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La Chronique de Henriette Niang Kandé : PREMIERES DAMES :PREMIERS DRAMES ?

Le texte de Monsieur Mody Niang publié dans la presse des 5 et 6 octobre 2016,  et qui a suscité dans de réactions, elles aussi parues dans quelques quotidiens, pose clairement le cas du statut de ce qu’il est convenu d’appeler Première dame de la République.

A y regarder de plus près, un parallèle est observé dans l’ « émergence » dudit statut, intrinsèquement lié liés aux droits et libertés pour lesquelles les Sénégalaises (soutenues quand même par des hommes ouverts à leurs causes), se sont battues et obtenus.

Chaque époque, entre 1960 et 1980, la Sénégalaise-type est confinée à un rôle de femme au foyer, ménagère disait-on et inscrivait-t-on même sur les cartes d’identité nationale, en son temps. Madame Colette Senghor s’est distinguée par une discrétion, un mutisme, si ce n’était une mutité.

Durant les années 1980-1990, les ajustements structurels ont suivi les années de sécheresse, et envoient des milliers de chefs de famille au chômage. Les usines ferment leurs portes, la Fonction publique dégraisse. Les hommes peinent à trouver un  emploi formel, les femmes prennent le relais, sortent de leurs foyers et s’enhardissent. Elles s’organisent dans des activités associatives, dans la restauration, la petite industrie de la mode et/ou de la beauté.  Elles se substituent parfois aux hommes pour au moins arrondir les fins de mois et même dans certains cas, entretenir les ménages. Au plan politique (politicien), une campagne de désenghorisation  est lancée. Elle n’a pas seulement pour objet, de trouver une nouvelle honnêteté à Abdou Diouf. Son épouse est également dans la propagande qui fit entendre à tous les Sénégalais que le Palais venait d’être occupé par (presque) d’authentiques Sénégalais. En effet, Senghor qui était comparé à un bounty, (ces biscuits enrobés de chocolat, mais dont le cœur était de vanille : noir dehors, blanc dedans) et son épouse française, venaient de leur laisser la place au Palais de l’Avenue Roume.  Après une décennie de silence, Madame Diouf opère sa mue, prononce un discours, est aux premiers rangs des fidèles lors de la visite du Pape Jean Paul II,   sort de sous le couvert de la Fédération nationale de l’action sociale (Fnass). L’histoire retient qu’en pleine période de préparatifs du 20ème anniversaire, Abdou Diouf trouve un prétexte pour le faire reporter. Deux mois après, la Fondation de son épouse était créée. Madame Diouf s’affirme alors comme actrice de la vie publique, notamment avec sa fondation Solidarité-Partage. A l’époque déjà, et plus encore après la chute du Président Diouf, des voix se sont élevées pour dire l’opacité qui entourait l’objet, son fonctionnement et sa gestion et ont rebaptisé la « Fondation Solidarité, Partage... du gâteau »

Les années 2000 seront celles de la Sénégalaise décomplexée, qui revendique sa part de légitimité dans la construction nationale, comme Viviane Wade réclame sa sienne dans le Sopi.  Elle a par ricochet, pris les coups reçus par son mari, en a donné, assumé ses défaites et a été dans le sillage de l’inlassable conquête de son époux pour le pouvoir. Exaltée par la victoire de son époux, elle sort du Palais, va faire son marché, participe à une marche pour protester contre les violences faites aux femmes, interpelle des soldats en partance pour le Congo en les mettant en garde contre les risques que des vendanges non protégées pourraient causer des récoltes sidéennes et précipite dans la nuit d’un tombeau, la Fondation de Madame Diouf. Elle crée l’ «Association Education-Santé », fait construire un hôpital à Ninéfécha, administré par le ministère des Forces Armées. Le ministère de la Santé de l’époque avait mis à sa disposition un personnel médical. Ce qui avait fait dire à un opposant de son présidentiel époux, non sans raison d’ailleurs: «Ce qu’on voit c’est que la première dame a son cabinet, donne des ordres aux ministres, au Premier ministre et a un budget. En réalité c’est un président bis ».  Maître Wade avait, quant à lui qualifié son épouse de « sa première opposition ». C’est dire que la Première Dame de l’époque, était dans tout.  Un an après la défaite de son époux, elle informe qu’elle dissout l’association et fait fermer l’hôpital.  On  n’avait jamais vu pareil arrivisme pour si peu d’arrivage !

Quant à Marième Faye Sall, elle est décrite comme étant « cette femme qui s’était engagée sur le terrain politique aux côtés de son époux, participant à la mobilisation des électeurs, en pantalon jean et un T shirt à l’effigie du candidat, une casquette vissée sur la tête » Le couple qu’elle forme avec l’actuel président de la République, constitué de deux êtres nés après l’indépendance du pays, nous renvoie sa différence avec la vieille classe politique et son engagement « naturel » avec la rupture. Dès l’accession de son époux à la Présidence de la République, le ton est donné : elle, Sénégalaise bon teint, de père et mère, n’est pas venue d’ailleurs. Cette fois-ci  c’est la bonne, pas d’étrangère. Mais très vite, contrairement aux Premières dames précédentes, elle  fait l’objet, à tort ou à raison d’alarme dynastique, entre faits de Première Dame, bon plaisir et esprit de cour. Sur son blog, il est inscrit : Marième Faye Sall, Première Dame du Sénégal- Blog officiel, mettant ainsi en exergue un lien privé qui donne un privilège public. La Fondation elle-même, n’a ni site, ni blog. Ou s’ils existent, ils ne sont pas référencés.  Quand ce n’est pas la société de Loterie nationale sénégalaise qui offre des ambulances à la Fondation Servir le Sénégal qu’elle a mise en place, «elle bénéficie de nombreux soutiens matériels et financiers de mécènes qui cherchent peut-être le retour de l’ascenseur », selon Monsieur Baba Tandian, qui n’ignore rien de ce qu’il dit, lui qui a soutenu Solidarité-Partage, Education Santé et maintenant Servir le Sénégal. On ne peut être plus généreux et plus patriote, n’est-ce pas ?

Toutes ces Premières dames ont quelques points communs. A un moment ou à un autre du ou des mandats de leurs présidentiels époux, elles ont arbitré des querelles politiques, en faisant prévaloir leurs préférences et leur détestation. Seule leur façon de faire est différente. Et c’est là que se situe le nœud du problème. Pas élues, (les électeurs votent pour un candidat et non pour un couple), elles ont plongé (hormis Madame Senghor),  avec leurs Fondations ou association dans des domaines sociaux qui ne sont en rien liés à leurs trajectoires personnelles, mais dont une dynamique a pris forme en les faisant passer de l’effacement à une visibilité accrue grâce à leurs actions humanitaires ou sociales, leur octroyant un rôle politique manifeste.  L’objectif de leurs Fondations, leur mot d’ordre est d’identifier les groupes vulnérables, de diminuer les souffrances, de dérouler une politique compassionnelle, s’arrimant ainsi dans cette niche sociale d’un Etat en ruine et d’une privatisation de la redistribution sociale. C’est là que se sont affirmées et continuent de l’être,  les activités les plus symboliquement et politiquement de nos Premières dames. Le départ du pouvoir du Président battu s’accompagne généralement d’une vague de rejet de l’épouse, qui juste avant l’élection perdue avaient subjugué par leur charme, leur générosité, leur simplicité.

Dérivé du « First Lady » américain, le terme Première dame devient l’équivalent qui qualifie l’épouse d’un candidat sorti vainqueur d’une élection présidentielle. Au Sénégal, le statut des Premières dames, a connu un processus lent mais continu d’institutionnalisation et de formalisation. Le même phénomène est observé en Afrique francophone où les Premières dames sont organisées dans un mouvement. Cette évolution a contribué à façonner les frontières des sphère publique et domestique que chevauche le pouvoir politique, au point où des voix se sont élevées pour qu’une fonction politique officielle leur soit attribuée. Mais officielle ou pas pourra-t-on un jour dissoudre les humeurs d'une première dame dans une solution constitutionnelle?

Apparu au Etats-Unis, First Lady a été adapté et a pris une couleur locale sénégalaise ou africaine francophone. En Amérique Hillary Rodham Clinton est en passe de devenir la Première femme, Présidente de Etats-Unis. Bill lui, après l’avoir été, se retrouvera accompagnant la nouvelle élue. Dans les coulisses, sûre qu’un nom lui a déjà été trouvé. Faudrait-il qu’on attende que les Américains l’inventent pour nous l’approprier 

Sénégal : Une perte de compétitivité-prix de 2,8% de l’économie en août 2016

L’économie du Sénégal a enregistré une perte de compétitivité-prix de 2,8% au terme du mois d’août 2016 comparé au mois précédent, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Selon la DPEE, cette situation est liée à « l’appréciation de la monnaie nationale (le FCFA) par rapport aux monnaies des pays partenaires (plus 1,5%) conjuguée à un différentiel d’inflation défavorable (plus 1,3%) ». 

