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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 5 OCTOBRE 2016

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 5 octobre 2016, à 10 heures, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat se félicite des performances économiques et sociales remarquables du Sénégal, confirmées par le rapport Africa Pulse de la Banque Mondiale, et le classement de l’Indice Mo Ibrahim 2016 sur la gouvernance africaine (IIGA) dans lequel notre pays occupe la 10ème place sur 54, avec un score global de 60,8 sur 100, améliorant son score de plus de 3,7 points.

De façon générale, que ce soit pour l’indicateur, Sécurité et Etat de droit ou pour les indicateurs corruption et bureaucratie, participation citoyenne et Droits de l’Homme, ou en matière de liberté d’expression et développement économique, les performances du Sénégal sont appréciables et appréciées par nos compatriotes mais également, par la communauté internationale dont la démarche et le dispositif d’évaluation sont réputés rigoureux.

En conséquence, le Président de la République exhorte le Gouvernement à renforcer les initiatives en matière de transparence et de lutte contre la corruption, à améliorer les dispositifs d'encadrement des libertés d’expression et d’opinion, de protection des biens et des personnes.

Dans la même perspective, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à intensifier les investissements publics dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, des infrastructures et du capital humain, à accélérer les réformes budgétaires et financières, à renforcer l’amélioration de l’environnement des affaires, et la promotion du secteur privé, en vue de maintenir la dynamique d’accélération de la croissance et de consolidation du bien-être social durable et équitable des populations.

Abordant la rentrée scolaire 2016 - 2017, le Président de la République adresse ses félicitations et ses encouragements à toute la communauté éducative du Sénégal et rappelle au Gouvernement l’impératif absolu de prendre toutes les dispositions requises, pour une bonne rentrée des classes ainsi qu’un bon déroulement de l’année scolaire 2016-2017 sur l’ensemble du territoire national.

Dans ce cadre, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement, la nécessité de mettre en œuvre le Programme national d’informatisation des écoles, afin d’accroître l’usage fondamental du numérique dans le système éducatif et de bâtir une école de référence, axée sur la réussite et l’excellence. A cet effet, le Président de la République décide d’instituer le Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Enseignant, doté d’un diplôme, d’une médaille et d’une récompense financière.

Appréciant l’hivernage prometteur de cette année et la prochaine campagne de commercialisation agricole, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de veiller à la préservation des cultures, d’assurer, avec l’ensemble des acteurs impliqués, la fixation, dans les meilleurs délais, des prix aux producteurs, notamment pour l’arachide et de prendre toutes les dispositions idoines, pour une transformation adéquate et une meilleure commercialisation de la production rizicole nationale, au regard des bonnes performances réalisées pour l’atteinte de l’objectif prioritaire d’autosuffisance en riz à l’horizon 2017.

Le Chef de l’Etat exhorte également le Gouvernement à renforcer la dynamique de promotion du « consommer local », à travers un label national de qualité « Riz du Sénégal » accessible aux populations, en mettant à contribution le secteur industriel et les associations de consommateurs et invite le Premier Ministre à lui faire le point de l’état de la mise en œuvre des directives retenues lors du Conseil présidentiel sur l’autosuffisance en riz.

Enfin, le Président de la République indique au Gouvernement l’urgence de mettre en œuvre tout le dispositif administratif, technique et financier requis, de vulgariser les mécanismes publics d’assurance agricole, et de veiller à la mise à niveau effective de la SONACOS-SA, de la Caisse nationale de Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS) et de la Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE).

Concluant sur ce point, le Président de la République informe les membres du Conseil de la tournée qu’il compte effectuer dans plusieurs zones de production, afin d’encourager les agriculteurs à poursuivre les efforts consentis dans le cadre de la politique d’autosuffisance alimentaire.

Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique, le suivi de la coopération et des partenariats.

Le Premier Ministre a axé sa communication autour de la problématique de l’emploi, avant de rendre compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale.

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale ;

Le Ministre de la Santé et de l’action sociale a rendu compte du programme d’activités de la campagne « Octobre rose » consacrée à la sensibilisation et à la lutte contre le cancer du sein et du col ;

Le Ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie a fait le point sur la Conférence mondiale Habitat III, qui se tiendra à Quito en Equateur, du 17 au 20 octobre 2016.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :

  • le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’Accord de Bangui révisé, signé à Bamako, le 14 décembre 2015 ;
  • le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature
  • le projet de loi de Finances pour l’année 2017, arrêté à plus de 3355 milliards de francs, contre 3022 milliards pour la loi de finances initiale 2016.
  • Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris la décision suivante :
  • Monsieur Mour Ndiaye BA, Inspecteur des Postes, est nommé Directeur des Postes au ministère des Postes et des Télécommunications en remplacement de Monsieur Martin NDIONE, appelé à d’autres fonctions. Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement

EXPLOITATION DU ZIRCON- Le Sénégal a la troisième plus grande mine au monde

http://www.rewmi.com Le sous-sol sénégalais, pauvre en minerais? Après l’or de bonne qualité que produisent les mines de Kédougou, c’est Diogo, dans la région de Thiès, qui a la troisième plus grande mine d’exploitation de zircon au monde.

Inconnue de beaucoup de Sénégalais, le paradoxe, même de beaucoup de Thièssois, l’usine produit des milliers de tonnes de zircon à destination européenne. Depuis que le consortium Grande Côte Opération (GCO) a démarré la phase intensive de production de zircon et d’ilménite sur le site de Diogo, à près de 150 km au nord de la capitale sénégalaise, pour un investissement d’un coût de 650 millions de dollars, le Sénégal est devenu depuis lors l’un des dix premiers producteurs de zircon à travers le monde. Il occupe plus précisément la troisième place dans le peloton mondial.

Le zircon, minéral de zirconium et d’hafnium, est souvent associé aux minéraux de titane (rutile, ilménite) et aux terres rares dans les gisements de sables de plage. Sur le plan géologique, le zircon est un minéral accessoire commun des gneiss, des granites et des pegmatites. Il est souvent en inclusion au sein d’autres minéraux comme la biotite, la tourmaline ou la cordiérite.

En avril 2014, 5500 tonnes de ce minerai ont été exploitées. Aujourd’hui, un autre gisement a été exploré et les études conclues, la validation du projet est d’ailleurs dans sa phase finale. Il s’agit d’un gisement qui se trouve dans la localité de Niafourang, en Casamance. Selon nos sources, le potentiel est tel que le Sénégal est, à partir de cette exploitation, devenu le troisième pays producteur de Zircon, derrière l’Australie et l’Afrique du Sud.

Le zircon est utilisé principalement comme réfractaire dans la fonderie (moulage) et comme abrasif, mais aussi pour polir, émailler ou vitrifier. Il est utilisé dans l’industrie électronique et dans l’industrie des réfractaires comme sable de fonderie (moules de coulée) et pour la fabrication de briques réfractaires. Il est utilisé dans les industries chimiques (peinture), textile et pharmaceutique et pour la production de zirconium entrant dans les alliages spéciaux en substitution partielle du titane (alliage à haute performance anticorrosion). Sous forme métal, le zirconium est utilisé surtout dans l’industrie nucléaire pour sa transparence aux neutrons et aussi en addition aux alliages spéciaux.

l est l’un des produits les plus chers et les plus prisés au monde. Il n’y a, par ailleurs, que le diamant qui serait plus cher que le zircon. Ainsi malgré tout, le Sénégal reste un pays pauvre et très endetté avec un sous-sol très riche qui ne nous profite point.Alé Lô

Tentatives De Liquidation De La Sar : Comment Des Lobbies Étrangers Et Nationaux Voulaient Contrôler Le Pétrole Au Sénégal

Nettali.sn – Accusations, contre accusations, les déballages ne manquent pas depuis que des gisements de pétrole et de gaz ont été découverts au Sénégal. Au cœur de la polémique, Aliou Sall, le frère du Président de la République, accusé par certains de s’être «scandaleusement enrichi» dans les dossiers touchant le pétrole et le gaz au Sénégal. Les secteurs du pétrole et du gaz sont juteux, aiguisent des appétits et sont sources de conflits féroces entre acteurs ne partageant pas toujours les mêmes intérêts. Ce qui justifie toute cette tension notée ces derniers temps au Sénégal.

Des sources, bien au fait de ce qui se passe dans les secteurs du pétrole et du gaz, apprennent à Nettali que des scandales dans ce genre ne datent pas d’aujourd’hui au Sénégal. C’est ainsi, qu’elles indiquent comment, il y a quatre ans de cela, des lobbies se sont activés pour pousser l’Etat du Sénégal à fermer la Société africaine de raffinage (Sar). Ceci, pour de sombres desseins. Le Sénégal venait de vivre alors sa seconde alternance. Le successeur de Me Abdoulaye Wade à la tête de l’Etat, le Président Macky Sall venait de faire son entrée au Palais de la République. Abdoul Mbaye était nommé Chef du Gouvernement. Dans le marché de prospection du pétrole et de gaz, c’était déjà une certitude, toutes les tendances indiquent qu’au large des côtes du Sénégal, des gisements existent. En attendant que cela se confirme, et dans le but de faire main basse sur les futurs gisements de pétrole et gaz à exploiter au détriment des intérêts du peuple et de l’Etat du Sénégal, des lobbies conduits par des multinationales étrangères, ayant des relais au plan national, commencent à dérouler déjà une partie de leur plan.

L’ancien Pm Abdoul Mbaye dans le jeu

Il fallait convaincre le Président de la République, Macky Sall, d’accepter la fermeture de la Sar, mise en difficulté. Le Premier ministre d’alors, Abdoul Mbaye, joue sa partition. Toutes ses énergies, il les consacre pour que la Sar cesse ses activités. « Lui aussi aurait des intérêts dans le milieu du pétrole et la poursuite des activités de la Sar le gêne», confient les interlocuteurs de Nettali. Les partisans de l’arrêt des activités de la Sar avaient alors misé sur tout, sauf sur la forte résistance qu’allaient leur opposer les travailleurs de cette entreprise. Sous la houlette du Syndicat national des travailleurs du pétrole et du gaz (Sntpg), affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc), leur combat va être rude. Ils restent intransigeants quant à la poursuite des activités de leur entreprise.

Le Président de la République, Macky Sall, mieux sensibilisé, opte non seulement pour la poursuite des activités de la Sar, mais que ses outils soient modernisés. Le Sénégal venait de se sauver d’une situation qui aurait mis son pétrole et son gaz entre les mains des puissances étrangères qui auraient profité de toute sa manne financière. Le secrétaire général de la Cnts/Fc, Cheikh Diop explique les risques auquel aurait fait face le Sénégal : «Si la Sar avait été fermée, on aurait assisté à ce scénario qui voudrait que ce soit d’autres puissances qui allait prendre tout le pétrole exploité au Sénégal pour l’exporter et procéder à son raffinage et ensuite l’importer et le vendre à l’Etat du Sénégal. C’est ce qui se passe au Nigeria où il n’existe pas de société de raffinage. Voilà pourquoi, le Nigeria ne tire pas suffisamment profit de ses ressources pétrolières».

Des multinationales alliées à des nationaux sans scrupules qui, dès qu’ils ont la main sur tout, se livrent parfois à des activités frauduleuses, comme c’est le cas toujours au Nigeria. «En cinq ans, plus de 17 millions de dollars, devant revenir au trésor nigérian, ont été détournés par ces multinationales. Et ce sont des situations de ce genre que ces dernières réservaient au Sénégal. Heureusement pour nous, cela a été déjoué», déclare Cheikh Diop.

Gestion du pétrole et du gaz : Les sages recommandations de Cheikh Hamidou Kane

http://www.leral.net Le débat sur l’exploitation du pétrole et du gaz ne laisse pas insensible Cheikh Hamidou Kane. L’auteur de « L’aventure ambiguë », une des œuvres classiques de la littérature africaine, pense que le Sénégal doit s’écarter de la façon dont certains pays, notamment africains, ont eu à gérer leurs ressources naturelles. Pour l’ancien ministre sous Senghor, le Sénégal doit s’orienter vers un système de gouvernance de ces ressources qui lui soit propre.

« Le Sénégal doit tirer les leçons des mauvais exemples que nous donnent actuellement les pays africains qui possèdent du pétrole. Bien qu’ils disposent de quantités importantes, ils continuent d’avoir une population pauvre, mal soignée. Parce que les ressources pétrolières ne rapportent pas grand chose à ces pays. Aussi, elles sont gérées par des multinationales étrangères. Alors, à mon avis, il faut mettre en place une gouvernance propre au Sénégal. Et pour le moment, il faut se féliciter d’avoir découvert ces quantités importantes de gaz et de pétrole. Il faut que le Sénégal et la Mauritanie se concertent dans la gestion. D’ailleurs, je crois que nous en prenons la direction », a expliqué Cheikh Hamidou Kane dans les colonnes de EnQuête.

Pour s’éloigner de ce que certains ont appelé la « malédiction du pétrole », Cheikh Hamidou Kane propose de s’inspirer de l’expérience des pays Scandinaves (Suède, Norvège, etc.) dans la gestion de leurs ressources naturelles. D’après Cheikh Hamidou Kane, les Sénégalais, doivent, en cela, faire confiance aux gouvernants actuels.

« On peut s’inspirer des pays notamment les Scandinaves qui ont des richesses en hydrocarbures. Ils ont mis en place une gouvernance qui permet de gérer ces ressources au grand bonheur de la population. Donc, il faut qu’on s’inspire des pays possesseurs de pétrole ou du gaz, et qui ne font pas le nécessaire. On doit faire confiance aux responsables politiques. Parce qu’ils connaissent le secteur. De ce point de vue, rien ne doit l’empêcher de mettre en œuvre une gouvernance propre à l’exploitation de ces richesses. On doit permettre ainsi au pays de disposer d’un outil que les gouvernements qui ont précédé le régime de Macky Sall n’ont pas eu à faire. À cet égard, il a tout intérêt à jouer ce rôle. Et on peut lui faire confiance », a indiqué Cheikh Hamidou Kane.

LE SÉNÉGAL PARMI LES PAYS OÙ EST ATTENDUE UNE CROISSANCE VIGOUREUSE (FMI)

http://www.dakaractu.com nLe Sénégal figure parmi les pays africains qui devraient continuer à réaliser une croissance vigoureuse, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans son rapport d’octobre 2016 sur les Perspectives de l’économie mondiale publié mardi.

Selon ce rapport, "plusieurs pays exportateurs de produits autres que des ressources naturelles, parmi lesquels la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Kenya et le Sénégal, devraient continuer d’enregistrer une croissance vigoureuse (plus de 5 %) cette année".

Par contre, le document prédit que "les plus grands pays d’Afrique subsaharienne continuent de faire face à la baisse des recettes tirées des produits de base, qui pèse sur la croissance régionale". Au Nigéria, l’activité devrait se contracter de 1,7 % en 2016 et la croissance sera à peine positive en Afrique du Sud.

D’après les perspectives de l’économie mondiale, la croissance mondiale est attendue à 3,1 % cette année, soit un niveau inchangé par rapport à la projection de juillet.

Mais elle devrait rebondir en 2017 pour atteindre 3,4 % grâce à une reprise dans les principaux pays émergents, y compris la Russie et le Brésil.

Déjà, le 29 septembre dernier, la Banque mondiale relevait, elle aussi, dans la dernière édition de sa publication semestrielle Africa’s Pulse, les bonnes performances de l’économie sénégalaise

1043,90 MILLIARDS D’EMISSIONS DES TITRES PUBLICS DANS L’UEMOA AU 4èmeTRIMESTRE 2016 :Le Sénégal va rechercher 75 milliards en obligations du Trésor

http://www.assavoir.sn Pour le dernier trimestre de l’année 2016, le total des émissions des titres publics dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) s’élève à 1043,90 milliards Fcfa. Pour combler son déficit budgétaire, le Sénégal va émettre par adjudication deux obligations du Trésor d’une valeur globale de 75 milliards F cfa.

Pour les 3 derniers mois de l’année 2016, l’Agence Umo-Titres qui gère le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) indique dans son calendrier que le marché sera dynamique. Pratiquement tous les Etats de la zone vont aller dans le marché financier de l’Uemoa pour trouver des financements. Ainsi, le total des émissions des Etats membres de l’Uemoa pour le troisième trimestre de 2016 est de 1043,90 milliards Fcfa. Le Sénégal, pour sa part, va tenter de lever 75 milliards pour les mois de novembre et de décembre 2016. Le Sénégal lance, le 16 novembre prochain par adjudication, une obligation du Trésor de 40 milliards de Fcfa et en décembre une autre opération visant à mobiliser 35 milliards. Pour ce mois d’octobre, notre pays reste inactif dans le marché financier.

D’une manière générale, le total des émissions par adjudication est de 893,90 milliards de Fcfa et celui des émissions par Appel Public à l’Epargne (Ape) de 150 milliards de Fcfa.

Pour le mois d’octobre, il y a un total de 529,90 milliards de Fcfa d’émission par les Etats membres de l’Uemoa. Pour le mois de novembre, 290 milliards de francs Cfa seront émis et pour décembre 244 milliards seront recherchés à travers ces émissions par les Etats membres de l’Uemoa.

Dans les détails, c’est le 16 novembre exactement que le Sénégal va émettre par adjudication une obligation du Trésor de 40 milliards de francs Cfa pour une maturité de 3 années. La Côte d’Ivoire va émettre lors du même mois 75 milliards Fcfa après ses 291 milliards d’octobre. Le Mali va émettre 35 milliards en novembre après les 30 milliards émis au mois d’octobre 2016.

Pour le dernier mois de l’année, le Sénégal va rechercher le 8 décembre 2016 par adjudication une obligation du Trésor de 35 milliards. La Côte d’Ivoire qui a un grand déficit budgétaire va rechercher 75 milliards dans le marché financier de l’Uemoa, le Burkina Faso recherche 40 milliards par adjudication, le Mali cherche 35 milliards Fcfa et le Togo 30 milliards. Oumar KANDE (L'AS)

SITUATION DES FINANCES PUBLIQUES AU MOIS D’AOUT

La Dpee relève une bonne tenue du recouvrement des recettes et une progression soutenue des dépenses

La situation de la gestion budgétaire, à fin août 2016, fait ressortir une bonne tenue du recouvrement des recettes budgétaires dans un contexte de hausse soutenue des dépenses. Selon la Direction de la planifiction et des études économiques (Dpee), les ressources et dons mobilisés sur les 8 premiers mois de 2016 sont évalués à 1412,3 milliards de francs Cfa, contre 1242 milliards de francs Cfa un an auparavant, soit une hausse de 13,7% (+170,3 milliards de francs Cfa). Quant aux dépenses totales et prêts nets, ils se sont confortés de 21% (+295,2 milliards de francs Cfa) pour s’établir à 1699 milliards de francs Cfa. Au total, le solde budgétaire, dons compris, est estimé en déficit de 286,7 milliards de francs Cfa, contre un plafond annuel fixé à 372,4 milliards de francs Cfa.

