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APRES LES PONTS, LES VOIRIES ET LES RAILS :LA CHINE INVESTIT DANS L’AUTOMOBILE AU SENEGAL

http://www.sudonline.sn La République de Chine vient d’élargir sa gamme de services au Sénégal. La China Railway Seventh Group (Crsg), une filiale du conglomérat de construction de la corporation d’ingénierie des chemins de fer en Chine (China Railway Engineering Corporation) a procédé hier, vendredi 30 janvier, à Dakar au lancement des produits automobiles de Sinotruk.

La présence de la république populaire de Chine en Afrique et au Sénégal s’est enrichie d’une nouvelle gamme de produits présentée hier vendredi 30 janvier 2015 au public. En effet, la China Railway Seventh Group (Crsg) a exposé les produits automobiles de Sinotruk, première marque chinoise de gros porteurs, qu’elle s’est donnée pour mission de commercialiser au Sénégal. Le parc automobile de 11.000 véhicules est constitué de grues, de camions bennes, et de camions militaires, entre autres.

Depuis sa présence au Sénégal en 2014, la China Railway Seventh Group (Crsg) a participé à la mise en œuvre de 10 projets avec un investissement de 99.240.000 Dollars Us pour la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako, la construction de l’échangeur de la Patte d’Oie, des ponts de Médina Ndiathbé, Allouar à Ndioum et Gouloumbou, mais aussi de nombreuses routes. Chérif FAYE |

Pathé Dione : « Sunu n’est pas à vendre »
« Tant que je serai vivant, le groupe ne sera pas vendu ». C’est par ces mots que Pathé Dione a clôturé son speech improvisé, le 30 janvier 2015, lors d’une cérémonie marquant l’harmonisation de l’identité visuelle en une seule marque : « Sunu » qui évoluera desormais à travers ses différentes declinaisons dans les branches Vie et IARDT et dans les services specialisés

Le Président fondateur l’a rappelé avec force : "Le groupe Sunu détenu à 80% par un actionnariat sénégalais n’est pas à vendre. La Bonne Nouvelle, et je tiens à le dire, est que nous ne devons plus aucun franc à une quelconque entité". Ce processus de désendettement total s’accompagne d’une politique de croissance externe qui verra l’acquisition de trois à quatre compagnies dans les trois prochaines années via Sunu Participations, la holding du groupe. Leader de l’assurance vie dans la zone CIMA, le groupe Sunu réalise un chiffre d’affaires de 86 milliards de FCfa et un bénéfice net de 5 milliards de FCfa à travers ses 19 entités situées dans 19 pays africains. Financial Afrik

REFORMES UNIVERSITAIRES :UNE UNIVERSITE ARABO-ISLAMIQUE EN PERSPECTIVE

http://www.sudonline.sn Dans le cadre des réformes universitaires engagées par le gouvernement, le ministère de l’Enseignement supérieur et la Recherche (Mesr) compte mener d’ores et déjà une réflexion sur la mise sur pied d’une université arabo-islamique avec 5 zones de localisation, notamment à Tivaouane, Kaolack, Touba, Louga et Tambacounda ou Vélingara. L’annonce a été faite hier, vendredi 30 janvier, par les autorités du ministère en charge de l’éducation du supérieur, à l’occasion d’un diner débat initié par le Club de la presse.

A l’orée du projet de loi relatif à la modernisation des daaras piloté par le ministère de l’Education nationale qui a soulevé une vague de contestations de la part des maîtres coraniques réunis en collectif, Mary Teuw Niane fait une prospective en engageant la réflexion sur une université arabo-islamique. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a prévu l’implantation d’une telle université prévue sur cinq sites. Il s’agit dans les zones de Touba, Tiavouane, Kaolack, Tambacounda ou Vélingara et Louga. L’annonce a été faite hier, vendredi 30 janvier, par les autorités du ministère en charge de l’éducation du supérieur, à l’occasion d’un diner débat initié par le Club de la presse. L’objectif retenu par les autorités en charge de l’éducation du supérieur est de mieux intégrer les arabophones dans le système éducatif sénégalais.

Le Dr Nouhou Diaby qui fait une présentation sur les projets du ministère a également souligné que l’université entend « former des cadres religieux et des cadres des organisations religieuses musulmanes compétentes ». Pour le Conseil technique du ministre, il est question d’intégrer les arabophones dans le secteur productif par un renforcement des capacités en entreprenariat.

Ceci, précise-t-il, permettra de créer de nouveaux débouchés pour les arabophones sénégalais grâce à une formation diversifiée.

Cette rencontre à l’initiative du Club de la presse a été un cadre pour les autorités sur l’Enseignement supérieur et la Recherche de revenir sur un certain nombre de projets, notamment la Construction d’hébergement pour 10 000 lits dans les universités à l’aune du flux massif d’étudiants.

Ainsi, l’Ucad aura 3000 lits, 1000 lits pour l’Ugb, Thiès, Ziguinchor, 500 lits à l’Ept et 500 à l’Ensea, afin de conjuguer au passé la capacité d’accueil limitée des universités. La construction de 99 laboratoires de travaux pratiques pour le premier cycle des universités est attendue, notamment à l’Ucad (20), Ugb (19), Uadb (6), Uasz (10).
Toutefois un certain nombre d’inquiétudes ont été soulevées sur les réformes universitaires pilotées par les autorités actuelles qui font l’objet de fortes résistances. C’est le cas des décisions présidentielles relatives à l’Enseignement supérieur et la Recherche et la loi n°18/2014 portant sur la gouvernance universitaire. Les syndicats d’enseignants et les étudiants ont toujours marqué leur totale désapprobation des mesures même s’ils acceptent le principe. Ibrahima BALDE

Le FPDR appelle à un rassemblement à Dakar en dépit de l’interdiction préfectorale

Dakar, 31 jan (APS) – Le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) appelle ses militants à un rassemblement, samedi après-midi à Dakar en dépit de l’interdiction de cette manifestation.

Le Préfet de Dakar a estimé que la déclaration des organisateurs est ‘’irrecevable’’ car elle ne précise pas ‘’le lieu retenu pour la tenue du rassemblement’’ initialement prévu entre 15h et 19h.
Il ajoute que l’autorité administrative ‘’responsable de l’ordre public, doit être informé par écrit du lieu où la manifestation est envisagée’’.
Le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) et ses alliés du FPDR ont appelé à un rassemblement ce samedi après-midi à la Place de l’Obélisque, une manifestation à laquelle Me Abdoulaye Wade, rentré de Paris, vendredi soir, devrait prendre part, selon les médias.
Un premier rassemblement, non autorisé du PDS, a été réprimé, vendredi à la Place l’Obélisque par les forces de sécurité. Des dirigeants comme Omar Sarr, El Hadji Amadou Sall, Mamadou Mansaly, Toussaint Manga ont été interpellés et finalement libérés.
Cette manifestation a été interdite parce que les organisateurs n’ont pas précisé dans leur demande son objet, selon le Préfet de Dakar.
‘’Et quand il n’y a pas d’objet, la déclaration devient irrecevable. Or, conformément aux dispositions législatives relatives aux réunions, l’autorité administrative, responsable de l’ordre public, doit être informée par écrit de l’objet pour laquelle la réunion publique est déclarée’’, a dit Alyoune Badara Diop.
Interrogé par le journal Le Soleil, Modou Diagne Fada, président du groupe Libéral à l’Assemblée nationale a déclaré : ‘’Nous continuerons à nous battre pour le respect de la Constitution’’.
Selon lui, le Préfet a évoqué le fait qu’il ne connaissait pas la Place de l’Obélisque parce qu’apparemment, la Place de l’Obélisque s’appellerait désormais Place de la Nation, donc qu’il ignore le lieu de notre manifestation’’.
‘’La deuxième raison avancée (par le Préfet de Dakar), c’est qu’il ne connaissait pas les raisons de notre de notre manifestation. C’est pour vous dire qu’il n’avait pas de raisons valables pour l’interdire’’, a-t-il ajouté.
‘’C’est un véritable avertissement que nous avons lancé au régime. Ce qui s’est passé aujourd’hui (vendredi) montre la détermination, l’engagement, le courage de l’ensemble des militants du PDS qui va continuer à se battre pour le respect de notre Constitution’’, a-t-il dit.
Dans un communiqué, l’Alliance pour la République (APR) a exhorté le gouvernement à ‘’veiller scrupuleusement au respect de l’Etat de droit, à la protection des biens et des personnes, dans le strict respect des lois en vigueur (….) de la démocratie et des valeurs de la République’’.
L’APR a déploré ‘’la frénésie avec laquelle, les forces anti – républicaines composées par les résidus d’un défunt pouvoir honni des Sénégalais et adepte de la violence instrumentale, s’activent pour mettre en péril l’Etat de droit et les fondements de la République’’.
‘’Constatant amèrement, la tournure du procès de l’un de ses plus grands représentants, mesurant pleinement l’impact et la portée des Réalisations et Chantiers ouverts par le président Macky Sall (…), une fraction, la plus rétrograde et la plus violente, du PDS, s’engage dans la voie de l’aventurisme et du coup de force politique’’, estime l’APR.
Pour le parti du chef de l’Etat, ‘’l’objectif, clairement affiché, de ces forces du passé, revanchardes et désespérées, est de restaurer leur paradis perdu par l’usage de stratégies visant à briser la cohésion de notre nation et à discréditer les Institutions de la République’’.OID

Le meeting avorté du PDS en vedette

Dakar, 31 jan (APS) – Les quotidiens reçus samedi à l’APS traitent de la dispersion, par les forces de l’ordre, du meeting du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) et la visite de la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal.A propos de la manifestation non autorisée, Le Témoin au quotidien titre : ‘’PDS : le meeting avorté’’. ‘’Le PDS et ses alliés du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) n’ont pas pu tenir leur meeting qu’ils entendaient organiser hier (vendredi) à la Place de l’Obélisque. Cette manifestation (…) a été finalement empêchée et réprimée par la Police’’, selon le journal.
Le Témoin relève que des dirigeants comme Omar Sarr, El Hadji Amadou Sall, Mamadou Mansaly, Toussaint Manga ont été interpellés et finalement libérés ‘’sur instruction du Procureur de la République’’.
‘’La police dicte la loi sur au PDS’’, Selon Sud Quotidien qui rapporte que les forces de sécurité ‘’ont fait respecter à la lettre la mesure d’interdiction (du meeting du PDS) par le préfet de Dakar’’.
‘’Une dizaine de responsables libéraux dont Omar Sarr et Me El Hadji Amadou Sall ont été cueillis par les GMI, malmenés, balancés dans le panier à salade avant d’être présentés au commissariat général pour certains d’entre eux’’, écrit Sud.
‘’Mais, poursuit le journal, le PDS ne lâche pas la bride. Rendez-vous est donné aux militants aujourd’hui, (samedi) pour un autre rassemblement dirigé cette fois par …Abdoulaye Wade lui-même’’.Le journal Enquête rapporte que Me Wade est arrivé à Dakar vendredi soir à bord d’un vol de la compagnie Air France.
Le Quotidien parle d’un ‘’vendredi chaud pur le PDS’’ tandis que Le Populaire titre : ‘’La police mate les Libéraux’’. Et La Tribune : ‘’La Police mate les Libéraux’’.
Les journaux s’intéressent aussi à la visite de la Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, qui s’est exprimée, vendredi, devant l’Assemblée nationale après avoir été reçue par le Premier ministre.
‘’Christine Lagarde, avocate du Plan Sénégal émergent (PSE)’’, titre Libération qui ajoute que, selon Mme Lagarde, ‘’le PSE n’est pas une histoire de quinquennat ou de mandature’’. Dans Le Soleil, Christine Lagarde soutient que le PSE ‘’propose une trajectoire ambitieuse et réaliste’’.
Pour la réalisation de ce PSE, ‘’Lagarde préconise de vraies réformes’’, souligne L’As qui écrit : ‘’Quasiment, tous les facteurs pour l’envol économique du Sénégal sont réunis selon la directrice générale du FMI, mais le déclic viendrait de véritables réformes’’.
‘’Prononçant un discours, hier à l’Assemblée nationale, Christine Lagarde invite le pouvoir à renforcer la gestion des finances publiques, à combler le déficit des infrastructures, améliorer le climat des affaires et faire bénéficier les populations des fruits de la croissance’’, ajoute le journal.
Le quotidien Enquête fait une plongée au cœur du régime gambien avec en toile de fond des représailles tous azimuts après le coup d’Etat manqué en décembre en titrant : ‘’Jammeh, le liquidateur’’. OID