Vis-à-vis des principaux partenaires membres de la zone UEMOA, des pertes de compétitivité de 1% sont notées en rythme mensuel, en raison du niveau défavorable des prix intérieurs. 

 Par rapport aux principaux partenaires membres de la zone euro, le différentiel d’inflation défavorable a induit un recul de la compétitivité de l’ordre de 1,4%, comparativement au mois précédent. 

« En glissement annuel, souligne la DPEE, des pertes de compétitivité de 3,2% ont été, également, enregistrées malgré un différentiel d’inflation favorable (moins 2,8%) ». Celles-ci reflètent l’appréciation du FCFA par rapport aux monnaies des partenaires commerciaux (plus 6%). 

Sur les huit  premiers mois de 2016, la compétitivité de l’économie s’est légèrement détériorée de 0,9% par rapport à la même période de 2015, sous l’effet de l’appréciation du FCFA (plus 3,7%) par rapport aux monnaies des principaux partenaires, toutefois atténuée par un différentiel d’inflation favorable (moins 2,8%).El Hadj Diakh

55.000 tonnes de riz paddy en stock dans la vallée

http://xibaaru.com Une importante quantité de tonnes de riz a été produite cette année dans la vallée. Hier, lors d’une rencontre, le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Aïdara Niang a révélé que 55 000 tonnes de riz paddy, 4.000 tonnes de riz blanc sont en stock. «On ne peut pas aller en campagne de saison sèche chaude si on, n’épuise pas ce stock. Il faut que les producteurs vendent ce riz pour payer les dettes et renouveler le crédit. C’est primordial», dit-il. Auparavant, le Directeur général de la Saed, Samba Kanté, a magnifié les investissements de l’Etat en faveur de la relance de l’agriculture et les efforts fournis par la société pour matérialiser ce vœu du président de la République.

Hausse de 11,3% des importations au mois d’août 2016

Apanews |Les importations de biens du Sénégal durant le mois d’août 2016 ont connu une hausse de 11,3% comparées au mois précedent, a appris vendredi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Ces importations sont passées de 271 milliards FCFA au mois de juillet 2016 à 301,5 milliards FCFA un an plus tard, soit une augmentation de 30,5 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). 

« Cette augmentation est portée, notamment, par le renforcement de la valeur des importations de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles (plus 28,2 milliards) et de produits alimentaires (plus 13,1 milliards) », explique la DPEE. 

En revanche, il est enregistré un repli des achats à l’étranger de produits pétroliers (moins 2,1 milliards) et de machines, appareils et moteurs (moins 17,3 milliards). 

Au titre des importations de produits alimentaires, la DPEE note que la hausse observée reflète l’accroissement des achats de froment et méteil (plus 8,5 milliards), d’huiles et graisses animales et végétales (plus 4,8 milliards), de riz (plus 4,7 milliards), de maïs (plus 3 milliards) et, dans une moindre mesure, de fruits et légumes comestibles (plus 1,7 milliard). 

Quant aux produits pétroliers, la diminution de la valeur des achats à l’étranger reflète la baisse des importations de produits pétroliers raffinés (moins 4,4 milliards), atténuée, toutefois, par l’accroissement de la valeur des achats à l’étranger de pétrole brut (plus 2,1 milliards). 

En glissement annuel, souligne la DPEE, les importations de biens ont augmenté de 11,4% (ou plus 30,8 milliards FCFA), sous l’effet, principalement, des produits alimentaires (plus 20,4 milliards), des véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles (plus 23,6 milliards) et des produits pharmaceutiques de (plus 4,2 milliards). 

Cette augmentation a été, toutefois, amoindrie par la tendance baissière affichée par les importations de produits pétroliers (moins 25,9 milliards) et de machines, appareils et moteurs (moins 3,5 milliards). 

En cumul sur les huit premiers mois de 2016, les importations de biens sont évaluées à 1982,1 milliards FCFA contre 2019,7 milliards FCFA un an auparavant (moins 1,9%) en liaison, essentiellement, avec les machines, appareils et moteurs (moins 26,9 milliards) et les produits pétroliers (moins 113,3 milliards). 

« Cette tendance baissière a été, cependant, atténuée par la hausse des importations de produits alimentaires (plus 43,1 milliards), de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles (plus 24,4 milliards) et de produits pharmaceutiques (plus 7,1 milliards) sur la période.

Salon Planète Pme : Le Fongip Séduit La Cgpme

Le FONGIP (Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires) séduit au salon Planète PME, le grand rendez-vous annuel des petites et moyennes entreprises. Selon François Turcas, vice-président de la CGPME (Confédération Générale du Patronat des Petites et Moyennes Entreprises) en charge de l’international, la structure dirigée par Doudou Kâ est un outil «extraordinaire» pour les futurs investisseurs. Il s’exprimait lors de la signature d’une convention de partenariat entre la CGPME et la DPME (Direction des petites et Moyennes entreprises) du Sénégal, mardi 18 octobre.

Les patrons des PME françaises vont-ils prochainement se bousculer aux portes du Sénégal ? Une chose est sûre, le FONGIP (Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires) a séduit au salon Planète PME, le rendez-vous annuel des petites et moyennes entreprises.

Nous irons au Sénégal, car le FONGIP est un outil « extraordinaire » pour les nouveaux investisseurs, a soutenu François Turcas, vice-président de la CGPEME (Confédération Générale du Patronat pour les Petites et Moyennes Entreprises) en charge de l’international.

« Le FONGIP est une chose extraordinaire pour les futurs investisseurs. Sans fonds de garantie de l’Etat du Sénégal, on ne peut pas aller plus loin. Vous savez qu’actuellement en France, les gens sont très frileux, l’argent n’est pas disponible et dans tout investissement, il y a un risque. Là, si on nous enlève ce risque, parce que l’Etat sénégalais est derrière, nous allons y aller », a-t-il argumenté, mardi 18 octobre, au salon Planète PME, lors de la signature d’une convention de partenariat entre la CGPME et la DPME (Direction des Petites et Moyennes Entreprises) du Sénégal.

François Turcas et ses collaborateurs ont visiblement été convaincus et séduits par les exposés des officiels sénégalais, en l’occurrence Papa Mademba Ndao, directeur des PME du Sénégal, et Abdourahmane, directeur Pôle accompagnement, partenariat, animation réseaux et international au FONGIP.

« Quand une entreprise étrangère vient au Sénégal pour faire une affaire avec une entreprise sénégalaise, son premier souci, c’est que l’entreprise sénégalaise puisse respecter ses engagements. Une des conditions principales qui@@@ permettra à l’entreprise sénégalaise de pouvoir respecter ses obligations contractuelles, c’est de pouvoir avoir des financements qui lui permettront de produire suffisamment et en qualité en vue de répondre à ses obligations contractuelles. Et ce financement qui devrait lui permettre de pouvoir respecter ses engagements, le FONGIP est là pour le lui faciliter, pour le lui apporter en apportant sa garantie aux banques de la place. C’est dans ce sens que le FONGIP est un outil non seulement pour les entreprises sénégalaises, mais également pour les entreprises étrangères », a expliqué Abdourahmane Sy.

François Turcas et Papa Mademba Ndao ont ensuite procédé à la signature d’une convention de partenariat entre la CGPME et la DPME.

« Ce qui est recherché dans le cadre de cette convention de partenariat, c’est d’aller très rapidement vers des missions croisées des TPME/PME françaises vers le Sénégal et des TMPE/PME sénégalaises vers la France. Ce que je souhaite particulièrement pour avoir connu la France et toute son expertise dans certains secteurs, c’est très rapidement que nous puissions aller vers des relations de partenariat à des fins de transfert de technologie, à des fins de développement des petites et moyennes entreprises qui représentent l’essentiel de notre économie », a dit Papa Mademba Ndao.

Le transfert de technologie, a-t-il ajouté, est extrêmement important pour moi, parce qu’il faut que nous sortions de cette dépendance technologique. La seule porte de sortie qui nous est offerte aujourd’hui pour sortir de cette dépendance, c’est de nous approprier ces technologies-là, dans ce qui représente aujourd’hui le principal gisement d’innovations, c’est-à-dire la PME », a insisté le patron des PME sénégalaises.

Les réserves du premier gisement pétrolier sénégalais évalués à quelque 450 millions de barils (DG Petrosen)

http://www.dakaractu.com Le premier gisement de pétrole découvert au Sénégal en 2014, dont les réserves sont estimées "à 450 millions voire 500 millions de barils", devrait commencer à être exploité être exploité entre 2020 et 2023, a annoncé, jeudi, à Dakar, le directeur général de Petrosen, Mamadou Faye. 

"Depuis 2014, nous avons eu deux découvertes" de pétrole, dont une première "significative (.) dans la partie maritime profonde. Elle a fait l’objet d’évaluation qui a commencé en 2015. Nous venons de terminer et à mi-chemin, les réserves sont estimées à 450 millions voire 500 millions", a-t-il dit. 

