Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 23 MARS 2016

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, ce mercredi 23 mars 2016, à 10 heures, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat félicite tous les sénégalais qui se sont mobilisés à l’occasion du Référendum du 20 mars 2016, pour accomplir, dans le calme et en toute responsabilité, leur devoir citoyen. Il associe à ses félicitations le Ministre de l’Intérieur, les Forces de défense et de sécurité, l’Administration territoriale, la Direction générale des élections, la CENA, les autres services de l’Etat et tous les acteurs du processus, qui ont permis la bonne organisation du scrutin sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.

En attendant la proclamation officielle des résultats du référendum, les chiffres provisoires indiquent la victoire du « OUI » et consacrent la validation, par le Peuple sénégalais souverain, du projet de révision de la Constitution. Dès lors, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d’engager les diligences nécessaires à l’adoption et à l’entrée en vigueur, dans les meilleurs délais, de tous les textes législatifs et réglementaires relatifs à la révision de la Constitution.

Concluant sur ce point, le Président de la République rappelle au Gouvernement l’importance primordiale qu’il accorde au dialogue politique, gage de la modernisation de notre système démocratique, et l’impératif d’intensifier les réalisations du Plan Sénégal Emergent, afin d’asseoir dans l’équité, le bien être durable des populations.

Saisissant par ailleurs la célébration de la fête de Pâques, le Chef de l’Etat adresse, au nom de la Nation, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la communauté chrétienne, en cette période sainte de communion, de ferveur religieuse exceptionnelle et de prière, pour la paix, la stabilité et la prospérité du Sénégal.

Poursuivant son propos autour de la priorité spéciale que constituent le désenclavement et la redynamisation économique de la Casamance, le Chef de l’Etat rappelle les efforts importants et soutenus consentis par l’Etat pour le développement durable de la zone Sud du Sénégal, notamment la réalisations d’infrastructures routières et maritimes de grande envergure, le statut de zone touristique prioritaire d’intérêt national conféré à la Casamance, la baisse du billet du bateau entre Dakar et Ziguinchor à cinq mille (5000) FCFA, le Projet Pôle de Développement de la Casamance (PPDC) dont les premiers résultats sont fort encourageants.

Dans cette dynamique, le Président de la République engage le Gouvernement à accélérer les travaux de la section restante de la RN6, à entamer, dans les meilleurs délais, des concertations régulières avec tous les acteurs du transport et à poursuivre le dialogue fécond avec le Gouvernement du pays frère de la Gambie, en vue de trouver des solutions durables pour assurer la continuité permanente de la desserte terrestre de la région naturelle de Casamance.

Abordant enfin la nécessité de renforcer le pilotage stratégique des grands projets présidentiels, notamment le Train Express régional (TER) Dakar-Diamniadio-AIBD qui est l’un des projets phares de son mandat, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement l’urgence de faire prendre toutes les dispositions techniques, administratives et financières, afin d’assurer le lancement effectif des travaux du TER, dans le courant de l’année 2016, et de veiller au cadrage optimal du schéma de financement et de l’agenda de réalisation du TER.

Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération, notamment en informant le Conseil du voyage qu’il a effectué le samedi 19 mars 2016, en Côte d’Ivoire, pour présenter ses condoléances et celle de la Nation, au Peuple ivoirien frère et lui exprimer notre solidarité, suite à l’attentat terroriste perpétré à Grand Bassam le 13 mars dernier.

Le Premier Ministre a axé sa communication du jour sur l’accélération de la réalisation des projets d’infrastructures, le développement des secteurs productif et social, avant de rendre compte de la coordination de l’activité gouvernementale.

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.

Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale, avant de rendre compte de la mission effectuée par le Fonds Monétaire International (FMI), du 01er au 11 mars 2016, au Sénégal.

Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a rendu compte de l’organisation du référendum du 20 mars 2016 qui s’est bien déroulé sur toute l’étendue du territoire national et à l’étranger.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait part au Conseil de la préparation de la campagne de contre-saison et du suivi de la campagne de commercialisation agricole.

Le Ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des Effectifs et du Renouveau du Service public a fait le point de la préparation du Forum national de l’Administration prévu les 09 et 10 avril 2016 au Centre international de Conférences Abdou DIOUF de Diamniadio (CICAD).

Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.

Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Amadou DABO, Ambassadeur, précédemment Directeur des Partenariats et de la Promotion économique et culturelle au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Andrzej DUDA, Président de la République de Pologne, en remplacement de Monsieur Khaly Adama NDOUR, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Abdourahmane KOITA, Enseignant-chercheur, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Bordeaux, en remplacement de Monsieur Mbaye Lô TALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Monsieur Papa Modou NDIAYE, Ingénieur polytechnicien option Génie civil, est nommé Administrateur du Fonds d’Entretien routier autonome du Sénégal (FERA), en remplacement de Monsieur Sagar DRAME, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Docteur Chérif DIALLO, Enseignant chercheur en Informatique, est nommé Directeur des Technologies de l’Information et de la Communication au ministère des Postes et des Télécommunications, en remplacement de Monsieur Mallé NDIAYE, appelé à d’autres fonctions. Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement
  • CHRONIQUE :La Gambie retourne dans le giron de Pékin
  • Le Monde.fr « Le principe d’une seule Chine est le prérequis politique et la base de l’établissement et du développement de liens diplomatiques avec un pays », a déclaré le ministère chinois des affaires étrangères dans un communiqué publié le 17 mars annonçant le rapprochement avec la Gambie. « Nous sommes certains que le gouvernement gambien va scrupuleusementrespecter le principe d’une seule Chine et soutenir la noble cause de la réunification pacifique de la Chine », ajoute le texte, publié à l’issue d’un entretien avec le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, et son homologue gambienne, Neneh MacDouall-Gaye.
  • Dans le communiqué conjoint, la Gambie s’engage ainsi à n’entretenir aucune relation officielle avec Taïwan. La Gambie a officiellement reconnu Taïwan durant dix-huit ans avant de rompre ses relations avec le gouvernement insulaire en 2013 à l’issue d’un chantage plutôt ambigu. C’est en effet à la suite du refus de Taïwan de fournir une subvention qui ne s’appuyait sur aucun projet, que le président gambien avait brutalement décidé le 14 novembre 2013 de rompre avec la République de Chine (Taïwan).
  • Le président gambien se félicitait alors d’avoir de bonnes relations avec Taïwan, mais expliquait aussi « devoir reconnaître la République populaire comme représentant de la Chine unique dans l’intérêt de la Gambie ». Mais, coup de théâtre, la Gambie devait essuyer dans la foulée un refus catégorique du gouvernement de Pékin, qui affirmait que Yahya Jammeh n’avait jamais prévenu la diplomatie chinoise de ses intentions et qu’il n’était pas question de rallier la Gambie…
  • Fin de la trêve
  • La Gambie faisait donc partie, jusqu’à la semaine dernière, du cercle des pays coupés tant de Pékin que de Taipei. L’île entretient des relations diplomatiques avec uniquement vingt-deux pays dans le monde, dont trois seulement en Afrique : le Swaziland, Sao Tomé-et-Principe et le Burkina Faso.
  • Pour Pékin, ce sont vingt-deux pays à rallier, dont un quart en aurait déjà fait la demande, avant d’isoler totalement Taïwan. Pour la nouvelle présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, c’est un revers pour sa stratégie de reconnaissance de l’île. Les deux Chines s’étaient pourtant mises d’accord sur un statu quo après des décennies de tensions militaires et diplomatiques en Afrique, où les pays se sont peu à peu détournés de Taïwan pour reconnaître Pékin et profiter ainsi de sa manne financière.
  • « J’espère que le rétablissement des relations diplomatiques avec la Gambie n’a pas de visée stratégique, explique la présidente. La situation diplomatique de Taïwan n’est pas optimiste et nous devons nous unir pourprotéger notre espace international. »
  • L’affaire gambienne marque le retour d’une guerre diplomatique dont l’Afrique est l’un des champs de bataille. « Avec la démocratisation de Taïwan, nous avions évolué d’une stratégie de confrontation vers une stratégie de coopération », nous expliquait récemment David C. Y. Wang, responsable des affaires africaines au ministère des affaires étrangères à Taipei.
  • Pour la Gambie, c’est avant tout une affaire de survie. Ce petit Etat anglophone d’Afrique de l’Ouest est dirigé d’une main de fer par le président Jammeh depuis vingt et un ans. En lice pour l’élection présidentielle de décembre, il a été investi candidat par son parti pour briguer un cinquième mandat. Arrivé au pouvoir en 1994 à la suite d’un putsch et réélu quatre fois, Yahya Jammeh veut s’assurer du soutien chinois pour relancer une économie exsangue.
  • Aucune contrepartie démocratique
  • Son régime est régulièrement accusé par des organisations non gouvernementales de disparitions forcées, d’assassinats, d’exécutions extrajudiciaires et de harcèlement de la presse et des défenseurs des droits de l’homme. Des accusations qu’il a régulièrement rejetées. Un candidat idéal donc pour la Chine, qui investit en Afrique sans aucune contrepartie démocratique. La Chine est déjà l’un des principaux partenaires commerciaux de la Gambie. Elle était en 2014 le quatrième importateur de marchandises en provenance du pays africain, selon l’Organisation des Nations unies. L’un des premiers effets de cette reconnaissance diplomatique est l’entrée de la Gambie dans le Forum de coopération Chine-Afrique avec à la clé des projets de coopération dans les domaines de la pêche, de l’agriculture et de la construction d’infrastructures.
  • « Pendant mille ans, nous avons été assujettis à l’idéologie occidentale, qui nous a ramenés en arrière », a affirmé le président gambien en février 2016 lors du congrès de son parti, à Kanilai, sa ville natale.
  • Cette volte-face de la diplomatie chinoise vis-à-vis de la Gambie montre à quel point l’enjeu taïwanais reste important. « Entre 1994 et 2013, treize Etats ont fait la bascule de Taïwan vers la Chine continentale avec à la base le travail des services secrets chinois, nous explique Gérarld Arboit, duCentre français de recherche sur le renseignement (CF2R). Ensuite, ce sont les diplomates qui ont pris le relais. Beaucoup d’argent a été distribué. La plus grande victoire des services chinois, c’est le Sénégal en 2005. »
  • « Petite Corée du Nord africaine »
  • A l’époque, le 25 octobre 2005, dans une lettre adressée au président taïwanais Chen Shui-bian, le président sénégalais citait le général de Gaulle pour justifier sa décision : « Les Etats n’ont pas d’amis. Ils n’ont que des intérêts. »
  • L’expert en renseignement se souvient ainsi qu’au Liberia, lors de la présidentielle de 2005, les Chinois avaient envoyé une trentaine de « conseillers » pour détecter une éventuelle opération de déstabilisation taïwanaise. « Les Chinois peuvent donner l’impression qu’ils contribuent dans une certaine mesure à cette instabilité en Afrique, précise Gérald Arboit. Le danger d’une bascule diplomatique existe à chaque élection, et des agents chinois sont sur le terrain pour peser sur les votes en faveur de la Chine. »
  • « La Gambie, petite Corée du Nord africaine, n’a pas d’importance autre que dans ce désir de Pékin de découpler l’Afrique de Taïwan. Mais le pays est trop instable pour d’autre implication de la Chine », prédit l’expert du CF2R. Avec seize élections présidentielles en Afrique, 2016 promet d’être ainsi l’année de tous les dangers pour les services secrets chinois sur le continent. Par Sébastien Le Belzic (chroniqueur Le Monde Afrique, Hongkong)

BAD : AKINWUMI ADESINA TIRE LA SONNETTE D’ALARME SUR L’ENDETTEMENT DE L’AFRIQUE

http://www.walfnet.com Le président de la Banque africaine de développement (BAD) a tenu à avertir les pays africains sur les dangers des endettements. Pour Akinwumi Adesina, aucun pays dans le monde ne s’est développé à travers des emprunts.

A l’en croire, si l’Afrique veut sortir de ce cercle vicieux des pays pauvres, elle doit changer sa stratégie. «L’Afrique ne doit pas sombrer dans un nouveau cycle d’endettement. De 2006 à 2014, le continent a émis une vingtaine de milliards de dollars d’obligations. Il est en train de connaître une hausse de la dette», prévient-il dans les colonnes du «Soleil». Pour le patron de la BAD, l’Afrique doit créer ses propres ressources pour financer son propre développement. «Il faut stabiliser les entreprises et trouver les moyens de garantir les recettes», a ajouté le Nigérian.

La BEAC et la BCEAO pour une convertibilité du Franc CFA

Lignedirecte.sn-La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) travaillent pour une convertibilité du Franc CFA dans les deux zones monétaires, a indiqué mercredi à APA le gouverneur de la BEAC, l’Equato-guinéen Lucas Abaga Nchama.

En prélude à la réunion de la Zone franc qui se tiendra en avril prochain à Yaoundé, au Cameroun, le conseil des ministres de la zone franc ainsi que les gouverneurs des banques centrales d’Afrique centrale et de l’Ouest vont se retrouver cette semaine dans la capitale camerounaise pour éplucher des dossiers y afférent.

Dans le contexte économique et financier international actuel, les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) militent pour « la stabilité de notre monnaie», a déclaré le gouverneur de la Banque centrale.

Toutefois, a-t-il prévenu, « je suis farouchement opposé au blanchiment d’argent», raison pour laquelle avant d’aboutir à une convertibilité du CFA entre les deux zones monétaires, il faudra s’assurer de toutes les précautions, question «d’éviter de tomber dans le financement du terrorisme», a insisté M. Abaga Nchama.

Bien que le CFA dans les deux zones ait la même parité, le problème de convertibilité se pose, selon que l’on se trouve dans la zone BEAC et la zone BCEAO

L’économie sénégalaise réalise un gain de compétitivité de 1,1% en janvier 2016

http://www.lejecos.com L’économie sénégalaise réalise un gain de compétitivité de 1,1% en variation mensuelle durant le mois de janvier 2016, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

« Ce gain de compétitivité est imputable au différentiel d’inflation favorable (-1,8%), amoindri par l’appréciation du FCFA par rapport à la monnaie des pays partenaires (+0,7%) », signale la DPEE. Vis-à-vis des pays membres de la zone UEMOA, note encore la DPEE, des gains de compétitivité de 2,2% sont notés en rythme mensuel, en raison du niveau favorable des prix intérieurs. Par rapport aux partenaires membres de la zone euro, le différentiel d’inflation favorable a, également, induit des gains de compétitivité de l’ordre de 0,4%, comparativement au mois précédent.
En glissement annuel, la compétitivité de l’économie sénégalaise s’est améliorée de 1%, durant le mois de janvier 2016. « Cette situation résulte d’un différentiel d’inflation favorable (-2,4%), atténué par l’appréciation du FCFA (+ 1,4%) par rapport aux monnaies des pays partenaires » note la DPEE. El Hadj Diakhaté

Commerce : Légère hausse de 0,4% des importations en 2014

http://www.lejecos.com En 2014, les importations ont connu une légère hausse. La situation est imputable notamment aux produits alimentaires (+10,4%) et aux biens d'équipement (+4,0%).

Comme les exportations, les importations de l'Union ont progressé légèrement. En effet, elles se sont établies à 16.643,1 milliards en valeur CAF en 2014 contre 16.579,2 milliards en 2013, soit une progression de 0,4%. Cet accroissement, souligne la même source, est imputable notamment aux produits alimentaires (+10,4%) et aux biens d'équipement (+4,0%). Il a toutefois été modéré par la baisse des acquisitions en valeur de certains produits tels que les produits pétroliers, dont le recul des prix sur les marchés internationaux a été prononcé au cours du deuxième semestre de l'année 2014.
Selon la même note Les importations des pays de l'Union en 2014 sont constituées principalement de produits énergétiques (25,5%), de produits de consommation (24,5%), de biens d'équipement (23,4%) et intermédiaires (17,2%).
Le document renseigne que Les achats à l'étranger de produits énergétiques se sont repliés en 2014 dans un contexte de baisse des cours sur le marché international, renforcé par la dépréciation de l'euro vis-à-vis du dollar. Cette situation s'explique par le repli des prix des produits énergétiques, singulièrement ceux du pétrole, induit par l'abondance de la production et la disponibilité d'importants stocks mondiaux. Les importations de produits énergétiques au sein de l'UEMOA se sont établies à 4.237,8 milliards contre 4.318,7 milliards en 2013, soit une baisse de 1,9%. Dans le même temps, la part des achats de produits énergétiques à l'étranger dans les importations totales de biens dans l'Union a subi une baisse de 0,5 point, passant de 26,0% en 2013 à 25,5% en 2014. Pathé TOURE

LE DG DE LA DOUANE POUR LA PROTECTION DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES

Diass (Mbour), 23 mars (APS) – Les sociétés qui s’activent dans le secteur de l’agroalimentaire doivent être protégées, parce qu’elles créatrices de valeur ajoutée et de richesse dans un pays à vocation agricole comme le Sénégal a plaidé, mercredi à Diass (Mbour), le directeur général de la Douane, Pape Ousmane Guèye.

"Les pays qui ont cette vocation agricole doivent protéger leur agriculture, en mettant des mécanismes tels que les importations alternées", a soutenu Pape Ousmane Guèye.

Il s’agit, selon lui, de choisir des "des périodes où on autorise certains pays à entrer et des périodes où, quand la production locale arrive à couvrir nos besoins, on arrête les importations, comme c’est souvent le cas pour l’oignon, la pomme de terre et d’autres spéculations".

M. Guèye qui effectuait une visite à l’usine Kirène propriétaire de la société industrielle
agroalimentaire (SIAGRO) a ajouté qu’il faut "faire la même chose pour toutes les autres composantes de l’agriculture et de l’élevage sénégalais".

En ce moment, le paysan qui verra que sa production est valorisée et son pouvoir d’achat augmenté aidera "forcément" à booster le développement du pays, a relevé M. Guèye dont la visite entre dans le cadre de la facilitation qu’apporte l’administration de la Douane aux entreprises.

"Notre assistance et notre soutien à cette entreprise entre dans le cadre d’un partenariat privilégié qui lui permet d’avoir des procédures douanières simplifiées pour le développement de ses produits mais aussi des mesures que nous mettons en œuvre dans le cadre de la protection globale des entreprises utilisatrices de produits agroalimentaires", a expliqué Pape Ousmane Guèye.

