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DECISION GOUVERNEMENTALE: Bientôt la baisse drastique des salaires des personnels des agences

http://jotay.net Les personnels des agences et autres structures administratives similaires assimilées sont avertis. Dans les semaines ou mois à venir, leurs salaires seront drastiquement revus à la baisse. Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan Amadou Bâ a pris l’arrêté le 14 mars dernier. Ne reste alors que son application avec les conséquences désastreuses pour les travailleurs que cela présage

Mauvaise nouvelle pour les personnels des agences: leurs salaires vont connaître des coupes sombres. La décision est prise. Les Directeurs généraux sont informés. C’est en pleine campagne référendaire que le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a pris un arrêté pour fixer les niveaux maxima de rémunérations autorisées des personnels des agences et autres structures administratives similaires ou assimilées.

Ce, suivant la qualification des personnels et le classement de l’agence.

Sont concernés par la mesure tous les personnels de l’agence ou structure administrative similaire (agents de l’Etat en détachement ou en suspension d’engagement) à l’exception des Directeurs généraux, ou Directeurs, des Directeurs adjoints ou secrétaires généraux.

L’arrêté précise que les niveaux maxima de rémunération autorisées sont des montants globaux prenant en compte les salaires bruts, primes, indemnités et tout autre avantage prévu par les lois et règlements.

LES PLAFONDS DES REMUNERATIONS (SALAIRES BRUTS, PRIMES, INDEMNITES ET TOUS AVANTAGES) DES AGENCES DE LA CATEGORIE 1

Les Agents de la Catégorie 1 (manoeuvres ordinaires) ne doivent pas percevoir plus de 125.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 2 (manoeuvres spécialisés) sont plafonnés à 135.000 FCfa

Les Agents de catégorie 3 (chargés de mission, chauffeurs, téléphonistes ou concierges) doivent avoir une rémunération maximum de 150.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 4 (chauffeurs des Directeurs généraux, les agents au service du courrier et les agents administratifs) ne peuvent pas percevoir plus de 200.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 5 (archivistes, aide caissiers…) sont plafonnés à 350.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 6 (Employés qualifiés de bureau, de service administratif constitués des caissiers, aide comptables…) plafonnés à 400.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 7 (Employés supérieurs et techniciens assimilés très qualifiés qui sont les secrétaires de Direction, assistants de Direction, responsables de communication…) plafonnés à 500.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 8 (Employés supérieurs et techniciens assimilés très qualifiés que sont les chefs de service financier, agents service informatique, conseillers, comptables matières, chefs de bureau, gestionnaires) plafonnés à 750.000 francs cfa.

Les Agents de catégorie 9 (Chefs de service constitués des chargés de programme, responsables administratifs et financiers, assistants Ressources humaines et Managers 1) plafonnés à 1.500.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 10 (Agents de Direction constitués des Directeurs administratifs et financiers, Directeurs opérationnels, Directeurs des ressources humaines et agents comptables) plafonnés à 2.750.000 francs Cfa.

LES PLAFONDS DES REMUNERATIONS (SALAIRES BRUTS, PRIMES, INDEMNITES ET TOUS AVANTAGES) DES AGENCES DE LA CATEGORIE 2

Les Agents de la Catégorie 1 (manoeuvres ordinaires) ne doivent pas percevoir plus de 85.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 2 (manoeuvres spécialisés) sont plafonnés à 90.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 3 (chargés de mission, chauffeurs, téléphonistes ou concierges) doivent avoir une rémunération maximum de 100.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 4 (chauffeurs des Directeurs généraux, les agents au service du courrier et les agents administratifs) ne peuvent pas percevoir plus de 175.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 5 (archivistes, aide caissiers…) sont plafonnés à 250.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 6 (Employés qualifiés de bureau, de service administratif constitués des caissiers, aide comptables…) plafonnés à 300.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 7 (Employés supérieurs et techniciens assimilés très qualifiés qui sont les secrétaires de Direction, assistants de Direction, responsables de communication…) plafonnés à 400.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 8 (Employés supérieurs et techniciens assimilés très qualifiés que sont les chefs de service financier, agents service informatique, conseillers, comptables matières, chefs de bureau, gestionnaires) plafonnés à 650.000 francs cfa.

Les Agents de catégorie 9 (Chefs de service constitués des chargés de programme, responsables administratifs et financiers, assistants Ressources humaines et Managers 1) plafonnés à 1.250.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 10 (Agents de Direction constitués des Directeurs administratifs et financiers, Directeurs opérationnels, Directeurs des ressources humaines et agents comptables) plafonnés à 2.500.000 francs Cfa.

LES PLAFONDS DES REMUNERATIONS (SALAIRES BRUTS, PRIMES, INDEMNITES ET TOUS AVANTAGES) DES AGENCES DE LA CATEGORIE 3

Les Agents de la Catégorie 1 (manoeuvres ordinaires) ne doivent pas percevoir plus de 80.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 2 (manoeuvres spécialisés) sont plafonnés à 85.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 3 (chargés de mission, chauffeurs, téléphonistes ou concierges) doivent avoir une rémunération maximum de 90.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 4 (chauffeurs des Directeurs généraux, les agents au service du courrier et les agents administratifs) ne peuvent pas percevoir plus de 150.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 5 (archivistes, aide caissiers…) sont plafonnés à 2250.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 6 (Employés qualifiés de bureau, de service administratif constitués des caissiers, aide comptables…) plafonnés à 275.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 7 (Employés supérieurs et techniciens assimilés très qualifiés qui sont les secrétaires de Direction, assistants de Direction, responsables de communication…) plafonnés à 375.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 8 (Employés supérieurs et techniciens assimilés très qualifiés que sont les chefs de service financier, agents service informatique, conseillers, comptables matières, chefs de bureau, gestionnaires) plafonnés à 550.000 francs cfa.

Les Agents de catégorie 9 (Chefs de service constitués des chargés de programme, responsables administratifs et financiers, assistants Ressources humaines et Managers 1) plafonnés à 1.000.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 10 (Agents de Direction constitués des Directeurs administratifs et financiers, Directeurs opérationnels, Directeurs des ressources humaines et agents comptables) plafonnés à 2.250.000 francs Cfa.

LES PLAFONDS DES REMUNERATIONS (SALAIRES BRUTS, PRIMES, INDEMNITES ET TOUS AVANTAGES) DES AGENCES DE LA CATEGORIE 4

Les Agents de la Catégorie 1 (manoeuvres ordinaires) ne doivent pas percevoir plus de 65.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 2 (manoeuvres spécialisés) sont plafonnés à 75.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 3 (chargés de mission, chauffeurs, téléphonistes ou concierges) doivent avoir une rémunération maximum de 80.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 4 (chauffeurs des Directeurs généraux, les agents au service du courrier et les agents administratifs) ne peuvent pas percevoir plus de 125.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 5 (archivistes, aide caissiers…) sont plafonnés à 175.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 6 (Employés qualifiés de bureau, de service administratif constitués des caissiers, aide comptables…) plafonnés à 200.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 7 (Employés supérieurs et techniciens assimilés très qualifiés qui sont les secrétaires de Direction, assistants de Direction, responsables de communication…) plafonnés à 300.000 FCfa.

Les Agents de catégorie 8 (Employés supérieurs et techniciens assimilés très qualifiés que sont les chefs de service financier, agents service informatique, conseillers, comptables matières,chefs de bureau,gestionnaires) plafonnés à 500.000 francs cfa.

Les Agents de catégorie 9 (Chefs de service constitués des chargés de programme, responsables administratifs et financiers, assistants Ressources humaines et Managers 1) plafonnés à 750.000 francs Cfa.

Les Agents de catégorie 10 (Agents de Direction constitués des Directeurs administratifs et financiers, Directeurs opérationnels, Directeurs des ressources humaines et agents comptables) plafonnés à 2.000.000 francs Cfa.CHEIKH OUMAR NDAW

296 milliards f CFA de la Boad en faveur de l’intégration ouest africaine

Lignedirecte.sn-Près de 300 milliards f CFA ont été octroyés en 2015, par la Banque ouest africaine de développement (Boad), sous forme de financements d’infrastructures pour l’intégration régionale, a indiqué mardi à Dakar, Christian Adovelande, président la Boad.

«La Boad a pu octroyer en 2015 des financements d’un montant total de 296 milliards F CFA. 90% de ces financements ont été consacrés à des projets d’investissement, notamment dans les infrastructures favorisant l’intégration régionale», a-t-il expliqué à l’ouverture du 100ème Conseil d’administration de la Boad.

Ce faisant, Christian Adovelande a estimé que 2015 a été une année satisfaisante, malgré le handicap que constitue la rareté des ressources concessionnelles.

Selon lui, au cours de l’année écoulée, la Boad a également financé des opérations en collaboration avec des banques locales, à hauteur de 442,5 milliards f CFA.

«Nous avons aussi mobilisé 72 milliards f CFA sur le marché régional des capitaux, confortant ainsi sa place de premier émetteur non souverain sur ce marché. Auprès des partenaires extérieurs, quatre conventions de financement ont été signées, pour un montant total de 113,5 milliards f CFA. D’autres lignes de crédit, d’un montant global d’environ 200 milliards f CFA ont été autorisés en 2015 et sont en attente d’être signés», a poursuivi le président de la Boad.

Au cours de ce 100ème Conseil d’administration, ses membres vont arrêter les comptes de la Boad au 31 décembre 2015, émettre un avis sur le Rapport annuel 2015 qui sera présenté au Conseil des ministres, et prendre connaissance du bilan de la première année de mis en œuvre du Plan stratégique 2015-2019.

Commerce : Les exportations hausse de 6,4% en 2014

http://www.lejecos.com/ Le rapport sur le Commerce extérieur de l’UEMOA note une augmentation des exportations de l’ordre de 6,4% en 2014. L’augmentation est à mettre sous le compte du dynamisme des ventes à l'extérieur, notamment des phosphates et de la noix de cajou.

L’année 2014 a été pour le moins positive pour le commerce. En effet, les exportations totales de biens des pays de l'UEMOA, en valeur, ont connu une augmentation de 6,4% en 2014, pour s'établir à 12.272,0 milliards contre 11.535,3 milliards un an plus tôt. En volume, elles ont diminué de 17,5%. Selon le rapport sur le Commerce extérieur de l’UEMOA, l'augmentation en valeur des exportations de l'UEMOA en 2014, a été soutenue par le dynamisme des ventes à l'extérieur, notamment des phosphates (+185,2%) et de la noix de cajou (+56,3%), atténué par le repli des ventes extérieures de tous les autres produits d'exportation, notamment les oignons (-78,8%), les produits du café (-64,7%), les animaux vivants (-64,7%), le caoutchouc (-61,5%) et la banane (-50,2%).
Cette performance est essentiellement imputable à la bonne tenue de la production de produits de base. Elle a toutefois été modérée par la baisse des cours desdits produits sur le marché international.
Le rapport note aussi que la structure des exportations par produit a été marquée au cours de la période récente par une nette progression des ventes de produits miniers et un repli des parts des ventes de produits agricoles (cacao, café et coton) qui constituaient traditionnellement les premiers biens exportés par les pays de l'Union. Pathé TOURE

Le gouvernement veut commercialiser 100.000 tonnes d’anacarde d’ici 2018

Lignedirecte.sn-Le gouvernement du Sénégal s’est fixé comme objectif la commercialisation de 100.000 tonnes d’anacarde d’ici 2018, a annoncé le directeur de cabinet du ministère du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation et de la Promotion des produits locaux, Augustin Yakhar Faye, mardi à Dakar.

‘’Eu égard à l’intérêt porté à l’anacarde, le Sénégal projette un potentiel de commercialisation qui va tourner autour de 100.000 tonnes d’ici 2018’’, a-t-il dit à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du forum annuel consacré à la commercialisation de l’anacarde au Sénégal.

Pendant deux jours, ce forum marketing regroupera les acteurs de la chaîne de valeur de l’anacarde au Sénégal, et des invités de la Gambie et de Guinée Bissau, sur le thème « Développer le commerce des produits agricoles ».

Cette perspective est en phase avec le Plan Sénégal émergent (PSE) qui fait du développement des filières compétitives à haute valeur ajoutée une de ses priorités pour valoriser les potentialités locales, a rappelé le directeur de cabinet du ministère du commerce.

‘’La filière anacarde a pris une place importante au Sénégal en termes de revenus monétaires au niveau des producteurs depuis 1970’’, a indiqué M. Faye.

Elle occupe aujourd’hui la 15ème position au rang mondial avec une moyenne annuelle de production estimée à 40.000 tonnes sur une superficie de 50 hectares, a-t-il fait savoir.

Les rendements sont estimés entre 250 et 300 kg/ha, a-t-il ajouté, en précisant que le bassin de la Casamance (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda) est la principale zone de production du pays avec près de 90% de la production nationale.

Le volume de produit transformé est estimé à environ 50 tonnes en 2014, soit moins de 1% de la production nationale, a-t-il dit.

Le directeur de cabinet du ministère du Commerce a déploré la faiblesse de ce volume en dépit de la mise en place des unités de transformation par le Projet d’appui au développement de la Casamance (PADEC), l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et des acteurs du secteur privé.

Il a révélé que la filière anacarde génère 220.000 emplois essentiellement constitués de femmes, ajoutant qu’elle a rapporté 20 milliards de FCFA aux producteurs.

Les revenus essentiels sont tirés de la commercialisation des noix de cajou brutes, a indiqué Augustin Yakhar Faye. En revanche, a-t-il poursuivi, près de 95% de la production sont exportés vers notamment l’Inde et le Vietnam.

Le directeur pays de l’ONG américaine IRD (international relief and development), Boubacar Sow, a préconisé des mesures allant dans le sens de booster la commercialisation de l’anacarde dont l’amélioration de l’itinéraire de production.

Le forum marketing est organisé en partenariat avec le Cadre de concertation des opérateurs de la filière anacarde de la Casamance (COFAC) et l’Agence de régulation des marchés (ARM).

Il se tient dans le cadre du deuxième résultat du projet de Renforcement de la filière cajou (CEP2), financé par le département américain en charge de l’agriculture (USDA).

Ce forum devrait permettre « d’examiner les résultats de la saison précédente, de tirer les leçons apprises et de dégager les perspectives pour la campagne proche ».Aps

BONNE GOUVERNANCE DU SECTEUR DE LA PECHE :L’ADEPA OUTILLE LES PROFESSIONNELS DE LA PECHE ARTISANALE

http://www.sudonline.sn Les membres des organisations professionnelles de la pêche artisanale des pays membres de la commission sous-régionale des pêches (Csrp) subissent une session de renforcement de capacités depuis hier lundi 21 mars à Dakar. Cet atelier de conception et d’adaptation des modules de formation organisée par l’association Ouest africaine pour le développement de la pêche artisanale (Adepa) d’une durée de 4 jours a pour objectif une bonne gouvernance de la pêche.Les professionnels des organisations de la pêche artisanale de la sous-région sont en conclave à Dakar depuis hier lundi 21 mars pour participer à l’atelier sous régional d’adaptation et de conception des modules de formation organisée par l’association Ouest africaine pour le développement de la pêche artisanale (Adepa). Cette session de formation qui dure jusqu’au 24 mars prochain engage les professionnels de la pêche artisanale des 7 pays membres de la commission sous régionale des pèches (Csrp) afin de renforcer leur capacité sur les techniques de bonne gouvernance du secteur.

Selon le secrétaire exécutif de l’association Ouest africaine pour le développement de la pêche artisanale (Adepa), Moussa Mbengue, l’une des conditions préalables à une participation active et quantitative des professionnels de la pêche artisanale aux politiques publiques de pêche et au développement durable du secteur est de disposer de compétences suffisantes leur permettant d’assumer leur rôle fondamental de vecteur de changement dans un contexte Ouest africain de la pêche marqué par de profondes mutations et une complexité notoire.

Il estime que le développement des compétences techniques et des politiques nouvelles devient un impératif pour amener les professionnels de la pêche artisanale à être capables de faire face à cette situation. Abondant dans le même sens, Mamadou Goudiaby, directeur des pêches maritimes, trouve que les ressources humaines de qualité tant dans les administrations que dans les organisations professionnelles des pêches constituent une richesse et un patrimoine à renforcer et à valoriser dans un contexte d’aménagement et de gestion durable des ressources. «Cet atelier va sans doute permettre de concevoir des modules de formation adaptés au contexte et aux réalités des pêches artisanales Ouest africaines fortement interconnectées dans ses différents segments allant de la production à la commercialisation», soutient-il.

M. Goudiaby a par ailleurs fait remarquer que l’état de la gouvernance et des chaines de valeurs en lien avec les pêches côtières au niveau sous régional reste encore préoccupant du fait d’un manque d’harmonisation des politiques et du caractère partagé des principaux stocks côtiers. Pour lui, les organisations professionnelles constituent aujourd’hui, une force majeure dans la transparence et le développement durable des pèches pour un partage équitable des revenus. Ndeye Aminata CISSE

Abdou Diop (Mazars) : « Les jeunes de la génération Y sont prêts à travailler dur »

Parmi les principaux sujets de discussion de la quatrième édition de l’Africa CEO Forum qui se tient ces 21 et 22 mars à Abidjan : les ressources humaines dont les entreprises ont besoin pour assurer leur développement. Un thème qui a fait l’objet d’une étude réalisée par le cabinet de conseil Mazars.

Cette étude a été présentée à l’occasion d’un débat intitulé Capital humain : attirer, développer et conserver les meilleurs profils. Jeune Afrique a interrogé Abdou Diop, l’un des associés du cabinet ayant réalisé cette enquête.

Jeune Afrique : Mazars publie à l’occasion de la 4e édition du Africa CEO Forum une étude intitulée “Être un leader en Afrique, aujourd’hui et… demain”. Quel en est le contexte Abdou Diop : Après un certain nombre d’études réalisées en interne sur les préoccupations des jeunes, nous avons décidé, au vu des résultats que nous avions obtenus et des enseignements que nous en avons tirés, qu’il fallait vraiment en faire une qui soit spécifique à l’Afrique. Ceci dans un contexte où les clients du cabinet, que ce soit les groupes internationaux ou les groupes régionaux, se développent sur le continent. Et nous ne sommes plus dans la dynamique de faire venir des expatriés mais d’avoir des compétences locales, parce que la dimension culturelle est importante.

Certains de nos clients ont souhaité connaître le panorama des dirigeants économiques africains et ses perspectives d’évolution. L’étude a ainsi été axée sur deux populations : des « dirigeants d’aujourd’hui », expérimentés et installés depuis plusieurs années dans différents pays du continent, et des jeunes managers.

On a interrogé 50 dirigeants africains répartis dans 18 pays. Nous leur avons demandé ce qui selon eux fait le succès d’un dirigeant.

De l’autre côté, nous avons interviewé 760 jeunes managers, « dirigeants de demain », ce qu’on appelle la « génération Y » dans 36 pays et de 43 nationalités.

Qu’est-il ressorti de cette étude sur les dirigeants économiques africains d’aujourd’hui ?

Qu’ils appartiennent à trois catégories : le « grand chef », le patriarche qui ne fait émerger personne après lui. Ce dirigeant doit comprendre que personne n’est éternel et qu’il est important de pouvoir construire la relève.