Il s’exprimait lors d’une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères et le corps diplomatique accrédité à Dakar, au cours de laquelle Mankeur Ndiaye a présenté le programme provisoire de la présidence sénégalaise du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. 

Selon le directeur général de Petrosen, "d’autres perforations sont prévues avant la fin de l’année pour 2016 et 2017 et vont permettre de statuer définitivement sur les réserves en place et le taux de récupération attendu". 

"Nous pensons que le gisement sera économique et exploitable. Les études d’ingénierie vont suivre et seront terminées vers 2018 ou 2019 et nous pensons qu’à l’issue de ces études, nous pourront commencer l’exploitation entre 2020 et 2023", a-t-il dit. 

"La deuxième découverte, c’est du gaz au niveau de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Depuis janviers 2016, a poursuivi M. Faye, nous travaillons avec l’équipe mauritanienne dans le cadre d’une exploitation commune et nous sommes à un niveau très avancé sur le plan technique". 

Il précise que Kosmos Energy, Petrosen et Timis Corporation sont les détenteurs de ce gisement découvert sur le fleuve entre les deux pays du côté du Sénégal. De l’autre côté du fleuve, Kosmos détient 90% et la société nationale mauritanienne 10%, a-t-il relevé.  

"Les travaux d’exploitation commune de ces gisements sont prévus vers 2020-2021. Les investissements nécessaires pour l’exploitation de ce gaz sont estimés à 7 milliards de dollars", a-t-il expliqué. 

Le DG de Petrosean signale par ailleurs que le Sénégal et la Mauritanie continuent l’exploration de cette zone, dans l’espoir de découvrir d’autres gisements.

La Senelec réalise 100 milliards d’économie

http://www.seneweb.com De 900 heures en 2011, les coupures d’électricité sont passées aujourd’hui à moins de 80 heures par an. C’est, selon le secrétaire général de la Senelec, Abdoulaye Dia, le résultat du programme d’actions prioritaires mis en place par Makhtar Cissé à son arrivée à la tête de l’entreprise en 2015. Ce programme, souligne Dia, a permis à la Senelec de se passer de la subvention de 100 milliards de francs CFA que, depuis 2006, l’État versait annuellement à l’entreprise pour amortir le coût de l’électricité.  (Source : L’Observateur

Révélation de Abdoulaye Dia, secrétaire général de la Senelec : «Si tout se passe bien, obligatoirement d’ici à 12 mois le prix du courant doit baisser»

L’OBS – Les Sénégalais peuvent s’attendre à une bonne nouvelle d’ici à peu de temps. D’après les prévisions de Senelec, révèle Abdoulaye Dia, Secrétaire général de ladite société d’électricité, le prix du courant doit obligatoirement baisser d’ici à 12 mois et même avant. M. Dia a également listé les grands projets dans le mix énergétique que l’Etat du Sénégal est en train de développer. Au grand bonheur des populations sénégalaises.

Centrale solaire de Bokhol. «La centrale solaire de Bokhol (dans le département Dagana) de 20 mégawatts que va inaugurer le chef de l’Etat Macky Sall le 22 octobre prochain, marque l’introduction des énergies propres dans le parc de production du Sénégal. Elle va permettre à notre pays de gagner des points au niveau mondial. Cela, parce que dans le monde entier maintenant, l’on veut que toute la production énergétique soit faite à partir des énergies propres. Notre pays sera mieux noté, surtout que les bailleurs de fonds mettent des conditionnalités dans les financements. Si vous avez trop de pollution, ils vont avoir tendance à ne pas vous aider. Les bailleurs vont dire que le Sénégal a respecté un de ses engagements à la Cop 21, celui de réduire les gaz à effet serre. Cette puissance de 20 Mw va participer à satisfaire la demande en électricité des populations. Non sans avoir un impact sur la baisse du prix du kilowatt/heure. En réalité, c’est le 31 décembre 2013 que Senelec a signé dix contrats d’achat d’énergie. Sur les dix, il y avait neuf (9) centrales solaires dont les puissances varient entre 15 et 20 Mégawatts chacune et une centrale éolienne de 150 Mégawatts. En plus de la centrale solaire de Bokhol, les huit autres sont en cours de construction ou de développement. Il y a la centrale solaire de Malicounda, de 20 Mw, qui a commencé à produire de l’électricité la semaine dernière. Elle sera inaugurée le 3 novembre prochain. Ça nous fera 40 Mw de plus dans notre parc de production en 2016».

Entre 300 et 400 Mégawatts d’énergies renouvelables attendus. «Nous espérons voir 250 Mégawatts d’ici à 2019. A cela, il faut ajouter un appel d’offres qui vient d’être lancé avec l’appui de la Sfi (Société financière internationale) pour une centrale de 100 Mégawatts solaires. Il y a une autre centrale de 17 mégawatts, un don de l’Allemagne dans la zone de Mbour. Au total, on pourra avoir entre 300 et 400 mégawatts d’énergies renouvelables. Nous avons un programme de construction de beaucoup de centrales. Et ce programme va jusqu’en 2030. Il y a déjà 5 centrales qui seront installées à Cayar où le gaz est découvert. Il va y avoir une très grosse centrale d’une puissance de 300 à 1000 Mégawatts. Il y a d’autres centrales qui vont arriver. Dans la lettre de politique de développement du secteur de l’électricité, le Président Macky Sall nous a assigné un objectif : celui de réaliser le mix énergétique. La production d’énergie électrique ne doit pas seulement être faite à partir des combustibles fossiles (fuel et gasoil). Car ces combustibles coûtent cher et on ne peut pas maîtriser leur prix sur le marché».

Réduction du prix d’électricité. «Avec l’arrivée des centrales solaires en plus des centrales à charbon, surtout les centrales qui consomment moins de combustibles, notre coût de production va baisser. Depuis 2006, l’Etat mettait chaque année plus de 100 milliards FCfa pour subventionner l’électricité. Mais en 2015, l’Etat a versé zéro franc de subvention d’électricité à Senelec. Ça veut dire qu’aujourd’hui, on est arrivé à l’équilibre. Si le baril du pétrole ne monte pas et si Senelec continue ses efforts, l’année prochaine, ça va dégager une économie qui doit être une baisse du prix de l’électricité. D’après nos prévisions, si le baril reste autour de 40 et 50 dollars, en plus des projets que Senelec est en train de développer, obligatoirement d’ici à 12 mois, même avant, le prix du courant doit baisser. Mais c’est l’Etat qui décide de cela et pas Senelec».

Moins de 80 heures de coupures par an aujourd’hui. «Notre premier objectif est de mettre fin aux coupes d’électricité. En 2011, il y avait 900 heures de coupures d’électricité par an. Aujourd’hui, on est à moins de 80 heures de coupes par an. Et aucune de ces coupures n’est due à un manque d’électricité, comme c’était le cas avant. Il y a eu de gros investissements pour régler le problème de l’électricité. Presque tous les ans, on a fait une centrale pour rattraper le retard. Nous avons aujourd’hui une marge de 100 mégawatts tous les jours, sur une demande qui fait 560 mégawatts. Le problème des délestages est réglé. Depuis l’arrivée de Mouhamadou Makhtar Cissé à la tête de la Senelec en 2015, on a mis en place un programme d’urgence (Programme d’actions prioritaires) pour régler les petits problèmes.»MATHIEU BACALY

 POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE DU QUAI DE PÊCHE DE POTOU.

http://www.dakaractu.com L’une des doléances pressantes des populations de Potou, exprimées sous les différents régimes qui se sont succédés, sans suite jusqu'à présent, vient de voir un début de réalisation avec la pose de la première pierre du quai de pêche de Potou. 
La cérémonie s'est déroulée ce jeudi sous la présidence du ministre des pêches et de l’économie maritime, Mr Oumar Guèye. 
Occasion pour lui de rappeler toutes les réalisations déjà consenties par le président Macky Sall, pour développer et promouvoir le secteur de la pêche tout en renforçant les mesures de sécurité maritime, révélant au passage que le coût des travaux de ce quai de pêche s’éléve à 260 millions de francs cfa. 
Le président du Conseil départemental de Louga, Mr Mberry Sylla, a mis à profit la cérémonie pour offrir un lot de 150 gilets de pêche au conseil des pêches de Potou. Il leur a également remis au nom du Conseil départemental, les documents leur donnant droit à une nouvelle pirogue.  Les professionnels, les acteurs de la pêche ainsi que les élus locaux de la localité se sont tous félicités de la prochaine réalisation de ce quai... Mbargou Diop, Correspondant  permanent à Louga

ACCORD DE PRET DE LA BAD :28,5 milliards pour boucler la 1ere phase du Pudc

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé un prêt de 28,5 milliards au Sénégal pour le financement de la première phase du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc). Le ministre des Finances Amadou Ba et le président de la Banque africaine de développement (Bad) ont signé le document mercredi à Abidjan. Le président de la Bad a rappelé aussi l’approbation du Document de stratégie pays du Sénégal (DSP) (2016-20) le 14 septembre dernier pour un montant de 842,6 milliards.

