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CYCLE DE TABLES-RONDE DE ‘REFONDATION NATIONALE’ : LA LAICITE EN QUESTION(S) 

QUE RETENIR DE NOS ECHANGES ?

Quelques balises pour construire une synthèse collective

Vous avez dit Laïcité(s) ? Une notion polysémique et glissante

« Contextualisons d’abord avant de conceptualiser » propose un internaute[1] sur la page Facebook de REFONDATION NATIONALE. En fait, cette tension entre TEXTE et CON-TEXTE a traversés tous les deux jours de débat. Elle nous a offert un panorama de vécus, pratiques et expériences très diverses et enrichissantes à travers le temps et l’espace (Turquie, Allemagne, France, !

Une première évidence se dégage : le débat a été et reste difficile dans la mesure où les « pour » et les « contre » utilisent le même vocable avec des contenus diamétralement opposés.

Quelles postures générales se dégagent de nos échanges ?

Dans cette discussion, nous avons entendu : « non » ! « c’est à voir », « il faudra », et « oui » :

1.     [Non ! ]: Refus de la laïcité d’essence antireligieuse ou laïcisme

La laïcité a été largement présentée comme une notion aliénante introduite comme élément d’un projet de domination (A. Tidiane Wone, Pr Makhtar Diouf), dont il faudrait se débarrasser (y compris le mot lui-même ?!) 

Tout autant les participants ont fait montre du refus d’un « paquet religieux » qu’on voudrait nous fourguer, sans considérations critiques et objectivantes de notre part.

2.    [C’est à voir ! ] Malgré les nombreuses velléités dans ce sens, on reste dans des essais de définition encore malaisée d’un concept alternatif à « laïcité »

3.    [Il faudra…] On a relevé un « projet » très largement partagé de se recentrer sur ce qui fait sens pour nous (sénégalais) et revivifier le projet sociétal, mais sans consensus actuel sur les « ingrédients clés » de ce contrat social renouvelé !

4.    [OUI] à une régulation de la société où l’état ne contrôle pas la religion et où il est autonome des sphères religieuses et réciproquement. L’Etat est neutre par rapport aux croyances et équidistant vis-à-vis des ordres religieux. C’est là une conception qui convenait à la quasi-totalité des débatteurs.

La vraie problématique ?

L’enjeu fondamental est celui du vivre-ensemble, plus précisément la REGULATION DU VIVRE-ENSEMBLE ET DU LIEN ENTRE ETAT, RELIGION ET POUVOIR;

Pour cette acception-là, nous avons des sources et références propres (M. Ndiaye, S M Sy Diamil, A. Tine) sur lesquelles nous pouvons adosser une conception et une pratique sénégalaise du vivre-ensemble et des rapports entre pouvoir et religion

Ces références ont besoin d’être exhumées et ont leur place dans l’enseignement public ; sans complexe. Au contraire, nous avons des choses à apporter dans la résolution de ces questions dans le monde contemporain

Au niveau de la société, le problème n’existe pas, avec ces belles traditions dont nous avons hérité et que nous continuons à faire vivre (cf. S. Mansour Sy Diamil).

Mais il y a un décalage évident entre, d’une part, ces pratiques et schèmes très opérants dans notre société et, d’autre part, le dispositif juridique et institutionnel. Cela s’explique par :

·             le suivisme juridique «ou tendance au «  copier–coller » (S. Fallou Diop)

·             une production intellectuelle authentique de valeur qui reste ignorée par l’intelligentsia nationale (M. Ndiaye, S. Mansour Sy Diamil)

·             des fractures sociales au Sénégal qui se répercute dans nos textes et institutions(S. Fallou Diop), qui à son tour les alimente…

·             un intellectualisme étroit qui empêche les débats de féconder la société (P. O. Fall Pofrima)

Ainsi, il en ressort que notre fond culturel n'inspire ni notre constitution, ni nos lois et règlements (Oumar Sall).

Certes, des principes à valeur d’universalité sont identifiables dans le corpus juridique ; mais ce décalage entraîne une pratique jugée insatisfaisante de la « laïcité », notamment dans les rapports Etat-religion :

·             Instrumentalisation réciproque entre leaders politiques et religieux (certains ont même parlé de « rapport incestueux entre l'Etat et communautés religieuses)

·             Etc.

Enjeux

Les échanges autour de cette problématique portent plusieurs enjeux-clés pour le devenir du Sénégal :

ü  Inclusion de la majorité socioculturelle de ce pays dans l’architecture institutionnelle et dans le système économique

ü  réconciliation du corps des textes avec la réalité sociologique et historiographique de ce pays

 

Il ressort également de ce qui précède que nous devons trouver une réponse propre sous forme de synthèse puisant aux différentes sources du Sénégal contemporain[2], en comblant un gap historique (dans le « contrat social » sénégalais), en faisant « recours » et non pas « retour » à notre patrimoine social, culturel, religieux, etc.

Mais comment y arriver sans :

·             parvenir à une articulation cohérente entre « njiit » (dirigeant dans l’ordre temporel) et « kilifa » (guide spirituel), « loi » et « esprit des lois » ?

