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DJEDDAH : Le Sénégal obtient un montant de 132,2 milliards pour le financement de deux projets majeurs

http://www.dakaractu.com Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Monsieur Amadou BA, en compagnie de ses collègues en charge de l’Hydraulique et de l’Assainissement, des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne, de l’Elevage et des Productions Animales, a effectué une visite de travail à la Banque Islamique de Développement (BID), à Djeddah au Royaume d’Arabie Saoudite.
Cette visite de travail a été une occasion de procéder à la signature, avec le Président du Groupe de la BID, Dr Mohamed Ali, de la convention de financement du projet d’approvisionnement en eau potable de la ville de Dakar (Keur Momar Sarr 3) pour un montant de 87,2 milliards de FCFA. Ce projet, inscrit dans le Plan d’Actions Prioritaires (PAP) du Plan Sénégal Emergent (PSE), vise à sécuriser l’approvisionnement en eau potable de la ville de Dakar jusqu’à l’horizon 2035 et l’extension du réseau de distribution autour des nouveaux pôles économiques de Dakar, Thiès et des localités traversées par la conduite du Lac de Guiers.
Une deuxième convention de financement a été conclue avec la Société Islamique pour le financement du Commerce International (ITFC) au titre du financement de la campagne de collecte –commercialisation de l’arachide 2015-2016, pour un montant de 45 milliards de FCFA. Ce financement permettra de collecter 195 000 tonnes de graines d’arachide.
Au total, avec ces accords de financement qui viennent d’être approuvés pour un montant de 132,2 milliards de FCFA, les financements accordés par le Groupe de la BID au Sénégal depuis la tenue les 24 et 25 février 2014 du Groupe Consultatif pour le financement du PSE ont atteint 477,1 milliards de FCFA, ce qui représente un taux de concrétisation des engagements financiers de cette institution à 86,7% à deux (2) ans du terme du PAP du PSE (2014-2018).
Donnant une suite favorable aux différentes requêtes de financement soumises par la Partie sénégalaise, le Groupe de la BID s’est engagé à contribuer financièrement douze (12) nouveaux projets d’un coût de 888,2 milliards de FCFA dans le cadre de son nouveau Document de Stratégie de Partenariat–Pays couvrant la période 2016-2020 en appui au Plan Sénégal Emergent (PSE).

Lac Rose : L’Eden aux portes de Dakar

http://www.lesoleil.sn Niché entre Rufisque et Keur Massar, le Lac Rose a toujours attiré touristes et badauds émerveillés par sa nappe liquide rosâtre si atypique. Aujourd’hui, ce sont les terres qui l’entourent qui aiguisent l’appétit des promoteurs immobiliers et autres spéculateurs fonciers au point que certains parlent déjà d’une « almadisation » en vue.
Lac Rose, village de Niague-Wolof, commune de Niague-Tivaoune Peulh, localité ordinaire, dans le département de Rufisque, région de Dakar. Son climat doux, sa végétation touffue en cette période post-hivernage, son étendue d’eau salée à l’aspect rosâtre, son village artisanal, ses auberges, l’intense activité d’extraction de sel qui y prévaut, ses dunes de sable, sa bande de filaos et surtout ses immenses réserves foncières. Lac Rose le convoité, le prisé. Situé à 35 km au nord-est de la capitale, il est l’un des rares endroits de Dakar où il y a encore des réserves de terre à usage d’habitation. Des cités y fleurissent, des résidences de grand standing y sortent de terre. Une image qui jure d’avec les habitats sommaires des villages de Niague-Wolof et de Niague-Peulh qui bordent le lac.
Il y a deux ans, rallier le lac Rose, de son vrai nom Lac Retba, à partir du centre-ville, n’était pas de tout repos. Quand l’on quittait le tapis bitumé de l’autoroute et de Keur Massar, il fallait affronter une piste latéritique rouge et crevassée avant de découvrir, enfin, cet endroit pittoresque. Aujourd’hui, les choses ont bien évolué. Une bande asphaltée y mène tout droit sans secousses et permet de contempler, en toute quiétude, le beau panorama de verdure qui jalonne le trajet en cette période post hivernage. Arrivé sur place, le spectacle des yeux se poursuit. Entouré de dunes, à quelques encablures de l’océan Atlantique, le Lac Rose est un grand lagon de 3 km2. Il est le principal lieu d’extraction de sel de la région de Dakar. Mais surtout, il est en train de devenir le lieu de convergence de promoteurs immobiliers et de richards à la recherche d’un havre de paix loin des tumultes de la ville. Lac Rose, une nouvelle Almadies en devenir ? Cette perspective, Ndongo Guèye, natif de la localité, marchand d’objets d’art et Secrétaire général du Syndicat initiative et tourisme du Lac Rose, en est persuadé.

De belles demeures
« C’est même dans un futur proche », dit-il péremptoirement. C’est que la zone du Lac Rose ne laisse pas indifférent. Elle regorge d’atouts certains au point que, d’après Ndongo, « la plupart des gens qui viennent ici pour la première fois, nous posent la même question: comment faire pour avoir un terrain ici »?
Certains propriétaires, eux, n’en sont plus à se poser cette question. Ils y ont déjà posé pied. En effet, tout autour du lac, on peut apercevoir de belles demeures pour la plupart en construction. Derrière l’un des hôtels de la zone, des opérations de terrassement sont en cours. Non loin de là, une nouvelle cité est en train de sortir de terre. De l’autre côté de la bande filaos classée zone maritime protégée, en contrebas des dunes de sable, une grande bâtisse est en train de prendre forme. Des ouvriers, sous l’œil vigilant et méfiant d’un homme blanc torse nu, sont en pleine besogne. Ici, comme au sortir du village de Niague-Wolof en direction du lac, une succession de terrains clôturés attire l’attention. C’est le même constat qui s’impose quand on emprunte la piste qui serpente entre les montagnes de sel et file droit vers le village Peulh de Beneubeu implanté au nord du lac. Cités, auberges, hôtels, belles maisons déjà achevées ou en construction, terrains clôturés ou lotis, se succèdent. Beaucoup de sociétés publiques ou privées y ont leurs coopératives d’habitat. Sans oublier la cité de recasement Tawfekh où sont relogées les victimes des inondations de la banlieue de Dakar.

Des inquiétudes
Et comme on pouvait s’y attendre, ici, le prix du mètre carré de terrain est monté en flèche. Là où, il y a cinq ans, on pouvait s’offrir un terrain de 150 m2 à 800.000 FCfa, il faut aujourd’hui en débourser le triple, selon Ndongo. Il fut même un temps où les terrains étaient cédés presque gratuitement, d’après Mansour Diaw, Secrétaire général du village artisanal. Il se souvient de ce jour lointain où un ami de son père lui avait réclamé juste un paquet de sucre en échange d’un terrain. Mais ça, c’était quand Lac Rose n’avait pas encore aiguisé les appétits fonciers. « Le montant qu’on débourse pour 150 m2, c’est le même voire deux fois moins qu’on déboursait auparavant pour avoir un champ de 2 ou 3 ha », confie-t-il. Cette ruée vers Lac Rose ne manque pas de soulever quelques inquiétudes. Le village grandit, la population croît, se pose donc la question de son extension. Mais au rythme auquel les réserves de terres tombent dans l’escarcelle de promoteurs immobiliers, les habitants ont bien peur d’en être privés. D’autant plus qu’il avait été prévu de donner aux deux villages qui bordent le lac un espace en vue de leur extension. « On nous avait promis que les papiers entérinant cette extension, c’était à l’époque où la commune était sous Délégation spéciale, mais depuis, cela traîne. Au même moment, les bailleurs et les opérateurs privés nous assaillent de partout et s’accaparent des terres », souligne Mansour Diaw.
La zone d’extension en question se trouve derrière l’hôtel Chez Salim, l’endroit même où se déroulent actuellement des opérations de terrassement au profit d’une coopérative d’habitat et où des cités commencent à être debout. Le périmètre réservé aux deux villages a été rogné de 20 ha, selon le chef du village de Niague-Wolof, Gor Mack Ndiaye. « Il est passé de 81 ha à 61 ha », précise celui qui est à la tête de ce village depuis 32 ans. Le vieil homme, trouvé sous un auvent à l’entrée de la mosquée du village au milieu d’autres notables, réclame ni plus ni moins que ces 20 ha leur soient rétrocédés. « Nous en avons besoin. Aujourd’hui, nous sommes à l’étroit, il nous faut agrandir le village avant que d’autres personne ne viennent tout prendre », martèle-t-il. « Déjà que nous sommes ceinturés par d’innombrables cités, il ne faut pas qu’on oublie nous les habitants de la zone. Le domaine national appartient à tout le monde, mais les autochtones doivent être prioritaires quand il s’agit de distribuer les terres », revient à la charge Mansour Diaw. En attendant que cet appel soit entendu, les réserves de terre de Lac Rose continuent d’être morcelées. Une dynamique qui semble irréversible et qui risque de transformer la zone en une Almadies bis où cohabiteront deux mondes dichotomiques.
Un reportage d’Elhadji Ibrahima THIAM et d’Abdou DIAW

La délocalisation du « Paris-Dakar » a réduit le flux touristique
Jadis l’une des plus grandes attractions touristiques de Dakar, le Lac Rose est tombée aujourd’hui dans la morosité. Les nombreux campements, auberges et le village artisanal ne font plus recettes. Car, les touristes se font de plus en plus rares. Raisons invoquées, la délocalisation en Amérique du Sud du Rallye Paris-Dakar depuis 2008 et la cherté de la destination Sénégal.
Au Lac Rose, ce lundi, début novembre, l’ambiance est morne. Au village artisanal, seule une dizaine de boutiques, sur la soixantaine que compte le site, ont ouvert leurs portes. D’autres ont tout bonnement été abandonnées. Des reliques de figurines dévorée par les termites et gagnées par l’humidité trônent dans un triste spectacle de bric-à-brac. A l’intérieur des campements, pas l’ombre d’un touriste. Par intermittence, les bruits des ‘’clandos’’ (taxis-brousse) débarquant des passagers viennent déchirer le calme de cathédrale qui prévaut. « C’est comme ça, ici, depuis six ans maintenant », dit un antiquaire.
Ici, la vie n’est plus rose. Depuis que les bolides du Rallye Paris-Dakar ont changé de destination, ce lieu est plongé dans une morosité grise et triste. Il ne reste que des souvenirs dont l’évocation noue le cœur comme un étau qui se serre. De l’ambiance enfiévrée qui s’emparait des lieux à l’arrivée du Rallye, il ne reste plus que des échos et des réminiscences qui, avec le temps, deviennent de plus en plus lointains. Oui, le Lac Rose a pâli, pas l’eau du lac du même nom, mais l’intense activité touristique qui s’était développée. Les réceptifs hôteliers, les auberges, les maisons d’hôtes attendent des…hôtes désespérément. Les marchands d’objets d’art, de bibelots, de figurines, se tournent les pouces, les guides touristiques broient du noir, bref, tout ici est plongé dans une désolation déconcertante.
Si cet endroit s’est fait connaître au monde jusqu’à faire partie, jadis, des destinations touristiques les plus populaires du Sénégal, c’est sans doute grâce à la couleur rosâtre de son lac salé, mais aussi et surtout grâce au Rallye Raid Paris-Dakar dont il a toujours constitué l’ultime étape. Depuis la création de ce Rallye en 1978, une intense activité touristique s’est ainsi développée tout autour du lac. En témoigne les nombreux campements touristiques, auberges et autres hôtels qui y ont fleuri. De même, un village artisanal où sont vendus des objets d’art et des produits de fabrication locale trône aux abords de cette étendue d’eau. A l’époque, tout marchait comme sur des roulettes. Toute la saison, le site accueillait des touristes, ce qui permettait aux gérants de campements, d’hôtels et aux antiquaires de faire d’énormes bénéfices. Mais le clou de cette activité débordante était sans conteste l’arrivée du Paris-Dakar. « C’était un moment exceptionnel pour nous. Non seulement cela faisait marcher notre commerce mais les réceptifs hôteliers aussi trouvaient leur compte », explique Ndongo Guèye, 36 ans, marchand d’objets d’arts et guide touristique depuis 15 ans. Interpellé sur ses bénéfices de l’époque, notre interlocuteur confie : « En une journée, le site recevait entre 2.000 et 3.000 touristes, ce qui me permettait de gagner, en une journée, entre 60.000 et 70.000 FCfa ».

De nombreux campements touristiques
L’annonce de l’imminence de l’arrivée des « Fous du désert » était un véritable moment de ferveur dans ce coin. Tout le monde était sur le qui-vive, se souvient Ndongo, par ailleurs ancien secrétaire général du village artisanal, aujourd’hui Secrétaire général du Syndicat initiative et tourisme du Lac Rose. « Les artisans allaient faire le plein d’emplettes en objets d’arts, en figurines, en pièces de collection. Le village se parait de ses plus beaux atours, on nettoyait le site, tout était propre, chacun se préparait à accueillir les hôtes aux grosses bolides, bref il y avait une belle ambiance », narre-t-il, le visage traversé par un brin de nostalgie. « C’était l’union entre tous les acteurs, on mettait en place des comités de vigilance pour dissuader les malfaiteurs en collaboration parfaite avec la brigade de gendarmerie. Tout cela pour permettre aux pilotes de passer un agréable séjour. On tenait aussi à sauvegarder la réputation de notre village », renchérit-il.
Non loin de la boutique de Ndongo Guèye, trône, tout près du lac, l’hôtel-bar « Palal ». A l’image de la rangée de bananeraie touffue aux feuilles tombantes et sèches plantée à l’arrière-cour, ce réceptif ne donne plus à son propriétaire les fruits escomptés. Un nouveau gestionnaire vient même d’être nommé pour booster les recettes, mais la tâche semble ardue. A défaut des touristes étrangers, Samba Diallo veut attirer la clientèle nationale par une campagne de promotion offensive avec le soutien des autorités. « Il faut faire la promotion de la zone pour attirer la clientèle nationale. Beaucoup de Sénégalais ne savent pas qu’ils peuvent trouver un très bon cadre au Lac Rose. Les Sénégalais sont de bons clients mais ils préfèrent se rendre à Saly parce que tout simplement la destination Lac Rose n’est pas très vendue»,dit-il.
La clientèle nationale, Serigne Diop Ndiaye, réceptionniste au « Palal », pense que le salut passe par là. En effet, aujourd’hui, au Lac Rose, les termes « basse saison » (octobre-juin) et « haute saison » (juillet-août) n’ont plus aucun sens. « C’est juste pour la forme, mais dans le fond, c’est la même chose. En basse saison, on a entre 2 et 4 clients par jour. En haute saison, on enregistre juste une dizaine de clients par jour alors qu’auparavant, on pouvait se retrouver entre 200 et 300 clients par jours », explique le réceptionniste. A part l’hébergement, ce réceptif offrait à ses clients des excursions dans et autour du lac, des balades en 4x4, en squad, à dos de dromadaires…
Tout comme pour les campements, les auberges et les antiquaires, le rallye avait également des retombées économiques et sociales pour les populations riveraines, surtout celles de Niague Wolof. La preuve, une maternité a été construite par les responsables du Rallye et baptisée au nom de Thierry Sabine, le fondateur du Rallye Paris-Dakar, mort en 1986 dans un crash d’hélicoptère.
Cependant, cette belle époque s’est noyée dans les profondeurs salées du lac depuis que le Rallye Paris-Dakar a été délocalisé, à partir de 2008, en Amérique du Sud, du fait des menaces terroristes qui avaient plané sur la course. En effet, à la suite de l’assassinat de quatre français en Mauritanie qui devait accueillir huit étapes de la course, les autorités françaises avaient déconseillé à leurs ressortissants de se rendre dans ce pays. Depuis, c’est le blues total dans le village artisanal, dans les campements et dans les auberges du site. « Il n’y a plus de touristes. C’est comme ça depuis 5 ans maintenant. Cette année, c’est encore plus catastrophique », se désole Ndongo, lui qui avait délaissé ses études en classe de terminale pour se lancer dans la vente d’objets d’art. Mais il s’empresse d’ajouter : « Certes, la délocalisation du rallye Paris-Dakar est la principale cause de cette situation, mais il faut dire aussi que la destination Sénégal est devenue trop chère pour les touristes ».