La deuxième catégorie, plus intéressante et qui apparaît très clairement dans notre étude, est celle du dirigeant qui considère qu’aujourd’hui pour réussir il faut construire des équipes. C’est cette catégorie de dirigeants qui saura faire émerger des leaders de demain.

Et une troisième catégorie de dirigeants qui sont conscients de cette réalité mais qui n’ont pas les capacités de faire émerger les jeunes. Mais c’est déjà un point positif qu’ils en soient conscients. Ils peuvent se faire aider grâce à des études comme celle que nous publions.

D’après les CEO interrogés, qu’est-ce qui fait un dirigeant à succès aujourd’hui en Afrique ?

Si la formation a son rôle à jouer, elle n’est pas aussi essentielle que cela pour être un bon leader économique. Quand on analyse ce que font les dirigeants à succès aujourd’hui, certaines qualités comme la capacité à s’adapter et l’ingéniosité apparaissent plus importantes que les études. L’humilité est aussi un facteur très important.

Qu’en est-il de la génération Y et de ses aspirations?

Aujourd’hui, les jeunes africains veulent travailler en Afrique et pour l’Afrique. Autant ils ont envie d’aller faire des études à l’étranger autant quand il s’agit de s’engager dans la vie professionnelle, ils ont envie de contribuer au développement du continent. Il n’y a que 10 % des jeunes sondés dans notre étude qui ne veulent pas travailler en Afrique.

Autre élément important, près de 70 % des jeunes interrogés veulent être des dirigeants demain. On n’est plus dans un modèle où les jeunes voulaient un travail, un salaire, sans grande responsabilité.

Enfin, ils veulent être dans un cadre de travail innovant. Tout le monde a en tête l’environnement de Google où les heures de travail sont flexibles mais où tous les salariés sont responsabilisés.

Notre étude montre que, contrairement aux stéréotypes sur la génération Y, ces jeunes sont prêts à travailler dur. Ils sont prêts à le faire mais à condition d’être responsabilisés, d’avoir des perspectives d’évolution de carrière et un environnement de travail agréable et innovant.

Il s’agit donc pour les entreprises d’avoir une bonne lecture des aspirations de ces jeunes et de les coacher dans ce sens.

L’étude montre par ailleurs que les ressources humaines constituent l’élément clé, devant l’accès aux capitaux, pour maintenir la croissance d’une entreprise…

Beaucoup de nos clients sont des entreprises qui se développent dans plusieurs pays. Et dans ce contexte, vous avez beau avoir l’argent, si vous n’avez pas le capital humain nécessaire, vous n’y arriverez pas. L’homme est, plus que le capital, le facteur limitant dans le développement de l’entreprise sur le continent aujourd’hui.

Les écoles et les entreprises forment des comptables et des responsables des ressources humaines compétents. Mais trouver un vrai dirigeant, un vrai leader qui va en faire émerger d’autres et qui va impulser une vision dans une entreprise reste un défi de premier ordre. Source : Jeuneafrique

Cheikh Mbow – «Le système éducatif sénégalais se trouve dans une position délicate»

Lignedirecte.sn-Le coordonnateur national de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), Cheikh Mbow, a déclaré mardi à Dakar, que le système éducatif sénégalais dans son ensemble, se trouve dans une position «inconfortable».

«Le système éducatif sénégalais dans son ensemble se trouve dans une position délicate. Quand l’Etat avait organisé les assises nationales de l’éducation, nous pensions que cela pourrait aider à désamorcer la crise. Mais au sortir de ces assises, nous constatons toujours qu’il reste encore beaucoup de choses à faire», a-t-il soutenu.

Cheikh Mbow s’exprimait au terme de l’ouverture d’un atelier national de renforcement de capacité sur le contrôle citoyen participatif.

Toutefois, Cheikh Mbow invite le gouvernement à mettre en place un comité de suivi multi acteurs afin de résoudre définitivement cette crise. Il n’est pas question de se décourager, selon lui. «Nous avons décidé d’investir nos ressources dans le secteur de l’éducation. Nous continuerons à nous battre pour offrir les chances à tous les enfants de ce pays», a promis, Cheikh Mbow.

Pour désamorcer la crise scolaire et universitaire, Cheikh Mbow indique qu’il faut une méthode consensuelle et participative, basée sur un dialogue franc et éclairé.

«Le seul refrain que nous attendons de la part de tous les acteurs, c’est le respect des accords. Nous pensons que le gouvernement doit faire en sorte qu’il n’y ait plus de revendications basées sur le respect des accords. Il faut créer une rupture profonde et renforcer la communication des acteurs pour arriver à la résolution définitive de la crise», a-t-il ajouté.

Le patron de la Cosydep a également plaidé pour une éducation stable en vue d’améliorer, a-t-il dit, les performances et éviter les faibles taux de réussite. «Nous devons tous nous engager pour une école stable. Il est important que chacun se donne les moyens de travailler pour que cette stabilité tant rêvée puisse être une réalité», a renchéri, Cheikh Mbow.

Il a aussi souligné qu’un pays qui se veut émergent doit se doter d’un système éducatif performant, efficace et efficient. L’atelier de renforcement de capacités des acteurs, a rappelé M. Mbow, doit leur permettre de disposer de tous les documents nécessaires pour participer un dialogue efficace avec les acteurs de l’éducation.

La Coalition des Organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) a initié en partenariat avec Back Up / GIZ, un programme de renforcement du dispositif de suivi citoyen de la politique éducative au Sénégal dénommé (DISCPES). Ce programme se veut de promouvoir des stratégies opérationnelles de responsabilisation des communautés pour leur pleine participation aux processus de la politique sectorielle.

Les 14 coordonnateurs régionaux de la Cosydep, les représentants de la société et quelques coordonnateurs des syndicats d’enseignant, ont pris part à la rencontre.Gaustin Diatta

Tension sociale après le référendum : Les syndicats reprennent la rue

http://www.lequotidien.sn La campagne pour le référendum aura retenu toutes les attentions. Mais à côté des questions politiques, il y a celles sociales avec notamment les syndicalistes de la santé et de la justice qui courent toujours après le Gouvernement pour le respect de ses engagements. Maintenant que le référendum est derrière nous, le Gouvernement devra faire face aux syndicalistes qui ont fait bloc pour se faire entendre.

Le référendum avait fini d’occuper toutes les activités du gouvernement. Maintenant que ce scrutin est dépassé, le Gouver­nement devra faire face aux préoccupations des syndicats qui réclament le respect des accords. Pour Mbalo Dia Thiam, secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas), le Gou­vernement doit avoir maintenant le temps de se consacrer aux problèmes des travailleurs. D’après le syndicaliste, le gou­ver­nement n’a plus d’argument à leur opposer. «C’est une question qui con­cerne l’avenir des travailleurs. Il s’agit d’accords signés qui souffrent de défaut d’application de la part du gouvernement», a-t-il fait savoir au bout du fil.
Embouchant la même trompette, le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la santé (Syntras), Souleymane Joseph Mané, soutient que «si l’Etat estime que son agenda politique» est prioritaire par rapport à celui des syndicalistes, ces derniers doivent l’amener à comprendre qu’eux aussi ils ont leur agenda. Selon M. Mané, l’Etat doit savoir que les syndicalistes ne peuvent pas se départir de tout cela. «Nous devons trouver les moyens de pousser le gouvernement à s’asseoir et à régler la situation. Il ne s’agit plus de négocier, les négociations sont derrière nous. Il s’agit de respecter les accords contenus dans les différents protocoles. Nous sommes des Sénégalais et nous comprenons les enjeux politiques. Mainte­nant au-delà de ça, l’Etat doit revenir sur les questions sociales», a-t-il fait savoir. C’est d’ailleurs au sein du front social que les organisations syndicales comptent s’appuyer pour amener le gouvernement à respecter les accords.
Pour le secrétaire général du Sutsas, Mbalo Dia Thiam, si le Gouvernement les a oubliés en se consacrant au référendum, ce n’est pas le cas pour eux. «On va s’organiser, nous nous sommes regroupés pour rassembler nos forces pour le respect des ac­cords», a-t-il dit.
Concernant le plan d’actions qu’ils comptent mener pour se faire entendre, M. Thiam informe qu’une conférence des secrétaires généraux des syndicats va se tenir dans les prochains jours. A l’en croire, c’est cette rencontre qui va décliner l’agenda qu’ils vont suivre.
Du côté du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust), on soutient que le gouver­ne­ment à l’obligation de prêter attention à la demande sociale. Pour le secrétaire général du Sytjust, El Hadj Malick Boun Aya Diop, «c’est une chose de gagner un référendum. Mais si le gouvernement veut améliorer ses résultats, il doit compter sur les 100 000 travailleurs de l’Ad­ministration». D’après M. Diop, le gouvernement doit veiller au bien-être des travailleurs de la Fonction publique. «Les gens qui travaillent dans le secteur de la santé, de la justice et de l’enseignement ont des salaires qui ne cadrent pas avec la cherté de la vie. On a le sentiment que le gouvernement pense que la masse salariale est budgétivore», a-t-il déploré.
De l’avis du secrétaire général du Sytjust, le bien-être social est le premier signe de l’émergence. Mais pour lui, le gouvernement ne prend pas en considération cet aspect. Quid du plan d’actions qui va être mené pour se faire entendre ? Les travailleurs de la justice comme ceux de la santé et de l’éducation comptent faire bloc pour en découdre avec les autorités. D’après Me Diop, aujourd’hui il y a même un spectre de grève générale. «Il y a une concertation entre les différents syndicats. Si les choses n’évoluent pas, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait une escalade», a-t-il alerté.
A la question de savoir pourquoi une certaine accalmie a été notée durant la campagne pour le référendum du côté des syndicalistes, Souleymane Joseph Mané déclare qu’ils ne voulaient pas que les gens fassent le lien entre les syndicats et les partis politiques. «Les gens confondent souvent les hommes politiques et les syndicalistes. Nous avons voulu éviter la confusion entre les questions politiques et les questions syndicales. Nous avons pensé que si nous avions soulevé ces questions dans une période aussi proche du référendum, nous serions considérés com­me des opposants politiques», a-t-il expliqué. Dieynaba KANE

2E PLAN D’ACTIONS DU FUSE :DEBRAYAGE ET GREVE A PARTIR D’AUJOURD’HUI

http://www.sudonline.sn Le Front unitaire des syndicats de l’enseignement (Fuse) a décidé d’un débrayage aujourd’hui, mardi 22 mars à partir de 9h, suivi d’une grève de 48h les mercredi et jeudi pour exiger l’application intégrale des accords.

Le Grand Cadre des Syndicats de l’Enseignement (Gcse) d’Abdou Faty et l’Union Syndicale pour une Éducation de Qualité (Useq) d’Amadou Diaouné ont décidé d’entamer leur second plan d’actions pour l’application intégrale des accords du 17 février 2014. Les secrétaires généraux des syndicats réunis autour du Front unitaire des syndicats d’enseignants (Fuse) vont observer aujourd’hui, mardi 22 mars un débrayage à partir de 9h. Il sera suivi d’une grève totale de 48h les mercredi 23 et jeudi 24 mars 2016.

Ils entendent protester ainsi contre la persistance des retards et des lenteurs dans la mise en œuvre des accords souscrits par le Gouvernement. Dans cette dynamique de lutte, ils invitent l’ensemble des militants de base et tous les autres enseignants à poursuivre le combat pour l’application des accords. Même s’ils ont noté des avancées prônées par le gouvernement, notamment l’engagement de mettre en solde 1000 maîtres et professeurs contractuels aux mois de mars et d’avril 2016, ainsi que l’augmentation du quota de recrutement dans la masse salariale qui passe de 5000 à 7500 agents par an.

Relevant ce manque de volonté des autorités, le Fuse déplore que le gouvernement soit resté évasif sur les points importants et fédérateurs du protocole. Il s’agit, entre autres, de l’insuffisance des mesures préconisées pour éradiquer les lenteurs administratives, les deux tiers des rappels restants de la validation des années de vacation et de contractualisation pour les reclassés comme fonctionnaires. Ibrahima Baldé

TEMPS DE CAREME - LA POUPONNIERE DE LA MEDINA DE 1955 A 2015 :5000 ENFANTS ENTRETENUS EN 60 ANS D’EXISTENCE

http://www.sudonline.sn L’orphelinat de la Médina dénommé «Pouponnière de Médina» continue d’accueillir des nourrissons, malgré quelques difficultés. En 2015, il a atteint la barre des 5000 enfants pris en charge. C’est ce qu’a dit la directrice, sœur Justina De Miguel, lors d’une visite organisée par la communauté d’Emmanuel samedi dernier.

«C’est beau, la pouponnière a de grands parents!» C’est par cette exclamation que la directrice de la Pouponnière de la Médina à Dakar, sœur Justina de Miguel, a qualifié le travail formidable abattu en 60 ans d’existence par le célèbre orphelinat. La Pouponnière de la Médina a déjà recensé 5000 enfants qu’elle a pris en charge entre le 05 août 1955 et le 05 août 2015. La directrice, Sœur Justina de Miguel, l’a fait savoir samedi 12 mars dernier à un groupe de jeunes de l’Ecole de charité et de mission, venus apporter des dons aux enfants. «Nous accueillons ici 80 bébés compris entre 0 et 12 mois. Ils sont pour l’essentiel des enfants orphelins de mère, enfants abandonnés, ou dont les mamans sont hospitalisées. Ici, nous ne cherchons à connaitre ni l’appartenance religieuse de l’enfant, encore moins la provenance sociale. Nous sommes strictement rattachés à la créature humaine», a-t-elle expliqué.

Et Sœur Justina de Miguel de relever que, «des enfants que nous recevons, 85% sont orphelins de maman et 10 à 12% des enfants abandonnés. Ce travail nous est facilité par les procès verbaux de la Police et le Tribunal à l’accueil comme à la sortie. Et ceci grâce au cadre législatif. Présentement, les enfants sont au nombre de 80», déclare-t-elle. Avant de poursuivre: «nous tenons ces enfants ici pour un an. Après, c’est le papa qui décide du sort de l’enfant, où est-ce qu’il va le mettre, entre les mains de qui, en étroite collaboration avec la justice. Ce, après être satisfait des conditions devant permettre d’accueillir l’enfant. Nous ne pouvons pas les accueillir plus d’un an. Nous avons le souci des tout petits. Il faut leur laisser la place. Car notre priorité ce sont les nouveau-nés». Toutefois, la directrice de la pouponnière a révélé qu’ils ont rarement enregistré des cas de décès. «Il est très rare que nous enregistrons des décès. Ici, les enfants sont bien suivis. Nous les amenons chez le pédiatre, si c’est vraiment sérieux. Sinon, ils sont bien traités ici», soutient-elle.

Sœur Justina a accepté de se prononcer sur la subvention accordée par le gouvernement sénégalais à sa structure. «Le gouvernement nous aide beaucoup. Mais c’est difficile d’y faire face. Car, il faut payer les factures d’eau et d’électricité, les salaires du personnel de service et pour l’entretien. Mais nous croyons à la providence. A chaque fois que nous sommes dans le besoin, quelqu’un frappe à la porte pour nous aider. Nous utilisons 500 couches par jours. Et pour les couches que nous lavons à la machine, ça consomme beaucoup d’électricité. Mais au finish, nous sommes contents lorsque nous les voyons tout souriant. Et c’est ça qui ranime notre engagement à aller de l’avant», a-t-elle dit. Brigide Gomis, membre de la communauté d’Emmanuel, est émue et contente d’avoir rendu visite à ces enfants.

«C’était une très grande joie pour nous de visiter ce lieu abritant ces petits enfants avec qui nous aurions bien aimé jouer. Nous sommes contentes. Les enfants sont mignons et nous avons passé un très bon temps avec eux. Nous leur avons apporté quelques présents en espérant que cela leur sera utile», a-t-elle témoigné. Ruth Marjolaine Elo éprouve la même sensation. «Franchement, c’était une bonne expérience pour moi. Car, c’est la première fois que je visite un orphelinat. Nous avons partagé de bons moments avec les enfants. Ils sont beaux. Nous avons voulu même les garder avec nous», a-t-elle avancé. Il faut signaler que l’entretien des lieux et la prise en charge des enfants constituent un énorme travail abattu par 16 personnes dont 4 sœurs de 4 nationalités différentes. Jean Pierre MALOU

COOPERATION MILITAIRE :Des marins sénégalais au camp de Us army

http://www.enqueteplus.com Les dernières restrictions de certains déplacements aux militaires américains désireux de se rendre dans notre pays ne sont qu'une simple mesure de précaution du Pentagone. Car le Sénégal et les Etats-Unis poursuivent leur coopération active dans la lutte contre le crime international, le trafic de drogue et les potentielles sources de financement du terrorisme et du crime organisé en Afrique de l'Ouest et dans les pays du Golfe de Guinée.

Le service de presse des Marines américains a révélé ce lundi que dans le silence total, des fusiliers marins sénégalais ont complété, vendredi dernier, une formation d'un mois avec des instructeurs américains. Il s'agit de la dixième partie d'une série d'exercices visant à outiller les commandos marins sénégalais de différentes compétences inhérentes à des menaces liées au crime international et aux divers trafics illicites dans la sous-région.

Les exercices de formation antérieurs ayant porté sur des opérations à partir de petites embarcations pour mener des raids de plage, les U.S. Marines with Special-Purpose Marine Air-Ground Task Force Crisis Response-Africa se sont concentrés, cette fois, à doter leurs homologues du COFUMACO de compétences au sol. La formation d'un mois, qui a démarré à Toubacouta pour se terminer à Thiès, a ainsi mis l'accent sur les patrouilles, les opérations de reconnaissance, les raids, le tir au combat, entre autres exercices.

Selon le service de presse des Marines américains, le partenariat militaire va continuer entre les Marines américains et les COFUMACO du Sénégal pour protéger des vies tout en préservant l'économie du Sénégal, ainsi qu'en empêchant les groupes terroristes de financer leurs activités dans la sous-région par le trafic de cocaïne, d'héroïne, de médicaments contrefaits, d'êtres humains, d'armes de petit calibre, de diamants, d'ivoire et de cigarettes, entre autres.’’

Preuve que le Sénégal joue un rôle crucial dans ce sens, le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) a lancé, jeudi dernier, le premier exercice combiné "Obangame/Saharan Express 2016", au large des côtes sénégalaises et tout au long du Golfe de Guinée. Il s'agit d'un exercice naval conçu pour améliorer la coopération régionale, la connaissance du domaine maritime, le partage d’informations et l’expertise d’interdiction tactique par les forces navales afin de contrer les activités illicites en mer.

Lors de cet exercice, les forces maritimes d'une trentaine de pays d’Europe et d’Afrique prennent part à un large éventail d'opérations navales en vue d'accroître les capacités des pays du Golfe de Guinée, de dissuader la piraterie, le trafic illicite et d'autres menaces maritimes. L'exercice en cours a lieu tout au long du Golfe de Guinée et aura des centres d'opérations maritimes terrestres à travers la région.