ENQUETE DE CE WEEK-END

GAMBIE - JAMMEH FERME LA FRONTIÈRE AUX CHANTEURS SÉNÉGALAIS : Il publie un décret interdisant tout concert de musiciens sénégalais
His Excellency Sheik Professor Doctor Alhagie Yahya Abdul Aziz Jamus Junkung Jammeh est fou furieux contre le Sénégal et entend le faire comprendre à ceux qui en doutent encore. Le dictateur gambien rumine toujours sa colère noire contre son voisin après le coup d'Etat manqué de Banjul, le 30 décembre dernier. Très réputé pour ses sautes d'humeur disproportionnées, celui que RFI a appelé “Le Fou de Kanilai” a réussi une nouvelle trouvaille. Il n'est plus question de laisser vibrer les décibels des orchestres sénégalais en territoire gambien. Résultat : ce sont les musiciens Assane Ndiaye, Titi et Papa Ndiaye Thiopet qui en font les frais en premier. Conséquence : les groupes sénégalais de musique dont les prestations rythment l'ambiance des night clubs et des stades de Banjul, Serrekunda et autre Brikama lors des grands événements comme seule la Gambie sait en avoir, sont désormais indésirables au pays du dictateur gambien qui en a pris la décision.

Pour le faire savoir, Jammeh a fait publier un décret à l'endroit de tous les services publics et parapublics, via le Secrétariat général de la Présidence gambienne, interdisant tout concert de musicien sénégalais en territoire gambien jusqu'à nouvel ordre. Au finish, bien qu'il ait souvent chanté les louanges du dictateur gambien, Assane Ndiaye est le premier musicien à faire les frais de l'ire du tyran de Banjul. Ce sont ses trois concerts organisés par l'Amicale des travailleurs de la Société nationale de l'eau et de l'électricité gambienne (NAWEC) prévus le 20 janvier dernier, les 1er février et 31 août prochains, qui ont tous été annulés sans aucune forme de procès.

La question que beaucoup se posent est : que vient faire la main du Président Jammeh dans des concerts d'amicales de travailleurs?

Eh bien ! La réponse est simple. Il est devenu presque obligatoire pour les organisateurs de grands spectacles en Gambie de toujours parrainer leurs évènements par l’homme fort de Banjul afin de lui exprimer un soutien personnel ou celui de son épouse, voire de ses enfants. Mieux, Jammeh qui raffole de ces soirées chaudes de Banjul est très assidu aux prestations des musiciens et surtout des musiciennes sénégalaises même si pour cela, il doit volontairement oublier ses titres autoproclamés de Nasirudeen, d’Alhagie et de Sheikh de l'Islam dans son pays. C'est ainsi que, sacrifiant à la coutume, le personnel de NAWEC a envoyé sa lettre de parrainage à Jammeh pour lui faire savoir que le concert avec l'artiste musicien Assane Ndiaye entrait dans le cadre des festivités marquant le cinquantième anniversaire de l'accession de la Gambie à la souveraineté internationale. Mal leur en a pris.

Saura-t-il résister aux sirènes du mbalax ?

EnQuête qui est bien câblé dans le palais de Banjul est à mesure d'affirmer que dès réception de la lettre de parrainage, le tyran de Banjul est entré dans une colère noire, obligeant ses collaborateurs immédiats à raser les murs pendant plusieurs minutes. Dans son ire, Jammeh ordonne à son Secrétaire général de notifier à tous les services concernés de sa décision d'interdire les groupes sénégalais sur son territoire. Ce qui fut vite fait. Nos sources révèlent d'ailleurs que ce sont les responsables de la task-force préparant ce cinquantenaire qui ont essuyé en premier les foudres de Jammeh. Lui suggérant de faire jouer Youssou Ndour ou Pape Diouf lors de la grande soirée de gala de l'événement, la réponse de Jammeh a été cinglante : “Never !” a-t-il répondu. Malheureusement pour les Gambiens avides de soirées chaudes sénégalaises, NAWEC n'est pas la seule entité à subir les contrecoups des folies du “commandeur des spectacles de Banjul”. GAMTEL, la société nationale de télécommunications de Gambie et sa jumelle GAMCEL de la téléphonie mobile, sont également touchées par le décret de l'autocrate de Banjul. L'Amicale du personnel GAMTEL/GAMCEL prévoyait trois spectacles répartis en trois jours avec Titi et Pape Ndiaye Thiopet. Le décret présidentiel de Jammeh leur a été envoyé pour faire annuler les spectacles. Pourtant, l'Amicale GAMTEL/- GAMCEL organise, avec de grandes stars sénégalaises comme Youssou Ndour et Pape Diouf, des concerts depuis plus d'une décennie dont les bénéfices sont, la plupart du temps, utilisés pour soutenir la Première dame dans sa campagne “Sauver un bébé” et le programme pour la gratuité de l'éducation des filles du Président Jammeh, appelé PEGEP. Les concerts de GAMTEL/GAMCEL étaient prévus pour les 18,19 et 20 février prochains, là aussi en commémoration du 50ème anniversaire de l'indépendance de la Gambie.

Reste à savoir jusqu'à quand Jammeh pourra tenir avec son interdiction contre les musiciens sénégalais. Les relations que le dictateur gambien entretient avec des stars sénégalaises comme Youssou Ndour, Thione Seck, Coumba Gawlo Seck ou encore Adiouza entre autres sont un secret de polichinelle. Mieux, Jammeh adore les soirées chantées par les musiciennes sénégalaises qu'il décrit comme des femmes talentueuses et bien gâtées par dame nature dans leurs formes. Une source à la présidence gambienne rappelle d'ailleurs à EnQuête que lors d'un concert d'une de ces stars sénégalaises à Kanilai, son village natal, le dictateur Jammeh fut ébloui par la poitrine généreuse de l'artiste venue de Dakar au point de remettre des billets, en dollars, à un de ses collaborateurs, lui intimant l'ordre de les placer dans le soutien-gorge de la chanteuse. Devinez pourquoi... Jammeh voulait savoir si les seins de la star sénégalaise étaient naturels ou siliconés.

SEN/APR
Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance pour la République (APR) n’a pas attendu longtemps pour apporter sa réplique aux différentes manifestations que compte dérouler le Parti démocratique sénégalais. En réunion de séance extraordinaire avant-hier jeudi, il a exhorté le Gouvernement à veiller “scrupuleusement” au respect de l’Etat de Droit, mais aussi à la protection des biens et des personnes. Ce, dans le strict respect des lois en vigueur au Sénégal, “de la démocratie et des Valeurs de la République”. Dans un communiqué parvenu hier à EnQuête, le SEN a dénoncé la frénésie avec laquelle” les forces antirépublicaines, composées par les résidus d’un défunt pouvoir honni des Sénégalais et adepte de la violence instrumentale”, s’activent pour mettre en péril l’Etat de Droit et les fondements de la République.”

SEN/APR (SUITE)
Selon les aperistes, l’objectif affiché de “ces forces du passé, revanchardes et désespérées”, est de restaurer leur paradis perdu par l’usage de stratégies visant à briser la cohésion de la nation et à discréditer les Institutions de la République. Pour le secrétariat exécutif de l’APR, les opérations menées ou envisagées par le PDS sont destinées à déstabiliser le pays et à créer une instabilité chronique, source de chaos et de dérives en tous genres. Le SEN a en outre demandé aux militants et aux responsables du Parti de soutenir davantage le M23 et à se mobiliser pour la réussite du 3ème anniversaire de l’assassinat de Mamadou Diop.

RÉFORMES FMI
Le Fonds monétaire international encourage la dynamique de réformes entreprises par le gouvernement. L’avenir du Sénégal va se bâtir par une “masse critique de réformes”, a souligné, hier, devant les députés, la Directrice générale du FMI. Sans cette masse critique de réformes, le Sénégal ne peut pas “rompre avec le passé et accélérer la croissance”. La première des réformes est le renforcement de la gestion des finances publiques et “combler le déficit d’infrastructures publiques”. “Les infrastructures publiques et les dépenses sociales nécessitent des budgets supplémentaires. Toutefois, il ne s’agit pas simplement d’accumuler davantage de dettes. Il faut plutôt créer cet espace budgétaire en augmentant les recettes et en rationnalisant les dépenses”, informe Mme Lagarde. De l’avis de la Dg du FMI, les autorités peuvent “réorienter les dépenses des postes peu prioritaires vers les postes prioritaires”.

RÉFORMES FMI (SUITE)
Lors du point de presse conjoint qu’elle a animé avec le président de la République dès son arrivé à Dakar, avant-hier, la patronne du FMI avait encouragé la suppression graduelle des subventions à l’utilisation des énergies fossiles. Une position qu’elle a réitérée devant les représentants du peuple. Les subventions à l’électricité non ciblées profitent principalement aux riches, déplore-t-elle. Il faut alors orchestrer une “réorientation de ces subventions” vers des “infrastructures bien planifiées et des investissements dans le capital humain”. Ce mode opératoire profite à son avis “à tout le monde, mais en particulier aux plus pauvres”. Le Sénégal doit aussi “améliorer le climat des affaires de manière à accélérer la transformation structurelle”, recommande-t-elle. Car, même si notre pays a été plus ou moins bien classé dans le dernier rapport du Doing Business en faisant partie du top 10 des meilleurs réformateurs, il reste, selon toujours Christine Lagarde, “en bas du classement par rapport à ses pairs africains pour ce qui est du climat des affaires”. En plus, la croissance économique doit être sentie dans le quotidien des Sénégalais. Selon Christine Lagarde il faut “mieux partager les bienfaits de la croissance” et veiller à ce qu’elle profite au plus grand nombre. Un vaste programme

 

LES OFF DU POP DE CE WEEK-END

Passation à l’Ams…
Le maire de Guédiawaye a été officiellement installé jeudi dans ses nouvelles fonctions de président de l’Association des maires du Sunugaal (Ams). Une cérémonie qui s’est tenue dans une ambiance sobre sans la presse, avant-hier, dans les locaux de l’Ams. Selon nos capteurs, c’était l’occasion saisie par Aliou Sall pour tresser des lauriers à son prédécesseur, Abdoulaye Baldé. «Vous avez su ériger cette association au rang de quasi-institution dans ce pays. C’est dire donc que notre responsabilité est lourde de devoir vous succéder, non pas vous remplacer. On ne saurait le faire. Mais nous devrons vous succéder, avoir la prétention de maintenir le cap», a-t-il déclaré. Selon lui : «Parce que ça serait davantage prétentieux, si nous voulons prétendre amener l’Ams à un niveau encore plus élevé. Donc on s’efforcera de faire en sorte que cette quasi-institution reste respectée, mais aussi reste efficace pour les maires et pour tous les membres», dira Aliou Sall.

