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La croissance économique du Sénégal se porte bien, selon le FMI

Lignedirecte.sn – La croissance économique du Sénégal se porte bien, son taux est supérieur à celui de la moyenne africaine et le pays a fait mieux en 2015 et fera mieux en 2016, selon Roger NORD, Directeur Adjoint du Département Afrique au FMI.

«Les chiffres démontrent que le taux de croissance au Sénégal demeure fort. Pour 2016 dans nos anticipations ça sera de même. Mais le Sénégal peut faire encore mieux. C’est pour cela que le Plan Sénégal Emergent a des objectifs ambitieux, des objectifs que nous soutenons pleinement au niveau du FMI», a soutenu M. Nord, lors de la publication du rapport de son institution, mardi à Dakar.

Selon le représentant du Fonds Monétaire International, avec les réformes engagées par le gouvernement le taux de croissance «augmentera» d’avantage.

En 2015 et en 2016, les taux de croissance envisagés pour le Sénégal sont supérieurs de ceux de l’Afrique subsaharienne. Ce qui reflète les politiques économiques «saines» du Sénégal, selon lui.

Cependant, M.Nord admet qu’il y a des choses à améliorer. Et pour le PSE qui vise d’augmenter d’avantage la croissance, il reste beaucoup à faire.

«Le rapport du FMI place tous les pays du monde en plusieurs catégories. Il faut regarder le classement du Sénégal par rapport à d’autres pays et non par rapport au dollar. Il faut le regarder dans le concept africain, son taux de croissance par rapport à la moyenne africaine» a-t-il insisté.

Le Sénégal a fait mieux en 2015 et fera mieux en 2016, selon M. Nord, qui a précisé que le FMI n’a sorti aucun rapport comme l’a publié la plupart des médias sénégalais classant le Sénégal parmi les 25 pays pauvres du monde.

«Il faut noter que le taux de change au Sénégal n’est pas le dollar mais le Cfa. Les prévisions du FMI tablent une croissance de 3,75 en 2015 et un plus de 4% en 2016 alors qu’au Sénégal on est à plus de 5% », a-t-il conclu.Mariama Diém

LE COMMUNIQUÉ ATTRIBUÉ AU FMI EST DÉNOUÉ DE TOUT FONDEMENT (MINISTRE):

Dakar, 27 oct (APS) - L’information selon laquelle le Sénégal est le 25ème pays le plus pauvre au monde est ‘’absolument fausse et dénouée de tout fondement’’ selon le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ.
Des sites d’informations ont attribué récemment au Fonds monétaire international (FMI) un document classant le Sénégal parmi les 25 pays les plus pauvres du monde.
’’Je ne parlerai d’une information que j’ignore. C’est une information qui n’est pas sérieuse. On a accusé le Fonds monétaire
international à tort. Le FMI peut répondre. Le Sénégal connait une croissance soutenue et continue depuis 2011. La croissance est passée de 1, 8 % en 2011 et il est prévu à 5,4% cette année’’, a souligné le ministre de l’Economie et des Finances.

Amadou Bâ prenait part à la présentation du rapport ’’Perspectives économiques africaines du FMI’’.
’’L’information selon laquelle le Sénégal est le 25ème pays le plus pauvre au monde est une information absolument fausse, dénouée de tout fondement’’, a déclaré M. Ba.
’’Les prévisions macroéconomiques ont été faites sur la base d’une croissance de 5,3%, c’est ce que nous avons convenu avec le FMI dans le cadre de l’Indice de Suivi de la Politique Economique (ISPE). La richesse nationale va augmenter de 7541 milliards en 2014 à 8150 milliards en 2015 soit 406 milliards en valeur absolue et 5,3 en valeur relative’’, a souligné le ministre de l’Economie.

’’Nous avions une petite divergence avec le FMI qui nous demandait d’être prudents parce que nous pensons faire 5,4% et ils disaient 5,3. Mais aujourd’hui après un bon hivernage, nous pensons pouvoir faire plus’’, a encore indiqué M. Bâ
’’En partageant les richesses nationales, le revenu par tête, on aurait 554000 FCFA en 2014 et en 2015 on est à 567000 FCFA. Où est donc la baisse ? ‘’s’est interrogé le ministre de l’Economie précisant que si cela est exprimé Yen ou en dollar ‘’cela forcément va changer’’.
’’Des réformes sont en train d’être mises en œuvre et pour l’aéroport, Sénégal airlines et Suneor nous espérons arriver à des solutions avant la fin de cette année. Ce qui va renforcer encore la croissance’’, a t-il relevé.
Pour Roger Nord, directeur adjoint du département Afrique, ’’le FMI publie deux séries de chiffres’’. ’’Il y a l’effet des taux de change. Le rapport classe tous les pays du monde selon le dollar. Le Sénégal n’a pas reculé. Il reste à la même place que l’année dernière’’, selon lui.
Présentant son rapport sur les perspectives économiques africaines, il a souligné qu’ en 2015 et 2016, ’’les taux de croissance du Sénégal sont supérieurs à ceux de l’Afrique Subsaharienne mais il y a plus à faire et nous appuyons le Sénégal’’.
’’Avec les efforts nécessaires, on peut encore augmenter les taux de croissance. Le Sénégal fera plus en 2015 et en 2016’’ a-t-il noté.SKS/OID

Lancement du rapport Octobre 2015 du FMI : Les raisons du ralentissement actuel noté et les perspectives de croissance, selon Amadou Bâ

http://www.lactuacho.com Le Fonds Monétaire International (FMI), en collaboration avec le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (MEFP), a procédé ce mardi 27 octobre 2015 à la cérémonie de lancement du rapport sur les « Perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne » d’octobre 2015.

Amadou Bâ le MEFP, est revenu dans son discours sur deux importants : les facteurs de succès de la croissance en Afrique au cours des vingt dernières années et le ralentissement actuel noté de la croissance économique en Afrique.

C’était en présence du Directeur Adjoint du département Afrique du Fonds monétaire International, de leur Représentant Résident à Dakar, des représentants des partenaires au développement, du Parlement, du secteur privé et de la société civile.

Comme l’a rappelé le ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal, le lancement de ce rapport intervient dans un contexte particulier, marqué par la baisse des cours des matières premières, les problèmes de sécurité et le ralentissement de la croissance économique dans les pays émergents et les pays en développement.

Sur les deux points importants que sont les facteurs de succès de la croissance en Afrique au cours des vingt dernières années et le ralentissement actuel de la croissance économique en Afrique, l’augmentation des déficits budgétaires dans certains pays et le renchérissement du financement, le ministre a rappelé qu’en Afrique subsaharienne, la succession de chocs exogènes a entraîné un ralentissement de la croissance qui est passée d’une moyenne annuelle de 6,6% entre 2003 et 2008 à 5% sur la période 2009-2014.

Contreperformance : l’exemple du Nigéria, le leader de la sous-région En 2015, les difficultés de l’économie nigériane sévèrement impactée par la contraction de ses recettes pétrolières accentuerait le ralentissement de l’économie de la région qui devrait croître au rythme de 4% en 2015 après 6,3% un an auparavant.

Selon le ministre Amadou Bâ, « cette contreperformance montre à suffisance la vulnérabilité de nos économies face aux chocs exogènes. En outre, beaucoup de pays du continent font face à des défis aussi importants que la faiblesse des niveaux de productivité, l’insuffisance d’infrastructures notamment de soutien à la production, le faible accès aux facteurs de production tels que l’eau et des intrants de qualité et la vulnérabilité du sous-secteur agricole face aux aléas climatiques. A cela s’ajoutent les problèmes de gouvernance, d’accès au foncier et à des financements adaptés ».

Quelles solutions pour relancer la croissance ?Toujours dans son discours, le Ministre, préconisant des solutions pour relancer la machine, a souligné qu’il apparaît crucial de mettre en place les mécanismes nécessaires pour lutter efficacement contre la volatilité des cours mondiaux du pétrole et des produits de base, les aléas climatiques mais également l’instabilité sociopolitique et la crise sécuritaire.

« Des politiques macroéconomiques saines et des réformes structurelles et institutionnelles doivent aussi être poursuivies de manière à faciliter la mise en place d’économies de marché dynamiques et diversifiées. L’intégration régionale et les infrastructures de base devraient également être renforcées afin de garantir une meilleure insertion du continent dans l’économie mondiale », a-t-il expliqué.

De belles perspectives malgré l’assombrissement Pourtant malgré ce polémique sur le classement du Sénégal, parmi les 25 pays les pauvres du monde, le ministre a indiqué que pays est toujours sur la voie du progrès car globalement sur l’année 2015, « la croissance se situerait au-dessus de 5%, portée, notamment, par la bonne tenue du sous-secteur agricole, des industries chimiques, du raffinage de pétrole, des cimenteries, de la construction, de l’énergie et des services ».

« Le dernier cadrage macro-économique arrêté avec le FMI, table sur un PIB de huit mille cent cinquante (8 150) milliards de francs CFA en 2015 contre sept mille sept cent quarante et un (7 741) milliard en 2014 soit une augmentation de richesse nationale de quatre cent neuf (409) milliards en hypothèse basse car ces calculs ne tiennent pas compte des résultats définitifs de la campagne agricole qui seront de loin supérieures aux prévisions. Le PIB par tête passerait ainsi de cinq cent cinquante-quatre mille (554) francs en 2014 à cinq cent soixante-huit mille (568) en 2015. A titre de rappel, le PIB par habitant était de cinq cent trente mille (530) par tête en 2011 » a-t-il révélé. Fara Michel DIEYE

Doing Business 2016 : Le Sénégal dans le Top 10 des pays ayant mis œuvre au moins trois réformes phares

http://www.lactuacho.com Le rapport « Doing Business 2016 » de la Banque Mondiale sera présenté demain mercredi 28 octobre à 13 heures au siège de l’institution situé sur la Corniche Ouest de la capitale sénégalaise.

Le Doing Business 2016: Mesure de la Qualité et de l’Efficience du Cadre Réglementaire constate que 85 économies en développement ont mis en œuvre 169 réformes facilitant l’environnement des affaires au cours de l’année passée, contre 154 réformes l’année précédente. Les économies à haut revenu ont effectué plus de 62 réformes, portant le total pour l’année écoulée à 231 réformes dans 122 économies à travers le monde.

En prélude à cette rencontre, lactuacho.com tient des premières informations que le Doing Business fait état d’une amélioration de la règlementation des affaires dans plus de 60% des économies du monde au cours de l’année passée. Le Sénégal a été cité en exemple. Voilà pourquoi…

D’après le Doing Business, en matière d’améliorations, le top 10 inclut les économies ayant mis en œuvre au moins trois réformes au cours de l’année passée et amélioré leur classement sont : le Costa Rica, l’Ouganda, le Kenya, Chypre, la Mauritanie, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, la Jamaïque, le Sénégal et le Bénin.

Par région, l’Afrique Sub-saharienne représente environ 30 pour cent des améliorations en matière de réformes réglementaires et la moitié du top 10 des économies ayant le plus progressé dans le monde. De multiples réformes ont également été mises en œuvre en Côte d’Ivoire, à Madagascar, au Niger, au Togo et au Rwanda. L’économie la mieux classée de la région est Maurice, classée 32ème au niveau mondial.

Le Rapport indique que les économies en voie de développement ont accéléré le rythme de leurs réformes au cours des 12 derniers mois, permettant aux entrepreneurs locaux de créer et de gérer une entreprise plus facilement, selon le rapport annuel sur la facilité à faire des affaires du Groupe de la Banque Mondiale.

La majorité des nouvelles réformes de l’année qui s’est écoulée ont été conçues pour améliorer l’efficience de la réglementation, en en réduisant le coût et la complexité, avec le plus grand nombre d’améliorations apportées dans le domaine de la Création d’Entreprise, qui mesure le temps nécessaire à l’obtention d’un permis pour créer une entreprise ainsi que les coûts de traitement qui y sont associés.

Un total de 45 économies, dont 33 sont des économies en développement, a entrepris des réformes visant à faciliter, pour les entrepreneurs, la création d’une entreprise.

L’Inde, par exemple, a effectué des améliorations significatives en éliminant l’exigence de capital minimum et celle d’un certificat d’exploitation, épargnant aux entrepreneurs une procédure inutile ainsi qu’un délai de cinq jours.

Le Kenya a également facilité la constitution d’une entreprise en simplifiant les procédures de pré- inscription et en réduisant le temps d’incubation de quatre jours.
La présentation du rapport « Doing Business 2016 » sera suivie par un point de presse animé les autorités du Gouvernement du Sénégal et du Groupe de la Banque mondiale. Fara Michel DIEYE

AFRIQUE SUBSAHARIENNE :LE FMI PRÔNE LA PRUDENCE MONÉTAIRE ET LA RÉDUCTION DES INÉGALITÉS

Dakar, 27 oct 2015 (AFP) - Face au déclin de la croissance en Afrique subsaharienne - 3,8% prévu cette année et 4,3% en 2016, contre 5% en 2014 - le Fonds monétaire international (FMI) prône la réduction des inégalités et met en garde contre l'interventionnisme monétaire, dans son rapport régional semestriel publié mardi à Dakar.

Dans ce document intitulé "Faire face à un environnement qui se dégrade", le FMI énumère trois facteurs de "la croissance vigoureuse de la région au cours de la dernière décennie": "amélioration considérable du climat des affaires et de l'environnement macroéconomique", niveau élevé des cours des matières premières et "conditions financières mondiales particulièrement favorables".

Les deux derniers facteurs ayant "perdu récemment beaucoup de leur vigueur", l'institution financière appelle les Etats à rechercher de nouveaux gisements de croissance.

Elle leur conseille de "préserver la stabilité macroéconomique, y compris permettre aux taux de change de se déprécier pour amortir les chocs de termes de l'échange, investir dans les infrastructures qui améliorent la productivité tout en veillant à la viabilité de la dette", ainsi que de lever les obstacles au commerce et d'améliorer encore le climat des affaires.

Sur le plan monétaire, "les interventions devraient être limitées aux épisodes de mouvements désordonnés des taux de change", plaide le FMI.

"L'Afrique subsaharienne est l'une des régions du monde où les inégalités - de revenu et entre femmes et hommes - sont parmi les plus fortes, même en tenant compte de ses niveaux plus faibles de revenu par habitant", souligne-t-il par ailleurs.

"La réduction des inégalités pourrait se traduire pour la région par des gains considérables en termes de croissance économique", selon le rapport, qui les estime à "près d'un point de pourcentage par an si l'inégalité était ramenée aux niveaux observés dans certains pays émergents dynamiques d'Asie".

