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Visite en Algérie du chef de l'Etat Sénégalais : Rabat remonté

http://www.dakaractu.com Le récent séjour du Président Macky Sall en Algérie il y a quelques jours, n'est pas pour plaire au royaume Chérifien ( le Maroc) connu comme "grand allié du Sénégal".
Nous tenons de nos confrères de la "Lettre du continent ", que Rabat pour les reprendre, "a eu un peu de mal à digérer" le déplacement qu'a effectué en Algérie celui qui tient les manettes du pouvoir Exécutif Sénégalais.
Quid du courroux? Pour ceux qui n'ont pas suivi le train de l'actualité, le Président Macky Sall a séjourné dans le village d'Ainou Mahdi aux fins de visiter la Zawya Tidiane. Et nos confrères de rappeler l'importance de la confrérie Tidiane dont fait partie le Président Macky Sall.
Ce qui frustre Rabat est le fait que le chef de l"État Sénégalais ne s'est jamais rendu -du moins en tant que Président de la République- à l'autre lieu saint de la Tidianya à savoir le mausolée de Fès où est enterré son fondateur et destination de pèlerinage de ses disciples.
Un oubli de la part du Président Macky Sall? En tous les cas, les diplomates Marocains espèrent selon LC, que ce sera bientôt réparé.
Vous aurez compris que Rabat et Alger se disputent depuis toujours le contrôle de la Zawya Tidianya...

ET SI LAGARDE COPIAIT OBAMA ? PAR IBRAHIMA SÈNE

http://www.enqueteplus.com La sagesse aurait dû faire dire à la patronne du Fmi, comme le Président américain en parlant de Cuba, que quand des politiques n’ont pas marché depuis 30 ans, il faudrait en essayer d’autres

Dans l’interview que Mme Lagarde a accordée au quotidien national "Le Soleil", elle a mentionné un "passé" avec lequel le Sénégal devrait "rompre" pour doubler sa croissance qui "est en moyenne de 3,5% sur les cinq dernières années".

Mais à la surprise générale, elle a évité de spécifier ce "passé" en se contentant de répéter les recommandations passées et présentes du FMI au Sénégal que sont : les réformes du secteur de l’énergie pour diminuer, voire supprimer, le coût budgétaire de la subvention de l’énergie, le changement de la technologie de production de l’énergie pour la rendre moins chère pour les entreprises et les ménages, l’amélioration des performances de l’Administration, la masse salariale, et l’environnement des affaires pour une plus grande attractivité de l’Investissement privé national comme étranger, le financement de la PME.

Depuis le début des ajustements structurels en 1985, ce sont les mêmes recommandations que le FMI donne au Sénégal. De quel "passé" parle-t-elle alors sa présidente ?

La sagesse aurait dû lui faire dire, comme le fit Obama en parlant de Cuba, que quand des politiques n’ont pas marché depuis 30 ans, il faudrait en essayer d’autres. Il faudrait rompre avec ce "passé là", si l’on veut doubler le taux de croissance au Sénégal.

Mais son discours évasif lui a permis d’éviter les graves problèmes économiques auxquels, le Sénégal, l’élève fidèle du FMI et de la Banque mondiale, est aujourd’hui confronté dans la conjoncture économique mondiale en appliquant leurs recommandations.

Elle n’a même pas pu procéder à une analyse correcte des conséquences de la baisse des cours du pétrole sur notre Economie, n’y voyant que des opportunités de réduction des subventions de l’énergie, et de baisse des prix pour les entreprises et les ménages.

De ce fait, elle a occulté que la baisse des cours du pétrole accompagne celle du cours de l’or brut qui est notre troisième produit d’exportation après les produits alimentaires et les produits pétroliers. Elle a surtout oublié de mentionner que toutes ces baisses résultent de la volonté politique délibérée des USA de manipulation du dollar à la hausse qui a entraîné la baisse des cours de l’or brut, et contribué à la baisse des cours du baril du pétrole.

Les conséquences de cette politique se sont traduites au Sénégal, par la baisse de 14 milliards de nos exportations de l’or brut sur les 11 mois de 2014 par rapport à 2013, réduisant amplement la baisse de 17 milliards de nos importations de produits pétroliers sur la même période. ("Note de Conjoncture de la Direction de la Prévision et des Etudes Economiques", publiée en Décembre 2014.)

Au plan des recettes fiscales, une baisse des cours des produits pétroliers entraîne mécaniquement une baisse des Droits de Douanes et de la TVA sur ces produits ; et au plan de la Dette extérieure, la hausse du dollar l’augmente mécaniquement.

Elle ne peut pas ignorer tout cela, mais cette vérité va à l’encontre de son objectif de réduction de la subvention de l’énergie, rappelant qu’elle a coûté 180 milliards en 2012, soit 2,5% du PIB, en fermant les yeux, sur le fait que dans le budget pour l’année 2015, cette subvention a été ramenée à 61 milliards!

De même, le gouvernement vient, malgré tout, de baisser les prix des produits pétroliers sans que la SENELEC, ou les transporteurs ne les aient répercutés aux entreprises et aux consommateurs.

Donc, l’effet bénéfique de la baisse du cours du baril sur notre Economie, n’est pas si évidente qu’elle le fait croire afin de fonder faussement de bonnes perspectives de l’Economie du Sénégal.

En outre, Mme Lagarde a semblé ignorer les effets négatifs des APE sur les recettes fiscales de l’Etat, dont le Ministre du Commerce avouait qu’il faudrait, "pour y faire face "un" besoin de 575 milliards de Frs CFA pour renforcer sa production"!

C’est dans ce contexte que le PSE, élaboré avant la crise actuelle et la signature des APE, devrait être exécuté avec des contre parties budgétaires de l’Etat dans le cadre du "Partenariat Public Privé" (PPP) de 476 milliards d’apport de l’Etat, et de contribution du budget de l’Etat de 984 milliards, soit un total de 1460 milliards !

Donc, faire croire aux Sénégalais, que l’Etat peut dégager ces 1460 milliards supplémentaires dans la conjoncture de crise actuelle, ne peut être que le fruit d’une spéculation intellectuelle pour amener l’Etat à des réductions de dépenses budgétaires plus draconiennes, non pas pour investir et former des ressources humaines de qualité, mais pour payer sa dette, artificiellement gonflée par la flambée du dollar.

Cette politique de continuité que Mme Lagarde présente comme une "rupture avec le passé" est d’autant plus inacceptable que le Sénégal est déjà rentré dans le "syndrome de la dette", qui lui fait emprunter pour la payer.

C’est ainsi qu’en 2013, le Sénégal a emprunté 373 milliards de Frs CFA alors qu’il devait faire face à un remboursement de 441 milliards de Frs CFA ; en 2014, il a emprunté 544 milliards face à un remboursement de 523 milliards ; et en 2015, il projette d’emprunter 570 milliards, de Frs CFA et devra rembourser 598 milliards de FRS CFA, des investissements sur ressources propres de 557 milliards, et une masse salariale avec 510 milliards.

Le remboursement de la Dette est donc devenu un obstacle aux investissements sur ressources propres et à la masse salariale !

C’est dans ce contexte où l’APD, sous forme de Dons, est en baisse, passant de 206 milliards en 2012, à 189 milliards en 2013, et que les investissements privés chutent gravement en passant de 908 milliards en 2012, à 660 milliards en 2013 !

Le Sénégal n’a pu éviter de plonger dans une grave crise économique qui lui aurait valu d’être mis, de nouveau, sous ajustement structurel, que grâce aux transferts des Sénégalais qui ont fortement réduit le déficit de la Balance courante des payements de l’Economie nationale.

C’est ainsi que ces transferts sont passés de 702 milliards en 2011, à 749 milliards en 2012, et à 835 milliards en 2013 qui ont permis de réduire le déficit de la Balance courante des payements de 18,5% à 8,2%.