… Aliou Sall tresse…
Toutefois, le nouveau président de l’Ams dit avoir hérité du bureau sortant, dirigé par le maire de Ziguinchor, la somme de 163 millions Cfa. «Il n’y a pas la presse, mais ça aurait été intéressant que l’opinion sache que nous avons hérité de 163 millions. Nous nous engageons à bien gérer ces deniers avec rigueur». Pour arriver à ses objectifs et bien préserver l’héritage de son beau-frère Abdoulaye Baldé à l’Ams, le nouveau patron de cette institution a invité ses collaborateurs à travailler sans tenir compte des contingences politiques. «Donc, les uns et les autres peuvent avoir des positionnements ou des engagements politiques qui peuvent être divergents, mais je voudrais vous inviter, avec moi, à toujours garder le cap de la neutralité politique dans cette association et le cap de l’équilibre», poursuit Sall.

…Des lauriers à Baldé
Il a tenu aussi à dire à Baldé : «J’ai de l’admiration pour vous (Baldé). Je me rappelle, je crois c’était en 1999, vous reveniez de l’Ena, j’étais encore jeune journaliste. Et ça m’a beaucoup inspiré à faire cette formation. Aujourd’hui je suis tes pas ici à l’Ams. J’avoue que, peut-être si c’était un autre, je n’aurai pas pensé à cette association. Mais, tu en as fait un instrument de lobbying, un instrument de diplomatie, un instrument aussi de valorisation, de promotion de la décentralisation», a dit, Aliou Sall. Quant au président sortant Abdoulaye Baldé, il a tenu à remercier ses collègues maires et ses collaborateurs de l’Ams qui se sont battus à ses côtés pour que l’association puisse connaître une réussite. Il a aussi souhaité plein succès à son successeur et jeune frère Aliou Sall durant son mandat.

L’Apr accuse…
L’instance dirigeante de l’Alliance pour la République (Apr) monte au créneau pour tacler les libéraux et leurs alliés. Au terme de leur réunion d’avant-hier, les camarades de SMS ont déploré «la frénésie avec laquelle, les forces antirépublicaines composées par les résidus d’un défunt pouvoir honni des (Sunugaaliens) et adepte de la violence instrumentale, s’activent pour mettre en péril l’Etat de droit et les fondements de la République». Selon eux, «constatant amèrement, la tournure du procès de l’un de ses plus grands représentants, mesurant pleinement l’impact et la portée des Réalisations et Chantiers ouverts par (SMS) et son gouvernement, une fraction, la plus rétrograde et la plus violente, du Pds, s’engage dans la voie de l’aventurisme et du coup de force politique».

… le Pds et ses alliés…
Selon l’Apr, «l’objectif, clairement affiché, de ces forces du passé, revanchardes et désespérées, est de restaurer leur paradis perdu par l’usage de stratégies visant à briser la cohésion de notre nation et à discréditer les Institutions de la République». SMS et ses camarades pensent même que «les opérations menées ou envisagées, sont destinées à déstabiliser notre pays, à créer une instabilité chronique source de chaos et de dérives en tous genres». Les apéristes soulignent que «le raid violent sur un bus de (Ndakaaru) dem dikk, proche des méthodes ailleurs utilisées par des milices ou groupes mafieux, opéré par ces forces du mal via leurs jeunesses, témoigne, si besoin en était, de leurs funestes intentions». C’est pour toutes ces raisons, l’Apr «exhorte le gouvernement à veiller scrupuleusement au respect de l’Etat de droit, à la protection des biens et des personnes, dans le strict respect des lois en vigueur dans notre pays, de la démocratie et des valeurs de la République».

…de déstabilisation du pays
Restons avec les «apéristes» pour dire qu’ils vont lancer un «programme des tournées nationales des responsables du Parti dans les 45 départements du pays et dans la diaspora». Ce sera à partir du vendredi 06 Février 2015. Selon eux, «un tel programme, centré sur les inscriptions sur les listes électorales et les audiences foraines, est associé à l’animation politique et à la relance des activités du parti à la base». Ce qui ne les coupe aucunement de la Coalition Bennoo bokk yaakaar et aux grandes causes démocratiques et républicaines. Aussi exhortent-ils «les militants et les responsables du parti à davantage soutenir le M23 et à se mobiliser pour que réussisse avec un éclat particulier, le 3ème anniversaire de l’assassinat de Mamadou Diop par les fascistes d’hier et de toujours, en quête de sainteté démocratique, mais dont les mains tachetées de sang, demeurent révélatrices de leur véritable nature».

Le Fpdr dénonce SMS
Le Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) réagit suite à la répression de la manifestation du Pds à la place de l’Obélisque. Et c’est pour féliciter tous ceux qui ont «relevé avec succès le défi lancé par (SMS) qui prétend bâillonner les libertés démocratiques au Sénégal, ce 30 janvier» avant de condamner « la violence utilisée par (SMS) pour empêcher la tenue d'une réunion pacifique de l'opposition, les brutalités policières et l'arrestation illégale d'une quinzaine de dirigeants du front». Le Fpdr dit réaffirmer «sa détermination à organiser la résistance du peuple (sunugaalien) devant les dérives d'un pouvoir corrompu et incompétent». C’est pourquoi le Front «invite tous les (Sunugaaliens) à participer massivement au sit-in qu'il organise» ce samedi 31 janvier à 15h à la place de l'Obélisque».

Woré Sarr
Parlons de la manifestation du Pds, d’hier pour parler d’un fait qui a attiré l’attention de bon nombre de manifestants. La «Pank» (guerrière) du Pds et non moins ex-mairesse de Gounass qui soutenait que son parti va marcher et qu’ils n’avaient pas peur des forces de l’ordre ayant «vécu 26 ans sous leur menace» a failli abandonner la manif aussitôt que prévu. Lu xew ? Même si elle n’a pas peur des menaces, la députée ne résiste pas aux coups. Imaginez que quand l’arme d’un flic a frôlé son visage, les cris de la dame ont alerté tout le monde. Et elle n’arrêtait pas de s’en plaindre à haute voix : «Si vous cassiez ma joue qu’est-ce que vous allez dire, Han. Il faut regardez quand vous marchez».

Cheikh Tidiane Thiam…
L’Ambassadeur Cheikh Tidiane Thiam a été réélu pour un second mandat de 5 ans à la Commission de l’Union Africaine pour le Droit International (Cuadi) sur présentation de sa candidature par le Sunugaal. Il siègera parmi un collège de 11 éminents juristes africains chargés de la codification et du développement progressif du droit international sur le Continent, renseigne le ministère des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l’extérieur (Maese). L’ambassadeur Thiam fait office de Rapporteur spécial de la Commission sur la délimitation et la démarcation des frontières africaines.

…réélu
Selon les services Mankeur Niang, cette élection vient confirmer le brillant parcours de l’Ambassadeur Cheikh Tidiane Thiam. Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Ndakaaru, formateur à l’Ecole nationale d’administration (Ena), Thiam a également dirigé pendant longtemps la Direction des Affaires juridiques et Consulaires au ministère des Affaires étrangères. A ce titre, il a été agent de la République du Sunugaal dans le différend opposant celle-ci à au Royaume de Belgique dans l’affaire relative à l’obligation de juger ou d’extrader sur le dossier Hissène Habré, renseigne le Maese qui ajoute que l’ambassadeur Thiam occupe actuellement les fonctions de Conseiller technique du Maese, chargé des questions juridiques.

Les défis de…
Les nouvelles autorités du département de Bignona veulent améliorer l’accès aux soins de santé des populations et rompre avec ces séries d’évacuation sur Ziguinchor qui, non seulement, a une population qui augmente, reçoit aussi des malades venant d’Oussouye et même de la Gambie. C’est la raison pour laquelle, le nouveau président du Conseil départemental de Bignona s’est fixé comme objectif, de créer un pôle sanitaire pour doter sa collectivité locale d’un hôpital de niveau 1. «J’ai fait le tour des villages du département de Bignona, j’ai compris les souffrances des populations. Nous avons le plus vaste département de la région avec 19 collectivités locales, nous pensons qu’aujourd’hui, il n’est plus question qu’on continue d’évacuer sur Ziguinchor», a déclaré, Mamina Kamara, président du conseil département de Bignona.

…Mamina Kamara
Selon lui, «le département de Bignona doit pouvoir disposer d’un hôpital de niveau 1 où il y aura la chirurgie, l’ophtalmologie, la cardiologie…Et ça, nous y travaillons». Toutefois, il a tenu à rappeler ses projets de développement pour Bignona. «On est en train de mettre en place une institution financière pour accompagner les femmes du département à développer leurs projets en leurs octroyant des financements. Dans le domaine de l’agriculture, un projet pour fixer les jeunes à ne pas partir en mer et cultiver la terre parce qu’on est un département à forte potentialité agricole», a souligné, Mamina Kamara, hier, lors de la rencontre avec des partenaires italiens de l’association Pavia-Asti-Sénégal. C’était en présence de Moustapha Sadio, 1er secrétaire élu du conseil départemental de Bignona.

Farba Usain Bolt
Revenons à cette manifestation, d’hier, pour dire que Farba Senghor au-delà de ses capacités de propagandiste en chef est un vrai athlète. Mieux, il peut même concurrencer Usain Bolt. Sans blague. Irrités par les rassemblements des jeunes qui avaient élu domicile l’ancienne permanence du Pds sise à Colobane, les forces de l’ordre ont sommé les manifestants de vider les lieux. Devant le refus de ces derniers, les policiers ont tiré des lacrymogènes pour disperser la foule. Et comme un bon sprinter , Farba a devancé tout le monde et est arrivé premier avant même ses gardes du corps. Teuss !

LE SOLEIL DE CE WEEK-END

SITUATION POLITIQUE NATIONALE : Le Sen de l’Apr exhorte au respect de l’Etat de droit
Le Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Apr s’est réuni jeudi pour examiner la situation nationale et la vie du parti. Ainsi, le Sen de l’Apr exhorte le gouvernement à veiller scrupuleusement au respect de l’Etat de Droit.

KADIA NDIAYE, FILLE AINEE D’AÏSSATA ARONA NDIAYE : « Les journalistes ont utilisé l’âge de ma mère pour combattre Macky et Aliou Sall »
C’est une famille très en colère qui a fait face, hier, à la presse dans sa villa de Sam, juste derrière le lycée Valdiodio Ndiaye. En effet, l’article paru dans un quotidien de la place, relayant les propos qu’aurait tenus la logeuse de Macky Sall et d’Aliou quand ces derniers étaient élèves au lycée Valdiodio Ndiaye, a littéralement abattu et rendu malades, la fille aînée de celle à qui ces propos ont été attribués, Mme Kadia Ndiaye et son frère Mamadou, fils aîné de la bonne Dame qui, depuis Abuja où il réside, a instruit sa sœur cadette de réagir.

MEETING NON AUTORISE DU PDS A L A P LACE DE L’OBELISQUE : Oumar Sarr, Me Amadou Sall, Toussaint Manga arrêtés puis libérés
Les militants du Pds n’ont pas finalement tenu leur meeting prévu, hier, après-midi à la Place de l’Obélisque. Mais ils ont réussi tout de même à bouleverser la circulation sur les allées Dial Diop. Oumar Sarr, Me Amadou Sall et Toussaint Manga ont été arrêtés. Ils ont été ensuite libérés après avoir été entendus, selon le site Dakaractu.

ALYOUNE BADARA DIOP, PREFET DE DAKAR : « La demande déposée n’a pas d’objet »
Le préfet de Dakar, Alyoune Badara Diop, a estimé que le Pds a déposé, auprès de la préfecture, une demande de manifestation pour laquelle, il n’y a pas d’objet. «Et quand il n’y a pas d’objet, la déclaration devient irrecevable. Or, conformément aux dispositions législatives relatives aux réunions, l’autorité administrative responsable de l’ordre public doit être informée par écrit de l’objet pour lequel la réunion publique est déclarée », a fait savoir le préfet de Dakar. C’est pourquoi, selon lui, la déclaration du Pds pour ce vendredi est irrecevable.

