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LE DG DE SENELEC ANNONCE UN PLAN D’ACTIONS PRIORITAIRES DE TROIS ANS

Dakar, 26 oct (APS) - La SENELEC, la Société nationale d’électricité, travaille sur un Plan d’actions prioritaires de trois ans (2016-2018), pour offrir "un service de qualité acceptable" à la clientèle, a annoncé, lundi à Dakar, son directeur général Mouhamadou Makhtar Cissé.

"Un plan d’actions prioritaires dont le seul objectif est d’offrir une service de qualité acceptable à la clientèle sur les trois prochaines années 2016, 2017, 2018 est en cours de validation" , a-t-il dit.

Le DG s’exprimait au cours de la cérémonie de lancement de la révision des conditions tarifaires de son entreprise pour la période 2017-2019.
Selon lui, ce plan d’actions s’articulera autour de la sécurisation des unités de production de SENELEC, "pour en garantir la bonne disponibilité" et la "réalisation en urgence de circuits électriques de secours pour le réseau de distribution de Dakar, afin de sécuriser les banlieues qui étaient très affectées".

Mouhamadou Makhtar Cissé a par ailleurs cité la "mise en œuvre de mesures urgentes sur le réseau de transport pour en assurer la stabilité et éviter les blackout".

Il a enfin évoqué ’’la modernisation et la sécurisation du processus de collecte, de facturation et de recouvrement de l’énergie vendue grâce au déploiement des compteurs à prêt-paiement", des "compteurs intelligents et l’acquisition d’un nouveau système d’information de la clientèle".

"Naturellement, nous procéderons à l’amélioration de la disponibilité et de la sécurisation du système d’informations, ainsi que la création d’un environnement socioprofessionnel apte à faire favoriser la motivation nécessaire pour la conduite de notre projet d’entreprise", a poursuivi Mouhamadou Makhtar Cissé.

Le redressement de SENELEC "va se poursuivre avec une nouvelle impulsion empreinte de réalisme et de visibilité tant en termes d’actions à mettre en œuvre dans une cohérence globale, en termes d’objectifs à atteindre", a-t-il déclaré.

"Cette révision des conditions tarifaires constituent un point de départ, je dirais un point d’ancrage pour une nouvelle trajectoire pour le développement de cet entreprise vitale pour l’économie du Sénégal", a souligné le DG de SENELEC.BHC/BK

LA COMPENSATION FINANCIÈRE DE L’ETAT À SENELEC VA DISPARAITRE EN FIN 2015, SELON MOUHAMADOU MAKHTAR CISSÉ

Dakar, 26 oct (APS) - La compensation financière annuelle versée par l’Etat à SENELEC, la Société nationale d’électricité, va disparaître fin 2015, en raison d’une tendance baissière des prix du combustible, a révélé, lundi à Dakar, son directeur général, Mouhamadou Makhtar Cissé.
"La baisse des prix du combustible, en particulier au cours du dernier trimestre 2014, a fortement contribué à la baisse du coût de production du kilowatt. C’est ainsi que la compensation devrait disparaître à la fin de 2015, avec la tendance baissière des prix du combustible", a-t-il déclaré.

Le directeur général de SENELEC s’exprimait lors du lancement de la révision des conditions tarifaires de son entreprise pour la période 2017-2019.

L’Etat a voté un budget de 61 milliards de francs CFA à titre de compensation à la SENELEC en 2015.

Selon Mouhamadou Makhtar Cissé, l’Etat s’était assigné cet objectif au moment de définir le plan de dépérissement de compensation pour gel de tarif, dont le soubassement était le mix-énergétique, avec une base de production au charbon.
"Aussi paradoxale que puisse paraître, la compensation disparait à la fin 2015 du fait de la seule tendance à la baisse des prix des combustibles alors qu’on est loin d’atteindre les objectifs du plan de dépérissement de la compensation", a-t-il expliqué.
L’année 2015 "risque de se terminer pour SENELEC avec des performances moyennes en termes de résultats comptables", a indiqué le DG de SENELEC.

Il pointé du doigt "le poids" des arrièrées des établissements publics et financiers sur la trésorerie de SENELEC, qui s’élève selon lui à 42 milliards de francs CFA, compte non tenu de la dette fiscale.

"Les estimations faites par les services compétents font ressortir des surplus d’exploitation qui se chiffrent à des dizaines de milliards de francs CFA. La seule mesure de la compensation ne suffit pas à elle seule pour mettre SENELEC dans une dynamique de rentabilitéé", a soutenu Mouhamadou Makhtar Cissé.

Il a souligné que les retards de mise en service de trois projets du plan production ont également "un impact sur la situation de l’entreprise et qui aurait pu mettre SENELEC dans d’énormes difficultés".

Il a cité la centrale à charbon de Sendou, dont la mise en service était programmée pour 2015 avant d’être reportée à janvier 2018, les débuts d’importation de l’énergie produit par le gaz mauritanien, à partir de juillet 2016, mais aussi la mise en service, en juin 2015, de la centrale de Tobéne Power.

"Le point commun de ces trois projets, ils sont hors contrôle de SENELEC", au regard des "différentes interventions", a précisé le directeur général de SENELEC.BHC/BK

«Il faut que l’électricité soit centrée vers des activités génératrices de revenus»

http://actunet.sn l’accès à l’électricité, véritable
doléance, est revenue comme
un leitmotiv le week-end dernier
à l’occasion de la tournée
du ministre de l’energie et du
développement des energies
renouvelables, dans les communes
de Keur mousseu,
diender et Kayar. au-delà du
raccordement des ménages,
indique thierno alassane sall,
l’électricité doit également être
centrée vers des activités génératrices
de revenus.

Mahammed Dionne répond au Fmi – « Le Sénégal est la 19eme économie africaine »

Lignedirecte.sn-Le Premier ministre sénégalais, Muhammed Boun Abdallah Dionne, a répondu lundi à Dakar, au Fonds monétaire international (Fmi) qui a classé le pays parmi les 25 pays les plus pauvres du monde, appelant à une lecture hollistique de de rapport trimestriel de référence car, le Sénégal est 19eme économie africaine.

« Le Sénégal est 19eme économie africaine sur 54 pays. Il faut donc être fier de nos performances et mettre le pays sur la voie de l’émergence et du progrès », a notamment dit Muhammed Dionne, en marge d’une rencontre sur le dividende démographique.

Poursuivant, le Pm a indiqué que le Pib sénégalais au niveau international pèse 15 milliards de dollars Us, et si convertis, passe à 36 milliards de dollars Us. « Ce qui veut dire que si nous vivions aux États Unis, nous avons une capacité d’achat de 36 milliards de dollars. Ce qui nous place devant plus 70 pays », a expliqué M. Dionne.

Selon lui, il ne faut pas lire tableau par tableau de ce rapport qui en compte plus de 50, mais en faire une lecture hollistique.Ndiack Faye

Le président Macky Sall sur i-Télé : « Le Sénégal atteindra une croissance de 6 % en 2015 »

http://www.lesoleil.sn C’est un entretien à batons rompus que le chef de l’Etat Macky Sall a eu sur le plateau de la chaîne privée française i-télé à l’occasion de l’émission « 18 heures Politique ». Son parcours, sa politique, les questions relatives à la dépénalisation des délits de presse, de l’homosexualité, le terrorisme, la crise migratoire, etc., rien n’a été occulté au cours de ce face-à-face d’une heure.
Le Sénégal va atteindre le taux de 6 % de croissance à la fin de l’année 2015. C’est en tout cas la prévision faite hier par le chef de l’Etat Macky Sall sur le plateau de la chaîne privée française i-télé. Macky Sall, qui était l’invité de l’émission « 18 heures Politique » animée par Audrey Pulvar, fonde cette légère hausse de la croissance sénégalaise sur le bon hivernage connu par le pays et les bonnes perspectives de récolte. « Cette année, on devait être à 5 ou 7 %, mais je pense qu’à la fin 2015 nous serons probablement à 6 % compte tenu du bon comportement hivernal et des récoltes record obtenues tant dans le domaine du riz, des céréales, des arachides. Nous devons atteindre les 6 % », a expliqué le président de la République, ajoutant que l’objectif fixé dans le Pse est d’atteindre « sur une longue durée » les 7 % de croissance.
Mais lors de cette émission, le chef de l’Etat a reconnu que le taux de chômage reste « énorme » au Sénégal se situant entre 18 à 20 %. Mais selon lui, le défi reste de rendre formels certains secteurs de l’économie. Car, sur les 13 millions de Sénégalais, on ne compte que 400.000 salariés. « Ce que nous essayons de faire, c’est de formaliser progressivement tous ces métiers qui alimentent des centaines de millions de familles en Afrique. Nous avons lancé toute une politique de tout ce secteur informel pour arriver à avoir des données statistiques beaucoup plus fortes et plus crédibles », a expliqué le président de la République.

Dépénalisation des délits de presse
Macky Sall est également revenu sur la question des délits de presse, précisant que le projet de dépénalisation qui avait été avancé par le gouvernement précédant son arrivée au pouvoir n'avait pas été voté, en raison d’un refus des députés. Il s’engage à travailler pour reprendre ce projet et le faire adopter prochainement au Parlement. Il assure que « sous sa gouvernance », l’on ne verra jamais un journaliste mis en prison pour un délit de presse.
« Dans mon pays, il y a eu un débat a été engagé sur le code de la presse avant mon arrivée au pouvoir. A l’Assemblée, les députés n’ont pas voulu le voter. Je me suis engagé à travailler pour la dépénalisation des délits de presse. Vous ne verrez jamais sous ma gouvernance un journaliste mis en prison pour un délit de presse. C’est normal, lorsqu’on intervient sur une matière qui touche à la sécurité nationale, on doit être interpellé. Ce n’est pas parce qu’on est journaliste qu’on est au-dessus des lois. Le délit de presse n’est pas dépénalisé mais les journalistes n’ont aucun discours au Sénégal, nous y travaillons. J’ai demandé à mon groupe parlementaire de reprendre ce projet et de l’adopter prochainement au Parlement ».

Dépénalisation de l’homosexualité
C’est une question qui a été longuement abordée par le chef de l’Etat durant cette émission. Mais le président Sall ne souhaite pas que cette question de l’homosexualité devienne « une loi universelle ». « Au nom de quoi on doit penser que parce que ailleurs l’homosexualité a été dépénalisée que cela doit être une loi universelle. Il faut respecter le droit pour chaque peuple de définir sa propre législation. Je ne vois pas pourquoi on doit nous imposer cette vision », a soutenu le président sénégalais, estimant que les Africains ont leur propre Code de la famille, leur culture et leur civilisation. D’ailleurs, il pense que la liberté des homosexuels doit avoir des limites. « Personnellement, a-t-il souligné, je pense que les gens ont la liberté de faire ce qu’ils veulent, mais ils n’ont pas la liberté d’imposer aux autres ce qu’ils sont. Qu’ils soient homosexuels, c’est leur problème. Moi je n’ai pas de problème. Pourquoi vouloir imposer que les homosexuels doivent défilier, avoir des gayparade; etc. D’autres considéreront qu’on est en train de leur imposer des modèles de société ». Selon lui, on ne doit guère imposer cette question ou la « forcer » aux autres. Il faut plutôt, selon lui, « laisser les sociétés absorber selon leur capacité ».
Dans la même lancée, Macky Sall est revenu sur le droit à l’avortement où il a noté des « évolutions positives » faites par le Sénégal avec son autorisation dans certains cas de viols ou d’incestes. Toutefois, la réflexion doit être menée avec la société civile, les groupements de femme, les chefs religieux etc.

Réactivation de la Crei
Macky Sall précisé que c’est lui qui a réactivité cette Cour à son arrivée à la tête du Sénégal, rappelant qu’elle a été créée en 1981 par le président Abdou Diouf avant qu’elle ne soit en léthargie. « Lorsque je suis arrivé, je l’ai réactivité tout comme j’ai créé, par loi, un Office national contre la fraude et la corruption (Ofnac) et celui-là ne s’adresse pas à la gestion antérieure, mais plutôt à ma gestion et aux gens qui travaillent avec moi en ce moment. C’est tout un package de réformes qui ont été mises en œuvre. Mais on ne parle que de la Crei », se désole le chef de l’Etat.
Il cite aussi la loi sur la gouvernance, sur la transparence budgétaire ; une loi sur la déclaration de patrimoine créée pour la première fois au Sénégal. Et Macky Sall de dénoncer cette caricature qui est faite à la justice sénégalaise à l’évocation de la Crei. « Pourquoi on ne parle d’un même cas pour pouvoir caractériser la justice sénégalaise, caractériser la démocratie sénégalaise, parce que tout simplement il y a le fils d’un ancien président qui est concerné. Malheureusement ce dossier a été jugé et j’ai du respect pour la chose jugée », a tranché le chef de l’Etat.