Les ressources sont composées de recettes budgétaires pour 1234,6 milliards de francs Cfa, de ressources au titre du «Swap» pour 40,1 milliards de francs Cfa, de recettes propres du Fonds de soutien à l’électricité (Fse) à hauteur de 20,6 milliards de francs Cfa, ainsi que de dons pour un montant estimé à 117 milliards de francs Cfa. Ainsi, d’après la Direction de la prévision et des études économique (Dpee), compte non tenu des montants perçus au titre du «Swap», les ressources budgétaires affichent, à fin août 2016, une progression de 10,2% en glissement annuel, soutenue, principalement, par les recettes fiscales qui se sont améliorées de 11,8% (+123,5 milliards de francs Cfa) pour s’établir à 1167,3 milliards de francs Cfa.

En revanche, les recettes non fiscales se sont repliées de 12,1% en liaison avec l’encaissement en 2015 de la prime d’assurance risque. La bonne orientation des recettes fiscales traduit, essentiellement, les performances notées dans le recouvrement des impôts directs (+47,5 milliards de francs Cfa), des impôts indirects (+37,1 milliards de francs Cfa) et du Fsipp (+42 milliards de francs Cfa). Les impôts directs ont tiré avantage des regains dans la mobilisation de l’impôt sur le revenu (195,3 milliards de francs Cfa) et de l’impôt sur les sociétés (162,9 milliards de francs Cfa) avec des hausses respectives de 11% et 16,5%.

Quant aux impôts indirects, leur progression résulte du bon niveau de collecte des taxes spécifiques (83,1 milliards de francs Cfa), de la Tva intérieure (172,4 milliards de francs Cfa) et de la Tva à l’import (205,2 milliards de francs Cfa) qui ont connu des hausses respectives de 22%, 6,8% et 3,1%. Ces performances ont, toutefois, été atténuées par les replis enregistrés en termes de recouvrement des droits de timbre (-5,5 milliards de francs Cfa) en raison principalement de la suppression des droits de visa.

Les dépenses d’investissement haussent de 21% sur les

8 premiers mois

S’agissant des dépenses et prêts nets, la progression observée (+21%) découle aussi bien des dépenses d’investissement que des dépenses courantes. En effet, les dépenses d’investissement sont évaluées à 661,6 milliards de francs Cfa, soit un accroissement de 21% (+115 milliards) sur les 8 premiers mois de 2016, sous les effets conjugués des investissements sur ressources intérieures (404,2 milliards de francs Cfa) et de ceux financés sur ressources extérieures (257,4 milliards de francs Cfa), estimés en hausse respectivement de 13,2% et 35,8%. Quant aux dépenses courantes, elles se sont raffermies de 21% en glissement annuel, pour atteindre 1037,4 milliards de francs Cfa.

En effet, ce relèvement est imputable, principalement, aux dépenses de fonctionnement et aux transferts et subventions qui ont respectivement crû de 52,6% et 25%. Quant aux intérêts versés au titre de la dette publique, ils sont chiffrés à 122,8 milliards de francs Cfa contre 101,8 milliards de francs Cfa à fin août 2015, soit un accroissement de 20,7% imputable totalement aux charges d’intérêts sur la dette extérieure en hausse de 33,7%. Les paiements d’intérêts au titre de la dette intérieure ayant baissé de 7%.

S’agissant des traitements et salaires, ils sont évalués à 369,7 milliards de francs Cfa, contre 350,9 milliards de francs Cfa un an auparavant. Soit une progression de 5,4% en glissement annuel. Ainsi, le ratio de la masse salariale rapportée aux recettes fiscales ressort à 31,7%. Soit en dessous du plafond de 35% retenu dans le cadre de la surveillance multilatérale.Marianne NDIAYE

DÉBAT ÉCONOMIQUE : Mamadou Lamine Diallo s'intéresse au Nouveau Code Général des Impôts

http://www.dakaractu.com Le leader du mouvement Tekki Mamadou Lamine Diallo a été reçu, hier, par le porte-parole du Khalife général des Mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre, en marge du magal Serigne Abdou Khadre, quatrième Khalife de Touba. Comme chaque mardi, il est aussi revenu au devant de la scène avec ces questions.
Auparavant, s’est-il interrogé en ces termes : «combien Petro-Tim Limited a dépensé en exploration entre le 23 août 2013 et le 3 juillet 2014, sachant que le gouvernement a indiqué que de juin 2012 à août 2013, Petro-Tim Limited a dé- pensé quatre millions de dollars (2 milliards de Fcfa) sur les 2 blocs de Cayar et St Louis ?»
Avant d’en venir à la nouvelle question : «Le Président Macky Sall et le Ministre Amadou Ba ont fait voter en procédure d’urgence en 2013 le Nouveau Code Général des Impôts sous prétexte qu’ils veulent rapatrier tous les régimes dérogatoires du droit commun dispersés dans plusieurs lois et rationnaliser les exonérations. Le FMI, maître à penser du ministre Amadou Ba, n’est pas satisfait des résultats obtenus dans la rationalisation des exonérations. En outre, le taux de croissance des recettes fiscales et non fiscales (seul indicateur pertinent de la force fiscale de l’économie) a eu une croissance moyenne de 12% avant le vote du Code Général des Impôts et 10% après le vote du Code Général des Impôts.»

Législatives 2017: Referendum sur la Vision d’Emergence de Macky Sall Par Dr. Abdourahmane SARR

En ne démissionnant pas pour réduire son mandat afin de poursuivre le PSE, le Président Macky Sall nous a demandé s’il pouvait nous donner rendez-vous en 2017 et 2019 pour son évaluation, et nous avons dit OUI. Nous avons fait cette évaluation dans un rapport que nous venons de publier. Le Sénégal continue de faire face à un défi de développement économique et social qu’il n’arrive pas à relever depuis son indépendance malgré des institutions solides et stables, une démocratie avancée, des ressources naturelles et humaines de qualité, et une position géographique enviable. D’une tendance baissière pendant la décennie 2002-2012, la croissance a certes changé de trajectoire sous le Président Macky Sall et dans le contexte d’une dépréciation de l’euro, mais les sénégalais continuent de vivre les mêmes problèmes. Les forces sociales alliées à un état dirigiste ont produit un déficit de responsabilité, d’autonomie, et de développement endogène dans nos communautés. Cette tendance dirigiste et socialisante, le Président Macky Sall, par consensus avec les bailleurs qui n’ont pas approuvé le niveau du déficit budgétaire envisagé dans la première monture du PSE, s’est résigné à l’expérimenter sans les dérapages budgétaires des régimes précédents.

Heureusement pour lui, l’ajustement budgétaire qu’il est en train d’opérer intervient dans un contexte de faiblesse de l’euro, et de baisse des prix internationaux des produits pétroliers et des denrées alimentaires sans quoi le Sénégal serait plongé dans une récession. Les sénégalais ne profitent cependant pas pleinement de cette conjoncture favorable à cause de leur arrimage sur l’euro qui favorise les importations de l’Union Européenne, des prix des produits pétroliers maintenus élevés pour des objectifs budgétaires et sociaux financés par leurs taxes (solidarité forcée), et d’une place trop importante encore occupée par l’état dans ce contexte (déficit budgétaire encore élevé). Notre pouvoir d’achat devenu internationalement plus faible mais qui néanmoins continue de s’améliorer en FCFA aurait été une opportunité s’il pouvait être davantage orienté vers l’économie locale, mais malheureusement notre richesse en euro contribue à maintenir notre économie extravertie.

Il est temps pour le Sénégal de se donner une vision des politiques publiques ancrée dans les valeurs de liberté, d’autonomie et de responsabilité des citoyens pour leur développement endogène. Lorsque l’état choisit de ne pas répercuter la baisse des prix des produits pétroliers à la pompe et d’augmenter les impôts de fait, de s’endetter pour soutenir ses propres initiatives (fussent-elles pour le monde rural ou pour un secteur jugé prometteur), il fait un choix contre la liberté des citoyens. Lorsqu’une politique de change qui encourage la dépendance de l’extérieur et l’émigration est maintenue par l’état, devenant de fait un obstacle au développement endogène, il fait un choix contre la liberté et l’autonomie des citoyens. Lorsqu’une banque centrale régionale, loin du contrôle citoyen, appuie la trop de présence de l’état dans l’économie par son financement au détriment du privé tout en en tirant des revenus propres, nous faisons un choix contre la liberté des citoyens au profit de l’état et ses démembrements.

Des autorités publiques qui conduisent au destin commun de leurs concitoyens sont jugées principalement dans trois domaines interdépendants dans lesquels des échecs peuvent justifier une alternance et notre état a eu à faillir dans les trois domaines: (i) l’efficacité et l’efficience avec lesquelles elles gèrent les ressources publiques, c’est essentiellement un problème d’allocation et d’utilisation des ressources; (ii) La probité avec laquelle elles gèrent ces mêmes ressources, c’est essentiellement une question d’éthique; (iii) leur capacité à favoriser les conditions d’un développement économique qui contribue au bien être direct des populations, c’est essentiellement une question de vision du développement et de valeurs. Nos régimes successifs ont failli dans tous les trois domaines, il est temps que l’état fasse plus confiance aux populations elles-mêmes pour leur propre développement.

En effet, nous avons eu notre première alternance politique principalement à cause de la pauvreté dans un contexte de bonne tenue de nos finances publiques et d’une meilleure allocation des ressources après plusieurs années de socialisme. Nous avons eu notre deuxième alternance à cause d’une perception que la corruption, le népotisme, et les inégalités qu’ils nourrissent étaient la cause de la pauvreté relative des sénégalais pendant que le régime dilapidait nos marges budgétaires dans des réalisations visibles mais sans retombées sociales. La traque des biens mal acquis, l’amélioration de la gouvernance, et la lutte du Président Macky Sall contre la corruption dans un contexte de persistance de la pauvreté malgré les chiffres de la croissance démontrent que le véritable problème du Sénégal est ailleurs. L’investissement des ressources publiques dans l’agriculture ou les infrastructures produiront toujours des résultats visibles (augmentation d’une production particulière et construction d’ouvrages tangibles), les ressources publiques, y compris la dette, devant de toutes les façons être dépensées. Il est également normal que notre budget nominal augmente d’une année à l’autre et on ne devrait pas s’en glorifier car il n’a pas changé en pourcentage du PIB, recettes exceptionnelles provenant de la traque des biens mal acquis et recettes pétrolières exclues. Nous pouvons aussi débattre sur l’opportunité de certaines dépenses, des cas de corruption potentielle çà et là notamment sur le pétrole, et de fraude sur le processus électoral, mais ce débat restera essentiellement politicien. Notre problème est essentiellement un problème de valeurs et de vision pour l’émergence.

De ce point de vue, nous ne pourrons pas prétendre à l’émergence sans une réforme monétaire. Pour cela, il va falloir s’assurer que le niveau de notre monnaie est internationalement compétitif de sorte que la liquidité qui devrait pouvoir circuler dans l’économie y reste. Il est vrai qu’il faut exporter tout ce qui peut l’être en fonction des avantages comparatifs, mais le marché urbain proche dans un pays qui s’urbanise est le premier marché qu’il faut s’assurer de pouvoir capturer dans ce qui peut l’être. En effet, on peut davantage exporter des produits agricoles, mais notre problème n’est pas la sous exploitation de ce potentiel pour générer une demande solvable. L’utilisation des transferts des sénégalais de l’extérieur, (exportations déjà effectives et d’un poids presqu’aussi important que le secteur agricole essentiellement pour soutenir une bonne partie de nos importations, le prouve.

Nous avons plusieurs contraintes qui empêcheraient notre classe politique une fois consciente de la centralité de la réforme monétaire d’en faire l’enjeu principal de la compétition politique: (i) un abandon du FCFA nécessiterait le courage politique de demander que nos réserves de change ne soient plus au trésor français mais ailleurs (ii) un FCFA plus faible ou flottant pour accompagner une politique d’industrialisation efficace nécessiterait une dévaluation et des risques d’inflation (iii) la banque centrale impréparée à une flexibilisation du FCFA est loin du contrôle démocratique des populations et le statu quo ne la dérange pas (iv) la classe politique n’a pas de solution systémique à la question fondamentale de l’inclusion financière de 90% de la population au-delà des fonds d’appui à la microfinance (v) la population comprend mieux les allocations budgétaires et les questions d’éthique dans la gouvernance (vi) un discours d’autonomisation et de responsabilisation de la population pour qu’elle se prenne en charge elle-même dans un contexte de pauvreté générale sans dire le comment rendrait cette classe politique impertinente.

Est-il possible de bancariser toute la population en mobilisant son épargne sans toucher nos réserves de change qui sont la contrepartie de la monnaie qu’elles détiennent? Leur faciliter l’accès à la liquidité bancaire dans une monnaie compétitive sans dévaluer le FCFA? Avoir les mêmes résultats qu’une dévaluation du FCFA sans l’abandonner ? Sortir nos réserves de change du trésor français sans les dépenser? La réponse est OUI.

Pour comprendre, il faut d’abord savoir qu’il n’y a que trois sources d’injection d’argent dans une économie monétaire: (i) la banque centrale (ii) les banques commerciales (iii) et l’argent de l’extérieur (dettes, exportations, investissements) dont l’origine est également les deux premières sources dans ces pays. Dans notre cas, ni l’état, ni les banques commerciales n’arrivent à jouer ce rôle efficacement pour la majorité de la population. De ce fait, si une société fiduciaire sous supervision de l’état, représentant des populations et des entreprises qui auront acheté un moyen d’échange SEN (papier ou électronique), pouvait émettre, par effet de levier, ce même moyen d’échange sous forme de crédit en leur nom, le problème serait réglé.

En émettant ce moyen d’échange acheté ou obtenu à crédit à un taux de change plus faible (2 SEN pour 1 FCFA par exemple) et potentiellement flottant, ce moyen d’échange serait plus faible que le FCFA et pourrait ainsi favoriser la jonction entre les capacités locales sous-utilisées et les besoins locaux dans des conditions de stabilité des prix. Le FCFA serait dans ce schéma une unité de compte et une monnaie commune accompagnée dans chaque pays de l’équivalent du SEN comme monnaie nationale complémentaire et compétitive sous le contrôle de citoyens financièrement inclus. Nous monétiserons ainsi nos économies sans créer de nouvelles banques centrales et nous pourrons au besoin avoir une unité de compte commune dans le cadre de la CEDEAO pour gérer nos échanges sous-régionaux et à travers elle nos échanges internationaux. En effet, le modèle de monnaie unique de l’euro qui ne sert plus les besoins de ses propres membres au vu de leurs divergences structurelles n’est pas non plus adapté à nos économies.

Des expériences en cours dans le monde nous montrent que ce que nous disons est possible mais nos autorités monétaires l’ont refusé. Des pays asiatiques ont une initiative dite Chang Mai dans laquelle les pays participants ont chacun leur propre monnaie et mettent en commun une partie de leurs réserves de change. N’ayant pas une unité de compte commune et une banque centrale commune, chaque banque centrale mène la politique monétaire et de change qui convient à son économie. Nous avons la chance d’avoir une banque centrale commune, une unité de compte commune, et des réserves de change totalement centralisées mais nous n’avons pas de complément à ce système. C’est-à-dire, des monnaies nationales compétitives et des systèmes financiers nationaux au service des économies nationales, la majorité de nos populations étant hors circuit. Les expériences de monnaies complémentaires à travers le monde (WIR Bank, Berskshares, etc…), et l’expérience de l’Irlande et de l’Ecosse où la monnaie physique qui circule n’est visuellement pas la livre sterling, nous démontrent qu’on peut avoir une monnaie nationale complémentaire (papier et électronique) à côté d’une monnaie officielle en y ajoutant notre propre touche. A défaut, il faudra que chacun de nos pays suive l’exemple de l’Angleterre conserver sa propre monnaie pour accompagner l’émergence et le progrès social. Ce sera aux populations d’en décider.

Par ailleurs, le Sénégal n’a pas de marges budgétaires au niveau de l’état central alors que les besoins des populations en biens et services publics sont insatisfaits là où elles vivent d’où l’importance de les responsabiliser davantage par une véritable décentralisation. La décentralisation est d’autant plus importante dans ce contexte qu’elle permet de rapprocher le service public des usagers pour une plus grande efficacité d’action et une prise de conscience par les élus locaux et les populations elles-mêmes de leurs responsabilités respectives. En effet, le service public est à priori financé par les usagers eux-mêmes là où ils vivent dans les limites de leurs impôts locaux, de leurs capacités collectives d’endettement, et de la libre solidarité nationale de diverses communautés. Malheureusement, le déficit entre les possibilités locales de financement et les besoins des populations s’agrandit dans un contexte d’économies locales stagnantes, d’une urbanisation croissante, et d’une solidarité nationale et internationale essoufflées. Il faut de ce fait davantage autonomiser les territoires dans la définition de leurs politiques publiques et leur financement dans les limites d’une solidarité nationale raisonnable à définir. Il s’agira d’une décentralisation autonomisante qui dessaisit l’état central, plutôt qu’une territorialisation des politiques publiques d’un état qui déconcentre plus qu’il ne décentralise. L’autonomisation totale passera par la décentralisation et le développement local qui lui-même dépendra de la réforme monétaire.

C’est pour ces raisons que nous avons l’ambition de porter cette plateforme aux législatives de 2017 avec les forces sociales et politiques intéressées pour la contraster avec la vision du PSE. Il s’agira pour les populations et les élus locaux de s’approprier une charte d’un nouveau citoyen acteur politique ancré dans les valeurs de liberté, d’autonomie, de responsabilité, et de libre solidarité. Ce nouvel acteur sera conscient que l’état, le gouvernement, et les institutions publiques sont au service des citoyens, mais ne sont pas la solution première à leurs ambitions de développement et d’émergence. Cette émergence ne sera pas principalement le résultat planifié d’un pouvoir central ou local mais la résultante des efforts individuels et collectifs propres des communautés que les pouvoirs publics pourront appuyer et accompagner. Dr. Abdourahmane SARR Président CEFDEL/MRLD (Moom Sa Bopp ; Mënël Sa Bopp) Rapport Disponible au lien suivant : http://www.sofadel.com/rapport-cefdel-senegal-2012-2015/ .

« Samedi de l’économie » du 8 octobre 2016

Lieu : Centre de Bopp

Thème : Accords de Partenariat Economique (APE) : Renforcer les résistances face au chantage de l’Union européenne.

Introduction

Depuis le début des années 2000, l’Union européenne (UE) cherche à imposer les Accords de partenariat économique (APE) aux pays africains. Selon la Commission européenne, ces accords de « libre-échange » ont pour but de conformer les relations Afrique-UE aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Mais la résistance multiforme des mouvements sociaux, des organisations sous-régionales et de certains Etatsa jusqu’à présent réussi à mettre en échec la stratégie de la Commission européenne. Plusieurs raisons expliquent cette résistance.