En revanche, le FMI table sur une baisse "sans doute durable de la demande mondiale de matière premières", notamment de pétrole, en raison du ralentissement de l'économie chinoise.

La chute des cours frappe les huit pays exportateurs de pétrole de la région "qui contribuent environ pour moitié au PIB de l'Afrique subsaharienne et dont font partie les deux plus grands producteurs, le Nigeria et l'Angola", mais aussi ceux de "métaux durs (comme l'Afrique du Sud, la Guinée, la Sierra Leone et la Zambie)", précise-t-il.

"Outre le pétrole, les principaux produits d'exportation de la région sont, entre autres, le cuivre (République démocratique du Congo et Zambie), le minerai de fer (Liberia et Sierra Leone), le charbon (Afrique du Sud et Mozambique), l'or (Afrique du Sud, Burkina Faso, Ghana, Mali et Tanzanie) et le platine (Afrique du Sud)", rappelle l'institution financière.

Migration : Macky Sall plaide pour la levée des obstacles

http://www.lejecos.com Le deuxième forum économique s’est tenu en France du président sénégalais. Macky Sall a saisi l’occasion pour souhaiter clairement la levée des obstacles à la libre circulation.

Prenant prétexte de l'ouverture de la deuxième édition du forum économique Francophone, à Paris, le président sénégalais a fortement plaidé pour la libre circulation des hommes dans un contexte surtout marqué par la crise migratoire. Dans son intervention, Macky Sall a fait savoir que l’échange dans la Francophonie se fera par le mouvement, par la libre circulation des biens et des services certes, mais aussi par la mobilité des acteurs de l’échange.
«Si nous voulons entreprendre ensemble dans une économie mondiale soumise à la libre concurrence, nous devons faire en sorte que les hommes et femmes d’affaires de l’espace francophone puissent s’y mouvoir sans obstacles indus», dit-il. Estimant que «ceux et celles qui ont des raisons et les moyens de se déplacer pour les besoins de leurs affaires devraient pouvoir le faire sans entraves».
Pour lui, le droit d’aller et de venir, c’est l’essence même de la francophonie des valeurs. Mieux, soutient-il, c’est une des conditions de réussite de la Francophonie économique.
Sur un autre point, Macky Sall a fait ressortir les différences dans les niveaux de développement dans l’espace francophone caractérisé par ; un espace où des membres du G7 et du G20 côtoient des pays en développement, certains émergents, d’autres parmi les moins avancés.A cela, il y a la question centrale de l’énergie, au cœur de l’économie et du changement climatique. C’est pour cela qu’il pense qu’en même temps, il faut tenir compte des besoins de croissance et de compétitivité, en particulier pour les pays en développement.
«Je souhaite que la Conférence de Paris nous aide à réussir cette transition, par des engagements fermes sur la limitation du taux d’émission et la mobilisation des ressources au titre du Fonds Vert», souligne le chef de l’Etat sénégalais à l’assistance. Pathé TOURE

Mauvaise nouvelle pour ses pays partenaires, l’Arabie Saoudite et certains pays du Golfe pourraient être à court de liquidités dans moins de 5 ans (FMI)

http://www.lactuacho.com Si le pétrole reste autour de 50 $ le baril, la plupart des pays de la région du golfe sera à court de liquidités dans cinq ans ou moins, a averti un rapport d’urgence du Fonds monétaire international sorti cette semaine. Cela inclut chef de file de l’OPEP en Arabie Saoudite ainsi que des pays comme Oman et Bahreïn.

Selon le FMI, la faiblesse des prix du pétrole va effacer environ 360 milliards de dollars de la région, pour cette année 2015. Les excédents budgétaires énormes se sont rapidement positionnés pour balancer les déficits massifs que les prix du pétrole qui se sont effondrés jusqu’à environ 45 dollars à l’heure actuelle. Ainsi beaucoup de ces pays sont contraints de puiser dans les fonds pour affronter ‘’la tempête’’.

« Les exportateurs de pétrole devront ajuster leurs politiques de dépenses et de recettes pour assurer la viabilité budgétaire», recommande le FMI.

Les prix du pétrole déprimés sont survenus à un moment où les dépenses ont augmenté pour la plupart de ces pays en prises avec la violence régionale et de la turbulence sur les marchés financiers.

Arabie saoudite se contracte

L’Arabie saoudite, le plus grand producteur de pétrole au monde, a besoin de vendre du pétrole aux alentours de 106 $ pour équilibrer son budget, selon les estimations du FMI. Le royaume a à peine assez de revenus fiscaux pour survivre cinq ans à 50 dollars le baril, a indiqué le FMI.

Voilà pourquoi l’Arabie saoudite se mobilise rapidement pour préserver les liquidités. Le royaume a non seulement soulevé de 4 milliards $ en vendant des obligations plus tôt cette année, mais sa banque centrale a arraché jusqu’à 70 milliards dollars auprès des entreprises de gestion d’actifs BlackRock comme au cours des six derniers mois.

Après des années d’énormes surplus, le déficit du compte courant de l’Arabie saoudite devrait grimper à 20 pour cent de son produit intérieur brut cette année, estime Capital Economics estime.

Les réductions de dépenses à venir

Pour l’Arabie saoudite, il est peu probable de faire grimper les impôts, mais le pays est prêt à réduire au moins certaines formes de dépenses.

Il est peu probable de sectionner les programmes de dépenses sociales et militaires car les dirigeants craignent une répétition du soulèvement du printemps arabe 2011.

« Dans un environnement d’insécurité et d’instabilité régionale nationale, toucher à ce contrat social est un pari politique risqué », a déclaré Henry Smith, directeur associé basé à Dubaï avec Control Risks de conseil.

Certains des projets qui sont économiquement moins essentiels seront tranquillement mis à l’écart », a déclaré Smith.

L’Iran, l’Irak sous pression

Le prix du pétrole de l‘Iran est estimé à 72 dollars. Le pays pourrait survivre avec du pétrole pas cher pour au moins de 10 ans, selon les estimations du FMI. L’Iran, en termes de perspectives par rapport à ses voisins, est un rosier. Mais les perspectives de l’Iran sont assombries par l’allégement des sanctions potentielles (qui n’est pas encore appliqué).

L’Irak n’a pratiquement pas de tampon financier restant, selon le FMI. Le pays est en prise avec des conflits internes et a perdu de grandes étendues de terres.

«La violence affecte de plus en plus les civils, et a un effet particulièrement négatif sur la confiance et les attentes, et par conséquent sur l’activité économique, » a mis en garde le FMI.

Le Bahreïn est également sous une grande pression financière, avec la probabilité aussi d’être à court d’options en moins de cinq ans. Le pays a déjà beaucoup de dettes et a des déficits depuis plusieurs années dans un certain coté..

Les Émirats arabes unis, le Koweït et le Qatar peuvent survivre des décennies avec 50 dollars le baril

Cependant, le FMI note qu’une poignée de pays sont bien placés pour faire face à la tempête.

En tête de cette liste figurent le Koweït, le Qatar et les Émirats arabes unis. Selon le FMI, ces pays ne doivent pas aux prix du pétrole exorbitants leurs équilibres budgétaires.

Ces trois pays ont accumulé des montagnes de l’argent du pétrole qui les protègent pendant les périodes de vaches maigres. Le FMI a déclaré les Émirats arabes unis ont suffisamment de marges de manœuvre budgétaires pour résister à 50 $ le baril pendant près de 30 ans.Qatar et le Koweït peuvent soutenir pourraient résister pendant près de 25 ans. Fara Michel DIEYE

Convention de financement : L’Union Européenne accorde des dons de 42,575 milliards FCFA destinés à l’agriculture sénégalaise

http://www.lejecos.com M. Joaquin Gonzalez-Duray, chef de la mission de l’Union Européenne au Sénégal et M. Amadou Bâ ministre de l’économie, des finances et du plan ont conclu ce lundi 26 octobre 2015 deux conventions sous forme de don d’un montant de 42,575 milliards FCFA destinées à l’agriculture sénégalaise.

A travers la première convention, l’UE accorde au Sénégal un financement de 3,275 milliards FCFA pour faciliter la mise en œuvre du programme de coopération en cours. Quant à la seconde convention, il s’agit selon M. Duray d’un appui budgétaire de 39,300 milliards FCFA. « A travers cet appui, l’UE souhaite contribuer à la sécurité alimentaire améliorer les performances d’une agriculture compétitive, diversifiée et durable tel que déclinée par le plan Sénégal émergent (PSE) » a affirmé M. Duray. Selon lui, en accord avec le gouvernement du Sénégal, le décaissement de l’appui budgétaire sera échelonné sur trois années en fonction du progrès dans la mise en œuvre du programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS). Dans le but d’avoir une meilleure efficacité des dépenses publiques dans le secteur agricole, plusieurs indicateurs de performances sont énoncés par le chef de délégation de l’UE au Sénégal. Il s’agit notamment d’une amélioration du ciblage des bénéficiaires de subvention des intrants agricoles, de l’amélioration des capacités de réponses aux crises à travers la constitution d’une réserve d’urgence à base de riz local, la reconstitution du capital semencier arachidier pour mettre à la disposition des producteurs des semences de qualité et la gestion durable des terres par des actions contre la dégradation des terres agricole et forestière. El Hadj Diakhaté

Un programme de promotion des villes sénégalaises de 200 milliards fcfa bientôt lancé (Pm)

Lignedirecte.sn-Le chef de l’état, Macky Sall, va bientôt lancé le programme de promotion des villes du Sénégal, a annoncé mardi à Dakar, le Premier ministre, Mahammed Dionne, soulignant que ce programme va mobiliser 200 milliards de francs cfa.

« Pour doter nos villes d’infrastructures routières, hydraulique et d’assainissement, le chef de l’état va bientôt lancer le promovilles d’un çout total de 200 milliards f cfa. Ce programme fait suite au programme d’urgence de développement communautaire », a notamment dit M. Dionne.

Il lançait le projet eau et assainissement en milieu urbain financé par la banque mondiale à hauteur de 40 milliards f cfa.

Selon Mahammed Dionne, le programme Promovilles visera à améliorer les conditions de vie des populations urbaines. « Car, a-t-il ajouté, nos centres urbains ne peuvent pas échapper à la croissance démographique rapide et à la rapide évolution des besoins ».Ndiack Faye

« Aucun repreneur ne s’est encore manifesté pour reprendre la Suneor, un appel d’offres sera lancé », selon Amadou Ba

Lignedirecte.sn-Pour le moment, aucun repreneur ne s’est manifesté pour la reprise de la Suneor, depuis l’annonce, hier, de la séparation à l’amiable entre l’état et Abbas Jaber, a affirmé mardi à Dakar, Amadou Tidiane Ba, ministre de l’économie, des finances et du plan.

« A l’heure où je vous parle, aucun repreneur ne s’est manifesté pour la reprise de la Suneor. Nous allons lancer un appel d’offres car, nous voulons des solutions viables 3t éviter les erreurs du passé », a notamment dit Amadou Ba.

Il répondait aux questions des journalistes en marge du lancement du rapport du Fonds monétaire international (Fmi).

Lundi, l’état du Sénégal, représenté par le ministre de l’économie et Abbas Jaber, gérant de la Suneor depuis sa privatisation, ont annoncé une séparation à l’amiable. Ces dernières années, la gestion de M. Jaber a été décriée par les travailleurs qui invitaient l’état à reprendre les choses en main oour éviter la mort programmée de l’entreprise.

Poursuivant, Amadoue Ba a indiqué que l’état du Sénégal est également en discussion avec le Mali pour régler le dossier de Transrail, et avec Bi Laden Group sur l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

« Vous voyez donc que nous avons hérité d’une situation difficile. Mais le Sénégal est sur la bonne voie. Nous avons un budget qui cadre avec le Plan Sénégal Émergent (Pse) », a dit Amaddou Ba, réagissant ainsi au classement du Sénégal oar le Fmi parmi les 25 pays les plus pauvres du monde.

Selon lui, l’ambition du gouvernement est de dépasser les 7% de croissance et le Pib national dont les prévisions projettent cette année à 567.000 f cfa par habitant.Ndiack Faye

Séparation Etat-Jaber – Les détails de l’accord

Ligendirecte.sn-C’est la fin du bras de fer entre l’État du Sénégal et l’actionnaire majoritaire de la Suneor, Abass Jaber. Les deux parties se sont séparées à «l’amiable». Au sortir d’une réunion entre le Premier ministre, Abdallah Dionne, le ministre des Finances, Amadou Ba, il a été annoncé que l’ex-actionnaire majoritaire (85 % des actions contre 15 % pour l’État) accepte de jeter l’éponge après un bras de fer de plusieurs mois avec les travailleurs de la Suneor.

Une situation qui avait fini de plonger la société dans un climat délétère. Jaber se désengage totalement de la gestion de l’entreprise. À compter d’aujourd’hui, les deux parties ont entre 7 à 10 jours pour discuter des modalités de reprise de la Suneor, informe L’As.

À cet effet, un groupe de travail sera mis en place pour gérer ce volet et voir si le gouvernement devra verser une compensation financière au président du Conseil d’administration d’Advens, ou si ce sera le contraire. Avec cette séparation, l’État du Sénégal va prendre en charge lui-même la campagne arachidière qui démarre le 16 novembre prochain.

Par ailleurs, Amadou Ba, ministre de l’Économie et des Finances explique que « le gouvernement ne va pas reprendre Suneor pour revenir la diriger ». Pour l’exploitation de la société, il annonce de «nouvelles discussions avec l’ensemble des acteurs intéressés pour une nouvelle privatisation».

Dubaï Ports World va construire une zone franche logistique au Sénégal

http://www.lejecos.com L’opérateur portuaire émirati Dubaï Ports World (DP World) a annoncé, dans un communiqué publié le 24 octobre, avoir signé un protocole d'accord avec le gouvernement sénégalais pour construire et développer une zone franche logistique à la périphérie la capitale de Dakar.

