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Police nationale – Oumar Maal installé dans ses fonctions

Lignedirecte.sn – Le nouveau Directeur général de la police nationale, Oumar Maal, a été installé dans ses fonctions ce mardi par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, a constaté l’APS.

La cérémonie s’est déroulée à l’Ecole nationale de police en présence de plusieurs autorités.

Oumar Maal, Commissaire de Police de classe exceptionnelle, précédemment directeur de la Sécurité publique a été nommé récemment Directeur général de la Police en remplacement de Anna Sémou Faye.

Présenté comme un spécialiste du renseignement, M. Maal s’installe officiellement dans ses nouvelles fonctions au lendemain de nombreux changements opérés au sein de la Police nationale à travers les nominations intervenues lundi en Conseil des ministres.

Aibd – «Aucun ultimatum n’a été donné à Bin Ladin Group pour finir les travaux» (Maimouna Ndoye Seck)

http://www.seneweb.com À en croire le ministre du Tourisme et des Transports aériens, aucun ultimatum n’a été donné à Saudi Bin Ladin Group (Sbg) pour la fin des travaux de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd).

« Je ne suis pas informée d’un ultimatum, la société Aibd SA et le Sbg évoluent dans le cadre d’un contrat qui spécifie les conditions de réalisation de cet important projet, ainsi que les obligations de chaque partie. C’est ainsi que face aux retards constatés, Aibd a servi une mise en demeure à Sbg pour la finition des travaux », explique dans un entretien à L’Observateur, le ministre du Tourisme et des Transports aériens.

Mainouna Ndoye Seck de souligner que dans le cadre des grands contrats d’infrastructures, « on a la possibilité de réajuster les conditions du contrat grâce à des avenants, pour tenir compte de la réalité de la mise en œuvre du projet. D’ailleurs, quatre avenants ont été signés avec Aibd et Sbg, explique-t-elle. Un cinquième est en négociation pour fixer la date de la fin des travaux et les conditions pour arriver à l’échéance ».

Enfin, rassure-t-elle, le gouvernement veillera à la réalisation, à date échue de cet aéroport et se donnera les moyens d’y arriver, car il s’agit d’un pivot de la politique économique et sociale que le président de la République a traduite par le PSE.

Léger repli des passagers enregistrés à l'aéroport de Dakar à fin juillet 2015

http://www.seneweb.com Le nombre de trafic de passagers enregistré à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar a connu une légère baisse de 1,4% durant les sept premiers mois de 2015 comparé à la même période de 2014, a appris lundi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Le cumul de passagers durant cette période s'est établi à 1.123.958 contre 1.139.834 durant les sept premiers mois de 2014. Cette situation est due essentiellement au nombre de passagers enregistrés à l'arrivée qui se replie de 5,5% à 470.831 contre 498.298 en 2014. Le nombre de passagers au départ, a, de son coté, légèrement augmenté de 2% à 533.930 contre 523.675 précédemment.
Quant aux passagers en transit, ils sont en légère hausse de 1,2%, passant de 117.841 en 2014 à 119.197 durant les sept premiers mois de 2015.
Au niveau du tonnage de fret enregistré, une forte hausse de 18,6% est notée, se situant à 21.910 tonnes contre 18.478 tonnes durant les sept premiers mois de 2014.
Concernant le mouvement des aéronefs, la DPEE note, sur la base des données de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), un repli de 3,8% avec 20.802 avions recensés contre 21.615 avions en 2014.Auteur: Apanews

Port de Dakar : Augmentation de 157.300 tonnes des embarquements de marchandises durant les 7 premiers mois de 2015

http://www.lejecos.com Les embarquements de marchandises enregistrés au Port de Dakar ont connu une augmentation de 157.300 tonnes durant les sept premiers mois de 2015 comparé à la même période de 2014, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Ces embarquements se sont établis à 2.423.800 tonnes contre 2.266500 tonnes en 2014, soit une hausse de 6,9%. Cette évolution est essentiellement due aux produits de la mer à 161.300 tonnes (+ 41,9%) et dans une moindre mesure les marchandises diverses à 2.027.500 tonnes (+6,7%).
Les débarquements ont, de leur coté progressé de 7,5%, passant de 6.110.500 tonnes en 2014 à 6.569. 800 tonnes en 2015. La forte hausse de 98% du pétrole brut à 517.600 tonnes contre 261.600 tonnes en 2014, a largement favorisé cette évolution. Quant aux débarquements des hydrocarbures raffinés, la DPEE signale une baisse de 5,6%. Elles passent de 592.000 tonnes en 2014 à 558.700 tonnes un an plus tard.
Quant aux produits de la mer, on enregistre une progression de 8,7% à 115.800 tonnes contre 106.500 tonnes durant les sept premiers mois de 2014. Cette évolution est due essentiellement aux transbordements qui progressent de 12% à 68.100 tonnes contre 60.800 tonnes en 2014. Quant aux débarquements, ils enregistrent une hausse de 4,3% à 47.700 tonnes. El Hadj Diakhaté

RATIONALISATION DU SECTEUR DU TRANSPORT :LES RECETTES DES ACTEURS

http://www.sudonline.sn Face aux nombreux problèmes auxquels le secteur du transport est confronté, la Fédération des Transports de l’Union Démocratique des Travailleurs du Sénégal (Udts) a organisé une rencontre de partage, le samedi 17 octobre, au Centre Daniel Brothier de Dakar. Ce pour tirer le transport de sa léthargie et permettre un épanouissement des travailleurs.

Pour assainir davantage le secteur du transport au Sénégal, une revalorisation des ressources humaines, une affiliation à la caisse de sécurité sociale, avoir une retraite à l’Institut de Prévoyance Retraite au Sénégal (Ipres), une couverture accident de travail et assurance des acteurs sont nécessaire. C’est ce qui découle de la rencontre de la Fédération des Transports de l’Union Démocratique des Travailleurs du Sénégal(Udts), samedi dernier au Centre culturel Daniel Brothier de Dakar. Selon les acteurs du transport, le secteur fait face à de nombreux obstacles notamment les conventions collectives, l’absence de contrat de travail et les difficultés liées à la retraite. Ainsi, il est tant de créer un cadre de concertation et d’échanges entre acteurs en vue de développer le secteur.

Selon, le représentant de la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport pour l’Afrique Francophone et la CEDEAO, Baila Sow, «le transport est le secteur stratégique qui peut impulser l’émergence et le développement d’un pays». Donc s’il n’est pas amélioré, il ne peut pas y avoir d’émergence dans un pays car c’est le «poumon de l’économie» d’un pays soutient le Coordonnateur de l’Union des Transports du Sénégal (Uts), Gora Khouma. C’est pourquoi, «le manque de formation technique et professionnelle et d’espace réservé aux gros porteurs au port, la mauvaise qualité des infrastructures, entres autres, sont des défis à relever», a fait savoir la Secrétaire de l’Udts, Marième Ba Konaté. La rencontre du samedi dernier vise donc, pour ces acteurs du transport, une prise de conscience afin de sortir de cette léthargie.

Tous les acteurs présents à la rencontre aspirent à ce que le transport ne soit plus considéré comme faisant parti du secteur informel car les travailleurs ont leurs permis de conduire, leurs cartes grise et paient les patentes. Ainsi, les travailleurs du transport invitent l’Etat et le patronat à plus de respect à leur égard pour la rationalisation du transport au Sénégal. Mais aussi l’Udts égal convie à une unité organique des organisations syndicales des travailleurs, à la formation des travailleurs et au renforcement de leurs capacités de travail.

Par ailleurs, la présidente du Haut Conseil du Dialogue Social, Innocence Ntap Ndiaye, a exprimé toute sa gratitude et s’est engagé à les accompagner pour créer un cadre propice à la productivité car les infrastructures de transport font partie des secteurs retenus dans le cadre du Plan Sénégal Emergent. Mariame Djigo

RESORPTION DU CHOMAGE AU SENEGAL«AUCUN REFERENTIEL ADAPTE N’EST DISPONIBLE»

http://www.sudonline.sn Toutes les politiques d’emplois menées avant et après 2000, ont été impertinentes au regard des moyens financiers déployés à cette fin, en terme de création de la richesse nationale. Ceci, faute de données statistiques adéquates aux enjeux de l’emploi. C’est ce que soutient l’économiste Ndongo Samba Sylla, chargé de programme et de recherche à la Fondation Rosa Luxembourg.

De tous les Etats et en toutes circonstances, la question de l’emploi des jeunes s’est posée comme une épine dorsale et en même temps comme un piédestal aux politiques pour conquérir le pouvoir. Mais, à quelques exceptions près, seuls quelques uns ont réussi à résorber de façon significative la question du chômage notamment les pays développés.

En Afrique, en général et au Sénégal en particulier beaucoup d’ «initiatives ont été prises dans ce sens, mais le problème reste entier. Parce qu’il n’existe pas de référentiel adapté (enquête emploi) prenant en compte toutes les catégories socioprofessionnelles secteur par secteur de la vie active au Sénégal. L’unique enquête d’envergure nationale menée, en date, remonte de 1991. En clair, depuis 24 ans aucune enquête emploi digne de nom n’a été menée au Sénégal. L’on est loin de discerner les concepts emploi, chômage, sous-emploi visible et invisible, secteur non structuré. Et au même moment la demande s’accroit d’année en année. Nos gouvernants piochent l’ère en cherchant à résorber l’emploi. Par ce qu’il n’existe aucune base de données fiable et viable pour mener la politique de l’emploi. Par conséquent, toute initiative visant à résoudre cette question est vaine», analyse Ndongo Samaba Sylla, économiste chargé de programme et de recherche à la Fondation Rosa Luxembourg.

Selon l’économiste «la donnée statistique (le chiffre statistique) est une décision politique». Subséquemment, lorsqu’on veut mener une politique économique pour son pays, la donnée statistique s’impose en viatique pour bâtir une bonne politique socioéconomique à même de créer de la richesse, de rétribuer le dividende (Pib) et ainsi propulser l’émergence tant aspirée. La jeunesse c’est l’espoir de tout un pays, d’un peuple d’une nation. Par conséquent, toute politique entreprise doit ipso facto prendre en compte les besoins de celle-ci (jeunesse) sans quoi point de développement. Or, poursuit-il «dans ce pays, les politiques, une fois aux affaires se dédouanent facilement de la question de l’emploi, en soutenant que l’offre est inadéquate à la demande». Mais à ce niveau, dira-t-il «tant que nous continuerons à agir de la sorte, nous n’en sortirons pas de la dèche», a-t-il expliqué.

La seule question qui vaille à la résorption de l’emploi c’est de réaliser une enquête emploi sérieuse sur l’ensemble du territoire national à travers l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Laquelle (enquête) va structurer en catégorisant le niveau d’étude des uns et des autres, et en charpentant secteur par secteur de la vie active pour avoir une idée de ce qu’est un emploi temporaire, emploi précaire, emploi avec contrat à durée déterminée (Cdd), emploi à durée indéterminée (Cdi). Car, selon lui: «la transposition de la structure du marché du travail tel que conçu par l’Organisation international du travail (Oit) dans les pays développés est inadaptable à nos pays en quête d’émergence (pays pauvre). Parce que dans nos pays, le monde du travail est dominé par l’informel.

En clair, les statuts dominants ce sont les auto-entrepreneurs, les tacherons, les aides familiaux, les apprentis entre autres qui dominent le marché du travail. Par conséquent, ceci a forcément une incidence sur la manière dont-on mesure les concepts d’emploi», a-t-il développé. Or, dans l’analyse économique ou statistique une heure de temps de travail fait durant la période de référence (une semaine avant l’enquête) est considérée comme un emploi. Adapter cette définition dans nos pays où beaucoup de jeunes font des activités économiques similaires, c’est fausser le jeu. Car, cette conception du travail ne s’applique pas.

Pour ce faire, «il faut à partir de ces données scientifiques, réinterroger et réorienter ces concepts précités pour mettre en place une véritable politique d’emploi», préconise t-il. Même si par ailleurs, il relève qu’une enquête emploi est en court. Jean Pierre MALOU

Mary Teuw Niane,ministre de l’Enseignement Supérieur:«Tout n’est pas parfait …»

http://www.seneweb.com/ Promouvoir le label « étudier au Sénégal » : c’est le principal message que le ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, a tenu à livrer en initiant une visite des chantiers de l’université de Dakar, Thiès, Diourbel, Ziguinchor et Saint-Louis. Malgré le retard de quelques chantiers et les difficultés notées au niveau des œuvres sociales, Mary Teuw Niane, tente de rassurer sur le bien-fondé de ces réformes initiées pour l’élargissement de la carte universitaire et émet des perspectives favorables pour la rentrée universitaire prochaine. Entretien.

Vous venez de finir une tournée d’inspection des chantiers de l’université qui vous a mené dans les régions de Dakar, Ziguinchor, Diourbel, Thiès et Saint-Louis. Quel bilan en tirez-vous??

J’en tire un bilan très positif parce que le défi est énorme. Il est à la fois de mettre en œuvre des réformes qui sont pour beaucoup immatérielles, car touchant à la réglementation, aux lois, à l’administration, de mettre en place des réformes qui amènent la mise en place d’infrastructures importantes parce qu’il faut imaginer simplement sur 5 ans, entre 2012 et 2017, ce sont 302 milliards que l’État du Sénégal investit en infrastructures et équipements dans l’Enseignement Supérieur. Et si nous comparons de 1960 à 2012, on a investi moins de la moitié. Donc, ce défi énorme du président de la République, Macky Sall, il faut le mettre en œuvre dans le cadre d’une carte universitaire que nous cherchons à élargir. L’objet de cette tournée, c’était de regarder ce qui se passe dans les universités existantes avec juste quelques structures nouvelles que sont l’Isep (Institut supérieur d’enseignement professionnel) de Thiès et quelques Eno (Espace numérique ouvert), mais le reste ce sont les cinq universités existantes. Nous avons regardé ce qui se passe au niveau des infrastructures et je peux dire qu’à 90 % les chantiers marchent bien. Il y a 10 % pour lesquels, il y a des difficultés. Nous avons eu à mettre le doigt sur les problèmes et ensuite, à donner les instructions pour que les difficultés que nous avons rencontrées puissent être levées. Je peux vous dire par exemple aujourd’hui que j’ai reçu un message du gouverneur de Kolda avec des photos sur le centre délocalisé de Kolda dont les travaux viennent de démarrer.Donc,il y a une avancée à ce niveau-là.