Il a rappelé que "Kirène qui produit de l’eau mais aussi du lait bénéficie de la taxe conjoncturelle à l’importation qui est un mécanisme de protection (TCI)".

"Après l’avoir visité, nous sommes convaincus que c’est une société qu’il faut soutenir, parce que ce genre d’industrie contribue très fortement à la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE) dont l’agriculture constitue le premier axe. Et dans ses déclinaisons, Kirène contribue, pour beaucoup, à l’agriculture et à l’élevage", a déclaré Pape Ousmane Guèye.

"Nous donnerons des instructions pour que les mécanismes de protection actuellement disponibles soient appliqués dans toute leur intégralité. Parce que c’est comme ça que nous pouvons protéger ces industries-là", a promis le DG de la Douane précisant que le groupe "Kirène" participe à la valorisation des produits de l’agriculture et de l’élevage au Sénégal.

"Le Sénégal n’est pas un pays fermé même si la Douane continue à se battre pour protéger les industries nationales contre l’importation de certains produits locaux", a soutenu Pape Ousmane Guèye.

"Il y a beaucoup de commerçants et exportateurs qui vivent de cette activité-là et jusque-là notre industrie qui est en train de se développer n’arrive pas à couvrir l’ensemble de nos besoins", a estimé le directeur général de la Douane.

C’est pourquoi, a relevé M. Guèye, "même si demain notre industrie se développait jusqu’à pouvoir couvrir largement les besoins, dans le cadre de nos accords internationaux, nous n’allons pas fermer notre pays. On s’ouvre à la concurrence". AD/PON

Les caisses de la Centif vides : Les salaires du mois de février toujours pas payés

WWW.DAKAR7.COM En charge de la collecte, de l’analyse et du traitement de renseignements financiers propre à établir l’origine des transactions, ou la nature des opérations objets des déclarations de soupçons des assujettis, la Cellule nationale de traitement des informations financières du Sénégal (Centif) est paradoxalement sans argent. En effet, selon des sources de dakar7.com, les travailleurs n’ont, jusqu’à ce jour, pas perçu leurs salaires du mois de février. Un retard de salaire auquel les travailleurs, avec à leur tête le président Waly Ndour, sont habitués. A en croire nos interlocuteurs, l’année dernière, la situation similaire s’est produite. La raison : En fin d’exercice budgétaire, les caisses de la Centif, à l’instar de toutes les structures publiques, sont assèches alors que le budget 2016 n’est pas encore en position. Un épuisement des fonds qui entraine inéluctablement le non-paiement des salaires, une situation pour le moins insolite d’autant que la Centif a pour mission essentielle de traquer l’argent sale. D’ailleurs, rappellent nos interlocuteurs, l’année dernière, le personnel de la Centif a perçu, en l’espace d’une semaine, les deux mois d’arriérés de salaires après que le budget 2015 a été mis en position.

Investissement : Le PDG de l’OPIC Littlefield prospecte la Côte d’Ivoire et le Sénégal

http://www.lejecos.com Overseas Private Investment Corporation va bientôt ouvrir à Abidjan du bureau régional destiné à attirer des investisseurs américains dans la région. Mais avant cela, le Président directeur général de l’OPIC, Elizabeth Littlefield se rendra à Abidjan et à Dakar avec une délégation de chefs d’entreprises internationales pour une mission de prospection.

Les Etats-Unis ont des visées en Afrique. En effet, la Société de Promotion des Investissements Privés à l’Etranger (Overseas Private Investment Corporation,OPIC), une institution de financement de développement du Gouvernement des Etats-Unis, vient d’annoncer l’ouverture de son premier bureau régional de l’Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Selon un communiqué, en marge de l’ouverture de ce bureau, le Président directeur général de l’OPIC, Elizabeth Littlefield se rendra à Abidjan et à Dakar avec une délégation de chefs d’entreprises internationales pour une mission d’affaires en vue de prospecter les possibilités d’investissements dans la sous-région.
La même source informe que la capacité de l’OPIC à stimuler les investissements privés en Afrique de l’Ouest et Centrale intervient à un moment critique où la région enregistre une croissance économique continue et un besoin d’investissements dans les domaines tels que l’énergie, les infrastructures, l’eau, l’agriculture ainsi que d’autres secteurs de développement.
L’OPIC est une institution gouvernementale américaine pour le financement du développement. Elle a pour mission de mettre à la disposition des investisseurs le financement, l’assurance contre les risques politiques et le soutien aux fonds d’investissements privés lorsque le financement commercial fait défaut. Fondée en 1971, l’OPIC est une agence du gouvernement des Etats-Unis. Elle fonctionne sur une base autonome et ne dépend pas des contribuables américains.
Pour Littlefield, l’ouverture de ce nouveau bureau marque une étape importante dans le processus d’expansion de l’OPIC dans la région. Pathé TOURE

Super Bonus obligataire Le Sénégal voulait lever 150 milliards, le marché de l’UEMOA lui en propose 214 milliards FCFA

http://www.lactuacho.com Pour sa première opération d’Adjudication d’obligations du Trésor pour un montant de 150 milliards à 7 ans dans l’UEMOA, le marché a proposé 214 milliards FCFA au Sénégal
Selon un communiqué du MEFP parvenu à notre site, l’émission a enregistré la participation de cinq Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) agréés auprès du Trésor public de l’Etat du Sénégal.

A cet effet, Trente-deux (32) soumissions ont été enregistrées pour un montant global de deux cent quatorze milliards cent cinquante-six millions sept cent quatre-vingt mille de F CFA (214 156 780 000 FCFA) ; soit un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 142,77%.

Le Comité d’adjudication des bons et obligations du Trésor procédait, sur SAGETIL-UEMOA, le lundi 21 mars 2016, au dépouillement des offres relatives à la première adjudication ciblée d’obligations du Trésor de l’année 2016, lancée pour un montant de cent cinquante (150) milliards, d’une maturité de sept (7) ans et d’un taux d’intérêt nominal de 5,9%.
La dernière émission d’obligations de même maturité remonte au 09 septembre 2015 avec un prix moyen pondéré (PMP) de 10.116 F CFA et un prix marginal de 10.103 F CFA contre respectivement 9.977 F CFA et 9.896 F CFA pour celle-ci, rappelle le comuniqué.

Le taux facial de la dernière émission était, cependant, de 6,25%.
A ce jour, le montant du financement mobilisé est de trois cent deux milliards cinq cent huit millions de F CFA (302 508 000 000 FCFA) qui permettra de financer plusieurs projets du Plan Sénégal Emergent.

Selon toujours le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (MEFP), d’ici la fin de l’année, trois cent quatre- vingt-sept milliards quatre cent quatre-vingt-douze millions de F CFA (387 492 000 000 FCFA) devront être mobilisés, afin de réaliser le programme de financement de l’année d’un montant global de six cent quatre-vingt-dix milliards de FCFA (690 000 000 000 F CFA).
Cette opération qui constitue une première dans l’Union, entre dans le cadre des innovations visant à dynamiser et à moderniser le marché des titres publics de l’UEMOA.
Les soumissions retenues s’élèvent à cent soixante-cinq milliards de FCFA (165 000 000 000 FCFA), correspondant à un taux de couverture des montants mis en adjudication par les soumissions retenues de 110%.Fara Michel DIEYE

GESTION DES PROJETS AU PUDC : DES CHERCHEURS TIRENT LA SONNETTE D’ALARME

http://www.walfnet.com Depuis quelques années, certains grands projets de développement économique et social du Sénégal sont confiés à des institutions internationales. Ainsi, après le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), confié au Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud), le projet d’appui aux politiques agricoles, financé à hauteur de 3,6 milliards de francs Cfa par l’Usaid, sera exécuté par l’Université d’Etat du Michigan et l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires sous le contrôle de l’Apix et le Bureau opérationnel de suivi (Bos).

Un choix qui n’a pas laissé indifférent certains acteurs de la recherche. Et, le directeur de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), Dr Cheikh Bâ, a souligné la nécessité de renforcer les institutions nationales. Car, explique-t-il, il ne faut pas s’appuyer exclusivement sur les institutions internationales en considérant celles nationales comme de simples réceptacles. «Aujourd’hui, nous sommes sorties des mêmes écoles que ceux qui sont dans les institutions internationales. On a besoin de ces institutions internationales mais il faut d’abord s’appuyer sur les institutions nationales et être en partenariat avec celles internationales. Donc, il faut s’enraciner avant de s’ouvrir», a-t-il tranché. Non sans avertir qu’en s’ouvrant trop, on risque de perdre son âme. Suffisant pour qu’il préconise la prudence par rapport à la gestion des projets mis en œuvre pour l’atteinte de l’émergence économique et sociale. Poursuivant, M. Bâ relève que de façon globale, dans la pratique, il y a des dysfonctionnements. Cependant, indique-t-il, ces dysfonctionnements peuvent être compris à conditions de les améliorer.

Selon le chercheur, la meilleure façon d’améliorer ces manquements est l’acceptation des institutions indépendantes dans la concertation entre l’Etat, les organisations professionnelles et le secteur privé. «Des institutions indépendantes, on en a besoin pour décloisonner la façon de voir et mettre plus de cohérences dans ce que l’on fait pour atteindre l’autosuffisance en riz», a-t-il conclu.

Un nouveau projet agricole lancé pour « stimuler » le partenariat public-prive

projet d’appui aux politiques agricoles (PAPA), officiellement lancé, mardi, à Dakar, compte stimuler le partenariat public-privé, avec l’ambition de contribuer à la réussite du Plan Sénégal émergent (PSE), indique l’APS.

D’une durée de 3 ans (2015-2018), le PAPA est doté d’un financement de 3,6 milliards de francs CFA, mobilisé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

Sa mise en œuvre « est nécessaire pour stimuler le partenariat public-privé’’ et contribuer à la réussite du PSE, le programme de développement par lequel le Sénégal compte atteindre l’émergence en 2035, a indiqué la directrice de l’USAID au Sénégal, Lisa Franchett. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Feed the Future », qui vise une croissance inclusive et le développement du secteur agricole, a expliqué M. Franchett, s’adressant à des journalistes.

Selon les services de l’USAID, cette initiative américaine « a pour objectif d’appuyer la diffusion à grande échelle des technologies et des bonnes pratiques introduites jusqu’ici avec succès par le projet USAID/PCE, pour qu’elles bénéficient au plus grand nombre de productrices et de producteurs dans les chaînes de valeur riz, maïs et mil ». Le projet croissance économique (USAID/PCE), mis en œuvre au Sénégal à partir de 2009, visait pour sa part l’amélioration des performances de l’agriculture par l’encadrement des producteurs et productrices.

Le PAPA devrait par ailleurs contribuer à « améliorer les capacités en termes de recherche, d’analyse et de communication sur les politiques agricoles », a indiqué sa coordonnatrice, Mbène Faye. Selon Mme Faye, il est aussi attendu de sa mise en œuvre la promotion d’un « dialogue inclusif sur les politiques agricoles » et la facilitation de la « mise en œuvre effective » du suivi et de l’évaluation des politiques concernées.

«L’approche technique consistera à établir et à assurer un lien entre» trois éléments, à savoir le Réseau de centres locaux d’expertise, la plateforme de dialogue ainsi que le dispositif outils informatiques de gestion. « Aucun maillon du secteur agricole n’a été négligé dans la mise en place du PAPA’’, a assuré Mme. Faye, ajoutant : « Tous les acteurs devront travailler en synergie dans une plateforme bien définie pour améliorer le travail au fil du temps ».

Dans ce cadre, des études seront menées concernant « plusieurs filières agricoles’’ (riz, mil, sorgho), a annoncé Mbène Faye, soulignant l’importance de la communication et du partage dans la définition de « stratégies efficaces » qui permettraient au projet d’atteindre les résultats escomptés.

AMELIORATION DURABLE DE LA PRODUCTIVITE DU LAIT LOCAL :LA PAFILKA RENFORCE LES CAPACITES DE SES MEMBRES

http://www.sudonline.sn Améliorer durablement la productivité et la compétitivité du lait local dans la région de Kaolack, c’est l’objectif de la Plateforme d’innovation multi acteurs de la filière lait de Kaolack (PAFILKA). Elle s’est engagée à former ses membres sur différentes techniques d’élevage. L’information est donnée vendredi dernier 18 mars à Kaolack par Mme Adama Sow Guèye, sa présidente.

Ils sont 829 producteurs, dont 49% de femmes et 24% de jeunes de moins de 30 ans, à avoir bénéficié d’une formation sur la technique de détection des chaleurs naturelles des vaches. Cette performance est révélée, vendredi passé 18 mars à Kaolack, par Mme Adama Sow Guèye, présidente de la Plateforme d’innovation multi acteurs de la filière lait de Kaolack (PAFILKA) qui s’est fixée pour principal objectif d’améliorer durablement la productivité et la compétitivité du lait local dans la région de Kaolack. Elle recevait l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) et le directeur exécutif du CORAF qui visitaient des bénéficiaires du projet AMPROLAIT. Les différents membres de la plateforme qui ont bénéficié de cette session de renforcement de capacités ont salué cette opportunité qui «contribue à améliorer leur productivité». «Nous sommes contentes d’avoir été formées en ces techniques d’innovation qui permettent d’améliorer notre productivité», a dit Mme R. Ba.

Hormis la technique de détection de la chaleur des vaches, enseignée par des vétérinaires de l’Ecole inter états des sciences et médecine vétérinaires, sous l’égide du professeur Sawadogo Germain, les membres de la PAFILKA ont aussi été formés en technique de fauchage de l’herbe pour l’alimentation du bétail. «Nous avons appris beaucoup de choses. Nous avons appris à faucher l’herbe et à le conserver. Les femmes ont aussi appris à traiter le lait pour en tirer divers produits à mettre sur le marché», nous apprend Moussa Sène.

Dans une autre mesure, la plateforme a plusieurs avantages, selon ses membres. Elle permet non seulement de mettre en relation tous les éleveurs et les producteurs qui en sont membres. Selon le témoignage d’un vieux Sérère, elle permet de combattre le vol du bétail. «Si je perds mon bétail, il me suffit juste d’alerter les membres du réseau qui vont faire la recherche en même temps que moi. Nous avons retrouvé des vaches perdues grâce à cette synergie», a-t-il laissé entendre.

Joaquin Gonzalez-Ducay, ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, a magnifié ce qu’il a appelé «un mariage heureux entre les chercheurs et les producteurs pour participer au développement de leur pays». Pour lui, «cela montre qu’il est bien possible de valoriser les ressources dont dispose le Sénégal». L’ambassadeur de l’UE estime également que c’est «un moyen de stabiliser les jeunes qui voyagent vers l’Europe au péril de leur vie».

Le projet du CORAF a pour objectif de résoudre l’hémorragie de devises évaluée à hauteur de 600 milliards F Cfa dans l’espace CEDEAO, mais aussi de corriger la sous-nutrition en lait de 7 à 37 kg par habitant, très largement en deçà de la norme de 75 kg par habitant défini par la FAO. Chérif FAYE

Eau-Assainissement – L’USAID lance SENWASH pour 45 millions de dollars US sur cinq ans

Lignedirecte.sn – L’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) s’apprête à lancer son plus grand programme d’eau, d’assainissement et d’hygiène jamais mis en œuvre par son institution au Sénégal. En collaboration avec le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ce programme Eau, Assainissement et Hygiène, appelé USAID/SENWASH (2016-2021) sera mis en œuvre sous la forme d’un portefeuille dont le lancement est prévu dans deux jours à Dakar.

Selon le service de communication de l’USAID, le portefeuille va accroître l’accès durable aux services d’eau et d’assainissement dans les zones ciblées et contribuera à établir une base solide pour l’atteinte des objectifs du secteur comme indiqués dans le Plan Sénégal Emergent (PSE), en particulier dans les zones rurales.

D’une valeur estimée à plus de 45 millions de dollars US sur cinq ans (2016-2021), USAID/SENWASH comprendra un ensemble de six activités complémentaires qui permettront à terme à 150 000 personnes d’accéder à une eau potable et de qualité, et à un assainissement adéquat. Ces activités permettront aussi, à termes, à 1 000 communautés à s’engager à abandonner de façon définitive la défécation en plein air.

Il nous revient, entre autre, que programme USAID/SENWASH est entièrement intégré dans le Programme d’eau potable et d’assainissement du Millénaire, conçu par le gouvernement pour coordonner les contributions des bailleurs. Il servira de complément pour pérenniser et élargir les acquis des programmes Santé, Nutrition, Eau/Assainissement et Hygiène de l’USAID qui sont conformes aux objectifs du gouvernement dans ces secteurs.

ABIBOU SAMB,DIRECTEUR DE LA STRATÉGIE DES GMD,SUR LA FARINE

‘’L’arrivée de nouvelles minoteries a déstabilisé la filière’’

http://www.enqueteplus.com Les meuniers se menaient une guerre sans merci, depuis la décision de l’État d’homologuer le prix du sac de farine de 50 kilogrammes à 18 000 F Cfa. Ils vendaient en deçà de ce prix plafond, rien que pour gagner plus de parts de marché. Mais selon le Directeur de la Stratégie et du développement commercial des Grands moulins de Dakar, les différents protagonistes ont assumé leurs responsabilités, en stabilisant le marché. Dans cet entretien Abibou Samb explique que cette concurrence pouvait découler sur une faillite totale de la filière. Mais heureusement, se réjouit-il, les différentes parties prenantes en ont pris conscience.

Après l’homologation du prix du sac de farine, un de vos anciens directeurs avait dit ceci : ‘’ça ne nous arrange pas, mais on va exécuter ce que l’État nous impose.’’ Est-ce que ce constat est toujours d’actualité ?