OLUSEGUN OBASANJO SUR LES CRISES ET CONFLITS EN AFRIQUE«LES DIRIGEANTS AFRICAINS RESPONSABLES...»

Fatou NDIAYE

http://www.sudonline.sn Les chefs d’Etats africains sont pour la plupart responsables des conflits et crises qui sévissent sur le continent. L’avis est de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo qui s’exprimait lors de la conférence de presse préparatoire d’une rencontre sur la sécurité prévue en Ethiopie les 16 et 17 avril prochain. Le thème de ce Forum de Tana dont African press organization (Apo) fait écho est «L'Afrique dans l’agenda sécuritaire mondial.»

Certains dirigeants africains sont responsables de l'instabilité sur le continent parce qu'ils ont échoué dans la gestion de la diversité dans leurs pays, a dit l'ancien président nigérian, le général Olusegun Obasanjo qui s’exprimait en marge d’une conférence de presse. tenue en prélude du forum de haut niveau de Tana sur la Sécurité en Afrique prévu en Ethiopie.

Le thème du Forum de Tana de cette année est «l'Afrique dans l’agenda sécuritaire mondial.» Selon l’African press organization (Apo), qui en fait écho hier, lundi 21 mars, le président Obasanjo a également fait remarquer que l’ingérence de l’extérieur dans les affaires de l’Afrique a été la cause de conflits, citant ainsi les frappes aériennes de l'Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) en Libye en 2011 qui ont conduit à l'éviction du pouvoir du colonel Mouammar Kadhafi. Lors de cette conférence de presse sur le prochain Forum de haut niveau de Tana sur la Sécurité en Afrique qui se tiendra en Ethiopie, le général Obasanjo a affirmé que «les répercussions de ces mauvaises politiques se font maintenant sentir au Mali, au Nigeria et au Sahel». Interrogé sur la question de savoir si les dirigeants africains étaient à blâmer pour les conflits sur le continent, il a répondu: «Oui et non.» A en croire Obasanjo, les dirigeants ont déçu leur peuple parce qu'ils ne sont pas capables d'empêcher la marginalisation dans leur société, prévenir l'injustice, réduire le chômage, réduire la pauvreté, et n’avaient pas choisi la voie de la démocratie et de la bonne gouvernance.

L’ECHEC MAJEUR POUR LA PAIX ET LA SECURITE EN AFRIQUE

Sur la question des opérations de maintien de la paix africaines, l’ancien président nigérian a reconnu que le manque de financement des Etats membres de l'Union africaine a été un échec majeur pour la paix et la sécurité sur le continent. En atteste, il a rappelé qu’il a été en charge d’un panel de haut niveau pendant qu’il était chef de l'Etat, pour rechercher des sources alternatives de financement pour l'Union Africaine (Ua), mais que cela n’a abouti à rien. Le président Obasanjo a aussi fait noter qu’au moment où l’Union Africaine entreprenait de mobiliser des fonds pour lutter contre le virus Ebola en Sierra Leone, au Libéria et en Guinée, les Etats membres ont failli de mettre à disposition les fonds. «L'Ua a finalement dû se tourner vers le secteur privé et il a réussi à collecter 40 millions de dollar américain», a déclaré le général Obasanjo, président du Forum de Tana.

L’AFRIQUE ET LE VIRUS EBOLA

L’ancien président nigérian n’a pas manqué de critiquer les Etats membres de l'Ua pour n’avoir pas contribué au budget général de l'Ua, en ajoutant : «Je pense que cela est induit par l'absence de volonté politique». Obasanjo a signifié que le virus Ebola et la migration en partance de l'Afrique ont eu des implications de sécurité, pas seulement pour le continent «parce que nous vivons maintenant dans une communauté mondiale selon laquelle toute chose qui se passe en Afrique, affecte le reste du monde». Le 5ème Forum de Tana de haut niveau aura lieu les 16 et 17 avril 2016 à Bahir Dar en Ethiopie. Plus de 150 participants sont attendus, y compris des chefs d'Etat et de gouvernement en exercice ou non, de hauts fonctionnaires gouvernementaux, des universitaires, des représentants de la société civile, des experts et des décideurs de l'Ua, l'Onu et d'autres institutions internationales.

LIVRE : «DIOR, LE BONHEUR VOLONTAIRE» DE HULO GUILLABERT, LE COMBAT D’UNE FEMME DANS UNE SOCIÉTÉ OPPRESSIVE

http://www.walfnet.com Comment une femme peut-elle s’épanouir et gagner dans une société oppressive ? C’est le débat que l’écrivain Hulo Guillabert pose dans son ouvrage intitulé «Dior, le bonheur volontaire», publié depuis 2011. Il raconte l’histoire d’une fille qui veut vivre son bonheur dans une société broyeuse.

L’auteur révèle que l’ouvrage est autobiographique à 80 %. Les sujets abordés sont ceux de l’enfance maltraitée, du mariage interreligieux, de l’intolérance de la société par rapport à des velléités individuelles, de la volonté dans le caractère féminin pour contourner les règles de la société. «La femme est opprimée que ce soit sur un petit détail ou globalement. Elle est plus opprimée dans les villages où elle supporte le poids de certaines choses. Même la femme moderne est opprimée, parce qu’il y a des moments ou elle n’est pas totalement libérée. On lui rappelle sa place de femme, qu’elle ne peut faire ou dire telle chose. La femme prend de plus en plus des ailes par rapport à des choses qui lui sont dictées, mais reste opprimée», fait-elle constater, samedi au musée de la femme Henriette Bathily, lors de sa conférence sur le thème de l’oppression des femmes dans le contexte de la journée des femmes.

Entre l’acceptation des règles et la bagarre

Opprimée, la femme doit agir, selon Guillabert. «Il y a au départ la volonté d’être heureuse», souligne-t-elle. C’est ce que veut Dior malgré les contraintes de la société. Mais la volonté et l’acceptation sont les deux faces d’une même médaille. A la fin, c’est la société qui broie les volontés d’être heureuses. «La victoire de Dior est la défaite de la société. Mais l’acceptation ne veut pas dire fatalisme», précise-t-elle, car il faut accepter pour pouvoir vaincre. D’après Hulo Guillabert, la leçon derrière ce qui arrive à Dior est qu’il y a une part d’acceptation et une autre de bagarre. Car elle ne se laisse pas aller par les aléas de la vie.

Il y a des conséquences à ne pas s’accepter. La non-acceptation de soi crée un problème d’identité. Il faut une revalorisation de soi. En cela Mme Guillabert diagnostique que notre (Elle s’adresse aux femmes : Ndlr) problème est dans la tête. Selon elle, les femmes ne s’acceptent pas. «On doit trouver notre estime de soi», invite-t-elle.

«L’Afrique ancestrale n’a jamais opprimé les femmes»

Mais la femme africaine n’a pas toujours été opprimée. Hulo Guillabert soutient que ce sont les valeurs plus récentes qui oppriment les femmes. «L’Afrique n’a jamais opprimé les femmes avant une certaine date», soutient-elle. Elle magnifie en ce sens la richesse de la sagesse des ancêtres. «Qu’on arrête de vilipender les ancêtres. Ils sont une part de nous-mêmes», plaide-t-elle en soulignant qu’il y a des sagesses dans la spiritualité africaine. Par exemple, les Dogons découvrent l’étoile Cyrius, invisible à l’œil nu. L’Afrique dite orale, a inventé neuf sortes d’écriture. Elle invite à aller puiser dans les valeurs ancestrales pour apporter des solutions et réussir ce que d’autres ont échoué.

A en croire l’écrivain Guillabert, la société fixe des règles au départ pour le bonheur, mais des dérives peuvent s’en suivre. Ceux qui restent fidèles aux valeurs du terroir sont broyés et ceux qui se sentent broyés appellent au changement. C’est en ce sens que les femmes doivent réagir en passant de l’acceptation à l’action. «Apprendre à prendre le pouvoir, car l’homme a échoué», soutient-elle. Hulo Guillabert fait constater que la société qui opprime les femmes n’ira nulle part. C’est par elles que passent le développement et l’émergence.

Me Abdoulaye Wade défie le Président Macky Sall et annonce son retour.

http://www.pressafrik.com Me Abdoulaye Wade s’est prononcé sur les résultats du référendum. L’ancien président de la République, actuellement en France, s’est interrogé sur la véracité des résultats issus du référendum. Profitant de l’occasion, le prédécesseur de Macky Sall a apporté des éclairages sur les accusations selon lesquelles il aurait la nationalité française.
Revenant sur les circonstances qui ont été à l’origine de sa nationalité française, le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui s’est exprimé sur les ondes de Walf Fm déclare : «Mon père, natif de Saint-Louis et son frère ont fait la guerre de «14-18 ». Moi-même, je suis entré dans l’armée en tant que Français, né à Saint-Louis après l’indépendance».
Et de poursuivre : «Quand il y a indépendance, le droit international dit que ceux qui sont à l’intérieur du territoire conservent leur nationalité. C’est ce qui est arrivé aux communes de Dakar, Rufisque, Saint-Louis et Gorée. La loi stipule que les habitants de ces localités deviennent Sénégalais, sauf ceux qui, le jour de l’indépendance, n’étaient pas au Sénégal. C’était mon cas puisque le jour de la proclamation de l’Indépendance, j’étais à Paris en train de préparer l’agrégation».
Me Wade soutient qu’il a, après ces évènements, renoncé à cette nationalité : «J’ai renoncé à ma nationalité française quand j’ai passé mon concours d’agrégation en 1970. Je vous renvoie au journal officiel, vous verrez : le candidat Abdoulaye Wade de nationalité étrangère. Je suis sur la liste des candidats étrangers. Donc j’ai renoncé à ma nationalité française. Ceux qui disent cela sont dans l’ignorance», martèle-t-il.
Cet éclairage fait, le chef de file des libéraux invite le Président Macky Sall à faire de même : «Tous les présidents du Sénégal devraient faire l’objet d’une enquête. Et Macky Sall aussi devrait apporter des éclairages parce que certains disent qu’il détiendrait les nationalités française et américaine »
Interrogé sur son retour, Me Abdoulaye Wade annonce que : «c’est pour très bientôt. Il faudrait se rapprocher des responsables du Parti démocratique sénégalais tels que Madické Niang, Oumar Sarr, entre autres qui vont vous en informer ».
L’ancien président du Sénégal promet d’autres révélations à son retour. Ousmane Demba Kane

Défaite du NON au référendum – Idrissa Seck accuse le Président Sall

Lignedirecte.sn- Au lendemain de la publication des résultats provisoires du référendum du 20 mars, Idrissa Seck a rencontré la presse ce mardi, pour analyser les raisons de la défaite du camp du NON.

Dans son analyse, le président du conseil départemental de Thiès n’y est pas allé par quatre chemins pour imputer leur défaite au camp présidentiel. D’une manière générale, Idrissa Seck estime que « la très vieille démocratie sénégalaise, qui est le bien le plus précieux de ce pays, ne sort pas grandie de cette élection, à cause de la manière dont le régime de Macky Sall a mené́ et géré ce référendum ». Parmi les raisons de la défaite du camp du NON conduit par l’opposition, il cite la « précipitation et le manque de concertation » qui a fait que l’opposition a été prise au dépourvu. ,

Le président de Rewmi, dénonce également l’achat de conscience mais également le « chantage exercé par le Président en personne sur des maires, des élus et notables ». La non-délivrance de cartes d’électeur qui a privé près de 200 mille citoyens de leur droit de vote, est indexée de même que la supposée « corruption de certains medias et l’intimidation honteuse sur les plus résistants ». A ce propos, Idrissa Seck soutient que « pour défendre la liberté d’expression en France, le Chef de l’Etat s’est précipité à Paris pour arborer son « Je suis Charlie » alors qu’ici, il piétine cette liberté de presse au moyen de la corruption et de l’intimidation ».

Cependant selon les explications du leader de Rewmi, ces irrégularités ont desservi le camp du NON mais elles n’ont pas servi à grand-chose pour le camp du OUI. « Malgré toutes ces manipulations et irrégularités, le Président et son clan ont connu l’échec le plus retentissant de toute l’histoire référendaire du Sénégal depuis l’indépendance », assène Idrissa Seck qui fait allusion au faible taux de participation.

Tout en soulignant que « les référendums ont toujours connu de Senghor à Wade une belle série d’unité », il rappelle que le référendum de 1963 avait enregistré un taux de participation de 94% avec un score du Oui de 99,45%. Celui de 1970, 95,2 % comme taux de participation avec 99,96% pour le OUI. Plus récemment, poursuit le rewmiste, en 2001, sous Wade, le taux de participation était de 65,74% et 94 % de OUI.

« Avec Macky Sall, au regard des chiffres annoncés par les tendances les plus optimistes, 2 électeurs sur 3 ne se sont pas déplacés et le Oui se glorifie d’avoir seulement un votant sur 2 », constate-t-il.

Pis, selon l’analyse de Idrissa Seck, « en seulement 4 ans d’exercice du pouvoir, l’électorat du Président Sall s’érode de moitié ». La preuve, « en mars 2012, 1.909.244 électeurs ont voté pour lui et en mars 2016, 710.000 d’entre eux lui ont tourné le dos. Seulement 1.200 000 lui ont dit Oui ».

C’est sur cela qu’il doit méditer. Les raisons de cette érosion sont connues de tous. A son incompétence et son déshonneur, il veut maintenant s’ériger en tyran allergique à toute contestation ou opposition sérieuse », conclu M. Seck.

S’agissant du faible taux de participation, le patron de Rewmi soutient que « la loi constitutionnelle votée dans de telles conditions, avec une aussi faible participation des citoyens, et à une majorité aussi étriquée, est peut-être légale, mais elle n’est point légitime ». Car, poursuit-il, « la Constitution, qui est le contrat de base de la société́, doit toujours recueillir le consensus absolu ou à̀ tout le moins le plus large possible »

Scrutin référendaire du 20 mars : Le Oui a pesé 62,54 % de l’électorat

Ferloo.com – Le camp du Oui, dans le cadre du scrutin référendaire du 20 mars 2016 a de quoi pavoiser.Les résultats provisoires montrent qu’il y a eu un vrai raz-de marée si on devait se mettre dans le cas d’une élection.

La preuve, avec globalement 1 225 708 voix, le camp du Oui a obtenu 1 959 873 suffrages valablement exprimés, soit un taux de 62,54%. Alors que le camp du Non s ‘incline avec 733 725 voix , soit 37,44%. Le Oui est sorti victorieux dans 13 des 14 régions du Sénégal. Selon Le Populaire, le Non n’a gagné que la région de Diourbel avec 59, 81% des 167 703 suffrages valablement exprimés.

Ces résultats ont aussi montré que la plupart des leaders qui visent le fauteuil présidentiel ont du travail à faire si cettee tendance devait se poursuivre dans le cadre des prochaines jutes électorales.

Scrutin référendaire du 20 mars : Le Réseau des observateurs citoyens « satisfait » du déroulement

Ferloo.com – Le Réseau des observateurs citoyens se félicite du bon déroulement du scrutin référendaire du 20 mars dernier au Sénégal. Dans leur rapport d’observation, le Professeur Babacar Guèye et ses camarades relèvent des manquements qui nécessitent selon eux pour formuler des recommandations. Ils l’ont faire savoir mardi.

Faible affluence : «Plus d’un million d’électeurs seront retirés du fichier éléctoral», Abdoulaye Daouda Diallo

http://www.pressafrik.com Le gouvernement du Sénégal compte trouver une solution au faible taux de participation aux élections. Un manque d’intérêt qui pousse les autorités à croire qu’il faudra revoir le fichier électoral de 2005, où il existe plus d’ 1 million 500 mille électeurs, sur 5.499.406 valablement inscrits, et qui ne votent pas depuis qu’ils sont inscrits dans ce fichier. Raison pour laquelle, une refonte de ce fichier est nécessaire. Le ministre de l'Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo a fait face à la presse aujourd'hui pour revenir sur le référendum de ce dimanche 20 mars.

Le très faible taux de participation des électeurs au scrutin référendaire de dimanche dernier, interpelle au plus haut point les autorités de la République. Et, pour y remédier le gouvernement du Sénégal va dans un avenir proche procéder au nettoyage du fichier électoral.
Selon le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, «le gouvernement va revoir le fichier électoral issue des accords entre les différentes parties du jeu politique en 2005, cela fait suite à l’accroissement inverse du taux de participation. C’est ainsi que prés d’ 1 million 500 mille électeurs qui sont dans le fichier depuis cette date et qui ne votent pas, devront être enlevées pour avoir un fichier électoral fiable".
Et pour y arriver, Abdoulaye Daouda Diallo a annoncé que la tutelle "va entamer des pourparlers avec les partis politiques pour une refonte du fichier électoral».
A en croire ​le ministre en charge des élections, ce faible taux de participation pour ce référendum avoisinerai 40,42% autrement dit moins de 50% des électeurs valablement inscrits et qui sont au nombre de 5 496 406 avec 2 221 647 votants. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait cette déclaration aujourd’hui dans les locaux de son département pour revenir sur les conditions d’organisation de ce quatrième référendum. Khadim FALL

Abdoulaye Daouda Diallo savonne Sidy Lamine Niasse et le Dg de

l’Artp

Seneweb.com Le ministre de l'Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, est revenu lors de sa conférence de presse de ce mardi sur les événements survenus au Groupe Walfadjri, dimanche dernier, jour du référendum.

«Ce que le Directeur général de l’Artp (Autorité de régulation des postes et télécommunications) a dit est suffisant. Il s’était agi simplement d’une sommation à apporter à l’autorité de cette télévision. Mais ce qu’il faudra quand même noter, c’est que dans tous les cas c’est une chose qui s’arrêtera, quoi qu’il arrive. Nous ne pouvons pas permettre à un groupe de presse ou une personne tout simplement, de continuer la propagande en dehors des délais légaux fixés. Ce qui s’est passé, vous le savez tous. La campagne, officiellement, s’arrêtait le 18 mars à minuit. Il n’était plus possible, à partir de cet instant, qu’un sénégalais de quelque bord qu’il soit, puisse continuer de faire de la propagande. Ce qui a été constaté ce jour-là, c’est que la propagande a continué, le jour du scrutin», soutient le ministre de l'Intérieur.

Cependant, il n’a pas cautionné la visite musclée du Dg de l’Artp, même s’il reconnait que cela relevait de ses fonctions. «La décision revenait à l’autorité habilitée de (…) faire les sommations qu’il faut. Mais, je pense que, comme l’a si bien dit cette autorité (Sidy Lamine Niasse), ce n’était pas quand même le lieu, disons, d’aller pour tenter une quelconque rupture de signal ou une coupure. Les moyens techniques sont là. On n’a pas besoin de faire tous ces déplacements-là», a précisé le ministre.

Il prévient que des mesures seront dorénavant prises en amont des élections pour éviter que de pareilles situations ne se reproduisent. «Nous prendrons toutes les dispositions appropriées pour qu’à l’avenir ces manquements ne puissent être constatés», a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo.: Youssoupha Mine –

Homère Seck, Président du Conseil Départemental de Rufisque : " Malgré la victoire, nous devons faire une analyse froide de la situation "

http://www.dakaractu.com Après la victoire du Oui dans le département de Rufisque, Homère Seck est revenu sur ce résultat positif. Mais sans verser dans l'euphorie, le Président du Conseil départemental de Rufisque interpelle tous les responsables dudit département pour une analyse froide de la situation.

