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FIARA :LES PAYSANS DEMANDENT A L’ETAT DE CONSACRER 10% DE SON BUDGET A L’AGRICULTURE

http://www.sudonline.sn Les organisations paysannes et des exploitations familiales ont profité avant-hier, mardi 29 mars, de l’ouverture, au centre international pour le commerce extérieur du Sénégal(CICES), de la foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA) pour «demander à l’Etat de consacrer au moins, 10% de son budget à l’Agriculture». Cette 17ème édition s’inscrit dans le contexte du plan Sénégal émergent(PSE) et a pour thème «le rôle et la place des organisations paysannes et des exploitations familiales».

L’Etat doit au moins consacrer 10% de son budget à l’Agriculture. C’est en tout cas la demande formuler par les organisations paysannes et des exploitations familiales, mardi 29 mars dernier, à l’occasion de la 17ème édition de la foire internationale de l’agriculture et des ressources animales(FIARA).

En effet, c’est dans une ambiance festive qu’elle a ouvert ses portes. Danseuses traditionnelles et percussionnistes sont au rendez-vous pour accueillir les hôtes. De nombreux exposants commencent à installer leurs marchandises sous les stands bien aménagés, espérant faire de bonnes affaires durant deux semaines d’échanges. Une forte présence des fédérations non gouvernementales du Sénégal avec action paysanne de la zone agro-écologique de la vallée du fleuve, Saint Louis, des Niayes, du Tambacounda est notée. Les participants sont venus présenter divers produits agricoles. On note aussi la présence des riziers venus présenter aussi les différentes variétés de riz, surtout celui du Sud avec un «espace de commerce » qui leur facilite la commercialisation et gérer les commandes. L’autre attraction de la FIARA est le « pain doolé et viennoiseries». Il s’agit, selon, Amadou Guéye, président de la fédération des boulangers du Sénégal d’un «pain labélisé qui a suivi un circuit jusqu’à donner ce résultat ». Durant toute la Fiara, plusieurs recettes sont présentées avec le laboratoire boulanger installé sous leur stand. Ces producteurs privés sont aussi venus présenter ce projet qui est à 99 % financé par eux.

A l’intérieur du Cices se trouve le « village de la Fiara », un coin très riche en exposition avec l’affichage de messages un peu partout pour la présentation et la visibilité des produits. Madame Mariama Mané de l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises (Adpme) venue représenter la Maison du Karité, dit être satisfaite du déroulement de la foire : « tout a été fait selon les règles de l’art. Mais vu que c’est le premier jour il y a pas une forte affluence, demain peut-être les gens viendront en masse ».Elle dit par conséquent que c’est dû à la fin du mois.

Cette édition de la foire a vu l’accompagnement des ministères en charge du commerce et de l’énergie. Ainsi, selon le comité d’organisation, cette 17éme édition de la Fiara « va offrir aux différents partenaires et acteurs de développement agricole et rural du Sénégal et de la sous-région des opportunités d’échanger sur les innovations techniques, technologiques et commerciales dans les domaines de l’agriculture, des ressources animalières et agroindustrielles et de l’artisanat rural. Notons que la FIARA prendra fin le 18 Avril prochain. Sophia DIOUF

L’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et des BTP progresse de 9,6% en janvier 2016

http://www.lejecos.com L’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et des BTP a connu une progression de 9,6% en janvier 2016, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

L’indice d’ensemble s’est établi à 123,8 points contre 113 points en janvier 2015. Cette situation est due aux performances des sous-secteurs de l’industrie et des BTP. Concernant l’industrie, la DPEE note une progression de 10% à 126,2 points contre 114,7 points en janvier 2015. Quant au sous-secteur des BTP, sa progression se situe à 4,6% à 100,9 points contre 96,4 points en janvier 2015.El Hadj Diakhaté

Sénégal : Le marché des assurances réalise un chiffre d’affaires record de 119,781 milliards FCFA en 2015

http://www.lejecos.com Le marché des assurances du Sénégal a réalisé au 31 décembre 2015 un nouveau record, avec un chiffre d’affaires toutes branches confondues de 119,781 milliards FCFA, a-t-on appris au niveau de la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurances (FSSA).

Par rapport à l’exercice 2014 où il s’établissait à 101,162 milliards FCFA ce chiffre d’affaires connait une forte progression de 18,36% en valeur relative et 18,619 milliards FCFA. Il convient de rappeler que la progression du chiffre d’affaires était très modeste en 2014 avec seulement 5%. La FSSA explique cette augmentation par la croissance cumulée du chiffre d’affaires de l’assurance dommage de plus de 11,443 milliards FCFA et de l’assurance vie de plus 7,175 milliards FCFA.

Le chiffre d’affaires de l’assurance dommage s’est situé à 85,953 milliards FCFA en 2015 contre 74,510 milliards FCFA en 2014 (+15%). Pour sa part, l’assurance vie, son chiffre d’affaire passe de 26,652 milliards FCFA en 2014 à 33,827 milliards FCFA un an plus tard (plus 27%).
Le marché des assurances au Sénégal est très concurrentiel avec 26 sociétés répertoriées par la FSSA comprenant 18 sociétés spécialisée dans l’assurances dommage et 8 dans l’’assurance vie. El Hadj Diakhaté

SOULEYMANE SOUMARE (DIRECTEUR GENERAL DE L’APBEFS)‘’En 2015, le système bancaire a financé pour 3 155 milliards F CFA’’

http://www.enqueteplus.com Directeur général de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Sénégal (APBEFS), une organisation qui regroupe plus de 27 membres communément appelés établissements de crédit parmi lesquels il y a 24 banques et 3 établissements financiers à caractère bancaire, Souleymane Soumaré s’est entretenu avec EnQuête sur le système bancaire sénégalais de manière générale.

Quelle est aujourd’hui la situation du système bancaire sénégalais ?

La meilleure réponse vous viendra soit de la clientèle, soit de la BCEAO, vérificateur et superviseur des établissements de crédit. En effet, il y a certes des clients qui se plaignent, ce qui est légitime et juste car nul ne peut se prévaloir de la perfection, on y aspire. Ceux que l’on entend le plus souvent ne sont pas toujours les mieux placés pour juger ou critiquer le système bancaire qui est si spécifique, parfois technique et soumis à une règlementation et à des règles qui ne sont pas toujours bien connues. Croyez-nous, il y a une majorité silencieuse, ce que nous apprécions, qui nous manifeste sa gratitude ainsi que sa reconnaissance pour les avoir accompagnés, financés une, deux, N fois, pour les avoir conseillés utilement, etc.

Cela étant, les banques et les établissements financiers jouent pleinement leurs rôles à travers une activité qui est loin d’être la plus simple. Les bilans des établissements de crédit continuent de croître, avec eux les volumes de crédits accordés augmentent également passant de 2 800 milliards de F CFA en 2014 à près de 3 155 milliards F CFA en 2015 pour les crédits directs à la clientèle, non compris les engagements par signature. A titre d’indication, ce niveau de concours dépasse le budget du Sénégal de 2016 qui est de 3 022 milliards F CFA et davantage celui de 2015 de 2 869 milliards F CFA. Le réseau d’agences, de bureaux et de GAB / DAB se densifie, y compris dans les régions autres que celle de Dakar.

Mais, l’on constate qu’il y a un faible taux de bancarisation des populations. Pourquoi ?

La bancarisation se poursuit bien que très faiblement, ce qui contraste avec le nombre d’établissements de crédit et surtout l’extension du réseau ; preuve que le système bancaire n’est pas et ne saurait être à lui seul l’unique réponse au renforcement de la bancarisation. C’est pourquoi, l’Etat, la BCEAO, les établissements de crédit et les organes de développement conjuguent leurs efforts pour relever le niveau de bancarisation à travers l’approche éducation financière, le développement de la technologie de la monnaie électronique (ce qui explique le grand forum organisé par l’APBEFS sur ce sujet en janvier dernier), l’apport substantiel des systèmes financiers décentralisés (SFD), les concessions sur certains tarifs, etc. Le niveau de revenus des populations urbaines comme rurales constitue lui aussi, à n’en pas douter, un facteur qui limite le développement de la bancarisation. En somme, le système se porte bien, avec des activités qui se développent certes mais non sans certaines difficultés dont la résolution relève parfois, directement ou indirectement, d’autres acteurs que le système bancaire lui-même.

Avez-vous des instruments en interne vous permettant d’assainir votre milieu et de faire valoir certains principes de votre profession ?

Les établissements de crédit sont régis par un dispositif et une réglementation qui relèvent de la loi bancaire commune aux huit états membres de l’UEMOA. Il existe un organe de surveillance et de contrôle central qui veille en permanence et efficacement au respect de toutes les règles devant permettre la continuité du service tout en préservant l’équilibre monétaire et financier (surveillance des crédits notamment), la sécurisation des dépôts de la clientèle et en prévenant les risques systémiques qui s’annonceraient. L’APBEFS contribue à ce dispositif à travers ses différentes rencontres avec les autorités aussi bien étatiques que monétaires. En plus de ces organes de surveillance et de contrôle, les établissements de crédit sont tous dotés en interne d’organes de vérification tels que l’audit, le contrôle interne, l’inspection mais également de vérificateurs externes tels que les commissaires aux comptes. C’est tout cet ensemble de prévention et d’alerte, de surveillance et de contrôle qui fait que le système se porte bien et Dieu merci, aucun établissement de crédit ne se trouve sous administration provisoire, encore moins en cessation d’activités. Il est donc permis de dire que le secteur est sain.

Mais l’assainissement est toujours nécessaire ?

L’assainissement qui préoccupe est, non pas celui du secteur lui-même, mais celui du portefeuille des créances non remboursées qui bloquent l’efficacité des établissements de crédit et créent l’immobilisation de précieuses et importantes ressources en trésorerie qui, si elles étaient recouvrées, auraient permis à coup sûr de financer encore plus l’économie de notre pays qui en a grand besoin.

Il faut espérer que l’avènement du BIC (Bureau d’information du crédit) contribuera à limiter les cas voués au déclassement et probablement aux provisionnements qui sont de potentielles sources de perte. La vraie difficulté du système est là : arriver à recouvrer les crédits accordés.

On annonce depuis quelques jours la venue d’autres banques au Sénégal, notamment celle de Baba Diaw, ainsi qu’une autre, burkinabé. Cette ‘‘prolifération’’ est-elle avantageuse pour le Sénégal ?

L’APBEFS n’est pas impliquée dans la chaîne d’octroi d’agrément. Elle n’est donc pas en mesure de se prononcer sur des arrivées futures. Par contre, nous avons été informés, la semaine dernière, que Coris Bank Sénégal a obtenu son agrément en tant que filiale de Coris Bank Burkina Faso, ce qui fait d’elle le 27ème membre de l’APBEFS.

Est-ce un avantage ? Nous parlons tout de même d’investisseurs avertis qui acceptent de s’implanter dans notre pays qui, vraisemblablement, ne manque pas d’atouts. On ne devrait pas douter qu’il y ait un avantage pour la clientèle qui voit s’élargir les possibilités de recours à plus de choix, de services, d’offres, etc. Vous et nous ne devrions pas non plus douter que les autorités qui accordent les agréments ont une claire vision des objectifs qu’elles visent et qu’elles surveillent de près . C’est dire que c’est aux autorités compétentes d’accorder des agréments, de ralentir la cadence ou de la freiner.

Le Sénégal a créé une banque, la BNDE, ayant pour principale vocation d’appuyer les PME. Ne pensez-vous qu’il y a une certaine insuffisance des interventions des banques primaires classiques dans le soutien des PME/PMI.

Incontestablement, les besoins de financement exprimés par l’économie sont importants. Je rappelle que le système a tout de même financé en 2015 pour 3 155 milliards de FCFA. Cela étant, il est exact que le plus gros n’est pas allé aux PME/PMI mais plutôt à la grande entreprise. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. C’est pourquoi des incitations, accompagnements et diverses dispositions ne cessent d’être pris pour faciliter l’accès de ce segment au crédit bancaire. Force est de reconnaître que les établissements de crédit n’ont pas toutes les solutions à tous les problèmes qui entravent l’accès des PME/PMI au financement. C’est pourquoi l’Etat accorde à ce volet beaucoup d’attention et d’actions à travers les organes de soutien et d’accompagnement ; idem de la part des bailleurs/organismes de développement.

La BCEAO a fini de mettre la dernière touche sur un projet de dispositif devant, à l’abri d’un certain nombre de mesures, permettre de faciliter et de renforcer l’accès des PME/PMI au financement bancaire. Preuve que la préoccupation est bien réelle mais qu’elle est également prise en compte à divers niveaux, celui de la PME/PMI n’étant pas des moindres et dont il est également attendu un engagement fort. La création de la BNDE et les actions qu’elle mène envers la PME sont à saluer. Mais la solution viendra forcément de tous les acteurs y compris et la PME elle-même à bien des égards.

Qu’est-ce qui est à l’origine de l’insuffisance de ces interventions des banques classiques à l’endroit des PME/PMI ?

Le métier de base de la banque, au-delà de collecter des dépôts, est de distribuer du crédit. Mais distribuer du crédit répond à des critères internes de gouvernance, à des critères réglementaires, à des critères juridiques, à des critères prudentiels, à des critères de préservation et de sécurisation des dépôts de la clientèle, etc.Il n’est pas admissible de penser que la banque ne finance pas la PME/PMI car ces financements existent bel et bien.

Cependant, de même que pour la grande entreprise et les particuliers, le respect des critères évoqués ci-dessus sont pris en compte dans l’approche, l’étude et l’octroi des demandes de crédit ; de la même façon, les demandes émanant des PME/PMI passent également par les mêmes mécanismes. En somme, comme pour parler un langage commun, il y a les dossiers bancables et ceux qui ne le sont pas et qu’il faut tenter si possible de rendre soutenables et présentables de divers points de vue (information financière, activité, marché en amont et en aval, historique, incidents antécédents, capacité et compétence des dirigeants, etc..) aux différentes instances de décision.

MBAGNICK DIOP VEUT UNE LOI FAVORISANT LES PME DANS LE TISSU ÉCONOMIQUE:

Dakar, 31 mars (APS) - Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop a appelé, jeudi à Dakar, les décideurs politiques à travailler sur la formulation d’une loi visant à favoriser les Petites et moyennes entreprises(PME) dans le tissu économique du pays, comme la "Small business act" aux Etats-Unis.

"Ainsi, afin d’encourager l’innovation locale et l’émergence de véritables champions nationaux, le Sénégal pourrait aussi avoir son Small business act. J’appelle de mes vœux les autorités publiques à travailler sur la formulation d’une Small business act pour le succés des PME nationales", a-t-il dit.

Le président du MEDS s’exprimait lors de l’ouverture des Rencontres internationales des affaires en Afrique (RIDAA).

La "Small business act" est une loi du Congrès des États-Unis votée le 30 juillet 1953 et qui vise à favoriser les petites et moyennes entreprises dans le tissu économique du pays.

Elle facilite aussi l’accès aux marchés publics en réservant entre 23 % et 40 % de l’achat public américain aux PME nationales, ce qui encourage l’innovation locale tout en permettant aux petits acteurs de concurrencer les grandes entreprises pour atteindre eux aussi des tailles internationales.

"Les PME sont considérées comme une des principales sources de création de richesse de notre pays. Les PME constituent également un facteur important d’intégration sociale et un puissant levier de lutte contre la pauvreté", a fait savoir Mbagnick Diop.Pour le président du MEDS, "le Sénégal offre des opportunités de grandes ampleurs pour le monde des affaires".BHC/PON

35 sociétés espagnoles attendues à Dakar

http://www.enqueteplus.com Afin de jouer leur partition dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent, une trentaine d’entreprises espagnoles sont attendues à Dakar les 6 et 7 avril prochain.

Le Sénégal est depuis 2001 un pays prioritaire de la coopération espagnole. Et c’est dans cette dynamique que la structure publique ICEX (Espagne Exportation et Investissements) organise, en partenariat avec l’APIX (Agence pour la promotion des investissements), les 6 et 7 avril prochain à Dakar, une rencontre économique à laquelle vont prendre part 35 sociétés espagnoles. L’annonce a été faite hier par l’ambassadeur du Royaume d’Espagne au Sénégal, au cours d’un point de presse. Selon Alberto Virella, les entreprises espagnoles qui seront présentes à Dakar s’activent dans les secteurs des infrastructures, de l’eau, de l’énergie, de la logistique et du développement rural. Une manière pour le gouvernement espagnol de jouer sa partition dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent.

’’Notre objectif est de mettre en rapport ces sociétés espagnoles avec l’administration sénégalaise. Leurs domaines d’activités sont en phase avec les priorités du PSE. Donc il s’agit d’une nouvelle approche économique’’, a dit l’ambassadeur Virella. Ce dernier ainsi que sa conseillère économique et commerciale, Maria Pena Mateos, sont tous d’avis que les entreprises espagnoles peuvent jouer un rôle important dans l’exécution du PSE. ‘’Malgré la crise, l’Espagne a connu des taux de croissance importants. Tous les chantiers (constructions d’autoroutes, d’aéroports, de ponts, de train à grande vitesse etc…sont arrivés à terme.Par conséquent les entreprises espagnoles n’ont plus rien à faire dans le Royaume. D’où la nécessité pour elles d’explorer le continent noir’’, renseigne le diplomate espagnol. D’ailleurs, des explications d’Alberto Virella, il ressort que le volume des échanges du Royaume ibérique avec le continent africain (exportations et importations) dépasse de 36% celui des échanges avec l’Amérique Latine. Et concernant le Sénégal, l’Espagne a été, en 2015, le troisième pays européen après la France et l’Italie, en volume d’échanges. Mieux, les exportations espagnoles ont augmenté de 90% tandis que celles sénégalaises se situent entre 18 et 20%.