Je ne le dirais pas avec les mêmes termes, parce que l’État ne fait jamais ce qui n’arrange pas les entreprises. On a un État responsable qui comprend les problématiques des industries sénégalaises et qui les accompagne. Je ne vais pas dire que ça ne nous arrange pas, mais la farine est toujours sous régime de l’homologation, avec un prix plafond de 18 000 F Cfa, le sac de 50 kg. Il y a eu, après, une mesure très forte, une mesure courageuse du ministre du Commerce qui a publié un arrêté fixant le prix plancher à 16 500 F Cfa. C’est-à-dire : le ministre du Commerce est en train de demander aux meuniers de ne pas vendre la farine à un prix en deçà de 16 500 F Cfa. Pourquoi ? Pour leur permettre de gagner des bénéfices, sécuriser tout ce qui est fiscalité. Cette mesure a été forte, mais courageuse. On est entre ces deux prix : 18 000 F et 16 500 F, ce qui nous paraît correct.

Malgré ce prix-plancher, certains vendent le sac de 50 kg à moins de 15 000 F. Est-ce que ce n’est pas une concurrence déloyale entre meuniers ?

Le terme déloyal ne me convient pas. On a un marché qui ne peut absorber que 1 200 tonnes par jour. Il y a une capacité installée de 3340 tonnes par jour. Donc, certains meuniers qui veulent avoir des parts de marché font descendre les prix jusqu’à 14 500 F, 14 000 F. Mais ils ont rapidement compris que quand on fait des investissements, c’est pour avoir de la rentabilité, pouvoir payer les salaires, mettre les gens dans de bonnes conditions de travail, sécuriser les avantages sociaux. Pour éviter un problème social, tous les meuniers sont revenus à la raison avec l’accompagnement de l’État. Aujourd’hui, le prix de la farine est assez stable sur le marché. Ça se passe très bien actuellement et on peut dire que le marché de la farine est stable actuellement au Sénégal.

Donc, on peut dire que la médiation du ministère du Commerce, qui avait appelé l’ensemble des meuniers à la raison, a porté ses fruits ?

Absolument ! On peut le dire et c’est une occasion de remercier le ministre du Commerce pour son engagement, son soutien et toute sa responsabilité face à cette situation qui était difficile.

Mais est-ce que cette situation, avant de revenir à la normale, n’avait pas entraîné des pertes énormes pour certains industriels, notamment les Grands moulins ?

Ce ne sont pas les meuniers seulement qui ont perdu de l’argent, c’est toute la filière qui était en faillite. Les meuniers ont pris leurs responsabilités pour stabiliser le secteur, avec l’aide de nos autorités. Ce n’est pas seulement que les meuniers ont perdu de l’argent, c’est toute la filière qui était menacée. Les meuniers, les distributeurs, les boulangers ; tout le monde perdait. La situation ne profitait à personne.

Cette menace n’est plus d’actualité ?

Absolument pas ! Il y a vraiment une bonne stabilité. Aujourd’hui, les clients s’y retrouvent, les boulangers sont assez contents. Je rappelle que le prix de la farine est homologué à 18 000 F le sac de 50 kg. Si nous avons choisi de vendre la farine en deçà de ce prix (Ndlr 15 500F), c’est parce que nous pensons aux clients boulangers qui ont assez souffert de la guerre des prix. Ils ont besoin de répit, de gagner de l’argent, de renouveler leurs investissements…

De 4 meuniers, on est passé à 6. Est-ce que l’arrivée de ces nouveaux meuniers n’était pas à l’origine de cette forte concurrence notée ?

C’est l’arrivée des autres qui a déstabilisé effectivement la filière. Mais on est aussi dans un régime libéral. Dans un tel régime, on ne peut pas empêcher les investisseurs de venir s’installer.

Quelle est la situation actuelle du marché de la farine au Sénégal. Est-ce que les industriels tournent à un rythme normal ?

Je vous rappelle les chiffres de 3340 tonnes d’offres et de 1 200 tonnes de consommation locale par jour. L’offre est de loin supérieure à la demande. Mais, on a la chance d’avoir une consommation qui progresse de 5% par année. À un moment donné, le niveau de la demande va atteindre le niveau de l’offre, ce qui nous permettra de mieux tourner.

Les industriels sénégalais vendaient une partie de leur production sur le marché sous-régional. Avec l’implantation d’industriels dans des pays comme le Mali, le Bénin, n’avez-vous pas perdu ce marché ?

Il y a un rétrécissement flagrant du marché de l’export. Ces pays s’industrialisent, à l’instar du Sénégal. Il y a quelques années, en Gambie, il n’y avait pas de minoteries. Aujourd’hui, une minoterie s’est implantée là-bas. Au Mali, 4 minoteries se sont installées. En Guinée Conakry, il y a deux minoteries, avec une troisième en phase d’installation. Au Niger, les minoteries du Sahel ont repris leurs activités. Au Burkina Faso, il y a un doublement de capacité de l’industrie locale. En Côte d’Ivoire, il y a trois minoteries. Bref, il n’y a plus de possibilité d’exportation, sauf si on fait intervenir l’aspect qualité. Le Sénégal, dans la sous-région, fait la meilleure qualité de farine. C’est juste cet aspect qualité qui peut nous permettre d’avoir de temps à temps des niches à l’export, mais le marché de l’export est presque fermé.

Donc aujourd’hui, il n’y a plus de place pour de nouvelles minoteries au Sénégal ou de possibilités d’extension ?

Il n’y a plus de place et je crois que les autorités sénégalaises le comprennent très bien.PAR ALIOU NGAMBY NDIAYE

LUTTE CONTRE LA SÉCHERESSE : LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’OMM PRÔNE ‘’UNE GESTION INTÉGRÉE’’

Dakar, 23 mars (APS) - Le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Peter Taalas, prône ‘’une gestion intégrée’’ en vue d’anticiper davantage la sécheresse à travers le partage de ‘’bonnes pratiques’’.

‘’Nous devons aussi améliorer l’accès aux connaissances scientifiques et partager les bonnes pratiques de lutte contre la sécheresse’’, a-t-il dit dans son message à l’occasion de la célébration de la Journée météorologique mondiale, ce mercredi.

‘’Plus chaud, plus sec, plus humide : regardons l’avenir en face ‘’ est le thème de la Journée internationale de la météorologie qui commémore l’entrée en vigueur, le 23 mars 1950, de la Convention qui a institué l’OMM.

Dans son message dont une copie est parvenue à l’APS, Peter Taalas souligne la nécessité d’aider ‘’les décideurs à élaborer des politiques et des stratégies de gestion du territoire efficaces’’.

’Nos émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Les températures de la basse atmosphère et des océans grimpent’’, s’est-il offusqué.

‘’Aujourd’hui, il fait 1°C de plus sur Terre qu’au début du XX ème siècle’’, a fait savoir M.Taalas, rappelant la prise de conscience au niveau de la communauté internationale sur ‘’la nécessité de prendre des mesures audacieuses’’.

’’Les gouvernements ont adopté l’Accord de Paris ‘’pour contenir l’élévation de la température de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et (…) poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1, 5°C’’, a-t-il renseigné.

‘’Il s’agit d’un engagement ambitieux et les plans nationaux adoptés jusqu’à présent ne suffiront peut-être pas à éviter une élévation de 3°C.Toutefois, nous disposons des connaissances et outils nécessaires pour affronter l’avenir’’, a estimé Peter Taalas.

D’après le secrétaire général de l’OMM, ‘’à cause des émissions passées et présentes, nous devons nous préparer à une augmentation des journées et nuits chaudes ainsi que des vagues de chaleur’’.

Cette situation, a-t-il ajouté, va peser sur la santé publique et fragiliser les sociétés. ’’Nous pouvons atténuer les risques sanitaires liés à la chaleur grâce aux systèmes d’alerte précoces multi-dangers, qui alertent sans délai les décideurs, les services sanitaires et le grand public’’, a-t-il dit.ASB/ASG

UNE EXPERTE RELÈVE L’UTILITÉ DE L’INFORMATION MÉTÉOROLOGIQUE FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Dakar, 23 mars (APS) – L’information météorologique permet de planifier les activités sur le long terme afin d’éviter les méfaits environnementaux liés aux changements climatiques a indiqué, mercredi à Dakar, la directrice de la météorologie nationale, Aïda Ndiongue Niang.

"Face aux changements climatiques, il faudrait qu’on arrive à fournir une information de qualité scientifiquement fondée pour permettre aux agriculteurs et aux pêcheurs, entre autres, de prendre des décisions mais également de planifier leurs activités sur le long terme", a préconisé le Dr Niang dans un entretien à l’APS.

Elle s’exprimait en marge d’une cérémonie de célébration de la journée météorologique mondiale dont le thème, cette année, est : "Plus chaud, plus sec, plus humide, regardons l’avenir en face".

"A Kaffrine (centre), nous avons un projet de démonstration de l’importance des informations météorologiques et on arrive à montrer la valeur ajoutée de ces informations sur les rendements agricoles", a indiqué la directrice de la météorologie nationale.

"Au niveau de la pêche aussi nous avons développé tout un protocole de fournitures de prévisions mais également d’avis et d’alertes pour minimiser les pertes en vies humaines et en dommage", a-t-elle poursuivi.

Mme Niang a ajouté que l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) "travaille aussi avec d’autres secteurs dont la santé".

"Nous avons commencé à travailler avec le secteur de la santé parce que l’augmentation des températures, notamment des vagues de chaleur, vont impacter l’organisme humain. Nous allons, prochainement, tenir un atelier sur le thème Climat et Santé", a-t-elle dit.

Selon Aïda Ndiongue Niang, "les températures vont continuer à augmenter et face à cela, il faut deux leviers : l’atténuation des gaz à effet de serre en adoptant des énergies propres et renouvelables et le développement des systèmes d’alerte précoces pour différents secteurs d’activités".

"La météo dispose d’un réseau de mesure d’énergie solaire et des vents (énergie éolienne). A côté de cela, il faut développer des systèmes d’alerte précoces pour différents secteurs et pour cela, nous voulons mettre en place un cadre national des services climatologiques pour mieux comprendre les besoins de ces différents secteurs, travailler avec eux de manière à sortir des produits consensuels qui seront utilisés pour ces activités là", a souligné le Dr Niang.

Dans un communiqué diffusé mercredi à l’occasion de la journée mondiale de la météorologie, le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale, Petteri Taalas, a appelé la communauté internationale à se "préparer à une augmentation des journées et des nuits chaudes ainsi que des vagues de chaleur" qui "pèseront sur la santé publique et fragiliseront nos sociétés".

"Nous pouvons atténuer les risques sanitaires liés à la chaleur grâce aux systèmes d’alerte précoce multidangers qui alertent sans délai les décideurs, les services sanitaires et le grand public", a préconisé M. Taalas.VO/PON

DÉMOCRATIE ET BONNE GOUVERNANCE :Le Sénégal produit son premier rapport d’autoévaluation

http://www.enqueteplus.com Le Sénégal a rendu public son rapport d’autoévaluation sur le mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). Ce rapport, produit par la Commission nationale du MAEP, est le condensé d’une enquête menée dans toutes les régions du Sénégal sur la démocratie et la bonne gouvernance.

Le Sénégal a produit son rapport national d’autoévaluation dans le cadre du mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). Les conclusions du rapport ont été rendues publiques, hier au cours d’un atelier. Ce rapport est le résultat d’une enquête que la Commission nationale sur le mécanisme africain d’évaluation par les pairs a menée dans les 14 régions du pays.

Les différents thématiques abordées par les services du Professeur Babacar Guèye, président de ladite commission pendant cette phase d’enquête, à la fois quantitative et qualitative, sont : ‘’démocratie et gouvernance politique’’, ‘’gouvernance et gestion économique’’, ‘’gouvernance des entreprises’’ et ‘’développement socio-économique’’. Le MAEP, selon le Professeur Guèye, est une évaluation conçue par les Africains et conduite par les Africains.

Ainsi, la commission a décelé les meilleures pratiques en matière de bonne gouvernance au Sénégal mais aussi les domaines dans lesquels le Sénégal peut mieux faire en matière de gouvernance. En matière de bonnes pratiques, la commission note que le Sénégal a connu des avancées significatives en matière de gouvernance démocratique et politique. Elle note que dans le jeu démocratique, les ‘’conditions sont favorables à une compétition politique libre et équitable.

La liberté de la presse est aussi un acquis au Sénégal ainsi que le ‘’respect des droits civils et politiques’’. Il s’y ajoute la ‘’reconnaissance de l’État de droit et de la suprématie de la Constitution’’. Toutefois, la Commission recommande à ce que ces acquis soient surtout renforcés. Toujours dans ces recommandations, elle propose ‘’d’organiser un système de financement des partis politiques et de la vie politique de manière générale’’ et ‘’d’institutionnaliser le dialogue politique pour la décrispation du jeu politique sénégalais’’.

Ce rapport du Sénégal sera présenté par le président de la République Macky Sall au prochain forum des chefs d’État. Aujourd’hui, le travail qui reste à la commission est d’élaborer le plan d’actions du Sénégal pour les prochaines années.ALIOU NGAMBY NDIAYE

COMMERCE ILLICITE DE CIGARETTE : DAKAR PLAQUE TOURNANTE

http://www.walfnet.comPrès de «dix millions de morts par an» dans les pays à faibles revenus. C’est le résultat des dégâts du commerce illicite de tabac relayé par la représentante du ministre de la Santé, Seynabou Ba Diakhaté qui a présidé, hier, l’ouverture de l’atelier de sensibilisation des parlementaires sur le protocole contre le commerce illicite des produits du tabac.

Le protocole est initié afin de permettre de lutter contre les ventes illicites de produits dérivés du tabac avec des risques sur la santé. Le Sénégal n’a pas encore ratifié le protocole bien que le Conseil des ministres ait adopté le 17 février 2016 le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le protocole pour lutter contre le commerce illicite des produits du tabac. Le protocole pour le commerce illicite des produits du tabac, ouvert à l’adhésion depuis le 10 janvier 2014, viendra en renfort à la loi anti tabac signée en mars 2014 au Sénégal dans la perspective de la convention cadre de l’Oms pour la lutte anti-tabac. Selon le député Mame Mbayang Dione, membre de la Commission Santé à l’Assemblée nationale, «si le Sénégal ne ratifie pas le protocole, tous les efforts menés en matière de lutte contre le tabac pour protéger les jeunes seront voués à l’échec». En cela, elle explique que les jeunes accèdent plus facilement aux produits vendus de manière illicite. Ainsi, trouve-t-elle utile le contrôle en amont de la chaine industrielle commerciale tabagique. A en croire Mme Dione, les industriels du tabac sont derrière ce trafic juteux de produits prohibés.

Pour le président de la ligue contre le tabac, Amadou Moustapha Gaye, plus de 600 milliards de cigarettes circulent dans les réseaux de la contrebande. Il martèle que le combat des autorités dépend de l’activité des fabricants, principaux bénéficiaires de ce commerce. C’est la raison pour laquelle, il y a lieu, selon lui, «d’effectuer le contrôle à partir des usines en tant que détachements de l’industrie du tabac». Les parlementaires vont formuler à la sortie de l’atelier de deux jours, une déclaration d’engagement en faveur de la ratification du protocole pour le commerce illicite des produits du tabac.

Mbour : Toujours pas de signe de vie des 4 pêcheurs portés disparus depuis 6 jours en mer

http://www.pressafrik.com Les familles des quatre pêcheurs du quartier Golf de Mbour portés disparus en mer depuis vendredi, dernier sans donner signe de vie demandent de l’aide aux autorités pour retrouver les leurs. Il s’agit de Baye Zale Thiaw, le capitaine âgé de 35 ans, Rawane Ngom, 41 ans, Mouhamet Sarr, 18 ans et Atoumane Fall, 15 ans.
Portés disparus depuis six (6), alors qu’ils sont allés en mer sans eaux ni nourritures, selon leurs proches ces quatre jeunes hommes ne sont pas revenus, selon la radio Rfm qui donne l’information. C’est pourquoi, ils lancent un cri de cœur cette fois à la Marine nationale Sénégalaise d’entrer en jeu pour les aider à les retrouver. Habitant du quartier Golf de Mbour, les quatre pêcheurs étaient partis en mer le vendredi dernier. Khadim FALL

Livre-La Démocratie contre la République:Ndongo Samba Sylla déconstruit le mythe démocratique

http://www.lequotidien.sn L’économiste, chercheur pour la Fondation Rosa Luxemburg en Afrique de l’Ouest, se fend, pour les éditions L’Harmattan, d’un nouvel ouvrage qui devrait faire date : La Démocratie contre la République, sous-titré L’autre histoire du gouvernement du peuple.

«J’ai essayé simplement de raconter l’histoire d’un mot, ou plus exactement l’histoire de la transformation d’un mot apparu pour la première fois sous la plume d’Hérodote il y a 2 500 ans.» De son propre aveu, ce travail est «la recherche la plus stimulante et la plus fructueuse» réalisée par l’économiste Ndon­go Samba Sylla. En 342 pages, le Sénégalais déconstruit un my­the, celui d’une tradition de «démo­cratie» et de «liberté» qui remonterait à l’Antiquité. Avec La Démocratie contre la Répu­blique : L’autre histoire du gouvernement du peuple, Ndongo Samba Sylla part du postulat que «les Grecs haïssaient la démocratie» et «l’ont encore moins inventé». D’après lui, cette attribution de paternité est «une invention tardive de la modernité». En s’appuyant sur l’historien de la Grèce antique, Hérodote, le concept technique du système de démocratie avait été forgé en Perse, une décennie avant les réformes de Clisthène qui ins­taura les fondements de la démocratie athénienne. Bien plus encore, l’auteur soutient que «la pratique démocratique tournant autour des assemblées populaires a été expérimentée dans les civilisations de Syrie-Méso­potamie au moins deux millénaires avant son apparition dans le monde grec». Ramené d’Orient vers la Médi­ter­ranée dans les bagages des marchands phéniciens, ce système politique n’a jamais gagné les faveurs des philosophes grecs comme Platon ou Cicéron, tous deux auteurs d’ouvrages intitulés : La Répu­blique. Platon qualifie d’ail­leurs ce mode de gouvernement de «moins bon des bons et de meilleur des mauvais».
Force brutale
En réalité, pour tous ces philosophes jusqu’à Aristote, le mot démocratie revêt «un caractère infamant». Composé, selon l’auteur sénégalais, de Démos signifiant «citoyens pauvres : la catégorie de citoyens exclut les femmes, les étrangers et les esclaves», et Kratos qui «ne signifie pas gouvernement, mais force brutale», pour Aristote c’est le nom des Républiques corrompues. Cette étiquette infamante l’est restée durant plus de 2 000 ans, puisqu’en 1694 dans la première édition du Dictionnaire de l’Académie française : La démocratie se transforme facilement en anarchie. Bien plus tard, en 1827 dans le Dictionnaire classique de la langue française, le mot est défini comme «la subdivision de la tyrannie entre plusieurs citoyens». Ni héritage des Grecs ou des Lumières, la démocratie, qui n’apparaît pas une seule fois dans les Constitutions étatsunienne et française, est apparue vertueuse à partir du milieu du 19ième siècle à la faveur d’«une capture, un détour­nement sémantique». Pour l’auteur, cette capture a une fonction «eurocentrique» dans le but de légitimer l’unicité d’une civilisation occidentale, autre concept qui apparaît du même coup dans l’histoire du monde. Au cours du siècle suivant, l’idée de «démocratie libérale» s’est largement internationalisée à la faveur des grandes crises successives, constituant jusqu’à nos jours «la rente impérialiste» d’après Samir Amin. Dans une dernière partie, Ndongo Samba Sylla s’attèle à déceler les implications pour l’Afrique de cette «épistémicide» du mot démocratie et rend avec cet ouvrage, toujours selon Samir Amin, «un gigantesque service» à celle-ci. Bastien DAVID

UN JEUNE CHERCHEUR ABORDE LES MATHS EN PULAAR POUR LES RENDRE PLUS ACCESSIBLES

Dakar, 23 mars (APS) - Rendre plus accessibles les mathématiques : tel est l’objectif visé par le jeune chercheur mauritanien, Mouhamadou Falil Sy, à travers son essai de mathématiques supérieures en langue pulaar : ’’Binndanɗe Hiisankooje’’ (éditions Papyrus Afrique).

