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Quelques Rappels a Mme Lagarde et a Me Wade Par Ibrahima SENE

Je vous envoie en partage ce texte, en réaction au discours tenu par Mme Lagarde devant nos Députés à l’Assemblée nationale. Je souhaite que les problèmes de fonds qu’elle a soulevés et qui déterminent notre destin dans le court et moyen terme, prévalent chez vous, sur les préoccupations de politique politicienne que Wade a mises en avant, alors qu’il brave délibérément la République en faisant recours à la rue pour prétendre défendre ses droits démocratiques, en oubliant que sa propre Constitution qu’il a fait adopter par notre peuple dès 2001, soumet l’exercice de ces Droits qu’il revendique, à l’appréciation de l’Administration, et qui en ne donne que le recours au près du juge , comme moyen légitime de les défendre. Ne cautionnons donc pas la forfaiture que Wade est entrain de commettre, dans des débats qui nous détournent des véritables défis soulevés par Mme Lagarde, auxquels notre peuple est confronté.

Et si l’on prenait Mme Lagarde au mot ?
Selon Mme Lagarde, « le Sénégal a accompli des progrès considérables sur le plan de la stabilité macroéconomique. Néanmoins, les retards observés dans la mise en œuvre des réformes ont abouti à une croissance moyenne de 3–4 % par an, un taux inférieur à celui nécessaire pour encourager le secteur privé, créer des emplois et garantir la prospérité des générations futures ».


Donc, pour attirer le secteur privé, il est « nécessaire » d’avoir un taux de croissance plus élevé ! Le bas taux de croissance de notre Economie n’encourage pas le secteur privé ? Et pourtant, le FMI et la Banque mondiale ont fait croire durant 30 ans que c’est le secteur privé qui devrait relever le taux de croissance de notre Economie en nous imposant un ajustement structurel d’enfer! A quoi nous servirait alors un secteur privé qui ne serait là que pour profiter de notre croissance sans y avoir contribué ?

Ou bien Mme Lagarde s’en est mêlé les pinceaux, ou bien, c’est son intime conviction qu’elle a exprimée, sur le rôle du secteur privé dans notre Economie !

Cependant, elle ajoute : « Pour devenir un pays à revenu intermédiaire comme il y aspire, le Sénégal devra s’employer à dynamiser son économie, à offrir plus d’opportunités aux petites et moyennes entreprises et à attirer l’investissement étranger . .. Pour cela, il faut mettre fin à ces résultats décevants de l’économie sénégalaise au cours des 30 dernières années, avec une croissance moyenne d’environ 3,5 %. Le moment est venu pour le Sénégal d’accélérer sa croissance — d’atteindre les 7 ou 8 % envisagés dans le Plan Sénégal Émergent et enregistrés par les tigres asiatiques et les pays africains à croissance rapide ».

Donc, elle fait ici un constat d’échec sans précédent des 30 ans d’ajustement structurel, normés par les réformes prescrites à notre pays par le FMI et la Banque mondiale, sans qu’elle n’en tire, pour autant, les conséquences idoines.

En effet, elle reconduit les mêmes politiques publiques en soutenant « qu’il faut avant tout opérer une masse critique de réformes pour rompre résolument avec le passé et accélérer la croissance », mais ces réformes, comme par le passé, tournent autour des trois axes suivants :

« Premièrement, renforcer la gestion des finances publiques et combler le déficit des infrastructures. Les infrastructures publiques et les dépenses sociales nécessitent des budgets supplémentaires. Toutefois, il ne s’agit pas simplement d’accumuler davantage de dettes. Il faut plutôt créer cet espace budgétaire en augmentant les recettes et en rationalisant les dépenses. …. Il faut orchestrer une réorientation des dépenses en capital mal planifiées et des subventions à l’électricité non ciblées ».

Ce faisant, elle ne prend pas en compte le poids de la dette sur les ressources budgétaires internes du Sénégal qui en fait, dés cette année budgétaire 2015, le premier poste de Dépense publique, devant l’investissement et la masse salariale.

La dette est ainsi devenue un obstacle au financement interne des investissements pour combler le déficit en infrastructures et en capital humain.

Donc, l’annuler totalement ou la diminuer significativement, est devenu aujourd’hui plus que nécessaire, à cause de son augmentation mécanique suite à la manipulation du dollar à la hausse par les USA.

De même, les pertes de recette fiscales dues à la baisse des cours du baril, et aux conséquences de la mise en œuvre des APE, sont autant d’obstacles à toute politique d’augmentation des recettes budgétaires sans recourir à un endettement supplémentaire.

Ainsi, les conditions actuelles ne permettent pas au Sénégal de réaliser les performances budgétaires attendues, s’il ne lève pas ces obstacles, que Mme Lagarde a évité de mentionner, et qui font que toute augmentation de recettes, dans ces conditions, serait le produit d’un prélèvement fiscal plus lourd pour les contribuables et ou d’un alourdissement de notre endettement, et que toutes réductions des investissements et des subventions sous couvert « d’un meilleur ciblage », frapperont plus les couches moyennes et pauvres, et ne serviront en fait, dans tous les deux cas, qu’à payer la dette.

« Deuxièmement, améliorer le climat des affaires de manière à accélérer la transformation structurelle. … Il serait important d’élargir la portée des réformes réglementaires qui ont débuté afin d’attirer un investissement étranger indispensable ».

Cette deuxième recommandation, suite aux comparaisons avec les exemples de pays performants et émergents, montre à quel point est pertinent, l’adage qui dit que « comparaison n’est pas raison ».

En effet, comment attirer l’investisseur étranger de façon significative, quand la monnaie du pays est surévaluée et constitue un frein à la compétitivité prix des exportations ?

Les pays émergents que Mme Lagarde a cités, notamment en Afrique, se distinguent du Sénégal, par leur souveraineté monétaire qui leur permet de mettre en œuvre une politique de taux de change adapté, pour améliorer la compétitivité prix de leurs exportations, et un système bancaire et d’assurance sous leur souveraineté, destiné à financer les PME et l’Agriculture.

Par contre, pour le financement interne des PME et l’Agriculture, et leur accès à ce financement, le Sénégal ne dispose, à la marge du système bancaire, que de deux banques (BNDE et CNCAS), d’un Fonds de Garantie (FONGIP), et d’un Fonds Souverain (FONSIS) qui peine d’être alimenté !

En outre, c’est la garantie de l’arrimage du CFA à l’Euro qui lui vaut sa surévaluation, et qui oblige les pays de la Zone Franc, dont le Sénégal, à déposer, dans un Compte spécial de Trésor Français, 50% de leurs avoirs extérieurs.

Ce qui oblige nos pays de la Zone Franc, à recourir plus que leurs homologues de la CEDEAO, à l’endettement pour financer leurs investissements, et même, leur fonctionnement de l’Etat, en cas de crise majeure.

La propension au surendettement, par rapport aux autres pays de la CEDEAO, est donc une conséquence inhérente aux Accords monétaires, avec la France, qui ont fondé la Zone Franc.

C’est la raison pour laquelle, pour ces pays qui sont comparés au Sénégal par Mme Lagarde, et qui ont leur souveraineté monétaire et un système bancaire et d’assurance souverains, l’option pour les exportations, comme un des piliers de leur croissance pour l’émergence, prend tout son sens économique, puisqu’elle a favorisé le développement des PME/PMI de leur secteur privé national, tout en attirant l’investisseur étranger.

Cet obstacle structurel, dans les pays de la Zone Franc, s’est traduit par une moyenne de taux de croissance qui est inférieure de moitié à la moyenne des taux de croissance de la CEDEAO, réduisant d’autant nos capacités de réduire la pauvreté.

Même, cet obstacle réduit, dans les pays de la Zone Franc, l’efficacité attendue des réformes du « Doing Business », à sa plus simple expression, tout en viciant le climat social chez les travailleurs, victimes de la flexibilité et de la précarité du travail, et chez les agriculteurs, de l’accaparement des terres au profit de l’agrobusiness, que ces réformes induisent.

Ce climat social vicié guette le Sénégal, dans le cadre des réformes retenues dans le « Programme Sénégal Emergent » (PSE), que Mm Lagarde a chaleureusement saluées devant les Députés.

« Troisièmement, mieux partager les bienfaits de la croissance ».

Il est ainsi clair, que dans ces conditions précitées, parler d’un « objectif de croissance mieux partagée », est une vue de l’esprit, destinée à chloroformer les opinions publiques qui cherchent désespérément des bouées où s’accrocher, pour stopper leur descente vers la pauvreté et la déchéance humaine où les tirent inexorablement les réformes préconisées par Mme Lagarde.

Mme Lagarde, le Sénégal ne peut pas émerger, sans rompre avec sa subordination aux politiques libérales que vous prodiguez, et avec sa dépendance économique et monétaire vis-à-vis de la France.

Vos recommandations se sont avérées inefficaces 30 ans durant, du fait la confiscation de sa souveraineté monétaire par la France, et de la domination de ses intérêts économiques et stratégiques sur notre pays.

C’est d’avec cela qu’il faudrait rompre définitivement pour mettre le Sénégal dans la voie d’une émergence mieux partagée dans le cadre du parachèvement de l’unité économique et monétaire au sein de la CEDEAO.Ibrahima SENE PIT/SENEGAL
Fait à Dakar le 31 Janvier 2015
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Alioune Sarr, ministre du commerce : « Le déficit de la balance commerciale du Sénégal tourne autour de 1 750 milliards FCFA »

Par Seneweb News | Le ministre du Commerce, du secteur informel, de la consommation, de la promotion des produits locaux et des PME, Alioune Sarr, par ailleurs, Coordonnateur national des cadres de l’Alliance des forces de progrès (Afp), a annoncé que le déficit de la balance commerciale du Sénégal tourne, aujourd’hui, autour de 1 750 milliards FCFA. Avant de préciser que ce déficit est essentiellement constitué par les produits pétroliers.

Selon le ministre du Commerce, le déficit n’est pas mauvais pour une économie. Alioune Sarr était l’invité de l’émission ‘’Grand Jury’’ de la Radio futurs médias (Rfm) de ce dimanche 1 février 2015.

Il a aussi souligné que l’Etat a fait un travail important sur le pouvoir d’achat des Sénégalais. Parce qu’aujourd’hui, le taux d’inflation est de moins de 2%, depuis 2 ans, alors qu’il était à 3,7% en 2012.