Sponsorisée par la Compagnie espagnole de financement du développement (Cofides), la rencontre de la semaine prochaine entre le Sénégal et l’Espagne constitue ainsi un tournant important dans la coopération économique entre les deux pays.Ibrahima Khalil Wade

Hôtellerie : le français Appart’City prospecte au Sénégal

http://mediafrik.com Alors que la mise en service prochaine de l’aéroport international Blaise-Diagne de Diass ouvre de nouvelles perspectives au tourisme sénégalais, Appart’City, le leader français du marché de l’appart-hôtel urbain, cherche à développer son concept dans ce pays. Selon des informations obtenues par J.A., Julien Martinez, le directeur du développement international d’Appart’City, est entré en contact avec Jean-Jacques Fourno, responsable Afrique de l’Ouest de JetLease, une compagnie aérienne suisse spécialisée dans les jets, pour développer avec elle un projet hôtelier à Diass. Appart’City, qui compte 117 apparts-hôtels en France et revendique un chiffre d’affaires de 180 millions d’euros en 2015, a déjà conclu un projet d’implantation au Bénin. JEUNE AFRIQUE

170 HOMMES D’AFFAIRES ALGÉRIENS À DAKAR DU 23 AU 27 AVRIL PROCHAIN (AMBASSADEUR)

Dakar, 31 mars (APS) – Une mission économique algérienne forte de 170 hommes d’affaires séjournera à Dakar du 23 au 27 avril prochain pour prospecter les opportunités d’échanges et d’investissements, a appris l’APS.

La visite des opérateurs économiques algériens au Sénégal s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération économique entre le Sénégal et l’Algérie, a indiqué, au téléphone, l’ambassadeur du Sénégal en Algérie, Papa Omar Ndiaye.

La mission économique est préparée par l’Ambassade du Sénégal en Algérie sous l’égide du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur en collaboration avec les chambres de commerce, d’agriculture et d’industrie des deux pays et l’Association des anciens étudiants et stagiaires sénégalais en Algérie (AAESSA).

Il est prévu un forum sur les opportunités d’échanges et d’investissements dans les deux pays entre les opérateurs économiques sénégalais et algériens, des séances B to B et des visites de sites industriels ou commerciaux, a informé l’ambassadeur Papa Omar Ndiaye.
Le forum devrait, selon lui, se tenir au King Fahd Palace avec l’implication de l’APIX et du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du Plan Sénégal Emergent (PSE) ainsi qu’avec le concours et de l’appui du Conseil économique,social et environnemental (CESE).PON/ASG

Le Sénégal boycotte la rencontre de Dakar pour la réouverture de la transgambienne

Lignedirecte.sn – Les autorités sénégalaises ont boycotté jeudi, la rencontre de Dakar avec la partie gambienne pour la réouverture de la frontière entre les deux pays, fermée depuis plus d’un mois, selon la Rfm.

La partie sénégalaise n’a pas assisté au rendez-vous avec la Gambie, parce que, le pays de Yahya Jammeh a déposé une complainte contre le Sénégal auprès de la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Selon la Rfm, le gouvernement sénégalais n’a jamais accepté de dialoguer pour la réouverture de la frontière. Mais, c’est la partie gambienne qui a insisté. Ainsi, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a cédé et a proposé à la délégation de Yahya Jammeh de discuter sur tous les problèmes qui secouent les deux pays deux. Il s’agit notamment, de la traversée de la transgambienne, de la question des gros-porteurs, des licences de pêches attribuées aux pêcheurs sénégalais par le gouvernement gambien. C’est ainsi que l’accord a été conclu et la Gambie devait dépêcher une délégation de 30 personnes dont cinq ministres et dix directeurs de cabinet. Mais, la partie gambienne a appelé mercredi, les autorités sénégalaises pour leur informer qu’elle ne pouvait assister à la rencontre. Parce que le président Jammeh a convoqué une session parlementaire d’urgence. Pour sa part, le site gambien «freedomnewspaper», a écrit par rapport à l’annulation de la rencontre entre les deux pays que c’est le gouvernement sénégalais qui a soutenu, «qu’il ne peut y avoir des entretiens fructueux avec l’exclusion du syndicat des transporteurs sénégalais. La délégation de Banjul a été renvoyée au syndicat des transports sénégalais pour tracer la voie à suivre sur la résolution de l’impasse frontalière».Selon des sources proches de la délégation gambienne, interrogées par le média gambien, le président Jammeh leur a «demandé de dialoguer avec les Sénégalais pour la réouverture de la frontière». «Maintenant Jammeh n’exclut pas de considérer la demande du syndicat des transporteurs sénégalais. Sans le Sénégal, il est inutile d’avoir des ports. Notre économie dépend du Sénégal», a déclaré le fonctionnaire. « Jammeh a menacé de nous brûler vivants ou de nous envoyer en prison si nous rentrons en Gambie, sans consensus avec les autorités sénégalaises. Il est de plus en plus préoccupé par la fermeture de la frontière. En général, Jammeh n’est pas quelqu’un qui supplie les gens pour quelque chose. Il pense que la Gambie est une île. Cette fois-ci, il implore le Sénégal de rouvrir la frontière », a renchéri un ministre d’Etat qui devait prendre part aux pourparlers de Dakar. Depuis la fermeture de la transgambienne, les chauffeurs sénégalais empruntent la route de Tambacounda, route nationale n°1 pour rallier la capitale Sud.Mariama Diémè

DECLARATION DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE OUEST AFRICAINE SUR LA FERMETURE DE LA FRONTIERE GAMBIE SENEGAL

Dakar, le 30 mars 2016

Réunies en marge du Forum Social Sénégalais tenu à Dakar du 28 au 30 mars 2016, les organisations de la société civile ouest africaine venues du Cap Vert, de la Côte d’ivoire, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Togo, ont témoigné leur vive préoccupation par rapport à la fermeture de la frontière entre le Sénégal et la Gambie.

Depuis plusieurs semaines, les frontières entre le Sénégal et la Gambie sont fermées suite à l’augmentation des taxes de passage pour les transporteurs routiers. Encastrée dans le Sénégal, la Gambie représente un point de passage rapide pour les transporteurs sénégalais voulant rejoindre la région sénégalaise de la Casamance et la Guinée Bissau. Ces échanges routiers offrent des avantages certains aux populations des deux pays qui partagent la même culture.

En effet, l’héritage colonial a fait des ces populations sœurs, des peuples de pays différents. Au lendemain de la conférence de Berlin de 1885, les dirigeants européens se sont entendus pour le partage de l’Afrique, les anglais ont pris possession d’un territoire au large du fleuve gambie, qu’ils nommeront la Gambie, au grand dam des français présents dans la zone depuis le 16ème siècle. La Gambie et le Sénégal vont ainsi devenir des pays différents alors qu’abritant des populations qui jusqu’alors ont partagé la même histoire, parlent les mêmes langues et ont les mêmes us et coutumes.

La société civile ouest africaine dans son ensemble déplore cette situation qui va à l’encontre des protocoles sur la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO. Afin de mettre fin aux souffrances des populations sénégalaises, gambiennes et bissau-guinéennes à la suite de la fermeture de la frontière, la société civile ouest africaine lance un appel aux Chefs d’Etats gambien et sénégalais de revoir leur position et d’ouvrir à nouveau la frontière séparant leurs pays. En outre la société civile ouest africaine exhorte la commission de la CEDEAO à prendre des mesures pour qu’une telle situation ne puisse plus se reproduire au sein de l’espace ouest africain. La société civile ouest africaine soutient l’initiative de médiation lancée conjointement par leurs homologues sénégalais et gambiens auprès des autorités des deux pays pour trouver une issue rapide à cette situation. La société civile réitère son appui à la concrétisation du projet de construction d’un pont sur le fleuve Gambie pour faciliter une circulation continue entre les populations des deux rives.

Pour une libre circulation effective au sein de la CEDEAO, il urge aux yeux de la société civile que les populations ouest africaines soient associées étroitement aux décisions des Etats en la matière. Ainsi la société civile ouest africaine renouvelle sa volonté de travailler en étroite collaboration avec la commission de la CEDEAO pour faire de notre espace commun une région de paix, de partage et de développement pour les populations. Fait à Dakar le 30 mars 2016

Electricité - Amélioration de la qualité du service, hausse des investissements : Les bons points de la Senelec

http://www.lequotidien.sn La Senelec est en train de faire de grands efforts pour satisfaire sa clientèle. Les chiffres partagés par les autorités de tutelle montrent que la société a amélioré sa qualité de service sur la période 2014-2016. Pour poursuivre dans cette dynamique, elles informent que des investissements sont en train d’être faits pour que «le consommateur paie moins cher».

L’avenir du secteur de l’électricité se présente sous de meilleurs auspices. C’est en tout cas ce que montrent les données partagées hier, par les acteurs du secteur, lors de la première consultation publique portant sur la révision des conditions tarifaires de la Senelec pour la période 2017-2019. Selon M. Mor Ndiaye Mbaye, le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et du développement des énergies renouvelables, il a été noté «une nette amélioration de la qualité de service sur la période 2014-2016». Mor Ndiaye Mbaye soutient qu’il y a une baisse «des interruptions de service en 2015 autant en nombre qu’en quantité d’énergie». De même, il souligne que «l’énergie non fournie par manque de production a suivi une tendance à la baisse en 2015 et est projetée à une valeur nulle en 2016».
Embouchant la même trompette, le représentant de la Senelec à la concertation, Abdou­laye Dia, s’est félicité de l’amélioration de la qualité de service depuis 2012. «Nous sommes partis de 900 heures de coupure en 2011 à environ 80 heures de coupure maintenant. Il faut souligner qu’en 2011, les consommateurs ont été coupés pendant 11 h par manque de production, aujourd’hui le terme manque de production a disparu de notre vocabulaire, toutes les coupures sont dues à une panne sur le dernier km», s’est-il glorifié.
Selon M. Dia, la Senelec est dans la dynamique de faire en sorte que tous les actes qu’elle pose «concourent au même objectif, que le consommateur paie moins cher». D’après le représentant du directeur général de la Senelec, c’est dans cette perspective que Tobene Power va passer à 105 mégawatts au mois d’octobre. C’est également en ce sens que la centrale de Kounoune, qui a été synchronisée, passera à 80 mégawatts en fin septembre. «Il y a aussi l’importation de l’énergie en provenance de la Mauritanie, de 20 à 35 mégawatts. Cette puissance passera à 60 à la fin de l’année. La Senelec poursuit donc le renforcement de sa capacité de production», a-t-il fait savoir. D’après lui, la Senelec s’oriente aussi vers la distribution avec «un programme d’actions prioritaires triennal de 131 milliards de F Cfa » qui a été lancé. Ce programme permettra «de faire un rattrapage sur tous les retards en matière de distribution».
Le directeur de cabinet du ministre de l’Energie a toutefois souligné que sur cette puissance installée, «la part des énergies renouvelables reste encore faible». D’où, d’après lui, les dispositions prises par le Gouver­nement pour «l’accroissement de la part du renouvelable dans notre balance énergétique, notam­ment avec l’arrivée d’une centrale solaire d’une capacité pouvant atteindre 200 Mw dont l’appel d’offres sera bientôt lancé par la Crse. Tous ces projets doivent concourir à la baisse des coûts de production de la Senelec. Ce qui a été le cas avec la baisse du prix du baril de pétrole. Cette tendance à la baisse des prix des combustibles notée depuis 2014 a permis de faire disparaître la compensation tarifaire tout en neutralisant l’effet négatif qu’aurait pu impliquer le retard de la mise en service de la centrale au charbon».
Le président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité, Mamadou Ndoye Diagne, a pour sa part attiré l’attention sur la méthodologie à utiliser pour fixer de nouvelles conditions tarifaires ; permettant de produire de l’électricité en quantité et en qualité pour l’ensemble des consom­ma­teurs. Pour lui, «la question se pose en termes relativement simples : qu’est-ce qu’il faut faire pour avoir le coût du kwh le plus bas possible ?» A l’en croire, «les premières conclusions qui seront publiées par la Crse, lors de la seconde consultation publique, permettront à coup sûr d’avoir un début de réponse à cette équation». Dieynaba KANE

Suivi des normes et obligations de la Senelec : La Crse voit une ligne continue d’efforts

http://www.lequotidien.sn/ La Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse) a partagé un document portant sur le suivi des normes et obligations soumises à la Senelec. Ce document montre le niveau des efforts que la compagnie d’électricité a encore à faire.

La Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse), qui a entamé la révision des conditions tarifaires de la Senelec pour la période 2017-2019, a procédé hier à la première consultation publi­que. Cette rencontre a été une occasion pour la Crse de partager le suivi des normes et obligations de la Senelec sur la période 2014-2016. Le document présenté au public renseigne que sur la période 2014-2016, il était fixé à la Senelec un objectif de raccordement de 160 000 nouveaux abonnés domestiques dans son périmètre en zone urbaine, 105 506 et 54 534 clients en zone rurale. Ainsi, il a été noté qu’entre 2014 et 2015, 76 023 nouveaux clients ont été raccordés en zone urbaine, soit 72% de la cible de 2016. Toutefois, il faut noter que les études ont montré que «Thiès, Saint-Louis et Ziguinchor n’affichent pas en fin 2015, un taux de réalisation supérieur à 30% de la cible. En zone rurale, en fin 2015, le nombre de nouveaux clients domestiques raccordés était de 21 097, soit un taux de réalisation de 39% de la cible de 2016». Concernant le suivi des obligations d’électrification, il faut noter que «97 120 nouveaux clients ont été raccordés en fin 2015, soit un taux de réalisation global de 60% par rapport à l’objectif. 78% des raccordements sont effectués en milieu urbain, avec 76 023 nouveaux clients, et 22% en milieu rural, avec 21 097 clients raccordés», fait savoir le document.
Par ailleurs, on informe que «pour la période 2014-2016, le ministre en charge de l’Energie a fixé des normes à la Senelec pour le service offert à ses clients finaux et aux concessionnaires d’électrification rurale». S’agissant de ce point, il a été constaté que «les normes relatives aux clients finaux ont fait l’objet d’un suivi plus exhaustif que les années précédentes». Seulement, le document précise que «les normes relatives aux concessionnaires d’électrification rurale n’ont pas fait l’objet d’un suivi par la Senelec sur la période». Les normes qui ont fait l’objet d’une restitution dans le bilan de la Senelec sont entre autres celles relatives à «l’approbation, la sécurité et la disponibilité d’énergie, celles liées aux relations avec la clientèle: Fac­turation, des normes de branchement basse tension (sans modification de réseau)». Là aussi, la Crse informe que «les normes relatives à la qualité de courant et la vérification des compteurs n’ont pas fait l’objet d’une restitution par la Senelec». Abordant le point concernant les normes sur «les compteurs prépaiement», le document de la Crse indique que «les informations soumises par la Senelec ne permettent pas d’apprécier la réalisation de cette norme selon les indicateurs ciblés, notamment la distance d’un point de vente des cartes à prépaiement par rapport à un abonné, le nombre d’abonnés par point de vente».
Le document est également revenu sur le suivi «de la norme de sécurité et de disponibilité (Ener­gie non four­nie)». Concer­nant ce point, on apprend que «les incitations contractuelles étant suspendues pour 2014 et 2015, aucun montant n’a été prélevé sur le revenu de la Senelec au titre de l’Enf». Toutefois, l’Enf, par manque de production, a fortement baissé. «Des efforts sont à faire cependant pour réduire l’Enf, suite aux incidents dus à la dégradation de la qualité de service sur le réseau», a recommandé la commission.
Le respect des normes de branchements basse-tension sans modification réseau a aussi été abordé. Et sur cette question, la Crse renseigne qu’en «2015, les délais de branchement, 5 jours en milieu urbain et 10 jours en milieu rural, n’ont pas été respectés». «Le temps mo­yen de réalisation des branchements basse tension sans modification de réseau est de 14 jours», y est-il précisé.
Après avoir partagé tous ces éléments, la Crse a indiqué que «le nombre de raccordements doit être augmenté en 2016 pour se rapprocher de l’objectif d’électrification fixé en fin de période». Selon la Crse, «la finalisation et l’adoption du règlement de service de Senelec permettraient de mieux préciser les mécanismes de suivi des normes et d’acquittement des incitations contractuelles». De même, elle estime que «les concessions d’électrification rurale ayant commencé leur exploitation, la Senelec doit prendre les dispositions nécessaires pour le reporting des indicateurs de suivi des normes relatives aux concessionnaires». Pour la Crse, «l’appréciation du respect des normes doit reposer autant que possible sur des éléments quantifiés et vérifiables, pour une appréciation objective de la qualité de service». «Ainsi, même si des améliorations sont notées, un système performant de collecte, de reporting des normes devra être mis en place par la Senelec pour répondre à l’ensemble des normes fixées», conclut le document. Dieynaba KANE

Marché de délégation de services des forages ruraux : L’OFOR passe outre les décisions de l’ARMP et exclut un groupement sénégalo-malien sans motif

http://www.dakaractu.com L'Office des Forages ruraux (OFOR) a fait fort. En plus de ne respecter aucune des décisions de l’autorité de régulation des marchés publics qui avait déclaré infondés les motifs invoqués par l’autorité contractante pour exclure le groupement constitué de « Comet Afrique Telecom, chef de file, Flex NRJ et de Seco Mali » de l’appel d’offres international portant sur la délégation de services publics des forages ruraux, il a signé un contrat pour les régions de Diourbel et de Thiès sans même avoir fait une attribution définitive.
Il s’agissait à travers ce marché, de privatiser et de professionnaliser la partie production qui nécessitait une certaine technicité et qui étaient jusque-là dévolue aux associations des usagers de forages (ASIFOR). Ceci dans la zone centre et les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et Thiès.