Non Mme Lagarde ! Vous ne pourrez jamais nous faire prendre de "vielles recettes", pour des nouvelles !

Le Sénégal, pour doubler sa croissance, devrait rompre avec vos recettes qui l’ont enfoncé durablement dans la dépendance et la pauvreté.Ibrahima Sène PIT/SÉNÉGAL Dakar le 29 Janvier 2015

Lagarde appelle le Sénégal à dynamiser son économie

Dakar, 30 jan (APS) - La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, estime que le Sénégal doit dynamiser son économie, pour atteindre le stade de pays à revenu intermédiaire.

"Pour devenir un pays à revenu intermédiaire comme il y aspire, le Sénégal devra s’employer à dynamiser son économie, à offrir plus d’opportunités aux petites et moyennes entreprises, et à attirer l’investissement étranger", a dit Mme Lagarde.

"Cet objectif demandera plus d’efforts, dans un environnement mondial incertain", a-t-elle prévenu dans une allocution prononcée devant les députés sénégalais.

Christine Lagarde estime par ailleurs que le Sénégal a fait "des progrès considérables sur le plan de la stabilité macroéconomique".

Elle a relevé des "retards" dans la mise en œuvre des réformes qui ont abouti à une croissance moyenne de 3 ou 4 % par an.

"Ce taux [est] inférieur à celui [qui est] nécessaire pour encourager le secteur privé, créer des emplois et garantir la prospérité des générations futures. Je pense aux 45 % de votre population qui ont moins de 14 ans et pour lesquels il est urgent d’agir", a souligné la directrice générale du FMI.

Elle estime que le Sénégal peut "redynamiser son économie et contribuer à placer [ses collectivités locales] sur la voie d’une croissance solidaire", qui réduise la pauvreté.

"Pour cela, il faut mettre fin à ces résultats décevants de l’économie sénégalaise au cours des 30 dernières années, avec une croissance moyenne d’environ 3,5 %", a recommandé Mme Lagarde aux députés sénégalais réunis à l’Assemblée nationale pour écouter son allocution.

"Le moment est venu pour le Sénégal d’accélérer sa croissance, d’atteindre les 7 ou 8 % envisagés dans le Plan Sénégal émergent et enregistrés par les Tigres asiatiques et les pays africains à croissance rapide", a-t-elle ajouté.

Elle signale que "le Sénégal a défini la voie à suivre", dans la mesure où "le programme de développement (le Plan Sénégal émergent) annoncé par le gouvernement inclut bien tous les éléments majeurs qui ont permis aux autres pays de réussir".

"Cependant, a relevé Christine Lagarde, les obstacles peuvent aussi être considérables. Le Sénégal a trébuché sur ces obstacles par le passé."

La directrice générale du FMI a entamé jeudi une visite de trois jours au Sénégal. Avant les députés, Mme Lagarde a eu des entretiens avec le président Macky Sall et le Premier ministre Mahammed Dionne.BHC/ESF

PSE : Lagarde invite Dakar à apprendre des success-stories

Dakar, 30 jan (APS) - La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a conseillé vendredi au Sénégal de tirer les enseignements des expériences d’autres pays qui ont traduit avec succès leurs visions déclinées à travers leur plan de développement en actions concrètes.S’exprimant devant les députés à l’Assemblée nationale, dans le cadre de la visite de trois jours qu'elle effectue au Sénégal depuis jeudi, Mme Lagarde a dégagé trois enseignements essentiels à prendre en considération.
Elle souligne qu'il faut ‘’premièrement mettre l’accent sur une gestion budgétaire prudente et la stabilité macroéconomique [...]''.
La deuxième chose à ne pas perdre de vue, c'est aussi d'''accroître les exportations en s’ouvrant à l’investissement direct étranger'', a-t-elle suggéré.

''Pendant les épisodes de croissance, la plupart des pays ont accru leurs exportations de manière spectaculaire’’, a-t-elle expliqué.
Selon Christine Lagarde , cette expansion était soutenue par une augmentation considérable de l’investissement direct étranger, variant en moyenne de 1 % à 4 % du Produit intérieur brut (PIB).
‘’Les mesures destinées à améliorer le climat des affaires et faciliter la croissance de petites et moyennes entreprises compétitives à l’échelle mondiale ont également contribué à cette augmentation’’, a relevé la directrice générale du FMI.
Le renforcement des institutions et le développement du capital humain est le troisième axe sur lequel il faut agir, a poursuivi Mme Lagarde.
‘’Un taux de croissance ambitieux n’est pas un objectif en soi. Il doit aussi conduire à une augmentation du bien-être de la population -de toute la population. Il ressort de l’expérience internationale que lorsque cette dimension importante est négligée, les résultats peuvent être catastrophiques’’, a-t-elle averti.
Elle a aussi prévenu que l’absence de perspectives d’emploi et l’investissement limité dans le capital humain peuvent entraîner des ‘’déséquilibres croissants des revenus entre les zones rurales et urbaines’’.
‘’La bonne nouvelle, c’est que tous les ingrédients essentiels au succès sont en place. Le gouvernement dispose d’un solide programme de développement et il existe un consensus parmi les parties prenantes sur la nécessité d’opérer des réformes. La communauté internationale partage la vision des autorités et a déjà promis un financement de plus de 7 milliards de dollars [plus de 4.000 milliards FCFA]’’, a précisé la directrice générale du FMI.BHC/ASG

Amadou Bâ :«Le Sénégal n’a pas reçu un Directeur du FMI depuis 15 ans »

Par Seneweb News Christine Lagarde, première Directrice du Fonds monétaire international (Fmi) à Dakar depuis 15 ans. Ce sont par ces mots que le ministre de l’Economie et des Finances explique l’importance de la visite entamée hier au Sénégal par Mme Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international. Amadou Bâ déclare dans L’Observateur ce vendredi que, « c’est un signe de confiance pour nous, lié au leadership du Président Macky Sall, mais surtout aux mesures importantes prises sur le plan économique pour conduire le Sénégal vers l’émergence ».

Marchés publics: Macky Sall clôt 2014 avec 107 milliards de gré à gré

Par SenewebNews | De janvier 2014 à la fin de l’année, le montant global des marchés passés par entente directe n’a cessé de grimper. De 11.2 milliards de FCFA au premier trimestre, 22.3 milliards au second, puis 30 milliards de Cfa au troisième trimestre, le total des gré à gré du troisième trimestre de la même année culmine à 44,4 milliards de Cfa, a appris Seneweb. Ce qui porte la somme de ces marchés passés par entente directe, à 107 milliards de francs CFA pour l’année 2014.

L’Apix signe le plus gros gré à gré la liste non exhaustive des marchés, dressée par la Direction centrale des marchés publics, le plus gros gré à gré a été signé par l’Apix. Il s'agit d'une mission d'assistance à la maîtrise d'ouvrage pour la réalisation du projet du train express régional Dakar Diamniadio Aéroport International Blaise Diagne, attribuée à 2.1 milliards de FCFA. Y avait-il urgence impérieuse à passer ce marché par entente directe ? Ces travaux n’étaient-t-ils pas prévisibles pour qu’on puisse les passer à temps, par appel d’offres ouvert en toute transparence? Autant de questions qui jettent le trouble

BGFIBank s’installe au Sénégal

iGFM – (Dakar) Le premier groupe bancaire de l’Afrique centrale poursuit son implantation à travers le continent avec l’ouverture d’une représentation au Sénégal, prémices d’une conquête de l’Afrique de l’Ouest.

