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Conférence historique à Dakar: Transformer l’agriculture africaine pour doper la croissance et le développement

Ferloo.com-Des délégations du monde entier affluent à Dakar pour assister à une conférence d’envergure sur l’agriculture, qui promet de déboucher sur des initiatives ambitieuses pour le développement de l’Afrique.

Du 21 au 23 octobre 2015, quelque 400 participants – parmi lesquels des ministres de l’Économie, des Finances, de l’Agriculture, de la Planification, du Développement rural, du Commerce et de l’Industrie, ainsi que des gouverneurs de banques centrales, des hommes d’affaires de premier plan, des universitaires, des représentants d’organismes de promotion de l’investissement, des figures de la société civile et des experts mondiaux – se retrouvent à Dakar, pour débattre de l’avenir de l’agriculture en Afrique, dans le cadre de la Conférence « Nourrir l’Afrique ».

Organisée conjointement par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement sénégalais, cette conférence est dédiée aux grands défis de la transformation de l’agriculture africaine, l’une des grandes priorités du président de la BAD, Akinwumi Adesina pour lutter contre la faim et la pauvreté et stimuler la croissance et l’emploi sur le continent.

Lors de sa prise de fonction le 1er septembre 2015, c’est avec ferveur que le président Adesina avait dit la nécessité pour « l’Afrique de se nourrir par elle-même, jugeant qu’il est « inconcevable qu’un continent avec une telle abondance de terres arables, d’eau, de soleil et une réelle diversité, de ses ressources agro-écologiques soit importateur net de produits alimentaires ». Et d’ajouter dans son discours : « L’Afrique détient 65 % des terres arables en jachère dans le monde, qui pourraient répondre aux besoins alimentaires des 9 milliards d’êtres humains sur la planète d’ici à 2050 ».

La transformation de l’agriculture en Afrique figure au nombre des cinq priorités que le président de la BAD a placées en tête du programme de la Banque en matière d’aide au développement pour les années à venir : Éclairer l’Afrique et la doter en énergie. Nourrir l’Afrique. Intégrer l’Afrique. Industrialiser l’Afrique. Améliorer la qualité de vie des populations africaines.

Le président Adesina devrait développer plus avant sa vision pour le continent lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence de Dakar, qui sera présidée par le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, qui prononcera aussi une allocution. Le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Augustin Matata Ponyo Mapon, sera également présent, tandis que le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, ainsi que Kofi Annan et le célèbre économiste américain Jeffrey Sachs, y participeront par vidéoconférence.

Il va sans dire qu’un continent, où l’agriculture concentre les deux tiers des emplois et qui recèle près des deux tiers des terres arables de la planète, ne peut maintenir le fonctionnement de son agriculture à un niveau de subsistance et voir le quart de sa population souffrir de faim ou de malnutrition, et continuer d’importer pour 35 milliards de dollars EU de denrées alimentaires chaque année. Avec un engagement ferme des gouvernements, l’on devrait pouvoir valoriser les chaînes de valeur agricoles qui font défaut aujourd’hui, et qui relient producteurs, transformateurs de produits de base, négociants, entreprises agro-alimentaires, détaillants et groupes d’acteurs tels que les expéditeurs, les chercheurs et les fournisseurs.

La conférence de Dakar a pour but de rallier le soutien sans faille de gouvernements pour prendre des mesures nécessaires pour amorcer la transformation agricole de l’Afrique. Entre autres mesures, il s’agit notamment d’accorder la priorité à l’agriculture, de renouveler l’engagement du secteur privé et de mettre en œuvre des mécanismes de financement innovants en faveur de l’agriculture africaine. Les participants devraient également mettre l’accent sur des questions telles que la modernisation du secteur, l’accès des femmes au crédit et les jeunes agriculteurs.

L’objectif est de muer l’agriculture africaine en une entreprise prospère, qui sache répondre aux besoins alimentaires du continent, tout en alimentant un marché d’exportation lucratif. Au vu de la présence nombreuse de spécialistes de l’agriculture mondiale et de représentants de l’industrie alimentaire à la conférence, les participants estiment que devrait pouvoir être esquissé un plan pour atteindre un tel objectif.

Akinwumi Adésina : La transformation économique de l’Afrique commence par celle de l’agriculture

http://www.lejecos.com La transformation économique de l’Afrique commence par celle de l’agriculture, a laissé entendre mardi à Dakar M. Akinwumi Adésina le Président de la Banque africaine de développement (BAD).

M. Adésina faisait une déclaration à la presse suite à sa visite au Sénégal entrant dans le cadre de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture en Afrique prévue du 21 au 23 octobre 2015 au Centre de conférence Abdou Diouf de Diamniadio.
« Aujourd’hui, 35 milliards de dollars sont dépensés par l’Afrique dans le domaine de l’alimentation », a affirmé M. Adésina pour qui la sécurité la plus importante est celle du « ventre, le président de la BAD avance que le but de la conférence de haut niveau est de discuter de la transformation de l’agriculture africaine en raison de sa position stratégique. Le président de la BAD a annoncé trois objectifs escomptés d’ici 2025. Le premier est l’élimination de l’extrême pauvreté. Il a, à cet égard regretté que le nombre de pauvres ait augmenté durant les 10 dernières années et que 70% d’entre eux vivent dans le monde rural. Le deuxième objectif annoncé par le président de la BAD est d’arriver à l’autosuffisance alimentaire dans le continent. Selon lui, le continent a le potentiel pour y arriver car il détient 75% des terres arables du monde. Mais il faudra, selon lui, augmenter la productivité agricole, avoir un marché et un financement abordable pour les paysans et le secteur privé. « Il faut considérer l’agriculture comme un business », laisse-t-il entendre.
Le dernier objectif du président de la BAD est que l’Afrique devienne d’ici 2025 la région de l’exportation, non pas de matières premières, mais de produits transformés. Ismaila BA

Macky Sall – « L’agriculture est l’épine dorsale de l’Afrique »

Lignedirecte.sn- L’agriculture est l’épine dorsale de l’Afrique, a soutenu mercredi à Dakar le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, faisant état d’un secteur qui procure environ le tiers du PIB du continent et emploie plus de 60% de la main-d’œuvre africaine.’’C’est dans l’agriculture que nous trouverons un des moyens les plus sûrs pour assurer notre propre sécurité alimentaire et générer une croissance porteuse d’emplois et de prospérité partagée. Mais, il y a des préalables pour y arriver’’, a dit M. Sall.Il s’exprimait à l’ouverture de la conférence de haut niveau sur la transformation agricole du continent axée sur le thème : ‘’Nourrir l’Afrique’’ initiée par la Banque africaine de développement (BAD).Présidée par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall au Centre de conférences Abdou Diouf, cette rencontre de trois jours se déroule en présence du président de la BAD, du Premier ministre de la RDC, Augustin Mata Ponyo, des représentants de l’Union africaine et des Nations unies.Des ministres chargés de l’Economie, de l’Agriculture, du Commerce, des gouverneurs de banque centrale, des universitaires, des chefs d’entreprise, des représentants d’organisations paysannes et de la société civile, prennent part à cette rencontre de haut niveau dont l’objectif est de définir sur in plan de restructuration de l’agriculture africaine.Parlant de cette rencontre, Macky Sall a souligné que cette initiative ’’fait d’ailleurs partie des cinq options majeures sur lesquelles le président Adesina (président de la BAD) a fort opportunément décidé de concentrer l’action de la Banque, dès son installation’’.Il a cité l’électricité pour l’Afrique, l’autosuffisance alimentaire du Continent, l’industrialisation, l’intégration africaine et l’amélioration des conditions de vie des populations par l’élargissement de l’accès aux services sociaux de base.Macky Sall qui a exprimé son ‘’soutien total’’ au président de la BAD a souligné que ‘’cette vision axée sur les besoins fondamentaux de l’Afrique va assurément dans le bon sens’’.

Selon l’Aps, Le chef de l’Etat sénégalais a insisté sur ‘’la transformation qualitative du secteur agricole africain’’ tout en rappelant que les préalables à réaliser pour y arriver.’’Il nous faut, dans une démarche individuelle et collective, penser notre agriculture autrement qu’une activité par défaut, que l’on pratique parce qu’on n’a pas d’alternative’’, a dit Macky Sall.Le président de la République a posé le problème du financement et des technologies adaptés ainsi qu’une politique foncière appropriée, la maîtrise de l’eau pour une agriculture moins dépendante des aléas climatiques, la recherche agricole.A cela s’ajoutent l’aménagement d’infrastructures et des équipements adaptés, le développement de produits agricoles de qualité, leur transformation et leur accès aux marchés.’’Avec ces mutations, nous pouvons espérer des lendemains meilleurs pour notre agriculture’’, a soutenu ’Macky Sall.’’Les agriculteurs africains de demain seront probablement de plus en plus jeunes et instruits, en raison de la dynamique démographique et socio-éducative. Ce tournant devrait placer lafilière agricole dans une meilleure perspective’’, a-t-il dit.

Macky Sall aux Africains : «c’est dans l’agriculture que nous trouverons un des moyens les plus sûrs pour assurer noter sécurité alimentaire»

http://www.actusen.com Le Chef de l’Etat a officiellement lancé la cérémonie sur l’agriculture ce matin au centre International Abdou Diouf de Diamniadio. Tout comme le président de la Banque africaine de développement, Macky Sall a magnifié la tenue de ladite conférence qui, informe-t-il, est axée sur 5 points majeurs : l’action de la banque d’abord pour une électricité en l’Afrique, l’autosuffisance alimentaire, l’industrialisation du continent, l’intégration africaine et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Le Président de la République se dit convaincu que «c’est dans l’agriculture que nous trouverons un des moyens les plus sûrs pour assurer noter sécurité alimentaire C’est un secteur qui procure environ le Pib du Continent et emploie plus de 60% de la main d’œuvre africaine».

S’agissant des préalables, Macky Sall souligne qu’il ne faut plus que les gens se tournent vers l’agriculture, parce qu’ils n’ont plus d’autre choix. Il faut, cependant, poursuit-il, «un financement des campagnes agricoles, avec une bonne mécanisation. Ce n’est pas avec la daba, la houe et la hilaire que nous allons développer l’agriculture de l’Afrique».

Selon lui, l’Afrique est un Continent qui regorge d’un potentiel hydrographique insoupçonné suffisant pour qu’il se développe. «Nous avons tous les ingrédients et tous les intrants qui doivent assurer la productivité agricole par les produits de la sélection des semences, les intrants, les engrais mais également par la mécanisation», a-t-il expliqué.

Ainsi, le ton est donné par le Chef d’Etat qui estime que «transparence ne signifie pas bureaucratie, transparence doit signifier efficacité et accès aux ressources». Dans son discours, Macky Sall a également parlé du problème de l’ l’entreprenariat rural pour éradiquer l’autosuffisance en riz, en passant par l’ l’emploi des jeunes qui demeure, dit-il un des soucis majeurs du programme Plan Sénégal Emergent.

Par rapport aux importations, il soutient «qu’on ne peut importer du riz que celui qui va d’abord acheter du riz de la vallée». Le Chef de l’Etat a conclu, en disant qu’il faut préserver les équilibres socioéconomiques en revitalisant l’économie rurale. L’agriculture c’est la vie, l’ambition de nourrir l’Afrique mérite toutes les attentions…».Ndèye Awa BEYE

AGRICULTURE : Akinwumi ADESINA implore la libération du potentiel africain

http://www.lejecos.com Dans son discours d’ouverture de la Conférence de haut niveau, le président de la BAD a appelé les Africains à combattre la fatalité qui plombe les efforts.

Pour le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, il n’y a pas de fatalité. L’Afrique peut nourrir l’Afrique. Mais il y a une condition. Et elle n’est pas hors de portée. A l’occasion de la conférence de haut niveau sur l’agriculture et l’agro-alimentaire, il a plaidé pour la liberation du potential africain, veritable source de richesse.

Selon Adesina, le contraste est flagrant aujourd’hui, en Afrique. Le président de la BAD dit ne pas comprendre qu’un continent doté d’une telle abondance de terres arables, d’eau et de soleil peut-il importer pour 35 milliards de dollars EU de denrées alimentaires par an ? Pire, comment est-il possible que le continent africain ne soit pas en mesure d’assurer sa sécurité alimentaire ? Cela doit changer.

«Nous devons changer l’histoire de l’agriculture africaine, qui emploie les deux tiers de la population et génère près d’un quart du PIB. L’agriculture n’est pas un mode de vie ou un secteur social. L’agriculture est une industrie – une industrie qui aidera les pays à diversifier leur économie, à réduire leur dépendance aux importations de denrées alimentaires, à créer des emplois et à revitaliser les zones rurales», indique-t-il dans son discours d’ouverture.

Pour le président de la BAD, l’exode rural se poursuit à un rythme élevé, et des milliers de jeunes migrants sautent dans des embarcations pour traverser la Méditerranée, en quête de nouvelles opportunités en Europe. Et il se trouve que l’agriculture et l’agro-industrie en Afrique devraient représenter un marché de 1 000 milliards de dollars EU d’ici à 2030, d’après les projections. Par conséquent les instruments de lutte contre le chômage sont là.