Le deuxième aspect, ce sont les équipements scientifiques, qui sont très importants, si nous voulons professionnaliser nos formations et surtout que les jeunes qui y sont formés aient les compétences requises. Là, il y a un effort conjugué des universités à travers leurs contrats de performance qui ont acheté les équipements. Le ministère, lui-même, a acheté des équipements dans le cadre du programme du président de la République d’équipements et de constructions de 100 salles de Travaux-pratiques (TP). Nous avons bien vu que les équipements sont en place et correspondent aux filières diversifiées que les universités sont en train de mettre en œuvre. L’autre aspect, sur lequel nous avons pu toucher du doigt sur ce que font les universités, c’est le service à la communauté et l’entrepreneuriat. À Dakar, nous avons visité l’incubateur Innodev, à Ziguinchor, nous avons pu voir tout le travail qui est en train d’être fait avec le Biogaz. Au niveau de Bambey, nous avons vu le château d’eau et le centre médico-social qui va être implanté dans le quartier.

À Thiès, il y a beaucoup d’initiatives. Beaucoup d’entreprises ont construit ou réhabilité des salles de classe. À Saint-Louis, nous avons vu ce que fait l’UFR agro avec la synthèse des huiles essentielles et aussi l’UFR santé, avec le centre de drépanocytose. Il y a beaucoup de choses qui bougent dans les universités où les recteurs, les enseignants chercheurs, le personnel administratif, les étudiants, travaillent à amener ces idées nouvelles qui feront que notre université soit au service de la société. Il y a l’Université de Dakar, qui est l’université mère, l’Université Gaston berger, la deuxième et les universités de troisième génération, où des efforts sont en train d’être fait. Mais il y a sans doute un rattrapage à faire pour que toutes ces institutions soient au même pied.

Par rapport à ces innovations, où en sont les chantiers de l’Université du Sine Saloum et Amadou Moctar Mbow??

Pour ce qui est de Amadou Moctar Mbow, nous sommes au niveau du complément d’étude géotechnique et de la production de ce que l’on appelle les micros pieux. Pour ce qui est de Sine Saloum, le marché est fait, il reste la signature de la convention de financement que nous attendons d’un moment à l’autre.

Comment est-ce que vous appréhendez la prochaine rentrée universitaire??

Nous l’appréhendons avec beaucoup d’optimisme parce que beaucoup de questions importantes ont été réglées. Je pense à l’équilibrage du budget des rectorats des universités. Une décision importante a été prise par le Président de la République lors du dernier Conseil des ministres dans le cadre de la loi de finance initiale, pour ce qui est des infrastructures et des équipements. Je crois que les avancées que nous avons vu vont permettre aux uns et aux autres à la fois d’avoir de nouvelles infrastructures que celles qui sont déjà livrées. Et pour celles qui ne le sont pas, d’être patients en sachant que l’effort est en train d’être fait et que ceci devrait nous permettre de passer le cap. Vous avez vu que l’année dernière, les bourses ont été régulièrement payées, de novembre à juillet, à la fin de chaque mois. Cette année aussi, ce sera exactement la même chose. Nous insistons pour que les facultés puissent donner les résultats à temps pour permettre aux étudiants de pouvoir recevoir leurs bourses à temps. Nous avons des questions délicates au niveau des œuvres sociales qui sont des questions de financement. Aujourd’hui, nous avons tenu une réunion avec le Directeur du Coud et le Directeur du Crous et nous pensons que le gouvernement va apporter les solutions idoines pour nous permettre de passer ce cap.

L’université a été secouée par la visite du président de la République qui a essuyé des jets de pierres. Où en sont les dossiers de ces étudiants qui ont été arrêtés??

Vous savez que le ministère de l’Enseignement Supérieur n’a pas de prise sur ce type de chose. Ce sont des dossiers qui se trouvent au niveau de la justice. Dès lors que ce sont des questions de justice, mon attitude c’est de prendre une distance par rapport au judiciaire.

Est-ce que ces étudiants risquent l’exclusion de l’Enseignement Supérieur??

Cela concerne les universités. Elles ont une autonomie qui font qu’elles ont un certain nombre de pouvoirs qui ne relèvent pas de l’Enseignement supérieur, mais de l’université, elle-même, qui est concernée. Chaque université est régie par un texte sur les franchises universitaires, un texte aussi sur les questions disciplinaires concernant à la fois les étudiants, mais qui peuvent aussi concerner les enseignants et les autres personnels. Il y a des organes dans chaque université chargée de ces décisions.

Où en est l’application des mesures issues des concertations menées par Souleymane Bachir Diagne??

Vous savez les concertations nationales ont mené à 78 recommandations. Et le président de la République, le 14 août 2013, a pris 11 décisions qui sont issues de ces concertations qui constituent pour nous le plan d’action que nous sommes en train de dérouler et la tournée que nous avons eu à faire est un des aspects de vérifier l’état d’exécution de ces décisions. Dans cette tournée, nous nous sommes occupés de plusieurs décisions. La première concerne la réorientation vers les sciences de l’ingénierie, les mathématiques et les formations professionnelles courtes. C’est dans cela que nous avons la construction des Isep, l’équipement des laboratoires, la construction des 100 salles de Travaux pratiques. Nous avons aussi eu à voir la deuxième décision qui concerne l’amélioration de l’utilisation des techniques de l’information et de la communication. Nous avons dans beaucoup d’universités vu le réseau informatique et tous les programmes que développent ces universités autour de l’informatique. Nous avons aussi vu l’extension des universités qui concerne la décision sur l’extension de la carte universitaire. Nous avons vu aussi la décision sur les œuvres sociales avec les améliorations qui y sont. Nous avons aussi pu voir la décision sur la gouvernance. D’ailleurs, la manière dont nous avons constitué la délégation qui a fait la tournée est à l’image de ce que veut le président de la République puisque les syndicats étaient invités et ont participé, de même que les étudiants, les parents d’étudiants, l’Assemblée nationale et le Conseil économique social et environnement. Nous avons aussi eu à discuter de la question des Personnels administratifs et de services (Pats) et j’ai promis d’ailleurs de les recevoir dès mon retour de tournée. Vous avez du remarquer que les laboratoires de langues sont modernisées en commençant par Dakar. Dans les décisions, il est dit qu’il faut rendre obligatoire l’anglais pour que l’étudiant lorsqu’il obtient sa licence puisse suivre ses cours de master indifféremment en français ou en anglais. En visitant Dakar et Ziguinchor, nous avons touché plusieurs de ces aspects en commençant par valoriser le label étudier au Sénégal, et deuxièmement, mettre l’université aux standards internationaux. Puisque, ces deux étudiants qui ont été reçus à l’école Polytechnique de Paris ont passé leur bac au Sénégal, leur première et deuxième année universitaire en mathématiques au Sénégal et ils ont réussi à ce concours international ouvert à différents pays. Cela montre comment le niveau de nos études est relevé. Tout n’est pas encore parfait, mais nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes dans l’exécution de ces 11 décisions. Nous avons mis de côté quelque chose d’important. Comme nouvelles infrastructures, nous n’avons pas encore visité les chantiers de l’université Amadou Moctar Mbow, ni celui du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse, ni la cité du Savoir et les 12 chantiers d’Eno qui sont en cours, ni aussi les chantiers en cours pour les Isep de Diamniadio, de Bignona, Richard Toll et Matam. Nous n’avons pas encore parcouru les chantiers des réformes immatérielles. Il y a la loi relative aux universités, il y a la réforme des titres pour les enseignants du supérieur, il y a la réforme des centres des œuvres universitaires avec la création des centres régionaux des œuvres universitaires, il y a les textes sur la mobilité des personnels des étudiants et des Pats. Il y a beaucoup de textes en cours qui vont être la chair, le sang dans lequel il y aura les équipements pour que ce renouveau de l’enseignement supérieur puisse non seulement naître, mais aussi perdurer.

Vous initiez beaucoup de réformes pour l’enseignement supérieur au Sénégal. Qu’aimeriez-vous que la postérité retienne de vous en tant que ministre??

Franchement, je n’ai pas réfléchi à cette question. J’ai réfléchi à une chose, c’est que le président de la République m’a fait confiance et j’ai le devoir de loyauté et de résultats. Ce que nous faisons, nous sommes convaincus que c’est ce qu’il faut pour que notre pays soit le plus grand pays d’enseignement supérieur et nous nous y attelons avec nos forces, notre intelligence et avec toute l’équipe autour de nous. Ce que nous faisons est une œuvre collective. Nous travaillons pour que ce qui est en train d’être fait puisse continuer quel que soit celui qui est à la tête de ce ministère.Auteur: Lala Ndiaye -

Quand une élève se fait exclure de l’école à Mbour pour port de voile

http://www.actusen.com http://www.actusen.com/Elève en classe de CE2, Nd. S. Ndiaye s’est fait exclure de l’école Abbé David Boila à Thiès pour port de voile. Selon Libération l’établissement reproche à l’élève Nd. S. Ndiaye, en classe de CE2, une tenue qui viole le règlement intérieur.

Très affecté par l’exclusion de sa fille qui risque de connaître une année scolaire perturbée du fait du changement d’établissement qu’elle est obligée d’opérer. Le père de Nd. Ndiaye a décidé de saisir l’inspection départementale de l’enseignement élémentaire. Il a décidé de revenir en détail sur les faits dans les colonnes de Libération.

“Ma fille fréquente l’école en question depuis 3 ans. Durant les vacances de cette année, elle a décidé toute seule de porter un voile, comme le recommande sa religion qui est l’Islam. À l’ouverture des classes, je l’ai inscrite comme il est de coutume en classe supérieure. Mais, dès le début des cours, sa maîtresse a commencé à lui faire la remarque comme quoi elle doit enlever le voile en classe et même au sein de l’école”, déclare-t-il.

“Quelques jours après, le directeur s’en est mêlé pour lui signifier la même chose. Il nous a interpellés pour nous dire que notre fils doit respecter le règlement intérieur de l’école. Ledit règlement stipule dans un de ses articles que, je cite : “le port de l’uniforme est obligatoire, aucune autre tenue n’est autorisée”. J’ai répondu au directeur, qui m’a reçu dans son bureau, que je ne considère pas que le port du voile est une violation du règlement de l’intérieur et que je ne demanderai pas à ma fille de l’enlever.

Chacun prenant donc la décision de rester sur sa position, l’école a décidé, vendredi dernier, de renvoyer la fillette avec comme motif la violation du règlement intérieur et qu’elle devait ôter son voile pour être admise à l’école. C’est ainsi que le père a pris la décision de saisir l’inspection départementale de l’enseignement élémentaire. L’affaire suit actuellement son cours.

WARI REPRIME LE RENAPTA La Justice appelée à trancher

http://www.rewmi.com Entre Wari et ses partenaires du Réseau national des prestataires du transfert d’argent (Renapta), les relations se sont d’avantage détériorées à cause de la conférence de presse dernièrement tenue par le bureau du réseau. A la levée de bouclier du responsable du Renapta, la direction de Wari s’est signalée par des sanctions consistant à supprimer de sa plate-forme, tous ceux qui se sont signalés lors de la rencontre du réseau avec les journalistes.

Le conflit est ouvert entre le Réseau national des prestataires du transfert d’argent et Wari. A la suite de la conférence de presse tenue par le Renapta à la mairie de Dieuppeul, la direction de Wari a sorti le couteau pour couper des têtes, du moins pour supprimer de sa plate-forme de transferts tous ceux qui se sont distingués face aux journalistes. Pour rappel, ça ne fait pas longtemps que le Renapta avait convoqué la presse pour exposer des griefs contre Wari. Lors de ce face-à-face avec la presse, le Renapta avait, en plus d’avoir dénoncé le manque de sécurité dans le réseau de Wari, dénoncé un prélèvement non justifié qui lui est imposé et dont l’évaluation pour l’ensemble des agences a fait un total de plus de 2 milliards de pertes pour les prestataires. Ce ne sont pas là, les seules récriminations faites à Wari qui est accusé de mettre en service des sous-distributeurs qui n’en ont pas droit au vu des critères de la Bceao. L’implantation anarchique des agences de distribution est une autre pomme de discorde qui oppose Wari à ses partenaires. En effet, réunis dans la cadre du Renapta mis en place par les prestataires pour défendre leurs intérêts, le procédé n’a pas plus à la direction de Wari. La lettre qui lui a été adressée à la suite de cette conférence de presse est le signe déclencheur de son courroux. Les premières sanctions, qui sont tombées, ont frappé le président du Renapta, Fallou Diagne qui a vu ses agences privées d’opération depuis lundi. Pis, pour M. Diagne, Wari l’informe sans préavis qu’il a été retiré de la plate-forme de la société de transfert. Voulant reprendre les sommes qui restent dans son compte, Fallou Diagne s’est vu opposer une fin de non recevoir alors que le contrat par lequel, il effectué des opérations par le biais de Wari est conclu avec le Cncas. Le même malheur est celui qui est arrivé au prestataire Ousmane Khoulé. Ce dernier, qui crie à l’arnaque pour avoir été détroussé de la somme de 10 millions de son compte par des pirates, n’est plus prestataire de Wari depuis deux jours, du fait de sa présence et sa prise de parole lors de la conférence de presse.Dans le même lot que les autres membres du bureau du Renapta, Khoulé a décidé de porter le combat devant la Justice pour que le droit soit dit.Fallou DIOP

MBEUBEUSS-POLLUTION DE LA NAPPE PHREATIQUE,GAZ A EFFET DE SERRE, CHANGEMENTS CLIMATIQUES,EMISSIONS DE FUMEES TOXIQUES «BOMBE» ECOLOGIQUE

http://www.sudonline.sn La décharge de Mbeubeuss constitue une menace réelle pour les populations de Dakar. Alors qu’elle est presque en permanence ravagée par le feu qui couve sous les déchets, elle émet des fumées toxiques qui suffoquent les habitants de Keur Massar, Malika, Keur Mbaye Fall et Rufisque. Elle présente à cet égard un certain nombre de risques sanitaires et environnementaux et contribue de ce point de vue, aux réchauffements climatiques avec ses émissions de méthane et de CO2 considérés comme des gaz à effet de serre. Mbeubeuss, qui pollue la nappe phréatique, est également émettrice de polluants organiques comme les dioxines et les furannes connus pour leur résistance, et qui ont un impact négatif sur la santé humaine. Mais malgré tous ces aspects dangereux, Mbeubeuss a une vie et une histoire humaines. L’organisation autour de la décharge draine une certaine économie qui fait vivre du monde et contribue à la régulation de la criminalité à Dakar. Une fonction sociale non négligeable que ce reportage met en exergue.

En cette matinée du lundi, le vrombissement des moteurs des camions et l’épaisse fumée blanchâtre trahissent la quiétude sur la colline surplombant le lac Mbeubeuss devant le Daara de Malika. C’est l’entrée principale de la décharge publique qui reçoit tous les déchets de la région de Dakar. A la porte d’entrée, alignés en file indienne, plusieurs camions attendent leur passage sur le pont bascule pour peser leur contenu.
UN CAFE DE MBEUBEUSS
C’est le moment choisi par les apprentis pour passer à côté sous les tentes de fortune, chez Ngoné ou Adji, pour prendre leur petit déjeuner ou simplement boire un café de Mbeubeuss, sans se soucier du bourdonnement des mouches ou de l’odeur ambiante de la décharge qui enveloppe l’atmosphère. De sa main droite, Moussa, presqu’en haillons, tient son pain, où les mouches s’invitent. Par ci par là, c’est la gaité de vivre. Presque chacun a le sourire aux lèvres. La vie est belle à Mbeubeuss.
EMBOUTEILLAGE A MBEUBEUSS
Deux camions bleus se succèdent sur le pont bascule et se suivent en direction de la plateforme de débarquement située à près de quatre kilomètres à l’intérieur. Moussa se précipite, écourte son petit-déjeuner et entame un sprint digne d’un coureur de 100 mètres. Il s’agrippe à l’un des camions sur lequel il trouve deux jeunes enfants qui, eux aussi, partent travailler à la plateforme d’où ils ressortiront avec quelque chose à vendre. Le ballet des camions qui rentrent et ressortent de Mbeubeuss est impressionnant. Il y a environ 368 camions de 20 concessionnaires qui fréquentent la décharge de Mbeubeuss. Le panorama du jour est impressionnant. Incroyable mais vrai ! Il y a un embouteillage de camions à Mbeubeuss. Selon Pape Ndiaye, l’Etat est responsable de cette situation car la piste d’accès est impraticable. «Au Sénégal, les gens ne mettent pas les personnes qu’il faut à la place qu’il faut. Ceci est un exemple, aucun véhicule ne peut accéder à la plateforme. Confier une responsabilité à quelqu’un qui a un stylo et une feuille ne règle rien dans ce pays. Il faut confier les choses à ceux qui en ont l’expérience. On a pris des gens d’un Gie de Malika à qui on a confié le travail en leur donnant des sifflets pour orienter les camions. Or les récupérateurs connaissent mieux cette plateforme», signale le porte-parole de l’association «Bokk Diom» des Récupérateurs et Recycleurs de Mbeubeuss qui révèle que beaucoup d’argent a été déjà investi sans donner les résultats escomptés. «Combien de chargements de camions de pierres et de gravats sont passés par là avant l’arrivée de l’hivernage ? Mais rien n’y fait, les véhicules n’ont pas de chemin pour accéder à la plateforme. Ils sont tous bloqués. Et ces chargements de pierres ont coûté de l’argent», critique Pape Ndiaye. «Nous n’allons jamais leur dire ce qu’il faut faire, car nous ne sommes pas associés à cette affaire. Nous savons très bien ce qui peut réguler Mbeubeuss. Regardes leur manière de faire. Tout est bloqué ici. Tantôt ils là, tantôt ils sont là-bas. Ils ne font que bâtir des montagnes, ils ne font rien de bon car ils n’ont aucune expérience de ça», poursuit Pape Ndiaye. Un chauffeur de camion interrogé explique qu’il leur arrive même de passer la nuit dans cet embouteillage.
LE GENRE S’INVITE A MBEUBEUSS
Dans la division du travail à Mbeubeuss, les femmes sont libres et occupent une place de choix. Elles ne dépendent pas des hommes et travaillent à la sueur de leur front. Il n’y a pas une division phallocratique du travail. C’est ce que nous apprend le porte-parole de l’association «Bokk Diom» des Récupérateurs et Recycleurs de Mbeubeuss. «Nous sommes presque précurseurs de la politique de parité au Sénégal, car nous avions été les premiers à respecter le principe : un homme, une femme. Notre compagnonnage avec les femmes date d’avant le vote de la loi sur la parité. Nous collaborons bien avec les femmes dans le cadre du travail. Elles font les mêmes tâches que les hommes », nous apprend Pape Ndiaye. «Les femmes sont bien protégées à Mbeubeuss. On ne les bouscule pas. Il y a une démocratie interne qui permet de soutenir les femmes dans leurs conflits avec les hommes. La règle est de les laisser travailler librement comme tout le monde. Aucun chantage n’est exercé sur elles. Ce sont de braves femmes qui, pour la plupart, sont des mères ou des soutiens de familles.», explique-t-il. Avant de poursuivre : «Beaucoup d’entre elles travaillaient comme des femmes de ménage et étaient souvent exploitées. Te faire travailler jusqu’à la fin du mois pour t’accuser de vol ou te demander de patienter parce que le mari du patron n’a pas encore perçu, n’est pas intéressant. Même si on rentre chaque jour avec 500 FCFA, c’est 15000 FCFA qui te permet de régler certaines choses à la fin du mois. Et les femmes rentrent avec plus que ça». Son nom de «guerre» est Aladji Bankhass.
De son vrai nom, El Hadj Malick Diallo, il est le président de l’association «Bokk Diom» des Récupérateurs et Recycleurs de Mbeubeuss. Il nous apprend qu’il n’y a pas de division du travail à Mbeubeuss. «C’est chacun pour soi, Dieu pour tous. Si ramasser est ton métier, tu as toujours hâte de voir quelqu’un jeter ou verser. Quand on verse, ce n’est pas évident qu’on le valorise. Et c’est ça notre cri», dit-il. «Il y a plus de 3000 récupérateurs qui s’activent dans la décharge de Mbeubeuss parmi lesquels 2500 disposent de la carte de membre de l’association. Quand j’arrivais comme président, ils étaient 1800 à avoir la carte de membre. Il y a environ 350 femmes dans l’association. Le nombre de femmes augmente, car il y a des matériaux pour femmes comme les toiles et ce que nous appelons ici les « ndeyalé », c’est-à-dire les bassines et les seaux cassés. Ce n’est pas lourd, c’est très léger et ça arrange les femmes», raconte-t-il.
LES ORDURES SONT DE L’OR
Pour Pape Ndiaye, les ordures règlent beaucoup de situations sociales au Sénégal. «J’aurais même préféré qu’on change le nom. Le Sénégal dispose d’un trésor intarissable. Les ordures sont de l’or. L’Etat le sait bien, car tous les bailleurs de fonds investissent dans les ordures. Tout le monde y cherche son compte, même les Asiatiques sont là. Donc, ils savent que c’est important. Il ne manque que l’organisation. C’est de l’argent», nous apprend-il. «Nous crions pour qu’on nous valorise les déchets. Certains de nos membres ont voyagé pour assister à des rencontres internationales sur la gestion et la valorisation des déchets. L’Etat ne fait aucun effort pour valoriser les déchets. D’ailleurs, il n’y a jamais eu de ministre du Gouvernement du Sénégal qui a mis le pied dans la décharge de Mbeubeuss de 1972 à nos jours. Il faut que ça soit clair», déclare Aladji Bankhass. Toutefois, il a tenu à signaler que le seul ministre sénégalais venu à Mbeubeuss est Awa Ndiaye. «Je la remercie au passage parce qu’elle est venue ici et nous a ensuite donné 10 millions FCFA et 3 ordinateurs HP de très bonne qualité après nous avoir reçus. Quand elle venait ici en 2011, il y avait un incendie à la décharge. Elle passait par là, en partance à la prison de Rufisque dans le cadre de la journée du détenu. Il y avait trop de fumée et quand elle avait demandé à un membre de sa délégation, ce dernier lui avait signalé que la décharge était en feu. Accompagnée d’Ibrahima Diagne de l’UCG, elle était venue nous voir. Constatant le nombre important de femmes sur place, elle avait décidé de nous soutenir dans le cadre du genre», révèle-t-il.
L’ECONOMIE DE MBEUBEUSS
El Hadj Malick Diallo, dit Aladji Bankhass, Président de l’association «Bokk Diom» des Récupérateurs et Recycleurs de Mbeubeuss nous signale qu’à Mbeubeuss l’investissement est simplement physique. «Je ne peux pas te dire que le recyclage et la récupération sont un métier qui t’enrichit, mais qui ne t’appauvrit pas non plus. Ici, on ramasse seulement, on n’achète rien. On vend mais on n’investit rien. Et chaque jour tu peux ramasser quelque chose que tu peux vendre à 1500, 2000, 3000, 5000, voire 10 000 FCFA. Si tu es brave, tu peux faire de bonnes affaires, quelque fois tu peux récolter seulement 500 FCFA qui te permettent tout au moins de régler ton petit déjeuner», dévoile-t-il. «Après coup, on peut ramasser quelque chose qu’on vend à 1500 FCFA ou plus et envoyer cet argent à la maison. Ceci est un investissement. D’ailleurs, une étude que nous avons menée avec la Banque a montré que Mbeubeuss regorge un trésor de 20 millions FCFA par jour», poursuit-il. «En tant que président de notre association, je peux démontrer au minimum les 10 millions FCFA. Et même si ce n’était que ça, nous aurions pu nous en sortir. Il y a la Société Dia Plastique (Sodia Plast) installée à Sébikotane qui achète les sachets plastiques. A ses débuts, elle envoyait une fourgonnette mais aujourd’hui, elle charge trois camions de 30 tonnes. Mais si ce sont les sachets plastiques, c’est entre 10 à 15 tonnes. Or, chaque tonne coûte 75 000 FCFA. Les quinze tonnes font 1 125 000 FCFA», dévoile-t-il.
12 MILLIARDS POUR 20 CONCESSIONNAIRES
Selon El Hadj Malick Diallo, l’implantation du Chinois qui a créé sa petite unité industrielle près de Mbeubeuss devrait être auditée. «Un Chinois a créé sa petite industrie alors que cette zone n’est pas une zone industrielle. Personne n’a cherché à comprendre comment il s’est implanté ici. Je ne peux pas aller lui faire des histoires, car si elle ferme aujourd’hui sans que nous n’ayons aucune alternative, je serai responsable du sort de mes compatriotes», souligne-t-il. Avant de renchérir : «Il y a un budget de 10 à 12 milliards FCFA pour les ordures. Il y a 20 concessionnaires. La plupart des camions sont des TSS qui compressent les ordures. En moyenne, ils transportent sept tonnes d’ordures pesées au pont bascule à l’entrée de la décharge où les chauffeurs reçoivent des bons. Tout cela revient à 2576 tonnes par jour, et il y a des camions qui font deux voyages. La tonne coûte 15 000 FCFA au plus. Donc, en multipliant 15 000 FCFA par 2576, nous avons 38 640 000 FCFA par jour». Ainsi, à la fin de la journée, chaque concessionnaire reçoit de ses chauffeurs les bons qu’il va présenter à qui de droit pour être payé.
MBEUBEUSS CONTRIBUE A REDUIRE LA CRIMINALITE
La décharge de Mbeubeuss contribue beaucoup à la réduction de la criminalité à Dakar. C’est le ferrailleur Moustapha Guèye qui l’a révélé. «L’industrie de la ferraille à Mbeubeuss contribue pour beaucoup à la réduction de la criminalité à Dakar. Quand tu vois quelque chose que tu peux récupérer dans les ordures, cela fera que la personne ne songera pas à aller agresser pour de l’argent», renseigne-t-il. Pour lui, «ceux qui agressent ne veulent pas forcément le faire, mais ils sont peut-être obligés pour survivre sous le poids du besoin et de la pauvreté».
Le sieur Guèye est convaincu que la fluctuation du prix de la ferraille influe largement sur le taux de criminalité dans la capitale sénégalaise. «Quand le prix de la ferraille descend, cela se répercute dans la rue. C’est ce qui explique la hausse de la criminalité ces derniers temps. Si le prix de la ferraille monte, la criminalité baisse. Ils sont forcément liés», a-t-il laissé entendre. «Avec le prix du kilo de ferraille à 25 FCFA, le manque à gagner de 75 FCFA représente 750 000 FCFA chaque mois que nous ne pouvons plus récupérer. Nous avions presque 5 tonnes de ferraille tous les 10 jours qui représentent 750 000 FCFA que nous perdons. Et ça contribuait beaucoup à l’économie de notre pays», explique-t-il. Pour lui, le président de la République, Macky Sall, a été trompé. «On lui a versé des milliards sans qu’il n’ait eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Ces milliards appartiennent en réalité aux populations. Nous sommes très fatigués et nous avons besoin de soutien. On ne demande pas au président de nous trouver du travail car nous en avons déjà», argumente-t-il en expliquant qu’ils n’envient aucun modou-modou si on les laisse travailler. «Ce que les modou-modou vont chercher en Europe, nous le trouvons chez nous. Notre souhait est qu’il nous ramène les Indiens qui nous payent de bons prix pour que tout le monde y trouve son compte», fait-il.
Pour El Hadj Malick Diallo, dit Aladji Bankhass, président de l’association Bokk Diom des récupérateurs et recycleurs de la décharge, «il n’y a jamais eu de crime à Mbeubeuss», le seul crime qu’il y a eu date des années 70. «Mbeubeuss n’a jamais eu de crime, le seul crime qu’il y a eu était involontaire. Il date de l’époque de ma jeunesse. C’était juste une petite discussion qui avait viré au drame. L’un des protagonistes avait frappé la victime avec un bâton. Ici, nous sommes bien organisés, si quelqu’un est reconnu comme auteur d’une agression, je tiendrais juste une petite réunion avec les membres du bureau de l’association. Nous allons te prendre et te livrer à la police pour que nous vivions en paix. Nous sommes des travailleurs», fait-il. Pour lui, Mbeubeuss est une zone de «zéro crime». «Je peux entrer ici à n’importe quelle heure, sans souci, même à 4 h du matin. Je suis plus à l’aise ici qu’au terminus de Malika. Je vous assure, demandez à qui vous voulez, il y a zéro crime à Mbeubeuss», décrète Aladji Bankhass qui révèle également que Mbeubeuss n’est pas un lieu de refuge pour criminels. «Si quelqu’un qui commet un crime vient se réfugier ici, nous allons le livrer à la police. Nous sommes des travailleurs reconnus car nous avons un récépissé de l’Etat. Par conséquent, nous ne permettrons à personne de nous gâcher notre environnement», prévient-il.
FERRAILLEURS SACRIFIES PAR L’ETAT ?
Ndiaga Guèye, lui aussi ferrailleur à Mbeubeuss, abonde dans le même sens. Toutefois il trouve que les ferrailleurs ont été « livrés » aux Chinois par le président de la République, moyennant plusieurs milliards de nos francs. «Nous n’arrivons plus à vendre. C’est notre principal problème. Nous achetons la ferraille, nous le transportons à l’usine SOMETA qui prend notre produit sans nous payer. Elle ne se limite plus seulement au non paiement, mais elle retient notre produit pendant deux mois, ce qui nous fait perdre doublement. C’est ce qui nous fait le plus mal car quand les Indiens étaient là, nous étions payés aussitôt après le pesage», regrette-t-il. «Le travail est très physique, c’est un dur labeur.
Actuellement, le prix de la ferraille a baissé jusqu’à 25 FCFA le kilogramme, alors qu’il était à 100 FCFA le kilogramme à l’époque où les Indiens tenaient le monopole du marché. Il y a une grande différence qui ne joue pas en faveur de l’économie de notre pays. Nous sommes vendus aux Chinois qui ont donné de l’argent à l’Etat pour nous bloquer. Maintenant, les gens souffrent. Et c’est une seule personne qui vend, comme une seule boutique dans un village, il dicte sa loi et ouvre ou ferme quand il veut», peste-t-il. Le président des boudioumans, El Hadji Malick Diallo confirme : «Le régime de Macky Sall nous a imposé de vendre notre ferraille aux Chinois. Il a bloqué le marché aux Indiens qui l’achetaient auparavant. Or, l’Indien au minimum te donne une moto à utiliser pour rechercher la ferraille ou un tricycle pour le transporter. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on pouvait voir les charrettes faire le tour de la ville à la recherche de ferraille car les Indiens qui ont la plus grande sidérurgie au monde achetaient beaucoup de ferrailles. Ils achetaient tout, du lourd et du léger, même le fil de fer qui provient des pneus». Or, «le Chinois n’achète que du lourd, à une certaine quantité. Quand tu dépasses ses besoins, il n’achète pas et tu perds car avec la pluie la ferraille mouillée se rouille vite et perd son poids. C’est notre problème fondamental aujourd’hui. Il fallait libéraliser le marché, instituer une vente libre ou donner aux Sénégalais la possibilité d’en acheter», renseigne-t-il. Un problème de conflit d’intérêts fait surface à ce niveau. Le boudioumane lâche : «En réalité, j’ai découvert par l’entremise de Mamadou Lamine Diallo du Mouvement Tekki qui nous avait accompagnés faire des investigations dans toutes les usines de ferrailles que le ministre du commerce de Macky Sall de l’époque est actionnaire dans les usines Chinoises», nous confie-t-il.
LA GUERRE DES ORDURES
Ils sont nombreux, les camions qu’on voit chargés de bidons vides de dix litres à destination ou en provenance de Mbeubeuss. Ces camions déchargés à Mbeubeuss sont encore chargés pour re-transporter une partie de leur contenu vers la ville. C’est devenu un phénomène banal. Presque 75 % des ordures déversés à Mbeubeuss reviennent en ville. Les camionneurs sont devenus de potentiels «boudioumanes» (récycleurs et récupérateurs). Du coup, ils diminuent le chiffre d’affaires des «boudioumanes» traditionnels établis à la décharge et qui attendent arriver les camions. «Il y a beaucoup de mafia au Sénégal. Et tu ne peux pas en être conscient si tu n’es pas éveillé. Tu peux habiter avec ton père, alors qu’il t’exploite et te roule dans la farine tous les jours.
L’exploitation a commencé dès qu’ils ont parlé d’Entente Cadak-car (Communauté des agglomérations de Dakar- Communauté des agglomérations de Rufisque). Mais l’entente ne devait pas se limiter simplement là, tout le monde est associé sauf les récupérateurs», critique-t-il. «Les concessionnaires ont pris leurs chauffeurs qui ne sont pas naturellement des récupérateurs. Ils prennent des apprentis qu’ils forment eux-mêmes à la récupération. Au moment où le véhicule roule, debouts sur le marchepied, ils récupèrent tout ce qui est jeté et l’attachent en haut et le vendent dès qu’ils arrivent ici. C’est connu de tous. Finalement, nous qui sommes là en train d’attendre, nous n’aurons plus rien à ramasser», souligne-t-il. Selon lui, « s’il y avait une véritable entente, les gens auraient accepté de mettre sur pied «les éco boutiques» où serait emmagasiné tout ce qui est ramassé pour que ceux qui ont des choses à acheter s’y rendent afin de valoriser les ordures. Ainsi, les prix seront homologués, ce qui aurait permis aux uns et aux autres de se faire payer en fonction de ce qu’ils ont amené ». Et d’ajouter : «Ce n’est pas honnête que ces gens qui ont un salaire mensuel récupèrent ce que nous attendons ici, qu’ils mettent dans des sacs qu’ils descendent et qu’ils vendent à Thiaroye. Tout le monde le voit. Il y en a même qu’ils vendent près de nous ici. Ce qui pose problème. Nous n’y pouvons rien, puisque c’est chacun pour soi et Dieu pour tous», note-t-il.
STIGMATISATION
Les matériaux récupérés à Mbeubeuss font l’objet de tous les fantasmes. Récupérés de la décharge, ils sont réutilisés dans plusieurs secteurs de la vie à Dakar. Les sacs de riz sont utilisés par les maraichers pour convoyer les choux, les carottes, les navets, les aubergines, le piment, bref, tout ce qui est récolté dans les Niayes, vers les marchés de la capitale. Les bouteilles en plastique sont utilisées par les vendeurs d’eau ou de jus. De ce point de vue, beaucoup de voix s’élèvent pour dire que c’est un danger public. Ce que le président de l’association des «boudioumanes» a rejeté avec la plus grande énergie. «Il y a une nette différence entre la réalité et ce que disent les gens. Nous sommes des humains comme ceux qui tiennent ce discours. Nous n’avons que la vue, l’ouïe, le goût et l’odorat. Nous avons ici un système de triage qui permet de déterminer ce qui appartient à l’usine et ce qui doit aller aux vendeurs de jus», déclare El Hadj Bankhass. «Quand les véhicules arrivent nous reconnaissons facilement les objets qui proviennent des hôtels. Si quelqu’un a besoin d’une chose spécifique, je peux facilement l’orienter car je sais qui dispose de tel ou tel type de matériaux. On dit beaucoup de choses contre nous au point de gâcher notre marché. Il y en a même qui sont allés jusqu’à interpeller les khalifes généraux pour dire que les sachets d’eau qui sont distribués durant les magals et les gamous sont recyclés de Mbeubeuss», fait-il remarquer. «Nous sommes tous ici sensibles à Sos Consommateurs.
Et nous sommes organisés en secteurs, c’est pour cette raison que nous avons cette association. Depuis que je suis là je n’ai jamais entendu dire que quelqu’un a des problèmes gastriques à cause de ça ».
LA VIE A MBEUBEUSS
La décharge regorge de tout. Il existe même la prostitution et la vente illicite de drogue dans cet espace subdivisé non pas en quartiers, mais en secteurs. «Les gens du dehors ont toujours pensé que Mbeubeuss est organisé en quartiers. D’ailleurs, certains sont même allés jusqu’à dire que les nouveau-nés qui sont ramassés dans la décharge sont jetés par les boudioumanes qui, après les avoir mis au monde, les jettent dans les ordures. On nous compare à la limite aux ordures. Dans quelle République sommes-nous ? Nous ne sommes pas des sauvages», gronde Aladji Bankhass, du fond de son bureau à l’étage de la maison communautaire. «Mbeubeuss est divisé en trois ou quatre secteurs. Il y a le secteur du «Baol», lieu de rencontre des Baol-Baol où quelques personnes passent même la nuit. Les jeunes en provenance du Baol y séjournent jusqu’au moment où ils seront capables de payer par eux-mêmes la location d’une chambre. Il y a le secteur «Gouy-Gui» (le baobab) qui est notre emblème. C’était l’arbre à palabres. C’est le secteur de Pape Ndiaye, notre porte-parole, le secteur des town men. C’est là où notre association est née. J’appartiens à ce secteur», renseigne-t-il. En fait, selon lui, il y avait un baobab sur place sous lequel ils se rassemblaient pour discuter de tout après le boulot. C’est là où des blancs sont venus les trouver, des agents du PNUD qui ont fini par leur construire leur maison communautaire. «Le dernier secteur est appelé «Abords» où s’activent les gens qui tamisent le terreau pour y tirer du compost qu’ils revendent aux jardiniers. Il y a également aux « Abords » ceux qui s’adonnent à la vente illicite de drogue, de «soum-soum» (vin artisanal). Même la prostitution existe aux « Abords », mais je ne suis capable d’identifier qui fait quoi. D’ailleurs, ils ne sont pas membres de notre association», se défend-il.
TRES CULTUREL MBEUBEUSS
Au-delà de l’agressivité de son environnement, Mbeubeuss a toujours été une source d’inspiration pour les artistes Sénégalais et d’ailleurs. Mbeubeuss a inspiré des vernissages, mais aussi des films. Le dernier en date est «Mbeubeuss, terreau de l’espoir» du cinéaste Nicolas Sawalo Cissé qui suscite beaucoup de palabres du côté des récupérateurs de la décharge qui estiment être roulés dans la farine. «Nicolas Sawalo Cissé est un truand et je veux que tout le monde le sache. Il nous a escroqué. Il a joué un film ici intitulé «Mbeubeuss, terreau de l’espoir». Il n’a invité personne lors de la cérémonie de dédicace du film, ni la mairie de Malika, ni les boudioumanes. Lors de son tournage, il a payé 5000 FCFA la journée aux jeunes du secteur « Abord » à l’entrée. D’ailleurs, depuis lors nous sommes éveillés au point que tout visiteur qui vient ici y rentre sur une base très claire. C’est pour cette raison que ton photographe a failli être victime», explique Aladji Bankhass. «Quand Nicolas Sawalo Cissé est venu ici, il nous avait dit qu’il voulait nous montrer au monde pour nous aider. Il avait loué notre maison communautaire à 200 000 FCFA ; c’est là où il se faisait préparer les repas pour son équipe de tournage. Tout est ici dans la main courante. Je l’ai pris ici un dimanche avec ses caméras en train de filmer. Quand nous l’avions interpelé, il avait dit qu’il voulait nous aider. Mais quand son film était prêt, c’est un blanc qui m’avait montré ici même le carton d’invitation pour la cérémonie de dédicace au Grand Théâtre. Personne d’entre nous n’y était parti. Il n’avait associé aucun récupérateur», signale le président des boudioumanes de Mbeubeuss. «Il avait simplement pris les gens du secteur « Abord ». Nous n’y pouvons rien parce que Mbeubeuss ne nous appartient pas. Mais il a exploité nos jeunes sans nous avoir donnés un franc. Et pourtant, il a déclaré à la télé qu’il a investi des milliards dans ce film. Il aurait pu nous associer et signer un sous contrat avec nous dans la mesure où les acteurs du film sont nos hommes», se désole-t-il. En plus, El Hadj Malick Diallo ne semble pas aimer le scénario dudit film même s’il reconnait que c’est une science fiction. «Il parait que c’est une science fiction parce que c’est un bébé qu’on a ramassé vivant à Mbeubeuss, qu’on a élevé sous les tentes et qui a grandi pour devenir à son tour récupérateur. En réalité, nous n’avons jamais ramassé un bébé vivant à Mbeubeuss, c’est de la pure fiction mais il devait nous associer dans la réflexion», dit-il. Dans une autre mesure, il a rappelé qu’il y a eu ici à Mbeubeuss une exposition spéciale de l’artiste Ousmane Films. «On avait habillé une femme qui était devenue subitement très grande au point de nous dépasser tous en hauteur. On lui avait cousue une jupe en jeans décorée avec des ordures, des tasses à jeter, des sachets d’eau en plastique. C’est la seule personne dont je me rappelle avoir autorisé à exposer ici à Mbeubeuss», rappelle Aladji Bankhass. Il s’exprime sur la question du droit à l’image et s’insurge contre le fait de les filmer ou les photographier pour ensuite se servir de leurs images. «Tout le reste ne fait que zoomer, comme dans cette image sur le guide qui devait faire fermer Mbeubeuss que tu peux voir partout où tu vas. Je reconnais certains récupérateurs dans cette photo mais si tu le leur montres, ils te demanderont quand ils ont été ainsi photographiés. Donc, ils n’ont pas été au courant au moment qu’on les filmait. Et pourtant l’auteur de cette photo avait notre carte blanche. Il n’avait pas besoin de procéder de la sorte», poursuit-il.
BEN OUMAR DEME, L’ARTISTE DES BOUDIOUMANES
Les récupérateurs ont tout de même leur propre artiste. Il s’appelle Ben Oumar Dème. Il est d’un talent incommensurable. Ses tableaux en relief sont faits de manière à ressembler à la céramique. Adossé au mur derrière Aladji Bankhass, au coin de son bureau, se trouve un tableau sur lequel on voit une femme noire africaine qui porte un enfant sur le dos, on aperçoit aussi un palmier et une case. C’est la fierté du président de l’association Bokk Diom des récupérateurs et recycleurs de Mbeubeuss. «Nous avons notre artiste. Il s’appelle Ben Oumar Dème. C’est lui qui a fait ce tableau avec le bas relief. Il l’a fait avec les tablettes d’œufs. Regardes derrière toi le tableau de la décharge de Mbeubeuss. Il est là, mais personne ne le connait. Quand Awa Ndiaye nous avait donnés les 10 millions, nous lui avions offerte un de ses tableaux en guise de reconnaissance. Nous préparons ici des tables en verre, des pavés à partir de matériaux récupérés. Joal est en train de vendre ses produits alors que nous sommes les précurseurs», renseigne le boudioumane. «Il est le seul à travailler ce type de tableau appelé bas relief. Tous les autres travaillent avec le plâtre ou le sable. Il mouille les cartons des tablettes d’œuf et en obtient une pâte. Après avoir fait son dessin, il y applique la pâte, le finit, le peint et y applique du vernis. C’est un tableau très résistant qui ne se casse pas quand il tombe car c’est fait à base de cartons», nous apprend toujours El Hadj Malick Diallo.
MBEUBEUSS ET LA REVANCHE DES DJINNS
En Afrique, l’univers des ordures a toujours été un monde à part où des êtres surnaturels rodent et organisent leur vie. Si leurs intérêts sont menacés par les humains, il y a toujours des manifestations qui ne jouent pas en faveur des hommes. Si la cohabitation est impossible, ce sont assez souvent des représailles contre les descendants d’Adam. Ils leur insufflent des maladies bizarres, des crises de folie, etc.
Pour se protéger ou s’immuniser contre leur colère, il faut attacher des talismans ou faire des incantations ou des offrandes. A Mbeubeuss, même s’ils ne se sont pas ouvertement manifestés aux hommes en se montrant au grand jour, des circonstances exceptionnelles qui s’y sont déroulées laissent présager qu’ils sont bien sur place. Aladji Bankhass Diallo en fait ce témoignage : «Je n’ai jamais entendu quelqu’un qui a vu un djinn ici, mais nous avons établi un constat. Actuellement, dans la décharge il y a un lieu où nous sommes tous convaincus que c’est là où réside le djinn de Mbeubeuss parce que c’est un lieu où surviennent plusieurs décès par accident et plusieurs cas de folie. Un jour, un véhicule y avait pris feu, le chauffeur et l’apprenti avaient tous péri coincés à l’intérieur du véhicule où ils sont morts calcinés». Et de poursuivre : «Il y a d’autres choses qui ne surviennent que dans ce secteur. C’est pourquoi nous l’avons surnommé le secteur le plus dangereux. C’est quand les choses sont dures à Mbeubeuss qu’on ouvre ce secteur hostile. Nous l’avons ouvert juste ces jours-ci. Mais je ne crois pas qu’il sera fermé sans que personne n’y perde la vie. C’est là que nous avons désigné être le secteur du djinn. Ceux qui deviennent fous à Mbeubeuss le deviennent généralement dans ce secteur».
Selon lui, il y a des gens qui étaient bien quand ils arrivaient à Mbeubeuss, mais actuellement ils sont devenus fous. «On m’a signalé ces jours-ci un gars qui s’est réveillé un petit matin, enfilant un court sabador, tenant un coupe-coupe et insultant à tout-va sans nommer personne. Le lendemain, il enlève le sabador et enfile un guimb comme les lutteurs, tout en continuant d’insulter», dit-il. Il était sans doute dans son combat spirituel. Heureusement que ses parents sont venus le récupérer. «Et pourtant, au début, il m’avait mis au courant de son ambition de s’établir dans la décharge et de laisser la chambre qu’il louait. Je lui avais dit que tous ceux qui travaillent dans les ordures sont des fous qui ne guérissent qu’en retournant chez eux, à la maison. Alors si tu y passes la nuit, tu deviens un fou irrécupérable. Mais il ne m’avait pas écouté. Il avait déjà abandonné sa chambre pour s’établir dans la décharge où il avait commencé à passer la nuit. Quelques temps après, on m’avait envoyé un message pour me dire qu’il était en train d’insulter en l’air, sans raison aucune. C’est ce que je lui avais dit. Mbeubeuss est ainsi fait», renseigne Aladji Bankhass qui estime que Mbeubeuss est en réalité un lieu pour les fous. «Tu es devenu fou quand tu es entré ici, c’est en sortant que tu vas recouvrer la raison. Auparavant, l’Etat envoyait ici tous les fous qui sont ramassés dans la rue si une autorité étrangère devait venir dans notre pays. Ceux qui erraient à Sandaga à l’époque et qui mangeaient dans les poubelles trouvaient leur compte ici en arrivant à Mbeubeuss qu’ils ne quittaient plus. Toutefois, cela ne veut pas dire que nous sommes des fous. C’est juste un slogan, un cri de guerre», prévient-il.
REACTION SUR LA FERMETURE DE MBEUBEUSS
Le projet de délocalisation de la décharge publique de Mbeubeuss ne laisse pas les récupérateurs indifférents. Le président de l’association Bokk Diom des récupérateurs et recycleurs de Mbeubeuss clarifie le débat. Il a tenu à signaler qu’ils n’ont pas à s’opposer au projet de fermeture de ladite décharge. «Nous n’avons pas à accepter ou à refuser certes. Car nous sommes des citoyens comme tout le monde. Force restera à la loi. Nous appartenons tous à l’Etat qui décide de notre sort. Nous aurions quand même aimé qu’on ne ferme pas la décharge, mais qu’on la valorise car nous avons des références pour le faire. Nous disposons de tout l’historique de la gestion des déchets dans la région de Dakar. Nous avons consacré toutes nos vies à cette décharge. Et on se réveille un bon jour comme ça pour nous dire que l’Etat va fermer Mbeubeuss, sans nous associer dans les discussions et les négociations», explique le boudioumane. «Des hommes et des femmes qui sont là à gagner leur vie, et on décide de les indemniser à hauteur de 500 000 FCFA desquels ils doivent céder 160 000 FCFA pour aller travailler. Ce n’est pas suffisant et ce n’est pas normal. On nous a appris que la Banque Mondiale disposait de 10 milliards FCFA pour fermer la décharge. Sur cette somme, même le milliard n’est pas reversé aux travailleurs de Mbeubeuss, le mieux indemnisé n’a même pas 600 000 FCFA. Ce n’est pas normal. Pour sa fermeture, ils avaient promis de reprendre un nombre de 1500 travailleurs alors que nous sommes plus de 3000 boudioumanes à Mbeubeuss», révèle-t-il. «C’est le gouvernement de Wade qui avait fait cette proposition. Le présent gouvernement n’a rien dit à ce sujet depuis qu’il est en place. L’Etat n’a jamais su que Mbeubeuss aurait eu cette ampleur car c’était juste une vulgaire décharge. Si aujourd’hui ils sont conscients que c’est une bombe écologique, ils peuvent la délocaliser s’ils veulent, mais qu’ils prennent soin de nous, qu’ils nous recasent ailleurs. On ne peut pas faire quitter comme ça des gens qui sont nés ici, qui y ont grandi avec leurs parents, et qui y gagnent leur vie en tant que boudioumanes», gronde-t-il. «Tout ce qui est retenu dans les différents protocoles est rangé dans les tiroirs. C’est l’Apix et la Banque Mondiale qui travaillaient sur ce projet de fermentateur à biogaz. Ils ont découvert que Mbeubeuss regorge d’une grande quantité de biogaz et ont décidé de la fermer, de la recouvrir d’une bâche et de l’enfouir jusqu’à une certaine période pour venir aspirer le biogaz communément appelé biomasse», nous apprend-il.
IMMUNITE DES BOUDIOUMANES
Les récupérateurs de Mbeubeuss ne sont presque jamais malades. Pour cause, ils sont immunisés. Aladji Bankhass qui nous l’apprend estime que ce sont les microbes qui les fuient. «Nous sommes immunisés, nous ne tombons pas malades. Nous sommes tellement proches des microbes que les microbes nous fuient. Tu as vu la nature de Mbeubeuss ? Nous y mangeons, nous y prenons tous nos repas, nous y buvons notre thé ; nous ne sommes même pas convaincus que Mbeubeuss rend malade parce que nous ne tombons jamais malades», nous dit Aladji Bankhass. «Je te le jure, je ne connais aucun cas de tuberculose à Mbeubeuss. Les gens ont même contraint le médecin-chef du district sanitaire à endosser qu’il y avait 365 ou 400 cas de tuberculose dans le district de Keur Massar dus à Mbeubeuss. Ce qui est faux. Il n’y a pas longtemps, un véhicule était venu ici faire gratuitement le dépistage de la tuberculose. Trois cas ont été décelés, mais je suis convaincu que c’étaient des passants», se défend le président de l’association des boudioumanes. Selon lui, sur les 3000 travailleurs que compte Mbeubeuss, il ne connait personne qui a la tuberculose. «C’est une formule pour nous combattre. Je connaissais un seul cas de tuberculose dans une maison d’à côté, et il n’est pas récupérateur. Tout ce dont nous pouvons souffrir comme maladie c’est la dermatose qui atteint ceux d’entre nous qui sont plus sensibles. La tuberculose se contamine par le crachat mais pas par la fumée et les odeurs», soutient-il.
BILAN DES PATHOLOGIES SANITAIRES
Selon Pascal Alfousseyni Diatta, infirmier chef de poste du dispensaire de Mbeubeuss, les pathologies qui sont plus fréquentes dans l’agglomération de la décharge sont le paludisme, les insuffisances respiratoires aigues (Ira), les diarrhées. «D’une part, nous pouvons dire que ces pathologies sont liées aux ordures, mais d’autre part on peut aussi dire le contraire. Les pathologies les plus fréquentes comme les gastroentérites (la diarrhée) sont causées par la pollution de la nappe par les ordures. Il y a aussi les puits qui sont utilisés par la communauté. Un patient m’a récemment avoué qu’il n’y a pas de robinet chez eux et qu’ils sont obligés de boire l’eau des puits ou des pompes artisanales», nous apprend l’infirmier. «Nous avons aussi les dermatoses, les traumatismes et les plaies avec les gens qui travaillent à la décharge. Nous recevons pas mal de personnes qui font des accidents», poursuit-il tout en révélant qu’il n’a jamais reçu de patient souffrant du tétanos. Durant tout le mois de juillet 2015, toujours selon M. Diatta, le poste de santé de Mbeubeuss a reçu au total 145 patients (89 adultes et 56 enfants), dont 1 seul cas de paludisme, 20 cas d’insuffisance respiratoire aigue (IRA), 8 cas de gastroentérites, 14 cas d’infections cutanées et dermatoses, 20 cas de traumatismes et plaies, 11 cas d’infections ORL, 2 cas d’HTA et 69 cas d’autres maladies (grippe, lombalgie, asthénie physique, etc.).
COHABITATION AVEC LE DAARA DE MALICKA
La cohabitation de la décharge de Mbeubeuss avec le Daara de Malicka n’est pas heurtée, mais elle semble être problématique. Mamadou Danfakha, enseignant au Daara trouvé sur place, pointe un doigt accusateur sur la décharge.
«Tout autour du daara, après Malicka, on retrouve dans chaque quartier des puits et des pompes. Et on est à 100, 200 ou 300 mètres de la décharge. Il y a la nappe souterraine qu’on partage avec la décharge par conséquent je ne pense pas que l’eau qu’on boit puisse être potable. C’est pourquoi, à chaque fois que nous puisons de l’eau nous y mettons du javel pour ne pas que les enfants aient la diarrhée. Nous avons des internes qui passent neuf mois ici au daara», renseigne-t-il. «Je ne suis pas sûr si les habitants des quartiers environnants prennent les mêmes précautions ou non, mais je me souviens qu’au lycée un de nos professeurs nous disait que la plupart des décès des habitants de Malicka est liée à l’eau que l’on boit. Malheureusement, il n’y a jamais eu d’autopsie pour déterminer la mort d’un habitant du village», assure-t-il. Selon lui, «il y a des enfants du daara qui en pleine année scolaire fuient les cours pour aller ramasser des ordures à revendre pour avoir de l’argent». Il estime que «ce n’est pas une bonne chose pour les enfants qui doivent privilégier leur apprentissage». «La plupart des enfants quittent l’école pour se rendre à Mbeubeuss où ils sont quelquefois même victimes d’accidents».
Voilà en définitive, l’univers dans lequel sont plongés tous ceux qui de près ou de loin ont un rapport particulier avec la décharge de Mbeubeuss qui dans une certaine mesure est un moyen de subsistance atypique pour plusieurs familles. Les habitants du quartier Ndiago de Malicka y retrouvent les mets pour nourrir leurs porcs, d’autres s’y rendent tous les jours à la recherche de bois morts qu’ils revendent pour nourrir leur famille.
SITUER MBEUBEUSS
«La décharge publique de Mbeubeuss est située à environ 30 kilomètres au Nord-Ouest de la ville de Dakar, entre les latitudes 14°17’ et 14°50 Nord et les longitudes 17°16’ et 20’ Ouest, sur une partie de la dépression du lac Mbeubeuss asséché et parallèle au littoral atlantique. Le lac Mbeubeuss est séparé de la plage par un cordon dunaire de direction Sud Ouest-Nord Est. La décharge publique de Mbeubeuss est entourée par les villages de Malika à l’Ouest, Keur Massar au Sud, Niakoul Rab au Sud-Est et Tivaouane Peulh à l’Est. La superficie du lac Mbeubeuss est d’environ 600 hectares et la décharge publique occupe actuellement moins de 25 % de l’espace total», nous apprend Olivier Florent Essouli, dans sa thèse de Doctorat de 3e cycle en date de 2001 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Le décor est campé. «Etymologiquement, Mbeubeuss tient son nom du lac Mbeubeuss, un lac salé comme le lac Rose. Etant jeune, je me rappelle y avoir accompagné ma mère qui venait chercher du sel avec une charrette d’âne», nous dit El Hadj Malick Diallo, dit Aladji Bankhass, président de l’association «Bokk Diom» des Récupérateurs et Recycleurs de Mbeubeuss, qui a grandi à Keur Massar où il est né.
CARTE D’IDENTITE DE MBEUBEUSS
A l’origine, la décharge publique de Mbeubeuss n’était destinée qu’à recevoir les refus issus de l’usine de compostage de Mbao qui a fonctionné de 1968 à 1970. En 1970, l’usine de Mbao a été vendue car son coût de fonctionnement était élevé et le Compost Produit ne trouvait pas apparemment de débouchés. C’est avec la fermeture de la décharge publique de Hann en 1970, que le site a été finalement transformé en décharge publique et reçoit depuis cette date la quasi-totalité des déchets urbains collectés dans l’agglomération dakaroise. Cependant, aucune étude préalable d’implantation destinée à apprécier l’aptitude du site à l’exploitation n’a été effectuée. En 1985, la gestion de la décharge a été confiée à la Société Industrielle d’Aménagement Urbain du Sénégal. Elle occupe une superficie de 60 hectares et évolue en hauteur, l’épaisseur des dépôts variant de 3 à 8 m. En 1991, le volume des déchets était estimé à 3,5 millions de mètres cubes (Seck, 1997). La décharge reçoit environ 3000 m3 par jour de déchets solides répartis de la manière suivante : - 93% de déchets ménagers et assimilés ; - 06% de déchets industriels ; - 01% de déchets biomédicaux. A cela, il convient d’ajouter les déchets domestiques dont la quantité varie entre 70 et 50 m3 par jour et les déchets d’origine clandestine, le site n’étant pas clôturé, donc facilement accessible. (REF, Thèse de Doctorat d’Etat de Olivier Florent Essouli, en 2001 à l’UCAD, sur «l’Impact de la décharge publique de Mbeubeuss sur la ressource en eau de la nappe des sables quaternaires de Thiaroye (Dakar-Sénégal)»).
DAKAR ET SES ORDURES, L’ETERNEL RECOMMENCEMENT
La ville de Dakar, à l’image des plus grandes villes d’Afrique et du monde, a toujours des problèmes pour solutionner la gestion de ses ordures. Depuis plusieurs décennies, l’Etat a par maintes tentatives essayé, en associant le privé, en vain, de venir à bout des ordures de la capitale sénégalaise.
L’histoire de Mbeubeuss remonte au début des années 70. Auparavant, de 1960 à 1971, la gestion des ordures était assurée par les régies communales. A cette époque, la collecte se faisait par des charrettes, et ils n’existaient que deux décharges, l’une était à Hann et l’autre à la Corniche-Ouest, près de la Médina. En 1967, une première usine de compostage était créée à Mbao par l’Etat avec une capacité de traitement de 6000 tonnes d’ordures. Elle cessa de fonctionner au début des années 70 pour défaut de rentabilité. De 1971 à 1984, il y avait la Société africaine de diffusion et de promotion (SOADIP), société privée créée en 1971 sur fond de crise.
La SOADIP avait signé un contrat avec les collectivités locales de Dakar, Pikine et Rufisque pour le nettoiement, la collecte et l’élimination de leurs déchets. Elle disposait d’équipements modernes comme les bennes à ordures, les portes conteneurs, les postes de transfert, les chariots à nettoiement. Elle assurait également l’exploitation et le transport des ordures vers l’usine de compostage de Mbao. Suite à des difficultés de prestation dans les années 80, la SOADIP avait fait faillite en 1984. La gestion des ordures était alors remise à la Communauté urbaine de Dakar (CUD) qui a assuré le service jusqu’en 1985 avec l’appui du Génie militaire. De 1985 à 1995, la SIAS créée sur proposition d’un groupe interministériel assurait la collecte jusqu’à sa dissolution suite à de nombreuses difficultés.
D’octobre 1995 à juillet 2000, un nouveau système de nettoiement dénommé CUD-AGETIP est créé. Des GIE de quartiers ont été créés à cet effet pour accompagner ce nouveau challenge. Mais compte tenu de l’insuffisance du budget annuel de gestion fixé à 2 milliards, il y a eu encore un arrêt. En 2001, l’APRODAC rentre dans la course à la suite de sa création en mai 2000 par Me Abdoulaye Wade. Suite à une signature de contrat avec une société suisse ALISON, l’APRODAC avait connu des difficultés.
En 2002, il y a eu le tandem ALISON- AMA Sénégal. Un centre d’enfouissement technique (CET) était créé. Ce que la communauté de Sindia a refusé. La collecte devait être assurée en sous-traitance par des concessionnaires privés sénégalais. Mais suite à plusieurs défaillances de collecte, avec un retard constaté, le contrat a été résilié par l’Etat du Sénégal. De juillet 2006 à maintenant, la transition en cours est assurée par l’entente CADAK-CAR qui s’investit pour la troisième fois dans le domaine. Cette période a aussi connu l’intervention de 2007 à 2012 de l’entreprise française VEOLIA. Il y a eu aussi l’accord de partenariat public privé (PPP) de l’entente CADAK-CAR avec le GTA, un groupement d’entreprises italiennes.
AÏTA SARR SECK, BIOLOGISTE ENVIRONNEMENTALISTE (DEEC) : «L’implication de plusieurs ministères dans la gestion des déchets est un handicap»
Avec un ratio de 1800 à 2000 tonnes de déchets générés par jour dans la capitale sénégalaise, l’Etat, malgré ses nombreuses tentatives pour résoudre les problèmes de la gestion des ordures ménagères, est toujours confronté à des difficultés. Dans cet entretien qu’elle a bien voulu nous accorder, Mme Aïta Sarr Seck, biologiste environnementaliste à la Direction de l’Environnement et des établissements classés, a estimé que l’implication de plusieurs ministères dans la gestion des ordures est un véritable problème parmi d’autres. Elle a, par ailleurs, signalé que la mauvaise gestion des ordures constitue une menace favorisant les réchauffements climatiques.
Combien de tonnes d’ordures la région de Dakar génère-t-elle par jour ?
La région de Dakar génère environ 1800 à 2000 tonnes par jour.
Du président Diouf à Macky, en passant par Wade, les différents gouvernements ont investi plusieurs milliards dans la gestion des ordures.Pourquoi les problèmes demeurent de nos jours ?
Les problèmes demeurent de nos jours pour plusieurs raisons. Je peux citer par exemple l’incapacité des municipalités à gérer les déchets. En effet, les municipalités ont des problèmes techniques de méconnaissance des types et natures des déchets. On peut également citer la non-implication des Collectivités locales, mais aussi l’implication de plusieurs ministères dans la gestion des déchets. Ce qui constitue un handicap. Nous pouvons aussi relever la faiblesse des instruments juridiques existants comme les textes régissant la gestion des déchets qui sont à élaborer, à harmoniser ou à réviser. En dernier ressort, je peux dire que les technologies de collecte ou de traitement des déchets sont inadaptées, etc.
Où en est l’Etat avec le projet de délocalisation de la décharge de Mbeubeuss ?
Le projet de délocalisation de la décharge de Mbeubeuss est toujours d’actualité.
Est-ce que la délocalisation de Mbeubeuss est une solution ou juste un palliatif ?
C’est une solution car comme vous le savez cette décharge présente un certain nombre de risques sanitaires et environnementaux non seulement pour les populations environnantes, mais aussi à l’échelle nationale et internationale. Tous les déchets de Dakar sont acheminés sur cette décharge qualifiée de sauvage. Cette décharge en permanence en feu fait l’objet dans certains cas d’un brûlage à l’air des déchets avec comme résultat les émissions de fumées toxiques.
Avec la pollution de la nappe phréatique par les ordures, est-ce que le ministère de l’environnement a pris des mesures pour protéger les populations vivant autour de Mbeubeuss ?
L’eau de la nappe phréatique de Mbeubeuss polluée n’est pas utilisée pour la boisson, mais pour l’arrosage des cultures ou pour d’autres besoins.
Est-ce que les ordures constituent une menace ?
La mauvaise gestion des ordures constitue une menace, car non seulement elles contribuent aux réchauffements climatiques avec des émissions de méthane et de CO2 qui sont considérés comme des gaz à effet de serre, mais aussi à l’émission de polluants organiques persistants comme les dioxines et les furannes qui impactent négativement la santé humaine.Dossier réalisé par Chérif FAYE et Sidy Badji (Photographe)

Lutte contre la drogue en Casamance- Salif Sadio détruit des champs de chanvre indien

http://www.rewmi.com Le chef de guerre «d’Atika» lie la parole à l’acte. Salif Sadio vient de détruire pas moins de six champs de chanvre indien dans six (06) villages du Nord-Sindian, dans le département de Bignona.

Le patron du maquis a interdit la culture de cette plante et sa consommation dans cette partie Sud du pays depuis plus d’un an maintenant. Selon nos sources dignes de foi, le chef de guerre «d’Atika» a pris cette décision suite à un soupçon d’une infiltration dans le maquis des narcotrafiquants. Il s’agirait de jeunes qui ne sont ni du maquis ni de la zone qui s’adonnaient à la culture du chanvre indien. D’où viennent-ils, ces jeunes? Sont-ils des espions? Des tas de questions que Salif Sadio et ses hommes se sont posées, nous renseigne notre source. Après l’annonce de cette mesure, nombreux sont les villageois qui se sont pliés à celle-ci. Mais pour combien de temps alors ? Car à moins d’un an de l’effectivité de cette mesure, le constat reste unanime, l’activité a bien repris dans plusieurs villages du Nord-Sindian. Et une patrouille des hommes de Salif Sadio a permis à ces derniers de constater les faits dans six (06) villages. Il s’agit des villages de Kalew, Nialé, Balabassème, Balaougounor, Karéthiaye et celui d’Elole. Après avoir été informé, Salif Sadio a tout bonnement décidé de détruire tous les champs de yamba. Et c’est ainsi que ses hommes sont passés à l’acte. Tous les champs de chanvre indien ont été alors détruits devant leurs propriétaires. La campagne de destruction des champs de chanvre va encore se poursuivre dans ces villages du Nord-Sindian, nous rassure notre source bien informée.Cette mesure de Salif Sadio a pris effet à partir d’une tournée de sensibilisation que ses lieutenants ont tenu dans les villages concernés par celle-ci. Tous les chefs de village ont été sommés de veiller à ce que la mesure soit respectée de façon stricte par tous les villageois.Abdourahmane DIALLO

POLITIQUE SOCIALE DE MACKY SALL«En 2022, 90% des Sénégalais auront une couverture maladie »

http://www.enqueteplus.com La politique sociale mise en place au Sénégal par le président de la République Macky Sall est au centre du livre d’Abdoul Aziz Diop. Le conseiller politique du chef de l’Etat y expose tout ce qui a été fait par son mentor, depuis son accession au pouvoir. Il affirme que le régime en place est déterminé à mettre fin à l’injustice sociale.

« Macky Sall et la Société du care : Radioscopie d’une politique sociale », c’est le titre du nouveau livre d’Abdoul Aziz Diop, membre de l’Alliance pour la République (Apr) et conseiller politique du Chef de l’Etat. Dans ce document de 203 pages, l’auteur fait une « analyse et informe sur la politique sociale du Président Macky Sall ». Lors de la cérémonie de dédicace qui s’est tenu le samedi dernier à la maison d’édition l’Harmattan Sénégal sise sur la VDN, l’auteur et les différents invités ont revisité la politique du chef de l’Apr en matière sociale.

Les bourses de sécurité familiale, la couverture maladie universelle, la bonification retraite et les cartes d’égalité des chances pour les handicapés, rien n’a échappé à la vigilance de l’auteur. Concernant le deuxième point cité, il soutient : « aujourd’hui, on peut dire sans risque de se tromper, avec des chiffres à l’appui, que la consultation, l’hospitalisation et la vaccination des enfants de zéro à cinq ans sont effectives et gratuites dans les quatorze régions du pays ». Ainsi, à l’horizon 2022, 90% des Sénégalais auront une couverture maladie. A en croire le membre du cabinet présidentiel, la bonification retraite s’achemine progressivement vers une pension universelle. Convaincu que son mentor mène le Sénégal à bon port, il avertit ses éventuels successeurs : « Aucun régime qui viendra demain n’aura le droit de remettre en cause la politique sociale déjà élaborée par Macky Sall, car elle vise le long terme. »

Chargée de présenter l’ouvrage, l’enseignante chercheuse Fatou Sow Sarr a expliqué que l’objectif du bouquin est de montrer en quoi le président est en train de régler les problèmes sociaux des Sénégalais. Après avoir fait l’historique de la politique sociale du Sénégal, depuis la période coloniale, elle a noté quelques avancées, depuis l’avènement du régime apériste. « En matière sociale, des pas très importants ont été faits. Les bourses familiales héritées du modèle brésilien sont très importantes, mais il faut faire une approche d’autonomisation, car l’assistanat à long terme crée de nouveaux pauvres », a-t-elle prévenu.

La sociologue n’a pas manqué d’émettre quelques critiques envers la politique sociale du Chef de l’Etat. Selon elle, il y a des manquements dans l’élaboration des politiques publiques dans le domaine social. « Les travailleurs sociaux n’ont pas été impliqués dans la conception de tous les programmes en question. Il faut que nos politiques sociales retournent au niveau des familles, car l’Afrique a toujours survécu aux difficultés grâce à la solidarité familiale », a-t-elle recommandé. L’enseignante à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) d’ajouter : « Toute politique sociale n’est pas synonyme de progrès. » Mme Sarr a terminé son propos en dénonçant ce qu’elle a qualifié de détournement d’objectifs. « Certains utilisent les fonds destinés au social pour faire de la politique », a-t-elle regretté. Cela est inacceptable pour elle qui défend la cause des démunis.

Le secrétaire général du gouvernement Adou Latif Coulibaly, qui a présidé la séance, a magnifié l’ouvrage qui, selon lui, a réussi à mettre en évidence des politiques sociales du président de la République Macky Sall. « En lisant ce livre, j’ai beaucoup appris », a-t-il dit. Le journaliste a aussi déploré l’absence des membres de la mouvance présidentielle à la cérémonie de dédicace. En effet, la rencontre a été marquée par la non-présence des partisans du Président dont l’ouvrage met en valeur l’action.

Deuxième livre qui défend le bilan du pouvoir en place, après celui d’Abdou Latif Coulibaly, il y a quelques mois, le régime de Macky est bien parti pour battre le record de livres favorables à la politique d’un président en exercice au Sénégal. ABDOURAHIM BARRY (STAGIAIRE)

Macky Sall clarifie l’idéologie de l’Apr

http://actunet.sn L’Apr est-il un parti d’obédience libérale ? SMS a clarifié la question, lors de la dixième Conférence de l’Alliance des libéraux de l’Europe, du Pacifique, de l’Afrique et des Caraïbes (Aldepac), qui s’est tenue, ce week-end, à Ndakaaru. Lors de son allocution, SMS a clairement déclaré devant un parterre des grands du monde libéral, que l’Apr est bien un parti libéral. Que son programme, sa politique, sont d’essence libérale. Que l’enjeu de cette rencontre était de démontrer comment l’idéologie et les politiques libérales peuvent aider à l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles. Et il a ajouté : «Notre fierté et notre motivation à croire au libéralisme, c’est que le libéralisme de par sa vitalité et sa propre dynamique trouve toujours dans ses propres forces, à savoir la libre entreprise, le capital, le travail, l’esprit d’innovation, les ressorts de sa résilience, et de son adaptation aux réalités du temps».
SMS venait ainsi de siffler la fin de la recréation par rapport à l’idéologie libérale de l’Apr, au grand bonheur des libéraux de lait qui sont dans son parti, comme le député Me Djibril War, directeur de l’École du parti, et au grand dam des autres responsables Apr gauchistes, socialistes, trotskistes. Cerise sur le gâteau, les retrouvailles de la famille libérale, la réconciliation entre SMS et 3W, que le responsable libéral à Biscuiterie a toujours formulé, ont trouvé un écho chez tous les intervenants à ladite rencontre, mais également dans le milieu maraboutique, avec notamment la sortie du porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bass Abdou Khadre.

Crise au Pds – “Wade pourrait bien s’en sortir” !

http://actunet.sn Selon Ibrahima Bakhoum, la crise que traverse actuellement le Parti démocratique sénégalais (Pds) suite au refus du député Modou Diagne Fada de passer la main à la tête du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates ne date pas d’aujourd’hui. Interpellé hier, lundi, sur le bras de fer opposant le Pape du Sopi à Modou Diagne Fada, le journaliste formateur et analyste politique a tenu toutefois à préciser que Me Wade pourrait tirer profit de cette querelle si les Sénégalais se rendent compte que… Fada roule pour le pouvoir.

La crise qui sévit actuellement au sein du Parti démocratique sénégalais n’est pas une nouveauté. Sur ce cas, le journaliste formateur et analyste politique Ibrahima Bakhoum est formel. Interpellé hier, par la rédaction de Sud quotidien sur la crise de leadership au sein du groupe parlementaire libéral entre Wade et Modou Diagne Fada, Ibrahima Bakhoum a indiqué que «depuis 1978, c’est toujours comme ça» au sein du parti de Me Abdoulaye Wade. Selon lui, le Pds a toujours marché ainsi et les crises de positionnement ne datent pas d’aujourd’hui.

À l’en croire, ces querelles ont commencé depuis 1978. « À l’époque, le Pds avait 18 députés, une première pour un parti d’opposition d’obtenir autant de députés à l’Assemblée nationale. Mais à la fin de la législature, il leur a resté que neuf (09). Car la plupart avaient été débauchés par le parti au pouvoir ou contraints au départ», a expliqué l’ancien directeur de publication de Sud quotidien.

En outre, Ibrahima Bakhoum, tout en précisant que Me Wade a toujours su gérer les crises internes de son parti, a estimé que ceux qui prédisent l’ébranlement du Pds à cause de cette vague de contestation de l’autorité du leader charismatique de ce parti risquent d’être très déçus. Pour cause, « le discours que Fada tient aujourd’hui, notamment quand il dit que c’est nous le parti, que c’est nous qui sommes majoritaires, n’est pas une nouveauté ». Dans la foulée, le journaliste formateur et analyste politique a tenu à rappeler que dans le passé, « d’autres responsables du Pds qui étaient dans la même position que Modou Diagne Fada disaient la même chose pour finir dans les rangs ou tout simplement exclus».
SI C’EST LE POUVOIR QUI MANŒUVRE DERRIERE FADA…

Par ailleurs, Ibrahima Bakhoum a indiqué que le parti de Me Abdoulaye Wade a de fortes chances de se remettre de cette crise avant la prochaine présidentielle. Selon lui, le Pds pourrait même sortir plus fort contre toute attente de cette étape de son évolution. «Si cette crise avait lieu dans un horizon proche de la présidentielle, elle allait être préjudiciable au Pds. Mais, comme on ne sait pas encore si la présidentielle se tiendra en 2017 ou 2019, les deux camps (Wade et Fada) ont largement le temps de surpasser cette crise. Et pour ce qui est de Wade, je dirais même qu’il peut bien tirer profit de cette crise notamment s’il est avéré que c’est le pouvoir qui manœuvre derrière Fada dans le but de détruire le Pds. Les Sénégalais n’aiment pas l’injustice et dès qu’ils s’apercevront que Fada roule pour le pouvoir, comme certains le pensent maintenant au vu malheureusement de la communication qui entoure cette crise, il y aura un sentiment de sympathie quasi généralisé envers le Pds», a-t-il dit.

S’agissant enfin du projet de constitution d’un grand groupe parlementaire de l’opposition à l’Assemblée nationale, une initiative tombée à l’eau avec cette crise au sein du Pds, Ibrahima Bakhoum a fait remarquer que c’est l’effet détonateur de cette crise, tout en précisant que sa réalisation aurait hissé le niveau de la démocratie sénégalaise. «C’est ce projet qui a fait peur. Maintenant est-ce que Fada est en train de jouer la carte du parti au pouvoir ou bien s’agit-il juste d’une coïncidence, je donne ma langue au chat. Tout ce que je peux dire, c’est que le pouvoir n’a pas intérêt à ce que toute l’opposition se regroupe en seul bloc. L’échec de ce projet constitue un coup dur pour la démocratie sénégalaise qui a manqué une occasion d’avoir un seul groupe parlementaire d’opposition».

PDS : La résolution des femmes libérales

Ferloo.com – Les femmes libérales du PDS représentant une trentaine de fédérations, réunies en assemblée générale, ce dimanche 18 octobre 2015 à la permanence nationale, sous la convocation de la Secrétaire Nationale chargée des femmes Mme Woré Sarr, avec un seul point à l’ordre du jour « analyse de la situation politique nationale »
Réitèrent :
– leur fidélité au frère Secrétaire Général National, Maitre Abdoulaye Wade
– leur reconnaissance au chantre de la parité, l’éternel panafricaniste
Magnifient et marquent leur adhésion au choix de Me Abdoulaye Wade, porté sur leur sœur Aissatou Mbodj dite Aïda, comme présidente du Groupe Parlementaire « les libéraux et démocrates ».
S’engagent :
– à œuvrer pour la confirmation de la décision de leur Secrétaire Général National
– à massifier le parti tout en préservant et en consolidant son unité
– à faire le tour du Sénégal pour remobiliser toutes les femmes et tous les militants derrière leur Secrétaire Général National pour un PDS fort et prêt à reconquérir démocratiquement le pouvoir. Vive le Secrétaire Général National Me Abdoulaye Wade,Vive le Parti Démocratique Sénégalais Vive Les Femmes,Fait à Dakar, le 18 octobre 2015 Fipou ! Fipou ! Fipou !

PDS : Les cadres se rangent derrière Aïda Mbodj

Ferloo.com – La Fédération Nationale des Cadres Libéraux (FNCL) s’est réunie ce Lundi 19 Octobre 2015 à la permanence Oumar Lamine Badji, pour appréciation de la situation politique nationale et de la vie du parti.
Sur ce, la FNCL se réjouit de la désignation de la sœur Aïssatou Mbodj comme présidente du groupe parlementaire des libéraux et des démocrates, par le frère Secrétaire Général National, Maitre Abdoulaye Wade. Ce qui témoigne, encore une fois, de l’importance donnée à la parité homme/femme par le PDS.
La FNCL salue cette grande première dans l’histoire politique du Sénégal consacrant une femme à la tête d’un groupe parlementaire à l’assemblée nationale.
Sur le même registre, la FNCL dénonce vigoureusement les agissements du président de l’APR Mr Macky Sall et de Mr Moustapha Niass qui, encore une fois, ont maladroitement porté un coup néfaste à la démocratie sénégalaise.
En voulant empêcher, de manière honteuse et délibérée, l’opposition sénégalaise de s’exprimer librement et légalement au niveau de la représentation nationale, ils viennent de démontrer, à suffisance, leur manque de culture démocratique, déniant totalement les droits et les libertés reconnus par les lois de la république du Sénégal.
Au terme de longs échanges, la FNCL soutient à l’unanimité les décisions prises par le Secrétariat National du PDS lors de sa réunion du 16 Octobre 2015.
La FNCL :
1- approuve l’exclusion de Mr Modou Diagne Fada, eu égard aux fautes lourdes commises par ce dernier.

2- considère comme adversaire du Parti toute personne avec qui il serait en complicité ou de connivence. Elle invite tous les militants et responsables à respecter scrupuleusement la discipline de parti, gage d’une bonne cohésion interne.

3- réaffirme sa fidélité et sa loyauté sans faille au frère Secrétaire Général National, Me Abdoulaye Wade.

4- félicite la sœur Aïssatou Mbodj, présidente du groupe parlementaire des libéraux et des démocratique. Elle l’appelle à jouer pleinement son rôle à l’assemblée nationale, à défendre fermement la république et le peuple sénégalais qui souffrent terriblement de l’incurie du régime de Macky Sall.

5- appelle les responsables et militants au rassemblement et à l’unité autour du candidat du parti, le frère Karim Meissa Wade, pour la reconquête démocratique du pouvoir afin d’abréger les souffrances et frustrations du peuple sénégalais.

6- exhorte fortement les militants et la Direction du Parti à continuer et à jeter toutes leurs forces sur le travail de terrain pour le compte du candidat du parti. La souveraineté et le pouvoir sont au peuple du Sénégal dont sa seule émancipation économique et sociale est et demeure la préoccupation fondamentale du PDS.

Assemblée nationale : La coalition benno Siggil Sénégal recadre Me El Hadj Diouf

Ferloo.com – La coalition Benno Siggil Sénégal qui a salué la nomination de Modou Diagne Fada à la tête du groupe parlementaire des libéraux et démocrates, a fustigé lundi, au cours d’une conférence de presse à Dakar le comportement de Me El Hadj Diouf qui passe son temps à se défouler sur le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.

Selon le coordonnateur de cette coalition, Ibrahima Badiane, Me El Hadj Diouf qui est «un coutumier des faits pense que pour se faire un nom, il doit toujours cracher du feu sur Moustapha Niasse».
Benno Siggil Sénégal qui estime que le président Niasse est une institution qu’il faut respecter indique qu’«il est inconcevable qu’un individu normal puisse tout le temps soutenir qu’il est avec le président tout en posant des actes contraires».
«On l’a vu s’aligner avec l’opposition pour déposer un recours en annulation au Conseil constitutionnel après le vote du nouveau règlement de l’Assemblée. S’ils avaient atteint leurs fins, ce serait le gouvernement, la coalition Benno qui auraient subi un revers et avec le président de la République à sa tête», a laissé entendre cette coalition qu’ pas épargné Doudou Wade pour ses propos déplacés à l’endroit de Niasse.
Dans ce sens d’ailleurs, Benno Siggil qui note que «le Pds n’est plus une référence». Notamment à cause du comportement de certains de ses responsables. D’ailleurs, la coalition Benno pense que les députés vont prendre les mesures qu’il faut pour éviter les attaques contre Niasse.

Habib Sy – ” Fada peut créer un Pds et semer la confusion au sein de l’opinion “

http://actunet.sn L’ancien ministre d’Etat, Habib Sy ne doute pas de la capacité de nuisance du groupe des réformateurs, dirigé par Modou Diagne Fada, indique le journal L’As. Ce dernier s’attend à tous les scenarii. Interpellé sur la situation qui prévaut au sein du parti, l’ancien maire de Linguère a fait savoir qu’il ne sera pas surpris de voir le groupe de réformateurs créer un Pds bis, à l’instar du contentieux entre Mamadou Diop Decroix et Landing Savané.

Lat Diop attaque le leader du Grand Parti : «Gackou a préféré servir Aliou Sall»

http://dakarmatin.com La rencontre des militants et sympathisants du Grand Parti à Kolda s’est tenue avec pour objectif principal, de prononcer une déclaration d’adhésion au parti de Malick Gackou. Au cours de cette rencontre, certains militants ont rejeté la proposition d’exclure de parole les chefs de délégation, laissant libre cours au point focal de faire cette déclaration sans suite de débats. Cette attitude a fortement irrité la délégation de Gada para, qui s’est sentie déjà trahie en refusant la parole à son responsable politique. Du coup, les camarades de Yoro Mballo ont tous vidé la salle avant la fin de la rencontre en guise protestation.

Une situation que certains ont minimisée, mais qui déjà plante la graine de la division au sein de cette formation. La délégation de Gadapara n’a pas été la seule à dénoncer ce qu’elle a appelé «le coup de force du point focal dont le système de travail du jour n’est pas apprécié par tous». D’ailleurs, le grand bruit autour de cette rencontre, n’a pas eu le cachet escompté. De la forte mobilisation attendue, la réunion n’a rassemblé pour une bonne partie, que de jeunes filles et garçons dont certains ignoraient même le but de cette rencontre. Nombreux sont ceux qui s’attendaient à une forte affluence du reste des ténors de l’Afp vers le Grand Parti. Sur ce point aussi, tout le monde a déchanté, même si on signale l’arrivée de certains militants d’autres partis ou mouvements politiques comme celui de Youssou Ndour, qui vient de perdre son responsable départemental en la personne de Mamadou Diokh.
Selon certains observateurs de la scène politique, «les forces et les compétences politiques ne sont encore là pour pouvoir imposer ici le Grand Parti à une véritable conquête du pouvoir». Et cela, contrairement aux autres formations politiques évoluant au Fouladou avec des dirigeants et responsables assez teigneux et bien ancrés dans la politique. Malgré tout, l’occasion a été donnée aux représentants de Malick Gackou au Fouladou de lancer des flèches à Moustapha Niasse qu’ils traitent «d’irresponsable».

Mamoudou Wane s’en prend à Cheikh Seck:«Il pose un débat qui ne sert pas le parti»

http://www.lequotidien.sn Mamoudou Wane, Secrétaire national adjoint à la Vie politique du Ps, répond au député Cheikh Seck. Ce dernier, qui a théorisé l’éventualité d’une exclusion du maire de Dakar Khalifa Sall, a vu ses propos taxés d’ «irresponsables et malheureux» par M. Wane.

«Si Khalifa Sall n’arrête pas ses mouvements de soutien, il peut être exclu du parti.» Dans un entretien dans Le Quotidien de samedi dernier, le député socialiste flinguait le maire de Dakar, l’accusant de «saper» l’unité du Ps à cause, disait-il, du foisonnement des mouvements qui soutiennent sa candidature à la prochaine Présidentielle. Des déclarations qui ne sont du goût du Secrétaire adjoint à la Vie politique du Ps. Volant au secours de son patron, Mamoudou Wane s’est déplacé hier jusqu’à la rédaction pour apporter la réplique au maire de Ndindy afin de corriger les propos «irresponsables et malheureux» de ce dernier. «Cheikh Seck est un grand responsable du Ps. Mais sa sortie dans la presse est malheureuse parce qu’il s’attaque au responsable Khalifa Sall. Il aurait pu formuler ces questions au niveau des instances. Et en opérant de la sorte, il est en train de créer des tensions inutiles qui ne servent pas le Ps. Cheikh Seck pose un débat inutile, contre-productif, qui ne sert ni le parti ni les responsables », tempête le patron du Ps aux Parcelles Assainies, «la mine triste et amère».
Relevant des «amalgames» dans la sortie de son camarade, M. Wane «se désole des propos déplacés» que celui-ci, note-t-il, a tenus à l’endroit du maire de Dakar. «Nous sommes dans un parti de débats et d’échanges. Mais il n’est pas autorisé à qui que ce soit, d’amener ces débats sur la place publique. Cheikh Seck est membre du Bureau politique, du Secré tariat exécutif national et du Comité central. Donc, il a des instances pour agiter cette question», recadre-
t-il, rappelant au député, qu’il devait se limiter uniquement aux questions liées à l’Assemblée nationale. Pour lui, la multiplication des mouvements de soutien à Khalifa Sall, à laquelle fait allusion Cheikh Seck, ne peut pas ébranler l’unité du parti car dit-il, «nous avons un responsable qui s’appelle Ousmane
Tanor Dieng et des instances qui fonctionnement régulièrement. Alors où se trouve la division ?». Mamoudou Wane de poursuivre : «Inéluctablement, le Ps posera ce débat sur la candidature. C’est devant nous. Mais la manière dont Cheikh Seck veut le poser n’est pas bonne.»
«Ce serait incompréhensible de présenter un candidat hors du Ps» Si au Ps l’éventualité de faire du Président Macky Sall, leur candidat pour l’élection présidentielle, prend de l’ampleur, le responsable adjoint de la Vie politique des Verts de Colobane rejette cette possibilité. «Ce serait incompréhensible que demain, s’il a un candidat, le Ps présente une personnalité qui serait hors du parti. Je crois fondamentalement que notre candidat sera un Socialiste», martèle-t-il.bgdiop@lequotidien.sn Babacar Guèye DIOP

COMMISSAIRE MAMADOU DIOUF SUR L’ÉVICTION DE ANNA SÉMOU FAYE«La fréquence des départs des chefs de la Police ne fortifie pas l’institution»

http://www.assavoir.sn La question autour de l’instabilité à la tête de la police nationale est très préoccupante du côté de certains anciens de la police. Commissaire de police actuellement en service aux Nations unies, Mamadou Diouf pensequ’il est primordial de penser à l’institution. D’après lui, le président de la République doit accorder plus de temps au patron de la police pour lui permettre d’imprimer sa marque.

Le limogeage de Anna Sémou Faye de la Direction générale de la police nationale continue de susciter des commentaires au niveau des experts en sécurité publique. Ancien commissaire de police, Mamadou Diouf en service aux Nations unies, a jeté un regard critique sur les changements récurrents au niveau de la Police. Il prône la gestion dans le temps et dans la durée de la Dgpn. A son avis, les autorités devraient avant tout autre chose penser à l’institution. «Il y’a quand-même un intérêt à penser à l’institution. Si jamais le président de la République trouve quelqu’un qui pourrait faire l’affaire, il serait bon pour l’institution que cette personne ait plus de temps pour marquer son empreinte» dit-il. En effet, d’après le commissaire Diouf, c’est dans la durée que le chef de la police pourra marquer son empreinte. Pour ce faire, d’après lui, il faut au moins quatre ans à la tête de la Dgpn pour faire des résultats probants. «Il faut une stabilité pour que la police puisse se fortifier et se professionnaliser davantage. Il faut de la stabilité dans la fonction pour que l’on puisse sentir l’empreinte de ces cadres-là afin de fortifier la police.»

« Il y’a des décisions qui, quand elles arrivent il faut simplement les interpréter sur le plan politique. » En service en République Centre africaine, le conseiller technique de la sécurité de la Mission des Nations unies à Bangui, s’est également prononcé sur le limogeage du Général Babacar Gaye, représentant spécial des Nations unies en Centre Afrique à qui il a rendu un vibrant hommage. A l’en croire, le Général Gaye s’est fortement impliqué pour la remise sur les rails de la République centre africaine. «La Centre Afrique est un Etat où tout reste à refaire. Le laps de temps que le Général Gaye est resté à la tête de ce pays, tout le monde est unanime qu’il y a fait un travail colossal», a-t-il martelé avant de préciser que certaines décisions quand elles arrivent, il faut les interpréter sur le plan politique. «La probité du Général, son sens du devoir et son expérience ne peuvent pas être mis en cause dans ce qui est arrivé. Revenant sur les viols imputés à des soldats de la mission onusienne qui précipiter la chute du général Gaye, Mamadou Diouf déclare: «Ces histoires de viols constituent la plaie au niveau des missions de maintien de la paix. Il y a une politique de tolérance zéro en la matière. Quand vous dirigez une structure et qu’il y ait des manquements de quelques policiers, militaires ou civiles, s’il y’a à payer c’est le chef qui paie. C’est ce que l’on appelle la responsabilité institutionnelle. C’est en sens qu’il faut comprendre ce qui s’est passé avec le Général Gaye», dixit l’ancien commissaire en service à Ziguinchor. Hérame DIAGNE

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Abdoulaye Daouda Diallo promet un recrutement de 1 600 nouveaux policiers en 2016

http://www.dakaractu.com Venu présider la cérémonie officielle de passation de service à la Direction générale de la police, le ministre de l’Intérieur, Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo a promis le recrutement de 1600 nouveaux policiers en 2016. C’était pour répondre à la doléance exprimée par l’ancien et le nouveau directeur général de la police nationale pour une meilleure dotation en moyen logistique et humain pour assurer une sécurité optimale aux citoyens sénégalais.
Revenant sur la cérémonie de passation, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Abdoulaye Daouda Diallo tout en louant les qualités humaines et professionnelles de Mme Anna Sémou Faye, se dit rassuré par le profil du nouveau directeur général de la police, Oumar Maal.
«Nous sommes plus que satisfaits et fiers du travail accompli par la directrice générale de la Police, Anna Sémou Faye qui a fini d’écrire son nom en lettres d’or dans l’histoire du Sénégal »,dira le ministre de l’Intérieur qui n’a pas manqué de louer le vaste travail qu’elle a accompli à la tête de la police.
Dans la même veine, Abdoulaye Daouda Diallo se dit certain que Oumar Maal répondra positivement au nouveau type de management de la sécurité qui requiert une rupture d’avec le classicisme.
«Nous pouvons tous être rassurés que l’homme (Oumar Maal) va assurer plus encore la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national », dira le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Abdoulaye Daouda Diallo.

Installé dans ses nouvelles fonctions : Oumar Maal, DGPN, s’engage à « anéantir » la criminalité

Ferloo.com – Aussi après son installation mardi à la tête de la police sénégalaise, Oumar Maal a donné sa feuille de route, indiquant qu’il combattrait la criminalité sous toute sa forme.

«J’exprime solennellement mon ambition avec mes services et collaborateurs de pérenniser et de renforcer les résultats déjà obtenus dans le domaine de la sécurisation des personnes et des biens en général et en particulier la lutte contre la criminalité, le trafic et l’usage de drogue, les migrations irrégulières, les cybercrimes, la gestion démocratique des foules et l’amélioration de la mobilité urbain », a dit le nouvel homme fort de la police, devant le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Abdoulaye Diallo.

Et le successeur de Anna Sémou Faye de poursuivre : «je compte inscrire mon action dans le cadre de la gouvernance sécuritaire de proximité, la satisfaction des besoins sera le credo de mon action».

Certes, les défis sont réels et nombreux, mais Oumar Maal note : «notre engagement demeurera constant et soutenu pour anéantir le sentiment d’insécurité. Ensemble avec les populations, les doléances en matière de sécurité seront mieux identifiées, évalués et traités, ensemble avec ces mêmes populations, les espaces les plus sociales et économiques seront davantage encadrés dans les ressorts sécuritaires adaptés tenant compte de la densité et de la pression démographique dans la majorité des zones, secteurs, quartiers urbain et péri urbains».

Selon lui, «le dispositif sécuritaire reposera sur un plus large maillage conséquent du territoire national en phase avec l’acte 3 de la décentralisation. La criminalité sera combattue pour l’instauration de cadre de vie salubre, tranquille propice à la paix sociale et économique».

Dgpn : Les points saillants de la feuille de route de Oumar Mal

http://www.seneweb.com 20 octobre 2015 marque la date à laquelle le commissaire Oumar Mal a pris officiellement ses fonctions de Directeur général de la police nationale (Dgpn), en remplacement de l’inspecteur Anna Sémou Faye. Intervenant, pour la première fois, avec son nouveau statut de patron de la police nationale, il a levé un coin du voile qui couvre le programme qu’il veut mettre en place.

Ainsi, dans le cadre du déroulement de sa feuille de route, le Dgpn a révélé qu’il compte conduire ce chantier en s’appuyant « sur la valorisation et la capacitation des ressources humaines en mettant l’accent sur la formation continue, la dotation accrue en logistique pour renforcer la mobilité des unités de police urbaine et d’intervention sur l’ensemble du territoire. Des initiatives hardies seront prises pour la correcte prise en charge de l’émergence des nouvelles menaces par une évaluation permanente, une veille et une anticipation stratégique ».

Saluant le travail abattu par son prédécesseur, il a promis à Abdoulaye Daouda Diallo venu l’installer dans ses nouvelles fonctions de Dgpn qu’il allait garder le cap. « J’exprime solennellement mon ambition avec mes services et collaborateurs, de pérenniser et de renforcer les résultats déjà obtenus dans le domaine de la sécurité des personnes et des biens en général, la lutte contre la criminalité, le trafic et l’usage de drogues, les migrations irrégulières, la cybercriminalité, la gestion démocratique des foules et l’amélioration de la mobilité urbaine ».

« La satisfaction des besoins sécuritaires sera le credo de mon action » Pour relever les défis, il dit être prêt à ne ménager aucun effort. « Certes les défis sont réels et nombreux, mais notre engagement demeurera constant et soutenu pour anéantir le sentiment d’insécurité. Je compte inscrire mon action dans le cadre de la gouvernance sécuritaire de proximité définie par le président de la République, Macky Sall, dès son accession à la magistrature suprême de notre pays. Dans cette optique, la satisfaction des besoins sécuritaires sera le credo de mon action. Les règles d’engagement sous-tendues par un dévouement sans faille à l’État, à la République commandent notre volonté de mettre le besoin sécuritaire du citoyen au centre de notre action », informe le patron de la police.

Oumar Mal, promet également qu’« ensemble avec les populations, les doléances en matière de sécurité seront mieux identifiées, évaluées et traitées. Ensemble avec les populations, les espaces de vie sociale et économique seront davantage encadrés dans des ressorts sécuritaires adaptés tenant compte de la densité et de la pression démographique dans la majorité des zones, secteurs, quartiers urbains et périurbains ».

Le dispositif sécuritaire reposera, selon lui, « sur un plus large maillage conséquent du territoire. Ensemble avec vous, la criminalité sera combattue pour l’instauration de cadre de vie salubre, tranquille, propice à la paix sociale et économique. Nous ambitionnons de maintenir une parfaite symbiose avec toutes les forces de défense et de sécurité, dans une collaboration dynamique de tous les jours », a confié, ce mardi 20 octobre 2015 M. Mal, au cours de son discours, à la cérémonie de passation de commandement. Passation qui a été le cadre pour le ministre de l’Intérieur d’installer Oumar Mal à la tête de la police nationale.Auteur: Youssoupha MINE

Oumar Maal, Nouveau Directeur Général de la Police Nationale : Le citoyen au cœur d’un management sécuritaire de proximité

http://www.dakaractu.com A l’occasion de la cérémonie solennelle de passation de service à la direction générale de la police nationale, le tout nouveau boss, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, Oumar Maal a tracé les grandes lignes de sa feuille de route. Une feuille de route qui met le citoyen au cœur de son management de la sécurité publique.
Après avoir loué les qualités humaines et professionnelles de son prédécesseur, le nouveau Directeur Général de la Police Nationale se dit plus que jamais déterminé à mériter la confiance placé en lui, en basant son action sur une gouvernance sécuritaire de proximité. «Notre engagement et notre volonté seront de toujours mettre le citoyen au cœur de notre action dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes », promet Oumar Maal qui appelle à une union de cœur et de raison entre la police nationale et la population sénégalaise. Une manière pour lui de souhaiter une interactivité entre le citoyen et le policier pour mieux assurer la sécurité des biens et des personnes.
Déclinant toujours son ambition, le nouveau patron de la police avance que le dispositif sécuritaire reposera sur un grand maillage en conformité avec l’acte 3 de la décentralisation. Et ce, dans un esprit de collaboration dynamique avec tous les corps de la police. Il ajoutera que sa nouvelle feuille de route s’oriente également vers une bonne gestion, une capacitation des ressources humaines et une dotation continue en moyens logistiques et humains.
Pour terminer le nouveau Directeur Général de la Police Nationale, Oumar Maal a prié pour un Sénégal de paix, de concorde et de développement.

Police nationale: installé dans ses fonctions ce mardi, Oumar Maal définit ses objectifs

http://dakarmatin.com Installé dans ses fonctions ce mardi, le nouveau directeur général de la police nationale Oumar Maal a déclaré que le besoin sécuritaire du citoyen sera au centre de son action pour permettre aux Sénégalais d’avoir ’’un cadre de vie salubre’’.

’’Notre engagement pour la République (…) commande de mettre le besoin sécuritaire de nos citoyens au centre de notre action (…) pour une union de raison et de cœur entre les populations et leur police nationale’’, a notamment dit le nouveau DG de la police installé dans ses fonctions par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Abdoulaye Daouda Diallo.

Le successeur d'Anna Sémou Faye d'annoncer par ailleurs qu'il fait de la lutte contre la criminalité, le trafic et usage de drogue, les migrations irrégulières, les cyber-crimes, la gestion des foules et l’amélioration de la mobilité urbaine, ses principaux défis pour inscrire son action dans le cadre de la gouvernance de sécurité de proximité définie par les autorités.
’Notre engagement demeure l’anéantissement du sentiment d’insécurité. Les doléances en matière de sécurité seront mieux identifiées, évaluées et traitées en permettant aux populations d’avoir des espaces de vie sociale et économique bien encadrés’’, a-t-il dit devant un parterre de hauts gradés.

Expliquant que le dispositif sécuritaire reposera sur un plus large maillage du territoire pour être en phase avec l’acte III de la décentralisation, Oumar Maal, commissaire de police de classe exceptionnelle, a promis que la criminalité ’’sera combattue pour l’installation d’un cadre de vie salubre propice à la paix sociale et économique’’.

Il a aussi plaidé pour le maintien d’une ’’parfaite symbiose’’ avec toutes les forces de défense et de sécurité, à savoir l’armée nationale, la gendarmerie, l’administration de la douane, les sapeurs pompiers, les eaux et forêts, les services d’hygiène, l’administration pénitentiaire et les parcs nationaux.

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