Détention « arbitraire » de Karim Wade
Le plateau d’i-Télé était aussi l’occasion pour le président Macky Sall de rétablir la vérité sur le Groupe de travail des Nations unies qui aurait qualifié d’ « arbitraire » la détention de Karim Wade. « D’abord, a expliqué Macky Sall, il ne s’agit pas du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Ce dossier n’est pas encore arrivé au Conseil des droits de l’homme. Il y a eu un groupe de travail qui œuvre pour le compte de ce Conseil qui doit faire des rapports et losrque la question a été rapportée à ce groupe, il a travaillé sans l’avis du gouvernement sénégalais qui n’a pas pu, sur une question d’interprétation de la computation des délais, déposer son rapport sur un jour près. Bien sûr, le gouvernement a tort, mais le Comité a reçu le gouvernement après sa décision. Je ne peux pas dire ici ce que le comité a dit au gouvernement, mais nous attendons sa prochaine sortie pour savoir la suite à donner ».
Pour le chef de l’Etat, le Sénégal reste une « démocratie incontestable » avec une justice réputée et respectée. « Ce n’est pas un hasard si le monde entier et en particulier l’Union africaine (Ua) a demandé à la justice sénégalaise de juger le président Hissène Habré. Donc, ce n’est pas parce qu’il y a un cas particulier qui se pose (parce que c’est le fils d’un ancien chef de l’Etat) qu’on remet en cause la crédibilité de la justice sénégalaise. Ce n’est pas possible. Le Sénégal est un pays qui respecte les droits de l’homme. Cela ne date pas d’aujourd’hui », a ajouté Macky Sall.

Procès de Habré : La fin de l’impunité
Macky Sall a souligné l’exemplarité de ce procès qui voit, pour la première fois, l’Afrique dans son ensemble demander à un Etat d’organiser un procès pour juger un ancien président accusé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre, etc. « Aujourd’hui, le procès est en cours. Cela veut dire que l’impunité est terminée et tout le monde doit le comprendre et tout le monde doit être conscient des actes qu’il pose lorsqu’il a le pouvoir et qu’il exerce au nom de ce pouvoir des décisions qui pourraient le rattraper demain lorsque des crimes graves sont commis par ce dépositaire de la puissance publique », a conseillé le chef de l’Etat. Macky Sall d’ajouter que désormais en Afrique, tout le monde doit répondre de ses actes. « Tout le monde doit répondre de ses actes. Qu’on soit président ou citoyen », a-t-il précisé. Répondant à une question relative à un chef d’Etat africain passible d’une juridiction d’exception comme celle qui juge l’ancien président tchadien, Macky Sall s’est voulu clair : « Je ne connais pas de chefs d’Etat qui sont coupables d’actes graves de crimes contre l’humanité et de crime de guerre et si cela doit être le cas, l’Union africaine et les pays du Traité de Rome doivent se prononcer. Mais les contradictions politiques du moment ne peuvent être une raison d’attraire des chefs d’Etat devant des juridictions d’exception ».

Référendum au Congo
Sur cette question d’actualité, le président sénégalais estime qu’il appartient aux Congolais d’organiser leur démocratie, plaidant pour plus de « souplesse » à l’égard des pays africains qui sont sur la voie de la démocratie. « Il n’appartient pas à un Sénégalais de dire aux Congolais voilà ce que vous devez faire ; il faut qu’on laisse aux Congolais la souveraineté de se battre, d’organiser leur démocratie. Il faut qu’on évite les schémas forcés. C’est le cas en Libye et dans beaucoup de pays. Il faut avoir un peu de souplesse et regarder les problèmes en face », a plaidé Macky Sall.

Terrorisme
Sur cette question, Macky Sall a appelé à une « action commune » pour aider les nations à disposer de moyens financiers et technologiques adéquats. Parce que, selon lui, les Etats africains n’ont pas les moyens de faire face à ce problème. « Et tout le monde sait ce que coûte une campagne militaire et nos urgences sont ailleurs, c'est-à-dire en santé et en éducation », a souligné Macky Sall. Mais il a indiqué que la sécurité est devenue un nouveau défi pour l’Afrique, en plus du défi du développement, de la maladie.

Crise migratoire
Sur cette question, le chef de l’Etat sénégalais a d’abord récusé le terme de « migration économique » estimant que c’est une caricature qui est toujours faite aux Africains. « On ne peut pas dire que tous ceux qui sont Africains et qui migrent (qui bougent) qui viennent étudier, faire des affaires, sont des migrants économiques ; cela ne correspond pas à la réalité », a dit Macky Sall, rappelant que les Africains sont -4 % des réfugiés en Europe. Pour lui, la volonté des leaders africains n’est pas d’envoyer des immigrés en Europe, mais plutôt de développer leurs pays et de donner des perspectives à la jeunesse.

Politique à la tête du Sénégal
Cette émission de la chaîne i-télé a été l’occasion pour Macky Sall de revenir sur son parcours politique, tantôt maoïste et marxiste, pour terminer « libéral-social » selon ses termes. « Pendant la période estudiantine, j’ai été maoïste, j’ai quitté les mouvements de gauche à l’université étant conscient que ma fibre n’était pas d’être marxiste, mais je combattais à l’époque un système, la gauche sénégalaise a été la meilleure école de formation des élites. Plus tard, je suis sorti, j’ai embrassé le libéralisme, depuis 1988, j’ai engagé cette philosophie libérale, je suis un libéral-social, j’ai gardé le caractère social dans ma politique libérale ».
Macky Sall est aussi revenu sur la « politique libérale » qu’il défend à la tête du Sénégal. « Je développe une politique libérale avec une forte connotation sociale. Ce que nous voulons, c’est une politique qui s’inspire des politiques économiques, mais qui se base sur la philosophie de la liberté de l’individu dans un environnement où l’Etat doit intervenir et réguler pour aider les plus faibles Synthèse réalisée par Maguette NDONG

Les objectifs de Macky Sall fortement menacés dans le Podor

http://actunet.sn ibrahima abou nguette, le
directeur de la construction
nationale était samedi dernier
à la délégation départementale
de la saed de podor pour
une séance de travail et
d’écoute par rapport aux
objectifs que l’etat a fixés pour
l’autosuffisance en riz. même si
des moyens colossaux ont été
dégagés, l’objectif d’atteindre
cette autosuffisance est fortement
menacé.

Amadou Bâ conteste la position prêtée au Sénégal !

http://actunet.sn suite à des informations classant
le sénégal parmi les 25
pays les plus pauvres de la planète,
le ministre de l’economie
et des finances a tenu à démentir
ces informations. amadou Ba
indique que ce classement est
un faux car «le dernier cadrage
macroéconomique arrêté avec
le fmi table sur un piB de
8150 milliards fcfa en 2015
contre 7741 milliards fcfa en
2014, soit un taux de croissance
en termes nominaux de 5,3%».
au contraire, il assène que le
sénégal s’éloigne de la pauvreté
d’année en année grâce au pse.

Doing Business, FMI… : l’Etat du Sénégal et la paranoïa des rapports

http://dakarmatin.com C’est à se demander si le gouvernement du Sénégal accepte les critiques et les analyses qui ne le flattent guère. Les autorités étatiques ont rouspété suite à la publication du rapport du Fonds Monétaire International (FMI) qui place notre pays parmi les 25 pays les plus pauvres au monde. Le premier ministre Mahammed Dionne et le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye sont les premiers à ruer dans les brancards pour décrédibiliser le tout nouveau rapport du FMI.
Même si ce dernier prend en compte deux critères à savoir le Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant de chaque pays et la Parité de Pouvoir d’Achat (PPA) qui vise à analyser le coût de la vie et le taux d’inflation dans un pays, les tenants du pouvoir n’ont pas manqué de botter en touche les chiffres du FMI pour faire valoir leurs propres chiffres. Il importe de souligner toutefois que l’Etat du Sénégal est coutumier des faits. Autrement dit, ce n’est pas la première fois que le gouvernement sénégalais réfute un rapport qui ne le met pas dans une posture favorable. On se rappelle d’ailleurs de la colère noire du chef de l’Etat suite au recul du Sénégal dans le classement établi par le rapport Doing business 2014. « Ce qui a été noté dans ce rapport est aux antipodes des ambitions du Sénégal et de ce qui s’y passe », déclarait un Macky Sall irrité, tout comme ses ministres qui multipliaient leurs sorties pour remettre en question la crédibilité du Doing Business.
Pourtant, le rapport de ce même Doing Business qui soulignera en 2015 le bond de 10 points d’un Sénégal devenu plus performant dans l’environnement des affaires n’a pas eu le même accueil. Aucune critique n’a été formulée à l’endroit du Doing Business 2015 qui a fait gagner des places à notre pays. Mieux, c’était pour le Gouvernement du Sénégal, l’APIX et les partenaires financiers l’occasion de formuler des félicitations. Un résultat qui renseigne de l’efficacité de la vision économique du chef de l’Etat, se réjouissait-on.
A quoi joue donc l’Etat qui continue de reconnaître les rapports qui le favorisent et de rabrouer ceux qui le défavorisent ? En tout état de cause, la logique n’admet pas qu’on participe à un match après avoir récusé l’arbitre.MSN

Eau et assainissement : Le Sénégal signe un accord de financement de 35 milliards FCFA avec la Banque mondiale.

http://www.lejecos.com Mme Louise Cord Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal et M. Amadou Bâ ministre de l’économie, des finances et du plan ont signé ce lundi 26 octobre 2015 un financement de 35 milliards FCFA destiné au programme eau et assainissement en milieu urbain (PAEMU).

« Ce projet vise à favoriser l’accès quantitatif et qualitatif à l’eau potable et à l’assainissement dans les centres urbains particulièrement à Richard-Toll, Diourbel, Joal-Fadiouth, Mbour, Nguékokh), Mbodiène et Dakar principalement dans sa banlieue », a affirmé M. Amadou Bâ ministre de l’économie, des finances et du plan. Selon lui, le PEAMU se donne pour objectifs d’augmenter les capacités de production et de distribution d’eau potable du Sénégal notamment en diversifiant les sources d’approvisionnement et en mettant en valeur les ressources en eau souterraine, mais également d’accroitre l’accès des populations aux services d’assainissement dans les centre urbains.
« Avec la signature du présent accord, la Banque mondiale aura injecté plus de 175 milliards FCFA dans le secteur en vingt ans », a, de son coté, avancé Mme Cord. le projet succède en effet au projet sectoriel eau (PSE) en 1996, le projet eau à long terme (PELT)en 2001 et le programme eau et assainissement pour le millénaire (PEPAM). « Grâce à ces projets successifs, cofinancés avec d’autres bailleurs, le Sénégal a atteint la desserte universelle en eau potable en milieu urbain, en se hissant au premier rang des pays africains au sud du Sahara en termes de taux de desserte en eau par branchement domiciliaire », a soutenu la directrice des opérations de la Banque mondiale. Selon elle, le sous-secteur de l’eau potable a largement dépassé les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), y compris en milieu rural où le taux de desserte en eau est estimé à 84,1% comparé à l’objectif initial de 82%. L’assainissement n’est pas en reste avec plus d’un million de personnes qui ont bénéficié de services améliorés d’assainissement. « Cependant des défis importants restent encore à relever dans ce sous-secteur où le taux de desserte en milieu urbain était estimé à 61,7% en 2014 », a laissé entendre Mme Cord. El Hadj Diakhaté

Le commerce inter-africain se situe entre 10 et 15% :CE N'EST PAS ACCEPTABLE, SELON ALIOUNE SARR

http://www.enqueteplus.com La date de la 24ème édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak) a été annoncée vendredi dernier. Le ministre du Commerce Alioune Sarr en a profité pour lancer un appel pour la facilitation du libre échange inter-africain.

La foire internationale de Dakar se déroulera du 5 au 20 décembre prochain, au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (Cices).

Pour cette 24ème édition, le thème choisi est : "Facilitation des échanges et développement régional, défis et opportunités". Venu présider la cérémonie de lancement, le ministre du Commerce a invité vendredi les pays africains à faciliter le libre échange qui est, selon lui, le socle du développement.

"Le marché africain doit faire face aujourd'hui à de nombreux défis. Il s'agit, entre autres, du défi de l'accélération de l'expansion du continent pour créer de la valeur ajoutée, le défi pour créer de la richesse inclusive tout en diversifiant notre économie. Mais également le défi de se protéger des risques exogènes et se connecter aux chaînes des valeurs mondiales. En 2010, le commerce inter-africain représentait à peine 12% des échanges du continent. Cette faible performance, outre le déficit en investiture de connectivité, s'explique par le coût élevé du commerce africain par rapport à d'autres régions du monde", a dit le ministre.

Selon lui, de nombreux facteurs bloquants sont identifiés. Il s'agit notamment des formalités au passage aux frontières, des obstacles non tarifaires, des contrôles de police. "Il est arrivé le moment où les Africains doivent regarder la vérité en face et simplifier le commerce intra-africain. Les Européens ne peuvent pas commercialiser à hauteur de 60 à 70% et nous entre Africains, nous commerçons entre 10 à 15%. Cela veut dire qu'il est plus facile pour un Sénégalais d'aller acheter un produit en Europe que de l'acheter au Nigeria ou au Cameroun. Ceci n'est pas acceptable. Il appartient aux acteurs économiques de relever le défi. Ils en ont la capacité", a soutenu Alioune Sarr. Car pour lui, la Fidak se veut un des grands rendez-vous économiques en Afrique et dans la sous-région.

Cette année, le Cameroun est l'invité d'honneur. Selon l'ambassadeur du Cameroun au Sénégal Jean Koe Ntonga, par cette participation qui implique des enjeux et des défis à relever, son pays entend gagner les paris de la mobilisation et de la participation, mais aussi ceux de la conquête des nouveaux marchés et de la vente de la destination Cameroun.

"En raison de la gravité des problèmes de paix, de sécurité auxquels le Cameroun, le Niger, le Tchad, le Nigeria et le Mali sont confrontés, suites aux attaques asymétriques par des groupes terroristes, un forum sera organisé sur ces questions sécuritaires afin de faire des recommandations idoines visant à mutualiser les efforts entre Etats et organisations africaines et internationales pour vaincre ces groupes. Leur existence et la persistance de leurs méfaits sont préjudiciables à la paix et à la stabilité et constituent aussi des obstacles aux investissements qu'impose le monde des affaires", a soutenu M. Ntonga.

De son côté, le directeur général du Cices, Cheikh Ndiaye, a soutenu que le thème est une réponse au souci permanent de créer un cadre de répression sur les enjeux de la régionalisation économique, considérée comme une alternative incontournable pour le développement. "Le défi de cette année, c'est de relever cette 24ème Fidak à la hauteur de l'enjeu du PSE. Nous en sommes à 600 exposants déjà et une trentaine de pays annoncés. Donc, cette édition est très bien partie pour faire une foire exceptionnelle. L'année passée, il y a eu 1 200 exposants venus de 26 pays." Viviane Daitta

COMMISSION MIXTE SÉNÉGAL-MAURITANIE‘‘Lever la rupture de charge dans le transport routier ’’

http://www.enqueteplus.com La Mauritanie et le Sénégal ont besoin d’une impulsion pour intensifier un champ de relations qui s’élargit de plus en plus. Signe de cette importance, ce sont les deux chefs de gouvernement qui ont présidé à cette douzième session de la commission mixte. De tous les grands axes de la relation bilatérale, le pont de Rosso semble être la priorité des deux parties.

Le Sénégal et la Mauritanie ont beaucoup de domaines de coopération en commun qui préoccupent leurs autorités. La pêche, l’agriculture, le transport routier, l’énergie, la libre circulation des personnes et des biens, et les infrastructures.

Si l’on y ajoute les quantités non négligeables de ressources d’hydrocarbures découvertes récemment dans leur sous-sol respectif, et les priorités de nature géopolitique comme la criminalité transfrontalière, les trafics illicites, l’extrémisme ou le terrorisme, les deux pays ont intérêt à agir de concert. Ces questions ont été à l’ordre du jour de la 12ème session de la grande commission mixte de coopération entre la République islamique de Mauritanie et le Sénégal, tenue vendredi dernier à Dakar.

Le Premier ministre sénégalais, Mahammad Dionne, qui a dirigé la cérémonie en compagnie de son homologue mauritanien Yahya Ould Ademine, a par exemple mis l’accent sur la nécessité de ‘‘lever la rupture de charge dans le transport routier pour augmenter le volume des échanges’’. Et comme volonté concrète de cet appel, le pont de Rosso est dans la ligne de mire des autorités des deux pays. ‘‘Il nous appartient de finaliser les études et de trouver les financements nécessaires à la réalisation du pont de Rosso qui aura un impact certain dans la promotion de la coopération économique et commerciale entre nos deux pays’’, a-t-il plaidé. ‘‘Des instructions ont été données au ministre en charge des Transports et des Infrastructures d’aller très rapidement vers la construction de ce pont à l’instar de ce qui a été fait sur la construction du pont du Fleuve Gambie’’, renchérit le ministre des Affaires étrangères du Sénégal, en marge de la cérémonie officielle.

Passage à l’acte La nouveauté pour cette session est qu’elle est ‘‘placée à un niveau très élevée puisque ce sont les ministres des Affaires étrangères qui conduisent les commissions mixtes habituellement’’, à en croire Mankeur Ndiaye. Cette rencontre a été l’occasion de dresser le bilan des actions réalisées depuis la tenue à Nouakchott de la 11ème session de la grande commission mixte de coopération en février 2013 et d’ouvrir de nouvelles perspectives d’une coopération fructueuse, mutuellement avantageuse et englobant des domaines variés d’autre part.

A l’instar de ce qui a été fait avec le Maroc, la décision des deux Pm a été de mettre sur pied un groupe d’impulsion pour suivre de très près la coopération entre les deux commissions mixtes, fait savoir le chef de la diplomatie sénégalaise. ‘‘ Cela afin que toutes les décisions prises, toutes les recommandations faites, soient suivies d’effet. Généralement après la réunion, chacun retourne chez lui attendant la prochaine commission mixte dans deux ou trois ans. Ce groupe va inclure un certain nombre de ministères-clés dont ceux des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Pêche, de l’Energie, des Transports qui vont se réunir tous les trois mois pour faire le point sur l’Etat de la coopération’’, conclut-il.

Les pêcheurs sénégalais bientôt libres Interpellé sur le cas des pêcheurs sénégalais détenus en Mauritanie, Mankeur Ndiaye espère qu’un dénouement heureux sera vite trouvé à cette situation. ‘‘Cela fait partie des questions qui sont actuellement en discussion sur le volet de la pêche.

La Mauritanie fournit chaque année des quotas avec des licences de pêche. ‘’Nous savons les difficultés que cela pose parfois pour le renouvellement de ces licences et les difficultés de franchissement des limites de la frontière entre les deux pays. Certains Sénégalais sont pris parfois en Mauritanie. Nous avons bon espoir que des solutions seront bientôt trouvées à ces questions’’, s’est-il engagé. Il a annoncé la visite de ministres sénégalais le mois prochain dans la République islamique voisine pour régler ces problèmes. ‘‘C’est la même question sur la circulation et les droits des Sénégalais en Mauritanie. le ministre de l’Intérieur va se rendre dans ce pays le 23 novembre prochain, ainsi que celui de l’Energie, pour discuter de certaines modalités avec leurs homologues’’, annonce Mankeur Ndiaye. OUSMANE LAYE DIOP

ITIE-Rapport sur le secteur extractif : Polémique sur les chiffres du Sénégal

http://www.lequotidien.sn Le Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Cn-Itie Sénégal) a publié vendredi, le 1er rapport Itie du Sénégal. Un document-test qui établit à près de 41 milliards de francs Cfa, la contribution du secteur extractif au budget de l’Etat, et à l’économie sénégalaise. Mais ce 1er test du Sénégal ne semble pas bien réussi, car Sabodala gold operations (Sgo) ne partage pas ce montant avancé par l’Etat.

Le secteur extractif, durant l’année budgétaire 2013, a rapporté au budget de l’Etat ainsi qu’à l’économie sénégalaise un montant de 41 milliards de francs Cfa, dont 3 milliard provenant du secteur des hydrocarbures. C’est du moins ce qui ressort du 1er rapport-test du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Cn-Itie Sénégal) pu­blié vendredi. Les principaux con­tributeurs aux revenus du secteur extractif sénégalais d’après le rapport, «sont entre autres, la Soco­cim pour 16,2 milliards de francs Cfa, le Ciment du Sahel pour 7,6 milliards, la Sgo (Sabodala gold operations) pour 3,6 milliards, les Ics, 2,3 milliards, Gco, 1,9 mil­liards, Smc, 1,5 milliards, Fortesa International, 1,2 milliards de francs Cfa…».
Mais pour certains acteurs , le secteur a apporté plus. Pour le Di­recteur général de Sgo, au lieu de 41 milliards, les revenus issus du secteur ont atteint 50 milliards. Car, explique Abdoul Aziz Sy, «nous avons payé un peu plus». Le patron de Sgo reproche à l’administrateur indépendant de n’avoir pas bien porté les 10 millions de dollars qu’ils ont déclarés. Au lieu de 10 millions de dollars, l’administrateur a déclaré 10 mille dollar. «Je dirais par mauvaise volonté», peste M. Sy.
«Ce n’était pas une mauvaise volonté de l’administrateur indépendant», réplique Pr Ismaïla Madior Fall. Il s’agissait, selon le président du Cn-Itie, «plutôt des vicissitudes de la collecte des données». M. Fall explique que «l’information a été reçue à un mo­ment où ils ont procédé à ce qu’on appelle «poser le stylo». Dans la collecte des données, il y a un moment où on pose le stylo. Cela veut dire que même quand il y a des données qui viennent, on ne les considérera plus. C’est ce qui est arrivé. C’est plus un problème méthodologique qu’un problème de manque de volonté. Nous trouverons les moyens pour partager cette information».
Quant à Cheikh Tidiane Touré, secrétaire permanent du Cn-Itie, il considère que «c’est une erreur humaine. Car, lorsque l’information a été soumise par le comité national, l’administrateur indépendant a considéré que malheureusement, on avait dépassé l’étape de la collecte, de la réconciliation. Et que s’il devait rouvrir cette fenêtre, il devrait le faire pour tout le reste. Donc il a préféré partager le message qui est que par rapport à la déclaration, il y a un effort à faire pour renforcer les capacités de tous les acteurs afin qu’on puisse avoir le bon chiffre».
La Société civile restée sur sa faim Malgré toutes ces explications, les acteurs de la Société civile sont aussi restés sur leur faim. «Nous avons du mal à comprendre qu’il y ait, malgré la pertinence du plan de travail national, avec la panoplie d’activités de sensibilisation et de renforcement de capacités émanant du Secrétariat Per­manent, 6 entreprises du secteur des hydrocarbures et 5 autres du secteur minier n’aient pas daigné déclarer leurs paiements
Parmi celles des entreprises à avoir sacrifié à cet exercice, le rapport met en exergue un problème de fiabilité dans la mesure où seules 7 déclarations du secteur des mines par exemple ont été attestées par des auditeurs externes. Il s’y ajoute le manque d’exhaustivité mis en relief avec la livraison de données incomplètes», dénonce Ibrahima Sory Diallo, président de la Coalition des organisations de la Société civile, membre du Groupe multipartites. Sous ce rapport, invite-t-il «les pouvoirs publics à peser de tout leur poids pour mieux comprendre les mobiles de ce manquement et amener les entités déclarantes encore réfractaires à se conformer à l’exercice Itie. Dans le même sillage, nous invitons l’Etat à tout mettre en œuvre pour que la disponibilité de l’information au sein des organismes collecteurs ne soit guère un facteur bloquant».
Pour rappel, le Sénégal a adhéré à l’Itie qui est une coalition mondiale de gouvernements, d’entreprises dans le domaine extractif pour promouvoir la transparence dans l’extraction des ressources naturelles. Au Sénégal, il s’agit pour le moment, des ressources minières, pétrolières et gazières. Lorsque le pays adhère comme candidat Itie, il pèse sur ce pays comme l’obligation de produire un rapport chaque année. Le Sénégal avait un peu moins de deux pour produire son premier rapport. C’est le rapport de l’année 2013 présenté vendredi. Il devra produire l’année prochaine son rapport 2014. Et c’est après ce rapport que le Sénégal sera soumis à une validation, c’est-à-dire que le Secré­taire international de l’Itie va statuer sur le rapport du Sénégal pour voir si le pays a produit le rapport conformément à la norme de l’Itie qui pose des questions auxquelles , il faut répondre correctement pour être déclaré pays conforme à l’Itie.
Heureusement que le Sénégal ne soit pas évalué sur ce rapport 2013 qui a fait l’objet de beaucoup de contestations. «Qui dit test, dit apprentissage, insuffisance», justifie Pr Fall. Dialigué FAYE dialigue@lequotidien.sn

SCANDALE : Ce que cache l’accord de partenariat entre Shs Technics et «Air France Klm», pour l’assistance technique des aéronefs à l’aéroport Léopold Sédar Senghor

http://www.dakaractu.com L’accord de partenariat entre Shs Technics et «Air France Klm», pour l’assistance technique des aéronefs à l’aéroport Léopold Sédar Senghor (Yoff, Dakar), continue de faire parler.
En effet, ce partenariat, qui s’inscrit uniquement dans une volonté commune de Shs et d’Air France d’avoir accès à ce marché lucratif de la maintenance en ligne, suite à l’application des textes réglementaires, est contraire aux dispositions réglementaires applicables sénégalaises du RAS 12 et internationaux régissant l’activité de la maintenance en ligne au niveau international (réglementation européenne EASA Part 145,..).
Ils sont nombreux à le qualifier de scandale, d’autant que, dans le RAS 12, il est indiqué que les licences d’exploitation dont dispose SHS (assistance en escale) et Air France (auto-assistance) ne sont ni cessibles, ni transférables, comme l’a soutenu un expert de l’aéronautique, dans les colonnes de Actusen.com, ce vendredi.
Selon Libération, le fait est d’autant plus surréaliste que SHS ne dispose pas des agréments requis pour faire de la maintenance en ligne. Egalement, les textes réglementaires européens régissant l’activité de maintenance en ligne sont formels, l’agrément européen EASA PART 145 dont dispose Air France n’est pas cessible, ni transférable. En attestent les documents en fac-simile publiés par notre confrère Daouda Thiam.
Restons avec ce «deal» qui suscite moult complaintes à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor. Et c’est pour vous dire qu’autoriser un tel partenariat revient à accepter que les textes réglementaires établis soient contournés, non respectés par ces deux sociétés ; lesquelles savent pourtant pertinemment que l’exercice de l’activité Entretien en ligne requiert des agréments de maintenance spécifiques (ex : EASA Part 145, agréments du pays d’immatriculation des aéronefs, RAS 05 pour le Sénégal) qui garantissent la conformité de l’organisation sur le plan Organisation, procédures, moyens humains, matériels, équipements, infra- structures pour une sécurité des vols optimale, comme le souligne toujours l'expert aéronautique en question.
Pire, au vu des textes réglementaires en vigueur et applicables (sénégalais et européens), le fait de disposer de techniciens issus d’un Organisme de maintenance Agréé EASA Part 145, même dans le cadre d’un tel partenariat, ne donne pas accès à cet agrément EASA Part 145. De même, signer un partenariat avec une société d’assistance en escale, notamment dans le cadre d’un tel partenariat, ne donne pas accès au droit d’exploiter cette licence. Par conséquence, ce partenariat ne devrait pas être autorisé au Sénégal.
Pour ceux qui ne le savent pas, l’intérêt d’un tel partenariat réside dans la mise à disposition par Air France, de techniciens et de son agrément européen EASA Part 145. Mais également, la mise à disposition par SHS, de sa licence d’exploitation qui l’autorise à faire de l’assistance en escale aux compagnies aériennes. Ce partenariat trouve ses origines dans la volonté récemment affichée par les Autorités de tutelle sénégalaises de faire appliquer les textes réglementaires régissant l’activité de la maintenance en ligne à l’escale de Dakar. Et ainsi, éviter que des compagnies aériennes non autorisées, peu scrupuleuses, puissent avoir accès à ce marché lucratif.
C’est sous l’impulsion d’AHS, seule Société sénégalaise à détenir tous les autorisations et les agréments requis pour faire de la maintenance en ligne (RAS 05, EASA PART 145), que les Autorités de tutelle ont décidé de faire appliquer ces textes réglementaires. Pour que SHS Technic puisse jouir de sa licence d’exploitation d’assistance en escale (pour rappel, laquelle n’est non cessible et non transférable) pour l’entretien en ligne à Dakar des compagnies aériennes européennes ou affiliées, elle devrait être dotée au préalable de son propre agrément EASA Part 145.
Etant donné qu’elle est une société de droit sénégalais, enregistrée et basée au Sénégal, exerçant son activité principale à Dakar et par ailleurs, implicitement reconnue localement, car jouissant des privilèges réservés unique- ment aux deux sociétés sénégalaises d’assistance en escale autorisées (AHS et SHS), elle est considérée par l’EASA comme une Société étrangère. Par conséquence, cet agrément ne devrait être délivré que par le siège social de l’EASA situé à Cologne en Allemagne, la seule Autorité européenne habilitée à suivre et à délivrer des agréments EASA Part 145 aux organismes de maintenance étrangers".
Si ce partenariat défraie la chronique à l'Aéroport Léopold Sédar Senghor, c’est également parce que le processus d’obtention de cet agrément est long, fastidieux, exigeant et très coûteux. Il nécessite le déploiement d’importants moyens organisationnels, matériels et en ressources humaines sans pour autant garantir le succès du projet. Risque et défi que ne semblent ne pas vouloir prendre les responsables de SHS, préférant utiliser un raccourci qui n’a aucune légitimité légale aussi bien au Sénégal et qu’en Europe.
Plus grave, contrairement à ce qui a été mentionné, l’Autorité européenne de l’Aviation civile est l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA). Les référentiels associés sont les suivants : - EASA PART 145 pour la Maintenance Aéronautique ; - E A S A Part 147 pour les Centres de Formation aéronautique ; - E A S A Part 66 pour la délivrance des Licences des techniciens Avion. AHS est la seule société au Sénégal à être au standard sénégalais et européen en matière de maintenance aéronautique.

Vidéo - Birahim Seck du Forum Civil : « L’Assemblée et le Cese doivent respecter le code des marchés publics et la loi sur le débat d’orientation budgétaire »

http://www.leral.net/Video-Birahim-Seck-du-Forum-Civil-L-Assemblee-et-le-Cese-doivent-respecter-le-code-des-marches-publics-et-la-loi-sur-le_a156967.html

Birahim Seck, membre du Forum civil a, dans un entretien accordé à Leral, invité les députés à respecter la loi sur le débat d’orientation budgétaire par l’Assemblée nationale. Il a, par ailleurs, appelé l’Assemblée nationale et le Conseil économique, social et environnemental à se conformer aux codes des marchés publics. Sur le principe de la séparation des pouvoirs, M. Seck se désole du manque de volonté politique de nos autorités pour mener des réformes allant dans ce sens.

Les experts comptables d’Afrique en conclave à Dakar

Xibaaru Une conférence sur les réformes en matière de gestion financière publique en Afrique. Voilà la rencontre que Dakar s’apprête à abriter, sur initiative des experts comptables de Sénégal. Ce sera les 29 et 30 octobre. Y sont attendus des ministres des Finances et des officiels de haut niveau représentant 17 pays d’Afrique francophone. Il s’agit principalement des partenaires de l’Ifac, du Pafa, de la Fidel, de la Bad, de l’Onecca, entre autres. Ce sera autour du thème : «Lien entre recevabilité, transparence et amélioration des services. A noter que c’est le président de l’Onecca, Mamour Fall qui assure la présidence de la Fidel.

FONCIER - Pour assurer le suivi de la réforme : La création d’un «observatoire» envisagée

http://www.lequotidien.sn A l’issue de leur consultation citoyenne effectuée dans les 14 régions du Sénégal et ses 45 départements, où ils ont écouté plus de 30 mille personnes, le président de la Commission nationale de la réforme foncière (Cnrf) et ses camarades envisagent de créer un «observatoire» dans le but d’assurer le suivi des leurs travaux. Moustapha Sourang, faisant référence à des statistiques, a rapporté que plus de 50 % des conflits devant les tribunaux sont liés au foncier.

La Commission nationale de la réforme foncière (Cnrf) a présenté vendredi dernier, la synthèse du document de politique foncière qu’elle va proposer à l’Etat du Sénégal. Ceci vise entre autres, à stabiliser et à maîtriser les règles applicables au foncier dans un horizon de temps assez long. «Il ne suffit pas simplement d’avoir des textes. C’est pourquoi la Com­mission a estimé qu’il nous faut, contrairement à beaucoup de pays africains, un document de politique foncière qui soit une référence. Et nous l’avons calé sur les objectifs du Pse pour que d’ici l’horizon 2032, au moins, on ait des éléments d’orientation. La Commission proposera également un observatoire de suivi de la réforme, parce que le droit est un élément de vie», a soutenu le président de la Cnrf. Selon Moustapha Sourang, qui a renseigné que certaines statistiques font état de plus de 50 % des conflits devant les tribunaux étant liés au foncier, ils ont mobilisé, lors de leur consultation citoyenne sur la question foncière, plus de 30 mille personnes dans les 14 régions du Sénégal et ses 45 départements. Ces derniers, relate-t-il, ont apprécié ce que la Commission va faire. Inclusive et participative, elle se propose pour tâche de trouver les voies et moyens qui, explique M. Sourang, doivent permettre de dépasser ces contradictions, d’apaiser le climat foncier dans le but de rendre l’activité économique plus efficace. Moustapha Sourang d’ajouter : «Le but de la manœuvre, au fond, c’est d’arriver à apaiser le climat foncier. On ne peut pas faire des investissements dans un climat de contestation, d’absence de règles prévisibles. Donc, il faut stabiliser. Et, entre temps beaucoup d’acteurs sont apparus.» Il s’agit : d’éleveurs, d’agriculteurs, de paysans de base, du secteur privé, de femmes, de jeunes…avec qui la Commission a eu à faire des discussions «approfondies» sur le terrain. Sur les 196 mille km2 de superficie que compte le Sénégal, Moustapha Sourang estime que seuls 500 km2 sont titrés. «152 mille titres fonciers pour 14 millions d’habitants, vous imaginez le gap que cela peut représenter pour les banques, les assurances, les notaires, etc. Et il y a aussi la dimension de démotivation», se préoccupe-t-il, avant de faire savoir que cette réforme foncière est une volonté politique très «nette» du chef de l’Etat Macky Sall qui, mentionne M. Sourang, a demandé à la Cnrf : «De réformer le régime de la terre dans un sens équilibré.» Pape Nouha SOUANE pnsouane@lequotidien.sn

Réforme foncière:Le secteur privé prône l’encadrement du processus

http://www.lequotidien.sn Venu représenter Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat (Cnp), Moustapha Ndiaye a indiqué vendredi dernier, lors d’ un atelier d’échanges et de partage avec le secteur privé sur la réforme foncière, organisé par la Commission nationale de réforme foncière (Cnrf), en partenariat avec l’Agence nationale de la promotion des investissements et des grands travaux (Apix), que le privé sénégalais déplore depuis de nombreuses années, les «nombreuses» difficultés auxquelles il fait face relativement à l’accès à la terre.

«C’est la raison pour laquelle, le Président Macky Sall a mis en place, au sein du Cpi, un groupe de travail sur l’accès à la terre. Donc, nous devons voir ce qui explique le retard constaté dans ce domaine. Et cela a également des conséquences par rapport à notre développement économique. Aujour­d’hui, si on regarde l’Ethiopie, qui a engagé ces dernières années, une réforme foncière révolutionnaire, est l’un des rares pays africains à avoir un taux de croissance qui tourne autour de 9 à 10 % du fait de cette réforme. Et, je suis persuadé que les membres de la Commission peuvent avoir ces résultats», a lancé Me Ndiaye. Pour atteindre cet objectif, le représentant du secteur privé a suggéré aux membres de la Cnrf, de mettre en place des instruments chargés de favoriser le développement, d’encadrer le processus de ladite réforme, etc. «Si elle n’est pas encadrée, on va arriver à des dérives. Si elle n’est pas sécurisée, la terre ne peut pas devenir un outil de développement, de transmission de mobilisation. Et, je ne vois pas un homme d’affaires averti, investir dans du foncier où il n’a qu’une jouissance», a-t-il dit.
Il s’agit, selon Mountaga Sy, Directeur général de l’Apix, de proposer au Président Macky Sall, des options de politique et de réforme foncière qui, avance-t-il, vont sécuriser les droits fondamentaux des Sénégalais, renforcer l’attractivité du pays, concilier «harmonieusement» les intérêts des uns et des autres avec ceux des générations futures. Pape Nouha SOUANE pnsouane@lequotidien.sn

Litige foncier-Cité Keur Gorgui sous hypothèque: vers une cité Tobago bis?

http://dakarmatin.com Les habitants de la cité Keur Gorgui risquent de connaitre le même sort que ceux de la cité Tobago qui vont vers une expropriation, selon le journal "La Tribune" qui informe dans sa parution du lundi que le terrain de la cité sise sur la Vdn est sous hypothèque. Keur Gorgui abrite de grandes entreprises, des départements ministériels et des habitations de petit, moyen et grand standing, révèle la même source.
En effet, la Sicap qui devait y réaliser un programme de 1326 unités (1092 appartements, 35 bureaux, 26 commerces, 173 villas) pour un investissement global de 69, 098 milliards FCFA l’a mise sous hypothèque. Et pour mener à bien ses projets, elle a été obligée de recourir à des prêts bancaires. C’est ainsi qu’en 2005, la Sicap lance la phase 1 du projet (Sicap-Sacré-Cœur III, Pyrotechnie).
À l’époque, rappellent nos confrères, la société immobilière avait sollicité et obtenu l’appui de quatre banques, Cbao, Ecobank, Bsic et Bhs. Les appartements ont été cédés entre 54 et 126 millions FCFA hors frais et taxes. Pour la location-vente, le client devait s’acquitter de 20 % du prix au comptant du bien et payer le reste pendant 10 ans suivant des mensualités qui varient entre 411.148 et 958.912 FCFA. Aujourd’hui, tous ceux qui ont souscrit au projet de la Sicap risquent l’expropriation, car ne disposant pas de titres fonciers.

Gestion des ordures – Pourquoi l’Entente Cadak- Car a été écartée

Lignedirecte.sn-L’Entente Cadak-Car vient de perdre un marché de 10 milliards de F CFA, avec le transfert de la gestion des déchets solides urbains de la région de Dakar à l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg). Cette décision est motivée, selon le ministre en charge de la Gouvernance locale du développement et de l’Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, par entre autres, «des tas d’ordures visibles presque partout sur le territoire régional, des rues, les marchés, les gares etc, jonchés d’immondices, exposant les populations à des risques sanitaires énormes». Une situation qui fait que «la région de Dakar est plongée depuis des semaines, dans une situation d’insalubrité indescriptible, en dépit de tous les efforts engagés par l’Etat», a souligné le ministre, au cours d’un point de presse organisé ce lundi 26 octobre 2015, à Dakar.

Face à la presse, le ministre a précisé que «la situation d’insalubrité résulte essentiellement des dysfonctionnements du dispositif de collecte des déchets, des retards dans le paiement des factures des concessionnaires, mais aussi des conflits répétés entre ces derniers et l’Entente Cadak-Car. (…)». Ce qui fait que toutes les parties prenantes à la gestion des déchets solides, de même que les populations, ont manifesté leur grande insatisfaction.

Abdoulaye Diouf Sarr qui a relevé, en ce sens que «la propreté est un élément fondamental pour l’attraction de nos territoires et pour l’émergence du Sénégal», d’ajouter que c’est «la raison pour laquelle le Programme national de gestion des déchets solides (Pngd), d’un coût de 17,5 milliards de FCFA, est mis en place pour une gestion efficace et durable des déchets». Cela explique, pourquoi, par une lettre du 1er octobre, il avait saisi le Président de l’Entente Cdak-Car, «pour l’inviter à prendre les dispositions appropriées en vue d’assurer le nettoiement correct de la capitale».

Face à cette situation d’insalubrité de la région et de crise profonde dans l’Entente, qui appellent des mesures urgentes, il a été engagé des concertations avec les parties prenantes à la gestion des déchets solides. Il s’agit, selon le ministre, des exécutifs locaux du département de Rufisque, en présence du gouverneur de la région de Dakar, d’une délégation des syndicats des travailleurs du nettoiement, les membres du comité de l’Entente Cadak-Car (les maires des villes de Dakar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque), les prestataires du nettoiement communément appelés « concessionnaires ».

Ces derniers, note-t-il, dans leur écrasante majorité se sont accordés sur la défaillance du système actuel de gestion des déchets solides dans la région de Dakar et sont favorables à une intervention urgente de l’Etat, compte tenu des risques encourus par les populations, de l’image désastreuse qu’offre notre capitale et de la crise actuelle que traverse l’Entente. Autant de choses qui ont favorisé, selon lui, la décision de procéder au transfert de la gestion de l’Entente Cadak-Car à l’Ucg

Dakar – Mutation dans le secteur des ordures – Le Front unitaire déplore la situation

http://lignedirecte.sn Le Front unitaire des travailleurs du nettoiement «déplore» le changement opéré ce lundi par le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, dans la gestion des ordures à Dakar, a soutenu Ousseynou Diop, un des responsables, lors d’un entretien téléphonique.

Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a annoncé lundi lors d’un point de presse que la gestion des déchets solides est désormais assurée par l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), qui remplace l’Entente Cadak-Car.

«Depuis 2005, nous avons presque huit employeurs. A chaque fois, on revient au point de départ. Le fait de trouver à chaque deux ou trois ans un nouvel employeur ne nous permet pas de progresser. Nous déplorons la situation. Aujourd’hui, il faut stabiliser le secteur», a dit M. Diop.

Selon lui, le ministre n’a pas associé les travailleurs du nettoiement dans le choix de leur nouvel employeur. Une chose que regrettent les syndicalistes du Front Unitaire et de l’Inter-syndicat des travailleurs du nettoiement.

«Le ministre nous a mis devant les faits accomplis. Il nous a dit clairement que l’Etat reprend la gestion des ordures», a déploré Ndiaga Diawara, de l’Inter-syndicat.

Pour sa part Ousseynou Diop, plaide pour plus de «considération» des travailleurs du secteur du nettoiement.

«Nous préparons une assemblée générale vendredi pour informer nos camarades de la situation. Comme nous sommes tous des travailleurs, nous allons écouter nos camarades pour voir ensemble les décisions à prendre face à cette situation», a-t-il ajouté.

Malgré le remplacement de l’Entente Cadak-Car par l’UCG dans la gestion des ordures dans la capitale sénégalaise, les syndicalistes ont affirmé que selon le ministre, les intérêts des travailleurs «seront conservés».

Le ministre Diouf Sarr a annoncé que le gouvernement a injecté 17,5 milliards de francs CFA dans le Programme de la gestion des déchets solides (PNGD) pour «une gestion efficace et durable» des déchets, alors que le budget annuel de l’Entente Cadak-Car était 10 milliards de FCFA.

L’UCG s’est chargée de la gestion des déchets dans la capitale sénégalaise de novembre 2011 à mars 2013.Mariama Diémè

ASSEMBLEE GENERALE - Démantèlement annoncé d’installations industrielles de la Suneor : Les travailleurs dans la rue ce matin

http://www.lequotidien.sn La guerre est totale entre Abbas Jaber et les travailleurs de la Suneor. Les employés reprochent à leur patron de vouloir démanteler certaines unités industrielles pour revendre. Ils ont prévu de marcher ce matin dans les rues de Dakar pour faire reculer le patron du groupe Advens.

C’est le déraillement total à la Suneor. Les travailleurs de cette société d’oléagineuse vont passer ce matin à la vitesse supérieure pour «empêcher» Abbas Jaber et son équipe de démanteler des installations industrielles de la société. Ils l’ont fait savoir vendredi dernier à l’occasion d’une Assemblée générale qui a permis de faire le rappel des troupes pour sauver leur boîte qui est dans une situation de «dégradation» générale. Cette fois-ci, le ton est ferme : «Il (Jaber) ne peut pas être question de vente de nos installations», ont-ils prévenu lors de l’Assemblée générale tenue dans les locaux de leur entreprise sise à Bel-Air.
Aujourd’hui, ils ont prévu une procession dans les rues de Dakar pour manifester leur opposition à ce projet. Qu’allez-vous faire si M. Jaber ne recule pas à l’issue de cette marche ? «Nous passerons à une vitesse supérieure», tonnent-ils. Sans entrer dans les détails de leurs futures actions syndicales. A les en croire, une rumeur court depuis quelques jours : les travailleurs soutiennent que des dirigeants du groupe Advens, propriétaire de Suneor, sont à Dakar pour démanteler les installations de certaines unités de l’entreprise pour les vendre. En guise d’avertissement, ils sont montés au créneau en convoquant vendredi dernier cette Assemblée générale. «Nous disons non à M. Jaber et à son équipe venus de Paris pour nuire à nos intérêts au moment où nous recherchons un repreneur pour relancer la Suneor», a fait savoir Ibrahima Diop, Secrétaire général du syndicat des travailleurs de la Suneor. Face à cette situation, ils demandent «une nouvelle fois» à l’Etat du Sénégal de reprendre la gestion de la Suneor des mains de Abbas Jaber. Et l’installation d’un administrateur provisoire. «Nous souhaitons que la décision vienne le plus rapidement possible afin que nous passions à autre chose», a déclaré M. Diop. Aujourd’hui, ils se préoccupent peu des origines du repreneur. L’essentiel pour eux, c’est que l’Etat mette en place un système qui permet à l’usine de continuer à fonctionner comme jadis. En attendant une telle décision, ils ont interdit l’accès de l’usine à toute personne étrangère au service. Surtout aux responsables du groupe Advens dirigé par leur Directeur général. Khady SONKOksonko@lequotidien.sn

L’Etat et SUNEOR se séparent « à l’amiable » (officiel)

http://lignedirecte.s L’Etat a décidé de se séparer de SUNEOR, en vue de jeter les bases d’une nouvelle politique de restructuration de la culture arachidière, a appris l’APS de source officielle.

’’Nous avons convenu de nous séparer à l’amiable. Le compagnonnage avec SUNEOR s’est achevé. Des discussions sont en cours pour déterminer les modalités pratiques de séparation’’, a expliqué le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan Amadou Ba.

Il s’exprimait, lundi, au sortir d’une séance de travail avec le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne et le président du conseil d’administration du groupe Advens et de Suneor Abbas Jaber.

Amadou Ba a précisé que le gouvernement ‘’ne va pas reprendre Suneor pour revenir diriger’’ la société des oléagineux du même nom, annonçant de ’’nouvelles discussions avec l’ensemble des acteurs intéressés pour une nouvelle privatisation’’.

’’Nous avions plusieurs options depuis l’apparition des difficultés. Nous pouvions aller au contentieux, dans les tribunaux. Mais nous ne l’avons pas fait. Nous avons choisi de nous séparer à l’amiable’’, a poursuivi le ministre de l’Economie à côté d’Abass Jaber.

Avec cette séparation l’Etat du Sénégal a mis fin à 10 années de compagnonnage avec la première société agroalimentaire du Sénégal, principal partenaire des agriculteurs de la filière arachide du Sénégal et première société d’huiles de table du pays.

En mars 2005 la SONACOS était privatisée au profit de Suneor dans un contexte où l’arachide connaissait des difficultés notamment de commercialisation.Aps

Abbas Jaber : ’’ Je reste au Sénégal parce que je suis Sénégalais’’

http://www.seneweb.com Le président du Conseil d’administration du Groupe Suneor Abbas Jaber a déclaré, après la séparation à l’amiable entre l’Etat du Sénégal et sa société, qu’il allait rester au Sénégal en tant que patriote pour explorer d’autres filiales dans le domaine agroalimentaire.
’’Je ne quitte pas le Sénégal et je le dis haut et fort à tous les Sénégalais. Je reste au Sénégal parce que je suis Sénégalais’’, a dit M. Jaber au sortir d’une audience avec le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne sur les conditions de cette séparation à l’amiable.
L’Etat a décidé de se séparer de SUNEOR, en vue de jeter les bases d’une nouvelle politique de restructuration de la culture arachidière, a déclaré le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan Amadou Ba qui a pris part à cette audience avec le chef du gouvernement.
’’Nous avons d’autres filiales dans le pays que nous continuons à développer. Je serais à la disposition des autorités gouvernementales pour leur donner ma petite expérience pendant ces dix dernières années pendant lesquelles j’ai dirigé Suneor’’, a déclaré Abbas Jaber.
Né au Sénégal en juin 1958 d’une famille libanaise installée depuis plusieurs décennies dans le pays, Abbas Jaber se dit ‘’fier’’ de travailler pour son pays. ‘’Je suis fier de rendre à l’Etat ce qu’il m’avait confié. Pendant une dizaine d’années, l’Etat m’a confié une entreprise extrêmement difficile à gérer’’, a-t-il confié.
’’Je suis fier d’une chose : entre 2005 et 2015, depuis 10 ans, à l’époque où personne ne croyait à l’arachide dont la culture même au Sénégal risquait d’être abandonnée, moi j’y ai cru. Quelque part dans ce petit échec, je suis fier d’avoir donné à l’arachide ses lettres de noblesses au Sénégal’’, a poursuivi M. Jaber, d’habitude très avare en propos à l’endroit de la presse.
Dans ce compagnonnage de 10 ans, Abbas Jaber ne préfère retenir que les choses positives. ‘’La chose positive pour moi est d’avoir cru en l’arachide, alors qu’en 2002-2003, plus personne n’y croyait parce que les cours mondiaux pour l’arachide étaient des plus bas’’, a-t-il relevé.
Il a salué les modalités de cette séparation qui ne sont ‘’ni brutales ni conflictuelles’’. C’est une séparation ’’dans l’intérêt de Suneor et dans l’intérêt du Sénégal’’, s’est il félicité.Auteur: Aps -

Suspicions autour d’une société de téléphonie : La Douane aux trousses de Redington Gulf

http://www.dakaractu.com «Le Populaire’’ avait révélé qu’une société de téléphonie se trouvait au cœur d’une affaire pistée par la Douane. Selon les informations de Libération, la société indienne Redington Gulf se trouve au cœur des investigations.

La Douane tient-elle un dossier qui est parti pour faire bien des dégâts? Est-ce que les soupçons sont fondés? On le saura sans doute à la fin de la procédure pilotée par les redoutés et redoutables Enquêtes douanières.
Selon les investigations de Libération, c’est la société indienne, Redington Gulf, qui se trouve au cœur des vérifications douanières faisant suite à une dénonciation. L’entreprise est suspectée de réexporter des téléphones portables vendu par Samsung Electronics.
Selon toujours ces suspicions, elle utiliserait le Sénégal comme plateforme pour faire plus de profit en contournant les réglementations et profitant des facilités de notre pays.
Si ces doutes sont fondés, ces manoeuvres coûteraient au Trésor plus de 3,5 milliards F Cfa par mois, soit plus de 20 milliards depuis. Pourquoi ce mécanisme d’activation des téléphones portables avec des puces locales juste pour quelques secondes afin de capter le réseau du Sénégal ?
C’est la question qu’on se pose du côté de la Douane. Dans tous les cas, si les faits se confirment avec le temps, on ne manquera sans doute de se poser des questions sur une probable responsabilité de la marque Samsung.

Démographique africaine: Moteur du décollage économique de la région

http://www.lejecos.com Les politiques publiques et les interventions actuelles des autorités gouvernementales en Afrique peuvent augmenter les chances de voir se concrétiser les gains potentiels de la croissance démographique rapide de la région et accompagner son décollage économique, selon un nouveau rapport du Groupe de la Banque mondiale.

rapport de la Banque mondiale intitulé Africa’s Demographic Transition: Dividend or Disaster pointe une note optimiste sur le dividende démographique africain. Selon le rapport, avec des mesures appropriées, comme l’abaissement des taux de fécondité et l’amélioration de l’éducation et de la santé, en particulier pour les femmes et les filles, les État pourront ressentir les effets positifs de l’évolution démographique sur le développement de tout le pays.
«L’explosion démographique africaine ne pourra contribuer à la croissance économique sans des investissements appropriés dans le capital humain », souligne Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique.
Le rapport préconise des mesures et des changements stratégiques généraux susceptibles de favoriser une évolution rapide de la démographie pour générer un vaste dividende démographique dans toute l’Afrique.
Les pays peuvent autonomiser les femmes et les filles en améliorant leur santé et leur instruction, en développant leurs compétences et en leur accordant davantage de pouvoir économique, social et de décision. Dans les pays où la fécondité est en recul et où le pourcentage de population en âge de travailler augmente, la priorité doit être de créer des emplois hautement productifs et d’encourager les investissements dans la santé et l’éducation des plus jeunes.
Les économies plus avancées doivent insister sur la mobilisation de l'épargne nationale et la participation des femmes au marché de l'emploi en dehors du foyer. Des mesures doivent être prises pour constituer une épargne suffisante en vue de la retraite afin de faire face au problème du vieillissement de la population qui se posera à mesure que la fin de la transition démographique approchera. Pathé TOURE

Dividende démographique : Consultation régionale des leaders confessionnels

http://www.lejecos.com/ Pour une bonne maitrise du dividende démographie, le gouvernement appuyé par l’UNFPA compte prêcher la bonne parole auprès des religieux.

Avec l’adoption récente des objectifs de développement durable ouvrant la voie à l’instauration d’un monde où l’équité et l’inclusion sont des valeurs essentielles, est devenue une exigence.
Et dans ce cadre, la reconnaissance de l’importance du dividende démographique dans la réalisation des objectifs de développement durable est un élément de taille. En effet, le dividende démographique est la croissance économique accélérée qui survient lorsque la population en âge de travailler dans un pays croît plus vite que le nombre de personnes à charge.
Et comme la population ouest-africaine est jeune, leur autonomisation, combinée avec les bonnes politiques, fournira à la région la possibilité d'exploiter un dividende démographique et de bénéficier d’une croissance économique.
Mais il y a que les chefs religieux et traditionnels sont considérés comme les piliers de leurs communautés. Par leurs actions, ils contribuent aux changements positifs dans la société, notamment en facilitant l’accès à l’éducation et à la santé. Pour y arriver, le Gouvernement de la République du Sénégal conjointement avec l’UNFPA, propose d’organiser une consultation de deux jours qui verra la participation des chefs religieux de la région pour soutenir et s’engager dans le renforcement de l’autonomisation des jeunes dans le contexte du dividende démographique. Pathé TOURE

CODESRIA - Hommage à Elikia Mbokolo : «Un vulgarisateur de la dignité, de la civilisation de l’homme noir»

http://www.lequotidien.sn A l’issue de la Conférence internationale sur la grande guerre tenue dans la capitale sénégalaise, le Codesria a «surpris» le congolais, Elikia Mbokolo, en lui rendant hommage samedi dernier. L’homme a été peint comme un vulgarisateur de la dignité de l’homme noir, un combattant de la valorisation de la civilisation et culture nègre.

Il a le sourire à la bouche. L’his­torien congolais, Elikia Mbokolo, a été honoré ce samedi par ses pairs historiens et d’anciens collaborateurs. Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria) a été élogieux à l’endroit de l’ancien membre de son comité scientifique à l’occasion de la Conférence internationale sur la Grande guerre tenue à Dakar. Comme à son habitude, Pr Iba Der Thiam a aligné les superlatifs pour lui rendre hommage. «L’homme appartient au cercle restreint des savants, des penseurs, des chercheurs et des enseignants dont l’Afrique et le monde peuvent valablement s’honorer», déclare Pr Iba Der Thiam. Il est «pédagogue» et incarne «l’intelligence, la compétence, l’érudition». Selon les témoignages, le Kinois a passé plus de quatre décennies à animer des conférences dans des universités et instituts à travers le monde pour la dignité de l’homme noir, la valorisation de son passé, de sa culture et de sa civilisation. Mbokolo a aussi mené son combat via les revues, et surtout à travers son émission Mé­moire d’un continent diffusée sur Radio France Internationale où il suscite des vocations.
En marge de la cérémonie, Mbokolo a montré à quel point la recherche est importante : «La recherche dans les sciences sociales, surtout la recherche en histoire nous permettrait d’aller de l’avant, de ne pas répéter un certain nombre de fautes, d’erreurs du passé.» Revenant sur l’événement, l’intéressé se dit «très surpris et très ému» d’être honoré à Dakar, l’une des capitales de «l’écriture de l’histoire» en Afrique. Par la même occasion, le Congolais n’a pas manqué de rappeler les liens qui le lient au Sénégal ayant grandi dans un quartier de Kinshasa où vivaient des Sénégalais.
Cet hommage lui a été rendu sous les yeux du recteur de l’Uni­ver­sité Cheikh Anta Diop, Ibra­hima Thioub, Penda Mbow, Thior­no Ba et du Pr Boubacar Barry. Mamadou SAKINE

Nécrologie : Décès du professeur Omar Sankharé

Le professeur Omar Sankharé, deuxième seul agrégé de grammaire après l’ancien President Léopold Sedar Senghor vient de nous quitter ce lundi des suites d’une longue maladie. Le Professeur Sankharé était l’auteur de plusieurs ouvrages. Dakaractu présente ses condoléances à la famille éplorée et au monde des lettres et de la culture

Mauritanie: Hommage à LY Djibril Hamet (Par Ba Khassim Sidiki).

http://afriquemidi.com « Suis-je romancier » se demandait Proust derrière son narrateur. Dans une une vie ponctuée d’aléas médicaux à travers une œuvre il prononçait «j’ai mis le mot fin» ; épilogue prémonitoire d’un adieu définitif six mois plus tard. Mais peut-il y avoir vraiment un terme à un édifice qui survit à son réalisateur ? Chercher et se rechercher dans le romanesque révélera un écrivain qui ne vit pas son temps mais le temps qui vit en lui. Voyage inachevé que celui de Ly Djibril Hamet où son travail est commencement parce qu’il nous laisse un temps présent, une écriture nécessairement postérieure à son auteur. Il revient aux lecteurs d’en étendre les ramifications, de s’en approprier. C’est que Ly Djibril Hamet nous ouvre les voies intérieures, au lieu de l’artefact social, celles du moi profond dont l’art et la littérature ont le secret.

Ly Djibril Hamet a connu la souffrance, la privation, que son intelligence transmue en connaissance de l’humain, en leçon de sagesse, en un guide d’inspiration : contribuer, élaborer, penser. C’est pourquoi à sa sortie de prison, il se consacra principalement à ce qui offre une compréhension plus fine des hommes et des sociétés. Homme de conviction, idéologue dés qu’il s’agit d’altérité, il magnifiait la culture dans un pléonasme créateur. Au fond il ne s’est jamais départi de la vocation d’écrivain qui a toujours été la sienne. La disparition de ce sculpteur des mots ne conclut pas une scène, ne clot un temps. Elle noue plutôt les liens de sens inaugurés par les textes qu’il a composés, les palabres qu’il animait, les éveils qu’il impulsait. Dans le soir qui l’accompagne là ou cessent les cyclones de l’existence, Ly Djibril Hamet nous conte encore, par l’oeuvre qu’il nous a léguée, le sens du devoir, le dépassement de soi dans une aventure intellectuelle. Le privé, le personnel et le public s’éclipsent, se subsument dans l’essence, monde de la durée par la création et le génie.

Aujourd’hui, nom ne peut mieux résonner que celui de son village natal, Looboudou c’est-à-dire le Refuge, en métaphore de la protection, de sol qui enveloppe un de ses fils, la terre où sont parties ses racines, lieu de l’envol du « pélican » qui a voué une vie de sacrifices. Ly Djibril Hamet, ce peulh du Fouta Torro, nous conviait à la perception des rosées du matin, à la royauté du regard sur le balancement des choses. En miltant de la première heure, il fit du développement des langues nationales le Puular, l’Arabe, le Soninké, le Wolof, un ministère, une foi en une aurore de fraternité. Il part en initié et interpète des traditions au moment où il s’exerçait dans ce qui avait valeur pour lui, lui tenait beaucoup à cœur :donner à lire et à représenter.
Alors cet homme est parti dans cet ailleurs retrouvant ainsi Feux Saïdou KANE, Mourtodo DIOP, Tène Youssouf GUÈYE et nous prions pour son repos céleste. Dans cette dernière demeure qui est désormais la sienne, nous demandons au Bon Dieu de l’accueillir en son Saint-Paradis, exprimons nos condoléances à sa famille éplorée .AminBÂ Kassoum Sidiki

MFDC :L’impossible unification

http://www.enqueteplus.com Les tentatives d'unification des différentes factions de la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) butent sur des écueils presque insurmontables, tant les divergences entre protagonistes sont profondes. Au même moment, les tensions montent dans la partie sud de la Basse Casamance où l'armée a récemment procédé à des arrestations de personnes soupçonnées de collusion avec les rebelles aux ordres du chef César Atoute Badiate.

Au-delà du constat d'échec ayant sanctionné plusieurs réunions de conciliation menées par certains sages du MFDC, ce sont surtout les exigences quasi-impossibles des uns et des autres qui empêchent le déclic tant attendu en direction de l'union entre différentes factions de la rébellion de Casamance. Idem pour l'approche du principal facilitateur interne à la rébellion qui pose problème. Beaucoup de combattants s'étonnent, en effet, du parti pris ouvert du "sage" du MFDC de Bignona, Moussa Coly, accusé de défendre les positions de César Atoute Badiate dont les lieutenants exigent que le camp du chef rebelle Ibrahima Kompasse Diatta coupe totalement les ponts avec les facilitateurs et les bonnes volontés externes au MFDC. Mieux, ils exigent que Kompass Diatta mettent fin à ses rencontres de Sao Domingo, en Guinée-Bissau, avec le facilitateur comorien Said Abass Ahmed pour faire totale allégeance à son ancien chef César Atoute Badiate.

L'autre reproche fait à Moussa Coly, c'est son adhésion supposée au postulat selon lequel l'unité du MFDC passe par la reconnaissance de Mamadou Nkrumah Sané comme Secrétaire général de la rébellion aux dépens de Salif Sadio, accusé d'avoir exécuté "ses propres frères" et d'avoir libéré des militaires sénégalais capturés au combat. Il est aussi reproché à Salif Sadio de faire dans le solo avec les médiateurs de Sant' Egidio. C'est ainsi qu'à la suite du report sine die d'une réunion programmée en septembre dernier dans ce sens, une nouvelle table-ronde a réuni ce samedi certains chefs du maquis à l'Etat-major du MFDC situé dans les bases de César Atoute Badiate qui est soupçonné d'être à la manœuvre. En effet, le chef du maquis de Cassolol multiplie les approches pour étendre ses tentacules, après avoir pris ses distances avec Robert Sagna et l’Eglise, tous facilitateurs dans la crise.

Deux arrestations Or, dans ce contexte de contradictions profondes au sein du MFDC, les tensions semblent monter d'un cran dans la partie de la Basse Casamance où l'armée multiplie les patrouilles. C'est ainsi que Kouguissayo, le chef de village de Boukitingho, situé dans la communauté rurale d'Oukout, à une dizaine de kilomètres d’Oussouye, a été arrêté mercredi par des éléments de l'armée, en même temps qu'un certain Dieudonné. Leur interpellation serait en relation avec des soupçons de collusion grave avec le maquis actif dans cette partie de la Casamance. Tous les deux hommes ont été acheminés à Oussouye avant d’être transférés à Ziguinchor.Mame Talla Diaw

Les Lundis de Madiambal :La Crei en réforme

Au risque de nombreux procès d’intention, nous nous étions insurgés, à plusieurs reprises, contre les règles de fonctionnement de la Cour de répression de l’Enrichissement illicite (Crei). Nous avons toujours considéré que la procédure devant cette juridiction ne garantit nullement l’observance des règles essentielles d’un procès juste et équitable. L’air du temps était peut-être de hurler avec les loups et certains loups ne se rappelaient plus qu’ils étaient bien aphones au temps où nous, au Quotidien, nous croisions le fer avec Karim Wade du temps de sa toute puissance. Quel tribut n’avions-nous pas payé pour avoir bravé le fils du Président Wade, qui avait la haute main sur tout ce qui comptait dans ce pays ! Nous dénoncions sans aucune concession, ses pérégrinations à bord de jets privés ; nous dénoncions sa gabegie avec l’organisation du Sommet de l’Oci avec des villas présidentielles payées par le trésor public à plus de 20 milliards de francs et jamais livrées ; nous dénoncions la réfection de l’Hôtel King Fahd Palace à hauteur de plus de 25 milliards de francs et une réfection jamais achevée alors que le Radisson Blu a été sorti de terre avec le même investissement ; nous étalions à longueur de colonnes, ces affaires qui sont devenues les gros scandales de la République, comme le tunnel de Soumbédioune, la réparation de l’avion présidentiel La Pointe de Songomar, les concessions de la gestion du port de Dakar et des aéroports de Dakar et de Diass, de la Suneor, du Chemin de fer, des Industries chimiques du Sénégal ou de l’autoroute à péage et les extravagances du Plan Taakal entre autres.

Il faut réfléchir par l’absurde ou même vraiment réfléchir comme un imbécile, pour penser qu’en relevant les tares de la Crei, nous étions dans une posture intéressée en défendant Karim Wade et ses acolytes. Que pouvions-nous attendre d’un Karim Wade en prison et que nous lui avions refusé du temps où il avait tout, où il pouvait se montrer prodigue comme il ne manquait pas de le faire au profit de ses amis ? Nous avions donc estimé qu’il fallait indubitablement une reddition des comptes et tous les actes de prévarication punis. Seulement, nous trouvions que l’activation de la Crei procédait d’un déni de justice. Aujourd’hui, Mme Aminata Touré, ancienne ministre de la Justice et ancienne Première ministre qui incarnait, plus que quiconque, la traque des biens mal acquis, a révisé ses certitudes. Dans une émission de télévision réalisée en partenariat entre Seneplus.com et Le Quotidien et enregistrée le 17 octobre 2015, elle réfléchit à haute voix en indiquant sans ambages : «Il faut faire évoluer la Crei vers des normes plus conformes à la démocratie (…) Il y a une réflexion qui est en cours.» Le Président Macky Sall lui-même a abondé dans le même sens hier sur le plateau de la chaîne française d’information continue i-télé. Nous ne disions pas autre chose. Il reste que les dénis de justice dans le cadre de ces procédures continuent. L’Etat du Sénégal viole ses lois en décidant déjà de la confiscation des patrimoines des personnes condamnées par la Crei. En effet, la conservation foncière a fini de muter au nom de l’Etat du Sénégal, des biens immobiliers considérés appartenir à Bibo Bourgi par exemple. La procédure apparaît on ne peut plus illégale dans la mesure où l’arrêt de la Crei, condamnant notamment Karim Wade, Bibo Bourgi et Pape Mamadou Pouye, n’est pas encore définitif pour cause de procédure de rabat d’arrêt en cours, initiée depuis le 25 août 2015 par les conseils de Bibo Bourgi. La loi organique 2008-35 du 7 août 2008 portant création de la Cour suprême dispose dans ses articles 51 et 37 qu’en matière pénale, la procédure en rabat d’arrêt suspend l’exécution des effets de l’arrêt en cause, à l’exception des condamnations civiles. En l’espèce, l’Etat du Sénégal ne peut, avant le sort définitif réservé à la demande en rabat d’arrêt, au plus qu’exiger le paiement des dommages et intérêts pour un montant de 10 milliards de francs Cfa prononcés par la Crei. Or, en procédant à la mutation des biens immobiliers, l’Etat exécute la confiscation des biens ordonnée par la Crei. Il s’y ajoute que certains des biens immobiliers sont inscrits au nom de personnes privées qui n’ont pas été installées dans la cause jugée par la Crei. La démarche apparaît ainsi doublement comme une forfaiture. Le même élan pour exécuter la décision de confiscation des biens s’est aussi traduit par la décision prise le 18 septembre 2015 par l’Etat du Sénégal de mettre des sociétés comme Ahs dans le patrimoine public. On se demande bien ce qui presse tant pour que l’Etat du Sénégal ne puisse pas attendre quelques mois encore, le temps de connaître le sort que la Cour suprême réservera à la demande en rabat d’arrêt. Dans cette affaire, l’Etat du Sénégal a pris de gros risques inutiles. Cet empressement qui, du reste, constitue une violation manifeste de la loi, à mettre la main sur les biens est sujet à caution et le Centre de règlement des différends internationaux (Crdi) à Paris, saisi en procédure d’arbitrage, peut légitimement s’étonner du fait que le Sénégal n’ait pas daigné attendre d’épuiser toutes les procédures internes avant de se mettre à exécuter la décision rendue par la Crei.
Dans un Etat de droit, la fin ne justifie pas les moyens. Une autre situation encore plus cocasse, est la décision prise de confier la gérance de Ahs tombée, de fait, dans le giron de l’Etat, à Abdoulaye Sylla qui était désigné par la Commission d’instruction de la Crei comme administrateur provisoire. La moindre des prudences aurait voulu que les autorités de l’Etat cherchent à savoir les conditions et les résultats de l’administration provisoire avant de continuer un quelconque bail avec l’administrateur provisoire. A ce que l’on sache, la désignation des organes dirigeants de sociétés de droit public au Sénégal obéit à certaines règles précises. Il y a lieu de s’interroger sur les fruits de l’administration provisoire quand on entend les syndicalistes de l’entreprise fulminer. Pourtant, Ahs a toujours été présentée comme une société florissante. En 2012, la société avait déclaré un bénéfice de 350 millions de francs et l’administrateur provisoire nommé en 2013, dans son premier rapport à la Commission d’instruction de la Crei, se félicitait de sa bonne gestion en annonçant avoir augmenté le bénéfice de plus de 12%. Des dividendes n’ont pas été distribués, on peut légitiment se demander ce qu’il advient de tout ce magot constitué depuis lors.

Jean-Paul Dias du BCG demande à Moustapha Niasse de régler politiquement le problème des groupes à l’Assemblée

Xibaaru Dans un communiqué le Bloc des Centristes Gaïndé (Bcg) de Jean-Paul Dias déplore que les modifications contraignantes et restrictives du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ont rendu non seulement plus difficile la constitution ou la reconstitution de groupes parlementaires, mais ont enfermé les députés dans un corset s’apparentant au vote impératif. Pis, selon le BCG, ces modifications ont porté atteinte à la liberté de l’élu et, surtout, ont compliqué la situation. Si bien que de la même façon que la mise en œuvre de la nouvelle mesure portant élection du président de l’Institution pour la durée de la législature a eu pour point de départ un nouveau vote en faveur du titulaire, de la même façon, le Bcg considère que toutes les nouvelles décisions concernant les groupes parlementaires devraient avoir pour point de départ la mise en place de cette année. Les restrictions n’étant prises en compte que la prochaine fois, puisque l’an prochain, l’on ne procédera pas à un vote pour la présidence de l’Assemblée nationale, argumente le centriste en chef. La loi ne peut pas être rétroactive, se défend le Bcg.
Aussi, sur indication de la majorité des députés élus sur sa liste et à condition que le quota quantitatif des dix élus soit toujours constaté, le Pds devrait-il être admis à former son groupe parlementaire en conservant la même dénomination que l’an dernier, constate le Bcg. S’ils remplissent les conditions quantitatives exigées, les autres députés ne se reconnaissant plus du groupe Pds ni du groupe Benno devraient pouvoir aussi constituer un groupe d’«Indépendants» ainsi que cela existe dans d’autres parlements. Ce ne serait donc que l’an prochain que les nouvelles dispositions – qu’une fois de plus le Bcg désapprouve – pourraient entrer en vigueur, analyse le Bcg. Mais pour un pays dont l’Exécutif va donner des leçons de comportement démocratique ailleurs en Afrique, il est honteux de constater la situation actuelle à l’Assemblée nationale, déplore le Bcg.
A présent, Dias-père estime qu’il est du devoir du président de l’Assemblée nationale de régler politiquement cette affaire dans l’esprit préconisé, ci-dessus, par le parti afin de ne pas laisser la démocratie parlementaire sénégalaise sombrer dans du juridisme, dans de la procédure politicienne surannée car le blocage est beaucoup plus politique que juridique. Pour sa part, clame le Bcg, le Pds vit le retour de manivelle, lui dont la majorité parlementaire avait exclu de l’Assemblée abusivement, illégalement et anticonstitutionnellement deux de ses députés sous des prétextes fallacieux. Mais le Bcg invite la majorité parlementaire actuelle à méditer ce cas et retenir la leçon afin d’éviter qu’un jour, le pouvoir perdu, elle ne vive la même chose à son détriment.

L’alliance secrète entre Gackou et Wade…Les lettres du Gorgui pour introduire Gackou dans le Golfe…

Xibaaru Pré campagne du Grand Parti pour la présidentielle Gackou, Karim et l’argent des monarques du Golfe
Pour un trésor de guerre, Malick Gackou en dispose largement. Avec des lettres d’introduction dans les pays du Golfe, le leader du Grand Parti déroule son agenda pour un rôle précis. Lequel ?
Sa proximité avec les Wade n’est pas fortuite. Malick Gackou est aujourd’hui le chouchou de la famille Wade. Son rapprochement avec Wade-père lui est tout bénéfique. Les éloges politiques puis sociales en direction de Me Wade sont l’arbre qui cache la forêt, mais c’est un secret de polichinelle qu’entre Gackou et Wade, il y a un grand deal. Selon des sources très proches de l’entourage de Me Wade, le leader du Grand Parti déroule un plan tracé par le « Pape du Sopi » en direction de la prochaine présidentielle. L’alliance politique entre les deux reposerait sur une stratégie de maillage du territoire national. En deux temps.
D’abord, un affaiblissement de son ex-parti, l’Afp de Moustapha Niasse. Ce qu’il réussit jusqu’à présent. Secundo, par la quête de nouveaux militants par un discours savamment réfléchi et qui repose par la fragilisation du concept du Plan Sénégal émergent. Et jusque-là, selon toujours notre source, Wade ne cache pas de jour en jour sa «satisfaction» pour Gackou. Et si le leader du Grand Parti a accepté de se soumettre à Wade-père, c’est parce qu’il aurait «reçu de la part de Karim Wade des lettres d’introduction chez ses amis du Golfe» qui lui auraient promis de financer toutes ses activités politiques. Même en prison. Vrai ou faux ? En tout cas, tout militerait à le croire au vu des importants moyens déployés depuis la naissance de sa formation politique. A cet effet, la récente visite de Gackou à la prison de Rebeuss a laissé aussi beaucoup de cliquetis. Du côté du Pds, on semble se plaire à cette émergence d’un fils de la banlieue – véritable réservoir d’électeurs – dont la cible principale est «l’ennemi commun» qui, dit-on, joue parfaitement «un rôle» en direction de la présidentielle. Lequel ? Seul Wade sait. Des brides d’informations renseignent que Wade a déjà sa « botte secrète ». Son candidat ? Tout compte fait, du côté du pouvoir, on regarde le Grand Parti se massifier. Et pour le contenir, on envoie les seconds couteaux de la banlieue. Comme pour le mépriser. Erreur qui risque de coûter cher à l’Apr dans une banlieue où on cherche dans des bottes de foin les responsables apéristes. Comme d’ailleurs, partout ailleurs. La présidentielle, c’est pour quand ?Rewmi\\

MALICK GACKOU

http://www.enqueteplus.com Le doute n'est plus permis : Malick Gackou sera candidat à la prochaine élection présidentielle, du moins si l'on en croit Gaston Mbengue. Invité hier de l'émission Sen Jotay de la Sen Tv du tonitruant Ameth Aïdara, le promoteur de lutte et responsable du Grand parti a laissé entendre que son nouveau leader sera bel et bien candidat à la future présidentielle. "Si je vous dis que Gackou sera candidat, il faut me croire", a-t-il dit. Dans sa lancée, le président du Ndiambour de Louga de soutenir que le patron du Grand parti n'a pas d'adversaires à Guédiawaye. Selon ses dires, dans cette partie de la banlieue dakaroise, il n'y a que deux leaders à savoir Malick Gackou et Ameth Aïdara initiateur du mouvement Guédiawaye la niou bokk. "Aliou Sall et Lat Diop qui s'agitent pour attaquer Gackou doivent se taire car ils ne sont pas de Guédiawaye", a déclaré sans sourciller l'ancien militant du Parti socialiste.

Pré campagne du Grand Parti pour la présidentielle Gackou, Karim et l’argent des monarques du Golfe

http://www.rewmi.com Pour un trésor de guerre, Malick Gackou en dispose largement. Avec des lettres d’introduction dans les pays du Golfe, le leader du Grand Parti déroule son agenda pour un rôle précis. Lequel ?

Sa proximité avec les Wade n’est pas fortuite. Malick Gackou est aujourd’hui le chouchou de la famille Wade. Son rapprochement avec Wade-père lui est tout bénéfique. Les éloges politiques puis sociales en direction de Me Wade sont l’arbre qui cache la forêt, mais c’est un secret de polichinelle qu’entre Gackou et Wade, il y a un grand deal. Selon des sources très proches de l’entourage de Me Wade, le leader du Grand Parti déroule un plan tracé par le « Pape du Sopi » en direction de la prochaine présidentielle. L’alliance politique entre les deux reposerait sur une stratégie de maillage du territoire national. En deux temps.

D’abord, un affaiblissement de son ex-parti, l’Afp de Moustapha Niasse. Ce qu’il réussit jusqu’à présent. Secundo, par la quête de nouveaux militants par un discours savamment réfléchi et qui repose par la fragilisation du concept du Plan Sénégal émergent. Et jusque-là, selon toujours notre source, Wade ne cache pas de jour en jour sa «satisfaction» pour Gackou. Et si le leader du Grand Parti a accepté de se soumettre à Wade-père, c’est parce qu’il aurait «reçu de la part de Karim Wade des lettres d’introduction chez ses amis du Golfe» qui lui auraient promis de financer toutes ses activités politiques. Même en prison. Vrai ou faux ? En tout cas, tout militerait à le croire au vu des importants moyens déployés depuis la naissance de sa formation politique. A cet effet, la récente visite de Gackou à la prison de Rebeuss a laissé aussi beaucoup de cliquetis. Du côté du Pds, on semble se plaire à cette émergence d’un fils de la banlieue – véritable réservoir d’électeurs – dont la cible principale est «l’ennemi commun» qui, dit-on, joue parfaitement «un rôle» en direction de la présidentielle. Lequel ? Seul Wade sait. Des brides d’informations renseignent que Wade a déjà sa « botte secrète ». Son candidat ? Tout compte fait, du côté du pouvoir, on regarde le Grand Parti se massifier. Et pour le contenir, on envoie les seconds couteaux de la banlieue. Comme pour le mépriser. Erreur qui risque de coûter cher à l’Apr dans une banlieue où on cherche dans des bottes de foin les responsables apéristes. Comme d’ailleurs, partout ailleurs. La présidentielle, c’est pour quand ?Pape Amadou GAYE

L’espace politique sénégalais comme une jungle Plus de 200 partis, «hors-la-loi»

http://www.rewmi.com On en compte plus de 200. Ils seraient 240 partis politiques légalement constitués. Mais combien sont-ils à être «hors-la-loi». En effet, certains n’ont ni adresse, ni répertoire téléphonique et même pas de siège ou permanence pour tenir des réunions, bref, ils sont dans la «clandestinité». Ce que déplore la tutelle.

240 partis politiques identifiés par les services du ministère de l’Intérieur. Des partis légalement constitués. Mais dont certains ne peuvent même pas remplir un studio photo. Une situation que les hautes autorités de la République cherchent à solutionner. Des chefs de parti qui sont pour l’instant inactifs. Combien sont-ils à tenir des bureaux politiques. Même à l’Alliance pour la République, l’on ne discute plus de sujets relatifs à la chaude actualité. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de communiqués sur le drame de Mouna, la rentrée scolaire, le chômage des jeunes, etc. Pour l’heure, l’Afp tient régulièrement des réunions, au moins pour redynamiser le parti. Au Parti socialiste, cela se compte du bout des doigts. Au Parti démocratique sénégalais, il a fallu le retour de Me Abdoulaye Wade, pour insuffler une cure de jouvence. Des anciens ténors très virulents comme Cheikh Tidiane Gadio, Abdourahim Agne, Djibo Kâ, Landing Savané, Amath Dansokho, toujours prêts à lancer des missiles, sont aux abonnés absents. Quant au plus gros de la troupe, c’est le silence radio.

Pour beaucoup d’entre ces illustres inconnus, sauf du fichier, la dèche est passée par là. Avec Macky, il n’ya pas de tontine ou d’avances sur salaires ou appuis financiers. Il faut travailler à la sueur de son front. Ces chefs de parti, dont le quorum atteint quelque fois, trois voire quatre pelés et un tondus, c’est la recherche d’un trésor. D’une bonne planque. Pour sauver des idéologies nées souvent lors des durs moments de la vie estudiantine. On ne sait même plus s’il faut être socialiste, léniniste, de Gauche ou de Droite. Des slogans que les jeunes Sénégalais ne connaissent même pas. Ces chefs de parti ne peuvent même pas remplir un studio de photo… minute. Selon quelques indiscrétions, la tutelle à même des cheveux blancs. L’émissaire épuise tout son réservoir, en sillonnant les quartiers de la ville et de la banlieue, pour remettre des convocations. Il se heurte à un anonymat total.

Des partis qui doivent, au moins, avoir une adresse électronique, pour pouvoir être contacté en cas de réunion, avec le ministre de l’Intérieur. Depuis combien de mois, ces réunions ne se sont pas tenues ?

Des partis au bord de la faillite

L’Apr, le Pds, l’Afp, le Ps, Rewmi, le Pit, la Ld, sont dans presque le dénuement… des permanences qui ne l’ont que de nom. A cause de leur vétusté. Surtout au Pit, où la végétation, les toiles d’araignées, un décor de halloween a pris le dessus. Certains ont même loué la devanture pour éponger les dettes. A Khar Yalla. Pis, aujourd’hui, chaque grand veut tenir sa réunion. Soit chez lui, soit dans un hôtel huppé. Pour être dans le vent.

Il est donc temps que cette situation soit revue. A quelques mois des élections, les Sénégalais verront des visages nouveaux sanglés comme «Kocoumbo», venir bousculer la hiérarchie. Ils se diront prêts à briguer un mandat. Et vouloir détrôner Macky Sall. Ils sortiront de leurs salons, cherchant coûte que coûte des connections avec la presse, pour se faire entendre. Ils seront de plus en plus visibles. Une occasion, pour au moins se rapprocher d’un ténor et l’accompagner non dans les tournées, Mais dans la capitale. Devant les caméras, vous les verrez sourire, pour au moins, passer dans un journal télévisé. Parmi ces chefs de parti, de Souleymane Ndéné Ndiaye, le dernier arrivé s’est prononcé sur l’actualité, aucun. Quant aux autres, n’en parlons pas. A ce moment, les services du ministre A. Daouda Diallo pourront au moins mettre la main sur eux, pour leur remettre au moins, une feuille d’émargement…Ndèye DIAW

Que sommes nous devenus ?Par Amadou Tidiane WONE

Lettre ouverte d’un petit frère aux soixante-huitards
En 1968 j’avais 12 ans. Mon vocabulaire venait de s’enrichir d’un mot magique synonyme d’école buissonnière : « Vivelagrève ». En un seul mot dans ma tête d’enfant. Habitant sur l’avenue Bourguiba (ex Route des puits) j’étais, du haut de notre immeuble, le témoin privilégié, lointain et admiratif, des échauffourées entre services d’ordre et manifestants. Les uns balançant toutes sortes de projectiles, les autres casqués, gantés et harnachés, leur renvoyant des grenades lacrymogènes. Ces images ont changé durablement ma vie et ont imprimé, dans la conscience de l’adolescent que j’allais devenir, une posture de refus et d’insubordination qui se traduira par un engagement précoce dans le syndicalisme scolaire puis universitaire, et le militantisme résolu dans le Mouvement démocratique. Actif dans le mouvement de résistance culturelle, je n’avais pas alors conscience d’avoir été enrôlé, à mon insu, dans ce qui était déjà un des partis les plus significatifs de la Gauche sénégalaise. Au cours de plusieurs années de militantisme dans la clandestinité, j’ai passé, en compagnie de plusieurs personnes qui se reconnaîtront, quelques unes des plus belles années de ma vie au plan de l’enrichissement humain et de la formation politique et idéologique. Le moment viendra de restituer ces pans essentiels de l’histoire de la classe politique sénégalaise actuelle, pour débusquer les usurpateurs et rendre hommage à ceux qui ont tant sacrifié de leurs vies personnelles pour arracher la démocratie multi partisane et aboutir à l’alternance de l’an 2000.
Grands frères, mon propos aujourd’hui est de vous demander, tout simplement, d’évaluer le chemin parcouru depuis un peu plus d’une trentaine d’années à l’aune des engagements primordiaux. Je sollicite ainsi, tous ceux qui distribuèrent nuitamment XAREBI et autres publications clandestines, ceux qui imprimèrent, au risque de perdre leur emploi, des tracts contre le régime d’alors sur ses propres machines à ronéotyper. A tous, je demande de prendre le temps de regarder dans le rétroviseur. Je m’adresse également à ceux qui, de jour comme de nuit, de Dakar à Saint-louis en passant par Thiès Kaolack et Diourbel, confectionnaient des dazibaos ou badigeonnaient les murs de la cité des complaintes du Peuple. Je m’adresse aux fabricants de cocktails Molotov, mais également aux poètes de la subversion ainsi qu’aux penseurs de la lutte contre le néocolonialisme. Je m’adresse à ceux qui, toutes affaires cessantes, rejoignaient la campagne répondant au mot d’ordre « d’intégration des masses paysannes », à ceux qui s’inscrivaient comme journaliers dans les usines pour « conscientiser le prolétariat ». C’était à l’époque du parti unique dit unifié (UPS), puis du multipartisme sélectif (loi des 4 courants). En ce temps-là, on s’engageait en politique sans plan de carrière. Rien que des sacrifices à l’horizon ! Je pense à tous les martyrs que nous fêtions chaque 26 mai. Qui s’en souvient encore ? Je pense à Oumar Blondin Diop rendant l’âme sur l’île de Gorée, à Alhousseynou Cissé tombé à Santhiaba Mandjack, et à tant d’autres que vous pourriez citer le moment venu. Je pense à tous ceux qui ont sombré dans l’alcoolisme ou la déraison, je pense aux destinées fracassées, aux familles disloquées. Je pense aux années et aux mois de prison endurés, par les uns et par les autres, pour épouser la Cause du Peuple. Pensant à tout cela et observant ce que la politique est devenue, je vous interpelle. Solennellement. Et je vous demande : que sommes nous devenus ? Que sont devenus nos engagements premiers vis à vis des « masses populaires » ? Dans quel état est l’indépendance nationale qui a coûté cher à tant de générations d’hommes et de femmes? Où en est la défense et l’illustration de la Culture nationale comme enjeu essentiel pour garantir notre indépendance politique et économique ? Etc. Que de questions essentielles sur lesquelles j’aimerais vous entendre !
Voilà Grands ! Que celui d’entre vous qui aura un moment prenne le temps de m’expliquer pourquoi on ne parle plus que d’élections et de postes, de pouvoirs et de partage, de butin et de milliards envolés !
Qui va se préoccuper de la Cause du Peuple désormais ?
Amadou Tidiane WONE dit Baba (je reprends le maquis !)
woneamadoutidiane@gmail.com
PS : J’avais publié cette interpellation en 2006… bientôt dix ans ! Mes questions, à moi-même et à tous ceux qui s’y reconnaîtront, demeurent sans réponses… les archives sont parfois torturantes !

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