’’L’objectif de cet essai est rendre les mathématiques plus accessibles, faciliter l’apprentissage des mathématiques (….)’’, a confié à l’APS, l’auteur, présent à Dakar dans le cadre d’une table-ronde sur le thème : ’’Génie descriptif des langues africaines comme facteur d’acquisition des sciences : exemple du pulaar’’.

L’auteur part du caractère descriptif de la langue pour présenter quelques principes et outils de mathématiques supérieures en langue pulaar.

Il ne s’agit pas d’un exercice de traduction, mais de "pularisation" des concepts mathématiques. Car, explique t-il, "la correspondance d’un mot à un concept vient après une profonde analyse sur le concept mathématique, ses utilisations étant toujours au premier plan, mais tient compte aussi de la syntaxe du pulaar".

La langue pulaar est structurée de sorte que les mots appartiennent à des classes, note Mouhamadou Falil Sy, soulignant que la classification en pulaar "est faite le plus souvent suivant par les propriétés physiques ou géométriques des objets à nommer".

Ainsi, l’aspect-boucle sous-jacent à l’opération puissance ou factorielle fait que les mots pulaar associés à ces dernières sont classés "Ndé", qui décrit la rotondité, l’aspect "courbe" sera classé "Ngol", qui décrit la longueur.

’’Ceci devrait contribuer à rendre les concepts mathématiques plus naturels, et donc à faciliter leur compréhension", soutient-il.

L’ouvrage commence par une brève introduction aux opérations de la logique élémentaire et celles de la théorie des ensembles, puis viennent les ensembles de nombres. Il comprend une courte présentation des structures algébriques et aborde la topologie générale, les fonctions, l’espace Euclidien, la linéarité, des rudiments de la théorie de la mesure.

Dans un chapitre, l’auteur revient sur le dénombrement et les probabilités, les équations différentielles, de physique, de transformation de Fourier.

Mouhamadou Falil Sy, fervent militant de la promotion des langues africaines, estime que l’apprentissage des sciences dans ces langues peut favoriser ‘’une excitation scientifique’’ dans les laboratoires.

En apprenant les sciences dans les langues africaines, "on permet ainsi au génie africain de s’exprimer", soutient l’auteur, estimant que cela peut contribuer aussi à la naissance d’un Einstein africain et de combler le retard du continent dans les domaines scientifiques.

Pour une large diffusion de l’ouvrage, la maison d’édition Papyrus Afrique veut tirer 1000 exemplaires, selon son directeur, Seydou Nourou Ndiaye qui espère aussi l’essai suscitera un intérêt pour les pouvoirs publics au plus haut niveau.

Mouhamadou Falil Sy est né le 23 janvier 1990 à Bélinabé, dans la commune de Kaédi en Mauritanie.

Après des études primaires à Bélinabé et ses études secondaires à Kaédi, où il a passé un bac C (spécialité Mathématiques) en 2009, il rejoint l’université de Cergy-Pontoise (France) pour ses études supérieures, indique une note de présentation de l’auteur.

Il y obtient une licence de Mathématiques en 2012 avec mention Très-Bien, puis une maîtrise de Mathématiques fondamentales et un master-recherche de Mathématiques fondamentales, tous avec mention Très-Bien. Il fut alors major de la promotion.

Il obtint pour 2012-2013 une bourse RATP, en 2013-2014 une bourse d’excellence de master-recherche et en juillet 2014 un prix au mérite en sciences par l’Académie de Paris. Il fut retenu avec dix autres étudiants par le programme DIM (Domaine d’intérêt majeur en mathématique) de la région Ile-de-France afin de préparer un doctorat de Mathématiques.

Actuellement Mouhamadou Falil Sy est jeune-chercheur en thèse de Mathématiques au laboratoire AGM de Cergy-Pontoise UMR8088-CNRS. Il travaille dans le domaine de l’analyse qualitative des équations aux dérivées partielles. En octobre 2015, il a reçu le prix "Actions Collaboratives" de la Banque CASDEN et de la FSMP.

Mouhamadou Falil Sy est un militant de la promotion des langues africaines dans le sillage de feu le Professeur Cheikh Anta Diop. Il ouvre à la formulation des sciences dans les langues africaines, car estimant qu’elles pourraient beaucoup contribuer à leur développement.OID/PON

Education: Le Sénégal et le Japon partagent leurs expériences

http://www.lejecos.com Après des décennies de coopération le Japon et le Sénégal se sont réunis pour faire le point sur l’état de leur partenariat dans le domaine de l’éducation.

Depuis 1980, le Japon envoie des volontaires au Sénégal à travers le programme JOCV (Service des Volontaires Japonais pour la Coopération à l’Etranger) de la JICA. Après leur prise de service, les volontaires sont affectés dans différentes régions du Sénégal et interviennent dans les domaines de l’éducation élémentaire, le sport, l’agriculture, la santé, l’élevage, le développement communautaire, etc.
A l’occasion de la fin de mission de quatre volontaires du secteur de l’éducation basés à Thiès, Kaffrine et Louga une table ronde de partage d’expérience, annonce un communiqué, au Ministère de l’Education Nationale. La rencontre a enregistré la présence des volontaires et leurs homologues respectifs, le coordinateur des structures à la Direction de l’Enseignement Elémentaire, le coordinateur adjoint ainsi que les experts du PAAME (Programme d’Amélioration et d’Apprentissage des Mathématiques à l’Elémentaire) et l’équipe du programme JOCV au Sénégal.
Le communiqué note aussi que ces volontaires interviennent plus précisément dans l’enseignement de la musique, de l’art plastique et du sport. Ces domaines, souvent traités en parent pauvre dans le système éducatif sénégalais, sont essentiels dans le développement et l’évolution de l’enfant.
Les résultats ont montré que le manque de matériel, de formation et d’infrastructure constituaient les principaux freins à l’enseignement de ces disciplines. Ainsi le Ministère de l’Education National et la JICA ont convenu de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que l’enseignement de la musique, de l’art plastique et du sport soit respecté dans l’élémentaire. Pathé TOURE

RELATIONS GOUVERNEMENT SYNDICATS D’ENSEIGNANTS :Le culte du mépris réciproque

http://www.enqueteplus.com D’une confrontation verbale, le gouvernement et les syndicats sont passés à un duel des attitudes. Depuis quelque temps, les deux protagonistes se vouent un mépris réciproque. Les enseignants multiplient leurs mouvements de grève. Alors que le dirigeants eux se signalent par un silence bruissant d’indignation. L’intransigeance se traduit désormais par le dédain.

Le syndicat autonome de l’Enseignant supérieur (Saes) a décrété depuis hier 48 heures de grève et promet d’initier un mouvement illimité si dans deux semaines, le gouvernement ne réagit pas. Pendant ce temps, le Front unitaire qui regroupe le Grand cadre version Abdou Faty et quatre autres syndicats formant l’Useq ont observé un débrayage hier suivi d’une grève totale aujourd’hui et demain. De l’autre côté, le Saems-cusems aussi déroule. Sans compter les différentes initiatives visant à réunir les syndicats d’enseignants et même au-delà, tous les syndicats de la Fonction publique.

Mais en réalité, tout indique que les protagonistes se vouent désormais un mépris mutuel. Chacun semble avoir campé sur sa position, faisant fi de l’autre. La colère des enseignants se sent par les sorties fracassantes contre soit le ministre de tutelle ou son collègue de l’Economie et des Finances, soit contre les plus hautes autorités, le Premier ministre ou le président de la République notamment. Les pédagogues estiment que l’Etat est dirigé par des autorités sans parole, parce que ne tenant pas leurs engagements, y compris ceux du chef suprême. Désormais, leurs sentiments sont traduits par la volonté de ne plus faire de concession face à la non-satisfaction des revendications.

Cependant, l’exaspération semble plus grande du côté du gouvernement. Le silence des autorités en dit long sur leur radicalisation. En effet, malgré les perturbations répétées et les tentatives de former un large Front de la part des enseignants, les autorités semblent insensibles à leurs revendications. Dans le supérieur, en dehors de la loi portant réforme des titres, aucun acte n’a été noté de la part du gouvernement. Si l’on en croit les dirigeants du syndicat, rien n’a été fait sur les autres points. Le ministre de tutelle pourtant si prompt à s’exprimer sur les questions liées aux Universités reste muet depuis quelque temps sur ce point. Pas un seul mot pratiquement sur ce dossier.

Dans l’enseignement moyen-secondaire, la situation est la même. Les mouvements se répètent à un rythme effréné. Chaque semaine, débrayages et grèves totales se suivent. Mais tout cela laisse de marbre le ministre de tutelle. Serigne Mbaye Thiam est d’ailleurs resté pendant longtemps sans piper mot sur la situation de l’école. Tous ces deux ministres, avec celui de la Fonction publique et du Travail, aimaient pourtant soit appeler les syndicats à la patience, soit rappeler les efforts consentis par le gouvernement. Mais depuis quelques semaines, il n’en est rien. Tout est fait comme si un mot d’ordre de silence avait été donné. Le référendum ne peut être qu’un prétexte car, en réalité, l’absence de réaction date d’avant ce rendez-vous populaire.

Les prémices d’une rupture

A voir l’histoire des relations entre les enseignants et le pouvoir de Macky Sall, il n’y a pourtant rien de surprenant. Chacun a commencé à être excédé du comportement de l’autre il y a bien longtemps, particulièrement les gouvernants envers les enseignants. Les sentiments des autorités à l’encontre des syndicalistes ont été réellement exprimés en avril 2015, lorsque le Sénégal était à quelques pas d’une année blanche. Le ministre de l’Education nationale a été le premier à dire ce qu’il pense de ses ‘’amis’’.

Dans une interview accordée à EnQuête le 20 avril 2015, il disait ce qui suit : ‘’La majeure partie de responsables syndicaux et des enseignants ne sont mus que par des considérations professionnelles mais, nul n’est dupe ou naïf pour ne pas savoir qu’il y en a d’autres qui ont des connections et qui sont dans des manœuvres pour des agendas autres que syndicaux.’’ Deux jours après, le chef de l’Etat prend le relais à l’occasion du Conseil présidentiel sur le Pacte national de stabilité sociale et d'émergence économique. Interpellé par Mademba Sock sur les revendications des enseignants, Macky Sall lui demande de ne pas s’en arrêter là et d’interpeller aussi les syndicats d’enseignants.

Mais le Président n’aura pas besoin de Mademba Sock, puisqu’il le fera à sa manière. Apostrophant les syndicalistes, il lance : “Vous n'êtes pas les seuls dans ce pays. Il n'y a pas que des salariés. Vous êtes une minorité, secteur public et privé confondus. Et vous voulez prendre le pays en otage ? Pourquoi et au nom de quoi ? Parce que vous êtes syndiqués et vous êtes intellectuels ? Je dis non !” Il venait sans doute d’indiquer la voie à suivre. Car, une semaine plus tard, le ministre de la Fonction publique Viviane Bampassy s’énerve à la fin d’une plénière de consolidation pour lever brutalement la séance, si l’on en croit Mamadou Lamine Dianté.

Macky Sall ‘’ le syndicalisme est en train de détruire les bases des universités africaines’’

Auparavant, elle avait déjà donné le ton dans un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise (l’APS). ‘’Il faut que les enseignants prennent leurs responsabilités, l’Etat prendra les siennes’’, avertissait-elle. Si tous ces propos traduisaient l’exaspération, ce même sentiment semble être aujourd’hui plus que d’actualité. Surtout que le 12 mars dernier, à l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture des premières Rencontres Economiques de Dakar, le président de la République n’a pas raté les syndicats d’enseignants, notamment ceux des Universités publiques. Selon Macky Sall, les mouvements syndicaux sont en train de détruire les bases des universités africaines, et en particulier celles du Sénégal. ‘’Je sais que tout n’est pas facile.

Par contre, il faut que les étudiants et les professeurs soient motivés. C’est une vérité absolue. Nous devons négocier avec les syndicats d’enseignants, car la finalité de l’Université, c’est de former les cadres. Cela doit primer sur tout et doit être dans le package de l’Université de l’excellence en Afrique. Mais le syndicalisme est en train de détruire les bases des universités africaines’’, a regretté le président Sall. Et comme il fallait s’y attendre, la réponse des enseignants du Supérieur ne s’est fait pas attendre et porte la signature du secrétaire général du SAES.

‘’Il (Macky Sall, ndlr) est coutumier des faits. En étant Premier ministre, il a eu à traiter les syndicalistes de criminels. Ensuite, quand il a été élu, au sortir d’une prière de Korité ou Tabaski, je ne sais plus, il est revenu à la charge. Il est parti au Gabon, il a réitéré les mêmes propos. Aujourd’hui, il revient pour dire que le syndicalisme est en train de détruire les bases des Universités africaines. C’est une conviction profonde et j’ai mal. Parce qu’un président de la République ne peut pas se permettre d’injurier une frange de la société, notamment l’élite’’, croit savoir Seydi Ababacar Ndiaye. C’est dire que les divergences sont profondes entre l’Etat et les syndicats d’enseignant. Au grand dam des élèves et étudiants.BABACAR WILLANE

Les étudiants de l’Ucad ont encore barré l’Avenue Cheikh Anta Diop

Lignedirecte.sn- Les pensionnaires de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) ont barré l’allée Cheikh Anta Diop, pour amener l’Etat à respecter ses engagements.

Ils avaient donné un ultimatum à l’Etat du Sénégal pour que celui-ci puisse trouver une issue favorable à leurs conditions de vie et d’étude

Ebola en Guinée : Le Sénégal renforce son dispositif aux postes frontières

http://www.pressafrik.com La subite réapparition de la fièvre hémorragique à virus Ebola en Guinée a poussé les autorités sanitaires sénégalaises à renforcer leur dispositif sécuritaire aux frontières pour stopper l’épidémie, rapporte le journal Le Témoin.
Selon l’OMS, il y a deux nouveaux cas d’Ebola, sous contrôle, en Guinée, alors que 5 personnes sont décédées dans le Sud-est du pays et une en fuite dans la localité de Telimélé au centre du pays.
Et, suite à cette subite résurgence du virus Ebola, le chargé de communication du ministère de la Santé au Sénégal a assuré que « les mêmes mesures prises auparavant vont être reconduites pour la riposte de la fièvre à virus Ebola».
Une situation qui a poussé des pays frontaliers avec la guinée à fermer leurs frontières, c’est la cas du Liberia, qui annoncé avoir fermer sa frontière terrestre avec la Guinée.Khadim FALL

Thiès-Des améliorations notées dans la lutte contre la tuberculose (Docteur)

Lignedirecte.sn – La lutte contre la tuberculose a connu des avancées majeures dans la région médicale de Thiès, a indiqué mercredi, le docteur Malick Ndiaye sur les ondes de RSI.

«Après dépistage des malades, nous nous fixons l’objectif de guérir 85% des personnes atteintes. Nous savons qu’il reste encore des efforts à faire. Par contre, des avancées significatives ont été notées dans le traitement de la tuberculose dans la région de Thiès», a déclaré le Dr Malick Ndiaye, qui se dit fier de la volonté des tuberculeux de suivre convenablement le traitement.

Concernant les autres pathologies, comme le paludisme, la malnutrition et le VIH/ sida, le médecin-chef, estime que la région médicale de Thiès a enregistré de bonnes performances. En 2015, se réjouit-il, la carte sanitaire de la région a été améliorée avec l’ouverture d’un centre de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus à Pire.

«Nous visons toujours à améliorer la santé de la femme et de l’enfant. En ce qui concerne la malnutrition, nous avons fait des efforts pour que les femmes fréquentent de plus en plus les structures de santé. C’est la même chose pour ce qui concerne la planification familiale, la tuberculose et le VIH/sida», a souligné le Dr Malick Ndiaye.

Pour l’année en cours, la région médicale de Thiès a apprêté un budget de 12 milliards de francs CFA, une somme entièrement destinée à la construction de nouvelles infrastructures sanitaires dans toute la région.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près d’un tiers de la population mondiale est actuellement atteinte de tuberculose, cette maladie qui, le plus souvent touche les poumons. Gaustin Diatta

MENACE DJIHADISTE :Les peurs du Procureur général de Guinée-Bissau

http://www.enqueteplus.com Le procureur général de Guinée-Bissau croit fermement que des citoyens de Guinée-Bissau ont succombé au mirage de la propagande djihadiste. Antonio Sedja Man l'a fait savoir ce lundi à Bissau, en affirmant qu'il existe "des soupçons de recrutement de jeunes Bissau-guinéens pour rejoindre les groupes terroristes", au cours d'un séminaire sur le terrorisme et le crime organisé tenu à Bissau. Selon le maître des poursuites de Guinée-Bissau, les derniers développements dans son pays ne laissent aucun doute sur l'effet séduction de la propagande djihadiste auprès de populations de Guinée-Bissau : "Il y a des signaux forts que des jeunes tentent de rejoindre les réseaux terroristes opérant en Afrique de l'Ouest pour se former", a déclaré Antonio Sedja Man.