MODOU DIAGNE FADA, PRESIDENT DU GROUPE PARLEMENTAIRE LIBERAL : « Nous continuerons à nous battre pour le respect de la Constitution »
Pour Modou Diagne Fada, entre autres raisons, le préfet a évoqué le fait qu’il ne connaissait pas la Place de l’Obélisque parce qu’apparemment la Place de l’Obélisque s’appellerait désormais la place de la nation, «donc qu’il ignore le lieu de notre manifestation ». Il a renchéri que « deuxième raison avancée, c’est qu’il ne connaissait pas les raisons de notre manifestation. C’est pour vous dire qu’il n’avait pas de raisons valables pour l’interdire », a fait comprendre le président du groupe libéral. «C’est un véritable avertissement que nous avons lancé au régime. Ce qui s’est passé aujourd’hui montre la détermination, l’engagement, le courage de l’ensemble des militants du Pds qui va continuer à se battre pour le respect de notre Constitution », a-t-il déclaré.

DECES D’EL HADJ BABACAR GAYE, EX- MAIRE DE KAFFRINE : Un génie s’en est allé
El Hadji Babacar Gaye est décédé. Kaffrine a ainsi perdu celui qui fut élu maire après Thierno Birahim Ndao qui a eu un long bail avec la capitale du Ndoucoumane. Ceux qui ont connu El Hadj Babacar Gaye, directeur de la solde ou maire de Kaffrine, ignore certainement une partie de la vie de ce génie qui a été un enfant prédestiné. Tous jeunes, nous étions dans une même classe à la section normale de Kasnack à Kaolack, avec le ministre Assane Diop, l’ex adjoint au maire de Kaffrine, Waly Thiobane, l’ex principal du Cem Valdiodio Ndiaye, Mapenda Gaye, Bouna Gaye, Madiara Ndiaye de Nioro, Bigué Sène, Mbaye Sakéwé, entre autres.

EN PRIVE AVEC CHEIKH TIDIANE TOURE DES TOURE KUNDA‘’Il y a eu un énorme gaspillage lors du Fesman’’

http://www.enqueteplus.com Ils sont les pères de la world music et les premiers musiciens africains à avoir trois disques d’or successifs. Touré Kunda a bercé les générations des années 1980 et a su s’imposer en France. Un projet de ‘’créa sud’’, une association française, les ramène au Sénégal pour une série de concerts. Après une conférence de presse tenue hier à l’institut français Léopold Sédar Senghor, le plus jeune des deux frères s’est confié à EnQuête. Cheikh Tidiane étale toute sa frustration pour avoir été zappé du Fesman et de bien d’autres rencontres tenues au Sénégal.

Au niveau national on n’a aucune nouvelle des Touré Kunda. Cheikh et Ismaïl sont où et dans quoi ?

On est là et on va très bien Macha Allah. On tourne beaucoup en Europe et partout à travers le monde. On a toujours envie de venir au Sénégal mais je me suis rendu compte et je l’ai dit d’ailleurs à mon frère qu’il y a beaucoup de festivals qui se passent ici, mais on dirait qu’on nous a boycotté ou qu’on nous a oublié. Je me suis posé beaucoup de question face à cette situation. Cela a duré longtemps quand même qu’on n’a pas joué ici. Dieu a fait qu’on est venu avec cette équipe-là pour prester à Ziguinchor, Dakar et Saint-Louis.

Cela vous a fait quoi de ne pas être invité au dernier Fesman ?

Cela m’a beaucoup choqué. Cela m’a beaucoup choqué vraiment. J’ai trouvé ça inadmissible (il répète deux fois inadmissible). Je suis sûr qu’il y a quelque chose derrière. J’ignore ce que c’est exactement mais ce n’est pas normal que le grand festival mondial des arts nègres se tienne sans Touré Kunda. On a vu des Tchèques et beaucoup d’autres nationalités prendre part à ce festival sans nous. Je vais vous avouer quelque chose : les organisateurs nous ont contacté, nous avons demandé une petite somme, c'est-à-dire 7000 euros (4 590 000 F CFA) pour ce festival au moment où les autres ont perçu 50 mille euros (32 800 000 F CFA).

Ainsi les organisateurs ont préféré donner aux autres qu’aux fils du pays. On a vu des voitures qui quittaient la présidence avec des mallettes d’argent qu’on donnait à des artistes en leur demandant de signer après. C’était énorme. L’argent ne nous intéresse pas pour jouer au Sénégal. On a chanté l’hymne du premier festival mondial des arts nègres. Mon frère et moi en étions épatés. Mais lors de la dernière organisation, je crois qu’on nous a boycottés de manière délibérée. J’ai l’impression qu’il y a des voleurs dans l’organisation qui donnent de l’argent à qui ils veulent et empochent le reste. Croyez-moi, c’est ce qui se passe.

Cela vous a frustré donc ?

Cela m’a beaucoup frustré. On s’est dit tous les deux qu’on va acheter des billets et venir assister au festival. On est descendu au Méridien Président. Mais il fallait voir les artistes comment ils vivaient tous. Il y a eu un énorme gaspillage alors que certains artistes n’étaient pas encore payés. On a après quitté Dakar et on est allé à Ziguinchor, notre ville natale. Le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baladé avait invité Salif Keita et Alpha Blondy qui sont nos amis.

Ils nous ont vus et nous ont invités. J’ai failli refuser. Après je me suis dit non, je vais le faire pour la Casamance. Ils s’étaient débrouillés pour avoir du son même si c’était du son pourri venu de Dakar. On est resté après une semaine avant de rentrer en France. J’en veux personnellement aux organisateurs du Fesman. Ce n’est pas logique ce qu’ils ont fait. Même s’ils considèrent qu’il y a de meilleurs artistes que nous à travers le monde, nous sommes le Touré Kunda et nous valons quelque chose quand même. Cela, je ne peux pas le leur pardonner. ‘’Bayi naa leen ak Yàllà.’’

Vous attendiez-vous à être invités lors du sommet de la francophonie tenu à Dakar au cours duquel des artistes ont presté ?

On s’attendait à tout. Je vous rappelle qu’il y a tellement de festivals qui se sont déroulés ici au Sénégal et auxquels on pouvait être invités. C’est quelque chose qui est voulu. Ils ne nous invitent pas mais on reste malgré tout touss. Ce pays est le nôtre.

Touré Kunda, c’était d’abord deux membres, puis trois ensuite quatre et maintenant deux. Qu’est-ce qui se passe dans votre groupe?

On est des frères de sang mais on n’a pas la même culture. Ismaël et moi, on est les premiers à avoir quitté la famille Touré pour aller en Europe. Les mentalités ne sont pas pareilles. On a balisé le terrain. On leur a tout donné. On leur a dit : venez. Et on leur a ouvert les portes ; ils sont entrés et ils sont sortis. Mais la porte reste toujours ouverte.

Donc ils ne sont partis parce que juridiquement le Touré Kunda, c’est deux personnes : Ismaïl et vous ?

Non pas du tout, même si le Touré Kunda, juridiquement, c’est deux personnes. Eux sont partis depuis plus de quinze ans.

Vous avez fait la première d’un très grand artiste Carlos Santana. Qu’est-ce que cela a apporté de plus à votre carrière ?

Cela nous a permis d’avoir un Grammy Award. Carlos Santana, c’est quelqu’un qui nous aime. Il adore notre musique. On écoutait beaucoup Carlos avant de le rencontrer et de le connaître. On peut dire que ce sont deux cœurs qui se sont rencontrés.

Après la sortie de votre album Natalia, vous avez organisé une tournée aux Usa et cela devait vous permettre de conquérir le public américain. Certains sont d’avis que les choses n’ont pas bien tourné. Qu’en est-il exactement ?

En vérité tout s’est bien passé. Nous sommes les seuls noirs africains à avoir joué au Carnegle Hall. Il n’y en a pas en Afrique. C’est comme l’Olympia à Paris.

Touré Kunda était très proche de Bocandé, comment avez-vous vécu sa disparition ?

C’est vrai. Bocandé était un ami. Je ne pouvais même pas appeler ici pour présenter mes condoléances tellement

j’étais attristé. J’ai simplement appelé ses enfants. J’étais à Ziguinchor. Je suis allé au cimetière. J’ai prié pour les morts mais particulièrement pour lui et nos parents.

Qu’est-ce qui s’est passé entre Touré Kunda et la danseuse Seynabou Diop ?

Beaucoup de choses je dirais, ah oui ! Nabou on l’a amenée au Sénégal parce qu’elle était ivoirienne d’abord. Elle a dansé pour le groupe et tout le monde a apprécié ses prouesses sur scène. Elle a apporté un plus dans ce que nous faisions. Elle ne parlait pas wolof. On lui a appris ça. Elle est venue ici, on l’a aidée à avoir la nationalité sénégalaise. Si on pouvait faire autre chose pour elle, on l’aurait fait.

Pourtant elle a dit qu’un ressort s’est cassé et que c’était de votre faute. Elle n’avait plus de vos nouvelles. Qu’en est-il réellement ?

Oui, parce qu’elle est venue ici. Elle est rentrée au Sénégal. Nous, nous sommes restés là-bas. Nous avons lu ce qu’elle a dit dans les journaux. Mais je refuse de m’y épancher. Elle nous a cassés. Elle est notre sœur. On l’aime. On l’admire. On ne va pas entrer dans les détails. On a vécu de très bons moments avec Nabou.

Revenons à votre carrière, vous deviez normalement lancer la danse lambada accompagnée d’une chanson. Finalement, cela ne s’est pas fait. On vous a pris vos musiciens qui l’ont fait, que s’est-il passé avec le producteur ?

(Rires). Vous êtes trop renseignée, mais on n’a pas de producteur. Touré Kunda a toujours été son propre producteur. On a travaillé avec des gens qui distribuaient nos albums et l’un d’entre eux est venu avec un morceau. On lui a demandé : c’est qui l’auteur de cette chanson ? Il nous a répondu qu’il n’y en avait pas. C’était impossible pour nous. Le gars a insisté. On l’a amené chez notre avocat. Par la suite, il a voulu nous mettre en mal avec les musiciens alors que Touré Kunda, c’est Ismaïl et moi. Le gars nous devait de l’argent. Je lui ai dit : tu nous paies d’abord et ensuite on verra. Quand il a vu qu’on était exigeant, il a pris des musiciens qui sont partis avec lui avant d’être à nouveau virés.

Vous n’avez pas eu de regrets après le succès de la chanson et de la danse ?

Non j’ai dit ‘’niaw’’. Ils ont eu divers procès à cause de cette chanson. Le gars a gagné de l’argent avec ce tube mais les auteurs ont après porté plainte. Que Dieu nous préserve de ce genre de chose illégale. C’est Dieu qui nous a sauvés sur ce coup-là.

Comment appréciez-vous l’évolution de la musique sénégalaise ?

Elle s’arrête au mbalax. Je ne parle pas pour moi ou pour Touré Kunda mais je trouve que la musique casamançaise est variée par rapport à celle du nord. Il y a plusieurs cultures dans le sud. La Casamance, c’est un melting pot. Il ne faut pas la laisser derrière. Ce sont de très belles sonorités qu’on trouve là-bas. Le mbalax n’est pas exportable.

Mais si le mbalax est arrivé aujourd’hui à imposer son diktat, n’est-ce pas un peu de votre faute, vous qui avez quitté le navire ?