Asymétrie entre l’Union européenne et les pays africains

L’une des raisons majeures de l’opposition aux APE est le fossé considérable qui existe entre les pays africains et l’Union européenne, en termes de niveau de développement économique et social. Prenons le cas de l’UE et celui de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il faut avoir à l’esprit que l’Union européenne est la première puissance économique mondiale, avec près du quart des richesses mondiales. Elle est également la première puissance commerciale et la première puissance agricole du monde ! En comparaison, la CEDEAO occupe le 25e rang mondial, en termes de produit intérieur brut (PIB). Parmi les 15 pays membres, 10 sont classés parmiles « pays les moins avancés » (PMA) par les Nations-Unies. C’est-à-dire, parmi les pays les plus « pauvres » du monde.

Dans ces conditions, comme le dit,à juste raison, Jacques Berthelot, ceserait un « crime »que d’envisager un « libre-échange » entredeux groupes si inégaux !

Conséquences de la mise en œuvre des APE

Cette asymétrie explique le grave danger que courent les économies africaines avec les APE. Plusieurs experts, et non des moindres, ont affirmé que ces Accords vont entraîner la destruction de pans entiers des économies africaines.

Des études par des spécialistes et des institutions internationales ont mis à nu ces dangers qui guettent les pays africains avec les APE. La Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) et la Commission de l’Union africaine avaient exhorté les pays africains à donner la priorité à leur intégration économique et à la renforcer avant de signer les APE. Elles craignent que ces accords ne sonnent le glas de l’intégration africaine, par un détournement de flux commerciaux vers l’Europe au détriment des échanges intra-africains.

L’agriculture, qui fait vivre plus de 70% de la population africaine, sera détruite et des millions de paysans seront ruinés. Les conséquences pour le secteur industriel seront tout aussi dévastatrices. Non seulement, le peu d’industries qui restent encore risquent de disparaître, mais encore ce sont les perspectives d’industrialisation des pays africains qui seront hypothéquées dans un avenir prévisible.

Les APE vont aggraver l’exode rural et accentuer les vagues d’émigration clandestine. Ils vont renforcer la dépendance de l’Afrique vis-à-vis de l’Union européenne et réduire les perspectives d’industrialisation du continent, en maintenant la division internationale du travail héritée de la colonisation.

Paradoxe et hypocrisie

Les opposants aux APE et plusieurs observateurs indépendants ont relevé le paradoxe entre la volonté de l’UE d’imposer coûte que coûte ces accords aux pays africains et les critiques de plusieurs pays de l’UE, et non des moindres, comme la France et l’Allemagne, contre le Traité transatlantique (TAFTA) en cours de négociation avec les Etats-Unis. En outre, malgré leur puissance économique et commerciale, les pays membres de l’UE se plaignent constamment des exportations de la Chine, qu’ils accusent de pratiquer le « dumping ». L’UE envisage même de taxer lourdement les exportations d’acier de la Chine, en violation des règles de l’OMC, qu’ils veulent pourtant appliquer aux pays africains !

Si l’UE refuse les règles du « libre-échange » entre elle et des pays de niveau de développement équivalent, comment peut-on accepter de voir ces règles s’appliquer aux pays africains ? Les conséquences des APE seraient dévastatrices pour les économies africaines. Cela souligne la grande hypocrisie qui préside aux règles du commerce international.

La situation actuelle

Malgré les résistances et avertissements, nombre de pays africains ont signé les APE, certains les ayant même ratifiés, sous la pression de la Commission européenne et de lobbies liés à l’exportation de produits de base, comme la banane, la café, le cacao, entre autres. En Afrique de l’Ouest, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont signé, cette dernière a même ratifié l’accord, Mais, il n’y a pas d’APE régional du fait de la résistance du Nigeria et de la Gambie. En Afrique de l’Est, le refus de la Tanzanie a déjoué les plans de l’Union européenne et fait échouer l’espoir d’un APE régional.

Ce sont ces résistances qu’il faut renforcer et amplifier.

Les Conférenciers

  1. Guy Marius Sagna

Coordonnateur de la Coalition « NON aux APE », son opposition ferme et la mobilisation permanente qu’il organise contre ces accords lui ont valu plusieurs arrestations et même un déferrement au Parquet. C’est l’une des figures de proue de la lutte anti-APE. Le remarquable travail de sa Coalition a beaucoup contribué à familiariser l’opinion publique avec les APE.

2) Mamadou Mignane Diouf

Coordonnateur du Secrétariat du Forum Social Sénégalais (FSS), il fait partie de ceux qui ont engagé la bataille contre les APE depuis plus d’une décennie. A ce titre, il a participé à plusieurs rencontres au Sénégal et à l’étranger sur la résistance des mouvements sociaux contre ces accords et l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Agenda

9:00-9:30: Arrivée & inscription des participants

9:30-9:45: Mots de bienvenue de la FRL

9:45-10:15: Introduction d’ARCADE

10:15-11:15: Interventions de Guy Marius Sagna et Mamadou Mignane Diouf

11:15-11:30: Pause-santé

11:30-12:45: Débats

12:45-13:00 : Synthèse & conclusion

13:00-13:15 : Infos et divers

13:15: Cocktail

Pour Rappel :

Quoi : APE: renforcer les résistances face au chantage de l’UE

Qui : ARCADE etFondation Rosa Luxemburg.

Quand : Samedi 8octobreà partir de 09h.

Où : Centre de Bopp.

Web : www.rosalux.sn; www.arcade-afrique.org

Sucre blanc : Baisse de 0,7% du kg de sucre raffiné en poudre en août 2016 au Sénégal

http://www.lejecos.com Le prix du kilogramme de sucre raffiné en poudre au Sénégal a fléchi de 0,7% au mois d’août 2016 au Sénégal,

selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). Le prix de cette denrée se situait à 592 FCFA contre 596 FCFA en juillet 2016.

Dans sa première estimation de la production mondiale de sucre pour la campagne 2016-2017, le F.O. Licht a tablé sur 176,7 millions de tonnes, soit une hausse de 4,1% par rapport aux estimations de la campagne 2015-2016.

Après cinq mois de hausses consécutives, le cours du sucre blanc a enregistré une baisse mensuelle de 0,8% au mois d’août 2016. En revanche, sur les huit premiers mois de 2016, il a progressé de 28,5% par rapport à la même période de 2015. El Hadj Diakhaté

PENURIE DE SUCRE A SAINT-LOUIS : Les populations éprouvent des difficultés pour se ravitailler

http://www.assavoir.sn Actuellement à Saint-Louis, il est très difficile de trouver du sucre dans les boutiques. Ce qui inquiète les populations. Les consommateurs éprouvent d’énormes difficultés et l'approvisionnement est devenu un véritable casse tête pour les grossistes, détaillants et autres revendeurs de sucre. Des lenteurs sont notées dans la livraison du sucre par la Compagnie Sucrière Sénégalaise (Css). Pour le chef de service régional du commerce, cette situation est due aux cours mondiaux.

Le sucre en poudre ou en morceaux est devenu introuvable à Saint Louis et son hinterland. «Depuis plusieurs heures, je suis à la recherche du sucre en poudre ou en morceaux. Il est introuvable dans les étals des différents marchés de la ville. Dans les boutiques, le commerçant préfère vendre en détails par sachets de 100 Fcfa qui ne représentent rien du tout», se plaint Ndèye Fatou Diop. Cette ménagère du quartier de Diamaguéne estime que cette situation «inattendue» est insupportable. Beaucoup de consommateurs certains s'approvisionnent en sucre cristallisé en provenance de la Mauritanie. «Le prix du sucre importé a connu une flambée. Des commerçants véreux ont caché le sucre cristallisé de la Mauritanie. C'est inadmissible », tonne Amadou Diagne.

Sur la situation, le chef de service régional du commerce Seydou Nourou Barro parle de lenteurs et indique que celles-ci sont actuellement notées dans la livraison des commandes de sucre entre la Css, qui est la seule entreprise à détenir en quantité suffisante cette denrée de première nécessité, et les commerçants grossistes du pays. Les cours mondiaux du sucre sont en hausse et tous les commerçants qui avaient par devers eux, une autorisation d’importation, ont finalement renoncé à importer du sucre, pour la bonne et simple raison qu’ils risquent de travailler à perte, sachant que le prix du sucre est homologué au Sénégal», dit-il. Face à cette situation, M. Barro indique que les commerçants grossistes sont obligés de se rabattre sur la Compagnie Sucrière Sénégalaise pour se ravitailler en sucre cristallisé. "Du fait de cette nouvelle donne, les délais de livraison du sucre commandé à la Css, deviennent relativement longs. Dans la commune de Saint-Louis, les agents du service régional du commerce, ont passé en revue tous les marchés de la ville. Finalement, ils se sont rendus compte qu’aucun commerçant grossiste ne détient du sucre, excepté Bada Diaw qui a confirmé qu’il doit recevoir incessamment quarante tonnes de sucre qu’il a commandées au niveau de la Css", a conclu notre interlocuteur. Galaye Séne (L'AS)

Leaders économique Africains de demain : 4 Sénégalais dans le top 100

Dans son étude annuelle, l’institut Choiseul basé à Paris a élaboré un classement de jeunes leaders économiques Africains influents et qui jouent un rôle majeur dans le développement économique du continent, dans un avenir proche.

Pour cette quatrième édition, 4 Sénégalais figurent en bonne place dans cette sélection.
Parmi les heureux élus, on peut citer le Directeur de l’Agence UMOA-Titres. Classé à la 17ième place, Adrien Diouf est un produit de l’Université de Paris, McGill. Auparavant, Adrien Diouf fut Directeur marché obligataire, AfreximBank en 2013.

Dans ce classement de Choiseul, il faut dire que les femmes sont en bonne place. A la 40ième place, il y a la Directrice générale du Groupe SEDIMA Groupe SEDIMA Anta Babacar Ngom Bathily. A seulement 31 ans, cette dame à la tête bien faite a fait ses humanités à Université de Toronto puis Université de Paris, Sciences Po Paris.

Une autre dame qui sort du lot parmi les grands décideurs, il y a à la 88ième place la Directrice des relations parlementaires Banque mondiale. Nayé Anna Bathily 40 ans, est sortie de l’Université du Maryland, Harvard. Entre 2004-2012 elle fut Chargée des relations parlementaires, Banque mondiale.
A la 91ième on retrouve la Directrice générale Jumia Nigéria. Agée de 30 ans, Fatoumata Ba est un produit de l’Université de Toulouse Business School. Avant de migrer au Nigéria, elle a été Présidente-directrice générale, Jumia Côte d’Ivoire entre 2013-15. Pathé TOURE

TOURISME : La station balnéaire de Saly Portudal dotée d’une brigade moderne de gendarmerie

http://www.lejecos.com Au moment où la station balnéaire de Saly Portudal tente de se relever de la crise qui secoue le secteur du tourisme depuis des années, l’activité est menacée par l’insécurité. La nouvelle brigade de gendarmerie inaugurée ce mardi par le ministre des Forces armées va permettre aux services de sécurité de se rapprocher des populations et rendre le site plus sûr.

La station balnéaire de Saly Portudal veut redorer son blason. Cela passe d’abord par le règlement définitif de la question de la sécurité. Car depuis quelques années, ce haut lieu touristique, longtemps considéré comme un havre de paix, est aujourd'hui en proie à l’insécurité. Cette situation a toujours préoccupé les autorités qui ont organisé plusieurs rencontres pour voir les voies et moyens pour juguler ce mal. L’inauguration ce mardi de la nouvelle brigade de gendarmerie va permettre de prendre en charge cette question. Selon le ministre des Forces armées, il est important de prendre en charge les préoccupations des citoyens en matière de sécurité. Car, a dit Augustin Tine, sans sécurité, il n’y a point de développement. Cette brigade, qui comporte toutes les commodités va permettre au personnel de la gendarmerie d’être performant, a assuré le ministre. Augustin Tine a en outre invité les populations à participer à la sécurisation de leur environnement. « La gendarmerie est ouverte aux populations qui doivent travailler en parfaite cohésion avec les gendarmes qui sont sur place », a relevé Augustin Tine. Pour le maire de Saly, cette nouvelle brigade de gendarmerie constitue un élément clé dans le développement et la sécurité de la station balnéaire. Selon Ousmane Guèye, les gendarmes, pour qu’ils puissent très bien travailler, doivent être mis dans de bonnes conditions. Et cette nouvelle brigade, a fait savoir Ousmane Guèye, répond aux normes et va, à son avis, aider à mieux assurer la sécurité des populations, mais également des touristes.
Avec le renforcement de la sécurité, les défis sont encore nombreux. Mais l’espoir est permis avec la mise en œuvre de projets structurants qui vont permettre de résorber les nombreux problèmes et changer complètement le visage de la station ; ce qui permettra d’améliorer davantage les performances touristiques au niveau de la station. A.DIEYE

CUMUL DES CREANCES PAR LES SOCIETES DE TRANSFERT D’ARGENT :La Poste court après ses milliards

http://www.enqueteplus.com Pape Ciré Dia s’adonne à la politique à Thiès alors que la boîte qu’il dirige, La Poste, va connaître bientôt des difficultés. Selon des informations qu’on a pu glaner, le défaut de recouvrement des liquidités qui lui sont dues par les sociétés de transfert d’argent vont finir par la mettre dans le rouge.

Il se trouve que c’est La Poste qui paie l’argent pour ces sociétés de transfert, étrangères pour la plupart, à charge pour ces dernières de régler la note plus versements de commissions. Seulement, ces partenaires qui se trouvent entre l’Italie, le Portugal, la France et l’Espagne, pris à part, ont des ardoises importantes. D’ailleurs, il nous revient de sources sûres qu’une compagnie de transfert d’argent dénommée Sigue doit à elle seule plus de 500 millions de F CFA à la société dirigée par Pape Ciré Dia. Ce qui fait que La Poste a un défaut de recouvrement de plusieurs de nos milliards, entre 4 et 5, nous dit-on.

La société a même tenté de durcir sa ligne, poursuivent nos sources bien au fait de ce scandale, en bloquant les paiements. Mais les sociétés concernées ont, à chaque fois, trouvé la parade en débloquant entre 20 et 60 millions, soit le dixième de leur dû, pour ramener la Direction des mandats et transferts (DMT) de La Poste à de meilleurs sentiments. Un cumul d’autant plus dangereux pour cette entreprise publique nationale que ses partenaires étrangers peuvent déclarer faillite et mettre définitivement La Poste dans l’impossibilité de disposer de cet argent. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

Forum économique : les vérités crues du maire de Thiomby, Alexandre Ngom

http://actusen.com Loin de grogner, Alexandre Ngom a voulu faire une mise au point et établir une feuille de route pour changer la donne. Au terme d’un Forum économique avec les jeunes de sa Commune, en partenariat avec l’Anpej, le Papej, le Fongip, l’Ads, la Chambre de commerce, l’Anida, l’édile de Thiomby a déploré le fait que l’essentiel des projets et investissements ait été, jusque-là, concentré dans la Commune de Kaolack.

Une situation déplorable due au manque d’informations et de formation des jeunes des autres Collectivités locales du département.

« Ce que nous voulons, c’est que, concernant tout ce qui est en train de se faire dans le pays, dans le sens de la promotion de l’emploi… les jeunes de notre commune ne soient pas laissés en rade, qu’ils soient informés des programmes qui sont prévus, des investisseurs et des bailleurs de fonds qui agissent, de l’ensemble des structures qui existent et qui pourraient les intéresser dans le cadre de l’insertion professionnelle, de la formation, de la recherche et de l’emploi », a déclaré Alexandre Ngom.

Poursuivant, l’édile de Thiomby explique : « nous voulons qu’ils (Ndlr : les jeunes de sa Commune) puissent exprimer leurs besoins, afin que ceux-ci soient pris en considération. Nous avons constaté que ce qui se fait, pour l’essentiel, est concentré dans la commune de Kaolack. Nous voulons que les Communes des départements ne soient pas en reste ».Alexandre Ngom de préconiser la création d’un Bureau de l’information économique et d’un Bureau de coopération qui devront servir de tampon entre les populations et les bailleurs. Cela devra rendre plus faciles les échanges et permettre aux jeunes de bénéficier des opportunités qui s’offrent à eux.

Makhoudia Sarr, Correspondant Actusen.com à Kaolack

ASSAINISSEMENT URBAIN :Le Sénégal cité en exemple en Afrique

http://www.assavoir.sn Le Sénégal est un pays modèle dans le domaine de l’assainissement. Même si assertion peut paraître étrange aux yeux des populations, le Sénégal dépasse de loin beaucoup de pays africains. C’est ce qu’a indiqué Jean Michel Ossété, coordonnateur facilitateur de la Banque africaine de développement (Bad), au terme de la visite de terrain organisée hier, sur le site d’épuration de Mballing.

Pour Jean Michel Osseté, «il y a déjà une forte expérience dans le domaine de l’assainissement urbain au Sénégal. Donc, c’est une grande opportunité pour les pays qui viennent de l’Afrique australe, de l’Afrique de l’est, de l’Afrique du centre et de l’Afrique du Nord. Au cours de cet atelier, le modèle du Sénégal va être partagé pour servir les autres pays» dit-il. A l’en croire, le programme sur l’assainissement est un programme panafricain. «Au total, nous avons financé 10 projets pour près de 10 millions d’euros. Pour ces 10 projets, nous avons financé un premier projet au Sénégal qui se base sur le schéma directeur de l’assainissement de la ville. Et la réalisation de ce projet a permis de mobiliser d’autres ressources pour la réalisation d’un deuxième projet sur le pot de vidange», affirme le coordonnateur de la Bad.

Pour Kader Konaté, ingénieur à l’Office national de l’assainissement (Onas), «le secret du Sénégal est juste une volonté politique. Dans notre pays, nous avions connu des problèmes d’assainissement et l’autorité publique a depuis la responsabilité de mettre beaucoup de ressources au niveau de l’assainissement. Lorsqu’on met des ressources, il est normal d’obtenir des ouvrages de qualité. Avant d’être réalisés, indique le sieur Konaté, tous les projets font l’objet d’une étude environnementale et sociale. «Au niveau de Mbour, le projet a rempli tous les critères environnementaux», a-t-il dit au cours d’un atelier qui a réuni des experts de plusieurs nationalités.André BAKHOUM (L'AS)

Rebondissement dans l'affaire Karim Wade et Bibo Bibo Bourgi : Le procureur national financier de Paris interjette appel …

http://www.leral.net Le bras de fer entre l’Etat du Sénégal et Karim Wade est loin de connaitre son épilogue. En effet, après avoir été débouté par le Tribunal de grande instance de Paris, dans sa demande de confiscation des biens appartenant à Karim Wade et Bibo Bourgi, l’Etat du Sénégal a interjeté appel contre la décision du tribunal correctionnel de Paris.