« Une situation tragique » pour les populations qui pouvaient bénéficier des meilleurs prix si on se réfère au tableau des prix qui nous a été présenté par Mr. Pathé Diagne, représentant de la société Flex NRJ qui nous a rendu visite. Du côté de l’OFOR, on déclare n’avoir rien à dire sur cette affaire, qui « ne les gêne pas » selon Lansana Gagny Sakho, son Directeur Général.
Le Groupement exclu du processus malgré la meilleure offre technique et les meilleurs prix
Qu’est ce qui s’est passé ? L’Etat avait pris l’option depuis Novembre 2013 de lancer un appel d’offres international portant sur la délégation de services publics des forages ruraux. L’Etat a opté pour une procédure de sélection en deux étapes avec pré-qualification. Un tri a d’abord été opéré et des critères établis. Une fois cette étape passée, une offre technique a été sollicitée. C’est à cet effet que le groupement cité plus haut a été invité, après la validation de son offre technique et une réunion de clarification où un mémorandum d’entente a été établi, à déposer son offre technique révisée et son pli financier le 15 Mai 2015.
La structure est sortie avec les meilleurs prix. « Presque du simple au double. A Kaffrine on sort à 150 francs quand le suivant sort avec 289. Sur Kaolack on sort avec 167 francs CFA le m3, quand le prochain est à 270. On n’est même pas sur la même longueur d’ordre. Pour les populations, ce sont nos offres qui sont les plus intéressantes », nous dit notre interlocuteur.
L’autorité contractante elle, ne l’a pas vu du même œil et a décidé d’exclure le groupement de l’avis d’attribution, lequel les a saisi par recours gracieux, avant que l’ARMP leur donne raison après l’avis d’un expert tiers.
Le 20 Novembre, trois mois après, l’autorité a sorti un autre avis provisoire rectificatif ou le groupement est toujours exclu.
« Il nous a sorti des prétextes toujours aussi fallacieux. On est encore parti chez le juge des marchés qui a, après avoir décortiqué les nouveaux motifs, sorti le 6 Janvier une nouvelle décision qui rejette et déclare non fondés ces nouveaux motifs, le 13 Janvier 2016. Dans la décision, l’ARMP ordonnait « l’annulation de la procédure d’exécution et la réévaluation », nous fait savoir la même source.
Le contrat signé sans attribution définitive
Malgré « ce recadrage » du gendarme des marchés publics, l’autorité contractante a passé outre en signant un contrat pour les régions de Diourbel de Thiès le 11 mars 2016 et déclaré celles de Kaffrine et Kaolack classées sans suite, le 23 Mars.
« Ils se sont organisés en toute illégalité pour signer un nouveau contrat alors que la procédure était annulée par le juge des marchés; on a signé un contrat sans même avoir fait une attribution définitive. Ils ont un problème avec nous, ils ont décidé de classer sans suite alors qu’ils ont des offres valides parce que pour eux il est hors de question que notre offre prospère parce l’on va vendre l’eau moins chère », s’étrangle de colère M. Diagne
« Les gens vont revenir à leurs esprits et nous attribuer notre droit ou alors cela va se régler devant les tribunaux. Il y a des choses qui se sont passées pas très musulmanes, mais à chaque chose son temps. Il y a des autorités administratives dans nos pays qui, pour défendre des intérêts occultes, sont prêts à cracher sur un processus qui a duré bientôt trois ans, parce que pour eux il faut que l’eau coûte cher », poursuivra t-il.
Mais cette affaire ne semble pas ébranler de l’autre côté. Le Directeur Général de l'Office des Forages ruraux Lansana Gagny Sakho que nous avons tenté de joindre, nous a fait savoir « que la publication de cette affaire ne le gêne pas ». Et que par ailleurs, il n’avait rien à dire sur ce sujet.

Achat de 6 avions pour la relance de Sénégal Airlines : La transaction pas à l’ordre du jour selon le MTTA

http://www.dakaractu.com Le Ministère du Tourisme et des Transports Aériens tient à préciser dans une note qui nous a été transmise concernant l’achat, pour un montant de 114 milliards F CFA de six (6) avions pour la relance de Sénégal Airlines, qu’une telle transaction n’est pas à l’ordre du jour et que le Gouvernement est en train de finaliser la réflexion concernant les conditions de relance d’un Pavillon National fort. « Le samedi 26 mars 2016, est paru dans les colonnes d'un journal de la place, un article faisant état d’un projet d’achat par l’Etat de six (6) avions pour un montant de 114 milliards FCFA, à l’effet de relancer la compagnie aérienne Sénégal Airlines. Cet article a été repris par plusieurs médias en ligne », rappelle la note.
Le Ministère du Tourisme et des Transports Aériens de noter que toute information concernant ce sujet sera diffusée en temps utile.

AFFAIRE PETRO-TIM: Ousmane Sonko de Pastef passe à l’Ofnac

http://jotay.net C’est le défilé de toutes les personnes qui ont eu à « accuser » ou plutôt donner des informations importantes sur le dossier Pétro-Tim, devant l’Office national de lutte contre fraude et la corruption. Selon nos informations, c’était autour ce mercredi d’Ousmane Sonko, le président de Pastef d’être entendu, après Mouth Bane.

L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) est en plein dans l’élucidation de l’affaire Petro-Tim. Après l’audition de Babacar Mbaye Ngaraf qui avait déposé une plainte dans cette affaire, et celle de Mouth Bane hier, c’était au tour d’Ousmane Sonko de passer à l’audition. En effet, selon nos informations, le Président de Pastef a été entendu aujourd’hui mercredi par l’équipe dirigée par Nafy Ngom Keïta pour s’explique sur ce dossier brulant.

Pour rappel, le Président de Pastef avait fait une sortie dans la presse pour fustiger la gestion de l’affaire Pétro-Tim. Il avait dénoncé une «évasion fiscale» orchestrée par l’Etat du Sénégal. Petro-Tim qui est une «société écran», selon lui, avait cédé 90% de participation qu’elle détenait sur l’exploitation du pétrole à Timis à prix gardé secret.

Toujours selon Ousmane Sonko, le gouvernement, dans cette affaire, s’est rendu complice d’une supercherie fiscale qui aurait fait perdre au trésor public 150 milliards au moins.

Suffisant pour que l’Ofnac le convoque pour une audition. Pour l’heure, selon nos informations, Aliou Sall n’est pas entendu ; seuls ceux qui tournent autour du dossier ou qui ont eu à donner quelques informations sont entendus. L’Ofnac est manifestement déterminé à mener l’enquête jusqu’au bout. Espérons que l’enquête ira jusqu’à son terme.Alassane DRAME

Revendications des enseignants du supérieur : Mary Teuw sans protocole

http://www.lequotidien.sn Le Gouvernement, à travers le ministre de l’Enseignement supérieur, a annoncé avoir satisfait les revendications du Saes en les chiffrant. Il presse donc les enseignants du supérieur à rejoindre les amphis et à prendre leurs responsabilités.

C’est peut-être l’épilogue ou l’affrontement à fleurets mou­che­tés. Le Gouvernement a rencontré hier le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Sa­es) pour trouver une solution à la crise qui secoue les universités publiques. Il a évalué hier la mise en œuvre du protocole d’accord conclu le 21 mars 2011qui tournait autour de la réforme des titres des ensei­gnants du supé­rieur, de la loi relative au fonctionnement des universités, de la prise en charge médicale des ensei­gnants, de la revalorisation des pensions de retraite des enseignants du supérieur. Et ces accords ont un coût : 72 milliards 661 millions 363 mille 950 F Cfa. Ils représentent, selon le Mesr, 24% du montant dédié au dé­veloppement de l’Enseigne­ment supérieur d’ici 2017 qui est de 302 milliards.
Le tableau des chiffres dévoilé par le Gouvernement est noir de milliards : pour le volet social, il accepté d’octroyer 8 milliards pour le relèvement des indemnités de logement, l’accès à la propriété bâtie, la construction de la cité des enseignants dans les régions, le maintien du pouvoir d’achat de l’enseignant (80% du dernier salaire net) et la prise en charge de plateforme sanitaire. Le ministre de l’Ensei­gnement supérieur dit avoir proposé une augmentation de 50 000 francs Cfa par mois pour le relèvement de la prime académique spéciale au Saes. Lequel a porté plainte contre le Gouvernement pour dénoncer cette mesure (voir par ailleurs). Sur le plan pédagogique, ce sont 64 661 363 950 F Cfa qui sont retenus, selon le Gouvernement, pour l’achèvement de toutes les constructions en cours, la mise en place de plateformes de recherche, le programme de recrutement pour atteindre 70% d’enseignants permanents ou les réformes des titres qui ont été adoptées et promulguées le 19 février 2016.
Cette année, le Gouvernement s’est engagé à sécuriser les salaires, les indemnités et les voyages d’études des Per sur toute l’année. Selon lui, les budgets des universités, qui s’élèvent à plus 12, 431 milliards, ont été augmentés en 2016 pour éviter les revendications salariales. (Ucad : 7 461 626 000 F Cfa, Ugb : 1 735 609 000, Université de Bambey : 834 millions, Université de Ziguinchor : 800 millions, Université de Thiès : 1, 300 milliard, Ept : 300 millions).
Aujourd’hui, le Mesr prend à témoin l’opinion publique «qui chaque jour, se ceint les reins pour l’éducation et la formation des enfants et accepte que ces importantes ressources dédiées aux enseignants soient distraites des priorités comme la santé, l’accès à l’eau, à l’électricité, l’allègement du travail des femmes, la mortalité infantile, etc». Ces efforts consentis sont évidemment assujettis à des conditions fixées par le pouvoir qui «a pris dans les ressources publiques des moyens consistants pour régler des revendications portées par le Saes». Sur ce point, le ministère de l’Enseignement supérieur ne s’embarrasse pas de protocole pour étaler ses exigences : «Nous n’accepterons plus que les étudiantes et les étudiants à cause de grèves répétitives et injustifiées d’enseignants, soient sanctionnés injustement par des sessions uniques ou même par des invalidations de l’année.» On risque de s’acheminer vers une symétrie des rapports de force. Un syndicat avertit... Bocar SAKHO

Yancoba Seydi du Saes : « L’enseignement supérieur a menti sur les 300 milliards de F CFA

http://www.pressafrik.com Les enseignants du supérieur ne donnent aucune valeur aux déclarations du ministre Mary Teuw Niane. C'est ce qu'a fait savoir Yankhoba Seydi sur les propos tenus hier par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, notamment sur les 300 milliards que son ministère aurait débloqué pour la plateforme revendicative.

Yankhoba Seydi et ses camarades chargent à nouveau Mary Teuw Niane. Selon le Syndicaliste; les pros du ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche sont infondés : « il a menti hier, et ça, si vous voulez la preuve, on va vous le montrer. Est-ce que quelqu’un lui a demandé de parler de ses milliards là. Encore c’est des mensonges. Nous n’avons pas de réponse à donner si ce n’est que les réponses que nous donnons à une conférence de presse. Puis que, nous allons utiliser les mêmes canaux que ceux que Mary Teuw a utilisés pour exposer ses mensonges et ses délires. On ne sent pas la moindre menace venant du ministre incapable de dire la vérité au peuple, à sa communauté ».
Le chargé des revendications du Saes vient aussi enfoncer le clou. Pour Moustapha Sall Mary Teuw Niane reste le seul et unique problème de l’enseignement supérieur : « Je suis désolé de le dire, mais il n’est pas courageux. Quand vous avez le syndicat en face, la moindre des choses s’il était courageux, il allait nous dire les yeux dans les yeux ce qu’il a dit dans sa conférence de presse. Mais c’est quelqu’un qui ne sait pas débattre, qui est vraiment limité sur ces questions. Il ne peut faire que du monologue. Nous ce qui nous intéresse c’est les quatre points qu’il a posé hier. Ce sont des points sur lesquelles le gouvernement viole des lois. Tant que le gouvernement continue de violer la Loi 81-59 qui régit les universités, notamment sur la retraite et le droit aux logements, il aura toujours le Saes en face de lui. C’est le ministre qui ne peut pas mettre le pied dans le campus sans être hué. Aussi bien les enseignants que par les étudiants, en ont assez de ce bras de fer », assène M Sall. Ibrahima Mansaly

RENCONTRE GOUVERNEMENT ET SAES POUR L’APPLICATION DES ACCORDS L’ETAT ANNONCE DES MESURES FINANCIERES

http://www.sudonline.sn L’Etat du Sénégal a investi 8 950 000 000 F Cfa pour le volet social. Une décision prise par le gouvernement pour satisfaire la plateforme du le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes). C’était lors d’une conférence de presse présidée, hier, mercredi 30 mars, par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Après une négociation avec le Saes.

Après la rencontre entre le gouvernement et le Saes, le Mardi 29 mars 2016, le gouvernement a pris des mesures pour satisfaire la plateforme revendicative du Saes. Pour ce qui concerne le relèvement de la prime académique spéciale, il a proposé une augmentation de 50 000 F Cfa par mois, soit un total de 950 000 000 F Cfa par an. Pour l’accès à la propriété bâtie, le gouvernement dit avoir viré 300 millions de F CFA, afin de porter les bâties DMC qui étaient de 2 à 5 millions F CFA. Ce qui revient à 150 Millions en 2014 et 150 millions en 2015.

Pour ce qui est de la construction de la cité des enseignants dans les régions, le affirme que les travaux au niveau de l’Université Alioune Mbaye de Bambeye (UADB) sont en cours de finition. C’est le cas pour celle de Ziguinchor (UASZ) en cours d’œuvres et UT en fondation. Le coût total est de 1500 000 000 F Cfa. Au niveau de la cité des enseignants du supérieur de l’UCAD, à savoir la cité de Meroz, elle a été inaugurée le 13 Juillet 2015 par le président de la République et à coûté 6 000 000 000 F CFA.

Toujours dans le but d’harmoniser le système de l’enseignement, le marché est attribué, pour la case des tout-petits et écoles élémentaires de la cité des enseignants du supérieur de l’UCAD, avec un total de 100 000 000 F CFA. En ce qui concerne la retraite des enseignants, la procédure de révision système de retraite est en cours et concerne tous les agents de l’Etat en général et ceux du supérieur en particulier. Le ministre a soutenu qu’une conférence sociale sera tenue en avril 2016, à l’initiative du ministre chargé du travail, pour valider le nouveau système de retraite.

Prise en charge médicale

Pour ce qui concerne les évacuations sanitaires, les agents et les PER des institutions d’enseignement supérieur seront désormais pris en charge par le conseil de santé du ministre en charge de la fonction publique. 100 millions de F CFA sont dégagés pour la prise en charge des titres de transport. Les modalités pratiques sont en cours d’examen entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et le ministère en charge de la fonction publique.

Construction en cours

Pour ce qui est de l’achèvement de toutes les constructions en cours, le document en annexe présente l’état d’exécution des constructions pour un montant de 43 630 078 950 F CFA. Ainsi, le gouvernement a décidé de mettre en place la plateforme de recherche, pour des laboratoires mutualisés prévus à la Cité du Savoir et dont les travaux de construction ont démarré. Le ministre Mary Tew Niane de préciser que ces laboratoires vont accueillir des équipements lourds que tous les chercheurs pourront utiliser. Il fait savoir que le premier maillon est le centre de microscopie électronique dont les équipements sont déjà commandés pour une valeur de 780 millions F CFA. « Ce qui permettra à nos chercheurs de ne plus dépendre de l’extérieur pour certaines analyses ». confirme-t-il.

Le ministre de l’enseignement supérieur toujours dans son argumentaire a noté que pour l’amélioration de l’environnement des campus pédagogique et de l’accès au TIC, le gouvernement a mis en place une interconnexion des Universités et abonnements aux bases de données sciences directes, scopus et les revus Masson (médecine et autres). Un abonnement aux bases de données cairn info (sciences humaines, sciences sociales, sciences économiques et de gestion, science juridique et politique). Et un programme d’urgence d’équipement des laboratoires de travaux pratiques.

Le ministre de l’enseignement supérieur Mary Tew Niane, a aussi déclaré que le gouvernement n’acceptera plus que les étudiants soient sanctionnés injustement à cause de grèves répétitives et injustifiées ou même par l’invalidation de l’année. Samba Camara

VALIDATION DES ACQUIS DE L’EXPERIENCE (VAE) :LE STATUT JURIDIQUE DE L’ENSEIGNANT AU CŒUR DE LA REFLEXION

http://www.sudonline.sn Le secrétariat d’Etat à l’alphabétisation et la Promotion des langues nationales a partagé hier, mercredi 30 mars, des documents cadres du dispositif de Validation des acquis de l’expérience (VAE). Une rencontre qui s’est déroulée à Dakar et qui va permettre de régler la question du statut juridique de ces enseignants. Ce qui devrait aider à inverser les tendances actuelles avec un taux d’analphabétisme élevé au Sénégal: 56,2% d’analphabètes contre 40% en moyenne en Afrique Sub-saharienne.

L’éducation de base passe par une bonne formation du personnel. C’est ce qu’a compris le secrétariat d’Etat à l’Alphabétisation et la Promotion des langues nationales qui cherche à valoriser le statut de l’enseignant dans cette nouvelle approche de l’éducation. Histoire d’inverser les tendances actuelles avec un taux d’analphabétisme au Sénégal qui reste toujours élevé: 56,2% d’analphabètes, dont 62% sont des femmes, contre 40% en moyenne en Afrique Sub-saharienne.

Hier, mercredi 30 mars à Dakar, le secrétariat d’Etat à l’Alphabétisation a organisé un atelier de partage des documents cadres du dispositif de Validation des acquis de l’expérience (VAE). Un séminaire qui permettra également de partager le cadre conceptuel et le cadre de référence technique pour la Vae), de préciser et valider les principes et le processus de mise en œuvre de la VAE dans son cadre réglementaire et juridique, son cadre de certification mais aussi d’inclure la VAE dans le Programme d’accélération de l’alphabétisation au Sénégal (PAAS).