J’avoue qu’on tourne beaucoup mais quand les jeunes viennent nous voir, on les conseille. Moi, je ne suis pas rentré au Sénégal. J’ai ma famille en France et je viens ici quand j’ai des vacances. On essaie d’aider les artistes du mieux qu’on peut. Ce sont des gens comme Hilaire Chaby qui sont sur place et qui font beaucoup de bonnes choses pour les jeunes musiciens. J’espère être sur place bientôt pour pouvoir aider les jeunes. En attendant qu’ils se prennent en charge. J’ai deux neveux qui se démerdent tous seuls et qui s’en sortent tant bien que mal. Youssou et Alpha Blondy nous demandaient des conseils et on faisait de notre mieux. On ne peut pas leur donner du matériel mais les conseiller. Ils peuvent se débrouiller et s’en sortir même s’ils restent à Ziguinchor. Ils ne sont pas obligés de venir à Dakar.

Vous étiez engagé dans la résolution du conflit casamançais quel acte concret avez-vous posé ?

On est toujours très engagé. Lors de notre voyage à Ziguinchor, on est allé voir deux personnes très engagées dans le combat et qui tenaient vraiment à l’indépendance. Elles ont renoncé et souhaitent le retour pour la paix. Elles sont même montées sur scène avec nous pour que tout le monde voient qu’elles voulaient vraiment la paix. On espère que les autres feront comme elles. Dans chaque album de Touré Kunda, il y a une chanson pour la paix en Casamance. On ne va pas arriver à la paix en donnant de l’argent aux gens du maquis. Il faut parler. Il faut dialoguer. On espère que Macky Sall réussira là où Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont échoué.BIGUE BOB

Guédiawaye - Réplique des jeunes cadres de l’Afp : « Gackou n’est pas prêt à être l’agneau du sacrifice»

Par SenewebNews Amath Kourouma, responsable des cadres de l’Afp à Guédiawaye porte la réplique à Moustapha Niasse et au ministre Alioune Sarr sur la crise qui mine le parti progressiste. Partisan et défenseur farouche de Maclik Gakou, il assène ses vérités dans les colonnes de l’Observateur, ce matin.

D’emblée, fait-il remarquer, «Moustapha Niasse, qui est au crépuscule de sa carrière politique, veut sacrifier toute une génération de cadres, compétents et imbus de valeurs cardinales, et qui veulent contribuer au développement de leur pays. C’est à se demander s’il a bien médité ce dicton wolof qui dit : «kou aniané sa ndono sa dewine niaw» (Celui qui ne veut rien léguer à ses héritiers légitimes, finit toujours mal)», a soutenu le cadre progressiste et porte-parole des jeunes, à l’issue d’une rencontre chez leur leader, Malick Gackou qui selon lui, «n’est pas prêt à être l’agneau du sacrifice. Il est un homme libre et indépendant, qui a toujours contribué au rayonnement de l’Afp».

Par ailleurs, «Etre l’ami de Karim Wade ne constitue pas une forfaiture. Ce qui l’est, c’est l’ambition nourrie par certains individus de vouloir vendre le parti pour des prébendes», dit-il en réponse à la sortie du ministre Alioune Sarr dans la presse au sujet de Malick Gakou. «Qu’il sache que rien ni personne ne pourra nous empêcher de présenter un candidat en 2017», martèle le responsable politique, proche du N°2 de l’Afp, Malick Gakou.

Youssou Touré se tape une maison de 80 millions de francs

http://www.rewmi.com C’est le bruit qui court avec de plus en plus d’insistance. En moins de deux ans au pouvoir, l’enseignant serait parvenu à s’offrir presque cash, une maison à 80 millions de frs, à la Cité Lobatt Fall de Dakar. Avant d’y effectuer des travaux de réfection, à hauteur de 10 autres millions.

Au total, une centaine de nos millions investis par cet ancien enseignant à l’école 3 de Pikine, qui habitait naguère la même cité Lobatt Fall, mais en tant que locataire.

Pour en avoir le cœur net, nous l’avons, cependant, interpellé au téléphone. Mais tout ce que Youssou Touré a eu à nous dire, c’est que de telles rumeurs sont infondées, distillées par ses adversaires politiques, et que la justice était là pour connaître des affaires de diffamation.Cheikh Ba

APS:nébuleuse autour de 129 millions de F CFA

http://www.pressafrik.com Les travailleurs de l’Agence de presse du Sénégal (APS) se sont radicalisés depuis 48 heures. Ils ont désormais la preuve de la gestion opaque de la boîte dirigée par Thierno Birahim Fall. Et c’est l’Agence Comptable Particulier (ACP) qui est dans leur ligne de mire.

Le relevé du compte de l’APS dans une banque de la place montre des flux financiers pour le moins troublants. Entre octobre 2014 et janvier 2015, ce compte a été crédité à hauteur de plus de 140 millions F CFA. Le montant des sommes débitées s’élève à plus de 129 millions de F CFA. Or cette somme correspond à...six mois de paiement des salaires de l’ensemble des travailleurs de l’APS.
Pire, plusieurs retraits ont été effectués à partir du compte et des noms reviennent à plusieurs reprises et pour des sommes allant parfois jusqu’à trois millions de F CFA. L’ACP lui-même a procédé à plusieurs retraits pour d'importantes sommes d'argent. Il a été constaté des virements vers d’autres comptes dont les travailleurs ignorent les titulaires. Pour les sursalaires, deux noms de proches collaboratrices de l’ACP reviennent régulièrement. C’est dire que les plus hautes autorités doivent se pencher sur la situation de l’Aps d’autant que le contrôle interne déclenché, semble gêner certains.
En effet, dans un communiqué rendu public avant-hier, les travailleurs de l’APS, réunis en assemblée générale mercredi dernier, invitent à nouveau les pouvoirs publics à autoriser dans les plus brefs délais la conduite d’une mission de vérification, devant le refus renouvelé de l’ACP de transmettre aux services compétents les documents nécessaires à la conduite d’un audit interne, rapporte « Libération ». Ibrahima Mansaly

EXCLUSIF / Me Abdoulaye Wade : "j'ai décidé d'être présent demain, à la place de l'Obélisque!"

http://www.dakaractu.com Arrivé à bord du vol Air France, le président Abdoulaye Wade, malgré la fatigue, a voulu glisser quelques mots à Dakaractu.
Interrogé par notre journaliste sur place, le président Abdoulaye Wade a déclaré être très heureux de retrouver sa famille au Sénégal, ses responsables politiques, ses militants mais aussi son parti.
Mieux, le président Wade a voulu nous donner comme exclusivité : "Ecrivez, je vous le dis : J'ai décidé d'être présent à la manifestation organisée demain à 15 heures!".
Ainsi, la confirmation vient d'être faite par le président lui-même...

Oumar Sarr, Amadou Sall et Cie libérés

http://www.dakaractu.com Les responsables libéraux qui avaient été arrêtés à la manifestation de cet après-midi, viennent d'être libérés après quelques heures de garde à vue. Aussitôt après leur libération, ils ont rejoint le président Wade à sa résidence de Fann...

Atelier sur le lancement des travaux de généralisation du DPPD, lundi

Dakar, 30 jan (APS) - Le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (MEFP) organise un atelier relatif au lancement des travaux de la stratégie de généralisation du Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD), lundi à 9h, à l’hôtel Radisson Blu, à Dakar, annonce un communiqué reçu à l'APS.ASG/ESF

La BNDE milite pour une "finance inclusive", au profit des opérateurs économiques (DG)

Ziguinchor, 30 jan (APS) – La Banque nationale pour le développement économique (BNDE) va promouvoir "la finance inclusive" en facilitant l’accès des opérateurs économiques aux banques, a indiqué vendredi à Ziguinchor (sud) son directeur général, Thierno Seydou Nourou Sy.

La BNDE veut faciliter "l’accès des opérateurs économiques au système bancaire. Ils sont en marge du système bancaire. Nous voulons développer la finance inclusive", a dit M. Sy.
Il effectue une tournée dans la région de Ziguinchor, où la Banque nationale pour le développement économique envisage d’ouvrir "une antenne" en avril prochain.
La BNDE va s’appuyer sur le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et le Fonds souverain d’investissement stratégiques (FONSIS) pour dérouler sa politique de "finance inclusive", selon Thierno Seydou Nourou Sy.
Le navire Diogué a été acquis grâce à un financement de la Banque nationale pour le développement économique, en vue du désenclavement des régions du sud, a-t-il rappelé.
"La BNDE compte, par cette politique de désenclavement, être présente à Ziguinchor pour accompagner les opérateurs économiques, qui vont créer la synergie entre la Casamance et le reste du Sénégal", a expliqué M. Sy.

Vélingara : la mosquée de Samba 15 ans fermée par crainte de heurts entre chiites et sunnites

Dakar, 30 jan (APS) - La mosquée du quartier ‘’Samba 15 ans’’ de la commune de Vélingara a été fermée vendredi par décision administrative, pour cause de violences intercommunautaires, de trouble à l’ordre public et à la tranquillité publique, a appris le correspondant de l’APS.La décision a été prise par le préfet du département de Vélingara, Amadou Mactar Cissé.
‘’La mosquée de Samba 15 ans, objet de conflit entre sunnites et chiites, est fermée à partir de ce jour vendredi 30 janvier 2015 jusqu’à nouvel ordre pour cause de violences intercommunautaires et trouble à l’ordre public et à la tranquillité publique’’, a expliqué M. Cissé.
Le préfet a ainsi saisi le commandant de la brigade de gendarmerie de Vélingara, qu’il a chargé de l’exécution, ‘’sans délai’’, de cette mesure.
La décision du préfet de Vélingara intervient dans un contexte marqué par un désaccord entre fidèles chiites et fidèles sunnites qui, depuis quelques semaines, se disputent cette mosquée.
Les seconds refusent que les premiers viennent dans la mosquée chaque jeudi nuit faire le ‘’douwaw’’ (invocations) pendant une heure, après la prière de maghreb (timis).MSM/ASG

La DG du FMI énonce les conditions d'une croissance accélérée

Dakar, 30 jan (APS) - La directrice du Fonds monétaire internationale (FMI), Christine Lagarde, a appelé, vendredi à Dakar, les pouvoirs publics sénégalais à "opérer une masse critique de réformes pour rompre résolument avec le passé et accélérer la croissance" du pays.

Le Sénégal doit "avant tout opérer une masse critique de réformes pour rompre résolument avec le passé et accélérer la croissance", a-t-elle déclaré dans une allocution prononcée devant les députés sénégalais.
"Le temps est compté et il est urgent de répondre aux aspirations de la population, à savoir des emplois gratifiants, un niveau de vie amélioré et de meilleurs débouchés", a ajouté Mme Lagarde.
Sur la base d'expériences réussies ailleurs dans le monde, le Sénégal doit "renforcer la gestion" de ses finances publiques et "combler" son déficit en infrastructures, selon la DG du FMI.
"Les infrastructures publiques et les dépenses sociales nécessitent des budgets supplémentaires. Toutefois, il ne s'agit pas simplement d'accumuler davantage de dettes. Il faut plutôt créer cet espace budgétaire en augmentant les recettes et en rationalisant les dépenses", a-t-elle souligné.
Les autorités sénégalaises doivent en second lieu "améliorer le climat des affaires de manière à accélérer la transformation structurelle", a-t-elle indiqué, préconisant que une réorientation une réorientation des dépenses "des postes peu prioritaires vers les postes prioritaires".
Le "processus ardu d'amélioration du dispositif réglementaire du Sénégal a commencé. Le Sénégal fait partie des pays qui ont fait le plus de réformes en 2014 selon les indicateurs «Doing Business » de la Banque mondiale", a relevé Christine Lagarde.
Aussi a-t-elle fait part de ses regrets de voir le Sénégal rester "en bas du classement par rapport à ses pairs africains pour ce qui est du climat des affaires", avant de plaider pour l'élargissement de "la portée des réformes réglementaires qui ont débuté afin d'attirer un investissement étranger indispensable".
"Il convient aussi de soutenir la création des petites et moyennes entreprises afin que les jeunes puissent obtenir des emplois productifs dans le secteur formel. C'est un pilier essentiel des aspirations des jeunes dans le monde entier", a déclaré la directrice générale de la FMI.
Elle a par ailleurs préconisé la mise en œuvre d'une politique sociale préventive, en vue de "développer le capital humain et de veiller à ce que la croissance profite au plus grand nombre".
"Cette stratégie doit s'attacher à créer des opportunités pour une population jeune en croissance rapide et pour les femmes (….) Néanmoins, il reste beaucoup à faire pour que l'égalité des sexes soit une réalité", a ajouté Mme Lagarde.
La directrice générale du FMI a entamé jeudi une visite de trois jours au Sénégal. Avant les députés, Mme Lagarde a eu des entretiens avec le président Macky Sall et le Premier ministre Mahammed Dionne.BHC/BK

Planification familiale : le Sénégal face à de nouveaux défis (ministre)

Dakar, 30 janv (APS) - Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a rappelé vendredi que de nouveaux défis interpellent le Sénégal dans le domaine de la santé de la reproduction et de la planification familiale, et cela, malgré les efforts remarquables et les progrès importants réalisés au cours des dix dernières années.