«L’Afrique n’est sans doute pas encore en mesure de fabriquer des avions, mais elle peut nourrir sa population grandissante et devenir une puissance mondiale en matière d’alimentation et d’agriculture», ajoute-t-il. Et il se trouve que les opportunités sont là. Car l’Afrique recèle 65 % des terres arables restantes de la planète. Et nourrir les quelque 9 milliards d’êtres humains que comptera le monde à l’horizon 2050 dépendra de la façon dont elle saura en tirer parti. En augmentant sa productivité agricole, en modernisant son agriculture, en développant ses industries liées au secteur agricole et en investissant dans la transformation à valeur ajoutée des produits agricoles de base, fait savoir Adesina, l’Afrique peut libérer son potentiel agricole. Ismaila BA

Conférence sur l’Agriculture : La BAD demande aux ministres des finances africains d’avoir une autre conception de l’agriculture

http://www.lejecos.com Il est temps que les ministres des finances aient une conception différente de l’agriculture, a déclaré mercredi à Diamniadio M. Akinwumi Adésina le Président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

M. Adésina s’exprimait à l’ouverture de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture africaine organisée par son institution. « Ce n’est qu’en transformant l’agriculture de leur pays, qu’ils sortiront des milliers de personnes de la pauvreté et produire de la richesse », ajoute-t-il. Selon lui, l’Afrique doit libérer la richesse de son sol, pas seulement la richesse minérale et pétrolière. De l’avis du président de la BAD, les pays africains qui dépendent de l’exportation des matières primaires font face à l’aggravation des déficits de comptes courants et au déséquilibre budgétaire. « L’Afrique dépense aujourd’hui 35 milliards de dollars par an pour l’importation de produits alimentaires ». Il est important selon lui que cette devise soit consacrée au développement du continent sans pour autant aller vers les marchés de capitaux. De l’avis de M. Adésina, si cette tendance n’est pas inversée par la transformation des produits agricoles, l’Afrique consacrera 1000 milliards de dollars pour importer des denrées alimentaires à l’horizon 2030.
« L’Afrique est simplement fatiguée d’être dans l’insécurité », affirme-t-il dans un discours alternant la langue française et anglaise. Pour remédier à cette situation le président de la BAD suggère aux pays africains d’investir dans des infrastructures de qualité. Ce qui attirera le secteur privé pour investir dans les zones rurales.
Sur un autre registre, M. Adésina a laissé entendre que la BAD est décidée à faire de l’agriculture une vraie activité commerciale. « Cette activité commerciale consiste à nourrir l’Afrique et à libérer son potentiel afin de promouvoir la diversification des économies africaines ».
La question du financement a été aussi abordée par M. Adésina pour qui les Banques centrales africaines et les ministres des finances doivent apporter des fonds publics pour partage les risques de crédit des banques commerciales. « Ils doivent aussi apporter l’expertise technique pour aider les banques commerciales à apprécier les risques dans le domaine agricole », recommande M. Adésina. El Hadj Diakhaté

Mamadou Lamine Ndongo, représentant résident de la Bad au Sénégal : Ce qui freine la modernisation de l'agriculture en Afrique

http://www.seneweb.com La transformation et la modernisation de l’agriculture africaine est liée à plusieurs facteurs. Selon le représentant résident de la Banque africaine de développement (Bad), Mamadou Lamine Ndongo, il y a beaucoup d’obstacles liés à la modernisation de l’agriculture dans le continent noir. Il s’agit, pour lui, de la difficulté d’accès au foncier et au crédit, entre autres.
Pour le foncier, il a souligné que la majorité des paysans, notamment les femmes et les jeunes, ne peut pas accéder à la terre, en Afrique, pour y cultiver. Et, parlant du crédit, M. Ndongo a soutenu que le manque de financement des paysans constitue un frein à la modernisation de l’agriculture africaine.
Avant de préciser que cela est dû essentiellement aux risques liés à la fragilité du secteur. Un fait qui n’encourage pas les institutions financières à mettre la main à la poche pour les projets agricoles.
Aussi, le représentant résident de la Bad a évoqué le problème d’intrants et d’équipements agricoles. Et pour moderniser cette agriculture africaine, Mamadou Lamine Ndongo estime qu’il faut beaucoup de réformes et d’investissements dans le secteur de l’agriculture. Selon lui, la question agricole ne doit pas être seulement l’affaire des Etats mais de tous, notamment du secteur privé et l’ensemble des acteurs. En ce sens, il a rassuré que la Bad va accompagner les États et gouvernements, à travers des financements innovants, pour mettre un terme à la faim en Afrique.
Selon M. Ndongo, cette conférence sur l’agriculture sera un grand moment de l’agriculture du continent africain car elle va traiter de toutes les questions liées à sa modernisation. Une rencontre qu’il considère comme étant l’affaire de tous les Africains. Parce qu’il s’agit, pour lui, d’un enjeu majeur qui permet pour l’africain de retrouver sa dignité, à travers l’agriculture.
Mamadou Lamine Ndongo faisait face aux journalistes, ce mardi 20 octobre, au siège de la Bad, pour porter à la connaissance du public l’importance de la conférence sur l’agriculture en Afrique qui se tiendra du 21 au 23 octobre, à Dakar.Auteur: cheikhou Aidara

Au Sénégal, la croissance est dans les champs

http://www.ferloo.com Dans le nord du pays, la production bat son plein. Alors que les exploitants de fruits et légumes se font une place sur les marchés européens, le gouvernement promeut le riz local à coups de subventions et d’investissements, pour atteindre l’autosuffisance en 2017.

En 2009, en voyant ses oignons doux bios vendus à 1 livre (1,1 euro) l’unité dans un supermarché Waitrose, en Grande-Bretagne, Jean-Marie Goudiaby songeait que son rêve venait de se concrétiser : celui de devenir exportateur de légumes de niche de haute qualité depuis son Sénégal natal. « 1 livre, c’est le prix d’un kilo de ces mêmes oignons dans mon pays », affirme-t-il. « Lorsque vous exportez vers l’Union européenne, le produit doit être innovant et avoir une valeur ajoutée. Ici, ils l’ont vraiment aimé, dit-il, faisant référence à la société qui distribue ses oignons. C’était nouveau et original. »

Jean-Marie Goudiaby, qui a lancé sa ferme en 2009, fait alors partie d’un mouvement qui grandit au Sénégal. Les entreprises se positionnent afin de devenir fournisseurs de fruits et légumes pour les marchés européens. Terres fertiles, climat favorable, réserves d’eau abondantes, proximité avec l’Europe…

Pour les petites fermes d’une cinquantaine d’hectares comme pour les grosses sociétés telles que le français Grands Domaines du Sénégal, qui exploite plus de 300 hectares, la Teranga représente une alternative économique plus attractive que d’autres pays exportateurs comme l’Égypte, le Kenya ou encore l’Afrique du Sud. Sa stabilité politique est également un élément important pour les investisseurs, explique Juan Carlos Leon, directeur de l’approvisionnement et du développement chez Barfoots of Botley, compagnie basée au Royaume-Uni et active au Sénégal.

La ferme de Jean-Marie Goudiaby est installée dans la vallée du fleuve Sénégal, près de la ville de Saint-Louis. Si le nord du pays est sableux et aride, son climat est favorable à l’agriculture, explique-t-il. Sa famille est originaire de la Casamance, au sud, mais investir au sein de cette zone tropicale plongée dans une longue guerre civile n’aurait pas eu de sens. Avec ses frères et sœurs, il souhaiterait aujourd’hui étendre ses cultures sur la totalité des 50 hectares dont ils sont propriétaires. Sous un soleil de plomb, alors que les vents chauds soulèvent le sable, Yolande, la sœur de Jean-Marie, travaille sur une partie de leur parcelle. Elle tente de creuser des tranchées afin que l’eau pompée dans un affluent du fleuve Sénégal vienne nourrir les lits de culture.

Plus abordables

La ferme produit principalement des oignons rouges, aliment de base de la cuisine sénégalaise, très apprécié sur le marché local, mais aussi des oignons doux, des courges delicata, de la laitue, des herbes et des piments rouges. Pour ses haricots noirs frais, Jean-Marie Goudiaby a un acheteur en Italie. Et il expérimente actuellement la culture du raisin, dans l’espoir de pouvoir approvisionner le marché local, qui importe ce fruit d’Afrique du Sud. « Nos raisins seront plus abordables, affirme le producteur, qui ambitionne de concurrencer les négociants de fruits libanais et guinéens. Nous, les Sénégalais, nous sommes nouveaux sur ce terrain. »

Jean-Marie Goudiaby souhaiterait surtout que les petits exploitants agricoles du nord du Sénégal puissent s’organiser. Ils pourraient créer un collectif pour approvisionner le marché européen et gagner des parts de marché dans un secteur actuellement dominé par des entreprises à capitaux étrangers. « Notre idée, c’est de stimuler les affaires des petits exploitants », explique-t-il.

Dans la vallée du fleuve Sénégal sont disséminées d’énormes fermes appartenant à des sociétés telles que Barfoots of Botley. En partenariat avec l’entreprise sénégalaise Société de cultures légumières, celui-ci produit du maïs doux, de la patate douce, des asperges, des piments et des haricots sur 2 000 hectares. « Le climat chaud et sec du Sénégal, indique Juan Carlos Leon, de Barfoots of Botley, nous permet de produire à des moments clé de l’année. Lorsque la récolte de l’hémisphère Nord touche à sa fin, quand la nouvelle récolte de l’hémisphère Sud n’est pas tout à fait prête, et vice versa. » Grâce à cet avantage, les exportations de légumes du Sénégal ont augmenté en valeur de 24,9 millions de dollars (18,8 millions d’euros) en 2010 à 59,1 millions de dollars en 2014, selon les chiffres de la base de données de Comtrade (ONU).

Une région clé pour l’autosuffisance

Cette nouvelle vague de producteurs n’est pas seulement composée d’investisseurs privés. À quelques dizaines de kilomètres de la ferme Goudiaby, les champs vert vif de petits exploitants de riz s’étendent à perte de vue, les canaux d’irrigation partent de la rivière et de ses affluents pour alimenter les 60 612 hectares que le gouvernement a réservés à la production de cette céréale. Grâce à une subvention du programme américain Millennium Challenge Corporation (MCC), il a développé des routes et des infrastructures d’irrigation dans la vallée. Une région clé pour atteindre son but : l’autosuffisance dans la production de riz d’ici à 2017. « À cet horizon, notre objectif est de produire 1,08 million de tonnes de riz blanc par an, déclare Seyni Ndao, le directeur général adjoint de la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED). De Saint-Louis à Bakel, nous développons les infrastructures, des machines, des unités de stockage, l’irrigation et le drainage. »

Le pays importe actuellement du riz asiatique, de moindre qualité et à bas coût, mais qui a généralement la préférence des consommateurs

Les autorités du pays veulent également réduire les importations de riz, qui sont très coûteuses. Elles soutiennent donc les producteurs locaux en subventionnant les engrais à 40 % et les machines à 60 %. Les importateurs de riz cultivé à l’étranger sont contractuellement tenus d’acheter également des céréales locales, même si pour le moment le Sénégal n’en produit pas assez pour répondre à la demande de ces distributeurs. Le pays importe actuellement du riz asiatique, de moindre qualité et à bas coût, mais qui a généralement la préférence des consommateurs.

La SAED a donc lancé la construction de 25 centres de transformation pour produire une céréale de meilleure qualité. Il devrait être possible de la vendre à un prix inférieur à celui du riz importé, affirme la société nationale. Reste qu’aujourd’hui les deux se vendent au même prix : 300 F CFA (0,45 euro) le kilo. Dans ces conditions, on ne sait pas encore comment le gouvernement et les autres producteurs vont convaincre le consommateur d’acheter du riz local… À moins qu’ils n’aient les moyens de baisser son prix.

Superproduction

Si cette relance de l’agriculture au Sénégal a ses gagnants, elle a aussi ses perdants. En route vers le sud depuis Saint-Louis avec son sac poussiéreux sur le dos, Assane Sow, un producteur d’oignons, montre une poignée de paquets de semences de tomate. Il espère qu’elles pourront subvenir aux besoins de sa famille. « J’ai décidé d’arrêter de produire des oignons parce qu’ils sont en surproduction sur le marché local », explique-t-il.Source: Jeuneafrique

Le PDIDAS, une réponse aux problèmes liés à la gestion du foncier

http://actunet.sn Les mécanismes de mise en œuvre du Programme de développement durable et inclusif de l’agrobusiness au Sénégal (PDIDAS) constituent une réponse aux problèmes liés à la gestion du foncier dans ses zones d’intervention, a indiqué, mardi à Saint-Louis (nord), Aïda Djigo Wane, directrice générale adjointe de l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (APIX).