·             devenir vraiment indépendants et souverains (en actes et en pensée) ?

Des Positions contrastées sont ainsi constatées sur la manière de répondre à ces défis :

·             Quelle lecture du texte religieux ?

·             Comment (ré)introduire l’esprit des lois pour asseoir un équilibre juste et durable dans la société, en utilisant de façon avisé les références spirituelles et religieuses sans enfermement (P. Mbow) et sans constructions hégémoniques (A. N. K. Ndao)?

·             Quelle posture face au legs de « l’ancien » colon (langues nationales, statut du français, etc.) ?

·             Quel niveau de collaboration entre Etat et ordres religieux ?

·             Quels rapports entre Etat et Pouvoirs religieux qui donne du sens encore à la citoyenneté et aux principes d’égalité et d’équité consubstantiels à la Res-publica ?

Il y a donc nécessité d’approfondir le débat, d’autant plus qu’il y a des risques et menaces qui s’amoncèlent, qu’ont dénoncés plusieurs panélistes à travers leurs analyses :

·             fondamentalisme extrémiste et stratégies de la terreur

·             projet d’un état islamique en gestation (?)

·             stratégies hégémonique de groupes confrériques et « accaparement de notre Etat » pris en tenailles à la fois par des logiques maçonniques et par des logiques confrériques

·             émiettement des confréries

·             lobbies francs-maçons

·             néocolonialisme

·             influence extérieure et imposition d’un projet de société incompatible avec les croyances et valeurs du plus grand nombre

·             concurrence entre classe politique et cercles maraboutiques pour le contrôle et l’orientation des masses

·             etc.

Avec l’absence de débat ouvert sur cette question, avec les confusions notionnelles, on ne pondère pas ces risques et menaces de la même façon… Pour certains, la société est déjà fortement « gangrenée » par ces maux tandis que pour d’autres, il s’agit de phénomènes marginaux…

Chemin faisant, la peur « prend le pouvoir » et induit un affrontement sourd, provocations et radicalisations qui minent le substrat de notre modèle de coexistence…qui expliquent le caractère exacerbé des positions, le règne de l’ère du soupçon généralisé. A l’analyse, apparaissent deux camps assez distincts, avec stigmatisation et rejets mutuels (C. Gueye).

Dialogue(s)

Dans ce contexte, le dialogue est-il possible ? Si oui, comment l’organiser de façon efficace et fertile ? passé la diatribe contre l’autre, nous devrons repenser nos postures, à commencer par ceux qui se désignent comme intelligentsia. On nous appelle à passer du monologue au dialogue (P. O. Fall), en se débarrassant de la ruse (P. O. Fall) et de l’hypocrisie (M. Barro) ou de la duplicité permanente (A. Ndao)

En fait, on a vu qu’en discutant de façon ouverte, respectueuse des différences, on constate qu’il y a entre nous plus de convergences que de divergences (S. Fallou Diop) 

Des convergences possibles :

Malgré le caractère souvent passionné des débats, on a ainsi décelé plusieurs références avancées par les panélistes qui peuvent fonder de réelles convergences sur la question. On peut relever :

è Le consensus sénégalais s’est fait sur le fait qu’on n’impose pas une religion (Pr M. Ndiaye)

è Nous avons bien pratiqué les droits humains avant l’arrivée des occidentaux (A. Mbodj)

è L’islam sénégalais apparait beaucoup plus comme un islam social que politique (P. Mbow). Il y a une ouverture fondamentale au pluralisme, à la liberté de croire ou ne pas croire qui prend source dans le Noble Coran :« nulle contrainte en religion » ; l’intelligence humaine, le discernement est le moyen par lequel les gens gèrent leur rapport au monde et à l’autre (S. M.Sy Diamil)

è La constitution sénégalaise affirme déjà le principe de l’enracinement dans les valeurs culturelles sénégalaises ; Mais si elle pose les bases d’une conception du vivre ensemble et des relations Etat/ordres religieux (A. Mbodj), il est clairement ressorti des discussions qu’il est toujours besoin :

·             de clarifier ou remplacer la notion de laïcité figurant dans notre charte fondamentale (discutants)

·             d’intégrer plus de contenus reflétant les caractéristiques et réalités de nos pays et civilisations (M. Barro)

è Il n’y a pas solution de continuité entre principes et règles des droits humains consacrée dans des conventions à l’échelle internationale ou africaine et nos croyances et réalités locales (discutants). Même si nous ne pouvons pas, dans une approche positiviste ou un simple juridisme (contributeur sur Facebook), endosser les contenus définis dans une sphère occidentale qui prétend ou qu’on prend pour constitutive de l’Universel (discutants)

Eléments de définition d’une « laïcité à la sénégalaise » ou plutôt d’une solution sénégalaise au vivre-ensemble profond et durable :

Il est opportun de reprendre ici la proposition de définition de la « laïcité » à inscrire dans la nouvelle constitution du Sénégal par les ASSISES NATIONALES (rappelée par l’un des panelistes comme piste de synthèse). En effet, il s’agit là d’un cadre inclusif de discussion et négociation, consolidée par une démarche participative de la CNRI qui a confirmé qu’il s’agit bien là d’une COMMANDE CITOYENNE. Ceci, d’autant plus que ces propositions répondent bien de l’orientation générale de nos débats.