‘’Il s’agit notamment de l’objectif majeur de la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelles, infantiles et néo-natales, par l’accroissement de la prévalence contraceptive’’, a-t-elle dit lors du lancement de l’introduction de Sayana Press/Securil Press au Sénégal, par l’ONG Path et ses partenaires.
Sayana Press est un contraceptif progestatif injectable conditionné sous Uniject et administré tous les trois mois à la bénéficiaire. Il vient, selon ses promoteurs, renforcer l’offre de produits contraceptifs de longue durée.
Selon toujours les promoteurs de ce produit, connu sous le nom de Securil Press dans les pharmacies, c’est un petit dispositif d’injection autobloquant et pré-rempli qui s’administre par injection sous-cutanée.
Pour le ministre de la Santé, il s'agit là d'une ‘’belle initiative’’, et il incombe aux institutions et services impliqués d’imaginer des stratégies novatrices de nature à relever le taux d’utilisation des services de planification familiale.
‘’Cela passe par le respect de nos valeurs culturelles, du choix éclairé des femmes et par la fidélisation des clientes déjà acquises à cette pratique’’,a-t-elle souligné.
Selon elle, dans le domaine de la promotion de la santé de la mère, de l’adolescent, de l’enfant et du nouveau-né, par le biais de la planification familiale, des avancées significatives ont déjà été réalisées.
’Nul doute que le plan d’introduction nationale, validé par le comité technique de Sayana Press il y a 2 ans, contribuera au renforcement du plan d’action national de planification familiale du Sénégal’’, dit-elle espérer.
‘’J’en suis d’autant plus convaincue que la stratégie préconisée comprend l’élargissement de l’offre de planification familiale à tous les niveaux de la pyramide sanitaire et progressivement à Dakar, Thiès, Fatick et Saint Louis’’, a ajouté Mme Seck. Elle annonce que le produit sera introduit au niveau communautaire dans 637 cases de santé.
L’offre de Sayana Press sera effective dans le secteur privé sous le nom de Securil Press à travers 1000 officines dans toutes les régions du pays et le réseau des ONG partenaires de prestation de services, a-t-elle précisé.LTF/ASG

LA POLICE EMPÊCHE LE RASSEMBLEMENT DU PDS À DAKAR

Dakar, 30 jan 2015 (AFP) - La police sénégalaise a interpellé vendredi plusieurs membres de l'opposition, dont un ancien ministre de la Justice, lors d'un rassemblement interdit à Dakar contre "les restrictions aux libertés" dans le pays, a constaté un journaliste de l'AFP.

Parmi les personnes interpellées lors de ce rassemblement de plusieurs dizaines de personnes figurent deux députés et cet ancien ministre, selon le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), la coalition à l'initiative de la manifestation.

Des policiers s'étaient déployés sur le lieu du rassemblement, la place de l'Obélisque, dans un quartier populaire près du centre-ville, dont l'accès a été interdit aux militants et responsables du FPDR, selon un journaliste de l'AFP.

Plusieurs groupes de militants ont été dispersés au moyen de grenades lacrymogènes par la police qui a interpellé des responsables et militants du FPDR, dont la principale formation est le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l'ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012).

"La Constitution ne permet pas au préfet d'interdire nos manifestations. Nous n'accepterons pas un recul de la démocratie au Sénégal", a déclaré à la presse le député Modou Diagne Fada, un responsable du PDS.

Plusieurs manifestations du FPDR prévues à Dakar cette semaine, dont une samedi, ont été interdites par le préfet de Dakar, Alyoune Badara Diop, qui a jugé "irrecevables" les demandes de rassemblement au motif, selon lui, que leurs "objet et lieu" n'y ont pas été indiqués.

"Il y aura un autre rassemblement demain (samedi) en présence du président Abdoulaye Wade", a ajouté M. Diagne Fada. Le PDS a appelé cette semaine dans un communiqué à "refuser ces interdictions politiques et à tenir partout des manifestations de protestation".

Plusieurs manifestants ont réclamé vendredi la libération de Karim Wade, fils et ancien ministre d'Abdoulaye Wade, en détention préventive depuis avril 2013 et jugé depuis juillet 2014 pour enrichissement illicite présumé.

Dans l'univers des "GP", les facteurs clandestins entre Paris et Dakar(Par Moussa Diop)

Par Moussa Diop Journaliste(le monde) | Le Monde | V Le regard perdu, Saliou, jeune cadre sénégalais vivant à Paris depuis onze ans, se demande s’il est à la bonne adresse dans ce petit magasin de la rue du Département dans le XIXearrondissement de Paris.

« Que voulez-vous ? », lui demande Astou, la quarantaine, vêtue d’une « ndokette » (robe sénégalaise à manches courtes qui arrive jusqu’aux tibias) bariolée sur un pull noir.« C’est pour envoyer un ordinateur à Dakar », rétorque le jeune homme. Il vient d’entrer dans la boutique d’une « GP » (gratuité partielle). C’est le nom donné à des Sénégalaises qui, bénéficiant de tarifs préférentiels pour les billets d’avion, utilisent leur franchise de bagages pour transporter des colis entre Paris et Dakar.

Astou et Saliou débutent un marchandage dans un coin du magasin. Puis l’ordinateur change de mains. Saliou donne son numéro en même temps que le nom et le numéro de téléphone de la personne qui doit récupérer le colis à Dakar.

Postiers de l’informel

Les informations sont aussitôt notées sur une feuille de papier qui est ensuite scotchée sur l’ordinateur. « J’envoie un ordinateur pour constituer ma dot de mariage au Sénégal et comme la cérémonie est prévue dans moins d’une semaine, c’est une urgence », confie Saliou. Commencée à 80 euros, la négociation sur le prix de l’envoi de l’ordinateur s’est « conclue à 50 euros ».

Le ballet des clients venus envoyer des colis au Sénégal est incessant. Code, règle et organisation des GP se résument ainsi. « C’est un travail correct qui se fait dans les normes », estime Khady, rencontrée dans un autre magasin dans le nord de Paris. Elle explique que dans le métier de GP, il y a « des repères, les tarifs sont fixes. C’est 7 euros par kilo en partance de Paris, et pour les ordinateurs et micro-ondes, les prix dépendent du marchandage ».

Ce sont les postiers de l’informel qui convoient des colis et des marchandises, entre Paris et Dakar et vice versa, deux ou trois fois par semaine. C’est un métier essentiellement féminin. Pourtant, les GP existent depuis « plus de 50 ans », selon divers témoignages.

Privilèges et atouts

Sollicités par une diaspora sénégalaise orpheline de services d’envois de colis pas chers, les GP attirent dumonde. « Parallèlement à la demande, le nombre de personnes qui font le métier a sensiblement augmenté et cela nous donne plus de visibilité », admet Khady. La jeune femme est GP à temps partiel, car elle est aussi ingénieur agronome, diplômée de l’université de Dijon. L’activité de GP se distingue entre les « GP formels » et les « GP non formels », pour reprendre une classification Khady : « Quand je paie mon billet entre 350 000 et 400 000 F CFA (en moyenne 550 euros, nldr), certaines consœurs parviennent à avoir plus de 50 % de réduction, car elles ont des parents qui travaillent dans les compagnies de voyages ou à l’aéroport. »

C’est le cas d’Astou, la GP de la rue du Département à Paris : « Il y a plus de dix ans, j’étais encore femme au foyer et mon mari travaillait pour une compagnie à l’aéroport. J’ai décidé de me lancer dans le métier de GP. »

Marges importantes

A Paris ou à Dakar, quand les GP arrivent « les douaniers se lèvent parce qu’à force de les voir passer », ils sont facilement repérables. « D’autant plus que nous voyageons en général par groupe d’au moins quatre personnes, souligne Khady. Les douaniers se font des sous avec nous. Là où nous passons, les sous tombent. Nous honorons les taxes douanières. À Dakar, elles peuvent aller de 200 000 à 500 000 francs CFA. »

Cela n’empêche pas une certaine rentabilité. Avec les privilèges liés à leur statut, comme les cartes de fidélité au niveau des compagnies ou les facilités d’obtention du visa pour venir en France, les GP transportent 100 kg de bagages chacune par voyage là où un passager lambda est limité à 50 kg. Les marges semblent même très importantes, selon Khady qui n’a pour autant pas souhaiter s’exprimer ni sur son chiffre d’affaires ni sur le montant de ses bénéfices réels. « Alhamdoulilah » (« Dieu merci » mais formule qui équivaut ici à « je ne me plains pas », ndlr). Pour Khady, si elle fait deux à trois fois par semaine le trajet Paris-Dakar, « ce n’est pas que pour le plaisir de prendre l’avion »Moussa Diop Le monde

La Senelec et les habitants de Grand-Médine accordent leurs violons

L’OBS – Le Directeur général de la Senelec, Pape Dieng, a reçu hier des représentants du Collectif des habitants de Grand-Médine pour arrondir les angles. Les deux parties se sont entendues sur un moratoire pour le paiement des arriérées de factures.

C’est maintenant la paix des braves entre la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) et ses usagers du quartier de Grand-Médine (Dakar). Une solution à l’amiable a été trouvée à ce long différend autour des nouveaux compteurs de la Senelec. Cette crise est intervenue à la suite d’un changement de 1 193 compteurs dans ledit quartier, ce qui a débouché sur des factures trop salées. Les deux parties ont trouvé un terrain d’entente et un moratoire de paiement sera établi, selon les textes de la Senelec. Car, selon les plaignants, il n’a jamais été question d’un refus de paiement.

Pour le Directeur général de la Senelec, Pape Dieng, si la Senelec a créé une Commission de réclamation, c’est qu’elle reconnaît que la perfection n’est pas de ce monde et que des erreurs techniques existeront toujours. Mais il a rassuré les plaignants que la Senelec prendra toujours en compte leurs inquiétudes. «Ce changement a été une surprise avec les factures reçues. Ces factures, pour certains clients, ont été extrêmement chères et ils doutent, et de bonne foi, de la fiabilité des compteurs», a reconnu M. Dieng. «Nous avons reçu le rapport général des différentes commissions, ce qui nous a permis d’en discuter en plénière pour régler le problème. Pour les factures de novembre et de janvier, on va leur accorder des moratoires selon les règles bien définies par les textes de la Senelec», a promis Pape Dieng.