Ce sont nos confrères de la rfm qui donnent l’info. Alors que les avocats de Karim Wade et Bibo Bourgi jubilent, le ministre de la Justice ne s’avoue pas vaincu suite au rejet, par la justice française, de la saisie de deux appartements parisiens d’une valeur de 600 millions de FCfa, appartenant à Karim et Bibo.

Le ministre de la Justice avait d’ailleurs récemment annoncé les couleurs.«L’Etat du Sénégal va faire appel de la décision de justice française qui a rejeté les demandes qu’il a présentées pour obtenir la confiscation des biens appartenant à Karim Wade et Ibrahima Khalil Bourgi dit Bibo», disait-il.
Avant d’ajouter: «Il y a trop de bruits autour de la décision rendue par le Tribunal de grandes instances de Paris. Il faut savoir que cette juridiction française a rendu une décision exécutoire ». Un autre épisode de ce feuilleton politico-judiciaire vient alors de commencer… Abdoulaye FALL, Leral.net

La Cosydep sur les Assises de l’Éducation : «Seuls 20% des recommandations appliqués»

http://www.lequotidien.sn 20 à environ 25% seulement des recommandations issues des Assises nationales sur l’éducation et la formation sont mises en œuvre après deux ans d’exécution selon une étude de la Cosydep.

REVELATION 2 ans après les Assises nationales sur l’éducation : Seulement 20% des recommandations mises en œuvre, selon la Cosydep

Le niveau de mise en œuvre des recommandations issues des Assises nationales sur l’éducation et la formation est très faible, voire trop lent. Selon une étude recommandée par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), les recommandations des Assises ne sont pas appliquées ou alors elles le sont à 25%. De 342 recommandations, le gouvernement a retenu 11 directives qui sont ainsi un condensé des 342 mesures. «Mais parmi ces 11 directives, 4 seulement connaissent un niveau d’application d’environ 25%», révèle sans entrer dans les détails El Hadji Ngom, qui a présenté le rapport de l’enquête réalisée par un groupe de travail de 8 experts (Gt8).

Pour booster la mise en œuvre des 11 décisions présidentielles, la Cosydep estime qu’il faut mettre en place l’une des directives du chef de l’Etat consistant à installer un comité multi acteurs de suivi de ces recommandations qui peine encore à voir le jour. «Nous ne soutenons pas qu’il faille, qu’on range dans les tiroirs ce consensus qui a été obtenu après 12 mois avec un investissement de plus de 500 millions et qui a mobilisé tous les acteurs du système», a déclaré Cheikh Mbow. Le coordonnateur national de la Cosydep s’exprimait hier à l’issue d’un atelier de partage du rapport alternatif de suivi des recommandations issues des Assises nationales sur l’éducation et la formation. Pour M. Mbow, il est nécessaire d’avoir ce comité multi acteurs de suivi des recommandations des Assises nationales sur l’éducation et la formation si l’on tient à voir appliquées les 11 décisions du chef de l’Etat.

Pour les différents acteurs qui ont pris part à l’atelier, il est inconcevable que les Assises nationales soient une perte après avoir mobilisé plus de 500 millions de francs Cfa, 7 commissions, 12 mois, 2 000 acteurs, 342 recommandations, 11 décisions et 45 directives.

Malgré les efforts consentis par toutes les parties prenantes, le système éducatif sénégalais peine à se relever des multiples difficultés qui freine son épanouissement. «Seule la mise en œuvre de ces recommandations pourrait permettre de sauver l’école sénégalaise et d’avoir une école qui soit conforme aux besoins et aux aspirations des Sénégalais», plaide Cheikh Mbow. Khady SONKO

Campagne «Ubbi tey jang tey» pour la rentrée scolaire 2016-2017 : La Cosydep pessimiste

http://www.lequotidien.sn Officiellement l’école sénégalaise ouvre ses portes aujourd’hui après des mois de vacances. Cette rentrée scolaire très attendue est la troisième année consécutive de la campagne du gouvernement «Ubbi tey jang tey». Eh bien, la Cosydep n’y croit pas. Pour cause, toutes les conditions ne sont pas réunies pour permettre une ouverture effective des classes.

«Après deux ans de mise en œuvre, nous connaissons ce qui ne va pas, les contraintes, les écoles qui ne peuvent pas réussir «Ubbi tey jang tey», les vrai goulots d’étranglement du système éducatif», a expliqué le coordonnateur de la Cosydep. Cheikh Mbow d’ajouter : «Aujourd’hui, nous avons la responsabilité de jouer notre rôle de manière à ce que l’année soit bien entamée afin d’espérer une accalmie pour toute l’année scolaire».
Il estime qu’après deux années de mise en œuvre de cette campagne, la troisième doit permettre de constater plus d’écoles qui vont être enrôlées. «Il est évident qu’on n’en sera pas à un taux de 100%. C’est rêver que d’y penser même si la plupart des écoles sont sous des contraintes qui sont encore supportables et maîtrisables par les acteurs», confie le coordonnateur national de la Cosydep.

Si les écoles sont déblayées, désherbées avec le matériel rangé et les emplois du temps disponibles, les élèves orientés et les enseignants affectés aussi à temps, M. Mbow pense que dans plus de 50% des écoles et avec une forte volonté, on peut réussir «Ubbi tey jang tey». Khady SONKO

Annonce de Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education nationale : 3,5 milliards de l’Etat à 8 135 écoles élémentaires

http://www.lequotidien.sn Le gouvernement a consenti d’importants investissements tant physiques et matériels pour les établissements scolaires du pays. Ce constat est celui du ministre de l’Education nationale. Il l’a fait hier lors de l’inauguration de l’école élémentaire de Tawfekh Yaakaar de Tivaouane Peulh, dans la banlieue dakaroise. Pour Serigne Mbaye Thiam, cette annonce est corroborée, entre autres, par la mise à disposition de 3,5 milliards de francs Cfa qui vont être octroyés aux écoles élémentaires dès la rentrée des classes. «3,5 milliards de francs Cfa sont disponibles pour toutes les écoles élémentaires qui sont au nombre de 8 135 sur toute l’étendue du territoire national».

«J’ai interrogé le directeur de l’Administration générale de l’équipement qui, à son tour, a interrogé la banque chargée de faire ce virement qui m’a confirmé que ces virements sont partis depuis vendredi comme je l’avais indiqué, pour que les fonds soient dans les comités de gestion des écoles dès le jour de la rentrée des classes», renseigne encore M. Thiam.
Devant les autorités civiles et militaires, le ministre sou­tient «qu’il n’en demeure pas moins que des efforts restent à faire dans le domaine de l’environnement physique. (Avec) les décisions présidentielles issues du Conseil interministériel délocalisé et de la région de Dakar, il a été enregistré deux lycées de l’enseignement général, un collège d’enseignement moyen général ici même à la cité Tawfekh Yaakaar et deux écoles élémentaires, une à la cité Tawfekh Yaakaar et une à Niague en remplacement des abris provisoires de Niague 3 créés en 2015». Suffisant alors, aux yeux de Serigne Mbaye Thiam, «de magnifier la coopération chinoise de nous avoir construit cette école élémentaire unique en son genre». Et le ministre de l’Edu­cation nationale de qualifier cette infrastructure de «grande fierté du ministère de l’Education nationale et pour les populations bénéficiaires».

Après une visite guidée de ce joyau de Tawfekh Yaakaar, le ministre Serigne Mbaye Thiam, accompagné d’une forte délégation, a fait le point avec les journalistes. C’était pour se réjouir de la coopération chinoise qui a réalisé, en quelques mois, la construction de la première école élémentaire au niveau de cette localité.
«Je viens présider la cérémonie d’inauguration de ce joyau qui nous accueille. Une fois de plus, c’est l’occasion de parler de l’engagement du gouvernement pour le démarrage effectif des cours le jour même de la rentrée ‘’Oubi tay jangu tay’’, objectif qui a été réalisé comme vous avez eu à le constater ici à l’école élémentaire de Tawfekh Yaakaar de Tivaouane Peulh», soutient le ministre. Et Serigne Mbaye Thiam d’ajouter : «L’enjeu, c’est de nous rappeler le sacerdoce que nous portons à travers l’éducation et la formation : celui de contribuer significativement au développement du capital humain, socle du Plan Sénégal émergent. En effet, les conclusions des Assises de l’éducation et de la formation dont la matérialisation à travers le Paquet constitue notre œuvre de tous les jours se révèlent incontestablement comme un levier dans l’approche systématique et systémique que nous déployons pour la refondation de notre système éducatif.» Abdou Latif MANSARAY

CHRISTOPHE BIGOT, AMBASSADEUR DE FRANCE AU SENEGAL, EN VISITE A L’EPT : «Au Sénégal, l’Ept contribue à la formation de beaucoup de talents»

http://www.assavoir.sn L’Ecole Polytechnique de Thiès a reçu hier la visite de Christophe Bigot, ambassadeur de France au Sénégal, au lendemain de la décision prise par le chef de l’Etat de laisser l’établissement sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Au terme de la visite, le diplomate s’est réjoui du fait qu’il y a beaucoup de talents et l’Ept contribue à leur formation

Créée en 1973 par le Président Léopold Sédar Senghor, sous le parrainage de l’Ecole Polytechnique de Montréal, l’Ecole Polytechnique de Thiès (Ept), rattachée au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avec rang d’université, est une référence en matière de formation d’ingénieurs. Depuis sa création, elle a déjà mis sur le marché 1225 ingénieurs dont 625 ingénieurs en génie civil, 585 en génie électromécanique et 15 ingénieurs en informatique et télécommunication.

L’établissement a reçu hier, la visite de Christophe Bigot, ambassadeur de France au Sénégal. Ce, dans un contexte de décrispation après que le chef de l’Etat a décidé d’abandonner lla remilitarisation et de laisser l’école sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. A en croire le diplomate français, «au Sénégal il y a beaucoup de talents et c’est heureux de constater que l’Ept contribue à leur formation. Depuis longtemps, la France apporte son aide à l’établissement, comme le Canada joue un rôle essentiel. Nous avons un certain nombre de projets comme celui visant à renforcer le laboratoire consacré à la fabrication à trois dimensions avec un matériau en plastique, un domaine plein de perspectives. Il s’y ajoute un autre projet en cours de discussion avec l’Université de Caen, une ville française jumelée à Thiès. Il s’agit de voir comment faciliter les échanges de professeurs et d’étudiants».

A l’en croire, le laboratoire d’électricité montre que l’école suit la modernité en renouvelant ses installations. «L’Ept est passée de 180 à 361 élèves ingénieurs en 10 ans. Il faut la maintenir dans cette dynamique car le Sénégal a un énorme besoin dans ce domaine, comme il a aussi beaucoup de talents à former et de ce point de vue, il y a une grande marge de progrès à faire dans cette direction».

Pour le directeur El Hadji Bamba Diaw, c’est un honneur pour l’Ept de recevoir la visite de l’ambassadeur de France. «Cette visite montre que l’Ept suscite des intérêts et que nous sommes sur la bonne voie. En tout cas nous tenterons de tout faire pour la maintenir dans le giron des grandes écoles d’ingénieurs». Il a demandé au diplomate français de servir de facilitateur, pour mettre en relation les écoles françaises et l’Ept, conformément au quatrième axe du plan stratégique, portant ouverture sur le monde et cette ouverture devra passer par le développement de partenariats tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. Pour lui, il n’y a pas encore de coopération ferme avec les universités françaises. «Pour le moment, cette coopération ne touche que des institutions marocaines, belges, américaines, etc., et puisque nous avons lancé une nouvelle filière en l’occurrence l’aéronautique, nous souhaitons que l’ambassadeur contribue à mettre en contact l’Ept avec l’Ecole nationale de l’Aviation civile de Toulouse, pour un développement de liens de coopération dans ce domaine. D’autant que, dit-il, même si l’école a été créée par la coopération canadienne, l’heure est à la diversification des filièresMbaye SAMB (L'AS)

La Commune de Ngoundiane décaisse 12 millions pour des fournitures scolaires

http://www.dakaractu.com Ce mardi 04 octobre 2016, sous la présidence de Monsieur Mamadou Bamba Fall, Sous préfet de l'Arrondissement de Thiénaba, le Conseil municipal de Ngoundiane a procédé à la cérémonie de remise de fournitures scolaires aux 19 écoles élémentaires de sa commune.

Une enveloppe de douze millions (12000000) francs à été dégagée cette année pour acheter l'intégralité des besoins en fournitures scolaires exprimés en juillet par le Collectif des Directeurs d'Ecoles (CODEC) de la Collectivité locale.

Cette cérémonie qui s'est tenue à la veille de la rentrée des classes pour les élèves prévue ce mercredi 05 octobre 2016, a eu lieu en présence du Maire Mbaye Dione et de son équipe municipale, de M. Duffo, Inspecteur du district de Thiénaba, des Directeurs d'école, des Responsables des Comités de Gestion des Écoles ((CGE), des chefs de village, des mères d'élèves, des responsables des GPF et de plusieurs parents d'élèves. >

> Tous les intervenants ont salué cette bonne initiative du conseil municipal qui a consiste à dégager une enveloppe substantielle pour doter en quantité suffisante et en qualité des fournitures scolaires à l'ensemble des écoles élémentaires de la Commune. Ils ont tous été unanimes à magnifier également les dispositions prises à temps par le Conseil municipal pour que les fournitures soient disponibles avant même la rentrée des classes. Ce qui permettra aux élèves de pouvoir démarrer les cours dès l'ouverture des classes étant entendu que les mêmes dispositions ont été prises par l'équipe municipale pour nettoyer et désinfecter l'ensemble des écoles des cycles (préscolaires, élémentaires, moyens et secondaires) de la Commune. Comme pour dire que le concept "Oubi tey, Diangue tey" tant prôné par le Ministère de l'Education est bien possible à Ngoundiane.

> Cette cérémonie a également servi de prétexte pour saluer le bond significatif enregistré de 2015 à 2016 où le taux global de réussite à l'entrée en sixième est passé de 26% à 52% ce qui place la Commune de Ngoundiane parmi les meilleurs résultats de l'Inspection de l'Education et de la formation (IEF) de THIÈS.
>

> L'objectif pour la prochaine année scolaire est de dépasser largement ce taux de 52 %, ce qui est tout à fait possible vu les nombreux efforts consentis par les différents acteurs du système. >

> Enfin, l'équipe municipale s'est engagée à construire de nouvelles salles de classe, de murs de clôture d'école pour supprimer définitivement les abris provisoires qui existent encore dans les écoles nouvellement créées...

