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Le Sénégal fait son entrée dans le classement Fmi des 25 pays les plus pauvres du monde

http://www.seneweb.com Une régression qui ne va pas plaire au président Macky Sall. Et le Sénégal peut mieux faire. Le pays de la téranga qui était classé 27e l’année dernière (2014) a finalement rejoint cette année le club des 25 pays les plus pauvres du monde selon le Fonds monétaire international (FMI).

Avec un PIB par habitant de 934,6 dollars en 2015, soit près de 3 fois le produit intérieur brut par habitant du Burundi (dernier du classement avec 315,2 dollars), le Sénégal boucle la liste des 25 et fait désormais partie des pays qui produisent le moins de richesses dans le monde.

En 2014, le Pid par habitant du Sénégal était de 1079 dollars.

Il faut noter que l’écrasante majorité de 25 pays se trouve sur le continent africain, dont onze en Afrique de l’Ouest. Alors que trois pays hors du continent africain (Afghanistan, Népal et Haïti) se situent tous en dessous de la 10e position du tableau avec des PIB par habitant tous supérieurs à 600 dollars par habitant.

Le Sénégal et la Mauritanie bientôt reliés par un pont à Rosso

http://afriquemidi.com/ Le Sénégal et la Mauritanie se sont engagés à construire un pont à Rosso, à la frontière entre les deux pays. Cet édifice permettra aussi de faciliter le passage des pèlerins souhaitant se rendre à Nimjatt, lors de l’Aïd el-Fitr.

Le Président sénégalais, Macky Sall, et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, partagent l’idée de faire construire un pont à Rosso, à la frontière entre les deux pays, afin de faciliter le transit entre ces deux pays. Et tout particulièrement le transport des disciples khadres souhaitant se rendre au pélerinage annuel de Nimjatt, en Mauritanie, selon le porte-parole du Khalife générale des khadres, Sidil Kheir, rapporte l’agence officielle APS.

« Je remercie Macky Sall pour les efforts fournis pour ce pèlerinage et pour avoir pris langue avec le Président mauritanien et discuté de la question de la traversée du bac. Il nous a assuré qu’un pont sera construit, car le financement en est quasiment acquis », a déclaré Sidil Kheir.

Le pèlerinage à Nimjatt est un évènement religieux annuel qui coïncide avec l’Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du Ramadan. Le porte-parole du Khalife générale des khadres a souligné l’existence de « nombreuses difficultés » rencontrées par les fidèles pour rejoindre Nimjatt. D’après lui, le dirigeant mauritanien s’est engagé à bitumer la route Tiguent-Nimjatt, précisant que « la ziarra annuelle du pèlerinage de Nimjatt est également un prétexte pour raffermir les relations bilatérales entre les deux pays » que sont le Sénégal et la Mauritanie.

Une file d’attente interminable

Ces décisions ont été prises à la suite de nombreuses plaintes de pèlerin qui, lors de cette 65e édition à Nimjatt, ont relevé d’importantes difficultés pour la traversée du bac à Rosso. Des queues de plusieurs kilomètres s’étaient formées à la frontière, en raison de nombreuses pauses dans les rotations dudit bac. Une surprise pour les pèlerins qui s’attendaient à des rotations du bac 24 heures sur 24, comme l’avait assuré précédemment le premier secrétaire de l’ambassade de la Mauritanie au Sénégal, Massar Abdoulaye Cissoko.afrik.com

Hydrocarbures - Le Premier ministre Dionne exhorte Dakar et Nouakchott à établir une " bonne coopération "

http://www.seneweb.com Le Sénégal et la Mauritanie doivent établir une ‘’ bonne coopération’’ dans le domaine des hydrocarbures pour ‘’ tirer parti au mieux’’ des récentes découvertes dans leurs sous-sols, a estimé vendredi le Premier ministre sénégalais Mahammed Boun Abdallah Dionne.
‘’Avec la découverte de quantités non négligeables de ressources d’hydrocarbures dans nos sous-sols respectifs, il nous incombe d’établir une bonne coopération dans le domaine des hydrocarbures afin que nous puissions, ensemble, tirer parti au mieux de cette richesse qui nous ouvre de bonnes perspectives pour doper nos économies’’, a-t-il dit.
Le Premier ministre s’exprimait à l’occasion de la 12-ème Session de la Grande Commission mixte de coopération entre le Sénégal et la Mauritanie.
Mahammed Boun Abdallah Dionne a co-présidé cette rencontre avec son homologue mauritanien, Yahya Ould Hademine.
Il s’est réjoui des deux projets d’accord dans le domaine des hydrocarbures en cours de négociation entre les deux pays.
‘’En plus de ces deux textes, nos experts, qui ont démarré leurs travaux jeudi, sont en train de finaliser d’autres projets d’accord, notamment dans les domaines de la santé, de l’enseignement supérieur, des affaires consulaires, des mines, de l’énergie, du transport routier, de la justice pour ne citer que ceux-là’’, a signalé le Premier ministre.
Il a invité les deux délégations à dresser au cours de cette session le bilan des actions réalisées depuis la tenue à Nouakchott de la 11-ème session de la Grande Commission mixte de coopération en février 2013, d’une part, et, d’autre part, à ouvrir de nouvelles perspectives d’une coopération fructueuse, mutuellement avantageuse.BHC/ASG

Le PM préconise un Forum d'affaires régulier entre secteurs privés sénégalais et mauritanien

http://www.dakaractu.com Le Premier ministre sénégalais Mahammed Boun Abdallah Dionne a exhorté vendredi les secteurs privés sénégalais et mauritanien à organiser, de façon régulière, un forum des affaires alternativement dans les deux pays.
‘’Le secteur privé, véritable locomotive du développement, est appelé à jouer un rôle fondamentalement. J’exhorte, à cette fin, les secteurs privés de nos deux pays à organiser de façon régulière un forum des affaires, alternativement dans l’un ou l’autre pays’’, a-t-il dit.
Le Premier ministre s’exprimait à l’occasion de la 12-ème Session de la Grande Commission mixte de coopération entre le Sénégal et la Mauritanie, une rencontre qu’il a co-présidée à Dakar avec son homologue mauritanien, Yahya Ould Hademine.
Selon le Premier ministre sénégalais, la tenue régulière du forum d’affaires doit se faire conformément aux recommandations de la 10-ème session de la commission mixte, réitérées par la 11-ème session de la grande commission mixte de coopération.
Mahammed Boun Abdallah Dionne a invité les experts des deux pays à accorder ‘’ une attention particulière ‘’ aux domaines qui préoccupent davantage les peuples sénégalais et mauritanien.
Il a cité, entre autres domaines, la pêche, l’agriculture, l’élevage, le transport routier, l’énergie, la libre circulation des personnes et des biens, et les infrastructures.
‘’Il nous appartient d’agir en conjuguant nos efforts pour finaliser les études et trouver les financements nécessaires à la réalisation du pont de Rosso, qui aura un impact certain dans la promotion de la coopération économique et commerciale entre nos deux pays’’, a souligné M. Dionne.
Il a suggéré d’examiner les voies et moyens de lever la rupture de charge dans le transport routier entre les deux pays.
Pour sa part, Yahya Ould Hademine souhaite que la rencontre permette ‘’d’ouvrir de nouveaux horizons dans le sens de la consolidation des relations de coopération, de bon voisinage, de fraternité et d’amitié entre les deux pays’’.

Les Emirats Arabes Unis et le Sénégal renforcent les termes de leur coopération

http://www.seneweb.com Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mankeur Ndiaye, et son Homologue émirati, Son Altesse Sheikh Abdullah Bin Zayed Al Nahyan, ont coprésidé la cérémonie officielle de la première session de la Commission mixte de Coopération entre la République du Sénégal et l’Etat des Emirats Arabes Unis.
40 ans après la signature de l’accord de coopération virtuelle qui a été le premier jalon du cadre juridique de coopération entre les deux pays, les Emirats Arabes Unis comptent, aujourd’hui, accompagner le Sénégal dans la mise en œuvre de la politique économique et sociale.
Suite à cette cérémonie, trois accords ont été signés entre les deux pays. Il s'agit de l'accord de non double imposition, de l'accord portant sur la confidence politique des deux Etats et enfin l’accord portant sur des investissements du procès-verbal de la commission mixte, pour bâtir une coopération beaucoup plus dynamique.
Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, a affirmé lors de cette cérémonie officielle que: « le Sénégal est animé par une ferme volonté de se rapprocher de son partenaire pour redynamiser leur coopération ouvert par représentation diplomatique à Abou Dhabi (Emirat)”. “Notre pays a apporté son soutien dans le choix de la ville d’Abou Dhabi pour abriter le siège de l’agence internationale sur les énergies renouvelable en menant une campagne de promotion active en faveur de la capitale des Emirats Arabes Unis. Les échanges au niveau bilatéral n’ont pas été en reste pour cette période d’embellie de nos relations bilatérales. La coopération se fait avec la diversification des domaines d’intervention touchant le niveau supérieur des secteurs prioritaires comme l’éducation, l’enseignement supérieur, la santé, la culture, les infrastructures, le transport aérienne, pour ne citer que cela», a-t-il ajouté.
Le désir des émirats est de renforcé ces relations entre ces deux pays en vue de promouvoir les investissements, soutient son Altesse Sheikh Abdullah Bin Zayed Al Nahyan. «Ces accords signés ne feront que renforcer la coopération bilatérale entre nos deux pays. L’accord sur la non double imposition et l’accord sur la promotion des investissements sont d’une très grande importance pour développer les relations de le domaine des investissements, des échanges commerciaux entre les deux pays. Il y a également d’autres accords protocoles dans le domaine politique qui ne font que refléter la confiance réciproque entre les deux pays. Les Emirats ont accordés beaucoup d’assistance au Sénégal. Au cours des années 2010-2014, nous avons investi près de 53 millions de dirhams émirati dans le domaine de la santé, de l’enseignement, des infrastructures… Du point de vue du développement, le fonds d’Abou Dhabi a accordé des prêts d’un montant de plus de 193 millions de dirhams émirati dans le domaine hydraulique, agricole et dans celui des infrastructures», renseigne-t-il.Ndèye Fatou NdiayeAuteur: NdeyeFatou Ndiaye

COOPERATION : Macky Sall lance la Plateforme Mondiale de Partenariat avec l’Afrique

http://www.lejecos.com Le président Macky Sall a donné le coup d’envoi de la Plateforme Mondiale de Partenariat avec l’Afrique. Une structure qui sera un cadre de dialogue avec les partenaires africains.

En l’espace de quelques jours, Dakar est devenue la capitale de tous les enjeux africains. A côté de la rencontre de haut niveau sur l’Agriculture à l’initiative de la BAD, une rencontre de grande envergure se tenait dans la capitale sénégalaise. Il s’agit du lancement de la Plateforme Mondiale de Partenariat avec l’Afrique. Le coup d’envoi a été donné par le président Macky Sall.
Pour le chef de l’Etat sénégalais, l’une des missions essentielles de cette nouvelle Plateforme, sera d’élaborer des cadres stratégiques dans lesquels ces questions, grâce aux partenariats internationaux, seront mieux portées dans les processus mondiaux importants .L’Afrique, à ses ses yeux, et ses partenaires ont bien tiré les leçons de cette décennie de partenariat pour en modifier les fondements stratégiques.
«En tant que programme phare de l’Union Africaine, ce Nouveau mécanisme repose sur les principes d’appropriation, de leadership et de partenariat inclusif», indique Macky Sall.
Qui estime dans la foulée qu’en répondant à cette initiative des dirigeants africains, nos partenaires ont accepté le Forum pour le Partenariat avec l’Afrique (FPA), comme un cadre de dialogue où les questions de paix, de sécurité et de développement économique et social ont été abordées.
«Notre aspiration à bâtir une architecture de coopération nouvelle découle tout d’abord de notre volonté de rationaliser les partenariats existants.Elle se justifie également par l’évolution des réalités mondiales avec l’apparition d’opportunités exceptionnelles pour favoriser la transformation de l’Afrique», poursuit-il. Estimant que le défi actuel est de construire un mécanisme ouvert, dont la base élargie prendrait en compte les mutationsinternationales en cours.
«Il nous faut donc construire ensemble les bases d’un partenariat revitalisé, porteur d’opportunités et de prospérité, et mutuellement bénéfique.Telle est la philosophie de cette Plateforme», conclut-il. Pathé TOURE

Industries extractives – 41 milliards FCFA en 2013 dans le budget du Sénégal

Lignedirecte.sn-Au Sénégal, les industries extractives (mines et hydrocarbures) ont injecté 41 milliards dans le budget en 2013, a affirmé vendredi à Dakar, Cheikh Touré, secrétaire permanent du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

«Pour l’année 2013, les industries extractives ont contribué de 41 milliards de francs CFA (dont 3 milliards proviennent des hydrocarbures) au budget du Sénégal et à l’économie sénégalaise», a dit M. Touré.

Il lisait, face à la presse, le rapport 2013 du Comité national de l’ITIE, première du genre depuis l’adhésion du Sénégal à l’ITIE en octobre 2013.

Selon lui, la contribution du secteur minier (environ 38 milliards FCFA) provient principalement des paiements effectués par la Soccocim (32.785 millions de dollars US), les ciments du Sahel (15.420 millions de dollars US), de Sabadola Gold Operations (7.233 millions de dollars US), des Industries chimiques du Sénégal (4.744 millions de dollars US) et des 16 autres entreprises du périmètre ITIE (15.840 millions de dollars US).

«Dans le secteur des hydrocarbures, les contributions sont dominées par les paiements de la société Fortesa inetrnational Sénégal qui exploite le gaz (2.426 millions de dollars US), de Petrosen, représentant de l’Etat, qui détient la participation de celui (1.566 millions de dollars US), de PetroTim (815 millions de dollars US)», a expliqué Cheikh Touré, secrétaire permanent du Comité national de l’ITIE.

Selon le professeur Ismaïla Madior Fall, président de l’ITIE-Sénégal, «c’est sûr que le rapport 2014 montrera une contribution beaucoup plus significative des industries extractives dans l’économie sénégalaise» car, le cadrage est déjà lancé avec le premier rapport test de l’ITIE.Ndiack Faye

Infrastructures: Un port multifonctions à Bargny

http://www.seneweb.com Dans le cadre de stratégie nationale de développement des ports et infrastructures, le président Macky Sall a décidé la construction, à Bargny, du nouveau port multifonctions de Dakar, adossé à la Zone économique spéciale intégrée, annonce le ministre porte-parole du gouvernement dans un communiqué, hier soir.
Selon le document, l’opérateur mondial de terminaux maritimes, Dp World sera responsable de la conception, de la réalisation et de l’exploitation du nouveau port dans le cadre du contrat de concession qui le lie à la Société nationale du Port autonome de Dakar. Le document précise qu’outre les standards d’exploitation élevés qui y seront appliqués, le nouveau port de Dakar disposera d’équipements et d’infrastructures permettant de traiter les navires de dernière génération avec des tirants supérieurs à 16 mètres.
Son intégration à la Zone économique spéciale ainsi que sa connectivité avec l’aéroport de Dakar contribueront d’une part au développement du potentiel économique du Sénégal, au renforcement de sa compétitivité, notamment par l’abaissement du coût des transactions commerciales et, d’autre part, à la création de nouveaux emplois.
Le communiqué du porte-parole du gouvernement souligne que cette infrastructure, essentielle pour une croissance économique durable, répond aux objectifs fixés dans le Plan Sénégal émergent (Pse) qui vise, entre autres, à accroître la productivité globale de l’économie.Auteur: Le Soleil

Conférence sur l’agriculture : le Président de la Bad dit «dieureudieuf” au Sénégal et annonce un financement de 3 milliards de dollars aux femmes agricultrices

Le Président de la Banque africaine de développement veut vraiment faire de l’agriculture un levier de développement en Afrique. C’est, en tout cas, ce qu’on peut retenir lors de la cérémonie de clôture portant sur l’agriculture qui se tenait depuis mercredi au Centre international de conférence, Abdou Diouf. Akinwumi Adesina a, en effet, annoncé, dans son discours, que 3 milliards de dollars sera injecté en appui aux femmes agricultrices.

Une information qui a été bien appréciée par les femmes qui étaient présentes dans la salle. «Nous allons soutenir les Banques agricoles notamment sur le volet des bourses agricoles régionales», a expliqué le Président de la Bad. Qui a profité de l’occasion pour remercier les différentes Organisations comme les Nations-unies ainsi que les partenaires de la Banque africaine de développement qui ont bien voulu relever le défi, à travers cette conférence.

L’hospitalité du Sénégal a, bien entendu, été magnifiée au terme de cette conférence par le Président de la Bad. Ainsi, dit-il, comme l’a annocé le Président de la République, Macky Sall, «levons-nous, donc, et prenons les devants, de grandes opportunités se présentent à nous pour nourrir l’Afrique. Il faut mener des actions de grande anvergure et nous le ferons, nous devons conjuguer nos efforts pour y arriver ; et dans 2 ans, nous reviendrons dans ce beau Centre pour célébrer notre succès collectif». Au peuple sénégalais, Akinwumi Adesina dit «Dieureudieuf» !Ndèye Awa BEYE

Financement : Le président Adésina annonce un fonds de 300 millions de dollars pour les femmes africaines

http://www.lejecos.com C’est une bonne nouvelle qui devrait réjouir toutes les femmes : M. Akinwumi Adésina Président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé jeudi à Diamnadio lors d’une conférence de presse la mise en place par son institution d’un fonds de facilitation des financements des femmes pour un montant de 300 millions de dollars.

« Ce fonds va avoir un effet de levier de 3 milliards de dollars », a –t-il ajouté. Selon M. Adésina, il n’y a jamais eu une telle levée de fonds en faveur des femmes africaines. Le président de la BAD justifie la mise en place prochaine de ce fonds de facilitation par le fait que les taux de remboursement des crédits des femmes africaines sont très élevés comparé à ceux des hommes. « Les femmes remboursent 98% des emprunts qu’elles effectuent au niveau des banques », a laissé entendre M. Adésina. Selon lui, il y a un excédent de liquidités au niveau de système bancaire. Mais seuls 3% de ces fonds finance le secteur agricole.
Le président de la BAD a également promis de financer les Etats africains pour faire face au phénomène des gaz à effet de serre.
Concernant les procédures de décaissement des fonds de la BAD, M. Adésina s’est engagé à les réduire de 60%. En retour, il a demandé aux pays africains bénéficiaires à faire des efforts pour améliorer leur capacité d’absorption. Selon lui, il n’y aura pas d’impacts négatifs de l’allègement des procédures de la BAD sur la transparence des opérations. El Hadj Diakhaté

Financement de l’agriculture : Les Banques Centrales seront associées par la BAD

http://www.lejecos.com La Banque africaine de développement (BAD) envisage d’associer les Banques Centrales africaines et les ministres des finances dans la question du financement de l’agriculture du continent, a déclaré vendredi au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio son président Akinwumi Adésina.

M. Adésina s’exprimait lors de la clôture de la conférence de haut niveau sur la transformation de l’agriculture africaine qui s’est déroulée sur trois jours. De l’avis du président de la BAD, cette implication va donner un nouvel élan à l’agriculture africaine. M. Adésina a aussi évoqué l’idée de mettre à contribution le secteur privé, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale pour la mise en place d’un système de financement très innovant. Il est également revenu sur une idée qui lui est chère et qui a été largement évoqué durant les panels. Il s’agit de la mise en place d’un mécanisme de partage des risques bancaires pour le secteur agricole. « Si les banques ne financent pas les agriculteurs, c’est parce que le risque demeure très élevé », affirme M. Adésina. Ainsi, avance-t-il, ce mécanisme va faciliter les relations entre les banques et les agriculteurs.
Le président de la BAD a également fait un plaidoyer pour la recherche adaptée aux réalités africaines. Il regrettera au passage que le continent ne dispose que 70 chercheurs et que « 0,3% de nos connaissances scientifiques concerne le domaine agricole ».
Enfin la question du changement climatique a été soulignée par M. Akinwumi Adésina qui a révélé que 5 milliards de dollars seront débloqués par an par la BAD pour lutter contre ce phénomène en Afrique. El Hadj Diakhaté

FINANCEMENT: Il faut un plan d’affaire très claire pour pouvoir bénéficier de financement pour développer son activité agricole

http://www.lejecos.com ADESINA Akewumi, le président de la Banque africaine de développement a déclaré qu’au niveau de la Banque africaine de développement, ils financent des institutions intermédiaires qui à leur tour financent les petites et moyennes entreprises. Pour bénéficier de ces financements, il faut convaincre de l’impact en matière de développement que son projet peut avoir. Oumar Nourou

La BAD va dégager 70 millions d’euros pour la construction du Parc technologique numérique du Sénégal

Ferloo.com-Dans sa quête de contribuer à promouvoir le Sénégal comme centre d’excellence des technologies de l’information et de la communication (TIC), et comme cadre d’implantation de centres d’appels, d’e-commerce, de services Internet sans fil, de pôles de développement de logiciels ainsi que d’autres segments du marché des TIC, la Banque africaine de développement (BAD) injectera 70,61 millions d’euros dans ce secteur.

Le Conseil d’administration de la BAD, présidé par le premier vice-président et chef des opérations Emmanuel Mbi, a approuvé, mercredi 21 octobre 2015 à Abidjan, à sa session ordinaire, le projet du Parc technologique numérique du Sénégal.

Dans ce pays, la proportion de jeunes travaillant dans l’industrie informatique est plus forte que dans les autres secteurs. Le Parc comprendra un incubateur permettant de stimuler les activités axées sur les technologies, qui sont souvent dirigées par de jeunes diplômés. Ce projet devrait engendrer la création de 35 000 emplois directs et de 105 000 emplois indirects d’ici à 2025, mais aussi moderniser le gouvernement, le principal utilisateur du centre de données, diversifier l’économie vers les affaires axées sur les technologies, le développement de contenus et l’externalisation des processus d’entreprise, soutenir la recherche universitaire basée sur les technologies et simplifier la fourniture de services aux citoyens du Sénégal. Il permettra également de catalyser l’investissement étranger, en constituant un point de convergence pour le développement de grappes de TIC en Afrique de l’Ouest francophone.

En créant une solide base informatique, le Sénégal attirera des multinationales et des entreprises qui relocaliseront leurs activités dans ce nouveau centre urbain en développement autour de Diamniadio, de Diass, de Sebikotane et du lac Rose.

Présentement, le gouvernement doit créer des capacités informatiques afin de moderniser son fonctionnement et d’améliorer son interaction avec les citoyens. Il doit également répondre à la demande de plus de vingt (20) entreprises (dont ATOS, Tigo Sénégal et Solution Informatique Durable [SOLID]), qui ont indiqué qu’elles seraient intéressées à se relocaliser dans le Parc s’il était doté d’une solide base informatique leur permettant de fournir leurs produits et services.

L’appui de la Banque vient renforcer les efforts déployés par le gouvernement visant à promouvoir les TIC comme un secteur clé du développement économique et comme un instrument pouvant être utilisé par d’autres secteurs comme la santé et l’éducation. La stratégie nationale de développement des TIC encourage l’e-gouvernance et le renforcement de l’industrie nationale des TIC. Sur le plan technique, la valeur ajoutée de la Banque comprendra un appui dans la mise en œuvre du projet basé sur son avantage comparatif acquis non seulement dans le développement de parcs technologiques en Afrique, mais aussi dans le soutien à d’autres projets de TIC tels que l’infrastructure d’e-gouvernement au Lesotho, le parc technologique du Cap-Vert, l’université virtuelle du Sénégal et le centre d’excellence des TIC au Rwanda.

Les TIC étant actuellement un moteur de croissance du Sénégal, le Parc technologique numérique sera un projet clé pour la croissance économique du pays et pour sa compétitivité au niveau mondial. S’il veut réaliser son ambition de devenir une économie émergente à l’horizon 2035, le Sénégal doit accélérer sa croissance en l’axant davantage sur les TIC. La construction du Parc technologique numérique contribuera ainsi à sa réussite

Les nouvelles technologies au service de la transformation de l’agriculture africaine

Ferloo.com -Les agriculteurs utilisent les technologies de la téléphonie mobile avec succès pour contourner les intermédiaires – qui faussent les prix sur le marché des produits agricoles –, et avoir accès à des semences de meilleure qualité, a indiqué le président Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), au deuxième jour de la conférence sur la transformation de l’agriculture africaine, jeudi 22 octobre 2015, à Dakar.

Les nouvelles variétés de semences et les progrès de l’agronomie, fruits de nombreuses années de recherche, peuvent également se diffuser à d’autres régions d’Afrique, grâce aux technologies mobiles.

« Maintenant que nous utilisons les nouvelles technologies de la recherche pour améliorer le rendement de la production agricole, il nous faut trouver le moyen de commercialiser nos récoltes et de maîtriser les chaînes de valeur agricoles », a insisté M. Adesina.

Dans un nouvel effort pour associer les technologies agricoles aux chaînes de commercialisation, la BAD a annoncé qu’elle mettrait en place une facilité de financement, à hauteur de 300 millions de dollars EU, destinée à aider les femmes exploitantes agricoles à utiliser davantage les technologies existantes, afin d’augmenter le rendement de leurs récoltes et ainsi stimuler une croissance rapide du secteur agricole.

« Nous devons veiller à ce que les prêts que nous octroyons aux banques aient un impact en terme de développement sur le secteur agricole », a souligné M. Adesina, lors d’un atelier en marge de la conférence «Nourrir l’Afrique».

Du temps où il était ministre de l’Agriculture du Nigeria, Akinwumi Adesina avait lancé un programme d’appui au développement de la croissance (Growth Enhancement Support Scheme – GES), qui a contribué à supprimer les intermédiaires mercantiles, et à augmenter la production alimentaire de plus de neuf millions de tonnes métriques en un an. Il avait également mis en place un système de portefeuille électronique, grâce auquel les petits exploitants agricoles reçoivent des bons électroniques pour des semences et des engrais subventionnés, directement sur leurs téléphones portables ; ils peuvent ainsi les échanger contre des intrants agricoles auprès des fournisseurs du secteur privé.

Près de 6 millions d’agriculteurs ont utilisé ce mécanisme, qui a permis à d’améliorer la sécurité alimentaire de 30 millions de personnes vivant dans des fermes en zone rurale. Il a également permis aux femmes exploitantes agricoles, auparavant marginalisées dans l’ancien système de distribution d’engrais, d’obtenir de meilleurs rendements grâce à l’utilisation des intrants agricoles subventionnés, auxquels elles ont accès par via leur téléphone portable.

Afin d’illustrer les obstacles que rencontrent les startups dans le secteur agro-alimentaire en Afrique, Temi Aroge, un ancien médecin nigérian reconverti dans l’agro-alimentaire, a cité les difficultés liées à l’obtention des titres de propriété pour les terres et des garanties exigées par les banques commerciales pour obtenir un prêt –contraintes majeures à la commercialisation de produits agricoles selon lui.

« Les capitaux se dirigent vers le secteur pétrolier, et les banques de développement, qui exigent des garanties de la part des banques commerciales avant d’accorder des prêts aux entreprises du secteur agro-alimentaire, ne sont pas disposées à offrir un financement en l’absence de telles garanties », a déploré Temi Aroge, qui dirige une grande entreprise de transformation du manioc.

La conférence est axée sur le développement de nouvelles politiques visant à transformer l’agriculture africaine, pour en faire une activité commerciale lucrative pour la production alimentaire de masse destinée à la consommation locale et à l’exportation.

Plus de 400 délégués et spécialistes du monde entier débattent de la façon de donner une valeur ajoutée aux matières premières du continent, en particulier aux cultures dites marchandes telles que le thé, le café, le cacao et le coton – entre autres –, en les transformant en produits finis à destination des marchés locaux et d’exportation.

Pour une meilleure politique agricole : le ministre Amadou Ba promet d’alléger et de simplifier les procédures pour les passations de marchés

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a déclaré close, cette après-midi, la conférence sur l’agriculture qui se tenait à Diamniadio, depuis le 21 octobre 2015. Devant le Président de la Banque africaine de développement (Bad) et les différents partenaires, Amadou Ba s’est félicité de la tenue de ladite conférence. Qui, souligne t-il, «a été marquée par des échanges fructueux qui montrent la détermination et l’engagement des pays africains à développer le secteur agricole».

Selon le ministre, le travail fait en ces trois jours peut être jugé excellent, en ce sens qu’il montre l’importance que les secteurs privés ont de l’agriculture. «Ce matin, seulement, le Président me disait encore qu’il faut mettre beaucoup plus d’argent dans ce secteur», souligne Amadou Ba. Qui a, par ailleurs, emprunté une des phrases du Chef de l’Etat, lors de la cérémonie d’ouverture, pour dire que l’agriculture doit à jamais être un moteur de développement pour les pays africains.

«Il est temps qu’on s’attelle à la mise en application de mesures concrètes visant à lutter contre l’évasion fiscale», avertit-il. Un contrôle des flux financiers pour le secteur de l’agriculture aussi devra être renforcé, renseigne Amadou Ba. S’y ajoute qu’il faut «prendre les mesures idoines, afin de faciliter l’instauration d’un cadre approprié pour la réalisation de tous les projets qui touchent le volet agricole».

L’argentier du Sénégal a, en outre, lancé un appel à la Banque africaine de développement pour un appui considérable aux producteurs, frappés, dit-il ,par des chocs internes et externes. Et compte tenu des enjeux, en ce qui concerne les passations de marché, Amadou Ba a parlé des lenteurs que Macky Sall avait soulignées, pour assurer les acteurs. «Nous allons prendre toutes les mesures, afin d’alléger et simplifier les procédures pour un bon fonctionnement de nos économies», a-t-il conclu. Déclarant, ainsi, clos la conférence sur l’agriculture. Des rendez-vous sont, toutefois, prévus prochainement à Dakar, toujours pour obtenir cet objectif bien précis qu’est de nourrir l’Afrique.Ndèye Awa BEYE

Sénégal oriental : Les oiseaux granivores détruisent les récoltes devant la passivité du Gouvernement

http://mediafrik.com Au Sénégal ,dans la zone Nord Est ,le long du fleuve Sénégal et de la falemè de petits oiseaux granivores migrateurs ont détruit la presque totalité des céréales en phase de maturation (mil,sorgho,riz)dans les communes de Diawara,moudery,Bakel,Balou,gabou etc...) .De la falèmè au fleuve Senegal ,ils remontent en groupes compacts vers le nord c’est à dire la vallée du fleuve Sénégal.Les paysans ,qui sans aucun moyen de lutte efficace, ont vu leurs récoltes dévorées par ces oiseaux quelea quelea appelés mange mil ,sont dans un désarroi indescriptible. Le gouvernement et ses services locaux n’ont entrepris aucun moyen de lutte ou d’information pour éviter la destruction massive des récoltes alors que ce phénomène est récurrent dans cette zone. L’ampleur des dégâts de cette année a été facilitée par l’absence des services de l’Etat en particulier la direction de la protection des végétaux (dpv) qui ont abandonné les paysans sans défense à eux mêmes .
Mr Farba Senghor, ancien ministre de l’agriculture , de l’hydraulique et de la Sécurité alimentaire

Bintou Djibo, coordonatrice du système des nations-unies au Sénégal :LE PUDC A BESOIN DE MÉCANISMES EXCEPTIONNELS POUR RÉPONDRE AUX PRÉOCCUPATIONS URGENTES DES POPULATIONS DANS LE MONDE RURAL

http://www.lesoleil.sn La journée des Nations unies est célébrée demain samedi 24 octobre 2015. En prélude à l'évènement, la représentante résidente du Pnud au Sénégal, par ailleurs coordonatrice du système des Nations unies dans notre pays, s'est confiée au Soleil. Mme Bintou Djibo aborde notamment des problématiques majeures comme les 17 nouveaux objectifs de développement durable (Odd), l'exécution du Pudc par le Pnud ou la récente élection du Sénégal au Conseil de sécurité de l'Onu. Entretien.

Les Nations unies ont récemment adopté 17 Objectifs de développement durable (Odd) à la suite des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Pour un pays comme le Sénégal, quels sont les enjeux d'une telle initiative ?

Pour le Sénégal, les enjeux des objectifs de développement durable (Odd) sont énormes. Cela permettra de renforcer les résultats atteints dans le cadre des Objectfs du millénaire pour le développement (Omd). Désormais de nouveaux objectifs incluant par exemple la dimension environnementale seront pris en charge en sus d'objectifs additionnels.

Le Sénégal devrait faire l'analyse des objectifs des 17 Odd et opérer un choix d'objectifs stratégiques. Pour la première fois, nous avons des objectifs adoptés et applicables à toute la communauté internationale. Il faut désormais ne laisser personne en rade. Il faut également reconnaître que les Odd ont connu un processus participatif sans précédent.

Le Sénégal était engagé dans la réalisation des Omd. Pouvez-vous nous faire une évaluation ?

Les Omd étaient au nombre de huit. Le Sénégal a fait des progrès considérables dans la réalisation des Omd comme la parité homme-femme, dans l'éducation, la disponibilité de l’eau potable en milieu urbain, de même que dans la lutte contre le Vih-Sida où le taux de prévalence est resté en deçà de 1%.

Des progrès notables ont aussi été réalisés en ce qui concerne l'Omd sur la mortalité infantile. La lutte contre la pauvreté doit par ailleurs être renforcée ainsi que la lutte contre la mortalité maternelle. Le pays doit aussi se focaliser davantage sur l'investissement consenti dans les Omd non atteints et enclencher des actions sur de nouveaux objectifs pertinents.

En définitive qu'est-ce que ces objectifs comme les Odd et les Omd apportent comme plus-value à des pays en développement comme le Sénégal ?

Ces objectifs représentent un référentiel mondial de développement qui donne des indicateurs et des cibles à atteindre. Cela permet de disposer d'une boussole qui soit en phase avec les ambitions de la communauté internationale.

L'ambition, c'est de faire en sorte d'atteindre le développement et de transformer positivement la vie des populations. Dans les pays développés, les problèmes sont liés à l'environnement, à la pollution, etc. Ici, nous avons par contre des questions essentielles non encore résolues comme l'adduction d'eau, l'électrification rurale, les infrastructures, l'assainissement…

Comment analysez-vous la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) de même que l'apport du système des Nations unies dans ce référentiel de développement économique et social ?

Le Pse est, comme vous l'avez si bien dit, le référentiel de développement économique et social du Sénégal avec une ambition très claire sur les années à venir. Il représente l'ambition légitime des autorités sénégalaises d'offrir un mieux-être à leurs concitoyens. Bien entendu, nous avons accompagné le Sénégal dans le financement de ce plan. Lors du groupe consultatif de Paris, la communauté internationale s'est engagée à accompagner le Sénégal pour 3400 milliards de FCFA au-delà des 1700 sollicités. Ce qui démontre de la crédibilité de la signature du Sénégal.

Le grand défi réside actuellement dans la mise en œuvre du Pse car il faut des projets bien élaborés et bien structurés avec un dispositif efficace de mise en œuvre. Le sens de la création du Bureau opérationnel de suivi (Bos) du Pse directement rattaché à la Présidence de la République participe à cette volonté d'efficacité dans le suivi de la mise en œuvre du Pse.

Encore faudrait-il rappeler qu'il est urgent de renforcer les capacités de l'administration publique pour une meilleure livraison des résultats attendus du Pse. Il s'agit de relever le défi du dispositif organisationnel, de la délégation de pouvoirs et de l'allégement des procédures de passation des marchés. Il faut aussi veiller à mettre les bonnes personnes à la bonne place afin d'atteindre une efficacité et une efficience dans l'administration publique.

Le personnel de qualité et bien formé que regorge le pays devrait être un atout pour garantir la mise en œuvre des programmes et projets. Dans cette dynamique, le Pnud est en train d'accompagner le gouvernement du Sénégal dans le cadre d'une étude qui nous permettra de faire une analyse des fonctions et des personnes qui les occupent dans un certain nombre de ministères afin de proposer une restructuration pour plus d'efficacité.

L'apport du système des Nations unies dans le Pse est très important. Nous apportons un appui technique à la réalisation du Programme de relance et d'accélération de la cadence de l'agriculture sénégalaise (Pracas). Le Système des Nations unies accompagne techniquement le gouvernement du Sénégal dans la mise en place du Parc industriel de Diamniadio et la création d'agropoles dans les Niayes. Il est impliqué dans l'élaboration des stratégies et politiques sociales telles que la protection sociale, la santé, le dividende démographique, le planning familial et la sécurité alimentaire.

Le Sénégal a récemment confié l'exécution de son Programme d'urgence de développement communautaire (Pudc) au Pnud. Faites nous une brève évaluation de cette activité en cours de réalisation ?

Il s'agit là d'un programme inédit ayant une envergure nationale. Il va permettre de transformer le monde rural en apportant un appui sur quatre piliers essentiels, à savoir l'électrification rurale, l'hydraulique villageoise, les pistes rurales de production agricole et enfin les équipements de transformation post-récoltes pour alléger les tâches des femmes en milieu rural.

Le Pnud s'est vu confier l'exécution de ce programme compte tenu de son expertise avérée non seulement dans le processus de réduction de la pauvreté, mais aussi et surtout dans ses capacités de mise en œuvre utilisant des procédures de passation de marchés accélérées et transparentes.

C'est un programme d'urgence qui a besoin de mécanismes exceptionnels pour pouvoir rapidement répondre aux préoccupations des populations. Depuis le lancement au mois de juillet 2015 de ce programme, nous avons, à ce jour, réceptionné plusieurs forages (une vingtaine).

Nous avons enclenché des travaux pour environ 600 km de pistes rurales sur un objectif global de 3000 km. Nous sommes aussi en bonne progression pour l'électrification de près de 400 villages d'ici avril 2016. Nous comptons disposer de 5000 équipements de transformation post-récoltes d'ici décembre 2015.

Le Sénégal est depuis quelques semaines membre du Conseil de sécurité de l'Onu. Quelle lecture faites-vous de cette élection ?

C'est une consécration pour le Sénégal. Le pays est dans la cour des grands, à savoir l'hémisphère décisionnel mondial que représente le Conseil de sécurité. Nous devons tous nous en réjouir. Cela est aussi dû à la crédibilité du Sénégal à travers le leadership du Président Macky Sall et le génie de son peuple.

C'est une reconnaissance internationale qui fait que le pays est aujourd'hui au centre du dispositif décisionnel mondial... C'est un honneur pour l'Afrique qui doit s'identifier à cette consécration.

Quelle est votre appréciation de l'action et de la gouvernance du Président Macky Sall ?

En voyant tout ce qui se passe sur le plan international, nous avons l'impression que cela donne davantage de crédit à la gouvernance du Président Macky Sall. C'est ce qui est aussi à la base de cette reconnaissance internationale.

Sur le plan national, nous sentons une certaine détermination à vouloir changer le Sénégal, de même qu'un engagement résolu à travailler d'arrache-pied pour l'élimination ou du moins la réduction de la pauvreté. Il s'agit d'une ambition qui se résume à la volonté de transformer la vie des Sénégalais pour un monde meilleur. C'est vraiment remarquable. Fidèle à sa vocation, le système des Nations unies accompagne les gouvernements dans l'ambition consistant à faire avancer leur pays. Mamadou L Diatta

Le PUDC va construire 63 forages et 69 châteaux d’eau d’ici à 2016

XibaaruLe Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) va construire 63 forages et 69 châteaux d’eau dans neuf régions du Sénégal, d’ici à 2016, pour faciliter l’accès à l’eau des populations du monde rural, a indiqué vendredi son directeur national, Cheikh Diop.

Dans la première phase de ce programme figure la construction de 14 forages et autant de châteaux d’eau, dans le département de Linguère (nord). Un château d’eau sera construit dans le département voisin de Kébémer (nord).

Huit forages et autant de châteaux d’eau seront construits dans les départements de Kaolack et de Nioro du Rip, selon M. Diop.

Six forages et huit châteaux d’eau vont être réalisés dans les départements de Kaffrine, Koungheul et Malem Hodar, a-t-il indiqué.

Pour la région de Fatick, quatre châteaux d’eau et autant de forages seront construits dans les départements de Gossas et de Foundiougne.

« Les travaux seront exécutés par des entreprises et des cabinets spécialisés dans le génie civil », a dit le directeur national du PUDC.

En compagnie d’agents de ce programme et de journalistes, il effectue depuis mercredi « une visite de supervision et de contrôle » des ouvrages hydrauliques et des « pistes rurales » en cours de réalisation, dans les régions de Louga, Kaolack et Kaffrine.

« Les systèmes multi-villages de la phase 1 polarisent environ 462 villages, pour une population moyenne de 238.528 habitants répartis dans 10 régions », a expliqué Cheikh Diop.

Selon lui, 11 forages ont déjà été construits, 36 châteaux d’eau et des « ouvrages annexes » (bones fontaines, abreuvoirs, etc.) sont en cours de réalisation, dans le cadre du PUDC, qui est financé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Le coût total des travaux de la première phase du PUDC est évalué à 17,9 milliards de francs CFA, a indiqué Cheikh Diop.

La seconde phase comprendra la construction de 75 forages et de 91 châteaux d’eaux, avec « des réseaux d’adductions d’eau potable et des ouvrages annexes », selon lui.

Les entreprises chargées de l’exécution de cette phase ont été sélectionnées, a-t-il dit, ajoutant que les travaux vont bientôt démarrer.

INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES: CHEIKH DIOP, DIRECTEUR NATIONAL DU PUDC SE RÉJOUIT DU DÉMARRAGE DES TRAVAUX DU TRONÇON LINGUÈRE-DOLI

http://www.walfnet.com Le directeur national du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), qui tire un bilan satisfaisant de la visite de terrain effectuée pour s’enquérir du démarrage des travaux du tronçon Linguère-Doli, «nous avons constaté, pour les travaux, une bonne mobilisation de l’entreprise et du personnel». C’est un sentiment de satisfaction parce que le contrat a été signé il y a juste un mois et, aujourd’hui, le démarrage est effectif sur le terrain, a poursuivi Cheikh Diop.

Revenant sur le montant du projet qu’il évalue à 2, 2 milliards de F CFA, il a estimé que cette piste est importante car elle se trouve dans une zone agro-sylvo-pastorale, principalement à vocation pastorale, permettant de relier le ranche de Doli à Linguère. «Le ranch de Doli est d’une importante capitale. Aujourd’hui, avec cette infrastructure, nous allons désenclaver tous les villages le long du tronçon de 82 km. Aujourd’hui, avec les autres infrastructures (forages, routes), nous pourrons relever le niveau des infrastructures et d’accès aux services sociaux de base permettant aux populations de mieux vivre en milieu rural», a-t-il soutenu.

Micmacs sur le foncier :JABER, LE PRINCE DE BEL-AIR

http://www.enqueteplus.com Abass Jaber n'arrête pas de faire parler de lui. Le propriétaire à 66% de Suneor qui lui avait été cédé sous le label...Sonacos (Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal) a réellement bénéficié des privilèges de l'ancien régime.

Il nous revient, de sources sûres, qu'il a bénéficié, rien que sur le périmètre de Bel-Air, de 35 000 mètres carrés de terres nues dont certaines jouxtent la mer. Cette surface, qui n'a rien à voir avec les usines (hors exploitation donc) lui a été cédée sans qu'on n'en connaisse les raisons profondes.

On ne sait pas comment cela se fait, mais c'est une bien curieuse opération, intégrée dans le protocole qui a mis la défunte Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos) dans les bras de l'homme d'affaires originaire de Thiès.

Rien que ce pactole foncier avoisine, selon des estimations au rabais du mètre carré, cinq fois le montant de la cession de toute la Sonacos à Abass Jaber, c'est-à-dire plus de 25 milliards de francs Cfa.

Le scandale est si gros que l'on soupçonne dans les cercles bien informés, que l'homme d'affaires devrait restituer, selon un protocole secret, une partie de ces terres à Me Abdoulaye Wade dont on connaît la proximité d'affaires avec Jaber.

C'est pourquoi, lorsque ce dernier a voulu vendre les terres (parce qu'il a cherché à le faire, les mois qui ont suivi la chute de Wade), l'Etat dont venait d'"hériter" Macky Sall s'y est catégoriquement opposé.

De façon abusive, dénonce-t-on d'ailleurs du côté de Jaber. En fait, dans le contexte d'alors où l'on avait commencé à monter les dossiers de la traque des biens mal acquis, des opérations de cette nature ne pouvaient en aucune façon être avalisées. Inutile donc d'ajouter que ce blocage n'a pas été du goût de l'homme d'affaires.

Jaber a voulu vendre ses unités de Lyndiane et Ziguinchor

Mais bloqué dans les transactions foncières, Jaber qui a décidément un appétit plus que débordant, est revenu à la charge. Début 2015, il a en effet engagé et conclu un accord avec Copeol (issue de la fusion entre la société Castel et Sofiprotéol).

Jaber a donc voulu fourguer les unités de trituration de Lyndiane et de Ziguinchor à...14 milliards de francs, soit un magot de loin plus important que les 5,4 milliards de francs Cfa de la cession de Sonacos.

L'Etat du Sénégal a désapprouvé le protocole d'accord conclu le 13 février 2015 avec Copel Holding relatif au regroupement au sein d'une société commune, au motif que l'Etat a pour ambition de faire de la filière arachide une filière compétitive, pourvoyeuse d'emplois et de devises.

Une lettre avait été envoyée en mars 2015 à Jaber, qui a vite fait de ranger ses plans dans les placards. Depuis, un groupe de travail avait été institué entre l'Etat et Suneor pour trouver une issue à l'engrenage Jaber.

Ce dernier, sachant que l'Etat du Sénégal ne veut point apeurer les investisseurs, qu'il veut respecter sa signature pour éviter d'être estampillé "pays peu sûr", joue aussi sur cette fibre-là.

C'est dire que dans cette affaire, l'Etat n'a pas les coudées franches, même si un accord devrait être trouvé dans les prochaines semaines.

Mamadou Goudiaby Secrétaire général de l’UDT-Dakar Dem-Dikk: «Le véhicule du Dg et 31 autres seront vendus aux enchères pour soigner les travailleurs»

Les membres du syndicat national des travailleurs de Dakar Dem Dikk ont tenu, ce matin, un point de presse pour réagir par rapport à la sortie de leur Directeur général à travers les médias. Selon leur Secrétaire général Mamadou Goudiaby, leur Directeur général a voulu manipuler l’opinion et les autorités.

«Il n’a pas dit que les 80 millions qui lui ont valu d’appeler la presse ne constituent que la moitié de ce que l’ordonnance du Tribunal du travail lui a demandé de nous verser mensuellement, pendant trois mois (163 millions)», révèle Mamadou Goudiaby.

Qui ajoute : «puisqu’il n’a pas respecté l’ordonnance du tribunal et pour éviter l’acharnement, nous avons attendu jusqu’au 15 et nous avons servi à la Direction générale des procès-verbaux de saisie-vente de leurs véhicules de fonction”. Et cela, note le porte-parole de l’UDT de Dakar Dem Dikk, va commence par le DG lui-même. “En commençant par les véhicules des cadres, y compris celui du Directeur général (32 véhicules), son véhicule sera vendu aux enchères pour soigner les travailleurs».

Selon Mamadou Goudiaby, l’heure est même venue pour Me Moussa Diop, le dit Dg, de démissionner de son poste. «On lui a donné un milliard, trois mois après sa nomination. Il n’a pas relevé le parc, il n’a pas payé les dettes et aujourd’hui, les recettes sont descendues de 19 millions à 10 millions pour les jours ouvrables, c’est un scandale”, confie-t-il, tout en colère.

Il avertit : “si le Président de la République ne réagit pas, nous allons directement au mur. Pour le sens de l’honneur, il devrait démissionner, au lieu d’attendre qu’on lui dise de démissionner”. Mais en attendant, Mamdou Goudiaby annonce avec son groupe avoir saisi la Directrice de l’OFNAC. “On va parler de 800 millions F Cfa et aussi de marché de butinage de nos dépôts ,car il y a des choses pas claires, on veut qu’il le soit», t-il conclu.Adama Laye Diène

Confidence d’un expert aéronautique : «la ruse d’Air France pour contourner les règlements aéronautiques sénégalais est cynique et dangereuse pour la sécurité nationale!»

Dans cet entretien que cet expert aéronautique, sous le couvert de l’anonymat, a accordé à Actusen.com, il ressort des révélations terribles qui interpellent et le Sénégal et les Sénégalais. Notre aéroport serait en passe d’être pris en otage par Air France qui, à travers manipulations et subterfuges, est parvenue à sceller une joint-venture avec SHS.

Objectif premier : mettre la main sur l’essentiel des retombées économiques que génèrent nos transports aériens. Et c’est la mort dans l’âme qu’il accepte de se confier, dit-il, « pour dénoncer cette injustice doublée d’illégalité perpétrée depuis plusieurs mois par une société étrangère dans nos aéroports ».

Si l’essentiel des pays d’Afrique ont su mettre à leur profit l’économie liée à ce transport aérien, l’on s’étonne de remarquer que celle du Sénégal risque d’être sous le contrôle presque exclusif de la France. « Les Sénégalais ne le savent peut-être pas. Là et maintenant Air France a fini de sceller une union avec SHS afin d’avoir la mainmise sur ce pan de l’économie du pays oh combien essentiel.

Au-delà de ce gain qui passera, si échéant, par dessus la main des sociétés Sénégalaises, il y a, regrette-t-il, la question de notre sécurité nationale qui est en jeu. En Europe ou en Amérique, tenez-vous bien, il est impensable que de tels scenarii se posent. Le contrôle de l’aéroport doit appartenir exclusivement au pays concerné et le Sénégal court vers sa perte dans ce domaine précis».

Entre illégalité, injustice, insécurité…Nous peinons à désigner le mal qui tuera le « mieux » nos aéroports. Mais en fait, ne s’agit-il pas de déterminer la nature de la supercherie, elle-même.

Ce qui est en train de se passer

Malgré les multiples alertes, Air France et SHS continuent leur petit bonhomme de chemin. Les deux sociétés appuient sur l’accélérateur s’enfonçant, volontairement, dans l’illégalité. Acceptant de répondre à nos questions, l’expert en question confie qu’Air France et SHS, obnubilées par les gains liés à la maintenance en ligne inventent toutes les formes d’union possibles pour exister.

C’est le cas de cet accord qu’elles ont paraphé et par lequel le groupe franco-néerlandais acquerrait 49% des parts de SHS Technics. Or, explique l’expert, « l’accord annule tout agrément précédemment acquis du fait qu’il reste bien établi que les licences d’exploitation dont dispose SHS (pour l’assistance en escale) et Air France (pour l’auto-assistance), ne sont ni cessibles, ni transférables…SHS ne disposant pas des agréments requis pour faire de la maintenance en ligne. Egalement, ajoute-t-il, les textes réglementaires européens régissant l’activité de maintenance en ligne sont formels en ce sens que l’agrément européen EASA PART 145 dont dispose Air France n’est pas cessible, ni transférable ».

Par conséquent, la situation s’est davantage compliquée pour Air France qui, ne disposant point d’autorisation d’auto-assistance au niveau de l’AIBD, fait perdre à SHS son temps et son énergie du fait que cette dernière ne disposait, elle-même, que de la possibilité de faire des prestations d’assistance des compagnies aériennes en escale. Néanmoins, soucieuse de trouver une planque à ces employés au niveau du nouvel aéroport de Dakar, la société hexagonale ne manque pas d’astuces. Ironie du sort, selon notre consultant, « c’est sous l’impulsion d’AHS, seule société Sénégalaise à détenir tous les autorisations et les agréments requis pour faire de la maintenance en ligne (RAS 05, EASA PART 145), que les Autorités de tutelle ont décidé de faire appliquer ces textes réglementaires ». Si les textes sont clairs, la réalité du terrain reste tout autre.

Pourquoi la joint-venture est illégale…dans le détail

Les choses sont claires ; la joint-venture signée qui lie Air France et SHS souffre d’une anomalie grave. D’ailleurs, c’est partenariat qui ne devrait, sous aucun prétexte, être autorisé. Ainsi, explique-t-il, « l’intérêt d’un tel partenariat réside dans la mise à disposition par Air France, de techniciens et de son agrément européen EASA Part 145. Mais également, la mise à disposition par SHS, de sa licence d’exploitation qui l’autorise à faire de l’assistance en escale aux compagnies aériennes ».

Partant de ce constat, notre interlocuteur confie qu’ « autoriser un tel partenariat revient à accepter que les textes réglementaires établis soient contournés, non respectés par les sociétés en question, lesquelles savent pourtant pertinemment que l’exercice de l’activité (Entretien en ligne) requiert des agréments de maintenance spécifiques (ex : EASA Part 145, agrément du pays d’immatriculation des aéronefs, RAS 05 pour le Sénégal). Ces agréments garantissent, selon lui, la conformité de l’organisation sur le plan Organisation, Procédures, Moyens humains, Matériels, Equipements, Infrastructures pour une sécurité des vols optimale ».

Dans la même veine, il dira qu’ « au vu des textes réglementaires en vigueur et applicables aux Sénégalais et aux Européens), le fait de disposer de techniciens issus d’un organisme de maintenance agréé EASA Part 145, même dans le cadre d’un tel partenariat, ne donne pas accès à cet agrément EASA Part 145. De même, fulmine-t-il, signer un partenariat avec une société d’assistance en escale, notamment dans le cadre d’un tel partenariat, ne donne pas accès au droit d’exploiter cette licence ». Autrement dit , la voie de contournement est tracée, mais mal tracée.

Voie de contournement annihilée mais…

Avec cet accord de joint-venture, Air France compte faire prospérer cette maligne idée de contourner les règlements aéronautiques qui sont, pourtant, clairs à lui interdire toute ingérence dans la maintenance en ligne au niveau de la plateforme aéroportuaire. En d’autres termes, elle ne peut valablement, par aucun moyen, arriver à agir en l’espèce. En effet, Air France n’a pas d’agrément. Les textes enseignent que « nul ne peut fournir des services d’assistance sur un aérodrome au Sénégal , sans être détenteur d’un certificat d’opérateur en escale délivré par l’Autorité » avant d’ajouter qu’un « opérateur d’assistance en escale ou prestataire de services ne peut fournir que les catégories de services pour lesquelles il est autorisé par l’Autorité ».

Les ambitions d’Air France qui étaient de caser ses employés, de tirer profit des retombées de la maintenance en ligne et de contrôler la plateforme aéroportuaire périclitent. Seulement, faudrait-il que l’organe chargée de faire respecter la loi ne ménage pas ses efforts…

Moustapha Diakahaté sur l’affaire du Groupe des libéraux et démocrates : « Le feu que l’opposition veut allumer la consumera»

Ferloo.com -« Comment départager les députés qui se disputent la direction du même groupe parlementaire? Ce contentieux a été tranché par le Bureau de l’Assemblée nationale, sur la base d’une rationalité juridique qui se décline ainsi qu’il suit :

  1. Le Groupe des Libéraux et démocrates, déjà administrativement constitué depuis 2012, a pour Président légitime celui qui l’a été depuis le début de la législature, à savoir l’Honorable Député Modou Diagne Fada.
  2. La révocation du Président d’un Groupe parlementaire ne peut être faite par Lettre d’un simple député fut-il le Coordonnateur du PDS.
  3. Le cancre et absentéiste parlementaire Oumar Sarr n’a pas titre et qualité pour porter à la connaissance de la présidence de l’Assemblée les changements intervenus dans le Groupe des Libéraux et démocrates. En conséquence, sa lettre est dépourvue de base légale et est déclarée irrecevable. C’est ce qu’ont fait, à l’unanimité, les 13 membres présents du bureau de l’Assemblée nationale.

Dans cette affaire l’Assemblée nationale n’a commis aucune faute et n’a rien à se reprocher. Les tentatives du Pds de l’impliquer dans sa crise interne sont irresponsables et scandaleuses. C’est le PDS qui est divisée, pas la Représentation nationale. C’est le Pds qui doit répondre de son mauvais fonctionnement, pas le l’Assemblée nationale.

Les déshonorantes fanfaronnades putschistes de menaces de blocage de la Représentation nationale et autres attaques d’une violence sans nom sont indignes d’une opposition républicaine.

Pour notre part, nous disons à cette folle et crypto personnelle opposition que le feu qu’elle veut allumer la consumera assurément. »

Louga : L’UJTL prête à quitter le PDS avec Modou Diagne Fada

Ferloo.com-La lutte pour le contrôle de la présidence du groupe parlementaire des Libéraux et des Démocrates est en train de diviser le Parti démocratique sénégalais (PDS). Des structures locales commencent à choisir leur camp. Certaines sont avec la direction du PDS qui désigne Aïda Mbodji comme présidente du dit groupe parlementaire, d’autres sont avec le chef de fil des fraudeurs Modou Diagne Fada.

C’est le cas de l’Union des Jeunesses travaillistes libérales de Louga qui se dit prête à quitter le PDS avec Modou Diagne Fada. « Modou Diagne Fada ne doit pas quitter le PDS. C’est un produit de cette formation politique. Si Modou Diagne Fada quitte le PDS, nous allons le suivre», avertit Adama Guèye, de la section féminine de l’UJTL de Louga.

« C’est vrai que Modou Diagne Fada est élu sur la liste du PDS mais une fois à l’Assemblée nationale, il représente le peuple sénégalais. Et c’est la loi qui le maintient comme président du groupe parlementaires des Libéraux et des Démocrates», explique-t-elle sur les antennes de la RFM.

Malick Gackou jette du feu sur le PSE de Macky Sall : « Le PSE ne peut pas résoudre le développement… »

XibaaruMalick Gackou “agresse” la vision politique de Macky Sall : « Le Pse ne peut pas résoudre le développement économique et social du Sénégal »

Depuis le King Fadh où il procédait, ce jeudi, à la vente de cartes de son Parti, le Président du Grand Parti (Gp) a lancé des flèches assassines en direction du Pouvoir. En effet, devant un parterre de militants acquis à sa cause, Malick Gackou a remis en cause la vision politique du Président de République et de son Gouvernement axée sur le Plan Sénégal Émergent (Pse) pour l’émergence économique et sociale du pays.

Pour lui, la situation, qui prévaut dans le monde rural, est très inquiétante et ce n’est pas, dit-il, le Pse qui va venir à bout des souffrances des populations. «Aucun développement économique et social ne peut être résolu par le Pse», affirme-t-
il, sous les applaudissements nourris de ses militants.

Cependant, pour venir à bout des souffrances des populations meurtries par les mauvaises politiques, d’après ses propres termes, Malick Gackou et son Gp se veulent une alternative crédible.«Je demeure convaincu que tout est possible pour le Sénégal avec le Gp», a-t-il soutenu, avec force détail, affirmant que «les Sénégalais veulent manger et satisfaire leurs besoins primaires».

Candidature à la présidentielle de 2017: Dr Ousmane Kane se dresse sur le chemin de Macky Sall qu'il qualifie d'"homme du passé"

http://dakarmatin.com L’élection présidentielle de 2017, si Macky Sall réussit son référendum, risque de déboucher encore sur une foultitude de candidats à la magistrature suprême. La dernière en date est celle du Dr Ousmane Kane qui vient de déclarer officiellement, sa mise en position sur le départ pour la prochaine présidentielle.
Le potentiel futur challenger de Macky Sall, fonctionnaire des Nations Unies, a fait sa déclaration de candidature, ce jeudi 22 octobre, à Mbour, à l’occasion d’un meeting qui a rassemblé pas mal de personnes venues des quatre coins de la localité. Devant celles-ci, le Dr Ousmane Kane a d’ailleurs déclaré : « Je ne suis pas candidat contre Macky Sall. Je suis candidat pour le Sénégal.
Je suis candidat pour la jeunesse de ce pays qui est ma grande priorité ». Ecorchant néanmoins l’actuel chef de l’Etat et candidat à sa propre succession, taxé d’«homme d’hier » et d’ «homme du passé », il a tenu à faire savoir que « la vieille classe politique a échoué ». Qui plus est, que « le temps est venu de donner la parole à toutes ces personnes qui ont été laissées sur le bord de la route depuis 1960 ». Pour rappel, Dr Ousmane Kane, natif de Mbour, a été candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2007. Il s’était désisté de la course en faveur de Moustapha Niasse, actuel président de l’Assemblée nationale.

OPINION : "Maintenant il faut se battre !" Fatou Sock

http://mediafrik.com Macky Sall est un partisan de la pensée unique comme du temps de Mobutu. Il veut que tout le Sénégal se rallie à sa cause pour qu’il puisse avoir un second mandat. C’est ce qui explique sa mainmise sur les groupes de presse publics et privés. C’est ce qui explique sa folle ambition de « détruire l’opposition ». Comment un président normal, intelligent et démocrate peut sortir une telle boutade de sa bouche !Il faut être un Macky Sall pour le faire. Macky Sall le président faible, le président peureux, le président, sergent recruteur d’anciens dignitaire socialistes à destin politique fini.

Pour Macky Sall, l’opposition doit mourir. Son acharnement contre Wade, le Pds et l’opposition en est une parfaite illustration. En utilisant Moustapha Niasse, ce vieux cacique,sans scrupule et le jeune Modou Diagne Fada, pour empêcher un grand groupe parlementaire regroupant le PDS, Rewmi, AJ-Pads, Fsd-Bi, Bokk Guiss et UDS, il vient de montrer qu’il est prêt à tout pour garder son fauteuil, quitte à faire dans l’immoralité. Oui c’est ça qu’il s’agit. La gouvernance sobre et vertueuse est devenue la gouvernance sale et scabreuse.

Maintenant, c’est à l’opposition de faire entendre sa voix et défendre son intérêt. Le droit de se regrouper est autorisé par notre constitution. Macky cherche le combat. Ça parait curieux pour un président faible ! Mais c’est la triste réalité parce qu’il se croit fort avec sa police.
Combattre pour survivre tel est le salut de Idrissa Seck et de ses amis.

La pléthore des partis politiques en question

http://actunet.sn Un atelier sur le suivi des recommandations des missions d’observation électorale de 2012 au Sénégal s’est ouvert depuis hier, jeudi 22 octobre, à Dakar. Pilotée par l’Union européenne, la rencontre de deux jours réunit des experts et parties prenantes du système électoral autour de questions de taille liées au bon fonctionnement du processus électoral, dont en particulier la structuration et la rationalisation des partis politiques au Sénégal.

Jusque-là, l’étude des missions d’observation de l’Union Européenne sur les élections de 2012 au Sénégal n’est pas encore définitive. Parmi les insuffisances notées dans le cadre de ces élections, il y a entres autres la pléthore de partis politiques avec un affaiblissement des grands partis qui méritent d’être rationalisés et structurés. Le constat vient des experts et parties prenantes réunis hier, jeudi 22 octobre 2015, à la Fondation Konrad Adenauer pour faire l’état des lieux de la mise en œuvre des recommandations des missions d’observation sur les élections de 2012. Dans la même dynamique, il était aussi question de partager sur les régimes de règlementation des partis politiques, les normes internationales et régionales du financement des partis politiques, l’utilisation du bulletin unique dans le processus électoral, voire les incidences opérationnelles et financières de ces recommandations.

L’affaire entre Abdoulaye Diakité et l’ex-Pm Abdoul Mbaye examinée par la Chambre d’accusation mardi

http://dakarmatin.com Le conflit entre Abdoul Mbaye, ancien premier ministre et Abdoulaye Diakité va encore être examiné. Le juge d’instruction du premier cabinet a rendu une ordonnance de non-lieu au profit de celui qui a été la première personne à occuper le poste de PM sous le magistère du Président Macky Sall. Seulement, cette ordonnance a été attaquée devant la chambre d’accusation de la Cour d’appel, selon L’As qui renseigne que l’affaire a été évoquée hier, devant la juridiction de recours, avant d’être renvoyée à mardi prochain.
Pour rappel, l’homme d’affaires Abdoulaye Diakité avait contracté, en 2001, un prêt de 800 millions au niveau de la Bst qui était à l’époque dirigée par Abdoul Mbaye. Selon le plaignant, l’ancien Premier ministre, qui n’ignore pas qu’il a honoré ses engagements, a essayé de mettre la main sur son immeuble qu’il avait mis en garantie.
Il aurait été aidé dans ce sens par sa conseillère Charlotte Mbaye et le notaire Me Mamadou Tanor Dieng. Autant donc, dire qu’Abdoul Mbaye est loin d’en avoir fini avec toute cette histoire.

Apres un mystérieux cambriolage – Abdoul Mbaye proteste auprès de l’ambassade de France

Lignedirecte.sn – Paranoïa ou réelles pressions sur un ancien Premier ministre ? Il y a de cela moins de deux mois, un très proche collaborateur de l’ancien chef du gouvernement, Abdoul Mbaye, a reçu une visite très spéciale.

Ces visiteurs très spéciaux n’étaient apparemment pas intéressés par des bijoux ou de l’argent. Cherchaient-ils des documents ? En tout cas, ce sont des ordinateurs qui ont été emportés. La victime, comme on l’a dit, est l’un des principaux bras droits de celui qui fut la première personnalité à diriger la Primature sous la présidence de Macky Sall.

Le cocasse dans l’affaire est que le banquier, qui a la double nationalité franco-sénégalaise, est allé se plaindre quelques jours plus tard, à la rue Amadou Assane Ndoye, siège de l’ambassade de France à Dakar. Selon nos sources, il aurait protesté auprès des services de Jean-Félix Paganon du « traitement » qui lui serait réservé depuis son départ de la tête du gouvernement.

Révélation de la Dgse – Ce que Wade avait proposé à Bachir Saleh, le «banquier» de Kadhafi recherché par Interpol

http://actunet.sn La révélation émane des notes décalcifiées de la Dgse, la Direction générale de la sûreté extérieure française, dans le cadre de l’affaire du financement libyen de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy. Selon le quotidien Libération qui exploite sur ces notes de la Dgse, le président Wade avait proposé l’asile à Bachir Saleh, ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi et administrateur du fonds libyen à partir duquel 50 millions d’euros (32,7 milliards de FCFA) auraient été virés.
Ainsi, afin de mettre la main sur Saleh exfiltré de la France, des juges français « ont demandé et obtenu le déclassement des notes de la Direction de la sécurité extérieure (Dgse) qui relatent la défection de l’ancien coffre-fort du régime de Kadhafi », renseigne Libération.
La source de préciser que parmi les personnalités qui se sont activées pour sauver Saleh, figure l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade qui, « a interrogé Bachir Saleh sur ses intentions, proposant au directeur du cabinet du Guide et à sa famille de rejoindre le Sénégal ». Une option qui sera pourtant écartée par l’ancien directeur de cabinet renchérit la source de la Dgse qui témoigne d’un contact entre Wade et Saleh, peu avant sa disparition.
Évoquant des « liaisons dangereuses » entre Wade et Saleh, le journal de faire remarquer que ce dernier, était sous le coup d’un avis de recherche d’Interpol lorsque l’asile en terre sénégalaise lui est proposé.
Le Sénégal pour sa part, avait, à l’époque, démenti l’information du Canard enchaîné selon laquelle « l’âme damnée de Kadhafi se trouverait au Sénégal ».

MPAL : LA DOUANE A SAISI 991 KG DE MÉDICAMENTS FRAUDULEUX

http://www.walfnet.com Encore du beau travail réalisé par nos Gabelous. Les agents des Douanes du Groupement polyvalent de recherche et de répression de la fraude (Gpr) ont effectué, ce mercredi, une saisie de 991 kg de médicaments frauduleux à Mpal, localité situé à 30 km de Louga. Il s’agit dans le détail de 1 100 flacons de 50 ml chaque de sirop Ivolak 1% (55000 ml), (17000), 600 flacons de 60 ml chaque de sirop Amoxiline (36 000ml), 200 flacons de 60 ml chaque de sirop de Bactrimox (1200ml), 100 flacons de 60 ml chaque de sirop de Gramdex (6000 ml), 9 cartons de 200 boîtes de 10 tablettes de 10 comprimés de paracétamol (180 000 comprimés), 1 carton de 20 paquets de 200 comprimés de multi vitamines (4000 comprimés), 34 cartons de 10 paquets de 30 comprimés Nima Power (10 200 comprimés), un véhicule Peugeot 504 Berline. La valeur totale des médicaments est estimée à 8 250 000 F CFA.

Véhicules confisqués jadis, octroyés aujourd’hui : les contradictions d’une gouvernance sobre

http://dakarmatin.com Dans sa gouvernance placée sous le signe de la « rupture », il est parfois difficile de comprendre la démarche du président de la République. En tout cas concernant le traitement réservé aux autorités locales.
En 2012, quelques mois seulement après son installation à la magistrature suprême, Macky Sall avait procédé à la réquisition de véhicules affectés aux chefs de villages et à des présidents de Conseil rural par son devancier, le président Wade. Mais aussi la rétention de leurs salaires, sous l’exigence de la gouvernance sobre et vertueuse.
Mais trois ans après, le chef de l’Etat semble être rattrapé par le passé. Macky Sall vient de décaisser la somme de sept (7) milliards de FCFA pour l’achat de véhicules à des maires et présidents de Conseils départementaux. Et comme explication, il dit vouloir « doter les exécutifs de moyens de transport pour assumer leurs missions ». Les chefs de villages et présidents de Conseil rural à qui il avait refusé des véhicules n’avaient sans doute pas de mission à ses yeux.
Pourtant, dans certaines localités, les véhicules naguère offerts par Me Wade servaient même d’ambulance. « Ces véhicules sont très utiles dans les localités enclavées. Nos malades étaient évacués dans les districts ou centres de santé de Sédhiou à l’aide de ces véhicules », indiquaient à l’époque les 39 chefs de village de Djendé qui avaient vu leurs moyens de transports confisqués par les nouveaux tenants du pouvoir.
En marge de la cérémonie de réception de 4X4 qui s’est déroulée cette semaine au centre Abdou Diouf de Diamniadio, le président Sall n’a pas manqué de souligner que quelle que soit la taille de la commune, il faut disposer d’un outil de travail. Non sans demander aux récipiendaires, d’en faire un bon usage et surtout de trouver un chauffeur pour les déplacements.
La question qui taraude les esprits est : pourquoi ce revirement soudain? C’est la rigueur de début de règne qui n’est plus ou bien on commence à véritablement comprendre les réalités du pouvoir ?

Réponse à Ibrahima Sène du PIT/Sénégal-APR-Elections présidentielle et législatives à venir : pour une application des conclusions des Assises Nationales enrichies à la lumière d’une orientation de Gauche.

« Les rares personnes qui comprendront le système seront soit si intéressées par ses profits, soit si dépendantes de ses largesses qu’il n’y aura pas d’opposition à craindre de cette lasse-là ! » John Sherman

« Amener Yoonu Askan Wi et inviter la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme à porter résolument ensemble la candidature autonome de la gauche aux prochaines élections présidentielles et législatives, en présentant un(e) candidat(e) à la présidentielle et une liste aux législatives ; à promouvoir de façon concertée la mise en place d’un large front d’unité populaire et citoyenne, comme cadre d’alliance initié par la gauche en direction des forces réellement acquises aux conclusions des Assises nationales, cadre d’alliance fondé sur l’appropriation et l’application desdites Conclusions selon une orientation de gauche, la soumission au peuple d’un référendum pour l’adoption de l’Avant-projet de Constitution élaboré par la CNRI. »[1]. Conclusion d’un bilan des trois années de la deuxième alternance, cette candidature des forces de gauche en accord sans réserve avec les conclusions des Assises Nationales et de l’Avant-projet de constitution de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI), des forces et personnalités nationalistes, patriotiques, anti impérialistes, communistes…est loin des vétilles, au vu des enjeux, contenues dans certaines réactions et qui cachent mal une volonté de livrer le peuple et la gauche dans la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) à cette partie de la classe politique qui est, de par ses options anti nationales, libérales et arrimées au capitalisme international, la responsable du sous-développement et de ses conséquences tragiques sur le peuple sénégalais.

PSE ou de la continuité du Plan Sénégal Enchainé

Les trois années de la deuxième alternance au Sénégal ont été marquées par « Le contournement par le régime du Président SALL de la transition de trois ans 2012-2015 retenue, en amont des élections, par Bennoo Siggil Senegaal avant son éclatement et comportant la prise en charge des tâches urgentes suivantes : la réforme des institutions, l’assainissement des finances publiques, le programme économique et social prioritaire, le retour de la paix en Casamance ;

Des décisions unilatérales prises sans concertation sérieuse avec les forces démocratiques, notamment la substitution de fait du PSE aux conclusions des Assises nationales, le passage précipité et au forceps à l’Acte III de la décentralisation, la signature des Accords de Partenariat Economique imposés par l’Union Européenne, l’implication de nos soldats dans la guerre injuste de l’Arabie saoudite contre le Yémen; ».[2]

Notre compatriote Ndongo Samba Sylla rappelait si justement : « la déclaration de politique générale du Premier ministre Macky Sall en octobre 2004 était sous-titrée « Notre vision d’un Sénégal émergent demeure inaltérable ». Il y promettait à l’époque un taux de croissance d’ « au moins 8% » et d’ « accélérer la cadence dans la satisfaction des besoins urgents de la population ». La question que nous devons nous poser est : qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi n’avons-nous pas eu les 8% de croissance promis ? Aucun bilan n’a été fait. Aucune reddition de comptes. Dès lors, pourquoi devrions-nous aujourd’hui accorder le moindre crédit aux chiffres avancés dans le PSE ? »

L’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie nous informe en date du 01 septembre 2015 qu’en 2014 les exportations du Sénégal se sont hissées à 1.206,1 milliards de FCfa contre 1.173,1 milliards en 2013 soit une hausse de 2,8%.Les importations se sont élevées à 2.961,2 milliards de FCFA en 2014 contre 2.963,7 milliards en 2013

Les achats extérieurs du Sénégal en provenance de l’Europe ont atteint 1.545,1 milliards de FCFA en 2014 contre 1.419,7 milliards en 2013 soit une progression de 8,8%

La balance commerciale est toujours déficitaire avec un solde établi à -1755,2 milliards de FCFA en 2014 contre -1790,6 milliards en 2013.

Notre système éducatif est marqué par les taux d’échec de 62,03 au Cfee, 57,8 au Bfem et 68,7 au bac en 2015. Ce qui a fait dire au ministre de l’éducation nationale que « l’école du Sénégal est une fabrique d’échecs ». L’enseignement privé est passé de 13% à 23% des effectifs en 13 ans. « Nous sommes rattrapés par les recrutements à moindre frais » a dit l’inspecteur d’académie de Dakar. En effet, la durée de la formation des enseignants est passée de 4 années dans les écoles normales régionales (instituteurs) ou 2 années à l’école normale supérieure (ENS) à 15 jours (1995-1997), 03 mois à partir de 1998, puis 06 mois à partir de 2006 et maintenant (2015) à 9 mois. Ne parlons pas des quotas dits sécuritaires. A cela il faut ajouter aussi le faible taux de pré scolarisation, le Projet zéro redoublement, les plus de 6.622 abris provisoires à travers le Sénégal, l’imposition de ne consacrer que 1,47% du PIB à la recherche et à la formation, la gouvernance anti démocratique des deniers publics…pour comprendre les causes de cette crise. Mais a-t-on entendu le PS faire son autocritique sur l’application des diktats du FMI et de la BM dans le domaine de l’éducation ? L’APR continue d’ignorer royalement les animateurs polyvalents des cases des tout petits dont les sacrifices ont élevé le taux brut de pré scolarisation. Et malgré la restitution par Yoonu Askan Wi, il y a un an d’une enveloppe d’un million de FCFA reçu du palais, Macky Sall poursuit sa gestion parasitaire des ressources du contribuable.

Le fait que la crise dans le secteur de l’éducation et de l’enseignement soit la conséquence des politiques encore imposées par l’impérialisme appelé par euphémisme « partenaires techniques et financiers » n’empêche pas le régime de la deuxième alternance de poursuivre la politique de livraison de notre peuple à la Banque Mondiale.

La limitation des recrutements d’agents de la santé, d’enseignants…une plus grande privatisation de nos universités, la suppression de la subvention de l’électricité sont entre autres les derniers diktats de la Banque Mondiale acceptés par la deuxième alternance contre une prime à la soumission de 30 milliards de FCFA alloués le 23 juillet 2015.

Et pourtant notre pays à un gap de 4.000 sages femmes qui contribue au fait que seuls 59% des accouchements son assistés par un personnel médical qualifié. Résultats, 33.000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année au Sénégal.

Le programme national de bourse de sécurité familiale, une « des gouttes d’eau dans la mer des équations et aspirations populaires, au vu de l’ampleur et de la profondeur des difficultés et défis de toutes sortes. »[3], est en réalité un programme national de renforcement de la clientèle politique de l’APR qui va impacter négativement sur la Couverture Maladie Universelle.

La gouvernance sanitaire mondiale, autre nom de la communauté internationale qui bombarde en Libye et soutient les terroristes en Syrie, définit pour nous les priorités sanitaires. Conséquence, par exemple les hépatites plus meurtrières que le VIH, le paludisme…ne reçoivent que 30 millions par an du budget de l’Etat.

La faiblesse des ressources dont dispose l’Etat est telle que, sans faire le lien avec l’impérialisme, des faucons de l’APR sont obligés de s’émouvoir du 1% du budget de l’éducation consacré à l’alphabétisation et à la promotion des langues nationales dans un pays avec 54,6% de taux d’analphabétisme. C’est pareil dans l’agriculture où cette année, 13.000 semoirs, 1040 houes occidentales et 650 houes sine subventionnées ont été cédés aux paysans d’un pays de plus de 12.000 villages. Résultat, l’Etat et les ONG distribuent depuis des semaines des bons d’aides à nos concitoyens entre 1 million et 1,5 million qui sont dans une situation d’insécurité alimentaire en 2015. Ne parlons pas des conséquences en termes de crise migratoire.

C’est pareil à Fatick où le conseil interministériel tenu le 21 juillet 2015 a estimé les besoins de la région en termes de développement à 248 milliards de FCFA. Le ministère de l’économie et des finances a évalué les besoins à 175 milliards de FCFA. Le président de la république a finalement arrêté à 246,647 milliards de francs le montant au sortir du conseil des ministres décentralisé tenu à Fatick le 22 juillet 2105.

Pareil à Sédhiou, où les besoins d’investissements ont été estimés à 856 milliards de F CFA. Le président a fait une rallonge de 13 milliards aux 187 milliards budgétisés par le conseil interministériel la veille.

Le Parti Socialiste, qui a bradé la SONATEL entre autres sociétés nationales, en évaluant l’Acte III de la décentralisation dit que le problème fondamental est le manque de moyens financiers.

Comment pourrait-il en être autrement dans un pays où les exonérations douanières et fiscales pour les conventions minières déjà signées, faisaient à peu près, 400 milliards FCFA alors que l’Etat ne recevait que 40 milliards FCFA ? Comment pourrait-il en être autrement dans un pays où l’on rêve de faire passer, à travers un nouveau code minier, le pillage de nos ressources minières de 97 à 95% ? Comment pourrait-il en être autrement dans un pays pillé par l’impérialisme et la bourgeoisie bureaucratique qui a été à la tête du Sénégal ?

En Avril 2015, il est rappelé qu’il était prévu, pour faire face à l’érosion côtière, la construction de 9 brise-lames pour un coût global de 3 milliards de F CFA, alors que les fonds disponibles n’étaient que de 900 millions de FCFA. Conséquences cinq mois après : Thiaroye, Hann, Rufisque…sinistrés.

C’est cela la tragédie quotidienne de notre peuple du fait de l’application de politiques anti nationales.

La deuxième alternance veut aggraver ce drame permanent par la signature sous-développante des Accords de Partenariat Economique imposés par l’Union Européenne (UE). « Pour un pays en panne de croissance et d’emplois, c’est un véritable suicide que de signer un tel accord.
> Comment après tout cela, le Chef de l’Etat du Sénégal, porté, par ses pairs, à la tête de la Commission des négociations des APE, est il arrivé à recommander leur signature, que les Chefs d’Etat de la CEDEAO viennent d’approuver, tout en le félicitant , comme s’ils voulaient lui faire bien porter la paternité de cette forfaiture de dimension africaine ?
> Quel crédit, après cette signature, peut on encore accordé à son « Programme de Sénégal Emergent », pour un pays que la DPEE présente, dans son étude, comme « un pays importateur net de biens et de services, avec une balance commerciale structurellement déficitaire de 21, 8% de son PIB en moyenne de 2002 à 2011 » ?
> Mieux, l’Agence Nationale des Statistiques et de la Démographie (ANSD) a montré, dans les statistiques du Commerce extérieur du Sénégal en 2013, que nos exportations n’étaient orientées vers l’Union Européenne et la France que pour 14,8% et 4,3%, malgré son statut de PMA qui lui fait bénéficier d’une exonération totale de taxes sur ses exportations, et malgré son appartenance à la Zone Euro, où il n’a pas de contraintes de taux de change.
> Par contre, les importations du Sénégal venant de ces pays sont respectivement 40,9% et 17,7%.
> Le poids de l’Union Européenne et de la France dans le déficit commercial de notre pays, est si énorme, qu’il n’est aucunement raisonnable de l’aggraver par un nouveau Traité qui leur ouvrent (Sic) davantage notre marché national, sans pour autant augmenter les facilitations d’accès à leurs marc
hés. » [4].

Quelle est la position des Assises Nationales sur l’APE ? Selon que vous demanderez au PS ou à l’AFP d’une part et au RND et à Taaru Sénégal Taaru Afrique/mouvement pour le socialisme auto gestionnaire d’autre part les Assises nationales seront d’accord ou contre l’APE. « Souveraineté » signifie pour l’APR, le PS et l’AFP : drapeau et hymne. Alors que pour la gauche elle pose les questions de la monnaie, des diktats des institutions internationales, des « accords » militaires…C’est cela qui justifie la prise en charge des conclusions des Assises Nationales selon une orientation de gauche.

Application des Conclusions des Assises Nationales selon une orientation de gauche

La formule « application desdites Conclusions selon une orientation de gauche » semble poser problème à Ibrahima Sène qui a été nommé PCA par Macky Sall le jour de son anniversaire.

« Ici s’impose le respect strict de la nature sociale du ” peuple des Assises nationales” qui s’est rassemblé sur des bases nationale, républicaine, démocratique, citoyenne et de justice sociale, en transcendant les clivages idéologiques, afin d’arriver à des “Conclusions consensuelles” largement soutenues par l’essentiel des forces vives de la Nation.
> Donc, la CDS, qui a fait de ces ” Conclusions” son programme minimum, ne peut pas, pour être cohérente avec elle même, aller en contresens, en se démarquant des autres composantes des “Assises nationales” sur des bases idéologiques, avec la prétention d’incarner ” une orientation de gauche des Conclusions des Assises nationales”. Ce faisant, c’est ignorer que celles ci ne sont ni de gauche, ni de droite, mais bien, nationales, républicaines, démocratiques, citoyennes et de justice sociale. [5]» dit Ibrahima Sène. Mais alors il n’a qu’à s’en prendre aux Assises Nationales qui dans leur rapport général publié sous le titre Sénégal, An 50 Bilan et perspectives de refondation, disent : « les recommandations des Assises peuvent se résumer en trois catégories (…). Enfin, la troisième, celle des contributions formulées pour prendre en charge des problématiques courantes que les futurs candidats à l’exercice du pouvoir auront à enrichir à la lumière de leurs doctrines, idéolologies et programme pour différencier leurs offres politiques »

L’anti impérialisme, c'est-à-dire la lutte de libération nationale et l’anti libéralisme sont d’actualité et ils devront être au cœur du débat lors des prochaines élections présidentielles et législatives en complément des conclusions des Assises Nationales et des travaux de la CNRI. Le PS, l’AFP et l’APR ont largement démontré leur incapacité en ce qui concerne l’application des dites conclusions. Limiter la question de la tactique lors des prochaines élections présidentielles aux seules Assises Nationales est une manière de soumettre la CDS à Macky Sall ou à un candidat issu du PS si ce n’est le PS. Quand certains déclarent que la CDS devrait déterminer sa tactique pour les prochaines élections en mars 2016 (trois mois avant les élections législatives) ils dévoilent leur volonté de museler le plus longtemps possible la CDS et ses membres afin qu’il n’ait plus comme choix que le boycott ou le soutien.

Ce débat a lieu dans un contexte marqué par plusieurs éléments de ce même débat en anticipation ou en réaction à celles et ceux qui veulent des candidatures autonomes des candidatures milliardaires.

La soumission de Niasse et de l’AFP, candidat de Benno Siggil Senegal lors de la dernière présidentielle, à Macky Sall pour la prochaine élection présidentielle ; la préparation, par l’AFP et Niasse, d’un plan B pour les prochaines élections législatives au cas où l’APR et Macky 2012 seraient sectaires dans la confection des listes de candidats ; la création de Avenir Senegal bi nu beug par certains acteurs des Assises Nationales (en opposition avec tout ou partie de la classe politique) ; le débat sur la candidature interne au PS qui propose une plateforme au Forum Social Sénégalais ; la banderole de Amath Camara et de Mansour Sy, respectivement directeur de cabinet et ministre du travail, à Thiès sur laquelle on pouvait lire : « PIT-Sénégal travaille pour un Benno Bok Yakaar uni et solidaire derrière le président Macky Sall pour un second mandat » ; la convocation du SEP de BBY et l’annonce de sa structuration…entre autres éléments.

Le 02 septembre 2015, en réaction à la banderole de Thiès, le secrétariat du Comité Central du PIT rend public un communiqué. « (…) le Parti de l’Indépendance et du Travail, en tant que parti souverain, se détermine librement y compris face à un tel enjeu. A cet égard, aucune autre organisation politique, quelle que soit sa proximité d’avec le PIT, ne peut lui dicter la conduite à tenir. Par ailleurs, et il faut le rappeler, le PIT dispose d’instances régulières. Celles-ci se réunissent et arrêtent les décisions qui engagent le Parti. (…) Au total et pour que nul n’en ignore, le Parti de l’Indépendance et du Travail est en pleine élaboration collective, autrement dit, en plein travail de préparation de son congrès. Ce temps fort dans la vie du Parti sera mis à profit pour évaluer les pas franchis, les choix électoraux du Parti, son mode d’organisation, sa communication, bref la totalité de son action. »

Vingt-trois jours avant le secrétariat du Comité Central du PIT, c’est exactement ce que fait le Conseil Général de Yoonu Askan Wi, tenu les 8 et 9 Août 2015, en rendant public sa résolution dont le point 8 suscite plusieurs réactions dont certaines crient « haro sur le baudet ».

En réalité, il n’est pas question de cette organisation politique qui en l’article 3 de ses statuts déclare que « la durée de Yoonu Askan Wi est illimitée. Toutefois, dès que les conditions seront réunies, le mouvement s’engage à se dissoudre dans un grand parti unitaire de gauche poursuivant les mêmes buts » et dont l’article 11 de son règlement intérieur liste entre autres délégués généraux et nationaux, « un(e) délégué(e) nationale(e) chargé(e) de l’orientation et de l’unification de la gauche ».

Les tentatives de mousser le chauvinisme de parti afin de dresser des fractions de la gauche dans la CDS contre d’autres fractions de notre famille politique en tentant de faire croire que c’est la « stratégie de large rassemblement », la « stratégie de casser la bipolarisation politique »…des différentes organisations membres de la CDS qui sont critiquées d’une part et que travailler à une candidature de la gauche dans la CDS isole la gauche dans la CDS des autres fractions du peuple acquises aux Assises Nationales et à l’idée de libération nationale sont stériles et vaines.

La CDS se prononcera en toute indépendance. Il en est de même pour chacune de ses composantes qui grâce à l’édification d’un consensus pourront déboucher sur un consensus ou la constatation de divergences qui remettront aux élections de 2022 l’éventualité d’avoir un candidat et une liste de gauche. Il convient aussi de rappeler que la CDS ne saurait être soumise, dans la définition d’une tactique électorale, aux Assises Nationales qui ne sont pas un cadre pour les élections, mais un consensus national de référence programmatique minimum pour la Gauche dans la CDS. Et dans cette perspective la gauche dans la CDS n’a pas moins de légitimité que d’autres familles politiques ou d’acteurs pour présenter une candidature et une liste.

La diversion de l’invocation des autres acteurs des Assises Nationales pour museler la gauche dans la CDS et cacher le vrai choix similaire à celui des Amath Camara de Thiès qui consiste à livrer le peuple et la gauche dans la CDS pieds et poings liés à Macky et au PS, ne passera pas.

Lors de la 10e conférence de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe, le Pacifique, l’Afrique et les Caraïbes (Aldepac) tenue au Sénégal la semaine dernière sur le thème : « la gouvernance des ressources naturelles de l’Afrique : une approche libérale », Guy Verhofstad, président de l’alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe a dit : « nous devons veiller ensemble à ce que le Sénégal ne sombre pas dans la léthargie gauchiste ». Quelques semaines avant, Ibrahima Sène a déclaré : «L’avènement de la CDS , avec une vision claire des enjeux dans le court, moyen et long terme, avait permis de croire que le ” démon du gauchisme” qui rêve de réaliser la” révolution” a chaque échéance électorale, était bien mort de sa belle mort et enterré à jamais!
> Mais, c’était sans compter avec la nature sociale petite bourgeoise des forces politiques qui se réclament de la ” Gauche” et qui sont ” toujours pressées d’accomplir le grand Soir”. ». Alors Ibrahima Sène du PIT/Sénégal-APR et le libéral Guy Verhofstad même hantise et même combat ?Guy Marius Sagna Fait à Dakar, le 20 octobre 2015

[1]-Résolution finale 7ème session ordinaire du Conseil Général de Yoonu Askan Wi

[2]-Idem

[3]-Idem

[4]-Ibrahima Sène, CEDEAO et signature APE, 13 juillet 2014

[5]-Ibrahima Sène, contribution sur la candidature de gauche proposée par Yoonu Askan Wi

Collusion avec le pouvoir : Les jeunes socialistes brocardent le deputé Cheikh Seck et demandent des mesures contre lui

http://www.dakaractu.com Les jeunes du mouvement « And Dolel Khalifa Sall » de Diourbel ont imploré le cadre de réflexion et d'actions du Parti socialiste de prendre des mesures envers le député Cheikh SECK et de lui demander d'aller travailler sa base politique. « Parce que même nous qui sommes des jeunes du parti socialiste natif de la région de Diourbel, nous ignorons vraiment l'apport de Cheikh SECK pour le parti socialiste. Tout ce qu'on peut lui reconnaître c'est de soutenir la candidature de MACKY SALL, alors que le parti a été très précis sur ce point. Le parti socialiste aura un candidat, donc M. le député il faudra revoir ta position », indiquent ces jeunes dans une note rendue publique.
Le mouvement de rappeler en outre, que personne ne peut empêcher des sénégalais, d’avoir de la sympathie, de l'amour et de la reconnaissance pour le Maire KHALIFA SALL, car notent ses membres, « ils n'ignorent pas que Dakar n'est pas le Sénégal, mais le Sénégal peut être comme la ville de Dakar avec KHALIFA SALL »...

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