Il précise que "les quatre jeunes Bissau-guinéens détenus en ce moment à Bissau et à Conakry pour activités liées au terrorisme, en couvrant et en aidant la fuite d’un djihadiste mauritanien, ont été recrutés à Bissau et ont reçu une formation djihadiste au Mali’’. ‘’Nous sommes en train de faire une étude sociologique sur ces jeunes pour savoir qui ils sont, pourquoi ils ont rejoint le terrorisme", renseigne Antonio Sedja Man. Déplorant l'impréparation des services de sécurité de son pays face à cette menace d'une autre envergure, le procureur a ajouté que les activités des terroristes ont commencé en Guinée-Bissau depuis 2002.

Déjà gravement grippé par le trafic international de drogue et d’armes, la Guinée-Bissau suscite, depuis quelques années, une attention particulière des Etats-Unis et de l’Union européenne. Ces puissances craignent que les trafics illicites qui font légion en Guinée-Bissau ne servent à financer les activités des groupes terroristes, comme les FARCS de Colombie, dont les réseaux de trafic de cocaïne ont été démantelés à Bissau.

Menaces terroristes : La sécurité renforcée sur les sites balnéaires du Sénégal

http://www.leral.net Après l'attaque jihadiste contre la station balnéaire de Grand-Bassam, en Côte d'Ivoire, les autorités sénégalaises vont renforcer le dispositif sécuritaire mis en place à proximité des plages fréquentées par les touristes étrangers.

De manière générale, si la sécurisation de Dakar a été sensiblement renforcée depuis l’attentat de Ouagadougou, le 15 janvier, celle des sites balnéaires laissaient encore à désirer. Les mesures adoptées sont peu visibles, voire «minimales», estime un diplomate occidental. «Les plages étant désormais des cibles au même titre que les cafés, les restaurants ou les hôtels, nous avons adapté notre dispositif en conséquence», confie une source à la présidence.

«Il aurait été irresponsable de ne rien faire après l’attentat de Bassam», renchérit une source sécuritaire, qui précise que c’est la gendarmerie qui a été chargée d’assurer la sécurité des stations balnéaires, notamment celle de la Petite Côte.

1er Congrès des maires : Mahammad Boun Abdallah Dionne invite les collectivités locales à nouer une collaboration soutenue avec l’Etat

http://www.leral.net Le financement innovant a été au cœur des débats en marge de l’ouverture du 1er Congrès de l’Association des maires du Sénégal en partenariat avec l’Association internationale des maires francophones. Le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne, a ainsi invité les maires à initier une collaboration soutenue entre l’État et collectivités locales.

« Ce colloque se veut un moment intense de réflexion sur les mécanismes de coopération entre les collectivités locales, d’une part, et de l’État, d’autre part, afin de mobiliser les mécanismes de financement », a déclaré le Premier ministre. Mahammad Dionne d’inviter les collectivités locales à nouer des partenariats entre elles et au niveau international. Des propos bien appréciés par le maire de Nguéniène, Ousmane Tanor Dieng. « Il faut aussi accorder une collaboration soutenue entre États et collectivités locales. Elles peuvent entreprendre des partenariats entre elles en vue de la promotion des actions de développement », renseigne-t-il avant de rappeler que « l’objectif principal reste la mobilisation des fonds pour financer le développement durable et favoriser l’investissement ».

Le maire de Dakar, Khalifa Sall, a, pour sa part, rappelé : « La communauté internationale comprend que rien ne peut se faire sans nous, tout se fera avec nous. Il nous appartient de faire ce qu’il faut ». D’ailleurs, le Préfet Rollon Mouchel-Blaisot, Directeur général de l’Association des maires de France (Amf), qui a représenté le Président de l’Amf, François Baroin, a annoncé:«L’Association des maires de France continuera de soutenir et d’appuyer tous les projets visant à renforcer la coopération entre nos collectivités.Ces partenariats sont essentiels à nos yeux car nous avons tellement de choses à partager;sans oublier le développement économique et social»

Aliou Sall a, par ailleurs, indiqué que le développement local va de pair avec la solidarité. « Le développement et la politique sociale sont indissociables », dit-il avant de préciser qu’on ne fait pas de la décentralisation pour faire plaisir, l’esprit de la décentralisation, c’est de faire avec la population. Fara Mendy

PROBLEMES DANS LES COLLECTIVITES LOCALES :LES MAIRES DEMANDENT PLUS DE MOYENS FINANCIERS

http://www.seneplus.com LePopulaire Plus de moyens financiers pour mener à bien leur mission. C’est ce que réclament les maires du Sénégal, face aux problèmes des collectivités locales. Et c’est l’édile de Dakar, Khalifa Sall qui a porté le message, hier, lors du Congrès de l’Association des maires du Sénégal (Ams).

Le premier congrès de l’Association des maires du Sénégal (Ams) a démarré, hier, au Centre international de conférence Abdou Diouf à Diamniadio. Elle regroupe 557 édiles et porte sur le thème «Financements innovants du développement durable et le partenariat pour un rôle accru des autorités locales».

Le maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, qui a été parmi les maires qui ont porté la parole des édiles sénégalais, a estimé: «La gouvernance locale joue un rôle stratégique, mais fait face à un problème de financement de ses actions». Pour lui, les «gouvernements locaux du Sénégal ont les capacités de formuler des projets, mais ont des difficultés avec le financement».
La rencontre précitée a également servi de tribune aux élus locaux qui ont fait un plaidoyer pour le financement local. Ils demandent une adéquation des ressources allouées par l’Etat par rapport aux compétences transférées avec l’Acte III de la décentralisation.

«Il faut que les Etats arrêtent de transférer des compétences et de ne pas donner des moyens», a affirmé Khalifa Sall. Et continuant son plaidoyer, le secrétaire général de l’Association internationale des maires francophones (Aimf) a indiqué qu’il faut que l’Etat fasse accroître les ressources et que les collectivités locales, «par leur rigueur», «puissent avoir d’autres sources de financement adaptées à des taux réduits avec les partenariats publics privés (Ppp) et accéder aux institutions financières».

Le président de l’Association des maires du Sénégal, Aliou Sall, a abondé dans le même sens que l’édile de la capitale sénégalaise. Il a soutenu: ’«Il est important de repositionner les collectivités locales dans la nécessité de création d’emplois et de recherche de stratégies, qui reposent en partie sur un plaidoyer en faveur des collectivités locales».
Il a, en outre, indiqué que l’Ams, qui regroupe 557 maires du Sénégal, «place beaucoup d’espoir dans la phase II de l’Acte III de la décentralisation».

Auparavant, le maire de la commune de Diamniadio avait souligné que le thème du colloque cadre bien avec les préoccupations des collectivités locales. Mamadou Moulaye Guèye s’est dit persuadé que la rencontre de Diamniadio sera une plateforme de réflexion fructueuse après des échanges entre les différents segments. Arfang Saloum SANE

Une proposition de loi de Me Alioune Abatalib Guèye pour bannir l'homosexualité au Sénégal

http://www.leral.net Avocat et député à l’Assemblée nationale, Alioune Abatalib Guèye, par ailleurs ancien Président de la Linguère de Saint-Louis, souhaite que notre pays se dote d’une loi pour bannir l’homosexualité. Il décline sa proposition dans ce texte.

La polémique sur l’homosexualité s’est invitée dans la campagne sur le référendum du 26 Mars 2016 portant révision de la Constitution du Sénégal.
Le débat est amplifié par l’absence dans notre arsenal juridique de disposition incriminant l’homosexualité.
En effet, le Code Pénal, en son article 319 ne sanctionne que la relation contre nature, laquelle n’est en réalité que la satisfaction charnelle recherchée par l’homosexuel.
Son comportement déviant ne peut être efficacement éradiqué que par l’adoption d’une disposition pénale réprimant toute personne, de par ses gestes ostentatoires, sa tenue vestimentaire provocante participe à la promotion de la relation sexuelle entre personnes de même sexe.
Aussi, pour compléter notre architecture répressive sur les mœurs, j’ai cru par devoir, en ma qualité de juriste praticien du droit et de député, partager et soutenir avec mes compatriotes cette proposition de loi.
Article 319 alinéa 3 DU CODE PENAL
Sera puni d’un emprisonnement de cinq à dix ans, d’une amende de 500.000 frs à 5.000.000 frs et de l’interdiction des droits civiques, civils et de famille, quiconque aura par un comportement, une tenue vestimentaire , ou participation à une manifestation publique ou privée, fait la promotion de la relation sexuelle entre personnes de même sexe. Maître Alioune Abatalib Guèye, avocat à la cour Deputé à l’Assemblée nationale

Annonce du ministre de l’Intérieur : Vers la fusion des cartes d’électeur et d’identité

http://www.dakaractu.com Interpellé sur la panne de la machine de la direction de l’automatisation des fichiers (DAF) qui a bloqué la production de certaines cartes d’électeur, le ministre a déclaré : « nous sommes dans un processus de renouvellement des cartes d’identité pour aller vers la carte biométrique CEDEAO. Sur cette base, on pourrait fusionner la carte d’électeur et la carte d’identité, si la classe politique est d’accord. Nous leur soumettrons le projet! »

TAUX DE PARTICIPATION SOUS LA BARRE DES 40% : La CNRV rectifie Abdoulaye Daouda Diallo

http://jotay.net Le ministre de l’intérieur est-il allé vite en besogne, en annonçant hier, un taux de participation de 40, 42%? En tout cas, Abdoulaye Daouda Diallo devra revoir ses calculs à la baisse.La Commission nationale de recensement des votes (CNRV) qui faisait face à la presse cet après-midi, pour livrer les résultats officiels du référendum de dimanche dernier, a donné un taux de participation de 38,26%, soit bien en deçà de la barre des 40% fixée par par le ministre de l’intérieur, lors de sa conférence de presse d’hier.

En outre, la CNRV a confirmée la victoire du OUI, qui a obtenu 1 357 412 voix, contre 807 255 voix pour le NON. Cela correspond à 62% des suffrages exprimés pour le OUI, contre 37,29% pour le NON.

Au total, 2.163.696 (2 221 647 pour ADD) votants ont été enregistrés lors de cette consultation, sur 5.504.592 inscrits (5.496.406 pour ADD), soit un taux de participation de 38,26 pour cent, précise la CNRV.

Ne fallait-il pas attendre que les maître du jeu, (la CNRV et ensuite le Conseil Constitutionnel), annoncent d’abord les résultats avant de s’y prononcer? A quelle urgence répondait la sortie hier, d’Abdoulaye Daouda Diallo, sur les résultats du vote, alors que 24h après, ses chiffres sont allés à la corbeille? Même si le ministère de l’intérieur est organisateur (matériels) des élections, donner des résultats n’est pas de ses prérogatives.

Mbaye Ndiaye ne comprend pas pourquoi Abdoulaye Daouda Diallo a donné des résultats du référendum

Lignedirecte.sn – L’ancien ministre de l’Intérieur du Sénégal, Mbaye Ndiaye, a soutenu mercredi lors de la proclamation des résultats provisoires du référendum du 20 mars dernier par la Commission nationale de recensement des votes, qu’il ne sait pas pourquoi son successeur a donné la veille les résultats.

«Je n’ai pas compris pourquoi il y a eu cette sortie du ministre de l’Intérieur pour donner des chiffres. En tout état de cause, je pense que les chiffres sont connus de tous depuis le soir du 20 mars. A partir de ce moment, je crois sincèrement que ce n’était utile de le faire, parce que je ne vois pas la nécessité ni pour le pouvoir ni pour l’opinion», a-t-il dit.

Mbaye Ndiaye estime qu’il faut continuer à respecter les normes républicaines en la matière. «Deux instances ou trois, en tant que quelqu’un qui a participé depuis 78 au processus électoral, il y a les commissions départementales, qui doivent donner des chiffres, il y a la commission nationale, et il y a le Conseil constitutionnel», a-t-il soutenu.

Pour sa part la représentante du courant du Non, Sagar Diouf Traoré, a affirmé que si le ministre de l’Intérieur a anticipé pour donner les résultats, «cela n’engage que lui». Dans le processus normal, c’est la Commission nationale de recensement des votes qui doit donner les résultats provisoires dans un délai inscrit dans la loi. Quant aux résultats définitifs, il incombe au Conseil Constitutionnel de les publier.

Selon les résultats provisoires publiés par la Commission nationale de recensement des votes de la Cour d’Appel de Dakar, le Oui a remporté le référendum constitutionnel du 20 mars 2016 avec 62,14% des voix, contre 37,86% pour le Non et taux de participation 38,26%.

Il y avait 5.709.090 inscrits répartis dans 13. 594 bureaux de vote. Au total, 2.184.311 électeurs ont voté, et il y a eu 19.644 bulletins nuls. Le nombre de suffrages valables exprimés est de 2.164.667, d’après la commission.

Or, Abdoulaye Daouda Diallo a dit hier mardi que le courant du Oui a remporté le scrutin avec 62,9% et le courant du Non 37,1%, le nombre d’inscrits 5 496 406, nombre de votants 2 221 247, et un taux de participation de 40,42 %.Mariama Diémè

Bilan du référendum : le Pr Malick Ndiaye et Cie réclament la démission des ministres de la Justice et de l’Intérieur

http://www.leral.net En conférence de presse, ce matin, le Front des citoyens pour la refondation de la République (Fc2r), le Front Jubanti Senegal, le Mouvement Xalass, du Front du Justiciable, entre autres, ont fait leur le bilan du référendum de dimanche dernier. Malgré la défaite, ces mouvements crient victoire. Cela, parce que, soutiennent-ils, 90% de la population n'a pas voté. Pour le Pr Malick Ndiaye, le Sénégal vient d’échapper à la dépénalisation de l'homosexualité. Une raison suffisante pour qu'il exige la démission, dans les meilleurs délais, du ministre de la Justice, Sidiki Kaba. Lui succédant au micro, Maïmouna Bosso a estimé, pour sa part, que les jeunes ont boycotté le référendum. "Les résultats nous ont donné raison parce que les jeunes ont boycotté les élections. Une minorité ne peut pas décider pour une majorité", a lancé Maïmouna Bousso du Mouvement Xalass. Ainsi, elle réclame la démission du ministre de l'Intérieur pour son impartialité et son compétence. S'exprimant au nom de Jubanti Senegaal, Ibou Dème, Secrétaire général dudit Mouvement, avance que le référendum du 20 mars est le référendum de la honte.

Pour mettre fin au magistère du Président Macky Sall et son régime, ils donnent rendez-vous en 2017. "Macky Sall est à genou et nous allons l'achever en 2017", disent-ils. Saly Sagne

Le Front Niana Banna tacle Abdoulaye Daouda Diallo"CE N'EST PAS SON RÔLE DE DONNER DES RÉSULTATS DU RÉFÉRENDUM"

http://www.seneplus.com LePopulaire Quarante-huit heures après le référendum, le Front "Niani Banna" a procédé hier à l'évaluation du scrutin. Me Mame Adama Guèye et ses amis, qui ont fait un diagnostic sans complaisance de cette consultation nationale, ont fustigé la démarche du ministre de l'intérieur qui a donné les résultats du référendum. A les en croire, il n'appartient pas à Abdoulaye Daouda Diallo de s'acquitter de cette tâche.

La sortie du ministre de l'Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, qui s'est permis de donner quelques chiffres du référendum, a mis le Front "Niani Banna" dans tous ses états. Et c'est Me Mame Adama Guèye qui est monté au front pour mettre les points sur les I. "Le ministre de l'Intérieur a fait une violation en se précipitant de donner les chiffres du référendum, ce n'est pas de son rôle, c'est un ministre partisan", tonne Mame Adama Guèye.

Après avoir remonté les bretelles à Abdoulaye Daouda Diallo, il indique que 60% des populations ne se sont pas exprimées lors du référendum. "Le taux de participation de 45% est un score minable que notre pays n'a jamais connu de son histoire. Le référendum a perdu sa quintessence, Macky Sall a validé son Wakh-Wakhèt et a accaparé l'espace avec les panneaux publicitaires", se désole l'avocat.

D'après le Front "Niani Banna", ce référendum devait être un événement majeur de la démocratie sénégalaise. "Il était important que les électeurs puissent forger librement et le mieux possible leur opinion sur le choix qui leur était proposé pour les réformes institutionnelles. C'est le contraire que nous avons constaté avec un processus électoral qui a été complètement biaisé", soulignent Fadel Barro, Cheikh Tidiane Dièye et Cie.

S'agissant du déroulement de la campagne électorale, cette plateforme du NON estime que les dispositions du référendum n'existaient pas dans le Code électoral utilisé pour les élections locales de 2014. "Il a fallu un décret présidentiel pour spécifier de manière volontairement incomplète ces dispositions, offrant ainsi des possibilités aux partisans du OUI d'anticiper sur la campagne en violant les principes les plus élémentaires d'équité, mais aussi au ministère de l'Intérieur d'imposer arbitrairement un certain nombre de décisions sur le choix de la couleur du bulletin du NON sans concertation", dénonce le Front.

Autres griefs soulevés par "Niani Banna", le non-respect de la période officielle pour démarrer la campagne. "L'absence volontaire de réglementation pour les médias et pour une couverture équitable de la campagne électorale des deux camps a permis que la presse écrite et la presse en ligne soient infestées d'espaces publicitaires du camp du OUI, créant ainsi un déséquilibre flagrant dans le traitement de l'information".

L'absence de plafond pour les dépenses de campagne, s'offusque les membres de "Niani Banna", a accentué le déséquilibre entre les partisans du OUI et ceux du NON en termes d'accès aux médias publics et privés, de mobilisation des électeurs mais aussi de visites dans les déférentes localités du pays.