“Le PDIDAS est une réponse aux problèmes de la gestion du foncier dans ses zones d’intervention, à travers une gestion inclusive impliquant les populations, les collectivités locales et l’Etat dans un partenariat gagnant-gagnant avec les investisseurs”, a-t-elle notamment indiqué.

La responsable de l’APIX intervenait lors d’un atelier d’information et de sensibilisation des maires des neuf communes impactées par le projet dans les régions de Saint-Louis et Louga.

La rencontre tenue à Ngallèle, dans la commune de Saint-Louis, a notamment permis de présenter les enjeux du projet, les schémas de partenariat et de gestion foncière, de session et de découpage des terres que le PDIDAS implique.

Des maires et autres représentants des collectivités locales, des membres de l’unité de coordination du projet ont participé à l’atelier organisé à l’initiative de l’APIX, agence d’exécution en charge du volet ‘’Appui aux acteurs des filières’’.

Le PDIDAS vise à développer une agriculture commerciale inclusive et une gestion durable des terres dans ses zones d’intervention.

Financé à hauteur de 40 milliards de francs CFA par la Banque mondiale, le projet ambitionne de lever une masse critique de contraintes liées à la réalisation d’infrastructures et de promouvoir un appui institutionnel au secteur privé suivant toutes les chaînes de valeur de l’agrobusiness, lit-on dans son document de présentation.

La mise en œuvre du PDIDAS devra à terme permettre l’aménagement de 10.000 hectares de terres, la création d’emplois dont plus de la moitié pour les femmes et les jeunes, l’intensification et la diversification de la production agricole, le désenclavement des zones aménagées et l’amélioration du cadre de vie.

Le Président Macky Sall bénit le projet d'industrie pharmaceutique

Le président de la République,Macky Sall, a reçu, ce mardi, le Directeur général du Fonsis, Amadou Hott, conduisant une délégation d’investisseurs, dont Ibrahima Ka, Administrateur général des laboratoires pharmaceutiques Parenterus.
Les discussions ont porté sur le projet d’industrie pharmaceutique, « d’un cout de six milliards cinq cent millions de FCFA, qui a pour objectif de fabriquer des perfusions au Sénégal. »
Selon monsieur Ka, « ce projet d’industrie pharmaceutique est en train de se mettre en place grâce à l’aide de partenaires techniques et financiers de la place, notamment la Caisse des dépôts et consignations du Sénégal ».
Un projet d’autant plus pertinent que les perfusions constituent « un produit qui est aujourd’hui importé dans sa totalité ».
À terme, ce projet devrait aboutir à « développer un savoir- faire au niveau local, employer des personnes, mais également commercialiser sur place des produits » fabriqués au Sénégal.
Car, pour le gestionnaire de Parenterus, « on a ici les matières premières et un personnel qui va coûter moins cher ; ce qui va se répercuter très rapidement sur le prix des perfusions ».
Ce qui, d’une part, constitue un gain notable au profit des patients et structures de santé du Sénégal et d’autre part, contribue à équilibrer la balance commerciale du Sénégal avec moins de produits importés.

La BOAD participe au financement de trois nouveaux projets Sénégalais

Lignedirecte.sn-La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a signé un accord de prêt avec le Sénégal, mardi, à Dakar, pour mettre à sa disposition 44,8 milliards de francs CFA destinés au financement de trois projets de développement à « fort impact social », selon un communiqué reçu du ministère sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan.

L’accord de prêt a été signé par Christian Adovelandé, le président de la BOAD, et le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

Un programme d’assainissement prévu pour 10 villes sénégalaises – dont Dakar, Matam, Louga et Touba – concentrant 22,8 % de la population du pays bénéficie d’un financement partiel de 10 milliards de francs CFA de cette banque de développement d’Afrique de l’Ouest, selon le communiqué.

Le prêt de la BOAD permettra de « réaliser des systèmes d’assainissement comprenant un réseau de drainage des eaux pluviales, une station de pompage et un bassin de rétention des eaux usées, avec un émissaire en mer, des stations d’épuration, des stations de pompage et des branchements à l’égout », selon M. Ba, cité dans le communiqué.

Le deuxième projet bénéficiaire du financement de la Banque ouest-africaine de développement est dédié à l’électrification de 177 villages.

Ces villages auront accès à une « énergie solaire photovoltaïque », dans le cadre du Programme national d’urgence d’électrification rurale 2014-2016, selon le texte.

Ce programme reçoit ainsi 10 milliards de francs CFA de la banque de développement, soit 31 % de son coût total.

Il va « favoriser l’accès des ménages ruraux à l’électricité, avec l’objectif de couvrir 15.710 ménages. En outre, dans les sites initialement électrifiés par des groupes électrogènes, il aidera (…) à réduire considérablement le coût d’exploitation de 350 francs CFA/kilowattheure à 30 francs CFA/kilowattheure », a souligné Amadou Ba.

Le troisième projet bénéficiaire du prêt de la BOAD appartient à la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC), qui reçoit 24,8 milliards de la banque sous-régionale.

Ce projet permettra de « sécuriser l’alimentation des centres de consommation en énergie, tout en réduisant le coût de production » de l’électricité, « sur les axes Kaolack-Fatick, Tobène-Kounoune et Sendou-Kounoune », selon M. Ba

Mohammad Boun Abdallah Dionne : « un pays ne peut pas se développer sans son secteur privé »

Xibaaru Hier mardi, lors de la signature de la convention d’investissement entre le promoteur du projet Parenterus, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) et la Caisse des Dépôts et des consignations (Cdc), le Premier ministre a plaidé une participation active du secteur privé sénégalais dans les investissements. Selon lui, « le développement ne peut pas se financer que par la dette. D’où l’importance de mettre également à contribution le secteur privé ».

Le chef du gouvernement a également rappelé l’invite du Président Sall à recourir davantage aux partenariats public-privé, et aux effets de levier des nouveaux instruments de financement comme la Caisse des Dépôts ou le Fonsis. « Au-delà de cet investissement, la société Parenterus permettra de garantir une baisse des coûts et une souveraineté dans la fourniture de solutions de perfusion à nos structures sanitaires, parfois confrontées à des ruptures de stock, car ce produit est aujourd’hui entièrement importé », a ajouté le Premier ministre. Quant au promoteur, le docteur Ibrahima Kâ, informe « Libération », il a tenu à féliciter la Cdc et le Fonsis qui, selon lui, forment un couple gagnant « qui, à force de professionnalisme mêlé d’humanisme, a réussi à mener Parenterus à bon port ».

Le ministre Aly Ngouille Ndiaye sur le financement des Petites et Moyennes unités industrielles : “mes Services vont remettre à la Bnde 500 millions F Cfa, d’ici à vendredi ; le chèque de 500 millions du Fongip est disponible ; alors, la balle est dans le camp des porteurs de projets”

http://www.actusen.com Beaucoup auraient mis la main au feu, histoire de dire que ce mécanisme de financement ne serait en réalité qu’un éléphant blanc du régime de Macky Sall.

Mais ce serait erreur ! Car, en plus de la disponibilité d’une enveloppe de 500 millions F Cfa du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip), le Ministère de l’Industrie et des Mines va, avant la fin de cette semaine, mettre à la disposition de la Banque nationale de développement économique un montant de 500 millions F Cfa.

Le tout teinté d’une volonté du Pouvoir en place de non seulement réduire le déficit public de la balance commerciale du Sénégal estimé à 1465,1 milliards en 2014. Mais aussi de donner corps au nouveau mécanisme de financement des Petites et Moyennes Unités industrielles.

Le ministre de l’Industrie et des Mines a trouvé une manière bien singulière de convaincre les plus sceptiques quant au fait que le milliard de F Cfa destinés à financer les Petites et Moyennes Unités industrielles n’est nullement une chimère. encore moins une simple déclaration d’intention du régime du Président de la République.

En effet, Aly Ngouille Ndiaye a, au détour d’un déjeuner de presse organisé, ce mardi, que, dès cette semaine, c’est-à-dire avant ce vendredi, son département remettra entre les mains de la Banque nationale de développement économique (Bnde) 500 millions F Cfa.

Ce n’est pas tout, parce que le ministre de l’Industrie et des Mines a également annoncé que, dans la même lancée, le chèque de 500 millions de francs du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) est aussi disponible.

Cerise sur le gâteau : sur demande de la Bnde, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), qui est en “embuscade” et prêt à casser sa tirelire, pourra intervenir, en fonds propres, à chaque fois que de besoin. Cette dotation initiale sera logée à la Bnde et permettra un effet multiplicateur de 2,5 milliards mobilisables pour le financement des Petites et Moyennes Unités industrielles.

Suffisant pour que Aly Ngouille Ndiaye dise à tous les opérateurs qui ont par devers eux des projets bancables, qu’ils peuvent, désormais, disposer de ces financements, avec un montant plafond de 100 millions (6,5% de taux d’intérêt, payable de 3 à 5 ans).

Interpellé par les journalistes, le ministre de l’Industrie et des Mines, dont tous les Directeurs généraux du Fongip, de la Bnde et du Fonsis ont salué l’esprit d’initiative pour la mise en place de ce fonds, a déclaré que «ce projet est un dispositif, qui permettra de financer les Petites industries de transformation dans toutes les localités du Sénégal, en fonction de leurs spécialités.

Cela permettra de faire l’import-substitution, car avec les Unités de transformation et de production, l’objectif visé est d’arrêter d’importer de la craie, des clous, bref tous les produits que les Unités de transformation peuvent produire au Sénégal».

Doudou Kâ, Dg Fongip : “en plus des 500 millions F Cfa déjà prêts à financer les porteurs de projets, nous espérons aller au-delà de cela, l’année prochaine, pour développer les Petites et Moyennes Unités industrielles»

http://www.actusen.com Le moins que l’on puisse dire est que le mécanisme de financement des Petites et Moyennes Unités industrielles promet des états de services irréprochables.

En effet, rien que, dans le Secteur de l’agro-alimentaire, plus de 570 Petites et Moyennes Unités, dont l’implantation se fera entre 2015 et 2018, ont été, à ce jour, identifiées.

Une véritable aubaine pour le Directeur général du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip). D’autant que, de l’avis de Doudou Kâ, autant on a beau souhaiter une autosuffisance alimentaire en riz, autant il sera difficile, voire surréaliste d’atteindre un tel objectif, sans la mise en place de ces Unités de transformation des produits locaux.

«On parle d’autosuffisance en riz, mais sans Unité de transformation, on ne pourra pas exploiter tout ce riz”, a estimé le Directeur général du Fongip, lors d’un déjeuner de presse initié par le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, flanqué du Directeur général du Fonsis, du Directeur général de la Banque nationale de développement économique (Bnde), entre autres.

Mais à en croire le patron du Fongip, ses Services ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Au motif qu’en dehors des 500 millions F Cfa déjà prêts à financer les porteurs de projets, “nous espérons aller au-delà de cela, l’année prochaine, pour développer les Petites et Moyennes Unités industrielles», a promis Doudou Ka.

Mabousso Thiam, Dg de l’Adepme : “il est temps qu’on réduise drastiquement l’importation de certains produits”

Lui ne cherche pas l’explication au ciel, pour arriver à la viabilité des Petites et Moyennes unités industrielles. En effet, Mabousso Thiam, Directeur de l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme), croit dur comme fer qu’il est temps qu’on réduise, drastiquement, l’importation de certains produits, en montant des Unités de production industrielles.