Quant au Collectif des habitants de Grand-Médine, il se réjouit de l’ouverture des responsables de la Senelec pour une issue heureuse. «Nous nous réjouissons de cette rencontre qui devait se faire depuis longtemps, cela nous aurait épargnés des efforts fournis dans ce bras de fer», indique le porte-parole du Collectif des habitants de Grand-Médine, Ndiogou Guèye. «Nous pensons que les choses viennent de démarrer de manière très positive et les réactions du Directeur général de la Senelec sont à saluer. Il a donné des instructions à ses agents pour une issue heureuse par rapport au mode de paiement de la facture de septembre», se réjouit-il. D’après lui, il n’a jamais été question, pour Grand-Médine, de ne pas payer ses factures ou de saccager l’agence Senelec de Patte d’Oie. «Ce que nous voulons, c’est un moratoire pour le paiement des factures», dit-il.

Pour sa part, le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Asconsen), Momar Ndao, par ailleurs médiateur dans cette affaire, rappelle que la Commission de régulation a étudié la problématique des compteurs depuis le dossier d’appel d’offres jusqu’aux résultats obtenus aux essais à l’usine et sur le site, en passant par les normes. Il ajoute que certains tests ont été même faits sur Senelec sur la base d’une participation de certains représentants de Grand-Médine sur certains compteurs qui ont été prélevés. «Au vu de tout cela, la commission estime qu’il n’y a pas de problèmes de fiabilité sur les compteurs. On avait posé un deuxième problème, c’est l’augmentation déraisonnable des factures de certains clients. Nous avons aussi posé le problème des arriérés fictifs. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’une Commission de suivi sera mise en place pour que tous les autres petits problèmes qui viendront après puissent être pris en charge», a expliqué M. Ndao. «Aujourd’hui, sur la fiabilité du compteur et de la facture, le problème est réglé. Mais, il y a encore quelques cas qui se posent et pour lesquels il faut que la Senelec prenne cela en charge. Ce qui a nécessité de la mise sur pied de cette Commission de prise en charge qui sera composée du ministère de l’Energie, de la Senelec, des associations des consommateurs et de la Commission de régulation», a-t-il ajouté.EL HADJI FALLOU FAYE

Attaqué par Mame Mbaye Niang, les partisans d'Aliou Sall ripostent et vilipendent le ministre de la Jeunesse
http://www.leral.net La sortie de Mame Mbaye Niang qui s'en est pris à Aliou Sall n'est pas du goût des partisans de ce dernier qui ont convoqué une réunion à cet effet rien que pour lui apporter la réplique. Le ministre de la Jeunesse a été traité de "jaloux", d'"irrespectueux" et de prototype qui n'est là que pour effectuer le sale boulot.

« Pourquoi cette haine viscérale de Mame Mbaye Niang à l'encontre d'un frère du parti ? C'est un homme irrespectueux. Aliou Sall est un homme méritant, il s'est battu pour avoir un poste électif. Il s'est donné corps et âme pour faire de l'Alliance pour la République le premier parti à Guédiawaye. Au moins, on peut même revendiquer d'avoir une base politique. Où milite Mame Mbaye Niang ? C'est un homme jaloux », a fulminé Omar Coundoul, membre de la Cojer. Selon La Tribune, ce dernier n'est pas du même avis que le ministre de la Jeunesse qui a osé de s'en prendre à leur mentor. "S'il est devenu aujourd'hui un ministre de la République, c'est parce qu'il a bénéficié du soutien des faucons du Palais. Donc, on ne saurait le comparer à Aliou Sall. Il n'est pas son alter ego. Mame Mbaye Niang n'a rien gagné. Nous doutons même de ses compétences. Il a des problèmes pour mettre en œuvre la vision du président de la République. On lui a confié le département de la jeunesse pour trouver de l'emploi aux jeunes du pays. Pire encore, lors des dernières élections, il n'a gagné aucun bureau de vote" a-t-il ajouté furax.

Cheikh Mbacké Fall, responsable des jeunes de Sam Notaire de rappeler : « Mame Mbaye Niang est le prototype qui est là pour faire les sales boulots. Il l'a fait avec Aminata Touré au temps où elle était Premier ministre. Mais avec Aliou Sall, cela ne saurait prospérer. Notre frère de parti ne doit rien au parti. Il s'est investi pour donner un nouveau visage à l'Apr dans la banlieue. C'est un fédérateur. Contrairement à lui qui ne fait que diviser et nous divertir pour cacher sa carence ». La commune de golf n'est pas restée en rade avec Mamadou Samaké qui avertit le ministre de la Jeunesse : « Nous allons répondre à quiconque s'attaquera à Aliou Sall. Certes, c'est son droit de donner sa position sur certains faits, mais il doit savoir que le maire Aliou Sall, à chaque fois qu'il veut un poste, il se fixe un objectif pour l'atteindre. Mame Mbaye Niang se distingue toujours dans les complots. Nous allons le démasquer ». Tété Diatta

l'intégralité du discours de Christine Lagarde à l'Assemblée nationale

Introduction
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement,
Mesdames et Messieurs les membres du Parlement,
Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique et représentants d’organisations internationales, Mesdames et Messieurs,

Bonjour. Asalamu Alekum!

Je tiens à remercier le Président Moustapha Niasse de son aimable mot d’introduction, ainsi que les membres de l’Assemblée nationale et de l’équipe économique pour la chaleur de leur accueil.

C’est un véritable plaisir d’être au Sénégal, pays de la Teranga et d’ouverture, où les frontières entre cultures et continents se rejoignent, comme le Sine et la Seine le font si souvent dans la poésie de Senghor.

Le Sénégal peut s’enorgueillir de grands succès. Votre démocratie est un modèle pour l’Afrique, comme en témoigne la diversité de ce Parlement. Vous êtes reconnus pour la qualité de votre système éducatif, le dynamisme de votre société civile et la qualité de votre administration publique.

Le Sénégal ne peut pas pour autant se reposer sur ses lauriers. Il se trouve aujourd’hui à un tournant décisif. Les fondations de la croissance ont certes été posées, mais celle-ci n’est ni vigoureuse ni suffisamment bien partagée pour libérer le potentiel du pays, réduire sensiblement la pauvreté et assurer un avenir meilleur aux jeunes Sénégalais.

Heureusement, il existe une feuille de route. La nouvelle stratégie de développement du gouvernement, le Plan Sénégal Émergent, propose une trajectoire ambitieuse mais réaliste au terme de laquelle le Sénégal deviendrait un pays émergent. Cette trajectoire repose sur la nécessité d’accélérer et d’approfondir les réformes requises par ce plan. Cette ambition, le Sénégal le partage avec bon nombre de ses pairs africains.

Ces derniers temps, l’avenir de l’Afrique a été au cœur de l’agenda du FMI. L’année dernière, j’ai participé à une conférence, intitulée «L’essor africain», que nous avons organisée au Mozambique et qui a rassemblé des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise et des membres de la société civile de 42 pays africains et d’autres parties du monde.

Cette conférence a souligné la valeur de l’apprentissage entre pairs. Il s’agit de passer de la prescription — Que faire ? — à une question plus pratique — Comment le faire?. Avec ses 188 pays membres, le FMI fournit une source incomparable d’expériences internationales et offre une plate-forme unique pour l’échange des connaissances.

Un proverbe wolof exprime parfaitement cette idée : «Ku la jëkk ci néeg bi moo lay wax ni ngay toogué» — C’est à celui qui te précède dans une pièce de te dire comment t’asseoir.

Aujourd’hui, je souhaiterais donc examiner l’avenir du Sénégal sous l’angle de ce dicton populaire wolof plein de sagesse et en m’appuyant sur le «trésor» de connaissances du FMI.
J’aborderai trois points :

(i) Premièrement, la voie à suivre pour «l’essor africain» et les implications pour le Sénégal;

(ii) Deuxièmement, comment le Sénégal peut s’appuyer sur le succès de ses pairs — les points positifs et les obstacles à surmonter;

(iii) Troisièmement, les mesures clés qui permettront de dynamiser l’économie sénégalaise et d’en faire une économie émergente.

I. La voie à suivre pour «l’essor africain» — Implications pour le Sénégal

Permettez-moi d’abord de revenir sur notre dernière rencontre au Mozambique. Une nouvelle ère s’ouvre en Afrique. Une ère où de nombreux pays vont de l’avant, avec une expansion continue depuis 10 ans ou plus, et prennent graduellement la place qui leur revient dans l’économie mondiale.

Cette conférence a aussi saisi l’essence des enjeux actuels en Afrique subsaharienne. Nous y avons tous convenu qu’il importe d’accélérer la transformation structurelle, de mettre en place des infrastructures qui font cruellement défaut, et de mieux partager les bienfaits de la croissance.

Les priorités sont tout à fait adaptées aux réalités du Sénégal. Pourquoi?

Le Sénégal a accompli des progrès considérables sur le plan de la stabilité macroéconomique. Néanmoins, les retards observés dans la mise en œuvre des réformes ont abouti à une croissance moyenne de 3–4 % par an, un taux inférieur à celui nécessaire pour encourager le secteur privé, créer des emplois et garantir la prospérité des générations futures. Je pense ici aux 45 % de votre population qui ont moins de 14 ans et pour qui il est urgent d’agir.

Pour devenir un pays à revenu intermédiaire comme il y aspire, le Sénégal devra s’employer à dynamiser son économie, à offrir plus d’opportunités aux petites et moyennes entreprises et à attirer l’investissement étranger. Cet objectif demandera plus d’efforts dans un environnement mondial incertain.

Selon nos dernières prévisions, l’activité économique mondiale sera plus faible cette année que nous ne l’avions prévu il y a seulement quelques mois. Et ce, malgré la baisse des prix du pétrole et le raffermissement de l’économie américaine et anglaise. La croissance ralentit dans de nombreux pays avancés et pays émergents, dont la Chine, l’un des principaux partenaires commerciaux de l’Afrique. Cela touchera inévitablement le continent.

En outre, l’économie mondiale est confrontée à plusieurs vents contraires. Tout d’abord, ce que nous appelons les politiques monétaires asynchrones dans les pays avancés: normalisation monétaire aux États-Unis et politique non conventionnelle au Japon et dans la zone euro. Même si le processus est bien géré et bien communiqué, il pourrait y avoir des effets négatifs sur les pays émergents et la stabilité financière à l’échelle mondiale. Les pays africains pourraient être touchés aussi.

Ensuite, il y a le risque d’une baisse persistante des prix du pétrole. Pour les pays exportateurs de pétrole, y compris africains, le secteur extérieur et les finances publiques seront probablement soumis à des pressions accrues. Cependant, pour les pays importateurs de pétrole, un recul des prix du pétrole offre l’occasion de réformer des subventions énergétiques coûteuses et inefficientes.

Bien entendu, la persistance des tensions géopolitiques — en Ukraine, au Moyen-Orient et même dans certaines parties de l’Afrique (Nigéria et Mali) — accentue ces vents contraires.

Ces perspectives ont des implications pour une Afrique qui est aujourd’hui plus intégrée dans l’économie mondiale. Les prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne ont été révisées en baisse à cause du recul des prix du pétrole et des matières premières. Néanmoins, les perspectives globales africaines restent prometteuses et, avec un taux de croissance proche de 5 %, la région devrait afficher le deuxième taux le plus élevé du monde en 2015, après les pays émergents d’Asie.

Le Sénégal peut redynamiser son économie et de contribuer à placer la région sur la voie d’une croissance solidaire qui permette une réduction de la pauvreté.

Pour cela, il faut mettre fin à ces résultats décevants de l’économie sénégalaise au cours des 30 dernières années, avec une croissance moyenne d’environ 3,5 %. Le moment est venu pour le Sénégal d’accélérer sa croissance — d’atteindre les 7 ou 8 % envisagés dans le Plan Sénégal Émergent et enregistrés par les tigres asiatiques et les pays africains à croissance rapide.

En un mot, le moment est venu pour le « Lion rouge de rugir ». Mais comment accélérer la croissance?