Les responsables du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) peuvent afficher le sourire. La Banque africaine de développement (Bad) vient d’accorder un financement 28,5 milliards au Sénégal pour appuyer la première phase du Pudc. Le ministre des Finances qui séjournait à Abidjan a signé l’accord de prêt mercredi avec le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Adesina. Les 28,5 milliards Fcfa qui seront décaissés dans une dizaine de jours, vont contribuer à la mise en œuvre adéquate du programme. Il s’agit de la construction/réhabilitation de pistes rurales dans les zones les plus enclavées, incluant tous les ouvrages d’art et d’assainissement, la construction /réhabilitation de forages et châteaux d’eau, l’électrification de centaines de villages, l’installation de moulins de transformation, de moissonneuses et de groupes motos pompes.

Dans son allocution, M. Adesina a rappelé que le Conseil d’administration de la Bad a approuvé le 14 septembre dernier, « avec une appréciation particulière», le Document de stratégie pays du Sénégal (DSP) pour les cinq prochaines années à savoir 2016-2020. Ce document s’inscrit dans le sillage du Plan Sénégal émergent (2014-2035), et son plan d’action prioritaire  2014-2018.

842,6 milliards de Fcfa de la Bad pour le DSP 2016-20

En effet, avec l’approbation du Document de Partenariat Pays (Dsp) 2016-2020, c’est une enveloppe financière de 842,6 milliards Fcfa que la Bad accorde au Sénégal en soutien aux projets du Plan Sénégal Emergent (Pse), soit une augmentation de 453,24 milliards Fcfa par rapport au Dsp précédent dont l’enveloppe est de 389,36 milliards Fcfa. Ce financement est destiné à l’Appui, à la transformation agricole et au renforcement des infrastructures de soutien et à la compétitivité (énergie et transports).

Ainsi, c’est une enveloppe de 100 milliards Fcfa qui est destinée au financement de la Phase 2 du Pudc. Le projet de Promotion des Villes (Promovil) bénéficie d’un montant de soixante quinze milliards (75.000.000.000) Fcfa. Selon le ministre des Finances, l’objectif du Pudc est d’impulser une dynamique de croissance économique endogène, intégrée et soutenue. Il consiste à relever le niveau d’accès aux services de base dans les centres urbains, renforcer le système d’assainissement collectif pour faire face aux phénomènes d’inondations, mettre en place un système d’éclairage public adéquat et développer un système d’aménagement paysager pour améliorer le bien-être des populations.  «120 milliards Fca pour le financement du Projet de Train Express Régional (TER) permettent ainsi le bouclage de ce projet phare du Plan Sénégal Emergent (Pse) avec les Partenaires techniques et financiers que sont la Bid (197 milliards) et la Coopération française  (133 milliards) et la contrepartie de l’Etat du Sénégal (124 milliards). Le projet de construction du pont de Rosso pour un montant 7,5 milliards», a soutenu le ministre Amadou Ba

Le financement du Document de stratégie pays du Sénégal (Dsp) prend en compte aussi le Projet de construction d’une 3e usine de traitement à Keur Momar Sarr et ses renforcements en aval pour l’alimentation en eau potable de Dakar, pour un montant de 42,6 milliards. Ce financement vient compléter le coût global du projet qui s’élève à 274,190 milliards Fcfa. Le Projet agropole du Lac de Guiers pour un 89 milliards Fcfa, le programme Enable Jeunesse pour un montant de 16 milliards Fcfa, le Projet de route Farim-Tanaf Sénégal/Guinée Bissau d’un montant de 6 milliards, et le Projet de Partenariat Public Privé de chaîne de valeurs de la filière riz pour 62 milliards sont inclus dans le Dsp.Ousseynou BALDE  (L'AS)

Nébuleuse autour des permis d’exploitation des entreprises minières

http://www.dakaractu.com Le dernier rapport Itie a révélé un énorme scandale, pour ne pas dire un carnage financier. En effet, l’Etat a le droit de participer à titre gratuit dans le capital des entreprises minières lors de l’octroi de permis d’exploitation à hauteur de 10% libre de toute charge. Seulement, pour ce qui concerne Sococim bénéficiaire d’un permis, l’Etat a tout simplement renoncé à ses... parts. Que se cache t-il derrière cette nébuleuse et à quand remonte cette «renonciation» qui frôle le scandale ? 
L’autre fait assez troublant concerne la société nigériane A- Z Petroleum. En effet, toutes les entreprises minières se sont conformées à la procédure d’assurance des données adoptée par le Comité National. Mais, pour le secteur des hydrocarbures, sur les 8 sociétés ayant soumis des formulaires de déclaration, seule la société A–Z Petroleum n’a pas fait certifier son formulaire de déclaration par un auditeur externe. Le montant total des revenus déclaré par l’Etat pour la société A–Z Petroleum est de... 698 millions FCFA et représente uniquement 0,59% du total des revenus.

Me Madické Niang et les contrats de recherche d'or : Suite et pas fin

http://www.dakaractu.com Encore l’ancien ministre des Mines, Madické Niang, pourrait-on dire. Hier, nous vous parlions du contrat signé avec Cheikh Faye de Mdl qui est au cœur d’un rapport accablante de la CENTIF, chargée de traquer l’argent sale.  
Eh bien, les radars et antennes de Libération sont encore tombés sur une autre convention pour recherche d’or dont le bénéficiaire réfugié derrière la société 3 S International présente un profil «intéressant». Comment ça ? «Xana» qu’il s’agit d’un expert comptable qui avait été inculpé dans le cadre d’une rocambolesque affaire de détournement de fonds présumé à l’ANACS. «Teuss » !

BLANCHIMENT DE CAPITAUX : 212 dossiers transmis au parquet à la date du 30 juin 2016

http://www.dakaractu.com Entre janvier et juin 2016, la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) a transmis 6 rapports au parquet de Dakar qui a automatiquement ouvert des informations judiciaires. Au total, la Cellule chargée de traquer l’argent sale aura transmis 212 dossiers au ministère public à la date du 30 juin 2016.

Les «soldats de l’ombre» de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), chargés de traquer l’argent sale, carburent. Selon une note obtenue par Libération, les renseignements financiers ont bouclé une série de rapports transmise au parquet de Dakar pour l'ouverture d'informations judiciaires.  
De janvier à juin 2016 par exemple, la CENTIF a enregistré 65 déclarations de soupçon. Mais à la suite d’enquêtes poussées, 59 de ces déclarations ont été classées sans suite alors que les 6 ont donné suite à des rapports transmis au Procureur de la République. 
Au total, la Cellule a transmis, entre 2005 et le 30 juin 2016 212 rapports mettant en cause des faits de blanchiment présumé. Le «record» a été battu en 2013 avec la transmission au parquet de 24 dossiers. Pour autant, c’est en 2015 qu’elle aura reçu le plus de déclarations de soupçons. 164 déclarations de soupçon ont été reçues cette année mais finalement 16 rapports ont été remis au maître des poursuites. Nous y reviendrons amplement dans nos prochaines livraisons...

Situation nationale : lourdes menaces sur la paix sociale et la stabilité politique, alerte la Pacte

http://www.dakaractu.com La Plateforme des acteurs de la société civile pour la transparence des élections (Pacte) qui regroupe 9 organisations de la société civile s’est penchée sur la situation nationale qu’elle dit «marquée par de lourdes menaces sur la paix sociale et la stabilité politique nées des relations heurtées entre le pouvoir et l'opposition ». 
Ils en veulent pour preuve, la polémique sur la gestion des ressources naturelles. «La Pacte considère que les questionnements sur cette affaire sont légitimes et doivent par conséquent avoir une réponse appropriée». C’est pourquoi elle «invite le Gouvernement à faire toute la lumière sur ce qu'il est convenu d'appeler "l'affaire Franck Timis."»  
En effet, dit-elle : «De graves suspicions portent sur la régularité du processus de sélection de cet attributaire, des lobbies et intermédiations qui semblent impliquer des dignitaires de l’ancien régime et la famille de l’actuel président de la République et les profits qu’ils en auraient tirés au détriment des intérêts du peuple». Par ailleurs, condamnant «les violences qui ont été exercées sur des citoyens venus manifester de façon pacifique», la Pacte «réitère son engagement pour le respect des libertés publiques conquises de haute lutte et inscrites dans notre charte fondamentale qui garantit le droit à la marche et à toute forme d'expression des droits des populations dans le respect des lois et règlements». 
Ils soulignent qu’«à cet égard l'arrêté Ousmane Ngom en date de 2011 ne saurait constituer un prétexte pour la restriction des libertés de manifester sur tout ou partie du territoire». Et dans un souci d'apaiser les tensions politiques et sociales ambiantes, la Pacte invite le gouvernement «à ouvrir un dialogue sincère et constructif avec l’opposition» et les forces de l’ordre «à respecter les citoyens et cesser d’exercer la violence sauf en cas de légitime défense»