Selon lui, si le volume des importations chute sensiblement, le doute ne sera plus permis : avec ce projet, l’Etat s’est, certes, engagé à créer 100 000 emplois dans les trois prochaines années, mais il pourrait même dépasser ses prévisions.Actusen.com

Quinze millions FCFA à des villages impactés par l’exploitation de zircon à Diogo

Cinq groupements d’intérêt économique (GIE) du village de Diogo et environs (Tivaouane), ont reçu mardi chacun 3 millions de francs CFA de Grande Côte Operations SA, une société exploitant le zircon dans cette partie de la la région de Thiès (ouest), a constaté l’APS. Ce financement de 15 millions de francs CFA au total, est destiné aux activités de maraîchage, à l’approvisionnement en intrants agricoles et à la tenue de boutiques communautaires dans les villages impactées par cette exploitation minière.
Les GIE bénéficiaires ont reçu leur chèque des mains de Daniel Marini, directeur des opérations de la Grande Côte Operations SA, au cours d’une cérémonie déroulée en présence du sous-préfet de la commune de Méouane, Richard Biram Faye, des chefs de villages et de Serigne Pape Malick Sy Ibn Serigne Mansour Sy Borom Daradji.
Des imams et populations du village de FOTH, qui a abrité cet évènement, étaient également présents à cette cérémonie, à l’issue de laquelle les responsables de la GCO ont procédé à la pose de la première pierre d’un marché communautaire pour la commune de Méouane, en présence de son maire, Bara Ndiaye.
L’édile a magnifié cette initiative de l’entreprise minière et s’est félicité d’un investissement de l’ordre de 23,5 millions de francs CFA pour la construction et l’équipement de ce marché moderne qui sera doté de 50 cantines, 20 tabliers sur un espace de 80 m2. Il comptera aussi des toilettes publiques et une mosquée.
Le directeur des opérations de Grande Côte Operations SA a par ailleurs annoncé la construction de 35 logements modernes destinées aux populations locales, ainsi qu’un éco-village pour le recasement des populations des 7 hameaux de FOTH et Diogo, directement impactés par le projet.
La société de la Grande Côte opérations SA est une entreprise présente depuis 2011 au Sénégal, où elle s’est spécialisée dans l’exploitation de minerais tels que le zircon.Auteur: Aps –

AFFAIRE VICAT/ETAT DU SÉNÉGAL : Le dossier avance à grands pas

http://www.dakaractu.com La procédure initiée par Vicat contre l’Etat du Sénégal, devant le tribunal arbitral de la Banque mondiale, avance à grands pas. Preuve que la «maman» de Sococim est déterminée à dénoncer les faveurs qui auraient été accordées à Dangoté. Vicat a transmis au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) un mémorandum dans lequel elle liste tout ce qu’elle reproche à l’Etat.
Le Cirdi devrait communiquer le mémorandum aux conseils de l’Etat pour réponse. A noter que c’est l’Allemand Klaus Sachs qui a été désigné président du tribunal chargé de trancher cette affaire. L’Australien Peter Polak a été nommé arbitre. Dans ce dossier, Vicat est défendue par le célèbre cabinet français Jeantet Associés, alors que le Sénégal compte, en dehors de l’agent judiciaire de l’Etat, sur Moussa Félix Sow, Aissata Tall Sall et Mohamed Kébé, un avocat sénégalais basé à Paris.

Abdoulaye Diouf Sarr : «Les chambres consulaires datent d’avant les indépendances et doivent …»

http://www.seneweb.com Le ministre en charge de la Gouvernance Locale, du Développement et de l'Aménagement du Territoire, Abdoulaye Diouf Sarr a pris l’option de collaborer avec les chambres consulaires dans le cadre de la décentralisation et du développement local. C’est d’ailleurs ce qui explique la visite qu’il a rendue, dans l’après-midi de ce mardi 20 octobre 2015, aux responsables de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias). Visite au cours de laquelle, le ministre est revenu sur les enjeux économiques du processus de polarisation du territoire découlant de l’acte III de la décentralisation.
«Nous sommes venus au niveau des locaux de l’Union nationale des Chambres de Commerce d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias) pour apprécier le travail important qu’elle est en train d’effectuer.
Nous sommes venus aussi dessiner, avec ladite union des perspectives de partenariat dans le cadre de la décentralisation et du développement local. L’Acte III de la décentralisation introduit des pôles "territoire". Nous allons vers la polarisation du territoire qui reposera sur une dynamique économique. Et le secteur privé va jouer un rôle extrêmement important dans cette stratégie», a déclaré le ministre.

Il ajoute que la Chambre de commerce, de manière globale et dans chaque région, sera au centre du processus. L’union est pour nous un levier important pour propulser la dynamique consulaire nationale. Et vue que «les chambres consulaires datent d’avant les indépendances»,
le ministre et ses collaborateurs disent estimer qu’«elles doivent structurer la vie économique nationale et nous nous réjouissons de voir que l’union l’a bien compris et que certainement toutes les dynamiques de développement seront accompagnées par les élus consulaires», a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr au sortir de la rencontre.
Parlant au nom du président Serigne Mboup, Mamadou Hadji Cissé, qui est le président de la Chambre de commerce de Kédougou, par ailleurs député-maire de ladite localité n’en a pas dit moins.
«Abdoulaye Diouf Sarr connait très bien les chambres de commerce. Car, il a eu à séjourner à la chambre de commerce de Kaolack. Aujourd’hui avec l’aménagement du territoire, la création de nouveaux pôles territoriaux, c’est l’occasion d’échanger dans la perspective d’avoir des chambres de commerce fortes. Il s’agit au niveau de ces pôles territoriaux de s’appuyer sur des institutions consulaires très dynamiques permettant de mettre en œuvre le Pse qui est notre tableau de bord pour le développement du pays», a souligné M. Cissé.Auteur: Youssoupha MINE-

La gare des Baux Maraîchers – Quand le formel est fortement concurrencé par l’informel

Lignedirecte.sn-Plus d’un an après son ouverture, la gare des Baux Maraîchers n’arrive toujours pas à faire l’unanimité. Elle doit faire face à la concurrence des gares clandestines qui pullulent dans Dakar, mais aussi des véhicules particuliers qui exercent “illégalement”, écrit le journal EnQuête qui est retourné sur les lieux.

Les transporteurs sur place attendent désespérément les clients. Cette situation entraîne des pertes énormes pour le gestionnaire qui informe que les Baux Maraîchers ne peuvent pas générer plus de 60 millions de recettes mensuelles, alors que les charges : salaires, électricité, eau, sécurité… avoisinent les 80 millions de F Cfa.

Baux Maraîchers ! Cette gare tant chantée par les autorités peine à prendre ses marques, depuis son ouverture. La gare était attendue pour apporter une rupture par rapport à l’ancienne gare de Pompiers. Mais, plus d’un an après son démarrage, la gare, qui s’étend sur une vaste étendue de terre à Pikine, peine à faire le plein. Elle n’accueille même pas le ¼ des véhicules qui assurent le transport interurbain, selon les estimations de Mbaye Sarr, président de Sen Transco, la société qui assure la gestion de la gare routière. Pourtant, il était bien indiqué que Baux Maraîchers serait le seul point d’embarquement et de débarquement de clients en provenance ou en partance des autres régions du pays. Cette mesure annoncée avant l’ouverture de la gare, l’Etat peine à la faire respecter.

Il y a quelques années, ces véhicules “particuliers” ne faisaient que le trajet Dakar-Mbour. Aujourd’hui, souligne Racine Niang, chauffeur trouvé aux Baux Maraîchers, ces voitures font la liaison Dakar-Saint- Louis ou Dakar-Kaolack. Pire, renseigne-t-il, certains font le tour des quartiers à 5 heures du matin pour prendre les clients. “On ne reconnaît plus les clandos, les taxis, les transports en commun, les particuliers. Tout le monde fait du transport interurbain, parce qu’il profite de la désorganisation notée dans le secteur”, renchérit son autre collègue et homonyme Racine Diop. Pourtant, ce dernier indique que ces véhicules, pour l’essentiel, n’ont pas le droit de faire du transport interurbain. Mais, “face au silence des autorités et des forces de sécurité qui assurent le contrôle routier, ils continuent à exercer indûment leur travail”.

Mbaye Sarr menace de jeter l’éponge

Ce qui figurait dans le cahier de charges ne correspond pas à la situation actuelle de la gare, continue à rouspéter Mbaye Sarr qui avise que l’Etat n’a pas respecté ses engagements concernant la gestion de la gare. Ce dernier souligne que s’il n’a pas encore retourné cette gare aux autorités, c’est parce que près de 300 personnes y gagnent leur vie. Mais si la situation persiste, il va jeter l’éponge.

Moins du ¼ des véhicules sont dans la gare

Aujourd’hui, les véhicules qui exercent indûment hors de la gare des Baux Maraîchers s’en sortent mieux que ceux qui se trouvent dans la gare. En cette matinée de vendredi, la gare est très animée. C’est à hauteur du pont qui se trouve à quelques mètres de la porte principale de la gare routière que les apprentis interpellent les clients. Dans l’approche, on se croirait à l’ancienne gare de Pompiers. La rupture tant annoncée peine à se concrétiser sur le terrain. A l’intérieur, les chauffeurs, les apprentis se forment par petits groupes. On discute, on chahute. Pourtant, ces quelques moments de bonheur cachent d’énormes difficultés que ces chauffeurs rencontrent, depuis l’ouverture de la gare. Selon Ousmane Mbaye dit Yakham, aux Baux maraîchers, les clients se font rares. C’est pourquoi, poursuit-il, les véhicules peinent à faire le plein. Parfois, il peut quitter la gare sans même avoir plus de 20 clients. Ce qui n’était pas le cas, il y a de cela plus d’un an, quand il était à Pompiers.

Le chauffeur de bus “horaire” assure la liaison Dakar-Joal. Il informe que son travail n’est plus rentable, à cause de ces collègues qui ont refusé de rejoindre les Baux Maraîchers.

Pour prendre le Bus Dakar Dem Dikk, les Sénégalais pourraient débourser plus dans les prochains jours

http://www.actusen.com Comme si le manque de bus ne suffisait pas, les Sénégalais vont peu être devoir débourser plus pour prendre les bus Dakar Dem Dikk. Face à la presse, le directeur général de la société Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a selon le Populaire énuméré les maux qui gangrène sa société.

“Nous attendons 475 nouveaux bus d’ici fin mars 2016. Le ministre des Finances a déjà signé et validé le contrat. C’est dans l’intérêt des Sénégalais et il faut qu’on se prépare parce que ça demande des moyens”.

Il souligne toutefois qu’”aujourd’hui, le prix du gasoil a doublé. Donc, si les populations veulent un bus toutes les 15 minutes, il y a un prix à payer. Il y a forcément un effort à faire. Le carburant constitue le second poste le plus élevé au niveau de DEM DIK. C’est des questions de milliards. Ce n’est pas nous qui décidons, mais nous posons le problème de revoir les tarifs”.

Avant d’évoquer le problème des tarifs, le directeur de la société leader dans le transport urbain de la capitale sénégalaise s’est penché sur la dette de la société à l’Ipm qui se chiffre en décembre 2014 à 389 millions de francs CFA. Attrait en justice pour cette dette qui constitue des arriérés de 2003 à 2013, le DG d’informer que la société est contrainte d’avancer chaque mois sur cette dette.

“Nous avons d’abord remis un chèque de 5 millions à l’Ipm le 2 octobre, ensuite un autre chèque de 15 millions le 16 octobre et, aujourd’hui, un chèque de 80 millions. Soit 100 millions de nos francs en un mois. C’est inédit dans cette société”.

32 véhicules des cadres et du Dg de Dakar Dem Dikk menacés de saisie-vente : les délégués syndicaux prêts à tout pour recouvrer leurs sous

http://www.actusen.com A peine a-t-il effectué une sortie hier dans la presse pour dit-il qu’il a versé un chèque de 80 millions F Cfa en guise de début de remboursement de la dette de 277 millions F Cfa qu’il doit aux travailleurs de Dakar Dem Dikk dans le cadre de l’Institution de Prévoyance maladie que les délégués syndicaux sont montés sur le ring, pour catapulter dans les cordes le Directeur général de la Société de transport.

Pour ce faire, Actusen.com a appris de sources généralement bien informées qu’au détour d’une rencontre tenue, il y a quelques instants, ce 21 octobre, les délégués syndicaux ont prévu d’accélérer la cadence, dans le cadre du combat qui les oppose à leur Dg Moussa Diop.

A cet effet, Mamadou Goudiaby et Cie vont saisir 32 véhicules appartenant aux cadres de la Société de Transport. A ce sujet, même le véhicule du boss de Dakar Dem Dikk est menacé de saisi, d’après le procès-verbal de saisie-vente de l’huissier Me Aloyse Ndong, parcouru par Actusen.com.

Pour les délégués du personnel de l’entreprise de transport, en vertu d’un procès-verbal de conciliation de l’Inspection régionale du Travail et de la Sécurité sociale de Dakar en date du 5 juillet 2015 par le Tribunal du Travail Hors Classe de Dakar, la Direction générale fait la sourde oreille, devant le paiement du montant de 490.154.280 F Cfa.

Cette contre-offensive des délégués syndicaux est subordonnée à ce qu’ils qualifient de “contre-vérités savamment véhiculées par le Directeur général, Me Moussa Diop, pour les mettre en mal avec l’opinion”

D’ailleurs, désireux de lever toute équivoque quant à la nature des véhicules qui vont être saisis, les délégués syndicaux se veulent très clairs : “ne figure sur la liste des voitures devant être l’objet de saisine-vente aucun véhicule agissant directement dans l’exploitation du réseau”, confie à Actusen.com une source ayant pris part à la rencontre des délégués syndicaux.

“Ne figure sur la liste des voitures devant être l’objet de saisine-vente aucun véhicule agissant directement dans l’exploitation du réseau”

Autre raison qui ont braqué Mamadou Goudiaby et Cie : lorsque Me Moussa Diop, pour on ne sait pas trop quelle raison, explique que le Tribunal lui avait donné raison et que la Direction générale de Dakar Dem Dikk avait, jusqu’à Décembre pour procéder au paiement des fonds dus aux délégués syndicaux.

Or, le tribunal avait clairement indiqué que DDD devait payer les plus de 490 millions F Cfa qu’elle doit aux ayant-droits, en trois moratoires, à savoir le 30 Septembre, le 30 octobre et le 30 novembre.