"Les résultats enregistrés dans le département méritent une analyse froide de la situation. Parce-que malgré la victoire il faut signaler un vote important du Non. Ce vote est dû à des incompréhensions. C'est pourquoi il est important de convoquer tous les responsables pour faire un diagnostic afin de souligner ces incompréhensions qui risquent d'être préjudiciables au Président de la République" , a déclaré Homère Seck au lendemain de la victoire du Oui au référendum du 20 mars.
Un appel qui ne l'empêche tout de même pas de se satisfaire des résultats dans sa circonscription administrative. "Je voudrais féliciter la population de Rufisque qui a compris que ce projet de Constitution va dans le sens de l'approfondissement de la démocratie et du renforcement de nos institutions. Nous félicitons et remercions tout le monde notamment les responsables, les partis alliés, les femmes, les jeunes , etc.", se réjouit-il, avant de saluer ce nouvel élan de citoyenneté avec une mention spéciale à la population de Minam qui en dépit des difficultés a voté Oui.
Dans le même élan , le Président du Conseil départemental de Rufisque se satisfait des résultats du référendum en ce sens qu'il a gagné tout le département de Rufisque. Cette victoire, clame-t-il, est l'illustration parfaite de la suprématie du camp du Président de la République.

RESULTATS PUBLIES PAR LA COMMISSION DE RECENSEMENT DES VOTES DE THIES :Le «Non» dépose un recours en annulation du scrutin

http://www.assavoir.sn Au terme du scrutin référendaire, les résultats publiés hier par la commission départementale de recensement des votes de Thiès donnent le « Non » majoritaire dans la commune et perdant dans le département. Le « Non » ne s’est imposé dans la commune qu’avec un différentiel de 5.782 voix, pour un taux de participation de 40,02%, mais a déposé un recours en annulation de certains procès-verbaux.

Les résultats provisoires publiés hier par la commission départementale de recensement des votes de Thiès fait ressortir une victoire du « Non » dans la ville de Thiès, avec un différentiel de 5.782 voix. Pendant ce temps, le département est tombé dans l’escarcelle du « Oui », avec un différentiel de 1.290 voix, pour un taux de participation est de 40,02%. Ainsi pour le département, sur les 114.762 suffrages valablement exprimés, le « Oui » a engrangé 58.026 voix soit 50,56% et le « non », 56.736 suffrages soit 49,43%. En ce qui concerne les trois communes de la ville, le « Non » est arrivé partout en tête avec un différentiel de 1.485 à Thiès-Nord, 3.489 à Thiès-Est et 815 à Thiès-Ouest. Pour les résultats globaux de la ville, le « Non » arrive en tête avec 31.523 voix contre 25.741 pour le « Oui ». Au-delà des trois communes de la ville de Thiès, trois autres communes du département ont viré au rose. Il s’agit de Pout, Khombole et Ndiéyène Sirakh.

Dans la commune, ces résultats reflètent une très grande avancée de la coalition Benno Bokk Yaakaar, qui est en train de rompre l’hégémonie de Idrissa Seck dans la ville de Thiès. D’ailleurs les rapports de force au point arithmétique dénotent que le camp de Idrissa Seck est désormais minoritaire dans la ville, car il n’a pu devancer Benno Bokk Yaakaar que de 5.782 voix, alors qu’il comprend pratiquement toutes les sensibilités politiques, qui avaient participé effectivement sous leur bannière, à la compétition lors des dernières élections locales.

LE FRONT DU NON DEPOSE UN RECOURS EN ANNULATION

Le front du Non a rejeté les résultats publiés par la commission de recensement des votes et a déposé un recours en annulation de certains procès-verbaux. Selon Pape Moussé Diop, les choses ne se sont pas déroulées dans la légalité et une légèreté caractérisée a été notée dans certains procès-verbaux avec des erreurs manifestes de calcul. Il poursuit « sur le nombre d’inscrits, la commission de recensement des votes parle de 290.028 inscrits dans le département là où l’autorité administrative fait état de 330.000 inscrits ». C’est après l’analyse de tous ces faits et des différentes anomalies notées dans le déroulement du processus, renseigne Pape Moussé Diop, que le front a décidé de déposer un recours en annulation de certains procès-verbaux. A côté de ces manquements, il relève les tricheries dans les bureaux de vote, les achats de conscience, l’opération de débauchage, etc. Pour le reste déclare Pape Moussé Diop, « nous les attendons en 2017 »

DR PAPE AMADOU NDIAYE« Idy ne peut plus se targuer d’être le maître de Thiès »

Pour le Dr Pape Amadou Ndiaye responsable de l’Alliance pour la République (APR) à Thiès-Ouest, pour la première fois, Idrissa Seck a été bousculé jusque dans ses derniers retranchements. Il poursuit : «il était totalement hégémonique dans son centre de vote de l’école Malick Kaïré Diaw, aujourd’hui il n’a pu gagner qu’avec moins de 100 voix, malgré les intimidations, les achats de conscience, le transfert important d’électeurs. Il ne peut plus se targuer d’être le maître de Thiès. A la commune de Thiès-Est, où il avait gagné les locales avec un différentiel particulièrement élevé de 7000 voix, aujourd’hui il n’est qu’à 4.000 voix. Et il en est de même au Nord. Il est maintenant clair, Thiès a tourné le dos à Idrissa Seck. Pour achever le travail, il suffit juste que le président de la République appuie les responsables et que ces derniers soient à leur tour unis. Le département de Thiès a basculé et la ville de Thiès n’appartient plus à personne. Il ne reste plus que quelques petites poches dans la ville et l’appui du Président de la République, combiné à l’unité de tous les responsables permettra à coup de le balayer en 2017 ».

PAPE SIRE DIA GAGNE TROIS CENTRES DE VOTE

La cellule d’Initiatives politiques de Pape Siré Dia, a la même lecture de la situation. Pape Sarr chargé de la commission de la cellule déclare, lors d’un point de presse : « un mythe est en train de s’effondrer, Thiès n’est le fief de personne, Thiès n’appartient à personne. La démystification progressive du président du Conseil départemental est rendue possible grâce à la lucidité d’hommes politiques ». Dans le lot, il cite Pape Siré Dia qui a gagné trois centres de vote dans sa zone et contribué à réduire l’écart dans d’autres et c’est pourquoi un appel a été lancé à l’endroit du chef de l’Etat, pour renforcer le directeur général de la Poste, afin que le travail politique entamé soit achevé et que Thiès et son département tombent définitivement dans l’escarcelle du président de la République».Mbaye SAMB(L'as)

Moustapha Diakhaté, Président du Groupe parlementaire BBY – « La place de Touba n’est pas dans l’opposition »

iGFM – (Dakar) Le président du Groupe parlementaire « Benno Bokk Yakaar » (Bby) a déclaré ce mardi face à la presse que « la place de Touba, n’est pas dans l’opposition ». Il faisait allusion à la défaite du camp du « Oui » à Touba, capitale du Mouridisme, au référendum du 20 mars.

La défaite de l’Alliance pour la République (Apr) à Touba, au référendum du 20 mars 2016 a occupé ce mardi une bonne place des débats lors du point de presse organisé par le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakkar, ce mardi à Dakar. « La place de Touba n’est pas dans l’opposition. Touba n’est pas n’importe quelle ville. C’est la ville du Cheikh Ahmadou Bamba, c’est la capitale du mouridisme. Depuis l’indépendance, Touba a toujours été avec le pouvoir » a dit M. Diakhaté, pour déplorer le basculement de la ville sainte dans le camp du « Non ».

Analysant les résultats du camp du « Oui’ à Touba, M. Diakhaté a indiqué qu’ il y a trois éléments qui expliquent cette défaite de leur camp. « D’abord, un problème de leadership politique local, ensuite, l’arrogance de certains responsables politiques locaux et enfin les querelles entre certains petits fils de Cheikh Ahmadou Bamba » dit-il.

Face à cette situation, il a demandé au président de la République d’en tirer toutes les conséquences et de prendre les mesures qui s’imposent pour renverser la tendance.Harouna FALL

« Front Ñaani Bañna » : Thiat traite le projet de constitution de « chiffon » et prend la défense de Fadel Barro

http://www.dakaractu.com Le rappeur Thiat membre du « Front Ñaani Bañna » a indiqué en conférence de presse cet après-midi que le projet de révision soumis aux sénégalais par Macky Sall « n’est qu’un brouillon, un chiffon » pour valider son reniement. D’ailleurs, indique-t-il, le référendum de dimanche dernier ne devait même pas être appelé comme tel, puisque ne respectant pas les préalables à accomplir dans ces cas de figure. « Moi je ne l’appelle plus référendum, parce qu'il n’a jamais eu les préalables propres à cela. Le débat c’était sur le mandat, le débat donc dès le début a perdu sa quintessence. Macky Sall a essayé de faire valider son « wakh wakhète » par une frange de la population. Il dira aux Sénégalais demain nous avons fait du « wakh wakhète ».
« Notre Non est très clair, ajoutera t-il, répondant à une question des journalistes « on ne pouvait pas valider ce brouillon, ce chiffon de Macky Sall »
Le rappeur a tenu aussi à faire voir la différence sur cette consultation est d’autres élections ou il s’agit de faire valoir une représentativité. Prenant ainsi la défense de son camarade de mouvement Fadel Barro qui a perdu son bureau de vote dans la commune de Kaolack.
« Dimanche passé, Fadel Barro n’était candidat à rien du tout, qui a perdu quoi ? On n’était pas dans des élections de représentativité. Nous n’aspirons à prendre aucun pouvoir, nous sommes allés voter et dire Non à une proposition de loi ».

Me Mame Adama Gueye du front du NON « La corruption a faussé l’expression du suffrage des électeurs »

http://jotay.net/ Les enseignements tirés du référendum tombent et le front du non est catégorique sur « la mascarade et la parodie d’exercice démocratique » que les Sénégalais ont eu à assister avant et pendant le référendum selon Me Mame Adama Gueye. Sans oublier « la corruption qui a faussé l’expression du suffrage des électeurs» selon l’avocat.

48 heures après les résultats du référendum après la victoire du Oui, le front du non a fait face à la presse pour dans un premier temps remettre en cause la crédibilité de la tournure du référendum. «Nous venons d’assister à une parodie d’exercice démocratique. Ce scrutin évalué dans sa globalité est une mascarade parce qu’un scrutin à une vocation de permettre un jeu franc et ouvert entre des candidats sur la base des principes de l’équité et de l’égalité» tente de recadrer ainsi Me Gueye. Et de poursuivre : « tout ce qui a été fait dans ce processus a contribué à rompre gravement l’égalité entre les candidats et a violé gravement tous les principes qui doivent contribuer normalement gouverner une élection transparente». Remettant en cause les conditions de fixation de l’élection il soutient que le Président de la République s’est bien préparé et à fixer une date en fonction de sa préparation. « Il a imposé une date et cela ne participe pas d’un consensus nécessaire pour permettre de respecter les principes nécessaires d’équité». En deuxième lieu, Mame Adama Gueye a axé son speech sur la conduite tenue par le président de la République et son camp qui ont «violé l’état de droit en lançant une campagne électorale avant l’ouverture de la campagne ». Car, dit-il, « il y a une propagande outrancière du Oui à travers tous les panneaux du Sénégal».

S’attaquant à un autre point, l’avocat a fait le procès de la Rts qui, nonobstant les communiqués du Cnra qui a dénoncé « l’inéquité dans le traitement de la campagne par la télévision nationale», a fait fie des communiqués de l’organe de contrôle en continuant la propagande en faveur du oui. Soulignant au passage l’aveu d’impuissance du Cnra, Me Mame Adama Gueye met aussi l’accent sur les remarques du Cored qui a aussi pointé du doigt la partialité d’une certaine partie de la presse privée. A ses yeux ce sont là « des facteurs de déséquilibre qui entachent le processus électoral».

Autre facteur capital qui a « faussé l’expression du suffrage des électeurs» selon le porte parole du jour du front du Non, c’est « la corruption systématique qui a été mis en œuvre en violation du code électoral parce que l’achat des consciences est interdit par l’article 104 du code électoral».Samba THIAM (Jotay.net).

Khalifa Sall s’explique au lendemain de sa défaite.

http://www.pressafrik.com Khalifa Ababacar Sall accepte sa défaite et félicite le pouvoir pour sa victoire lors du référendum. Cependant, le maire de Dakar déplore certains manquements dans l’organisation du scrutin qui pourraient expliquer leur débandade et le faible taux de participation.

Le camp du Oui a gagné son pari. Le maire de Dakar, l’accepte. Néanmoins, il déplore certains manquements qui, selon lui, devraient être rectifiés : «Nous avons besoin d’un scrutin sincère, basé sur un certain nombre de prérequis que les autorités qui organisent les élections doivent respecter et mettre en place. On nous a signalé entre autres problèmes que les assesseurs et les secrétaires ne figuraient pas dans les décisions. C’est une fraude qui ne dit pas son nom», a-t-il déclaré.
Mais, malgré cette défaite, l’édile de la capitale sénégalaise est d’avis que si c’était à recommencer, il aurait refait la même chose car, soutient-il : «je préfère perdre des cartes que perdre mon âme et mes convictions. C’est un combat pour des valeurs et des convictions».
Le maire socialiste considère aussi que le référendum a été organisé dans la précipitation. Ce qui explique le faible taux de participation car, les différents acteurs n’ont pas eu le temps de battre campagne normalement : «Chacun de nous s’y est mis à la va-vite. Donc le travail d’information, de mobilisation et de conscientisation n’a pas été suffisamment accompli. En plus, quand le référendum n’est pas inclusif et participatif, les citoyens ont l’habitude de s’en désintéresser. Le taux de participation n’est jamais de même niveau que quand il s’agit des élections locales ou de l’élection présidentielle», a-t-il conclu.Ousmane Demba Kane

Taxawu Dakar – Les leçons d’un naufrage collectif

Après la défaite du 20 mars, Khalifa Sall et ses ouailles devront assumer leur statut d’opposants déclarés. Dakar risque d’être trop étroit pour cette cohabitation.

C’est la soupe aux grimaces au lendemain du référendum dans le camp de Taxawu Dakar. A l’image de leur leader défait, les Khalifa’s boys affichent la mine des mauvais jours. Ils ont tous été battus dans leurs fiefs et parfois jusque dans leur bureau de vote. Avec une saveur de revanche, l’ex-Pm Aminata Touré a blanchi le scalp du maire de Dakar et éminente figure du NON. Le camp du OUI a eu la peau de Barth, tonitruant maire de Mermoz- Sacré-Cœur, mis en minorité sur cinq des six centres de vote de sa commune.

Dans le tableau de chasse du camp du OUI figurent d’autres proies non négligeables. Il faut mettre dans la besace le maire de la Médina Bamba Fall, thuriféraire du NON surpassé dans son propre bureau de vote à Gibraltar. La défaite du maire Idrissa Diallo à Dalifort qui a déclaré ouvertement que le Ps aura son candidat à la prochaine présidentielle prend les allures d’un désaveu. A la Patte d’Oie le maire Banda Diop, disciple du “Khalife”, est malmené dans les suffrages.

Aux Parcelles Assainies, le pouvoir a réussi son coup, en chassant en meute. Mbaye Ndiaye et le ministre des Finances Amadou Ba ont lavé l’affront des locales de 2014 infligé par Moussa Sy. Deux “khalifa’s boys” ont réussi à sauver la face : les maires de Taxawu Dakar Alioune Ndoye de Dakar-Plateau et Jean Baptiste Diouf de Grand Dakar. Ils ont eu l’heur de suivre Ousmane Tanor Dieng dans la mouvance du OUI. Au-delà des débâcles individuelles, ce référendum est un naufrage collectif pour Taxawu Dakar, stoppé net dans son élan.

Aux élections locales de 2014, cette entité politique était sortie auréolée de victoire. Sous la houlette de Khalifa Sall, une bande de jeunes maires avait réussi à soustraire de la tutelle du pouvoir les communes les plus riches de Dakar. Deux ans seulement après son arrivée en place, cette défaite a été un véritable choc pour le camp de Macky Sall.

De grosses pointures de l’APR se sont retrouvées sans légitimité politique à la base. Et du coup limogées du gouvernement : Mimi Touré, Mbaye Ndiaye, Seydou Guèye, entre autres. Le coup de maître réussi par ‘’Taxawu Dakar’’ aux locales de 2014 a donc imposé cette coalition, sans structure formelle, comme une entité politique qui compte dans l’espace politique Sénégal. Et Khalifa Sall est devenu une sorte de parrain politique aux ambitions présidentielles.

Bas les masques

Fort de leur légitimité populaire, Barth et Cie se sont posés de facto en contre-pouvoir local face au gouvernement central. Il y a eu plusieurs passes d’armes. L’acte III de la décentralisation a été une lancinante pomme de discorde entre l’Exécutif et les mairies contrôlées par Taxawu Dakar. Pour les partisans de Khalifa Sall, l’acte III n’est qu’un subterfuge politique pour contenir le maire de la capitale. Les relations sont restées tendues entre l’Exécutif et les élus locaux. En témoigne la récente bataille de la Place de l’Indépendance entre l’édile de la capitale et le ministre Diène Farba.

Quelles leçons tirer pour Taxawu Dakar après la victoire du OUI au référendum ? Ses maires s’étaient impliqués corps et âme dans la campagne pour le NON. Ils se sont posés en indignés du système Macky, fustigeant le “wax waxeet”.

Cette campagne pour le NON était en réalité une bataille de positionnement pour Khalifa Sall et ses maires souteneurs. Un sorte de rodage avant les législatives de 2017 et la Présidentielle de 2019. Le maire de la capitale qui, jusque-là, avançait masqué, doit désormais assumer son destin d’opposant. Il est allé trop loin pour reculer.Enquête

Moussa Diaw, chercheur : « Le PS est indispensable à Khalifa Sall »

Ferloo.com – Avec les résultats sortis du scrutin référendaire du 20 mars dernier, le maire de Dakar est en mauvaise posture alors qu’il est prêté à des ambitions présidentielles. C’est possible, indique Moussa Diaw, chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger (Ugb) dans l’Enquête, mais à condition que Khalifa Sall ne s’éloigne pas du Parti socialiste.

«Il va falloir à Khalifa et à ses amis de se revoir et faire une analyse approfondie de la situation et surtout reprendre place dans le parti. Parce que, pour Khalifa Sall, le Ps est indispensable, si jamais il a des ambitions pour la prochaine échéance présidentielle», suggère-t-il.

Dans son analyse, M. Diaw poursuit que «ces résultats ne le mettent pas dans une situation confortable pour briguer un mandat présidentiel. Il va falloir beaucoup travailler, remobiliser ses troupes, réorganiser ses équipes qui pourraient quand même jouer un rôle important pour reprendre de la place dans cet espace».