Déjà bien implantée en Afrique centrale, la Banque gabonaise et française internationale (BGFIBank) poursuit son expansion transfrontalière en renforçant sa présence sur le continent avec la création d’une nouvelle filiale au Sénégal. La matérialisation de ce projet de développement est intervenue le 29 janvier 2015, au cours de l’inauguration de la nouvelle succursale basée à la capitale Dakar. Il s’agit là d’une des réalisations concrètes du projet dénommé «L’excellence 2020», adopté en novembre 2014 à Douala au cours de la conférence budgétaire de l’entreprise, qui se décline en quatre principaux axes qui sont l’excellence commerciale, humaine, organisationnelle et prévisionnelle, porteuse de nouveaux défis induits par la volonté de poursuivre le programme de développement de BGFI.

Dans ce contexte, a indiqué le président-directeur général du groupe BGFIBank, Henri Claude Oyima, «le développement transfrontalier est un élément essentiel de la stratégie de croissance du groupe. L’obtention de cet agrément nous conforte dans notre dynamique de renforcer la présence du groupe sur les marchés à fort potentiel du continent et de mettre l’expertise du groupe sur le financement des investissements structurants pour le développement de l’Afrique». Dans un communiqué dont Les Afriques s’est procuré une copie, le PDG de cette holding financière révèle que «l’ouverture de BGFIBank Sénégal porte à 11 le nombre de filiales bancaires du Groupe BGFIBank qui entend poursuivre activement et sereinement son maillage en Afrique auprès des autres métiers du groupe (la banque d’investissement, l’assurance et les Services financiers spécialisés)».

Opérationnelle à la fin du 1er semestre 2015, BGFIBank Sénégal constituera un centre de relais stratégique supplémentaire pour le groupe dans la zone Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine). A en croire ses dirigeants, «le groupe BGFIBank est un groupe financier international multimétiers qui allie solidité financière, stratégie de croissance durable et maîtrise des risques, avec l’ambition d’être la banque de référence sur ses marchés en termes de qualité de service». Premier groupe bancaire de l’Afrique centrale, BGFIBank revendique au terme de l’exercice qui vient de s’écouler un total bilan de plus de 3 000 milliards de francs CFA. ACHILLE MBOG PIBASSO, RÉDACTEUR EN CHEF ZONE CEMAC

Des ONG militent pour "la fin de la terreur" en Gambie

Dakar, 30 jan (APS) - Des ONG et organisations de la Société civile, dont plusieurs sénégalaises, ont appelé, vendredi à Dakar, la communauté internationale à agir pour mettre fin à ''la terreur politique'' en Gambie, s'alarmant de ''la violence prolongée'' exercée par le régime gambien contre la population de ce pays enclavée dans le Sénégal.Ces organisations, parmi lesquels Article 19, le Conseil pour les organisations non gouvernementales d'appui au développement (CONGAD) et la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (RADDHO), ont dénoncé, lors d'une conférence de presse, "la situation de terreur" prévalant actuellement en Gambie.
Depuis l'arrivée de Yakhya Jammeh au pouvoir en 1994, son régime gambien se caractérise par "l'autoritarisme et les violations constantes et graves des droits humains", ont fait valoir les mêmes organisations, dont l'Organisation nationale des droits de l'Homme et le mouvement Y'en a marre.
"Nous alertons une nouvelle fois la communauté internationale de façon globale, en particulier la sous-région, sur ce qui se passe actuellement en Gambie (..)", a avancé Me Assane Dioma Ndiaye, président de la Ligue sénégalaise des droits de l'Homme (LSDH), en dénonçant "les exactions commises par le gouvernement gambien".
Les organisations concernées ont annoncé avoir adressé une déclaration conjointe à des leaders et responsables d'institutions africaines ou sous-régionales, dont John Dramani Mahama, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), pour réclamer un plus grand respect des droits de l'Homme en Gambie.
Cette déclaration conjointe a été également envoyée à Kayitesi Z. Sylvia et Nkosazama Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), selon ces leaders d'ONG et d'organisations de la Société civile africaine
Ils font valoir que les violations des droits de l'Homme sont "récurrentes" et "aggravées" après la précédente tentative avortée de coup d'Etat en Gambie, qui s’est soldé fin décembre dernier par une série d'exécutions et d'arrestations d'une trentaine personnes, dont 7 femmes, toutes présentées comme de "potentiels complices ou co-auteurs'' de ce coup d'Etat.
Aussi disent-ils exiger la fin "des arrestations arbitraires et des exécutions extrajudiciaires", en demandant "que toute personne arrêtée soit présentée à un juge".
Ces organisations ont par ailleurs prôné la mise en place d'un "pôle judiciaire" composé d'avocats pour une éventuelle assistance judiciaire à ces personnes.PDS/BK

Bassin arachidier : 44 millions de francs CFA de la CNAAS pour compenser les pertes de récoltes

Kaolack, 30 jan (APS) - La Compagnie nationale d'assurance agricole du Sénégal (CNAAS) a annoncé jeudi une "compensation" d'un montant global de 44 millions de francs CFA, au profit des producteurs du Bassin arachidier (régions du centre).

Les producteurs de mil, de maïs et d’arachide ayant souscrit à une assurance auprès de la CNAAS bénéficieront de cette mesure, selon le directeur général de la compagnie, Pape Amadou Diagne.

Ils seront indemnisés pour "la mauvaise pluviométrie enregistrée dans certaines zones" du centre du pays, a expliqué M. Diagne à l’APS, en marge d’une réunion du Cadre de concertation des producteurs d’arachide (CCPA), une structure basée à Kaolack.

Un montant de 4,8 millions de francs CFA tirés des 44 millions iront à des membres du CCPA, qui représentent 10% des producteurs du Bassin arachidier assurés par la CNAAS, selon Pape Amadou Diagne.

"Les producteurs de mil des localités de Thiaré, Ndramé Escale, Guent Kaye, Paoskoto et Mabo ont bénéficié de deux millions de francs CFA en guise de compensation, à la suite des pertes engendrées par les aléas climatiques", a-t-il indiqué.

Selon M. Diagne, le restant ira à d’autres producteurs, qui ont satisfait aux critères requis pour bénéficier d’une "compensation". En 2014, les producteurs du Bassin arachidier ayant souscrit à une assurance auprès de la CNAAS avaient reçu un montant global de 18 millions de francs CFA, à la suite des pertes de récoltes d’arachide et de maïs.

La CNAAS est spécialisée dans la couverture des risques agricoles et la protection des producteurs ou associations de producteurs contre les calamités naturelles et les désagréments liés aux activités agricoles et d’élevage.AB/ESF

L'opération AMLEP n'a pas constaté d'activités liées à la pêche illicite (armée)

Dakar, 30 jan (APS) – ‘’Aucune activité dénotant une pêche illicite, non règlementée ou non déclarée’’ n’a été relevée dans les côtés sénégalaises à la suite d’opérations maritimes menées par l’Armée sénégalaise en collaboration avec les marines et les gades-côtes américains, a révélé vendredi le capitaine de frégate Ibrahima Diaw, membre de l’Etat-major général des armées.

‘’Nous avons lancé un dispositif de sécurité depuis quelques jours au niveau des côtes maritimes. Nous avons mené des opérations de vérifications dans les navires en haute mer, mais aucune activité dénotant une pêche illicite, non règlementée ou non déclarée n’a été constatée’’, a notamment dit M. Diaw.

Il représentait l’Etat-major des Armées à la conférence de presse sur les opérations ‘’African maritim law program’’ (AMLEP), tenue le même jour à la base navale de Dakar.

L’AMLEP met l’accent sur ''le contrôle et la maîtrise de toutes les activités maritimes dans la totalité de la zone économique exclusive sénégalaise, y compris les eaux intérieures (…) dans le but d’y interdire toutes les activités illégales ou illicites''.

Cette troisième édition est organisée avec la participation des marines et garde-côtes américains, de la marine nationale, de l’Armée de l’air, des douanes et de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches du Sénégal.

‘’Nous avons observé 70 navires par voie maritime et 74 autres navires par voie aérienne. Au total, une trentaine de navires ont été inspectés, mais aucune infraction liée à la pêche illicite ou autre n’a été décelée au cours de cette opération de quelques jours’’, a poursuivi M. Diaw.