CHEIKH DIOP SG CNTS/FC, SUR LA SITUATION DU CHEMIN DE FER «Nous sommes déçus de la gestion de la transition à Dakar Bamako Ferroviaire»

http://www.assavoir.sn A la suite du dernier conseil central de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts/Fc) tenu à Dakar, le secrétaire général Cheikh Diop était hier, dans les ateliers de Dakar-Bamako ferroviaire (Dbf) à Thiès, pour s’enquérir de l’état d’avancement de la relance de l’entreprise. Au terme de la visite, il a affiché sa déception par rapport à la gestion de la transition à Dbf

«Le Conseil central de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts/Fc), qui s’est tenu à Dakar a fait l’évaluation des combats menés et dont le plus important, c’est la rectification des mauvaises politiques de privatisation et la relance des secteurs et des entreprises en difficultés, mais aussi l’absorption du lourd passif social». Ces propos ont été tenus hier à Thiès par Cheikh Diop secrétaire général de la Cnts/Fc, venu s’enquérir de l’état d’avancement de la relance des activités de Dakar Bamako Ferroviaire (Dbf). A l’en croire, le syndicat était en phase avec l’Etat sur le schéma institutionnel et la période de transition qui devait être d’ailleurs évaluée ce mois d’octobre.

A la suite de sa visite dans les différents ateliers, Cheikh Diop a  déclaré :  «nous sommes déçus de la gestion de la transition à Dakar Bamako Ferroviaire. Pour autant, nous n’allons pas baisser les bras, nous pensons que l’Etat va rectifier et poursuivre le schéma institutionnel. En cela, nous l’accompagnerons, mais nous disons aux Etats qu’il est grand temps de respecter les engagements et de décaisser les 7,5 milliards de Fcfa, pour faire fonctionner normalement la transition. Il est aussi grand temps de dire aux deux Etats que nous ne pouvons plus accepter des arriérées et des retards de salaire. Aujourd’hui, on aurait dû réparer toutes les machines, car actuellement il n’y a que trois locomotives qui fonctionnent, ce qui n’est pas viable. A la date d’aujourd’hui, l’entreprise aurait pu assurer intégralement les salaires et les charges de fonctionnement, si les deux Etats avaient respecté leurs engagements».

Pour Mambaye Tounkara, secrétaire du Syndicat Unique des Travailleurs de Transrail (Sutrail), les cheminots ne veulent plus des salaires de l’Etat, ce qu’ils préfèrent c’est le respect des engagements afin que la transition fonctionne comme prévue et que l’entreprise puisse générer suffisamment de ressources pour prendre en charge ses employés. Un tantinet pessimiste, le patron de la Cnts/Fc soutient : «nous ne sommes pas sûrs que cette transition puisse assurer cette situation là. A cela s’ajoute la frustration de certains camarades ayant des contrats à durée déterminée, devenus des contrats et durée indéterminée et qui sont hors de l’entreprise. Il y a également des camarades qui bénéficient de décisions qui leur sont favorables et qui ne sont pas toujours exécutées. Cela pose problème d’autant plus qu’il s’agit de camarades qui se sont sacrifiés, qui ont lutté pour que l’entreprise soit relancée. Pour toutes ces raisons, nous disons aux Etats que nous sommes à leurs côtés pour la relance du chemin de fer, mais nous exigeons à ce que toutes les frustrations soient réparées et que tous les engagements soient respectés».

Selon Cheikh Diop, l’évaluation des combats menés par la Cnts/Fc fait ressortir une volonté de l’Etat de rectifier les mauvaises politiques de privatisation. Ce qui a aboutit à la reprise du chemin de fer des mains de Jaber à la suite d’un long combat. «La Suneor a été également reprise, la Société Africaine de Raffinage maintenue, les Industries Chimiques du Sénégal relancées, Air Sénégal International liquidée avec le projet de création d’une autre entreprise en lieu et place. Le combat va se poursuivre dans ce cadre pour régler tout le passif social dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des collectivités locales, du nettoiement, etc., mais aussi régler les droits des travailleurs qui ont eu à être spoliés et surtout les travailleurs qui ont eu gain de cause après des décisions de justice et qui tardent à rentrer dans leurs droits. Nous voulons que l’Etat tienne compte du combat qui a été gagné pour la baisse des produits pétroliers qui ont un impact certain sur l’électricité, le pain, le transport, l’autoroute à péage, l’eau. La Cnts/Fc s’engage à se battre pour la satisfaction de ces revendications», conclut Cheikh Diop.Mbaye SAMB (L'AS)

JEAN MARIE FRANçOIS BIAGUI SUR LA PAIX EN CASAMANCE  «Il n’y a pas de négociations avec le Mfdc, c’est du bluff»

http://www.assavoir.sn Jean Marie François Biagui a  tenu hier la séance de dédicace de ses deux livres : « Mademba n’est pas un natif du terroir. Et alors ? Un plaidoyer contre l’autochtonie» et « Avis de Décès : le mensonge est mort en Casamance». Les deux ouvrages revisitent l’historique du conflit et proposent des  pistes de réflexion sur une autonomie de la Casamance.  L’ancien secrétaire général du Mouvement des Forces démocratiques de Casamance (Mfdc) a profité de l’occasion pour dénoncer les négociations entre le Gouvernement et le chef rebelle Salif Sadio sous l’égide de la congrégation  Sant’ Egidio. Il invite à un retour à la case départ sur la base des accords de 2004 pour parvenir à la paix

L’ancien secrétaire général du Mfdc a pris sa plume pour faire la genèse de la crise en Casamance et revenir sur les écueils qui retardent l’instauration de la paix au Sud du pays. Jean Marie François Biagui raconte ainsi les crépitements des armes et brocarde le Gouvernement qui a entamé des négociations sans César Atoub Badiate qui, d’après lui, est plus représentatif dans le maquis. «Il n’y a pas de négociations avec le Mfdc. C’est du bluff. Quand on décide de négocier avec Salif Sadio qui ne représente que 10% de la rébellion, on ne peut pas appeler ça négocier. Il n’occupe aucun territoire à l’intérieur du Sénégal», a dit Jean Marie François Biagui en marge de la cérémonie de dédicace hier.

En clair, le président du Mouvement pour le Fédéralisme et la démocratie constitutionnelle (Mfdc Fédéralisme) réclame le retour aux accords de 2004 comme document de base. «Le Gouvernement ne fait pas de la résolution du conflit, une priorité. Il n’a jamais approché l’aile majoritaire du Mouvement pour dire comment négocier. Nous voulons un retour des négociations sur la base des accords de 2004. Un processus qui était conduit par Macky Sall alors ministre de l’Intérieur. Ce document nous permettra d’arriver à un accord définitif en Casamance», soutient-il. Auparavant l’auteur du livre «Mademba n’est pas un natif du terroir. Et alors ? Un plaidoyer contre l’autochtonie» a  décliné son plan de sortie de crise. Une initiative qui passe d’après lui par l’autonomie de la Casamance qui est un vœu des populations « qui ne veulent ni de l’Indépendance, ni du statu quo».  Ce qui a fait dire au présentateur Léopold Ndiaye que «l’auteur veut montrer à travers ce livre la nécessité d’aller vers l’autonomie des régions naturelles au Sénégal. Il veut permettre à chaque région sénégalaise de s’accomplir par elle-même et de se développer.  Nous souhaitons mettre fin à l’Etat centralisé hérité du modèle colonial. A cet effet, l’érection d’entités juridiques autonomes  dans les régions naturelles la (Casamance, le Ferlo, la Vallée, le Sine Saloum, le Sénégal Oriental….) constitue une voie de sortie de crise», renseigne  Léopold Ndiaye écrivain qui a présenté le livre. 

Des régions autonomes au sein d’un Etat Fédéral

Dans la même lancée, Jean Marie François Biagui avertit contre toute négligence dans le dossier casamançais. «Nous voulons éviter que d’autres populations prennent le même chemin que les Casamançais. Ces entités seraient dirigées par un gouvernement local et pourraient s’auto administrer», dit-il. Une proposition qu’il juge beaucoup plus adaptée que l’Acte III de la décentralisation du régime de Macky Sall. « L’Acte III est un plagiat des idées prônées par le Mfdc. Nous pensons que la réforme n’est pas allée aussi loin. Nous espérions qu’elle  allait  ériger de vraies entités avec de vrais moyens. Mais malheureusement ce n’est pas ce qui est fait», soutient-il. Toujours dans son ouvrage, l’ancien chef de l’aile politique du Mfdc invite les casamançais à ne pas tomber dans la xénophobie. « Cette œuvre se veut aussi un pamphlet contre l’autochtonie. Une attitude qui est le fait de se réclamer du terroir et être le seul à s’y prévaloir. Je veux rappeler l’importance du cosmopolitisme et du brassage culturel  qui sont caractéristiques de la Casamance», argue-t-il. Quant au second ouvrage : «Avis de Décès : le mensonge est mort en Casamance», l’auteur revisite la vie du chef rebelle Sidy Badji, fondateur de Atika, la branche armée du mouvement. «J’ai voulu lancer une vision prospective sur la crise en Casamance. Un conflit qui est né d’un mensonge. Quand les populations ont manifesté en 1982 pour réclamer des écoles et des dispensaires, l’armée a tiré  sur elles. Donc on a décidé de prendre le maquis. D’une certaine manière, on est devenu indépendantiste par la force des choses», conclut-iMamadou Makhfouse NGOM (L'AS)

HYPERTENSION : UN SPÉCIALISTE ÉVOQUE UN TAUX DE PRÉVALENCE DE 24 %

Dakar, 21 oct (APS) - Quelque 24 % de la population sénégalaise souffre d’hypertension artérielle, a révélé, vendredi, à Dakar, le chef du service de cardiologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, le professeur Serigne Abdou Bâ, citant les résultats d’une enquête du ministère de la Santé et de l’Action sociale. 