De l’avis de Rokhaya Niang, directrice de cabinet du secrétaire d’Etat à l’Alphabétisation, la participation des populations à leur développement personnel et au développement de leur terroir exige une amélioration constante de leurs performances, conditionnée par un niveau élevé de qualification du personnel enseignant. «Certes, des avancées sont donc réalisées sur le plan technique mais, au-delà des difficultés d’application du dispositif, nous constatons tous qu’au plan juridique et réglementaire, aucune disposition n’est prise pour accorder à ces personnels un statut et un plan de carrière reconnus», a-t-elle avancé.

Les acteurs de l’alphabétisation ont aussi souligné que l’une des mesures phares pour promouvoir la qualité dans les programmes d’alphabétisation reste, sans nul doute, la mise en place de conditions facilitant aux personnels enseignants l’accès à une formation qualifiante et à une reconnaissance de leurs acquis expérientiels. «L’élévation du niveau de qualification et la Validation des acquis expérientiels (VAE) des acteurs de l’AENF apparaissent donc comme des leviers extrêmement puissants pour améliorer les politiques publiques en matière d’emploi et de gestion des compétences dans la perspective de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) et du Plan Sénégal Emergent (PSE)» font-ils remarquer.

Organisée avec l’Unesco Breda, la rencontre de deux jours a réuni les différents experts de ce secteur. Les participants espèrent, qu’en plus de renforcer les capacités des acteurs sur le terrain, cette nouvelle approche va corriger les insuffisances notées dans le domaine de l’éducation. Denise ZAROUR MEDANG

Cheikh Diop invite l’Etat à «vider le passif social» pour un climat syndical apaisé

Lignedirecte.sn-Le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal-Forces du changement (CNTS – FC), Cheikh Diop, a exhorté jeudi à Dakar, l’Etat du Sénégal à «vider le passif social» pour un climat syndical apaisé afin de résoudre définitivement la crise qui secoue certains secteurs d’activité.

«A l’issue de l’analyse que la Confédération nationale des travailleurs de Sénégal- forces du changement (CNTS-FC) a eu à faire, nous pensons qu’il est utile de procéder à une rencontre avec le président Sall pour vider le passif social qui agite le climat social du pays. Ce passif social a pour nom, la crise scolaire et universitaire et la crise qui secoue le secteur de la santé, mais également les collectivités locales», a expliqué Cheikh Diop.

Le Sg de la CNTS-FC, estime qu’il faut décliner un échéancier et de façon consensuelle pour résoudre définitivement l’ensemble des revendications des centrales syndicales. «Le pacte d’émergence sociale et d’émergence économique ne doit pas être englouti dans le passif social. C’est cela la vérité», a renchéri Cheikh Diop, qui s’exprimait lors du 3ème congrès d’investiture des activités du syndicat des transports routiers.

Selon lui, le combat que le mouvement syndical a porté pour la rectification des entreprises en difficulté, a connu des «succès importants et éclatants». Aujourd’hui, a-t-il rappelé, «Transrail et la SUNEOR ont été reprises. Cependant, il reste encore la Société africaine de raffinage qui est sur le point d’être reprise, de même que les Industries chimiques du Sénégal (ICS)».

«Il faut une volonté politique majeure pour résorber le passif social. Pour ce faire, l’Etat doit prendre en compte toutes les revendications des travailleurs. Aujourd’hui, les baisses substantielles sur les hydrocarbures peuvent impacter positivement sur l’électricité, sur l’économie nationale et sur le panier de la ménagère. Mais, rien n’est encore fait à ce niveau», a-t-il ajouté.

D’après Cheikh Diop, il appartient à l’Etat de trouver des solutions idoines pour régler définitivement les revendications des travailleurs afin de permettre au Sénégal, de retrouver une «stabilité et une paix sociale durable».

Venue présider la cérémonie d’investiture, l’envoyée spéciale du chef de l’Etat, Aminata Touré, a invité les syndicalistes à privilégier toujours le dialogue pour que la nation puisse retrouver la paix et la concorde. Elle a également salué l’esprit «citoyen» des transporteurs routiers, qui selon elle, ne cessent de «porter haut l’intérêt des travailleurs sénégalais».

Pour sa part, le secrétaire général du syndicat des travailleurs des transports routiers du Sénégal (STTRS), Gora Khouma, a demandé à ses pairs de prendre «leurs responsabilités» et de porter «haut le fardeau pour l’intérêt général des travailleurs» lorsque son mandat arrivera à terme.

«Je demande à tous les travailleurs évoluant dans le domaine des transports routiers à travailler la main dans la main pour l’intérêt de tous. Nous devons acceptons de lutter ensemble afin d’obtenir satisfaction à nos doléances. Je suis fatigué. Le jour que mon mandat prendra fin, il vous appartiendra de me trouver un successeur et de porter haut cette lourde tâche», a lancé Gora Khouma aux travailleurs des transports routiers du Sénégal.

Cependant, Gora Khouma, dont le mandat s’achève en 2019 a plaidé pour moins de tracasseries routières (police, douane, gendarmerie…) et a demandé la réduction du coût excessif du passage à l’autoroute à péage.Gaustin Diatta

« Plafonnement » des salaires dans les agences : Amadou Bâ recule et retire son arrêté

Ferloo.com – Les travailleurs des agences peuvent encore afficher le sourire. Aucun rond ne sera retiré de leur salaire. En effet, dans le cadre de l’affaire du «plafonnement» des salaires dans les agences et structures similaires et assimilées, le ministre de l’économie, Amadou Bâ et des finances recule. Selon la RFM, Amadou Bâ retire son arrêté qui avait fini de fâcher les travailleurs.

Toutefois, le ministre l’a-t-il fait pour mieux rebondir ? Seul l’avenir pour éclairer la lanterne des Sénégalais. En attendant les travailleurs de ces structures garder la bonne mine.

La mortalité infantile baisse fortement sur la période 2000-2015

http://www.lejecos.com La mortalité infantile au Sénégal a connu une forte baisse sur la période 2000-2015 selon Enquête démographique et de santé continue au Sénégal (EDS-Continue) 2015 de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

« Sur la période 2000-2015, la mortalité infantile aurait baissé, passant de 68 ‰ dans la période 10-14 ans avant l’enquête à 47 ‰ 5-9 ans avant l’enquête pour atteindre 39 ‰ dans la période 0-4 ans avant l’enquête », note l’ANSD. Dans cette période, la mortalité juvénile aurait également baissé (de 51 ‰ à 21 ‰) et la mortalité infanto-juvénile serait passée de 115 ‰ à 59 ‰.

« Un examen de l’évolution de la mortalité des enfants au cours des 15 dernières années en utilisant les données des différentes enquêtes confirme que, quelle que soit la composante de la mortalité des enfants, les niveaux ont nettement fléchi dans la période après 2005 », souligne l’ANSD. Ainsi, de 61 ‰ selon l’EDS 2005, le taux de mortalité infantile est passé à 39 ‰ à l’EDS Continue 2015. Dans la même période, la baisse de la mortalité juvénile se poursuit également : le taux est passé de 64 ‰ à 21 ‰. El Hadj Diakhaté

Santé L’ANSD note une baisse de significative de la mortalité infantile

http://www.lactuacho.com L’Agence nationale des statistiques et de la Démographie a révélé que sur la période 2000-2015, la mortalité infantile aurait baissé de 51 ‰ (pour mille NDLR) à 21 ‰ (pour mille) et la mortalité infanto-juvénile serait passée de 115 ‰ à 59 ‰ (pour mille).

Selon l’Agence, un examen de l’évolution de la mortalité des enfants au cours des 15 dernières années en utilisant les données des différentes enquêtes confirme que, quelle que soit la composante de la mortalité des enfants, les niveaux ont nettement fléchi dans la période après 2005.

Ainsi, de 61 ‰ (pour mille) selon l’EDS en 2005, le taux de mortalité infantile est passé à 39 ‰ à l’EDS Continue en 2015. Dans la même période, la baisse de la mortalité juvénile s’est poursuivie également : le taux est passé de 64 ‰ à 21 ‰(pour mille).

Selon toujours le communiqué, de même, la mortalité infanto juvénile est passée de 121 ‰ à 59 ‰(pour mille). Cependant, il faut noter que les quotients de mortalité des enfants, particulièrement la mortalité pendant la première année de vie est plus faible en 2014 qu’en 2015.

Une analyse plus approfondie sera faite dans le rapport final pour déterminer s’il s’agit d’une tendance réelle ou si ceci pourrait être le résultat des erreurs relatives à la qualité différentielle des données dans ces deux enquêtes. Momar Diack SECK

ETAT DES GROSSESSES PRECOCES A L'ECOLE :SUR 1971 CAS REPERTORIES ENTRE 2010 ET 2014, LES 16-17 ANS REPRESENTENT 45%

http://www.seneplus.com LAS Au Sénégal, beaucoup d'apprenantes ne terminent pas leur cursus scolaire. Cette situation s'explique par beaucoup de facteurs, dont les mariages précoces et la pauvreté, mais surtout les grossesses précoces qui entravent la réussite des élèves filles à l'école.

Les grossesses précoces sont devenues un véritable fléau au sein de la société sénégalaise. Nombreuses sont, en effet, les jeunes filles qui quittent les salles de classe à cause d’un tel fait. Ainsi, en plus des mariages précoces et de la pauvreté, le phénomène des grossesses précoces entravent la réussite des élèves filles à l'école.

En effet, 1971 grossesses ont été recensées au cours de ces trois dernières années scolaires (2010-2011, 2012-2013, 2013-2014). Il s’agit de grossesses qui concernent l’intervalle d’âge entre 13 ans et 19 ans. La région de Sédhiou est la localité où l’on enregistre la plus grande proportion de grossesses précoces (30%). Les régions de Ziguinchor (19%), Kolda (9%), Matam (6%), Thiès (6%), Kédougou (5%), Saint-Louis (5 %) et Fatick (5%) suivent. Au niveau des régions de Kaffrine, Dakar, Diourbel, Louga, Kaolack, le taux se situe entre 4% et 2% par rapport aux données issues de l’enquête 6 de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).

Cette situation a un impact réel sur l'avenir des élèves filles qui, le plus souvent des cas, abandonnent leurs études, si elles sortent intactes des grossesses. Car la mort peut survenir dans certains cas où des infections, à défaut d'une bonne prise en charge. Cela nous a poussés à nous intéresser sur l'importance de l'insertion de la santé de la reproduction à l'école pour qu'à défaut de l'abstinence, les élèves puissent se protéger d'une grossesse non désirée.

Car la moitié des grossesses recensées concerne des filles qui fréquentent les classes entre la 6e et la 3e, soit 71,9%. Aussi, 28,1% des grossesses concernent des élèves qui sont entre la 2nde et la Terminale. Les enquêtes menées au niveau des écoles révèlent que c’est à partir de la classe de 4e que le nombre de grossesses d’élèves apparaît le plus important.

31% des grossesses concernent la tranche d'âge 13-15 ans

En tenant compte de l’âge, 45% des grossesses concernent la classe d’âge située entre 16 ans et 17 ans. La classe d’âge située entre 13 ans et 15 ans vient en seconde position avec 31%. 24% des grossesses concernent les filles entre 18 ans et 19 ans. La majorité des filles-mères est constituée de célibataires soit un pourcentage de 60,8% contre 39,2% de filles mariées au moment de la grossesse. La répartition du statut matrimonial, selon la localité, révèle des disparités.

Ainsi, dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Tambacounda, 60,75% des grossesses concernent des célibataires. Par contre, dans les régions de Kaffrine, Thiès, Louga et Diourbel, les filles mères sont constituées en général de filles mariées. Et 49% des cas de grossesses sont l’œuvre des élèves. Les étudiants arrivent en seconde position parmi les auteurs de grossesses avec un pourcentage de 11,12%.

Les jeunes des villages sont également cités parmi les principaux auteurs de grossesses d’élèves avec 8,60%. Ainsi, les élèves, les étudiants et les jeunes du village constituent 70,95% des auteurs de grossesses. Dans beaucoup de localités, les conducteurs de moto Jakarta, les chauffeurs de taxi sont cités aussi parmi les auteurs de grossesses. Les enseignants représentent 2,02% des auteurs présumés de grossesse.

Toutefois, des enseignants sont régulièrement cités dans des cas de pression à caractère sexuel sur les jeunes filles élèves dans l’enquête sur les grossesses précoces en milieu scolaire de 2014. Et cela, même si ça ne traduit pas toujours par une grossesse.

54,43% des filles tombées enceintes abandonnent leur scolarité

Toujours est-il que ce phénomène n'est pas sans conséquence. Car les grossesses précoces ont des conséquences sur les performances scolaires des élèves filles. En effet, 54,43% des filles tombées enceintes abandonnent leur scolarité. 39,39% redoublent leurs classes, tandis que 15,16% parviennent à reprendre leurs études. Les filles qui réussissent à reprendre les études restent en moyenne deux années successives avant de pouvoir le faire. Les taux d’abandon et de redoublement sont plus élevés chez les filles qui sont dans les liens du mariage, que celles qui sont célibataires. En réalité, les filles-mères mariées ne bénéficient pas toujours du soutien de l’entourage familial pour réintégrer le système scolaire après l’accouchement.

Entre 2013-2014, on a constaté une diminution du taux d’abandon et une augmentation du nombre de filles-mères qui reprennent les études après l’accouchement. Il arrive, en effet, que des initiatives soient développées au niveau de certaines écoles pour soutenir les filles qui tombent en état de grossesse pour les amener à poursuivre les études après l’accouchement. D’ailleurs, certaines parmi ces filles qui ne sont pas en union ont envie de se racheter après une grossesse qu’elles considèrent comme une erreur de jeunesse.

De plus, il y a lieu de remarquer que des progrès ont été constatés dans l’accompagnement scolaire des élèves tombées enceintes en relation avec la prise en compte d’une plus grande équité dans l’éducation. La circulaire n°004379/Me/Sg/Demsg/Dajld du 1er octobre 2007 qui offre la possibilité aux filles tombées enceintes de reprendre leurs études après l’accouchement est appliquée dans la plupart de établissements.

Comment rendre les filles moins vulnérables

Dans le cadre de cette étude sur les grossesses précoces, certaines recommandations ont été formulées, notamment à l’endroit du ministère de l’Education nationale. Au-delà des questions de santé sexuelle et reproductive, la grande leçon apprise de l’étude est que la santé des élèves doit être inscrite comme une priorité dans la définition des politiques publiques éducatives. Ainsi, il apparaît nécessaire de préconiser des mesures qui articulent l’action de la santé scolaire aux activités pédagogiques d’information et d’accompagnement des jeunes scolarisés. Cela, afin de les rendre moins vulnérables et aptes à amoindrir la pression des pairs.
Ces recommandations s’inscrivent dans trois rubriques : la collecte des données, la prévention et l'accompagnement des élèves. C'est dans ce cadre que l'Association des journalistes en santé, population et développement (Aspj), déroule un projet dénommé «Voix pour la santé» financée par une Ong Planned Prenthood Global, qui a pour ambition de mener un plaidoyer pour l'accès des adolescents et des jeunes aux Services de santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (Sraj).

Pilotées par Ndèye Fatou Wade, des antennes décentralisées ont été menées au niveau national pour développer une opinion publique positive sur cet accès aux services Sraj afin de prévenir les grossesses précoces, sources de discorde familiale et de maladies sexuelles qui freinent l'avenir des jeunes, mais aussi le développement du pays. Suzanne SY

Felwine Sarr: Le penseur sénégalais qui veut décoloniser les esprits

http://www.pressafrik.com/Felwine-Sarr-Le-penseur-senegalais-qui-veut-decoloniser-les-esprits_a148062.html

Il est musicien, économiste, professeur, libraire, éditeur à Saint-Louis du Sénégal. Un jour quelqu’un l’a qualifié d' »intellectuel indiscipliné »… Un compliment! Son premier livre « Dahij » était un OVNI littéraire selon la critique, un « djihad intérieur » selon lui-même. Son nouveau livre « Afrotopia » prend à contrepied le discours de Dakar, et l’afropessimisme… L’utopie est là, mais personne ne la voit : c’est l’Afrique ! Notre invité nous ouvre les yeux sur les clichés sur l’Afrique. A découvrir dans notre Grand Angle.Khadim FALL

4EME CONFERENCE DU CODESRIA SUR L’EDITION NUMERIQUE :LE «SAVOIR», MAITRE-MOT POUR UNE AFRIQUE EMERGENTE

http://www.sudonline.sn Officiellement ouverte dans la matinée d’hier, mercredi 30 mars à Dakar, la 4ème conférence du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria), sur l’édition numérique, a permis de faire le point sur un certain nombre de défis qui interpellent l’Afrique : le libre accès à un savoir «déprivatisé», sans la contrainte des «barrières financières», pour les étudiants comme pour les chercheurs eux-mêmes, la visibilité des publications de chercheurs africains etc.

La cérémonie d’ouverture officielle de la 4ème conférence du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria) s’est tenue dans la matinée d’hier, mercredi 29 mars dans un hôtel de la place, autour du «mouvement pour le libre accès et l’avenir de l’économie africaine du savoir». D’éminents savants, chercheurs et professeurs d’Afrique et d’ailleurs ont honoré cette session de par leur présence, entre partages et échanges pour disent-ils, le « libre accès » au savoir, pièce maitresse du développement d’un pays. Ce qui passe selon eux par la promotion des nouvelles technologies, pour faciliter à la masse l’accès aux publications et autres résultats de recherches des universitaires africains.

Professeur à l’université nigériane d’Ibadan, M. Ebert reviendra d’ailleurs sur les acquis de son pays en matière de formation d’universitaires et d’accompagnement dans la recherche car dit-il, « les étudiants apportent beaucoup de choses à la recherche», et il faudrait donc leur faciliter l’accès aux différentes publications.