"Pour le vote, il ya eu systématiquement la diffusion de propagande électorale la veille et le jour du scrutin. La seule réaction des autorités pour y remédier est de vouloir fermer une télévision alors que la RTS a battu le record de propagande en faveur du OUI en toute illégalité sans se faire inquiéter", martèlent Me Mame Adama Guèye et Cie. Ngoya Ndiaye

Amacodou Diouf, président du Congad « ce référendum est un échec de l’appropriation des réformes»

iGFM – (Dakar) – Seul 40,42% de citoyens sénégalais ont répondu à l’appel du scrutin référendaire du 20 mars 2016. Selon Amacodou Diouf, le président de l’Ong Action Humaine pour le Développement Intégré au Sénégal, les sénégalais ne se sont pas appropriés les 15 points de la réforme.

Le faible taux de participation au scrutin référendaire du 20 mars est dû essentiellement à un manque d’information et de sensibilisation sur le contenu des 15 points de la réforme. C’est ce que l’on peux tirer de la déclaration de l’Ong Action Humaine pour le Développement Intégré au Sénégal.

Selon son président, l’Etat n’a rien ou n’en a pas fait assez pour inciter les citoyens sénégalais à s’approprier les 15 points de la réforme constitutionnelle. « Les gens n’ont pas compris sur quoi il fallait se prononcer. Les gens n’ont pas pris en compte le fait qu’en comprenant sur quoi il fallait se prononcer, que c’est une chose qui peut influer sur leur destin » admet Amacodou Diouf qui pense que c’est un élément essentiel dans le cadre de la détermination de la personne pour aller voter.

La faute incombe à l’Etat qui a été alerté par le président du Congad et ses amis. « On a appelé le gouvernement du Sénégal à réfléchir sur la dimension d’appropriation de la chose de la réforme. Parce quand on ne s’approprie pas de ces réformes, on ne peut pas avoir un comportement pour dire « OUI » ou pour dire « NON » a fait savoir Amacodou Diouf qui prône un renforcement de l’éducation citoyenne.Khalil Ibrahima SENE

Me Ousmane N'gom démissionne de son poste de député : Les raisons...

http://www.dakaractu.com Aujourd'hui Mercredi 23 Mars, Me Ousmane N'gom a démissionné de son poste de député à l'Assemblée nationale. Il a présenté sa lettre de démission au président de l'Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Lettre dans laquelle on peut lire : " Je viens très respectueusement vous informer, par la présente, de ma démission, à compter de ce jour, de l’Assemblée Nationale en ma qualité de député non-inscrit pour raisons personnelles.
Je vous prie de bien vouloir m’en donner acte et d’en informer l’Assemblée conformément aux usages".
Pour en avoir le cœur net, nous l'avons joint pour connaître ses raisons. Selon Me Ousmane N'gom : " J'ai décidé de démissionner de mon poste de député à l'Assemblée nationale parce que j'appartenais au courant libéral et puisque lors du référendum dernier j'ai appelé à voter OUI alors qu'au PDS on a voté NON, je ne pouvais plus rester député pour le compte du PDS. J'ai décidé ouvertement de soutenir le président Macky Sall dans sa politique de faire fonctionner le Sénégal et viser l'émergence, mais je suis toujours libéral de souche et j'appartiens jusqu'à présent au parti démocratique sénégalais (PDS). Cette démission est un premier acte sur une série d'actions que je compte mener comme je l'ai dit lors de ma conférence de presse". Ainsi, Me Ousmane N'gom tient promesse puisqu'il avait annoncé il y a peu, qu'il allait poser des actes pour montrer au président Macky Sall tout son soutien...

Macky Sall sur l’issue du référendum : «C’est seule notre démocratie qui en sort vainqueur et renforcée»

Ferloo.com – Dans un court message qu’il a envoyé mercredi à travers un SMS, le président de la République, Macky Sall remercie les Sénégalais.

«Après le référendum du 20 mars 2016, je tiens à vous remercier vivement, a campé le chef de l’Etat avant de souligner : retenons que c’est seule notre démocratie qui en sort vainqueur et renforcée»

Aliou Sall : «Il n’y a pas lieu de polémiquer sur la victoire du Oui»

Ferloo.com – Intervenant mardi en marge du premier congrès des maires du Sénégal, il n’y a rien à dire sur la victoire du oui sortie des urnes le 20 mars dernier, dans le cadre du référendum.

«Moi je disais si j’avais 50,1%, je gagnais ; c’est ça la démocratie mais nous avons gagné de façon très nette, sans aucune possibilité d’interprétation quant à la majorité du camp du non et du oui», a tranché le maire de Guédiawaye.

Sur le taux de participation jugé faible Aliou Sall qu’il n’y a rien de nouveau. «Les référendums ne mobilisent pas comme les élections législatives et présidentielles. C’est classique au niveau mondial. Donc, il n’y a pas d’enseignements particuliers à tirer de ce taux de participation qui du reste est équivalent au taux d’abstention qu’on a connu aux élections locales passées», a-t-il laissé entendre.

Ousmane Cissé, mandataire du "OUI" : "contrairement à ce qu'a dit le Présidium du OUI,

le département de Kébémer n'a jamais été remporté par le NON"

Actusen.com Mais alors qu'est-ce qui a bien pu prendre les membres du Présidium du "OUI" lors de leur conférence de presse de ce lundi?

La question garde toute sa pertinence, et pour cause. Alors que ces derniers ont déclaré aux journalistes que le département de Kébémer a basculé dans le camp du "NON", c'est tout à fait le contraire qui, selon les sources de Actusen.com, qui s'est passé, d'après Ousmane Cissé, mandataire du Front du "OUI" dans la Commune de Kébémer.

En effet, c'est bel et bien le camp du OUI qui a remporté le département de Kébémer, contrairement aux informations fournies par le Comité exécutif du "OUI", face à la presse, le lundi 21 mars. En des termes plus clairs, le "OUI" l'a remporté de 24680 contre 21650 pour le "NON".

Seules les Communes de Guéoul, Kébémer, Ndande, Darou Mousthy, Thiolom Fall et Diokoul ont été gagnées par le "NON".

Au total, le "OUI" l'a emporté dans 13 des 19 communes, persiste et signe Ousmane Cissé, responsable de l'Alliance pour la République, par ailleurs Directeur des Mines et de la Géologie.

Référendum-La victoire du Oui prouve que le peuple a tourné le dos «aux forces rétrogrades» (PIT)

Lignedirecte.sn-En sanctionnant le camp du Non (opposition et société civile) lors du référendum constitutionnel du 20 mars 2016, le peuple sénégalais a tourné définitivement le dos aux «forces rétrogrades» qui estimaient que leur échec de 2012 relevait d’une méprise, selon le Secrétariat du Comité Central du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT, mouvance présidentielle) réuni, mardi à Dakar.

«Le Peuple sénégalais – souverain – n’a pas qu’adhéré aux propositions de réformes constitutionnelles. En effet, en dépit de l’ambiance délétère artificiellement construite par une propagande pernicieuse faite de travestissement et d’amalgames, il a aussi et surtout indiqué sa résolution de continuer à tourner le dos à toutes les forces rétrogrades, forces estimant que son choix de les sanctionner négativement en 2012 relevait d’une méprise», écrit le PIT dans le communiqué sanctionnant sa réunion d’évaluation des résultats provisoires du référendum du 20 mars.

Il souligne que le vote historique du 20 mars a donc le mérite d’avoir délivré un message audible pour tous. «Il impose d’avancer vers une gestion davantage transparente des ressources publiques, vers une préservation mieux assumée des richesses nationales mais aussi vers plus de modernité et de rationalité dans l’organisation de la vie publique», note le PIT.

Cette formation politique estime que ce vote révèle par ailleurs que l’unité et la cohésion de Benno Bokk Yaakaar sont aujourd’hui plus qu’hier nécessaires pour bénéficier de la confiance du Peuple sénégalais et ceci en dépit de la compréhensible adversité inhérente aux intérêts partisans.

«D’où, poursuivent les camarades d’Amath Dansokho, l’exigence d’une concertation mieux organisée et davantage systématisée pour un BBY plus constant au plan de sa présence sur le terrain politique. Au total le P.I.T félicite chaleureusement tous les sénégalais pénétrés des exigences du moment et ayant choisi en conséquence de maintenir le cap des avancées démocratiques et sociales».

Cheikh Kanté revendique la victoire du «Oui» à Fatick - Matar Ba : « C’est une aberration !»

http://www.lequotidien.sn La victoire du «Oui» à Fatick avec 84% des voix avec un taux de participation de 42% traduit la réalité qui veut «que cette région est une chasse gardée du Président Macky Sall», selon le maire de Fatick qui faisait face à la presse hier. Matar Bâ est convaincu que si «c’était une élection présidentielle, le Pré­sident allait passer dès 1er tour». Il se félicite que la population de la commune de Fatick et les responsables de la mouvance présidentielle aient «mouillé le maillot» pour faire triompher le «Oui» dimanche dernier.

Après avoir salué les «positions républicaines» de Moustapha Niasse et de Tanor Dieng, le ministre des Sports invite les responsables de l’Apr à ne pas dormir sur leurs lauriers mais plutôt à faire une lecture «lucide de cette victoire» pour arriver à renforcer les acquis en vue des prochaines échéances électorales. «Nous devons voir là où il y a des réticences, de l’incompréhension, un refus de voter. Ces poches doivent être analysées. Ces obstacles doivent sauter. Et nous devons trouver les moyens de récupérer ce qu’on a perdu dans les autres localités. Ce qui va nous ouvrir les portes de 2017 et 2019. Ça ne sert à rien de continuer à jubiler. Il faut revenir sur terre et continuer le travail comme l’a dit le président de la République. On ne peut pas prendre des distances quand il n’y a pas d’élections. Et qu’au moment des élections qu’on voit les gens au niveau de leurs bases. Ça c’est extrêmement dangereux. Il faut qu’on renforce les liens avec les populations», conseille le ministre des Sports.
Matar Bâ se réjouit également que Fatick soit, après Matam, «la deuxième région à avoir le plus mobilisé d’électeurs». En revanche, il a dénoncé que les «nonistes» aient «cherché à semer le doute dans l’esprit des citoyens en se servant de l’homosexualité».
«Une aberration que Cheikh Kanté revendique la victoire à Fatick»
Matar Bâ répond à Cheikh Kanté qui revendique la victoire du «Oui» à Fatick. Ayant battu campagne pendant une semaine dans la commune et dans les autres localités, le maire de Fatick qualifie d’«aberration» la sortie du directeur du Port autonome de Dakar qui souligne que c’est grâce à lui que le camp du «Oui» a triomphé. «Je ne minimise aucun travail. Je suis le maire de Fatick, j’y suis le premier responsable du parti. S’il a participé à la victoire tant mieux. Je pense que c’est une aberration de vouloir faire croire qu’une seule personne peut travailler pour gagner une élection», a-t-il soutenu Amadou MBODJI

Latmingué : Le OUI avec Dr Macoumba DIOUF a largement gagné la commune

http://www.dakaractu.com Le Dr Macoumba DIOUF, maire de la Commune de Latmingué et Président du Comité électoral local pour le Courant du OUI a gagné dans ladite Commune avec un taux de 65,16% (2 946 voix pour le OUI contre 1 575 voix pour le NON) en remportant 27 bureaux de vote sur 28 avec un taux de participation de 47,63%.
En effet, dans la Commune de Latmingué, le Courant du OUI comprenait l’APR (représenté par son Coordonnateur Dr Macoumba Diouf), le Parti Socialiste (représenté par Malick Ndiaye), le RP (représenté par Sayodo Bakhoum), l’AFP (représenté par Ibrahima Sokhna), le PIT (représenté par Marcel Diagne), l’URD (représenté par Amadou Bâ) et le parti NIDA (représenté par Amadou Sow). Au terme d’une campagne menée tambour battant avec son équipe à travers sa commune, la plus vaste et la plus peuplée du département de Kaolack après celle de Kaolack avec près de 35 000 habitants et 348 Km², le Courant du OUI est arrivé largement en tête face Courant du NON soutenu par El Hadji Malick Guèye du mouvement politique « Suxali Saloum », Emile Wardini conseiller économique social et environnemental, et Bandia Doumbia, entre autres acteurs politiques.

El Malick Seck:"Deux Thiessois sur trois ont tourné le dos à Idrissa Seck"

http://www.dakaractu.com Au moment où Idrissa Seck s'attaque au score de Macky Sall lors du référendum de dimanche passé, El Malick Seck du camp du Oui à Thiès rappelle quant à lui que l'ancien premier ministre ne doit pas donner de leçons de statistiques. " En 2007, il pesait 95 833 électeurs, en 2016 malgré une coalition au niveau de la ville, il pèse 31 000 électeurs dans la commune; il a perdu les deux tiers de son électorat. Je pense qu'il doit méditer lui même sur les raisons de sa chute électorale. Il doit démissionner du Conseil départemental comme il le demandait à Macky Sall! "

KANI BÈYE, ( maire de Ndoulo) : « Je suis socialiste, j'ai voté Non et j'ai gagné ma commune »

http://www.dakaractu.com Il fait partie du lot des maires socialistes qui ont coupé court avec la logique d'Ousmane Tanor Dieng qui est de soutenir " à outrance" le Président Macky Sall.
Kani Bèye, pour ne pas le citer, a fêté, mardi, sa victoire après avoir fait triompher le Non dans sa commune de Ndoulo ( département de Diourbel ). Le maire socialiste, dont le combat est d'amener le parti socialiste à avoir son propre candidat à la prochaine présidentielle s'en est sorti avec un score de 1 160 pour le Non contre 900 pour le Oui. « J'ai gagné malgré les millions déversés et les sacs de riz », assure-t-il. Sa décision de voter contre le projet de révision constitutionnelle découle du fait qu'il n'était pas convaincu de la pertinence de la tenue d'un référendum.

Souleymane Jules Diop & Cie font triompher le Oui à Ziguinchor

WWW.DAKAR7.COM Le camp du Oui vient de relever un grand défi dans la capitale du Sud. Au moment où ces lignes sont écrites, Souleymane Jules Diop & Cie sont en train de jubiler dans les rues de la commune de Ziguinchor pour avoir fait triompher le Oui devant le député-maire, Abdoulaye Baldé. Une victoire symbolique si l’on sait que, lors des dernières élections locales, le président de l’Union centriste du Sénégal (Ucs) avait laminé les partisans de Macky Sall. A noter que si le Oui l’a emporté à Ziguinchor, c’est que les partisans de Macky Sall ont scellé l’unité et reçu un soutien de taille en la personne de Souleymane Jules Diop qui a fait basculer le vote par des visites de proximité et des audiences tous azimuts.

Démenti : Souleymane Jules Diop a voté à l'école Kandé Sibenk de Ziguinchor

http://www.leral.net Face presse avant-hier, les jeunes de l'Union centriste du Sénégal (Ucs), à leur tête l'avocat Pape Mamaille Diockou "révélaient" que le Secrétaire d'Etat chargé du PUDC, Souleymane Diop n'a pas voté lors du référendum du dimanche dernier, parce que ne disposant pas de carte d'électeur. Dans une note reçue à Leral, l'intéressé dément et explique: "Le 20 mars 2016, à 16 h 15 précisément, j'ai accompli mon devoir de vote, émargé à l'école Kandé Sibenk, au bureau de vote numéro dans la localité de Kandé où j'ai établi mes quartiers, avec la carte d'électeur numéro 40392077, en présence du représentant de la Cena, du Président du Bureau de vote Denis Mankou et des deux tendances qui ont pris part au vote, soit un partisan du Oui et un partisan du Non. J'ai voté après avoir fait le tour de tous les grands centre de Ziguinchor et de sa périphérie, notamment à Santhiaba où le maire a subi une cuisante défaite. Décidément, les perdants ont du mal à se remettre de leur cuisante défaite. "

TRIOMPHE DU OUI A L’ILE à MORPHIL:Abdoulaye Elimane Dia et Cie sans pitié

http://www.dakaractu.com L'Ile à Morphil a adopté massivement le projet de réformes soumis au référendum par le Président de la République, le 20 mars dernier. A preuve, le OUI a soufflé sur l’île avec un pourcentage qui avoisine 98 %.
Ce résultat, aux allures de plébiscite général, est à mettre à l’actif de la caravane du OUI dont la tête de file est Abdoulaye Elimane Dia, le maire de Demett. Rien que dans sa commune déjà, l’homme d’affaires a obtenu un triomphe qui tourne autour de...99 %.
« Les populations de l’île à Morphil ont voulu montrer leur gratitude au Président de la République pour les projets qu’il a réalisés ou qu’il est en train de réaliser ici. Nous voulons parler de l’électrification, de la dorsale entre Diattar et Saldé mais aussi des ponts. Le OUI ne pouvait dès lors que l’emporter sur le NON qui a été quasi inexistant », commente Abdoulaye Elimane Dia.
Il faut dire que ladite caravane était composée de Mamadou Bachir Sall (maire de Guédé Village), Thierno N'diaye (maire de Gamadji Saré), Mamadou Bachir Sall ( Mouvement bâtir le Sénégal ), Moussa Sow ( maire de Waladé ), Demba Bâ ( maire de Médina Ndjatbé ), Abdoubacry Sow ( maire de Méri ), Moussa Tall ( premier adjoint au maire de Boké Dialoubé Abdoulaye Daouda Diallo ) et Ibrahima Abou Nguett, Directeur des constructions.
Dans toutes les localités citées plus haut, le OUI l’a remporté avec des scores qui dépassent 85 %. On comprend nettement pourquoi Podor a obtenu le meilleur score à la suite du référendum d’autant que tous ces responsables sont unis derrière le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo.

Moustapha Diakhaté, Président du Groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar : «Idrissa Seck, Khalifa Sall, Abdoulaye Baldé et Aïda M'bodj doivent s’appliquer leur slogan en démissionnant …»

http://www.dakaractu.com Au lendemain de la victoire du OUI, le Président du groupe parlementaire de BBY, Moustapha Diakhaté n’a pas été tendre avec les ténors de l’opposition. Réagissant à la débâcle de la coalition du NON dans les localités de Thiès, Dakar, Bambey et Ziguinchor, il ne demande ni plus ni moins que Khalifa Sall, Idrissa Seck, Abdoulaye Baldé et Aïda M'bodj s’appliquent scrupuleusement leur slogan «Gor Sa Wakha Dia » en démissionnant purement et simplement de leur mandat électif à la tête de leur circonscription respective.