"Pour la première fois, on a une enquête qui montre la prévalence exhaustive de l’hypertension artérielle au Sénégal. Au moins 24 % de la population du Sénégal souffre d’hypertension artérielle. C’est une moyenne nationale qui peut augmenter dans certaines régions", a-t-il déclaré. 

"Qui parle d’hypertension, parle de ses complications comme les maladies du cœur, l’insuffisance rénale, entre autres" a souligné le professeur Bâ au cours d’un point de presse organisé en prélude à la Journée mondiale du cœur, dont l’édition 2016 sera célébrée le dimanche 23 octobre, sur le thème "Redynamiser votre vie". 

Selon le spécialiste, "chacun est responsable de son bien le plus précieux, la vie. On peut la préserver et la redynamiser en prenant des résolutions simples qui nous permettent de vivre longtemps et encore mieux". 

Il a fait observer que l’environnement familial ou professionnel "est le lieu pour combattre efficacement les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires : lutter contre la sédentarité, manger de manière saine, bannir le tabac et éviter l’exposition des enfants au tabac et à la malbouffe".

"Au niveau mondial, a-t-il précisé, les maladies cardiovasculaires font 17 millions de décès par an’’, soit "plus que le Sida et le paludisme réunis".SKS/BK

AVEC 80 CARDIOLOGUES, "LE SÉNÉGAL DISPOSE DE LA PLUS GRANDE ÉCOLE DE CARDIOLOGUE" SUR LE CONTINENT (PRATICIEN

Dakar, 21 oct (APS) - Le Sénégal, avec 80 cardiologues répartis sur son territoire, dispose actuellement de "la plus grande école de cardiologie" en Afrique, derrière l’Afrique du Sud et le Nigéria, a soutenu, vendredi, à Dakar, le professeur Serigne Abdou Bâ, chef du service de cardiologie de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar.

"Le Sénégal dispose actuellement de la plus grande école de cardiologie en Afrique, derrière l’Afrique du Sud et le Nigéria", a-t-il déclaré au cours d’un point de presse organisé en prélude à la Journée mondiale du cœur, dont l’édition 2016 va porter sur le thème "Redynamiser votre vie". 

Cette journée initialement prévue le dernier dimanche du mois de septembre, va être célébrée le dimanche 23 octobre à travers une randonnée pédestre, à l’initiative du ministère de la Santé et de l’Action sociale, de concert avec la Société sénégalaise de cardiologie.

 "Nous avons 80 cardiologues, soit un cardiologue pour 150 mille habitants. Nous faisons mieux que l’Afrique du Sud qui a un cardiologue pour 450 mille habitants, mieux que le Nigéria qui un a cardiologue pour un million d’habitants", a soutenu Serigne Abdou Bâ. 

"Dans les autres pays africains, vous avez des cardiologues mais ils sont tous en ville. En Côte d’ivoire, on a à peu près 60 cardiologues et seuls trois ou quatre d’entre eux sont en périphérie’’, a-t-il signalé. 

"Au Gabon, on a 15 cardiologues et un seul est en dehors de Libreville" a ajouté le chef du service de cardiologie de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar. 

Selon Serigne Abdou Bâ, au Sénégal, "on a fait en sorte qu’il y ait un cardiologue dans chaque capitale régionale, sauf à Kolda et Tambacounda, parce qu’à plusieurs reprises, on a affecté des cardiologues qui n’ont pas voulu y rester".

"A Dakar, il y a un cardiologue dans presque tous les centre de santé. Parmi les 60 cardiologues en formation venant de 18 pays, 32 sont des Sénégalais", a indiqué le professeur Bâ.

Revenant sur la commémoration de la Journée mondiale du cœur, il affirme que le thème de l’édition 2016, à savoir "Redynamiser votre vie", est un appel à un plaidoyer collectif de l’ensemble de la société, pour combattre les maladies cardio-vasculaires.SKS/BK

Grève dans le secteur de la santé: Eva Marie Coll Seck appelle les syndicalistes à la raison

http://www.pressafrik.com La grève des syndicats de la santé dans l’Action Unitaire (2SAU) qui a paralysé le système dans certains hôpitaux, ne laisse pas indifférent le ministre de la Santé et de l'Action sociale.     
hier, en marge de l’inauguration de la salle de Chimiothérapie à l’hôpital Aristide le Dantec, Awa Marie Coll Seck a appelé les syndicalistes à la raison car a-t-elle dit: «La grève ne règle pas les choses». 

«Il y a des revendications légitimes qui ont été étudiées par l’Etat. Pour certaines de ces revendications, l’Etat s’est engagé et d’autres comme l’augmentation des salaires et autres, l’Etat a dit  qu’aujourd’hui il ne le peut pas mais il va réfléchir pour l’avenir», a tenu à préciser l'autorité de tutelle. Et d'indiquer: «Tous les travailleurs ont le droit de demander une augmentation mais c’est à l’Etat aussi de voir si sa masse budgétaire peut le permettre...». Aminata Diouf

Uemoa : Macky pose sa condition pour suivre Wade

Seneweb.com | Le Président Macky Sall ne fait pas une fixette sur le poste de président de la commission de l’Uemoa que son homologue nigérien convoite en se fondant sur un accord avec Abdoulaye Wade. « Je ne suis pas contre le fait que le Niger réclame l’application du protocole additionnel signé en 2011 par mon prédécesseur, c’est son droit, concède le chef de l’État. Mais mon droit aussi, c’est de faire en sorte que le Sénégal, deuxième économie de l’Uemoa, ne soit pas considéré comme quantité négligeable. »

Macky Sall se dit ouvert à une discussion avec Niamey sur la question. « Je reçois d’ailleurs l’envoyé spécial du Président Issouffou ce jeudi (hier), confie-t-il. Le Sénégal a toujours eu la présidence de la commission de l’Uemoa. Puis de 2002 à 2010, elle a été dirigée par le Mali. Et depuis, elle est devenue instable. Le Sénégal a pu se rattraper mais pour un mandat seulement. C’est ce qu’avait signé mon prédécesseur. Je dis d’accord, on va respecter ce qui a été signé, mais le Sénégal, deuxième puissance de l’Uemoa, doit-il rester sans poste ? Si avec mon frère et ami le Président Issouffou et les autres chefs d’État de l’Uemoa, nous parvenons à trouver les bonnes combinaisons et que chacun y trouve son compte, le Sénégal est preneur. »Le poste de président de la commission de l’Uemoa sera mis en compétition lors du prochain sommet des chefs d’État. L’ancien Premier ministre sénégalais, Cheikh Adjibou Soumaré, qui l’occupait, a démissionné avant le terme de son mandat. (Source : L’AS)