Cette zone sera construire près du nouvel aéroport international Blaise-Diagne, non loin du terminal à conteneurs du port de Dakar géré par DP World, a-t-on ajouté de même source, sans divulguer le montant des investissements prévus.
La nouvelle plateforme logistique sera ainsi le complément de ce port présenté comme étant le plus grand en termes de capacités, en Afrique de l’Ouest depuis la construction d’un deuxième terminal à conteneurs en 2011.
Le protocole d’accord relatif à la zone logistique a été signé à Dakar par le sultan Ahmed bin Sulayem, président de DP World, et le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye.
Le sultan Ahmed bin Sulayem a déclaré, à cette occasion, que ce projet est en ligne avec l'objectif des Emirats arabes unis de soutenir la croissance et le développement dans des pays amis comme le Sénégal. «Le projet s’inscrit dans le cadre de notre engagement à aider ces pays amis à se doter des infrastructures nécessaires pour le commerce et le développement économique, en particulier dans le domaine des activités portuaires, dans lequel DP World est un leader mondial avec 65 terminaux exploités actuellement à travers le monde», a-t-il dit. Ecofin

SEDHIOU: SYNERGIE DES ACTEURS POUR L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE VERS UNE PRODUCTION RECORD DE 100.000 TONNES DE CEREALES

http://www.sudonline.sn Au concert de la réalisation de l’autosuffisance alimentaire au Sénégal, la région de Sédhiou, située en moyenne Casamance, compte bien y jouer sa partition de fort belle manière, pour l’atteinte des objectifs. Ces trois derniers jours, administratifs, élus, techniciens de l’agriculture ainsi que des partenaires d’appui ont sillonné les trois circonscriptions administratives de la région pour s’enquérir du comportement des cultures, comportement déjà jugé «rassurant» par les acteurs. Une production de 100.000 tonnes de céréales est attendue cette année. Cependant, quelques difficultés sont signalées çà et là et les responsables en charge des domaines respectifs y ont apporté des éléments de réponse

La visite de terrain du gouverneur de région, en compagnie des techniciens de l’agriculture, vise à constater de visu la levée végétative et les comportements des cultures dans la région de Sédhiou. Hamadou Baldé, le directeur régional du développement rural (DRDR) de Sédhiou explique que «les cultures se comportent très bien et l’hivernage se poursuit dans cette zone aussi. Ce qui veut dire que nos prévisions peuvent aller bien au-delà des objectifs fixés à la région de Sédhiou à l’horizon 2015. Vous avez également vu le comportement des autres cultures telles que le maïs, le mil, le fonio et l’arachide, entre autres. C’est vraiment très rassurant. Toutes les actions posées par l’ensemble des partenaires et combinées à ce que l’Etat a mis en place, notamment le Projet pôle de développement de la Casamance (PPDC), nous espérons bien dépasser les prévisions de l’année passée c’est-à-dire les 120.000 tonnes de céréales».

S’inscrivant dans le même sillage, Mouhamed Cissé, le président du réseau des producteurs de semences «Nérica» de Sédhiou, déclare attendre des rendements meilleurs cette saison. «Cette année, nous avons vraiment le soutien des partenaires. A titre d’exemple, nous avons reçu du projet PAPESEN 12 hectares de semence de base alors que, déjà dans la zone, nous disposons de 16 hectares de base que nous sommes en train de réaliser. Et on y attend au moins 40 tonnes».

ABSENCE DE MAGASINS DE STOCKAGE ET INSUFFISANCE DE MATERIELS

Toutefois, l’absence de magasins de stockage et d’équipements agricoles plombe, quelque peu, ces ambitions, selon Mme SouanéNdèyeGnimaKoma de l’association de lutte contre l’exode rural (ASSOLUCER). «Il est vrai que cette année nous remercions le ciel de nous avoir gratifiés d’un bon hivernage, mais il convient de relever que quelques difficultés perturbent notre quiétude et au rang desquelles nous pouvons citer l’absence de magasins de stockage, ne serait-ce que pour la traçabilité du circuit de la production. A cela s’ajoute la faible dotation en matériels agricoles, le plus souvent remis aux hommes en lieu et place de braves femmes trimant dans les bas-fonds».

Karamba Dabo, un ex-expatrié reconverti en producteur agricole, lui emboite le pas pour faire observer ce qui suit: «je vivais en Europe et depuis quelques années j’ai décidé de rentrer pour m’investir dans l’agriculture, mais le mal que nous vivons a pour nom manque de moyen d’intervention. Ici, c’est mon tracteur que les producteurs de Pakao se passent pour assurer leurs labours. Il y’a lieu que le pouvoir central nous aide avec un rééquilibrage des ressources du pays. Personnellement j’espère récolter plus de 30 tonnes de riz».

LA VOIE DE L’AUTOSUFFISANCE BALISEE

Visiblement revigoré par le bon comportement des cultures consécutif à une synergie des acteurs sur le terrain, le gouverneur de région, Habib Léon Ndiaye, souligne que le chemin de l’autosuffisance alimentaire est déjà tracé. «Nous constatons un bon comportement des cultures partout où nous sommes passé, que ce soit à Sédhiou, à Goudomp ou à Bounkiling. Nous sommes dans une dynamique ascendante: en 2013 nous étions dans l’ordre de 30.000 tonnes en terme de production, en 2014 on est passé à 70.000 tonnes et cette année, avec tout ce que nous venons de voir sur le terrain, nous escomptons une production de l’ordre de 100.000 tonnes».

Le gouverneur de région d’ajouter que «cette volonté est donc ascendante par rapport à la région de Sédhiou qui se positionne comme un pôle agricole en Casamance, mais surtout pour apporter une contribution significative dans l’objectif général d’atteindre l’autosuffisance alimentaire pour le Sénégal».Réagissant à la problématique de la divagation du bétail dans les zones de culture, le chef de l’exécutif régional de Sédhiou a rappelé qu’une lettre circulaire sera adressée aux différents acteurs en vue d’une stricte application de la loi pour que les bêtes ne viennent plus «récolter» prématurément à la place des hommes. Moussa DRAME

LANCEMENT DES ACTIVITES DE «FEDDE BAMTAARE LEYDI»S’UNIR POUR L’EMERGENCE DU SENEGAL

http://www.sudonline.sn Dirigé par Amadou Béla Sow, «Fedde Bamtaare Leydi» va œuvrer dans tous les domaines productifs notamment la pêche, l’agriculture, la santé, l’éducation etc. Avec ce programme, les membres de cette association visent accompagner les pouvoirs publics pour l’émergence du pays. L’Assemblée générale de lancement des activités de l’association a eu lieu samedi dernier au Centre International de Commerce Extérieur du Sénégal (Cices) à Dakar.

Le gouvernement seul ne peut pas conduire le pays au développement, il faut que toutes les populations s’impliquent. C’est fort de cette conviction que Fedde Bamtaare Leydi (en français Association pour le développement du Sénégal) s’engage, aux côté du gouvernement, pour réussir l’émergence.

Lors de son assemblée générale du samedi dernier au Cices, tenue sous le thème «L’engagement citoyen pour un développement solidaire et durable», Fedde Bamtaare Leydi a fait part de son ambition, apporter sa contribution dans tous les domaines à savoir la santé, l’agriculture, l’hydraulique et l’assainissement entre autres, pour relever le défi du développement. Il s’agit donc pour les membres de l’association de créer et renforcer des structures de santé, construire des forages, construire et équiper des écoles le plus souvent en abris provisoires.

Selon le secrétaire général de l’association, Amadou Téra Sarr, Fedde Bamtaare Leydi, qui a pour «objectif de réunir toutes les populations du Sénégal sans distinction, a décliné un programme très vaste mais dans l’unité, la cohésion et en ayant la force, nous arriverons au bout du tunnel».

Venu présider la cérémonie, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane s’est réjoui de «l’action volontariste et patriotique» de Fedde Bamtaare Leydi qui, pou lui est «une association qui ambitionne de fédérer autant de ressources humaines et de compétences avérées».

Ainsi, la forte mobilisation et l’enthousiasme euphorique qui se lit dans les visages témoignent de tout l’intérêt que suscite cette initiative et les nombreuses attentes dont ils sont porteurs soutient-t-il. Revenant sur le programme décliné, Mary TeuwNiane assure quant à l’engagement des pouvoirs publics, des collectivités locales et des partenaires au développement d’accompagner l’association dans l’intérêt des couches les plus démunies.

La rencontre a enregistré la participation de plusieurs personnalités notamment Djibo Leïty Ka, Mamadou Talla, ministre de la Formation Professionnelle et de l’Enseignement Technique, et une forte délégation représentant le khalife de la famille omarienne. Une seule idée est partagée: «Fedde Bamtaare Leydi doit être pris comme un allié pour la mise en œuvre de la politique de décentralisation afin de contribuer dans les campagnes de sensibilisation, de formation à la culture citoyenne». Par ailleurs, en sa qualité d’association d’utilité publique, Fedde Bamtaare Leydi confirme son ouverture à la diaspora pour permettre la consolidation, la cohésion sociale et aider à une meilleure prise en compte des phénomènes migratoires et de déperdition scolaire.

Pour rappel, créée par Thierno Madani Tall, FeddeBamtaareLeydi est une association à but non lucratif qui réuni des Sénégalais autour d’un programme qui vise l’émergence du pays. Agée seulement de deux ans, elle a pu rapprocher les populations, participer à la construction d’écoles, à la distribution de médicaments dans des dispensaires ainsi que la mise en pratique la politique d’extension d’eau potable dans certains villages, selon son secrétaire général. Mariame Djigo

La boucle de la Sonatel, un frein à l'accés optimal à internet

http://www.seneweb.com Grâce au numérique, les pays africains ont la possibilité de diversifier leurs économies, en investissant sans le e-commerce, en y intégrant les TICs dans secteur touristique, etc. Avec une part de 10 % dans l’économie nationale, l’objectif des acteurs l’économie numérique, ambitionnent de porter cette part à 20 % dans les 5 ans à venir. Mais les obstacles ne manquent pas. Dans cette interview, Ismaila Camara, Président du Rséeseau des journalistes en TIC, nous fait l’état des lieux. Entretien.

Quel est l’apport des Tic dans l’économie nationale??

L’apport des Tic dans l’économie nationale est très considérable puisqu’ils contribuent à hauteur de 10 % par an à l’économie nationale, ce qui équivaut à 3,3 % du produit intérieur brut (PIB) du Sénégal depuis quelques années. Aujourd’hui, l’objectif des acteurs notamment l’OPTIC qui est l’Organisation des professionnels des Tics et qui regroupe l’ensemble des entreprises du privé qui gravitent autour de ce secteur, c’est d’atteindre la barre des 20 % en 2020.

Cet objectif est-il atteignable??

Ce n’est pas une mince affaire quand on sait qu’aujourd’hui, véritablement il y a beaucoup de multinationales qui s’implantent de plus en plus dans le pays. Il y a davantage d’entreprises, de PME et de start-up au niveau national qui se mettent en place dans ce secteur. Il faut noter que l’économie numérique est un secteur très divers parce qu’on trouve les télécoms, tous les services liés à l’informatique, ce sont des applications, ainsi de suite. Donc il y a un large éventail activité des entreprises.

On note de réelles contraintes qui font que le secteur a du mal à décoller comme il faut. Certes, le Sénégal est en avance dans ce domaine quand on le compare à beaucoup de pays africains notamment de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique Centrale et d’une bonne

Mais je pense que pour atteindre cet objectif, il faut davantage travailler, mettre en place et régler tout ce qui a trait au débit, à la connectivité et que le coût de la connexion baisse. À mon avis, il faut que les autorités aient une vision dans ce sens, qu’elles aient une stratégie et de la volonté politique. Et c’est de notre rôle également en tant qu’acteurs des médias de contribuer au développement des Tics en mettant ces sujets au cœur de l’actualité.

Sur le plan technique est-ce qu’il y a des aléas qui font que les opérateurs ne puissent pas fournir le service à des coûts beaucoup plus abordables??

Aujourd’hui la boucle de la Sonatel est un véritable obstacle parce qu’elle empêche la quinzaine de fournisseurs d’accès à l’internet de pouvoir se déployer sur le territoire national.

Donc en réalité, on n’a qu’un seul fournisseur d’accès aujourd’hui, à part les opérateurs qui sont également des fournisseurs d’accès. Vous voyez un peu que le jeu est biaisé dès le départ. Alors que si les fournisseurs d’accès à l’internet pouvaient opérer facilement, ce sont de nombreux emplois qui auraient été créés.

En clair, c’est que si on laisse les fournisseurs d’accès à l’internet faire leur travail dans de bonnes conditions, cela conduira à la réduction du coût de connectivité. Et quand, il y a réduction de coût de connectivité, forcément les gens vont aller davantage sur internet.

L’autre question, c’est que si les gens vont sur internet, il faut aussi qu’ils aient des applications locales avec des contenus locaux. Ce qu’on ne peut pas avoir quand le débit n’est pas des meilleurs. Donc il faut davantage mettre l’accent sur la qualité du niveau pour que la 3G soit disponible sur l’ensemble du territoire sénégalais. Je pense qu’il est important de surmonter ses contraintes.

Il se pose aussi un problème de financement dans le secteur. Comment résoudre cette question??

En effet, beaucoup de PME sénégalaises du secteur des Tics se plaignent de ne pas pouvoir accéder aux financements auprès des banques. L’Etat peut essayer d’amoindrir le coût de la fiscalité pour permettre à ces entreprises de pouvoir supporter le personnel et que les banques aient confiance en elles. Cela pourra faciliter la tâche à ces banques et PME pour investir dans le cadre de la recherche — développement. On est dans un domaine où c’est l’innovation qui prime sur tout. Donc je pense qu’il faudra également régler cette situation. Il faudra que les pouvoirs publics facilitent la tâche aux PME pour ce qui est de l’accès au financement.

Le Sénégal a des écoles de formations dédiées aux métiers d’internet, des écoles d’informatiques. La question de la recherche et d’innovation est-elle bien prise en charge??

En ce qui concerne la formation, le Sénégal a d’excellentes écoles en Télécommunication et en informatique, mais force est de reconnaître aujourd’hui que ces écoles ne proposent pas une offre qui répond aux besoins de la demande. Certes, il y a certains qui le font, mais, ce n’est pas à 100 % pour la recherche — développement. Comme je l’ai dit, c’est une question d’innovation. Et, l’innovation demande des financements. Il faut que l’État puisse accompagner les acteurs des Tics et autres acteurs parce qu’il y a des incubateurs. Mais il faudra également qu’il y ait peut-être un fond de l’innovation numérique qui va permettre aux start-ups et aux PME du secteur de disposer de fonds qui leur permettent de contourner un tout petit peu, le financement qui n’est pas disponible au niveau des banques pour x raisons.