« La laïcité de l’Etat au Sénégal signifie au plan constitutionnel que :

·   Le pouvoir temporel doit s’abstenir d’intervenir dans le fonctionnement des institutions à vocation spirituelle, qui à leur tour, ne doivent pas exercer leur emprise sur les pouvoirs politiques, civils et administratifs.

·   Les institutions de la République ne peuvent être caractérisées dans leur expression par une religion, une secte ou une confrérie. Les représentants des institutions sont tenus dans l’exercice de leurs fonctions de s’abstenir de marquer leur préférence ou leur rejet d’une religion, d’une secte ou d’une confrérie.

La laïcité implique :

       Le devoir de garantir la liberté de conscience et le droit d’exprimer ses convictions ; il ne doit y avoir ni privilège, ni discrimination découlant d’une appartenance ou d’une non appartenance à une confrérie ou confession. Cependant, il est à noter que l’application de la liberté de conscience doit concerner les espaces publics et privés, les espaces socio politiques et religieux. En effet, il est crucial aujourd’hui d’apporter des solutions durables à la question de l’occupation des espaces publics et des pollutions de diverses natures causées par l’expression ostentatoire et anarchique de la liberté religieuse telle que les Sénégalais la vivent au quotidien avec son corollaire de conflits latents.

       ¬La neutralité qui signifie qu’il n’y a pas de hiérarchie de traitement entre les croyances ou entre croyance et non croyance. L’Etat n’est pas indifférent envers les communautés religieuses ou non croyantes et, est tenu d’observer un traitement équitable à leur égard. Les actions de l’Etat doivent se faire au profit de toutes les communautés religieuses.

       La solidarité à travers le devoir de l’Etat d’assister toutes les institutions religieuses de manière transparente dans leurs entreprises de socialisation et d’éducation sans discrimination aucune dans des conditions à déterminer par la loi.

Perspectives :

« La cohabitation des croyances au Sénégal, sans être un modèle parfait, est néanmoins mondialement reconnu comme un bon exemple. Pour renforcer ce modèle, l'améliorer, que peuvent faire collectivement et très concrètement comme démarche », les membres de refondation nationale et toutes les personnes, groupes ou organisations portant les mêmes préoccupations (contributeur sur Facebook)

 

On nous appelle à :

·             Socialiser le débat et l’expression sur ces questions (Simon Kouka), concrétiser et compléter l’initiative sous forme de projets concrets, en tenant compte notamment des jeunes (hommes et femmes), des acteurs de l’économie populaire, des associations de quartier, etc.

·             Renouveler et rééquilibrer les contenus d’enseignement pour mieux prendre en charge les productions intellectuelles locales pré et post coloniales, y compris l’éducation traditionnelle (M. Ndiaye, S M Sy Diamil). L’initiative relative à l’Histoire générale du Sénégal, en cours de (ré)écriture est une opportunité importante.

·             Promouvoir les consensus issus de type d’exercice pour leur traduction en règles largement acceptées et leur inscription dans le tissu institutionnel (au sens large) du Sénégal (Cheikh Gueye)

·             Traduire nos conclusions dans les langues nationales et internationales et en faire la plus large diffusion sur tous types de supports et pour toutes les catégories d’acteur

·             Constituer une plateforme plurielle de veille, d'alerte et de médiation sur le vivre-ensemble au Sénégal (suggestion

·             Etc.

Conférence suivie de discussion::République laïque et religions: Devant la montée des intolérances

Vendredi 21 octobre 2016 à 18h

RAW Material Company  a le plaisir de vous inviter à la première séance du nouveau cycle de débats Parlons Sénégalaiseries organisé en collaboration avec l’éditeur, journaliste et auteur Ibou Fall.

Parlons Sénégalaiseries est une série de débats mensuels sur des questions qui concernent la société

sénégalaise.

Depuis quelques années, nous assistons à une plus grande influence de l'argument religieux dans le débat public, mais surtout officiel. L'influence des porte-étendards des valeurs religieuses occupe la sphère publique et se substitue aux principes de la République. Les minorités confessionnelles sont de moins en moins protégées par l'Etat et une sorte d'unanimisme qui prend ses sources dans la religion tient lieu de repère. Où commence la République et où s'arrête la religion ? Est la question que posera ce débat citoyen avec la participation de Cheikh Ndongo Fall  et Thomas Adolphe Garrick ; sous la modération d’Ibou Fall.

A propos de Cheikh Ndongo Fall

Cheikh Ndongo Fall est un formateur en développement personnel, spécialiste en accompagnement et coaching avec une vingtaine d'années d'expérience. Depuis quinze ans, il a contribué de manière significative à la lutte contre le SIDA, à l’insertion socio-économique des jeunes, à la lutte contre le tabac, à la création de mutuelles de santé et de crédit dont celui de ARLS est une illustration. Sa connaissance du contexte socioculturel et religieux du Sénégal ainsi que sa maîtrise de l’outil du développement personnel constitue les points forts sur lesquels il s’appuie pour la réussite de ses projets.

A propos de Thomas Adolphe Garrick

Mr Garrick est artisan du dialogue inter-religieux, né à Dakar. Il est également journaliste et possède une forte expérience dans les métiers de la communication sur laquelle il s'appuie pour développer ses aptitudes d'éducateur. Il commence son parcours avec l'éducation aux droits humains, à la paix et à la citoyenneté puis  se tourne vers l'éducation scolaire et l'andragogie (la science d'enseigner aux adultes). En 1993, il suit une formation en théologie à l'université de LAVAL au Canada.

S'en suit diverses expériences professionnelles qui le forgent dans son parcours, notamment en travaillant pour l'Association de Communicateurs catholiques du Sénégal mais aussi en tant qu'instituteur à l'École Immaculée Conception de Fatick.

A propos d'Ibou Fall

Après des tentatives dans la création et l’édition de bandes dessinées, avec comme seul diplôme le bac lettres classiques (latin-grec) il débute dans la presse en 1989 comme correcteur du bi-hebdomadaire « Sopi » dont il devient un des billettistes « Le Billet de Ibou ». Ibou s'initie au journalisme et fonde avec cinq autres journalistes limogés de « Sopi » l’hebdomadaire « Le Témoin » en 1990. Reporter, puis chef d’édition, il publie le recueil de ses premières « Sénégalaiseries » en 1993. Fondateur des quotidiens « Tract » (2000) et Frasques (2001) il publie par la suite quatre autres recueils de « Sénégalaiseries », notamment « Dieu le pire » (2009), Banc Diakhlé (2010), « Les Egocrates » (2012) et « NTS, les Nouveaux Types de Sénégalaiseries » (2013). Il est l’un des fondateurs du « trentomadaire » « Le P’tit Railleur Sénégalais » dont il est le directeur de publication. Rsvp au 33 864 0248 / 77 612 3643 / 78 166 8041 RAW Material Company Zone B villa 2BDakar Sénégal

Pétrole, gaz, répression des opposants,… : LE SENEGAL S’EXPLIQUE DEVANT L’UE

·              http://www.lequotidien.sn Dans le cadre du dialogue avec l’Union européenne, le gouvernement a rencontré hier sa délégation accréditée à Dakar. Le pétrole, le fichier électoral et la situation des prisons étaient au cœur des débats, qui passionnent le monde politique et la société civile.

·              Le gouvernement sénégalais a réuni hier, lors d’un déjeuner de travail, les diplomates de l’Union européenne afin de les rassurer sur les dossiers qui agitent le landerneau politico-médiatique : il s’agit de la polémique sur le pétrole, le gaz, le fichier électoral dont la fiabilité est contestée par l’opposition, les mauvaises con­ditions carcérales… Bien évi­dem­­ment, le climat politico-social est délétère,  comme l’atteste la dernière marche de l’opposition, qui promet de sillonner les ambassades occidentales pour dénoncer les «dérives» du régime en place. Ainsi, les ministres Mankeur Ndiaye (Affaires étrangères), Me Sidiki Kaba (Justice), Abdoulaye Daouda Diallo (Intérieur), Thierno Alas­sane Sall (Énergie) et Birima Mangara (Budget) ont dressé aux diplomates de l’Ue la situation socio-économique du pays. 
Sur la situation énergétique, le ministre Thierno Alassane Sall a livré toutes les informations aux diplomates sur les contrats pétroliers. Cette démarche rencontre l’adhésion de l’Ue. «C’est un débat social important que les autorités mènent déjà. Le pétrole et le gaz sont des ressources importantes qui nécessitent la mobilisation de tous les Sénégalais dans l’intérêt de tous», déclare Joaquim Gonzalez Ducay, chef de la délégation de l’Ue au Sénégal, qui salue la démocratie sénégalaise. «L’U­nion européenne est en phase avec le gouvernement sur cette question», se félicite Mankeur Ndiaye. 
À son tour, Abdoulaye Daouda Diallo a exposé la situation du fichier électoral avec la confection des cartes d’identité. Le ministre de l’Intérieur a également juré la main sur le cœur que le calendrier républicain sera respecté avec la tenue des élections législatives en 2017 tandis que, assure-il, les Locales et la Présidentielle sont calées en 2019. Pour sa part, Me Sidiki Kaba a sollicité l’aide de l’Ue à l’endroit du Sénégal pour la fin des longues détentions préventives en milieu carcéral. 
Reconnaissant devant la Délégation européenne que les prisons sénégalaises souffrent de surpeuplement, le Garde des Seaux a indiqué que le gouvernement entend construire d’autres maisons de détention. Initiateur de la rencontre, Mankeur Ndiaye s’est réjoui des succès de la diplomatie sénégalaise matérialisée, selon lui, par la présidence du Conseil de sécurité de l’Onu que doit occuper le Sénégal au mois de novembre. Pour rappel, le Sénégal siège dans cette prestigieuse instance de l’Onu en qualité de membre non-permanent pour la période 2016-2017.
Babacar Guèye DIOPbgdiop@lequotidien.sn

·              Dr Tulinabo Salama Mushungi nouvel ambassadeur des USA au Sénégal

·              Dakaractu vous révèle le nom du prochain ambassadeur des USA au Sénégal. Le diplomate qui va remplacer l'excellent James  Zumwalt s'appelle Dr Tulinabo Salama Mushingi. 

·              Dr Tulinabo Salama Mushingi précédemment  ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique auprès du Burkina Faso, poste qu’il a occupé depuis juillet 2013, est originaire de la province du Sud-Kivu, et a fait ses études à l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP) de Bukavu. Après sa licence en Anglais à l’ISP, il entame sa carrière en tant que formateur de langue et de culture au service du Corps de la Paix. 

·              Aujourd’hui, il fait figure d’un des plus prestigieux diplomates de carrière du “Senior Foreign Service” avec un parcours élogieux . Il a , tour à tour, occupé les fonctions suivantes: 

·              - Directeur des Services généraux à l’Ambassade des USA à Maputo (Mozambique) de 1994 à 1996;

·              - Directeur administratif au consulat des Etats Unis à Casablanca (Maroc) de 1997 à 1998; 

·              - Directeur d’affectation et de mission au bureau des Ressources humaines à la Maison Blanche (1999 à 2001); 

·              - diverses fonctions occupées dans les ambassades des Etats-Unis à Kuala Lumpur (Malaisie) et Lusaka (Zambie) en 2002 

·              - Attaché au Secrétariat Exécutif et chargé d’accompagner les Secrétaires adjoints Armitage et Zoellick à l’étranger (2003 à 2004); 

·              - Premier Conseiller à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Ethiopie (de 2004 à 2006); 

·              - Conseiller de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Tanzanie (2006 à 2009); 

·               - Secrétaire Exécutif Adjoint et Directeur Exécutif du Secrétariat Exécutif d’Etat de 2011 à 2013;

·              Il est détenteur d’un Doctorat en Relations internationales de la Georgetown University et d'un Master’s de Howard University. Agé de 59 ans aujourd’hui, il est marié et père d’une fille.

·              AGOA : Le commerce non-pétrolier a quadruplé entre l’Afrique et les USA

·              http://www.lejecos.com L’initiative African Growth and Opportunity Act (AGOA), lancée par le gouvernement des États Unis d’Amérique, a permis de quadrupler les échanges commerciaux non-pétroliers entre l’Afrique et le pays, de 1.4 milliards de dollars US en 2001 à 4.1 milliards de dollars US en 2015, selon Florizelle Liser, Adjointe au Représentant Américain au Commerce pour l’Afrique.

·              Dans une présentation effectuée au siège de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), lors de la première édition de la Série des Séminaires Afreximbank sur le Commerce et le Développement, Florizelle  Liser a dit que les secteurs qui avaient le plus bénéficié de l’AGOA étaient ceux de l’industrie automobile,  des produits textiles, des chaussures, des préparations de fruits et légumes, des noix et des fleurs coupées. 
«L’AGOA a permis d’aider de nombreux pays Africains à diversifier leurs portefeuilles d’exportation», a-t-elle déclaré, ajoutant que plusieurs centaines de milliers d’emplois avaient été créés grâce à ce Traité. 
Notant la faible part de l’Afrique dans les échanges commerciaux avec les États-Unis, qui se situe actuellement à deux pour cent, la représentante a cité les contraintes liées au manque d’infrastructures électriques, portuaires, ou de transport terrestre et d’accès à Internet comme principaux obstacles au développement de l’offre du continent et à la croissance du commerce Africain. 
 D’autres facteurs incluent la faible envergure du commerce intra-Africain qui empêche d’effectuer des économies d’échelle, et les difficultés des producteurs et industriels Africains à remplir les critères des standards américains. Florizelle Liser a souligné les initiatives de développement du gouvernement américain axées sur l’Afrique, telles que le Millennium Challenge Corporation, qui prévoit l’octroi de plus de 7.9 milliards de dollars US, soit 68 pour cent du portefeuille total, dédié au continent. Pathé TOURE 

·              Abdoulaye Wade:«Il n’y pas de plan Sénégal émergent»

·              Invité de ce mercredi 19 octobre à l’amphithéâtre Emile Boutmy pour animer une conférence inaugurale organisée par l’Association des étudiants sciences Po Afrique (Aspa) sur le thème ‘’Les grands défis économiques pour l’Afrique’’, le président Abdoulaye Wade, en répondant à une question d’un étudiant, se dit très gêner de parler du PSE, car selon il n’y en pas un.

·              Le professeur doublé du manteau d’homme politique a fait face à la diaspora africaine pour les entretenir sur ‘’Les grands défis économiques pour l’Afrique’’, à la conférence inaugurale organisée par l’Association sciences Po Afrique (Aspa).

·              L’échange a débuté par une série de questions-réponses entre un journaliste et le président l’économiste Abdoulaye Wade, puis par une série de questions de l’assistance en seconde partie de soirée.

·              La question Karim complètement hors de propos, le président Wade a uniquement fait cas, des défis économiques de l’Afrique.

·              Convaincu qu’en économie la volonté politique est aussi importante, le président Abdoulaye Wade plaide en faveur d’une économie continentale.

·              Répondant à la question d’un étudiant, qu’est que vous pensez du plan Sénégal émergent, l’économiste Abdoulaye Wade se dit très gêner de parler du PSE, car estime-t-il, « Pour moi il n’y a pas de plan » avant d’ajouter. « Mon successeur énonce des objectifs, mais il faut dire comment les atteindre ». 

·              Rappelons que déjà en 1959 à la veille des indépendances, Abdoulaye Wade alors jeune doctorant en droit et sciences économiques soutenait sa thèse à Grenoble sur un sujet d’actualité : l’économie de la zone ‘’franc’’ en Afrique de l’Ouest.Landing DIEDHIOU, Leral.net

·              CONFERENCE INAUGURALE DE SCIENCES PO AFRIQUE : Me Wade fait le « buzz » et « brûle » le P

·              http://jotay.net Me Abdoulaye Wade a revêtu ce mercredi son costume de Professeur et d’Economiste. C’était pour animer la conférence inaugurale de l’Association sciences Po Afrique (Aspa), à l’amphithéâtre Emile Boutmy, sous le thème : « Les grands défis économiques pour l’Afrique ».

·              Les échanges, d’abord entre l’ancien Président sénégalais et un journaliste, puis avec le public composé essentiellement d’étudiants, ont porté intégralement sur l’économie. Et il a plaidé entre autres, pour « une économie africaine ». Cela à travers l’affirmation d’une véritable volonté politique. la volonté politique qui pour lui « est aussi importante en économie ».

·              PSE : Wade n’y voit « pas un plan »

·              Suite à une question relative à son avis sur le Plan Sénégal émergent, Me Abdoulaye Wade ne s’est pas fait prier pour « brûler » le plan de développement de son successeur Macky Sall. « Je suis très gêné de parler du PSE… Pour moi, il n’y a pas de Plan Sénégal émergent. (…). Mon successeur énonce des objectifs, mais il faut dire comment les atteindre », a-t-il martelé.

·              Un bon bain de foule

Me Wade a fait le buzz! Il était l’attraction du public venu suivre la conférence, notamment les étudiants qui l’ont envahi pour lui serrer la main, prendre des photos et placer quelques mots aimables. Mbaye THIANDOUM

ÉTAT DE LA DÉMOCRATIE AU SÉNÉGAL: L’ancien Président Abdoulaye Wade annoncé à une conférence le 29 octobre à Paris  

http://jotay.net Le Président Macky Sall et tous ses alliés peuvent bien se faire des soucis. Et pour cause, Me Abdoulaye Wade va parler. L’ancien chef de l’Etat va aborder l’état de la démocratie au Sénégal le 29 octobre prochain. C’est ce qu’annoncent en tout cas certains de ses proches.

Alors que les dénonciations de “recul” de la démocratie au Sénégal se suivent et se ressemblent, alors que l’opposition sénégalaise et la société civile sont décidées à faire face au régime “Liberticide” du Président Macky Sall, la fédération française du Parti démocratique sénégalais organise une conférence publique samedi 29 octobre à Paris sur le thème “l’état de la démocratie au Sénégal”.

La fédération du Parti Démocratique Sénégalais de France (PDS) et l’ensemble des mouvements de soutien à Karim Wade vous prient de bien vouloir leur faire honneur d’assister à la grande conférence internationale qui aura lieu le samedi 29 octobre 2016 au 94 rue de Charonne 75011 Paris Métro Charonne Ligne 9,de 14hà 19h” rapporte une note.

La rencontre préparée depuis plusieurs mois, verra la participation de l’ancien Président du Sénégal, Abdoulaye Wade, selon un communiqué publié par le comité d’organisation.

Cette conférence a pour théme:l’état de la démocratie au Sénégal. Elle sera animée par d’éminentes personnalités politiques, universitaires, des avocats des barreaux de Dakar et de Paris, sous la presence effective de Monsieur le Président Me Abdoulaye Wade” précisent les organisateurs dans le document.

Ainsi donc le large front qui est en train d’être érigé par l’opposition sénégalaise pour faire face au régime du Président Macky Sall va s’élargir jusqu’au pays de Marianne. Avec comme locomotive Abdoulaye Wade, la lutte de l’autre côté de l’atlantique ne risque pas d’être de tout repos pour l’Apr et ses alliés. Et c’est Malick Gackou et les autres leaders du Front Mankoo Wattu Senegaal qui enregistrent un allié de taille.Sidy Djimby NDAO 

PALMARES DES BANQUES DE LA ZONE FRANC(2015) : Ecobank, leader

http://www.lejecos.com/ Ecobank, Société générale et BMCE bank occupent le trio de tête des banques de la zone franc, d’après le palmarès établi par Jeune Afrique. La position respective des trois institutions bancaires semble immuable. Ainsi, pour la deuxième année consécutive, le classement reste le même. Avec 5 315 milliards de francs CFA d’actifs totaux, Ecobank devance la Société générale qui comptent 4 100 milliards de francs CFA, suivie par BMCE Bank pour 3 891 milliards. 

Pour ce qui est du Produit net bancaire (PNB), BMCE est absent du trio de tête, remplacée dans le classement par Attijarawafa Bank. Le palmarès ainsi obtenu fait ressortir une somme de 364 milliards de francs CFA pour Ecobank, 267 milliards de francs CFA pour Société générale et 231 milliards de francs CFA pour la banque marocaine. BMCE revient dans le trio de tête avec Ecobank et Attijarawafa Bank, dans le classement des banques avec le plus d’agences. La Société générales est absente de ce palmarès, mais refait son e trée dans la classement des entreprises bancaires qui comptent le plus d’effectifs. 

S’agissant des crédits accordés, du PNB, du nombre d’agences ou encore du personnel, Ecobank trône en haut du palmarès des banques de la zone franc. Si la Société générale suit de près Ecobank en terme de crédits, avec respectivement 2 669 milliards de francs CFA et 2 624 milliards de francs CFA, Attijarawafa Bank ravit le troisième rang à BMCE Bank pour avoir établi ses crédits  à hauteur de 2 198 milliards de dollars. 

Dans le classement général des 200 banques africaines, la première institution de la zone, Ecobank Transnational Inc., occupe le 15e rang.  Amadou BA 

Uemoa : La zone compte 137 établissements financiers

http://www.lejecos.com Au 31 décembre 2015, souligne le rapport de la Commission Bancaire, le système bancaire de l’Union compte 137 établissements de crédit agréés contre 132 en 2014.

Cette évolution résulte, note la même source, de l’agrément d’une banque et d’un établissement financier à caractère bancaire au Sénégal; de l’autorisation d’installation de cinq succursales de banque, dont une au Bénin, une en Côte d’Ivoire, une en Guinée-Bissau, une  au Niger et une au Sénégal; du retrait de l’autorisation d’installation de deux  succursales bancaires au Bénin et au Togo. Ainsi, poursuit le document, à fin décembre 2015, le paysage bancaire est composé de 122 banques et 15 établissements financiers à caractère bancaire agréés. De même cours de l’année 2015, onze établissements de crédit sont entrés en activité et deux  retraits d’autorisation d’installation de succursales ont été prononcés. Ainsi, le nombre d’entités en activité dans l’Union est ressorti à 130 dont 116 banques et 14 établissements financiers à fin 2015, 121 en 2014. Pathé TOURE 

Motivation des Travailleurs : La BNDE instaure ‘’Team Building’’

http://www.lejecos.com/ La Banque Nationale de Développement Economique(BNDE) a conscience de l’importance de la motivation de ses équipes pour promouvoir l’excellence dans le travail et ainsi renforcer la satisfaction clientèle.

En effet,le «Team Building BNDE» représente annuellement une valeur forte pour laBanque et son personnel. Cette année, les équipes de la BNDE se sont retrouvées du 14 au 16 Octobredans le but de renforcer l’esprit d’équipeet d’améliorer la qualité du service clientde la Banque,à travers le slogan «La collaboration au cœur de notre métier». 

Le « Team Building BNDE » participe, au même titre que d’autres actions, au développement des qualités des collaborateurs, comme l’échange, l’écoute, la contribution au succès, la solidarité face à l’échec, le comportement devant le challenge et la nouveauté, par le biais d’ateliers interactifs et constructifs. 

Plusieurs sujets structurants ont ainsi été abordés lors de ces journées, notamment : les résultats de la Banque à mi-parcours, le rôle de la BNDE dans la Finance Inclusive, Enjeux et objectifs de la réforme Bâle II et Bâle III, Présentation des projets d’envergure 2017 de la BNDE. 

Au final, ces moments d’échanges et de partages ont été essentiels pour le Président du Conseil d’Administration Mamoudou Deme, invité à cette retraite stratégique 2016. Même son de cloche chez le Directeur Général Thierno Seydou Nourou Sy et l’ensemble du personnel, qui s’engagent tous les jours pour la réussite de la mission BNDE.  
   LE PUDC, "UN MODÈLE" POUR LES PROJETS PUBLICS, SELON MACKY SALL

·              Kaolack, 19 oct (APS) - Le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) est "un modèle" pour les projets publics que l’Etat compte réaliser sur le territoire national, a indiqué, mercredi, à Kaolack (centre), le chef de l’Etat, Macky Sall

·              Macky Sall s’exprimant lors de la cérémonie officielle de réception et de déploiement d’équipements destinés à l’allègement des travaux domestiques, dans le cadre de la mise en œuvre du PUDC. 

·              Au total 1861 équipements d’un coût de 2,541 milliards de francs CFA, des moulins à mil, décortiqueuses à mil, broyeuses d’arachide et presses à huile, ont été réceptionnés, au profit des régions de Kaolack, Kaffrine, Tambacounda et Kédougou. 

·              La cérémonie s’est déroulée devant la gouvernance de Kaolack, en présence des populations, du secrétaire d’Etat chargé du PUDC, Souleymane Jules Diop, du directeur national du PUDC, Cheikh Diop, et du représentant-résident du PNUD, Fatou Bintou Djibo, par ailleurs coordinatrice du Système des Nations unies au Sénégal. 

·              "Le programme du PUDC a été exécuté dans la célérité, dans une transparence dans les procédures, mais aussi dans le respect des délais de livraison", s’est félicité le chef de l’Etat, décernant "’un satisfecit global" à l’ensemble des acteurs du ’’’label du PUDC’’. 

·              "C’était une phase test où l’Etat a décidé de mettre 113 milliards de francs CFA et nous devons y rajouter 10 milliards de francs CFA pour compléter cette première phase du PUDC, et tout cela, sur financement propre de l’Etat", a rappelé Macky Sall.

·              Dans la suite de ce programme, il a annoncé l’engagement du gouvernement chinois qui va venir pour renforcer et clôturer le volet hydraulique du PUDC avec 50 milliards de francs CFA.  

"La Banque africaine de développement (BAD) a donné une réponse positive pour venir accompagner le volet électrification rurale, pistes rurales et équipements agricoles", a-t-il ajouté.AB/OID/BHC/BK

PUDC : PRÈS DE 2000 ÉQUIPEMENTS DESTINÉS À ALLÉGER LES TRAVAUX DOMESTIOQUES

Kaolack, 19 oct (APS) - Le chef de l’Etat, Macky Sall, a réceptionné mercredi soir à Kaolack (centre) près de 2.000 équipements post-récoltes, qui devraient contribuer à l’allègement travaux domestiques, à l’initiative du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), a constaté l’APS.

La cérémonie de réception de ces 1861 équipements post-récoltes s’est déroulée devant la gouvernance de Kaolack, en présence des populations, du secrétaire d’Etat chargé du PUDC, Souleymane Jules Diop, du directeur national du PUDC, Cheikh Diop, et du représentant-résident du PNUD, Fatou Bintou Djibo, par ailleurs coordinatrice du Système des Nations Unies au Sénégal, etc. 

Ces équipements d’un coût de 2,541 milliards de francs CFA, composés pour l’essentiel de moulins à mil, de décortiqueuses à mil, de broyeuses d’arachide et de presses à huile, sont destinés aux régions de Kaolack, Kaffrine, Tambacounda et Kédougou. 

Ce matériel cible 860 000 femmes de 98 communes pour au moins 2000 emplois. "Ces équipements permettront d’alléger les travaux des femmes", a dit Macky Sall, qui parle d’une politique de mise à disposition de moyens modernes permettant à la gent féminine de participer au développement économique et social du Sénégal.

Le chef de l’Etat a salué l’expertise du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans la mise en œuvre du PUDC, déroulé avec "célérité et transparence", exprimant "un satisfécit global" à toute l’équipe du programme. 

Dans la région de Kaolack, le PUDC prévoit de distribuer au total 433 équipements dont 164 moulins à mil, 120 décortiqueuses à mil, 53 broyeuses d’arachide, 55 presse à huile, pour un coût de plus de 577 millions de francs CFA.

Il y aura 284 villages bénéficiaires répartis entre 18 communes, soit une population estimée à plus de 191 000 habitants. Il est de même attendu la création de 284 emplois directs. 

La région de Kaffrine se verra livrer, pour plus de 418 millions de francs CFA, 345 équipements dont 127 moulins à mil, 116 décortiqueuses à mil, 29 broyeuses d’arachide et 38 presses à huile.

En seront bénéficiaires, 224 villages de 23 communes soit une population estimée à plus de 228 000 habitants, pour au moins 224 emplois directs.

Pour un coût de 1 007 197 000 francs Cfa, la région de Tambacounda aura un quota de 675 équipements dont 232 moulins à mil, 143 décortiqueuses à mil, 160 broyeuses d’arachide et 62 presses à huile. 

Le nombre de villages bénéficiaires est de 361, répartis entre 41 communes, soit une population estimée à plus de 352 000 habitants, pour 362 emplois directs. 

Pour un coût de plus de 511 millions de francs CFA, la région de Kédougou aura au total un quota de 408 équipements dont 122 moulins à mil, 90 décortiqueuses à mil, 65 broyeuses d’arachide et 44 presses à huile. 

Ces équipements seront distribués dans 153 villages répartis entre 16 communes, soit une population estimée à plus de 87 000 habitants. Il est attendu dans ce cadre la création d’au moins 153 emplois directs. Au total, le PUDC a prévu de distribuer plus de 5400 équipem

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