AN I Oumar Mal à la tête de la DPN : Les réalisations de la police nationale

http://www.dakaractu.com C’est le 14 Octobre 2015, que l’Inspecteur Général de Police Oumar MAL, a été nommé Directeur Général de la Police Nationale en remplacement de l’Inspecteur Général de Police, Anna Sémou FAYE.  
Installé dans ses nouvelles fonctions le 20 Octobre 2015 par le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Abdoulaye Daouda DIALLO, il a à son actif plusieurs réalisations. 
En effet, informe une note du bureau des relations publiques de la police, dès sa nomination, le Directeur Général de la Police Nationale « s’est inscrit dans la continuité tout en faisant de la satisfaction des besoins sécuritaires le credo de son action ». 
Et parmi ses réalisations, elle cite la valorisation et la capacitation des ressources humaines, la formation continue des fonctionnaires de Police; les stages de formation des unités anti-terroristes, l’équipement de la Division de la Police scientifique et technique ou encore la dotation accrue en logistique pour renforcer la mobilité des unités de Police urbaine et d'intervention. 
Sur le plan des infrastructures, huit (08) nouveaux postes frontaliers (Médina Yéro Foula, Karang, Bignona, Kaffrine, Tambacounda, Podor, Foundiougne et Dahonga) pour un meilleur contrôle et une sécurisation renforcée des frontières ont été mis sur pied, ainsi que la création des Groupes opérationnels des unités d’intervention du GMI (Saint-Louis et Tambacounda, Kaolack en cours de finalisation). L’érection de nouveaux commissariats dans des régions jusque-là non pourvues et dans des quartiers sensibles de la banlieue (Grand-Yoff, Richard-Toll, Kédougou) est aussi à son actif. 
Dans les perspectives, pour la sécurisation des personnes et des biens, 1.800 policiers seront recrutés en 2016 indique la même source. « Pour la première fois, la Police recrute des ingénieurs en télécommunication, des informaticiens, des maçons, des Sages-femmes, des infirmiers, des plombiers, des musiciens et des mécaniciens », lit-on sur la note. 
Même si des efforts restent à faire, conclut-elle, la Police Nationale demeure l’institution qui fait rêver beaucoup de jeunes sénégalais. A preuve, pour les 30 postes à pourvoir ouverts aux civils, dans le grade de commissaire de Police, 544 maitrisards ont présenté leurs candidatures tandis que pour les 195 postes à pourvoir ouverts aux civils, dans le grade de Sous-officiers de Police, 11.590 candidats ont déposé leurs candidatures, et plus de 3.000 candidats au grade d’Agents de Police pour le concours de 2016. 
A l’international, la Police Nationale compte trois contingents forts chacun de près de 140 hommes et femmes déployés au sein des différentes missions de maintien de la Paix des Nations-Unies qui tiennent en haute estime ces unités de Police Constituées (FPU) du Sénégal.

MACKY SALL  RASSURE L’OPPOSITION  «Les législatives se tiendront au plus tard le 29 juin 20

http://www.assavoir.sn  Le Président Macky Sall déborde d’énergie en cette journée du mercredi 19 octobre. Passionné d’agriculture et très attaché au monde rural, il est dans son élément quand il quitte la gouvernance de Tambacounda pour se rendre dans les profondeurs des périmètres agricoles de Laboya, Gouloumbou et Médina Yara. Entamée à 10 h sous un soleil ardent, la dernière journée de sa tournée économique ne s’achèvera que dix heures plus tard à la gouvernance de Kaolack par la remise de matériel du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) aux régions de Kaolack, Kaffrine, Tambacounda et Kédougou. Tard dans la soirée, nous nous sommes entretenu avec lui sur son attachement à l’hinterland, les élections législatives et la présidence de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine(Uemoa). 
Monsieur le Président de la République, vous venez de boucler votre tournée économique de trois jours dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Tambacounda. Quelles sont les raisons de votre passion pour l’agriculture ?

 Si vous vous rappelez bien, le premier point de mon programme appelé Yoonu Yokkuté, c’était de mettre fin aux injustices sociales et de faire plus d’équité. Lorsqu’on regarde la carte de localisation des infrastructures sociales et de développement, on voit une disparité trop flagrante entre la partie occidentale du pays et la partie orientale.

La façade maritime qui comprend les grandes villes draine l’essentiel de l’activité économique ; par contre, la ligne comprise entre Dagana et Kolda est dépourvue d’infrastructures et a de grands besoins en eau et en matériel d’allègement de travaux des femmes.

Pendant ma période d’opposition, lorsque j’ai parcouru durant trois ans le Sénégal des profondeurs, j'ai été particulièrement touché par le dénuement total des populations et des localités de l’intérieur du pays. A l’époque, j'avais parlé à l’Alliance pour la République (Apr) du Nouvel ordre des priorités à définir dans la gestion des ressources publiques si nous arrivions au pouvoir. Nous comptions revoir leur redistribution, nous occuper de nos terroirs de l’intérieur, faire une politique d’aménagement du territoire, sans oublier les difficultés de Dakar liées aux inondations et celles des autres grandes villes.
J’ai d’abord donné une réponse au monde rural par la mise à niveau du Pudc. Programme d’urgence parce qu’avant d’atteindre l’émergence en 2035, il faut que les gens vivent, qu’ils aient accès à l’eau.

Autre programme d’urgence, c’est le Programme d’urgence de modernisations des axes frontaliers (Puma). En vérité, il n’y a aucune infrastructure sociale dans les zones frontalières. Il faut faire en sorte qu’elles se sentent entièrement sénégalaises. En plus, il y a le Pôle prioritaire de développement de la Casamance (Ppdc). Il vise à relancer les activités économiques et sociales de cette région et à la doter d'un certain nombre d’infrastructures de développement en vue d'accompagner le processus de paix. Nous avons plusieurs projets aussi dans les ministères.

J'ai lancé le Plan Sénégal Emergent (Pse) qui a repris l’essence du Yoonu Yokkuté et qui lutte contre les injustices sociales et vise à avoir une productivité développante. C’est ce que nous faisons actuellement avec l'agriculture en augmentant les superficies et les rendements, en enlevant la pénibilité pour la rendre attractive. Ensuite, nous faisons des pistes d’accès au marché de consommation et travaillons pour la transformation des produits agricoles. Il faut donc une approche intégrée, globale ; une approche dans la chaîne de valeurs. Nous sommes toujours dans l’axe 1 du Plan Sénégal Emergent.

Il faut, non seulement, à travers la décentralisation, donner davantage de contenu à nos territoires, mais aussi accompagner les producteurs dans la mécanisation, l’augmentation des capacités dans les intrants nouveaux pour que l’agriculture soit une agriculture de développement avec des objectifs d'autosuffisance en riz, en oignon, en tomate, mais aussi nos capacités d’exportation de produits horticoles. Pour chacune de ces spéculations, y compris la banane, nous avons fixé des objectifs précis et nous mettrons les moyens qu'il faut.

A titre d’exemple, en 2015 nous avons injecté 143 milliards F Cfa dans le secteur agricole et cela nous a rapporté 450, pratiquement donc un facteur multiplicatif par 3,5. Vous mettez un et vous récoltez presque quatre. Ce n’est pas une dispersion de nos ressources. Si le Sénégal parvient à enrichir ses producteurs au lieu d’importer du riz, si 200 milliards F Cfa restent ici et vont aux producteurs, on les enrichit. C’est cela le sens de la politique que je mène à travers le PSE et cela n’en est que l’axe 1.

Outre l’agriculture, vous misez aussi sur les infrastructures.

Nous avons aussi un programme pour les infrastructures de soutien au développement : autoroutes, routes, pistes, ponts, etc. Nous allons construire un grand pont à Foundiougne, l’un des plus grands d’Afrique de l’Ouest. Le financement a été accordé. Nous allons renforcer le projet autoroutier et le 24 prochain, nous inaugurons l’axe Diamniadio-Aibd-Sindia. Vous voyez donc avec quelle cadence nous avançons sur les autoroutes. J’y reviendrai lundi pour montrer toute la cohérence de notre politique de transport.

Nous allons publier un livre blanc pour montrer secteur par secteur, l’évolution du budget. Aujourd’hui, nous sommes à 3360 milliards F Cfa, alors que quand j’arrivais au pouvoir nous étions à 2.200 milliards F Cfa. En quatre ans, nous avons fait un bond de plus de 1.000 milliards.

Sur le budget d’investissement qui assure réellement le développement, nous sommes à plus de 1.200 milliards alors que nous étions à moins de 600 milliards en 2012. C’est cela qui va nous permettre d’assurer nos objectifs de développement et d’atteindre l’émergence.

L’autre axe et non le moindre, c’est la gouvernance qui est un des piliers du Pse, mai aussi l’Etat de droit, la sécurité. Nous devons veiller à ce que notre pays continue d’être sûr. Nous avons lancé l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), initié la politique de déclaration de patrimoine et adhéré à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie). Le Sénégal est le seul pays d’Afrique à avoir publié l’ensemble de ses contrats miniers et pétroliers. Nous allons bientôt passer d’un statut d’observateur à celui de membre à part entière de l’Itie.Je pense que tout cela est positif dans l’évolution de notre pays vers l’émergence. Par la grâce de Dieu, nous avons des perspectives heureuses et il faut que nous nous concentrions sur ces activités et c’est ce que j’ai demandé au gouvernement : c’est-à-dire de rester dans le temps de l’action, d’expliquer certes quand c’est nécessaire mais de rester dan le temps de l’action.

Avec les réalisations que vous êtes en train d’égrener, pourquoi voulez-vous reporter les législatives comme le laisse croire une certaine opinion ?

C’est de la spéculation et c’est prématuré de parler des législatives.  Avec moi, la démocratie ne peut pas faiblir, car je suis un démocrate. Durant toute ma vie, j’ai lutté pour la démocratie, les libertés. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va nous donner des leçons de démocratie. Certes nous sommes humbles dans nos manifestations, dans nos actions, mais nous restons quand même des acteurs de premier plan pour la consolidation de la démocratie dans ce pays. Il n’y a d’ailleurs pas de raison qu’il n’en soit pas ainsi.