Le scrutin référendaire du dimanche 20 mars 2016 renseigne sur trois points essentiels de l’avis du Président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar, Moustapha Dakhaté. Selon lui «la montagne a accouché d’une petite souris» en ce sens que «malgré une campagne électorale infectée de malveillance et de désinformation, le peuple a dit OUI massivement aux 14 points proposés par le Président de la République.» Un résultat qui justifie sa satisfaction d’autant plus que sur les 14 régions, le OUI est victorieux partout, sur les 45 départements, le OUI est gagnant sur les 43. Mieux, ajoute-t-il, du point de vue spatial, le Oui a triomphé en terme du nombre d’électeurs inscrits en 2012 pour valider les propositions du Président Macky Sall.

Partant de ces résultats favorables à son camp, le Président du Groupe parlementaire de BBY n’y va pas de main morte pour demander purement et simplement aux leaders de l’opposition d’être cohérents dans leur démarche et être fidèles avec leur slogan «Gor Sa Wakh Dia ».

La conséquence immédiate du respect de ce slogan suppose, selon lui, une démission des mandats électifs de Khalifa Sall à la mairie de Dakar, d’Idrissa Seck à la tête du Conseil Départemental de Thiès, d’Abdoulaye Baldé à la mairie de Zigunichor et d’Aïda Mbodj à la Présidence du Conseil Départemental de Bambey.

Indexant sévèrement Idrissa Seck, Moustapha Diakhaté dira que le Président du Conseil départemental de Thiès appartient «au musée de l’histoire politique du Sénégal ». Et de regretter que Khalifa Sall se soit trompé triplement en pensant qu’il était élu à la mairie de Dakar pour casser le PS, pour combattre le Président de la République et encore pour préparer sa candidature à la Présidence de la République.

Avant de conclure son propos, le Président du groupe parlementaire marque sa fierté sur la maturité démocratique et la solidité des institutions de la République du Sénégal après ce référendum.

DECLARATION DU F.R.I.S.

Et maintenant ?

Malgré des taches noires regrettables dans le processus référendaire qui ont privé à des centaines de milliers de citoyens d’exercer leur droit de vote garanti par la loi fondamentale ; la majorité des concitoyens détournés du véritable sens de la consultation ainsi qu’une part très considérable d’électeurs n’ayant pas adhéré au projet de révision constitutionnel, admettons humblement que le Président Macky SALL a gagné son PARI POLITIQUE avec un TAUX REEL DE PARTICIPATION de près de 60% des électeurs même si le taux officiel sera de 36%.

Maintenant que le peuple sénégalais a accepté le projet de réforme de la constitution proposé par le Président Macky SALL dans le calme et la sérénité, que nous reste-il à faire ?

Il faudra respecter la volonté du Peuple souverain.

Le choix du peuple se traduit par l’espoir que cette réforme va consolider notre démocratie et l’Etat de droit comme l’y a convaincu le Président. La position républicaine exige de nous le respect de cet espoir et surtout de travailler pour qu’il ne soit pas déçu.

Le Président de la République est aussi l’expression d’un choix populaire, alors notre devoir est de ne jamais cesser de lui parler, de lui dire ce que nous pensons car ce devoir relève d’une obligation : celle de toujours chercher le mieux pour ce formidable peuple sénégalais dont nous sommes tous redevables. Le dicton wolof dit « waxonnaako moo gën xamonnaako ».

L’état d’esprit qui nous anime aujourd’hui, reste dans la logique et la cohérence d’une idée : empêcher que nos institutions soient en retard face à un peuple en grand éveil citoyen.

Le peuple a dit OUI à Macky SALL ; par devoir de génération nous ajoutons : « mais cela ne suffit pas Monsieur le Président ».

Si le Président a décidé de consolider notre démocratie en proposant des réformes, ce n’est pas parce que le pays a un problème de constitution encore moins d’institutions, mais nous pensons qu’il a pris conscience que notre Etat de Droit doit se raffermir ; et c’est dans cette conscience que nous tirons la nécessité d’aller encore plus loin pour toujours faire mieux. Les indicateurs de performance de la démocratie ne se trouvent pas seulement dans la capacité de nos institutions à garantir des alternances apaisées, non, ils se trouvent surtout dans le vécu quotidien des sénégalais, dans leur environnement social, économique, politique, juridique, culturel et cultuel, apte à leur procurer les matériaux nécessaires à l’accomplissement de leur destin.

C’est ainsi que nous demandons au Président de la République, au nom de notre peuple, du but que nous nous sommes fixés, de la même foi qui nous anime, de ne pas fermer la porte des réformes, de l’ouvrir encore plus grande pour qu’ensemble nous continuions à extirper les lourdeurs qui handicapent nos institutions pour une meilleure démarche équilibrée et altière.

En tout état de cause, il reste nécessaire de poursuivre la REFONDATION de nos institutions à travers un processus de DIALOGUE sincère, constructif, inclusif et permanent afin de parvenir à placer le Sénégal au 1er RANG DES DEMOCRATIES en Afrique.

Nous avions dit que le Front pour la Refondation des Institutions enjambe les chapelles pour se loger au cœur du combat citoyen ; alors si nous avons tous le même peuple, si nous visons tous le même but, si nous partageons tous la même foi, qu’est-ce-qui peut nous empêcher de nous concerter, de nous entendre, de consolider notre démocratie et de gagner ensemble ? VIVE LA REPUBLIQUE DU SENEGALSénégal, le 22 mars 2016 Le Front pour la Refondation des Institutions du Sénégal (F.R.I.S.)

Tous les détails sur le « Bandit » qui a volé Wade…C’est un milliardaire qui lui a chipé 4 milliards FCFA

Xibaaru Wade a été escroqué à hauteur de 4 milliards. C’est pourquoi il affirme qu’il n’avait pas d’argent pour financer l’opposition. Et en novembre 2015, xibaaru avait déjà écrit que Wade avait été spolié par un milliardaire sénégalais. La rédaction vous propose cet article pour vous donner des détails sur ce milliardaire bandit qui a escroqué Wade.

Voici le lien de l’article ci-dessous et le lien https://xibaaru.com/people/qui-est-ce-milliardaire-qui-doit-4-milliards-a-wade-et-a-qui-macky-doit-des-milliards/

Qui est ce milliardaire qui doit 4 milliards à Wade?Et à qui Macky doit des milliards ?

C’est l’histoire d’un milliardaire devenu pauvre qui veut toujours fait croire qu’il a des milliards alors qu’il doit de l’argent à l’ex président du Sénégal…
Les Sénégalais savent aujourd’hui que le président Wade vend des terrains du siège du PDS pour se refaire une manne financière pour affronter Macky Sall dans le combat pour la libération de son fils et des prisonniers politiques issus de l’ancien régime.
Mais la vente des terrains du siège du PDS étant plombée par un blocage administratif, le président s’est retourné contre les gens qui lui doivent de l’argent…Et parmi eux, un milliardaire.
D’après les sources de xibaaru, ce milliardaire qui fait souvent la Une des journaux people, doit plus de 4 milliards CFA à Wade.
Toujours selon nos sources, ce milliardaire devait près de 18 millions de dollars à Wade soit exactement 10.975.108.632 000 CFA. Il a payé comme il pouvait la somme de près de 6 milliards CFA. Et le reliquat des 4 milliards CFA tarde à venir.
Et comme Wade a besoin d’argent, alors le milliardaire ne dort plus.
Mais sauf que ce milliardaire attend lui aussi des milliards de l’Etat pour les marchés qu’il a effectués à moitié.
Mais sauf que Macky refuse de payer le milliardaire. Et pour Macky, s’il paye ce milliardaire, alors ce dernier va rembourser Wade. Et Macky a peur de se retrouver avec un Wade enrichi par son propre argent. Donc Macky refuse de payer le milliardaire…Et Wade, de son côté, a armé ses avocats pour porter plainte contre le milliardaire…Qui est ce milliardaire ?Penda Sow

IDRISSA SECK SUR LE REFERENDUM DU 20 MARS : «C’est l'échec le plus retentissant de toute l'histoire référendaire du Sénégal»

Le président de Rewmi, considéré que le référendum du 20 mars dernier est le «plus impopulaire» de l’histoire du Sénégal. Mieux, Idrissa Seck a indiqué lors d’une conférence de presse tenue dans son fief à Thiès, qu’il consacre une baisse de l’électorat de Macky Sall, élu le 25 mars 2012 avec plus de 65 %.

Abdou M'bow aux leaders du NON : " Comment quelqu'un qui n'arrive pas à gagner un département peut-il prétendre gagner le pays "

http://www.dakaractu.com Face à la presse, le responsable de l'APR à Thies, Abdou Mbow, n'a pas raté les leaders et partisans du NON. Après avoir félicité le président de la République et félicité les Thiessois pour leur confiance et leur engagement aux côtés de Macky Sall, Abdou Mbow de s'attaquer aux opposants.
Selon le responsable de l'APR : " Nous regrettons vraiment le comportement des partisans du NON. Ils ont perdu mais ne veulent pas accepter leur défaite. Un véritable leader doit accepter sa défaite. Abdoulaye Baldé a été vaincu de même que Aïssata Tall Sall, Khalifa Sall, Malick Gakou et notre cher voisin aussi Idrissa Seck. Tous ces vaincus là ont la prétention de diriger le pays. Alors ma question est la suivante : comment quelqu'un qui ne peut même pas gagner un département peut-il prétendre vouloir gagner le pays? Je pense qu'ils ne connaissent pas leur poids."
Parlant d'Idrissa Seck, Abdou Mbow de dire : " Nous regrettons les propos d'Idrissa Seck. Nous détenons les procès verbaux signés par des magistrats, mais aussi par son représentant et par moi-même qui représentait le OUI. Ces résultats disent que c'est le OUI qui gagne mais lui, devant la caméra, il a dit qu'il avait gagné, ce n'est pas sérieux. Comme il aime et parle du Coran tous les jours, je le renvoie au livre sacré et s'il le lit, il se fera une raison sûrement. Les Thiessois lui ont tourné le dos, mais il n'arrive pas à l'accepter. C'est difficile de digérer cette défaite puisqu'il gagne à Thiès depuis 16 ans. Maintenant qu'il a perdu, il doit se remettre en question et savoir que les Thiessois ne veulent plus de lui. C'est parce qu'il manque de respect aux populations qu'il parle d'achat de conscience et dit que les Thiessois ont été achetés. Les Thiessois ont tout fait pour Idrissa Seck, Ils lui ont tout donné, aujourd'hui il les accuse d'avoir été achetés et corrompus. Seuls les pratiquants de cette chose peuvent le reconnaître. Les Thiessois sont matures et je suis désolé par cette déclaration de Idrissa Seck. Nous, on a juste été proche des populations et nous avons vécu avec elles. Nous avons été en bloc et nous avons travaillé ensemble. L'union fait la force alors la coalition Benno Bokk Yakaar ne décevra pas les populations Thiessoises. Le président de la République a des ambitions pour Thiès. Les réalisations sont là et tout le monde les voit. Ces pourquoi les thiessois lui ont fait confiance en lieu et place de quelqu'un qui n'est jamais là! "

Souleymane Ndéné Ndiaye : «C’est l’abstention qui a remporté le référendum».

http://www.pressafrik.com Alors que les partisans du Oui crient leur victoire, Souleymane Ndéné Ndiaye, qui militait pour le rejet du référendum est d’avis que ce ne sont ni les partisans du Oui, encore moins ceux du Non qui ont gagné le scrutin, mais plutôt le peuple qui s’est abstenu avec un taux dépassant le cumul des deux camps.

«Le Oui l'a remporté au forceps car le gouvernement dont c'était la mission d'expliquer aux populations le sens de ce scrutin a plutôt fait dans la justification et l'amalgame en impliquant même le chef de l'Etat dans une campagne électorale comme jamais cela ne s'était produit par le passé. Le Oui l'a remporté sur le Non, mais l'Abstention aussi l'a remporté sur le Oui et sur le Non », peut-on lire sur la page facebook de Souleymane Ndéné Ndiaye
Selon lui, ce fort taux d’abstention s’explique par l’incompréhension des points proposés par le chef de l’Etat aux populations, mais aussi, par le délai court qui n’a pas permis de s’adonner à cette tâche qui aurait permis à la majorité silencieuse de se prononcer en connaissance de cause, entre autres raisons.
L’ancien Premier ministre est d’avis que le dialogue doit être instauré entre le pouvoir et les autres franges de la société : «La proclamation officielle des résultats du Référendum devra être l'occasion pour le Président Macky Sall de tendre la main à l'opposition pour un dialogue franc et direct autour des questions économiques, sociales et politiques qui engagent le présent et l'avenir du Sénégal».
En guise de conclusion, M. Ndiaye affirme : «La démocratie impose au pouvoir ce devoir de ne pas chercher à tuer son opposition. Car ces deux forces sont les deux piliers qui permettent à l'Etat démocratique d'exister». Ousmane Demba Kane

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Réplique

Après la sortie musclée du président de la Convergence pour une alternative citoyenne invitant le chef de l’Etat, SMS, à renouveler la classe politique à Mbacké, le Directeur général de la Société des pôles urbains de Diamniadio, par ailleurs président du Comité électoral de «Benno Bokk Yakaar» s’est senti visé. Pour les partisans de Gallo Ba qui tenaient une conférence de presse à la permanence du parti, hier, à Mbacké, la déroute de Bby est due à un vote-sanction contre certains responsables qui souhaitent que le Dg soit demis de ses fonctions, alors qu’il est l’homme de la situation dans la commune de Mbacké. Cette défaite, selon eux, est une cabale orchestrée au sein de l’Apr par des responsables alimentaires qui ont cherché à soutirer de l’argent au président Gallo Ba qui a opposé une fin de non recevoir. Le camp de M. Ba demande d’ailleurs l’organisation de primaires pour servir de baromètre permettant de designer le patron des «apéristes» de Mbacké. Très en colère, ils estiment que leur mentor n’a rien à se reprocher et compte poursuivre son travail de massification du parti, quel que soit l’obstacle qui se dressera devant lui.

Caravane

Une grande caravane de plus d'une cinquantaine de véhicules a sillonné toutes les artères de la commune de Kaffrine, avant hier soir, pour fêter la victoire du "Oui". Avec tous les responsables locaux de l'Apr que sont Abdoul Aziz Ndiaye, la députée Yaye Ndao Diop, l'ancienne député Adja Leyti Ndiaye, Mme Gnilane Ndiaye, Momar Talla Mergane, à l’initiative d’Abdoulaye Sow. Cette caravane s'est terminée en mini meeting de remerciements aux électeurs et marque une volonté nouvelle d'aller ensemble. Tous ces responsables ont félicité Abdoulaye Sow pour toutes les initiatives prises pour rassembler tous les responsables du parti et son apport décisif dans la victoire éclatante du Bby à Kaffrine

Diène Farba

Selon nos capteurs, le ministre du Renouveau urbain a joué un rôle majeur dans la victoire du «Oui» dans la région de Kaolack. A en croire nos machins, Diène Farba Sarr alias Ppp a organisé 9 meetings et mis la main à la poche pour une victoire nette et sans bavure du «Oui» dans le Saloum. Il a appuyé les «apéristes» de la commune avec une enveloppe de 2 millions de F Cfa et du carburant. Il a remis 250 000 F Cfa à chaque commune et du carburant. Ppp s’est aussi singularisé en éteignant les foyers de tension.

Rapatriement

Les dépouilles de nos compatriotes Massar Bâ, tué en Argentine et Modou Diagne, chauffeur de taxi à Michigan (Etats-Unis), tué par balle, dans son taxi, le samedi 19 mars 2016 seront rapatriées à la charge du ministère des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l'extérieur, ont renseigné les services de Mankeur Ndiaye. Ce dernier a d'ailleurs, dès qu’il a été informé du meurtre du taximan sunugaalien aux Etats-Unis, instruit le Consul général du Sunugaal à New York de saisir les autorités policières et judiciaires pour que les auteurs de cet acte ignoble soient arrêtés et punis conformément aux lois en vigueur aux Etats-Unis.

10,3% en Côte d'Ivoire

L'Eléphant ivoirien se porte super bien et vogue tranquillement vers son émergence. En fait, notre rival au sein de l'Uemoa a commencé à flirter avec les taux de croissance à deux chiffres. Selon le site financialafrik.com, le président ADO a annoncé un taux de croissance de 10,3% en 2015, des chiffres sensiblement supérieurs à ceux du Fonds monétaire international (Fmi) d’après lequel le taux de croissance ivoirien a été de 8,6%. "J’ai reçu la mission du Fmi la semaine dernière. J’ai dit (aux délégués) que cela faisait quatre ans que nous avions des chiffres différents et que chaque fois, ils revenaient en disant que c’était la Côte d’Ivoire qui était dans le vrai", a dit le chef de l’Etat à l’ouverture de l’Africa CEO forum à Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire. Pour la Côte d’ivoire, renseigne financialafrik, la confirmation d’une croissance à deux chiffres, à "10,3%", serait une belle cerise sur le gâteau pour son économie en pleine effervescence avec, selon les données officielles, "une croissance moyenne de 9%" depuis 2012. Un important pas supplémentaire qui rapprocherait un peu plus le pays vers son objectif d’émergence d’ici 2020.

LES PIQUES DE L'AS SUR SENEPLUS.COM

Médina Gounass remporte la palme du OUI
Dans notre édition d’hier, nous écrivions que la coalition Bennoo Bokk Yakaar (Bby) a eu son meilleur score dans le département de Podor. Erreur ! Car, la cité religieuse de Médina Gounass a ravi la palme à Podor, même si elle ne constitue pas un département. Le courant du Oui a obtenu 93,20% dans la cité de Siradji Dine El hadj Mamadou Seydou Bâ avec un taux de participation de 46,25%. Sans doute, la population a renvoyé l’ascenseur au Président Macky Sall qui a lancé un vaste programme de modernisation du Daaka qui était à la merci de la plus petite étincelle. Le député Amadou Tidiane Talla et ses alliés exultent et soutiennent que dans le département de Vélingara, le résultat du courant du OUI est au-dessus de la moyenne. Il affiche 72% parce que la mouvance présidentielle a gagné toutes les communes à l’exception de Diaobé qui a opté pour le Rose.