Les enjeux de la refonte du fichier électoral

http://dakarmatin.com 1/Le référendum a amené quelques changements pouvez-vous nous expliquer comment ces changements impacteront les prochaines élections: législatives et présidentielles?
La loi constitution n°2016-10 du 05 avril 2016 portant révision de la Constitution consacre les réformes institutionnelles initiées par le Président de la République et adoptées par le peuple sénégalais lors du référendum du 20 mars. Il est vrai qu’il y’a eu des divergences entre les acteurs politiques à propos des procédures et de fortes appréhensions sur la portée des réformes. Vous me permettrez de rappeler que nous faisions partie de ceux qui, au nom de la nécessité de préserver la cohésion et la stabilité de notre pays, ont exigé de larges concertations avec la classe politique et toutes les forces vives de la nation afin d’arriver aux consensus nécessaires sur la démarche et le contenu du projet de réforme constitutionnelle.
La révision constitutionnelle déclinée en quinze (15) propositions comporte des implications directes sur l’élection présidentielle avec principalement le retour au quinquennat pour le mandat présidentiel à partir de 2019. Pour ce qui concerne les législatives, il importe de retenir, d’une part, que certaines des réformes visent le renforcement du pouvoir législatif sur l’exécutif et la participation du Président de l’Assemblée nationale à la décision des membres du Conseil Constitutionnel conformément aux nouvelles dispositions de l’article 89 de la Constitution.
D’autre part, la représentation des Sénégalais de l’extérieur par des députés à eux dédiés (art.59, alinéa 4) entrainera une révision de la composition et éventuellement du mode scrutin pour les législatives. C’est du moins ce qui ressort des conclusions de la Commission Technique de Revue du Code Electoral (CTRCE) à savoir que dix (10) députés seront affectés à la diaspora et répartis en quatre (04) départements éponymes des continents Afrique, Amérique, Asie et Europe.
Toutefois, il faut relever des désaccords relativement à l’augmentation de députés à 160 à raison de 100 pour le scrutin majoritaire au niveau départemental et 60 pour le scrutin proportionnel national même si les parties prenantes de la revue du code se sont accordés sur le principe de l’affectation de députés aux Sénégalais résidents à l’étranger, lequel principe a déjà été acté par la révision constitutionnelle. Nous comprenons, à juste titre, la position de ceux qui ne souhaitent pas l’accroissement du nombre de députés. Cependant à défaut de cette augmentation, l’on devra forcément réduire la part de sièges initialement prévues pour certains départements. L’arbitrage du Chef de l’Etat est attendu.
La nouvelle disposition relative à la participation des candidatures indépendantes à tous les types d’élections devait subséquemment amener les membres de la CTRCE à se pencher sur les modalités d’encadrement desdites candidatures en particulier aux élections locales. Au bout du compte, par delà les signatures d’électeurs à déposer et la caution à verser, il a été préconisé de définir « le candidat indépendant comme celui qui n’a jamais milité dans un parti politique ou a cessé toute activité militante depuis au moins 1 an ».
Par conséquent, cette définition qui sera probablement insérée dans les dispositions communes concernera ainsi l’élection présidentielle, les législatives et les élections départementales et municipales. Sans doute, l’objectif visé ici est-il d’éviter que des acteurs politiques, frustrés des investitures de leur formation politique, fassent acte de candidature sous la bannière de personnalités indépendantes.
Par ailleurs, il existe trois autres réformes sur la modernisation du système démocratique qui ne manqueront pas d’impacter indirectement sur les futures échéances: la rationalisation du système partisan, le renforcement du statut l’opposition et de son Chef ainsi que le financement des partis politiques. Afin d’arriver à une bonne mise en œuvre de ces réformes, la réflexion sera approfondie, pendant la 2e phase des concertations comme indiqué par le Président au cours du lancement du dialogue national. En tout état de cause, les résultats des prochaines élections devraient être déterminants pour fixer, entre autres, les critères de financement des partis politiques et de désignation du Chef de l’opposition.
2/ Le fichier électoral est en processus de refonte, avec les nouvelles cartes d'identité et le nettoyage programmé par Macky Sall comment cela impactera-t-il les élections à venir?
Le fichier électoral actuel, constitué en 2005 au cours de la refonte totale contient 5 709 090 électeurs. En l’absence de mise à jour efficiente malgré les procédures de révision ordinaire annuelle prévue par la loi électorale, il importe d’admettre que ce fichier, qui est vieux de dix ans, renferme un stock-mort assez important composé de personnes décédées (30 000/an), d’électeurs ayant déménagé sans modifier leur adresse électorale (1,8%) selon le rapport de la Mission d’Audit du Fichier Electoral (MAFE) de 2011.
A cela s’ajoutent les 300 000 cartes non distribuées, les électeurs qui ont perdus leurs cartes d’identité ou d’électeur etc. C’est dire que près de 2 millions d’électeurs sont comptabilisés alors qu’ils sont placés dans l’impossibilité d’accomplir leur vote. Dès lors, la refonte partielle des listes électorales qui sera officiellement lancée ce mardi 4 octobre s’impose.
L’une des particularités de cette refonte partielle c’est qu’elle exige du citoyen déjà inscrit la confirmation comme une modalité pour ne pas être radié. Il importe donc de saisir que, dans le cadre de la présente refonte partielle, le noyau dur sera formé de l’ensemble des électeurs qui auront confirmé leur inscription et subséquemment les autres seront radiés des listes. C’est dire que le noyau dur sera défini a posteriori. A notre avis, cette procédure de mise à jour n’est pas une forme d’exclusion injustifiée d’électeur, elle a l’avantage certain de permettre l’exploitation de la base de données du fichier de 2005 dont la fiabilité a été attestée par la MAFE.
Il y’a lieu de rappeler que cette refonte coïncide avec l’expiration des cartes et l’institution d’une carte d’identité biométrique à puce CEDEAO. De plus elle instaure la fusion entre la CNI et la CE traduisant ainsi une forte recommandation relativement à la simplification du processus électoral, ce qui aura un impact sur les procédures.
En second lieu, la refonte du fichier permet de réduire le stock-mort et d’avoir une plus grande maitrise sur l’électorat réel. Elle peut susciter l’enthousiasme chez l’électeur qui veut disposer de sa nouvelle carte. Voilà ce qui forcément boostera le taux de la participation. A titre d’exemple, la première présidentielle de 2007 organisée juste après la refonte totale avait enregistré 70,62 % de taux de participation en dépit des nombreuses cartes non retirées jusqu’à la veille de l’élection.
3/ Pouvons nous croire en la fiabilité de ce fichier vu la détermination du Président à le manipuler après les résultats du référendum ?
Notre conviction est qu’en tant que substrat du processus électoral, le fichier doit être fiable et viable. Or la fiabilité résulte de la capacité du système à garantir la présence de l’électeur dans la base de donnés. Cela est fonction de la technologie, des spécifications techniques et des procédures qui utilisées. De ce point de vue, l’utilisation de la biométrie, le croisement des fichiers et voire même la fusion entre la CNI et carte d’électeur ainsi que l’introduction de la biométrie seront des procédés qui concourent à la sécurisation du processus d’enrôlement des électeurs, de confection et de délivrance des cartes d’électeur.
Force est de reconnaitre que le processus référendaire a souffert de l’absence de disposition devant régir une telle consultation dans le code électoral sénégalais qui en l’espèce applique la jurisprudence française. En effet, il appartient, au pouvoir réglementaire, en l'absence de dispositions législatives, de fixer les modalités nécessaires à l'organisation d'un référendum en rendant notamment applicables, avec les adaptations justifiées par ce type de consultation, les dispositions législatives et réglementaires régissant d'autres consultations électorales. Mais les acteurs de la dernière CTRCE conviennent de corriger ces lacunes en prévoyant expressément l’organisation du référendum dans le code électoral.
Nous pensons que les acteurs gagneraient à tourner la page du référendum et se focaliser sur la mise en œuvre des préalables et des mécanismes devant conduire à la tenue des prochaines échéances électorales à date échue. Sous ce rapport, il faudra garantir les meilleures conditions d’enrôlement de la quasi-totalité de la population électorale, de production et de distribution des cartes dans les délais requis. Bien entendu, cela relève de la responsabilité du gouvernement. Mais les autres acteurs du processus devront aussi jouer leur partition.
Certes l’opposition peut avoir des doutes légitimes, néanmoins elle devrait se focaliser davantage sur l’essentiel en usant de son droit de contrôle des opérations par ses représentants dans les commissions administratives en sus de la possibilité de procéder, à terme, à l’audit du fichier qui s’est installé comme une tradition et qui participe à lever les suspicions et à rassurer les acteurs. Il serait judicieux de créer un organe multi-acteurs de suivi des opérations en vue de permettre aux différents d’exercer pleinement leur prérogative de contrôle du processus électoral.
Les acteurs doivent s’impliquer dans la sensibilisation des électeurs pour les amener a comprendre les procédures prévues dans le cadre des opérations de la refonte partielle des listes électorales. Il reste donc utile de mobiliser les énergies et les volontés en vue d’une plus grande participation des citoyens aux différentes séquences électorales. Interview réalisé par FHG

Revers Juridique De L’Etat, Pétrole, Processus Électoral Etc. : La Fncl Met Du Sable Dans Le Couscous De Macky

Nettali, «la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) se félicite de la nouvelle victoire du Frère-Candidat Karim Meissa Wade au tribunal de grande instance de Paris après celles, entre autres, de la cour de justice de la CEDEAO et du groupe de travail des Nations Unies». Pour Abdoul Aziz Diop & Cie, «cette sentence démontre qu’il est totalement admis que Karim Wade et ses co-accusés sont des victimes d’un acharnement sauvage d’une Cour politique inique, inféodée et asservie aux desiderata politiciens d’un exécutif en mal de vision et de perspectives».

Une cour suprême qui élabore et oriente ses décisions sur injonctions du palais présidentiel».

Pis, selon la Fncl, «l’Etat de droit et le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs se trouvent constamment bafoués sous le régime de Macky avec, notamment, une cour suprême qui élabore et oriente ses décisions sur injonctions du palais présidentiel». Et, relèvent-ils, «le cas de la sœur Aida Ndiongue constitue un précédent dangereux dans l’histoire judiciaire du Sénégal». «Comment peut-on expliquer que la Cour Suprême, pour un verdict déjà prononcé en appel en faveur de la sœur Aida Ndiongue, puisse juger des faits en lieu et place de la conformité du droit», s’interroge la Fncl. Avant de revenir à la charge : «Le Juge Mamadou Badio Camara, ami déclaré de Macky Sall et gendre de Sidiki Kaba avait à cœur, au mépris de la déontologie, de satisfaire les désirs du clan au pouvoir à savoir spolier la totalité des biens de cette brave dame qui n’a commis que le délit d’appartenance au Pds».

Les détournements des ressources de la nation et l’impunité font la belle étoile

Poursuivant leur réquisitoire à charge, les cadre libéraux de dire : «Pendant que Macky Sall s’évertue à persécuter ses adversaires politiques par l’entremise de la justice et à violer sans vergogne les libertés démocratiques, la corruption, les détournements des ressources de la nation et l’impunité font la belle étoile». Etayant leurs propos, ces libéraux de marteler : «L’affaire Pétrotim où Aliou Sall, frère du président de la république, s’adjuge sur le dos du peuple sénégalais, 30% des ressources pétrolières de notre pays après avoir effectué de multitudes et nébuleuses opérations de vente d’actifs toutes taxables et imposables notamment la prise de participation des 90% de Pétrotim par Timis Corporation le 03 Juillet 2014, la cession des 60% de ce même paquage à Kosmos Energy le 19 Aout 2014 pour un montant de 400 millions de dollars, soit 200 milliards de francs».

Aliou Sall doit s’expliquer devant la Justice

Des faits accablants, selon la Fncl qui considère qu’«Aliou Sall doit s’expliquer devant la justice et restituer au peuple en valeur réelle la totalité des 90 % de titres obtenus ainsi que les impôts dus à la nation sénégalaise». Last but not least, «le scandale des remises gracieuses d’impôts octroyées aux entreprises favorables au clan au pouvoir, qui se chiffrent à des dizaines de milliards de nos francs, constitue une préoccupation majeure pour la Fncl». «D’ailleurs, renseignent les cadres libéraux, le FMI en a fait état lors de son dernier passage au ministère de l’Economie et des Finances». A cela s’ajoute «le dossier de l’OFNAC où les hommes du pouvoir, épinglés par le dernier rapport publié, sont auréolés et glorifiés au lieu d’être mis à la disposition de la justice pour détournement». «A la place, ce sont les dignes fonctionnaires et agents de cet office, épris de dignité et du devoir accompli au nom de la nation, qui sont persécutés ou radiés», se désole la Fncl.

La corruption et le manque de transparence s’affirment de manière étonnante

Qui est d’avis que «la corruption et le manque de transparence s’affirment de manière étonnante comme les méthodes de gouvernance du Président Macky Sall». A titre illustratif, la Fncl égrène un chapelet de dossiers : «Les affaires Arcelor Métal, Bictogo, la réfection du building administratif, les marchés publics de gré à gré, l’affaire Lamine Diack etc. sont autant de scandales inacceptables et insoutenables pour notre pays. Il est grand temps que les sénégalaises et les sénégalais, soucieux du devenir de leur pays, se mobilisent pour mettre fin au bradage des maigres ressources du pays».

Concluant sur le processus électoral, «la FNCL dénonce avec vigueur le manque de transparence et de dialogue sur les termes de la refonte partielle du fichier électoral orchestrée et imposée de manière unilatérale par le ministre de l’intérieur, militant de l’Apr, Abdoulaye Daouda Diallo». A leurs yeux, «le président Macky Sall, conscient de sa déconvenue certaine à la prochaine présidentielle, tente désespérément de se tailler un fichier électoral sur mesure et de créer les conditions d’un report des élections législatives de 2017 par l’instauration des cartes d’électeurs biométriques à quelques mois des législatives.

Les députés convoqués, le 14 octobre, pour le renouvellement du Bureau de l’Assemblée nationale : gros nuages sur l’autorisation de la marche de « Mankoo Wattu Seneegal »

http://jotay.net Même si, jusqu’au moment où ces lignes sont en train d’être couchées, l’Autorité administrative a préféré faire montre d’omerta autour de l’autorisation ou non de la marche du 14 octobre prochain, il y a que de gros nuages planent sur la tenue de la manifestation de la Coalition « Mankoo Wattu Seneegal ».

En effet, Actusen.com a appris de sources généralement bien informées que les tenants du pouvoir ont décidé de convoquer les députés, le même jour et à la même heure, pour procéder au renouvellement du Bureau de l’Assemblée nationale. Et c’est à ce niveau que réside la plus forte probabilité pour l’opposition de voir sa marche être interdite. Ce, au « nom » du traditionnel motif de « risques de troubles à l’ordre public ».

« Déjà, en convoquant les parlementaires pour le renouvellement du Bureau de l’Assemblée nationale, la Coalition « Benno Bokk Yakaar » cherche à gripper la machine de l’opposition regroupée dans la Coalition « Mankoo Wattu Seneegal ». Car on verrait mal les députés de l’opposition troquer leur participation aux débats à l’Assemblée nationale contre une marche dans les rues de Dakar », souffle un membre de la coalition de l’opposition.

Ce n’est pas tout, dit toujours l’interlocuteur de Actusen.com. Car le régime en place, très enclin à interdire les manifestations politiques, pourrait invoquer l’argument, selon lequel il pourrait y avoir des menaces de troubles à l’ordre public, en cas d’autorisation de la manif. Et par conséquent, le Préfet du département de Dakar pourrait empêcher la tenue de la marche.

C’est dire que rien n’est encore gagné pour la Coalition « Mankoo Wattu Seneegal » décidée à tenir sa marche, avec ou sans autorisation de celle-ci. Reste maintenant, à savoir, si la Coalition de l’opposition aurait les moyens de sa politique de déchirer la fatwa de la Préfecture, si celle-

Dans tous les cas, les ingrédients d’une confrontation entre Pouvoir et Opposition se dessinent à pas de géants et pourraient être de nature à provoquer des soubresauts cauchemardesques préjudiciables à la stabilité sociale, si le Préfet devait opposer une fin de non-recevoir à la déclaration de marche des adversaires politiques du Président de la République, Macky Sal

Marche du 14 octobre prochain : voici le bébé que le Pds veut faire dans le dos de « Mankoo Wattu Seneegal »

http://actusen.com La Coalition « Mankoo Wattu Seneegal » est avertie et ne saurait s’apitoyer sur le bébé que le Parti démocratique sénégalais est en passe de mijoter dans son dos. En effet, Actusen.com a appris de sources généralement bien informées que la formation politique de l’ancien Président de la République, Abdoulaye Wade, est de plain-pied dans une intense campagne de communication, qui, une fois déroulée, le 14 octobre prochain, jour de la marche de l’opposition, ne manquera pas, à coup sûr, de faire grincer des dents.

Selon toujours les sources de Actusen.com, c’est Farba Senghor, Chargé de la Propagande du Pds, qui est aux manettes de cette vaste campagne de communication qui sera faite sur fond de banderoles avec des slogans exclusivement consacrés à la personnalité de Karim Wade. Qui, nuitamment, exfiltré de la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, a filé à l’Anglaise, à bord d’un jet privé à lui affrété par l’Emir du Qatar, sur escorte du Procureur général de celui-ci.

Alors que la prochaine marche devrait être saisie par l’opposition pour dénoncer ce qu’elle qualifie de dérives de Macky Sall et son régime, ainsi que de la gestion dite patrimoniale du Sénégal par l’actuel Président de la République, nos mêmes sources se veulent formelles : si « Mankoo Wattu Seneegal » n’y veille pas, c’est Karim Wade qui sera placé au centre de la manifestation du 14 octobre prochain.

Karim Président, Victoire de Karim à Paris occuperont, entre autres banderoles du Pds

D’ailleurs, Actusen.com est en mesure de révéler que la récente victoire du fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, au détour du verdict rendu, il y a quelques jours, par le Tribunal de Grande Instance de Paris autour des Appartements de Karim Wade et Aboukhalil Bourgi, occupera une place centrale dans les banderoles et autres affichages prévues par le Pds. Sur ce, le Secrétaire général national du Pds, Abdoulaye Wade, a déjà cassé sa tirelire, pour que la marche connaisse un succès éclatant.

Si le Pds devra s’essayer à une récupération politique de la manifestation en faveur de son candidat à la prochaine Présidentielle, pas si certain que certains membres de « Mankoo Wattu Seneegal » en soient enchantés.

Dans la mesure où certains acteurs de la Coalition comme l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, et l’ex-Chef du Gouvernement, Abdoul Mbaye, respectivement patrons de Rewmi et l’Alliance pour la citoyenneté et le travail cracheraient contre le vent. En acceptant de braver les rigueurs de la forte canicule de ces derniers jours, pour le compte de Karim Wade.

Pourquoi ce n’est pas si évident qu’Idrissa Seck et Abdoul Mbaye gouttent à ce que concocte le Pds

Si le Président du Conseil départemental de Thiès n’a jamais mis les pieds à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, aux fins de rendre visite à Karim Wade durant son séjour carcéral de trois ans, Abdoul Mbaye, n’en parlons pas!

Car c’est sous son magistère à la Primature qu’ont commencé les malheurs de Karim Wade, condamné à six ans ferme et à 138 milliards F Cfa d’amendes pour enrichissement illicite par la Cour de répression de l’enrichissement illicite.

Par ailleurs, il sera difficile, voire impossible que certains membres de « mankoo Wattu Seneegal » puissent tordre le bras aux libéraux, pour qu’ils renoncent à cette mobilisation en faveur du fils de l’ex-Président Abdoulaye Wade.

D’autant qu’à part la contribution attendue, en termes de mobilisation des troupes, du Grand Parti de Malick Gackou et de Rewmi de Idrissa Seck, rares sont les autres formations capables de remplir une cabine téléphonique. Et que, par conséquent, auraient du mal à peser sur la balance pour obliger le Pds à renoncer à la posture qu’il compte adopter, le 14 octobre prochain.

Pour ceux qui ne le savent pas, l’opposition a placé sa manifestation sous le signe de la croisade « contre la dictature à visage découvert qui s’installe dans notre pays et pour la restauration des libertés, contre l’asservissement, par l’Exécutif, de tous les pouvoirs, pour l’approfondissement et la consolidation de la démocratie, contre les tentatives de division des Sénégalais et pour la sauvegarde de l’unité nationale, contre la gestion patrimoniale et familiale des richesses (pétrole, gaz, or) du pays et pour leur mise en valeur au service exclusif du peuple sénégalais, contre la corruption généralisée et pour la défense des valeurs».

Il y a aussi que le Front a décidé de jeter toutes ses forces pour le respect des libertés publiques garanties par la Constitution, notamment le droit de manifester et d’égal accès aux médias du service public, le retour à un processus électoral crédible, fiable et consensuel, la fin immédiate de la persécution des lanceurs d’alerte et l’instauration de la transparence dans la gestion des affaires publiques».

Reste, maintenant, à savoir est-ce que macky Sall et son régime vont autoriser la marche du 14 octobre prochain. Une question qui garde tout son pesant d’or, dans la mesure où la Mouvance présidentielle, pour jeter du sable dans la machine de l’opposition, a convoqué les députés, le même jour et à la même heure, pour le renouvellement du Bureau de l’Assemblée nationale. Une manière d’obliger tous les députés de l’opposition à renoncer à la marche. Tout comme, le Pouvoir, comme l’a écrit Actusen.com, ce mardi, peut invoquer l’alibi de risques de troubles à l’ordre public pour interdire la marche.

Marche de l’opposition et rentrée parlementaire : LES ENJEUX DU 14

http://www.lequotidien.sn Les uns vont marcher, les autres seront à l’Assemblée nationale. Ce sera un 14 octobre très politique. C’est un fait accompli pour l’opposition qui doit s’occuper de son groupe parlementaire, pour le Pds surtout qui doit trouver successeur à Ousmane Ngom. Il semblerait que Aliou Sow va s’écarter au profit de Mamadou Lamine Keïta.

Le Front pour la défense du Sénégal (Fds/Mankoo wattu Senegaal) marchera le 14 octobre à 15 heures. Le même jour et presqu’au même moment, l’Assemblée nationale reprendra du service. En effet, Le Quotidien a appris que l’ouverture de la Session unique 2016 est prévue le vendredi 14 octobre à 16h. Simple coïncidence de calendrier ? Dans tous les cas, ce sera un vendredi hautement politique. Et l’opposition sera devant le fait accompli parce que devant choisir entre la canicule de la rue et la climatisation de l’Hémicycle. Elle ne voudrait pas rater ce premier test de popularité. Dans Mankoo wattu Senegaal, sont concernés par cette rentrée parlementaire le Pds, Rewmi, le Fsd/Bj, Tekki, Bokk gis gis, Ucs, Aj/Pads. L’on risque de se retrouver face à une rentrée monocolore, si leurs élus participent à la manifestation. Mais il y a aussi qu’un vent d’interdiction a soufflé sur la manifestation de l’opposition contre le «manque de transparence» dans la gestion des contrats pétroliers, la «violation» des libertés, la révocation de Ousmane Sonko, entre autres. Ce, après l’opposition de l’autorité au rassemblement de la société civile à la Place de l’Obélisque contre les conditions difficiles des détenus.