Ces deux choses-là font surtout étouffer de rage Mamadou Goudiaby et Cie

Autre morceau de la sortie du Dg de Dakar Dem Dikk qui irrite les délégués syndicaux : lorsque ce dernier estime qu’il n’existe aucun problème pour les encours. “C’est faux, archi-faux ! La Direction générale est à plusieurs millions de non-payés qui constituent des encours en dehors des dettes”, ont estimé les délégués syndicaux, lors de leur rencontre de ce mercredi.

Quid de Me Moussa Diop qui croit dur comme fer que c’est son avocat et la Direction générale qui ont gagné le procès sur le référé ? Là aussi, Mamadou Goudiaby et Cie étouffent de nervosité. “Il (Ndlr : le Dg) a faux. La preuve, ils ont supplié notre avocat pour qu’il leur fasse plusieurs moratoires.

Les délégués sont sûrs que l’avocat du Dg ne le dira jamais. Car avec le Pv de conciliation signé à l’Inspection du travail, et qu’il n’a pas respecté-ce qui lui a valu l’action de justice-les délégués lui avaient accordé plus de 20 moratoires.”, invoque une source ayant pris part à la réunion.

Pour les délégués syndicaux : “la gestion d’une entreprise n’obéit pas à du commandement, mais à du management ; cette leçon vient du Gouvernement à deux niveaux”

Pour les délégués syndicaux, quand la tutelle les invite au travail, ils lui rétorquent : “nous adhérons à pareille invite, le chemin du travail est mieux que celui des arènes. Avant de gifler Me Moussa Diop en ces termes : “la gestion d’une entreprise n’obéit pas à du commandement, mais à du management ; cette leçon vient du Gouvernement à deux niveaux.

Une manière pour eux d’invoquer l’appel du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, en direction des policiers et le pacte de stabilité sociale prôné par le Président Macky Sall.

“Recrutement politique” collé au Dg Moussa Diop

Convaincus que quand la gestion sobre se lève à l’est, la tutelle se réveille à l’ouest, les délégués syndicaux promettent, lors de leur conférence de presse de vendredi prochain, d’évoquer ce qu’ils qualifient de “recrutement politique, au point que des postes stratégiques comme le poste de chef de trafic risquent d’être donnés à un de ses poulains, alors qu’il ne remplit aucun critère”.

Ce sera l’occasion pour Mamadou Goudiaby et ses frères d’armes de disserter sur les 60 bus injectés dans le réseau avec les bus marron-beige, et les 1 milliard 200 millions destinés à la réparation des bus et au paiement des charges sociales.

Bref, au cours de leur réunion, ils ont clairement déclaré que “tant que ce système de gestion de DDD sera là, la Société ne sera jamais performante. Et si on lui remettait mille bus, ce serait peine perdue pour le Dg, les recettes sont entre 10 et 13 millions F Cfa, alors qu’avant lui, celles-ci étaient entre 17 et 19 millions F Cfa”.

L’UCAD RÉCLAME SES TERRES DE KEUR MASSAR

http://www.walfnet.com Après avoir constaté les pratiques qui s’opèrent au niveau de leur cité Ucad 4 dite «Dieyi Diouf», le Collectif des travailleurs de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar se dit remonté. Dans une déclaration rendue publique, il dénonce l’accaparement d’une partie de la cité, depuis 2008.

«(…) Cette situation s’est dramatiquement muée, avec l’immixtion de tierces autres parties bien identifiées, en spoliation savamment organisée de nos parcelles acquises au prix d’énormes sacrifices dans la légalité la plus totale», lit-on, dans le communiqué. Et devant ces faits, le Collectif s’indigne du «mutisme incompréhensible des autorités»

Selon eux, les spoliateurs procèdent à la «vente de parcelles, de destruction de constructions déjà réalisées, de dégradation des infrastructures de viabilisation, de dénaturation des normes de la cité». Ils révèlent, en outre, que «les attributaires de parcelles orchestrent des cabales, arrestations, agressions permanentes, menaces de mort, etc.)» Ils informent que toute la procédure d’acquisition et d’attribution de leurs parcelles a été respectée, conformément à la loi. Après avoir saisi les autorités universitaires et le Président Macky Sall, ils interpellent la Justice sur l'urgence de trouver une solution définitive à ce dramatique problème. Par ailleurs, le Collectif réclame la finalisation de la procédure d’immatriculation du site et la création du bail comme le stipule le décret présidentiel 2006-374 du 24 avril 2006.

Drame de Mouna : Le bilan s'alourdit, 62 morts côté sénégalais

http://www.leral.net Bilan du nombre de morts à La Mecque encore en hausse aussi bien pour le Sénégal que pour le total des autres pays. Chez nous, la cellule de crise et d'appui psychologique aux pèlerins et aux familles, logée au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur renseigne qu'"à la date du 20 octobre 2015, la situation des pèlerins affectés par les événements de Mouna a évolué". Il y a maintenant "62 cas de décès confirmés, les 2 derniers perdus de vue, ont été retrouvés, identifiés et constatés décédés". La cellule renseigne aussi qu'"une personne qui figurait sur la liste y a été ôtée, car son identité n’a pu être confirmée". D'ailleurs, la cellule fera face à la presse ce matin même pour s'expliquer.
Par ailleurs, les derniers bilans faits avoisinent, d'après Le Populaire, les 2000 morts. Les chiffres valsent entre 1849 et 1958 morts alors que les prévisions laissent entrevoir que la barre des 2000 morts pourrait être dépassée, les décomptes n'étant pas terminés et l'Arabie Saoudite n'ayant pas encore établi un bilan définitif se cantonnant à son chiffre initial de 769 décès. Avec 464 morts, l’Iran est le pays qui paie le plus lourd tribut. Parmi les autres pays les plus touchés figurent l’Egypte (182 morts), le Nigeria (145 morts), le Bangladesh (137 morts) et l’Indonésie (129 morts).

Insultes sur la toile : L’Etat va traquer les coupables

http://www.dakaractu.com Avis sans frais à ceux qui se mettent derrière leurs claviers pour débiter lâchement dans les forums des insanités contre d’honnêtes citoyens. L’Etat qui a décidé de sévir, selon « l’As », est en train de voir comment traquer ces internautes indélicats et les sites qui diffusent des propos haineux et attentatoires à la sécurité publique. L’Etat n’écarte pas non plus de bloquer les sites qui sont à l’étranger...

Tamkharit – Macky offre 371 bœufs aux mosquées

Ligendirecte.sn-À l’occasion de la célébration du Nouvel An musulman, communément appelée Tamkharit, prévue ce vendredi, les mosquées des quartiers du Sénégal seront servies en viande. Sur instruction du Chef de l’État Macky Sall qui veut que les populations qui ont des difficultés ou qui sont en situation de vulnérabilité passent la fête dans la dignité, plus de 371 bœufs seront distribués dans les quartiers sénégalais par la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale.

«Le Président nous a donné 371 bœufs qui sont répartis dans tout le territoire national. La région de Dakar bénéficie de 230 bœufs et ces derniers seront répartis dans les différentes communes de la capitale. Chaque commune va en recevoir trois (3) en plus des grandes mosquées qui vont aussi en recevoir», a notamment fait savoir le Dr Anta Sarr Diacko, directrice générale de la Délégation, dans les colonnes de Sud Quotidien.

Mouvement d'humeur à l'ANSD : Appel à la mobilisation contre les dérives de la direction générale

L’ANSD est devenue une structure de référence en matière de production et de diffusion de statistiques de qualité, reconnue en Afrique et auprès des Partenaires Techniques et Financiers du Sénégal. Cette reconnaissance est le fruit du travail d’Hommes de valeurs qui, depuis 40 ans, s’investissent dans une dynamique d’amélioration continue de la qualité des productions statistiques. C’est ainsi que les autorités du pays conscientes de l’importance des statistiques dans le développement économique et social ont consenti des efforts budgétaires conséquents depuis 2004 pour hisser la production statistique au niveau des standards internationaux.
Malheureusement, ces efforts sont en train d’être annihilés par la nouvelle Direction de l’ANSD, en particulier le nouveau DG, qui en moins d’une année de Directorat, s’est distingué par des pratiques malsaines et apparemment aux antipodes de la bonne gouvernance.
Le SAP statistique du SDTS dénonce et condamne fermement l’attitude répressive, discriminatoire et anti ANSD des nouvelles autorités de l’ANSD dirigée par Khalifa GUEYE, Président du Conseil de Surveillance et Aboubacar Sédikh BEYE, Directeur général, TOUS deux responsables, avec le Conseil de Surveillance, du climat social délétère dans lequel baigne l’ensemble du personnel de l’ANSD. Le personnel se voit ainsi privé de ce qui constitue sa force pour un engagement total au travail, c'est-à-dire la motivation. Les pratiques malsaines sont vécues au quotidien par les agents. En guise d’illustration, nous pouvons en citer quelques unes:
1. Modification de l’organigramme, sans l’autorisation du Conseil de Surveillance
Le DG a créé, sans l’autorisation du Conseil de Surveillance, une entité dénommée «Cellule de gestion des partenariats(CGP)» qui se substitue aux Directions techniques, notamment dans la conduite des opérations dont elles avaient la charge et aussi dans le cadre de la négociation des contrats de prestations de services au nom de l’ANSD. Cette CGP est une proposition du plan de développement stratégique de l’ANSD lequel, n’a pas encore été validé par le conseil de surveillance. La cellule bloque le fonctionnement normal de l’ANSD et est en train de ternir son image et sa réputation (les bourses familiales sont un exemple éloquent de l’incompétence de la coordonnatrice de la cellule de gestion des partenariats). En outre, la coordinatrice de
2. la CGP, dont le niveau de qualification est en inadéquation avec le poste et le rang occupés, gagne presque 2 fois plus que les Directeurs de l’ANSD.
Par ailleurs, le Président du Conseil de Surveillance a ouvertement affirmé qu’il ne fera rien si le DG détourne l’argent de l’ANSD. Ces propos nous ont laissés comprendre que ce qui intéresse le plus certains membres du Conseil ce sont les indemnités qu’ils se sont octroyé en toute illégalité pour leur participation à des sessions de recrutement. La circulaire n°038/PM/CAB/CS JUR du 08 septembre 2015 rappelle aux représentants de l'Etat dans les conseils de surveillance de veiller aux respects des textes. Elle fait suite au constat par la cour des comptes de l'octroi d'avantages et de rémunérations illégaux dans les organismes publics en particulier les Agences. A ce jour, le président du conseil de surveillance bénéficie d’un véhicule de fonction et de 200 litres de carburant par mois (alors qu’il n’assiste qu’à quatre réunions par an), avantage qui n’est prévu par aucun texte réglementaire. En outre, la participation des membres du conseil de surveillance aux travaux des commissions de recrutement crée un conflit d’intérêt car ce sont leurs parents qui sont recrutés à l’ANSD.
Recrutement sans appel à candidature.
De plus en plus, des recrutements sont faits sans appel à candidature. C’est le cas de la coordinatrice de la Cellule de Gestion des Partenariats, de la Conseillère en communication et de son staff. Rappelons que le Décret n° 2005-436 du 07 mars 2005 portant organisation de l’ANSD oblige explicitement le DG à faire un appel à candidatures pour tout poste de niveau égal ou supérieur au chef de division.
Pertes des prérogatives des Directions de production
Les Directions classiques de l’ANSD sont de plus en plus écartées de la gestion quotidienne de l’Agence. En lieu et place, le DG et son nouveau staff composé de personnes (communicateurs, littéraires, etc.) qui n’ont aucune connaissance du métier se réunissent pour prendre des décisions, impopulaires et sans intérêt pour la structure, dont nous sommes tous informés. Actuellement, la direction des statistiques démographiques et sociales a perdu une bonne partie de ses prérogatives au profit de
3. la coordonnatrice de la cellule de gestion des partenariats (CGP) et est de plus en plus réduite en une direction ouvrière.
4. Signature de contrats de complaisance
Un fait marquant reste la signature de contrats de complaisance avec des rémunérations faramineuses pour le staff (la coordonnatrice de la CGP qui n’est diplômée que d’une licence gagne 2 000 000 FCFA par mois, plus que les Directeurs et administrateurs 1 qui sont au moins diplômés d’un master ou doctorat). De plus, tous les agents sous sa responsabilité, par ailleurs cadres expérimentés provenant des différentes Directions, sont plus diplômés qu’elle.
Le DG signe les contrats des membres de son nouveau staff sans tenir compte de la grille des salaires en vigueur au sein de l’ANSD, du statut et règlement intérieur (des sursalaires leur sont accordés en toute illégalité). Des agents qui n’ont rien à voir avec la statistique, qui ne viennent jamais à l’ANSD, bénéficient de contrats faramineux supportés par le budget des programmes statistiques. Des personnes qui n’ont aucune relation contractuelle avec l’ANSD sont envoyées en mission au nom de l’agence, avec les moyens de l’agence.
5. Dispersions des forces de l’ANSD
Au moment où le personnel technique de l’ANSD se réduit et où le recrutement injustifié d’un personnel au profil non recherché à l’ANSD augmente, le DG engage l’ANSD sur tous les fronts et dans beaucoup d’activités, prenant de surcroît des engagements intenables sur la plupart des grands dossiers et ce à l’insu des Directions techniques. Ceci crée une démotivation du personnel technique qui se retrouve surchargé sans entrevoir une amélioration de leurs conditions de travail. Une des conséquences de cette situation est le non respect des délais de production qui contribue au discrédit de l’ANSD auprès de ses partenaires.
6. Remplacement de titulaires ayant gagné leur poste par compétition par des intérimaires.
On lance un appel à candidatures, une personne gagne le poste, le DG se lève un bon jour et le démet de ses fonctions sans motifs en supprimant tous ses avantages. Elle se
retrouve du jour au lendemain avec un salaire d’un grade inférieur. On nomme des intérimaires alors que le titulaire du poste est toujours dans la structure.
7. Des intérims qui ne prennent jamais fin.
Le cas le plus frappant est celui du Chef de la Cellule de Programmation de Coordination statistique et de Coopération Internationale (CPCCI) dont on peine à se rappeler le début (septembre 2011). Dans le même registre, l’intérim de la Direction de l’Administration Générale et des Ressources Humaines a pratiquement duré une année. Qu’attend-on pour ouvrir ces postes à la concurrence et mener la procédure jusqu’à la fin ou est-ce là la nouvelle forme de nomination des Directeurs, Chefs de Divisions et assimilés contrairement au Décret n° 2005-436 du 07 mars 2005 ?
8. Intervention dans les marchés publics
Malgré les recommandations de la cour des comptes sur la nécessité de renforcer la cellule de Passation des Marchés, le Spécialiste en Passation des Marchés (SPM) demeure seul au moment où on recrute un staff de communicateurs pour Gnagna SIDIBE. Les dossiers d’appels d’offres qui doivent être préparés par le SPM sont aujourd’hui réalisés par la DAGRH. Pire, certains membres de la Direction générale ont même tenté d’influencer certains membres de la Commission des marchés sur certains dossiers. Ils ont en outre essayé de mettre en place des commissions de régularisation lorsque l’ACP a refusé le paiement de certains consultants pour vice de procédure.
Au demeurant, la gestion vertueuse des deniers publics, le retour à l’orthodoxie ne devraient pas être de simples slogans, de vains mots utilisés pour discourir. Ils doivent se matérialiser par le strict respect du droit, des règles et procédures en vigueur dont les premiers garants sont, ici, le Président du Conseil de Surveillance et le Directeur Général. L’ex DGA ne disait- il pas dans son message d’au revoir à propos de la Gouvernance d’entreprise : « Au moment où je pars, mon plus grand regret est dans ce domaine où l’ANSD aurait pu connaître des avancées significatives mais cela n’a pas été possible à cause de nombreuses résistances à l’interne et à des niveaux élevés de la hiérarchie de l’Agence. Je n’en veux pour preuve que le manuel de procédures administratives, comptables et financières qui n’a été que très peu appliqué et de manière sélective.».
Si les responsables moraux de l’ANSD font faillite, à nous personnel de l’ANSD, de les rappeler à l’ordre.
Nous invitons les autorités de ce pays à s’intéresser un tant soit peu à la statistique publique d’œuvrer pour mettre fin à la mal gouvernance qui gangrène depuis peu l’ANSD. Pour notre part, nous commençons notre plan d’action en ce jour du 20 octobre 2015, journée mondiale de la statistique par le port de brassard rouge et nous comptons déposer un préavis de grève. Fait à Dakar, le 20 octobre 2015 Le SAP de la Statistique du SDTS

Gestion d’image – Bataille franco-française à Dakar

Lignedirecte.sn – Les chefs d’Etat africains accordent une grande importance à la gestion de leur image souvent confiée à des cabinets français. Le Président du Sénégal n’échappe pas à cette réalité. «La Lettre du continent» révèle que Macky Sall a confié la gestion de son image à Patricia Balme qui va croiser à Dakar une autre Française qui, elle, s’occupe de la communication de Karim Wade.

Bataille franco-française à Dakar pour la gestion de l’image de leaders politiques, particulièrement du chef de l’Etat Macky Sall, et de Karim Wade, fils de l’ancien président de la République. Et c’est «La Lettre du continent» qui ouvre, dans son dernier numéro, une large fenêtre sur la présence de plus en plus renforcée de cabinets français dans la cour des palais des capitales africaines. Parlant du Sénégal, le journal écrit : «Signé il y a quelques semaines dans la plus totale discrétion, le contrat accordant à Patricia Balme, la gestion de l’image de Macky Sall, président en exercice de la Cedeao, permet à cette dernière d’accroitre son emprise africaine.»

Pourtant, Macky Sall n’est le premier chef d’Etat africain à confier la gestion de son image à cette Française. Patricia Balme a en effet géré l’image d’Andry Rajoelina à Madagascar. «Fondatrice de PB Com International, elle possède désormais ses entrées dans plusieurs palais, son contrat avec la présidence camerounaise, où son concurrent Stéphane Fouks tente de faire une incursion, lui étant régulièrement renouvelé», ajoute «La Lettre du continent». Qui souligne : «Au Sénégal, Patricia Balme ne retrouvera certes pas sa ‘’sœur-ennemi’’ Anne Méaux, en perte de vitesse dans ce pays depuis la défaite en 2012 de son client Abdoulaye Wade. Elle pourrait cependant y croiser Marie-Luce Skraburski, collaboratrice pour l’Afrique de la patronne d’Image 7, restée l’amie de Karim Wade dont il gère l’image à titre personnel.»

D’ailleurs, révèle le journal, le compagnon de Marie-Luce Skraburski, jadis directeur de cabinet de l’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, est l’un des avocats du fils de Me Abdoulaye Wade

Burkina – Quand Macky retoque Obasanjo

Lignedirecte.sn – Le Président Macky Sall a-t-il refusé de confier à Olusegun Obasanjo la médiation au Burkina Faso suite au putsch opéré par les éléments du Régiment de sécurité présidentielle (Rsp). Oui, soutient «La Lettre du continent» qui indique que Macky Sall a retoqué Obasanjo.

«La Lettre du continent» est formelle. Selon ce journal généralement bien informé, le Président Macky Sall, par ailleurs président en exercice de la Cedeao a décliné «une offre de services d’Olusegun Obasanjo». L’ancien président de la République fédérale du Nigeria souhaitait conduire une médiation au nom de la Cedeao, durant les évènements ayant secoué le Burkina Faso.

«L’Ex-président nigérian s’est vainement rendu à Dakar, fin septembre pour tenter de convaincre Macky Sall», révèle «La Lettre du continent». Il faut rappeler que c’est le Président Macky Sall, lui-même, qui a conduit la médiation de la Cedeao au Burkina Faso. Une médiation qui avait soulevé une vive polémique notamment au sein de la société civile burkinabè.

Président du Nigeria de 1999 à 2007, Olusegun Obasanjo connaît bien le général putschiste burkinabè Gilbert Diendéré, selon «La Lettre du continent»

Conflit israelo-palestinien: L’ambassadeur de la Palestine au Sénégal invoque ”le devoir d’ingérence de la communauté internationale pour secourir et protéger urgemment le peuple palestinien”

http://www.actusen.com L’ambassade de la Palestine au Sénégal dénonce les” agression et crimes israéliens” perpétrés contre son peuple et faisant ”41 morts et près de 2000 blessés” . Dans un communiqué parvenu à Actusen, son Excellence, Abdalrahim Alfarra, qui accuse l’Etat hébreux d’être l’unique responsable de cette escalade de la violence, invoque ”le devoir d’ingérence de la communauté internationale pour secourir et protéger urgemment le peuple palestinien”Nous reproduisons, ici, l’intégralité du document.

COMMUNIQUE

L’Ambassade de l’Etat de Palestine au Sénégal condamne fermement les agressions et crimes commis par l’armée d’occupation israélienne et les colons israéliens à l’encontre du peuple palestinien. Depuis le début de ce mois, plus de 41 palestiniens ont été tués et près de 2000 blessés. Ces derniers jours, Jérusalem, ville palestinienne occupée depuis 1967, a été transformé en un bunker militaire, avec des centaines de blocs de ciment et points de contrôle, restreignant les accès aux différents quartiers de la ville. Les forces d’occupation israéliennes ont intensifié leurs provocations et attaques contre la mosquée Al-Aqsa, en permettant aux colons extrémistes israéliens de prendre d’assaut les lieux saints palestiniens, dans une tentative de modifier les réalités religieuses, démographiques et géographiques de la ville. Entre Janvier et Septembre de l’année en cours, les extrémistes sous protection des forces israéliennes, ont effectuées un total de plus de 450 attaques contre ces lieux saints et contre les fidèles palestiniens qui s’y rendaient, utilisant souvent des balles réelles.

Le gouvernement d’occupation israélien porte l’entière responsabilité de cette situation. Pourtant il continue de se défausser sur le peuple palestinien qui vit sous occupation et en exil depuis 67 ans. Les incessantes et fausses accusations de M. Netanyahu, qui tente désespéramment de justifier l’escalade militaire et les mesures répressives entreprises contre le peuple palestinien, ne changent pas le fait et la réalité qu’Israël, en étant que puissance occupante, reste le seul et unique responsable de ce cycle infernal de violence. Pourtant le Président palestinien avait averti contre le risque d’une troisième Intifada lors de son discours devant l’assemblée générale de l’ONU en date du 30 septembre dernier.

Les attaques de M. Netanyahu contre le Président Abbas ne sont en effet qu’une vaine tentative pour détourner l’attention du fait que les victimes sont, comme toujours, les civils palestiniens, dont les enfants, cibles des exécutions sommaires et extra-judiciaires. Le cas d’Ahmad Manasra, cet enfant palestinien qui a été laissé gisant au sol et saignant, montre clairement le mépris d’Israël pour la vie humaine palestinienne. Ahmad a été écrasé par un véhicule des forces d’occupation israéliennes. Bien qu’il ne constituait pas une menace après l’incident, il a ensuite été battu, humilié et maltraité par les spectateurs : des colons israéliens au su et au vu des forces israéliennes.

Ceci est répréhensible et mérite non seulement une condamnation forte mais aussi un devoir d’ingérence de la communauté internationale pour secourir et protéger urgemment le peuple palestinien, victime du déchainement raciste et haineux des colons israéliens.

L’Ambassade de l’Etat de Palestine au Sénégal salue l’initiative française d’une présence internationale à travers des observateurs internationaux sur l’esplanade des mosquées. Il s’agit d’un pas dans la bonne direction, bien qu’elle ne corresponde que partiellement à la nécessité d’une protection internationale du peuple palestinien et du territoire palestinien occupé.

L’Ambassade de l’Etat de Palestine au Sénégal rappelle que la seule façon de parvenir à la paix et à la sécurité pour tous est de mettre fin à l’occupation israélienne de la Palestine car il s’agit avant tout d’un conflit territoriale et politique. Cependant, Israël continue d’appliquer une logique sécuritaire, religieuse et mafieuse qui a montré son échec à briser la volonté du peuple palestinien pour la liberté. Une paix juste et durable ne peut être atteinte avec un gouvernement israélien composé en majorité de colons extrémistes qui s’opposent catégoriquement à la solution de deux Etats, et soutenu, malheureusement, par la majorité des parlementaires israéliens, favorables à la judaïsation des lieux saints palestiniens.

Enfin, l’Ambassade de l’Etat de Palestine au Sénégal se félicite et salue, l’élection au Conseil de Sécurité des Nations Unies du Sénégal, qui préside le Comité des Nations-Unies pour l’Exercice des Droits Inaliénables du Peuple Palestinien. Cette élection est le fruit des efforts diplomatiques de S.E.M. Macky SALL, Président de la République sœur du Sénégal Dakar, le 19 Octobre 2015

MOUSSA DIAW, ENSEIGNANT-CHERCHEUR EN SCIENCE POLITIQUE A L’UGB‘’Le duel Wade-Fada risque d’ouvrir un boulevard à Macky Sall’’

http://www.enqueteplus.com La crise de leadership qui secoue le Parti démocratique sénégalais (Pds) depuis plus d’une année tournerait à l’avantage du président de la République, Macky Sall. Selon Moussa Diaw, celle-ci risque d’ouvrir un boulevard à Macky Sall dans la perspective des prochaines échéances si les libéraux n’y prennent garde. Dans cet entretien avec EnQuête, l’enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis estime que la situation que traverse le Pds va compliquer davantage son retour aux affaires.

Une guerre libéro-libérale s’est récemment déclarée à l’Assemblée nationale pour le contrôle du groupe parlementaire des libéraux et démocrates. Quelle analyse faites-vous de cette situation ?

Le spectacle qu’ils ont donné à l’Assemblée nationale ne grandit pas la démocratie sénégalaise. C’est vraiment désolant de voir cette situation de tiraillement entre parlementaires pour la constitution d’un groupe parlementaire. Normalement, la constitution d’un groupe se discute au sein des partis politiques et puis on trouve un consensus pour mettre quelqu’un à la tête du groupe. Cela ne devrait pas poser un tel débat entre parlementaires du même bord. Cela ne grandit pas la démocratie sénégalaise. Maintenant il faut dépasser cela et tourner complètement cette page.

Mais cela dépend du comportement des députés. L’image que les députés donnent à chaque fois ne correspond pas à ce qu’on espère d’un parlementaire et de ce que représente la fonction de parlementaire en termes de représentativité, en termes d’image et d’acteur politique qui doit jouer un rôle pour être très vigilant sur la situation des Sénégalais, et essayer de le résoudre à travers des discussions parlementaires. Mais ce qu’on a vu, c’est de la politique politicienne qui n’a pas du tout sa place à l’Assemblée nationale.

N’y a-t-il pas, selon vous, une transposition du différend politique opposant Abdoulaye Wade à Modou Diagne Fada du Pds à l’hémicycle ?

C’est possible bien entendu, comme il n’y a pas d’entente. Ce qui est paradoxal, c’est qu’on sent bien qu’il y a une instrumentalisation politique des uns et des autres. Parce que Modou Diagne Fada était le chef du groupe parlementaire libéral et bien entendu, compte tenu de ses positions politiques, on a voulu lui faire la guerre. Pour cela, on a instrumentalisé les gens au sein du parti et ceux de l’hémicycle pour essayer de le déstabiliser. Ce genre de pratiques est récurrent au sein du Pds mais également au sein du landerneau politique sénégalais. Ce n’est pas une première. On l’a vu quand Macky Sall était président de l’Assemblée nationale, on a vu ce que cela a donné quand il n’était plus d’accord avec Me Abdoulaye Wade. On a vu comment il a été destitué, comment on a instrumentalisé les gens. On retrouve le même jeu, c'est-à-dire des rivalités politiques au lieu de s’intéresser aux enjeux de la fonction parlementaire. C’est dommage.

Comment appréciez-vous la situation qui prévaut au niveau du Pds ?

Je pense qu’il y a d’abord une rupture au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds). Cette rupture est due à des batailles de positionnement au sein du parti, des rivalités entre différents leaders et surtout au secrétaire général national, Abdoulaye Wade qui ne veut pas réorganiser le parti. De ce point de vue, ce parti risque d’aller en lambeaux compte tenu des rivalités entre les différents leaders qui ont une certaine position de pouvoir au sein du parti. Et le problème qui va se poser maintenant, c’est que, compte tenu de cette rivalité, cette opposition frontale entre deux leaders notamment Modou Diagne Fada et Aïda Mbodji, va davantage renforcer les clivages entre les différents mouvements au sein du parti.

Cela va affaiblir profondément le parti. Et l’appel qu’avait lancé Abdoulaye Wade d’une union de toutes les forces d’opposition pour s’opposer au président Macky Sall, en même temps organiser leur revanche pour une autre alternative, risque d’être un non-évènement compte tenu des pratiques politiques qui sont en cours. Cela risque de fragiliser toute cette entreprise. Et la démocratie va accuser un coup dur compte tenu de cette fragilisation de l’opposition. Le résultat, c’est qu’on risque d’ouvrir un boulevard au président de la République, Macky Sall. Cette situation va compliquer davantage le retour de l’opposition au pouvoir pendant longtemps.

Quelle lecture faites-vous de la posture d’Abdoulaye Wade dans tout cela ?

Vous savez, il n’y a pas de démocratie au sein de ces partis. On peut faire la comparaison avec d’autres partis ailleurs. Regardez ce qui se passe au niveau de l’extrême droite en France. On a exactement les mêmes enjeux, la même similitude au niveau des pratiques politiques, c'est-à-dire cette gouvernance d’un parti politique par un seul leader qui prend toutes les décisions, qui n’accepte pas de partager les parcelles de pouvoir au sein du parti.

Le résultat, c’est que finalement, le parti va s’affaiblir. C’est ce qu’on retrouve au Pds où le leader, le président Abdoulaye Wade devait, compte tenu de son âge, tirer des leçons pour demain, accélérer la relève, accroître la position de pouvoir des différents leaders au sein de son parti parce qu’actuellement il y a plusieurs courants. Il faut donc faire en sorte de les fédérer, cristalliser tout cela autour d’un éventuel leader qui émergerait au sein du parti et faire en sorte que le parti puisse se reconstituer et retrouver ses forces. Mais maintenant, je pense que cela risque d’être peine perdue puisque ça va ouvrir la guerre entre les différents éléments de son parti.

Et Abdoulaye Wade ne leur rend pas service même avec les reproches qu’il leur a faits parce qu’ils n’ont pas beaucoup mouillé leurs chemises comme il dit, pour sortir son fils de la prison. Il ne faut pas le faire parce que rien ne les encourage et qu’il faut une contrepartie. Et cette contrepartie n’est pas visible, il n’y a pas un geste politique permettant justement à ces leaders d’avoir la force de s’organiser et de revenir au pouvoir.

Et le comportement de Modou Diagne Fada dans tout cela ?

Modou Diagne Fada est soutenu par une force, il a un courant. Il ne veut pas être humilié puisqu’il y a une stratégie pour l’affaiblir parce qu’on sait qu’il représente une force au niveau du Pds. Une force qui d’ailleurs ne fait pas trop allégeance à Abdoulaye Wade, qui n’est plus contrôlée. Elle ne répond plus aux directives d’Abdoulaye Wade et se positionne de plus en plus. Modou Diagne Fada a une équipe et ne va pas baisser les bras. Il va continuer ce combat parce qu’il sait qu’il y a un gain à capitaliser sur le plan politique. Pour son avenir, c’est important de se positionner de cette façon et d’avoir des principes qui vont guider ses actions politiques. Je trouve cela tout à fait normal par rapport à sa position, à sa trajectoire et par rapport aussi au discours qu’il tient. Il y a une cohérence dans son discours et il y a une logique politique qui le pousse justement à adopter cette posture au sein de son parti et au niveau de l’échiquier parlementaire de l’opposition.

Cette fronde qu’il a initiée a amené son parti à prononcer son exclusion même si cela ne lui a pas été officiellement notifié. Pensez-vous que Fada accepte si facilement d’être exclu du Pds ?

C’est dans la logique de la guerre au sein du parti. Il faut attendre qu’il y ait cette notification officielle pour lui permettre de réagir en saisissant la justice certainement. C’est ce qu’il attend. Il ne va pas se baser sur des rumeurs, sur des propos qui ne sont pas officiels ou qui sont peut-être utilisés pour jouer sur les nerfs. Je pense qu’il est assez fin pour tenir compte de tout cela et attendre cette notification officielle afin de saisir la justice.

Il est dans une dynamique, si jamais son exclusion lui est notifiée, de convoquer un congrès du parti. Ne risquons-nous pas d’assister à une situation similaire à celle d’Aj/Pads sous le règne d’Abdoulaye Wade ?

Je pense que si on l’exclut, il va créer un autre parti et puis il va y avoir des conséquences énormes aussi bien au niveau de son mouvement qu’au niveau du Pds qui va se fissurer davantage, qui ne sera plus représentatif. Et je pense que la logique aurait dû être – et là je pense qu’ils n’ont pas tiré les leçons de leur défaite- une bonne occasion pour reconfigurer le parti, quitte à lui donner un autre nom. Parce qu’en termes de représentation, en termes d’image et de communication politique, cela compte. On a vu en France comment le parti de Nicolas Sarkozy a changé de nom. Ils sont devenus les Républicains parce que les Français avaient retenu l’Ump comme étant un parti qui n’a pas réussi son programme politique. Alors il y a eu une reconversion et un changement stratégique de nom. Le Pds devait penser à cela, changer de nom et puis construire une stratégie qui lui permettrait de revenir. Mais cela doit se faire en fonction des objectifs et en fonction du programme. Tel n’est pas le cas aujourd’hui parce que Wade n’a pas voulu de cela et ça m’étonnerait que cela puisse émerger en l’état actuel de la situation.

Modou Diagne Fada en dehors du Pds, quel peut être son avenir politique ?

Modou Diagne Fada est encore jeune. Il peut encore mobiliser et il y a des gens avec lui. Il va construire une équipe et il va mener le combat politique. Il fera alliance avec d’autres pour se positionner dans l’espace politique sénégalais.

Y-a-t-il des chances pour qu’il s’allie avec Macky Sall dès lors que ses camarades libéraux le soupçonnent d’être de mèche avec le régime ?

Je ne pense pas qu’il soit de connivence avec le régime. Ce sont des allégations qui ne sont pas du tout fondées. On tient quand même de son discours la cohérence qu’il y a, les propos, les positionnements, ses déclarations. Je ne pense pas qu’il puisse avoir une certaine faiblesse pour aller avec qui que ce soit. Je pense qu’il est cohérent avec lui-même, il sait ce qu’il veut et est en train de construire une ligne politique qui va dans le sens d’un positionnement et d’une stratégie de lutte politique qui soit différente de ce que ses adversaires pensent de lui.

Au-delà du Pds, quelles peuvent être les conséquences de cette situation dans le landerneau politique sénégalais ?

Le Pds va être en lambeaux, il va s’affaiblir et l’espoir de revenir au pouvoir va s’éloigner. Il va y avoir une recomposition. Et au niveau de l’opposition, ce sera la faiblesse, la dispersion et la récupération éventuellement parce que ceux qui seront faibles vont tenter la transhumance ; d’autres resteront pour essayer de s’organiser, de s’opposer en constituant un groupe d’opposition solide qui pourrait faire face à la majorité présidentielle.PAR ASSANE MBAYE

SOUTIEN A MACKY SALL, A LA PROCHAINE PRESIDENTIELLE :ABDOULAYE DIOUF SARR MOBILISE LA COMMUNAUTE LEBOUE

http://www.sudonline.sn Accompagné d’une forte délégation, le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, a rendu visite hier, mardi 20 octobre, à la communauté Léboue, à sa tête Abdoulaye MakhtarDiop, Grand Serigne de Dakar. Le maire de Yoff qui a reçu la bénédiction des siens pour accompagner le chef de l’Etat a par ailleurs annoncé très prochainement un grand rassemblement de toute ladite communauté pour affirmer son soutien à Macky Sall.

Décidément, le maire de Yoff, non moins ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire est déterminé à barrer la route à toute personne ayant des velléités de conquérir Dakar, à la prochaine élection présidentielle.

En effet, comme promis, Abdoulaye Diouf Sarr a initié une série de visites de proximité dans les différents villages Lébous de la région de Dakar. Hier, mardi 20 octobre, après les villages de Ngor et de Yoff, c’était au tour de la collectivité Léboue, à sa tête Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar, de recevoir la forte délégation qui a accompagné le ministre. Une visite de courtoisie, selon Abdoulaye Diouf Sarr, qui entre dans le cadre de la sollicitation de prières, mais aussi de recommandations et d’orientations.

A l’en croire, cette visite se fera dans tout le «pays Lébou», de Ngor à Toubab Dialaw (Thiès), avec un message en main. «Le message est en réalité la consolidation du travail que le chef de l’Etat, Macky Sall, est en train de réaliser dans le cadre du Pse», a-t-il fait savoir. A terme, «un grand rassemblement de toute la collectivité Léboue sera organisé au Grand Théâtre pour exprimer au chef de l’Etat, Macky Sall, toute la reconnaissance du monde Lébou et son soutien».

Lui emboitant le pas, le tout nouveau vice-président de l’Assemblée nationale, en l’occurrence Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar, a magnifié le geste posé par le ministre. S’adressant à l’ensemble des Jaraafs (hauts dignitaires) Lébous des 12 différents Penc (localités) de Dakar, il a rappelé que d’habitude les hommes politiques visitent le siège de la collectivité en période électorale, contrairement à ce que vient de faire le maire de Yoff.

Par conséquent, M. Diop a confié que «si aujourd’hui sa (Diouf Sarr) démarche anticipe sur la reconquête de Dakar à une date qui est aujourd’hui inconnue, qu’il sache que dans cette démarche, nous l’accompagnerons». Mieux, a dit le Grand Serigne, «nous lui donnerons tous les conseils nécessaires en entraînant avec nous dans toute la région de Dakar, les chefs des 122 villages». Un soutien au chef de l’Etat, qui se justifie, selon le parlementaire, par un devoir de reconnaissance et de redevance pour tout ce que Macky a fait pour les Lébous. Il s’agit entre autres de sa nomination en tant que 7ième vice-président, ainsi que l’octroi d’un plateau foncier à Dakar de 5ha à ladite communauté, a-t-il fait savoir. Jean Michel DIATTA

Abdoulaye Mactar Diop -« Je suis élu vice-président de l’Assemblée nationale grâce à Macky Sall »

Lignedirecte.sn-Une semaine après son élection comme vice-président de l’assemblée nationale lors de la session unique du parlement, Abdoulaye Makhtar Diop, grand Serigne de Dakar, a tenu a remerciet le chef de l’état, Macky Sall qui a permis son élection à ce poste.
« Si je suis élu vice-président de l’assemblée nationale, c’est grâce à Macky Sall. Il m’a fait élire à ce poste pour la collectivité léboue dont il veut faire jouer un rôle déterminant dans le Plan Sénégal Emergent », a notamment dit l’ancien ministre des sports du régime libéral.
Il recevait le maire de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Gouvernance locale et membre de la collectivité léboue.
Poursuivant, le grand Sérigne de Dakar a souligné que sa collectivité est avec tous les régimes.Ndiack Faye

Affaire Fada : "Négocier avec le pouvoir, la nuit et tenter de saborder le Pds, le jour"Modou Fada Brutus Diagne : l’incarnation parfaite du baiser de Judas
« Judas est l’un des douze apôtres, plus particulièrement connu pour avoir trahi Jésus et l’avoir livré aux autorités juives par son fameux baiser qui permît à ceux qui venaient l’arrêter de l’identifier. La figure de Judas, qui trahit Jésus par une marque d’affection – le baiser de Judas ! – est énigmatique. C’est le traître par excellence … » ; il incarne « le mystère du mal, dit le dictionnaire Larousse ».
Quant à Brutus, il est ainsi défini par Wikipédia : « Brutus est un sénateur romain, juriste et philosophe de la fin de la République, fils de Servilia, la maîtresse de Jules César, auquel il porta le dernier coup, en le poignardant … ».
Il n’est point besoin de chercher midi à quatorze heures, pour comprendre que celui qui avait quitté son mentor Me Abdoulaye Wade en 2005 et créa « Waarwi »pour revenir, après une traversée du désert, allait rééditer son coup, le jour où Me Abdoulaye Wade arrivait à perdre le pouvoir.
En traître rusé, Modou Fada Brutus-Judas Diagne, a crû pouvoir tromper les Sénégalais en appelant à la réforme du parti ! Au moment où il flirtait avec l’adversaire, Brutus-Judas Diagne, prétendait soutenir la candidature de Karim Meïssa Wade, tout en se disant être « le Plan B » du Pds et en défiant l’autorité de Me Abdoulaye Wade à la tête du Parti démocratique sénégalais. Son stratagème, cousu de fil blanc, était connu de tous : négocier avec le pouvoir, la nuit et tenter de saborder le Pds, le jour. C’est ainsi que Brutus –Judas Diagne vendit son âme au diable en se réfugiant derrière la fausse prétention de réformer le Pds ! Tel Judas, il manifesta une fausse affection à Me Wade ; tout en ourdissant les pires complots contre lui ! A l’ouverture de la session de l’Assemblée nationale, Brutus –Judas Diagne franchit le Rubicon, en reproduisant in extenso, la liste du groupe parlementaire libéral, cautionné par le frère Secrétaire général national, Me A1bdoulaye Wade et la déposa à la table du Président de l’Assemblée nationale ! Le simple bon sens, aurait dû amener le Président de l’hémicycle à demander à la plénière, si les députés Aïda Mbodj et Oumar Sarr ont bien signé la liste de Brutus-Judas Diagne ?
Cela aurait permis d’éviter le cirque honteux qui n’honore ni l’institution et encore moins, les « honorables » députés qui y siègent…Devant une telle forfaiture, le Pds et les démocrates sénégalais ne pouvaient rester les bras croisés. A défaut d’amener les comploteurs contre la démocratie à la potence, il fallait, tout au moins, les mettre hors d’état de nuire. Pour ce qui concerne Fada Brutus-Judas Diagne et ses complices, la peine minimale était de les exclure officiellement du parti auquel ils continuaient à se réclamer…Le secrétariat national du Pds, n’a pas hésité à faire ce travail de purges à l’endroit des éléments nocifs que sont Fada Brutus-Judas Diagne et Cie.
En attendant, de rétablir l’Honorable Député, Mme Aïda Mbodj, dans son droit inaliénable de présidente du Groupe parlementaire des Libéraux et Démocrates- conformément à la volonté du frère Secrétaire Général national et ses collègues, membres du Groupe parlementaire- continuons l’œuvre salutaire d’identification des taupes, infiltrées dans nos rangs, afin de les extirper du corpus libéral, à l’instar du sort qui a été réservé à Modou Fada Brutus –Judas Diagne, le vendredi 16 octobre 2015, lors qu’il fut exclu, à l’unanimité, du Parti Démocratique sénégalais.AMINA SAKHOPrésidente du Mouvement Karim Président

Plaidoyer : Anna Sémou Diouf sollicite un quartier général, un hôpital et une académie pour la police

Après 26 mois à la tête de la Direction générale de la police nationale(DGPN), Anna Sémou Diouf s’en va. Remplacée par le Commissaire de division de Classe exceptionnelle Omar Maal, la native de Mbodiène a fait ses adieux aux hommes et femmes avec qui, elle a travaillé durant cette période.

Mais avant de quitter son poste de Dgpn, Anna Sémou Diouf a fait un vibrant plaidoyer, lors de sa passation de service avec Omar Maal, ce mardi.

En effet, pour le confort social de la police, l’ancienne patronne de la police a demandé au ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo «d’ouvrir un quartier général de la Police, un hôpital et une académie de police digne de son nom».

Pour elle, ces structures peuvent participer à l’émergence des conditions sociales des éléments de Police.G. MANSALY

Justice – La Dic retient des responsables de l’opposition

Lignedirecte.sn – Trois responsables de l’opposition étaient mercredi jusqu’à 20 heures dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic). Il s’agit précisément de trois membres du Mouvement populaire socialiste (Mps/Selal) de Mamadou Bamba Ndiaye.

Que leur reproche la Division des investigations criminelles (Dic)? Difficile à dire pour le moment. Toujours est-il que jusqu’à 20 heures mercredi, des responsables du Mouvement populaire socialiste (Mps/Selal), parti membre de l’opposition, étaient retenus dans les locaux de la Dic. Dans un communiqué, Mamadou Bamba Ndiaye informe qu’il s’agit de Fallou Gaye, chargé des elections du Mps/Selal, de Matar Ngom et de Saliou Seck, tous deux militants du meme parti à Pikine. D’ailleurs, on ne sait pas s’ils ont été libérés dans la soirée ou pas. Il faut dire que Fallou Gaye, lui, avait déjà passé la journée à la Dic. C’était ce mardi 20 octobre.

Selon la version livrée par Mamadou Bamba Ndiaye, lui-même, ces responsables de son parti sont interrogés sur leur militantisme et en particulier sur une réunion publique organisée à Pikine le 13 octobre dernier. A l’en croire, au cours de cette reunion publique, Fallou Gaye, Matar Ngom et Saliou Seck ont exposé les positions de leur parti sur la situation politique nationale.

On l’a vendu à l’Ofnac !

http://www.actusen.com Il peut surveiller ses intérêts. Lui, c’est le maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye.

En effet, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a enregistré, ce mardi, une lettre dénonciatrice sur la gestion de la Mairie de Dakar-Plateau.

D’après L’Observateur qui file l’info, dans cette correspondance, l’auteur révèle une violation de la loi relative à l’octroi des mandats de secours aux indigents, la dotation de carburant à des personnes sans oublier la créance de 14 millions F Cfa due à la Société Lynx sécurité représentée par son Directeur général Mouhamadou Moctar Diaw.

Dans la foulée, ajoute le journal, le percepteur de Dakar-Plateau est pointé du doigt. Car l’auteur de la lettre ne comprend pas pourquoi le receveur-percepteur de dakar-Plateau refuse d’exécuter l’arrêté valant mandat du sous-préfet, “prix en application des dispositions de l’article 265 dudit code, sans aucun motif valable et ce, depuis le 5 août 2015″.

Il n’est pas encore sorti de l’ornière

http://www.actusen.com Le Président du Conseil départemental de Kébémer n’en a pas encore fini avec ses déboires.

En effet, exclu du Parti démocratique sénégalais, Modou Diagne Fada est à la quête de six députés susceptibles de remplacer sur sa défunte liste ses collègues du Groupe parlementaire “Libéraux et Démocrates” de la Législature précédente.

En d’autres termes, avec le refus d’Omar Sarr, Aïda Mbodj, Nafy Ngom, Worré Sarr, Mohamed dieng, Lamine Thiam, l’Assemblée nationale devra se prononcer, prochainement, sur l’avenir du Groupe de la controverse.

Dans tous les cas, le Pds, Rewmi, Bokk guis-Guis, Aj n’entendent pas lâcher du lest. Et seront, dans quelques heures, en conférence de presse, pour encore disserter sur la situation de blocage à l’Assemblée nationale.

Le Ps reprend du service : La prochaine université d’Eté occupera une place centrale dans les échanges

http://www.dakaractu.com Les socialistes reprennent du service après un long break lié aux préparatifs de la fête de la Tabaski 2015 et les nombreux déplacements du secrétaire général à l’étranger. C’est cet après-midi (à 16h) sauf situation extraordinaire que se tiendra la réunion mensuelle du Secrétariat exécutif national du parti socialiste. Déjà nous pouvons vous souffler que l’organisation de la prochaine université d’Eté des socialistes occupera une place centrale dans les échanges de cet après-midi. Les différentes commissions ayant déjà déposé leurs rapports, Ousmane Tanor Dieng va sans doute demander aux différents responsables de se préparer à mettre la main à la pâte, parce que «nak» que ce soit la commission scientifique ou les autres, les gens s’activent dans l’organisation de cet important événement.
Au total, c’est une quinzaine de propositions de thèmes pour l’Université d’Etat qui seront étudiés. Il ne restera plus à la suite de ce travail de synthèse concernant «la foire aux idées», comme s’expriment les socialistes dans leur jargon, que tout soit soumis à l’appréciation des membres du secrétariat exécutif national. Ousmane Tanor Dieng et son équipe qui vont certainement valider un des thèmes proposés par les jeunesses du parti pour servir de discours inaugural du Secrétaire général, nous diront probablement, laquelle des propositions est la mieux indiquée pour cette édition 2015.
Quelle que soit la décision du grand manitou Ousmane Tanor Dieng, un travail énorme est abattu par l’équipe du Pr Abdoulaye Elimane Kane. S’agissant de M. Kane, nos radars l’avait déjà filmé, il y a de cela quelques mois, en train de présider une réunion à laquelle avaient pris part : Barthélémy Dias, Bass le chef de cabinet du maire de Grand Yoff, Dibocor Faye du mouvement des élèves et étudiants socialistes, une délégation de Vision socialiste….Bref, de l’ensemble des jeunesses, à la salle de réunion du Bp. C’est dire que malgré ses relations avec le président Macky Sall, le Ps ne perd de vue ses ambitions présidentielles.

Anna Sémou Faye aux policiers: ” Soyons tous solidaires, cultivons la cohésion et l’esprit de Corps”

Anna Sémou Diouf a-t-elle dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas ?En tout cas, le Dgpn sortant a appelé tous les agents à l’union sacrée pour le rayonnement de la Police. «Policiers du Sénégal, soyons tous solidaires, cultivons la cohésion et l’esprit de Corps», exhorte-t-elle. Un discours qui laisse entrevoir les informations des relations heurtées entre Anna Semou Diouf avec plusieurs Hauts gradés de la Police qui auraient souhaité son départ depuis un certain temps.

Toutefois, la dame a rendu un vibrant hommage à ses anciens collaborateurs, à sa famille et les pays amis et organismes internationaux. «Je veux remercier tous mes anciens collaborateurs et le personnel du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique. Les agents avec qui j’ai travaillé en parfaite synergie durant les deux ans. Ainsi que la coopération internationale dense et féconde avec des pays comme la France, Usa, Egypte, Espagne, Italie… et les organismes internationaux qui nous a permis de renforcer les capacités humaines et opérationnelles de nos personnels de services».

Hommage à ses fidèles et aux pays amis

Et de renchérir : «que vous soyez dans les bureaux, dans les services administratifs, dans les unités opérationnelles, territoire comme dans les missions à l’étranger, c’est à vous que je m’adresse maintenant : nous avons combattu la criminalité sur toutes ces formes, le trafic de drogue, cybercriminalité, terrorisme…, je magnifie aujourd’hui, les résultats obtenus ensemble».

Et comme si cela ne suffisait pas, Anna Sémou Faye a salué les agents de police qui l’appelaient affectueusement, «badiène». «Vous m’avez donné beaucoup de motifs de satisfaction et je suis profondément touchée lorsque je vous entends m’attribuer ce surnom de «badiène», un surnom affectif qui me touche profondément».

Avant de prendre congé de l’assistance, Anna Sémou Faye a rendu grâce à Dieu qui lui a permis d’accomplir tant bien que mal sa mission et prié pour son successeur.«Soyez tous unis derrière votre nouveau Chef pour qui je formule aujourd’hui, les prières les plus ferventes pour un succès éclatant dans l’exercice de ses fonctions».G. MANSALY

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