Cheikh Seck, Ps: «Khalifa et ses proches maires doivent démissionner»

http://www.pressafrik.com La défaite de l’opposition lors du référendum a fragilisé Khalifa Sall au sein de sa formation politique. En effet, après la raclée subie par les maires de la coalition Taxawu Dakar, Cheikh Seck, l’un des membres du Parti socialiste (Ps) a réclamé leur démission.

«Khalifa Sall et ses proches maires demandaient au Président Macky Sall de tirer les leçons en cas de victoire du Non au référendum, c'est à dire de démissionner. Aujourd'hui, c'est eux qui doivent le faire après leur humiliante défaite», a déclaré le maire de Ndindy.

Selon Cheikh Seck, l’édile de Dakar et ses partisans ont perdu leur légitimité car leurs administrés leur ont tourné le dos : «Lui, Barthélémy, Bamba Fall, Idrissa Diallo et les autres ne peuvent plus parler au nom de leurs populations respectives parce qu'ils ont été battus de manière lamentable».

Sa position est motivée par «l’indiscipline caractérisée» du maire de la capitale sénégalaise et de ses ouailles. D’ailleurs, informe-t-il, les instances du parti de Léopold Sédar Senghor sont en train de voir les sanctions à leur infliger. Ousmane Demba Kane

Bamba Fall, maire de Médina: " Nous n'avons pas perdu "

Seneweb.com Malgré la défaite au scrutin du 20 mars dernier, Bamba Fall ne s'avoue pas vaincu. "C'est n'est pas le Oui qui a gagné mais plutôt l'abstention, avec un taux de 60%. Le Oui a gagné à hauteur de 55% contre 45%. Je pense que le président doit avoir peur parce qu'il a été élu à 65%", analyse-t-il dans les colonnes du journal L'Observateur. Selon lui, Macky Sall doit procéder à une introspection et faire en sorte que les 15 points participent à la démocratie et à la stabilité du pays. Quant à son avenir au Ps, le maire de la Médina, réaffirme son ancrage et soutient qu'il continuera à y participer aux élections et à y occuper que des postes électifs.

ZIGUINCHOR : Le camp de Baldé va introduire un recours si le OUI est déclaré majoritaire

http://www.dakaractu.com La coordination du pôle sud des militants "Non", dirigée par le maire de Ziguinchor (sud), Abdoulaye Baldé, va introduire un recours auprès des autorités compétentes si "la victoire du +Non+ dans la commune" dans cette commune n’est pas confirmée par l’administration électorale, a annoncé l’un de ses membres, Pape Mamaye Diockou.
"Le +Non+ l’a remporté dans la commune de Ziguinchor, avec un score de 13.757 voix, contre 13.636 pour le +oui+. Ce sont les résultats dont nous disposons. Mais nous avons constaté qu’il y a une tentative (…) de manipulation de l’opinion", a réagi M. Diockou, par ailleurs responsable des jeunes de l’Union centriste du Sénégal (UCS, opposition), le parti d’Abdoulaye Baldé.
Lors d’un point de presse à la mairie de Ziguinchor, les proches d’Abdoulaye Baldé ont dit qu’ils attendaient la confirmation de la victoire du "Non" au référendum dans leur commune.
"Nous appelons la presse et les autorités administratives à la vigilance. Si on nous confisque la victoire du +Non+ dans la commune de Ziguinchor, nous allons user des voies légales en déposant un recours", a affirmé Pape Mamaye Diockou.
"Nous ne voulons pas vivre le syndrome de Saint-Louis aux élections locales de 2014", a-t-il averti, faisant allusion à une victoire revendiquée par l’opposition aux élections municipales de cette ville du nord, malgré la proclamation du triomphe de la mouvance présidentielle par les autorités compétentes.
L’opposition avait estimé que sa victoire aux élections de la mairie de Saint-Louis avait été confisquée.
"Quiconque donnera le +Non+ au vaincu, à Ziguinchor, nous trouvera sur son chemin. Nous allons user de toutes les procédures légales. C’est heureux que le recours existe en matière électorale", a prévenu M. Diockou.
Avant les proches d’Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor, Doudou Ka, Benoit Sambou, Innocence Ntap Ndiaye et Aminata Angélique Manga, des responsables locaux de la mouvance présidentielle, ont tenu un point de presse, lors duquel ils ont revendiqué la victoire du "Oui", avec 13.690 voix, contre 13.631 pour le "Non".
L’administration électorale et les autorités judiciaires locales, qui doivent proclamer les résultats du scrutin référendaire de dimanche à l’échelle de la commune de Ziguinchor, ne s’étaient pas encore prononcées lundi soir.
"Il faut attendre les résultats officiels. Ce sont les seuls qui vaillent", a confié à l’APS une source administrative locale.

Babacar Gaye amer : "Cette victoire à la Pyrrhus n'honore pas le Président Macky Sall..."

http://www.leral.net Le Oui a gagné au référendum de dimanche dernier. Mais, dans un entretien accordé au Populaire, le porte parole du Parti démocratique sénégalais estime qu'il n'y a pas matière à jubiler pour les vainqueurs au vu du score obtenu par le camp présidentiel et le taux d'abstention noté pour cette consultation populaire. Tout le contraire du camp du Non qui peut bien, selon lui, pavoiser.

Invité à donner ses impressions sur les premières tendances observées jusqu'ici, Babacar Gaye ne passe pas par quatre chemins pour minimiser voire flétrir cette victoire du Oui. "Les résultats donnent un Oui gagnant sans triomphe. Les citoyens, dans leur écrasante majorité, n'ont pas trouvé un intérêt à arbitrer les deux camps que ce référendum mal préparé a opposés. Ils se sont abstenus pour ne pas donner de crédit à ce projet de réformes constitutionnelles que leur proposait le Président Macky Sall", a dit le responsable libéral qui renseigne que "c'est le plus fort taux d'abstention que l'histoire politique sénégalaise a connu".

A l'en croire, le chef de l'Etat, la transhumance et l'impartialité des médias qu'il traite de corrompus, etc. constituent un cocktail qui a faussé le jeu dès le départ. "L'implication personnelle du Président Macky Sall, le débauchage tout azimut de politiciens sans scrupules, l'achat des consciences avec les deniers publics, le parti pris manifeste de la Rts et de certains groupes de presse corrompus dans la retransmission des activités liées à la campagne de sensibilisation ont privé à cette consultation populaire toute son essence", a-t-il dit.

Aussi, M. Gaye trouve-t-il qu'il n'y a pas de raison pour le chef de l'Etat de crier victoire. "On a senti un pouvoir aux abois plus qu'un leadership désincarné. C'est pourquoi cette victoire à la Pyrrhus n'honore pas le Président Macky Sall qui avait promis une profonde réforme des institutions. Si les tendances se confirment, le courant du Non a toute les raisons de pavoiser", a-t-il dit avant d'argumenter : "En effet, réaliser un tel score - 45 à 47% - et faire jeu égal avec le courant du Oui en deux semaines de préparation et sans moyens adéquats, me semble être un résultat correct d'autant que, dans l'histoire politique du Sénégal 6% a été le record absolu du Non lors d'un référendum. Macky Sall gagne et perd. Sa Constitution n'accroche pas. Il doit en tirer toutes les conséquences politiques", souligne-t-il.

COMMUNE DE KAFFRINE; Ablaye Sow fait mieux que Wilane, Mata Sy Diallo et Babacar Gaye

S’il y a eu une transhumance qui a surpris plus d’un, c’est incontestablement celle de Abdoulaye Saydou Sow plus connu sous le nom de Ablaye Sow. Libéral convaincu qui a été de tous les combats du Pds depuis son jeune âge, Abdoulaye Sow a quitté la barque de Wade pour le yacht de Macky Sall à la veille du scrutin référendaire. Mais si ce départ est un coup dur pour les libéraux, le président de l’Apr et président de la République lui se frotte les mains. Tellement la prise est importante.

Polémiste réputé, Abdoulaye Sow, membre éminent du mouvement associatif (il est vice-président de la Fédération sénégalaise de football) est de la race des hommes politiques qui peuvent se prévaloir d’une légitimité certaine dans son lieu de naissance. La preuve par le référendum de dimanche dernier.

A Kaffrine où il a son fief, il a fait le score le plus appréciable dans son bureau de vote. Mieux que Abdoulaye Wilane et beaucoup mieux que Babacar Gaye (Pds) et Mata Sy Diallo (Grand parti).

Au bureau de vote numéro 5 du centre de vote de l’Ecole 5 où il a accompli son devoir citoyen, Ablaye Sow a réussi à mettre dans l’escarcelle du « Oui » 219 votes favorables contre seulement 82 pour le « Non ». Soit un écart considérable de 137 voix.

Abdoulaye Wilane, le maire de la commune qui a voté dans le même centre mais au bureau 1, a eu 206 suffrages pour le « Oui » contre 84 pour le « Non ». Soit une différence de 122 voix.

Babacar Gaye et Mata Sy Diallo quant à eux ont perdu jusque dans leurs bureaux de vite. Le porte-parole du Pds a eu 118 votes pour le « Non » contre 177 pour le « Oui ». L'(ex) lionne du Ndoucoumane n’a pu engranger que 120 suffrages pour le « Non » devant la déferlante du « Oui » qui a enregistré 166 voix favorables.

L’autre remarque, c’est que dans tous les six (6) bureaux de vote, la déferlante « Oui » a remporté la victoire. Au finish, elle s’est retrouvée avec 4133 voix contre 2069 pour le « Oui ».

PARADE DANS LES RUES DE KAFFRINE

Le lendemain du scrutin a été un jour de fête pour les « Ouiistes » à Kaffrine. A la tête d’un cortège d’une cinquantaine de voitures, Abdoulaye Sow a fait le tour de la ville pour remercier la population et fêter la « victoire du président de la République ». Il y avait dans le cortège tous les responsables apéristes de la zone qui ont décidé de désormais travailler main dans la main. Parmi eux Gnilane Ndiaye, Leyti Ndiaye…

REVANCHE DE ABLAYE SOW ?

Cette victoire ressemble à une revanche de Ablaye Sow. Libéral depuis sa tendre jeunesse, Abdoulaye Sow n’a jamais été récompensée à la hauteur du travail qu’il abat dans sa zone lorsque Me Abdoulaye Wade est arrivé au pouvoir. Ni politiquement ni administrativement, aucun poste de responsabilité ne lui a été confié durant tout le magistère de Wade. Il n’a jamais été nommé ministre, Directeur général ou président de Conseil d’administration malgré les énormes

sacrifices consentis et le travail à la base qu’il abattait.

Politiquement aussi, il a toujours été relégué derrière d’autres responsables pourtant pas plus représentatifs que lui.

Administrateur civil depuis peu, peut-être que Macky Sall va réparer cette injustice qui n’a que trop duré…

Yoro Dia sur le référendum : «C’est inquiétant que 60% de l’électorat ne se sentent pas concernés»

Seneweb.com |L’analyste politique, Yoro Dia, estime que le principal enseignement à tirer de ce référendum du 20 mars, «est le fort taux d’abstention. On dit souvent que la démocratie est la compétition des réponses aux questions que les citoyens se posent.

Et c’est quand même inquiétant que 60% de l’électorat ne se sentent pas concernés par un débat qui a autant passionné la classe politique. Ce décalage entre les préoccupations et les passions de la classe politique et celles des citoyens, est inquiétant et c’est ce qui explique ce fort taux d’abstention», explique le journaliste dans les colonne de l'Observateur. Yoro Dia pense que «la population se pose des questions et les hommes politiques s’en posent d’autres». Pour lui, La question qu’il faut se poser est de savoir «comment 60% des Sénégalais estiment que le référendum ne les concerne pas.

A mon avis, poursuit-il, ils ont voulu dire à la classe politique qu’ils en ont marre de ce débat perpétuel sur les réformes institutionnelles. Et ce référendum, organisé en un mois, est la preuve notre système démocratique fonctionne normalement. Aujourd’hui, organiser des élections au Sénégal est devenu une banalité», relativise Yoro Dia. «Le Sénégal, conclut-il, est à la recherche d’institutions parfaites qui n’ont jamais existé».

Un gouvernement de « travail » après le référendum…Ou la même équipe qui GAGNE

Xibaaru Quel gouvernement après le référendum ? Un remaniement est-il indispensable ?

Le président Macky Sall peut se réjouir du score du OUI au référendum avec une équipe qui a connu un succès plus honorable que lors des dernières locales où l’opposition a remporté plusieurs municipalités.

L’équipe du Référendum de Macky n’a laissé aucune chance à l’opposition. Le OUI l’a emporté dans 43 des 45 départements. Et les départements de Dakar, Thiès, Ziguinchor, Bambey, pour ne citer que ceux-là qui sont aux mains de leaders de partis ou de mouvance, comme Idrissa Seck du Rewmi, Abdoulaye Baldé de l’UCS, Khalifa Sall de Taxawu Dakar et Aïda Mbodj du PDS, ont basculé en approuvant la politique menée par le président de la République.

Et Macky l’a remporté avec une équipe de technocrates et de politiciens qui ont assemblé leurs forces pour le OUI…Le premier ministre qui l’a emporté à Gossas et dans tous les bureaux de vote pour sa première participation à une joute électorale. Le ministre des Affaires étrangères qui gagne 10 communes sur 11 du département de Dagana un fief protégé de l’opposition. Le ministre de l’économie et des Finances qui remporte la commune la plus peuplée des 19 communes de Dakar. Le ministre de l’Agriculture qui inverse la tendance à la Médina. Et avec ces technocrates, il faut associer tous les politiciens qui ont gagné dans des communes très difficiles comme Mimi Touré qui a détrôné Khalifa Sall à Grand Yoff…

Et cette équipe victorieuse mérite-t-elle d’être changée ? Si le président se conforme à l’adage qui recommande qu’ « on ne change pas une équipe qui gagne », alors un remaniement n’est pas prêt de voir le jour…Mobel Sirah Ba

Bonjour, 2019 ! Par Abdou Salam Kane

Le 20 (mars) a donc vécu et le ‘’Oui’’ y a vaincu ! Pourrait-on dire. Ce fut loin cependant, bien loin d’être facile et l’on s’en doutait un peu. C’est que cette victoire en annonce une autre encore beaucoup plus importante, politiquement et, aussi médiatiquement parlant. Car si cette victoire de Macky Sall peut être perçue comme le troisième tour de la présidentielle de 2012, elle peut être considérée, aussi, comme le premier de celle de 2019 ! Et c’est ce que j’esquissais ici il y a quelques semaines de cela.

S’agissant du troisième tour concernant 2012, l’image en était évidente : une bonne partie des battus, du premier tour d’alors, s’est liguée alliée aux vaincus du second, pour former un front du ‘’Non’’ ! Une véritable salade russe !

Que pouvaient bien avoir de commun, en effet, Idrissa Seck et Oumar Sarr ou Karim Wade, Sy Djamil et Abdoulaye Baldé ou Diop Decroix et Malick Gakou avec chacun de ces gens-là. Rien de rien, à la vérité, sinon l’envie, furieuse et irrépressible, de chasser Macky Sall de son fauteuil et de s’y installer très vite à sa place. C’était un peu court et c’était surtout peu digeste ce pourquoi les Sénégalais, qui sont loin d’être sots, ont refusé de s’y laisser prendre et dans une notable majorité.

C’est à dessein qu’ici je ne parle ni de Khalifa Sall ni de Aïssata Tall Sall. Et ce n’est pas parce qu’ils sont ou furent des camarades mais parce que, eux se sont trouvés, quelque part, comme contraints et forcés : Non pas cependant par leur propre histoire (ou leurs propres ambitions) mais par celle-là qui s’écrit en majuscule et avec un grand ‘’H’’. Le Parti socialiste, en effet, a des responsabilités particulières, bien singulières même, dans ce pays. Il l’a dirigé, seul, pendant 40 longues années, c’est vrai et l’a laissé tomber ensuite entre les mains de Wade qui l’a proprement démoli, dézingué ! Ce n’est pas rien de tout ça car cela veut dire que sa responsabilité est grande,voire déterminante, dans tout ce qui ne marche pas ou va mal dans ce pays !

Le devoir du Ps est donc de se racheter aux yeux du peuple sénégalais. C’est ce qu’il a fait en aidant, de toutes ses forces, à débarrasser le pays des Wade et de leur régime et aussi en apportant avec esprit de suite, franchise et grande loyauté son soutien au Président Macky Sall que nos compatriotes ont choisi pour remplacer celui qui était comme leur ‘’buur-rot’’, si je puis me permettre ce très mauvais jeu de mots. C’est à tout cela que s’est attaché Ousmane Tanor Dieng et il a le mérite, historique, d’avoir maintenu le parti en vie et valide, c’est-à-dire debout en dépit des bourrasques, des ouragans, des tempêtes. Mais il ne peut empêcher toutefois qu’un parti doive vivre et qu’un parti comme le Ps, dès lors qu’il est valide, ne peut pas se suffire de seulement survivre !

C’est pourquoi, tous au Ps devraient méditer la métaphore du glaive et du bouclier qui avait eu tant cours en France à la fin de la dernière guerre mondiale. D’une part défendre et protéger, c’est essentiel, c’est vital mais, d’autre part, il est tout aussi essentiel et vital de se mettre en mesure, fourbir ses armes et se préparer à la grande bataille à venir : à savoir celle où, Macky Sall, sa mission historique glorieusement déterminée, ne sera pas de sa personne.

C’est là ce que je vois et c’est en cela que je crois afin de réconcilier, enfin, le Sénégal avec lui-même mais dans ce qu’il a de meilleur et non de pire comme ce fut le cas il y a peu. Abdoulaye Wade, en effet, n’est pas moins sénégalais que nous tous ou, si l’on préfère, nous ne le sommes pas plus que lui. Bien des choses qu’on a eu à lui reprocher sont présentes chez beaucoup d’entre nous, sinon dans chacun ! Son goût pour l’argent, les louanges et les louangeurs, son amour immodéré du pouvoir et sa croyance absolue en son infaillibilité et à son omnipotence et surtout la certitude qu’il avait de pouvoir tromper tout le monde tout le temps en les roulant dans la farine, c’est très sénégalais, ça ! C’est tout nous, tant que ça marche et, sinon, c’est l’autre !

Ce que je veux dire, c’est que Tanor et Khalifa Sall, ce sont exactement les deux faces d’une même médaille. Et ces deux faces doivent non seulement exister telles qu’elles sont, mais encore, le rester, le demeurer, afin que la médaille, elle-même, puisse avoir quelque valeur que ce soit. Je ne fais pas là l’éloge de la duplicité et l’apologie du double langage. Mais de l’honnêteté et de la loyauté les plus complètes au contraire et aussi, vertu et qualité rares en politique de la bienveillance parce que de la sagesse. J’indique là une position difficile mais c’est Diouf qui nous rappelait toujours que c’était justement le difficile qui était le vrai et le seul chemin.

Pourquoi est-ce donc difficile, aussi difficile ? Parce qu’il faut convaincre tout le monde que l’arbre que l’on voit est absolument distinct et isolé de la forêt qu’il pourrait cacher et qu’il cache effectivement. Convaincre de cela le Président Sall et ses amis, Ousmane Tanor et ses inconditionnels, Khalifa Sall et ses adeptes, cela fait beaucoup de monde mais c’est une tâche sacrée comme celle qui consiste, et c’est encore beaucoup plus difficile, à en faire de même avec les Sénégalais qui pourraient prendre cela comme une nouvelle ruse, une nouvelle combine entre politiciens.