Cet état de fait a été confirmé par la Direction de la protection et de la surveillance des pêches du Sénégal, qui note une ‘’nette amélioration’’ dans la régénération de la pêche halieutique.

 

Selon le capitaine de frégate Malick Ndiaye, un responsable de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches, ‘’depuis un certain temps’’, un dispositif très corsé a été mis en place ‘’pour éviter que certains navires mènent des pratiques illégales, non règlementées et non déclarées dans nos eaux’’.

‘’Ce qui fait que nous avons noté beaucoup d’améliorations dans la régénération de la ressource halieutique’’, a-t-il expliqué.

La marine et les gardes-côtes américains, qui ont participé aux différentes opérations de surveillance dans les côtes sénégalaises, ont promis d’étendre leurs activités dans la sous-région.

‘’Les efforts fournis ont permis de couvrir pas moins de 17 000 kilomètres carrés dans les eaux de pays ouest africains ou d’Etats partenaires (…) nous n’écartons pas l’idée d’élargir notre champ d’intervention pour renforcer la coopération avec les pays de l’Afrique de l’Ouest dans le domaine de la sécurisation des espaces maritimes’’, a assuré le Commandant Matthew Flemming, officier en charge des missions navales dans la marine américaine.MTN/ASG

LA BNDE S'ENGAGE A FINANCER L'ACHAT DE 8000 T DE RIZ

Saint-Louis, 30 jan (APS) - La Banque nationale pour le développement économique (BNDE) s’engage à financer l’achat des stocks actuels de 8000 t de riz blanc, a-t-on appris à l’issue du Comité régional de développement (CRD) spécial sur les filières tomates, oignons et riz.

Outre l’achat de ce riz en souffrance dans les rizeries, la BNDE va favoriser la contractualisation entre importateurs et riziers et pourrait mettre en place un financement complémentaire pour les stocks à venir, lit-on dans un document portant recommandation du CRD présidé, jeudi, par le ministre du Commerce Alioune Sarr.

La Société de commercialisation (SDC) est disposée à acheter dés à présent également 8000 t de riz blanc, selon ce document signalant qu’en plus du stock de riz blanc invendu, plus de 30 000 t de paddy ont été recensées dans la vallée.

Compte tenu des objectifs de production et de l’ambition du gouvernement de réaliser l’autosuffisance alimentaire en 2017, ce CRD envisage l’intégration dans toutes les étapes de la chaîne de valeur, la commercialisation du riz.

''Des mesures de défense commerciale (suspension, TVA, régulation des importations, etc.) seront proposées par le ministère du Commerce pour favoriser l’écoulement du riz local’’, a également retenu le CRD qui annonce ‘’l’organisation de la commande publique de riz, autour du Gouverneur de région, de la SAED, de l’ARM, de l’inspecteur de la CSA, etc. en vue d’une meilleure coordination des actions''.

Il a été également retenu au terme de cette rencontre de veiller, à travers la certification, sur la qualité du riz mis sur le marché pour susciter l’intérêt du consommateur et des distributeurs ainsi que le renforcement de la promotion du riz local et la mise en place d’une stratégie de commercialisation basée sur des normes de qualité.

Pour la filière tomates, la réunion a relevé entre autres ‘’la nécessité du respect par les industriels de leurs engagements de collecte, la mise en place dans les meilleurs délais d’un comité de suivi de la campagne de commercialisation en cours, l’ouverture dans les meilleurs délais de l’usine de Dagana''.

Concernant l’oignon, le CRD recommande ‘’la poursuite et le renforcement du dispositif de régulation des importations pour assurer son écoulement et la nécessité du respect des prix conseillés pour garantir aux consommateurs un prix abordable et lutter efficacement contre les spéculations''.

Plus de 90% des recettes douanières proviennent des débarquements maritimes (responsable)

Dakar, 30 jan (APS) – Le dispositif de surveillance mis en place par le Sénégal pour sécuriser ses côtes maritimes se justifie par l'importance des opérations de navire qui assurent plus de 90% de ses recettes douanières du pays, a déclaré, vendredi à Dakar, le lieutenant-colonel Issa Ndiaye, chef de la subdivision maritime à la Direction générale des douanes."Plus de 90% des recettes douanières collectées par année nous viennent par importation maritime. Donc sécuriser la mer c'est sécuriser les recettes douanières", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse sur les opérations de l'African Maritim Law Program (AMLEP), à la base navale de Dakar.
"Nous parlons souvent des recettes douanières au Sénégal, mais il y a un préalable à une bonne collecte de ces recettes : c'est la sécurité de nos frontières et des nos espaces maritimes", a ajouté le lieutenant-colonel Issa Ndiaye au cours de cette rencontre qui en est à sa troisième édition.
L'AMLEP est rencontre organisée de concert avec la participation des marines et garde-côtes américains, de la marine nationale, de l'armée de l'air, des douanes et de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches du Sénégal.
Cette initiative qui vise ''le contrôle et la maîtrise de toutes les activités maritimes dans la totalité de la zone économique exclusive sénégalaise y compris les eaux intérieures (…) dans le but d'y interdire toutes les activités illégales ou illicites''.
La plupart de nos échanges commerciaux passent par la mer, d'où l'importance de protéger nos côtes maritimes en renforçant les dispositifs à tous les niveaux pour éviter toute pratique illégale de la part des pirates", a-t-il poursuivi M. Ndiaye, se félicitant des "résultats positifs enregistrés" lors des opérations de sécurisation des côtes maritimes sénégalaises.
Selon le chef de la subdivision maritime à la Direction générale des douanes, au-delà des missions de sécurisation des côtes qui "impactent positivement" sur les recettes douanières du pays, ces opérations permettent aussi de traquer d'autres contrebandiers.
"La quasi-totalité des saisies de chanvre indien nous viennent de la mer. Toutes les saisies qu'on entend ça et là viennent pratiquement par voie maritime", a signalé le lieutenant-colonel Issa Ndiaye.
"Au niveau des côtes sénégalaises, nous avons déployé des unités mobiles pour la protection des frontières maritimes. Ce sont des opérations qui permettent de marquer une présence plus étendue avec les avions qui survolent pour la reconnaissance des limites côtières et la transmission rapide d'informations", a-t-il dit.MTN/BK

LES RECETTES DOUANIÈRES ESTIMÉES À PLUS DE 4 MILLIARDS

POSTE DOUANE DE ROSSO-SÉNÉGAL

http://www.enqueteplus.com Rosso du Sénégal est le point de passage des commerçants qui rallient l’autre rive du fleuve Sénégal par bac ou par pirogues pour trouver des marchandises en territoire mauritanien. En 2014, les recettes du poste douanier ont sensiblement augmenté, malgré Ébola. Elles sont passées de 3 469 000 000 F en 2013 à 4 060 000 000 francs en 2014, soit une progression de 16%.

Rosso du Sénégal, commune frontalière à la République Islamique de la Mauritanie, est un véritable carrefour économique. Elle est le point de passage des commerçants qui rallient l’autre rive du fleuve Sénégal par bac ou par pirogues pour trouver des marchandises. Tout ce beau monde passe obligatoirement par le poste de Douanes pour les formalités douanières. C’est le cas des gros porteurs en provenance du continent européen. A ce niveau, les soldats de l’économie sont stricts sur le respect du code des douanes sénégalaises. Ce qui justifie l’évolution des recettes au niveau de ce poste. Elles sont passées de 3 469 000 000 F en 2013 à 4 060 000 000 francs en 2014, soit une progression de 16%.