L’enjeu du groupe de l’opposition

Pour le moment, il n’y a pas d’ordre du jour à l’Assemblée autre que le renouvellement du Bureau, à l’exception de son président Moustapha Niasse. Ce rendez-vous est d’autant plus important que le renouvellement de la présidence du groupe de l’opposition est en jeu. Modou Diagne Fada a annoncé qu’il ne va pas rempiler à ce poste, après la polémique qui a accompagné son choix par le bureau de l’Assemblée au détriment de Aïda Mbodj. Mais ce n’est pas gagné pour Oumar Sarr et le Pds qui espèrent reprendre leur groupe. Puisqu’en tant que président sortant, le leader de Les démocrates réformateurs (Ldr/Yeesal) devrait déposer la liste des signataires du groupe. C’était d’ailleurs le débat de l’année dernière qui avait écarté Aïda Mbodj. C’est dire que le Pds aura intérêt à négocier avec Fada, quelles que soient leurs divergences. Même si leur alliance au sein de Mankoo wattu Senegaal devrait faciliter les pourparlers entre les deux camps.

Le cas Aliou Sow

Le 14 octobre devrait être aussi l’occasion de régler définitivement le cas Aliou Sow. L’on avait annoncé que le président de la République, via le président de l’Assemblée nationale, devait consulter le Conseil constitutionnel pour trancher la question de la succession de Ousmane Ngom, démissionnaire. Inter­rogé par Le Quotidien hier, un membre du groupe Bby affirme que cette procédure n’a pas eu lieu. Le bureau de l’Assemblée avait indiqué dans un communiqué que le leader du Mpd/­Liggey devrait être installé en même temps que Oumar Seck de l’Urd, remplaçant de Djibo Leyti Kâ. Mais à l’arrivé, seul le premier l’a été. Entre-temps, l’on avait appris que Aliou Sow, après avoir été reçu par Moustapha Niasse, aurait finalement décliné. Et que, par conséquent, son suivant sur la liste des suppléant, Mamadou Lamine Keïta, devrait succéder à Ousmane Ngom. Mais comment le Pds va-t-il accueillir celui dont on dit qu’il est plus proche du camp de Fada ? Il se trouve qu’il faisait partie des premiers réformistes qui avaient sonné la rébellion. Hamath Kane

APR/Thiès : Bataille rangée entre les partisans de Siré Dia et de Thierno Alassane Sall fait plusieurs blessés

http://www.pressafrik.com Les démons de la violence se sont invités hier lors d’un point de presse des partisans du Directeur général de la Poste Docteur Siré Dia et ceux du ministre l’Energie Thierno Alassane. Ils se sont livrés à une bataille rangée, qui a fait plusieurs blessés dont quatre dans un piteux état.

Armes blanches, pompes à gaz, les militants apéristes des deux camps de Grand Thiès continuent de s’offrir un spectacle de chiens de faïence dans la cité du rail. Et, pour vider leur trop plein de haine. Ils se sont affrontés hier. Des heurts qui ont fait plusieurs blessés du côté des partisans de Siré Dia.
Une bataille rangée à coups de pierres et de bombes à gaz, qui a fait plusieurs blessés du côté des partisans de Siré Dia.

En effet, à en croire, Alassane Mbaye, un partisan de Siré Dia, « tout serait parti quand ils ont voulu tenir un point de presse, et c’est, le moment choisi par les partisans de Thierno Alassane Sall pour les attaquer à coups d’armes blanches et de pompes à gaz », déclare ce dernier sur la Rfm.
De l’avis de Alassane Mbaye « Nous allons saisir la justice », menace Alassane Mbaye. Khadim FALL

Ag/Jotna : Le Numéro 2, Elhadj Daniel So, Claque La Porte

Nettali, le Secrétaire Exécutif d’Ag/Jotna, dirigée par Me Moussa Diop, Dg de Dakar Dem Dikk, annonce sa démission dudit parti qui soutient la politique du Président Macky Sall. Une lettre que

nous publions in extenso et dans laquelle Elhadj Daniel So avance les raisons de son départ.

«Monsieur le Président,

Cher ami et frère,

J’ai le profond regret de vous notifier par la présente ma démission d’Alternative Générationnelle (AG/Jotna) à compter de ce jour, cessant ainsi toute activité dans les instances de ce parti pour lequel, je crois avoir donné tout le meilleur de moi-même après l’avoir créé de toute pièce avec vous.

En effet, pour des motifs connus de tous, j’ai été confronté à la prise de cette décision extrêmement peineuse au cours de ces 12 derniers mois mais ma volonté de poursuivre un compagnonnage aussi bien amical que politique de près d’une dizaine d’années au service de notre cher pays a toujours pris le dessus.

Cependant, ne pouvant plus supporter d’être dans un parti politique avec des positions en dents de scie, qui tantôt nous autorisait à faire des sorties afin de mieux le faire connaître, tantôt nous faisait des reproches d’être trop visible à défendre le projet de société de la coalition majoritaire à laquelle nous appartenons au détriment de sa propre notoriété, j’ai décidé de ne pas prêter le flanc à cette démarche car la politique a été et restera pour moi une affaire de passion et de conviction sans compromission pour une quelconque prébende.

Néanmoins, je ré-exprime tout mon respect et mon amitié aux nombreux militants et militantes d’AG/Jotna qui m’ont toujours soutenu et accordé leur sympathie.

homme loyal et d’honneur mais lorsque le cœur n’y est plus, il faut avoir le courage et la sincérité de le dire et d’en assumer toutes les conséquences. C’est la raison pour laquelle, j’ai pris cette décision pour tenter d’être porteur avec des Amis (es) d’un autre message, celui d’apporter pleinement notre modeste contribution à l’émergence du Sénégal sans calcul ni dessous avec un engagement politique réel.

Espérant que vous ferez bon accueil à cette décision et vous souhaitant plein succès,

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, cher ami et frère, l’expression de ma déférente considération. « Savoir quand partir prouve Ta Sagesse, Pouvoir partir prouve Ton Courage,Partir la tête haute pour Ta Dignité »Votre Ami et frère,Elhadji Daniel SO,Ex-membre du Bureau Exécutif National Ex-Secrétaire Exécutif d’AG/Jotna»

Babacar GAYE : «l’Assemblée nationale ne pouvait plus continuer à violer la loi »

http://www.walf-groupe.com/ Modou DIAGNE Fada a indiqué qu’il ne se briguera plus la présidence du groupe parlementaire des Libéraux et Démocrates. Contacté par Walf Quotidien, le porte-parole du Parti démocratique sénégalais trouve que ce n’est que justice. Car, Babacar GAYE, le président du Conseil départemental de Linguère n’aurait jamais dû s’accrocher à ce poste. «La démission de Modou DIAGNE Fada n’a qu’une signification chronologique. Je pense qu’il n’aurait jamais dû s’agripper à des responsabilités qu’aucune légalité encore moins légitimité ne lui permettait d’occuper», martèle l’ancien directeur de Cabinet politique de Me WADE. Poursuivant, Babacar GAYE croit comprendre que ce forcing de DIAGNE Fada ne pouvait plus continuer à prospérer. «De toutes les façons l’Assemblée nationale ne pouvait plus continuer à violer la loi. Peut-être c’est ceci qui explique cela», lance-t-il.

Renouvellement du bureau : Barth’, Imam Mbaye Niang et Mansour Sy Djamil, les sortants

http://www.lequotidien.sn/ Moustapha Niasse ne verra pas son mandat remis en jeu. En revanche, ce sera le cas pour les autres membres du bureau de l’Assemblée nationale. Et il y a là des sanctions en l’air. Sans doute, au moins quatre postes seront pourvus. Il s’agira de faire remplacer tous ceux qui ont osé défier la majorité. Serigne Mansour Sy Djamil devrait perdre son poste de 5ème vice-président après avoir quitté Benno bokk yaakaar. Le leader de Bës du niakk avait claqué la porte au lendemain du discours de Macky Sall qui a décidé de faire 7 ans au lieu de 5 ans comme il l’avait promis. Pour les mêmes raisons, Imam Mbaye Niang devrait avoir un remplaçant à son poste de 1er secrétaire élu. Il y a aussi un cas plus que probable : celui de Barthélemy Dias. 5ème secrétaire élu, le Socialiste avait été averti par certains de ses camarades pour son hostilité à Ousmane Tanor Dieng, mais aussi sa proximité à Khalifa Sall. Hamath Kane

Modou DIAGNE Fada : «Ce n’est pas une démission, je ne me représente pas à la session prochaine »

http://www.walf-groupe.com Modou DIAGNA FADA a tenu à préciser les circonstances qui vont l’amener à quitter la tête du Groupe parlementaire des Libéraux et Démocrates à l’Assemblée nationale. Selon le leader Les Démocrates Réformateurs (LDR/Yessal) le post sur sa page Facebook date de plus de 3 mois et que ce sont les administrateurs de son compte qui l’ont repris sur sa page. Ils l’avaient écrit lors de son passage à Africa 24. «Les termes exacts, ce qu’il faut dire, c’est que je ne me représente pas pour la présidence du Groupe parlementaire. Ce n’est pas une démission, je ne me représente pas à l’occasion de l’ouverture de la prochaine session », renseigne-t-il dans les colonnes du journal «Le Populaire ». Avant d’enchaîner : «Les raisons c’est que la donne a changé. En 2015, quand je postulais pour le poste de Président du Groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS), j’étais encore militant du PDS. C’est vrai que je prônais des réformes au sein du PDS mais au mois d’octobre 2015, je suis chef d’un nouveau parti, LDR/Yessal ».

APR Kaolack: Serigne Babacar MBACKE quitte Macky pour Idy

http://www.walf-groupe.com/ Idrissa SECK vient de pêcher dans les eaux de Macky SALL à Kaolack. Le leader du Rewmi, à travers son vice-président Déthié FALL a fait rallier le désormais ex-responsable apériste Serigne Babacar MBACKE à Rewmi. C’est le marabout politicien lui même qui a annoncé la nouvelle lors du grand gamou organisé dans le cadre de son anniversaire. «Je dois d’emblée dire que mon compagnonnage avec l’APR, se conjugue désormais au passé. Je signe, ici, l’arrêt de mon compagnonnage avec l’APR et le président de la République Macky SALL, pour rallier le Parti Rewmi », déclare-t-il dans les colonnes du journal «L’Evidence ». Le bras droit d’Idrissa SECK s’est réjoui aussi du ralliement du marabout avant de déplorer l’implication du frère du président Macky SALL dans la gestion du pays. Il a indiqué aussi que l’opposition va porter plainte contre Aliou SALL qui, selon lui, est en train de piller les ressources de ce pays à des fins personnelles.

ME MADICKÉ NIANG : «OUSMANE NGOM N’A PAS DIT LA VÉRITÉ»

http://www.actunet.sn Le Président Wade a envoyé une forte délégation à Touba, à l’occasion de la 21ème édition du Magal de Serigne Abdoul Khadre Mbacké qui a été son guide spirituel. Chose que Me Madické Niang a tenu à rappeler devant Cheikh Bass Abdou Khadre Mbacké à Guédé. «Nous sommes là pour représenter le Président Wade et le Pds accompagné de notre allié Mamadou Diop Decroix. Nous sommes venus magnifier les relations exemplaires qui unissent Serigne Bass Abdoul Khadre au Président Wade qui a fait sa première allégeance à Serigne Touba à travers le Saint homme.»

Déclaration de Me Ousmane Ngom contre Me Wade

«Je la regrette profondément. Je pense que ce n’était pas du tout ce qu’on attendait de mon frère Ousmane Ngom» a confié le porte-parole du Pds en ce jour de Magal. Madické de terminer en défendant que la sortie d’Ousmane Ngom «ne reflète pas la vérité!»(actunet.sn avec…)

PLAINTE CONTRE ALIOU SALL :Mbaye Ndiaye et Abdou Mbow taclent l’opposition

http://www.assavoir.sn Après la sortie de l’opposition qui annonce une plainte contre Aliou Sall, les réactions n’ont pas tardé du côté du pouvoir. Le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye estime que la plainte de l’opposition est vouée à l’échec. Pour le député Abdou Mbow, l’opposition peut se verser dans des dénonciations calomnieuses et des insultes, mais elle est incapable de sortir une preuve qui montre que la famille du Président Macky Sall est impliquée dans l’affaire Petro-Tim.

Les apéristes ne restent pas insensibles à la plainte annoncée par la coalition Mankoo Wattu Senegaal contre le frère du président de la République. Le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye estime que cette coalition est une opposition qui se cherche. «Elle n’a ni leadership, encore moins de maîtrise de ce que doit être le baromètre de la démocratie et de l’opposition. Elle pense que le travail républicain, au lieu d’être une alternative à ce qui se fait de bien, doit être de la calomnie et de la diffamation», peste l’ex-ministre de l’Intérieur qui parle d’une opposition sans alternative et vouée à l’échec. Il soutient toutefois que la découverte du gaz et du pétrole au Sénégal devrait rendre fiers tous les Sénégalais.

Pour le député Abdou Mbow, l’opposition ne peut pas critiquer le Président Macky Sall sur son bilan ni sur le plan social, sur l’éducation et dans le domaine des infrastructures. «Comme elle n’a rien à faire puisqu’elle n’a pas d’alternative crédible, ni de programmes encore moins de propositions, elle verse dans les dénonciations calomnieuses et les insultes», tonne le parlementaire. A l’en croire, le Premier ministre et son gouvernement ont déjà publié les contrats et licences pétroliers. « Ceux qui demandent ce que fait la famille du Président dans le pétrole veulent seulement critiquer le régime. Aujourd’hui, aucun homme politique ou opposant sénégalais ne peut sortir un papier pour démontrer que la famille du Président est impliquée dans l’affaire Petro Tim. Ce sont juste des déclarations», indique Abdou Mbow.

Sur la marche prévue par la coalition Mankoo Wattu Senegaal, l’ancien patron de la Cojer affirme que le chef de l’Etat travaille à consolider la démocratie dans le pays. «Nous sommes dans un pays de démocratie, maintenant que l’opposition veut tenir une marche, c’est tout à fait normal. Elle peut le faire et dénoncer la gestion du pays. Mais, elle doit seulement se conformer aux lois et règlements en vigueur dans le pays. C’est tout ce que nous demandons, mais nous ne sommes pas contre une marche de l’opposition, parce qu’elle est dans son rôle», tranche le député apériste. Ngoya NDIAYE

C’est de cette manière que Serigne Mbacké Ndiaye a mis la dernière pelletée sur le cercueil de Me Ousmane Ngom

http://actusen.com/ C’est Serigne Mbacké Ndiaye qui vient allonger la liste déjà longue de personnalités du défunt régime qui ont contredit l’ancien ministre de l’Intérieur.

En effet, au micro de nos confrères de la Rfm, l’ex-porte-parole du Président de la République d’alors prend le contre-pied de Me Ousmane Ngom qui soutient que Me Abdoulaye Wade avait, dans un premier temps, refusé d’appeler son challenger de la Présidentielle de 2012, Macky Sall pour le féliciter.

Pour ce faire, Serigne Mbacké Ndiaye déclare à qui veut l’entendre que, déjà, vers 19h30, « au soir du verdict des urnes, c’est très abattu que je suis allé voir le Président Wade. Qui, en langue ouolof, m’a demandé ce qui s’est passé et m’a dit qu’il était venu au pouvoir par les urnes. Et qu’à cet effet, s’il devait quitter celui-ci, il le ferait en tant que démocrate ».

Mieux, a révélé Serigne Mbacké Ndiaye, « Me Abdoulaye Wade lui a demandé de lui préparer un communiqué, aux fins de féliciter son adversaire d’alors Macky Sall. Ce jour-là, j’étais à la Permanence du Parti démocratique sénégalais ».

Et puis, fait noter le patron de Convergence libérale patriotique, ce débat soulevé par Me Ousmane Ngom n’a pas de sens, ne nous mène à rien du tout et ne cadre pas avec ce que Me Wade a fait pour le Sénégal.

Me Affaire du coup de fil de Wade à Macky en 2012 : Ousmane Ngom se remettra-t-il de cette précision de l’Avocat Me Babou

http://actusen.com Il l’avait promis, il l’a fait. En effet, après que l’ancien ministre de l’Intérieur est revenu à la charge quant à son accusation selon laquelle l’ancien Président de la République, Abdoulaye Wade, avait, dans un premier temps, refusé d’appeler par téléphone son challenger de la Présidentielle de 2012, Macky Sall, l’ex-Président de la Commission des Lois à l’Assemblée nationale est remonté sur le ring.

Non seulement pour catapulter dans les cordes Me Ousmane Ngom, aux fins de laisser entendre que celui-ci raconte sa vie, mais aussi Me Abdoulaye Babou s’élève contre la prétendue opposition au projet de loi en question de Me Ousmane Ngom.

Au contraire, explique le brillant Avocat, dans les colonnes de L’Observateur, «Ousmane Ngom a non seulement approuvé le projet de loi, mais l’a défendu. Arguments à l’appui, Me Ngom a convaincu Me Wade à maintenir le projet de loi. Mieux, il a fait des propositions pour, dit-il, améliorer le texte. Ainsi, il a proposé à Me Wade de porter le quart bloquant de 25% à 33% pour faire passer le projet de loi. ».

Cette précision faite par le Président de la Commission des Lois de l’Assemblée nationale d’alors, pas si certain que l’ex-ministre de l’Intérieur du défunt régime puisse s’en remettre encore moins tenter de persister et signer dans sa sortie contre le prédécesseur du Président Macky Sall.

SORTIE DE OUSMANE NGOM SUR LES DERNIERS INSTANTS DE WADE AU http://www.assavoir.sn POUVOIR :Souleymane Ndéné Ndiaye dénonce une déclaration inopportune

Depuis la déclaration du dernier ministre de l’Intérieur de Wade sur une supposée hésitation de ce dernier à appeler Macky Sall pour le féliciter au soir du 25 mars 2012, ses anciens camarades de parti dénoncent ce qui ressemble à une trahison. Hier, le dernier Premier ministre sous Wade, à savoir Souleymane Ndéné Ndiaye a dénoncé cette sortie de Ousmane Ngom qui, à son avis, «n’avait pas le droit» de dire cela, ni de ternir l’image de l’ancien chef d’Etat.

La sortie de l’ancien ministre de l’Intérieur sous Abdoulaye Wade, en l’occurrence Ousmane Ngom selon laquelle le prédécesseur de Macky Sall avait refusé dans un premier temps d’appeler l’actuel Président pour le féliciter continue de susciter des réactions. Après les contestations énergiques de Samuel Sarr et de Me Babou, le dernier Premier ministre de Wade a corrigé Ousmane Ngom. Depuis Touba où il assistait au 21ème magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké, Souleymane Ndéné Ndiaye a dénoncé l’attitude de son ex camarade de parti qui tente de jeter le discrédit sur Me Wade par cette sortie qui n’apporte rien à la démocratie sénégalaise, ni à son auteur.

« C’est ternir l’image de Me Wade qui a quitté le pouvoir en démocrate»

«Il n’a pas le droit de revenir sur toutes ces choses. Il n'avait pas à dire que Me Abdoulaye Wade avait refusé d’appeler le président Macky Sall parce que le dire n’apporte rien. Au contraire, c'est un peu ternir l'image de Maître Abdoulaye Wade qui a quitté le pouvoir avec l’image d’un démocrate. Wade aurait pu faire comme les autres», a indiqué l’ancien Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye.

Poursuivant sur cette question, le responsable politique revient sur les faits : «C’est lui-même Wade qui m'a appelé pour me demander d'appeler Macky Sall avant 20 heures. Car, d’après les résultats qui tombaient à travers les radios, Macky Sall était manifestement vainqueur du deuxième tour. Ousmane Ngom a tort de rappeler cet événement surtout que cela n'apporte rien à la démocratie, bien au contraire cela gâche beaucoup dans ses relations avec Me Abdoulaye Wade et même sa réputation, en tant qu’homme politique».

Ndéné propose l’interdiction de vote aux transhumants

Très amer et regrettant les propos tenus par l’ancien ministre de l’Intérieur contre Me Wade, l’ancien maire de Guinguinéo met toutes ces déclarations d’une manière générale contre des anciens collaborateurs sous le compte de la transhumance, un désir de plaire au prince pour entrer dans ses bonnes grâces. Ces nouveaux membres, dit-il, veulent tout faire pour plaire à leur nouveau patron, quitte à vilipender dans le zèle leurs anciens collaborateurs. Souleymane Ndéné Ndiaye de demander qu’un terme soit mis à cette pratique. « La trahison est devenue le propre des politiciens. Il faut légiférer et interdire aux transhumants de voter leur vie durant. Il ne faut pas que la trahison soit encouragée», propose le chef de l’Union nationale pour le peuple (Unp).

Par ailleurs, invité par le ministre de l’Intérieur d’alors à témoigner sur son opposition au projet de loi du 23 juin 2011, Souleymane Ndéné Ndiaye donne raison à Ousmane Ngom. «J'ai entendu dire qu'il m'a pris à témoin sur le point de connaître sa position par rapport au 23 juin. Effectivement, Ousmane Ngom fait partie de ceux qui étaient contre la modification de la Constitution. En tout cas sur un point précis à savoir la possibilité pour un candidat de conserver son autre nationalité que la nationalité sénégalaise et de choisir après son élection, il avait tellement insisté auprès de Wade que le Président avait finalement fini par céder», rappelle-t-il.Oumar KANDE (L'AS)

ABDOUL AZIZ DIOP DEZINGUE OUSMANE NGOM ET CITE IDRISSA SECK: »Un traitre restera toujours un traitre et lorsque les conditions d’une nouvelle trahison se présentent, il trahira encore »

http://jotay.net Indigné, le secrétaire général de la Fédération nationale des cadres libéraux l’est depuis les sorties multiples de Me Ousmane Ngom. Dans tous ses états, Abdoul Aziz Diop traite l’ancien ministre d’Etat en charge de l’Intérieur de Me Wade « d’homme misérable, sans convictions, lâche et opportuniste ». Aziz Diop va plus loin pour traiter Me Ousmane Ngom de « judas des temps modernes » le comparant à Joseph Fouché « ancien ministre de la police deNapoléon ».

Pour l’avoir fréquenté donc connu, Abdoul Aziz Diop lâche: « à cause de ses revirements politiques, il fait partie de ces noms de l’histoire politique du Sénégal qu’une odieuse réputation précède à la moindre évocation. Lorsqu’on entend parler de Ousmane Ngom, il y’a fort à parier que les termes de trahison ou d’abjection s’empressent aux lèvres de celui qui l’évoque ». Et de poursuivre: « en plus de ces qualificatifs odieux sur l’homme, on découvre un homme précurseur du mal totalitaire en germe dans nos murs ».

A cause de ce qu’il appelle une « existence existentielle », le secrétaire général de la Fncl conseille à Ousmane Ngom et à ceux qui font comme lui de « prendre leur courage à deux mains de rallier directement le camp du pouvoir que de se révéler à chacun de leurs discours comme de vulgaires mendiants qui font tout pour plaire au régime pour ainsi être associés » au banquet des mendiants ».

Mais au préalable, Aziz Diop suggère à Ousmane Ngom de « prendre son courage à deux mains et accepter de se présenter devant la justice pour vider tous ses dossiers que l’on qualifie de « Scandales » du régime précédent ». A défaut, lui rappelle qu’il restera un éternelotage donc un éternel irresponsable qui chaque jour pousse le ridicule au comble.

Le patron des cadres libéraux de citer Idrissa Seck qui a « au moins très tôt compris l’homme » Aziz rappelle que répondant à un journaliste qui lui demandait pourquoi il s’oppose au retour de Ousmane Ngom au Pds, Idrissa Seck répondit: » un traitre restera toujours un traitre et lorsque les conditions d’une nouvelle trahison se présentent, il trahira encore ».

Selon Aziz Diop, Me Wade avait autant besoin de Ousmane qu’il le méprisait.

Pour conclure, Abdoul Aziz Diop demande à Me Ngom des éclaircissements sur le dossier « Securiport », celui « des passeports numérisés », celui « des cartes d’identité » et autres.

« A défaut qu’il se taise à jamais sinon à chaque fois qu’il ouvre sa bouche c’est pour nous conforter dans les propos de Idrissa Seck à son endroit…. Un traitre! », termine-t-il.Samba Thiam

APRES AVOIR APPELE A VOTER NON AU DERNIER REFERENDUM :L’ex-Apriste Sidy Gassama tire sur le pouvoir et fait un clin à Sonko.

A Thiès, s’il y a un responsable de l’Alliance Pour la République (Apr) qui s’était distingué par sa position radicale lors du dernier référendum, en appelant à voter Non, c’est bien Sidy Gassama. Aujourd’hui, après avoir gelé toutes ses activités dans le parti présidentiel, il a mis en place un mouvement dénommé «Takku Taxawu Sénégal» qui, dit-il, n’est ni avec le pouvoir ni avec l’opposition. D’ailleurs, il a formulé des critiques acerbes à l’endroit de ces deux camps.

Sidy Gassama, qui militait à l’Alliance Pour la République (Apr) à Thiès, a rompu les amarres avec le parti présidentiel. Il a mis en place un mouvement politique dénommé «Takku Taxawu Sénégal» qui, dit-il, n’est ni contre le pouvoir, ni pour l’opposition. Il rappelle que tous les Sénégalais s’étaient levés comme un seul homme, pour faire cesser les injustices du temps du Parti Démocratique Sénégalais (Pds). Sur la base du programme qu’il avait décliné, le choix a été porté sur Macky Sall, avec un taux de plus de 65%. «Malheureusement, toutes les injustices, pour lesquelles l’ancien régime a été rejeté, sont en train d’avoir droit de cité dans le régime de l’espoir, incarné par Macky Sall. Les Sénégalais n’accepteront jamais aujourd’hui, ce qu’ils ont refusé hier». A l’en croire, l’Apr est le premier parti auquel il a adhéré, mais ne pouvant plus supporter certaines injustices, sur fond de léthargie et d’animosité entre les responsables, il a décidé de cesser ces activités. A l’en croire, Macky Sall s’est embourbé dans la coalition Benno Bokk Yaakaar au point même d’oublier ceux qui lui avaient donné les 26%, qui lui ont permis d’accéder au second tour et de battre Me Abdoulaye Wade.

Et de l’avis de Sidy Gassama, le pays fonctionne maintenant comme s’il y avait un pacte entre les leaders de cette coalition, qui se partagent systématiquement tous les privilèges. Selon lui, le constat est que Macky Sall n’est pas aidé par son entourage. Il poursuit, « mais quelque soit le cas de figure, seul Macky Sall posera sur la table le bilan de ce régime, aux fins de demander un second mandat. Et il est clair que s’il était resté dans le postulat de base à savoir une gestion sobre et vertueuse, mettant la patrie avant le parti, jamais il n’aurait de problème pour décrocher ce second mandat. Mais c’est dommage qu’il s’est écarté de ce chemin ». De l’avis de Sidy Gassama, la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (Crei) était une demande sociale, mais la façon dont elle a été utilisée laisse à désirer. C’est pourquoi, sur les 25 dossiers épinglés, Karim Wade a été jugé puis libéré à 3 heures du matin. C’est pourquoi, il urge que le pouvoir remette la Crei à la place où l’avait mise le régime socialiste, pour être conséquent avec lui-même. A l’en croire, les Sénégalais en ont assez, dit-il, des slogans et des chiffres creux. «Ils veulent des actes concrets pour qu’ils puissent enfin jouir des fruits de la croissance tant vantée un peu partout», tranche Sidy Gassama qui estime que le mouvement «Takku Taxawu Sénégal » est debout pour marquer sa liberté et son autonomie, pour cautionner et soutenir tout ce qui est bon dans la gestion des affaires du pays, mais aussi dénoncer tout acte qui ne va pas dans le sens des intérêts des populations. Il a également jeté des pierres dans le jardin de l’opposition estimant qu’elle ne s’intéresse pas aux intérêts des populations. Il a néanmoins loué les positions affichées par Ousmane Sonko.Mbaye SAMB (L'AS)

JUBANTI SENEGAL : « CARTE D’IDENTITE BIOMETRIQUE:Dans quelle condition le marché de 50 milliards a été confié aux Malaisiens Iris épinglés en 2011 par la Cour des Comptes ? »

« Le Chef de l’Etat Macky Sall vient de lancer les cartes nationales d’identité biométrique de la CEDEAO. Une belle initiative que nous saluons puisqu’elle symbolise l’intégration sous régionale des peuples.

Toutefois, ce marché est confié à la société malaisienne IRIS Corporation Berhad basée à Kuala Lumpur (Malaysia) pour la confection de 10 millions nouvelles pièces d’identification biométriques pour un coût global de 50 milliards de francs Cfa. Le paiement de cette somme sera échelonné sur 5 ans en raison d’environ 9 milliards 825 millions francs Cfa par an. C’est le Ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda DIALLO qui aurait approuvé le marché le 27 mai 2016. Nous voulons savoir dans quelle condition ce marché a été attribué aux malaisiens ? Dans un souci de transparence, nous invitons le Gouvernement à publier le contrat le liant à cette entreprise malaisienne. Quelles sont les entreprises soumissionnaires concurrentes et leurs offres respectives ? Et pourquoi vendre la carte après un délai de 06 mois ? Qui sera le bénéficiaire des recettes de cette vente ?

En plus, en confiant ce marché a une entreprise étrangère, l’Etat confie une partie de sa souveraineté

à la Malaisie, car l’ensemble des données personnelles des citoyens seront gérées par des étrangers.

Alors, quelles sont les dispositions prises par le Gouvernement pour sécuriser les données personnelles des citoyens ?

Pour rappel, cette entreprise a été épinglée par la Cour des Comptes dans son rapport publié en 2011. L’Etat sénégalais avait payé, de 2004 à 2007, un montant annuel de 5,9 milliards de francs cfa alors que la valeur des passeports produits chaque année équivaut en moyenne à 1,2 milliard de francs cfa selon la Cour des comptes. Le Sénégal avait aussi subi un manque à gagner dû au fait que le nombre de passeports à fabriquer par an n’a jamais été atteint. Pourquoi alors remettre à cette même entreprise ce marché de 50 milliards de FCFA ? Qui se cache derrière Iris ? » 4 octobre 2016 Abdou TIMERA

Adama Gaye:"Amadou Top, un homme de paille d'Aliou Sall, était impliqué dans ces affaires de cartes d'identité avec les

Malaisiens (...) Ndiagne Fall, un dealer

fabriqué par Wade(...)

Il est encore revenu à la charge. Il, c'est le confrère Adama Gaye. Dakarposte qui le suit comme de l'huile sur le feu, publie son dernier post sur le mur de sa page facebook

Pendant que le Senegal devient un repaire pour corrompus d'Etat, les farceurs de l'Indice Mo Ibrahim disent qu'il est le 10 eme pays parmi les mieux gouvernés. Mo Ibrahim s'est enrichi avec les dictateurs. Maintenant, il tente de blanchir sa réputation. Son rêve est de devenir un Lord Britannique, m'a-t-on dit.

Mais il se souviendra, toute sa vie, du jour ou je lui ai dit de mortelles vérités. C’était à la London School of Economics, il y a 5 ans. Les escrocs à col blanc sont aussi à combattre si nous voulons remettre nos pays à l'endroit.

Qu'on ne s'y trompe surtout pas donc: Mo, Frank Timis, Vincent Bolloré et toute cette faune sont pareils. Ils cajolent les dirigeants des Etats africains pour mieux leur soutirer les biens précieux de nos pays. Souvent, ils sont du côté des dictateurs. Ils les aident même à placer leurs sous détournés dans des paradis fiscaux ou à faire des entourloupes pour éviter la surveillance des peuples.

50 Milliards cfa Deal

Comme je l'ai dit à la Coalition de l'Opposition et comme repris avec efficacité par Jubbanti: l'affaire des nouvelles cartes d’identité avec Iris est à surveiller comme du

lait sur un feu ardent. Ca peut sentir l'escroquerie financière aussi.

Souvenons-nous: Amadou Top, un homme de paille d'Aliou Sall, était impliqué dans ces affaires de cartes d'identité avec les Malaisiens. Ndiagne Fall, un dealer fabriqué par Wade, tournoyait aussi autour de ce pot de miel, est-il devenu un écran-Sall?
Je ne serai pas surpris que ces arnaqueurs tentent d'imposer cette société IRIS aux pays de la CEDEAO. C'est en cours. Une surveillance transfrontalière est essentielle pour les traquer!

Il ne faut donc pas être impressionné par ces arnaqueurs. Ce sont nos ennemis. Comme certains journalistes, nationaux ou internationaux, ils sont en service-commandé!

Il faut que ces types comprennent que nous savons leurs façons de faire. DESORMAIS nous ferons NOUS-MEMES nos évaluations. Ni Banque mondiale, ni Transparency International, ni Mo Ibrahim...On ne doit pas les croire. Ce sont des dealers.

PS: Excusez parfois mes écrits. Mon clavier me joue des tours.
Ensuite, à vous toutes et tous, je vous dis avec respect que je compte sur votre pardon pour toute erreur que dans ce combat, mené dans la solitude souvent et les limites humaines, j'ai pu commettre. Vous comprendrez qu'on peut se retrouver par la puissance du destin au milieu d'un tel projet. Ce n'est pas facile. Mais nous irons jusqu'au bout..Avec détermination. MERCI.

Cette « première dame » doit arrêter de nous prendre pour des demeurés Par Mody Niang

Elle fait du cinéma, cette « première dame ». Elle nous prend manifestement pour ce que nous ne sommes pas : des demeurés, des gens qui ne comprennent rien. Ces derniers jours, elle a occupé la "Une" de nombreux médias, y compris des médias privés qui annonçaient sa visite à Grand Yoff. Elle a atterri finalement à Yoff et, semble-t-il, à Ouakam. Ses déplacements annoncés ont le même objectif déclaré : "voler au secours des sinistrés, les soulager, etc".
Comme de coutume, elle a été à Yoff hier, flanquée de ses hommes et dames de compagnie ainsi que des médias et, en particulier, de la télévision "nationale", plutôt "républicaine". A l'occasion, des personnes du troisième âge ont eu droit à des consultations grâce à son "hôpital mobile". Beaucoup de médicaments ont été distribués dans la localité. Ses "œuvres sociales" ont été alors largement chantées. Des médias ont poussé l'outrecuidance jusqu'à l'appeler "Sœur Teresa".
Quelle énormité ! Celle qui a été récemment canonisée se retourne certainement dans sa tombe. La nouvelle promue sainte travaillait pour la seule face de DIEU, avec humilité et discrétion. Quant à notre "Mère Teresa", elle fait manifestement du cinéma, de la comédie, de la politique politicienne. Avant elle, des gens prétendaient faire du "social" avec l'argent du contribuable. On sait comment cela s'est terminé : des trous énormes de plusieurs milliards de francs Cfa dans les sociétés qu'ils dirigeaient. Aujourd'hui, le Directeur général du Port autonome de Dakar s'essaie au même exercice. Sous le prétexte fallacieux d’"œuvres sociales", il distribue des dizaines et des dizaines de millions de francs CFA à travers tout le pays. En vérité, il vise un bien autre objectif avec l'argent du contribuable. Il se fait appeler sans gêne le "baay faal" de Macky Sall et se fixe publiquement deux objectifs : "massifier le parti présidentiel et faire réélire son mentor en février ou mars 2019 ».
Comme ce directeur général, ladite première dame ne fait pas du social, elle fait de la politique, de la politique politicienne. Qu'a-t-elle besoin de se faire accompagner d'une meute de courtisans et de courtisanes, ainsi que de nombreuses télévisions quand elle effectue ses déplacements ? DIEU lit jusque dans nos intentions les plus profondes. Si vraiment elle ne se préoccupe que de "voler au secours" des populations sinistrées et de les "soulager", elle n'a pas besoin de cette large couverture médiatique de ses actions. Et puis, croit-elle que c'est avec du riz, du sucre, des nattes, etc., qu'elle soulage les populations sinistrées des banlieues de Dakar et de nombre d'autres villes du Sénégal ? Non, leurs principales préoccupations, c'est qu'on les débarrasse des ordures, des eaux usées et des eaux de pluie qui ne trouvent pas où s'écouler.
A sa place, les populations attendent les ministres Diène Farba Sarr et Mansour Faye. Au début de l'hivernage, quand les premières inondations ont commencé de s'installer, ils avaient fait le tour du pays avec, en bandoulière, des engagements fermes à trouver des solutions à ces problèmes. Le premier criait d'ailleurs sur tous les toits que, depuis l'avènement de Macky Sall à la Présidence de la République, 111 milliards de francs CFA ont été investis dans la lutte contre les inondations. Quand on se promène aujourd'hui Dakar, à Kaolack, à Thiès, à Saint-Louis, etc., on se demande légitimement où sont passés ses 111 milliards déclarés. D'ailleurs, depuis que les pluies ont redoublé d'intensité avec leur lot d'inondations, nos deux ministres se sont fait très discrets. D'engagements à venir à bout des inondations, il n'en est plus question de leur part.
Sans doute, les "vuvuzela" de ladite première dame vont-ils me tomber copieusement dessus, en me traitant de tous les noms d'oiseaux. Auparavant, je souhaiterais quand même leur poser un certain nombre de questions : où est-ce qu'elle puise l'argent qui alimente sa "générosité" ? Des fonds politiques peut-être ! Ce serait un moindre mal. Des dons substantiels de certains "hommes d'affaires" qui attendent sûrement le retour de l'ascenseur ? On en a vu qui faisaient don à sa Fondation d'ambulances médicalisées, de médicaments, de denrées alimentaires en grande quantité, etc. Que ne les donnaient-ils pas directement aux populations bénéficiaires ? Pourquoi ce détour par la Fondation de ladite première dame ?
Qui peut lever la main droite et jurer que notre "Mère Teresa" lui a donné 5000, 20000, 50000 francs avant le 25 mars 2012 ? Ni son époux, ni elle- même n'étaient connus pour leur générosité avant cette date. Plus exactement avant que le premier ne devînt Premier Ministre, puis Président de l'Assemblée nationale. On se rappelle que deux à trois mois après l'installation officielle de son distingué époux, elle a fait (déjà) un tour au marché de poissons de Pikine et a distribué 5 millions francs CFA aux femmes trouvées sur place.
Elle est donc particulièrement "généreuse" aujourd'hui. Le sera-t-elle demain, après février-mars 2019 ou 2024, quand son distingué époux aura quitté le pouvoir ? Où est la Fondation Elizabeth Diouf "Solidarité-Partage" ? Où est "Education et Santé" de Mme Viviane Wade ? Où est passée leur "générosité" à l'époque légendaire ? Pourquoi n'a-t-elle pas continué après que leurs époux respectifs ont quitté le pouvoir ? Comme les deux précédentes dames, notre "Mère Teresa" s'effacera avec le départ de son époux du pouvoir et tous les deux iront certainement s'installer à Paris ou à Houston, et se la couleront douce, sans se soucier le moins du monde de leurs compatriotes alors sinistrés.
Qu'on cesse donc de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas ! La "générosité" de notre actuelle "première dame" est comme celle de ses prédécesseurs : factice, intéressée, politicienne. Elle ne trompe personne. La Fondation Danielle-Mitterrand, « France-Libertés » en était, elle, vraiment une. Créée en 1986, elle a même survécu à sa fondatrice, décédée le 22 novembre 2011. Elle ne fonctionnait sûrement pas avec l’argent du contribuable français et d’hommes d’affaires obscurs qui attendaient un retour d’ascenseur.
Notre « Mère Teresa » est humble, nous dit-on. On nous vend même sa foi vigoureuse en l'Islam. Elle ne dormirait que vers 1 heure-2 heures du matin et se réveillerait vers 3 ou 4 heures. Elle ne dormirait donc que 2 à 3 heures par nuit. Vrai ou faux ? Ce n'est vraiment pas notre problème. Qu'elle passe le plus clair de son temps à prier ou à égrener son chapelet la nuit durant, c'est une affaire strictement privée, qui ne regarde qu'elle et son CRÉATEUR. Cela nous laisse totalement indifférents, ce n'est d'ailleurs pas une information. La télévision "républicaine" qui la suit comme son ombre a aussi la fâcheuse habitude de nous la monter aux Lieux saints de l'Islam, accomplissant à côté de son distingué époux les différents rites du pèlerinage. En quoi cela nous concerne-t-il ?
En quoi est-ce pour nous une information ? C'en n'est pas non plus une, quand la même télévision de l'APR nous impose plusieurs minutes pour nous faire voir le Président de la République lire le Coran dans la Mosquée de Médine ou prier ponctuellement (de très rares fois d'ailleurs) un vendredi dans une mosquée de la ville de Dakar. Qu'a-t-il vraiment besoin d'être flanqué de la télévision pour prier un vendredi dans une mosquée de Dakar ? Il est quand même temps que le Président de la République et sa distinguée épouse nous prennent au sérieux !
Il est temps que nos médias, et principalement nos médias dits de service public - en réalité de service "républicain" - nous respectent et nous proposent des informations qui nous font avancer. Nous sommes quand même indépendants depuis 56 ans et avons connu trois alternances : une politique et deux par les urnes saluées par toute la communauté internationale, même si elles n'ont pas encore changé fondamentalement la qualité de la gouvernance de notre pays. Cinquante six ans, c’est plus d’un demi-siècle. Nous sommes donc devenus majeurs et le Président de la République, son Gouvernement, sa distinguée épouse et les médias (privés comme de service public) devraient nous traiter comme tels.
Dakar, le 4 octobre 2016 Auteur: Mody Niang

LES OFF DU POP

Fuki loxo
Parlons de la cérémonie de lancement de la carte d'identité nationale biométrique pour relever un fait qui a fait marrer plus d'un. Et c'est pour dire que le chef de l'Etat a massacré, hier, la langue de Kooc Barma. Voulant assurer le camp de l'opposition de la sécurité de la nouvelle carte biométrique de la Cedeao, SMS qui s'exprimait en wolof a déclaré : «Cette carte est sécurisée. Pour vous délivrer cette carte, on prend votre empreinte avec vos dix mains». Et d'insister : «Avant c'était avec les 5 'loxo' (ndlr : mains), mais aujourd'hui c'est avec 10 'loxo'». Mais heureusement, ses collaborateurs qui étaient à ses côtés lui ont soufflé le mot approprié en lui disant «baaraam» (doigt). Lapsus ou pas, en tout cas SMS a fait marrer plus d'un.

OTD et Carte biométrique
Restons à cette rencontre pour dire que le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps) qui a pris part à la cérémonie de lancement de la carte nationale d'identité biométrique a invité les formations politiques et les forces vives de la Nation à inciter les Sunugaliens à s'inscrire pour obtenir la nouvelle carte. «Les choses vont être simplifiées, on ne sera pas obligé de trimbaler avec deux cartes. C'est bien que le président lui-même ait lancé l'opération», a d'abord déclaré OTD avant d'indiquer : «il faut que les acteurs, les politiques, la société civile s'y mettent pour que le processus se déroule normalement parce que les (Sunugaaliens) ont l'habitude de ne réagir qu'à la dernière minute et ça peut poser problème».

OTD et Jds
La décision prise par la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) de lancer une pétition afin de demander la démission des ministres socialistes du «nguurnement» de SMS n'ébranle nullement le patron des «Verts». Pour Otd, «la Jds a le droit de demander ce qu'elle veut, c'est son droit». Mais, précise-t-il: «Ce n'est pas la Jds qui décide de ce que fait le parti». Selon OTD qui estime que «cette question n'est pas d'actualité, le parti a des instances régulières et ce sont ces instances régulières qui doivent se réunir et décider si quelque chose doit être fait dans telle ou telle chose».

Biennale
C’est ce mercredi que Rassoul Seydi va passer la main au Secrétariat général de la Biennale de Ndakaaru. Et c’est une jeune femme de 45 ans, répondant au nom de Marième Ba, qui va prendre le relais. Sa nomination a certes suscité quelques polémiques. Mais force est de reconnaître que des diplômes pour assurer cette mission, elle en a. Mme Ba est en effet une journaliste de formation, mais aussi et surtout une manager. L’ancienne Conseillère technique du ministre de la Culture et de la Communication (novembre 2012 à juillet 2014) et ex Conseillère technique au Cabinet de SMS (juin à octobre 2012) a en effet roulé sa bosse un peu partout dans le secteur de la communication et du marketing, mais également à l’Agence intergouvernementale de la Francophonie. Titulaire d’un Diplôme d’études supérieures spécialisées (Dess) en Développement et Coopération de l’Université Paris I Panthéon- Sorbonne, Marième Ba a aussi un Diplôme d’études approfondies en sciences de l’information et de la communication, Option Communication/Télécommunications obtenu à l’Institut français de presse de l’Université Paris II Panthéon-Assas, ainsi qu’une Maîtrise en Information et Communication de l’Université Paris XIII Villetaneuse. L’ancienne élève de la Maison d’éducation Mariama Ba de Gorée est également titulaire d’une Licence en Sciences de l’Education de l’Université Paris VIII Saint-Denis.

Camp…
Le comité culturel de la commune de Kaolack a tenu, hier, la cérémonie de clôture des activités du camp vacances 2016 qui consistait à enrôler pendant 2 semaines, plus de 50 enfants dans les différents sites historiques du Saloum. «Camp vacances est une sorte de colonies de vacances donnant l'occasion aux participants d'être renseignés sur l'histoire de leur commune ainsi que celle des localités environnantes. Sur ce, on a visité Gouy Mboul, Gouy Ndiouli et Mbel Adam à Kahone, le coeur de ville de Kaolack, la maison de Maba Diakhou Ba, à Nioro entre autres». Visez la suite…

…Vacances 2016
«Nous avons également effectué des activités éducatives, en leur incitant à la lecture. On a eu en même temps appris quelque cours de danse classique et modernes», a renseigné Fama Ndiaye, vice-présidente de la Commission culturelle et promotrice du programme. «Nous avions jugé nécessaire de faire réorganiser cette activité qui depuis les années 60 s'est tenue dans la région. Et aujourd'hui, nous nous sommes retrouvés avec l'ensemble des conseillers de la mairie et les parents des élèves pour remercier le maire, Mariama Sarr qui n'a ménagé aucun effort pour permettre une réussite totale de ce programme», ajoute-t-il.

LES PIQUES DE L'AS

Fada partira seul aux législatives
Restons avec les libéraux pour voir comment vont-ils constituer leur groupe parlementaire avec les défections qu’ils ont connues. Aïda Mbodji va-t-elle finalement hériter du poste comme le souhaitait Wade ? Quoi qu’il en soit, si Modou Digane Fada et ses partisans démissionnent formellement, le groupe risque d’imploser car, le Pds ne dispose pas du chiffre magique lui permettant de constituer un groupe parlementaire, surtout qu’entre temps, les relations entre Rewmi et le Pds sont devenues si exécrables que voir Thierno Bocoum et Cie rejoindre le groupe des Libéraux et Démocrates, sera la surprise du siècle. Par ailleurs, Modou Diagne Fada a annoncé que son parti Ldr/Yessal ira aux élections législatives sous sa propre bannière, pour sans doute essayer de rééditer l’exploit de sa coalition War wi aux législatives de 2007.

Statu quo à Sénégal Airlines
Les travailleurs de Sénégal Airlines sont toujours dans le statu quo depuis l’arrêt des activités de leur compagnie en mars 2015. Même s’ils ont arrêté leur grève de la faim entamée le 04 septembre dernier après une intervention des autorités, le dossier reste au même niveau. Cependant, si les camarades de Moustapha Diakhaté sont en stand by et dans le calme jusqu’à ce moment, c’est qu’après avoir rencontré le ministre des Transports Aériens et du Tourisme, Maïmouna Ndoye Seck, le 10 septembre dernier, cette dernière avait promis qu’elle allait s’occuper de l’aspect liquidation pour trouver une solution à cette longue attente des travailleurs. C’est ainsi que le Directeur général de Sénégal Airlines toujours en poste et l’avocat devraient déposer le dossier de liquidation de la compagnie au niveau du tribunal. Après ces engagements, les travailleurs avaient décidé de leur laisser du temps en leur accordant un mois pour qu’ils gèrent le dossier. Cependant, le délai prend fin le 10 octobre prochain. Et si rien ne bouge, les agents de la compagnie vont se faire entendre à nouveau.

Les 50 millions de Sénégal Airlines
Avec cette situation statique, des travailleurs confient qu’ils ne savent pas comment faire, car étant toujours liés à l’entreprise, puisque «la notification de libération » n’a pas été produite. Cela résulte du fait que l’Assemblée générale de dissolution de la compagnie n’a jusqu’à ce moment pas été organisée et les travailleurs sont toujours liés à la compagnie. Beaucoup de gens ont aussi confondu les 50 millions de Fcfa avec l’indemnisation qu’on doit accorder aux travailleurs avec la dissolution de Sénégal Airlines et l’arrêt des contrats de travail. Cependant, il faut comprendre que les 50 millions étaient une somme que les autorités avaient remise aux travailleurs en grève, en guise d’aide pour la tabaski, vu que les agents étaient restés 5 mois sans salaire. D’ailleurs, notre interlocuteur rappelle que cette somme a permis aux 159 travailleurs de respirer juste le temps d’une rose ; après le partage, chaque agent s’est retrouvé avec à peine 300 à 350.000 Fcfa. Ces derniers qui sont actuellement à 6 mois d’arriérés de salaires continuent, d’après notre source, à vivre d’endettement en attendant la liquidation de la compagnie remplacée par Air Sénégal Sa.

Le marabout Cheikh Sakho devant le procureur aujourd’hui
Ses propos blasphématoires sont en train de lui coûter cher. Le marabout Cheikh Sakho qui avait tenu de propos désobligeants à l’endroit des mourides, en plus de s’interroger sur le mouridisme, est en train les mains de la police depuis trois jours. Arrêté par les policiers de Golf, le marabout a été déferé lundi au parquet avant de faire l’objet d’un retour de parquet. Cheikh Sakho sera encore présenté aujourd’hui au procureur de la République qui va décider de son sort.

Rewmi à Touba
C’est la ruée vers Touba à l’occasion de la célébration du Magal de l’ancien imam de Touba. Le Ps avait envoyé une forte délégation conduite par son porte-parole Abdoulaye Wilane. Quant au Rewmi de Idrissa Seck, c’est une forte délégation du secrétariat national de Rewmi conduite par le vice-président Déthié Fall et composée entre autres des députés Samba Bathily et Soda Mbacké, du secrétaire permanent Samba Thioub qui s’est rendue à Touba pour y représenter Idrissa Seck. Déthié Fall et sa délégation ont été reçus par Serigne Cheikh Mbacké, le khalife de la famille de Serigne Abdou Khadre Mbacké et le porte-parole des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre lesquels ont formulé des prières pour Idrissa Seck et pour le pays, d’après le service de communication de Rewmi.

Les M 23 chez Yoro Fall
Les forces vives de la nation pleurent encore un des leurs. Des représentants d’organisations de la société civile ont été aperçus à la maison du défunt où ils présentaient leurs condoléances à la famille du Pr Yoro Fall. La délégation était composée du coordonnateur du M23, Mamadou Mbodj et de son adjoint Doudou Sarr et de Alioune Tine d’Amnesty International. Le M23 prévoit d’organiser une grande activité pour rendre hommage au Pr Yoro Fall, intellectuel émérite que le Sénégal et l’Afrique viennent de perdre. Le défunt était un des membres fondateurs du M23 et a participé activement à la rédaction du livre sur ledit mouvement. Cet historien est membre fondateur de la Raddho.

Kalidou Wagué limoge son Secrétaire municipal
L’homme d’affaires et maire de Boki Diawé dans le Fouta, Kalidou Wagué a limogé le secrétaire municipal de mairie de la localité. D’après nos confrères de l’Aps, le maire reproche au secrétaire municipal de Bokidiawé, Abdoul Aziz Diagne, « son manque de loyauté de Mr Diagne, sa gestion solitaire et ses absences non autorisées». Une version rejetée par le secrétaire général adjoint de l’Association régionale des secrétaires municipaux de Matam, Balla. Abdoul Aziz Diagne, en poste à Bokidiawé depuis 2002, «a toujours oeuvré pour le développement de cette localité et de la région», a fait valoir M. Seck, cité par le même média. Il a interpellé la tutelle sur «la nécessité d’accélérer le processus d’intégration des secrétaires municipaux dans la fonction publique locale, pour éviter ce genre de problèmes’’. M. Diagne, pour sa part, a saisi le l’inspection du travail de Matam pour arbitrage

CONDAMNÉ A RESTITUER LE MATÉRIEL DE LA SOCIÉTÉ MAKADI SEAFOOD:Ibrahima Faye, frère de la première dame, «refuse» de s’exécuter

http://jotay.net Par une ordonnance du juge des référés, Ibrahima Faye a été condamné à restituer le matériel de la société MAKADI SEAFOOD. Mais, le matériel n’est toujours pas rendu. Les autorités de cette entreprise estiment que c’est parce qu’il est le frère de la première dame qu’il se comporte de la sorte.

Ibrahima Faye, le frère de la première dame, vient de subir le glaive de la justice. Administrateur Général de la société GANDHI SUARL, il a été conduit devant le juge des référés pour la restitution de matériel qui lui a été livré par la société MAKADI SEAFOOD. Le juge des référés a ordonné au frère de Marième Faye, de restituer le matériel, sous astreinte de 50.000 francs par jour de retard.

En fait, la société MAKADI SEAFOOD avait fourni du matériel composé, de deux évaporateurs, de ventilateurs, mais également un revêtement sol et panneaux ainsi que d’autres frais qui sont évalués au total à 9.361.590 francs. Lorsqu’il y a eu rupture entre les parties, les autorités de MAKADI SEAFOOD ont demandé à Ibrahima Faye dont la société s’active dans le secteur de la pêche de leur restituer tout le matériel. Ce que dernier n’a pas voulu. En octobre 2015, il propose de racheter les évaporateurs, mais pour 4 millions de francs. Il se confronte au niet catégorique du patron de MAKADI SEAFOOD qui réclame toujours son matériel. Mais c’était sans compter avec la détermination du frère de la première dame qui refuse de restituer le matériel.

Fort de l’ordonnance du juge des référés, le patron de MAKADI SEAFOOD lui envoie un huissier, pour reprendre ses biens. Ce dernier croise deux gardiens à la porte qui refusent de jeter même un œil sur l’ordonnance, encore moins le laisser entrer pour voir leur patron. L’huissier a porté mention de cet accueil dans son procès-verbal avant de rentrer.

Cependant, la société MAKADI SEAFOOD ne compte pas baisser les bras, elle envisage de revenir sous une «autre forme», même si c’est contre le frère de la première dame.Alassane DRAME

LE GROS CADEAU DE FIN D’ANNÉE D’AÏDA NDIONGUE À WADE

Seneweb.com Aïda Ndiongue sort du bois. Quelques mois après sa sortie de prison, l’ex-sénatrice libérale reprend ses activités politiques. Elle prépare un grand meeting le 2 décembre prochain à Dakar. Un rassemblement qui sera présidé par l’ancien Président Abdoulaye Wade.

Un bon cadeau de fin d’année pour le pape du Sopi, friand des grands rassemblements auxquels il n’a pas pris part depuis un bon bout de temps. Une belle transition vers une année électorale (législatives) qui s’annonce mouvementée.

Wade, qui se trouve présentement à Versailles, sera donc bientôt au Sénégal. Et il ne devrait pas faire le voyage pour rien. Et pour cause. Aïda Ndiongue lui prépare une grosse surprise. « Je vais montrer aux Sénégalais et au monde entier que le Parti démocratique sénégalais n’est pas mort » a-t-elle confié à des sources de SeneWeb.

À en croire nos interlocuteurs, plusieurs délégations de Sénégalais de la diaspora sont attenduespour ce meeting. Lequel est, pour l’ex-sénatrice libérale, le premier acte d’une démonstration de force au Sénégal et à l’étranger.–

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