La cherté de la destination Sénégal
En effet, selon lui, les taxes imposées aux touristes qui débarquent au Sénégal les poussent à se rendre dans les pays du Maghreb où les taxes sont moins lourdes. Il indexe les responsables du secteur qui, à son avis, n’ont pas une bonne politique pour attirer les touristes. « Depuis 2000, c’est le tâtonnement dans le secteur. Dès que le touriste descend à l’aéroport, il a des tas de taxes à payer, les hôteliers également, au lieu de s’adapter à la nouvelle configuration en diminuant les prix de leurs offres, ont fait monter la barre très haute. Le touriste, au lieu de venir donc dépenser 2.000 à 3.000 euros au Sénégal, préfère se rendre au Maroc où ses vacances ne lui coûteront que 400 ou 500 euros. Qui plus est, dans un cadre plus agréable, avec un meilleur confort et une plus grande sécurité que ce qu’il aurait trouvé au Sénégal », assène Ndongo.
Amadou Ndir qui, pendant longtemps, a travaillé sur le site en tant que réceptionniste, embouche la même trompette. Selon lui, les tours opérateurs essaient tant bien que mal de trouver des clients mais leurs efforts sont plombés par la cherté de la destination Sénégal. « Tout est cher. Des billets d’avion aux frais d’hôtel, mêmes les taxes sont chères. Le problème, c’est qu’il y a trop de malhonnêtes. Par exemple, un artisan confectionne un collier qui ne lui revient même pas à 1.000 Fcfa et veut le revendre à 20 euros soit quinze fois plus cher. Le taximan idem, l’hôtelier itou, chacun fait dans la surenchère. Comment voulez-vous que le touriste revienne ? Ce n’est pas possible », fustige-t-il. Cependant, il ne dégage pas la responsabilité de ses camarades dans la déliquescence des activités. « Parfois, c’est nous-mêmes, les gens du secteur, qui faisons fuir les touristes par nos mauvaises pratiques. Des touristes m’ont déjà confié que tout est cher au Sénégal et que ce n’était pas raisonnable de payer autant d’argent juste pour passer des vacances ». Certes l’activité touristique traverse une passe très difficile, mais cela ne doit pas justifier, selon Ndongo Guèye, l’acharnement et la ruée constatés dès qu’un touriste débarque sur les lieux.
A partir de 2008, la situation s’est dégradée, mais il indique qu’ils arrivaient temps bien que mal à gagner leur vie, mais le déroutage du Rallye a tout chamboulé en donnant le coup de semonce. Il y a moins de visiteurs et moins de publicité autour du lac. Il lance un appel du pied : « c’est pour cela que nous aimerions bien que le Rallye revienne au Sénégal ». Mais cela ne suffit pas, « il faut que les hôteliers, les antiquaires, les artisans, bref tous les acteurs du site travaillent la main dans la main. Et que l’Etat nous vienne en appui », suggère Serigne Diop Ndiaye. Ce site, selon lui, est unique au Sénégal, voire dans le monde, donc l’Etat doit faire sa promotion pour attirer le maximum de visiteurs et de touristes. Cependant, il reconnaît qu’à leur niveau, des efforts doivent être faits pour la sauvegarde de l’environnement du site qui se dégrade de jour en jour. « L’aménagement du site, le reboisement, l’assainissement, la mise en place d’une police touristique, auraient été de très bonnes choses mais malheureusement rien n’est envisagé par les autorités municipales dans ce sens. Cela aurait permis de redynamiser d’abord le tourisme intérieur, en attirant les Sénégalais. Actuellement, ceux qui viennent le plus souvent ici, sont des ivoiriens, des burkinabés vivant au Sénégal », confie Ndongo.
Naguère lieu prospère, aujourd’hui seule l’extraction du sel de l’autre côté du lac semble ne pas trop souffrir de la crise qui s’est abattue sur ce site. La morosité est totale. Un calme de cimetière, déchiré de temps à autres par les chants des oiseaux et le clapotis des barques cherchant du sel, règnent en maître.Un reportage d’Elhadji Ibrahima THIAM et d’Abdou DIAW

L’UICN PRÔNE UNE RENÉGOCIATION DU PROTOCOLE D’ACCORD RÉGISSANT LES INTERVENTIONS DANS LE NDIAÈL

Saint-Louis, 21 fév (APS) – Une étude de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UNICN) préconise la renégociation d’un protocole d’accord régissant les interventions dans la réserve naturelle du Ndiaèl (nord) afin de favoriser le retrait de cette aire avifaune du registre de Montreux réservé aux zones humides d’importance internationale en danger, a appris l’APS.

‘’La faisabilité de la sortie de la réserve naturelle du registre de Montreux requiert l’acceptation par tous les protagonistes de travailler ensemble à restaurer les fonctions écologiques du Ndiaèl. Il faut par conséquent encourager la renégociation d’un protocole d’accord qui met en avant les exigences de la préservation de la réserve’’, indique le rapport de l’étude dont l’APS a reçu une copie.

La renégociation d’un nouveau protocole d’accord devrait regrouper tous les acteurs, notamment les organisations professionnelles rurales, les services des Eaux et forêts, les industrielles (Senhuile principalement), les collectivités locales entre autres, suggère l’UICN.

Cette enquête menée entre novembre et décembre 2015 est le fruit d’un partenariat entre l’UICN, une Organisation non gouvernementale internationale intervenant dans l’aménagement des aires protégées et l’Office du Lac de Guiers (OLAG).

Ce partenariat entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de restauration des fonctions écologiques et économiques du Lac de Guiers (PREFELAG) qui vise à rétablir des conditions optimales de fonctionnement du lac et la remise en eau de la réserve spéciale d’avifaune du Ndiaèl à cheval sur les régions de Saint-Louis et de Louga.

Le registre de Montreux est le principal instrument d’une convention internationale permettant de mettre en évidence les sites où un changement défavorable s’est produit, est en train ou susceptible de se produire dans les caractéristiques écologiques, nécessitant des mesures de conservation prioritaires.

La réserve naturelle du Ndiaèl est une zone humide et un sanctuaire migratoire pour les oiseaux. Elle fait partie de la réserve de biosphère transfrontière du Delta du fleuve Sénégal entre le Sénégal et la Mauritanie bénéficiant d’une reconnaissance internationale en 2005.

Son inscription dans le registre de Montreux à partir de 1977 est la conséquence du péril auquel est confrontée la réserve alors subdivisée en trois zones : une cuvette, une zone tampon et une zones périphérique.

Historiquement, la cuvette était alimentée par le cours d’eau naturel Yetti Yone, mais l’eau s’est raréfiée depuis les années 1970 du fait de sécheresses répétées, du manque de précipitations, de la construction d’infrastructures (barrage de Diama et Route nationale 2), et de la pression accrue exercée par l’homme sur les ressources.

Cela a provoqué l’obstruction des principaux cours d’eau, la dégradation progressive et la salinisation des sols, une perte de biodiversité et une prolifération des plantes aquatiques. Affectant l’accès à l’eau et les moyens de subsistance des populations locales.

A ces problèmes, s’ajoute la convoitise de l’agrobusiness symbolisée par l’installation de Senhuile sur une partie de la réserve en dépit de la farouche opposition d’une partie des populations. Cette levée de boucliers a débouché sur une réduction de moitié de la réserve foncière initialement attribuée à cette unité agro-industrielle. (Elle est aujourd’hui de 10 000 hectares).

‘’Un travail d’intermédiation et de rapprochement pourrait être tenté en vue de créer les conditions d’un partenariat gagnant-gagnant aussi pour les populations que pour la préservation de la réserve du Ndiaèl’’, souligne l’étude consacrée à la dimension socioéconomique et institutionnelle de la réserve.

‘’L’un des principaux points de cet accord devrait porter sur l’engagement indéfectible de Senhuile et de toute autre entreprise agricole limitrophe d’éviter toute intervention de nature à perturber les fonctions écologiques de la réserve, de préserver la grande mare et la zone tampon’’, lit-on dans le rapport.

L’UICN suggère en outre un respect du droit de libre circulation des populations riveraines de la nouvelle zone de 10 000 hectares et la garantie d’accès libre aux pâturages et points d’eau par le bétail.AKS/ASB

DESTRUCTION DES FORETS DE CASAMANCE :Le "bois du sang" classé intouchable

http://www.enqueteplus.com Il y avait les "diamants du sang" du temps de la guerre en Sierra Leone. Il y a maintenant le "bois du sang" connu sous le nom "kosso" en Chine, ou bois de vène sous nos cieux. Le Sénégal a obtenu que ce type de bois, Pterocarpus Africanus/ Erinaceus, de son nom savant, soit classé dans l’annexe III de la liste couverte par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d'extinction (CITES). Une nouvelle tentative pour ralentir la coupe abusive des forêts de ce bois en Casamance qui transite par la Gambie pour être vendu en Asie et principalement en Chine.
L'inscription du bois de vène ou kosso dans l'annexe III de la CITES a été proposée par le Sénégal, soutenu par d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, comme une mesure nécessaire pour aider à arrêter la coupe abusive et la vente illégale de ce bois précieux et protégé. Malheureusement, la guerre en Casamance a favorisé une économie criminelle et la contrebande. Ce qui fait le lit de la coupe du bois de vène par des individus souvent couverts par les groupes armés opérant dans les forêts du sud du Sénégal, mais aussi, par la corruption de certains agents de l’Etat et les autorités gambiennes.
Selon un rapport de l'Environmental Investigation Agency (EIA) publié l'année dernière, les espèces de bois de rose comme le vène sont même appelés les "bois du sang" en raison des liens intrinsèques entre leur pillage et l’économie criminelle liée à des soulèvements ou des mouvements armés, comme au Sénégal et ailleurs en Afrique de l'ouest.
Le Sénégal a promulgué une loi sur l'interdiction totale de l'exportation de bois de vène en 1998. A cela s'ajoute des efforts du gouvernement pour tenter de combattre la coupe et le commerce illicite. Mais avec la participation active des groupes armés en Casamance, le bois kosso continue à être sorti clandestinement pour être généralement acheminé en direction des pays voisins, dont la Gambie principalement, avant d'être expédié en Chine.
L'inscription du bois de vene ou kosso à l'annexe III du CITES qui prendra effet le 9 mai prochain permettra dès lors d'exiger que tout chargement pour l'exportation de ce bois, soit obligatoirement accompagné de documents CITES. Mais surtout, cette avancée signifie que le Sénégal pourra exiger la preuve de l'origine légale des chargements à la Chine et aux autres pays consommateurs du bois pillé chez nous. Ce qui a pour effet de dissuader les trafiquants et d'engager les autorités chinoises dans ce combat de la conservation.

Dakar et Nouakchott signent un accord de réintroduction d’espaces menacées

Lignedirecte.sn-Les ministres sénégalais et mauritaniens de l’Environnement et du Développement durable ont signé samedi à Saint-Louis (Nord), un accord de partenariat en matière de réintroduction d’espèces végétales et animales menacées de part et d’autre de la frontière des deux pays, a constaté l’APS.

Abdoulaye Baldé et son homologue mauritanien de l’Environnement et du Développement durable Amédi Camara ont signé cet accord à la gouvernance de Saint-Louis à l’issue d’une visite de travail de 48 heures de l’officiel mauritanien.

L’accord concerne entre autres axes le transfert et la réintroduction d’espèces animales et végétales, l’échange d’expériences en matière de recherches scientifiques et de partage d’information. Le protocole d’accord porte également sur le renforcement de capacités des agents des deux pays en charge de ces questions, la lutte contre la désertification, la conservation et la restauration des aires protégées. Cette entente cible dans un premier temps les espèces de faune et de flore telles que la gazelle dorcas, l’antilope-mhorr, l’addax, l’oryx, la gazelle entre autres, a appris l’APS.

‘’La signature de cet accord ouvre de nouvelles perspectives dans l’échange d’expériences en matière de réintroduction d’espèces de faune et de flore menacées. Le renforcement de la résilience des écosystèmes constitue un défi majeur pour garantir la conservation des espèces’’, a déclaré Abdoulaye Baldé lors de la cérémonie de signature.

‘’La conservation des ressources partagées appelle de notre part le développement d’une approche permettant de s’assurer que nos interventions concourent à l’atteinte de nos objectifs communs’’, a-t-il souligné.

‘’Ce protocole d’accord vient renforcer davantage notre détermination à aller dans le même sens de la conservation des écosystèmes transfrontaliers. Avec notre engagement et notre détermination, nous réussirons à surmonter l’ensemble des défis qui peuvent se présenter lors de la mise en œuvre de projets communs’’, a réagi Amédi Camara.

La signature de ce document a sanctionné la visite de travail de 48 h du ministre mauritanien de l’Environnement et du Développement durable. Celui-ci en compagnie de son homologue sénégalais s’est notamment rendu samedi à la réserve de faune de Gueumbeul.

Les deux officiels ont la veille visité le parc de Djoudj. Ce parc dédié essentiellement aux oiseaux est le prolongement de celui de Diawling de l’autre côté du fleuve en territoire mauritanien.

Les deux parcs sont notamment liés par un accord de jumelage en 2000 et qui a facilité deux ans plus tard leur restauration à travers la mise en œuvre concertée de leurs plans d’aménagement et de gestion respectifs. La campagne annuelle de décompte des oiseaux dans les deux parcs est effectuée par des équipes mixtes constituée de techniciens des deux pays.

Les structures de gestion des parcs de Djoudj et de Diawling coopèrent également dans la lutte contre l’infestation des plans d’eau par le typha.La coopération entre les deux pays a également débouché en 2005 sur la nomination et la reconnaissance internationale de la biosphère transfrontalière du Delta du fleuve Sénégal.

La privatisation du pèlerinage bloquée à la dernière minute : L’Etat nomme Ahmadou Kébé et deux collaborateurs pour gérer le Hadj 2016

L’OBS – Des sources autorisées renseignent que l’Etat avait évoqué, récemment en Conseil des ministres, la privatisation du pèlerinage à La Mecque. Mais la signature a été bloquée à la dernière minute à cause de l’absence de certaines infrastructures nécessaires pour une bonne organisation du Hadj. Ainsi, elle (la privatisation) a été reportée à l’année prochaine. Place donc à une commission provisoire pour 2016.