Cette progression a été saluée par les patrons de la douane hier, lors de la passation de service entre le nouveau chef de poste des Douanes de Rosso, le lieutenant colonel Abdoulaye Fall et son prédécesseur, le lieutenant colonel Papa Amadou Gamby Diop. Pourtant, en début d’année, rien ne présageait que les douaniers allaient réussir ce grand défi, du fait de la fermeture partielle de la frontière sénégalo mauritanienne à cause du virus Ébola et du contrôle renforcé. D’ailleurs, n’eût été le ralentissement des opérations commerciales et douanières, entre le mois d’avril et le mois d’octobre 2014, les résultats auraient pu être meilleurs, au vu du bon comportement des recettes du premier trimestre qui est une période forte d’importation des agrumes.

Ces résultats obtenus sont le fruit d’une amélioration du cadre de travail. La route Europe-Afrique de plus en plus fréquentée, les douaniers se sont réorganisés, en informatisant le dédouanement. Ce qui a occasionné un gain de temps considérable pour les usagers. A cela s’ajoute la sécurisation du débarcadère. Etant une zone transfrontalière et commerciale, la direction des douanes a jugé nécessaire de renforcer la sécurité au niveau du poste. C’est ainsi que le mur du débarcadère a été réfectionné et les issues non contrôlées sont fermées. Les mouvements des personnes et marchandises sont contrôlés, des badges d’accès confectionnés, le système de vidéo surveillance renforcé.

Des gendarmes en renfort des douaniers

Pour installer le doute chez les brigands et personnes malintentionnées, des éléments de la gendarmerie nationale ont été installés au poste de Douanes. Ces actions combinées de surveillance ont pu jouer un rôle prépondérant dans l’évolution des recettes. Ce poste est le point de transit des gros porteurs provenant ou allant en Mauritanie. D’ailleurs la Douane a renforcé le contrôle des marchandises débarquées sur camion. Du coup, les transitaires ont saisi cette cérémonie de passation de service pour faire les éloges du lieutenant colonel Papa Amadou Gamby Diop. “Depuis son arrivée, il a abattu un travail énorme, en mettant en place des ruptures efficaces qui ont favorisé une évolution constante des recettes. C’est pourquoi nous saluons son professionnalisme et nous osons espérer que son successeur va renforcer les acquis et que le colonel Gamby Diop en fera de même dans ses nouvelles missions à la direction générale où il a été affecté, comme chef de bureau des relations publiques et de la communication”, a soutenu Babacar Sarr, transitaire.

Ainsi, les perspectives s’annoncent bonnes pour l’année 2015. “A ce rythme, les résultats de l’année 2014 peuvent être largement dépassés voire doublés”, ajoute le transitaire. La douane compte, en effet, améliorer le cadre de travail, la mise en œuvre du tarif extérieur commun de la CEDEAO et la mise en service de scanner mobile (outil de contrôle non intrusif des marchandises). Fara Sylla

La Douane commence à publier les chiffres…Le DG doit faire un plus d’effort

Xibaaru Depuis nos derniers articles sur le manque de communication au niveau de la Douane, nos gabelous commencent à sortir les chiffres mais pas ceux des gros postes de Douanes comme l’Aéroport et le port…Le Dg de la Douane doit avoir de sérieux problèmes de recettes au point de vouloir entretenir le silence sur les recettes 2014. En lieu et place il nous balance les chiffres de la douane de Rosso Sénégal qui est une frontière terrestre très rentable…On a pu avouir les chiffres de Rosso suite à une passation de service. Le chef de poste a fait une bonne moisson mais il est remplacé.
« Les recettes du poste de douane de Rosso Sénégal ont connu une hausse de 16%. Elles sont passées de 3 469 000 000 F en 2013 à 4 060 000 000 Francs en 2014. Cette progression notée au niveau de la frontière avec la Mauritanie, véritable carrefour économique, est l’oeuvre du chef de service sortant qui a eu à abattre un excellent travail. Son successeur promet de continuer l’oeuvre de son prédécesseur tout en apportant sa touche. En effet, ce sont les populations des deux rives du fleuve Sénégal qui ont contribué à la hausse des recettes, mais aussi les camions en provenance du continent européen. Lors de la passation de service d’hier entre le chef de service sortant, le lieutenant colonel Papa Amadou Gamby Diop et son remplaçant le lieutenant colonel Abdoulaye Fall, cette performance a été saluée en présence du régional, le commandant Babacar Mbaye. Rien ne présageait en début d’année une telle prouesse, du fait de la maladie du virus EBOLA marquée par la fermeture des frontières entre le Sénégal et la Mauritanie, qui a été vigoureusement décrié par les populations ».

 

Les Magistrats ROUGES DE COLÈRE

http://seneplus.com Las Les magistrats reprochent au Président Macky Sall de n'avoir pas tenu sa promesse, faite le 14 mars dernier, de leur octroyer des parcelles au niveau du Pôle urbain de Diamniadio

dissensions entre les magistrats et l’Etat du Sénégal sur la question du logement ressurgissent de nouveau. Le 14 mars dernier, le Président Macky Sall avait promis aux membres de l’Union des magistrats Sénégalais (Ums) des parcelles de terrains au niveau du pôle urbain de Diamniadio. Toutefois de l’avis de certains magistrats, notamment les jeunes, le président de la République ne compte pas honorer sa promesse. Suffisant pour susciter l’ire de ces derniers qui menacent de se faire entendre.

C’est la grogne chez les magistrats sénégalais. En effet, au sein de la magistrature, notamment chez les jeunes, la colère est grande. Ils en ont marre de la tournure qu’a prise la question autour de l’attribution de leurs parcelles. Selon des sources fiables, les jeunes magistrats, particulièrement ceux issus des promotions 2004 à 2014 n’arrêtent pas de rouspéter, irrités qu’ils sont par la nouvelle mesure prise par le président de la République.

A les en croire, Macky Sall ne veut pas tenir sa promesse faite à l’Union des magistrats sénégalais de leur octroyer des parcelles de terrains au pôle urbain de Diamniadio. Cette frange de la corporation qui n’a pas encore obtenu de terrain a appris, selon nos informations, que le Délégué général du pôle urbain de Diamniadio a fait savoir aux membres de l’Ums que le président de la République ne va pas leur donner des parcelles de terrains, mais plutôt des villas qui seront certainement payées à un coût élevé. Ce qui ne les arrange nullement.

D’ailleurs, certains magistrats ne sont pas emballés par la décision de leur octroyer des parcelles sur le site de Diamniadio qui est très éloigné de Dakar. Ils souhaiteraient se rapprocher de Dakar. Ainsi, la décision du Président Macky Sall de ne pas respecter sa promesse et de vouloir leur jouer un mauvais tour les a mis dans tous leurs états. Et malgré l’obligation de réserve à laquelle ils sont soumis, les magistrats n’excluent pas de se faire entendre.

Cependant, selon le président Abdoul Aziz Seck, la colère de ses collègues n’est pas vraiment justifiée. Le Président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums) soutient que le site est encore là et que rien n’est perdu. La coopérative d’habitat des magistrats a fait une demande comme toutes les coopératives et l’Ums est toujours dans les démarches pour l’acquisition des parcelles de terrains. D’ailleurs, vendredi dernier il a rencontré en sa qualité de président de l’Ums le Délégué général du pôle urbain, Seydou Sy Sall et le dossier avance. Il faut dire que la question du logement des magistrats est un dossier qui remonte à longtemps et qui avait provoqué un bras de fer entre les magistrats et le régime d’Abdoulaye Wade. Dans un premier temps, il s’était agi d’un problème de site.

En effet, sous Abdoulaye Wade 70 parcelles de terrain avaient été allouées aux magistrats sur la Vdn, mais le site était occupé par des mécaniciens. A la veille de l’élection présidentielle, les magistrats qui réclamaient toujours leurs parcelles de terrain se sont vu proposer un site à Rufisque, alors qu’ils voulaient un site situé dans le département de Dakar. Aujourd’hui, certains magistrats, en l’occurrence les anciens, ont déjà acquis leurs logements. Reste maintenant le problème des jeunes dont certains ne veulent pas quitter le département de Dakar. ALASSANE DRAME

APS : Les travailleurs «vont assurer le service minimum à partir de lundi»

Ça grogne à l’Agence de presse sénégalaise (Aps). «Scandalisés» par l’attitude de l’Agent comptable particulier (Acp) qui «refuse» de transmettre aux services compétents les documents nécessaires à la conduite d’un audit interne, les travailleurs de la boîte ont donc retenu d’observer un service minimum, à partir du lundi prochain et pour trois jours, «en attendant un arrêt de travail» qu’ils se réservent le droit de faire dans les prochains jours.

Les frondeurs exigent le départ de l’Acp, qui selon eux, «impulserait une dynamique vertueuse à leur entreprise.» Dans un communiqué qui a sanctionné l’Assemblée générale du personnel de l’Aps tenue mercredi dernier, les agents invitent à nouveau les pouvoirs publics «à autoriser dans les plus brefs délais, la conduite d’une mission de vérification, devant le refus renouvelé de l’Acp.»

Vexés par une «telle défiance rare à ce niveau de responsabilité», ils comptent lutter par tous les moyens légaux pour un départ pur et simple de l’Acp qui, soutiennent les syndicalistes, «clame partout compter sur des soutiens qui le rendent intouchables.» A leurs yeux, ce comportement de l’Acp de l’Aps est «un aveu de la mauvaise gestion financière et comptable qu’il continue de faire des deniers publics, des mauvaises pratiques qui ont amené les agents à exiger de lui un retour à une gestion plus orthodoxe.»
Si leurs revendications ne sont pas satisfaites, les agents promettent d’enclencher une nouvelle étape de leur lutte pour une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, qui passe par une augmentation conséquente de la subvention publique, une revalorisation conséquente de leurs salaires, l’octroi d’indemnités de logements, des mesures dont bénéficient déjà tous les autres travailleurs du service public de l’information Babacar Guèye DIOPbgdiop@lequotiden.sn

http://www.actusen.com/ Le Sénégal s’est fait honte, vraiment honte au Salon du Tourisme, qui se tient en Espagne. Et c’est le Consul général qui est passé par là. Sous les “yeux” du ministre du Tourisme, Abdoulaye Diouf Sarr, flanqué du Directeur général des aéroports du Sénégal(Ads), Pape Maël Diop.

Tout est parti, selon Dakaractu, de Mouctar Belal Bâ. Ce dernier, inspiré par on ne sait pas qui, a “insulté” notre confrère Mamadou Seck de L’Observateur, non sans faillir en venir en mains avec celui-ci.A l’origine, un reportage publié lundi dernier par le journal l’Observateur sous la plume du journaliste en question, traitant de la situation des immigrés sénégalais vivant en Espagne et duquel, le Consul général du Sénégal à Madrid s’était exprimé, soulignent nos confrères.

Mouctar Belal Bâ étouffe de rage contre ce qu’il qualifie de secrets diplomatiques qui ont été publiés par Mamadou Seck. A cet effet, voici quelques morceaux choisis de l’altercation entre les deux parties :

«Tu as écrit qu’il y a 1 500 sénégalais en instance d’expulsion», a-t-il dit au journaliste de l’Obs.

«Mais oui, puisque c’est effectivement vous qui me l’avez dit, en me montrant tous les documents dans votre bureau», lui a répondu le journaliste.

«Ça dépasse même les 1 500, ils sont 4 000, mais tu n’aurais pas du publier cette information. Parce que les immigrés sont en train de préparer une marche à cause de ton article!»

Réponse sèche : «Pourquoi devrais-je faire de la rétention sur une partie de l’entretien? C’est pas mon problème moi!»

«Tu es un lâche! Vous de l’Obs vous n’êtes que des menteurs. Votre journal ne rapporte que des mensonges sur les gens, alors que votre patron mange à la soupe du Président»

«Tu mens! C’est toi le menteur, le lâche…» tempête Seck.

«Tu n’es qu’un lâche», renchérit le Consul général.

« Lâche, va. Pauvre type! C’est normal que tu aies ce comportement, toi qui ne vivais que de l’aide sociale de 400 euros (262000 FCfa) du gouvernement espagnol. Même le plus petit employé de Futurs médias perçoit plus que cela. Ce n’est pas étonnant, car sans enquête de moralité préalable, on tombe toujours sur des personnes comme vous pour représenter le Sénégal à l’étranger!», lancera encore Seck à l’encontre du Consul général à Madrid.

C’est après cette véritable foire d’empoigne qu’une partie de la délégation du Sénégal s’est levée pour sermonner le Consul général du Sénégal à Madrid. «Mais, comment pouvez-vous être le représentant du Sénégal donc «père» de tous les sénégalais ici à Madrid et avoir pareil comportement? C’est pas digne de votre rang!», lui fera savoir un responsable sénégalais.

«Tu verras avec qui tu as affaire. Tu ne vas passortir du pays. J’ai alerté l’aéroport!», menace encore le Consul. «C’est faux! Tu ne peux même pas retenir un chat ici. Je vais comme ça à l’aéroport. Mieux, je te donne mon plan de vol : je prends mon vol à 20 heures pour Paris à bord de Easyjet», conclut le journaliste, non sans lui avoir fait un bras d’honneur…Actusen.com & Dakaractu.com

SAER GUÈYE, RESPONSABLE LIBÉRAL À KÉBÉMER"LE PDS EST INFILTRÉ PAR LE RÉGIME ET DES RESPONSABLES ONT DÉMISSIONNÉ"

http://www.enqueteplus.com A moins de sept mois du congrès convoqué par Me Wade pour statuer sur la candidature du parti à la présidentielle de 2017, Le Parti démocratique sénégalais est miné par des batailles de positionnement. Si certains responsables appellent à manifester pour dénoncer "les dérives liberticides du pouvoir", d’autres jugent inadéquate une telle stratégie. Mais selon l’ancien ambassadeur itinérant et conseiller spécial de l’ex-président Abdoulaye Wade, cette situation a fait tomber les masques. À en croire Saër Guèye, les responsables libéraux qui ne veulent pas un affrontement avec le régime sont ceux qui sont de connivence avec Macky Sall. Entretien.

Quelle lecture faites-vous de la situation actuelle du PDS ?

Au niveau du PDS, nous avons perdu le pouvoir en 2012. Nous avons subi trois ans d’agression. Mais cela n’a pas empêché la continuation des activités régulières au niveau interne et vis-à-vis du régime. L’opinion retiendra que pendant trois ans, il n’y a pas eu un seul pneu brulé et les manifestations autorisées ont toujours fait l’objet d’une mobilisation extraordinaire. Celles non autorisées avec l’accueil du président Abdoulaye Wade ont drainé des millions de personnes à Dakar et à Touba, et près d’un million et demi le 21 avril dernier. Des manifestations ont eu aussi lieu en avril pour la libération de Karim Wade et des otages politiques. Des dizaines de milliers de Sénégalais se sont mobilisés à l’occasion. Cela veut dire simplement que ceux qui doutent de la légitimité, de la représentativité du PDS et de sa position de leader de l’opposition ont tort. Cela veut dire que le PDS en tant que cadre politique ayant consolidé un bilan derrière la vision de Wade, malgré les répressions et les privations de libertés, est un parti politique très fort. Maintenant il y a des difficultés. Je verserai dans la démagogie si je dis que tout se passe bien.

Justement quelles sont ces difficultés ?

Les difficultés sont de trois ordres. On ne peut pas donner à quelqu’un du courage. Au niveau du PDS, il y a des responsables qui se sont embourgeoisés, ils ont dû commettre dans leur conscience des fautes qui les compromettent pour mener un combat. Ils ne sont plus libres. Et eux seuls savent. Mais ils sont trahis par leurs positions dans le parti qui est aujourd’hui dans l’opposition. Ils se cachent à l’Assemblée nationale ; ils se ruent derrière les postes de maire et de conseil départemental pour se protéger. Pour eux, c’est fini, ils ne peuvent plus être des responsables. Parmi ceux-là, il y en a certains que tout le monde connaît, qui ne se mettent jamais dans le combat parce qu’on ne peut pas être militant et être privé de la liberté. Alors qu’il n’y a que la liberté qui est déterminante ; il n’y a que l’offre politique qui est une alternative pour permettre de crédibiliser le discours politique. Il y a certains parmi nous, si je les croise dans une réunion, je leur dirai directement qu’ils ne mouillent jamais le maillot ; qu’ils ne prennent aucun risque. L’autre problème, c’est que dans la perspective de cette recomposition et de cette reprise du pouvoir, il y en a certains qui veulent mener un chantage, qui veulent mener leur propre agenda et qui mettent quelques responsables derrière eux pour revendiquer un mouvement ou un parti politique qui leur servirait demain de passerelle. Voilà le réel problème du PDS. Il n’y a pas besoin de dire qu’untel ou untel négocie avec le régime. Il n’y a qu’à voir certains comportements, pour savoir qui est avec le régime. Quand vous êtes dirigeant d’un parti d’opposition assumant des postes politiques, vous devez être au devant de la scène quand on arrête des citoyens. Tout le monde sait que le procès de Karim Wade ainsi que les arrestations d’Aïda Ndiongue et d’Aziz Diop frisent le ridicule. Le régime n’a aucune preuve contre eux. Il veut tout simplement atteindre le PDS.

Mais qui sont ces responsables libéraux qui fuient le combat avec le régime ?

Je ne citerai pas de noms, ils se reconnaîtront.

Pourquoi vous ne pouvez pas aller au fond des choses en citant nommément les mis en cause ?

Ces personnes qui refusent de mouiller le maillot ont été tous identifiés par les militants. C’est un secret de polichinelle que certains responsables sont de mèche avec le pouvoir.

Donc selon vous, le PDS est infiltré par le régime ?

Le PDS est infiltré par le régime et certains de ses responsables ont démissionné de fait. Beaucoup de responsables du parti ou des initiateurs de mouvements karimistes ne sont plus avec nous. Parce qu’être avec nous ne signifie pas venir assister à toutes nos réunions et être toujours au devant de la scène. C’est être dans tout le processus de prise en charge des préoccupations du parti. Or, l’une des préoccupations du PDS, c’est sa liberté que le régime tente de lui confisquer. Quand on vous prive un an de votre liberté, vous ne pouvez rien faire, vous ne pouvez pas travailler, vous ne pouvez pas non plus prendre en charge correctement les préoccupations du parti. Si un frère de parti se voit privé de liberté, le minimum, c’est d’être solidaire. Maintenant, la résistance à l’oppression est un principe de droit. La majorité des Sénégalais sont déçus par le régime. Ils sont prêts à engager le combat, il suffit juste de les organiser et les encadrer. Il faut juste leur montrer qu’il y a des responsables qui sont là, qui sont avec eux et qui cautionnent un combat loyal.

Quelle est aujourd’hui la ligne de conduite que le PDS devait avoir pour faire face au régime ?

Il faut multiplier les manifestations. Certes le pouvoir s’acquiert par les urnes mais si les citoyens sortent eux-mêmes et se mobilisent, le vote ne devient qu’une formalité. Le pouvoir s’acquiert dans la rue en mobilisant les citoyens à temps en perspective des élections. Un parti qui ne mobilise pas est voué à l’échec.

Des manifestations, le PDS en a initié une série. Seulement, elles se heurtent le plus souvent à une interdiction préfectorale. Que faut-il faire face à cette situation ?

Malgré l’interdiction préfectorale dont vous faites allusion, il a été demandé aux sections de se mobiliser et de manifester à la base.

Mais est-ce que cela n’est pas une manière de fuir le combat ?

En tout cas moi personnellement, je ne suis pas pour qu’on nous refuse nos manifestations et qu’on obtempère. Nous sommes dans le cadre d’un régime déclaratif. On ne demande pas une autorisation, on fait juste une déclaration de manifestation qui est inscrite dans la constitution. Macky Sall a utilisé le kérosène du Sénégal pour aller jusqu’en France organiser une marche au nom d’une liberté qu’on prive aux autres. Il est dans son rôle. Mais cela ne doit pas nous empêcher de manifester.

On a comme l’impression qu’au niveau du PDS, on n’arrive pas à parler le même langage sur l’opportunité de multiplier les manifestations ?

C’est cela la triste réalité malheureusement. Mais ceux qui sont contre cela sont une portion, une minorité qu’on compte au bout du doigt. Ils sont de connivence avec le régime parce qu’ils préservent des intérêts et ont un agenda personnel de positionnement. En tout cas moi, je ne vais pas faire la fine bouche.

Les lignes de fracture semblent se dessiner au sein du PDS. N’allez-vous pas vers un éclatement ?

Le camp de Karim Wade et celui du PDS n’ont pas de problèmes particuliers. Par contre, ceux qui ont des problèmes avec le PDS, sont ceux-là qui n’osent pas affirmer leur position. Malgré tout, nous allons prendre nos dispositions pour anéantir leur stratégie d’anéantissement interne du PDS. Assane Mbaye

Place de l’Obélisque : Pape Samba Mboup arrêté puis relâché

Par SenPolitic.Com | Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et ses alliés ont tenu promesse. Les libéraux ont bravé l’interdiction du préfet en quittant cette après-midi la permanence Oumar Lamine Badji en direction la Place de l’Obélisque.

Un acte qui n’est pas sans conséquence puisque l’ancien chef de Cabinet de l’ancien président Wade, Pape Samba Mboup a été arrêté par les forces de sécurité.

Toutefois, nos confrères de Zik FM, dans leur flash info de 15h 30, indiquent que le responsable libéral a finalement été relâché.

A noter que cette énième interdiction du préfet avait irrité Pape Samba Mboup qui ne s’était pas retenu de traiter ses camarades pacifistes de « poltrons ».

« Ça suffit les conférences de presse. Il faut descendre dans la rue", pestait-il.

Mais les libéraux vont-ils allés jusqu’au bout de leur combat ? C’est la question en suspens après l’arrestation puis le relâchement d’un des leurs.

Place de l’Obélisque : Oumar Sarr et Me El Hadji Amadou Sall arrêtés

Par Seneweb News Les autorités ne comptent pas laisser le Parti démocratique sénégalais (Pds) faire son meeting comme il le veut, ce vendredi, à la place de l’Obélisque. Les forces de l’ordre sont dépêchées sur les lieux pour faire respecter l’arrêté d’interdiction pris par le préfet de Dakar. Déjà, Oumar Sarr, le coordonnateur du Pds, et l’avocat, Me El Hadji Amadou Sall, ont été arrêtés par la police, en même temps que le journaliste, Ibrahima Ngom Damel.

Modou Diagne Fada : « Le préfet de Dakar est à court d’arguments, …. »

Le préfet avance comme argument qu’il ignorait le lieu de notre manifestation ; puisque la place d’Obélisque s’appelle maintenant place de la place de la Nation et qu’il ne connaissait pas les raisons de notre sit-in de samedi alors que nous avons écrit : réunion d’informations. C’est qu’il (le préfet) est à court d’arguments», contredit ainsi Modou Diagne Fada dans une déclaration à la presse à la place de l’Obélisque.

«Ce qui s’est passé aujourd’hui est extrêmement grave, car nous avons battu pour la consolidation de la démocratie dans notre pays. On ne permettra plus à quiconque de remettre en cause ces acquis démocratiques», déclare le président du Groupe parlementaire démocratie libérale Modou Diagne Fada.

« Avancer qu’on ne peut pas autoriser une manifester pour une affaire pendante devant la justice, pour une déclaration incomplète, et une demande sans objet, montre que le préfet est à court d’arguments ou bien il a adhéré à la cause des politiques au pouvoir», soutient-il avant de préciser que « dans la lettre de demander d’autorisation de rassemblement, il est bien mentionné le lieu : place de la nation, et sit-in de samedi : un sit-in d’informations».

Et le député libéral d’avertir : «notre rassemblement d’aujourd’hui est un avertissement. J’espère que le gouvernement comprendra le message que nous lui avons lancé », avant de demander aux jeunes de libéraux de rentrer chez eux en toute sérénité et de ne faire aucune manifestation et de les donner demain, samedi, pour un sit-in en présence de Me Abdoulaye Wade.

Oumar Sarr, coordonnateur national du PDS, Toussaint Manga, et responsables du PDS comme Me El Hadji Amadou Sall, Tousiant Manga responsables de l’UJTL, Galo Tall, Marie Sow,… sont arrêtés par la police.

Modou Diagne Fada : « Ces arrestations arbitraires ne feront qu’envenimer la situation »

Par Seneweb News | L’opposition est déterminée à dérouler son plan d’action. Après avoir enregistré une interdiction de leur manifestation, elle s’est montrée déterminée à engager un bras de fer avec les forces de l’ordre qui, lors de leur marche de ce vendredi, en ont interpellé quelques manifestants. «Le Pds exige la libération immédiate des frères et sœurs du Pds et du Fpdr», a-t-il dit à ce propos Modou Diagne Fada a invité le préfet à leur laisser le champ libre. «Ces arrestations arbitraires ne feront qu’envenimer la situation. Nous demandons aux autorités administratives de nous laisser mener librement notre manifestation de ce samedi», dit-il.Il persiste et signe: «le déclic est aujourd’hui donné. C’est un véritable signal que nous avons donné a Macky. Nous allons continuer à nous battre pour le respect de la constitution. Aujourd’hui, on a fait front avec les policiers, il y a eu des tirs de lacrymogènes. Samedi, il y a un sit-in à 15 heures ici à la Place de l’Obélisque. Nous espérons que Me Abdoulaye Wade, le secrétaire général du Pds qui arrivera ce soir, assistera à cette manifestation du Pds. Nous espérons que le gouvernement va comprendre notre message».

Modou Diagne Fada trouve que «le préfet de Dakar a avancé des prétextes fallacieux pour interdire illégalement (leur) manifestation. Entre autres raisons, il a évoqué le fait qu’il ne connaissait pas la Place de l’Obélisque, parce qu’apparemment la place s’appellerait désormais Place de la Nation.

Deuxième raison saugrenue avancée, c’est qu'il ne connaissait pas la raison de notre rencontre alors que dans la lettre, on le lui a signifié. C’est dire qu’il na pas de raison valable. C’est une manifestation reconnue par notre constitution. Le Pds a décidé de tenir sa manifestation».

Ça chauffe à la Place de l’Obélisque – La police charge les manifestants, Oumar Sarr, Massaly, Decroix arrêtés

iGFM – (Dakar) Comme nous vous l’annoncions, il y a quelques heures, la Place de l’Obélisque où les Libéraux ont décidé de tenir leur meeting malgré l’interdiction des autorités administratives, est le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants.

Selon les reporters de Gfm.sn dépêchés sur place, les policiers qui avaient quadrillé le secteur depuis ce matin, ont chargé les manifestants par des tirs de gaz lacrymogènes.

C’est la confusion totale. C’est la fumée partout. Les forces de l’ordre ont dans la foulée interpellé les têtes de file de cette manifestation que sont le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais (PDS) Oumar Sarr, le coordonnateur du Front pour la défense de la Républiques, Mamadou Diop Decroix, le président des Jeunesses Wadistes, Mamadou Lamine Mansaly, Me El Hadj Amadou Sall.

Ces derniers ont été suivis par la foule à leur arrivée à la Place de l’Obélisque. Et la police n’a pas perdu de temps pour les charger. Présentement c’est le sauve-qui-peut à la Place de l’Obélisque. (Nous y reviendrons)El Hadj Birame NDOU

Interdiction des manifestations de l’opposition : Le préfet de Dakar donne les raisons

Par Ferloo Le préfet de Dakar a annoncé ce vendredi que les demandes du parti démocratique sénégalais (PDS) et de ses alliés pour manifester ce vendredi et demain ne sont pas valables.

Parce que le document introduit par le Front républicain pour la défense de la République (FRDR) ne mentionne pas l’objet de la manifestation de cette après midi et pour celle de demain, le lieu n’a pas été, non plus, indiqué. Suffisant pour qu’Alioune Badara Diop parle de déclaration incomplète. «C’est la manifestation de mercredi qui a fait l’objet d’un arrêté d’interdiction en raison du fait que l’un des points saillants était la libération d’un prévenu qui est entre les mains de la justice. Or, il y a un principe fondamental qui est celui de l’indépendance de la justice. Et l’on ne peut pas organiser une manifestation sur un dossier pendant devant la justice », a-t-il précisé sur les ondes de la RF

Place de l’ Obélisque : La police fait capoter la marche du Pds, plusieurs responsables matés

Par Seneweb News | La marche du Parti démocratique sénégalais (Pds) de ce vendredi a été avortée du fait de l’intervention musclée des forces de l’ordre. Les libéraux et leurs alliés, entre autres, Mamadou Diop Decroix, Oumar Sarr, Pape Samba Mboup et Modou Diagne Fada, ont eu chaud. A la tête d’un groupe de militants qui s’étaient donné rendez-vous à la place de l’Obélisque, ils ont été pris à partie par les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) qui n’entendaient pas les laisser occuper les lieux, après l’interdiction de la manifestation par le Préfet de Dakar.Pape Samba Mboup, l’un des premiers à arriver sur les lieux, a été le premier à être appréhendé par les policiers avant d’être libéré. Il s’en est suivi plusieurs arrestations de responsables politiques, initiateurs de la manifestation. Oumar Sarr, Me Amadou Sall, Toussaint Manga, Amina Sakho, Bocar Niang etc., ont tous été embarqués manu militari par les forces de l’ordre. Même un confrère, en l’occurrence Ibrahima Ngom Damel, a été arrêté alors qu’il était en train de faire des interviews. Cela suite à un échange avec un policier qui lui reprochait de créer un attroupement avec ses interviews.Malgré tout, les responsables libéraux et leurs alliés ont annoncé leur volonté ferme d’initier, ce samedi, un sit-in à la place de l’Obélisque avec Abdoulaye Wade dont l’arrivée est annoncée ce soir, en provenance de la France.

Audio - Mimi Touré recadre les libéraux et leurs alliés: "On ne peut pas manifester tous les jours"

http://www.leral.net/Audio-Mimi-Toure-recadre-les-liberaux-et-leurs-allies-On-ne-peut-pas-manifester-tous-les-jours_a136515.html

Les membres du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) sont décidés à tenir leur meeting de ce vendredi sans l'autorisation du Préfet de Dakar qui a interdit la manifestation prévue à la Place de l'Obélisque. Les libéraux et leurs alliés ont aussi annoncé qu'ils vont marcher chaque mercredi pour mettre fin "à la confiscation des libertés" par l'actuel régime. Une décision qui n'est pas du goût de Aminata Touré. Interrogée par nos confrères de RFM, l'ex Premier ministre fait savoir qu''on ne peut pas manifester tous les jours". "Il y a un temps pour travailler et un autre pour faire de la politique. C'est le travail qui fait développer un pays. La politique est un droit, mais le droit doit être exercé de façon raisonnable. Manifester tous les jours ne fait pas avancer un pays", souligne la dame de fer. Ecoutez.

 

 

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