L’enjeu, selon les spécialistes, consiste surtout à « déprivatiser le savoir » pour que tout le monde y ait accès, en plus de faire en sorte que l’on puisse utiliser «un article, le citer sans barrières financières », avoir accès aux journaux numériques entre autres.

Mais c’est aussi important que d’autres savants aient accès aux revues africaines, ne serait-ce que pour une bonne visibilité de ce que font les uns et les autres. D’où la «Revue des pairs» pour améliorer les choses, à l’image de ce qui se fait en Amérique et un peu partout dans le monde, et de façon à ce que «les référentiels soient en phase avec les normes universelles».

Ce «trou béant entre l’Amérique et l’Afrique»…

Pour le recteur de l’université du Cameroun M. Thimbeu, «les pays qui ont le plus de savoir sont les plus développés». Il ajoute aussi que cette fracture ou « ce trou béant entre l’Amérique et l’Afrique est une rupture dans le domaine du savoir». Ce qui implique selon lui la «diffusion des innovations du savoir », parce que la plupart des pays africains «ont un programme d’émergence».

L’heure est à l’investissement dans le savoir, l’Afrique doit impérativement bâtir une économie du savoir pour «émerger», d’abord «produire», ensuite «diffuser via le libre accès», sans oublier l’ « appropriation » du savoir par les masses et enfin la « gestion » de la connaissance…

Même si les conditions d’accès ne sont pas toujours réunies selon le secrétaire exécutif du Codesria, Ibrahima Sall, qui pointe du doigt l’accès difficile à l’information scientifique, parce que la «privatisation» du savoir a atteint son summum». Pour avoir accès aux meilleures revues, il faut souvent avoir assez d’argent pour pouvoir «s’abonner», ce que le Codesria a très tôt compris, en faisant en sorte que le «savoir reste un domaine public» quand on sait que les recherches sont financées par l’argent public.

C’est dans cette même logique qu’interviendra le directeur de Cabinet du ministère de la Culture et de la Communication, Rémi Sagna, qui soutient qu’à ce grand rendez-vous les «défis ne manquent pas », et qu’il faudrait surtout que les acteurs du secteur puissent se retrouver autour d’une même table, parce qu’il y a de «brillantes publications à promouvoir dans le monde entier », et cette « conférence est une parfaite illustration de ce qui peut être fait».

Rémi Sagna invitera aussi les chercheurs à poursuivre la recherche, parce que leurs réflexions pertinentes «permettront d’éclairer les décideurs politiques que nous sommes », pour que l’engagement des gouvernants se traduise «en actes concrets».

Cependant les différents conférenciers ont partagé le fait que la «prudence s’impose par rapport à l’euphorie du libre accès» : «La connaissance est libre mais elle n’est pas accessible», ce qui est un paradoxe, sans oublier que la création de recherches doit être protégée.

La 4ème conférence du Codesria, qui se poursuit jusqu’à ce vendredi 1er avril, rassemble donc des chercheurs venus des pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique. Sophia DIOUF

Réflexions sur les langues africaines : Pour la renaissance du continent

http://www.lequotidien.sn Cheikh Anta Diop est mort depuis 30 ans et pourtant ses idées animent toujours les conférences universitaires. Hier c’était son travail sur les langues nationales qui a servi de terreau pour la réflexion des intervenants. Les langues africaines sont un vecteur de la renaissance africaine : c’est le postulat de base. Outre le tableau des avancées et des retards, les intervenants ont expliqué pourquoi elles sont aptes à porter la lourde tâche de la renaissance d’un continent.

«L’arbre ne s’élève vers le ciel que quand il enfonce ses racines dans la terre nourricière», a mentionné l’écrivain Boubacar Boris Diop pour illustrer son propos en marge d’une conférence à l’Ucad en hommage à Cheikh Anta Diop. Depuis le début de la commémoration des 30 ans de la mort de l’intellectuel sénégalais, l’on note à travers diverses reprises dans nos colonnes que les théories du parrain de l’université de Dakar n’ont jamais été aussi actuelles qu’aujourd’hui. Cette constatation s’est encore confirmée hier avec la question : «Quand pourra-t-on parler de renaissance africaine ?» Ce thème a en effet été abordé à travers le prisme de la nécessité d’avoir une culture africaine fondée sur les langues nationales. «La renaissance africaine doit passer par ces langues. Ça va de soi que lorsqu’on veut renaître, il faut qu’on «soit» au plus profond de soi», a affirmé Mouhamadou Sy, l’un des conférenciers, étudiant de 26 ans à Cergy-Pontoise. Ça allait déjà de soi dans la pensée de Cheikh Anta Diop en 1948. Pourtant, aujourd’hui la situation est loin d’être parfaite. C’est l’idée du retour à une culture propre au continent, la capacité de penser par soi-même, la notion de souveraineté qui sous-tend dans ce débat.
«Quelle tristesse que nous soyons le seul continent au monde où nous continuons à débattre de la nécessité ou non d’utiliser nos langues nationales dans nos actes de la vie. Quelle tristesse que nos intellectuels en soient encore à se poser la question sur la capacité de nos langues d’exprimer tout ce que nous souhaitons», a déploré Adama Samassekou, le modérateur de la séance. Derrière ces belles positions se dessine le regret que beaucoup d’écrivains ou d’intellectuels pensent que les langues nationales comme le wolof, ne sont pas aptes à traduire leurs pensées. Ils utilisent donc une langue extérieure comme le français. En bon cercle vicieux, il s’avère que les écrits en wolof sont moins reconnus, ce qui pousse les écrivains à s’exprimer par l’intermédiaire d’une langue étrangère. Une littérature «négro-parisienne» selon Boubacar Boris Diop. Les quatre conférenciers ont donc employé toute leur énergie à prouver que les langues africaines sont à même de servir la culture continentale.
Pouvoir scientifique et subjectif des langues
L’intervention la plus marquante est sans conteste celle du jeune Mouhamadou Sy, présenté comme un héritier de Cheikh Anta Diop, l’Einstein africain. Il a eu droit à deux standing ovation. Le jeune Sy a en réalité repris le travail scientifique fait par son aîné qui cherche à montrer que les langues africaines sont largement assez riches, logiques et structurantes pour être utilisées pour les sciences. A travers l’exemple du pulaar, il a séduit ses pairs ainsi que le public en prouvant que cette langue avait un pouvoir scientifique et subjectif à travers sa construction. Une construction qui, selon les travaux de Cheikh Anta Diop, peut s’appliquer à toutes les langues africaines. Hamidou Konaté, éditeur malien, a quant à lui démontré, via l’exemple de son pays, que les langues nationales riment avec luttes démocratiques. Ainsi en partant du coup d’Etat de 1968 au Mali, il a présenté l’action des militants qui se sont battus contre vents et marrées pour apprendre, enseigner, promouvoir les langues du pays. Baptiste Madinier

Boris Diop sur la réappropriation des langues nationales : «Le Sénégal est en retard»

http://www.lequotidien.sn La question de l’éducation s’est avérée centrale au cours de la conférence. Adama Samassekou s’est interrogé sur la logique d’enseigner à un enfant dans une langue dans laquelle il ne pense même pas. A Hamidou Konaté de renchérir en expliquant que «ce n’est pas la langue qui est pauvre, ce sont ceux qui sont chargés de l’enseigner qui sont incompétents». D’après Boubacar Boris Diop, le Sénégal est en retard sur la réappropriation de ses langues nationales. En plus d’espérer qu’un jour on enseigne le français à partir du wolof, il a appelé à avoir davantage de journaux dans les langues du pays. L’écrivain sénégalais estime toutefois que «la situation n’est pas totalement noire». Car, «depuis la mort de Cheikh Anta Diop, en 1986, date à laquelle la condition des langues africaines était catastrophique, elles ont quand même gagné en visibilité». On compte des maisons d’édition qui comme Papyrus Afrique ou Ared qui n’existaient pas. On note aussi toute la production de Cheikh Alioune Ndao et enfin «les gens sont beaucoup plus conscients aujourd’hui qu’il y a deux décennies, de l’importance des langues nationales», a magnifié Boubacar Boris Diop. Il ne manque pas de saluer l’université de Saint-Louis d’où viennent de sortir les premiers licenciés en pulaar et en wolof. «Tous ces progrès, on les doit à Cheikh Anta Diop», a-t-il conclu. Baptiste Madinier

Production de revues scientifiques : Les chercheurs africains absents des rayons

http://www.lequotidien.sn Depuis plusieurs années, les découvertes technologiques s’accroissent à une vitesse exponentielle entraînant des mutations sociales très importantes dans le monde. Maintenant, l’accès à la connaissance doit être à la portée de tous les chercheurs. Pourtant, les Africains ont encore du mal à accéder aux revues scientifiques à cause de leur coût.

L’Afrique est à la traîne dans plusieurs domaines : nombreux sont les chercheurs africains qui ont du mal à accéder aux revues scientifiques pour avancer dans leurs recherches. Cette situation est due parfois à la cherté des ouvrages ou revues que peu d’institutions universitaires africaines ont les moyens de se procurer pour mettre aux normes ses cerveaux. C’est en ce sens que l’Etat du Sénégal a décidé d’appuyer les universités publiques en prenant en charge les frais d’abonnement des «meilleures revues» dans les disciplines scientifiques, signale Rémy Sagna, directeur de Cabinet du ministre de la Culture et de la communication Mbagnick Ndia­ye. En plus, le Sénégal a décidé de prendre en charge les frais de publication des meilleures re­vues. Ce geste est hautement salué par les scientifiques qui sont en quête de notoriété. Pour se faire connaître, les chercheurs africains sont souvent obligés de publier leurs travaux dans des revues ou journaux occidentaux. Une fois publiés, la plupart d’entre eux ne seront pas en mesure d’acheter leurs propres ouvrages à cause de la cherté du produit. Dans d’autres cas, certains n’ont même pas des exemplaires gratuits de leur publication. Ces préoccupations ont été soulevées hier lors de la 4ème conférence du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria) sur l’édition électronique. Selon Ibrahima Sall, secrétaire exécutif du Codesria, «l’accès aux revues scientifiques est devenu maintenant un problème auquel beaucoup de pays sont confrontés. C’est devenu un domaine où la privatisation a pris des proportions importantes. Toutes les grandes maisons d’édition possèdent des revues et pour y accéder, il faut débourser beaucoup d’argent». Il continue en invitant les autres pays africains à s’inspirer de l’exemple sénégalais pour promouvoir la production africaine. «Il faut que les gouvernements aident les universités à s’abonner aux meil­leures revues sans lesquelles on sera en décalage. Sans avoir accès aux revues qui sont pub­liées ailleurs, on sera en déphasage par rapport au débat scientifique international.» Tou­tefois, M. Sall espère que les gouvernants africains vont davantage privilégier leurs priorités : car, pour lui, sans une production scientifique, l’Afrique sera plus en retard qu’elle ne l’est déjà. Mbaye GUEYE

Publication - Enseigner apprendre à apprendre par la poésie, l’oralité et la citoyenneté : Amadou Elimane Kane convoque «la justice cognitive»

http://www.lequotidien.sn Les éditions Lettres de Renaissances annoncent la paru­tion du dernier ouvrage de Amadou Elimane Kane, «Ensei­gner apprendre à ap­pren­dre par la poésie, l’oralité et la citoyenneté, Paris, mars 2016». Un communiqué renseigne que cet ouvrage, qui s’appuie sur des méthodes éducatives innovantes et expérimentées en milieu scolaire mixte, est un outil de référence en matière d’idées pédagogiques et de recherche cognitive.

«Cette réflexion articulant théorie, application et références didactiques propose de véritables pistes pour l’enseignement», relève le texte qui précise que l’auteur «met en lumière l’importance de l’interaction cognitive pour convoquer la justice cognitive, au moyen de l’esthétisme poétique, de l’art oratoire et des valeurs citoyennes mises en œuvre dans le dispositif qu’il propose pour la construction des savoirs et l’identité scolaire de la jeunesse».
Amadou Elimane Kane est en réalité un auteur assez prolixe, un poète inspiré et de grand talent. «Depuis ses débuts, il déroule avec une émouvante constance, l’obsession d’un poète habité par une seule idée : la Renaissance panafricaine. Loin de lasser, il récolte des lauriers. On sort de ses textes apaisé, confiant, optimiste», avait affirmé à son sujet, la doyenne Aminata Sow Fall, professeur de lettres, écrivaine et romancière. Pour expliquer lui-même sa démarche au sujet de cet ouvrage, il renseigne : «Quand les enseignants du collège Charles Péguy et ceux des écoles primaires Bolivar et Lasalle du 19e arrondissement de Paris m’ont demandé de poursuivre notre projet commun de rassembler les élèves autour de la poésie et de la citoyenneté, je me suis attaché à réfléchir à la meilleure transmission possible. Selon moi, la continuité pédagogique doit s’inscrire dans l’unité en proposant aux élèves une liaison poétique et citoyenne qui ait du sens pour partager nos savoirs, nos valeurs républicaines et éducationnelles, notre empreinte culturelle tout en produisant un véritable échange humain […].».
Actuellement à Paris pour les besoins des cours qu’il dispense, Amadou Elimane Kane compte bien au mois d’avril prochain, revenir au bercail pour présenter cet ouvrage. Gilles Arsène TCHEDJI

A PROPOS DU LIVRE D’HELA OURDI, «LES DERNIERS JOURS DU PROPHETE» PAR PR ABDOUL AZIZ KEBE

http://www.sudonline.sn L’on vient d’interdire la vente du livre d’Hela OUARDI sur le territoire du Sénégal à la suite d’une protestation d’organisations islamiques. Je crois qu’il y a une exagération de la part de l’auteure qui a fait des commentaires blessantes sur des faits historiques avérés et connus de tous. Ce n’est donc pas la restitution des faits qui sont causes de la colère des gens. Car ces faits sont avérés et connus de tout le monde, décrits dans tous les livres qui relatent la Sîra. Le fait que le Prophète n’a eu de sépulture que trois jours après son décès, le fait que ce sont les membres de sa famille qui se sont occupés de ses obsèques alors que les deux premiers califes et les ançars et autres s’occupaient de sa succession à la tête de la communauté, tout cela est connu. Mais lorsque l’auteure parle du Prophète qui « pourrit », de son corps « en état de putréfaction’ » c’est une provocation inutile, qui n’apporte rien au débat si ce n’est de le crisper.

Qui de nous ne voudrait pas qu’on couvre de respect son père dans de telles conditions? Qui de nous ne souhaiterait pas que la mémoire de son proche ne soit pas flétrie ? Même si ce que prétend OUARDI était vrai, dans le contexte actuel qu’est-ce que cela apporte à la science? A fortiori quand il s’agit d’une simple hypothèse, d’une déduction personnelle de l’auteure, sans vérification aucune, sur la personne d’un personnage entouré de tant de déférence. Beaucoup d’autres commentaires d’une liberté vraiment ahurissante, venant d’un professeur d’université, sont éparpillés dans le texte d’après l’interview que l’auteure elle-même a accordée au journal le Point. Elle y évoque une hypothétique abus de faiblesse, un manque de confiance des musulmans à l’endroit du Prophete, qui aurait perdu son autorité sur ces derniers, une installation de l’Etat islamique dans le sang par Abu Bakr, etc. Des thèses qui sont proches de celles du shî’isme qu’il serait judicieux d’appréhender avec la plus grande précaution.

Ceci dit, mon souhait est que l’on soit plus serein au Senegal et ailleurs pour des questions pareilles. Car, l’on ne sait pas ce que l’on fait perdre à la recherche en distillant dans un document digeste des paragraphes « empoisonnés » qui font qu’on le rejette finalement. Cependant, même si ce document contient des passages blessants, et il en contient d’après ce qui est ressorti des citations publiées ét de l’interview de l’auteure, le meilleur moyen d’éclairer le public, serait de pouvoir apporter une réfutation des thèses qui y sont développés, dans les mêmes formes pour que nul n’en ignore.

Il est temps que l’on apaise le débat et que l’on vise l’efficacité et les lumières à la place de la provocation et de l’obscurantisme, la rencontre au lieu de l’exclusion, la fécondation des idées et non le choc dogmes.

Ps : La vérité est comme le soleil on peut voiler sa lumière mais on ne peut jamais le cacher.

Face à la menace terroriste : Emad mise sur l’islam confrérique sénégalais

http://www.lequotidien.sn Les enseignements des guides religieux comme Serigne Touba, El Hadji Malick, Limamou Laye, Baye Niasse,… peuvent être une solution pour combattre le terrorisme. C’est la conviction de l’Entente des mouvements et associations de développement (Emad). A ce titre, la 5ème édition du Festival mémoire des Penc et villages de Dakar, (Fespenc, Dakar), prévue du 2 au 28 avril, sera une occasion de démontrer que l’islam confrérique sénégalais peut être une solution à ce fléau.