2000 Fcfa pour les représentants du Front du NON

On en sait un peu sur l’une des raisons de la défaite du courant du NON lors du référendum. Les animateurs du Front du NON n’ont vraiment pas mis la main à la poche, comme il se doit. Selon nos informations, leurs représentants dans les bureaux de vote à l’intérieur du pays n’ont reçu que 2.000 Fcfa après une longue et pénible journée. Certains d’entre eux ont câblé «L’As» pour dire qu’ils n’ont reçu que 2.000 Fcfa. Pendant ce temps, la coalition du OUI a cassé sa tirelire. Sur les trois millions dégagés par commune, un million est destiné à la logistique pour chaque collectivité locale. Le Front du NON est-il vraiment pauvre ou bien le jeu n’en vaut pas la chandelle?

Le cas Abou Diop, maire de Sédhiou

La perte de Sédhiou commune au référendum intrigue au plus haut niveau dans l’Apr. Cela, d’autant plus que le maire de la capitale du Pakaoa, Abou Diop, par ailleurs directeur général du Cosec, est financièrement bien assis. En tout cas, l’argent ne devait pas être un motif du rejet du projet de réformes constitutionnelles par les populations de Sédhiou. Selon des sources sûres, le maire touche au moins un salaire mensuel de 8 millions Fcfa. Mais une petite enquête menée auprès de ses administrés a permis de constater que c’est Abdou Diop lui-même, en réalité, qui n’est pas bien apprécié par les populations qui le jugent arrogant et distant d’elles.

Les maires et députés laminés dans leurs bureaux

La victoire de Bennoo Bokk Yakaar dans les 42 départements, d’après les résultats provisoires cache les débâcles de plusieurs responsables de l’Alliance pour la République (Apr). Certains sont même battus dans leur bureau. C’est le cas du député Inthy Boiro du département de Médina Yéro Foulah (Myf). Coordonnateur de Bennoo Bokk Yakaar dans le département de Médina Yoro Foulah, il a été battu au bureau de vote n°1 de Badion où il a voté. Le front du NON y a obtenu 141 voix contre 80 pour le courtant du OUI. Dans le département de Myf, c’est le maire de Pata, Aliou Badara Baldé, qui a eu le meilleur score en obtenant 536 voix contre 141 pour le front du Non. L’édile de MYf, quant à lui, a eu une victoire à l’arrachée avec 387 voix pour le Oui contre 361 voix pour le Non.

Les maires laminés dans leurs bureaux (bis)

Restons toujours avec les responsables apéristes rejetés par les populations, pour dire que Inthy Boiro peut bien s’accompagner avec les maires Seny Sylla de Missirah et Boubacar Bâ de Koussanar qui ont été littéralement massacrés par le courant du Non dans leurs commune. N’eut été l’apport des villages environnants, les communes de Médina Yoro Foula, Missirah et de Koussanar allaient tomber dans l’escarcelle du front du NON lors du référendum.

Serigne Bass Abdou Khadre n’a pas voté

Le porte-parole du Khalife général des mourides n’a pas accompli son devoir citoyen lors du scrutin de dimanche dernier. Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké ne fait cependant pas partie des Sénégalais qui ont boycotté le scrutin. Le porte-parole du khalife général des mourides a perdu sa carte d’électeur. Constatant qu’il n’était pas venu voter à Touba Darou Marnane, son lieu de vote habituel, Me Madické Niang ainsi que d’autres de ses proches l’ont appelé pour venir aux nouvelles. Mais pour toute réponse, le Mbacké- Mbacké leur aurait confié qu’il n’avait pas retrouvé sa carte d’électeur.

Dame Diop de l’Apr battu dans son fief

Le tourbillon du Non qui a fait une razzia dans la région de Diourbel n’a pas épargné le quartier populaire de Keur Cheikh Ibrahima Fall de Diourbel. En effet, dans ce fief de Dame Diop (directeur général du Fonds de financement à la formation professionnel et technique) habité en majorité de Baye Fall, le NON l’a largement remporté. De quoi faire grincer des dents chez ses camarades de l’Alliance pour la République.

Vote sanction de Ndèye Diop de l’Apr à Diourbel

Restons au quartier Keur Cheikh Ibrahima Fall de la commune de Diourbel pour parler d’un fait qui a failli échapper à nos radars. Il s’agit de la consigne de vote sanction donnée par la responsable Ndèye Diop. Cette dernière qui a contribué à la défaite cinglante du OUI dans ce quartier, justifie son acte par le fait qu’elle n’a pas reçu sa part des financements octroyés aux femmes apéristes de Diourbel. Une situation qui a mis dans leurs états certains de ses camarades de parti.

Mayata Ndiaye quitte Idrissa Seck

Idrissa Seck vient de perdre un soutien de taille au niveau de la commune de Diourbel. Il s’agit du jeune Mayata Ndiaye, conseiller municipal à Diourbel. Ce dernier qui n’est plus en odeur de sainteté avec Moustapha Bassirou Mbaye le coordonnateur du Rewmi a décidé de quitter la formation politique de Idy. Seulement, le gars n’a pas chômé longtemps puisqu’il a posé ses baluchons chez son « parent» Aly Ngouille Ndiaye.

«Diant bi» électrifie la zone Ndiaganiao

Les villages de la commune de Ndiaganiao vont bientôt être l’électrifiés. L’association «Diant Bi», en collaboration avec la mairie, compte électrifier les villages en y installant des panneaux solaires. Selon Samba Faye, le chef de village de Ndiandiaye et président du collectif des 38 chefs de village de Ndiaganiao, ce projet constitue une aubaine pour les populations de la zone. A l’en croire, «cela permettra de résoudre le problème de la charge des téléphone portables mais aussi dans cela va contribuer à lutter contre le vol de bétail», a indiqué hier Samba Faye lors du lancement du projet «Un toit un panneau solaire».

Modou Diagne tué aux Etats-Unis

Modou Diagne, chauffeur de taxi aux Etats-Unis précisément à Michigan, a été tué par balle à bord de son taxi samedi dernier. Mis au courant de l’assassinat de notre compatriote, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mankeur Ndiaye a instruit le Consul général du Sénégal à New York de saisir les autorités policières et judiciaires pour que les auteurs de cet acte ignoble soient arrêtés et punis. Aussi, le ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a décidé de prendre en charge le rapatriement de la dépouille et celle d’un autre compatriote Massar Bâ, tué en Argentine. Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a annoncé qu’aucun Sénégalais ne fait partie des victimes des attaques terroristes de Bruxelles.

Pr Malick Ndiaye : "Aucun des responsables politiques, qu'ils soient du pouvoir ou de l'opposition, n'a perdu le référendum..."

http://www.leral.net Après le référendum, l'heure est au bilan. Le Front des citoyens pour la refondation de la République (Fc2r), a tenu une conférence de presse, ce matin, en compagnie du Front Jubanti Senegaal, du Mouvement Xalass, du Front du Justiciable, entre autres, pour faire leur bilan du référendum de dimanche dernier. De l'avis du Pr Malick Ndiaye, les responsables politiques qui ont été battu dans leur fief n'ont rien perdu, parce que le référendum n'est pas une élection, mais plutôt une simple consultation. "Ce n'est pas une élection qui a eu lieu le 20, c'est une consultation. Evidemment, quand on est incapable de faire la différence entre un avis et une décision, je pense que ça peut être difficile de faire la différence entre une consultation et une élection", a déclaré le coordonnateur du Comité d'Initiatives des Intellectuels (Ciis).
A en croire le Président du Fc2r, le seul perdant dans ce référendum, c'est bien le président de la République qui a raté le défit de la refondation de la République par la rupture. "Si 90% de son peuple considère que sa question n'a aucun intérêt et qu'il faut s'en défier. C'est un échec lamentable. On attendait de Macky Sall une Constitution de rupture, mais il est complexé. Ce que l'on attendait d'un Président né après les indépendances, c'est la rupture, mais le Président Macky Sall a reculé", se désole-t-il. Aussi, le Pr Ndiaye et ses camarades exigent-ils la démission du ministre de la Justice, Sidiki Kaba, qui, disent-ils, fait la promotion de l'homosexualité au Sénégal. "Nous exigeons la démission dans les meilleurs délais du ministre de la Justice Sidiki Kaba", lance-t-il.
Face à ce qu'ils appellent un rejet du peuple de la Constitution, Pr Malick Ndiaye et Cie proposent une alternative. "Nous avons un projet de Constitution. Il s'agit de refonder la République. Notre objectif, c'est de doter le Sénégal d'une Constitution qui lui ressemble", soutient M. Ndiaye.
Même si, d'après eux, tout porte à croire que c'est le Oui qui a remporté le référendum de dimanche dernier, ils mettent en garde le Président Macky Sall, Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niass et Amath Dansokho de ne jamais promulguer ce référendum. "Nous mettons en garde le groupe Macky Sall, Tanor Dieng, Moustapha Niass et Ahmat Dansokho, s'ils promulguent cette Constitution, cela veut dire que la fracture, pour l'instant, citoyenne, la désunion du peuple vont être accentuées par d'autres et nous en tirerons les conséquences", dit-il.Saly Sagne

Défi post référendaire: Comment redonner confiance au peuple, « partisan du non »?

http://www.lactuacho.com Toute victoire, qu’elle soit étriquée ou impressionnante, mérite d’être célébrée et magnifiée. C’est pour cette raison que le camp du » oui », vainqueur du référendum, ne peut ne pas afficher un large sourire et jubiler. Cela entre dans l’ordre normal des choses.

Cependant, en dehors du bonheur que cela procure, osons poser un regard critique au delà des rapports malsains entre le pouvoir et l’opposition et nous verrons que cette victoire, a un goût amer. Elle a un goût amer, en ce sens qu’elle n’est pas partagée par une partie non négligeable du peuple.

En effet, les 35% voire 40 % de Sénégalais qui ont rejeté ces réformes sont trop nombreux pour un texte, qui a défaut de fédérer tout le monde, devait au pire des cas minimiser le nombre d’éventuels récalcitrants. Comme ce fut le cas en 2001 où seulement quelques 5% de la population avaient dit non à la constitution proposée par le président Wade.

Là, c’est un pan entier du peuple qui semble ne pas se retrouver dans cette nouvelle constitution. Et c’est agaçant, frustrant de constater que les nouvelles réformes sur la loi fondamentale du pays n’a pas fait un large consensus.

Ceci étant, il revient au président de la République de trouver les mots justes, les idées qu’il faut pour d’abord rassurer et ensuite redonner confiance à ceux qui s’étaient opposés au texte référendaire.C’est maintenant que son titre » de père de la nation » revêt toute son importance, car il est contraint, dans ce cas de figure, d’agir comme un vrai pater pour resserrer les liens entre les sénégalais.Jean Nzalé

« Référendum 2016 : Quels enseignements en tirer ? » Par Abdoulaye CISSE sociologue

iGFM – (Dakar) Les résultats provisoires du référendum du 20 mars 2016 continuent encore de tomber et, si les tendances lourdes se confirment,le OUI l’aurait emporté à hauteur de 45 ou 37% selon le camp où l’on situe, en attendant la publication des résultats officiels prévu ce vendredi par la CENA. Quel que soit par ailleurs le pourcentage obtenu, force est de reconnaitre que la majorité des électeurs ayant accomplis leurs devoirs civiques ont, sans nul doute, validé la proposition soumise à leurs appréciations par l’actuel régime.

Ce qu’il ne faudra pas non plus perdre de vue c’est que, jamais dans l’histoire politique de notre pays, un référendum n’a été aussi impopulaire avec un taux d’abstention de près de 60%. Au-delà du faible taux de participation, reconnu par la CENA et toutes les parties prenantes, divers manquements ont également été notés, aussi bien dans l’organisation, durant la campagne que dans le déroulement même du scrutin.Le référendum a été organisé dans la précipitation et en catimini sans l’implication desdifférentes parties prenantes, à savoir le gouvernement, l’opposition et la société civile. L’empressement avec lequel il a été convoqué a fait qu’il n’y avait pas eu suffisamment de temps pour procéder, comme cela devait se faire dans toutes les démocraties qui se respectent, à une révision exceptionnelle des listes électorales afin de permettre à tout sénégalais,ayant l’âge légal de voteret désirant accomplir son devoir civique et citoyen, de le faire dans les meilleures conditions qui soient.

Autre manquement, il est difficile aujourd’hui de dire avec exactitude combien de points avaient été soumis à l’appréciation du peuple sénégalais à la suite notamment des recommandations du Conseil constitutionnel. L’inspirateur principal, le Pr. Ismaïla Madior FALLlui-même, tergiverse dans ses propos. Tantôt il parle de 15 points, tantôt de 18 et parfois de 20,des points qu’il qualifie d’ailleurs de n’être rien d’autre que du« marketing politique ». Autrement dit, des gadgets pour embellir le document et faire passer tacitement la question fondamentale et véritable qui sous-tendait en réalité le référendum. Celle du mandat bien sûr ! Quoi qu’il en soit, la pléthore de propositions a semé une confusion chez bon nombre de nos concitoyens qui ont fini par avoir du mal à en saisir la quintessence réelle. Cela pourrait sans nul doute expliquer le fort taux d’abstention noté dans ce référendum. Je m’interdis par ailleurs d’entrer dans le débat du dédit, celui du fameux « wax, waxaat, waxaati, waxeet » pour me limiter seulement aux factuels patents.

La précipitation notée dans l’organisation a fait que plus de 200.000 sénégalais ont été privés de vote et la raison principale invoquée n’est rien qu’une panne de machine. Est-ce vraiment sérieux dans un pays qui se respecte ? Dans la ville sainte de Touba, il a été noté que plus de 50 bureaux de vote (la presse de ce matin fait état de 100 bureaux de vote bloqués) ont été tout bonnementobstrués, privant encore une fois à des milliers de citoyens d’accomplir leur devoir civique. Le tâtonnement et l’amateurisme notés dans l’organisation du scrutin ont fait qu’il a fallu que les observateurs nationaux, notamment ceux regroupés au sein du RESOCIT, tiennent une conférence de presse à la veille de l’élection pour dénoncer l’excès de zèle du ministère de l’intérieur afinque la situation se décante à la dernière minute, ce qui explique d’ailleurs l’accès très tardif aux accréditations.

Les moyens de l’Etat ont également été mobilisés pour battre campagne, un fait toujours dénoncé, aujourd’hui perpétué par les tenants actuels du pouvoir, principaux théoriciens d’une rupture dans les pratiques politiques, d’une gouvernance sobre et vertueuse dans les manières de gouverner et surtout de la primauté de s’occuper des préoccupations de la patrie au détriment de celles du parti. Aujourd’hui c’est tout le contraire qui est constaté et il faut qu’ils fassent leur propre introspection !

Poursuivant dans la même logique, le régime actuel s’est octroyé les services d’une bonne partie de la presse privée qui a, de manière éhontée et luciférienne, mené une propagande pompeuse à la faveur du OUI. A partir de là, convenons que les règles du jeu étaient biaisées sur toute la ligne notamment du côté de la RTS qui a pourtantpour mission principale « d’assurer un service public équitable et impartial ».

Quels enseignements finalement pour le régime ?

L’histoire politique de ce pays nous renseigne que ce référendum est le plus impopulaire que le Sénégal ait connu depuis son indépendance. Les trois qui l’ont précédé étaient marqués par un fort taux de participation dépassant à chaque fois les 90% avec des résultats records du OUI, confirmant du coup, le caractère consensuel de la consultation populaire qui sous-tend ce mode de scrutin. En effet, le OUI l’avait remporté à hauteur de 99,45% lors du référendum du 03 mars 1963 avec un taux de participation de 94,3%. Ces pourcentages ont été respectivement de 99,96%et 95,52% en 1970 et de 99,96% et 95,52% en 2001 sous WADE.Avec ce référendum, ils tournent respectivement autour de 55-60% et 40%.Alors quelle lecture pour la classe politique ?

Vouloir réduire le référendum à un plébiscite ou à une victoire du parti au pouvoir sur l’opposition n’est rien d’autre qu’une insulte crachée à la face de la démocratie sénégalaise. Les divergences de points de vue,surtout dans cette forme de scrutin, ne sauraient aucunement être interprétées comme un désaveu des acteurs politiques locaux. Une consultation citoyenne portant sur une modification de la charte fondamentale peut bel et bien être appréciée diversement au sein d’une même formation politique.

Il est important de lever cet amalgame et de repréciser encore une fois qu’un référendum n’est pas une élection locale. Vouloir les assimiler est de ce fait une preuve réelle de mauvaise foi. Par conséquent toute forme d’analyse verticale des résultats sera obérante ! Il faut plutôt procéder à une analyse horizontale en vue de tirer toutes les conséquences induites par le faible taux de participation et le niveau élevé de « rejet » exprimé par une bonne partie de la population. Qu’il soit de 45% ou 37%, le taux de désapprobation est quand même assez révélateur pour une consultation citoyenne,surtout qu’il n’était que de 6% lors du référendum de 2001.

Ainsi, au lieu de se focaliser sur la victoire du OUI ou la défaite du NON, une analyse politique pertinente consisterait plutôt à se questionner sur le taux élevé d’abstention, et surtout, sur le fait que près de 40% des électeurs n’ont pas adhéré à la proposition référendaire. La seule analyse qui vaille est celle allant dans ce sens notamment du côté du gouvernement et de ses alliés qui, s’ils sont logiques et conséquents avec eux-mêmes, doivent poser des actes forts pour asseoir les bases d’un climat social apaisé et les termes d’un vrai dialogue politique au profit exclusif de la nation.L’on ne gouverne pas un pays dans la discorde et en piétinant la minorité qui, en réalité, n’en pas une. C’est dans cette perspective que l’analyse doit être faite, aussi bien pour le camp du OUI que du NON, en vue d’en tirer toutes les conséquences qui vaillent.Abdoulaye CISSE sociologue,Psychologue-conseiller stagiaire Diplômé en leadership politique.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :