contre les militants de l'opposition doit cesser. Il faudrait que SMS nous dise depuis quand au Sunugaal l'appartenance à un parti d'opposition relève d'une activité criminelle. C'est inacceptable qu'on veuille criminaliser le simple fait pour un Sunugaalien d'appartenir à un parti d'opposition et de mener des activités". Il poursuit notant que "la Constitution donne à l'opposition le droit de parler aux populations, d'organiser des réunions d'informations dans les quartiers et je pense que c'est tout cet aspect-là qui les a dérangés, mais il faudra bien qu'ils prennent leur mal en patience parce que ça, c'est les droits institués par la Constitution (sunugaalienne)"

Delphine Ndiaye réplique
La sortie musclée d’Amina Sakho contre Modou Diagne Fada, le leader des frondeurs du Pds ne laisse pas indifférente, la Secrétaire générale de l’Union des jeunesse travaillistes libérale (Utjl) de Cambérène. Delphine Ndiaye qui a cable nos capteurs considère la présidente du Mouvement Rimka président comme une "ignorante". "On ne répondra pas parce qu’elle n’est pas notre alter-égo mais qu’elle sache que si elle veut se faire un nom ou se faire remarquer, ce n’est pas par Fada qu’il faut passer", a déclaré Delphine Ndiaye qui estime qu'Amina Sakho a attaqué Modou Diagne Fada dans le seul but de se faire un nom. Et d’ajouter : "Amina Sakho ne maîtrise pas le Réglement intérieur du parti encore moins la commission de discipline. Qu’elle apprenne d’abord le Règlement intérieur de Pds avant de prétendre parler ou faire quoi que ce soit".

Université républicaine…
A moins de deux mois de la tenue de l’université républicaine à Mbodjène, des voix s’élèvent pour décrier cette rencontre politique, prévue en décembre prochain. De l’avis de certains jeunes apéristes de la commune de Djidah Thiaroye-Kao, cet évènement est nul et inopportun. «Par rapport à l’université républicaine des jeunes de l’Apr qui se prépare pour décembre prochain à Mbodjene, moi je pense que les responsables de l’Apr doivent pouvoir surseoir à cela parce qu’il y a d’autres urgences dans ce pays», dénonce Bi Diallo qui invite l’Etat à plutôt travailler à régler la question de l’emploi des jeunes au Sunugaal. «Nous jeunes de l’Apr, nous voulons autre chose beaucoup plus pressante comme l’emploi pour les jeunes. C’est à notre avis plus raisonnable que de vouloir dépenser beaucoup d’argent pour des manifestations politiques».

…Thérèse Faye attaquée
En lieu et place du tintamarre, le jeune Bi Diallo de la Cojer de Pikine préconise une journée de lecture de Coran à la mémoire des victimes des évènements tragiques de Mina. «L’autre raison qui doit pousser les responsables de l’Apr à ne pas autoriser la tenue de cette université républicaine, c’est le drame de Mina où le (Sunugaal) a perdu plusieurs de ses fils. On doit plutôt faire des prières pour la mémoire de nos défunts pèlerins», dit-il. La responsable nationale de la Cojer a été attaquée par ce jeune militant apériste de la banlieue pour son âge. «L’autre chose que nous contestons, c’est le choix de Thérèse Faye à la tête de la Cojer. Elle est âgée et elle ne peut plus agir au nom de la jeunesse de notre parti», accuse Bi Diallo. Une sortie qui risque de réveiller les hostilités au sein du mouvement national des jeunesses républicaines.

Soutien…
Alors qu’il est dans la ligne de mire de l’opposition réunie autour du Pds et du Fpdr qui réclame sa tête, le ministre de l’Intérieur, Laye Dave Diallo, bénéficie du soutien du Parti nouveau centre (Pnc). Cette formation politique estime, en effet, qu’à l'heure où la démocratie sunugaalienne est tant vantée dans le monde pour la transparence de ses élections et ses procédures propres à garantir la sincérité du scrutin, quelle que soit la personne à la tête du ministère de l’Intérieur, le débat entretenu par le Pds est déplorable. Insistant sur le «maximum de garanties» qu’offre le processus électoral qui ne peut «en aucun cas laisser prospérer des accusations de volonté de fraude», le Pnc dégage tout en touche.

…A Dave
Il rappelle, en effet, que ces allégations «n’ont pas été confirmés, ni par la Commission électorale nationale autonome (Cena), ni par les partis politiques qui sont représentés à toutes les étapes du processus électoral». Aussi, pour Ibrahima Ndiaye & Cie, il s’agit là d’une posture politicienne cherchant à instrumentaliser des thèmes et en faire des sujets de campagne, à l’approche de consultations décisives pour l’avenir de notre pays et de notre démocratie. Ces prises de position infondées les enfoncent dans un isolement préoccupant. Par conséquent, «le Parti nouveau centre réaffirme son soutien aux autorités en charge des élections et les invite à œuvrer davantage pour l’approfondissement de la démocratie».

Ndamal Kajoor
Coucou revoilà Ndamal Kajoor. Nos capteurs ont filmé, hier, en début de soirée, le président de «Rewmi» à l’aéroport Léo-poète. L’ancien jardinier des rêves de 3W, qui respirait la forme, était de retour au bercail, après un séjour chez Marianne. Mara Seck a été accueilli par le Vice-président de son parti, Déthié Fall, qui était accompagné du fidèle allié El Hadji Malick Badji du Rdr, et de Serigne Moustapha Diagne Kaang. Il faut dire que le retour à Sunugaal du leader de «Rewmi» se tient dans un contexte marqué par la radicalisation de l’opposition, surtout après le Coup de Jarnac, dont elle a été victime à l’Assemblée nationale.

LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN SUR SENEPLUS.COM

CONTROLE DU GROUPE LIBERAUX DEMOCRATES : Le Pds chez le procureur
Le différend opposant Modou Diagne Fada, président du groupe parlementaire des libéraux et démocrates, à Aïda Mbodj, proposée par Abdoulaye Wade, Sg du Parti démocratique sénégalais (Pds) pour le contrôle de ce dit groupe, a atterri, hier mercredi 21 octobre, sur la table du procureur de la République, suite à une plainte déposée par la dernière nommée. Pourtant, du Comité directeur dudit parti au Palais de justice, en passant par le domicile de Wade, tout comme l’Assemblée nationale, nombreux ont été les cadres choisis en vain pour «régler» le contentieux nait de la volonté de Fada et compagnie de restructurer le parti de Wade

PELERINAGE 2015- 62 MORTS COTE SENEGALAIS : Les derniers chiffres de Mouna
Du fait de l’état des corps pendant l’identification des victimes de la bousculade de Mouna, le coordonateur de la Cellule d’appui et d’aide psychologique aux pèlerins, Amadou Kébé, a souhaité une prise en charge psychologique des médecins sénégalais. Amadou Kébé, rapportant les propos du chef de la délégation médicale, a soutenu que ces blouses blanches ont vécu un des pires moments de leur carrière à Mouna. La cellule d’appui et d’aide psychologique aux pèlerins a clôturé ses activités par une conférence de presse hier, mercredi 21 octobre à Dakar.

POUR ROMPRE AVEC LA POLITIQUE BUREAUCRATIQUE DE MACKY 2012 : Huit partis quittent et créent Les Républicains «Dommi Rewi»
La coalition ‘’Macky 2012’’ s’est effritée de 8 partis politiques, à savoir Suxali Sénégal, SR, NIDA, NP, MAC/AUT, BBA, Modem, et Euleuk Sénégal. En conférence de presse hier, mercredi 21 octobre, les leaders des partis en rupture de banc avec ‘’Macky 2012’’, à cause d’une politique bureaucratique, ont lancé une coalition, dénommée Les Républicains «Dommi Rewi» (LER) pour non seulement assurer un second mandat à Macky Sall, mais aussi accompagner le gouvernement sur le terrain politique.

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