C’est finalement l’année prochaine que l’Etat compte privatiser l’organisation du pèlerinage à La Mecque. Une décision prise dans l’attente de la restructuration de la compagnie aérienne nationale Sénégal Airlines, l’ouverture de l’Aéroport international Blaise Diagne… Et pour ne pas porter préjudice à l’édition de cette année, l’Etat a nommé un coordonnateur pour le pèlerinage 2016. Et l’ouverture du bureau du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam est prévue le 26 avril prochain, avant de fermer ses portes le 4 juillet. Et c’est un quota de 10 500 pèlerins que le ministère saoudien en charge du Hadj a octroyé au Sénégal. Un quota réparti ainsi : 9 000 aux voyagistes privés et 1 500 pour la Commission nationale. En attendant l’effectivité des réformes annoncées par les autorités étatiques dans la gestion du pèlerinage suite aux nombreux manquements constatés lors des derniers pèlerinages à La Mecque, l’Etat a désigné provisoirement Ahmadou Kébé, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, comme coordonnateur du pèlerinage à La Mecque 2016. Il sera appuyé par deux collaborateurs, à savoir Bamar Ndiaye, ex-adjoint de l’ex-commissaire général au pèlerinage (un personnage qui maîtrise bien l’organisation) et Cheikh Abdou Ndiaye. Ils auront la lourde tâche de mener à bien l’organisation du pèlerinage 2016. Et le coordonnateur du pèlerinage semble avoir maîtrisé ce dicton : «On apprend des erreurs des autres.» Si l’on sait qu’il a accordé une oreille attentive aux doléances des voyagistes privés au sortir des multiples rencontres qu’il a eues avec eux. Primo : il les avait invités à venir prendre part, en Arabie Saoudite, à l’évaluation du pèlerinage, à leurs propres frais. Secundo : Il a décidé de transférer le quartier général pour les formalités à La Mecque au Cices, au lieu de la forêt de l’aéroport où les pèlerins étaient exposés aux animaux sauvages. Tertio : les voyagistes privés auront le droit de cuisiner pour leurs pèlerins à La Mecque au lieu des plats amers préparés par les Saoudiens. Des mesures premières, saluées par les voyagistes privés. Car, l’ex-commissaire général au pèlerinage, le Général Amadou Tidiane Dia, avait mis fin à toutes ces pratiques. Et les réclamations des voyagistes privés qui représentent 75% du Hadj, tombées dans l’oreille d’un sourd. Il a fallu que des pèlerins soient laissés en rade, sans parler des graves manquements liés à l’organisation, pour que l’Etat prenne enfin la décision de réformer l’organisation du Hadj.Mamadou SECK

Pèlerinage 2015 :La colère des pèlerins laissés en rade

iGFM – (Dakar) – Les pèlerins laissés en rade lors du dernier pèlerinage à la Mecque sont dans touts leurs états. Ils comptent organiser une marche de protestation dans les jours à venir. Ces pèlerins s’insurgent contre ce qu’ils considèrent comme un manque de considération de la part des autorités étatiques. En conférence de presse, les pèlerins laissés en rade au hangar des pèlerins de l’aéroport Léopold Sédar Senghor lors du dernier pèlerinage voudraient bien que les autorités se penchent sur leurs problémes et trouvent des solutions rapides à leurs sollicitations.Khalil Ibrahima SENE

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http://www.lequotidien.sn Chaque année, un syndicat s’inscrit au tableau de l’enseignement. A ce jour, il y a au moins 40 syndicats. Le nombre pléthorique d’organisations syndicales s’explique par les scissions qui sont souvent notées dans ce secteur. Le nom du syndicat historique est suivi juste des lettres «O.R.A». Pour tenter d’expliquer les raisons de ces séparations, Le Quotidien a donné la parole à certains acteurs.

Chaque année, on note quasiment une fissure dans les rangs des syndicats. L’Uden qui était à l’abri a volé en éclats cette semaine avec la création de l’Uden/Rénovation. En attendant, le Sudes échappe à la tendance.
Aujourd’hui, on dénombre plus de 40 syndicats dans le secteur de l’éducation. Un chiffre qui en dit long sur le nombre pléthorique d’organisations syndicales qui ont le même objectif : défendre les intérêts matériaux et moraux des enseignants. De l’avis de certains observateurs de ce secteur, la pléthore de syndicats de l’enseignement découle parfois de scissions qui sont notées au sein de ces organisations.
Dans ce paysage, on peut parfois retrouver un syndicat divisé en 3 structures parallèles. Souvent, la dénomination principale ne change pas, mais on se retrouve avec des «O» comme Originel, «A» comme Authentique, «R» comme Renouveau (Ora). Et rarement «Fc» comme Force du changement. La liste n’est pas exhaustive. Mais la question qui mérite d’être posée reste, qu’est-ce qui est à l’origine de ces fissures au sein des organisations syndicales ?
Interpellé sur cette question, l’ancien secrétaire général de l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (Uden), Mamadou Diop Castro, soutient que les facteurs sont nombreux. D’après ce doyen du mouvement syndical du secteur éducatif sénégalais, il y a certains qui décident de créer une organisation parce qu’ayant opté pour un syndicat généraliste, d’autres préfèrent s’organiser par ordre d’enseignement et par catégorie. Au-delà de ces considérations, M. Diop souligne que ces séparations interviennent également parce qu’il y a une absence de démocratie.
A tous ces maux, l’ancien secrétaire général de l’Uden ajoute la mauvaise gestion des revendications. A en croire Diop Castro, il y a des syndicats qui recrutent sans lutter. Dans son analyse de la situation à l’origine des frustrations, le doyen attire l’attention aussi sur la «perversion politique», ennemie d’un mouvement syndical fort. «La corruption, les ambitions démesurées, les rivalités interpersonnelles, l’utilisation du mouvement syndical comme moyen d’ascension sociale, le carriérisme et l’opportunisme sont autant de choses qui peuvent être à l’origine des scissions. Aujourd’hui, il n’y a presque plus de syndicalisme par conviction. En lieu et place, on a un syndicalisme pour une ascension sociale», a-t-il déploré.
Interrogé sur la question de la démocratie au sein des organisations syndicales, dont l’absence de démocratie interne est un des maux qui minent ce secteur, un inspecteur du travail explique : «Les syndicats professionnels sont régis par les dispositions des articles L.6 à L.21 du Code du travail.» Cet inspecteur du travail, qui s’est exprimé sous couvert de l’anonymat, soutient que «ces dispositions prévoient le respect par ces organisations syndicales du renouvellement régulier de leurs instances». «Certains manquements par rapport à ces obligations sont à l’origine des scissions au niveau de ces syndicats», a-t-il dit.
Quid de la question liée aux avantages et aux intérêts dont bénéficient les secrétaires généraux et qui peuvent expliquer cette course vers la création d’un syndicat ? A ce propos, notre interlocuteur souligne que «pour faire face à leurs missions et charges, les syndicats professionnels peuvent disposer de ressources provenant des retenues au titre de la cotisation syndicale des travailleurs membres». De même, l’inspecteur du travail informe que dans le secteur public, «certains syndicats du secteur de l’éducation bénéficient de permanents syndicaux qui sont déchargés de charges de travail». Ces derniers, comparés à ceux du secteur privé, sont pénards.
D’après lui, les délégués du secteur privé «ont droit au maximum à vingt heures de délégation par mois pour accomplir leurs missions de délégué du personnel» et à chaque fois, ils doivent fournir une justification de leurs absences pour des activités syndicales. Comment donc faire pour réduire cette pléthore de syndicats ? La question d’élection de représentativité est souvent agitée. Mais est-ce que les résultats de ces élections feront disparaître les syndicats moins représentatifs ? Wait and see ! Dieynaba KANE

Désaccords avec l’Etat : Le Sames vers des journées sans Santé.

http://www.pressafrik.com Les membres du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) vont vers des journées sans santé pour exiger de meilleures conditions de travail. C’est ce qui est ressorti hier de la réunion du Comité exécutif de leur syndicat qui se tenait à Touba. Selon les camarades du docteur Boly Diop, les dilatoires sont désormais terminés, reste la confrontation.

«Le gouvernement du Sénégal n’a respecté aucun des points de l’accord signé avec le Sames depuis deux ans. Toutes les structures sanitaires sont sous la menace de la suspension de la fourniture d’électricité par la Senelec et même, par extension, la coupure d’eau par les services de l’Etat ». Ces propos sont du docteur Boly Diop, qui se prononçait sur les désaccords qui persistent entre le Sames dont il est le Secrétaire général, et le gouvernement du Sénégal.
Ces divergences, selon lui, pourraient gravement nuire à la population avec les mesures qu’ils ont prises : «fort de ce constat, les syndicats de la santé ont abouti à la conclusion que seule l’unité d’action syndicale peut obliger le gouvernement à respecter ses engagements », déclare-t-il. Et de poursuivre : «le Sen, en cette date du 20 février 2016, s’engage résolument à travailler avec ces syndicats pour le succès des journées sans santé à venir». Ousmane Demba Kane

UN RESPONSABLE DE LA JIR DÉPLORE L’APPARITION D’UN DISCOURS OPPOSANT CONFRÉRIES ET ASSOCIATIONS ISLAMIQUES

Tambacounda, 21 fév (APS) - Le vice-président du mouvement de la Jamatou Ibadou Rahmane (JIR) a déploré samedi à Tambacounda, l’apparition d’un discours tenu par des responsables politiques et religieux et qui est de nature à attiser des tensions entre les confréries et les associations islamiques qui sont toutes des composantes de la même communauté musulmane.

Le docteur Abdoulaye Lam, chargé de la formation au sein de la JIR, animait sur la place de la mairie de Tambacounda, une conférence publique portant sur le thème ‘’la diversité en islam’’. S’adressant à une assistance composée d’imams, d’inspecteurs de l’éducation et d’élèves, entre autres participants, le docteur Lam, par ailleurs professeur d’arabe, a mis l’accent sur le caractère naturel de la diversité, tant chez les humains que dans toute la création.

‘’La diversité est naturelle parmi les hommes et dans toute la création’’, a-t-il dit, relevant que ‘’la diversité est un fait que personne ne peut nier, dans les couleurs, les langues, les ethnies et tribus’’. Au sein de ces mêmes-entités, il y a encore d’autres sous-groupes qui montrent encore cette diversité, a-t-il poursuivi.

Il a cité ce verset coranique ‘’Ô hommes ! Nous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès d’Allah est le plus pieux’’.

‘’La diversité n’est pas un mal, mais une complémentarité’’, a-t-il lancé, estimant que l’essentiel est de voir comment l’exploiter pour en tirer un bénéfice pour tous. ‘’C’est un point fort dont il faut se servir pour servir l’islam, mais ne devrait pas être une source de tension’’.

Il a déploré la tendance actuelle consistant à ce que de hauts responsables politiques et religieux tiennent un discours de nature à attiser des tensions entre les confréries et les autres associations islamiques qui sont toutes des composantes de la même communauté musulmane.

Outre les juifs et les chrétiens avec lesquels les premiers musulmans ont cohabité à Médine, la diversité a existé au sein-même de l’islam depuis ses débuts, avec les Mouhadjirounes qui ont émigré de la Mecque vers Médine et les Ansars (les auxiliaires) qui les ont accueillis, et Allah les a tous vantés, a-t-il argumenté.
Après les compagnons et les générations suivantes, il y a eu des écoles, des courants de pensée, puis, des confréries, des associations islamiques, a ajouté le conférencier.

‘’Les ennemis de l’islam utilisent ces petites divergences pour nous monter les uns contre les autres’’, a-t-il lancé, non sans ajouter par ailleurs : ‘’si nous reconnaissons les chrétiens et leur droit à vivre leur religion en tant que Sénégalais pourquoi ne reconnaîtrions-nous pas d’autres musulmans sénégalais comme nous qui ont décidé de ne faire partie d’aucune confrérie’’.

Il leur est reproché de combattre l’islam tel que transmis par les premiers chefs religieux du pays, a-t-il dit, non sans ajouter : ‘’Personne ne peut combattre les anciens de l’islam sans lesquels nous ne serions peut-être pas musulmans’’, a-t-il martelé, estimant que les associations islamiques sont plutôt venues perpétuer leur legs, sous une autre forme.

A travers les écoles mises sur pied, il ne s’agit pas de combattre les daaras traditionnels, mais de continuer l’objectif de ces hommes religieux à savoir l’enseignement du Coran selon une forme plus en phase avec le contexte actuel, a-t-il encore fait valoir.

Il a toutefois relevé l’attitude d’instrumentalisation de la religion à des fins personnelles de certains chefs religieux contre lesquels le fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba et le chef de file de la Tidjaniyya, El Hadji Malick Sy ont mis en garde leurs disciples dans leurs écrits.

Pour lui, ces discours de confrontation véhiculés sont ‘’importés’’ de l’étranger. Autant l’importation d’un discours religieux incompatible avec le contexte peut créer des problèmes, autant le placage d’un discours politique peut être néfaste, a-t-il averti. ‘’Réglons nos problèmes en tant que Sénégalais et nous serons en paix’’, a-t-il préconisé.

Citant le prophète (PSL), il a noté que ‘’le musulman est en paix tant qu’il n’aura pas contribué à verser le sang d’un autre musulman’’.

Il a également mis en cause le manque de maturité de beaucoup de musulmans, qui ont perdu de vue les principaux enjeux autour desquels ils devraient se mobiliser, pour s’attarder sur des ‘’détails’’. Il a donné l’exemple de mosquées fermées à cause de légères divergences de vue entre fidèles.

Pour lui, les préjugés persistant entre les différentes sensibilités religieuses ne pourront être dissipés tant que chaque partie restera dans son coin pour jeter l’opprobre sur l’autre. Seuls des discussions de haut niveau entre savants des différentes sensibilités, dans un cadre apaisé où chacun ne sera mu que la vérité d’où qu’elle vienne, peuvent aider à balayer ces appréhensions qui peuvent conduire à des conflits, a-t-il dit.

Pour décrire ces divergences entre musulmans, il a donné l’image d’un billet de banque que plusieurs personnes s’arrachent, chacun allant de son côté avec son bout pensant détenir l’argent. ‘’Aucun des morceaux ne sera valable que quand ils se seront entendu pour recoller les morceaux et avoir un billet en entier’’.

En guise de recommandations, il a estimé que le préalable est une reconnaissance mutuelle entre musulmans quelle que soit leur sensibilité. Il faut aussi qu’ils mettent l’accent sur les principes communs et soient indulgents les uns vis-à-vis des autres concernant leurs divergences. Il a enfin appelé à bannir le sectarisme.

Concernant les organisations terroristes, il a préconisé une recherche impliquant des sociologues et hommes de religion pourrait, afin en déceler les véritables causes et de l’endiguer, étant donné que ‘’les idées sont ce qu’il y a de plus difficiles à arrêter’’. Toujours est-il qu’on ne saurait faire porter la responsabilité des actes commis par ces groupes qui ne représentent pas l’islam à toute une catégorie de musulmans.

Il a invité les musulmans à élargir l’islam à la dimension de sa véritable envergure et à ‘’ne pas le restreindre à des confréries, associations ou autres écoles’’. Les compagnons du Prophète n’appartenaient à aucune de ces écoles et ils n’en étaient pas moins des musulmans, a-t-il fait remarquer.

Il a noté que la JIR dont il est l’un des responsables s’était donné comme mission de contribuer à l’unité des musulmans dans toute leur diversité. Les fondateurs de ce mouvement dont l’actuel président Sérigne Babou, a-t-il relevé, avaient fait le tour des foyers religieux du pays pour recueillir les avis des chefs religieux et leur bénédiction, avant de créer ce mouvement en 1978.

C’est ainsi qu’ils avaient rencontré le khalife de Touba Abdou Lahad à Touba Bélel, qui avait salué l’idée et avait été le premier contributeur à verser de l’argent dans la caisse de la JIR. Feu le khalife de Tivaouane Abdoul Aziz Sy Dabakh qui il les avait reçus avait aussi approuvé leur démarche, indiquant qu’il était en train de rédiger un livre qui traitait justement de cette problématique d’unification des musulmans, a-t-il ajouté.

Sur la base de cette vision, les responsables de la JIR prennent part au Magal de Touba, au Gamou de Tivaouane ainsi qu’aux autres évènements religieux organisés par les confréries, a-t-il dit, notant qu’une délégation de ce mouvement s’est rendue jeudi chez l’actuel khalife des mourides Sérigne Sidy Mokhtar Mbacké.

‘’C’est la première fois que j’assiste à une conférence où l’on présente l’islam dans toute sa diversité’’, s’est réjoui l’inspecteur d’arabe Papa Fall, pour qui ‘’le seul moyen de combattre les mouvements terroristes est de présenter des discours de ce type’’. Il a estimé que l’ignorance de la religion, est une des principales sources de tension.ADI/ASB

La ville de Thiès vote un budget de 1 986 550 293 F Cfa pour 2016

http://www.dakaractu.com Le Conseil municipal de Thiès a adopté samedi son budget 2016 arrêté à 1.986.550.293 francs Cfa, a constaté l’APS. Le préfet du département de Thiès, Alioune Badara Sambe, a présidé la session budgétaire au cours de laquelle les conseillers municipaux ont procédé à l’adoption deux projets de délibération.
Le premier est relatif à la fixation des taux, des modalités d’assiettes et perception de la taxe sur les installations téléphoniques, de la perception des taxes sur les balcons et les constructions en saillie sur la voie publique.
Le deuxième projet autorise le maire de Thiès Talla Sylla à fixer les taux, les modalités d’assiettes, et de perception de la redevance de location de propriété communale et la perception de la redevance de l’occupation du domaine public sur les avenues affectées à la mairie de ville.

Construction d’un Poste de santé d’un coût de 150 millions : l’Association humanitaire de lutte contre la souffrance au chevet des populations de Montréal Sénégal

http://www.actusen.com Montréal (à ne pas confondre avec celui de Canada) a abrité la cérémonie de pose de la première pierre de son Poste de santé. Situé à 35 km du chef-lieu de la Commune de Thièl, dans le département de Linguère, le village de Montréal ne disposait d’aucune infrastructure sanitaire de base, d’où les populations, pour se faire soigner ou évacuer leurs malades, se déplaçaient jusqu’à Linguère ou Touba distantes respectivement de 105 km et de 180 km.

Pour mettre fin au calvaire des populations qui vivaient la croix et la bannière, un fils de la localité basé au Canada, Gongiél Ka, après avoir perdu aussi son épouse Christine Sasseville au cours d’un accouchement, a eu l’idée de construire un Poste de santé en partenariat avec une ONG, pour sauver les femmes de Montréal.

Financé par AHLS (Association Humanitaire de lutte contre la souffrance) d’un coût de 150 millions F Cfa, le Poste de santé sera composé d’une maternité, d’une salle d’hospitalisation, d’une salle de consultation de médecine générale et d’un laboratoire. Pour la gestion du personnel, des activités génératrices de revenus telles que le maraichage, la pisciculture, l’aviculture et l’élevage, seront développées pour supporter les charges.

La cérémonie a été présidée par le représentant de l’Ambassade du Canada, Guy Alexandre Banville, Directeur adjoint du Programme et 1er Secrétaire chargé de la Coopération. Il s’est réjoui de la construction de ce Poste de santé qui est un modèle de développement et qui entre en droite ligne du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Le représentant de l’Ambassade du Canada, Guy Alexandre Banville, a demandé aux populations de mettre la main à la patte pour booster le développement de Montréal Sénégal. Le Préfet de Linguère, Amadou Bamba Koné, a, quant à lui, magnifié cet exemple de Coopération nord-sud.Non sans inciter les populations à adopter l’école, en la couplant aux activités d’élevage pour que Montréal Sénégal dépasse largement Montréal Canada.Mamadou Ndiaye (Correspondant Actusen.com à Linguère)

Khalifa Sall prend le contrepied de Tanor Dieng et s'attaque à Macky Sall : "la décision du président décrédibilise la parole publique et discrédite les hommes politiques dans leur capacité à tenir leur engagement"

http://www.dakaractu.com Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le maire de Dakar Khalifa Sall prend le contrepied de son leader de Parti Ousmane Tanor Dieng et s'attaque à la décision du président Macky Sall de suivre l'avis du Constitutionnel prolongeant son mandat en cours jusqu'en 2019.
D'emblée, Khalifa Sall a déclaré : "Je prends acte de la décision du Président de la République de revenir sur son engagement de réduire le mandat en cours de sept à cinq ans après l’avoir promis entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012 et après l’avoir, après son élection et à maintes reprises, réitéré aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Sénégal".
Parlant de la décision du Conseil Constitutionnel, Khalifa Sall souligne que "cette décision est évidemment un coup porté non seulement à notre démocratie mais aussi à la classe politique toute entière puisqu’elle décrédibilise la parole publique et discrédite les hommes politiques dans leur capacité à tenir leur engagement. Il est de notre devoir, en tant qu’hommes politiques, de respecter la parole donnée. Les promesses faites au peuple sénégalais ont valeur d’engagement et doivent être respectées quel qu’en soit le prix par ceux qui ont été investis de la confiance populaire. Toute décision de nature à fragiliser notre démocratie est condamnable. Notre pays, qui a toujours été un précurseur en matière démocratique, ne devait pas manquer cette occasion d’ouvrir une nouvelle page de son histoire". Khalifa Ababacar SALL

DECLARATION: Le M23 pour le report du référendum et la tenue de concertations fécondes

Le vendredi 19 février 2016, le Bureau du M23 s’est réuni en séance extraordinaire à son siège. A cet effet, il a pris acte et vivement regretté la décision prise par le Président de la République de ne pas matérialiser son engagement à réduire le mandat en cours de sept à cinq ans.

Le bureau comprend et mesure la déception des membres du mouvement qui est précisément à la hauteur de l’immense espoir suscité, le 29 février 2012, par la déclaration solennelle du Candidat MAKY SALL devant l’assemblée générale qui avait accueilli cette initiative heureuse et courageuse par un standing ovation.

Ce moment de communion et de consensus, faut-il le préciser, avait été précédé par une débauche d’énergie, un déploiement énorme de moyens matériels et financiers, et même par du sang versé et des vies perdues ; bref par des sacrifices énormes consentis par de nombreux sénégalais, partout dans le pays. Les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux qui s’étaient mobilisés du 23 juin 2011 au 25 mars 2012 exprimaient leur désir de changement et manifestaient leur détermination à l’obtenir dans les meilleurs délais.

Une des réponses apportées aux aspirations du peuple souverain par M. MAKY SALL, au lendemain de son élection à la magistrature suprême, se donne sans doute à voir dans la mise en place de la Commission nationale de réforme des institutions(CNRI).

Aussi, pour le M23, une révision de la constitution, en 2016, doit se faire en considération des sacrifices consentis par les populations et de leurs aspirations à une gouvernance politique autre que celle qui a prévalu de 1962 à 2012. Elle doit également beaucoup tenir compte des conclusions de la CNRI qui a bénéficié des ressources du contribuable et de la diligence de personnalités compétentes.

Pour que la charte consignant les principes généraux de notre vivre ensemble ne soit pas un texte circonstanciel de la majorité du moment, il convient qu’elle soit co-élaborée, discutée et adoptée par le plus grand nombre de citoyens, de partis politiques et d’ organisations de la société civile. Le texte constitutionnel aura autorité dans la durée, s’il est accepté par une majorité d’acteurs ayant l’intérêt général comme unique critère directeur et discriminant

Pour assurer la neutralité, l’efficacité et l’efficience de l’administration, pour réduire la fiabilité des accusations d’instrumentalisation de la justice, garantir l’équilibre et la séparation des pouvoirs dotés de prérogatives de contrôles et de sanctions mutuels, il faut impérativement des échanges fructueux et des débats contradictoires.

C’est pourquoi le M23, qui travaille depuis plus d’un an à créer les conditions d’un consensus large pour des réformes consolidantes, considère que la tenue d’un référendum à la date du 20 mars ne permet pas les concertations nécessaires et encore moins l’indispensable appropriation par les citoyens des changements à introduire dans la Constitution.

Considérant la gravité et la solennité de la révision de la charte fondamentale qui nous constitue en tant que nation et peuple, le M23 demande au Président de la République d’accepter de reporter la date du Référendum et de donner ainsi des chances à la tenue de concertations fécondes sur le contenu à donner à la révision constitutionnelle. L’organisation du scrutin référendaire pourrait alors se faire à une date favorisant la baisse du budget au bénéfice du contribuable sénégalais.

Le M23 invite les autorités politiques à l’introspection et au dépassement et demande à tous les citoyens qui adhérent à cette proposition de report du référendum de se joindre à sa voix et à sa démarche pour des révisions constitutionnelles consensuelles et consolidantes.Vive le Sénégal ! Le bureau du M23

LETTRE OUVERTE A MACKY SALL: Cheikh Tidiane Gadio dit ses vérités et menace de boycotter le référendum

Réunis en conclave dans la ville historique de Saint-Louis, sous la présidence du Docteur Cheikh Tidiane Gadio, les cadres du MPCL ont décidé de vous adresser une lettre ouverte suite à l’émotion créée dans le pays, en Afrique et dans le monde par votre volonté “d’exercer un mandat de sept ans” contrairement à votre annonce historique de 2012, maintes fois réitérée, de ramener ce mandat à cinq ans.

Au lieu d’une promesse électorale, il s’était agi pour vous d’un engagement fort et “consolidant” pour “l’exception démocratique sénégalaise”. Dès lors, cette décision n’était plus une affaire personnelle, ou celle d’un parti politique, ou celle de conseillers, mais bien une source de fierté et de valorisation du peuple sénégalais tout entier qui –comme vous le savez- tient jalousement à “son exceptionnelle exceptionalité”!

Vous pouvez par conséquent imaginer la douche glaciale qui s’est déversée sur vos concitoyens et l’immense désarroi qui s’est emparé de votre peuple et de ses amis à travers le monde quand la nouvelle de la “renonciation” est tombée, replaçant immédiatement notre patrie dans l’ordinaire du pouvoirisme africain de triste réputation.

Étant resté jusque là, bon an mal an et en dépit de tout, dans la “nébuleuse” Benno Bokk Yaakar, essentiellement par estime pour vous et aussi par respect pour le peuple sénégalais qui vous a souverainement confié les rênes du pays, le MPCL a estimé constructif et dans l’intérêt du pays et de l’Afrique d’éviter d’aiguiser la controverse en cours mais plutôt de s’adresser à vous en quatre points.

· Estimant que la crise politique ouverte par la non-réduction du mandat résulte en grande partie d’un déficit sévère de concertation et d’une absence regrettable de démarche consensuelle, le MPCL vous suggère fortement de prendre de la hauteur et de procèder au report pur et simple du Référendum. Le geste en soi serait un acte fort de décrispation et de re-crédibilisation du processus des réformes institutionnelles et de révision constitutionnelle. Ensuite, il permettrait de magnifier notre respect pour le “dimanche des rameaux” de notre communauté chrétienne à laquelle nous appartenons ou à laquelle nous sommes tous si attachés. Une nouvelle date plus raisonnable donnerait aussi une égale chance de battre campagne aux partisans du OUI et du NON comme à ceux du boycott. Enfin, ceci vous éviterait ce qu’un grand nombre de vos compatriotes considérent comme un véritable “passage en force” inspiré -pensent-ils- par des perspectives électorales peu encourageantes pour 2017!

· Deuxième option: si vous n’acceptez pas de suspendre le processus en cours et si vous maintenez la date du 20 mars, le MPCL vous propose d’éviter un référendum qui –avec la renonciation à la réduction du mandat en cours- a franchement perdu son sens et sa substance et dilapiderait inutilement de précieux deniers publics. Nous vous suggérons plutôt d’envoyer les réformes à l’Assemblée nationale puisque cette procédure est prévue par notre constitution. Des réformes définissant le “statut du Chef de l’opposition”, ou augmentant “le nombre des sages du Conseil constitutionnel” ne méritent vraiment pas d’engloutir des milliards de francs d’un pays qui a d’autres urgences. Quand au retour du quinquennat, gardons à l’esprit que vous ne pouvez pas poser au peuple une question dont vous connaissez la réponse puisque la seule fois que ce peuple a été consulté récemment (en 2001), il a répondu massivement OUI au quinquennat! Ainsi vous restaurez mais vous n’instaurez pas le quinquennat! On le sait, c’est votre prédécesseur qui avait utilisé sa majorité au parlement pour faire revenir par la fenêtre le septennat. Qu’on ne nous dise surtout pas que cette procédure n’était pas constitutionnelle à l’époque puisque c’est elle qui vous permet aujourd’hui d’exercer un mandat de sept ans que vos compatriotes en phase avec votre engagement vous invitent à ramener à cinq ans.

· Une clarification de votre part de certains points qui ont concurru au malaise est aussi nécessaire pour rassurer l’opinion. Pourquoi taire lors de votre dernier discours à la nation, si empreint de solennité, l’avis du Président de l’Assemblée? Les théoriciens de “l’avis contraignant” vous ont-ils expliqué comment gérer le cas de figure où le Conseil constitutionnel vous répond NON et le Président de l’Assemblée nationale émet un avis totalement contraire? Si le Conseil a remis une “decision” et non un “avis” à votre appréciation, pourquoi l’avoir fait sous pli fermé alors que vous les aviez saisis, pas à titre privé, mais au nom du peuple sénégalais et de sa charte fondamentale?

· Si vous récusez aussi bien le principe du report du referendum que le principe de l’adoption des réformes par l’Assemblée nationale, le MPCL vous demande au moins d’inscrire, noir sur blanc, dans une disposition transitoire que le mandat en cours est pris en compte dans le décompte des deux mandats auquels vous pouvez légalement aspirer. Au passage nous exhortons tous nos compatriotes à éviter de battre campagne pour le “NON” puisque le succès du “NON” nous imposerait de facto deux mandats de sept ans quand un seul nous désole déjà tant et plus !

Au cas où le MPCL enregistrerait une fin de non-recevoir à ses propositions, il ne nous restera qu’une seule option: battre campagne activement pour le boycott afin qu’un fort taux d’abstention indique clairement le puissant désaveu du peuple aussi bien de la non-réduction du mandat en cours que de la tenue précipitée d’un référendum qui était si attendu et qui semblait si capital pour l’avenir de nos institutions!FAIT À SAINT LOUIS LE 21 FÉVRIER 2016

Le « Wakh wakhete » du président Macky Sall est prémédité et bien calculé selon Me Mame Adama

Seneweb Radio | Venu échanger avec les Sénégalais de la diaspora dans le cadre de l’émission club de la diaspora sur Seneweb radio, Me Mame Adama Gueye a confirmé que le président s’est bel et bien renié et ce « wakh wakhete » est bien prémédité. En retour, il demande au président de démissionner au bout de 5 ans pour retrouver sa légitimité. Écoutez l’intégralité de l’émission (Par Amath Diouf) http://www.seneweb.com/news/Politique/le-laquo-nbsp-wakh-wakhete-nbsp-raquo-du_n_174826.html

RÉFÉRENDUM : À MPAL, Oumar SARR décèle les « subterfuges » de Macky SALL (vidéo)

http://www.dakaractu.com « Nous ne saurons accepter le recul de la démocratie », a crié, samedi, Oumar SARR, en marge d’un meeting d’Ahmet FALL BARAYA.
« Nous allons voter Non au referendum », a-t-il dit, en assimilant le projet de réforme constitutionnelle, en une « mascarade ». Très satisfait du dynamisme de la coordination départementale, Oumar SARR trouve dans le vote du 20 mars, une « ruse » orchestrée par Macky SALL pour ne pas aller en élections en 2017, faute de bilan.
« Nous nous concertons pour étudier les voies et moyens de combattre cette décision du Président. Ils nous ont donné un mois, une période certes restreinte, mais nous déploierons toutes nos forces pour réussir notre combat», a-t-il ajouté.
En a croire le secrétaire général adjoint du PDS, « des réunions successives se tiendront avec l’opposition pour qu’elle puisse avoir une position unique sur le référendum » Ndarinfo.com

Blocage de la réforme contre un troisième mandat : «c’est violer l’avis du Conseil constitutionnel et une fraude, parce qu’il dit que la loi constitutionnelle ne peut pas rétroagir», dit cet ex-député

Il s’est révélé très offensif ! Invité de l’émission Grand Jury sur la RFM, reprise par Actusen.com, Moussa Tine s’est penché sur la décision du Président de la République de bloquer par une décision transitoire, toute possibilité de faire un troisième mandat.

Pour l’ancien brillant député, “si vous bloquez le nombre de mandats à deux, ça veut dire que vous prenez, de façon rétroactive, en décompte le premier mandat. Et le Conseil constitutionnel l’interdit. C’est violer l’avis du Conseil constitutionnel et commettre une fraude parce qu’il dit que la loi constitutionnelle ne peut pas rétroagir ».

Pour le Directeur général de l’Entente Cadak-Car, il est dangereux de respecter l’avis du Conseil constitutionnel, selon lui. Alors, Pourquoi ? « Parce que si vous l’acceptez, vous ne pouvez plus mettre une décision qui rétroagisse, même à titre transitoire. Puisque le Conseil constitutionnel a bien dit, dans son avis, qu’il n’accepte une disposition réactive », conclut-il.Aïssata BATHILY

Le maintien du septennat de Macky Sall est « une honte », selon Mamadou Lamine Diallo

Lignedirecte.sn-Le député Mamadou Lamine Diallo et Président du parti Tekki, Mamadou Lamine Diallo, a qualifié dimanche d’un choc et d’une honte le maintien du septennat pour le mandat présidentiel en cours, malgré les promesses du chef de l’état.

«C’est un choc négatif. Le Président avait pris l’engagement, devant le peuple et le monde entier, de réduire son mandat et il a trompé, manipulé, déçu les sénégalais. C’est une honte », a dit M. Diallo sur le plateau de l’émission Opinion de Walfadjri Tv. Poursuivant, il a fustigé l’attitude «irresponsable» de Macky Sall qui, en se cachant derrière le Conseil constitutionnel pour maintenir les 7 ans, a montré qu’il «ne respecte pas les Sénégalais».

«C’est inacceptable et honteux, c’est une trahison sur le plan moral et éthique», a-t-il indiqué, appelant ses concitoyens à voter un « Non » massif du referendum qui selon lui, est une «manipulation». A propos du Conseil Constitutionnel, M. Diallo est d’avis que les membres de cette institution sont «grassement payés, travaillent peu et prennent souvent de mauvaises décisions». Du coup, il est d’avis qu’on ouvre le débat sur le maintien ou pas du Conseil constitutionnel dans le paysage institutionnel du Sénégal.

«C’est un référendum bidon. Biaisé (…) Si on vous donne de l’argent, déchirez les bulletins de vote ou votez NON» : l’appel est de ce député

http://www.actusen.com Comme un ouragan, Mamadou Lamine Diallo a ravagé tout sur son passage. Ce dimanche, dans l’émission “Opinion” sur Wal Tv suivie par Actusen.com, le leader de Tekki a été très amer à l’endroit du Président de la République. Pour lui, ce n’est ni plus ni moins qu’un monarque à la tête de l’Etat, depuis le 25 mars 2015.

«Macky Sall est un monarque. Il ne consulte personne. Il croit qu’il est au-dessus de tout le monde», a-t-il pesté, avec un ton «méprisant» en réponse à une question de la présentatrice sur les consultations citoyennes sur le projet de réforme constitutionnelle.

Pis, s’agissant du référendum du 20 mars, Mamadou Lamine Diallo rue, à nouveau, dans les brancards. «C’est un référendum bidon. Biaisé. Précipité. Pas nécessaire. Il ne se justifie pas à partir du moment où le Président renie ses engagements. C’est sans objet, on peut s’en passer», a-t-il martelé, appelant les populations à voter «NON», si le Gouvernement leur donnait de l’argent pour se rendre aux urnes en leur faveur.

«Macky Sall est un monarque. Il ne consulte personne. Il croit qu’il est au-dessus de tout le monde”

«C’est de la manipulation», a-t-il poursuivi. «Si on vous donne de l’argent, déchirez les bulletins de vote ou votez NON», a-t-il appelé, indiquant que sa position n’est pas encore celle de Tekki qui va se réunir dans les prochaines heures, est de boycotter. «Il faut leur laisser avec leur affaire. Dans les circonstances actuelles, si vous votez «NON», cela va les conforter dans leur position pour dire que le taux de participation était acceptable», a déclaré Mamadou Lamine Diallo.G. MANSALY

Mamadou Lamine Diallo, Mouvement Tekki : «Macky Sall a trahi, je ne le reconnais plus ; le mot M23, qui a fait quitter Wade du Pouvoir, vient de sa bouche»

http://www.actusen.com C’est un euphémisme de dire que le leader du Mouvement politique «Tekki» est dans tous ses états, par ces temps qui courent. Depuis que le Président de la République a décidé de poursuivre son mandat en cours, contrairement à ses engagements politiques et moraux, Mamadou Lamine Diallo ne rate pas une occasion pour le «fusiller».

La preuve, dans l’émission “Opinion” de Walf Tv, ce dimanche, suivie par Actusen.com, Mamadou Lamine Diallo a fait feu de tout bois. Ne reconnaissant plus Macky Sall, il a décoché des flèches assassines contre plusieurs acteurs politiques et non des moindres. De Macky Sall à Moustapha Niass et Ousmane Tanor Dieng (peuple des Assisses nationales) en passant par les marabouts politiques, personne n’est laissé en rade. Et fait des révélations sur le Président de la République qui a retourné aujourd’hui, sa veste par rapport à ses convictions d’antan.

«Le mot M23, qui a fait partir Wade et adopté par la suite par le peuple des Assises nationales, est sorti de sa bouche», a révélé, dimanche, Mamadou Lamine Diallo. En effet, Mamadou Lamine Diallo s’est dit surpris de voir le Chef de l’Etat respecter l’avis du Constitutionnel, contrairement à ses engagements de réduire son mandat et son combat d’alors pour la démocratie.

“Les religieux ne peuvent pas rester insensibles à cette situation”

«Je ne reconnais plus l’homme qui s’est beaucoup donné pour la restauration de l’Etat de droit et du respect des valeurs de notre pays», s’est-il lamenté, avant de poursuivre : «quand le Président ne respecte plus sa parole, c’est la catastrophe, un mauvais signe et c’est scandaleux pour la future génération. Il a trahi parce que cet engagement a été pris devant la face du monde entier en des circonstances solennelles», a ajouté le leader de Tekki.

Très exaspéré par le «reniement» du Président Macky Sall, Mamadou Lamine Diallo s’attaque aussi aux religieux politiques qui sont à l’Assemblée nationale. «Ils et ne rien dire. Le respect de la parole donnée, l’éthique et la morale qu’ils nous enseignent, chaque jour, dans les mosquées», a-t-il interpellé Mansour Sy Jamil et Cie, sans les citer nommément.

Dans la même foulée, il a salué le comportement du député Imam Mame Mbaye Niang, qui a claqué la porte de la Coalition “Benno Bokk Yaakaar”, suite à la décision du Président Macky de respecter son mandat encours de 7 ans, contrairement à son engament initial. Le peuple des Assises nationales n’est pas en reste. «Ils (ndlr : les assisards) doivent nous rejoindre dans ce combat pour le respect des lois et règlements de la Constitution», a-t-il conclu.Gaston MANSALY

Doudou Sarr : « je veux le report du référendum voire son couplage aux législatives »

Ferloo.com- Le leader du Parti des Travailleurs et coordonnateur du M23 Doudou Sarr prône, sur les antennes de Sud Fm, le report du référendum compte tenu de l’importance des questions posées. Mieux il veut son couplage avec les législatives.

« Je veux le report du référendum compte tenu de l’importance des questions à soumettre au peuple jusqu’aux législatives, car, il faut réfléchir encore, organiser la campagne pour un « oui » à 100%. Le monologue parallèle actuel ne fait pas l’affaire », estime Doudou Sarr d’autant plus, ajoute-t-il, « qu’il y a un immense malaise dans la déclaration du président de la République chez la classe politique et la société civile ».

Le leader du Parti des Travailleurs estime que « la déclaration du chef de l’Etat ouvre une nouvelle phase des réformes des institutions. Elle ne ferme pas le débat. Le travail ne fait que commencer ; il est loin d’être terminé ».

Et poursuit-il, « Il faut s’asseoir autour d’une table pour trouver un consensus sur les réformes. Ce consensus est plus que nécessaire ».

Kara propose deux solutions à Macky : Démissionner et coupler les élections en 2017 ou maintenir le septennat et…

Xibaaru Communiqué du Bureau Politique du Parti de la Vérité pour le Développement (PVD) Hizbul Haqq.
Ce samedi 20 Février 2016, le Bureau politique du Parti de la Vérité pour le Développement / Hizbul Haqq s’est réuni à Firdawsy sous la présidence effective de son Président Fondateur, Cheikh Ahmadou Kara MBACKE Noreyni.
A l’issue de cette rencontre, le Bureau politique a abordé les points suivants relatifs à l’actualité : concernant le référendum prévu le 20 Mars 2016, le Bureau politique partage entièrement la position du Président Fondateur qui préconise la suspension de cette consultation du peuple sénégalais sur des questions qu’il juge non urgentes.
D’autant plus que nous n’approuvons pas certains parmi les quinze (15) points que le Président de la République souhaite soumettre à la sanction populaire.
Dans le cas où l’organisation du Référendum est maintenue, le Bureau politique du PVD compte organiser un point de presse pour mieux clarifier sa position.
Par conséquent, pour sortir de cette crise latente et préserver la stabilité du pays, le Bureau politique du PVD propose au peuple sénégalais les deux solutions suivantes :
1. Première solution : le Chef de l’Etat donne sa démission, cumule l’organisation de l’élection présidentielle avec les élections législatives en 2017;
2. Deuxième solution : le Président de la République maintient le septennat, dissout l’Assemblée Nationale et organise des élections législatives anticipées avant la fin de cette année.
Cheikh Ahmadou Kara MBACKE Noreyni, Président Fondateur du PVD saisit aussi cette occasion pour lancer un appel solennel à tous les Sénégalais en âge de voter, à tous ceux qui partagent sa vision de mettre en œuvre le projet de société de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul dont l’objectif principal est de placer le Sénégal sur les rampes d’un développement durable et prospère, à aller s’inscrire massivement sur les listes électorales.
Le Président Fondateur rappelle aussi à chacun des deux mille six cent soixante-six (2 666) Dieuwrignes de tous les départements du Sénégal, de poursuivre le recensement des mille cent onze (1 111) électeurs dans leur localité respective.Fait à Dakar, le 20 Février 2016La Cellule Communication
En savoir plus sur http://xibaaru.com/people/kara-propose-deux-solutions-a-macky-demissionner-et-coupler-les-elections-en-2017-ou-maintenir-le-septennat-et/#M8HbCwACuicYEP1m.99

MOMAR SENY NDIAYE TACLE MACKY : « Quand vous ne respectez plus votre parole, vous n’êtes plus écouté »

http://jotay.net Heureusement que Momar Seyni Ndiaye était à l’émission « remue-ménage » de la RFM, pour apporter la réplique à Abdoul Aziz Diop qui a voulu défendre à tout prix le choix de Macky Sall de faire 7 ans au lieu des 5 qu’il avait promis. N’hésitant pas pour cela, à donner à la promesse du chef de l’Etat un caractère conditionnel et en considérant que le président n’a rien à se reprocher ou à craindre d’éventuelles conséquences négatives de sa décision.

« Il n’y a pas de formule de conditionnelle. La formule du conditionnel c’est deux lettres : « si ». Et on n’a jamais entendu le « si » du président (…). Le président a dit : je vais réduire mon mandat ; je vais me l’appliquer. C’est un engagement ferme sur lequel il n’y a aucun doute possible », a martelé le journaliste et analyste politique. Et ce dernier d’ajouter : «C’est après qu’il a dit: si la loi me le permet. Et il y a eu la 3èmephase, celui que j’appelle du rétropédalage ».

Et quand Abdoul Aziz Diop ne veut pas voir des conséquences fâcheuses, suite à la décision du président de renoncer à sa promesse, Momar Séni Ndiaye, soutient le contraire.

« Ce qui est important c’est le ressenti des Sénégalais. C’est cela qu’il faut analyser et pas des arguties juridiques d’un Conseil Constitutionnel qu’on a déjà vu à l’oeuvre en 2011. (…). Vous pouvez invoquer tous les articles que vous voulez, vous ne pourrez jamais effacer de l’esprit des Sénégalais, l’image de quelqu’un qui n’a pas respecté sa parole. Quand vous ne respectez plus votre parole, vous n’êtes plus écouté », a martelé le journaliste.

Mieux, considérant que le chef de l’Etat qui a manqué à sa promesse est certainement dans une situation pénible, qui nécessiterait même une « cellule de suivi psychologique », il ajoute qu’il faut plutôt trouver les moyens de l’accompagner à dépasser cette situation que de vouloir lui faire croire qu’il n’a rien à se reprocher ou à craindre.

« Quiconque soutient que le président n’est pas dans une situation difficile, n’aime pas le président. (…). Mais je ne vais pas tirer sur une ambulance ; il ne faut pas tirer sur le président. Il a voulu le faire, il ne s’en est pas donné les moyens », soutient le journaliste et analyste politique qui se demande : »Qu’est-ce qui a pu amener le président à renoncer? Qu’est-ce qui a amené le président à dire non après avoir dit oui?».Jotay

le grand front

C’est quoi voter OUI ?
Voter Oui au prochain référendum, c’est permettre au gouvernement de jeter 15 milliards à la fenêtre, pour une élection sans enjeu. La voie parlementaire suffit pour adopter les réformes.
Voter OUI, C’est permettre à Macky Sall de briguer 03 mandats.
Voter OUI, c’est permettre à Macky Sall de doter notre pays d’un sénat bis avec le haut conseil des collectivités locales qu’il a promis à Ousmane Tanor Dieng.
Voter OUI, C’est permettre à Macky Sall de passer à 200 députés avec l’entrée des députés de la diaspora ( de 25 ministres promis, il est passé à 44 ministres, donc plus rien ne nous surprend de lui.
Voter OUI, c’est permettre à Macky d’avoir un conseil constitutionnel qui passe de 05 à 07 membres ( ils passent leurs temps à ne rien faire et à rendre des décisions impopulaires, leurs salaires peuvent servir aux jeunes chômeurs et diplômés chômeurs).
Pour toutes ces raisons, boycottons l’élection du 20 mars (c’est une façon de montrer son désaccord au wakh wakhet) ou bien votons NON ( c’est une manière de dire Macky doyna).
Rejoignez : le grand front
Structure apolitique, qui sera dissoute dés le lendemain du référendum comme ça personne ne va l’utiliser à d’autres fins.Tel : 76 644 07 64Coordonateur : Doudou Coulibaly, journaliste Mail : obanso2003@yahoo.fr

L'opposition (PDS, REWMI, ...) avec le Y'en à marre face aux médias ce lundi

http://www.dakarposte.com Info dakarposte! Nous tenons de bonnes sources que l'opposition significative, c'est à dire le Pds, le Rewmi d'Idrissa Seck, bref les partis farouches pourfendeurs du régime en place ont fini d'accorder leurs violons.
En termes clairs, le Pds et ses alliés se sont discrètement réunis et entendent hausser le ton contre le pouvoir de Macky Sall. En effet, dakarposte a pu glaner de sources au fait des tractations de l'opposition, qu'une conférence de presse a été calée pour ce lundi 22 février 2016 , dans l'après midi, dans un cadre que nous ne dévoilerons pas. Du moins pour le moment!
Rien de cocasse, s'empresseront de dire certains! Oh que si, car dakarposte est en mesure de révéler que le mouvement le "Y'en à marre" s'est joint au "combat contre les dérives du régime" pour les paraphraser.
Vous avez dit, "tous contre Macky"? Des informations en notre possession, tout semble indiquer que le scénario de 2012, risque de se produire lors des joutes qui se profilent à l'horizon; allusion faite au référendum, aux législatives et la prochaine et décisive présidentielle. En effet, aujourd’hui à quelques encablures de la Présidentielle, toute l’opposition est, pourrait-on dire, contre le chef de l’Etat, Macky Sall.
Le plus grand parti de l’opposition, le Pds, aidé en cela par des partis alliés entre autres mouvements dont le "Y'en à marre", est en train de tout peaufiner pour faire partir Macky Sall. Ce, au point de s’allier avec l’ennemi d’hier (allusion faite à la bande à Fadel Barro et autres). Parmi ces pourfendeurs du Macky, on peut également citer le Grand parti, le parti Rewmi pour ne citer que ceux-là. En effet ils ont noms ; Malick Gakou, Abdoualye Baldé, Cheikh Bamba Diéye, ...
Quoi qu'il en soit, croyez-en nos radars, "ça va déballer". Grave même! Vous en aurez la certitude demain peu après 17 heures

WAKH WAKHET PRESIDENTIEL: Convergence socialiste se défoule sur Macky et met le Bp du Ps devant ses responsabilités

http://jotay.net La Convergence socialiste aussi s’oppose à OUSMANE TANOR DIENG. PAPE SOW et Cie ont vivement déploré ce qu’ils appellent « le reniement de la République ». Pour eux, MACKY SALL a rompu le contrat moral qui le liait au peuple. Convergence socialiste dénonce le cafouillage au sommet de l’Etat qui « risque de mener le Sénégal vers des lendemains incertains ». Après avoir indiqué que MACKY SALL « n’est pas le type de Président que les sénégalais attendaient après les évènements du 23 juin 2012, PAPE SOW et Cie crient haut et fort que le chef de l’Etat « reste une grosse déception pour l’histoire politique de notre pays ».

Aussi, ils proposent le report de ce référendum qui « n’est plus pertinent surtout qu’il coïncide malheureusement avec la fête des Rameaux ». Et de marteler: « si cette farce se maintient, nous appellerons à un NON massif car le OUI serait une caution pour la création d’un haut conseil des collectivités locales. Une structure budgétivore qui n’a pour objectif que de caser une clientèle politique. La Convergence dit également NON au renforcement des pouvoirs du Chef de l’Etat, d’autant qu’ils ont sérieusement ruiné le principe de la séparation des pouvoirs ». Mieux, poursuivent les jeunesses socialistes, « la Convergence socialiste dit NON à cette réforme qui plaide pour un meilleur confort des politiciens à la recherche effrénée de privilèges ; ce qui explique leur volonté de prolonger la bamboula ».

D’ailleurs, ils appellent le Parti socialiste à se « prononcer officiellement afin d’éclairer la lanterne des militants et sympathisants ». Pour eux en effet, les « opinions émises par ci et par-là par des socialistes de tous rangs ne sauraient engager le PS dans la mesure où le Bureau politique n’est toujours pas convoqué pour permettre aux socialistes d’adopter une position commune et de l’affirmer officiellement ».

PAPE SOW et Cie informent qu’ils vont interpeller OUSMANE TANOR DIENG et KHALIFA SALL « pour attirer leur attention sur l’ampleur de la menace qui pèse sur la démocratie interne de notre parti dans ces moments difficiles qui jalonnent et rythment la vie de notre jeune démocratie ».SAMBA THIAM (Jotay.net)

Sur le référendum et le mandat : La déclaration de Yoonu askan wi et mom sa rew

Ferloo.com – Le Président Macky SALL, dans son adresse à la Nation du 16 février 2016, a tourné le dos à son engagement solennel et public de matérialiser, s’il était élu, les conclusions des Assises nationales, après avoir signé la Charte de gouvernance démocratique et reçu le rapport de la CNRI depuis deux longues années ! Pour en arriver là, il s’est interdit d’utiliser la marge de liberté effective que lui reconnaît la charte fondamentale du pays pour faire usage de ses pleines prérogatives, tenir parole et respecter la tête haute, l’engagement pris devant la Nation, l’Afrique et le monde, tout en restant en parfaite adéquation avec les dispositions de la Constitution, la volonté populaire, l’éthique personnelle et républicaine.

En parfaite conformité avec la Constitution :

  • Parce que l’article 103 de la constitution lui permettait d’aller d’un pas assuré vers le referendum en passant légalement par l’Assemblée nationale.
  • Parce qu’en matière constitutionnelle, les positions issues des délibérations du Conseil quoiqu’elles comptent, sont des avis et à ce titre ne sauraient être contraignantes comme l’auraient été des décisions au sens de l’article 92 de la Constitution- contre lesquelles il n’y a pas de recours possible.
  • Parce que le Conseil affirme lui-même sans ambages qu’il ne tire, ni de la Constitution, ni de la loi organique modifiée relative à ses attributions, le pouvoir de statuer en matière constitutionnelle, ses prérogatives de ce point de vue se limitant dès lors à un contrôle minimum.

En conformité avec la volonté du peuple

  • Parce que le peuple est la véritable force constituante tirant sa primauté de la souveraineté que lui confère la Constitution de façon absolue.
  • Parce que, si dans une République, il importe que les citoyens agissent en conformité avec les institutions assermentées, c’est néanmoins le peuple qui détient la paternité de la Constitution, les institutions ne faisant qu’incarner la volonté populaire.

En conformité avec l’éthique personnelle et républicaine

  • Parce que, quoi qu’on puisse dire, le respect de la parole donnée est le code d’honneur que les différentes communautés de notre pays se sont donné, pour affirmer leur commune volonté de vivre ensemble.
  • Parce qu’aussi c’est cela-même le sens du serment constitutionnel.

Si le président SALL a choisi de s’engouffrer dans cette impasse, c’est parce qu’il a mis de côté l’avant-projet de constitution de la CNRI, qui pourtant prônait un changement de constitution dans un esprit largement consensuel.

Au vu de ces considérations, et face au rejet par le Président SALL des acquis portés par les idéaux de changement du 25 mars 2012 dans la lancée du réveil citoyen du 23 juin 2011, nous, YOONU ASKAN WI / MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE POPULAIRE et MOOM SA REEW / FRONT NATIONAL DE SALUT PUBLIC, appelons les forces démocratiques à se démarquer de toute démarche qui serait en porte-à- faux avec l’esprit et la lettre des conclusions des Assises nationales, qui risquerait d’engloutir des milliards du contribuable sénégalais et dont rien ne justifierait ni l’urgence ni l’opportunité

En tout état de cause, YOONU ASKAN WI / MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE POPULAIRE etMOOM SA REEW / FRONT NATIONAL DE SALUT PUBLIC se réuniront les 05 et 06 mars 2016 pour, entre autres, déterminer ensemble leur position finale à propos du referendum prévu le 20 mars.

Mobilisons nous en masse pour renouer avec les avancées significatives conquises de haute lutte par notre peuple, et qui ont en particulier permis d’endiguer les dérives de Me Abdoulaye Wade et des régimes qui l’ont précédé, mobilisons nous en masse afin de dégager de justes perspectives pour notre peuple, notre pays et notre continent.Fait à Dakar le 20 Février 2016,Pour Yoonu Askan Wi Pour Moom Sa Réew Madièye MBODJ / Porte parole national Malick Noel SECK / Secrétaire Général

Reniement du Chef de l’Etat : BES DU NAKK dénonce et appelle à voter contre les réformes du Chef de l’Etat

http://www.dakaractu.com Après la LD de Mamadou N'doye, l'Imam Mbaye Niang, un autre allié de la coalition de la majorité « Bes du Nakk » s’érige contre le reniement de la parole donnée par le Chef de l’Etat.
En conférence de presse cet après-midi autour de leur leader Serigne Mansour Sy Djamil, le Directoire national dans une note lue par le Coordonnateur National le Pr. Aliou Diack, estime que le reniement de cet engagement « n’est ni un problème politique, encore moins une question juridique, mais une question d’éthique tout court ».
Après s’être désolé de cette attitude, BDN « déçu par cette attitude de défiance à l’égard de l’éthique demande aux militants et aux citoyens de voter massivement Non lors du prochain référendum ».
D’ailleurs, selon le parti de Serigne Mansour Sy, le coût estimé à 3,5 milliards de FCFA pourrait servir à soulager « le monde paysan en matière d’hydraulique, d’électrification rurale ».

Kani Béye " Macky Sall ne sera jamais le candidat du Ps

http://dakarmatin.com/ Le maire socialiste de Ndoulo se veut clair : " Macky Sall ne sera jamais le candidat du Parti socialiste. Que ceux qui manigancent pour faire de lui notre candidat à la prochaine présidentielle arrêtent. Cela ne passera pas". Kani Bèye pointe son doigt accusateur sur Moussa Bocar Thiam et Ousmane Tanor Dieng. " Nous avons entendu le maire de Ourossogui et porte-parole adjoint du Ps soutenir cette idée. Nous tenons à réaffirmer notre détermination à combattre ceci car dans le parti socialiste, il y a des hommes de valeur très compétents qui peuvent valablement postuler au poste de Président de la République et qui assureront la tâche de Chef d'Etat mieux que ne le fait le Président Macky Sall. Nous avons déjà notre candidat. Nous de Diourbel et je parle aussi au nom de Badara Barro, sommes engagés à mener le combat."
Mamadou Kani Bèye de menacer par rapport au référendum. " Je tiens à dire que je n'ai rien contre le septennat et la tenue du référendum. Toutefois, si nous ne sommes pas impliqués, le Non dominera le Oui. "
Autant dire qu'au sein du parti socialiste, le débat autour de la personne du futur candidat s'emballe davantage.

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Front contre front…
Référendum à enjeux. Ce sera bloc contre bloc entre le pouvoir et son opposition élargie à certains acteurs de la Société civile. Dans les deux camps, les états-majors affûtent leurs armes et mûrissent leurs stratégies. Depuis sa fameuse déclaration du mardi 16 février 2016, le chef de l'Etat multiplie les rencontres avec les membres de la majorité politique qui l'accompagne. Des marathoniennes réunions d'informations tenues vendredi dernier, avec ses alliés de «Benno Siggil Senegaal», de «Benno ak Tanor», de la Coalition pour l’émergence, et des non-coalisés, «Kor» Marième, passe à la vitesse supérieure. Selon nos capteurs, SMS va rencontrer, de nouveau, cet après-midi, ses alliés de la grande Coalition, «Benno bokk yakaar» (Bby). Et ce n'est certainement pas pour du blabla… Ce sera certainement pour mieux affûter ses armes, en compagnie de ses alliés, pour mettre en place une stratégie qui puisse lui permettre de gagner son combat contre ses détracteurs qui appellent à voter Non ou au boycott. Vendredi, ils avaient convenu de mettre en place le directoire de campagne. En face aussi ça manœuvre ferme. Le Pds et ses alliés sont à la baguette.

…On bande ses muscles
En effet, Mamadou Diop Decroix, le Coordonnateur du Front pour la défense de la République qui satellise l'essentiel de l'opposition sunugaalienne a convié, aujourd'hui, à une rencontre "toutes les organisations de la société civile, les partis politiques et toutes autres organisations opposés à l'initiative référendaire du Président (SMS)". Ce sera, dit-il, l'occasion d'"une concertation citoyenne sur les réponses à apporter". Il faut noter que c'est un peu l'histoire qui se répète entre l'opposition et la société civile. Le même procédé qui avait été utilisé contre "Wax waxeet Wade" en 2011 est en train d'être remis au goût du jour contre SMS. Face au pouvoir, la société civile se rangeant toujours du côté de l'opposition, ce qui avait conduit d'ailleurs l'ancien président 3W à leur déclarer que les gens de la Société civile étaient des politiciens déguisés. Aujourd'hui donc à Ndiambour, donc, un nouveau front plus large est en gestation contre SMS.

Référendum
Interpellé, sur le référendum, Malick Gakou a pris rendez-vous avec les Sunugaaliens pour ce 24 février au siège du Grand parti, à Yoff. «Le Grand parti est un parti qui a beaucoup de choses à dire, puisque nous savons bien que le peuple (sunugaalien) est à l’écoute du Grand parti. Nous sommes un parti de dialogue et de concertation, c’est la raison pour laquelle, depuis l’annonce du référendum, je suis en train de consulter les bases du parti au niveau national, comme au niveau international. C’est pourquoi le mercredi 24 au siège du Grand parti, la maison Nelson Mandela, nous allons livrer à l’opinion nationale et internationale la position du Gp», s’est-il contenté de dire.

Soutien
La Commune de Nabadji Civol (Matam), dirigée par le ministre-conseiller de SMS, Abdoulaye Sally Sall, a mis en place, samedi, un comité électoral «Benno Bokk Yakaar» (Bby) en vue du référendum pour un «Oui massif» le 20 mars prochain. C’est, en effet, sous la direction du maire que les 65 villages de la commune se sont retrouvés à Boyinadji, pour élaborer leur plan de campagne avec comme slogan «100% de Oui dans tous les bureaux de vote». Il fait dire que c’est le Comité électoral de 2012 qui a été renouvelé et élargi, cette fois, à tous les membres de la coalition Bby, soit un total de 84 membres.

Grand cadre
A 48 heures de la fin de son préavis de grève, le Grand cadre des syndicats d’enseignants compte dérouler un nouveau plan d’actions. Cette fois-ci, Abdou Faty et ses camarades veulent faire face au régime de SMS. "Le préavis du Grand cadre des syndicats de l'enseignement qui regroupe 23 organisations, à l'exception de deux syndicats (Sels originel et Saems) expire ce 25 février et sera pour nous l’occasion de dévoiler notre plan d'actions pour faire face au gouvernement adepte du 'wax-waxeet' et champion du discrédit des institutions", a dit M. Faty, hier.

Grand cadre (Bis)
Car, pour le coordonnateur du Grand Cadre, le régime SMS foule au pied les institutions juridictionnelles du pays. "On ne peut pas comprendre qu’au nom du respect de la séparation des pouvoirs, le chef de l’Etat accepte, de manière républicaine, la décision du Conseil constitutionnel pour l'allongement de son mandat, et en même temps désavoue et ridiculise la Cour suprême. Cela, en refusant la décision qui a cassé la prétendue fraude des élèves maîtres. Où est le parallélisme des formes ici ? Où est l'équité ? Où est la légalité devant la loi ?», a-t-il lâché.

Réaction des soufis
Le cercle des intellectuels soufis se mêle du débat sur le référendum. Serigne Fallou Dieng & Cie disent se désoler de constater que "ce reniement spectaculaire dont (SMS) s'est singularisé, est l'œuvre d'un facho religieux très clivant, qui a conçu le scénario de cette pièce de 'drame lacrymal de la démocratie'". Selon eux, cela porte la signature d'"un personnage religieux réputé pour ses prises de position politique très controversées tel 'une boussole inverse' qui indique le mauvais sens". Sans donner de nom, Serigne Fallou & Cie soulignent que "ce belliciste qui a induit (Njol) Diouf en erreur, engagé (3W) dans une épreuve de force contre son peuple, et le voilà qu'il a incité (SMS) à se mettre à dos les (Sunugaaliens) pour faire du 'Wax waxeet' en proposant des réformes à minima qui représentent une version bouffonne et cul-cul la praline du vaudeville de gouvernance sobre et vertueuse".

Macky Sall : le silence glacial de Malick Gackou et son Grand Parti

http://www.actusen.com Mais où sont passés le Grand Parti et son leader Malick Gackou ? La question garde tout son pesant d’or, et pour cause. Alors que les coins et recoins du Sénégal bruissent de déception, de colère ou de satisfecit suite à la décision du Président de la République de ne pas honorer sa vieille promesse de réduire de sept à cinq ans la durée de son mandat, voilà que Macky Gackou et sa famille politique sont restés aphones. Se sont terrés et enterrés par rapport à ce débat qui défraie la chronique.

Pour quelles raisons Malick Gackou et ses camarades de Parti n’ont, officiellement, pris position sur le débat national ? Quelle posture adopteront-ils à l’endroit du référendum prévu en mars prochain? Appelleront-ils à voter “OUI” ou “NON”? Seuls Dieu et lui savent pourquoi le Grand Parti a décidé de s’emmurer dans un silence assourdissant. Au moment où tous les Sénégalais ergotent sur la question qui relève de la sauce nationale.

L’attitude de Malick Gackou et son Parti attire d’autant plus l’attention de Actusen.com que ces derniers ont, durant les dernières semaines précédant l’adresse à la Nation du Président Macky Sall, pilonné, sans retenue, celui-ci et son Pouvoir. Notamment dans le cadre du taux de croissance de 6,4% annoncé par le Gouvernement de Mahammad Abdallah Dionne.

A cela, s’ajoutent sa visite à Karim Wade, l’audience à lui accordée par l’ancien Président Abdoulaye Wade et le fait que le chef de file du Grand Parti ait fait une bonne partie du territoire national, à la rencontre des Sénégalais. Avant que Macky Sall n’effectue la sortie qui a glacé le sang de plus d’un.

“lay layatine”, synonyme de “wax waxeet en sérère” (reniement)

Mbagnick Ndiaye mobilise à Fatick…tous les apéristes du ministre pour préparer la bataille et soutenir Macky

XibaaruGrande mobilisation des responsables de l’Apr du département de Fatick qui se sont réunis, vendredi dernier en rangs serrés, autour de Mbagnick Ndiaye. Ils étaient tous présents. Même Woula Ndiaye, son «frère ennemi», a participé au conclave. Après 5 heures d’échanges autour de la situation nationale, suite à la décision du Conseil constitutionnel et du référendum du 20 mars prochain, tous ont décidé de se retrouver à Diouroup, dimanche prochain, à 10 heures. Ce sera à l’occasion d’une assemblée générale. Evidemment, c’est pour préparer la bataille et soutenir Macky Sall après son «wax waxeet» sur sa volonté à réduire son mandat à 5 ans.

Les intellectuels félicitent également Macky Sall «pour son engagement irréversible à moderniser et à stabiliser les institutions »

Xibaaru Le Comité des intellectuels républicains pour le suivi des engagements et de la massification de l’Alliance pour la République (Cirsem) exhorte, dans un communiqué rendu public, vendredi, les acteurs politiques et les membres de la société civile à la «discipline républicaine». Pour Lassana Sidibé et ses camarades, Macky Sall «est allé jusqu’au bout de son engagement sur la réduction du mandat en cours de 7 à 5 ans». Par conséquent, ils disent soutenir «Kor» Marième Faye «qui entend se conformer à la décision du Conseil constitutionnel, notamment sur la réduction du mandat en cours qui n’est conforme ni à l’esprit de la Constitution ni à la pratique constitutionnelle». Les intellectuels républicains félicitent également Macky Sall «pour son engagement irréversible à moderniser et à stabiliser les institutions, à consolider la démocratie et la forme républicaine de l’Etat, à renforcer l’Etat de droit et à améliorer la gouvernance des affaires publiques, à travers le projet de révision de la Constitution».
Lassana Sidibé et compagnie ne manquent pas de faire la leçon aux nombreux détracteurs du tombeur du père de Rimka, depuis que ce dernier a emboîté le pas à son ancien père spirituel dans le reniement de la parole donnée. «Le Comité des intellectuels républicains déclare que le droit de critiquer est respecté et respectable, mais que la responsabilité de l’Etat, du gouvernement et du président de la république, est de faire respecter l’ordre républicain», lit-on dans le communiqué susmentionné. Enfin, les intellectuels républicains appellent à voter massivement pour le Oui au référendum du 20 mars 2016, «gage d’un Sénégal émergent».

RÉVISION CONSTITUTIONNELLE : Le MSSE approuve le nouveau statut des sénégalais de l'extérieur

http://www.dakaractu.com Le nouveau statut des sénégalais de l’extérieur qui figure parmi les 15 points de révision constitutionnelle soumis au référendum du 20 mars va améliorer considérablement leurs conditions dans les pays d’accueil, a soutenu, le secrétaire général du Mouvement pour la solidarité des sénégalais de l’extérieur (MSSE), Mamadou Ndiaye.
‘‘Avec notre nouveau statut, les sénégalais de l’extérieur n’accepteront plus qu’on parle en leur nom. Ils auront désormais la possibilité de choisir parmi eux leurs représentants, qui siégeront en leurs noms partout où le besoin se fera sentir et ainsi pouvoir régler de façon définitive leurs problèmes’’, a-t-il dit samedi lors d’une conférence de presse.
‘‘Les sénégalais de l’extérieur sont de plus en plus fatigués dans les pays d’accueil ou ils sont chaque jour confrontés à des brimades, à des invectives, à de l’injustice, à du racisme. Et généralement, ils n’ont pas ou se plaindre’’, a fait savoir le président du MSSE.
Mamadou Ndiaye a estimé que si le ‘‘nouveau statut ne peut pas régler tous les problèmes’’ des immigrés sénégalais, il peut par contre ‘‘aider à ’améliorer’’ leur situation dans ces pays.
Il a souligné que les sénégalais qui immigrent à l’étranger n’ont jamais eu ‘‘la possibilité d’être au centre des décisions’’, concernant leur sort.
‘‘Cette opportunité que nous offre la réforme constitutionnelle nous conduit véritablement à accompagner le Président de la République dans une campagne pour un vote massif du oui au référendum’’, a-t-il lancé.
‘‘Nous refusons d’être canalisés par les arguments d’une frange de la classe politique qui ne met le focus que sur la durée du mandat présidentiel. Ce qui nous intéresse en tant qu’immigrés, c’est la réforme du statut des sénégalais de l’extérieur’’, a argué M.Ndiaye.

Macky SALL : Un Président Républicain qui respecte le Peuple Sénégalais et la Constitution

http://www.dakaractu.com C’est avec un grand intérêt que tous les Sénégalais ont suivi l’allocution radio-télévisée du Président Macky Sall en date du mardi 09/02/2016
En suivant l'avis du Conseil constitutionnel, le Chef de l'État Macky Sall, qui plus est, est le gardien de la constitution, renforce et consolide les institutions démocratiques de la république.
Le Sénégal est une grande démocratie reconnue à travers le monde entier. Les Présidents Sénégalais sont aujourd’hui obligatoirement tenus d’apporter leur pierre à l’édifice pour une consolidation de nos acquis démocratiques au risque de voir le peuple leur tourner le dos.
Le Président SEM Macky SALL s’inscrit donc dans cette dynamique et confirme qu’au Pays de la Téranga, le Pouvoir est exercé par le peuple et pour le Peuple (Vox Populi) : Un referendum sera organisé le 20 mars 2016 afin que le peuple souverain décide.
A travers ce referendum, les réformes constitutionnelles seront passées à la loupe et comme à son habitude le peuple souverain du Sénégal rendra son verdict dans les urnes.
La DSE APR Benelux soutient SEM le Président Macky SALL dans sa démarche et opte pour le Septennat (qui en passant sera le dernier dans l’histoire politique du Sénégal) du mandat en cours comme édicté par le Conseil constitutionnel de la république.
La DSE Benelux soutient sans faille SEM le Président Macky Sall dans sa volonté de rendre des dispositions fondamentales de notre constitution non modifiables, donc à l’abri de tout tripatouillage politicienne. C’est à cela que l’histoire reconnait les grands hommes.
La DSE Benelux, lance un appel aux camarades de L’APR et de la coalition BBY pour taire toutes querelles et divisions préjudiciables à l’action du Président Macky Sall et demande la mobilisation générale de tous en direction du referendum.
La DSE-APR Benelux exhorte tous les patriotes du Sénégal et d’ ailleurs à prendre leur bâton de pèlerin pour développer une stratégie et aussi la pédagogie nécessaires pour une meilleure vulgarisation de ces réformes constitutionnelles afin qu’au soir du 20/03/2016, nous triomphions encore une fois, car le Sénégal bi nu bokk dam rekk lay am.
La DSE Benelux ne ménagera aucun effort pour accompagner l’action du Président Macky Sall de faire entre autres de notre cher pays, un Sénégal Emergent Vive la République, Vive le Sénégal Vive le Président de la République Macky SALL Le Coordonnateur WAR Ousmane PO : Le bureau APR Benelux

L’ÉTAT DE DROIT ET LA SÉPARATION DES POUVOIRS :La posture républicaine du Président Macky Sall

http://www.enqueteplus.com « Le mépris des lois c’est le commencement de la décadence »Jean Pellerin, Gens sans terre

Après plusieurs mois de débats passionnés, l’avis du conseil constitutionnel, rendu par le Président de la République au cours de son adresse à la Nation, clôt enfin la controverse autour de la réduction du mandat présidentiel. En effet, saisissant ce moment solennel, le Président de la République a rendu publique la décision du Conseil constitutionnel qui invalide le projet de réduction du mandat présidentiel applicable à celui en cours.

Aussi, en républicain convaincu, le Président de la République s’est-il engagé à respecter l’avis des cinq sages. D’ailleurs en pourrait-il être autrement? Ce geste du Président de la République est assez rare pour être souligné surtout dans une Afrique marquée par une hypertrophie des pouvoirs de l’exécutif. Ce n'est ni moins ni plus qu'une belle leçon de démocratie qui est ainsi un exemple en Afrique et ailleurs.

En décidant de respecter la décision de la plus haute juridiction, le Président nous fait la démonstration de la vitalité de l’État de droit au Sénégal.

Cette grande marque d’humilité et de désintéressement pour le pouvoir, tombe à un moment où, sur le continent africain, des Chefs d’État se battent pour se maintenir au pouvoir, si ce n’est pour tripatouiller dans la loi fondamentale de leur pays. Par sa volonté de réduire son mandat de 7 à 5 ans, le Président Macky Sall assène à ses pairs une belle leçon de démocratie et sa posture reflète celle des hommes d’État dans les grandes démocraties. Rappelons qu’avant lui, le Président Georges Pompidou avait proposé dès 1973 un projet de loi constitutionnelle destinée à réduire son mandat présidentiel à cinq ans, mais il n’a jamais été soumis ni au vote du Congrès, ni au référendum. Après cette initiative, les Présidents Giscard D’Estaing et François Mitterrand ont tous envisagé de réduire le mandat présidentiel, mais s’en sont finalement abstenus.

Un autre exemple dans lequel le pouvoir exécutif n’a pas été suivi par la haute juridiction est celui du Canada. En effet, l’ancien Premier Ministre Stephan Harper avait demandé à la Cour suprême de trancher sur la validité constitutionnelle de sa réforme relative à la réduction de la durée du mandat des sénateurs.

C’est dire que la décision du Conseil constitutionnel invalidant le projet de réduction du mandat présidentiel, n’est pas une nouveauté. C’est le principe normal de fonctionnement d’un État de droit.

A ce titre, nous félicitons et célébrons le Président de la République de hisser le Sénégal au standard des pays de grande démocratie.

Fondamentalement, les problèmes sur lesquels ceux qui dénoncent le respect de la conformité constitutionnelle doivent se prononcer de manière ferme, c’est de nous dire : «ce que le Président de la République aurait fait de l’avis du Conseil constitutionnel. Est-ce qu’il devrait l’appliquer à la lettre, ou est-ce qu’il devrait se donner la liberté de ne pas l’appliquer ?»

Face à cette problématique, la réponse de Jean Lamarck, éminent constitutionnaliste français, est très éclairante. En effet, selon M. Lamarck, dans La théorie de la nécessité et l’article 16, p.613,« en passant outre à un avis défavorable du Conseil constitutionnel, le Président de la République affaiblirait dangereusement son autorité »

De plus, la confiance dans le système judiciaire est un des fondements de la démocratie et de l’État de droit et il est, de ce fait, impératif d’en assurer l’autonomie par rapport aux autres pouvoirs. Ainsi, en décidant de respecter l’avis du Conseil constitutionnel, le Président de la République montre sa volonté d’ancrer cette autonomie dans la pratique politique.

Rappelons que le droit assujettit le pouvoir exécutif à la légalité et interdit par conséquent tout acte qui soit en dehors de la conformité constitutionnelle. Il s’agit donc de limiter le pouvoir et d’empêcher la prise d’actes qui pourraient être source d’instabilité.

C’est sous cet angle qu’il faut comprendre la non-rétroactivité des lois qui constitue un principe essentiel du droit parce que s’attachant à la sécurité juridique des actes.

Compte tenu de ce qui précède, nous invitons les Sénégalais à refuser le débat malsain relatif au supposé « parjure » que les politiciens et une certaine presse partisane tentent d’imposer à l’actualité politique. Son unique mérite sera de nous détourner du travail pour l’émergence du pays dont les résultats sont déjà perceptibles.

Dans cette histoire de non-respect de la parole donnée, nous partageons la réflexion ci-après d’un des intervenants sur le sujet.

« On ne peut pas crier sur tous les toits, « touche pas à ma Constitution pendant » le règne de Wade et le permettre au Président Macky SALL juste parce qu’il avait pour ambition de réduire son mandat. Personne ne pourra dire qu’il ne l’a pas respecté, il a usé de toutes les voies légale et normale. »

En tous les cas, au nom de quel principe souhaite-t-on violer une disposition constitutionnelle. Aucun principe, fut-il moral ou éthique ne puisse le motiver dans un État de droit.