Aujourd’hui, le terrorisme de­meure l’une des principales me­na­ces à la stabilité de la planète. Por­tés par l’organisation Etat islami­que, la nébuleuse Al Qaida ou en­core Boko haram, des terroristes sé­vi­ssent partout. Mal­gré une sous­­-région instable, le Sénégal reste jusque-là à l’abri. Dans une per­spective de prévention, l’Enten­te des mouvements et associations de développement (Emad) prône le recours aux enseignements des fondateurs de foyers religieux au Sénégal comme Serigne Touba, El Hadji Malick, Limamou Laye, Baye Niasse,… Cette structure, qui vise la renaissance de la culture léboue pour le développement écono­mique et social du Sénégal, va axer la 5ème édition du Festival mé­moire des Penc et villages de Da­kar, (Fespenc, Da­kar), prévue du 2 au 28 avril, sur les bienfaits de l’islam confré­rique sénégalais. Avec une telle approche, l’Emad va tenter de démontrer que la solution au terrorisme se trouve au Sénégal. «L’islam confrérique sénégalais se distingue par son esprit pacifique. Ce qui ne vise que la revalorisation de l’Homme et que ce dernier soit véritablement le re­présentant de Dieu sur terre», a déclaré Abdou Khadre Gaye, président de l’Emad, lundi lors d’un Crd préparatif aux activités du Fespenc. Il regrette qu’«au­jour­d’hui dès qu’on parle de l’Islam n’importe où dans le monde, on parle de terrorisme et de violence». «Nous devons re­ve­nir à ce que nos guides confrériques nous ont appris. Au­jourd’hui, on a tendance à oublier et l’oubli est la chose la plus néfaste dans l’histoire d’un Peu­ple», insiste M. Gaye. Pour lui, l’Humanité est «malade» de son matérialisme et que «le remède se trouve au Sénégal et en Afri­que grâce à son patrimoine culturel». Pour sa part, le Grand Se­ri­gne de Dakar, Abdoulaye Ma­kh­tar Diop, qui présidait la rencontre, pense que l’organisation d’une telle manifestation va promouvoir l’unité nationale, le rassemblement et le dialogue en vue d’un «consensus fort» pour la stabilité au Sénégal. Babacar Guèye DIOP

RESOLUTION DES CONFLITS EN AFRIQUE :Les experts prônent le dialogue

http://www.enqueteplus.com Le dialogue comme solution aux conflits qui secouent l’Afrique, c’est le vœu de Partners west africa-Sénégal (PWA). En atelier de trois jours à Dakar, depuis hier, des experts se penchent sur la question de la paix.

Des experts venus de tout l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) échangent sur les voies et moyens de prévenir les conflits. D’ores et déjà, ils s’accordent à dire que le dialogue est un des moyens les plus efficaces. Le thème de l’atelier de 3 jours ouvert hier à Dakar est : « Quel dialogue national pour la prévention efficace des conflits, leur résolution et les transitions politiques démocratiques en Afrique ? ».

Dans une Afrique aux prises au terrorisme, réfléchir à des solutions est plus que nécessaire. Selon le général Lamine Cissé qui dirige les travaux, seul le dialogue peut permettre d’arriver à une cohésion dans une Afrique caractérisée par l’instabilité. « Ce genre de rencontre permet une entente au niveau des partis politiques afin d’avoir des transitions politiques apaisées », a-t-il déclaré dans son discours d’ouverture.

Invité à faire une communication sur le moyen de prévenir le terrorisme en Afrique, le Dr Bakary Samb soutient que le dialogue est la meilleure approche de solution aux conflits. En plus de souligner l’importance du concept dans notre culture africaine, le coordonnateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique (Orcra) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a confié n’avoir jamais vu un conflit se terminer sur un terrain de bataille. Il est aussi d’avis que l’utilisation de la force a montré ses limites. Que la solution strictement militaire n’a jamais réglé un problème de terrorisme.

« Les États-Unis sont restés pendant plus de 10 ans en Afghanistan, mais il y a toujours des talibans dans ce pays. Au nord Mali, il y a eu l’opération Serval renforcée par celle dénommée Barkan, et il y a toujours des djihadistes qui, non seulement, s’attaquent au Mali, mais aussi aux autres pays voisins. Si on continue de mettre en avant la force, on va vers une surenchère militaire ou vers un militarisme à outrance qui constitue lui-même une productrice de frustrations et de radicalisation », a mis en garde M. Samb. Selon le chercheur, il faut prévenir les conflits par l’éducation et revoir les méthodes de sortie de crise.

Interrogé par les journalistes sur des menaces qui pèseraient sur le Sénégal, il soutient qu’aucun pays frontalier du Mali ne peut être aujourd’hui tranquille. Abdourahim Barry (Stagiaire)

Sadio Gassama - Du Sénégal à la Libye, l'itinéraire d'un combattant de Daech qui effraie Dakar

http://www.leral.net Sadio Gassama, docteur en médecine qui a rejoint les rangs de l'Etat islamique, symbolise l'attractivité accrue de l'idéologie djihadiste au Sénégal.

Sadio Gassama. Un nom qui cristallise les inquiétudes au Sénégal. Après les attaques terroristes revendiquées par Al-Qaïda au Maghreb islamique à Bamako, Ouagadougou et Grand-Bassam ces derniers mois, Dakar craint d'être à son tour frappé par l'horreur djihadiste. Et ce jeune étudiant en médecine qui a rejoint les rangs de l'Etat islamique en Libye symbolise la nouvelle menace qui plane sur un pays qui ne connaît le terrorisme qu'à la télé.

En décembre dernier Henri Ciss, le porte-parole de la police nationale, confiait à un reporter de Slate Afrique que Sadio Gassama, ce «jeune docteur en médecine», était un nom qui inquiétait. «Notre plus grosse crainte est d'avoir une cellule de dix à vingt djihadistes sur notre sol», confiait Henri Ciss, qui savait déjà que plusieurs jeunes sénégalais avaient rejoint les rangs de l'EI, dont Hassane Diène et Seydou Bâ, tous deux tués en Syrie.
Sur son compte Facebook, Sadio Gassama se présente comme médecin et ex-étudiant de l'université de Cheikh Anta Diop, par où il est passé. Le jeune homme affiche en photo de profil une arme posée sur ce qu'on devine être son uniforme de combattant brodé à son nom. Il s'est récemment confié via le réseau social à l'agence de presse Reuters, qui lui a consacré un portrait ce mercredi 30 mars.
«Le Sénégal est chanceux. J'étais en train de planifier des attaques là-bas au nom de l'Etat islamique avant que l'un de leurs contacts m'aide à rejoindre la Libye. J'ai quitté le Sénégal un an après avoir embrassé l'idéologie de l'Etat islamique. Les rejoindre était relativement facile et accessible. Je voulais contribuer à l'instauration d'un califat en Libye», a t-il notamment confié à Reuters, qui explique n'avoir pas réussi à le contacter à nouveau depuis.
Sadio Gassama s'était également exprimé à travers un message publié sur son compte Facebook le 7 novembre. «Salamou aleykoum pour ceux qui veulent une nouvelle de moi qu'ils sachent que je suis en vie Alhamdulillah("grâce à Dieu"). Maintenant je suis médecin djihadiste dans l'Etat islamique en Libye.».
Des propos qui doivent donner des frissons aux forces de sécurité sénégalaises.
Selon Reuters, «le parcours de Gassama montre comment la pénétration du salafisme islamique couplée avec l'argent du golfe persique et la propagande de militants permet d'attirer des recrues, même dans le démocratique et stable Sénégal».
Dans un sujet consacré aux recrues sénégalaises de Daech (acronyme arabe de l'EI), l'hebdomadaire Jeune Afrique avançait que selon différentes sources à Dakar, «entre dix et trente Sénégalais se battent actuellement au sein de l'État islamique en Libye». Comme Sadio Gassama, ils empruntent les filières clandestines de migrations pour rejoindre la côte libyenne et la ville de Syrte, le bastion de Daech dans ce pays.
Sadio Gassama est le symbole de cette porosité des frontières dans le Sahel et de l'attractivité toujours plus grande de Daech parmi les milieux radicaux au Sénégal.

Deux individus arrêtés dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sénégal :PRÉSUMÉS DJIHADISTES

http://www.seneplus.com Las Dans le cadre de la prévention du terrorisme, des dispositifs sécuritaires ont été renforcés dans la capitale de la Petite-côte et la traque des présumés djihadistes corsée. Hier, Malick Dieng et son cousin Abdoulaye B. Babou, soupçonnés d’avoir des connexions avec des groupes terroristes ont été arrêtés, en plein jour par la Gendarmerie, dans leur domicile à Mbour- Maure et conduits à une destination inconnue.

Le quartier Guadena communément appelé Mbour-Maure est particulièrement surveillé par les forces de sécurité qui y effectuent des descentes régulières pour étouffer dans l’oeuf toute menace terroriste. Hier vers 17h, Malick Dieng et Abdoulaye B Babou ont été cueillis et conduits manu militari par des éléments de la Gendarmerie encagoulés. Malick Dieng, 27 ans, a arrêté les études en classe de 4ième, d’après les témoignages recueillis par «L’As».

Par la suite, il a suivi une formation en hôtellerie avant de travailler dans certains hôtels de la place. Son père Saliou Dieng, en service à l’Abattoir, ne revient pas de la nouvelle de son arrestation. «Mon fils est un fervent musulman. Je l’ai bien éduqué. C’est une personne respectueuse et travailleuse. Depuis qu’il a abandonné les études, il se débrouille pour nous aider dans la prise en charge de la dépense quotidienne. Je n’ai jamais été au courant d’un quelconque voyage de Malick. Il était tout le temps à la maison», dit-il. Malick Dieng et son cousin Abdoulaye B. Babou ont été arrêtés et gardés dans un lieu tenu secret. «Vers 17h, la Gendarmerie a débarqué à bord d’un véhicule dans lequel se trouvait mon fils.

Des gendarmes sont entrés dans sa chambre pour vérifier. A leur sortie, je les ai interpellés en leur demandant s’ils ont trouvé ce qu’ils étaient venus chercher. L’un d’eux m’a répondu par la négative.
Donc, je dis Al Hamdoulillah. Et les gendarmes sont repartis vers une destination inconnue», explique le père de famille. C’est comme si le sort s’acharnait sur cette famille, confient des membres du voisinage qui rappellent qu’il y a quelques mois, le frère du présumé terroriste est mort calciné dans une voiture sur çla route de Pointe-Sarène.

A signaler que depuis quelques temps, les hôtels et autres lieux de détente situés sur la Petite-côte, sont de plus en plus difficiles d’accès du fait des mesures draconiennes prises pour prévenir toute attaque terroriste. Des éléments des forces d’intervention rapide (Fir) de la gendarmerie, armés jusqu’aux dents, veillent au grain. Qui plus est, tous les hôtels disposent de matériel de détection de métal. André BAKHOUM

Le général Mamadou Sow veut "un système de renseignement performant"

http://www.leral.net Les forces de défense et de sécurité doivent se doter d’"un système de renseignement performant", a estimé le général Mamadou Sow, chef d’état-major général des armées (CEMGA) du Sénégal.

"Aujourd’hui, nous vivons dans un monde marqué par un bouleversement des paradigmes sécuritaires, avec des menaces de plus en plus asymétriques, imprévisibles et multiformes. Donc, nous devons nous inscrire dans l’anticipation et nous doter d’un système de renseignement performant, dont la source principale est [constituée par les] populations", a-t-il affirmé dans une interview publiée ce jeudi par Le Témoin Quotidien.
La participation de la population est "un apport" pour la défense nationale, selon le général Sow. "Elle permet d’anticiper, de prévenir donc tout acte hostile à notre cher Sénégal et à ses citoyens", a-t-il ajouté.
"A l’instar des grands commandements et services, tous les démembrements des armées, sans exception aucune, ont bénéficié d’équipements modernes avec lesquels ils peuvent améliorer leurs capacités et exécuter leur mission", a-t-il souligné, en parlant aussi de la détermination des autorités à "doter les armées d’équipements de dernière génération". APS

POUR LUTTER CONTRE LE TERRORISME :LE GENERAL CISSE PROPOSE LE DIALOGUE

http://www.seneplus.com Las Pour faire cesser les conflits en Afrique, l’organisation Parteners West Africa Sénégal a décidé de jouer sa partition en soutenant le Programme de Paix et de Gouvernance (Pgp). Par cette démarche, indique le Général Lamine Cissé (ancien ministre de l’Intérieur du Sénégal), l’organisation va promouvoir la bonne gouvernance et la réconciliation nationale au Sénégal. D’où l’atelier qui se tient depuis 2 jours et dont l’objectif est d’établir un dialogue de prévention des conflits dans le pays.

«Quel dialogue faut-il instaurer pour la prévention efficace des conflits en Afrique», c’est la préoccupation de l’organisation «Parteners West Africa, Sénégal» qui, à travers le programme paix et gouvernance (Pgp), va réfléchir sur le renforcement de la démocratie, la promotion de la bonne gouvernance et de la réconciliation nationale au Sénégal. C’est dans ce cadre qu’elle organise depuis hier un atelier autour du thème : «quel dialogue national pour la prévention efficace des conflits, leur résolution et les transitions politiques démocratiques en Afrique ?». Lors des travaux, le général Lamine Cissé est revenu sur l’importance d’un tel dialogue qui doit être sous régional, dans la mesure où beaucoup de pays d’Afrique et d’organisations sont concernés. «L’objectif est de trouver en Afrique de l’ouest un dialogue qui permet une cohésion nationale, une inclusion mais également une entente à tous les niveaux que ce soit politique ou social. Ce genre de dialogue permet une transition politique apaisée », dit-il.

Compte tenu de ces objectifs, les experts ont décidé de travailler pendant 2 jours en synergie et de réfléchir sur les moyens de renforcement des organismes de réglementations et de surveillance, de soutenir les réformes législatives importantes et le renforcement du cadre de lutte contre la corruption nationale. Au terme de cet atelier, «les résultats obtenus vont servir à tous les pays concernés d’exemple de prévention des conflits», renseigne le général Lamine Cissé, ancien ministre de l’Intérieur. Pour Dr Bakary Samb, enseignant à l’Université Gaston Berger de Saint Louis, la sous-région ouest africaine fait face à de nombreux conflits. «Dès lors, le dialogue devient un concept très important dans l’espace. Car, on se rend compte de plus en plus que les solutions strictement militaires ne pourront jamais régler les conflits.

C’est pour cela qu’à côté des solutions strictement sécuritaires, il faut explorer les voies du dialogue, explorer les ressources culturelles, africaines endogènes en termes de médiation de conflits dont souffre notre sous-région», plaide-t-il. MAMA KATHERINE DIOUF

LUTTE CONTRE LE TERRORISME : DAKAR ET PARIS MISENT SUR LE PARTAGE DU RENSEIGNEMENT

Dakar, 31 mars (APS) – Le Sénégal et la France veulent mettre l’accent sur le partage du renseignement pour mieux renforcer leur coopération en matière de sécurité, a annoncé le secrétaire d’Etat français au développement et à la francophonie André Vallini, jeudi, à Dakar.

‘Il faut aller vers de plus en plus de coopération entre les Etats dans le domaine de la sécurité internationale, du partage des informations, du partage des renseignements‘’, a –t-dit.

Il s’exprimait au terme d’un entretien avec le ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, en présence de l’ambassadeur de France à Dakar, Jean Félix-Paganon.

‘’C’est une question qui dépasse toutes les autres et qui nécessite une coopération très forte. Elle existe au niveau des Nations Unies bien sûr, au niveau européen, mais il faut aller plus loin dans la coopération entre les Etats européens en termes de partage du renseignement et bien sûr que la coopération entre l’Europe, l’Union européenne, la France en particulier, le Sénégal et l’Afrique en particulier soit encore renforcée’’, a-t-il poursuivi.

M. Vallini qui effectue une visite de travail au Sénégal, son premier déplacement en Afrique depuis sa prise de fonction, a estimé qu’il était temps de décloisonner les renseignements pour plus d’efficacité et une meilleure coopération dans la lutte contre le fléau des temps modernes : le terrorisme.

‘’Il y a encore trop de cloisonnement y compris même parfois dans le même pays (…) Il faut décloisonner les services de renseignement pour partager les informations au sein du même pays, entre les pays de l’Union européenne et entre les pays africains et notamment entre la France et le Sénégal’’, selon lui.

La question sécuritaire a selon lui occupé une place importante dans les échanges qu’il a eus avec aussi bien le président Macky Sall que le patron de la diplomatie sénégalaise. Par ailleurs, il a assuré du soutien de son pays à l’organisation du troisième Forum international de Dakar portant sur l’eau, la paix et la sécurité, prévu entre novembre et décembre 2016.

Plusieurs autres sujets ont été abordés lors de la rencontre, notamment le développement du Sénégal, la coopération économique et le partenariat constructif entre les deux pays. Il s’est félicité de la qualité des relations qui existent entre le Sénégal et la France, estimant que sa mission est de tout faire pour les rendre encore meilleures.

‘’Des relations très étroites que nous souhaitons renforcer encore si c’est possible, mais elles sont déjà tellement fortes, et notre mission c’est de faire en sorte qu’elles le demeurent et que la coopération, le partenariat et l’amitié entre nos deux pays, nos deux peuples, entre nos deux gouvernements puissent durer le plus longtemps possible’’, a-t-il conclu.

Quant au ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, il a magnifié à son tour l’excellence des relations qui lient les deux pays.

‘’ Comme vous le savez, le Sénégal et la France entretiennent d’excellentes relations de coopération. Hier, le secrétaire d’Etat a été reçu par le président de la République pour faire le point sur l’état de la coopération et sur les dossiers prioritaires. Et ce matin, nous nous sommes retrouvés au ministère des Affaires étrangères pour faire également le point sur l’état de la coopération et constater que tout marche bien’’, a-t-il soutenu.BS/ASG

INSTRUCTION DE LA PLAINTE DE KARIM WADE : La boîte de Pandore ouverte en France

http://www.dakaractu.com Selon les informations de Libération, les conseils de Karim Wade ont payé la caution de...50 euros, fixée par la Justice française après avoir déclaré la plainte de leur client, qui se dit victime de détention arbitraire, recevable. La boîte de Pandore est désormais ouverte...L'instruction de la plainte contre X, déposée par les avocats de Karim Wade auprès du tribunal de grande instance de Paris, a officiellement démarré. Selon les informations de Libération, ils ont payé la caution de...50 euros qui avait été fixée par le juge après avoir déclaré la plainte recevable.
Le magistrat devrait, dans les prochains jours, convoquer la partie civile, en l’occurrence les conseils de Karim Wade, pour confirmer les thermes de la plainte avant de poser d’autres actes pouvant contribuer à la manifestation de la vérité.
Comme nous le révélions, au-delà de ses conseils sénégalais, Karim Wade a décroché trois ténors du barreau français pour blinder sa défense. Il s’agit de Jean-Marc Fedida, de Michel Boyon et de Françoise Fabiani-Braibant.
Mais le plus grand souci des dirigeants actuels réside dans la plainte en tant que telle. Si les avocats de l’ancien ministre d’Etat ont visé X, il n’en demeure pas moins qu’ils ont suggéré que X pourrait s’identifier aux «dépositaires de l’autorité publique, à savoir magistrats, fonctionnaires et tous ceux qui, de près ou de loin, n’ont rien fait pour mettre un terme à cette détention arbitraire.»
Or, il se trouve que le magistrat, qui a béni la plainte, est connu pour être un grand «perturbateur».
Son nom : Sabine Kheris, dont l’évocation du nom peut causer des cauchemars à bien des dirigeants de la France jusqu’en Côte d’Ivoire en passant par le Maroc. En effet, elle n’avait pas hésité, suite d’une plainte déposée par Michelle Gbagbo, à lancer un mandat d’amener contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro. L’affaire avait crée des frictions entre Paris et Abidjan. Malgré tout, Soro, qui était recherché alors qu’il se trouvait en France, avait dû accepter d’être mise en examen pour que la juge annule le mandat d’amener. On comprend aujourd’hui que Sabine Kheris a convoqué, dans le cadre de cette même procédure, plusieurs responsables militaires ivoiriens.
Et pourtant, cette affaire n’est que la face visible, sous nos tropiques, des faits d’armes de ce juge intraitable.
C’est aussi Sabine Kheris avait mis en examen Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’affaire dite des faux sondages de l’Elysée. Tout récemment, la magistrate a pris une ordonnance renvoyant Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie et Michel Barnier - tous des anciens ministres - devant la Cour de Justice en clôturant une information judiciaire relative au bombardement de Bouaké.
Elle a causé bien des insomnies au royaume du Maroc. Dans le cadre d’une plainte pour torture, elle avait requis des policiers pour cueillir le patron des renseignements du Maroc, Abdellatif hammouchi, alors que ce dernier était à Paris. L’affaire avait mis le feu sur les relations entre la France et le Maroc. Sabine Kheris a aussi piloté les dossiers Bettencourt et Karachi, en tre autres

Mbaye Diouf, ancien ministre « Jean Collin a aidé Abdou Diouf à accéder au pouvoir »

IGFM L’ancien ministre socialiste Mbaye Diouf a levé un coin du voile sur la vraie nature du ministre d’Etat Jean Collin. Dans son ouvrage intitulé « Au sein de l’Etat et parmi les politiques » publié par les Editions Harmattan, l’homme politique a fait savoir que c’est Abdou Diouf qui faisait faire des choses à Jean Baptiste Collin. Il n’était pas celui qui faisait et défaisait des carrières encore moins celui qui gouvernait le pays. Il n’en est rien, sauf qu’il a aidé le Président Abdou Diouf à accéder au pouvoir.

C’est une autre image du ministre d’Etat Jean Collin que l’ancien ministre Mbaye Diouf a présenté dans son ouvrage paru aux Editions Harmattan. Selon l’invité du 20 Heures de la Tfm, Jean Baptiste Collin n’est pas celui que les sénégalais croyaient. Il était tout sauf celui qui faisait ou défaisait des carrières encore moins celui qui gouvernait le pays dans la première moitié du régime du Président Abdou Diouf.

« Les sénégalais n’ont vu que des apparences. On pensait que c’est Collin qui faisait et défaisait des carrières, qui gouvernait le pays. Mais en réalité, c’est Abdou Diouf qui l’orientait, qui l’utilisait » révèle Mbaye Diouf qui fait savoir que c’est Jean Collin qui a aidé Abdou Diouf à accéder au pouvoir.

Selon Mbaye Diouf, Collin a continué à jouer ce rôle jusqu’au moment où Abdou Diouf a jugé nécessaire de se débarrasser de lui. « Ils se sont séparés de façon déplorable. Monsieur Collin en était très choqué » se désole l’invité du 20 Heures de la Tfm. « Jean Collin s’est constitué en bouclier pour Diouf. (…) Collin l’a défendu contre touts ses adversaires » informe Mbaye Diouf qui dénonce la façon dont les deux hommes se sont séparés.

« A mon avis, il aurait pu aller se reposer tout en conservant les relations qu’ils ont toujours eues. Mais ça ne s’est pas passé de cette façon » a fait savoir l’ancien directeur de cabinet du ministre d’état Jean Baptiste Collin. Mbaye Diouf était l’invité du 20 Heures de la Tfm. Khalil Ibrahima SENE

ELECTION REFERENDAIRE DU 20 MARS : Les graves manquements décelés par la plateforme des acteurs de la société civile

http://jotay.net La société civile a fini de jeter un regard sur le scrutin référendaire du 20 mars dernier. Mais, en lieu et place de l’euphorie qui s’est emparé du camp du pouvoir, la société civile pense qu’il y a de quoi se faire des soucis quant à l’avenir.

Le référendum qui vient d’être bouclé, si on n’en croit Babacar Fall qui co-animait la conférence de presse avec Djibril Gningue au siège de la structure, soutient que beaucoup d’efforts sont à faire. Des efforts à faire, pour régler d’abord le vide juridique qu’il y a pour l’organisation de ce genre de scrutin, mais aussi pour trouver des réponses à plusieurs impaires, comme le fait que des citoyens aient été privés de l’exercice de leurs droits constitutionnels, du fait de la productivité tardive des cartes d’électeurs issues de la révision ordinaire des listes électorales de 2015. Selon Babacar Fall et Cie, ces cartes auraient dû, après la phase de consolidation et l’édition des listes définitives, être éditées depuis longtemps et mises à la disposition des commissions administratives chargées de la révision ordinaire de 2016 qui ont démarré en début février.

La plateforme des acteurs de la société civile ont dénoncé aussi ce qui s’est passé à SAM LAH à Touba. Du fait de l’éclatement de ce centre de vote qui polarisait une centaine de bureaux de vote, indique la PACTE, des électeurs qui ont été déplacés n’ont pas été informés de la production de nouvelles cartes d’électeurs leur permettant de voter dans les nouveaux bureaux où ils sont été domiciliés.

« La responsabilité de l’administration est clairement établie dans tous ces manquements. Et cela démontre une fois la précipitation avec laquelle on a voulu organiser à tout prix ce référendum « , ont regretté les camarades de Mouhammadou Mbodji.

De la même manière, le PACTE fustige « la publication des résultats par le Ministre de l’intérieur, alors que les dispositions du code électoral en la matière ne donnent cette prérogative qu’à la Commission nationale de recensement des votes présidée par le premier Président de la Cour d’Appel de Dakar ». Pour les acteurs de la société civile, cette attitude d’Abdoulaye Daouda Diallo « ne participe pas de la volonté de mener le processus électoral dans la neutralité ».

Pour sa part, Djibril Gningue a plaidé pour un nettoyage du fichier électoral, parce qu’il y a des gens décédés qui sont encore dans le fichier. Sans compter les personnes qui ont perdu et leurs cartes d’électeurs et leurs cartes nationales d’identité et qui ne votent plus.Madou MBODJI

PROLONGATION DU REFERENDUM : MACKY DÉMET KARA DE SES FONCTIONS D’AMBASSADEUR

Le chef de l’Etat a mis fin aux fonctions d’ambassadeur pour la paix de Serigne Modou Kara Mbacké. Une décision qui traduit la rupture totale entre le chef de l’Etat et le général de Bamba.

Serigne Modou Kara Mbacké a été déchargé de ses fonctions d’ambassadeur pour la paix sans aucune forme d’élégance républicaine. La décision lui a été notifiée, jeudi dernier, par l’entremise d’un gendarme dépêché à son domicile pour lui remettre une enveloppe. Le président de la République en a décidé ainsi quelques jours seulement après le referendum du 20 mars qui s’est soldé par victoire du ‘Oui’. «Nous en prenons acte. Nous considérons que c’est un acte politique. Nous ne pensions pas que la nomination de Serigne Modou Kara au poste d’ambassadeur pour la paix avait un caractère politique. Laquelle nomination n’est, en fait, qu’une reconduction du titre d’ambassadeur pour la paix que lui avait attribué l’Unesco, pour la première fois, en 2005, par la fédération interreligieuse pour la paix mondiale», réagit Gaspard Kamara, administrateur du Parti de la vérité pour le développement (PVD). Il rappelle que même le président Abdoulaye Wade, en reconnaissance de cette nomination, avait mentionné sur son passeport diplomatique à l’époque le titre d’«ambassadeur pour la paix».

Mais tout laisse penser que la position affichée par le marabout, tout au long de la campagne référendaire, en est la principale cause. En effet, Serigne Modou Kara Mbacké avait appelé les Sénégalais à l’abstention au vote du dimanche 20 mars dernier. Une consigne très suivie pars les inconditionnels du général de Bamba car la forte abstention aura prévalu. Et le taux de participation a été plafonné à seulement 38,26%, selon les résultats officiels publiés par la Cour d’appel de Dakar et confirmés, hier, par le Conseil constitutionnel.

Paris : Mohamed Gassama viré de son poste à l’ambassade du Sénégal

Ecrit par Junior • Le 31 mars 2016 • Dans Politique 0 Commentaires, Lu 41 fois

Ferloo.com – Le Conseiller de presse et Chef du Bureau d’Information et de Presse de l’Ambassade du Sénégal en France, Mohamed Gassama, vient d’être licencié. Selon Xibaaru qui a donné l’information, la décision vient du ministère des Affaires étrangères de licencier Mohamed Gassama. Et de poursuivre que la Place de Mohamed Gassama a été réservée à une militante de l’APR qui devra normalement bénéficier d’un contrat juteux… Joint au téléphone par le site, Mohamed Gassama a juste confirmé l’info sans nous donner plus de détails.

Le chef de bureau presse de l'Ambassade du Senegal à Paris viré par Mankeur Ndiaye , Mouhamed Gassama compte attaquer son ancien patron en justice.

Seneweb.com | Le chef du bureau de presse de l'Ambassade du Sénégal à Paris est viré par le ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l'extérieur .Le décret numéro N°00118 MAESE/DAGE/DSE mettant fin au service lui a été notifié le 26 février 2016 . Mouhamed Gassama en contrat CDI va attaquer son employeur. "Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a demandé à l’Ambassadeur du Sénégal à Paris de mettre fin à son contrat d’engagement (CDI) .À partir du 1er avril 2016, Mouhamed n’exercera plus les fonctions de Conseiller de presse, Chef du Bureau d’Information et de Presse de l’Ambassade du Sénégal en France. Pour lui, le motif économique n'est pas valable puisque le poste n'a pas été supprimé. Après six (06) années passées à l’Ambassade, l'ancien journaliste de la Rts quitte son poste mais ne compte pas laisser faire, il va traîner en justice son ancien ministre Mankeur Ndiaye.: Mamadou LY

Victoire du OUI…Le Conseil Constitutionnel donne un résultat sans le nombre de bureaux de vote

Xibaaru Hier mercredi, le conseil Constitutionnel a donné les résultats du référendum :
Nombre d’inscrits : 5 709 582
Nombre de votants : 2 203 062
Nombre de bulletins nuls : 19 815
Suffrages valablement exprimés : 2 183 247
Le courant du Oui a obtenu : 1 367 592
Le courant du Non a obtenu : 815 655

Et sur ce tableau, aucune mention du nombre de bureaux de vote…Suffisant pour que les internautes attaque cette décision en parlant de bureaux de vote fictifs…C’est le cas du célèbre internaute qui se fait appeler « Xème »…Voici sa complainte:

« Je soupçonne que ni le juge, ni un autre du pouvoir n’ira aborder ce sujet pour tenter une explication de ces 1213 bureaux de vote fictifs. Ils tenteront, comme a commencé de le faire Mimi Touré, de noyer l’affaire par le lancement de d’autres sujets dans les titres des médias. Quitte à payer. Nous aurons prochainement beaucoup de titres sur le statut de l’opposition, le chef de l’opposition, Tant de milliards « investis par telle banque », un joli chiffre offert par le FMI, traque des biens mal acquis, récupération des « biens » de Karim, etc. Mais le sujet de la fraude, ils le fuiront.
L’annonce des résultats par le ministre de l’intérieur, qui a même avoué qu’il n’en avait pas le droit, avait pour but d’imposer au juge le résultat à annoncer. Ils pensent ainsi, comme à l’accoutumé, mettre le peuple sénégalais devant le fait accompli. Ils ne nieront jamais avoir fraudé, mais imposeront que c’est fini, le juge s’est déjà prononcé.
La même méthode a été utilisée pour la condamnation de Karim, par la CREI. Les mensonges ridicules, l’absence de preuves, ont beau être flagrants, ils se cacheront derrière le juge Grégoire pour répéter que ce dernier a prononcé son verdict, alors tant pis pour l’absence de preuves.
La même méthode a été utilisée pour le parjure du président. 45 professeurs agrégés de droit ont beau affirmer que le CC donne un avis, ils n’en ont cure. Ils se cacheront derrière cet avis du CC pour dire que l’affaire est close.
C’est à tous ces juges de comprendre le rôle qu’on leur fait jouer face à l’histoire. Parce que ceux qui leur font faire sont éphémères, alors que la république du Sénégal, alors que les preuves des mensonges d’aujourd’hui seront pérennes. Il y a une différence de 1213 bureaux de vote. Ce sont des bureaux qui se sont ajoutés au moment du déroulement du vote. C’est mathématique. Cela ne s’efface pas par la parole d’un juge, qui qu’il soit. Cela ne saurait être noyé par la répétition de milliers de médias. C’est indélébile. L’histoire du Sénégal le rappellera dans 400 ans Et avec, les noms de ceux qui ont accepté d’y jouer un rôle. »

Après ses graves déclarations : Me Ousmane Ngom persiste et menace

Ferloo.com – Malgré la levée de boucliers contre lui après ses graves déclarations sur la présence de djihadistes au Sénégal à la veille du scrutin référendaire du 20 mars dernier, l’ancien ministre de l’intérieur n’en démord pas. Indiquant que «lorsque surviennent des moments critiques où tout peut basculer, on a le devoir d’alerter».

«C’est ce que j’ai fait le vendredi 18 mars et ce qui s’est passé ici à Dakar le dimanche en début d’après-midi et les appels qu’on a entendu, les connivences qui se sont manifestées, me confortent dans cette prise de position, qui a enrayé une dérive rampante», a-t-il recadré dans les colonnes du journal «L’Obs » dans sa parution du jour. «Cela ne veut pas dire que la menace est écartée. Au contraire, il faut être plus vigilant que jamais car l’hydre a plusieurs têtes et de multiple connexions», a poursuivi l’ex-ministre avant de souligner «attendre de pied ferme ceux qui envisageraient de saisir le Procureur contre moi».

Pour sa défense, il avait lancé lors de son entretien avec «L’Obs» que «lorsqu’on a dirigé deux fois le ministère de l’Intérieur et qu’on y a passé sept ans, qu’on a tissé des liens avec les services de sécurité des grands pays, on ne peut pas être au même niveau d’information que le commun des mortels ».

Ousmane Ngom à ses détracteurs: "Les gymkhanas des Cassandres tropicaux ne m'ébranlent pas... Je ne connais pas la porte de la Crei"

http://www.leral.net Ousmane Ngom n'en a cure des critiques qui alimentent la création de son mouvement Libéral ca kanam. D'ailleurs, il se dit même fier car ces critiques lui ont permis de mesurer son importance sur l'échiquier politique. "Si les actes que j'ai posé avaient laissé de marbre aussi bien les milieux du pouvoir que ceux de l'opposition, j'aurais compris qu'il ne me reste qu'à prendre la retraite. Tel n'est pas le cas fort heureusement, car la secousse a été perçue des deux côtés (...) Tous ceux qui poussent ces cris d'orfraie, ou essaient de réveiller des cadavres dans les placards, savent pertinemment que le Président Macky Sall, en tant que chef de l'Etat, est mieux informé qu'eux et qu'il ne peut, dès lors, ignorer rien de ce qui me concerne", explique-t-il dans un entretien accordé à L'Observateur.

A propos de son soutien au Président Macky Sall que d'aucuns interprètent comme une échappatoire aux poursuite judiciaires, l'ancien ministre de l'Intérieur se défend : "C'est vraiment être de mauvaise foi que de dire que je viens à l'Apr puisque le jour même de ma démission de l'Assemblée nationale, j'ai affirmé avec force (...) que je demeure Pds et libéral de souche et le lendemain, j'ai créé Libéral ca kanam ( Lck). Peut-on être plus clair ? Ensuite, je n'ai pas besoin d'échapper aux poursuites ou à la traque,... ni aucun de mes proches. Je défie quiconque de dire le contraire. Je ne connais pas la porte d'entrée de la Crei où je ne suis jamais entré. Ce que beaucoup de gens ignorent, vous pouvez le vérifier, vous ne verrez pas mon nom sur la liste que l'ancien procureur spécial de la Crei, Alioune Ndao, a lue lors de sa conférence de presse. J'ai été l'objet d'une enquête de patrimoine, comme tout cadre qui doit avoir ou qui a eu de hautes responsabilités. Je demande aux autorités judiciaires compétentes, aux organismes de contrôle la publication des conclusions des enquêtes menées sur moi et mes réponses".

Parlant des péripéties de son rapprochement avec le Président Macky Sall, Ousmane Ngom dit avoir été démarché par ce dernier. ''C'était la troisième ou quatrième fois, l'avant-dernière fois était l'invite portée par le ministre d'Etat Mbaye Ndiaye, à la tête d'une forte délégation. La grande différence, c'est que c'est le Président lui-même qui est venu et qui s'est prononcé d'une façon on ne peut plus claire et plus sincère. Il a clairement dit qu'il ne fait pas appel à moi pour la politique, car il a une majorité, mais que le pays a besoin de profils comme le mien, qui ne doivent pas rester sur la touche... C'est pourquoi les gymkhanas des Cassandres tropicaux ne m'ébranlent pas", dit-il avant d'ajouter : "Libéral ca kanam (Lck), au-delà des objectifs indiqués dans sa Profession de Foi, sera aussi pour le Président un autre point d'appui politique, à côté de l'Apr afin de mieux marcher sur ses deux jambes. L'Apr et Lck sont donc partenaires et non des concurrents. Avec les autres alliés du Président, nous constituerons un vaste Rassemblement regroupant le maximum de Sénégalais".

Révision du fichier électoral : Le Ps appelle à un «dialogue politique et technique»

http://www.lequotidien.sn/ L’idée de la révision du fichier électoral est partagée par le parti socialiste (Ps). Hier, en réunion du Secrétariat exécutif national, Ousmane Tanor Dieng et ses camarades ont appelé à un dialogue politique et technique autour de la question.

Le parti socialiste est pour le toilettage du fichier électoral comme souhaité par le ministère de l’Intérieur au lendemain du scrutin référendaire. Après la réunion du Secrétariat exécutif national tenue hier, le porte-parole du Ps a fait savoir qu’il y a «manifestement et de manière irréfutable un stock mort qui dépasse au moins le million d’électeurs inscrits et ce fichier n’est pas un fichier électoral qu’il faut continuer à laisser comme tel». Pour nettoyer ce fichier électoral, le Ps, par la voix de Abdoulaye Wilane, en appelle à un dialogue politique et technique entre l’ensemble des acteurs. Aujourd’hui le référendum dépassé, les «verts» recommandent un dialogue politique également «sincère et loyal entre tous les acteurs politiques, même au-delà de la Société civile, sur les questions comme celle relative au statut du chef de l’opposition». Par ailleurs, Ousa­mne Tanor Dieng et ses camarades se sont réjouis des résultats obtenus par le courant du «Oui» pour lequel ils ont battu campagne. Sur le faible taux de participation, le maire de Kaffrine pense que cela «doit être analysé, apprécié par tout le monde» et que «chacun doit se remettre en cause en toute humilité pour savoir qu’est-ce qui a dû se passer pour qu’au-delà du stock mort, il y ait des Sénégalais qui n’ont pas cru devoir se prononcer pour «Oui» ou «Non»».
Le Secrétariat exécutif national n’a pas raté l’occasion de revenir sur les évènements d’il y a quelques semaines à la Maison du parti. Le porte-parole a rappelé que «le parti se donnera les moyens juridiques et politiques de régler cette question». Il a également promis que cela ne se reproduira plus jamais. Avant d’appeler responsables et militants à la discipline de parti. Pour Khalifa Sall et compagnie, qui ont voté pour le «Non» contrairement à la ligne de leur parti, Abdoulaye Wilane a indiqué qu’ils ont commis une faute politique. Mamadou SAKINE

PS : OUSMANE TANOR DIENG CONVOQUE UN CONGRÈS LES 6 ET 7 JUIN PROCHAINS

http://www.walfnet.com Le congrès ordinaire du Parti socialiste (PS) aura le lieu les 6 et 7 juin prochain, informe «Grand-Place ». L’annonce a été faite par le Secrétaire général du parti Ousmane Tanor DIENG, à en croire le journal.

Conformément aux lois et règlements du parti, les verts de Colobane se réunissent tous les quatre ans en congrès ordinaire. «Le Secrétaire général du parti y présente un rapport traitant des questions de politique générale, de doctrine et de la vie du parti. Des rapports plus spécifiques peuvent être présentés à la demande du Comité central. Les rapports devront être communiqués aux structures de base, au moins, un mois avant la tenue du Congrès. Des congrès extraordinaires pourront avoir lieu sur la décision du Comité central ou à la demande de la moitié plus une des coordinations», indique la source de nos confrères. La même source de préciser qu’ «à tous les Congrès du parti, les coordinations sont représentées au prorata des cartes vendues dans une proportion fixée par le Comité central».

Un moment fort qui déterminera l’avenir du parti où les socialistes vont s’unir ou se diviser à jamais vu déjà les divergences et les tensions qui émaillent leur formation politique. Car, «le Congrès élit le Comité central qui crée, en son sein, des commissions dont les attributions sont définies par le Règlement intérieur du parti».

A signaler aussi que le «Comité central élit les membres du Bureau politique et du Secrétariat exécutif national sur proposition du Secrétaire général».

Le PS veut la révision du stock mort, en perspective des échéances à venir

Ferloo.com – Au cours de sa dernière rencontre, le Parti socialiste a estimé que le fichier électoral doit être revu pour « purger le stock mort qui dépasse le million d’électeurs inscrits». Pour se faire, les socialistes appellent à un dialogue «politique et technique pour le toilettage du fichier électoral ». Dans ce sens, d’ailleurs, le PS veut promouvoir cette attitude citoyenne consistant à à organiser sincèrement et loyalement un dialogue politique dans le cadre d’un mode opératoire autour d’un consensus dynamique.

Un séminaire de mise à niveau avec l’ensemble des secrétaires de coordination et en présence du mouvement des femmes, des cadres, des universitaires, des jeunes et de toutes les composantes du PS est prévu le 9 avril prochain.

Abdoulaye Wilane : «Les socialistes qui ont voté «Non» au référendum ont commis une faute politique»

Ferloo.com – Au Parti socialiste (PS), on joue toujours les prolongations du scrutin référendaire. Au cours de leur dernière réunion de Bureau politique, ce Parti a indiqué que leurs camarades qui ont voté pour le « non » alors que le Parti avait appelé à voter « oui » ont commis une « faute politique ».

Après cette distorsion de voix, le PS veut ramener tout le monde à l’ordre. «Lorsque le Parti arrêtera une décision, l’ensemble des militants devront l’observer et la respecter. Nous souhaitons que les militants, quels que soient leur âge, leur posture ou responsabilité, prennent un engagement militant de respecter les décisions du Parti », a dit Abdoulaye Wilane.

Évoquant, la pagaille qui a dernièrement été vécu au PS, le maire de Kaffrine soutient que le problème sera réglé pour que plus jamais une telle situation ne se produise au sein du PS. «Au niveau du Parti, nous régleront ces problèmes politiques. Et croyez-moi, plus jamais cela ne se reproduira dans cette maison du Parti », a-t-il parié.

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Baisse des tarifs
Si les cours mondiaux du pétrole et du gaz continuent de baisser, les tarifs de l’électricité connaîtront aussi une baisse, certainement avant la fin de l’année, au Sunugaal. C’est ce qui est ressorti de la première consultation publique de la Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse), tenue, hier, à Ndakaaru. La Crse estime que c’est une possibilité, mais que cela reste attaché à un certain nombre de facteurs, notamment par rapport au coût du combustible. Il faut savoir qu’avec une baisse éventuelle du tarif de l’électricité, il devrait aussi y avoir baisseé sur la compensation de l’Etat à la Senelëndëm qui s’est élevée à 86 milliards de francs Cfa entre 2014 et 2015.

Bilan
Les cadres du parti de Niasse-Coumba-Abdallah ont "salué les résultats extrêmement positifs consacrés par 62% de nos concitoyens en faveur du Oui au projet de référendum soumis par le président de la République" le 20 mars 2016. Au regard de ce résultat, le ministre du Commerce et ses camarades de l'Ancp considèrent que "ceux qui avaient fait campagne contre le projet de référendum, inscrit leur action dans le cadre d’une élection anticipée (…) et qui ont essuyé des échecs retentissants devront en tirer toutes les conséquences, au lieu de se réfugier dans des arguties sur un taux d’abstention qui n’a, à ce jour, révélé ses secrets". Mieux, disent-ils, cela "aura le mérite de clarifier le jeu politique, l’espace politique sur le chemin du dialogue nécessaire pour notre démocratie". Alioune Sarr & Cie n'ont pas fini sans se féliciter de "l’esprit de solidarité et de cohésion qui a prévalu dans le cadre de Bennoo Bokk Yaakaar et qui a été la clef du succès". Raison pour laquelle, ils insistent sur "la nécessité de redoubler de vigilance pour consolider l’alliance stratégique que constitue la Coalition pour notre pays".

Renouvellement
La Convention des jeunes républicains (Cojer) de la commune de Gueule Tapée-Fass-Colobane a un nouveau coordonnateur. Les responsables de la Cojer de ladite localité qui se sont réunis, hier, ont «réorganisé la Cojer au niveau communal en structurant le bureau». Ainsi, à l’issue des concertations, le jeune Djiby Ndour de Colobane a été porté à la tête de la Cojer. Mais, à peine installé, M. Ndour a décliné ses ambitions pour la Cojer de Gueule Tapée-Fass-. "Nous n’allons pas faillir à notre mission. Nous poursuivrons le combat et nous mobiliserons toutes les forces pour conquérir et consolider les acquis de l’Alliance pour la République dans notre commune. Notre objectif, c’est de vulgariser les œuvres de SMS, de se mobiliser autour de sa personne pour lui assurer une réélection au premier tour de la Présidentielle de 2019", a dit le successeur de Mame Fall.

4,9 milliards…
Le Centre sectoriel de formation professionnelle aux métiers du bâtiment et des travaux publics de Diamniadio (Csfp-Btp), a reçu, ce mercredi, André Vallini, Sous-secrétaire d’Etat du gouvernement français chargé du Développement et de la Francophonie, et une délégation de l’Agence française du développement (Afd) conduite par Mme Laurence Hart, la directrice à Ndakaaru. Cette visite entre dans le cadre du financement de la seconde phase du Projet d’appui au renforcement de la qualification des ressources humaines par la formation professionnelle (Pqrh2). Un programme qui verra la construction de trois nouveaux centres, dont deux à Diamniadio, pour une enveloppe globale de 4,9 milliards de francs Cfa par l’Afd. Selon le Sous-secrétaire d’Etat français, ces centres ouvrent des branches comme le bâtiment et les travaux publics dans lesquels il y aura toujours du travail. "Le plus important, dit-il, c’est de former la jeunesse, de lui donner un métier pour être sûr qu’elle pourra en tirer profit tout au long de sa vie".

…L’Afd pour la…
Le centre sectoriel de formation professionnelle aux métiers du bâtiment et des travaux publics de Diamniadio compte 131 apprenants répartis en quatre filières. Pour M. Vallini, cette "coproduction" entre le gouvernement de Sunugaal et l’Agence française de développement (Afd), et le secteur privé est un exemple de "coopération intelligente qui va permettre à des jeunes (Sunugaaliens) d’avoir un bon métier et une vie épanouie»". Le projet piloté par le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, a pour objectif de construire trois centres sectoriels de formation. Cet investissement, selon Mme Laurence Hart de l’Afd, permettra l’édification d’un Centre de formation aux métiers de l’automobile, poids lourds, deux roues et des machines hors-bord, d’une Unité de formation aux métiers de la maîtrise énergétique à Diamniadio, et enfin d’un Site de formation aux métiers du machinisme agricole à Diama, dans la région de Saint-Louis.

…Formation des jeunes
L’ouverture de ces centres est prévue pour le mois d’octobre 2016, selon El Hadj Malick Gaye, Directeur général de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public contre le sous-emploi (Agetip). Ayant en charge la maîtrise d’ouvrage pour le compte du ministère de tutelle, M. Gaye informe que "le marché de l’équipement est déjà signé et nous comptons équiper l’ensemble de ces centres en fin d’année pour permettre une ouverture correcte de ces deux centres". La filière maçonnerie béton armé, la filière installation sanitaire et la filière voirie et réseau divers et un département énergie solaire, sont les différents secteurs de formation, d’après Bada Sissoko, directeur du centre Csfp-Btp de Diamniadio qui a été créé en 2005 et a vu sa première promotion sortir en 2011.

Financement
Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et le manque d’emploi, l’opératrice économique, par ailleurs responsable de l’Apr dans la commune de Dahra, Gankal Ka Ba, a procédé à la remise de financements à des associations féminines. Au total, 7 cellules de 30 femmes localisées dans les quartiers de Dahra-Mbayene, Angle-Peulh, Ndiobène, Arafat, Bok-Jom et Montagne, ont reçu chacune la somme de 100 000 francs Cfa des mains Mme Ka. La femme d’affaires ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle envisage, en effet, de financer toutes les femmes de la commune de Dahra et ses environs. C’est pour donner corps à la vision de SMS. Les présidentes des cellules de femmes bénéficiaires de ces financements, par la voix de Bah Fall, se sont félicitées du geste de Gankal Ka. Elles demandent d’ailleurs aux autres responsables du parti présidentiel de lui emboîter le pas. Aussi, elles ont promis d’utiliser les fonds à bon escient pour améliorer leurs conditions de vie et de travail.

Hôpital Nabil Choucair
Le bras de fer entre les autorités municipales de la commune de Patte d'Oie et le Comité de santé de l’hôpital Nabil Choucair a pris, hier, une nouvelle tournure. Le coordonnateur de l’intersyndicale, Dr Abou Ndiaye, gynécologue, a été cueilli, dans la soirée d'hier, par la police. D’après une source proche de l’affaire, cette arrestation fait suite à la tension qui prévaut au sein de cet hôpital depuis presque 2 ans. Nos interlocuteurs révèlent que le syndicaliste est cueilli par la police pour les besoins d’une enquête sur la gestion de l’hôpital qui aurait pris une tournure politique opposant le maire actuel et le comité de gestion que le premier magistrat a battu lors des dernières élections locales.

LES PIQUES DE L'AS SUR SENEPLUS.COM

Amadou Bassirou Ndiaye, président de Bokk Defar Sénégaal
Le parti Bokk Defar Sénégal appelle à une concertation de la classe politique et de la société civile afin de trouver un consensus sur les détails des réformes constitutionnelles. Se félicitant de la maturité politique des Sénégalais dont la majorité a adhéré au projet de réformes constitutionnelles, le bureau exécutif de Bokk Defar Sénégal pense que la concertation reste obligatoire sur les contenus des lois et règlements à élaborer. C’est la seule manière, selon Bokk Defar Sénégal, d’atteindre leur portée sociale. Cette concertation est d’autant plus urgente qu’elle permettra d’éviter le report des élections législatives de 2017.

Défilé du 04 avril
Selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DirpaA), pour la célébration de la fête de l’indépendance ce 04 avril, plus de 5.000 personnes vont parader. 3066 militaires et paramilitaires et 1873 civils vont défiler lundi à l’occasion de la célébration du 56e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale sur le Boulevard du Général De Gaulle. Cette édition sera marquée par le retour du grand défilé à la place de l’Obélisque. Face à presse, la Dirpa a dévoilé les temps forts du défilé. La cérémonie se tiendra sous la présidence de Macky Sall et sera marquée par une prise d’armes suivie d’une remise de décorations, d’un défilé civil et d’un défilé aérien. Au programme, il est également prévu une revue navale filmée, un défilé motorisé et un défilé militaire et paramilitaire à pied. A la veille de la célébration du 4 avril, une retraite au flambeau est prévue avec trois circuits à Dakar, Rufisque, Gorée et dans les régions. La célébration du 56e anniversaire de notre indépendance se tient sous le thème : «Les forces de défense et de sécurité face aux défis sécuritaires».

La Douane saisit 480 kg de yamba et 70 boulettes de cocaïne
La région sud du Sénégal est devenue une plaque tournante du trafic de drogue. Hier encore, les agents des Douanes de Mpack (région de Ziguinchor) ont procédé à la saisie de 70 boulettes de cocaïne, soit environ 798 grammes de drogue dure. Un prévenu de nationalité gambienne en provenance de la Guinée Bissau a été appréhendé et sera remis entre les mains de la Justice. Quant aux agents du Bureau des Douanes de Moussala (corridor Dakar-Bamako), ils ont saisi, le lundi 28 mars 2016, à bord d’un camion-citerne, 480 kg de chanvre indien. La drogue était soigneusement dissimulée dans les compartiments normalement prévus pour contenir des hydrocarbures. Au moment du contrôle à la frontière avec le Mali, le convoyeur a pris la fuite. Son véhicule transportant cette importante quantité de chanvre indien a été
saisi.

Maître coranique
Le député Amadou Tidiane Talla et compagnie organisent aujourd’hui un atelier de partage des termes de référence pour la mise en place d’une nouvelle organisation de maîtres coraniques. Cet atelier se tient ce matin à l’Hôtel des Députés sous la coordination du député Amadou Tidiane Talla. Cette nouvelle organisation entend se battre pour la défense des intérêts des écoles coraniques. Cet atelier se déroule au terme d’une tournée nationale d’informations qui a mené partout à travers le Sénégal le Comité d’initiative pour la mise en place d’une nouvelle organisation de maîtres coraniques.

12 commerçants poursuivis pour vente de puces téléphoniques
Arrêtés pour vente de puces téléphoniques dans les rues de Dakar, 12 commerçants ont comparu à la barre du tribunal des flagrants délits. Reconnaissant les faits, les 12 commerçants affirment qu’ils ne savaient pas que cette activité constituait un délit et ont demandé la clémence du président du tribunal. Ils ont obtenu gain de cause puisqu’ils ont été tous relaxés.

CRISE DE LEADERSHIP : Le réseau des enseignants républicain se fissure
Le différend qui oppose le coordonnateur national du Réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (Apr), Youssou Touré, et son adjoint Amath Suzanne Kamara a atteint son paroxysme. Pour cause, le camp dirigé par le dernier nommé a organisé hier, mercredi 30 mars, au niveau de l’hôtel des députés, une réunion avec les différents coordonnateurs départementaux du réseau pour une restauration et une restructuration du réseau en mettant en place un Comité directeur de suivi, tout en demandant au Sg du parti, Macky Sall, de nommer un nouveau coordonnateur national du réseau pour remplacer Youssou Touré, qui aurait démissionné de ce poste depuis le 9 janvier dernier, selon eux.

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