Concernant le fait que le prix du carburant est plus cher au Sénégal qu’au Mali, le ministre a expliqué que cela est dû au niveau de vie et les attentes des Sénégalais. «Les Sénégalais attendent de l’Etat des services sociaux de qualité alors que le pays n’a pas de revenu pétrolier», a soutenu Alioune Sarr, qui estime qu’il est normal que la fiscalité augmente pour permettre à l’Etat d’assurer ses charges.

Le FPDR dénonce la répression policière et appelle à manifester, mercredi

Dakar, 1er fév (APS) - Le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) a dénoncé dimanche ‘’les violations flagrantes des droits des partis politiques de l'opposition au Sénégal et des citoyens en général’’ et appelé à un nouveau rassemblement, mercredi à la Place de l’Obélisque.Après ses sit-in de vendredi et samedi réprimés par la Police, le FPDR appelle ‘’les Sénégalais et les Sénégalaises épris de liberté et de justice à participer massivement à la manifestation du mercredi 04 février prochain à la place de l'Obélisque à partir de 15 heures’’.
Dans un communiqué dont l’APS a reçu copie, le regroupement de l’opposition souligne que le régime de Macky Sall ‘’érige en règle l'interdiction systématique des manifestations de l'opposition depuis prés de trois années maintenant’’.
Le sit-in organisé samedi ‘’a été dispersé par les forces de police qui ont exercé sur les manifestants une violence rare (…)'', relève le FPDR qui signale que des responsables comme le député, Mamadou Diop Decroix, Farba Senghor, Toussaint Manga, SG de l'UJTL, Amadou Daff, et d'autres ‘’sont gardés pour les uns depuis 48 heures et pour les autres 72 heures de façon illégale’’.
Dans son communiqué, le FPDR ‘’exige la libération sans délais de ces otages politiques qui ont, dans la dignité et la détermination, défendu le respect des droits garantis par la constitution, malgré l'utilisation abusive et politique des forces de police à leur encontre’’.
La police a dispersé samedi après-midi le sit-in du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de ses alliés du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), une manifestation qui n’était pas autorisée par l’administration.
Le Préfet de Dakar a estimé que la déclaration des organisateurs est ‘’irrecevable’’ car elle ne précise pas ‘’le lieu retenu pour la tenue du rassemblement’’ initialement prévue entre 15h et 19h, rappelant que l’autorité administrative ‘’responsable de l’ordre public, doit être informée par écrit du lieu où la manifestation est envisagée’’.
L'ex-chef de l'Etat Abdoulaye Wade, rentré la veille de France et qui s'est effectivement rendu sur le lieu, a dénoncé cette interdiction de rassemblement pacifique, estimant qu'elle prive les citoyens sénégalais de leur liberté.
''C’est moi qui ai institué le droit de marche dans la Constitution du Sénégal, il s’agit de l’expression d’une liberté fondamentale pratiquée dans toutes les démocraties mondiales’’, a-t-il déclaré après avoir quitté la Place de l’Obélisque.
''Depuis deux ans le gouvernement de Macky Sall nous interdit toute marche (…)’’, a-t-il encore dit.
Abdoulaye Wade dont le fils aîné, Karim Wade, actuellement en prison pour enrichissement illicite et jugé par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), a toutefois fait part de son souhait de dialoguer avec le président Macky Sall et son régime.
"Je suis disposé à dialoguer, mais pour qu'il y ait dialogue, il faut au moins deux interlocuteurs. J'ai toujours été pour le dialogue, je vais amener Macky Sall à discuter avec nous pour ensemble voir comment mener la gestion du pays", a-t-il dit.OID

Le SAES organise une cérémonie d’incinération de la loi cadre sur les universités, lundi

Dakar, 1er fév (APS) - Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) annonce dans un communiqué qu’il va organiser lundi à 10 heures une cérémonie d’incinération de la loi cadre sur les universités votée le 26 décembre.Cette cérémonie aura lieu dans les cinq universités publiques du Sénégal : Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Université de Thiès, Université Alioune Diop de Bambey Université Gaston Berger de Saint-Louis et Université Assane Seck de Ziguinchor, indique le syndicat dans un communiqué transmis à l’APS.
Le SAES dénonce le projet de loi-cadre sur les universités voté le 26 décembre, estimant que ce texte ’’porte atteinte à la liberté des universités’’.
La cérémonie d’incinération du texte législatif a été déjà précédée de marches et de débrayages.
Pour le SAES, ‘’ce projet de loi n’a pas été étudié par les instances délibérantes des universités (...)", alors que tout doit partir des départements, considérés comme les cellules de base de n’importe quelle université du monde (…)", avant de monter aux conseils de faculté, pour ensuite arriver à l’assemblée de l’université, l’instance la plus élevée".
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane défend le contraire et estime que la loi relative à la gouvernance des universités sénégalaises entend répondre aux sollicitations de la société et aux besoins du monde socio-économique.
’’Grâce à cette loi, l’université ne sera plus cette tour d’ivoire qui fonctionne pour elle-même. Elle va désormais être soumise aux sollicitations de la société. Et sera appelée à répondre aux besoins du monde socio-économique’’, avait expliqué Mary Teuw Niane.
Il a annoncé samedi que l’Etat va procéder au lancement d’un processus d’avis pour recueillir les observations, les commentaires et les suggestions des différents acteurs concernés en vue d’obtenir une dynamique consensuelle sur la loi d’orientation de l’enseignement supérieur.
’’Un processus d’avis va être lacé avant l’adoption de la loi sur l’enseignement supérieur. La loi sera renvoyée aux institutions d’enseignement supérieur, aux partenaires et à tous les acteurs directs ou directs avec les observations qui seront intégrées’’, a notamment dit le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Mary Teuw Niane présidait l’atelier d’échanges et de partage sur le projet de loi d’orientation de l’enseignement supérieur, de la promotion de la recherche, de l’innovation, de la technologie et de la science. La rencontre a réuni différents acteurs dont les recteurs de différentes universités publiques, des professeurs, des syndicats du supérieur et des étudiants.OID

Le Mouvement des femmes de l’APR plaide l’union autour du PSE

Dakar, 1 er fév (APS) - Le Mouvement des femmes de l’Alliance pour la République (APR, majorité) invite ‘’tous les Sénégalais et tous les alliés de +Bennoo Bokk Yaakaar+ (BBY) à s’unir’’ autour du Plan Sénégal émergent (PSE), le programme économique et social par lequel l’économie sénégalaise veut atteindre l’"émergence", d’ici à 2035.''2035, une date charnière qui mérite que l’on transcende nos clivages politiques pour fédérer toutes les énergies afin d’installer le Sénégal dans le cénacle des pays émergents’’, souligne le Mouvement des femmes de l’APR dans un communiqué transmis à l’APS, dimanche.
Dans le texte, les femmes du parti présidentiel disent avoir ''chaleureusement accueilli la décision du Fonds monétaire international (FMI), annoncée à Dakar par sa Directrice générale, Christine Lagarde, de soutenir et d’accompagner le Plan Sénégal émergent (PSE)’’.
Le FMI a pris jeudi à Dakar l’engagement de travailler à la réussite du Plan Sénégal émergent (PSE), le programme économique et social par lequel l’économie sénégalaise veut atteindre l’"émergence", d’ici à 2035.
Le Mouvement des Femmes de l’APR a réitéré ‘’son soutien indéfectible’’ au président Macky Sall et salué ''la décision du président Moustapha Niasse d’accompagner jusqu’au bout le chef de l’Etat (…)’’.
Dans une déclaration rendue publique en mars dernier et réaffirmée récemment, Moustapha Niasse annonçait son soutien à la candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2017, précisant qu’il ne soutiendrait pas un candidat de son parti l’AFP.OID

Parution de 4 ouvrages en langues nationales chez Papyrus Afrique

Dakar, 1 er fév (APS) – Les Editions Papyrus Afrique annoncent la parution officielle, le 7 février, jour de la commémoration de la mort de Cheikh Anta Diop, de 4 ouvrages en langues nationales npulaar, wolof et sérère.Il s’agit de ‘’Norwa e Cukalel’’, un livre pour enfants en pulaar de Baïla Coulibaly ; ‘’Sééx yi doon wër seen yaay’’, un livre en wolof de la conteuse Dieynaba Guèye dite ‘’Jeewo’’ ; ‘’Booy Pullo’’, un roman en pulaar de Abdoulaye Dia et ‘’A Kim Yook….’’, une traduction en sérère des poèmes de Léopold Sédar Senghor, a indiqué à l'APS, Seydou Nourou Ndiaye, responsable desdites Editions.
Papyrus Afrique est une maison d’édition francophone, publiant principalement en langues africaines et se fixe comme mission le développement d’une littérature moderne en langues nationales.
Les Editions Papyrus Afrique, créées en 1996, ont à leur actif plus de 130 ouvrages publiés dans les langues de l’Ouest africain et disposent d’un large lectorat dans la sous-région et dans la diaspora en Europe et aux USA. Elles publient également un mensuel d’informations générales en wolof et pulaar Lasli/Njëlbéen.
La maison d’édition fondée et dirigée par Seydou Nourou Ndiaye a été lauréate du Prix Alioune Diop pour la promotion de l’édition en Afrique en 2002. Elle a aussi reçu le premier Prix national pour la promotion de l’édition au Sénégal en 2005.
Seydou Nourou Ndiaye a été élevé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République du Sénégal en 2003.
Les ouvrages édités par Papyrus Afrique sont entre autres : "Doomi Golo", un roman en wolof de Boubacar Boris Diop (édition révisée), "Lelngo Alquraan", une traduction du Coran en pulaar de Kadeer Kah, "Fulbé gila heli e yoyo", un essai en pulaar du professeur Abuubakri Muusaa Lam, "Jimol Maayo", un recueil de poèmes en pulaar de Mamma Wan et "Yobbalu tuut tànk yi", des comptines en wolof de Meissa Maty Ndiaye.OID

Decés d'Ansoumana Badji, ancien Secrétaire général du MFDC

Ziguinchor , 1 er fev (APS) – L’ancien Secrétaire général du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion), Ansoumana Badji, est décédé dimanche vers 1 h du matin à Djimiel, dans l’arrondissement de Sindian (Bignona, Sud), a appris l’APS auprès de son entourage.Ansoumana Badji, victime depuis 2004 d’un Accident vasculaire cérébral (AVC), s’était rendu récemment à Djimiel pour suivre des traitements traditionnels, selon un membre de sa famille joint par téléphone.
Son corps a été acheminé à la morgue de l'hôpital régional de Ziguinchor, en attendant que les membres de sa famille se concertent pour fixer la date de son inhumation, a dit la même source.
M. Badji, membre de l’aile politique du MFDC qui réclame depuis plus 30 ans l’indépendance de la Casamance vivait depuis quelques années à Dakar où il suivait des traitements.
Il était revenu à Bignona, où vivent encore ses deux parents, à la veille de la fête de la Tabaski. Le natif de Souda, une localité se trouvant dans la zone des Kalounayes (Bignona) a vécu au Portugal.
C’est à la suite des accords de paix signé entre l’Etat du Sénégal et le mouvement indépendantiste en 2004 à Foundiougne (Fatick) que Badji est revenu au Sénégal.
Ansoumana Badji a d’abord occupé le poste de porte-parole avant d'être Secrétaire général du MFDC. Il sera limogé de son poste après la mort du leader du MDFC, Abbé Diamacoune Senghor en janvier 2007, a rappelé son entourage.
Anssoumana Badji avait justifié, en 2005, sa nomination à la tête mouvement irrédentiste par le fait d’une ‘’dynamique de négociation’’ qui commande une ‘’organisation solide’’ capable de porter les revendications des populations casamançaises.
‘’Nous sommes actuellement au centre d’une dynamique de négociation qui requiert, de la part de notre mouvement, une organisation solide pour porter correctement les revendications des populations de la Casamance’’, avait confié M. Badji à l’hebdomadaire sénégalais ‘’Nouvel Horizon’’.
‘’C’est pour cette raison que l’Abbé Diamacoune Senghor (président et responsable moral du MFDC) a procédé à (ma) nomination’’, avait-t-il ajouté.
‘’Pour l’Abbé Diamacoune, le MFDC a besoin, à cet instant précis du processus, d’un homme de confiance, investi de tous les pouvoirs au poste de secrétaire général, pour préparer et mener à bien les futures négociations, bien entendu sous son autorité’’, avait-t-il dit.
L’Abbé Diamacoune a longtemps cumulé les postes de président et de secrétaire général du MFDC, après le limogeage Jean-Marie François Biagui, notamment accusé par le prélat d’enfreindre son autorité.
‘’Depuis plus de six mois, il m’a délibérément laissé travailler sous son autorité, mais simplement comme mandataire. Et toutes les missions complexes qu’il m’a confiées pendant tout ce temps étaient, pour lui, des occasions de m’observer et de tester mes capacités à conduire les destinées du MFDC à ses côtés’’, avait rappelé M. Badji.
Ansoumana Badji, avait assuré qu’il va ‘’continuer à tendre la main à toutes les parties du MFDC qui hésitent encore à rejoindre les rangs’’. Cependant il avait prévenu que ‘’jamais le MFDC ne va ralentir ou arrêter le processus, pour attendre ceux qui visent leurs propres intérêts’’.ASB/OID

Alioune Sarr, président de l'Ancp : « L’Afp n’a jamais désigné son candidat à travers un congrès»

Par SenewebNews | «L’Afp n’a jamais désigné son candidat travers l’organisation d’un congrès (…). A l’Afp, «Nous avons tiré les leçons pour savoir pourquoi nous avons échoué en 2012. Benno Bokk Yakaar doit éviter cette erreur», soutient le ministre Alioune Sarr qui faisait allusion à la double candidature présentée, en 2012, par la coalition de l’opposition. Cela, «Les Sénégalais ne l’ont jamais pardonné à Benno Siggil Sénégal (…) où la candidature n’a pas été traitée à temps», fait remarquer le ministre du Commerce invité du Grand Jury de Rfm ce dimanche.

Pour lui, soutenir Macky Sall en 2017 n’est pas synonyme pour l’Afp de geler ses ambitions présidentielles : «L’Afp garde intactes ses ambitions». «Les instances (du parti) se sont réunis et ont délibéré», précise le ministre au sujet du bureau politique de l’Afp dont il martèle qu’il faut «respecter la délibération». Ce que n’auraient pas fait, selon lui, Malick Gackou et Cie qu’il refuse de citer nommément. Dénonçant au passage «une manipulation» et «des insultes» adressées au secrétaire général national de l’Afp lors de la réunion des cadres progressistes.

Alioune Sarr : «L’AFP ne fera rien pour faire revenir le PDS au pouvoir, ce serait une erreur politique grave»
http://www.leral.net Le Parti démocratique sénégalais (PDS) doit exclure, de ses stratégies de conquête du pouvoir, un quelconque soutien de l’Alliance pour les forces de progrès (AFP), car selon Alioune Sarr, Secrétaire général de l’Alliance nationale des cadres du progrès (ANCP), «l’AFP ne fera rien pour faire revenir le PDS au pouvoir. Ce serait une erreur politique grave ».

Le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME, plaide pour le renforcement et la consolidation des acquis de la coalition Bennoo Bokk Yakaar en perspective de l’élection présidentielle de 2017. Cela après avoir analysé les raisons du score de Moustapha Niasse en 2012. «L’électorat sénégalais n’a jamais toléré la pluralité des candidats de Bennoo Siggil Senegaal», rappelle-t-il.
Aussi, il estime anormal que des individus aspirant à diriger ce pays viennent insulter la deuxième personnalité de l’Etat devant des membres du gouvernement et de sa famille. Allusion faite aux huées proférées contre Moustapha Niasse, le 22 janvier dernier dernier.
L’AFP a des instances où cette question de candidature pourrait être discutée. «C’est une faute politique de défier une décision d’une instance politique de son parti, d’autant plus que la question a été discutée au sein du Bureau politique du 10 mars 2014 », soutient-il.
« Si nous laissons effondrer ce mythe, c’est celui du Secrétaire général qui sera effondré. C’est pourquoi nous avons analysé cette question et tiré les conclusions qui s’imposent après avoir visionné la vidéo», martèle-t-il.

Seydou Gueye répond à Wade : « Le dialogue doit porter sur la paix sociale et non sur Karim Wade »

http://www.leral.net Seydou Gueye, porte-parole de l’Alliance pour la République (Apr), répond à Me Abdoulaye Wade qui a invité le président de la République, Macky Sall, au dialogue. Selon M. Gueye, s’il doit y avoir dialogue, cela devrait porter sur la paix sociale et non sur Karim Wade.
« Le président Wade devrait comprendre qu’on ne peut pas mettre la pression sur la justice d’un Etat démocratique comme le Sénégal au prétexte que c’est son fils qui est dans un procès », souligne-t-il sur la Rfm.
A l’en croire, « Me Wade doit comprendre qu’il ne peut plus être le maître du jeu. Il ne lui revient pas de définir le mode de gouvernance de l’équipe qui est au pouvoir.
Maintenant, souligne le porte-parole de l’Apr, « si le dialogue est pour la paix sociale oui, mais la première condition de la paix sociale, c’est le respect des lois et des libertés de notre pays. Et il lui revient de faire un effort supplémentaire pour s’habituer à respecter la loi ». Senego

Dialogue pouvoir- opposition : Mame Mactar Guèye demande au chef de l’Etat de saisir la main tendue de Wade

Par Ferloo | Mame Mactar Gueye, le vice-président de l'ONG islamique Jamra et secrétaire général du Rassemblement Démocratique du Sénégal (RDS) Mame Mactar Guèye a demandé au chef de l’Etat, Macky Sall de saisir la main tendue de Me Abdoulaye Wade pour une pacification de l’espace politique sénégalais.

Cela à l’image de son homologue français François Hollande qui a reçu Nicolas Sarkozy dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. «Quand il s’agit des questions d’intérêt national tout le monde doit se retrouver pour y faire face», estime-t-il.

« Le Chef de l’Etat doit avoir un espace pacifique pour mener à bien ses grands projets de développement dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (PSE). Aucun investisseur ne viendra injecter son argent au Sénégal quand le climat est toujours tendu entre le pouvoir et l’opposition», alerte-t-il.

Le leader du RDS a aussi estimé que l’autorisation ou non des manifestations doit être expliquée aux citoyens. Puisque, dit-il, même le droit à la marche est autorisé par la constitution, il y a une démarche à faire avec l’autorité administrative.

Après son sit-in avorté de son parti PDS et de ses alliés du Front National pour la Défense de la République (FNDR), l’ancien président de la République a lancé un appel au dialogue au chef de l’Etat. Sinon, avertit-il, nous allons lui imposer un dialogue.

Idrissa Seck rend visite à Diop Decroix qui se plaint des dures conditions de sa détention

http://www.dakaractu.com Idrissa Seck, à la tête d’une forte délégation de son parti Rewmi, composée entre autres de Dethié Fall et de Thierno Bocoum, a rendu visite au prévenu Mamadou Diop Decroix, interpellé depuis samedi soir à la suite de la manifestation interdite du PDS qui devait avoir lieu à la Place de l’Obélisque. Il a été arrêté avec Farba Senghor et a été mené au commissariat du Plateau où il est maintenu en garde à vue. C’est lors de cette garde à vue que la délégation conduite par Idrissa Seck lui a rendu visite pour s’enquérir de la situation et des conditions dans lesquelles se passe cette garde à vue.

Interrogé par Idrissa Seck sur celles-ci, Diop Decroix a répondu que les conditions dans lesquelles il est gardé à vue sont détestables, à preuve, il n’a même pas pu prier, parce que les policiers ont déclaré qu’il n’y avait pas d’eau au niveau du commissariat du plateau, et que partant, il ne lui avait pas été donné de faire ses ablutions. Idrissa Seck a alors tendu ses mains pour une prière collective à son endroit et s’en est retourné sans faire de déclaration.

Serigne M'backé N'diaye : " L'Etat a troublé l'ordre public et violé la loi (...) Ces événements auraient pu être évités en permettant à l'opposition de tenir cette manifestation (...)"
Interpellé juste après les regrettables évènements qui font l'actualité au Sénégal, l'ancien Ministre Conseiller Chargé des Affaires sportives et de la Communication, a bien voulu se prononcer sur le sujet. Interview!

Dakaractu : Mr le ministre, quelle est votre impression suite aux événements survenus ces dernières 72 heures au Sénégal, allusion faite aux manifestations de Me Wade et de ses alliés?

Serigne M'backé N'diaye : Je pense que ces événements auraient pu être évités en permettant au Pds et à ses alliés de tenir cette manifestation. N'oublions pas qu'il ne s'agit pas d'une demande d'autorisation d'organiser un meeting, mais c'est une déclaration de réunion conformément à la loi 78-02 du 29 Janvier 1978. Trouvez-vous normal qu'une loi votée il y a de cela 37 ans sous le règne de SENGHOR soit aujourd'hui violée? Heureusement que le pire a été évité et que nous pouvons encore sauver les meubles.

Dakaractu : Me Wade, qui avait promis de tenir son sit in avec ou sans autorisation a tenu promesse. Il a forcé le barrage de la police pour faire cap sur la place de l'Obélisque avant de lever ses mains en signe de victoire. Qu'est-ce que cela vous inspire?
Serigne M'backé N'diaye : Il n'y a que ceux qui ne connaissent pas Wade qui peuvent douter de ce qu'il est capable de faire d'autant plus que dans une récente déclaration, Macky Sall disait que Wade pouvait faire tout ce qu'il voulait et rien ne lui arriverait. L'un dans l'autre, je regrette qu'on en arrive à cette situation, car au lendemain de sa victoire, Abdoulaye Wade l'avait non seulement félicité, mais lui avait offert ses services.

Dakaractu : Monsieur le ministre, vous avez suivi le face à face de Me Wade avec la presse, au cours duquel il appelle au dialogue Macky Sall. Votre lecture?
Serigne M'backé N'diaye : Il est heureux que le Président Wade ait rappelé sa volonté de dialoguer avec son fils Macky Sall et pour moi, c'est ce point important que je retiens des événements dont on parle. Je félicite le Président Abdoulaye Wade d'avoir réaffirmé sa disponibilité et son engagement au dialogue.

Dakaractu : Ne pensez-vous pas que l'État devait au moins autoriser la marche à condition de l'encadrer par la police?
Serigne M'backé N'diaye : J'ai déjà répondu à cette question. Que l'opposition veuille organiser mille meeting, c'est son droit le plus absolu. Tant que les normes en la matière sont respectées, rien ne s'y oppose. En définitive, c'est l'Etat qui trouble l'ordre public et donne à ces manifestations une ampleur qu'elles n'auraient dû jamais avoir.
Dakaractu : D'aucuns sont d'avis que sans Wade, le Pds "est une coquille vide". Seul lui ose braver l'interdit du régime, bref tenir tête à l'Autorité...Votre avis?
Serigne M'backé N'diaye: C'est insulter les responsables du Pds que de tenir de tels propos. Maintenant, ce qu'il faut reconnaître, est que personne d'entre nous n'a la prétention d'avoir le charisme et l'aura de Wade. L'autre raison et pas des moindres est que c'est lui qui a été légitimement élu par les militants, donc totalement et entièrement responsable du parti dont les textes disent que seul le secrétaire général peut l'engager (le Pds) dans ses actes et propos.

Dakaractu : L'heure de la retraite politique n'a t-elle pas sonné pour Wade?

Serigne M'backé N'diaye : Wade a lui-même répondu à cette question qui me rappelle celle que le Président Mamadou DIA avait donné en son temps. Tout dépend des raisons pour lesquelles ont s'engage en politique. Si on milite pour se mettre au service de son peuple, on n'a pas le droit de baisser les bras et je pense que Wade est dans cette dynamique même si, je dois le dire, je ne souhaitais pas le voir poursuivre le combat politique de cette manière. Ses fils ont grandi et nous avons l'obligation d'assurer la relève. Mais dans le contexte actuel, Wade n'a pas le choix.
Dakaractu : Selon vous, quel est le profil idéal pour succéder à Wade à la tête du parti? Nous avons appris que vous postulez...

Serigne M'backé N'diaye : J'aime bien le terme "succéder" que vous avez utilisé, car on ne remplace pas Wade, on lui succède. On dit en wolof que "ku tedd fa mburu teddoon xam ni mburu jambaar la". Quant à moi, je serai présent et bien présent au milieu de l'arène politique en 2017 et 2019 incha Allah. Je me prépare à cela, à tout point de vue.

Dakaractu : Vous avez un dernier mot?
Serigne M'backé N'diaye : Mon dernier mot est de prier, mais aussi de me battre pour voir la famille libérale unie, aller aux élections avec un candidat et une liste de candidats à la députation bénis par Abdoulaye Wade.

Mademba Sock défend le FPDR : « Il faut que la majorité qui gouverne, accepte la servitude qui pèse sur elle… »

http://www.dakaractu.com Le secrétaire général de l'Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (UNSAS), Mademba Sock, a invité l’Etat Sénégalais à respecter le droit de l’opposition de s’exprimer. Cela après l’interdiction des marches et sit in prévus par l’opposition à la place de l’Obélisque hier et vendredi. « Il faut donner à l’opposition, la possibilité de s’exprimer, c’est cela aussi la vie démocratique. Il faut que la majorité qui gouverne accepte la servitude qui pèse sur elle, à savoir qu’il faut que des règles soient établies et que l’on travaille sur la base des règles et lois en vigueur. Mais je crois qu’on ne peut pas ôter au groupe des prérogatives qui leur ont été donné par la constitution. » Cependant considère t-il, chacun (pouvoir et opposition) est dans son rôle, « et si les choses sont bien compartimentées on trouvera un point de contact ».
Le SG de l’UNSAS qui s’exprimait lors d’un arbre de noël pour les enfants des membres de ce syndicat, notera en outre que le Sénégal a tellement évolué au point de vue politique, que l’on ne peut « plus faire l’économie d’action et de mouvement et de traduction pour les populations, des préoccupations qui sont les leurs ».
Sur le front social et la réforme de l’université, Mademba Sock a prôné la concertation, « sinon on ne pourrait déboucher sur des perspectives bancables » dira-t-il. « La reforme comporte certains éléments, notamment la création d’un conseil d’administration, d’un comité scientifique, mais également d’un rectorat. Je pense que tout cela doit être inscrit dans une dynamique consensuelle. Je crois qu’il y a eu des assises qui ont été tenues et les résultats avaient pointé des questions importantes. Aujourd’hui, il y a un mal vivre au niveau des universités, mais il y surtout le fait que les acteurs ne se sentent pas concernés par le processus qui est en cours et si on remet les choses au point avec un langage de concertation, on trouvera des solutions parce que la nouvelle loi elle, a évolué du point de vue de la nomination par le Président de la République ».
Mais, finira-t-il par avouer, « il y a un dialogue de sourds actuellement, parce que ce fait sans moi se fait contre moi et je pense donc qu’il faut un dialogue... »

Macky 2012 sur l’interdiction de marche : « Nous n'accepterons pas un coup d'Etat institutionnel »

http://www.dakaractu.com La coalition « Macky 2012 » en conférence de presse ce matin, en présence de l’ex Premier ministre Aminata Touré et du président du groupe parlementaire « Benno Bokk Yakaar », Moustapha Diakhaté, a félicité le peuple sénégalais qui a manifesté une formidable lucidité citoyenne en refusant de se joindre à une énième tentative du Pds de saborder les institutions de la République. »
Les membres de cette coalition ont noté qu’ eux-mêmes, n’accepteront pas un coup d’Etat institutionnel ; et ont révélé qu’ils se radicaliseront « si jamais le combat du Pds gagne du terrain ». Concernant les interdictions de marche, ils ont noté que le préfet a la prérogative d’interdire ou d’accorder une marche et que le Chef de l’Etat n’est pas mêlé à cela ».
Aminata Touré, ancien Premier ministre, a par ailleurs invité à une régulation de ces marches pour préserver la quiétude des habitants des zones de Colobane et Médina.

RESOLUTION DE LA DELEGATION DEPARTEMENTALE DE DAKAR DE L’ALLIANCE DES FORCES DE PROGRES (AFP)

Réunie ce samedi 31 janvier 2015 à la Permanence du Parti, la Délégation départementale de Dakar de l’AFP, après avoir examiné la situation politique nationale et la vie du Parti, dans le cadre d’un débat large, riche et démocratique,

  • Condamne avec la plus grande fermeté l’attitude irresponsable de certains camarades qui se sont distingués de manière négative, en sabotant la cérémonie de présentation de vœux des cadres du Parti au Secrétaire Général, Moustapha Niasse, le 22 janvier 2015, à l’hôtel Terrou-Bi ;
  • Réaffirme sa loyauté et sa fidélité au Secrétaire Général, Moustapha Niasse, qui incarne aujourd’hui, plus que jamais, les idéaux qui constituent les fondements de l’AFP ;
  • Lance un vibrant appel à tous les militants et sympathisants, pour la préservation de l’unité de l’AFP, le renforcement de sa cohésion et l’instauration d’un climat apaisé dans le traitement des questions majeures qui intéressent le Parti.
  • Enfin, la Délégation départementale de Dakar de l’AFP prend l’engagement solennel de tout mettre en œuvre pour que le Parti continue à jouer, dans l’unité, le rôle de premier plan qui a toujours été le sien pour l’émancipation du peuple sénégalais. Dakar le 31 janvier 2015

Vidéo - Me Wade crie sa colère: "Macky Sall est têtu... Je vais le forcer à dialoguer"

C'est un Me Abdoulaye Wade furieux qui s'est adressé à la presse, chez lui, à Fann Résidence. Chassé de la Place de l'Obélisque, où devait se tenir le meeting du FPDR, par les forces de l'ordre qui ont jeté des grenades lacrymogènes sur son cortège, le Pape du Sopi promet de répondre "aux attaques et persécutions" de Macky Sall et son régime. L'ancien Président fait aussi savoir qu'il va se battre de toutes ses forces pour la libération de son fils, Karim Wade, en prison depuis le 17 avril 2013 pour enrichissement illicite présumé. Ecoutez.

http://www.leral.net/Video-Me-Wade-crie-sa-colere-Macky-Sall-est-tetu-Je-vais-le-forcer-a-dialoguer_a136578.html

Me Wade : « Macky Sall a manqué de respect au Khalife général des Mourides, mais je le jure au nom de Dieu, je vais le remettre à sa place!»

http://www.dakaractu.com Lors de sa déclaration devant la presse, l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade est revenu sur plusieurs points de l’actualité au Sénégal. Il a d’abord évoqué les conditions dans lesquelles Macky Sall retient en otage ses responsables en leur interdisant la sortie du territoire national.
Selon Me Wade, c’est un tribunal qui devait décider de cela et non une administration simple. Cette situation est illégale selon lui. "Mieux, lorsque les avocats de Karim Wade sont allés à la Cour de la CEDEAO, ils ont pris le 22 février 2013 un arrêté pour dénoncer l’interdiction de sortie du territoire de Karim Wade et Cie. Je ne refuse pas de dialoguer avec Macky Sall. Mais s’il refuse de dialoguer, je vais lui forcer la main, quitte à ce que je perde la vie."
Il a lancé un appel au président Macky Sall en ces termes : « Macky SALL soit raisonnable et vient t’asseoir sur une même table avec les gens pour trouver une vraie solution aux problèmes du Sénégal ». Et Gorgui d’ajouter : « je ne veux pas entrer dans un gouvernement, même si j’en ai la capacité physique et intellectuelle, le pouvoir c’est fini pour moi. Mais il ne le fera pas parce qu’il est têtu. Le président Ouattara lui a dit plusieurs fois de libérer Karim Wade, le président Sassou Nguesso pareil, même le président Ali Bongo du Gabon lui a dit de le libérer, mais il ne fait que promettre, des promesses qu’il ne tient jamais.
Les chefs religieux lui ont demandé cela plusieurs fois. Je ne peux pas tout dire. Mais regardez la réaction du khalife général des mourides. Le Khalife a déclaré que Karim est son fils et son disciple, mais Macky Sall fait la sourde oreille. Au lieu de donner suite à la demande du Khalife général, Macky Sall lui a manqué de respect quelques jours plus tard en des termes irrespectueux, en disant personne ne peut faire pression sur moi. Il ne fait que manquer de respect aux chefs religieux, mais je le jure au nom de Dieu, je vais le remettre à sa place!"

Me Wade retourne à la place de l’Obélisque mercredi : « Macky Sall n’a pas décodé le message du peuple, j’appellerais l’armée nationale pour qu’elle nous départage (…) le commandant m’a supplié de quitter la place...»

http://www.dakaractu.comFace à la presse après son parcours tumultueux en direction de la place de l’Obélisque où il s’est présenté comme promis, Me Wade de pointer le président Macky Sall du doigt, déclarant que ce dernier « refuse de décoder le message du peuple », comme lui l’a fait.
Allant plus loin, le président Wade d’annoncer que si jamais la liberté de marche continue de lui être refusée, il va recourir à l’armée nationale, afin qu’elle le « départage » d’avec son successeur.
Et frustré par cette interdiction de marche qui a été opposée au PDS, le leader du « Sopi » d’asséner : « c’est moi qui ai institué le droit de marche dans la Constitution du Sénégal, il s’agit de l’expression d’une liberté fondamentale pratiquée dans toutes les démocraties mondiales. »
Visiblement irrité par le comportement du gouvernement à l’égard de son parti, Me Abdoulaye Wade de déclarer : « depuis deux ans le gouvernement de Macky Sall nous interdit toute marche, il pense que les Sénégalais sont si veules qu’ils ne se soulèveront pas pour défendre leur liberté. Personne ne viendra nous libérer si nous ne nous libérons pas ».
Et expliquant son comportement de cet après-midi, le pape du « Sopi » de confier : «j’ai agi de la sorte parce que d’abord je suis sénégalais. Je suis en plus investi de la confiance populaire pour avoir été un bon président de mon peuple ; quand je suis arrivé au Sénégal trois millions d’individus ont attendu des heures pour me recevoir, puis cinq millions m’ont accueilli à Touba. C’est alors que j’ai décodé le message du peuple, et je croyais que Macky Sall, à son tour, le décoderait… ».
Et parlant du peuple Sénégalais, Abdoulaye Wade d’affirmer qu’il l’a retrouvé «détruit, désespéré, réduit à la mendicité, et survivant dans les pires difficultés telles la faim et la pénurie d’eau…»
Affirmant avoir « attendu longtemps sans perturber Macky Sall », Me Wade de préciser l’avoir félicité dès les premières heures de sa victoire, et avoir même offert de « l’aider », mais que l’actuel président de la République n’a pas tardé à « déclencher une chasse aux sorcières » avant d’assigner vingt-cinq membres de son proche entourage à ne pas quitter le territoire national.
Achevant ses propos, l’ancien président de la République de déclarer qu’un commandant de la police, présent à la place de l’Obélisque, est venu jusqu’à lui le « supplier » de quitter les lieux, ce à quoi Me Abdoulaye a rétorqué : « d’accord, mais je revendrai! ».
Aussi, le pape du sopi d’inviter tous les Sénégalais, en particulier ses militants, à venir massivement à la manifestation prévue mercredi prochain, et au cours de laquelle il compte délivrer un « message sur l’état de la nation ».

Amadou Tidiane Wone : "l'opinion nationale et internationale jugera l'issue de ce sit-in"

http://www.dakaractu.comDe Interrogé par notre journaliste présent, le directeur de cabinet de Wade, Amadou Tidiane Wone s'est exprimé sur les menaces des forces de l'ordre de n'épargner personne pour mettre l'ordre. Selon Amadou Tidiane Wone ces forces de l'ordre doivent assurer la sécurité de tous les citoyens et ne doivent pas priver des droits. Pour cela dit-il, "les forces de l'ordre doivent identifier d'où vient le désordre. Car le Pds a organisé une série de manifestations avec zéro incident lorsque c'était autorisé et encadré. N'ayant jamais troublé l'ordre public, nous ne comprenons pas pourquoi toutes nos déclarations de manifestation pacifique sont refusées. Nous sommes sur le terrain politique, nous ne sommes pas sur le terrain du vandalisme ou du crime. C'est inacceptable qu'on nous prive de nos droits. Si toutefois ils nous privent par la force de nos droits, nous prendrons l'opinion nationale et internationale comme témoin du manque de démocratie au Sénégal. Notre objectif est de nous opposer pacifiquement et non le contraire..."

La liste des libéraux et alliés aux arrêts

http://www.dakaractu.comDe sources proches des limiers, Dakaractu est en mesure de révéler que les deux ex ministres Farba Senghor et Mamadou Diop Decroix, ainsi que Mansour Niang et le second de Decroix, en l'occurrence Mamadou Daff sont tous au "frais", autrement dit en garde à vue dans différents commissariats de Dakar.
Nous avons appris que le lutteur Demba Dang, livré à la police par les populations de Fass après qu'il ait été formellement reconnu comme un des manifestants, a finalement été libéré.
Aux dernières nouvelles, le coordinateur du Pds, Modou Diagne Fada entre autres, se sont rendus au commissariat de police de la Médina aux fins de s'enquérir du cas Farba Senghor...

WADE PRIÉ DE RENTRER

Sit-in du Pds : présent à la place de l’Obélisque, l’ancien chef de l’État s’est vu signifier par la police que "c’était dangereux de rester sur place" - Mamadou Diop "Decroix" et Farba Senghor interpelés

Dakar, 31 jan (APS) – La Police a dispersé samedi après-midi le sit-in du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de ses alliés du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), une manifestation qui n’était pas autorisée par l'administration, rapporte une source médiatique.

La Place de l’Obélisque, lieu du rassemblement, a été quadrillée par les forces de l’ordre, selon la Radio Futurs médias (RFM) qui fait état de l’interpellation de Mamadou Diop Decroix et de Farba Senghor.

Me Abdoulaye Wade était sur les lieux mais la police lui a signifié que ‘’c’était dangereux de rester sur place’’, selon le reporter de la RFM.

L’ancien chef de l’Etat, rentré de Paris vendredi soir, avait annoncé sa participation au sit-in du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) et du Parti démocratique sénégalais (PDS).

‘’(…) J’ai décidé de me rendre cet après-midi au sit-in du Front de l’opposition démocratique et invite tous les Sénégalais épris de justice et attachés aux valeurs démocratiques et à la défense des libertés publiques à se joindre au combat pour freiner les dérive inacceptables de Macky Sall et de son régime’’, avait dit Me Abdoulaye Wade dans un communiqué reçu à l’APS.

Le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) avait appelé ses militants à un rassemblement, samedi après-midi à Dakar en dépit de l’interdiction de cette manifestation.

Le Préfet de Dakar a estimé que la déclaration des organisateurs est ‘’irrecevable’’ car elle ne précise pas ‘’le lieu retenu pour la tenue du rassemblement’’ initialement prévue entre 15h et 19h. Il ajoute que l’autorité administrative ‘’responsable de l’ordre public, doit être informé par écrit du lieu où la manifestation est envisagée’’.

Un premier rassemblement, non autorisé du PDS, a été réprimé, vendredi à la Place l’Obélisque par les forces de sécurité. Des dirigeants comme Omar Sarr, El Hadji Amadou Sall, Mamadou Mansaly, Toussaint Manga ont été interpellés et finalement libérés.

Cette manifestation a été interdite parce que les organisateurs n’ont pas précisé dans leur demande son objet, selon le Préfet de Dakar.

‘’Et quand il n’y a pas d’objet, la déclaration devient irrecevable. Or, conformément aux dispositions législatives relatives aux réunions, l’autorité administrative, responsable de l’ordre public, doit être informée par écrit de l’objet pour laquelle la réunion publique est déclarée’’, a dit Alyoune Badara Diop.

Interrogé par le journal Le Soleil, Modou Diagne Fada, président du groupe Libéral à l’Assemblée nationale a déclaré : ‘’Nous continuerons à nous battre pour le respect de la Constitution’’.

Selon lui, le Préfet a évoqué le fait qu’il ne connaissait pas la Place de l’Obélisque parce qu’apparemment, la Place de l’Obélisque s’appellerait désormais Place de la Nation, donc qu’il ignore le lieu de notre manifestation’’.

‘’La deuxième raison avancée (par le Préfet de Dakar), c’est qu’il ne connaissait pas les raisons de notre de notre manifestation. C’est pour vous dire qu’il n’avait pas de raisons valables pour l’interdire’’, a-t-il ajouté.

‘’C’est un véritable avertissement que nous avons lancé au régime. Ce qui s’est passé aujourd’hui (vendredi) montre la détermination, l’engagement, le courage de l’ensemble des militants du PDS qui va continuer à se battre pour le respect de notre Constitution’’, a-t-il dit.

Dans un communiqué, l’Alliance pour la République (APR) a exhorté le gouvernement à ‘’veiller scrupuleusement au respect de l’Etat de droit, à la protection des biens et des personnes, dans le strict respect des lois en vigueur (….) de la démocratie et des valeurs de la République’’.

L’APR a déploré ‘’la frénésie avec laquelle, les forces anti – républicaines composées par les résidus d’un défunt pouvoir honni des Sénégalais et adepte de la violence instrumentale, s’activent pour mettre en péril l’Etat de droit et les fondements de la République’’.

‘’Constatant amèrement, la tournure du procès de l’un de ses plus grands représentants, mesurant pleinement l’impact et la portée des Réalisations et Chantiers ouverts par le président Macky Sall (…), une fraction, la plus rétrograde et la plus violente, du PDS, s’engage dans la voie de l’aventurisme et du coup de force politique’’, estime l’APR.

Pour le parti du chef de l’Etat, ‘’l’objectif, clairement affiché, de ces forces du passé, revanchardes et désespérées, est de restaurer leur paradis perdu par l’usage de stratégies visant à briser la cohésion de notre nation et à discréditer les Institutions de la République’’.

Sit-in à la Place de l’Obélisque : La Police bat en retraite devant de vieux libéraux qui refusent d’obtempérer

Par SenewebNews La manifestation n’ayant pas eu lieu à cause d’une forte mobilisation de la police qui a maté à coups de lacrymogène les libéraux et leurs souteneurs, Me Abdoulaye Wade et certains de ses camarades ont foulé au pied, les injonctions des forces de l’ordre.

Outre le pape du Sopi qui, avec son cortège a pu déjouer le dispositif mis en place par les policiers, des personnes du troisième âge, dont une majorité de vieux et quelques dames ont opposé un niet catégorique aux agents qui avait reçu l’ordre de les déguerpir de la devanture de l’ancien siège du Pds, une bâtisse en ruine qui fait face à la Place de l’Obélisque.

Devant la détermination des forces de l’ordre à donner corps à la volonté de leur supérieur, les vieux ont haussé le ton pour dire qu’ils ne comptaient pas vider les lieux. Même l’intervention d'Oumar Maal, Directeur de la sécurité publique (Dsp) n’a pas pu changer d’un iota l’entêtement du groupe constitué de vieux militants du Pds. Commissaire divisionnaire venu prêter main forte au Commissaire Abdoulaye Diop, patron du commissariat central de Dakar et ses éléments, sur les lieux, il a fini par jeter l’éponge parce que les considérant comme «des personnes vulnérables».

 

Ce qui a ragaillardi ces dernières qui, après avoir été témoins de la prestation de leur leader, ont jubilé, les bras levés et le sourire aux lèvres.

Le sit-in de l’opposition dispersé par la police (radio)

Dakar, 31 jan (APS) – La Police a dispersé samedi après-midi le sit-in du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de ses alliés du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), une manifestation qui n’était pas autorisée par l'administration, rapporte une source médiatique.

La Place de l’Obélisque, lieu du rassemblement, a été quadrillée par les forces de l’ordre, selon la Radio Futurs médias (RFM) qui fait état de l’interpellation de Mamadou Diop Decroix et de Farba Senghor.

Me Abdoulaye Wade était sur les lieux mais la police lui a signifié que ‘’c’était dangereux de rester sur place’’, selon le reporter de la RFM.

L’ancien chef de l’Etat, rentré de Paris vendredi soir, avait annoncé sa participation au sit-in du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) et du Parti démocratique sénégalais (PDS).

‘’(…) J’ai décidé de me rendre cet après-midi au sit-in du Front de l’opposition démocratique et invite tous les Sénégalais épris de justice et attachés aux valeurs démocratiques et à la défense des libertés publiques à se joindre au combat pour freiner les dérive inacceptables de Macky Sall et de son régime’’, avait dit Me Abdoulaye Wade dans un communiqué reçu à l’APS.

Le Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) avait appelé ses militants à un rassemblement, samedi après-midi à Dakar en dépit de l’interdiction de cette manifestation.

Le Préfet de Dakar a estimé que la déclaration des organisateurs est ‘’irrecevable’’ car elle ne précise pas ‘’le lieu retenu pour la tenue du rassemblement’’ initialement prévue entre 15h et 19h. Il ajoute que l’autorité administrative ‘’responsable de l’ordre public, doit être informé par écrit du lieu où la manifestation est envisagée’’.

Un premier rassemblement, non autorisé du PDS, a été réprimé, vendredi à la Place l’Obélisque par les forces de sécurité. Des dirigeants comme Omar Sarr, El Hadji Amadou Sall, Mamadou Mansaly, Toussaint Manga ont été interpellés et finalement libérés.

Cette manifestation a été interdite parce que les organisateurs n’ont pas précisé dans leur demande son objet, selon le Préfet de Dakar.

‘’Et quand il n’y a pas d’objet, la déclaration devient irrecevable. Or, conformément aux dispositions législatives relatives aux réunions, l’autorité administrative, responsable de l’ordre public, doit être informée par écrit de l’objet pour laquelle la réunion publique est déclarée’’, a dit Alyoune Badara Diop.

Interrogé par le journal Le Soleil, Modou Diagne Fada, président du groupe Libéral à l’Assemblée nationale a déclaré : ‘’Nous continuerons à nous battre pour le respect de la Constitution’’.

Selon lui, le Préfet a évoqué le fait qu’il ne connaissait pas la Place de l’Obélisque parce qu’apparemment, la Place de l’Obélisque s’appellerait désormais Place de la Nation, donc qu’il ignore le lieu de notre manifestation’’.

‘’La deuxième raison avancée (par le Préfet de Dakar), c’est qu’il ne connaissait pas les raisons de notre de notre manifestation. C’est pour vous dire qu’il n’avait pas de raisons valables pour l’interdire’’, a-t-il ajouté.

‘’C’est un véritable avertissement que nous avons lancé au régime. Ce qui s’est passé aujourd’hui (vendredi) montre la détermination, l’engagement, le courage de l’ensemble des militants du PDS qui va continuer à se battre pour le respect de notre Constitution’’, a-t-il dit.

Dans un communiqué, l’Alliance pour la République (APR) a exhorté le gouvernement à ‘’veiller scrupuleusement au respect de l’Etat de droit, à la protection des biens et des personnes, dans le strict respect des lois en vigueur (….) de la démocratie et des valeurs de la République’’.

L’APR a déploré ‘’la frénésie avec laquelle, les forces anti – républicaines composées par les résidus d’un défunt pouvoir honni des Sénégalais et adepte de la violence instrumentale, s’activent pour mettre en péril l’Etat de droit et les fondements de la République’’.

‘’Constatant amèrement, la tournure du procès de l’un de ses plus grands représentants, mesurant pleinement l’impact et la portée des Réalisations et Chantiers ouverts par le président Macky Sall (…), une fraction, la plus rétrograde et la plus violente, du PDS, s’engage dans la voie de l’aventurisme et du coup de force politique’’, estime l’APR.

Pour le parti du chef de l’Etat, ‘’l’objectif, clairement affiché, de ces forces du passé, revanchardes et désespérées, est de restaurer leur paradis perdu par l’usage de stratégies visant à briser la cohésion de notre nation et à discréditer les Institutions de la République’’.OID

Mise en œuvre du PSE : Christine Lagarde pour une ‘’une rupture radicale avec le passé’’

Dakar, 31 jan (APS) - La vision que représente le Plan Sénégal émergent (PSE) et les objectifs qu’il poursuit sont ambitieux, mais sont réalisables ‘’s’il y a une rupture radicale avec le passé’’, selon la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).

Dans une déclaration faite, samedi, à l’issue de sa visite de trois jours au Sénégal, Christine Lagarde a félicité ‘’les autorités de l’ambitieux plan de développement qu’elles ont élaboré pour le pays, le Plan Sénégal émergent, qui vise à multiplier par deux le taux de croissance économique à moyen terme’’.
‘’La vision que représente le PSE et les objectifs qu’il poursuit sont en effet ambitieux, mais ils sont réalisables s’il y a une rupture radicale avec le passé’’, a-t-elle dit dans cette déclaration transmise à l'APS.
Selon elle, le FMI et les autorités sénégalaises sont ‘’convenus que les réformes devaient être accélérées et approfondies de manière à créer un espace économique pour les PME et l’investissement direct étranger’’.
Ces réformes pourraient aussi ‘’diversifier et développer les exportations et créer les emplois qui sont le fondement d’une croissance économique profitant à tous’’, selon Mme Lagarde, soulignant que les efforts déjà entamés pour améliorer l’efficacité de la dépense publique ‘’doivent être renforcés’’.
Christine Lagarde a déclaré que cela a été pour elle ‘’un plaisir d’effectuer (sa) première visite au Sénégal, en tant que Directrice générale du FMI’’. Elle a remercié le président Macky Sall ‘’pour son hospitalité et la qualité de nos discussions’’.
Elle a remercié le Premier Ministre Mohammed Dionne et le Ministre des Finances Amadou Ba ‘’’des entretiens fructueux’’ qu’ils ont eus. Mme Lagarde qui a eu ‘’l’honneur’’ de prononcer une allocution devant l’Assemblée nationale, relève aussi son ‘’dialogue enrichissant avec des femmes leaders et les étudiants des écoles de commerce de Dakar’’.
Christine Lagarde a également remercié Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la BCEAO, pour sa participation, avec des banquiers de la région, à une table ronde sur le thème : ‘’L’intégration financière au service de la croissance inclusive’’.
‘’Ma visite à la BCEAO a été une occasion d’aborder la question de l’accès de tous aux services financiers. L’Afrique subsaharienne demeure l’une des régions les plus dynamiques au monde. Mais les fruits de la croissance doivent y être partagés par un plus grand nombre’’, a dit la DG du FMI.
‘’La région doit mettre à profit l’atout qu’elle détient d’un système financier régional intégré qui fonctionne bien, afin élargir l’accès aux services financiers. Il serait possible, entre autres, de mieux tirer parti des possibilités offertes par les technologies de l’information et de la communication’’, a-t-elle souligné.OID

AMADOU BA, MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES«LE SENEGAL A L’EVOLUTION QUI PEUT LUI PERMETTRE DE SE PASSER DES RESSOURCES DU FMI»

http://seneplus.com Le ministre des Finances a estimé, hier, que le Sénégalais, compte tenu de son évolution économique, peut désormais se passer des ressources du Fonds monétaire internationales (Fmi).

(Fmi) ont une relation programme sans décaissement. Il ne s’agira pas d’attendre que les experts du Fmi viennent avec un projet de mémorandum. Cette fois-ci, le Sénégal va faire son propre mémorandum, va s’engager lui-même, et va dire exactement sur les réformes auxquelles le pays peut s’engager. Ce, pour commencer les discussions avec le Fmi et arriver à un accord dans les plus brefs délais. C’est du moins ce sur quoi a insisté le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

S’exprimant hier, au sortir d’une séance de travail avec la directrice de la Fmi, Christine Lagarde, autour du Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, Amadou Ba a souligné qu’il s’agit d’un programme sans décaissement. «Le Fmi ne nous donnera pas d’argent. Le Sénégal est aujourd’hui assez mûr, assez mature pour aller sur le marché. Par contre, nous avons besoin d’avoir la caution du Fmi quant à la viabilité de notre cadre macroéconomique», a expliqué le ministre qui précise que «le Sénégal a aujourd’hui l’évolution qui peut lui permettre de se passer des ressources du Fmi. Et là, nous sommes dans une relation où le Sénégal va faire son propre mémorandum. Que ce soit clair, depuis 2010, nous bénéficions de l’assistance du Fmi en tant que pays membre».

A en croire le ministre des Finances, cette séance de travail avec Christine Lagarde a porté sur l’évaluation de ce qui a été fait depuis le retour du groupe consultatif de Paris. «Nous avons montré à la directrice l’alignement du budget de cette année 2015 sur les priorités du Plan Sénégal émergent (Pse), après avoir rappelé les résultats obtenus au titre de l’année 2014, à savoir un taux de croissance minimum de 4,5%, un déficit budgétaire maîtrisé à 5,1%, après avoir été de 6,7% en 2011», a-t-il énuméré.

Aussi, Amadou Ba est d’avis que quand on gère une réalité, on doit pouvoir mesurer exactement les conséquences des décisions qu’on est mené à prendre. «Aujourd’hui, nous avons bien identifié les forces et les faiblesses du Sénégal et le Fmi a reconnu qu’il y a une mise en oeuvre parfaite et cohérente. Mais c’est nous même qui souhaitons aller vite», a indiqué le ministre qui a, par ailleurs, souligné que le Sénégal a toujours les autorisations pour lever des fonds. Et pour les lever dans les conditions optimales, dit-il, il faut que l’information économique soit disponible, mais validée par le Fmi.

Toutefois, Amadou a tenu à préciser que l’Etat travaille actuellement sur la politique de suppression graduelle des subventions, telles que soulignées par la directrice de la Fmi. Selon lui, les subventions sont utiles, mais il faut aussi évaluer leur efficacité. «La subvention, ce n’est rien d’autre que le prélèvement des impôts que vous payez ou des ressources que nous obtenons de l’extérieur pour les donner à une catégorie. Il faut donc évaluer ses actions. Il y a des réductions de dépenses qui ont été faites quelque part pour prétendre aujourd’hui à une redistribution, notamment dans le cadre des bourses familiales», renseigne- t-il.

LAGARDE : «NOUS SOMMES L’OEIL DE CE PSE»

De son côté, la Directrice générale du Fmi, Christine Lagarde, a indiqué que l’institution qu’elle dirige est «très positive et très déterminée » à accompagner le pays dans ses réformes. «Nous sommes l’oeil de ce Pse. C’est un plan ambitieux. Doubler la croissance, ce n’est pas rien. C’est un plan réaliste, avec un calendrier qui permettra la réalisation de ces réformes. D’autres pays l’ont initié et ils ont réalisé ce saut quantitatif de croissance», a confié Mme Lagarde. Karamba NDIAYE

Casamance : la diplomatie américaine ''a permis de faire des avancées dans les négociations'' (expert)

Dakar, 31 jan-(APS)- L’offre de médiation américaine dans le conflit en Casamançe, vieux de plus de 30 ans, a permis ‘’de faire bouger les lignes’’ dans les négociations menées à Rome sous l’égide de la communauté Sant’Egidio, a déclaré, samedi, le chercheur français, Jean Claude Marut, soulignant que les seuls blocages qui subsistent sont liés aux protagonistes.

''La diplomatie américaine a atteint son objectif en faisant bouger les lignes. Il y a des avancées non négligeables grâce à cette offre de médiation avec la nomination d’un représentant en Casamance'', a dit M. Marut.
''Les deux parties sont tombées sur un calendrier de négociation et sur le plan humanitaire une commission a été mise en place pour faire le point sur les exactions dans la perspective d’un accord de paix avec Salif Sadio'', a ajouté le chercheur au Centre national de recherche scientifique (CNRS), en France.
Il donnait une conférence au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) sur le thème : ''le rôle de la diplomatie américaine dans la crise casamançaise''.
Pour lui, ''l’implication américaine dans le règlement de la crise casamançaise est significative parce qu’elle donne plus de confiance à cause du poids de la diplomatie américaine, d’une part et d’autre part elle permet une prise en charge financière des délégations qui vont aux négociations à Rome''.
''La médiation américaine a amené Salif Sadio, un des principaux chefs des groupes armés à proclamer unilatéralement un cessez-le feu qui est d’ailleurs, toujours, en vigueur sur le terrain et est respecté par l’armée sénégalaise'', a encore souligné le conférencier devant un public composé majoritairement d’étudiants du Centre d’études des sciences et techniques de l’information(CESTI).
''L’implication américaine a également permis la libération des militaires qui étaient retenus prisonniers par le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC)’’, selon l’expert français.
''Les américains ont appuyé le déminage. Ils ont fait revenir des réfugiés et ils ont fait revenir la Gambie, protectrice de Salif Sadio dans le jeu’’, a encore souligné Jean-Claude Marut, auteur de nombreuses publications scientifiques sur le conflit casamançais dont ''Casamance, ce que disent les armes''.
Toutefois, il a relevé les limites de cette ‘’diplomatie expéditionnaire, c’est-à dire limitée dans le temps pour mettre immédiatement fin au conflit’’.
Mais de l’avis de ce spécialiste de la Casamance, ‘’les seuls blocages qui subsistent sont liés aux protagonistes eux-mêmes’’ .
Il cite entre autres, les faiblesses du MFDC, notamment la division et la marginalisation des chefs politiques. ‘’Les chefs des groupes armés sont, aujourd’hui, les interlocuteurs de l’État, mais la difficulté avec eux, c’est qu’ils n’ont pas la formation pour négocier et sont profondément divisés’’, a-t-il expliqué.
L’autre élément de blocage est lié, selon le conférencier, à l’offre de l’État du Sénégal qui est ‘’essentiellement économique qui veut que le développement, c’est la paix, d’où la mise en place du Plan de développement économique de la Casamance’’.
Cependant, Jean Claude Marut a averti que’’ le conflit peut rebondir à tout moment, du fait des +anti-Salif Sadio+, pour des questions de repositionnement politique ou de par le fait de Salif Sadio lui-même, principal interlocuteur du gouvernement dans les négociations menées par Sant’Egidio''.
''Aux yeux des américains le conflit est toujours là, les forces sénégalaises sont toujours mobilisées et il y a toujours un risque de déstabilisation sous-régionale avec la menace terroriste extérieure’’, a-t-il relevé.
Faisant l’historique de l’offre de médiation américaine dans le conflit casamançais, Jean Claude Marut, a indiqué que c’est en 2012 que le président Macky Sall l’a acceptée.
Les USA avait nommé dans un premier temps, l’ambassadeur James Bullington, représentant américain en Casamance. Ce dernier a été remplacé par Mark Boulware, en janvier 2014. MS/O

Macky Sall reconduit à la tête du NEPAD

Dakar, 31 jan (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a été reconduit pour un nouveau mandat de deux ans à la tête du Comité d'orientation des chefs d'Etat et de gouvernement du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), indique un communiqué.

Le Comité s’est dit satisfait du ''travail remarquable'' mené sous la direction et l’impulsion du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall qui a présidé jeudi, à Addis Abéba, les travaux du 32ème Comité d'orientation des chefs d'Etat et de Gouvernement du NEPAD.
‘’Ce Comité se réunit régulièrement à la veille du Sommet de l'Union Africaine pour débattre des priorités de l'heure, passer en revue les projets d'infrastructures relevant de sa compétence, examiner l'état des partenariats entre l'Afrique et les autres cadres de concertation comme le G8, le G20 et les BRICS, et définir les orientations stratégiques pour le futur’’, rappelle t-on.
A l'issue de ses travaux, les conclusions sont soumises à la plénière du Sommet de l’Union africaine, précise la même source. SDI/OIDID

 

Macky Sall reçoit le Prix pour la paix et le dialogue entre les peuples

Dakar 31 jan (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, à reçu, vendredi à Dresde, en Allemagne, le Prix pour la paix et le dialogue entre les peuples, distinction qui lui a été remise à l’occasion du ‘’SemperOpernball’’, une manifestation socio culturelle caritative, organisée chaque année à Dresde, dans le Land de Saxe en Allemagne, a annoncé la présidence sénégalaise.

Selon le communiqué transmis à l’APS, l’évènement fête cette année son 10e anniversaire, en présence de Stanislas Tillich, ministre-président du Land de Saxe. Des invités d’honneur venant de milieux politique, économique, culturel, artistique, sportif y sont conviés.

La même source précise que c’est la première fois que ce Prix, symbolisé par la médaille de Saint Georges, est attribué à un chef d’Etat africain.

La présidence sénégalaise souligne que les organisateurs ont choisi le président Macky Sall comme invité d’honneur ‘’dans la catégorie personnalité politique pour honorer son action dans le domaine de la paix et du dialogue entre les peuples’’.

Il s’agit aussi de ‘’mettre en exergue l’exemple sénégalais de cohabitation harmonieuse, dans la paix, la démocratie, la stabilité politique et le respect de la diversité’’.

S’adressant au président Macky Sall, le Cardinal Müller à affirmé que cette distinction témoigne de toute l’attention de leur nation ainsi que celle de toute la communauté internationale pour ‘’le combat constant’’ du chef de l’Etat ‘’en faveur de la démocratie’’.

Il a en outre salué ‘’les convictions du lauréat pour une coexistence pacifique entre les religions, les cultures et les civilisations’’.

Pour sa part, le président Macky Sall a affirmé que cet évènement ‘’est vraiment de ceux dont le monde a besoin pour favoriser la fraternité humaine et faire honneur à la diversité des cultures et de civilisations’’.

Le communiqué rappelle que la manifestation a déjà distingué, entre autres personnalités, la Reine Silvia de Suède, M. José Manuel Barroso, alors président de la Commission européenne, Vladimir Poutine, alors Premier ministre de Russie en 2009.

La présidence sénégalaise relève que c’est la deuxième fois qu’un chef d’Etat sénégalais reçoit une distinction en Allemagne. En septembre 1968, le président Léopold Sedar Senghor, ancien prisonnier de guerre de l’Armée allemande, avait reçu à Francfort le Prix de la Paix de l’Association des Libraires Allemands.

Le Président Sall qui était accompagné à Dresde d’une forte délégation ministérielle et d’acteurs culturels comme Youssou Ndour et Baba Maal regagne Dakar samedi après-midi. OID

L’Etat annonce le lancement d’un processus d’avis sur la loi d’orientation

Dakar, 31 jan (APS) – L’Etat va procéder au lancement d’un processus d’avis pour recueillir les observations, les commentaires et les suggestions des différents acteurs concernés en vue d’obtenir une dynamique consensuelle sur la loi d’orientation de l’enseignement supérieur, a indiqué samedi le ministre Mary Teuw Niane.

''Un processus d’avis va être lacé avant l’adoption de la loi sur l’enseignement supérieur. La loi sera renvoyée aux institutions d’enseignement supérieur, aux partenaires et à tous les acteurs directs ou directs avec les observations qui seront intégrées’’, a notamment dit le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Il présidait l’atelier d’échanges et de partage sur le projet de loi d’orientation de l’enseignement supérieur, de la promotion de la recherche, de l’innovation, de la technologie et de la science. La rencontre a réuni différents acteurs dont les recteurs de différentes universités publiques, des professeurs, des syndicats du supérieur et des étudiants.

''L’objectif est de partager la loi, d’avoir une explication du texte de la loi tel que proposé, de recevoir vos questionnements, vos commentaires, vos observations, vos suggestions’’, a admis M. Niane devant un parterre d’acteurs et de partenaires de l’enseignement supérieur.

Il a, dans la foulée, déclaré qu’un délai sera fixé pour le retour de la loi avec les observations, les amendements et les suggestions des institutions d’enseignement supérieur.

''La réception de ces observations, amendements et commentaires, va entraîner la tenue d’un atelier de validation et d’écriture. Cette prochaine rencontre va nous permettre d’avoir une loi consensuelle qui va suivre le processus gouvernemental et celui législatif’’, a-t-il souligné.

‘’Nous voulons que tout le monde ait la même compréhension de la loi telle que proposée par le ministère de l’Enseignement supérieur’’, a poursuivi Mary Teuw Niane.

Des responsables du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) qui ont pris part à cette rencontre ont loué les concertations annoncées par rapport à la loi d’orientation, mais ont estimé que le ‘’débat est ailleurs’’.

‘’Il faut préciser les choses. Ce n’est pas un projet de loi sur les universités appelée la loi-cadre qui a été déjà votée que nous continuons de dénoncer. La loi-cadre a été votée en catimini sans concertation aucune. On devait d’bord s’accorder sur la loi d’orientation avant de voter la loi-cadre’’, a regretté Moustapha Sall chargé des revendications du SAES.

Le SAES continue de dénoncer le projet de loi-cadre sur les universités voté le 26 décembre, estimant que ce texte ’’porte atteinte à la liberté des universités’’.MTN/OID

Le gouvernement invité à accompagner les coopératives

Dakar, 31 jan (APS) – Le président de l’Union régionale des coopératives d’habitat de Dakar a invité samedi le gouvernement à accompagner les coopératives afin de régler la question du logement social et la cherté des loyers.

''Nous demandons à l’Etat d’appuyer les coopératives. (Cela pourrait) aider à régler cette question de l’habitat social. Nous demandons à l’Etat de donner les terrains (…) pour régler la question de la cherté des loyers. Les coopératives sont prêtes à travailler avec l’Etat (…)’’, a dit Paul Diaham.
Il s’exprimait à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Union régionale des coopératives d’Habitat de Dakar organisée à la Bourse du travail de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).
La coopérative est la ‘’seule alternative’’ à la problématique du logement au Sénégal, a souligné Paul Diaham, rappelant le volet logement dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE).
A propos du bilan de l’année 2013/2014, il a cité la création d’un site web, l’organisation d’un spectacle pour la recherche de moyens additionnels, la levée de la ponctuée sur le crédit DMC (Direction de la monnaie et du crédit).
Toutefois, il a aussi évoqué des différends sur les sites de Diamniadio et de la Zac de Mbao2.
Concernant le site de Diamniadio, il s’agit de 25 ha avec avis favorable de la commission de contrôle des opérations domaniales. Toutefois, l’instauration du Pôle urbain de Diamniadio ‘’tend à remettre en question les 25 ha octroyés’’ à 19 coopératives, a-t-il relevé.
Mais, a dit Paul Diaham, ‘’l’Union régionale et les coopératives concernées, après deux rencontres avec le Délégué général aux Pôles urbains de Diamniadio, ont décidé de conserver les 25ha’’.
Le second litige concerne la deuxième tranche de la Zac de Mbao où 29 ha sont revendiqués par une famille. ‘’Aucune coopérative ne peut accéder à ses parcelles alors qu’elles sont en possession des baux de l’Etat’’, a déploré Paul Diaham.
Il a évoqué ‘’une rencontre avec l’avocat de la famille des plaignants pour trouver une solution à l’amiable’’ et ‘’l’adresse d’une lettre au président de la République pour arbitrage’’.
‘’Certes, a-t-il relevé, ce litige n’a pas encore trouvé de solution définitive, mais l’engagement des autorités du ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, (leur fait) espérer un dénouement heureux’’.
Pour les perspectives, le président de l’Union régionale a parlé de la finalisation du fichier des coopératives, l’élaboration d’un pan de développement stratégique pour 5 ans, la signature d’un partenariat d’une part avec les sociétés concessionnaires et d’autre part avec les institutions financières notamment la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS).
L’Union compte aussi aider ses membres à négocier des contrats avec des promoteurs pour la réalisation de leurs projets, développer l’intercoopération, accompagner les coopératives pour l’obtention de permis de lotir et de construire ainsi que les titres de propriété.
Un mémorandum sera aussi élaboré et déposé sur la table des autorités compétentes pour les amener à ‘’revoir le Code des impôt qui relève droit d’enregistrement de 1à 10% au moment où celui connait une baisse chez les promoteurs’’.OID

Des responsables de l’APR en tournée dans les départements, en février

Dakar, 31 jan (APS) – Des responsables de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) seront, à partir du vendredi 06 février, en tournée dans les 45 départements du pays et dans la diaspora, a appris l’APS''Un tel programme, centré sur les inscriptions sur les listes électorales et les audiences foraines, est associé à l’animation politique et à la relance des activités du Parti à la Base’’, indique le communiqué du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR dans un communiqué.
Dans le même document, le SEN ‘’réaffirme avec force, le profond attachement de l’APR et du président Macky Sall, à la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar et aux grandes Causes démocratiques et républicaines’’. OID

http://www.actusen.com Nous, membres du Cercle des Amis de Macky Sall, constatons que la situationpolitique actuelle est délétère, et quetoutes les parties jouent à se faire peur, au détriment de l’évolution de notre démocratie.

Nous rappelons aux différentes parties que le respect des institutions, la stabilité de notre pays, la sérénité du débat et l’épanouissement de nos droits et libertés doivent être les seuls combats qui vaillent la peine d’être menés.

Nous déplorons donc que le Pds, Parti qui date de 1974, ayant géré le pays pendant 12 ans, et ayant à son actif de très grandes réalisations, en vienne à une logique de combat, de déstabilisation de l’ordre public dans le seul souci de faire libérer Karim Wade en violation de la procédure administrative d’usage.

Nous déplorons également que le gouvernement refuse très souvent le droit à la marche au Pds, et exhortons l’Etat à respecter le droit constitutionnel à la marche, et à la liberté d’expression.

Nous recommandons vivement la mise en place d’un espace dedialogue et de concertation, de respect de nos valeurs de liberté d’expression, de justice et de démocratie apaisée et en appelons au sens du patriotisme de tous pour que le Sénégal en sorte grandi, dans l’intérêt de tous.Fait à Dakar le 31 Janvier 2015 Le bureau du Cercle des Amis de Macky Sall (CAMS)

«Karim ne croyait jamais que Macky allait le mettre en prison »Une confidence extraordinaire !

Xibaaru Ce sont les Confidences d’un ancien ministre de Wade aujourd’hui proche de Macky Sall. Il tient à rester dans l’anonymat. Xibaaru vous livre en intégralité ses propos :
« Au lendemain de l’alternance de 2000, il était impossible de voir Karim Wade sans Macky Sall. Le premier était le fils du Président Wade. Il n’avait aucun portefeuille à l’époque. Il était sage et pieux. Il fallait le voir habillé dans un boubou blanc très léger arpenté les couloirs du Building administratif pour voir certains des nouveaux ministres qui avaient encore du mal à se mettre dans la peau de responsables. Plusieurs ministre de de Wade étaient des novices en matière de gestion. Et Karim était un jeune homme très gentil. Il venait souvent me voir car je faisais partie des nouveaux ministres de Wade. Et quand il venait nous voir, il était accompagné du boss de la CIS (cellule initiatives et stratégiques) du PDS. C’était Macky Sall. Ce denier était chef de la division Banque de données à la PETROSEN (Société des pétroles du Sénégal). Il n’était pas encore ministre Karim et lui étaient de très bons amis ou du moins avaient de très bons rapports à vue d’œil. Et quand Macky est devenu ministre en mai 2001. Lors de sa passation de service, il a même adressé ses remerciements à Karim Wade. Karim soutenait tous les ministres et surtout le PDS. Il organisait tout au Point E comme lors des élections législatives du 29 avril 2001 au Sénégal. C’est lui qui avait toute la logistique du PDS. Il était assisté du député Mamadou Lamine Thiam et d’Abdoulaye Sy des Parcelles Assainies. Karim avait tellement bien organisé qu’aucun responsable ne s’était plaint. Après le départ de Idy de la primature et l’arrivée de Macky, les choses ont commencé à se gâter entre le Palais et la primature par presses interposées. Les médias étaient à l’origine de la guéguerre entre le Palais et la Primature. « Le Messager » contre « Il est midi » ont monté de toutes pièces une animosité entre Wade et Macky. Et certain journalistes de ces deux presses étaient instrumentalisés par l’opposition surtout Niasse qui y a joué un très grand rôle. Wade le disait souvent mais il ne pouvait rien faire contre les journalistes indélicats. Et Karim ne pouvait pas prendre le parti de Macky contre son père. Mais par contre, il ne s’immisçait pas. Le journal de Macky l’attaquait mais il ne disait rien. Ensuite il y a eu l’incident de la convocation de Karim à l’Assemblée nationale. Macky n’avait aucun préjugé en convainquant Karim à l’Assemblée. Cela se fait dans les grandes démocraties. Mais les faucons ont fait comprendre au vieux que c’était pour « salir » son fils. Macky me l’avait dit. Il me disait que les « gens vont en profiter pour le détruire devant Wade »…Ce qui fut fait. Et Karim n’y était pour rien. Alors en 2012 quand Macky arrive au pouvoir, Karim me répondit quand je lui disais que la CREI était faite pour lui : « Je ne pense pas que Macky ira jusqu’à me mettre en prison…Je ne bouge pas et j’attends de voir ». Macky l’a mis en prison et cela dure depuis 2 ans 9 mois. Karim croyait que Macky n’allait jamais arriver jusqu’à la manipulation de la justice pour vouloir l’incarcérer à tout prix. Mais maintenant il sait que Macky veut l’éliminer de la Course. Je tenais à vous le dire mais aussi je tiens à rester dans l’anonymat… »Propos recueillis par Mobel Sirah Ba

 

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