II. S’appuyer sur le succès des pairs — Quels enseignements pour le Sénégal?

Cela m’amène à mon deuxième point : quels enseignements le Sénégal peut-il tirer de l’expérience de ces pays qui ont réussi à pérenniser leur décollage économique?

Globalement, l’expérience internationale nous offre deux conclusions.

Le premier : L’ambition de devenir un pays émergent dans un délai de 20 ans est réalisable. Les réformes nécessaires sont difficiles, mais possibles.

Le second : Tous les pays ne réussissent pas toutes leurs réformes systématiquement. Chaque pays a ses particularités.

Le Sénégal a défini la voie à suivre. Le programme de développement annoncé par le gouvernement inclut bien tous les éléments majeurs qui ont permis aux autres pays de réussir. Cependant, les obstacles peuvent aussi être considérables. Le Sénégal a trébuché sur ces obstacles par le passé. Le Ministre Ba l’a bien résumé lors de la réunion du Groupe consultatif pour le Sénégal qui s’est tenue l’an dernier : «Des plans stratégiques, nous en avons eu par le passé, mais nous avons souvent péché dans la mise en œuvre».

Aujourd’hui, le Sénégal peut tirer les enseignements de l’expérience d’autres pays qui ont traduit leurs intentions en actions concrètes avec succès.

Je mentionnerai trois enseignements essentiels qu’il convient de prendre en considération.

Premièrement, mettre l’accent sur une gestion budgétaire prudente et la stabilité macroéconomique.

Qu’ont donc fait les pays qui ont réussi — ces pays qui ont enregistré une progression de 5 % au moins de leur croissance par habitant? Je pense ici à des pays comme l’Inde, la Guyane et le Sri Lanka, mais aussi à des lions africains tels que Maurice, l’Ouganda et la République du Cap-Vert.

Tout d’abord, ces pays ont amélioré la qualité de leurs dépenses publiques, en particulier la gestion de l’investissement public. Cela leur a permis de débloquer l’investissement du secteur privé, y compris l’investissement étranger. Si ces composantes ne sont pas en place, une augmentation des dépenses, y compris de l’apport des bailleurs de fonds, a généralement entraîné une hausse de la dette, sans pour autant améliorer les résultats économiques.

Deuxièmement, accroître les exportations en s’ouvrant à l’investissement direct étranger. Pendant les épisodes de croissance, la plupart des pays ont accru leurs exportations de manière spectaculaire.

Cette expansion était soutenue par une augmentation considérable de l’investissement direct étranger, variant en moyenne de 1 % à 4 % du PIB. Les mesures destinées à améliorer le climat des affaires et faciliter la croissance de petites et moyennes entreprises compétitives à l’échelle mondiale ont également contribue à cette augmentation.

Troisièmement, renforcer les institutions et développer le capital humain. Un taux de croissance ambitieux n’est pas un objectif en soi. Il doit aussi conduire à une augmentation du bien-être de la population — de toute la population.

Il ressort de l’expérience internationale que lorsque cette dimension importante est négligée, les résultats peuvent être catastrophiques. L’absence de perspectives d’emploi et l’investissement limité dans le capital humain peuvent entraîner des déséquilibres croissants des revenus entre les zones rurales et urbaines, les hommes et les femmes, les populations jeunes et âgées. En fin de compte, ils peuvent provoquer des tensions sociales et compromettre les réformes.

III. Sénégal : bâtir l’avenir — Une masse critique de réformes

Ce qui m’amène au dernier point que je souhaite évoquer avec vous. Qu’est-ce que cette sagesse collective implique pour le Sénégal?

La bonne nouvelle, c’est que tous les ingrédients essentiels au succès sont en place. Le gouvernement dispose d’un solide programme de développement et il existe un consensus parmi les parties prenantes sur la nécessité d’opérer des réformes.

La communauté internationale partage la vision des autorités et a déjà promis un financement de plus de 7 milliards de dollars.

Mais il faut avant tout opérer une masse critique de réformes pour rompre résolument avec le passé et accélérer la croissance. Le temps est compté et il est urgent de répondre aux aspirations de la population, à savoir des emplois gratifiants, un niveau de vie amélioré et de meilleurs débouchés.

Sur la base de l’expérience internationale, je vois trois dimensions essentielles pour cette masse critique de réformes qui permettront de dynamiser l’économie sénégalaise.

Premièrement, renforcer la gestion des finances publiques et combler le déficit des infrastructures. Les infrastructures publiques et les dépenses sociales nécessitent des budgets supplémentaires. Toutefois, il ne s’agit pas simplement d’accumuler davantage de dettes. Il faut plutôt créer cet espace budgétaire en augmentant les recettes et en rationalisant les dépenses.

En particulier, les autorités peuvent réorienter les dépenses des postes peu prioritaires vers les postes prioritaires. Il faut orchestrer une réorientation des dépenses en capital mal planifiées et des subventions à l’électricité non ciblées — qui profitent principalement aux riches — vers des infrastructures bien planifiées et des investissements dans le capital humain — qui profitent à tout le monde, mais en particulier aux plus pauvres.

Deuxièmement, améliorer le climat des affaires de manière à accélérer la transformation structurelle. Le processus ardu d’amélioration du dispositif réglementaire du Sénégal a commencé. Le Sénégal fait partie des pays qui ont fait le plus de réformes en 2014 selon les indicateurs « Doing Business » de la Banque mondiale.

Néanmoins, le Sénégal reste en bas du classement par rapport à ses pairs africains pour ce qui est du climat des affaires. Et les conséquences sont énormes. Par exemple, ces dernières années, l’investissement direct étranger au Sénégal a avoisiné 2 % du PIB. C’est bien moins que les 7 % du PIB enregistrés dans beaucoup de pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire d’Afrique subsaharienne.

Il serait important d’élargir la portée des réformes réglementaires qui ont débuté afin d’attirer un investissement étranger indispensable. Il convient aussi de soutenir la création des petites et moyennes entreprises afin que les jeunes puissent obtenir des emplois productifs dans le secteur formel. C’est un pilier essentiel des aspirations des jeunes dans le monde entier.

Troisièmement, mieux partager les bienfaits de la croissance. Il n’est pas suffisant de réaliser un taux de croissance élevé. Il est nécessaire de mettre en œuvre une politique sociale préventive afin de développer le capital humain et de veiller à ce que la croissance profite au plus grand nombre.

Cette stratégie doit s’attacher à créer des opportunités pour une population jeune en croissance rapide et pour les femmes. Il est crucial de combler ce que Ousmane Sembene, l’un des plus grands écrivains africains, appelle «le terrible fossé entre les aspirations des jeunes et leurs réalisations».

Le Sénégal a pris des mesures importantes pour améliorer le statut des femmes dans les institutions politiques. La mixité d’institutions telles que ce Parlement résulte de dispositions légales qui exigent que les hommes et les femmes soient représentés de manière égale dans les listes des postes électifs.

Néanmoins, il reste beaucoup à faire pour que l’égalité des sexes soit une réalité. Le Sénégal se classe en 77e position sur 142 pays dans le classement 2014 du Forum économique mondial pour la discrimination entre les sexes, loin derrière des pairs tels que la République du Cap-Vert et le Rwanda. Bien des problèmes sont souvent liés à la structure patriarcale de la société, qui exacerbe l’accès limité des femmes à la justice, au pouvoir décisionnel, à l’autonomie économique et à la sécurité.

Il convient de surmonter ces obstacles, à l’aide de mesures délibérées, mais aussi en changeant les attitudes. Et comme de plus en plus d’études le démontrent, l’accès des femmes au marché du travail est une bonne chose pour la croissance économique.

Conclusion

En conclusion, le Sénégal se trouve effectivement à un tournant. Les rencontres que j’ai eues ici sont porteuses d’optimisme et d’espoir.

Les objectifs du gouvernement sont ambitieux mais réalistes. Les risques sont considérables, mais gérables, et les opportunités sont vastes. Le moment est venu d’aller plus loin, d’œuvrer ensemble pour réaliser une croissance partagée, riche en emplois et durable. C’est le bon moment pour renforcer l’émancipation économique des jeunes, des femmes et des plus démunis.

Je tiens à vous assurer que le FMI sera aux côtés du Sénégal. Le Sénégal est l’un des plus grands utilisateurs de notre assistance technique et de nos services de renforcement des capacités, et nous sommes fiers de continuer à le soutenir, que ce soit au moyen de conseils réguliers, d’un apprentissage entre pairs ou d’un nouveau programme, si évidemment tel est le souhait des autorités.

Le thème de notre conférence au Mozambique était l’essor de l’Afrique. L’essor du Sénégal, qui lui permettrait de devenir un pays émergent, constituerait un jalon important dans cette direction. Le voyage sera peut-être long et difficile. Ce n’est toutefois que si nous voyageons ensemble sur cette belle pirogue «Sunugal», que nous pourrons tenir la promesse du développement économique profitable pour tous auquel ce pays est destiné.

Comme l’a si bien dit Léopold Sédar Senghor, ‘le but que nous devons nous assigner ne peut être que le développement par la croissance économique. Je dis le développement. J'entends par-là la valorisation de chaque Africain et de tous les Africains ensemble. Il s'agit de l'Homme.”Jereujef! Merci.

MOUSTAPHA NIASSE, PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE«CONCEVOIR LE DÉVELOPPEMENT À HAUTEUR D’HOMME »

http://www.lesoleil.sn nLe président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, estime nécessaire de tirer, de toutes les expériences vécues, les enseignements nécessaires, en vue de donner au concept de développement ses dimensions multiples.

Le Sénégal, avec le Plan Sénégal émergent(Pse.), ajoute-t-il, s’est volontairement inscrit dans cette dynamique, en mettant en avant les ambitions d’une transformation progressive et maîtrisée des urgences ressenties par les populations, et en mobilisant, à cet effet, les ressources humaines, financières et sociales dont bénéficie notre pays.

Dans le contexte de l’apparition de nouveaux périls comme le terrorisme qui menace la sécurité du monde, le visage multiplié de la pauvreté devrait nous amener à concevoir le développement «à hauteur d’homme», c'est-à-dire, à la mesure du temps des hommes qui s’engagent résolument à faire face à des situations inédites, celles-ci ayant des incidences directes sur la paix, la sécurité et le développement.

Le président de l’Assemblée nationale a fait savoir à Mme Lagarde que sa « visite au Sénégal se situe bien dans cette volonté commune de relever les défis, par une coopération féconde, méthodique, planifiée et efficace, accompagnée par l’effort continu, un savoir faire partagé et une bonne gouvernance politique, institutionnelle, économique et sociale ».

« Le Sénégal a, depuis longtemps, acquis la conscience de ce que le dé veloppement se construit, étape par étape, sur la base de programmes cohérents, complémentaires les uns par rapport aux autres, qui portent la marque d’une volonté continue d’aller vers le plus et le mieux », a dit Moustapha Niasse.

Selon lui, c’est la voie ardue mais exaltante d’une mobilisation organisée et maîtrisée des idées, des projets, des mécanismes de gestion et de la mesure, à périodes régulières, des progrès accomplis, des réformes à adopter et à mettre en œuvre.

Ces réformes devant être structurantes et productrices de nouvelles performances, at-il ajouté. Auparavant, dans son discours de bienvenue à Mme Lagarde, M. Niasse avait lancé à son endroit : « L’Institution que vous dirigez, le Fonds monétaire international, a une dimension universelle.

C’est l’une des institutions de Bretton Woods, qui, au fil du temps et dans l’économie du monde, se situe au carrefour des préoccupations liées à l’évolution des programmes et des systèmes de développement de la planète, c’est-à-dire à l’état du monde, dans ses exigences, dans ses réalités, dans ses rêves ». ALY DIOUF |

 

 

 

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