Le calendrier électoral est connu. Les élections législatives se tiendront au plus tard le 29 juin prochain, date à laquelle elles s’étaient tenues en 2012. La date sera fixée et il n’y a pas de débat possible sur cet agenda. Je ne suis pas dans la spéculation, dans les calculs politiciens. Le calendrier républicain sera respecté.

L’Uemoa va se choisir un nouveau Président de Commission en décembre prochain. Comment le Sénégal prépare-t-il cette échéance ?

Le Sénégal ne fait pas sa diplomatie dans la rue ou à travers les médias. Ce que nous devons faire dans le respect des relations que nous avons avec les pays voisins, les pays amis, avec les pays membres des mêmes cercles d’amitié, nous le faisons dans le cadre de la diplomatie. Nous défendons naturellement les intérêts de notre pays comme le font tous les pays. Je dis simplement que je ne suis pas contre le fait que le Niger réclame l’application du Protocole additionnel signé en 2011 par mon prédécesseur. C’est son droit, mais mon droit aussi, c’est de faire en sorte que le Sénégal, deuxième économie de l’Uemoa, ne soit pas considéré comme quantité négligeable.  Vous croyez que c’est logique ! A partir de là, on doit regarder les éléments de l’équation et trouver une solution juste. Il faut que les choses soient bien posées. Je reçois d’ailleurs l’envoyé spécial du Président Issouffou ce jeudi (Ndr : hier).

Le Sénégal a toujours eu la présidence de la Commission de l’Uemoa puis de 2002 à 2010, elle a été dirigée par le Mali. Et depuis, elle est devenue instable. Le Sénégal a pu se rattraper mais pour un mandat seulement. C’est ce qu’avait signé mon prédécesseur. Je dis d’accord, on va respecter ce qui a été signé, mais le Sénégal, deuxième puissance de l’Uemoa, doit-il rester sans poste ?  Si avec mon frère et ami le Président Issoufou et les autres chefs d’Etat de l’Uemoa, nous parvenons à trouver les bonnes combinaisons et que chacun y trouve son compte, le Sénégal est preneur

Quitte même à ce que le Sénégal prenne le poste de Vice-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) ?

Tout cela peut participer comme consolation, mais il faut trouver des réponses appropriées, sinon c’est injuste. Et personne ne peut obliger un pays souverain et membre à avoir telle ou telle attitude. Ce n’est donc que dans le dialogue, la concertation et le respect mutuel que nous pourrons y arriver. Et je pense que c’est cet esprit qui anime aussi mon homologue, le Président Issoufou du Niger. J’ai beaucoup d’affection et d’admiration pour lui et c’est réciproque. Mais dans le cas de la présidence de la Commission de l’Uemoa, chacun défend les intérêts de son pays, mais nous le ferons aussi dans l’intérêt de la communauté.Entretien réalisé par Mamadou Thierno TALLA (L'AS)

LE DOCUMENT  DE LA COMMISSION DE REVUE DU CODE ELECTORAL REMIS AU MINISTRE DE L’INTERIEUR :L’opposition dénonce un rapport non consensuel

http://www.assavoir.sn L’opposition continue de dénoncer l’absence de consensus dans le rapport de la Commission technique de revue du code électoral. D’autant que le document remis hier au ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, comporte 8 points de désaccords. Selon Déthié Fall de Rewmi, le ministre de l’Intérieur a déjà montré ses limites.

L’opposition n’est pas satisfaite du rapport de la revue du code électoral remis hier au ministre de l’Intérieur. Déthié Fall et ses camarades dénoncent le comportement de Abdoulaye Daouda Diallo qui n’a pas voulu ouvrir le débat lors de la remise du document. Selon le numéro 2 du Rewmi, c’est un comportement particulièrement craintif pour quelqu’un qui veut rassurer. «Sa personne constitue le premier élément à problème dans le processus électoral. Son départ n’est plus une demande de l’opposition, mais une demande sociale. C’est quelqu’un qui a montré ses limites objectives, il n’est capable d’organiser une élection transparente dans ce pays. Ce qui s’est passé aujourd’hui le prouve ç suffisance pour ceux qui en doutaient», peste Déthié Fall qui relève des désaccords majeurs concernant des points essentiels. Entre autres, il s’agit selon lui, de la confirmation et de la radiation d’électeurs non votants, et de l’augmentation du nombre de députés à l’Assemblée  nationale de 150 à 160  pour la diaspora. «Ce quota doit être tiré du nombre de 150 déjà existants, car les populations s’interrogent sur l’utilité des députés de la  diaspora. Il est important d’instaurer le bulletin unique pour des raisons économiques au lieu de deux bulletins par candidats», clame le rewmiste qui déplore le mode de scrutin, aux législatives, avec un seul tour à la place d’un scrutin majoritaire à deux tours. Compte tenu de tout cela, Déthié Fall pense que Abdoulaye Daouda Diallo doit cesser de gérer le plus rapidement possible le processus électoral.

A propos de la répression de la marche de l’opposition tenue le 14 octobre dernier, Déthié Fall fulmine : «au lieu d’encadrer la marche,  ils nous ont gazé, ne voulant pas écouter ce que nous avions à dire. Ils n’ont qu’à se réapprovisionner de gaz lacrymogènes car ce que Macky Sall candidat avait refusé, nous n’allons pas l’accepter aujourd’hui».

AMSATA SALL, PRESIDENT DE LA COMMISSION TECHNIQUE DE REVUE DU CODE ELECTORAL « Il y a eu certes des divergences…»

http://www.assavoir.sn Selon le président de la Commission technique de revue du code électoral, Amsata Sall, cette structure est devenue par la force des choses un instrument  essentiel d’évaluations de dispositions légales et réglementaires sur le mode d’élections  et de propositions d’enrichissement du code électoral symbolisant l’option stratégique pour le dialogue politique et la concertation participative et inclusive. «La pluralité de la Commission de cette année résulte en partie de sa large composition, en plus de ses membres classiques. Ce qui a regroupé des experts électoraux et les différentes formations politiques», dit-il avant de reconnaître toutefois des divergences mais le seul fait de rester en conclave durant 45 jours pour échanger constitue un motif de satisfaction.  «Les approches différenciées ont permis d’approfondir les questions et discussions marquées par l’expression de sensibilités différentes», dit-il.

Pour le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, ce rapport est le fruit de beaucoup d’efforts, de réflexions intenses et croisées et provient d’acteurs divers et de spécialistes de la matière. « Le dialogue national autour des questions sociétales majeures apparaît comme un impératif au regard du contexte international marqué par des défis sécuritaires énormes.  Le recours au dialogue politique transcende les contingences du moment et relève d’un choix optionnel stratégique de notre pays illustré par plusieurs versions du code électoral», argue le ministre.Ngoya NDIAYE (L'AS)

Déthié Fall : «le départ d’Abdoulaye Daouda Diallo est une demande sociale»

http://www.pressafrik.com nL’opposition continue de dénoncer le maintien d’Abdoulaye Daouda Diallo en tant que ministre de l’Intérieur et organisateur des élections. En effet, selon Déthié Fall, la question de son limogeage est désormais avalisée par les populations, ce qui en fait une demande sociale.

«Sa personne constitue le premier élément à problème dans le processus électoral. Son départ n’est plus une demande de l’opposition, mais une demande sociale. C’est quelqu’un qui a montré ses limites objectives, il n’est pas capable d’organiser une élection transparente dans ce pays. Ce qui s’est passé aujourd’hui le prouve à suffisance pour ceux qui en doutaient», a déclaré Déthié Fall, le n°2 du parti Rewmi hier, lors de la présentation du rapport de la commission technique de la revue du code électoral.

Selon lui, le code présenté par le ministre de l’Intérieur porte sur certains points qui jusqu’à présent, n’ont pas encore été discutés avec les partis de l’opposition sénégalaise. Il s’agirait, entre autres de l’augmentation du nombre de députés qui doit passer de 150 à 160, de la radiation de certains électeurs présents sur le fichier existant s’ils ne confirment pas leur désir de figurer sur celui qui va être mis en place.

Revenant sur la marche dispersée de Mankoo Wattù Senegaal, le dauphin d’Idrissa Seck se désole de la posture des autorités étatiques. Lesquelles autorités,  «au lieu d’encadrer la marche,  ils nous ont gazé, ne voulant pas écouter ce que nous avions à dire » 

Mais, prévient-il : «ils n’ont qu’à se réapprovisionner de gaz lacrymogènes car ce que Macky Sall candidat avait refusé, nous n’allons pas l’accepter aujourd’hui».Ousmane Demba Kane

Législatives de 2017 : Le PS ira avec Benno

http://www.walf-groupe.com Pour les élections législatives à venir, le Parti socialiste (PS) ne fera pas cavalier seul mais partira plutôt avec la coalition Benno Bokk Yakkar (BBY). C’est ce qu’a annoncé, ce vendredi, Serigne Mbaye THIAM, au cours d’une conf&ea

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