En termes de chiffre quelle est la part des télécoms, notamment une grosse boite comme la Sonatel à l’économie numérique du Sénégal??

En termes de fiscalité, la Sonatel contribue à hauteur de plus de 215 milliards de FCFA. C‘est quand même énorme. Et, je pense qu’à partir de ce niveau, on peut permettre aux entreprises qui sont dans le e-commerce de développer leurs activités. Il faut que l’État facilite la tâche avec ses entreprises. Ce qu’il fera de même avec les nouveaux médias. Il doit y avoir davantage de créativité. On parle de convergence. Pour qu’il y ait des développeurs dans vos entreprises, pour permettre de faire des vidéos de bonne qualité. Ce sont des réponses qui feront que les gens trouveront du bon contenu, un contenu local qui leur permettra de rivaliser avec ce qui se fait ailleurs notamment dans les pays les plus développés. Mais également, je pense qu’à travers la gouvernance de l’internet, il faut que l’État du Sénégal puisse mettre en place son point d’échange sur l’internet. Cela permettra la réduction du coût élevé d’internet, mais aussi cela permet à l’utilisateur de ne pas passer par Google international par ce qu’il y a un Google local qui lui permet de pouvoir tout faire sur internet et à une fraction de seconde.

Qu’en est-il de la sécurité de la navigation??

En termes de sécurité informatique, le point d’échange est une réponse parce qu’aujourd’hui les données sénégalaises seront sauvegardées sur des moteurs qui se trouvent ici alors que ce n’est pas le cas actuellement. Quand on se connecte, on constate c’est lent parce que la commande passe par des centres qui se trouvent ailleurs et la réponse prend donc du temps pour venir. Si on arrive à mettre en place un point d’échange local, ça va résoudre ce problème et le contenu local va se développer et sera de meilleure qualité. Ensuite, il faudra mettre en place un conseil national du numérique comme l’avait annoncé le chef de l’État, il y a quelques mois. ISMAËL CAMARA, PRÉSIDENT DU RÉSEAU DES JOURNALISTES EN TIC

REFORME FONCIERE, IMMATRICULATION DES TERRES :Le secteur privé exprime son impatience

http://www.enqueteplus.com Si le Sénégal veut inciter les investisseurs à s’engager dans le secteur agricole et les autres activités liées à la terre, il a intérêt à passer du droit d’usage au bail, et même au titre foncier. C’est ce qui ressort de l’atelier de partage qui a eu lieu vendredi dernier entre le secteur privé et la commission nationale de réforme foncière.

La Commission nationale sur la réforme foncière (CNRF) a eu hier un atelier d’échanges et de partage avec le secteur privé. L’objectif a été de présenter aux investisseurs le travail à mi-parcours de la CNRF et de recueillir leurs observations. Le patronat a certes exprimé quelques inquiétudes, mais ce qui le préoccupe surtout, c’est l’aboutissement du travail entamé par le professeur Moustapha Sourang et son équipe. L’essentiel des interventions a été axé sur l’urgence de terminer les travaux, afin que les terres soient réellement attribuées aux investisseurs et aux usagers.

En fait, le régime foncier au Sénégal est dominé par le domaine national. Or, la loi sur le domaine nationale pose problème, en ce sens qu’elle ne prévoit ni la transmissibilité, ni l’aliénabilité encore moins la cessibilité des terres. Ce qui veut dire que ceux qui sont considérés comme les propriétaires ne disposent pas de droit réel. D’après le Pr Sourang, président de la CNRF, il n’y a que 152 000 titres fonciers dans tout le Sénégal. Autrement dit, l’essentiel des terres se trouve hors du commerce légal.

Ce qui constitue un obstacle à la fois pour les investisseurs, l’agriculture familiale et le financement de l’activité. Pour les acteurs économiques, il y a un problème de garantie qui se pose. Les investisseurs ne peuvent pas mettre leur argent dans une terre dont ils ne maîtrisent pas le destin foncier. Les particuliers disposent de grandes superficies qu’ils auraient pu exploiter en les hypothéquant. Ça leur permettrait donc d’accéder aux crédits. Les institutions de microfinances sont bloquées par l’inexistence de garanties foncières.

Dans les tribunaux, 50% des contentieux ont une origine foncière ‘’Nous sommes attentifs et impatients de voir les résultats. Il faut aller vers l’immatriculation des terrains à usage d’exploitation. Nous avons toujours voulu apporter notre participation dans le financement, mais la garantie reste un obstacle’’, relève Mamadou Lamine Guèye, représentant du secteur de la microfinance. Une impatience qui s’explique aussi par le fait que rien ne garantit que la réforme aboutira. Entre 2002 et 2011, cinq réformes ont été initiées. Aucune n’a abouti. ‘’On fait la moitié du chemin et à la veille des élections, on évite de mécontenter les acteurs’, souligne Moustapha Sourang. Toutefois, ce dernier affirme avoir noté une volonté réelle de changement de la part du président de la République.

Par ailleurs, bien qu’ayant hâte de voir la réforme aboutir, le secteur privé a des recommandations sur la manière de conduire les affaires. Des préoccupations qu’il partage avec la commission. Les deux parties semblent être soucieuses de l’accueil qui sera réservée à la réforme, en d’autres termes, le défi de l’appropriation. Car, l’état des lieux montre que des textes élaborés entre quatre murs ont généré des conflits sur le terrain. 50% des contentieux dans les tribunaux ont une origine foncière. Par conséquent, pour que la population adhère, il faudrait que le processus soit inclusif, mais aussi qu’il prenne en compte les réalités. Les principes directeurs sont clairs à ce niveau. La CNRF doit veiller à ‘’concilier la sécurisation des exploitations familiales et la promotion de l’investissement’’. Autrement dit, ‘’adapter le système foncier aux nécessités de développement’’, tout en préservant la paix sociale.

Au nom de l’Etat ou des collectivités ?La reconnaissance de droits fonciers réels, transmissibles et cessibles, est donc une nécessité. Mais là aussi, un certain nombre de questions se posent. Faut-il immatriculer au nom de l’Etat ou au nom des collectivités. Cette dernière option ne semble pas convaincre la population, d’après le Pr Ablaye Dièye, membre de la commission. Une thèse confirmée par un intervenant qui demande lui aussi à ce que les terres ne soient pas immatriculées au nom des collectivités, du fait de la mauvaise gouvernance et des considérations politiciennes. Sa remarque a fait l’objet d’acquiescements de la part de certains de ses pairs.

Pour ce qui est de l’immatriculation au nom de l’Etat, deux options se présentent. Soit L’Etat transfère les terres en pleine propriété aux collectivités locales, soit il leur accorde un bail emphytéotique. Dans le premier cas de figure, les collectivités locales pourront délivrer des baux aux usagers qui pourront les exploiter, les hypothéquer ou les céder. Dans le deuxième cas de figure, les collectivités seront réduites à accorder des sous-baux, ce qui est presque un retour à la case départ. Puisque le sous-bail n’offre pas les mêmes garanties que le bail.

Serigne Mboup a d’ailleurs été le premier à exprimer son désaccord à une telle hypothèse. Il demande que des titres fonciers soient directement délivrés aux usagers. Seule garantie qui peut booster les investissements et attirer les finances. Enfin, la commission compte doter le pays pour la première fois d’un document de politique foncière tout en mettant en place un dispositif de suivi de la réforme.BABACAR WILLANE

Quand l’Elysée se prononce sur la sortie du Président Macky Sall

http://www.leral.net Dans un communiqué de l’Elysée, le chef de l’Etat français, François Hollande, félicite et encourage le Président sénégalais Macky Sall pour son engagement et sa détermination au côté de sa population et des Africains.

Selon le document de l’Elysée « le chef de l’Etat Sénégalais, Macky Sall, a encore montré, à la face du monde, son engagement et sa détermination vis-à-vis du peuple sénégalais et de l’Afrique. »
« Le président Sall a illustré son panafricanisme, devant le peuple français. La France souhaite voir d’autres chefs d’Etat participer à ce nouvel air, pour que l’Afrique tant rêvé par les Africains, puisse voir le jour », lit-on sur la note.
Macky Sall, était l’invité d’Itélé de ce dimanche. Il est revenu sur son parcours. « Je suis très honoré d’être un président de la république issu du produit national et de l’enseignement public de mon pays. J’ai fait mes études entièrement au Sénégal, du primaire à l’université, où je suis sorti ingénieur géologue. »
M. Sall a évoqué, différentes questions de droits humains du Sénégal : l’homosexualité, l’avortement et les délits de presse. Il a aussi parlé de son combat contre la corruption, la menace terroriste en Afrique et l’immigration.
Répondant aux questions de la journaliste Audrey Pulvar, M. Sall de faire savoir: « Nous avons notre code de la famille, nous avons notre culture, nous avons notre civilisation. Il faut que les gens aussi apprennent à respecter nos croyances et nos convictions. Au nom de quoi, on doit penser qu’ailleurs, l’homosexualité doit être dépénalisée, que ça doit être une loi universelle ? Au nom de quoi, ça doit être une loi universelle ? Il faut respecter le droit également pour chaque peuple, de définir sa propre législation. Je ne vois pas pourquoi on doit nous imposer cette vision. Les gens doivent avoir la modestie de comprendre que, tous les pays ne sont pas les mêmes, n’ont pas les mêmes histoires, évolutions, chaque pays a son propre métabolisme. Ce sont des problèmes de société, chaque société doit apprécier selon ses capacités. Personnellement, je pense que les gens ont la liberté de faire ce qu’ils veulent, mais ils n’ont pas la liberté d’imposer aux autres ce qu’ils sont. Qu’ils soient homosexuels, c’est leur problème,ce n’est pas mon problème. »
Le chef de l’Etat sénégalais de récuser le terme de migration économique : « Je récuse le terme de migration économique, il y a une caricature qui est faite. On ne peut pas dire que tous ceux qui sont Africains et qui migrent sont des migrants économiques, ça ne correspond pas à la réalité. Les réfugiés en Europe, ce n’est pas les Africains, ils font moins de 4% des réfugiés globalement. La question est sensible en ce moment, mais le vrai problème, c’est le drame qui se passe dans la Méditerranée. Près de 3.000 morts, je ne dirais pas dans l’indifférence, mais avec une réponse inappropriée. Faudrait-il dire que tous ceux qui viennent de Syrie sont des réfugiés, et dire que ceux qui viennent du sud sont des migrants économiques ? Ce ne serait pas juste pour l’Afrique. Nous voulons travailler avec les Européens dans des schémas durables, dans des politiques de développement en amont dans des pays africains pour donner des perspectives à notre jeunesse. » Louis Mar(Times24.info)

LA DIPLOMATIE SENEGALAISE ENTRE RATIONALITE ET ERRANCES :MACKY L’ORTHODOXE, WADE L’IMPREVISIBLE

http://www.sudonline.sn Publié aux éditions Njelbeen sous le titre La diplomatie sénégalaise de Senghor à nos jours : Entre Rationalité et Errances, l’ouvrage du journaliste de la Rts René Massiga Diouf a été présenté ce vendredi 23 octobre au Centre de recherche ouest-africain (Warc). Si MackySall incarne selon l’auteur le retour à une certaine «orthodoxie diplomatique», on se souviendra aussi des errances et autres écarts de langage plus ou moins fréquents sous le régime d’Abdoulaye Wade.

Voilà que pour la troisième fois de son histoire le Sénégal se retrouve au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (Onu), et voilà aussi que l’on consacre une centaine de pages, 119 pour être précis, à la manière dont le Sénégal se comporte ou s’est comporté jusque-là à l’international. Intitulé La diplomatie sénégalaise de Senghor à nos jours : Entre Rationalité et Errances, l’ouvrage du journaliste René Massiga Diouf de la Rts, la télévision publique, a été présenté ce vendredi 23 octobre au Centre de recherche ouest-africain (Warc) ; et on n’y fait pas «que» de l’histoire.

Le texte reste même assez critique par endroits, même si l’auteur commence par dire que la façon dont le Sénégal contribue à «la préservation de la paix et à la sécurité internationale (échappe) à l’usure du temps», ne serait-ce que parce que l’armée sénégalaise est «depuis plusieurs années parmi les plus importantes pourvoyeuses de troupes dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU» : 14ème sur 117 pays. En termes d’acquis toujours, il y a, depuis le 8 mai 2014, la médaille Capitaine Mbaye Diagne, du nom de ce soldat pour ne pas dire ce héros sénégalais qui trouvera la mort en pleine tragédie rwandaise, alors qu’il tentait de «sauver des tutsis de la furie des génocidaires».

On cite encore la médiation, même assez controversée, de Macky Sall au Burkina Faso. Mais moins le président de la République du Sénégal que le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).

Pour l’ancien ambassadeur Seydina Oumar Sy, c’est comme qui dirait dans l’ordre des choses, quand on sait que la «diplomatie sénégalaise s’est engagée dans la voie de la paix». Mais si un mot a plus ou moins retenu son attention, c’est sans doute celui d’ «errances» autrement dit toutes ces «erreurs grossières» et autres «propos discourtois proférés par nos gouvernants au plus haut sommet de l’Etat, et jugés polémiques ou blessants», selon la définition qu’en donne René Massiga Diouf à la page 86 du livre, qui refuse pourtant de les réduire à leur côté péjoratif pour n’en faire finalement «que» des «périodes de flottement», des périodes où «l’on se lâche» comme il dit.

Des «dérives verbales», on en trouve surtout sous le régime de l’ancien chef de l’Etat Abdoulaye Wade, avec des «situations où il a fallu sauver les meubles». On se souviendra par exemple de cette déclaration très polémique de Wade en 2001, qui n’hésitera pas à dire qu’un Africain en France était mieux traité qu’un Burkinabé en Côte d’Ivoire. Alors premier ministre, Moustapha Niasse sera «dépêché à Abidjan», histoire de rattraper le coup. Il y a aussi cette fameuse phrase de Wade ou «l’une de ses premières sorties en tant que nouveau chef de l’Etat en sommet africain» : «Autour de cette table, je suis le seul chef d’Etat élu démocratiquement. Dites-moi qui est mieux élu que moi ici». Mais si Wade s’est plus ou moins distingué dira-t-on, ces errances, précision de René Massiga Diouf, «ne sont l’apanage d’aucun régime». Et pour le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, qui est aussi le préfacier du livre, «Wade était de bonne foi», mais se trompait souvent.

Par contre avec Macky Sall, on retourne selon l’auteur à une certaine «orthodoxie diplomatique (…) parfaitement salutaire», avec entre autres «un diplomate de carrière», MankeurNdiaye, à la tête du ministère des Affaires étrangères.