Or ce n’est pas cela du tout et même, c’est tout le contraire, le seul moyen qui existe en fait pour leur éviter de tomber, à nouveau, entre les mains de prédateurs et aventuriers, amateurs ou de métier. Il y a meilleur sort, dans la vie, qu’être une simple proie pour les beaux parleurs et les nations sont, quelquefois, comme les jolies filles : elles résistent bien difficilement aux discours mielleux tout comme aux discours fiévreux.

Notre nouvelle Constitution et le renforcement de la démocratie- Par Abdoul Mbaye

Les résultats seront bientôt officiels. Après la victoire quasi certaine du OUI au référendum du 20 mars 2016, le Sénégal disposera sous peu d’une nouvelle constitution.
Le OUI l’a emporté, mais le NON est resté très fort malgré ses faibles moyens pour se présenter et se défendre auprès des électeurs. Nous aurions préféré une révision constitutionnelle qui aurait tiré sa force d’un caractère consensuel, et d’un OUI rassemblant plus de 90% des électeurs de notre Nation comme ce fut le cas lors des précédents référendums organisés dans notre pays à l’initiative du Président de la République.
Notre nouvelle constitution sera désormais celle de tous les Sénégalais. Elle présente des « avancées louables » comme je l’avais déjà souligné en même temps que je faisais savoir mon opposition à son organisation, attirant également l’attention de mes concitoyens sur ses insuffisances et sur l’inutilité de la consultation sans délai. Puisque le peuple a tranché, retenons que ces avancées correspondraient au niveau de démocratie compatible avec celui de notre citoyenneté en ce début d’année 2016. Les améliorations viendront plus tard.
L’exigence du respect de notre nouvelle constitution devient notre affaire à tous. Et c’est tous ensemble que nous devrons veiller à accorder une particulière attention à au moins deux points nouveaux qu’elle contient :
1. la nouvelle importance portée sur les ressources naturelles de notre pays ne devra pas nous dispenser d’un audit de ce qui en a été fait antérieurement et notamment en ce qui concerne le gaz et le pétrole sur lesquels le Président de la République attirait l’attention des Sénégalaises et Sénégalais en cours de campagne électorale;
2. le Haut Conseil des Collectivités Territoriales devra être davantage qu’un « machin » simplement destiné à un partage des postes qu’il aura permis de créer.
C’est également ensemble que nous devons tirer les leçons de ce référendum et de son organisation dans le but d’aller résolument dans le sens d’un renforcement de notre démocratie, par une modification de la Loi, ou le respect d’une éthique au delà de la loi. Consolider notre démocratie est d’ailleurs, faut-il le rappeler, l’un des objectifs annoncés de la révision constitutionnelle.
Ainsi, c’est ensemble que nous devons au moins exiger :
1. La non organisation d’élections durant les périodes de renouvellement de cartes d’électeurs qui a pour effet d’exclure le vote des plus jeunes;
2. Le respect d’un délai minimum avant toute consultation du peuple à consacrer à l’explication de ses enjeux à des électeurs ne sachant ni lire ni écrire en français (notre langue officielle) ;
3. La non utilisation des moyens de l’Etat et des sociétés du secteur parapublic à l’occasion de campagnes électorales en faveur d’un camp, d’un parti, ou d’un candidat;
4. Le respect de l’équilibre par les medias d’Etat et privés, en renforçant au besoin les moyens de coercition du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) ;
5. L’application stricte de la loi contre l’achat de conscience (L104 de la loi électorale);
6. La limitation et le contrôle des dépenses électorales et des comptes de campagne, comme dans toutes les démocraties modernes.
Dans les deux camps que l’on a mis inutilement l’un en face de l’autre au cours de ce mois de mars 2016, des femmes et des hommes sont prêts à se battre pour ces avancées démocratiques, j’en suis certain. Ayons donc espoir ! Vive la démocratie sénégalaise ! Vive le Sénégal !

Voilà, ce que la désinformation et l’homophobie ont produit comme résultat Par I. Sène

Ferloo.com – « Voilà, ce que la désinformation et l’homophobie ont produit comme résultat. C’est aux organisations de la société civile et aux partis qui se sont réclamés des Assises nationales et de l’Avant Projet de Réforme de la CNRI de mesurer ce que leur compagnonnage avec les forces rétrogrades dans le leur camp du « Non », a produit à Touba.

Ils ont contribué à « sortir le diable de sa boîte », et sont interpellés à se ressaisir pour contribuer à » remettre définitivement le diable dans sa boîte ». Ils savaient, en âme et conscience, que rien dans les 15 points du projet de révision ne concernait la légalisation de l’homosexualité, et leur silence, rien que pour faire sanctionner Macky, les rend complice de cette forfaiture. Touba et SEDHIOU ont été victime d’une désinformation savamment calculée à des fins électoralistes. C’est une première dans toute l’histoire électorale au Sénégal. La situation est grave, et tous les républicains et démocrates dont interpellés ».

REFERENDUM DE MACKY : VICTOIRE DU BOYCOTT !Par NIOXOR TINE

On peut d’ores et déjà affirmer que le grand vainqueur de la consultation référendaire est le camp des abstentionnistes, et parmi eux les partisans du boycott !

La désaffection des masses sénégalaises à l’égard de ce référendum-alibi aurait encore pu être plus manifeste si l’opposition dans sa diversité n’avait pas cru bon de servir de faire-valoir à cette tragicomédie des plus méprisables. C’est pourquoi on peut parler de défiance populaire aussi bien vis à vis de l’élite politique de notre pays, que par rapport aux organisations de la société civile.

Quelle que puisse être l’évolution du taux de participation en fin de journée, on sera bien loin des 65% observés lors du précédent référendum organisé en 2001 par le régime libéral d’Abdoulaye Wade.

L’exécrable atmosphère qui a régné durant la campagne électorale n’a pas manqué de déteindre sur la journée électorale.

Outre le désintérêt des électeurs, la tentative avortée des autorités du Ministère de l’Intérieur et celles de l’ARTP d’arrêter les émissions du groupe Walfadjri est révélatrice de l’amateurisme pouvoirs publics pris à leur propre piège. En effet, en préférant jouer la carte de la tyrannie et de la corruption tous azimuts, les dirigeants de Benno Bokk Yakaar ont radicalisé certains segments de la société, ayant pour porte-voix le groupe de presse Walfadjri, qui se veut la voix des sans-voix.

D’une certaine manière, le pouvoir de Macky Sall, qui a instrumentalisé le pouvoir d’Etat, y compris les médias officiels financés par les finances publiques à des fins partisanes a prêté le flanc et ouvert la voie à ce que qui pourrait apparaître comme des actes provocateurs, mais qui relèvent en fait de la légitime défense populaire.

En attendant les résultats de la consultation référendaire de ce jour, on peut d’ores et déjà retenir qu’aussi bien le projet Macky/Madior de réforme constitutionnelle que ses concepteurs ont été désavoués.

La seule façon de renouer le dialogue avec les classes et couches sociales et de permettre au peuple de se réapproprier de sa Constitution se trouve dans l’ouverture de larges concertations nationales inclusives, que le Président de la République a déjà annoncées lors du meeting de clôture de Benno Bokk Yakaar.

LA LÉGITIMITÉ DE LA NOUVELLE CONSTITUTION REMISE EN CAUSE

http://www.walfnet.com Avec 60% d’abstention et plus 40 % d’électeurs ayant voté favorables au «Non», le pouvoir aura imposé aux Sénégalais la Constitution la plus impopulaire de leur histoire politique. Le constat est d’ordre général : elle ne reflète guère l’adhésion du peuple. Et le scrutin militaire a suivi la même cadence, avec une mince participation des corps habillés au projet de MackySall.

Par définition, la Constitution est la charte fondamentale. C’est-à-dire «l’ensemble des textes fondamentaux qui déterminent la forme du gouvernement d’un pays». A ce titre, elle doit refléter l’expression de la volonté populaire. Mais au regard des résultats provisoires issus du scrutin de dimanche dernier, l’on semble s’éloigner de cette donne. En effet, 60% des électeurs inscrits sur les listes électorales n’ont pas accompli leur devoir civique. Ils se sont tout simplement abstenus de se rendre aux urnes, préférant ainsi dérouler la stratégie politique de l’abstention. Plusieurs raisons expliquent ce choix (voire Walf Quotidien n° 7201 du lundi 21 mars 2016). Et même dans le pourcentage des électeurs ayant voté, plus de 40 %ont opté pour le «Non».Ce qui traduit un «manque de consensus» autour de la nouvelle Constitution soumise au peuple par voie référendaire. Le constat est d’ordre général : l’adhésion massive des citoyens n’a pas prévalu lors de ce scrutin. Si la victoire du «Oui» se confirme après la publication des résultats officiels et définitifs, les Sénégalais seront amenés à faire face à une Constitution à laquelle ils n’auront pas entièrement adhéré.

Ce manque de légitimité est d’autant plus caractérisé que l’absence de «démarche inclusive» est venue s’y greffer. C’est peut-être conscient de cela que le chef de l’Etat, lors du meeting de clôture de Benno Bokk Yaakaar, avait annoncé une concertation après le référendum. De quoi s’interroger sur la portée de cette démarche qui aurait dû avoir tout son sens plus tôt, c’est-à-dire en aval de l’organisation de ce scrutin référendaire. D’autant que, comme le rappelle ce constitutionnaliste, «cette concertation n’aura aucun effet sur les textes qui sont déjà adoptés. Aucun article ne sera changé car toutes les dispositions ont été déjà validées par voie référendaire qui est la seule qui pourra être empruntée pour ainsi pouvoir modifier certains points faisant peut-être l’objet de discorde lors de cette concertation annoncée»,.

Concertation d’après-référendum ?

L’histoire retiendra, de cette manière, que ce quatrième référendum du 20 mars 2016 aura été le plus impopulaire, en termes de taux de participation national, avec seulement près de 40 %, selon les estimations provisoires. Les précédentes expériences avaient connu une plus grande participation des populations, notamment le référendum de 2001qui avait enregistré un taux de participation de 65,7 %.Et le «Oui» l’avait largement remporté avec 94 % des suffrages valablement exprimés.Pour les consultations nationales de 1963 et 1970 qui avaient aussi connu un succès éclatant,la participation des citoyens,à ces votes, était dans l’ordre de 99 %.

Et ce n’est pas seulement le scrutin civil qui s’est distingué par un faible taux de participation car il en est de même pour le vote militaire. Si l’on se réfère aux pourcentages rendus public par la Commission de recensement des votes, l’on peut bien considérer que le scrutin des hommes en uniforme n’a pas atteint un seuil qui reflète la volonté populaire. Car chiffré à seulement 12,6% à Rufisque, 10,22% à Thiès contre 7% à Ziguinchor, 14,25% à Sédhiou. «Macky perd la grande muette». Tel a été le titre qui avait barré la Une de Walf Quotidien dans son édition consacrée à la «Rupture d’égalité entre les neuf corps constitués». Plus loin dans l’article, il était écrit : «Les corps habillés brandissent l’arme du vote-sanction face au traitement inégalitaire entretenu par l’Etat. Cette accumulation de frustrations sonne la fin de la coexistence pacifique entre hommes en uniforme et encourage la désertion». Il semble que cette grogne a été traduite en actes, au regard du fort taux d’abstention dans leur vote anticipé, pour le référendum.

Même cadence pour le vote militaire

Loin de relever du hasard, cela semble traduire un «désintérêt manifeste» des hommes en treillis, au-delà des raisons officielles invoquées, à savoir : «certains d’entre eux ne disposaient pas de leurs pièces au niveau de leurs postes d’affectation». En vérité, une récente enquête menée par Walf Quotidien sur les «causes des récriminations discrètes des corps militaires et paramilitaires» a permis de connaître les causes des plaintes et complaintes de la grande muette. Si les soldats en décident ainsi, c’est parce que le vote-sanction est la seule arme qui leur est offerte pour exprimer leur mécontentement. Même si certains d’entre eux choisissent la désertion, devenue l’une des manifestations visibles de leur colère.

Le devoir de réserve les confine au silence. Ils n’ont ni le droit d’aller en grève, ni celui d’élever la voix pour porter des revendications. Ils sont nombreux les hommes et femmes militaires qui endurent, en silence, des injustices, des déceptions et des frustrations. Ils sont démoralisés. Les neuf corps militaires et paramilitaires ont une doléance commune qui, du reste, est la principale cause de leur courroux : «L’emprisonnement en cascade des militaires pour des faits liés à l’exercice de leurs fonctions». S’y ajoutent des préoccupations spécifiques à chaque corps.

LEÇONS D’UN REFERENDUM Par Fary Ndao

Les Sénégalais se sont prononcés sur le projet de révision constitutionnelle proposé par le chef de l’Etat. Leur choix est celui du OUI qui semble l’avoir emporté avec un score , à confirmer, de 55% contre 45% en faveur du NON. Ainsi, ceux qui sont allés voter ont, dans leur majorité, approuvé les choix politiques du président de la République, pas seulement à l’occasion de ce référendum mais depuis son accession au pouvoir. Car ne nous leurrons pas, ce référendum était un test de confiance politique pour le président de la République.

De manière plus spécifique, le texte soumis au vote portait quant à lui sur des points choisis par le Président, dont certains renforcent certes l’Etat de droit (limitation définitive des mandats, droits citoyens, candidatures indépendantes, etc.) mais dont la majorité ne remet pas en cause les logiques profondes qui retardent l’avènement d’une véritable démocratie au Sénégal. Fondamentalement, peu de choses vont changer avec ces nouveaux articles : Le Président de la République restera chef d’un parti, le Conseil constitutionnel dépendra encore de lui à 80 %, les nominations à la tête des Sociétés et agences nationales resteront clientélistes car aucun appel à candidatures n’est lancé, tout continuera à dépendre des Ministres et du président de la République. Ce projet de révision constitutionnelle aurait pu, aurait dû être plus ambitieux.

Comprendre le fort taux d’abstention…

Il faut cependant respecter et savoir décoder le verdict du vote. Il s’agit bien de parler de « verdict du vote », car au-delà du verdict des urnes qui a consacré la victoire du OUI, le taux de participation avoisine les 40 %, le plus faible de l’histoire des référendums organisés au Sénégal, ce qui signifie que beaucoup de Sénégalais ne sont pas allés voter. La question est de savoir pourquoi ? Est-ce parce que la classe politique, dont je fais partie depuis bientôt 4 ans, a définitivement suscité le rejet des populations de par sa campagne qui a souvent versé dans la surenchère (caravanes politiques ostentatoires de la part du pouvoir, violences verbales et physiques, amalgames nauséabonds entre laïcité et homosexualité de la part de certains opposants , etc.) Est-ce parce que le référendum a été vidé du point que beaucoup considéraient comme central, c’est-à-dire l’applicabilité immédiate de la réduction du mandat de 7 à 5 ans, vu l’insistance du président de la République sur le sujet ? Est-ce parce que les points soumis au référendum étaient trop complexes et que les gens n’ont pas voulu aller se prononcer sur un texte qu’ils n’ont pas pu comprendre ni eu le temps de décoder ? Toutes ces questions doivent être analysées froidement et de manière responsable par les deux camps pour rétablir le lien de confiance nécessaire et aujourd’hui cassé, entre la classe politique et les citoyens. Nous ne pouvons pas ne pas analyser cette forte abstention et ne pas nous remettre en question, face à ce signal fort des Sénégalais.

…Et décoder la victoire du OUI

L’autre signal fort est la victoire du OUI. Couplée à l’abstention et de par sa marge relativement réduite sur le NON, cette victoire du OUI doit pousser le régime du Président Macky Sall à redoubler d’efforts en s’appuyant sur le nouvel attelage constitutionnel qui va entrer en vigueur. Transformer les dispositions constitutionnelles nouvelles en lois et décrets d’application rapidement, continuer d’exécuter et d’évaluer les programmes et les politiques publiques, protéger les plus faibles, lutter contre le radicalisme religieux et l’obscurantisme en faisant la promotion des valeurs de tolérance, d’altruisme et de la République, donner l’exemple en haut lieu, voilà ce que beaucoup de Sénégalais attendent, y compris dans le camp de ceux qui ont voté OUI. De 65 % de confiance en 2012, le camp présidentiel est passé à 55 %, sa majorité électorale tient encore mais 4 ans de gestion marquée par la transhumance, le clientélisme et l’arrogance de certains des plus hauts représentants du pouvoir, l’ont effritée. Nier ce fait, pour retomber dans des querelles politiciennes, serait la plus grosse erreur que pourrait commettre le Président de la République et sa majorité.

Les partisans du NON, dont je suis, doivent également tirer des leçons de cette victoire du OUI. Il serait irresponsable de dédaigner les centaines de milliers d’autres Sénégalais qui ont voté OUI, librement, comme nous avons-nous aussi librement choisi de voter NON. Les Sénégalais ont renouvelé leur confiance au président de la République, à travers cette consultation populaire et nationale. Il a été élu pour 7 ans et il lui reste trois ans pour implémenter sa vision en projets, en réformes et en réalisations. Beaucoup de Sénégalais du monde rural, des familles pauvres, ont bénéficié de certaines de ses réalisations (bourses familiales, réduction des loyers en zone urbaine, mise en œuvre du PUDC en zone rurale, etc.) Ces choses-là, qui changent le quotidien de beaucoup de gens, même si cela peut paraître marginal, ont peut-être pesé dans le choix des partisans du OUI. Le désir de stabilité politique et sociale a également pu jouer. Car il est probable que beaucoup de nos compatriotes ont estimé qu’une victoire du NON, vu le niveau du débat proposé par certains opposants politiques du président de la République, mettrait le pays sous tension et en campagne électorale permanente d’ici les législatives de 2017 puis au-delà, jusqu’à la Présidentielle de 2019. Je pense donc que ce OUI est aussi un avertissement aux opposants, un appel à plus de responsabilité dans leurs propos, et à plus d’humilité dans leur manière de considérer l’électorat. « Kenn moomul sénégalais yi, kenn moomul sen kaddu ».

Une culture électorale solide avec des acquis et des tares.

Les Sénégalais sont des électeurs matures et notre culture électorale l’est également. En effet, c’est faire preuve d’expertise que de décider d’organiser un référendum en un mois, déployer tout le matériel sur toute l’étendue du territoire national, trouver un représentant de chaque camp pour siéger dans les bureaux de vote, décompter les résultats dès la fermeture de ces bureaux, fournir ces mêmes résultats aux médias qui attendent à l’entrée des bureaux et finir par avoir des tendances lourdes, à l’échelle nationale, à peine trois heures après la fermeture des bureaux : tout cela doit faire notre fierté. Le Sénégal a une administration fiable et réactive en ce qui concerne le vote, des médias engagés, des citoyens vigilants qui veillent à la sécurisation de leur choix et des électeurs habitués à effectuer leur devoir dans le calme. Ainsi, contrairement à d’autres partisans du NON, je n’ai jamais craint la possibilité de fraudes massives. Nous avons définitivement réglé ce problème au Sénégal depuis les élections de Mars 2000 qui ont vu l’arrivée au pouvoir du Président Abdoulaye Wade.

Nous sommes cependant encore loin du compte, les pratiques anti-démocratiques, qui influent de manière marginale sur le vote mais qui restent graves dans leur nature, existent encore et doivent nous pousser à rester vigilants. Ces pratiques consistent à :

- Faire campagne avec l’argent du contribuable : ce qui pose encore une fois la question d’un Chef de l’Etat ; président de la République qui est en même temps Président d’un parti, c’est-à-dire d’une organisation privée. Les directeurs de sociétés nationales, d’agences nationales, les ministres, etc qui utilisent voitures de fonction, carburant, bénéficient des fonds politiques du président de la République, pour battre campagne. Tout cela doit cesser dans un pays qui aime à se présenter comme une Démocratie majeure en Afrique.

- Utiliser la télévision nationale publique comme une télévision de propagande : la RTS, chaîne la plus largement diffusée au Sénégal, a notoirement pris position en faveur du OUI. Les avertissements du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et de son Président Babacar Touré, n’y ont rien fait. Militant du parti au pouvoir, le DG de la RTS, a utilisé la télé qui appartient à tous les Sénégalais pour favoriser une partie des Sénégalais. Et depuis le Président Senghor, nous en sommes encore au même point.

- Corrompre et tenter des achats de conscience : ces tentatives d’achats de conscience sont encore légion. Et ils sont le fait des partisans du OUI comme de ceux du NON. Il y’a notamment celui du bulletin de vote que l’on échange contre de l’argent. Le mode opératoire est le suivant : on demande à quelqu’un qui s’apprête à entrer dans le centre de vote, de ressortir avec le bulletin de « l’ennemi » pour prouver qu’il a bien voté pour notre camp. S’il ressort avec ce bulletin, on lui donne un billet de 5000 FCFA. De tels cas ont été dénoncés encore à la radio. Les autres techniques, tout aussi dégradantes pour le respect de la dignité des votants, est la distribution de denrées alimentaires en période de campagne, notamment aux familles pauvres vivant dans les banlieues des zones urbaines ou dans les zones rurales. Ce scandale a encore été observé et photographié pendant la campagne. Autre niveau, autre moyens : les nombreuses visites des politiques aux dignitaires religieux, avec à chaque fois de l’argent distribué en espérant recevoir des consignes de votes des marabouts envers leurs disciples.

- Organiser une élection en pleine période de révision des listes électorales : Environ 200 000 sénégalais ont été privés de vote car les listes électorales sont en train d’être révisées. Ce qui est là aussi, une entorse au droit de vote, un des droits les plus fondamentaux dans une démocratie. Et 200 000 personnes privées de vote, cela fait beaucoup de voix non entendues.

Se remettre au travail et poursuivre l’engagement citoyen

Enfin, et contrairement à beaucoup de gens, je pense que ce référendum, s’il aurait pu être repoussé ou être plus ambitieux dans le texte qu’il proposait, ne devait pas être annulé et voir la quasi-totalité de ses points passer par l’Assemblée Nationale. Un pays démocratique a besoin de ce genre de communion, où les divergences apparaissent et où le vote sanctionne et réoriente les postures et les actions de tout un chacun, notamment celles de la classe politique. Cela peut parfois coûter de l’argent - coût estimé du référendum, environ 2 milliards de FCFA - mais cela permet de continuer à construire le Sénégal. Construire le Sénégal se fait aussi et surtout par le travail, la créativité, l’entrepreneuriat, le bénévolat dans les associations, l’engagement citoyen. J’ai partagé avec beaucoup d’amis, virtuellement et sur le terrain, cet engagement citoyen, cette volonté de diffuser nos convictions pour le pays tout comme les partisans du OUI l’ont fait. Je suis content d’avoir écrit, sillonné mon quartier pour faire du porte à porte, rencontré de nouvelles personnes, parlé à d’autres, qui étaient tous engagés. L’engagement est une nécessité, cela reste ma conviction. Cet engagement est multiforme : Engagement citoyen pour continuer à jouer le rôle de sentinelle pour la société civile, engagement politique pour pousser l’actuel pouvoir à respecter les lois de la République et introduire les ruptures tant attendues dans la gestion de l’Etat et engagement personnel dans nos vies de tous les jours : refuser la corruption aux feux rouges, nous battre dans les associations, prendre la plume et défendre des idées, poser les débats douloureux qui concernent notre pays, refuser la culture de l’argent facile, respecter le bien commun et notre environnement, s’entraider entre concitoyens, être tolérants et respectueux les uns envers les autres, etc. Voilà comment, au-delà des OUI et des NON, des alternances et des régimes, nous pourrons bâtir le Sénégal que nous voulons pour nous et pour les générations futures.,Membre du PDR - Parti Demain la RépubliqueMail : fary.ndao@gmail.comTel+221777665170 Web :http://www.linkedin.com/in/faryndao

Leçons et perspectives du OUI au référendum du 20 mars 2016, par M. Amadou Bal BA

Le vote en faveur du OUI, est indubitablement un succès pour le président Macky SALL, même s’il ne s’agissait pas d’un scrutin plébiscitaire. M. SALL est incontestablement entré dans l’histoire. En effet, les Sénégalais votent depuis la fin du XIXème siècle. De grands événements ont marqué la vie politique sénégalaise, comme la victoire de Blaise DAIGNE en 1914 contre CARPOT, l’indépendance en 1960, le multipartisme illimité sous Abdou DIOUF, les alternances en 2000 et 2012. Ce référendum a suscité de fortes passions qui relèvent parfois de l’hystérie ou de la malveillance, que tout échec aurait gravement nuit à la carrière politique du président Macky SALL. Par conséquent, tout succès est aussi à mettre aussi à son crédit. La future campagne des présidentielles, en son temps, ne pourra pas être valablement polluée par la question de la durée du mandat présidentiel. Ce sera programme contre programme.

C’est aussi une victoire de M Ousmane Tanor DIENG, premier secrétaire du Parti socialiste, qui a tenu bon, en dépit d’une ambiance délétère, dans sa stratégie de défense résolue de l’intérêt national. Il ne fallait pas confondre les questions de leadership au Parti socialiste et le référendum modernisant la vie politique sénégalaise. Les ambitions personnelles sont légitimes, mais chaque chose en son temps.

L’adoption de ce référendum constitutionnel ouvre de grandes perspectives pour le Sénégal.

Tout d’abord une étape incertaine, de tentation de monarchisation du pouvoir politique, est close. Cette question de la durée du mandat présidentiel a considérablement empoisonné la vie politique sénégalaise, qu’on s’est finalement délivré d’un lourd fardeau. Le Sénégal peut affirmer, avec une grande fierté, qu’il reste une grande nation démocratique et républicaine servant de modèle en Afrique.

Ensuite, le grand chantier concernant la rationalisation et le financement des partis politiques, ainsi que le statut de l’opposition, peut commencer. Qu’entend t-on exactement par le «concept de statut de l’opposition», en termes de droits et d’obligations ?

Comment, dans une démocratie, juguler et maîtriser les forces politiques qui se situent en dehors ou à la périphérie des partis politiques ?

Certaines personnalités se réclament de la «société civile» et s’érigent en forces indépendantes. S’agit-il d’un phénomène d’auto-proclamation qui vise à masquer l’absence d’une assise politique ? ou est-ce que c’est une autre manière de faire de la politique, sans l’avouer ?

Divers groupes de pression interviennent dans le champ politique, et risquent de rester en dehors du champ de la future réglementation sur les partis politiques. C’est le cas notamment des pouvoirs religieux.

Au moment où on a découvert du pétrole et du gaz au Sénégal, les puissances économiques, et en particulier les multinationales, interfèrent dans le champ politique.

Le président Macky SALL devrait équilibrer les tendances à sein de son parti, organisation très jeune qu’il faudrait professionnaliser.

Enfin, les Sénégalais de l’extérieur attendent, avec un grand intérêt, un système de représentation, mais surtout efficace de défense de leurs intérêts. Les sujets de mécontentement ne manquent pas. Ainsi, en France le sort des retraités, le respect de la convention d’établissement (droit à la sécurité sociale, droit au séjour et regroupement familial, tarif des communications internationales ou des billets d’avion, place dans le champ économique au pays, etc.), l’efficacité et la disponibilité de nos représentations diplomatiques à l’égard de nos nationaux, sont autant de points de friction.

Par ailleurs, ce référendum a fait émerger, sur un point modeste, mais important, l’irruption de l’intelligentsia de mon village, Danthiady, dans la scène politique sénégalaise. Le OUI a triomphé, massivement, à Danthiady, à plus de 93%.

En effet, la déclaration de M. Kalidou Diallo, ancien ministre, pour le Oui, maître Malick Sall, un avocat d’affaires très influent, connu et reconnu, a animé de grands meetings à Ogo, à Danthiady et dans le Fouta-Toro. Il a été accompagné d’une forte délégation :

Des journalistes de renom :

M. Daouda N’DIAYE,

M. Alassane Diallo,

D’éminents universitaires :
M. Harouna BAL dit Chita Bal,
M. Abdoulaye Ndiaye,

Des enseignants chevronnés :

M. Amadou Ndiaye, proviseur au lycée de Ouro-sogui,

M. Amadou Harouna Ndiaye dit « Soda », enseignant.

Le village de Danthiady bénéficie, à travers de son important et exceptionnel réseau de cadres, d’une force d’influence dans le jeu politique au Fouta-Toro et dans le pays.Vive le Sénégal et vive la République !Paris, le 20 mars 2016 par M. Amadou Bal BA baamadou.over-blog-blog.fr

Aminata Mbengue Ndiaye porte la réplique à Moustapha Diop : « Il ne connait même pas les 15 points du référendum »

iGFM – (Louga) – Accusée par le camp du maire de Louga d’avoir appelé les militants de la coalition Benno Bokk Yakaar à voter « NON », la réplique de la responsable socialiste ne s’est pas fait attendre. Aminata Mbengue Ndiaye dit avoir fait mieux que Moustapha Diop qui ne connait rien des 15 points de la réforme constitutionnelle.

C’est les prolongations de l’élection référendaire dans la capitale du Ndiambour. La victoire acquise lors du vote n’a pas pu cacher la rivalité existante entre les responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar dans la commune de Louga. Juste après la proclamation des résultats provisoires de l’élection, le camp de Moustapha qui s’attendait sans doute à une large victoire, a vite fait d’accuser Aminata Mbengue Ndiaye du parti socialiste et le député Mamadou Mberry Sylla de l’Apr d’avoir appelé à voter « NON ».

Cette sortie est mal appréciée par les personnes visées, réunies au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar. En conférence de presse avec la présence des autres partis et alliés, membres de ladite coalition, un démentie cinglant a été apporté au camp du ministre délégué Moustapha Diop.

Après avoir énuméré le travail abattu par le front du « OUI » au moment où le maire mené une campagne solitaire avec ses partisans, la responsable socialiste a fait savoir que son engagement politique n’a jamais fait défaut. « Le travail que j’ai abattu pour ce référendum, je ne l’ai même pas fait pour une élection présidentielle » soutient Aminata Mbengue Ndiaye qui doute fort que le ministre Moustapha Diop soit capable d’expliquer les 15 points de la réforme.

« Il n’est même pas à mesure d’expliquer les 15 points de la réforme pour convaincre les militants à aller voter « OUI ». Notre travail à été déterminant dans la victoire du « OUI » dans le département de Louga » clame la responsable socialiste pour porter la réplique à Moustapha Diop.Khalil Ibrahima SENE

ALLIÉ DE MACKY, ROBERT SAGNA DÉCLARE : « A ZIGUINCHOR, NOUS AVONS UN FICHIER FAUX, SURDIMENSIONNÉ, QUI NE ... »

http://www.walfnet.com Voulant expliquer le faible taux de participation qui a marqué le scrutin à Ziguinchor, le leader du "Présidium du OUI", Robert Sagna membre par ailleurs du directoire de campagne de la mouvance présidentielle à Ziguinchor (sud) a dérouté son auditoire composé essentiellement d’apéristes, lors d’un point de presse des responsables de l'Alliance pour la république (APR) de cette région.

L’ancien ministre socialiste a tout simplement jeté le discrédit sur les résultats qui leur étaient jusque-là favorables, en faisant d’ambigües révélations sur le fichier électoral de la région. « A Ziguinchor, nous avons un fichier complètement faux, surdimensionné, qui ne correspond pas à la réalité. En moins de 10 ans, le fichier électoral a doublé, voire triplé. Ce n’est pas normal", a observé l’ancien maire de la commune de Ziguinchor sous le regard hagard de Benoit Sambou, Innocence Ntap Ndiaye, Doudou Ka etc.

SEDHIOU - LE FRONT DU NON ECLATE AU LENDEMAIN DE SA VICTOIRE :UNE REVENDICATION DE LEGITIMITE A L’ORIGINE DE L’IMPLOSION

Le front du Non qui a triomphé, dimanche 20 mars, à l’issue du scrutin référendaire a volé en éclats hier, lundi, lors d’un point de presse organisé dans un hôtel de la place. La légitimité au sujet de cette victoire a mis aux prises les acteurs de la société civile dont les jeunes du cadre de concertation ainsi que le Mouvement initiative citoyenne pour le changement au Sénégal (MICCS), tous deux se réclamant de cette organisation indépendante. L’objet de cette conférence de presse était de montrer à la face du monde que les populations ont dit Non en réponse à l’absence de réalisations dans la région de Sédhiou.

Au lendemain de leur victoire sur la coalition de la mouvance présidentielle, les responsables du Front du Non ont fait face à la presse pour exprimer leur option de la sanction infligée aux tenants du pouvoir, sanction motivée selon eux par l’absence de réalisation à Sédhiou. « Il s’agit de montrer à l’Etat et à la face du monde que les habitants de Sédhiou ont toujours voté pour le pouvoir en place mais le pouvoir n’a jamais apporté des réponses adéquates à nos sollicitations. Cette fois-ci, les populations ont décidé de voter non pour faire comprendre que Sédhiou a besoin de réalisations concrètes en terme d’investissements économiques, sociaux et de désenclavement géographique de la région », a déclaré Ousmane Diaïté, le porte-parole du jour.

A sa suite, la tribune est dressée aux membres du Mouvement initiative citoyenne pour le changement au Sénégal (MICCS) mais c’était sans vraiment compter avec la hargne de Idrissa N’diaye, le coordonnateur du cadre de concertation des jeunes de Sédhiou qui déclare ne pas le reconnaitre. C’est alors la confusion générale qui s’installe, suivie des séances d’explications entre petits groupuscules en présence.

Et Idrissa N’diaye de s’expliquer : « je suis complètement sidéré de voir un monsieur du MICCS que je n’ai identifié nulle part pendant le combat et vouloir en faire un représentant de la société civile, on ne peut pas l’accepter. Nous nous ne sommes pas là à faire la promotion de qui que ce soit mais celle de notre région ». Idrissa N’diaye alias Falkao ajoutera que « du président Senghor à Macky Sall en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, Sédhiou n’a jamais rien vu en termes de réalisation.

Le maire de Sédhiou Abdoulaye Diop disait partout qu’il avait gagné avec sa poche et son sac de riz et pendant ce temps, l’Etat de son côté ne fait rien pour Sédhiou ». Le front du Non a déclaré enfin être sur le pied de la mobilisation jusqu’à l’exécution effective de véritables projets et programmes de développement mais aussi la promotion des cadres de la région de Sédhiou dont le mérite dépasse les frontières nationales. Moussa DRAME

Sidiki Kaba sur la défaite de Khouraichi Thiam : "C'est un seïsme politique pour celui qui se croyait indéboulonnable"

http://www.leral.net Reçu par le Président Macky Sall à la veille des élections, l'ancien ministre de l'Economie maritime sous Wade a rejeté la main tendu du Front du Oui. Khouraichi Thiam a, pourtant, perdu la commune de Makacolibantan. Il a été battu par le Front du Oui qui ont déployé les gros moyens pour arriver à déboulonner celui qui faisait de la commune de Makacolibantan sa chasse gardée. D'après Le Quotidien, Sidiki Kaba parle de "séisme politique" pour le responsable libéral. "Makacolibantan est dorénavant dans l'escarcelle de l'Alliance pour la République (Apr). La victoire a été possible grâce à l'unité retrouvée entre les différents responsables. Seule l'union fait la force", rappelle le Garde des Sceaux.

Khombole : Serigne Mbacké Ndiaye battu dans son centre de vote

http://www.leral.net C'est L'As qui donne l'info. L'ancien ministre-conseiller et porte-parole de Me Abdoulaye Wade, Serigne Mbacké Ndiaye, qui a soutenu le Président Macky Sall dans le cadre de ce référendum, a vu rose dans son fief de Khombole. En effet, au bureau 3 de l’école Khombole 3, où il a voté, tout le centre de vote a viré au Non. C’est également là où a voté Astou Ciss, restée au Pds. Le maire de la commune, Pape Mboup, a subi le même traitement et, dans le bureau municipal, c’est le 1er adjoint, Demba Ngoye Siby, qui a sauvé l’honneur en gagnant dans son bureau.

Lat Diop, responsable APR à Golf: "Tant que je serai à Guédiawaye, Malick Gackou ne gagnera jamais rien"

http://www.leral.net Les résultats du Référendum ont démontré que les partisans du Non ne lorgnent que le fauteuil du Président Macky Sall, selon Lat Diop. Dans les colonnes de L’Observateur où il s’est prononcé, le responsable Apr à Golf s’est réjouit de la victoire du OUI à Golf Sud. Et a profité de l'occasion pour se défouler sur Malick Gackou, leader du Grand Parti.

«Tant que je serais à Guédiawaye, Malick Gackou ne gagnera jamais rien, j’en fait une question d’honneur. Que les autres leaders me laissent avec lui à Guédiawaye. S’il a eu ce qu’il a eu à Sahm Notaire , c’est parce qu’i a procédé à des achats de conscience à grande échelle», a accusé Lat Diop.

Notons que Malick Gackou a seulement gagné la commune de Sahm Notaire qui est également sa base naturelle. Actusen.com

Le Sep de la LD : Le cadre unitaire doit impérativement parfaire et renforcer son unité….

Ferloo.com- Le Secrétariat Permanent de la Ligue Démocratique a procédé à une analyse attentive du bilan de la campagne référendaire, de l’organisation matérielle du scrutin, du déroulement du vote et des résultats provisoires issus des urnes. Le Secrétariat Permanent, tout en déplorant, au demeurant, le taux de participation relativement faible, considère que le scrutin du référendum a été globalement régulier, sincère et transparent. Il encourage les partisans du « Non » et se félicite de la victoire incontestable et incontestée du courant du « OUI » porté par la Coalition Bennoo Bok Yakaar.

Pour le Secrétariat Permanent, ce succès est d’autant plus appréciable que la campagne référendaire s’est déroulée dans un environnement électoral vicié par une intoxication immorale sur les objectifs des réformes institutionnelles proposées et un détournement des enjeux du référendum par le front de l’opposition et d’une certaine société civile.

Au regard de l’apport capital de la Coalition Bennoo Bok Yakaar à la victoire du « OUI », le Secrétariat Permanent estime que ce cadre unitaire doit impérativement parfaire et renforcer son unité en vue de remplir pleinement ses missions pour le succès de la seconde alternance.

Appréciant l’implication spécifique de la Ligue Démocratique dans la campagne référendaire, le Secrétariat Permanent s’est réjoui du succès populaire des conférences publiques animées par la direction du parti dans les capitales régionales et dans quelques capitales départementales du pays pour expliquer le sens et le contenu du référendum du 20 mars 2016.

Le Secrétariat Permanent a également salué l’engagement conscient et actif des responsables et des militants de la Ligue Démocratique dans la campagne de la Coalition Bennoo Bok Yakaar sur l’ensemble du territoire national en vue de focaliser l’opinion sur les véritables enjeux du scrutin : des avancées pour notre système démocratique, un renforcement des droits économiques, sociaux et environnementaux du citoyen sénégalais, la modernisation et la rationalisation des partis politiques pour plus de transparence sur leur positionnement et leur financement, des remparts contre les principales sources de conflits politiques en Afrique à savoir le mode d’élection, la durée et le nombre de mandats du Président de la République.

(…) Enfin, en vue de faire un bilan exhaustif du référendum pour en dégager tous les enseignements utiles et dessiner les nouvelles perspectives stratégiques qui en découlent, le Secrétariat Permanent a décidé de la tenue d’un séminaire national en prélude de la convocation d’une session extraordinaire du Bureau Politique dont la date sera indiquée ultérieurement

LES PIQUES DE L'AS SUR SENEPLUS.COM

Le Saes en grève
Le Syndicat autonome des enseignants du Supérieur (Saes) se radicalise. Seydi Ababacar Ndiaye et compagnie ont décrété une grève de 48 heures à partir d’aujourd’hui. Après les deux jours de grève, ils vont donner un délai de 2 semaines au gouvernement. Passé ce délai, si l’Etat ne réagit pas et ne respecte toujours pas ses engagements, le Saes menace de décréter une grève illimitée et paralyser tout le secteur de l’enseignement supérieur.

Le Fuse et le Grand Cadre aussi

A l’image du Saes, le Front unitaire des syndicats de l’enseignement (Fuse) qui regroupe plusieurs syndicats de l’enseignement du moyen secondaire du Grand cadre B dirigé par Abdou Faty, leader du Sels-Authentique et les organisations membres de l’Union syndicale pour un enseignement de qualité (Useq), va procéder à un dérayage aujourd’hui à 9 heures. Mercredi et jeudi, il n’y aura pas école parce que le Fuse est en grève générale. Même décision chez le Saems-Cusems de Mamadou Lamine Dianté qui va débrayer aujourd’hui avant d’abandonner les classes le mercredi et jeudi prochain.

Score à la soviétique
Dans le gotha des scores les plus élevés en faveur du Oui, le ministre de l’Intérieur plafonne. Dans le département de Podor, Abdoulaye Daouda Diallo a obtenu plus de 88 % de votants en faveur du Oui. Au plan communal, la palme est revenue à Sinthiou Bamambé (Matam) avec 92 %. Sans doute, le Fouta garde encore Macky Sall dans le coeur.

Mansour Elimane Kane
Après avoir joué sa partition dans la victoire éclatante du Oui à Ndioum, le ministre des Transports des Infrastructures et du Désenclavement, Mansour Elimane Kane a reçu Ramatoulaye Gueye, élève en classe de CM2 de l’école de Ndioum 4. Cette élève encadrée par l’enseignant Seydou Nourou Thiam est classée première en dictée dans la région de Saint Louis. Elle a reçu un ordinateur des mains du ministre qui l’a félicitée et encouragée. Mansour Elimane Kane a promis qu’il ne ménagera aucun effort pour aider la jeunesse Ndioumoise sur le plan éducationnel. Il les invite à poursuivre la quête de savoir qui est la seule base de la formation. Ramatoulaye très émue a remercié Mansour Elimane Kane qui ne se limite pas aux infrastructures. L’élève a demandé au ministre de clôturer l’école primaire de Ndioum 4 et de construire des toilettes.

Paul Faye répond à Thérèse Faye
L’ancien Directeur général de la Sapco, Paul Faye a envoyé un droit de réponse à «L’As» pour démentir le maire de Diarrère, Thérèse Faye qui l’a accusé d’avoir appelé à voter en faveur du Non au dernier moment. Le responsable apériste précise que s’il avait donné comme d’habitude la consigne de vote «Non», il n’y aurait aucun «Oui» dans les 13 bureaux de vote de Diohine qu’il gère depuis 2000. D’après Paul Faye, ces allégations sont de « la pure imagination de l’édile de Diarrère dans «sa volonté habituelle de le détruire politiquement». A l’en croire, «Thérèse Faye avait paniqué dès qu’elle a constaté à travers ses mandataires, que du côté de Diohine, il n’y avait pas rush et sans chercher à comprendre les causes, elle l’accuse d’avoir donné des consignes de voter «Non». Cette situation s’explique par le fait que la localité de Diohine-centre étant majoritairement catholique, beaucoup des jeunes n’ont pas effectué le déplacement pour voter, d’autant plus qu’ils doivent célébrer Pâques, le 27 Mars à Diohine. L’ancien Dg de Sapco devra être plus convaincant car c’est un chef de village qui l’a «démasqué».

Le président des Laobés a gagné dans son centre

Le président des Laobés du Sénégal, Bara Sow avait marqué la soirée des Laobés au Grand Théâtre en couvrant les artistes de billets de banques. Le patron des Laobés veut également marquer de son empreinte dans le champ politique. En effet, lors du référendum du 20 mars dernier, le président Bara Sow a apporté son soutien au maire de Guédiawaye, Aliou Sall, par ailleurs coordonnateur du Oui dans ledit département. Ainsi, à l’image de son mentor, il a remporté son bureau de vote et son centre de vote de Hamo Tefess. Dans le centre, le Oui a obtenu 860 voix contre 839 voix. Dans le bureau 3 où il a voté, le Oui devance le Non de 22 voix (148 voix contre 126 voix).

Le Front du Non, ñaani banna
Le référendum est maintenant derrière nous. Mais depuis hier après un réveil fastidieux de certains animateurs des deux courants, les réactions fusent de partout. Chacun tente d’expliquer voire de justifier son résultat. Le Front du Non, ñaani bañna ne sera pas en reste. Cheikh Fadel Barro et compagnie vont donner leur point de vue sur les résultats de ce scrutin référendaire à l’occasion d’un point de presse. Les animateurs du Front du Non, ñaani bañna vont dresser le bilan de leur campagne.

Le Oui avec Marème Diop Sylla
Après l’avancée très significative opérée à Thiès par la coalition Benno Bokk Yaakaar, l’heure est maintenant au bilan. Selon Marème Diop Sylla c’est le moment de se serrer les reins, pour lancer l’assaut final qui va déboulonner Idrissa Seck. Pour cette fois, dit-elle, ce sont les populations de Thiès qui ont gagné et il convient de les féliciter. Marème Diop Sylla est la seule femme de l’Alliance pour la République (Apr) à Thiès, à avoir gagné aussi bien dans son bureau, que dans son centre de vote de la Croix Rouge

Oumar Ly gagne au coeur du fief de Idy
Un autre responsable de l’Alliance pour la République (Apr) de Thiès qui s’est distingué dans la croisade contre Idrissa Seck, c’est Oumar Ly, Formateur à l’Ecole Nationale d’Administration (Ena). Il a réussi à terrasser le baobab au quartier Som, notamment au centre de vote de l’école Ibrahima Jacques Gaye. D’ailleurs, la couleur a déjà été annoncée lors des locales, car la coalition de Rewmi n’y avait devancé Bennoo Bokk Yaakaar que d’une dizaine de voix. Le travail vient donc d’être achevé et Oumar Ly promet un travail politique supplémentaire pour envoyer définitivement la gloire de Rewmi, dans les tiroirs de l’oubli.

Ngoye vote Oui

Grâce à une différence de 1409 voix, le Oui a remporté le scrutin à la nouvelle commune de Ngoye, ancien fief du Parti démocratique sénégalais. Cette victoire acquise grâce aux efforts du directeur des infrastructures portuaires, l’ingénieur Ousmane Ndiaye, a empêché au Non de gagner le département de Bambey en plus de la commune. En effet, ce résultat favorable à la mouvance présidentielle a suffi pour empêcher la commune de Ngoye (perdue par Bennoo Bok Yaakaar aux locales dernières) de tomber dans l’escarcelle du Non. Suffisant pour les leaders du Oui de laisser éclater leur joie partout dans le département de Bambey.

Model confirme son hégémonie

Toutes les mairies gagnées par le Model sans coalition pendant les locales ont enregistré de bons résultats, selon leurs responsables. Par exemple à Touba Toul, le maire Daouda Tine a gagné 45 bureaux de vote sur les 52 avec plus de 8000 voix pour le Oui soit 75% des votants. Le président du Conseil départemental de Gossas, Adama Diallo a largement remporté le département avec 11000 voix pour le Oui soit 67% des votants confirmant le leadership du Model dans ce département. Dans ce sens, la commune de Thiakhar gagnée par le Model aux dernières élections locales a été raflée par le Maire Model Dr Mathioro Fall avec près de 2000 voix de 65% des suffrages exprimés. Thiénaba ville a été aussi gagnée par Mbacké Diagne avec plus de 60% des voix. Il en est ainsi de toutes les autres communes du Model.

Model décisif
«L’arrondissement de Darou Mousty a été largement remporté par le Oui grâce à l’apport décisif du Model avec 9500 voix pour le oui contre 5100 pour le PDS et ses alliés», d’aprè les partisans de Ibrahima Sall. Cet apport décisif de voix de l’arrondissement de Darou Mousty a fait gagner au Oui le département de Kébémer et la région de Louga. Dans un communiqué, ils indiquent que dans tout le département de Kébémer notamment à Thiep Mbaor et la commune de Kébémer leur formation a été d’un apport décisif. Le travail du Model à Thiénaba, Khombole, Touba Toul, Thiès, et dans les autres localités du département etc a fait perdre à Idrissa Seck le département de Thiès, disent-ils

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Tentative de meurtre

Un Sunugaalien de 59 ans a échappé de peu à la mort avanthier soir dans un restaurant à Brescia. L'homme dont l'identité n'a pas été révélée a été attaqué par un Tunisien de 26 ans armé de deux couteaux et qui l'a poignardé dans le dos. Heureusement, le Sunugaalien a été sauvé par la lourde veste qu'il portait et qui a empêché la lame d'atteindre les organes vitaux. Il court alors se réfugier dans un restaurant, poursuivi par le Tunisien qui casse même le vitre pour rentrer en finir avec sa victime. Gagné par l'instinct de survie le Sunugaalien réussit à se saisir d'un tabouret avec lequel il assomme son antagoniste qui voulait le tuer. Il finit aussi par réussir à le désarmer. Le Tunisien qui a été arrêté par la police pour tentative de meurtre, semblait être sous l'effet de drogues et d'alcool. Quant au Sunugaalien, il a fini à l'hôpital avec des blessures au dos et au visage. Mais sa vie est hors de danger

"Oui" à 60%

Quelques chiffres sur le vote des Sunugaaliens à l'étranger à l'occasion du référendum du 20 mars 2016. Il faut noter que les Sunuggaaliens de l'Extérieur ont voté dans 40 pays - le 13 mars (au Congo) - le 20 mars. Globalement le "Oui" l'a emporté largement avec 20 954 voix contre 13 798 pour le "Non". Le "Oui" fait un taux de 60% chez les Sunugaaliens de l'extérieur.

La tête d'El Pistolero…

La Convergence pour une alternative citoyenne, une entité de l'Apr à Mbacké dirigée par Serigne Sow a fait le diagnostic de la débâcle du camp du "Oui" dans le département. Selon Serigne Sow qui faisait face à la presse à la permanence du parti à Mbacké, "le renouvellement de la classe politique à Touba est devenu une demande sociale que (SMS) est tenue de satisfaire". Pour le cas précis de Touba, le président de la Convergence pense que le parti est confronté à un problème de ressources humaines. Et "pour régler ce problème", estime-t-il: "Le départ de Cissé Lo s'impose inéluctablement". Audelà des actes de violence qu'il a posés, dit-il, El Pistolero a fini de démontrer aussi qu'il n'est pas un bon manager. Fort de tous ces constats, Sow soutient que la défaite au niveau de Touba lui est entièrement imputable et que lui-même devait en tirer les conséquences.

…Réclamée

Serigne Sow pense que si SMS veut gagner les Législatives, notamment les 5 sièges de députés de Mbacké, il doit pour le peu de temps qui reste d'ici là se consacrer à satisfaire la demande sociale du renouvellement du personnel politique. S'agissant de Mbacké, il estime que la même remarque se pose. Les responsables à qui on a remis des ressources financières importantes, renseigne-t-il, n'ont presque gagné aucun bureau de vote. Donc à l'en croire, "deux défaites successives supposent qu'il y a un problème de leadership que (SMS) devra régler". Il a d'ailleurs fait une révélation de taille, soutenant que les ressources financières mises à la disposition des responsables pour les militants ont été détournées de leur objectif et n'ont pas été injectées à la base. Aucun responsable de secteur n'a pu battre campagne dans son quartier, révèle-t-il. Pour lui il est temps que SMS prenne ses responsabilités avant qu'il ne soit trop tard. Serigne Sow n'a pas manqué de remercier le Khalife qui, selon lui, a fait ce qu'il devait et ses prières ont accompagné SMS qui a gagné partout ailleurs quasiment.

Réaction

Certes, le parti se réunira pour faire une analyse exhaustive du scrutin du 20 mars, mais d’ores et déjà, la Ligue démocratique (Ld), membre de «Benno bokk yakaar» affiche sa satisfaction quant au déroulement du vote. «Ce scrutin montre amplement que l’administration chargée des élections au Sénégal est en mesure d’organiser des élections de façon satisfaisante, malgré l’appartenance d’un ministre de l’Intérieur à un parti politique. C’est très important d’avoir une administration capable d’organiser une élection transparente», relève le porte-parole de la Ld. Moussa Sarr de poursuivre «En tant que membre de la Coalition du ‘Oui’, la Ld se satisfait des résultats obtenus par la Coalition. Malgré la désinformation, l’intoxication de l’opposition, le peuple a adhéré au projet de réformes du président de la République. Le Président doit tirer des enseignements pour renforcer la Coalition et miser sur l’élan populaire qui a permis la victoire du ‘Oui’».

Réaction (bis)

Le responsable «jallarbiste» s’en est pris aux leaders de l’opposition : «Ils ont hissé ce référendum au rang d’une élection présidentielle. Nous les avons entendus dire que, si le ‘Non’ l’emporte, le Président doit démissionner. Maintenant qu’ils ont perdu les Communes et départements qu’ils dirigent, c’est à eux d’en tirer des conséquences et de rendre le tablier. Parce que l’électorat leur a tourné le dos». Moussa Sarr ne manque pas d’en appeler à la sérénité, à la responsabilité de tout un chacun, «pour que cette page soit tournée et que les Sénégalais se mettent au travail en attendant d’autres échéances électorales».

Abdoul Aziz Tall…

A Ngol Ngol, Ndeek, Diogomaye, Payepaye, Saté Diop, Keur Moussa Ndobène, Mbeurleupe, Nguèye Nguèye, Mbaylard, fiefs d'Abdoul Aziz Tall, ministre en charge du suivi du Pse, situés dans le département de Tivaouane (région de Thiès) où il s’est rendu pour sensibiliser les populations sur les 15 points du projet de réforme constitutionnelle soumis par SMS, le "Oui" l’a largement remporté, avec un résultat au-dessus de la moyenne nationale. Les populations de son terroir ont tenu la promesse qu'elles avaient faite au ministre. A Ngol Ngol, le village du ministre en charge du Pse, le "Oui" a obtenu 100%. A Pékess, le "Oui" a remporté 15 bureaux sur 17 avec 2 113, soit 61,96% contre 1 297 pour le Non, soit 38,04%. Une tendance qui s'est confirmée dans les autres localités, selon Abdoul Aziz Tall.

….Gagne dans son terroir

Le ministre a d'ailleurs "remercié les populations" et "salué le travail mené dans un bel esprit avec le responsable local de l’Apr, Pape Dieng, ancien Directeur général de (Senelëndëm) et d’autres personnalités comme Son Excellence Massamba Sarre". Après la proclamation des résultats, aux environs de 21 heures, les électeurs qui s'étaient retrouvés au domicile d'Abdoul Aziz Tall à Ngol Ngol, ont savouré la large victoire du "Oui" dans une atmosphère de fête. Occasion de réaffirmer leur confiance et leur soutien à SMS au moment où cette victoire coïncide avec le démarrage de l’électrification du village de Ngol Ngol par le solaire, grâce à un investissement personnel du ministre en charge du Pse qui a également offert 4 moulins à des villages de la commune. Il a d'ailleurs annoncé que d’autres réalisations sont prévues, notamment dans le cadre du Pudc.

Wack Ngouna

Les populations du Département de Nioro ont massivement voté en faveur des réformes proposées par le Président Macky Sall, dans le cadre du référendum de dimanche dernier. En effet, les 15 communes qui composent le Département ont toutes voté «Oui». Et c’est la commune de Wack Ngouna qui a décroché la palme avec pas moins de 77,39% pour le «Oui». Sur les 4 745 suffrages exprimés dans la commune dirigée par Amadou Lamine Dieng, 3 672 électeurs se sont prononcés en faveur du «Oui» et 1 083 ont voté «Non». Soit donc 77,39% pour le «Oui», pour un taux de participation estimé à environ 45%. Cette victoire nette du camp du «Oui», avec à sa tête Amadou Lamine Dieng, par ailleurs Directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej), démontre que les populations de sa localité lui ont renouvelé leur confiance. Pour le département de Nioro, le mérite revient aussi à la coalition Benno Bokk Yakaar, sous la houlette du président de l’Assemblée nationale, Mousatapha Niasse, qui a parcouru les 15 communes pour faire voter en faveur du «Oui». Amadou Lamine Dieng, président de l’Association des maires du département, n’a pour sa part pas manqué de «féliciter le Président Macky Sall pour cette victoire du peuple», et aussi de «remercier le président Moustapha Niasse, dont l’engagement et la contribution substantielle furent déterminant dans cette victoire éclatante».

"Oui" à Ndondol La commune de « Ndol Ndondol » dans le département de Bambey a vote «Oui ». Et, c’est une satisfaction total Epour le maire dudit de ladite localité, à savoir Me Pape Sene. Dans ce lieu, il y a eu 5550 inscrits, votant 2567 et nul 25, avec un taux de participation de 46, 25%. Et le « Oui » a obtenu 1501 voix soit 58,93% et remporte les 7 centre sur les 9 de la communes.Et les 11 bureaux sur 16 le camp du «Non» a obtenu 1046 voix soit 41,07%,sur une différence 455 voix

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