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Sénégal-Presse-Revue – Macky Sall fait les choux gras des quotidiens

Lignedirecte.sn-La sortie médiatique d’hier du Chef de l’Etat, Macky Sall, sur une télévision française, sur plusieurs sujets, est largement traitée par les quotidiens sénégalais de ce lundi.

«Délinquance financière, l’affaire Karim Wade, les délits de presse et la dépénalisation de l’homosexualité : Les vérités de Macky Sall», titre Libération.

Dans ce journal, le président ajoute : «Que les homosexuels soient homosexuels, c’est leur problème. Ce n’est pas mon problème».

Dans la Tribune, M. Sall indique que «les homosexuels sénégalais sont libres de faire ce qu’ils veulent».

Parlant de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Macky Sall estime qu’elle «fait correctement son travail», précisant : «Je n’ai pas souhaité la prison à Karim».

«Réforme de la CREI : Macky confirme Mimi», titre le journal Le Quotidien.

Poursuivant ses propos dans Le Populaire, le chef de l’Etat ne «regrette rien de ce qui s’est passé au Sénégal» et précise que «Wade n’est pas son ennemi».

«L’affaire Karim n’a rien d’exceptionnel», soutient-il dans la manchette de Sud Quotidien.

L’Observateur met en exergue ces nouvelles règles à la Présidence et souligne que «Macky Sall chamboule le Palais».

«Audiences réduites pour les ministres-conseillers, conseillers spéciaux , interdit d’errer dans les couloirs, des caméras pour surveiller les mouvements, pointage électronique obligatoire pour le personnel, à l’entrée et à la sortie», explique L’Obs.

Sud Quotidien fait une «immersion dans le calvaire des émigrés».

Le Populaire revient sur le rapport du Fmi et informe que «le Sénégal (est classé) 25ème pays le plus pauvre» et donne «les arguments du Gouvernement pour démonter le Fmi».

Libération traite des éliminatoires du CHAN 2016 et souligne que «les Lions, hors du Chan, pour la deuxième fois» parce qu’éliminés par la Guinée, samedi dernier, bien qu’ayant remporté le match (3-1).

«Chan 2016 : Sénégal/Guinée-Les Lions gagnent et calent», écrit Stades.Ndiack Faye

Le président Macky Sall à Paris pour le Forum économique de la Francophonie

http://www.seneweb.com Le président de la République Macky Sall est arrivé dimanche, à 13h 30, à Paris, ou il doit participer au deuxième Forum économique de la Francophonie, prévu mardi prochain, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
Le chef de l’Etat, qui est notamment accompagné de la Première dame, Marème Faye Sall, du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Pape Abdoulaye Seck, du directeur général de l’APIX, Mountaga Sy, et de députés, est l’invité d’honneur du Forum de Paris.
Macky Sall qui avait initié le premier forum du genre les 1er et 2 décembre 2014, à Dakar, est considéré comme le concepteur de la nouvelle orientation économique de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Pour ce forum qui se veut un espace d’opportunités, il s’agira pour le Sénégal de venir capter les investissements étrangers, a indiqué le directeur général de l’APIX, soulignant que les axes majeurs que sont les infrastructures, l’agriculture et le tourisme culturel, médical, etc., seront mis en exergue.
Le chef de l’Etat est, par ailleurs, l’invité de la chaîne d’information en continu iTélé, ce dimanche à 17h 40 mn, heure de Dakar.
Après Paris, le Chef de l’Etat et sa délégation se rendront à New-Delhi, la capitale indienne, où s’ouvrira le Sommet Inde-Afrique, le 27 octobre prochainAuteur: Pape Ousmane Ngom – APS

Grande interview : Macky Sall parle de son passif avec Abdoulaye Wade

http://www.seneweb.com/news/Video/grande-interview-macky-sall-parle-de-son_n_166789.html

http://www.seneweb.com Le président du Sénégal, Macky Sall, était notre invité. Il est notamment revenu sur son parcours politique et son passif avec Abdoulaye Wade, avant d’évoquer différentes questions de droits humains dans son pays, homosexualité, avortement et délits de presse notamment. Il est revenu sur la situation économique du Sénégal et sur son combat contre la corruption avant d’évoquer son analyse de questions internationales, telles que la menace terroriste en Afrique, la crise des réfugiés et le réchauffement climatique.

Vidéo- Macky Sall rejette énergiquement la dépénalisation de l'homosexualité

http://www.leral.net/Video-Macky-Sall-rejette-energiquement-la-depenalisation-de-l-homosexualite_a156934.html

C’est désormais clair. Il ne faut pas compter sur Macky Sall pour dépénaliser l’homosexualité au Sénégal. Interpellé sur cette question, lors de l’interview accordée à la chaîne française I Télé, le Président Sall visiblement bien à l’aise, a dit ceci : "Nous avons notre code de la famille, nos croyances, notre civilisation et nos convictions. Il faut que les gens apprennent à nous respecter. Au nom de quoi, on doit penser parce qu’ailleurs l’homosexualité est dépénalisée, et qu’elle doit être un droit universel. Il faut respecter le droit pour chaque peuple de définir sa propre législation. Je ne vois pas pourquoi, on doit nous imposer cette vision… " Suivez dans cette Vidéo.

Macky Sall sur I Télé – ‘’Pourquoi on ne parle que Karim Wade… ?’’

http://lignedirecte.sn Invité ce dimanche sur le plateau d’I Télé à l’émission politique d’Audrey Pulvar, le Président Macky Sall est revenu sur l’affaire Karim Wade pour se plaindre de la fixation sur la personne du fils de l’ancien Président Wade alors que, relève-t-il, ‘’il y a des personnes qui sont en prison dans le cadre de la même procédure, mais on ne parle pas d’elles’’, regrette-t-il.

‘’Pourquoi on ne parle que de lui (ndlr, Karim Wade) ? On a l’impression qu’il y a deux catégories de citoyens’’, a-t-il soutenu. Pour le Président Sall, les pourfendeurs de la Justice sénégalaise dans le dossier Karim Wade se focalisent sur ‘’un seul point et s’y arc-boutent’’.

Aussi rejette-t-il les critiques contre la Justice sénégalaise. ‘’Ce n’est pas parce qu’il y a un cas particulier qui se pose, le fils d’un ancien président de la République qu’on remet en cause la crédibilité de la justice’’ sénégalaise. ‘’Notre justice est réputée crédible’’, indiquant que si cela n’était pas le cas, l’ancien chef d’Etat tchadien, Hissène Habré n’aurait jamais été jugé au Sénégal. Le Président Macky Sall s’est défendu d’utiliser la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) pour régler des comptes politiques. Il a rappelé que la Cour existe depuis 1981, alors qu’Abdou Diouf était Président de la République. ‘’Il y a eu une léthargie car les gens n’ont pas voulu s’attaquer à la corruption’’. Il évoque aussi l’Office national de répression de la corruption (Ofnac) ‘’qui s’intéresse à notre gestion’’. Et d’inscrire les procédures judiciaires sur les biens mal acquis dans le cadre de sa politique pour réduire la corruption et les gaspillages de l’argent public.

Macky Sall : «l’affaire Karim n’est pas une exception, la Justice sénégalaise est réputée…»

http://www.actusen.com Macky Sall évoque enfin, l’affaire Karim Wade. Depuis la France où il était, ce dimanche, l’invité de 18 H Politique de iTELE, le Chef de l’Etat sénégalais a déclaré que l’affaire Karim Wade n’est pas une exception.

«L’affaire Karim Wade n’est pas exceptionnelle. Ce n’est pas parce que c’est le fils d’un ancien Chef d’Etat que les gens devraient douter du bon fonctionnement de la Justice du Sénégal», a affirmé le Président de la République.

Et de poursuivre : «il y a d’autres personnes en prison dans cette affaire. Oui, c’est le fils d’un ancien Chef d’Etat, mais cela ne fait pas de lui une exception. Le Sénégal est une démocratie incontestable et notre justice est réputée».

Macky Sall : «l’impunité est terminée en Afrique…» A l’en croire, c’est cette raison qui a permis au Sénégal par les accords signés avec l’Union africaine de juger l’ancien Président tchadien, Hissène Habré, comme pour dire que «l’impunité est terminée en Afrique».

Par ailleurs, le Président Macky Sall a soutenu qu’on ne peut pas lui reprocher de ne pas permettre la loi sur le délit de presse. «Ce n’est pas un décret, mais un projet de loi qui est en cours et c’est l’Assemblée nationale qui doit le valider», s’est-il dédouané.Gaston MANSALY

Le Sénégal dans le classement des pays les plus pauvres : Le Gouvernement minimise et annonce un taux de croissance à plus de 5% en 2015 et à 6% en 2016

http://www.dakaractu.com Le gouvernement a réagi suite aux informations du classement défavorable du Sénégal au 25èmerang des pays les plus pauvres, avec un PIB par habitant de 934,6 dollars en 2015 contre 1079 dollars en 2014.
Les chiffres à mi-mandat affirme le ministre Seydou Guèye, confirment que notre pays est sur la bonne voie, grâce notamment à la mise en œuvre effective du Plan Sénégal Emergent. « Ainsi, la croissance du PIB en termes réels est passée de 1,8% en 2011 à 4,4% en 2012 ; puis à 3,5% en 2013 et à 4,7% en 2014, dans un contexte de réduction significative du déficit public de 6,7% du PIB en 2011 à 5,1% en 2014. Ce regain de dynamisme reflète l’amélioration de la production dans le sous-secteur agricole, la relance des industries chimiques et du sucre, mais également le dynamisme des cimenteries, des BTP, de l’énergie, des télécommunications et des services financiers ».
Pour l’année 2015, dira Seydou Guèye, la relance de l’économie sénégalaise se consolide comme en témoignent les développements conjoncturels récents favorables avec une croissance du PIB trimestriel de 4,6 % au premier trimestre et de 5,1 % au deuxième trimestre. « Globalement sur l’année 2015, la croissance se situerait au-dessus de 5%, portée, notamment, par la bonne tenue du sous-secteur agricole, des industries chimiques, du raffinage de pétrole, des cimenteries, de la construction, de l’énergie et des services ».
Par ailleurs, relève t-il, le PIB par tête permet plutôt de classer les pays selon la production de richesse. Or, la croissance seule ne suffit pas pour atteindre les objectifs de développement.
En définitive, dira t-il, l’économie sénégalaise est sur une bonne trajectoire de croissance avec un taux attendu à plus de 5% en 2015 et projeté à 6% en 2016, ce qui fera de notre pays, l’une des économies les plus dynamiques, qui s’éloigne de la pauvreté, d’année en année, grâce au Plan Sénégal Emergent.
Selon le Ministre auprès du Premier Ministre et Porte-parole du Gouvernement Seydou Guèye, d’abord « il y a lieu de rappeler qu’au début des années 2010, certains spécialistes avaient souligné que la hausse du PIB par tête était liée à la dépréciation du dollar par rapport à l’euro.
Entre 2014 et 2015, le taux de change du dollar est passé, d’une moyenne de 494 FCFA à 588 FCFA, soit une appréciation de 19,2%. Cette forte appréciation du dollar par rapport à l’euro, monnaie à laquelle le FCFA est arrimé, fait que notre PIB nominal par habitant, exprimé en dollar courant, baisse, même s’il a augmenté très fortement en franc CFA ».
A cet égard, dira-t-il dans un communiqué reçu de ses services, « il faut noter que le PIB par tête est passé de 553.849 FCFA en 2014 à 567.758 FCFA en 2015, soit une progression de 2,5%. Dès lors, la vraie appréciation des performances de notre économie doit s’appuyer sur des données en monnaie locale ».
C’est pourquoi, selon le porte-parole du Gouvernement « pour annihiler l’impact du taux de change dans le calcul du PIB par habitant, il est plus pertinent de prendre en considération le PIB par habitant en parité pouvoir d’achat (PPA), une autre variable économique que le FMI a également calculée et publiée dans le tableau, pour laquelle les performances du Sénégal sont largement plus favorables ». « En réalité, le PIB en parité pouvoir d’achat (PPA) démontre une nette progression du Sénégal dont le taux de croissance réel devrait se situer à 2.1%, ce qui nous place en milieu de tableau devant des pays importants, démontrant ainsi que le processus de rattrapage et de convergence de notre économie est en marche. »
Et le ministre de rappeler, que le dernier cadrage macroéconomique arrêté avec le FMI table sur un PIB de 8150 milliards FCFA en 2015 contre 7741 milliards FCFA en 2014, soit un taux de croissance en termes nominaux de 5,3%.

LEURRES ET LUEURS DE LA RENTRÉE PAR BAYE DAME WADE

http://www.seneplus.com Reussir Le Président Macky Sall ne doit point rater ce virage stratégique du dernier trimestre. Il lui faut impulser les changements idoines, émettre ce déclic qui est toujours attendu, pour qu'on sente qu'il a bien compris les urgences

Après la rentrée des classes, celles gouvernementale et du secteur privé, c'est tout le pays qui a repris le cours normal du travail avant d'enclencher la dernière ligne droite vers la fin de l'année. D'ici là, bien des chantiers en perspectives.

D'abord, il a fallu contenir la forte pression sociale des préparatifs de la Tabaski. Une folie collective dans la recherche du mouton qui n'a absolument rien à voir avec la religion, mais plutôt une obligation socioculturelle à laquelle il faut s'en sortir. Sans compter le manque à gagner économique engendré par presqu'une semaine de "non-travail". Un non-sens pour un pays prétendant à l'émergence… Après la Tabaski, ce fut la rentrée des classes.

Ensuite, ça va être le magal de Touba, le gamou de Tivaouane, les fêtes de fin d'année… Comme si dans notre pays, on ne travaillait que pour faire la fête. C'est ahurissant cette relation quasi-névrotique avec la "fête" alors que les urgences de production économique sont plutôt renvoyées aux calendes… sénégalaises.

Après 45 jours de vacances gouvernementales, c'est bien la reprise avec plein de dossiers sur la table. D'abord, les inondations récurrentes de la banlieue qui ne semblent pas avoir été traitées structurellement, malgré tout le bruit fait alentour, ces dernières années. Il a beaucoup plu et la banlieue a été inondée avec son lot de désagréments et de nuisances. Comme si les travaux d'assainissement pré-hivernage s'arrêtaient seulement aux portes de Dakar-ville. Vraiment dommage !

Il y a encore et toujours la question énergétique. Un déficit structurel qui semble pris en charge, progressivement, par l'équipe dirigée par Mouhamadou Makhtar Cissé. Dans certaines zones, il y a eu moins de délestages que précédemment. Comme quoi, avec des compétences aux bonnes positions de commandement, on peut arriver à des résultats tangibles. Faudrait-il que le gouvernement mette la main à la poche pour aider à équilibrer l'offre et la demande énergétique.

On a beaucoup spéculé sur un remaniement ministériel allant jusqu'à intoxiquer l'opinion sur un éventuel départ de l'actuel chef du gouvernement. Pendant que le traitement des dossiers urge, notamment du Plan Sénégal Emergent, on nous divertit sur des futilités politiciennes. Le Président Macky Sall ne doit point rater ce virage stratégique du dernier trimestre. Il lui faut impulser les changements idoines, émettre ce déclic qui est toujours attendu, pour qu'on sente qu'il a bien compris les urgences de l'heure. Ce qui n'est pas encore le cas...

Même si la dernière mission du FMI a noté avec "satisfaction" la détermination du gouvernement à améliorer la qualité des dépenses publiques et à "accélérer" les reformes structurelles pour mettre le Sénégal sur le chemin d'une croissance durable. Ali Mansoor, le chef de mission du FMI au Sénégal, a affirmé que, pour une fois, la croissance sera au rendez-vous et les objectifs de cette année seront atteints.

L'État avait prévu une croissance de 5,4%. Et d'après les prévisions du FMI, le taux en 2015 sera entre 5% et 5,5%. Un changement positif, comparé à la moyenne de 3%, connue ces 30 dernières années. Toutefois, M. Mansoor pense que le PSE, en tant qu'"excellent programme se comporte bien" et soutient qu'il y a des retards dans l'atteinte des objectifs de croissance de 7% à 8% sur 10 ans. "Si on veut être plus ambitieux et atteindre les objectifs de 7% à 8% visés dans le PSE, il faut accélérer les réformes, élargir le plan d'actions pour approfondir l'application des réformes".

Pour le chef de mission du FMI, "il faut ouvrir l'espace économique. Il faudrait que l'installation soit facile pour les PME qui doivent émerger de l'informel en grandissant avant de créer de l'emploi et de la richesse pour une meilleure croissance". Il faut ouvrir l'espace, pas à cet investissement qui vient chercher juste des opportunités au Sénégal, mais à l'investissement privé qui vient utiliser le Sénégal comme une plateforme pour la production mondiale à l'image de la Chine.

La BAD va tripler ses financements consacrés au climat d’ici à 2020 (PRÉSIDENT)

Lignedirecte.sn-La Banque africaine de développement (BAD) va tripler, d’ici à 2020, ses financements consacrés au climat avec une augmentation annuelle de 5 milliards de dollars (près de 3000 milliards FCFA), a déclaré vendredi à Dakar son président Akinwumi Adesina.

‘’La BAD triplera ses financements consacrés au climat d’ici à 2020 et les augmentera de 5 milliards de dollars par an’’, a notamment dit M. Adesina, lors de la cérémonie de clôture, à Diamniadio (27 km à l’est de Dakar), d’une conférence « de haut niveau » de la BAD sur l’agriculture et l’agro-alimentaire.

Il a promis que son institution va travailler ‘’étroitement’’ avec l’Union africaine, la Conférence des ministres africains sur l’environnement, le Programme des Nations unies pour l’environnement et avec le G7, en vue de mettre en place l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables.

Lisant les résolutions prises à l’issue cette rencontre de ‘’haut niveau’’ organisée à Dakar, Akinwumi Adesina a souligné que la BAD ‘’appuiera les pays africains pour leur ouvrir l’accès à la Capacité africaine de gestion des risques, de sorte qu’ils puissent faire face aux défis résultant des changements climatiques catastrophiques’’.

A l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD), ce rendez-vous de haut niveau sur l’agriculture et l’agro-alimentaire a enregistré près de 500 participants, dont plusieurs ministres en charge de l’Economie, de l’Agriculture et du Commerce.

Il a aussi note la présence de gouverneurs de banque centrale, d’universitaires, de chefs d’entreprise, de représentants d’organisations paysannes, entre autres participants.

«Le nouveau Code minier intègre le contrat de partage

http://actunet.sn/ En marge de la cérémonie de
distribution de fournitures dans
les écoles maternelles et les
daara de Kébémer, le directeur
des mines et de la Géologie est
longuement revenu sur le processus
d’élaboration du nouveau
Code minier. La plus
grande nouveauté dans ce code,
d’après Ousmane Cissé, c’est le
contrat de partage de production.

Serigne Mboup,Président de l’UNCCIAS: «Le Cnp, le Cnes, le Mdes…, ne doivent pas se proclamer représentants du secteur privé»

http://www.actusen.com Nouvellement élu président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), Serigne Mboup livre dans cet entretien sa feuille de route. Le président du Groupe Comptoir commercial Bara Mboup (Ccbm) aborde également la problématique de la représentation du secteur privé, entre autres sujets.

Ces derniers jours, vous avez été débouté par l’Armp dans un marché de fourniture de véhicules ; on dirait que le marché de véhicules ne vous réussit pas ?

Ccbm Automobiles a été créé en 2008, c’est la dernière née des concessionnaires automobiles. C’est vrai qu’entre 2008 et 2012, on était bien soutenu(s) par le pouvoir en place, mais c’étaient des achats personnels du Président Abdoulaye Wade. Hormis les marchés de l’Assemblée nationale, il s’agissait surtout d’achats personnels de l’ancien Président. Mais après 2012, la donne a changé. L’actuel Président nous achète des voitures, mais pas dans les mêmes proportions. Nous avons toujours participé aux appels d’offres, mais on ne maîtrisait pas vraiment la procédure. Désormais, nous savons comment ça se passe.

C’est pour cette raison que faisons constamment des recours. Les autres concessionnaires ne nous prenaient pas trop au sérieux, parce qu’on était plutôt novice. Mais en voyant que nous sommes de plus en plus rigoureux, ils essaient de nous bloquer. Et contrairement à ce que les gens pensent, nous avons gagné plus de marchés publics entre 2012 et aujourd’hui qu’entre 2008 et 2012. Nous sommes beaucoup plus présents, dynamiques et aguerris, parce qu’en matière économique, il faut savoir s’adapter. Si l’Etat n’achète plus nos produits, nous allons développer une autre stratégie. C’est vrai que nous avons été déboutés dans l’un des marchés, mais en même temps, on nous a donnés raison pour un autre marché. Le plus important, c’est que nous ne contestons pas l’indépendance de l’Armp, mais chacun est libre de commenter.

A votre avis, pourquoi avez-vous été débouté, est-ce que votre dossier a respecté tous les termes de l’appel d’offres ?

Pour nous tout a été conforme, mais nous avons constaté qu’il y a eu un certain manque d’impartialité. Dès le début, nous avons signifié au ministre que les spécifications du dossier d’appel d’offres étaient orientées vers une marque précise. Nous ne disons pas que l’Etat ne doit pas choisir, les ententes directes sont prévues et ne sont pas une violation du Code des marchés publics. Ce qui est une violation, c’est de vouloir acheter une marque précise et passer par un appel d’offres pour se couvrir et tromper les gens. Choisir une marque avant même de lancer l’appel d’offres, c’est cela que nous combattons.

Il faut respecter la réglementation. En résumé, on m’a débouté sur un document qui ne faisait pas partie des papiers dans l’appel d’offres. C’est un document de conformité qui devrait être présenté au moment de la livraison du produit. Dans cette affaire, l’Etat a acheté des voitures plus chères, moins performantes et plus polluantes. Aussi, l’Etat a écarté la production nationale car les voitures que j’ai proposées sont montées au Sénégal sur une licence koréenne.

Et que comptez-vous faire, allez-vous saisir la Cour suprême ?

Ccbm fonctionne même sans Serigne Mboup, je ne signe même pas les dossiers pour les appels d’offres. Aujourd’hui, mes services vont analyser, s’il y a nécessité de saisir la Cour suprême, ils le feront. Mais ce sera en dernier ressort, ce n’est pas à moi de décider.

Vous avez eu un différend avec TSE de Cheikh Amar au sujet d’un marché de fourniture de voitures, comment cela s’est-il terminé ?

La contestation est importante, il s’agissait d’un marché de 615 véhicules qui a été attribué à Tse. Lorsque nous avons contesté, l’Armp a vu que notre recours était légitime et nous a donné les 215 véhicules. Nous avons livré ces 215 véhicules aujourd’hui même (mercredi). L’essentiel pour nous, c’est d’utiliser les voies que nous offre le droit.

Il y a un marché auquel vous auriez renoncé à cause des fluctuations du dollar, qu’en est-il ?

Non ça ce sont des informations erronées, nous n’avons jamais renoncé à ce marché. C’est vrai qu’en livrant, on a perdu de l’argent et mes services pensaient qu’il fallait renoncer, mais j’ai dit que nous devions respecter notre engagement, quelles que soient les fluctuations du dollar. Parce que l’Etat n’avait pas demandé une cotation en dollar, mais en Cfa, entre temps, le taux du dollar a augmenté de 20%, ce sont les risques du métier. Mais nous avons livré les voitures aujourd’hui, même si nous n’avons pas gagné de l’argent. Dans une opération commerciale, un manque à gagner est une perte.

Vous avez été récemment porté à la tête de l’Union nationale des Chambres de commerce, quels sont les grands chantiers que vous allez mettre en œuvre ?

Les Chambres de commerce sont des établissements publics à caractère professionnel, chargées d’assurer la représentation des opérateurs économiques. Les Chambres de commerce sont des interfaces entre le pouvoir public et les privés. J’ai été élu président de la Chambre de commerce de Kaolack en 2010. Aujourd’hui, elle est parmi les meilleures du Sénégal, raison pour laquelle j’ai été porté à la tête de l’Union. Notre vocation, c’est avant tout de fédérer et d’animer. Fédérer toutes les actions du privé : les privés sénégalais sont très dispersés, chacun se dit représentant du secteur privé ou se réclame du patronat. Nous souhaitons regrouper tout le monde, mais il faut que toutes les actions des privés soient versées dans une Chambre de commerce, qui sera le représentant du secteur privé devant l’administration, pour aider les opérateurs économiques. Il faut également animer, pour que chaque opérateur économique puisse bénéficier de ce que nous faisons. L’important pour nous, c’est de développer des services d’appui aux entreprises, de création et d’assistance aux entreprises, d’intermédiation commerciale.

Et est-ce que les Chambres de commerce jouent véritablement leur rôle au Sénégal ?

Elles jouent leur rôle, mais elles sont méconnues du public. D’après une étude du ministère du Commerce, parmi toutes les structures d’appui à l’entreprise, la Chambre de commerce occupe la première place. Mais ces informations ne sont pas connues du grand public, malheureusement.

On constate qu’il y a un problème de représentation du secteur privé, qu’est-ce qui explique cela et qu’allez-vous faire pour y remédier ?

Pour nous, c’est très clair : à ce niveau, ce sont pas les pouvoirs publics qui peuvent décider. Pour être élu président de Chambre de commerce, il faut se battre pour conquérir la confiance des entreprises. Mais si l’Etat marginalise les Chambres de commerce et s’adresse directement aux organisations professionnelles, les gens ont tendance à aller créer des organisations. C’est comme si l’Etat parlait avec chacune des Asc du Sénégal, au lieu de s’adresser à la Fédération. Pour donner aux Chambres de commerce leurs prérogatives, l’Etat doit respecter les dispositions de la loi. Personne ne peut se réclamer représentant du secteur privé sans être désigné par la Chambre de commerce.

Vous semblez contester la légitimité d’organisations comme le Cnp ou la Cnes, qui se présentent comme les représentants du secteur privé ?

Ils peuvent se réclamer du secteur privé, mais ils ne doivent pas se proclamer représentants du secteur privé. Toutefois, les dispositifs de ces organisations sont très utiles, une Chambre de commerce seule, sans ces organisations, ne peut pas faire fonctionner les choses. Je ne dis pas que ces organisations professionnelles ne doivent pas exister, parce que c’est en leur sein qu’on peut défendre nos intérêts, ce qui est différent de représenter nos intérêts.

Mais pour régler ce problème, ne faudrait-il pas engager le dialogue avec ces organisations pour harmoniser les positions ?

Bien sûr, il faut dialoguer, parce que toutes ces organisations sont représentées dans les Chambres de commerce. Je suis vice-président du Cnes ; quand il s’agit de défendre les intérêts de mon entreprise, Ccbm, c’est le Cnes que je saisis et non la Chambre de commerce. Mais dans tous les pays du monde, ce sont les Chambres de commerce qui sont les représentants du secteur privé.

Avec un tel discours, ne craignez-vous pas que ces organisations patronales entrent en guerre contre vous?

Dans tous les cas, moi je ne leur fais pas la guerre, j’applique les textes qui sont en vigueur. La loi 89/08 du 17 janvier 1989 dit que les Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, sont des établissements publics à caractère professionnel, chargés d’appuyer la représentation des intérêts des opérateurs économiques dans les secteurs du commerce, de l’industrie et de l’agriculture. Les textes de l’Union sont également très clairs sur ce sujet.

Avez-vous essayé de convaincre les organisations qui se réclament du secteur privé à suivre la loi ?

Nous y sommes, je leur ai écrit une lettre pour engager des discussions et elles ont répondu favorablement. Le Sénégal compte plus de 100 organisations se réclamant du secteur privé, mais nous nous adressons aux plus importants : Cnes, Cnp, Unacois, Mdes. Je leur ai écrit pour les rencontrer et ils ont répondu qu’ils veulent me recevoir ensemble. Ils veulent me rencontrer tous ensemble, c’est déjà une avancée.

Vous aviez émis l’idée de repenser le Cosec, qu’est-ce qui motive cette démarche ?

Vous savez, le Conseil sénégalais des chargeurs est une conception de la Chambre de commerce, dans le but de soutenir le transport intérieur. Je pense que le Cosec devrait s’orienter beaucoup plus vers la réfection des ports maritimes, des garages de gros porteurs, le transport ferroviaire : cela aiderait aussi bien les entreprises que l’Etat. On constate que la démarche du Cosec n’est pas la bonne et nous avons notre mot à dire. Parce que je suis membre du Cosec, je cotise. La dernière fois que j’ai vérifié, j’ai vu qu’une seule de mes sociétés, Ccbm Electronique, a cotisé plus de 75 millions de Fcfa. Les chargeurs qui cotisent ne sont représentés ni au Conseil d’administration ni à l’Assemblée générale, ils sont laissés en rade. Il y a une méconnaissance totale des textes, mais c’est leur droit d’exiger que le Cosec fonctionne suivant les règles. La vocation du Cosec, c’est de soutenir le transport maritime, c’est beaucoup plus important que de prendre l’argent de ceux qui cotisent et de le donner à des organisations. C’est un déséquilibre total.

Donc vous pensez que les fonds collectés par le Cosec ne sont pas bien utilisés ?

C’est ce que je dis. On a vu le Cosec acheter des bateaux taxis. C’est bien, mais ce n’est pas ce qu’il faut. Je conseille au Cosec de faire en sorte que l’Etat, en sachant qui cotise et qui ne cotise pas, choisisse les délégués au Cosec ou alors, confie cette mission à la Chambre de commerce. L’intérêt n’est pas de siéger pour des perdiems ou des voyages, mais pour l’amélioration du transport maritime interrégional.

Vous avez aussi lancé l’idée d’un regroupement des hommes d’affaires sénégalais, quel en est l’objectif ?

En réalité, c’est une vieille idée, mais elle n’est pas de moi. On l’avait lancée depuis 2007 ou 2008, mais nous ne sommes pas arrivés à la concrétiser. C’était une initiative des privés. On nous dit toujours que le secteur privé manque de moyens, mais quand vous regardez le budget du Sénégal, c’est le secteur privé qui cotise le plus et qui fait la collecte. Si le secteur privé n’existait pas, l’Etat n’aurait rien du tout. C’est pourquoi nous avons pensé à créer un fonds d’investissement pour soutenir le Président Macky Sall dans son Plan Sénégal Emergent (Pse), parce qu’on parle de milliards F CFa. L’idée, c’était de regrouper 50 hommes d’affaires et chacun donnera 500 millions F Cfa pour mettre en place un fonds de 25 milliards F Cfa destiné à aider au financement des projets ou alors, chercher des partenaires étrangers, s’il le faut. Cela nous permettra, dans les années à venir, d’être indépendants dans le financement des projets.

C’est une façon de capter la commande publique…

Non, pas du tout. C’est une façon de nous impliquer dans le développement de notre pays. Evidemment, nous allons gagner des marchés. Mais quand nous gagnons des marchés, nous employons des Sénégalais. Il ne faut pas regarder le chef d’entreprise comme le seul gagnant dans cette affaire. Il est toujours le dernier servi, parce qu’avant lui, il y a des gens qui travaillent et qu’il faut payer. Quand l’entreprise fonctionne bien, c’est le salarié qui gagne d’abord, ensuite le propriétaire. L’entreprise est d’abord sociale, et les premiers qui doivent se battre pour avoir des marchés, ce sont les employés. Ils sont plus importants dans le fonctionnement d’une société que les actionnaires.

Est-ce que ce fonds est reconnu par les pouvoir publics?

Non, c’est du domaine privé. Le pouvoir public n’est pas obligé de le reconnaître. Quand nous aurons notre fonds, nous serons des bailleurs. L’Etat peut nous impliquer, mais pour l’instant, ce n’est qu’une idée : le fonds n’est pas encore mis en place. Je dois être clair, rien n’a été fait jusqu’ici. On a désigné des personnes qui s’en occupent. D’ailleurs, j’envisage de me retirer progressivement de la gestion quotidienne de mes entreprises pour mieux m’occuper de l’Union. Parce que je ne peux pas défendre tout le secteur privé national et gérer mes affaires personnelles. L’intérêt du secteur privé doit passer avant celui de mes entreprises.

Aujourd’hui, est-ce que le secteur privé national se retrouve dans la politique économique du gouvernement ?

Oui, nous nous y retrouvons, nous sommes obligés. Dans tous les cas, nous allons essayer de nous adapter. Une société étrangère peut aller voir ailleurs, mais nous, nous n’avons pas le choix, quelle que soit la situation. Dans cette perspective, notre rôle c’est de toujours rappeler à l’Etat la nécessité d’impliquer le secteur privé, qui doit s’impliquer davantage. Nous devons montrer que nous sommes capables de relever les défis. Mais il reste encore des efforts à faire pour prendre en charge le secteur privé. Mon objectif c’est que les Sénégalais restent leurs propres partenaires pour être les vrais acteurs de l’économie sénégalaise. Je me dis que l’émergence ne peut pas se faire sans eux. On encourage l’investissement étranger, mais il ne faut pas que les nationaux soient lésés.

Quelle idée globale ou appréciation avez vous des projets du Plan Sénégal émergent ?

Pour moi, ce sont de bons projets, mais il y a plusieurs étapes dans un projet : la réflexion, la mise en œuvre et la gestion du projet, une gestion sur la durée. Parce qu’on a vu beaucoup de bons projets mais qui ont été mal gérés. Le Pse, c’est une belle idée du président de la République. Mais du point de vue de la vision du privé, il reste encore des choses à préciser. On ne voit pas un projet piloté par une structure, il y a plusieurs structures pour un seul projet. Il y a un manque de coordination. Il faut créer une sorte de guichet unique.

Qu’est-ce qu’il faut d’après vous pour réformer le code des marchés publics, quelle est la meilleure formule pour le secteur privé ?

D’après les connaissances que j’en ai, c’est un très bon code, il n’y a aucun problème. Mais il faut faire fonctionner tout ça. On ne peut pas, à chaque fois que quelque chose ne marche pas, sortir un décret. On doit voir si les gens appliquent le code. Je me dis que s’il y a des problèmes avec les marchés publics, c’est que les textes ne sont pas appliqués. Si on fait un appel d’offres en ayant déjà une prétention d’entreprise, on ne peut pas être transparent. Moi je dis que l’Etat pouvait dire qu’il fait des ententes directes avec la moitié de son budget, ce n’est pas interdit…

Mais est-ce que ça ne favorise pas les pots-de-vin, la corruption

Non, ça dépend. Il faut mettre des structures pour contrôler la qualité, c’est important. On reproche souvent à certains privés de ne pas être sérieux. Mais ça, ce n’est pas notre problème. C’est celui qui est chargé de l’appel d’offres qui doit faire le contrôle. Parce qu’il y a trois choses : la période de l’appel, la période où l’on donne des avances et la réception. Si tout se passe normalement, l’entreprise ne peut pas frauder. Mais aujourd’hui, si vous choisissez une mauvaise entreprise, vous ne pouvez pas avoir ce que vous voulez. Après cela, c’est facile de d’accuser le secteur, alors que c’est vous qui avez vicié la procédure. Dans ce genre de situation, l’Etat doit revoir l’équipe qui a adjugé le marché. Si on procédait ainsi, les gens allaient faire très attention. Et il faut que l’évaluation soit publique, parce qu’on dit que l’ouverture des plis est publique, mais pas l’évaluation des contractants, et c’est ce qui crée des problèmes. Ce faisant, je pense qu’il y aurait beaucoup moins de recours.Source Adama Dieng Observateur

MUSIQUE – Cheikh Lô sur le toit du monde

Lignedirecte.sn – C’est un podium que ne peuvent arpenter que les plus grands artistes au monde. Devant un jury de spécialistes, de musicologues reconnus, Cheikh Ndigël Lô a été choisi parmi plus de 200 artistes engagés dans la prestigieuse compétition du World music exposition (Womex), qui est le salon mondial de la musique.

C’est à Budapest, capitale de la Hongrie, où ce Prix a été octroyé avant-hier samedi, que Cheikh Lô a prononcé un discours devant une foule de connaisseurs. ‘’Je remercie mon maître spirituel, Borom ndigël, je rends grâce à Dieu, je m’incline devant tous ceux comme moi, sont dans la création’’. Le musicien sénégalais né au burkina Faso, a rendu un hommage vibrant au Volta Jazz où il s’est fait en tant qu’artiste dès 1975. Cheikh Lô est né à Bobo-Dioulasso, un village du Burkina Faso situé sur le chemin de fer entre Abidjan et Ouagadougou.

‘’Le chanteur à la voix saccadée’’ a aussi fait un clin à Youssou Ndour avec qui il s’est produit en 1995. Si les relations entre les deux musiciens n’ont pas été tendres, il reste que leur collaboration artistique a été fructueuse. Le Prix en question est aussi le résultat du choix de 500 stations FM et télévisions diffusant de la World music. ‘’Plusieurs groupes d’Amérique et d’Europe s’’attendaient à être choisis’’ note-t-on.

Cheikh Ndiguel Lô a dédié cette consécration au peuple sénégalais, au Président Macky Sall, au gouvernement, à l’opposition, à la société civile et à tous ceux qui ne se retrouvent dans rien.

Il faut du reste remarquer que si les promoteurs, producteurs, mécènes du monde étaient présents en nombre, les autorités sénégalaises, surtout celles qui ont en charge la Culture étaient absentes. Mais Cheikh Lô n’en fait pas un problème. Même s’il a tout récemment rencontré le ministre de la Culture qui était accompagné d’Abdoulaye Coundoul, un de ses plus proches collaborateurs, à qui il avait demandé, devant Chekh Lô de le représenter à Budapest. Mais au finish, il n y avait personne à Budapest, semble regretter l’artiste, alors que l’événement était grandiose.

Né en 1955 à Bobo Dioulasso au Burkina Faso, de parents sénégalais,

Lô s’installe au Sénégal en 1978 et participe à différentes formations de mbalax. En 1985 il joue de la guitare avec de nombreux groupes de Côte d’Ivoire ou bien français, ce qui lui donne la possibilité d’enregistrer quelques morceaux à Paris en 1987. Lorsque son groupe se sépare, il reste à Paris. Tout en jouant avec d’autres, il développe ses propres sons, décrits comme un mélange de mbalax et de reggae avec des influences sukus. Il est alors remarqué et produit par le producteur sénégalais Ibrahima Sylla avec qui il va faire trois albums.

un Rasta.

En 2008, il enregistre la chanson I Still Haven’t Found What I’m Looking For du groupe rock U2 disponible sur l’album In The Name Of Love : Africa Celebrates U2, sorti en avril 2008.

C’est du reste avec son dernier album ‘’balbalou’’, que Cheikh Lô vient de gagner le prix de la world music expo qui lui a été décerné hier. Badou Bèye, l’ancien gérant du Just for you, lobbyiste culturel a ét l’un des rares sénégalais à être présents sur les lieux au moment où Cheikh Lô se faisait décorer…

Dak’Art 2016 : Un comité d’orientation de 30 personnes

http://www.actusen.com La 12ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) aura lieu du 3 mai au 2 juin 2016. Le ministre sénégalais de la Culture a installé, ce 22 octobre, le comité d’orientation, qui compte 30 membres.

Avec à sa tête le président du Conseil national du Patronat (Cnp), Baïdy Agne, ce comité se compose d’une trentaine de membres, avec entre autres des artistes comme le sculpteur Ndary Lô, l’artiste-peintre et artiste-textile Aïssa Dione, le céramiste Mauro Petroni et le plasticien Daouda Ndiaye.

Mais aussi, le directeur de Cabinet du ministre de la Culture et de la Communication, Rémi Sagna, le directeur des Arts, Abdoulaye Koundoul, et le sociologue Moustapha Tamba, ce comité se charge de concevoir le schéma général de la Biennale et de tout ce qui est mise en œuvre et évaluation du DAK’ART, qui n’est que l’autre nom de la Biennale.

Voici les membres du Comité d’orientation:

-Baidy Agne (president)
-Adama Boye
-Fode Camara
-Lt-cl Idrissa Coulibaly
-Oumar Ben Khatab Danfakha
-Papa Gorgui Ndir Deme
-Assane Dia
-Etienne Diene
-Aissa Dione
-Mohamadou Mamoune Faye
-Alassane Cisse
-Zakaria Gueye
-Abdoul Aziz Guisse
-Abdoulaye Koundoul
-Ndary Lo
- Commissaire Sall
-Massamba Mbaye
-Mamadou Zulu Mbaye
-Daouda Ndiaye
-Pape Leyti Ndiaye
-Ibrahima Ndoye
-Remy Sagna
-Jean-Michel Seck
-Abdou Sylla
-Mohamed Tall
-Moustapha Tamba
-Magueye Toure
-Moussa Ndiaye
-Mauro Petroni
-Mohamed Rassoul Seydi.

Ne connaissant pas les activités de tout le monde, actusen.com a préféré ne rien mettre pour personne, pour être juste.Nafissatou DIEYE

Lancement de la 24é FIDAK : La facilitation des échanges et l’intégration régionale en leitmotiv

http://www.lactuacho.com Le commerce mondial a ses exigences et l’Afrique pour y faire face devra d’abord relever le défi d’intégration et la facilitation des échanges sur son sol. C’est le pourquoi du thème choisi cette année 2015, pour la 24é édition de la Foire Internationale de Dakar.

Alioune Sarr, le ministre du commerce, du secteur informel, de la consommation et de la promotion des produits locaux, qui présidait le lancement de la 24iéme FIDAK, hier vendredi 23 octobre 2015, a salué le choix porté sur le Cameroun, (après le Nigéria l’année dernière) qui illustre la continuité dans la voie de l’intégration que le Sénégal s’est tracé.

C’était en présence de l’ambassadeur du Cameroun au Sénégal, Jean Koe Ntongo, du DG de l’économie te de la programmation des investissements publics du Cameroun, M. Dieudonné Bandama, Chef d’une importante délégation camerounaise, M. Cheikh Ndiaye DG du CICES, des représentants du patronat sénégalais et d’autres acteurs économiques.

Connue pour être une des plus régulières activités économiques majeures de l’agenda des opérateurs aussi bien nationaux qu’étrangers depuis plus de 40 ans, la FIDAK de l’année dernière avait battu la record avec un nombre jamais atteint de plus de 500 000 visiteurs.

Cette édition 2015 avec comme pays invité d’honneur le Cameroun (dont une forte délégation séjourne à Dakar du 19 au 25 octobre), se tient du 05 au 20 décembre sous le thème : « facilitations des échanges et développement régional : défis et opportunités ». Elle se veut un des jalons de la professionnalisation du secteur commercial africain.

C’est d’ailleurs une des raisons du choix porté sur le Cameroun (voir article-Raisons et opportunités d’’un choix), ce pays bilingue d’Afrique centrale dont certaines potentialités ont été présentées par son ambassadeur résidant à Dakar.

Le D.G du CICES a exprimé son espoir d’une saisie des opportunités, à travers les échanges, les rencontres B2B entre les acteurs économiques, y compris le secteur informel sénégalais qui trouvera allègrement son compte dans ces rencontres annuelles de la FIDAK. Fara Michel DIEYE

Me Mousssa Diop : « Je m’engage à payer ces dettes avec les moyens de Dakar Dem Dikk d’ici à décembre »

http://www.rewmi.com Le directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk a été, ce matin, l’invité du Grand Oral. Devant les journalistes Fatou Thiam Ngom Kane et Youssoufa Mané, Me Diop a tenté d’édifier les auditeurs de la 97.5 Rewmi FM sur le problème qui secoue la direction de Dakar Dem Dikk et les syndicats. L’invité du Grand Oral explique : « En tant que directeur général de Dakar Dem Dikk, on ne m’avait pas beaucoup entendu. Lorsque j’ai pris fonction, j’ai trouvé la maison avec beaucoup de difficultés. Vous savez que le secteur du transport est un secteur déficitaire. Quand on trouve des problèmes, la continuité de la gestion doit nous conduire à tout simplement d’essayer d’éponger ces dettes là. Vous savez que Dakar Dem Dikk exerce une mission de service public avec un système qui est bien ficelé. Les prix fixés depuis 1988 n’ont pas bougé à savoir 150 francs la première section. On nous impose des distances à faire, des lignes à assurer et des horaires à assurer pour le bien être de la population dans le cadre de la mobilité urbaine. Lorsque je suis venu j’ai trouvé des dettes concernants l’Ipm c’est-à-dire la prévoyance maladie des salariés. Je tiens à préciser que les encours sont payés depuis juillet 2014. J’en ai des preuves à l’appui sinon les salariés seraient partis en grève depuis. J’ai aussi trouvé les arriérés de mes prédécesseurs. J’ai remis en cause ces dettes là et j’ai dit que je vais essayer de faire de mon mieux pour les solder ». Avant de poursuivre : « C’est dans ce cadre que j’ai pris l’engagement le 5 mars 2015 à travers un procès verbal de conciliation compte tenu aussi de la situation de la maison, les recettes ne permettent pas de payer les salaires. Mais jusqu’à présent les salaires sont payés à la datte due. Je me suis également dit que je vais essayer de tomber d’accord avec les délégués du personnel à ne pas confondre avec les délégués syndicaux. Ce sont les délégués personnels qui ont saisi les tribunaux pour dire qu’ils veulent que moi, qui ai trouvé une dette aussi colossale ici, de payer cette dette immédiatement. J’ai appelé les gens à la raison en leur disant qu’il faut faire des choses que la société peut supporter. On est tombé d’accord sur l’étalement de la dette, en raison de 150 millions par mois et ce jusqu’au mois de décembre avec début d’exécution au mois de juillet 2015. Parce que chaque année nous attendons la loi de finance rectificative et nous vivons également de la compensation. Toutefois, je leur ai dit que si je reçois l’argent je le transmets. Donc soyons réaliste parce qu’il y’a beaucoup de choses que nous sommes en train de faire et vous pouvez patienter un peu. Mais ils n’ont pas voulu patienter et ils ont dit qu’ils vont saisir les biens de l’entreprise. Il faut dire qu’on a versé 100 millions en un mois ». C.M.SARR

FASTEF : 253 sortants marchent pour exiger leur recrutement

http://www.seneweb.com Deux cent cinquante-trois sortants de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF) issus de la formation payante ont marché samedi à Dakar, pour réclamer leur recrutement dans la Fonction publique, rapporte Radio Futurs Médias (RFM, privée). Les marcheurs, qui sont regroupés dans un collectif, accusent le gouvernement d’avoir violé l’engagement qu’il avait pris, en janvier 2014, de les recruter tous.
Interrogé par la RFM, le coordonnateur dudit collectif, Alfousseyni Keita, affirme que seule une partie des sortants issus de la formation payante ont été enrôlés par l’Education nationale.
Ceux qui n’ont pas eu cette chance, sont en train de chômer, et cela depuis leur sortie de l’école, en 2013, a-t-il indiqué.
Pourtant, rappelle-t-il, le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, avait promis que tout l’effectif allait être recruté. Les sortants issus de la formation payante estiment qu’aucune distinction ne doit être faite entre eux et les sortants entrés à la FASTEF par voie de concours.
Le directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Education nationale, Mohamed Diagne, a toutefois démenti tout engagement de la tutelle à les recruter tous. Il a indiqué que ce recrutement n’était pas un droit et que l’Etat n’était pas obligé de le faire. ‘’Il n’y a pas d’engagement à ce niveau’’, a-t-il tenu à préciser.
Néanmoins, il a souligné que des possibilités pourraient s’offrir, si le besoin venait à se présenter. Ce qui n’est pour le moment pas le cas, a-t-il précisé.Auteur: Aps -

Recrutement des sortants de la formation payante de la Fastef: Les précisions du Ministre de l’Education

http://www.actusen.com Après les menaces de marche proférées par les 253 sortants de la formation payante de la FASTEF pour exiger leur recrutement dans la fonction publique, le Ministère de l’Education réagit. Dans un communiqué parvenu à Actusen, le ministre, Serigne Mbaye Thiam précise que les recrutements ne sont pas obligatoire. Ils se font, selon lui, ”sur la base des besoins en enseignants, à la suite d’une planification effectuée par les services compétents du département” Voici l’intégralité du communiqué.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Depuis octobre 2013, des sortants de la Formation payante de la FASTEF organisent régulièrement des manifestations pour réclamer leur recrutement dans la Fonction publique.

Afin d’éclairer l’opinion publique, le Ministère de l’Education nationale tient à apporter les précisions suivantes :

1. les recrutements pour servir au Ministère de l’Education nationale se font sur la base des besoins en enseignants, à la suite d’une planification effectuée par les services compétents du département ; cette planification tient compte des créations nouvelles d’établissements scolaires, des départs à la retraite, des mises en disponibilité ou en stage de longue durée, des abandons de poste ou des décès ;

2. ces besoins sont analysés par un comité spécial mis en place au Ministère en charge de la Fonction publique ; cet examen se fait en tenant compte de plusieurs paramètres et notamment des postes budgétaires libérés et de la nécessité de rationaliser la masse salariale dans des limites compatibles avec les possibilités budgétaires de l’Etat ; les avis de ce comité sont ensuite transmis à Monsieur le Premier Ministre qui arrête définitivement les chiffres et donne les autorisations pour la formation des futurs enseignants ;

3. c’est compte tenu de ces autorisations, précisément déterminées, que le Ministère demande aux structures compétentes, notamment à la FASTEF et aux Centres régionaux de Formation des Personnels de l’Education, de lancer les concours et de procéder à la formation des candidats admis.

En ce qui concerne plus précisément la FASTEF, outre les candidats formés à la demande expresse du Ministère, sur la base d’une demande écrite, étaient également formés des candidats dits de la « Formation payante », qui s’y inscrivent de leur propre gré, en payant leur scolarité comme l’indique le libellé et, encore une fois, sans une demande exprimée par le Ministère de l’Education nationale et sans que l’autorisation ci-dessus mentionnée ne soit accordée.

Il convient de rappeler que, le Gouvernement, a eu, par le passé, en cas de nouveaux besoins exprimés et de disponibilité d’espace budgétaire, à autoriser un recrutement complémentaire d’enseignants issus de la Formation payante ; le choix des candidats retenus avait été fait sur la base de leur profil pour satisfaire des besoins existants mais non couverts en raison d’un manque d’enseignants dans des disciplines structurellement déficitaires en encadrement (mathématiques, philosophie, espagnol, etc.) ou dans celles pour lesquelles les inspecteurs d’académie ont exprimés des besoins additionnels.

Présentement, des sortants de la Formation payante de la FASTEF réclament toujours leur recrutement ; s’ils ne l’ont pas été, c’est parce que leur profil ne correspond pas à des besoins présentement exprimés et à un budget disponible.

Le Ministère de l’Education nationale rappelle donc que le recrutement de ces sortants n’est pas un engagement de l’Etat et n’est pas non plus pas un droit que l’Etat doit automatiquement garantir et satisfaire ; cela est d’autant plus vrai que ces sortants de la FASTEF se sont librement inscrits pour payer leur formation comme tous les autres Diplomés de formations payantes dispensées par d’autres facultés des universités.

Toutefois, il a régulièrement été porté à leur connaissance, et tout récemment encore, lors d’une audience accordée à un « Collectif des Sortants de la Formation payante de la FASTEF », en octobre 2015, qu’en cas de besoins en enseignants dans leur discipline et de budget disponible, ils seraient prioritairement retenus en qualité de vacataires, face à tout autre candidat n’ayant pas bénéficié d’une formation ; cette disponibilité et cet engagement ont été notifiés par écrit aux membres du Collectif.Dakar, le 24 octobre 2015 Le Ministère de l’Education nationale

Images indécentes et menaces de mort diffusées à la télé : Le CNRA menace les services audiovisuels en cas de récidive

http://www.dakaractu.com Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) dit constater dans un communiqué la recrudescence de la pratique répréhensible des chaînes de télévision consistant à exposer des dépouilles mortelles (enveloppées dans un linceul laissant apparaître une étiquette d'identification pendant à l'orteil) pour illustrer des sujets ou des reportages dans certaines émissions, à l’occasion de la couverture des événements survenus à Mina au dernier pèlerinage à la Mecque et d’un Sénégalais tué au Nigéria. Au regard de la gravité de tels faits, indique la note le Conseil national de Régulation de l’audiovisuel engage l’ensemble des éditeurs de services audiovisuels à cesser immédiatement la diffusion d’images de dépouilles mortelles, et à veiller scrupuleusement à ce que de telles situations ne se reproduisent. Et ajoute le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel que la diffusion de telles images constitue une violation des stipulations du cahier des charges. Elle porte préjudice aux familles des victimes et heurte la sensibilité du public.
Le non-respect de cette injonction menace les gendarmes de l’audiovisuelle pourrait entraîner la suspension partielle ou totale des programmes du contrevenant conformément aux dispositions des articles 26 à 29 de la loi 2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel.
Appels à la violence relayés par les médias.
Quant aux appels à la violence indique le CNRA prenant exemple sur le conflit entre députés du PDS autour de la présidence du groupe parlementaire des Libéraux et Démocrates, le CNRA note avoir entendu un responsable politique, de surcroît ancien parlementaire et ancien Président de groupe parlementaire, inviter les députés de son parti à ne pas reconnaître le Président de l'Assemblée Nationale et à paralyser le fonctionnement de l’institution qu'il dirige par des actes contraires à la loi et à l’ordre public. « Ces propos n'auraient pas eu l'ampleur qu'ils ont eue si les médias ne les avaient pas relayés sans discernement ni sans mesurer l’incidence sur la crédibilité de l’institution parlementaire » regrette t’il. Selon Babacar Touré President du CNRA et ses membres « cette déclaration engage les organes de presse qui l’ont relayée, étant entendu que, d’un point de vue juridique, le média qui diffuse des propos répréhensibles en est comptable au premier chef ». Aussi arguent-ils « d’un point de vue moral, la médiatisation de cette violence verbale est un manquement au respect dû au public, mais aussi à une institution de la République ».
Le CNRA pour finir d’appeler les hommes et femmes politiques, lorsqu’ils s’expriment devant les médias, à mieux prendre conscience des incidences de leurs paroles et de leur comportement et rappeler aux médias qu'ils sont responsables des propos inconvenants qu'ils diffusent.

Belgique – Les Sénégalais, premiers demandeurs d’asile pour homosexualité

Lignedirecte.sn-Le nombre de demandes d’asile introduites en Belgique pour homosexualité a triplé en cinq ans, selon les chiffres du Commissariat général aux réfugiés et apatrides (CGRA).

La majorité des immigrés qui ont tenté d’obtenir l’asile l’an dernier au motif d’être des homosexuels persécutés étaient des Africains dont les Sénégalais ont le plus grand nombre avec plus de 48% des demandes. Viennent ensuite les Camerounais, les Mauritaniens, les Togolais y compris les Guinéens. Sur les 843 dossiers traités par le CGRA en 2014, 295 ont été régularisés, soit 34,9% .

«Le principal motif de refus est le manque de crédibilité générale de leur récit. Les déclarations des demandeurs ne correspondent pas toujours à la situation prévalant dans le pays d’origine ou manquent de cohérence. Il est important de mentionner que ces personnes sont interrogées de manière individuelle par des travailleurs formés sur le pays d’origine et sur la thématique de l’orientation sexuelle», précise Damien Dermaux, porte-parole au CGRA

Règlement intérieur : Macky met de l'ordre au Palais

http://www.seneweb.com La récréation au palais présidentiel est terminée. À travers deux notes de service signées le 23 octobre 2015, le président Macky Sall a instauré un nouveau code de conduite, rapporte L’Observateur. Désormais, il n’est plus permis de se pavaner dans l’espace présidentiel comme cela se faisait avant, d’entrer ou d’en ressortir selon son bon vouloir ou encore d’y inviter qui on veut, quand on veut.

La première mesure concerne la « régulation du flux au sein de l’espace présidentiel », car le président tient « à la quiétude, à la sérénité et à l’ordre dans l’institution ». C’est pourquoi, « il proscrit d’errer dans les couloirs et autres espaces de la présidence ou d’y tenir palabre sans raison pertinente ». Aux agents en service à la présidence, il est recommandé de « rester dans leurs bureaux durant les heures de service ». Pour le respect strict de ces règles, un dispositif technologique a été déployé. « Tous les couloirs et espaces divers de la présidence (excepté les bureaux) sont dotés d’un dispositif de surveillance, de sorte que tous les mouvements au sein de l’espace présidentiel sont quotidiennement consignés et appréciés. Deuxième règle : elle concerne les membres du cabinet présidentiel. Désormais, les audiences et visites sont fixées en fonction des rangs. Car, le président estime, que » les audiences tous azimuts et de toute nature ont toujours été le prétexte d’une saturation de l’espace présidentiel ». Pour mettre fin à cette « image de palais Sandaga », Macky Sall a décidé que les ministres conseillers ont le droit à deux jours d’audience dans la semaine, à savoir les mardis et vendredis. La troisième mesure concerne les horaires de travail. Pour cela, un dispositif électronique de pointage, de contrôle des absences, des retards et du temps de présence au service » a été mis en place.

Transfèrement: Karim Wade bientôt voisin de Habré au Cap Manuel

http://www.seneweb.com Karim Wade va bientôt quitter Rebeuss. L’ancien ministre incarcéré depuis près de 3 ans à la Maison d’arrêt de Rebeuss devrait la quitter pour la prison du Cap Manuel, informe Rewmi.

Selon le journal, une cellule spéciale est en train d’être aménagée pour lui. Les travaux sont fin prêts et il ne resterait plus que l’équipement pour le transfèrement du fils de l’ancien président du Sénégal. Il s’agit notamment du mobilier de bureau et autres commodités que lui confère son statut d’ancien ministre d’État. Le transfèrement devrait se faire dans quelques jours voire les mois à venir. La cellule de Karim Wade serait tout juste à côté de celle de l’ancien président tchadien, Hissein Habré.

Que cherche Ziad Taquieddine à Dakar ?

http://afriquemidi.com Le redoutable homme d’affaire franco-libanais, Ziad Taquieddine est aperçu dans un grand hôtel dans la capitale sénégalaise. Ce 3ème voyage en espace de deux mois mérite de se poser des questions.
Ziad Taquieddine est devenu de ceux-là, après avoir été de tous les secrets et de bon nombre de combines au sommet de la République française n’a plus de chance de trouver des partenaires dans le pays de Marianne, il tente maintenant l’expédition sénégalaise.
L’homme d’affaire était en liberté provisoire avec interdiction de quitter le territoire français. Cet ancien intermédiaire de Khadaffi a mouillé beaucoup des responsables politiques français surtout de l’UMP.
Depuis l’avènement des socialistes au pouvoir toutes les portes sont fermées pour le renard des affaires. L’homme d’affaire était sous contrôle judiciaire, une fois cette interdiction levée, cap sur Dakar pour une nouvelle conquête.
Pour rappel, Ziad Taquiéddine est mouillé dans plusieurs scandales financiers en France ,l a toujours menacé des politiciens de l’UMP pour dire avoir détenu des grands secrets. Les français qui le connaissent bien, lui ont tourné définitivement le dos. Est-ce que Dakar qui va prendre le relais ?afriquemidi.com

« Jusqu’au moment où je vous parle, Macky Sall est mieux placé pour remporter la présidentielle de 2017 ! »

http://actunet.sn Invité de l’émission Penci – Mi de la Lamp Fall TV, l’économiste et statisticien est revenu sur le sondage qu’il a récemment publié sur la présidentielle de 2017. Et c’était pour soutenir mordicus que ses recherches et ses études sont plus que fiables quant à la classification qu’il a donnée.

« J’ai fait une étude scientifique sans parti pris », a précisé d’emblée Moubarack Lo qui était l’invité de Penci Mi, avant de soutenir que la photographie politique qu’offre aujourd’hui le Sénégal, est largement dominée par le Président de la République, Macky Sall. «Jusqu’au moment où je vous parle le paysage politique est dominé par Macky Sall », précise-t-il, tout en insistant sur le fait que le patron de l’Alliance pour la République (APR) est mieux placé pour remporter la présidentielle de 2017.

Ne désespérant pas pour l’opposition, l’ex-directeur de cabinet adjoint du Président de la République pense que la meilleure stratégie qui s’impose à Idrissa Seck et Cie est l’unité. «Il faut que l’opposition soit d’abord unie, assez forte et organisée pour pouvoir démettre Macky Sall », explique-t-il.

Revenant sur les questions économiques et le Plan Sénégal émergent (PSE), Moubarack Lo rappelle que « le Sénégal fait partie des meilleurs en planification depuis Mamadou Dia. Tout ce qui se fait aujourd’hui a été déjà planifié ». Une manière pour lui de fustiger le PSE. Parce que selon lui, «la stratégie de croissance accélérée (SCA) a été un travail profond et pertinent fait par des sénégalais, mais n’a pas eu la chance de décoller. On n’a pas pris la pleine mesure de la pertinence de cette stratégie et du plan de lutte contre la pauvreté qui devraient être la base du PSE ». Maintenant, ajoute-t-il, la seule nouveauté du PSE ce sont les projets mais à la base, la SCA est beaucoup plus pertinente.

«Je pense que le plus important n’est pas de faire un plan, mais de le réaliser. Parce que nous l’avons toujours fait. Maintenant nous allons le juger sur pièces dans 3 ans, en ce sens que ce qui importe le mieux c’est l’exécution des programmes et projets de ce PSE. Par exemple nous avons été les premiers à être inspirés pour la mise en place du Technopole en 1994. Un projet écrit par un malaisien, alors que son pays n’y pensait même pas. Aujourd’hui la Malaisie est à des dizaines de technopoles. Donc c’est simplement dire que nous sommes très inspirés en planification », rappelle le statisticien qui est d’avis que la planification est loin de la mise en pratique.

« L’émergence du Sénégal peut se faire en dix ans en lieu et place de 35 ans. C’est quelque part un manque d’ambition que d’envisager l’émergence du Sénégal dans 35 ans. D’autant plus qu’il y a des pays qui ne sont pas mieux que nous qui sont arrivés à l’émergence en 10 ans », fait savoir Moubarack Lo qui trouve dommage que le débat soit dominé par la politique…

Modou Diagne Fada se la joue provocateur matois : “Karim Wade est mon candidat et celui du Pds jusqu’à l’impossible. Mais si…»

http://www.actusen.com Le moins que l’on puisse dire est que Modou Diagne Fada est un provocateur matois, et pour cause. Exclu du Parti démocratique sénégalais pour connivence avec l’ennemi (Ndlr : le Pouvoir), selon le chef d’inculpation à lui collé par son ancienne famille politique, le Président du Conseil départemental de Kébémer a déclaré, ce dimanche, que «Karim Wade est mon candidat et celui du Pds jusqu’à l’impossible”.

Mais “si nous ne prévoyons pas de plan B, cela pourrait être un suicide collectif», rajoute-t-il.

L’ancien Président du Groupe parlementaire “Libéraux et Démocrates”, invité, ce dimanche, de l’émission Opinion sur Walf Tv, a déclaré que, pour éviter à sa formation politique un naufrage, n’exclure pas d’être le plan B du Pds, au cas où Karim Wade ne sortirait pas de prison avant la prochaine Présidentielle.

«Je n’exclus rien. Aucune alternative n’est écartée pour abréger les souffrances des Sénégalais…», a-t-il sèchement répondu à une question de l’animateur de l’émission.

En effet, pour Modou Diagne Fada, le Pds doit se préparer à toute éventualité pour éviter une surprise malheureuse sur le candidat Karim Wade.

Seulement, le Président du Conseil départemental de Kébémer semble oublier qu’aux yeux des libéraux, dont il a été exclu, il y a quelques jours, il n’existe plus.Gaston MANSALY

Modou Diagne Fada affiche ses ambitions : «je suis dans l’opposition et je travaille pour exercer le pouvoir…»

http://www.actusen.com Modou Diagne Fada nie, avec la dernière énergie, être à la solde du régime en place pour déstabiliser sa famille politique (le Pds). A cœur ouvert dimanche sur l’émission Opinion de Walf Tv, le chef de file des réformateurs du Parti démocratique sénégalais dément les accusations portées contre sa personne. Au micro de Pierre Edouard Faye, l’enfant de Darou Mousty a affiché ses ambitions politiques.

«Je suis dans l’opposition et je travaille pour exercer le pouvoir, pour arriver au pouvoir», a-t-il déclaré, sans langue de bois et avec forte conviction.

S’agissant de la lutte pour le contrôle du Groupe parlementaire des «Libéraux et Démocrates», l’enfant de Darou Mousty indique que c’est Dieu qui a tranché en sa faveur, parce qu’on a «voulu l’humilier devant les Sénégalais».

Rejetant un quelconque appui du Groupe parlementaire majoritaire ou du Président de l’Assemblée nationale, Modou Diagne Fada explique : “je n’ai pas demandé à Benno Bokk Yakaar ou Benno Siggil Sénégal de me défendre. Je suis à-même de me défendre». Avant de révéler qu’il était au courant de ce qui se tramait contre sa personne depuis plus d’un mois, avant l’ouverture de la plénière.

«J’étais au courant de ce complot, depuis plus d’un mois. Les fanfaronnades, les déclarations guerrières, c’est de la politique politicienne», a conclu, Modou Diagne Fada.Gaston MANSALY

Selon Aïda Mbodji, Karim Wade demande à Macky Sall de s’abstenir à lui octroyer une grâce présidentielle

http://www.actusen.com Initiatrice d’une pétition pour la libération de Karim Wade, Aida Mbodji dit avoir déjà récolté des millions de signatures.

«On a des milliers de fascicules qui sont en cours d’authentification et chaque fascicule compte mille signatures et un mémorandum. La presse peut compter sur moi pour lui communiquer les chiffres exacts, le temps venu», dit Aida Mbodj.

Poursuivant, la Présidente du Conseil départemental de Bambey ajoute : «Karim m’a demandé de dire qu’il n’est pas demandeur d’une grâce présidentielle et qu’il demande aussi à Macky Sall de s’abstenir à lui octroyer cette grâce ».

La députée libérale a tenu ces propos en marge de l’émission ”Grand jury” sur la Rfm dont elle était l’invitée.Adama Laye Diène

Aïda Mbodji, députée libérale : «le communiqué notifiant le rejet de la liste de Omar Sarr a été conçu non pas à l’Assemblée, mais chez Moustapha Niasse»

http://www.actusen.com Invitée de l’émission ”Grand jury” sur la Rfm, Aida Mbodji, la Présidente Conseil départemental de Bambey, s’est prononcée sur la situation du groupe parlementaire ”Libéraux et Démocrates” à l’Assemblée nationale. Et c’est pour dénoncer le comportement du Président de ladite institution, Moustapha Niasse.

”On ne nous a pas notifié le rejet de la liste de Omar Sarr. C’est à travers la presse que nous l’avons su. Pour cause, le communiqué notifiant le rejet de la liste de Omar Sarr a été conçu, non pas à l’Assemblée, mais chez Moustapha Niasse.”

Avant d’ajouter : ”il (Moustapha Niasse) a donné rendez-vous à quelques membres du bureau, pour pouvoir rejeter notre liste avant que l’on prenne la décision d’exclure Fada de notre Parti».

Ce qui lui fait dire que Moustapha Niasse a agi sous les ordres de Macky Sall. «Niasse ne ferait jamais cela, sans l’aval du Président de la République, c’est lui qui l’a obligé à prendre ces décisions », affirme, sans détour, l’ancienne ministre d’Etat. Adama Laye Diène

“Macky Sall est derrière la folie de Modou Diagne Fada” : Aïda Mbodj dit en avoir la certitude, clé en main

http://www.actusen.com Ne cherchez surtout pas à lui ôter ça de la tête ! En effet, la Présidente du Conseil départemental de Bambey dit avoir la certitude, clé en main, que c’est le Président de la République, Macky sall, lui-même, qui tient les manettes dans la crise qui secoue l’Assemblée nationale.

Pour Aïda Mbodj, pressentie par le parti démocratique sénégalais, pour présider aux destinées du groupe parlementaire “Libéraux et Démocrates”, c’est le Chef de l’Etat qui est derrière la “folie” de Modou Diagne Fada.

“Macky Sall est derrière cette folie de Fada qu’il veut dresser contre Me Wade. C’est ça sa manie, et les gens l’ont bien découvert”, accuse-t-elle. Poursuivant son réquisitoire de feu contre le Palais, Aïda Mbodj en rajoute cette couche : “il (Ndlr : Macky sall) l’a récemment tenté ce même manège avec Cheikh Seck au parti socialiste. Heureusement, les Sénégalais sont bien plus intelligents que Macky Sall le croit”.

La Présidente de la Commission “Culture et Communication” de l’Assemblée nationale, lors de la dernière Législature, l’a dit, ce samedi, au détour d’une Assemblée générale extraordinaire organisée au stade multifonctionnel de Bambey. Occasion saisie par la Fédération départementale du Parti démocratique sénégalais pour réaffirmer aujourd’hui plus qu’hier son soutien indéfectible à son leader Aïda Mbodji.

A cette Ag extraordinaire, ont pris part beaucoup de responsables libéraux. Avec à leur tête, le Secrétaire général national adjoint du Pds, Oumar Sarr, flanqué de Babacar Gaye, Ndèye Gaye Cissé, Ndeme Dieng, Nafi Diallo

Ce morceau de phrase de Babacar Gaye a la valeur d’une arme de destruction massive

http://www.actusen.com C’est une flèche qui n’a rien à envier aux armes de destruction massive, objet, à l’époque, de la guerre en Irak. Et c’est Babacar Gaye, porte-parole du Parti démocratique sénégalais, qui l’a décochée.

En effet, à Bambey, où s’est tenue, ce samedi, une Assemblée générale extraordinaire, Babacar Gaye a déclaré tout de go : “En tout cas personnellement, il n’existe aucun traître dans ma lignée ancestrale”. Allusion faite à qui ? Allez savoir….

L’ancien Président du Conseil régional de Kaffrine se prononçait, cette après-midi, sur la crise qui sévit à l’Assemblée nationale, avec le dur désir de Modou Diagne Fada de s’accrocher au poste de Président du groupe parlementaire “Libéraux et Démocrates”. Et ce, en dépit du fait que le Parti démocratique sénégalais ait décidé de confier ledit Groupe à Aïda Mbodji.

“Aïda Mbodj mène un combat noble. Sa lutte n’est pas une sinécure”, a d’abord, affirmé Babacar Gaye. Quant à Modou Diagne Fada, fulmine le porte-parole du Pds, “il a voulu défier cet icône pour l’Afrique et le monde”.

Et dans la foulée, Babacar Gaye de lâcher : “en tout cas, personnellement, il n’existe aucun traître dans ma lignée ancestrale”. Pour rappel, l’ancien ministre d’Etat était à Bambey, en compagnie du secrétaire général national adjoint du Pds, Oumar Sarr, histoire de réaffirmer et manifester tout son soutien à sa sœur Aïda Mbodj. “Elle (Ndlr : l’ex-mairesse de Bambey) a démontré, par des actes concrets, toute sa loyauté à notre secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade. Elle n’a cessé de faire preuve de courage et surtout d’initiatives, toutes ces années durant”, a dit Babacar Gaye.

Oumar Sarr annonce une série de manifestations !

http://actunet.sn En riposte à ce qu’ils considèrent comme une forfaiture manigancée par le Président Macky Sall, le Président de l’Assemblée Nationale Moustapha Niasse et leur ancien camarade de parti et député Modou Diagne Fada, Oumar Sarr annonce la loi du Talion par un « œil pour œil, dent pour dent! »
Autrement dit, pour le Secrétaire Général Adjoint du Pds, il s’agira désormais de répondre coup pour coup en commençant par refuser « que le groupe parlementaire libéral soit volé par Modou Diagne Fada et ceux qui sont derrière lui! » Oumar Sarr de déclarer officiellement le démarrage d’une série de meetings à tenir dans tous les coins du Sénégal, pour dit-il, « apporter une réponse à l’agression de Fada et de Macky contre le Président Wade ».
Pour lui, c’est l’heure de résister et de n’épargner aucune de leurs forces, car martèle le responsable de Dagana, « s’Il faut N’der, il y aura mille N’der ». L’hôte de Bambey se félicitera du choix porté sur Aida Mbodj par Wade pour diriger ce groupe parlementaire, avant de descendre l’autre. « Nous ne savions pas que Macky Sall avait élevé un traître, un pion parmi nous ». Sa délégation comprenait plusieurs personnalités du Pds dont Babacar Gaye, Mayoro Faye, Ndèye Guèye Cissé etc…

OUMAR SARR MONTRE LA VOIE A SUIVRE«S’il faut N’der,il y aura 1000 N’der»

http://www.dakaractu.com En riposte à ce qu’ils considèrent comme une forfaiture manigancée par le Président Macky Sall, le Président de l’Assemblée Nationale Moustapha Niasse et leur ancien camarade de parti et député Modou Diagne Fada, Oumar Sarr annonce la loi du Talion par un « œil pour œil, dent pour dent ! »
Autrement dit, pour le Secrétaire Général Adjoint du Pds, il s’agira désormais de répondre coup pour coup en commençant par refuser « que le groupe parlementaire libéral soit volé par Modou Diagne Fada et ceux qui sont derrière lui ! » Oumar Sarr de déclarer officiellement le démarrage d’une série de meetings à tenir dans tous les coins du Sénégal, pour dit-il, « apporter une réponse à l’agression de Fada et de Macky contre le Président Wade ».
Pour lui, c’est l’heure de résister et de n’épargner aucune de leurs forces, car martèle le responsable de Dagana, « s’Il faut N’der, il y aura mille N’der ». L’hôte de Bambey se félicitera du choix porté sur Aida Mbodj par Wade pour diriger ce groupe parlementaire, avant de descendre l’autre. « Nous ne savions pas que Macky Sall avait élevé un traître, un pion parmi nous ». Sa délégation comprenait plusieurs personnalités du Pds dont Babacar Gaye, Mayoro Faye, Ndèye Guèye Cissé etc… Wade reçoit Pape Diop du Bokk Gis Gis..Un rencontre avant celle de Baldé de l’UCS : Que prépare le Gorgui ?

Xibaaru Pour la deuxième fois, le leader du Bokk Gis Gis, Pape Diop s’est rendu à Versailles. Notre ARI (agent de renseignement infiltré) l’a aperçu ce samedi à l’avenue de la Maye à Versailles où réside le Pape du Sopi, Me Abdoulaye Wade. Et cette rencontre intervient juste avant celle de Abdoulaye Baldé qui sera reçu aussi par Wade à Versailles la semaine prochaine.
Le Leader du Bokk Gis Gis Pape Diop a franchi ce matin du 24 octobre le portail de fer du Pavillon de l’illustre Famille des Wade à Versailles. Bien entouré, notre ARI (agent de renseignement infiltré) a aperçu l’ancien président du Sénat et de l’Assemblée nationale passer le petit jardin et arpenter les quelques marches qui mènent à l’Intérieur où l’attendait l’ancien président…Notre ARI a suivi pour vous cette rencontre et promet de revenir le plus rapidement vous donner les contours de cette rencontre qui est sûrement dans le cadre du Front patriotique pour la défense de la république (Fpdr) dont Wade est le président…
Que prépare Wade ? On sait aussi que le président de l’UCS, Abdoulaye Baldé qui tient en ce moment même un meeting dans la capitale parisienne doit être aussi reçu par le président du Front Abdoulaye Wade. A suivre…

France – Baldé bouscule severement Macky Sall

http://actunet.sn Depuis son accession au pouvoir, le parti APR /France occupait seul le terrain en France, l’opposition était quasi-inexistante dans l’Hexagone. Mais ces derniers mois, les choses commencent à changer car avec le front patriotique pour la défense de la république dirigé par Sidy Fall , cette opposition commence à sortir la tête de l’eau. Après Pape Diop qui a réussi son entrée en politique dans le bastion de l’Apr à Mantes-la-Jolie, c’est au tour de l’UCS d’Abdoulaye Baldé de faire une démonstration de force ce samedi à Porte de Bagnolet. Créé le 28 juillet 2012, le tout nouveau parti de l’ancien collaborateur de Karim Wade commence à prendre forme au Pays de Marianne. Les militants des autres formations politiques sont venus soutenir leurs camarades Abdoulaye Baldé qui est en tournée européenne pour massifier son parti. D’après les intervenants, la situation du pays est désastreuse, avec un régime en manque de vision. « Le Président Macky Sall est devenu un homme sans repère. Il fait du tâtonnement » a soutenu Ibrahima Sonko le coordinateur du parti. Prenant la parole, le secrétaire de l’UCS est revenu sur son compagnonnage avec le Président Abdoulaye Wade, il réitère son attachement à l’idéologie de l’ancien président. Abdoulaye Baldé a annoncé que «la génération de 21 ans (pas clair) de politique » composée de Djibo Ka, Dansokho, Moustapha Niass, Landing Savané est finie alors que ce sont ces mêmes dinosaures qui soutiennent aujourd’hui le président Macky Sall. Abdoualye Baldé appelle à l’unité pour bouter dehors le régime de Macky Sall. Dans son analyse politique, le leader de l’UCS a montré qu’Idrissa est imbattable à Thiès, lui à Ziguinchor et Khalifa Sall à Dakar, Gackou à Guédiawaye et si cette nouvelle génération s’unit autour de l’essentiel, le cas de Macky Sall sera réglé dès le premier tour en 2017. Le secrétaire général de l’UCS a, par la même occasion, déploré le bruit fait autour du PSE dont se glorifie le régime de Macky Sall alors que c’est une régression totale d’autant plus que le Sénégal est classé parmi les 25 pays les plus pauvres du monde. Ce nouveau classement du Sénégal va museler maintenant les « Apristes ». Une fois élu en 2017, Abdoulaye Baldé promet de créer une mutuel des Sénégalais de l’extérieur, un centre culturel sénégalais dans les pays accueillant beaucoup de compatriotes, un système de navigabilité des voitures sans regarder l’âge des véhicules, une exonération des véhicules spéciaux (ambulances et tracteurs) un guichet spécial pour les sénégalais de l’extérieur etc. Après l’étape d’Israël et de France cap sur Almeria ou le leader de l’Union des Centristes Sénégalais (UCS) est attendu pour un grand meeting avec les sénégalais de l’Espagne.

Moustapha Diakhaté : « Les menaces de blocage sont indignes d’une opposition républicaine

http://www.seneweb.com Président du groupe parlementaire de la Coalition Benno bokk yakaar (Bby), Moustapha Diakhaté n’a pas raté l’opposition. «Comment départager les députés qui se disputent la direction du même groupe parlementaire?, telle est la question qu’il s’est posée avant de préciser que «ce contentieux a été tranché par le Bureau de l’Assemblée nationale, sur la base d’une rationalité juridique qui se décline ainsi qu’il suit : Le Groupe des libéraux et démocrates, déjà administrativement constitué depuis 2012, a pour Président légitime celui qui l’a été depuis le début de la législature, à savoir l’Honorable député Modou Diagne Fada».

Dans un communiqué envoyé à Seneweb, le député ‘’apériste’’ a précisé que «la révocation du Président d’un Groupe parlementaire ne peut être faite par lettre d’un simple député fut-il le Coordonnateur du Pds». Aussi a-t-il tiré à boulets rouges sur son collègue Oumar Sarr.
«Le cancre et absentéiste parlementaire Oumar Sarr n’a pas titre et qualité pour porter à la connaissance de la présidence de l’Assemblée les changements intervenus dans le Groupe des libéraux et démocrates. En conséquence, sa lettre est dépourvue de base légale et est déclarée irrecevable. C’est ce qu’ont fait, à l’unanimité, les 13 membres présents du bureau de l’Assemblée nationale».

Dans cette affaire, persiste et signe M. Diakhaté, «l’Assemblée nationale n’a commis aucune faute et n’a rien à se reprocher. Les tentatives du Pds de l’impliquer dans sa crise interne sont irresponsables et scandaleuses. C’est le Pds qui est divisée, pas la Représentation nationale. C’est le Pds qui doit répondre de son mauvais fonctionnement, pas l’Assemblée nationale. Les déshonorantes fanfaronnades putschistes de menaces de blocage de la Représentation nationale et autres attaques d’une violence sans nom sont indignes d’une opposition républicaine. Pour notre part, nous disons à cette folle et crypto personnelle opposition que le feu qu’elle veut allumer la consumera assurément».Auteur: Youssoupha MINE

Babacar Gaye, Pds : " Il n'existe aucun traître dans ma lignée ancestrale"

http://www.seneweb.com "Je suis venu cet après-midi à Bambey pour réaffirmer et manifester tout mon soutien à ma sœur Aïda Mbodji. Elle a démontré par des actes concrets toute sa loyauté à notre secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade. Elle n'a cessé de faire preuve de courage et surtout d'initiatives toutes ces années durant", a soutenu Babacar Gaye.

Venu accompagner Oumar Sarr à Bambey où se tenait l'Assemblée générale extraordinaire du parti démocratique sénégalais, Babacar Gaye en a profité pour préciser qu'il n'est pas le porte-parole du Pds, mais plutôt celui du Pape du "Sopi".

Se prononçant sur la situation qui prévaut actuellement dans le parti démocratique sénégalais, avec l'exclusion de Modou Diagne Fada dudit parti, Babacar Gaye s'est insurgé contre le comportement de ce dernier.

"Aïda Mbodji mène un combat noble. Sa lutte, son combat n'est pas une sinécure. Quant à Modou Diagne Fada, il a voulu défier cet icône pour l'Afrique et le monde. En tout cas personnellement, il n'existe aucun traître dans ma lignée ancestrale", a laissé entendre Babacar Gaye.Auteur: Abdou Diawara –

Souleymane Ndéné NDIAYE décide « enfin » de descendre sur le terrain politique

http://www.rewmi.com Le Secrétaire Général National de l’UNP/Bokk Jëmu, Me Souleymane N’déné N’diaye, entame une tournée politique dans l’Est du pays à partir de ce Samedi 31 Octobre 2015. Six mois après le lancement de son parti, c’est donc la première activité majeure de son SG.
Cette tournée politique le mènera d’abord à Koupentoum où il va rencontrer des responsables politiques de la localité avant de présider un méga meeting à partir de 11 heures au foyer des jeunes (Samedi 31 à partir de 11 heures).
Ensuite, il fera cap sur Koussanar dans l’après midi pour le même exercice, avant de rallier Tamba en s’arrêtant à Malème Niani et Sinthiou Malème où il est attendu.
Le Dimanche 1er Novembre au matin (10 heures) l’UNP/Bokk Jëmu sera officiellement lancée à Tambacounda dans la salle de l’hôtel Niji sis au quartier Abattoirs.
Dans l’après midi (15 heures), Me Souleymane N’déné N’diaye fera face à la presse à l’hôtel Malaïka à l’entrée de la ville avant d’aller présider une grande finale de football au stade municipal.

Candidature du Ps à la prochaine présidentielle – Wilane renvoie Khalifa Sall à un appel de candidature

Lignedirecte.sn-Le porte-parole du Parti socialiste, Abdoulaye Wilane, n’y est pas allé par quatre chemins concernant la candidature du maire de Dakar, Khalifa Sall, à la prochaine présidentielle (2017 ou 2019) dont il estime que la date sera déterminée par le référendum de 2016.

Selon le maire de Kaffrine, »si Khalifa veut être candidat, il doit d’abord faire u appel à candidatur » conformément aux textes du Ps.

« Si Khalifa veut être candidat, il doit faire un appel à candidature conformément aux textes, procédures et critères définis par le Ps. Qu’il dout Ousmane Tanor Dieng, Khlaifa ou Aissata Tall Sall, c’est la même procédure », a indiqué Wilane, qui était l’invité du Point de vue sur Rts (Publique).

Selon lui, le Ps est un parti organisé, démocratique et de débats. Interrogé sur la coalition Benno Bokk Yakaar, il affirmé que le Ps y est et que ses relations avec la majorité sont au beau fixe.Ndiack Faye

Manœuvres tous azimuts pour sa réélection, Macky Sall reçoit la communauté Maure résidant au Sénégal et leur promet ...

http://www.leral.net Le moins que l'on puisse dire est que l'actuel locataire du convoité Palais Présidentiel ne dort pas sur les lauriers. Le Président Macky Sall manœuvre ferme pour rempiler à la magistrature suprême.
A preuve, il a fini de renoncer au repos du week-end pour recevoir tous azimuts. Une semaine après l'audience somme toute singulière (de Djibo Kâ avec ses 900 partisans) , ébruité par Dakarposte, que nos radars, qui ont pratiquement élu domicile au Palais Présidentiel, nous soufflent que Macky Sall a reçu la forte communauté maure résidant au Sénégal.
Réunis dans une association dit "Mouvement National des maures sénégalais", il nous revient qu'ils ont été conduit au Palais par leur Président. Et, de vive voix, ces maures (dont la majorité est naturalisé Sénégalais) a décidé de sortir de l'ombre et de prendre parti pour Macky Sall pour disent-ils sa réélection.
La majeure partie des orateurs qui ont prit la parole s'est accordé à exprimer leur attachement et leur profonde gratitude au Président Sall. Non sans rappeler des doléances, mais surtout faire la remarque de l'importance de la communauté maure dans la société sénégalaise, (qui compte aujourd'hui plus de deux millions d'individus).
Pour toute réponse, le Président Sall, visiblement satisfait de cette forte mobilisation des maures du Sénégal, leur a promis un coup de pouce notamment en termes de financement de leurs projets entre autres. C'est dire...

Ibrahima Sene :quelques commentaires sur le texte Guy Maruis Sagna

Ce texte qui m' a laissé sur ma faim. je l'ai lu et relu sans voir nulle part " une proposition " d'enrichissement des conclusions des Assises nationales par une orientation de gauche". Tout ce que j'ai vu, en dehors de diatribes à mon endroit, il n y a que des critiques de la politique de Macky que l'on peut retrouver partout dans la presse. Ce sont ces mêmes critiques que l'on rencontre chez des des hommes politiques du PDS, de REWMI, et d'autres personnalités de la Société civile. Dans ce ce txte, il n'a même pas une " critique de gauche" ? Donc , je crois qu'il ne sert à rien de faire des proclamations de foi, il faut dire concrètement qu'elle est votre " orientation de gauche" avec laquelle vous voulez " enrichir les conclusions des Assises nationales". j e rappelle tout juste que la CDS les a adoptées comme telles, et a proposé publiquement de s'allier avec ceux qui en feront autant. Libre à vous de proposer autre chose, mais en attendant votre lecture de gauche, je ne réagirai plus sur cette question. mais les diatribes peuvent toujours continuer puisqu'elles ne me font ni chaud ni froid. La preuve du manque de sens d'appréciation concrète d'une situation d'une situation concrète qui caractérise l'auteur de cette diatribe, est fournie par la comparaison qu'il a faite entre mes propos et ceux de l'ancien Premier Ministre libéral de Belgique. En effet, quand celui ci ,dans son discours, tente de diviser , sur des bases idéologiques , les forces vives de nos pays, en quête de souveraineté nationale pour continuer à les diviser davantage et à perpétuer la domination de nos peuples, il n' a pas été capable de comprendre le sens de mes propos qui appellent, au contraire, les forces vives à s'unir au delà de leurs références idéologiques qui sont bien réelles, pour mieux faire face. Il ne s'est même pas rendu compte que son positionnement idéologique fait le jeu de ce néocolonialiste viscéral. Quel gâchis?

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Moustapha Diakhaté…
Le président du groupe Bennoo bokk yaakaar s'époumone encore dans l'affaire du groupe parlementaire des libéraux et démocrates. Et c'est surtout pour s'insurger contre les menaces de blocage de la représentation parlementaire brandies par le Pds et ses alliés. "Les déshonorantes fanfaronnades putschistes de menaces de blocage de la Représentation nationale et autres attaques d’une violence sans nom sont indignes d’une opposition républicaine. Pour notre part, nous disons à cette folle et crypto personnelle opposition que le feu qu’elle veut allumer la consumera assurément", lance-t-il à Decroix, Oumar Sarr & Cie. La page de la réplique verbale fermée, Moustapha Diakhaté ouvre celle des explications. "Dans cette affaire, l’Assemblée nationale n’a commis aucune faute et n’a rien à se reprocher. Les tentatives du Pds de l’impliquer dans sa crise interne sont irresponsables et scandaleuses. C’est le Pds qui est divisé, pas la Représentation nationale. C’est le Pds qui doit répondre de son mauvais fonctionnement, pas le l’Assemblée nationale".

…Répond à Decroix & Cie
A l'en croire quand il s'est agi de "départager les députés qui se disputent la direction du même groupe parlementaire, (le) contentieux a été tranché par le Bureau de l’Assemblée nationale, sur la base d’une rationalité juridique". Il soutient que "le Groupe des Libéraux et démocrates, déjà administrativement constitué depuis 2012, a pour Président légitime celui qui l’a été depuis le début de la législature, à savoir l’Honorable député Modou Diagne Fada". Ensuite, dit-il, "la révocation du Président d’un Groupe parlementaire ne peut être faite par Lettre d’un simple député fut-il le Coordonnateur du Pds". Enfin, note-t-il, "le cancre et absentéiste parlementaire Oumar Sarr n’a pas titre et qualité pour porter à la connaissance de la présidence de l’Assemblée les changements intervenus dans le Groupe des Libéraux et démocrates. En conséquence, sa lettre est dépourvue de base légale et est déclarée irrecevable. C’est ce qu’ont fait, à l’unanimité, les 13 membres présents du bureau de l’Assemblée nationale".

Les résolutions…
Tradition respectée au Pds. Quand il y a un gros problème, les fédérations sont activées pour se déterminer et ainsi légitimer par agrégation une position. Après l'affaire des groupes parlementaires qui a vu deux présidents se crêper le chignon, astaghfiroulah… plutôt le chignon et la chéchia, voilà que les résolutions commencent à pleuvoir. La Fédération départementale de Bambey s'est, samedi dernier, réjouie "du choix porté sur la personne d'Aïssatou Mbodj pour diriger ce Groupe parlementaire" de l'opposition. Le Secrétaire général Ibrahima Fall et ses frères des "douze communes de la Fédération de Bambey" disent appuyer "à l’unanimité" la direction du parti dans sa "mesure disciplinaire prise à l’encontre du principal trublion, Modou Diagne Fada".

…Commencent à tomber…
Ils exhortent le Pds à "poursuivre les investigations pour traquer et débusquer, jusque dans leurs derniers retranchements, tous les autres frères et sœurs, boutefeux de la sédition, qui l’accompagnent incognito dans cette ingrate équipée". Les libéraux de Bambey ne manquent pas de condamner "la forfaiture savamment goupillée par le bureau de l’Assemblée nationale et maladroitement exécutée par son Président". Ils estiment qu'"en excipant de prérogatives que ne lui confère aucune disposition du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour invalider la liste déposée par le Frère Oumar Sarr, (Niasse-Coumba-Abdallah) cache ainsi très mal la posture d’un suppôt dans cette affaire".

…Chez les libéraux
Dans la même veine, la Fédération de Saint- Louis qui s'est réunie, hier, exprime son "soutien" et son "adhésion" aux "décisions et options du parti en ce moment important de sa marche vers la conquête démocratique du pouvoir". Mayoro Faye & Cie qui réitèrent fidélité et loyauté à 3W soutiennent "le choix porté sur la sœur Aïda Mbodj, pour diriger le groupe parlementaire des libéraux et des démocrates" et s'indignent des "basses manœuvres conduites par (Niasse-Coumba-Abdallah), sous la dictée de (SMS)". Ils disent exprimer leur "mépris aux députés de Benno Bokk Yakar devenus de farouches défenseurs de l’ex-frère Modou Diagne Fada". D'ailleurs, ils disent approuver "sans réserve, la décision du parti relative à l’exclusion de Modou Diagne Fada dont la collusion avec l’adversaire est avérée".

Ethnicisme…
Entre Mamadou Goudiaby, Secrétaire général du Syndicat démocratique des travailleurs et Me Moussa Diop, Directeur général de 3D, la confrontation sort du cadre professionnel. Le syndicaliste a accusé, vendredi dernier, son Dg de faire de l’acharnement sur une ethnie au sein de la société connue pour son caractère cosmopolite. «Aujourd’hui, ce qui se passe à (Ndakaaru) Dem Dikk est très grave. Le Directeur fait de l’amalgame. Il introduit de l’ethnicisme dans l’entreprise. Hier (nuit du jeudi au vendredi), il a trouvé, à 21 heures, la communauté casamançaise, comme toutes les communautés dans ce pays, en train de tuer des bœufs pour la Tamkharit. Il a saisi leurs bœufs et leurs portables avec l’aide de ses gros bras. Il a envoyé le texto au Commissaire central pour lui dire qu’il a reçu un texto qui lui dit que des Casamançais derrière Goudiaby sont en train de tuer des bœufs pour le marabouter», a révélé le syndicaliste, vendredi, lors d’une conférence de presse.

…A 3D ?
Selon Goudiaby, Me Diop a interdit à la communauté casamançaise de tuer ses bœufs dans le Terminus et en même temps, il a permis à une autre communauté de le faire dans le dépôt de Thiaroye. «S’il s’agit d’un problème d’autorisation, ça peut se comprendre. Mais pourquoi autoriser aux uns et interdire aux autres. C’est une stigmatisation ethnique», a dénoncé M. Goudiaby. Les travailleurs de 3D ont d’ailleurs loué la «capacité de discernement» du Commissaire central et de celui des Parcelle assainies qui ont ordonné la libération des personnes qui avaient été arrêtées, lors de cette opération, en rappelant que depuis 4 ans, c’est une tradition dans la société que par affinités religieuses ou régionales, les gens se retrouvent pour se payer des bœufs pour des tong-tong lors de la Tamkharit. D’ailleurs, Mamadou Goudiaby a interpellé le président de la République sur les conséquences sur la cohésion nationale des dérives de Me Moussa Diop. Un Dg qu’il a invité à cesser sa stigmatisation et à laisser son ethnie en dehors du combat syndical.

Mystique
Hier, lors de la finale Coupe de Sunugaal, il y a eu beaucoup de "xarfafufa" (mystique) au stadium Marius Ndiaye. En effet, Ouakam qui disputait sa première finale, a sorti la grosse artillerie. Et des offrandes, il y en a eu à gogo, plus particulièrement des fruits dont des bananes, mais aussi des balles de tennis. Seulement, au finish, Ouakam a perdu face à l’Ugb. L’autre moment fort de cette finale, c’est aussi les larmes de Vieux Ndoye. Le meneur de l’Ugb a joué, hier, son dernier match. Car il a décidé de mettre fin à sa carrière de basketteur. D’ailleurs, il n’a pas tenu et a fondu en larmes.

Expert
Une conférence sur les réformes en matière de gestion financière publique en Afrique. Voilà la rencontre que Ndakaaru s’apprête à abriter, sur initiative des experts comptables de Sunugaal. Ce sera les 29 et 30 octobre. Y sont attendus des ministres des Finances et des officiels de haut niveau représentant 17 pays d’Afrique francophone. Il s’agit principalement des partenaires de l’Ifac, du Pafa, de la Fidel, de la Bad, de l’Onecca, entre autres. Ce sera autour du thème : «Lien entre recevabilité, transparence et amélioration des services. A noter que c’est le président de l’Onecca, Mamour Fall qui assure la présidence de la Fidel.

Nouvelle monnaie ou …
Enfin, il n'y avait vraiment pas de quoi fouetter un chat avec l'affaire dite de la monnaie locale qui a défrayé la chronique à Zinguinchor ce Vsd. L'homme qui en est l'initiateur a été pris par la gendarmerie. Seulement, il s'agit d'un projet de monnaie complémentaire appelé senxalis. Le Dr. Abdourahmane Sarr, le président du Centre d’études pour le développement local, ancien candidat à la Présidentielle de 2012 et ancien représentant du Fmi, «il s’agit d’un malentendu. Il ne s’agit pas de monnaie ni de de billets de banque à émettre à Ziguinchor. C’est un projet de monnaie complémentaire locale qui existe par le monde. La ville de Nantes a le même projet d’ailleurs soutenu par la municipalité et le conseil municipal". Il explique au site senego que "la banque centrale a été saisie, depuis 2013", qu'il y a eu des échanges de courriers et en plus "beaucoup d’autorités (sunugaaliennes) sont au courant de ce projet" qui sera également mis en oeuvre à Thiès, Kaolack, Saint-Louis, etc.

…Monnaie complémentaire
C'est vrai "nak" que Nice a son Nissart, il y a le «Stück» alsacien (Strasbourg et ses environs), il y a le lum'çon à Namur, la gonette lyonnaise. Ça foisonne à travers le monde. L'objectif est simple, redynamiser l'économie de proximité et selon le site "dhnet.be" qui parle du lum'çon de Namur, "partout où des monnaies locales se sont développées, on a observé une conscientisation de la population et un effet important sur l'économie locale. L'idée, c'est de se réapproprier l'argent et de contrôler ses effets sur la société". La source indique que "lorsqu'on commande un livre sur internet et qu'on achète un pain venu congelé de Pologne dans la grande distribution, on ne sait pas à qui bénéficie l'argent. Alors que lorsqu'on paie un rôti chez le boucher, un journal chez le libraire et un pain chez le boulanger avec des lum'çons, on est certain que la monnaie circulera dans un périmètre donné et que le travail de chacun aura été rémunéré équitablement, que l'impact écologique sera moindre puisque rien n'a dû parcourir des centaines de kilomètres".

Kara déballe !
Le guide et leader du Parti pour la vérité et le développement (Pvd) a fait samedi à la Médina de grosses révélations sur l’élection de Bamba Fall à la tête de la mairie de la Médina et la chute de Cheikh Bamba Dièye à Saint-Louis. C'était lors d'une rencontre, samedi à la Médina, qui a enregistré la présence de Seydou Guèye, porte-parole du gouvernement. "Bamba Fall n’a pas gagné parce qu’il y a eu les voix des socialistes. Mais il a été élu parce que j’ai demandé à mes disciples de Bamba-Fep de voter en masse pour lui. C’est ce qui a fait de lui, le maire de Médina", a lancé Serigne Modou Kara Mbacké avant d’assurer à Seydou Guèye qu’il sera le prochain maire de ladite commune. "La prochaine fois, ce sera Seydou Guèye. L’avenir est devant nous. Laissez-moi avec lui et vous verrez ce qui va se produire". Il ajoute dans des propos allusifs qu'il n'a pas terminés : "Vous savez que c’est Cheikh Bamba Dièye qui était le maire de Saint-Louis"

LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN SUR SENEPLUS.COM

EMIGRATION - SANS PAPIERS, CHOMAGE, PERTE D’IDENTITE, RETRAITE...Immersion dans le calvaire des émigrés
Nous sommes loin des «Trente Glorieuses». Cette expression qui consacre l’expansion économique sans précédent qu’a connue la France, comme les autres grands pays industriels, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au choc pétrolier de 1973. A chaque époque, la France comme le reste de l’Europe pouvait être considérée comme un Eldorado. Le vieux continent ouvrait alors grandement ses portes et laissait les immigrés y entrer par la terre, la mer et le ciel. Mais la conjoncture économique qui frappe le monde entier a poussé plusieurs pays européens à se recroqueviller sur eux-mêmes. Le vieux continent se barricade. Le chômage atteint des records. Devant un tel état de fait, les émigrés africains, particulièrement, sénégalais tentent de survivre par tous les moyens. Confrontés à diverses difficultés, notamment de régulation, de chômage, de logement, les premiers bailleurs de l’Afrique tentent de surmonter les obstacles en usant des moyens à leur disposition. L’envoyé spécial de Sud Quotidien a fait immersion dans le calvaire des émigrés pour mieux appréhender les difficultés auxquelles ils sont confrontés, pour vivre dans une Europe où la montée du nationalisme gagne de plus en plus du terrain.

MACKY SALL SUR ITELE : «L’affaire Karim n’a rien d’exceptionnel»
«L’affaire Karim Wade n’a rien d’exceptionnel !». Dixit, Macky Sall. Le président de la République qui était l’invité du 18h hier, dimanche, de iTélé (France), est largement revenu sur la condamnation de l’ancien ministre d’Etat, non moins, fils de l’ancien Chef d’Etat, Abdoulaye Wade. N’hésitant pas à recadrer, la journaliste, Audrey Pulvar, le président Sall s’est aussi montré souvent agacé par la pugnacité de notre consoeur. Sud Quotidien publie pour ses lecteurs quelques extraits de l’entretien.

RAPPORT FMI : Le Sénégal dans le top 25 des pays les plus pauvres
Dans l’étude du Fonds monétaire international (Fmi) pour le compte de l’année 2015, le Sénégal est classé 25ème parmi les pays les plus pauvre au monde

COMMENTAIRE : PAR BACARY DOMINGO MANE : LE SAPHIR S’EST BRISÉ !
Ils ont rêvé d’Eldorado…mais à l’arrivée, ils feront l’expérience du goût amère d’une réalité qui ne se laisse embrigader dans le saphir, cette pierre aux couleurs étincelantes. Vue de Thinpin ou de Simbandi Balante, l’Europe ressemble à une réalité sculptée qui prend les formes de nos propres fantasmes. Moussa qui en a fait la douloureuse expérience, dans son face à face avec le quotidien dont le seul enjeu est la survie, l’a bien résumée dans cette formule choc : «c’est la merdre !».

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