Le très «didactique» ouvrage de René Massiga Diouf, dit aussi Moustapha Niasse, est tout simplement «excellent», mais encore faudrait-il pouvoir lui trouver une suite, avec un texte qui parlerait pourquoi pas de la «diplomatie comme moyen de développement économique et social». Et pour quelqu’un comme l’expérimenté journaliste Mame Less Camara, son «jeune confrère» René Massiga Diouf a eu le mérite d’aller au-delà du traitement, parfois «sous l’angle du spectacle», que la presse a pu faire d’un certain nombre d’événements, avec le courage d’aller bien «au-delà de l’émission» ou de l’article de presse quotidienne. Théodora SY SAMBOU

Mankeur Ndiaye: " L'Afrique et l’Inde peuvent influer efficacement sur le destin du monde "

http://www.seneweb.com Prenant part aux réunions préparatoires au Sommet Inde/Afrique qui aura lieu les 29 et 30 octobre, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mankeur Ndiaye a estimé qu’à l’instar de l’Afrique, l’Inde connaît aujourd’hui des performances économiques importantes qui la placent comme la région ou la croissance économique est la plus importante dans le monde. De même, l’Inde et l’Afrique sont confrontées aux défis de la pauvreté, du changement climatique, de la gouvernance mondiale, du déséquilibre du commerce international, du terrorisme et de l’extrémisme violent . Il a ensuite salué le rôle politique et diplomatique de l’Afrique et l’Inde qui à ses yeux jouent des rôles importants sur la scène internationale, rôles qui pourraient davantage se renforcer si notre coopération politique se développe au niveau des instances et/ou organisations internationales, en s’appuyant sur des mécanismes de concertation régulière et efficace sur les questions d’intérêt commun . A l’en croire, l’impact d’une concertation diplomatique, fruit d’une coopération politique volontariste, serait considérable sur des dossiers comme le changement climatique, la gouvernance mondiale, les négociations commerciales, entre autres .
C’est pourquoi, selon le chef de la diplomatie sénégalaise, ce Sommet doit être un cadre privilégié pour des engagements forts et déterminants, de part et d’autre, pour donner au partenariat entre l’Afrique et l’Inde un nouveau tournant décisif qui nous permet d’espérer des positions communes ou rapprochées sur les questions comme la réforme du Conseil de sécurité, le développement durable et le commerce international . C’est clair : pour Mankeur Ndiaye, ensemble, l’Afrique et l’Inde peuvent influer efficacement sur le destin du monde. Abordant le volet économique et commercial, Mankeur Ndiaye a fait savoir que le Sénégal est d’avis que l’Inde est et restera un partenaire privilégié pour le continent africain . Et d’ajouter : les chiffres de 100 milliards de dollars US attendus en fin 2015 pour les échanges commerciaux et les 50 milliards de dollars investis, ces dix dernières années, par les entreprises indiennes en Afrique, peuvent bien être dépassés . Au sujet des rapports entre le Sénégal et l’Inde, Mankeur Ndiaye a esquissé deux voies, parmi d’autres pour une coopération réussie et fructueuse. Il s’agit de mettre en place un dispositif devant faciliter et encourager l’implication du secteur privé indien dans la réalisation des projets majeurs et prioritaires en Afrique, identifies par la NEPAD.
A ce propos il a rappelé que le Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique tenu le 15 juin 2014 à Dakar a adopté le Dakar Agenda for Action , un solide plan pour le financement et la mise en œuvre de programmes régionaux d infrastructures en Afrique. Ce Plan contient seize (16) projets d infrastructure tirés du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique » (PIDA) et sélectionnés en raison de leur importance stratégique, politique et économique comme projets phares pour les différentes régions africaines comme la modernisation de la ligne de chemin de fer Dakar-Bamako, le projet hydro-électrique de Sambangalou, le gazoduc Nigeria-Algérie, le corridor de transmission de l’Afrique du Nord, entre autres. En outre, Mankeur a suggéré de trouver un mécanisme adapté permettant aux secteurs privés indien et africain de se retrouver régulièrement, par domaine spécifique, en vue d’échanger sur les opportunités d’affaires et de partenariat en Afrique et en Inde, pour la création de joint-ventures, une bonne approche pour le transfert de technologie et le développement de l’innovation dans des secteurs comme les TIC, l’énergie, l’agro-industrie et la santé.

GESTION DES ORDURES MENAGERES :MADANY SY ET CIE PARLENT DE «CABALE» CONTRE KHALIFA SALL

http://www.sudonline.sn Les cadres et syndicats de l’Entente Cadak-Car n’approuvent pas le transfert de la gestion du nettoiement de la capitale sénégalaise à l’Unité de coordination et de gestion des déchets (Ucg). MadanySy et Cie ont fait face à la presse hier, lundi 26 octobre, pour fustiger la mesure et affirmer, par ailleurs, qu’elle n’est guidée que par une volonté de nuire au maire de Dakar et président de l’Entente, Khalifa Sall, candidat supposé à la prochaine élection présidentielle.

Le transfert de la gestion du nettoiement de l’Entente Cadak-Car à l’Unité de coordination et de gestion des déchets (Ucg) n’a rien d’objectif. Il n’est guidé que par une «querelle» politique et n’est rien d’autre qu’une «cabale» contre l’actuel maire de Dakar Khalifa Sall. L’avis émane des cadres et syndicats de l’Entente Cadak-Car. En conférence de presse organisée hier, lundi 26 octobre, MadanySy et cie ont dénoncé ce qu’ils appellent «un règlement de compte politique». Cette nouvelle donne dans la gestion du nettoiement n’a d’intérêt que de porter atteinte à un adversaire politique, en l’occurrence Khalifa Sall.

Selon ainsi le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de nettoiement (Sntn) et par ailleurs membre des cadres et syndicats de l’Entente Cadak-Car, Madany Sy, « s’ils ont des règlements de compte politique à faire, ils n’ont qu’à les régler sur le champ politique ». Mieux, précise-t-il, « l’Entente Cadak-Car doit être épargnée de cette guéguerre.Elle n’est d’aucune obédience politique »,a soutenu sans fioritures Madany Sy.

Evoquant les motifs donnés par le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr pour justifier le transfert de la gestion du nettoiement, Madany Sy a estimé qu’ils sont loin d’être fondés. Réfutant par conséquent les propos d’Abdoulaye Diouf Sarr disant que « Dakar est devenu un dépotoir, un dépôt à ciel ouvert suite à la grève des concessionnaires et des arriérés de salaire que l’Entente Cadak-Car devrait à des agents du nettoiement », le syndicaliste a affirmé que si pareil constat est établi, la responsabilité n’est pas de l’Entente Cadak-Car. A son avis, les concessionnaires ont toujours voulu porter atteinte à leur structure : « depuis que l’appel d’offre a été lancé, il y a une guéguerre au sommet de l’Etat. Certains concessionnaires ont toujours manifesté une volonté de faire éclater l’Entente Cadak-Car ».

UNE DECISION HATIVE Madany Sy et ses collègues n’ont pas aussi apprécié la sortie de leur ministre de tutelle qui les a informés à la va-vite, disent-ils. « Ils ont pris une décision pour nous mettre devant le fait accompli. Il n’y a pas eu de débat entre Abdoulaye Diouf Sarr et les syndicalistes. Nous avons senti le coup. Jamais, on n’a été reçu à 8 heures du matin », indique Madany Sy.Par ailleurs, a-t-il soutenu, l’assurance d’Abdoulaye Diouf Sarr faisant état de la protection des intérêts des travailleurs n’est que du leurre aux yeux des cadres et syndicats de l’Entente Cadak-Car.

Selon MadanySy, pour une cohérence dans la démarche, il fallait au moins qu’une passation de service soit organisée afin de permettre aux nouveaux venus d’avoir une idée sur les acquis déjà existants. Madany Sy a par ailleurs estimé qu’avec ce changement, la tutelle s’intéresse simplement à l’argent du contribuable sénégalais. Car, a-t-il dit, sur les 10 milliards de budget du nettoiement, le salaire mensuel des agents ne dépasse pas 200 millions. Pour finir, les cadres et syndicats du nettoiement ont aussi déploré le ballotage du secteur dans neuf ministères entre 2004 à nos jours. Fatou NDIAYE

Demba Sy Diop,Président des concessionnaires:«L’Etat ne peut plus continuer à allouer 10 milliards à une structure qui n’assure plus ses tâches»

http://www.seneweb.com La décision de l’Etat de confier la gestion des déchets solides urbains dans la région de Dakar, à l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg), au détriment de l’Entente Cadak-car, fait réagir les acteurs et syndicats du secteur du nettoiement. Pour Demba Sy Diop, président des concessionnaires, « l’opinion nationale doit savoir que la décision prise par le gouvernement n’a rien de politique. L’Entente Cadak-Car était une seule structure, mais dernièrement, des collectivités locales des villes de Rufisque, de Pikine, de Dakar et de Guédiawaye se sont retirées. Devant cette situation, l’État ne peut plus continuer à allouer des subventions à une structure qui n’assure plus ses tâches.

Nous avons aussi une part de responsabilité sur cette décision, car nous avons arrêté le travail à plusieurs reprises, car l’Entente Cadak-Car nous doit de l’argent. Donc c’est la faute de l’Entente Cadak-Car, puisque la structure avait demandé 800 millions de FCFA par mois et l’État lui a alloué près de 10 milliards de FCFA par an. En dépit de tout cela, l’Entente Cadak-Car n’arrive pas à nous payer normalement », explique-t-il dans les colonnes de l’Observateur.

Pour cette année, renchérit le résident des concessionnaires, la structure nous a fait savoir qu’il va payer jusqu’en juillet et le reste en janvier prochain. Cela prouve qu’il y a une mauvaise gestion. C’est la raison pour laquelle la capitale est envahie par les ordures et il y a eu des choses très importantes dans le nettoiement qui sont passées sous silence », a-t-il confié.

À la suite du choix porté sur l’Ucg par le ministre des Collectivités locales, Abdoulaye Diouf Sarr, Moussa Tine, président de l’Entente Cadak-Car, fera face à la presse ce mardi à 15 h pour se prononcer sur la situation.

L’Entente Cadak-Car compte saisir la Cour suprême pour annulation du décret ministériel

Ferloo.com- Quelques heures seulement après que le ministre de la Gouvernance local, du Développement et de l’Aménagement, Abdoulaye Diouf Sarr a signé le décret de transfert du programme de gestion des déchets solides urbains de la région de Dakar à une Unité de Coordination de gestion des déchets solides, le président de l’Entente Cadak-Car Moussa Tine monte au créneau pour démonter les arguments ayant conduit à cette décision.

Ce dernier compte, d’ailleurs, saisir la Cour suprême pour annulation du décret ministériel pour violation de la loi relative au transfert de compétence aux collectivités locales.

Selon Moussa Tine, une correspondance est adressée au ministre de la Gouvernance locale, du Développement et l’Aménagement du Territoire, Abdoulaye Diouf Sarr pour lui rappeler les dispositions de la loi sur le transfert des compétences.

Aussi, Moussa Tine botte en touche les arguments soutenus par le ministre la tutelle. «L’allégation de mauvaise gestion du budget et la mésentente entre la direction de l’Entente Cadak-Car et les concessionnaires n’est pas fondée», se défend-t-il ainsi.

Face à la presse, Moussa Tine est revenu sur les acquis de Cadak- Car. Ce sont, liste-t-il, la retraite à 60 ans, le bulletin de salaire,…

KAOLACK - FAIBLE TAUX D’EXECUTION DES INVESTISSEMENTS 2015 :LA MAIRIE SE «PERD» DANS SON BUDGET

A seulement deux mois et quelques jours de la fin de l’année budgétaire, la commune de Kaolack titube dans la réalisation de ses objectifs d’investissement. La ville est à 36,46% de taux d’exécution global du budget, les investissements sont coincés à 8% à la date du 30 septembre, quoique les caisses de la mairie soient bien renflouées par les services de la perception municipale qui sont à 54,52% de taux de recouvrement des recettes. Selon les autorités municipales, une telle situation s’explique par les lourdeurs des procédures d’appel d’offre et le retard accusé dans l’approbation du budget. Un avis que ne partagent pas les conseillers de l’opposition qui attribuent le faible niveau d’exécution du budget, et particulièrement des investissements, au style de management «solitaire et discriminatoire» du maire Mariama Sarr, par ailleurs ministre de la Femme, de la famille et de l’enfance, et à la carence du bureau municipal.

La mairie de Mariama Sarr, ministre de la Femme, de la famille et de l’enfance, a du mal à absorber son budget de 2015. En effet, le niveau d’exécution des investissements municipaux, au 9ème mois de l’année budgétaire, c’est à dire à la date du 30 septembre, est limité à 36,46%, soit 928.771.939 F Cfa en valeur relative sur un montant global de 2.547.274.213 F Cfa, indiquent des sources au niveau de la municipalité.

«Avec un taux de recouvrement de 54,52%, soit 1.388.679.184 F Cfa, un trésor de 459.907.245 F Cfa (la différence entre les montants recouverts et les dépenses déjà exécutées) dort encore dans les caisses du trésor public». Ces statistiques globales, ajoutent nos sources, sont l’arbre qui cache la forêt. Si le budget de fonctionnement a connu un niveau de réalisation évalué à 43%, celui d’investissement stagne encore à 8% malgré la bonne santé des finances de l’institution municipale.

RETARD DE L’APPROBATION DU BUDGET

Le constat étant unanime et de fait, les difficultés rencontrées dans l’exécution du budget d’investissement constituent un sujet de controverse à Kaolack. Les facteurs à l’origine d’une telle situation sont divers, selon l’appartenance à un camp ou un autre : proche collaborateur du maire ou conseiller de l’opposition. Mamadou Saliou Diallo, 2ème adjoint au maire, par ailleurs membre de l’Alliance pour la République (APR) et directeur de l’Agence nationale des pupilles de la nation, joint au téléphone, estime que les lenteurs dans l’exécution du budget sont consécutives à la tenue tardive de l’examen du budget.

En effet, explique-t-il, les débats d’orientation budgétaire bouclés en fin janvier 2015 ont impacté sur la tenue de la session du vote du budget le 10 février de la même année. Par conséquent, le document a été approuvé à la date du 31 mars, indique-t-il. « Pour que pareille situation ne se reproduise et pour prendre les devants dans l’exécution du budget 2016, souligne M. Diallo, Madame le maire a donné des directives pour que les débats d’orientation budgétaire débutent au courant du mois de novembre prochain.

FAIBLESSE DES TEXTES SUR LA DECENTRALISATION

Le préfet de Kaolack, interrogé sur l’approbation tardive du budget, dégage toute responsabilité. «Le budget de la commune de Kaolack a été approuvé dans les délais, sans même que les 30 jours conférés par la loi à l’autorité ne soient épuisés. Au-delà de ce délai, explique le préfet, le budget est approuvé tacitement et la commune concernée peut commencer à exécuter ses dépenses». Toutefois, il considère que des faiblesses subsistent dans le Code depuis l’avènement de la décentralisation. Pour le préfet, «une fois le budget approuvé, il est dessaisi et n’a plus les moyens de suivi sur le rythme de l’exécution du budget».

CARENCE DU BUREAU MUNICIPAL ET DEFAUTS DE METHODE

Selon les propres termes de Mbaye Sarr, de Rewmi, les lenteurs dans la réalisation des objectifs de la mairie sont l’expression de «l’amateurisme, de la méconnaissance du déroulement des affaires municipales», dont font montre les actuels gouvernants locaux, qui, pour l’essentiel, ne comprennent pas encore les rouages de l’institution.

En outre, un problème d’organisation et de méthode se pose, selon Ndèye Sokhna Guèye, présidente de la Commission femme, entreprenariat féminin et micro finance. «Les activités des différentes commissions devraient être centralisées dans la Commission planification, afin de disposer d’un tableau de bord pour un meilleur suivi de l’exécution des activités inscrites dans le budget». Ces adversaires du maire considèrent aussi que le non-respect du calendrier des sessions ordinaires (tous les trois mois) a impacté sur l’exécution du budget. Seules 2 sessions, à ce jour, ont été tenues au courant de l’année 2015.

Or, en plus des 4 sessions, il est opportun d’organiser des sessions extraordinaires, pense pourtant Mapathé Ba président de la Commission des finances et du budget. Seulement, ajoutera Mbaye Sarr. le maire qui est par ailleurs ministre de la République est constamment absent du territoire communal.

Se faisant plus mordante, Ndèye Sokhna Guèye dira par suite : «Les conseillers, toutes obédiences confondues, ont manqué à leur mission». «Ils (conseillers) auraient dû, en effet, à temps, interpeller le maire, l’autorité pour le respect du calendrier des sessions ordinaires, et, à l’occasion, alerter sur le rythme trop lent dans l’exécution du budget ». Ce qui poussera Mbaye Sarr à fulminer : «Pour la gouvernance locale, il ne s’agit pas seulement de distribuer de l’argent, venir en appoint aux populations lors des fêtes de Korité et de Tabaski».

Nonobstant ces diverses critiques, le chef comptable de la municipalité de Kaolack, Amath Ba, est resté optimiste. Il a ainsi informé que les 17 marchés d’investissement lancés au courant du mois d’octobre, avec des exemplaires de copie sur son bureau, porteront le taux d’exécution à 70%, avant la fin de l’année budgétaire.

Toutefois, alors que Mariama Sarr ambitionne de porter le budget 2016 à 3 milliards de F Cfa, la majorité des personnes interrogées émettent des réserves. Pis, ces dernières craignent que l’autorité ne revoie à la baisse le budget 2016 par rapport à celui en cours arrêté à un peu plus de 2,547 milliards, vu le faible taux d’exécution et la non-atteinte des objectifs initialement fixés.

CODE DES MARCHES, INERTIE DU BUREAU MUNICIPAL, ABSENCE REPETEE DE L’ORDONNATEUR DES CREDITS...: Pro et anti-Mariama Sarr situent les responsabilités

Les lourdeurs dans les procédures de passation de marchés publics constituent le point d’orgue, renseignent Amath Ba, chef comptable, Mapathé Ba, président de la Commission des finances et du budget et Mamadou Saliou Diallo, 2ème adjoint au maire. Ils soutiennent en effet que le faible niveau d’exécution du budget est grandement lié à ces lourdeurs. L’élaboration et la préparation des dossiers d’appel d’offre ou de demande de renseignement et de prix (DRP) prennent beaucoup plus de temps », nous dit de fait le président de la Commission des finances et du budget. En plus, les commissions n’ont pas fonctionné aussi correctement, ajoute-t-il.

Cependant, vouloir se refugier derrières les lourdeurs des procédures d’appel d’offre alors que c’est le même Code partout au Sénégal, est un aveu d’impuissance. Qui plus est, «c’est un mea-culpa», a dit Mbaye Sarr du parti Rewmi. La léthargie du bureau municipal, consécutive à l’arrêt de la Cour suprême infirmant le jugement de la Cour d’appel qui avait débouté les femmes dans leur recours pour le respect de la parité dans la constitution du bureau municipal, est aussi un autre facteur de blocage, d’après Mapathé Ba. Pour rappel, la décision de la dernière juridiction du pays n’est toujours pas respectée : c’est le même bureau qui continue de présider aux destinées de l’institution municipale.

« En outre, des ressources humaines de qualité capables d’élaborer des cahiers de charge, de définir les caractéristiques techniques des appels d’offre, font défaut », renseigne une source qui a préféré taire son identité. Le chef comptable de la municipalité, Amath Ba, rencontré dans son bureau, le mercredi 21 septembre, semble bien corroborer cet avis quand il affirme que, parfois, c’est lui qui s’en charge. «Et ces compétences, s’il en existe, sont mal utilisées et pas responsabilisées dans la préparation des cahiers de charge», se désole-t-il.

DISPONIBILITE DE L’ORDONNATEUR DES CREDITS ET DU COORDONNATEUR DU BUDGET

Les longues absences du maire, administratrice et ordonnatrice des crédits et du secrétaire général, chef de l’administration chargé du suivi et de la coordination du budget, sont aussi une raison des difficultés dont soufre la municipalité, nous souffle une source très au fait du l’exécution du budget. Le chef comptable de la mairie, nous dit toujours cette même source, a interpellé à plusieurs reprises le maire sur le rythme trop lent de l’exécution du budget, en vain. Ce qui a ralenti d’avantage, selon toujours notre source, l’exécution du budget.

Interpellé, le secrétaire général absent de Kaolack se dédouane en considérant simplement que sa responsabilité ne saurait être engagée dans la mesure où il n’est ni ordonnateur ni exécuteur des dépenses.

MANQUE DE VOLONTE POLITIQUE ET GOUVERNANCE «SOLITAIRE»

Les conseillers de l’opposition voient enfin, dans cette affaire, un manque de volonté politique du maire. Mbaye Sarr du parti Rewmi, par ailleurs président de la Commission planification, communication, Tic et populations, attribue les lenteurs dans l’exécution du budget au manque de volonté du bureau municipal, et, particulièrement au maire Mariama Sarr, ministre de la Femme, de la famille et de l’enfance. Selon ce responsable du parti d’Idrissa Seck, le première femme mairesse de la commune de Kaolack agit plus sur le fonctionnement que sur l’investissement.

«Les commissions ont élaboré et planifié leurs programmes, lesquels programmes ont été discutés et amendés en inter-commission avant d’être validés par le vote du budget», nous dit Ndéye Sokhna Guèye, présidente de la Commission femme, entreprenariat féminin et micro finance. «Si les activités des commissions retenues n’ont pas été exécutés, c’est parce que le maire n’a pas voulu accompagner les présidents de commission».

D’ailleurs, «sur 4 activités de la Commission femme, entreprenariat féminin et micro finances, seule la célébration de la Journée de la femme a été organisée le 8 mars». Les commissions n’ont pas été associées, derechef, dans la mise en œuvre du budget, renchérissent Mbaye Sarr et Ndèye Sokhna Guèye. Les commissions, bras techniques du maire, officiellement mises en pace par le Code des collectivités locales, sont isolées et court-circuitées, hormis celles qui mettent en exergue l’action du maire, précise pour finir Ndèye Sokhna Guèye. Gade KOUTA

Assemblée nationale: des échauffourées bloquent la séance

http://www.pressafrik.com Ça chauffe à l’Assemblée nationale où il y a bien des échanges de coups de poings entre députés.

Les députés de l'opposition et ceux de la mouvance présidentielle, déversent leur trop plein de colère. Pour l'heure, l'installation des commissions parlementaires est totalement bloquée à l'Assemblée nationale. Ce, en raison d'échauffourées qui viennent d'éclater. Selon notre reporter sur place, les députés s'en donnent à coeur joie. Nous y reviendrons.

Climat tendu à l’Assemblée nationale, encerclée par la police

lignedirecte.snDakar 27 octobre. (médias) – L’Assemblée nationale, lieu où doit se tenir aujourd’hui l’installation des commissions parlementaires, est sous haute surveillance des forces de l’ordre.

Ces derniers ont quadrillé le périmètre, interdisant la circulation de véhicules dans les parages. Les conducteurs sont forcés de soit dévier, soit descendre pour aller à pied vers leur destination. L’entrée dans les lieux est filtrée par la gendarmerie, la presse interdite d’accès. Le dragon « cracheur d’eau chaude » de la police est aussi présent, pour empêcher un éventuel regroupement d’individus.

l’Ambiance à l’intérieur de l’hémicycle serait actuellement très tendue. L’installation des commissions parlementaires est bloquée par l’opposition. Elle dénonce « une forfaiture » et une « injustice » de la part des autorités de l’Assemblée à vouloir installer directement la commission, dans un climat de contentieux politique et procédure illégale.

Un climat de tension règne à la maison des parlementaires sénégalais depuis un certain temps, suite au renouvellement de groupes parlementaires. l’opposition, (PDS, Rewmi etc) dénoncent une ingérence de l’exécutif dans les affaires parlementaires et une « forfaiture » du président de l’Assemblée, qu’il accuse de « passer outre » le règlement intérieur de l’hémicycle.

Direct Assemblée nationale: Invoquant l'article 35, Thierno Bocoum et Cie vont s'opposer par la loi

http://www.pressafrik.com Le ton est donné du côté de l’Assemblée nationale par l’opposition qui entend s’opposer à « ce qui va se faire». Interrogé par notre reporter sur place, Thierno Bocoum, le député de Rewmi, a annoncé qu’ils vont s’opposer lui et le groupe de l’opposition à la constitution du groupe parlementaire et de l’installation des commissions parce qu’ils disent que l’article 35 dit qu’une heure avant l’heure prévue pour l’ouverture de la séance consacrée à l’installation des commissions, les présidents des groupes et les non-inscrits remettent au président de l’Assemblée nationale, les noms des candidats pressentis pour constituer les commissions.
Ce qui ne s'est pas fait, marque Thierno Bocoum qui indique que le président de l'Assemblée nationale veut installer directement les commissions. Forte de ce fait, l'opposition va s’opposer par la loi. Dans la mesure où c’est une forfaiture qui est en train d’être commise, selon le rewmiste. Dié BA

Bureaux des Commissions permanents 2015-2016: le passage en force de Modou Diagne Fada

http://www.pressafrik.com Malgré les échauffourées et autres scènes de bagarre, les commissions ont bel et bien été installées ce mardi à l’Assemblée nationale. Dans les bureaux des commissions permanents 2015-2016 qui viennent de parvenir à la rédaction de Pressafrik.com, les hommes de Modou Diagne Fada sont aux commandes. C’est ainsi qu’Awa Diop est devenue l’adjointe de président du Conseil départemental de Kébémer au niveau du groupe parlementaire des "Libéraux et Démocrates". Fatou Thiam est vice-président de la Commission de la Défense et de la Sécurité tandis que Mamadou Cissé dirige la Commission de la Culture et de la Communication. Ce dernier remplace Aïda Mbodj.

BUREAUX DES COMMISSIONSPERMANENTES 2015/2016
1°) COMMISSION DE L’ECONOMIE GENERALE, DES FIINANCES, DU PLAN ET DE LA COOPERATION ECONOMIQUE
- PRESIDENT : M. Babacar DIAME
- 1er VICE-PRESIDENT: M. Adama SOW
- 2e VICE-PRESIDENT : Mme Fatou DIOUF
- SECRETAIRE : M. El Hadji MANGANE
- RAPPORTEUR GENERAL: M. Papa Abdou Khadir MBODJI
2°) COMMISSION DE L’URBANISME, DE L’HABITAT, DE L’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS
- PRESIDENT : Mme Penda Seck DIENG
- 1er VICE-PRESIDENT: M. Alassane NDOYE
- 2e VICE-PRESIDENT : M. Khadim THIOUNE
- SECRETAIRE : Mme Ndèye Awa MBODJ
3°) COMMISSION DU DEVELOPPEMENT ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
- PRESIDENT: M. Cheikh SECK
- 1er VICE-PRESIDENT: M. Cheikh Tidiane DIOUF
- 2e VICE-PRESIDENT : M. Demba DIOP
- SECRETAIRE : Mme Sira NDIAYE
4°) COMMISSION DES LOIS, DE LA DECENTRALISATION, DUTRAVAIL ET DES DROITS HUMAINS
- PRESIDENT : M. Samba Diouldé THIAM
- 1er VICE-PRESIDENT: M. Boubacar Villiemmbo BIAYE
- 2e VICE-PRESIDENT : M. Mame Balla LO
- SECRETAIRE : M. Maguette DIOKH
5°) COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE L’UNION AFRICAINE ET DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR
- PRESIDENT: M. Djibril WAR
- 1er VICE-PRESIDENT: M. Djimo SOUARE
- 2e VICE-PRESIDENT: Mme Aïssatou Bambado SALL
- SECRETAIRE : Mme Aramatoulaye DIATTA
6°) COMMISSION DE LA DEFENSE ET DE LA SECURITE
- PRESIDENT : M. Alpha BALDE
- 1er VICE-PRESIDENT : Mme Fatou THIAM
- 2e VICE-PRESIDENT : M. Cheikh Tidiane NDIAYE
- SECRETAIRE : Mme Aïssatou DIOUF
7°) COMMISSION DE L’EDUCATION, DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DES LOISIRS
- PRESIDENT : M. Samba Demba NIAYE
- 1er VICE-PRESIDENT : M. Alioune Badara DIOUF
- 2e VICE-PRESIDENT : M. Abdou NDIAYE
- SECRETAIRE : Mme Aïyatou Taïbou BALDE
8°) COMMISSION DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION
- PRESIDENT : M. Mamadou CISSE
- 1er VICE-PRESIDENT : M. Mouhamadou NGOM
- 2e VICE-PRESIDENT: Mme Mariama MANE
- SECRETAIRE : M. Mamadou Moustapha NDIAYE
9°) COMMISSION DE LA SANTE, DE LA POPULATION, DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE
- PRESIDENT : M. Aimé ASSINE
- 1er VICE-PRESIDENT : M. Amadou DIA
- 2e VICE-PRESIDENT : Mme Mbayame Guèye DIONE
- SECRETAIRE : M. Mamadou BADJI
10°) COMMISSION DE COMPTABILITE ET DE CONTRÔLE
- PRESIDENT : M. Mouhamed Khouraïchi NIASS
- VICE-PRESIDENT: M. Mamadou Sadio DIALLO
- SECRETAIRE: M. Inthy BOIRO
11°) COMMISSION DES DELEGATIONS
- PRESIDENT: M. Seydina FALL
- VICE-PRESIDENT: Mme Coumba Hamidou DEME
- SECRETAIRE: Mme Maïrame KANE

Pour ce député : «l’opposition a orchestré un sabotage, elle est venue pour perturber la Session»

http://www.actusen.com Les 11 Commissions techniques de l’Assemblée nationale ont été mises en place, ce matin, par les députés. Comme on s’y attendait, ce fut chaud et l’opposition a fait son show. En troublant la tenue de la rencontre convoquée pour la circonstance. Au point de taper sur la table.

Cheikh Ndiaye, député de l’Alliance des forces de progrès (Afp) affirme que «l’opposition est entrée pour perturber. Elle a orchestré un sabotage», explique-t-il avant d’ajouter : «elle peut faire ce qu’elle veut. Nous sommes la majorité. Nous avons voté et remporté».

Pour se défendre, le Cadre de concertation de l’opposition a invoqué l’article 35 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Malheureusement pour les députés de l’opposition, déclare le député Cheikh Ndiaye par ailleurs, président du Conseil départemental de Malem Hodar, “il (article 35) a été appliqué depuis 2012″. «Ils n’ont pas bien appris le Règlement intérieur et n’étaient pas dans la légalité», martèle-t-il.

Ces scènes n’honorent pas l’institution parlementaire, pour lui/ A cet effet, «des mesures nécessaires seront prises pour éviter prochainement de tels comportements, que le Règlement intérieur soit respecté pour le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale», annonce Cheikh Ndiaye.

Pour rappel, les députés de l’opposition exigent, aujourd’hui plus qu’hier, l’installation d’Aîda Mbodj à la tête du Groupe parlementaire “Libéraux et Démocrates”, en lieu et place de Modou Diagne Fada, exclu du Parti démocratique sénégalais pour connivence avec l’ennemi (Ndlr : le Pouvoir”, selon le principal chef d’inculpation retenu contre ce dernier.Aissata BATHILY et Anna Alberta Mendez

Dr Malick Diop : « Tout dérapage inconsidéré sera traité avec une virulence de la même envergure »

Ferloo.com-«Fini de jeter l’anathème sur le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse et les membres du bureau de l’institution », alerte ainsi le porte-parole de l’Alliance des Forces de progrès (AFP), le Dr Malick Diop et ses camarades qui sifflent ainsi la fin de la récréation des attaques contre leur leader Moustapha Niasse et l’institution qu’il dirige. Désormais, avertissent-il, « tout dérapage verbal inconsidéré sera traité avec une virulence de la même envergure».

« Nous sonnons la fin de la récréation. Il n’est plus question de laisser un quelconque hurluberlu s’attaquer à la personnalité du président de l’Assemblée nationale, impunément», avertit ainsi le porte-parole de l’AFP, Dr Malick Diop au cours d’une conférence de presse.

Il poursuit : «Pour ce faire, tout dérapage verbal inconsidéré sera traité avec une virulence de la même envergure. De plus, le Sénégal étant un pays de droit, l’Afp se réserve le cas échéant la primeur de faire appel à toutes juridictions compétentes pour que force reste à la loi. Que ceux-là qui s’égosillent actuellement se le tiennent pour dit. Trop, c’est trop ».

Réagissant sur la menace de l’opposition de bloquer le fonctionnement de l’Assemblée nationale, le Dr Malick Diop estime qu’entre «les déclarations d’intention et la réalité, il y a un fossé. Mieux, il avise que « les textes législatifs sur le plan sécuritaire seront appliqués à toute personne qui tenterait de bloquer le fonctionnement à l’hémicycle ».

« S’il y a des problèmes à l’intérieur de partis politiques qu’on leur règle en leur sein», invite-t-il car, ajoute-t-il, « les citoyens sénégalais n’ont pas besoin de ce niveau très bas de débat ».

Il a apporté un éclairage sur les deux listes du Parti démocratique sénégalais (PDS). Se basant sur le règlement du de l’Assemblée nationale, il soutient que « l’article 20 (liste d’Aïda Mbodj) qui stipule la constitution de groupe parlementaire est devenu obsolète, contrairement à l’article 22 stipulant le renouvellement (liste de Modou Diagne Fada).

Présidentielle 2017 – Gaston Mbengue annonce la candidature de Malick Gakou

http://actunet.sn Le doute n’est plus permis : Malick Gackou sera candidat à la prochaine élection présidentielle, du moins si l’on en croit Gaston Mbengue. Invité hier de l’émission Sen Jotay de la Sen Tv du tonitruant Ameth Aïdara, le promoteur de lutte et responsable du Grand parti a laissé entendre que son nouveau leader sera bel et bien candidat à la future présidentielle. “Si je vous dis que Gackou sera candidat, il faut me croire”, a-t-il dit.
Dans sa lancée, le président du Ndiambour de Louga de soutenir que le patron du Grand parti n’a pas d’adversaires à Guédiawaye. Selon ses dires, dans cette partie de la banlieue dakaroise, il n’y a que deux leaders à savoir Malick Gackou et Ameth Aïdara, initiateur du mouvement Guédiawaye la niou bokk. “Aliou Sall et Lat Diop qui s’agitent pour attaquer Gackou doivent se taire car ils ne sont pas de Guédiawaye”, a déclaré sans sourciller l’ancien militant du Parti socialiste.

Jugeant ses sources de revenus très douteuses, la COJER Rufisque actionne la CENTIF et l’OFNAC contre Malick Gackou

http://www.pressafrik.com La Convergence des Jeunesses Républicaines (COJER) du Département de Rufisque, dans le cadre du rappel des troupes et de la remobilisation des militants en vue des joutes électorales qui se profilent à l’horizon, tient désormais tous les week-ends des réunions dans les collectivités du département. «Ainsi ce dimanche, elle s’est réunie à Thawelene Pouyene et plusieurs interrogations ont surgi sur le train de vie politique douteux de Malick GACKOU», communiquent Balla Diop et Cie. Et à ce propos, soulignent ces derniers, «selon l’article 8 de la Constitution, «La République du SENEGAL garantit à tous les citoyens, les libertés individuelles fondamentales, les droits économiques et sociaux ainsi que les droits collectifs » et «parmi ces libertés et droits, l’on peut noter, le droit d’entreprendre».
«Donc Malick GACKOU a bel et bien le Droit d’entreprendre» mais la COJER Rufisque s’interroge sur «l’argent qu’il distribue à tort et à travers dans le pays depuis des années alors que personne ne sait ce qu’il fait comme activité professionnelle». Fortes de ce fait, les Jeunesses Républicaines du département demandent «aux autorités de contrôle et les officiers de police judiciaire d’effectuer les investigations nécessaires afin de les communiquer à la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF)». «Nous demandons également à l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) de faire des investigations bancaires sur Malick GACKOU et de les transmettre au Procureur de la République parce que ses sources de revenus sont très douteuses», prônent les partisans du président Macky Sall.
«Sur le plan politique, le brouhaha que Malick GACKOU fait que poudre aux yeux des Sénégalais. Un Grand Parti ne se décrète pas par un récépissé délivré par le Ministère de l’Intérieur mais plutôt par les urnes. Pour accéder à la magistrature suprême, le Président Macky SALL a fait 90 mille kms en 4 ans pour au final proposer aux Sénégalais un programme ambitieux et convaincu. Ce n’est pas siphonner l’électorat de l’AFP (Alliance des Forces de Progrès) qui ouvre les portes du palais. Les actions et activités politiques qu’il nous bombarde tous les jours dans la presse ne sont que des coups d’épée dans l’eau », formulent par ailleurs Balla Diop et Cie. Toutefois, les apéristes lui demandent «de tout faire pour se présenter à la prochaine élection présidentielle» et «il se rendra compte qu’il est minoritaire dans ce pays». Dié BA

Avec cette Opposition de salon, Macky fera 100 ans à la tête du pays

http://mediafrik.com/ « Le cadre de concertation des leaders de l’opposition (AJ/PADS, Bokk Guis Guis, FSD/ BJ, PDS, Rewmi et l’UCS) appelle tous ses responsables de la région de Dakar à une rencontre qu’il organise le vendredi 30 octobre 2015 à la permanence Nationale du PDS, Oumar Lamine BADJI, située sur la VDN de Dakar à 16 heures 30. Cette rencontre prépare la lutte unifiée de toute l’opposition et des organisations de la société civile contre la loi liberticide modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale et pour la reconnaissance du groupe parlementaire de l’opposition ». Ce communiqué a été envoyé à notre rédaction.
En 15 jours, le Front de l’Opposition a tenu 04 réunions et a publié près de 6 communiqués de presse. A cela s’ajoutent prés de 10 émissions télévisions animées par des leaders de l’opposition (Omar Sarr, Mamadou Diop Decroix, Déthié Fall, Aida Mbodji, Farba Senghor, Doudou Wade, Babacar Gaye, Thierno Bocoum etc…). Et c’est cela l’image de la nouvelle opposition sénégalaise qui rappelle les années de « Idéwa » (Initiative pour le départ de Wade), de « Cpc » et de Benno Siggil Senegal entre 2000 à 2009. A l’époque, toutes les réunions se tenaient chez Amath Dansokho et au terme, un communiqué est balancé à la presse. Cette méthode peu engagée a profité à WADE. Ce qui se passe aujourd’hui avec cette opposition est pire. Amath Dansokho réussissait à réunir les ténors Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niass, Momar Samb et plupart Idrissa Seck et Macky SALL, mais avec le Front de l’Opposition, certains ténors se comportent comme des Rois. C’est le cas d’Idrissa Seck, d’Abdoulaye Baldé et de Pape DIOP. Qu’est ce qui les empêche de venir participer aux activités de l’Opposition comme le font les autres leaders ? Qu’ont-ils à faire de plus important que d’aider les sénégalais à sortir des griffes de Macky SALL ? Cette opposition de salon ne séduit pas les sénégalais. Tout se passe entre quatre murs. Personne ne va au front. Idrissa Seck, Cheikh Bamba Diéye et Abdoulaye Baldé sont le plus absentéistes, ils se contentent d’envoyer des représentants. Ils ont peur du terrain ou quoi ?. Ils doivent prendre leur responsabilité et descendre sur le terrain s’ils veulent mobiliser les sénégalais. Le combat par procuration ne prospère plus dans ce pays. Il faut mouiller le maillot, braver la chaleur, inhaler l’odeur des grenades lacrymogènes.
Pape Diop, Idrissa SECK, Abdoulaye Baldé et Cheikh Abdoulaye Dieye doivent savoir que c’est Macky SALL le chef de l’Etat et pas eux. Ils ne pourront le battre que lorsqu’ils l’affrontent sur tous les fronts. Mais leur mutisme et leur somnolence ont trop duré.
Ils doivent battre le macadam, haranguer les foules, communiquer avec les sénégalais d’ici et d’ailleurs affronter Macky SALL et ses policiers. Toutes ces interminables réunions n’ont aucun impact, le peuple les attend sur le terrain. Le combat c’est sur le terrain et non dans les permanences. La communauté internationale suit ce qui se passe au Sénégal, l’opposition doit descendre sur le terrain et dénoncer les abus de ce régime. Mais tel que les leaders se comportent, s’il n’y a pas rupture dans leurs combats contre ce régime, Macky fera 100 mandats à la tête de ce pays puisqu’il fait ce que bon lui semble dans ce pays et rien ne lui arrive. Demain, il va se déclarer vainqueur de la présidentielle le jour du scrutin à 12h00 et rien ne se passera.
Macky SALL a interdit des opposants de sortir du pays pendant 03 ans : Personne ne bouge
Macky SALL a mis plus de 30 membres de l’opposition : Personne ne bouge
Macky SALL et son régime privent les sénégalais de tout : Personne ne bouge
Macky SALL instrumentalise l’Assemblée Nationale : Personne ne bouge
Macky SALL viole ses engagements internationaux : Personne ne bouge
Macky SALL refuse de respecter la décision du Groupe de Travail : Personne ne bouge
Macky SALL favorise sa famille dans la gestion du pays : Personne ne bouge
Macky SALL et son ministre de l’Intérieur ont domestiqué le fichier électoral : Personne ne bouge
Macky SALL donne des marchés pétroliers à son frère : Personne ne bouge
Macky SALL domestique la presse : Personne ne bouge
Macky SALL gouverne le Sénégal comme il gère sa maison et malgré tout personne ne parle. L’Opposition se comporte en observateur malgré toutes ces dérives du pouvoir.
Le vendredi prochain, le Front convoque encore les journalistes pour une rencontre dont on sait déjà la teneur or en réalité même la presse en a marre de ces réunions qui finissent toujours par des déclarations.
En 2011, lorsque le pouvoir de WADE voulait voter cette loi impopulaire, toute l’opposition s’est levée comme un seul homme pour dire non. Quoi qu’on puisse dire, Moustapha Niass, malgré son âge était au devant du combat. Et pourtant cette forfaiture organisée par Macky et son clan à l’Assemblée, est plus impopulaire mais l’opposition préfère les salons. Macky lui-même a déclaré hier que la CREI est impopulaire et pourtant il l’utilise pour régler ses comptes, personne ne pipe mot.
En 2017 ou en 2019 c’est selon sa volonté, Macky va se déclarer vainqueur de la présidentielle avec un score de 99% : Personne ne bouge.

L’Ucs se démarque des retrouvailles libérales

http://www.dakaractu.com Les Centristes ne veulent pas entendre parler de retrouvailles de la grande famille libérale. «L’union centriste du Sénégal refuse de faire partie d’un tel complot contre son propre peuple. C’est contraire aux principes du parti, de sa morale et obstrue l’éthique politique. Et ceux qui se permettent ainsi de cauchemarder doivent se ressaisir et réaliser que l’Ucs, avec à sa tête le président Abdoulaye Baldé n’est pas une faction du libéralisme», déclare Abdou Diouf de la cellule de communication de l’Ucs dans une déclaration.
Les proches du député-maire de Zig rappellent toutefois que : «l'Ucs n’est pas non plus un support d’aucun parti politique sur lequel il faut compter pour élargir son rayon. C’est une grande formation politique fortement attachée à son peuple, qui puise sa force dans le socialisme démocratique d’abord et ensuite dans le libéralisme économique».
Ce responsable de l’Ucs à Fatick indique que c’est cette position constante de l’Ucs, lui a valu une démonstration de force lors des dernières élections locales où la formation politique du maire de Zig est sortie en troisième position, en remportant deux départements et plus de 700 conseillers au niveau national. «Aujourd’hui, le débat de la candidature du président Abdoulaye Baldé aux prochaines élections présidentielles de 2017 est un sujet clos et tous les responsables de l’Ucs, les partis politiques alliés, des mouvements de soutien, des organisations de la société civile et j’en passe travaillent d’arrache pied à matérialiser cette vision qui est de faire du président Baldé le 5e Président de la République du (Sénégal)», ajoute Abdou Diouf, responsable de la communication de l’Ucs.

Déthié Fall clash Macky Sall !

http://actunet.sn DETHIE FALL DE «REWMI» SUR LE CLASSEMENT 2015 DU FMI«A ce rythme, tous les espoirs pour un ‘Sénégal émergent’ vont se traduire par un ‘Sénégal immergent’»

Le classement 2015 du Fonds monétaire international (Fmi), plaçant le Sénégal dans le lot des 25 pays les plus pauvres du monde, a suscité, hier, la réaction de Déthié Fall, Vice-président de «Rewmi». Pour le lieutenant d’Idrissa Seck, les tenants du pouvoir n’ont qu’à travailler, «pendant qu’il est contre temps». C’est un cinglant commentaire que le Vice-président de «Rewmi» a fait, hier, du rapport 2015 du Fmi qui classe le Sénégal parmi les 25 pays les plus pauvres du monde. Dans une tribune intitulée «Messieurs, travaillez !», Déthié Fall tonne : «A ce rythme, Messieurs tous les espoirs portés sur vous en 2012 pour un ‘Sénégal émergent’ vont se traduire par une grande déception d’un ‘Sénégal immergent’. Travaillez Messieurs, pendant qu’il est encore temps».

«Les tenants du pouvoir semblent être surpris du dernier classement du Fmi qui place le Sénégal parmi les 25 pays les plus pauvres de la planète. Pendant ce temps, tous les Sénégalais sont étonnés de leur surprise, du fait que cela renseigne sur le décalage regrettable qui existe entre eux et nous sur l’appréciation de la réalité de notre quotidien», indique également M. Fall.

«Qu’y’a-t-il de plus désolant que l’élève qui n’accepte pas ses erreurs, ses tâtonnements ?»
Avant de s’interroger : «Sont-ils au courant que nous sommes nombreux à ne disposer d’absolument rien pour nous payer le minimum vital ? Sont-ils au courant que nous sommes nombreux à passer la journée à voir le peu de denrées disponibles dans nos frigos périr par manque d’électricité ? Sont-ils au courant que nous sommes nombreux à vivre 6 mois sur 12 dans les eaux de pluies, suite aux inondations cycliques, sans solutions pérennes? Ont-ils visité les zones rurales pour voir des femmes se lever à 6 heures du matin et faire 7 à 10 kilomètres de route à la recherche d’eau potable pour ne revenir que vers 12 heures chez elles ? Sont-ils au courant que nous sommes 5 Sénégalais sur 10 à nous réveiller tous les matins et à n’avoir rien à faire, parce que gagnés par le chômage endémique ? Sont-ils au courant que nos hôpitaux manquent de presque tout, et que notre éducation nationale est à l’agonie, alors qu’elle était jadis adulée ?».Enfonçant le clou, le directeur des structures de «Rewmi» assène : «Avec de tels manquements, loin d’être exhaustifs, sur lesquels aucune solution n’est apportée, comment peut-on être surpris d’être parmi les derniers de la classe ?». Faisant la leçon à Macky Sall et son régime, le lieutenant d’Idrissa Seck de fulminer : «Messieurs le concours au développement ne porte pas sur la symphonie d’émergence. Ce n’est pas en chantant l’émergence à longueur de journée et d’année que nous allons l’atteindre, alors qu’il n’y a aucune réalisation concrète qui croise les maux de nos compatriotes pour les satisfaire. A force de vous écouter parler et chanter des slogans, votre ouïe devient insensible, voire inaccessible aux cris de cœur des Sénégalais de toute sensibilité qui pourtant expriment quotidiennement leur désarroi».
«D’autres pays ne sont pas parmi ces 25, parce qu’ils ne chantent pas l’émergence, mais la dansent»

«Qu’y’a-t-il de plus désolant que l’élève qui n’accepte pas ses erreurs, ses errements, ses tâtonnements ? L’acceptation de ces derniers constitue le premier pas vers le succès, si vous préférez, ‘émergence’», lit-on dans ladite tribune. Nullement convaincu par les explications des services du ministère des Finances qui ont relevé «la progression subite du dollar qui est passée de 494 francs en 2014 à 588 francs en 2015», et le fait que le Sénégal soit «dans la zone Cfa, arrimée à l’euro», Déthié Fall de livrer ses arguments. «La Côte-d’Ivoire et les autres pays qui partagent avec nous cette zone et qui ne sont pas parmi ces 25, c’est peut-être, parce qu’eux, ne chantent pas l’émergence, mais la dansent. La Fao, par le biais de son Secrétaire général, José Graziano Dasylva, a félicité le Président Macky Sall, le 27 septembre 2015, en marge de l’Assemblée des Nations-Unies, pour avoir diminué de moitié la famine au Sénégal. Dès le lendemain, cette information a fait le tour du monde, et les meilleurs instruments sont sortis pour l’accompagner d’une belle mélodie, à la surprise générale des Sénégalais qui se demandaient de quel pays on parlait», indique-t-il.Alors que, soutient le Vice-président de «Rewmi», «il était possible aux gouvernants de dire à (leurs) compatriotes que sur les 8 objectifs des Omd, le Sénégal n’avait atteint que la cible 1C du 1er objectif». Mais, M. Fall estime que «cette précision allait certainement constituer une mauvaise note d’une mélodie bien préparée».Mouhamed SARR

Karim Wade à un de ses proches : "Fada m’a déçu..."

http://www.leral.net La crise qui secoue le Parti démocratique Sénégalais (Pds) ne laisse pas indifférent son candidat. Depuis la Maison d’arrêt de Rebeuss, Karim Wade suit de très près ce qui se passe dans le parti qu’il est sensé représenté lors de la prochaine présidentielle. Un de ses inconditionnels qui l’a rendu visite hier, lundi, rapporte à L’As qu’il est déçu par le comportement de Modou Diagne Fada qui est allé au-delà de ce qu’ils étaient dit. "Karim n'a pas voulu se prononcer sur l'exclusion de Modou Diagne Fada. En tout cas, il ne m'en a pas parlé. Mais, je peux vous assurer qu'il est très déçu par ce qui se passe et du comportement de Diagne Fada", renseigne Demba Dang, coordonnateur du mouvement national des "Karimistes" pour qui Fada devrait être exclu depuis qu'il a manifesté des velléités de dissidence et de réformes. Mais, révèle-t-il, c'est parce que Karim Wade est intervenu auprès de son père que cette exclusion a été annulée. "Par la suite, comme vous avez pu le constater, Fada et Karim ont discuté et Karim pensait que Diagne Fada était revenu à de meilleurs sentiments. Mais malheureusement, il n'a pas respecté sa parole, il a fait autre chose que ce qu'il avait dit à notre candidat, c'est-à-dire travailler pour la cohésion de notre parti", note-il.
Poursuivant, Demba Dang argue que Modou Diagne Fada n'a pas seulement défié Me Abdoulaye Wade, en refusant de céder la présidence du groupe parlementaire des "Libéraux et démocrates", mais il a également trahi la confiance de Karim Wade qui s'attendait, après leurs deux rencontres qu'il œuvre pour d'avantage dynamiser le Pds. De l’avis Demba Dang, c'est le Président Macky Sall qui est derrière la guéguerre des frères libéraux à l'Assemblée nationale, "Nous savons tous ce qui se passe. Diagne Fada est en service commandé. C'est Macky Sall qui lui a remis des millions et qui lui a promis un poste ministériel. C'est pourquoi, il fait tout pour saper la cohésion de notre formation politique. Mais, on ne va se laisser faire. Si Macky a peur de Karim qu'il sache que Diagne Fada n'y peur rien. Que Karim Wade sorte de prison ou pas, il va le battre à la prochaine présidentielle", dit-il.

Enième tentative de déstabilisation des lobbies homosexuels : Jamra & Mbañ Gacce félicitent le chef de l’Etat pour sa position

http://www.ferloo.com Au lendemain de l’élection du Président Macky Sall à la Magistrature suprême, le débat sur l’éventualité de légaliser les unions contre-nature au Sénégal avait refait surface, au point d’avoir incité le chef de l’Exécutif à faire consigner dans le communiqué du Conseil des ministres du jeudi 11 avril 2013 que: «Notre ancrage dans nos valeurs culturelles et religieuses ne s’accommode pas d’une dépénalisation de l’homosexualité». Une position officielle du Sénégal qui avait pourtant le mérite d’être clair comme l’eau de roche !

Il n’empêche que deux mois plus tard, à l’occasion de la visite officielle, les 26-28 juin 2013, du président de la plus grande puissance économique, technologique et militaire du monde, une des journalistes américaines qui l’accompagnaient, a estimé nécessaire de «tester» à nouveau la position du tout nouveau Président de la République du Sénégal sur ce sujet délicat. C’est alors que ce dernier eut cette réponse, qui fit polémique dans l’opinion:«Les Sénégalais ne sont pas encore prêts» !

L’Organisation islamique Jamra et la trentaine d’organisations socio-religieuses, regroupées au sein de l’Observatoire de Veille et de Défense des Valeurs Culturelles et Religieuses, Mbañ Gacce, montèrent au créneau, pour marteler, lors de leur conférence de presse, que: «Les Sénégalais ne seront jamais prêts à accepter la légalisation d’une abomination, au sujet de laquelle les éternels Décrets du Tout-Puissant sont sans équivoque» ! La démocratie étant la loi de la majorité, la religion à laquelle se référent l’écrasante majorité de la population (95%) a en effet émis, à travers le Saint-Coran, pas moins de huit (8) «fatwa» condamnant sans équivoque l’homosexualité. Et chaque fois à travers un rappel pertinent de l’histoire du prophète Loth, neveu du prophète Abraham : «Et Loth ! Nous lui avons apporté la capacité de juger et le savoir ; et Nous l’avons sauvé de la cité où se commettaient ces vices abominables, par des gens pervers» (Sourate Anbiya 21, verset 74). Les Textes Bibliques ne sont pas en reste pour avoir, eux-aussi, fermement banni les déviances sexuelles : «Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme, c’est une abomination» (Lévitiques 18:22).

C’est donc bien parce que la société sénégalaise rejette souverainement les unions contre-nature que le Législateur a traduit ce substrat socio-culturel dans notre droit positif, qui est l’expression de la conscience collective, notamment à travers l’article 319 du Code pénal qui condamne les unions contre-nature.

Aussi, l’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de Veille et de Défense des Valeurs Culturelles et Religieuses, Mbañ Gacce, adressent leurs vives félicitations au Chef de l’Etat pour avoir fermement – face à une énième interpellation, par la presse française, sur cette question – exigé «que l’on respecte nos croyances et nos convictions», ainsi que «le droit de chaque peuple de définir sa propre législation» ! A l’instar d’ailleurs de la France qui a librement consigné dans son Code civil le régime matrimonial de son choix, lequel bannit la polygamie – sans pour autant que le Président de la France ne soit jamais interpellé sur la question par notre pays, dont les ressortissants vivant sur son sol encourent pourtant des sanctions, s’ils enfreignaient ce Code civil français!

Enfin Jamra et Mbañ Gacce exhortent le peuple sénégalais à faire bloc (sur cette question précise, nous le soulignons bien !) autour du chef de l’Etat, afin que les lobbies occidentaux comprennent définitivement qu’il est temps que cessent ces agressions culturelles paternalistes, faites d’interpellations récurrentes indécentes, par voies détournées, à celui qui est censé incarner la clé de voûte des institutions d’un pays indépendant, libre et souverain.Dakar, le 26 Octobre 2015 nImam Massamba Diop Coordonateur national de L’Observatoire « Mbañ Gacce » Président exécutif de l’Organisation Islamique Jamra – ongjamra@hotmail.com

Détournement de deniers publics : N'dèye Khady Guèye renvoyée devant le tribunal correctionnel

http://www.dakaractu.com L’ex administratrice du Fonds de Promotion Economique, N'dèye Khady Guèye, a été renvoyée devant le tribunal correctionnel de Dakar pour détournement portant sur 1, 89 milliard de francs CFA, par le doyen des juges d’instruction.
L’ordonnance signée par l’ex juge du premier-cabinet, Mahawa Sémou Diouf, accorde un non-lieu partiel à la dame pour les délits d’escroquerie portant sur les biens publics, de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux. Ce que rejette le parquet qui a interjeté appel contre l’ordonnance du magistrat instructeur. La balle, nous dit « l’Obs », est dans le camp de la chambre d’accusation.

MAC de Rebeuss: les détenus observent une grève de la faim

http://dakarmatin.com Un mouvement d’humeur à l’hôtel zéro étoile de Rebeuss ? En tout cas tout porte à le croire, car selon nos capteurs et autres oreilles prolongées jusque dans les coins et recoins de la prison, des prisonniers sont en train d’observer une grève de la faim depuis hier. La cause ? Les conditions difficiles de détention, mais aussi le fait qu’ils ont eu des infos selon lesquelles les chambres criminelles ne se tiendront pas avant 2016. Ce qui risque de prolonger encore leur séjour en prison. A en croire nos confrères du Populaire, ces prisonniers demandent à être jugés le plus rapidement possible. Ils ne comptent pas arrêter la grève de la faim, à moins que le ministre de la Justice ne vienne s’enquérir de leur situation.

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