Par voie de conséquence, au nom des valeurs de la république que nous avons en partage, faisons l’effort d’éviter la personnalisation à outrance du débat et marquons notre adhésion totale à la posture du Président de la République.Hady TRAORE Évaluateur de politique publique Coordonnateur de la DSE APR du Canada

YOUSSOU TOURÉ : « Les opposants de ce pays sont trop pressés... Aux enseignants, les moyens de ce pays sont limités! »

http://www.dakaractu.com Massification de son réseau…Youssou Touré poursuit son périple à travers le pays. Après Tivavouane, Mbacké, l’ancien secrétaire général de l’OIS fera cap ce week-end sur Kaolack pour rencontrer les enseignants Apéristes avant de bondir vers Matam. Il installe des cellules départementales. A Mbacké, le ministre-conseiller s’est d’abord attaqué aux opposants politiques estimant qu’ils sont en train d’entretenir un débat vide de sens dans la mesure où « le Président de la République a décidé de se conformer à la loi et de respecter la Constitution, même si son souhait était de réduire son mandat qui est légalement de 7 ans ».
Pour Yousou Touré, « les opposants de ce pays sont pressés de revenir au pouvoir ». Peine perdue selon lui, puisque le travail abattu par son mentor est suffisamment consistant pour amener les Sénégalais à faire confiance à ce dernier pour un nouveau mandat. Il se donnera la tâche de sensibiliser les Sénégalais, par le biais de son réseau, à voter massivement le Oui avec un objectif de 80% d’adhésion.
Aux enseignants…
Aux enseignants, « l'ancien » syndicaliste destinera un discours mi-figue mi-raisin. « Je crois qu’il faut féliciter les enseignants. L’éducation dans un pays est fondamentale. Il y a eu beaucoup d’avancées significatives dans la prise en charge des préoccupations des enseignants. Maintenant c’est normal que les enseignants estiment qu’au niveau des revendications, des plateformes, il y a quelques difficultés et quelques problèmes. Il faut comprendre que nous sommes un pays avec des moyens limités. Il faut tenir compte des réalités de notre pays, des possibilités budgétaires de notre pays. L’essentiel c’est d’échanger, de trouver des plages de convergence pour que les enfants, les étudiants de ce pays puissent être correctement pris en charge pour une éducation de qualité ». L’enseignant Pape Thiam a été choisi pour diriger la cellule départementale de Mbacké.

THIÈS : AMINATA TOURÉ INVITE LES FEMMES À VOTER "OUI" AU RÉFÉRENDUM

Thiès, 21 fév (APS) - L’ancien premier ministre, Aminata Touré, a appelé samedi à Thiès, les femmes à se mobiliser et voter "Oui" au référendum constitutionnel du 20 mars pour l’approfondissement de la démocratie et de l’Etat de droit.

"Mobilisons-nous pour voter Oui lors du référendum du 20 mars prochain pour approuver les 14 points des réformes constitutionnelles proposées pour l’approfondissement de la démocratie et de l’Etat au Sénégal", a indiqué Aminata Touré.

L’ancien premier ministre était l’invitée de la présidente Voré Gana Sarr du groupe de recherche et d’étude environnementales (GREEN-Sénégal) à la remise des 15 millions de subventions aux groupements de femmes productrices et transformatrices de produits céréaliers de Bambey, Joal, Ngoudiane, Thiènaba, Thiès, Tivaouane et Touba-Toul.
E cet effet, Mme Touré a relevé que le chef de l’état, Macky Sall, "qui a mis en place la plateforme +Disso Emergence+ dans le cadre du Plan Sénégal émergent s’est résolument engagé pour le renforcement des droits de la femme, leur autonomisation et leur accès aux ressources".
Elle a par ailleurs souligné que la plateforme "Disso-Emergence", regroupe aujourd’hui 80 fédérations et 2470 associations de pêcheurs, d’agriculteurs, d’éleveurs et d’artisans à travers les 14 régions du pays qui vont bénéficier d’encadrement et de financements pour leurs activités génératrices de revenus.

Selon l’envoyée spécial du chef de l’Etat, "l’émergence du Sénégal passe nécessairement par le travail et la bonne gouvernance, mais aussi de l’engagement de tous les citoyens pour la réussite des réformes et plus particulièrement le plan Sénégal émergent (PSE) à l’horizon 2014-2035".
Pour sa part, Voré Gana Sarr, présidente de GREEN-Sénégal a soutenu que son organisation créée depuis 2009, s’est engagée dans la lutte pour la préservation de l’environnement, le développement des entreprises, la gestion des ordures ménagères et la production de semences pour une agriculture durable.

Elle a noté que sa structure a intégré la plateforme "Disso-Emergence" dirigée par Aminata Touré et l’ancien ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Pape Diouf, afin d’offrir aux groupements de femmes productrices des conditions meilleures pour le financement de leurs activités génératrices de revenus.

Mme Sarr a relevé que GREEN-Sénégal a l’ambition, grâce à ce partenariat avec la plateforme "Disso-Emergence", de créer 500.000 emplois verts.

Mounirou Sy : # « Le Conseil Constitutionnel a rendu une Décision et non un Avis »

iGFM – (Louga) – Selon le constitutionnaliste Mounirou Sy, les 5 sages ont rendu une Décision et non un Avis sur la promesse du Chef de l’Etat de réduire son mandat de 07 à 05 ans. Et le président Macky Sall n’avait d’autres choix que de se soumettre à cette décision au risque de commettre un parjure qui sera qualifié de haute trahison.

Mounirou Sy dit se baser sur l’Acte rendu par le Conseil Constitutionnel dont il a copie, pour dire que les 05 sages ont rendu une Décision et non un Avis. « Nous avons sommes en possession de l’acte qui est rendu. Le Président du Conseil Constitutionnel a dit au Président Macky Sall, je vous fais parvenir ci-joint la Décision No 01-C 2016. Il n’a pas parlé d’Avis.

Même si dans le contenu, le Conseil Constitutionnel dit qu’il est d’avis, il nous a dit clairement dit que l’acte qu’il a rendu au Président est une décision » soutient Mounirou Sy qui fait savoir qu’ainsi, l’article 92 de la Constitution du Sénégal dit que les décisions du Conseil Constitutionnel s’imposent aux pouvoirs publiques et aux autorités administratives.

Le Président de la République étant par essence l’autorité publique et aussi l’autorité administrative, l’article 92 joue sa plénitude. Ainsi il est dans l’obligation d’appliquer cette Décision au risque de commettre un parjure qui sera considéré comme une haute trahison. C’est la conviction du constitutionnaliste Mounirou Sy qui assistait à la rencontre qui opposait l’Asac Ndiambour et Le Casa Sport au stade Alboury Ndiaye de Louga.Khalil Ibrahima SENE

Me Moussa Diop – «Gardien de la Constitution, le chef de l’Etat a l’obligation de respecter l’avis des 5 sages»

iGFM – (Dakar) Le fief d’Idrissa Seck, Thiès, a été investi ce samedi par l’Alternative générationnelle (AG/Jotna. A la tête d’une forte délégation, son Président, Me Moussa Diop, a été accueilli par une foule immense acquise à sa cause. Ce déplacement qui a vu l’adhésion des militants du parti Rewmi, a servi de tribune à Me Diop, de revenir sur le mandat du chef de l’Etat, le référendum, l’avis du Groupe de travail de l’Onu et sur la tortuosité de certains hommes politiques.

«Quand le Candidat Sall a fait la promesse électorale de réduire son mandat de sept à cinq ans, son désir était d’introduire le Sénégal dans les plus grands standards démocratiques du monde. Le 31 décembre 2015, lors de son adresse à la nation, il a maintenu la même promesse. En tant que président, il ne s’est pas dédit, mais le pays ne lui appartient pas. Il est gardien de la constitution et il y a d’autres institutions dans ce pays. C’est pourquoi il voulait que la réforme se fasse par voie référendaire. Sur la base de l’article 51 de la constitution, il a demandé l’avis au Conseil constitutionnel, première institution de ce pays et le président de l’Assemblée nationale. Ces derniers ont donné leur avis, ou décision c’est la disposition de ces structures», a laissé entendre Me Moussa Diop.

Il poursuit «ils ont répondu qu’en légalité et réduction, ne saurait concerner le mandat en cours. La loi est dure, mais elle reste la loi. C’est pourquoi ceux qui connaissent le Président Sall, savent qu’il avait mal quand il s’adresser à son peuple. Depuis 1960, tous les avis du conseil constitutionnel ont été suivis à la lettre, un homme d’Etat se doit de respecter les avis et décision des institutions. Alors que ces hommes de détail, ces obsédés politiques, qui ne veulent outre que le fauteuil présidentiel se taisent. Il ne faut pas créer des précédents dangereux dans ce pays, je voudrais simplement éclaircir les lanternes de ceux-là qui semblent mélanger les choses».

«Quand le groupe de travail des Nations Unies a donné un avis pour la libération de Karim Wade, ils n’ont pas hésité, il fallait le faire sans réfléchir. Maintenant, qu’une juridiction, de notre pays donne un avis, on veut nous servir la thèse selon laquelle, il ne lie pas le Président. Autre chose, concernant le référendum, il y a au moins, plusieurs autres points importants. Il s’agit entre autres, de réguler, les partis politiques, il en existe des cabines téléphoniques qui se définissent comme partis politiques. Il ya l’amélioration de la gouvernance locale et donner statut à l’opposition avec un chef de l’opposition, la restauration du quinquennat, des députés pour la quinzième région du Sénégal».

C’est-à-dire, dit-il : «renforcement le pouvoir législatif en matière de contrôle et que le conseil constitutionnel puisse étudier les lois organiques et augmenter le nombre de sages de cinq à sept. Alors pourquoi, l’arrogant ? Me Amadou Sall se permet à travers une conférence de presse, d’affirmer qu’ils ne sont intéressés que par un point, la réduction du mandat. C’est dangereux d’entendre ces gens qui ne font que de la politique. La preuve si on vote non, le président Sall fera deux mandats de sept ans. Rejeter les réformes serait de permettre à ce qui se fait jusque là se maintenir. Je me désole davantage d’entendre des citoyens qui se font appeler «Y en a marre», alors que nous savons comment ils fonctionnent».

«Quand ils ont été emprisonnés en Kinshasa et c’est le protecteur qui tient à sa famille, le président Macky Sall qui les a libérés. S’ils veulent mener un combat, ils n’ont qu’à, le faire contre des personnes qui violent la constitution et non contre un légaliste. En aucun moment, on ne peut pas dire que Macky a trahi la constitution. Contrairement au président Wade qui l’a tripatouillé comme il le sentait. Pour la première fois dans le monde, un président assis demande à réduire son mandat. Je voudrai demander à ces jeunes de mener des combats citoyens et de se déduire de la politique. Nous n’avons pas de leçons à recevoir de ce groupuscule et je l’ai appelle à la raison», a-t-il soutenu.

Et Me Moussa Diop de conclure : «en 2012, je voulais être candidat, mais c’est parce que j’ai constaté que le président Sall avait le meilleur profil, il était plus connu. Nous sommes de la même génération et avait le même programme, aussi j’ai compris que se disperser était un moyen efficace de laisser Wade faire passer son forcing. C’est pourquoi par conviction politique et pour l’intérêt des sénégalais je l’ai suivi. Il a été élu par la grâce de dieu».Tapa TOUNKARA

Awa Guèye : «La position de Y en a marre est incompréhensible».

http://www.pressafrik.com Le mouvement Y’en a marre qui s’attaque au Président Macky Sall sur sa décision de se conformer à l’avis rendu par le Conseil constitutionnel est incompréhensible aux yeux de Awa Guèye. En effet, la vice-présidente à l’Assemblée nationale juge qu’entre leur position de 2012 consistant à dénoncer la violation de la Constitution par l’ancien chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade, et celle qu’il compte adopter avec Macky Sall qui veut la respecter est paradoxale.
«Certainement qu’ils vont sillonner le pays, mais nous aussi nous allons sillonner le pays. Et ce que je voudrais dire à ces jeunes de Y en a marre, c’est d’apprendre la constance. On se souvient qu’en 2012, ils se battaient pour défendre la Constitution, mais aujourd’hui, le Conseil constitutionnel a lu le droit et ils veulent s’ériger contre. C’est une position que nous avons des difficultés à comprendre», a-t-elle dénoncé hier.
Mais les partisans du président de la République ne comptent pas se laisser faire, puisqu’ils vont se mobiliser et appeler les Sénégalais à voter OUI pour le référendum du 20 mars prochain.Ousmane Demba Kane

Abdou Karim Sall: " Idrissa Seck ne sera même pas le 19 ème Président de la République "

http://www.dakarposte.com En marge de la cérémonie de dédicace du livre d’Alioune Fall intitulé : ‘’Macky Sall contre vents et marée’’ tenu ce mardi à Mbao et qui a refusé du monde, le DG de l’ARTP en a profité pour répondre au président du Rewmi. De l’avis de M. Sall Idrissa Seck doit remercier le conseil constitutionnel qui lui a permis de ne pas essuyer une cinglante défaite. Pour lui, l’ancien maire de Thiès ne sera même pas le 19ém président de la république. M. Sall s’est aussi prononcé sur l’avis du conseil constitutionnel.. Morceaux choisis

Abdou Karim Sall au milieu‘’Je pense que sur le plan moral, Idrissa n’est aucune leçon à nous donner’’
’C’est aussi une abomination de trahir le secret des partenaires. Et je pense que sur ce rapport là Idrissa Seck est très mal placé pour donner des conseils et ou leçons de morale en ce qui concerne le respect de la parole donnée, sur l’éthique... Ces leçons de morale d'Idrissa Seck sont irrecevables au niveau du parti au même titre que le Président de la République parce que nous connaissons l’homme. Idrissa Seck est connu pour avoir enregistrer des gens à leur insu. Il a été tristement célèbre; Idrissa Seck, c'est quelqu’un, faut-il le rappeler, qui a voulu utiliser ses enregistrements pour nuire à quelqu’un qui était son fidèle compagnon. Je pense que sur le plan moral, Idrissa n’est aucune leçon à nous donner.
Je dois préciser qu’il avait dit qu’il n’allait jamais se présenter contre Wade, une chose qu’il a faite. Il n’est pas une référence pour nous et il a fini de convaincre les sénégalais qu’il ne peut être à la tête de ce pays. Je pense que dans son fond intérieur il remercie profondément le Conseil Constitionnel qui lui a différé sa descente aux enfers de 2017 à 2019. Si Idrissa était allé aux élections, il serait laminé et allait enregistrer des résultats qu’il n’a jamais connus de sa vie de politicien. Et, ce serait une forte et une grande déception pour lui. Il n’a qu’à remercier le Conseil Constutionnel qui lui a permis de retourner en France vaquer à ses occupations et venir en 2018 essayer de tromper les sénégalais. Il disait qu'il sera le 4 ème président, je pense qu’il n sera même pas le 19 ème. Idrissa Seck ne sera même pas le 19 ème président de la république’’
‘’Ceux qui ruent aujourd’hui dans les brancards, c’étaient eux qui contestaient la décision du Conseil Constitutionnel. Le Président de la république a pris son courage car étant un homme d’Etat en suivant la décision du conseil constitutionnel quant il s’est agi de déterminer le nombre de mandats mais aussi de l’applicabilité de la réduction du mandat de 7 à 5 ans sur le mandat en cour. Le conseil constitutionnel a rendu une décision qui consiste à dire oui pour la réduction du mandat mais non à ce que cette réduction soit appliquée au mandat en cours. Le président a respecté la décision du Conseil constitutionnel (CC) et ce n’est pas la première fois. Si vous vous souvenez en 2012, toute la classe politique à l’époque avait fait de telle sorte que le président Abdoulaye Wade ne puisse pas briguer un 3ém mandat. Quand le CC avait pris sa décision en disant que la candidature d’Abdoulaye Wade était recevable, le président Macky Sall en républicain a été le premier a accepté cette décision. Et cela s’est traduit par le fait qu’il est allé directement à la rencontre des sénégalais pour demander leur suffrage ce qui lui a valu d’être le président de la République. Ceux qui ruent aujourd’hui dans les brancards, c’étaient eux qui contestaient la décision du CC en menant leurs campagnes électorales entre la place de l’obélisque et celle de l’indépendance. Et nous savons la suite qui était des taux de réussite extrêmement faible qu’ils ont récoltés. Je pense que ceux là, sont aujourd’hui disqualifiés à dire le chemin à suivre au président de la république. Car ce dernier est allé jusqu’au bout de sa volonté de réduire son mandat à 5 ans. Il a saisi tous ce qu’il devrait saisir. Nous sommes très heureux que le président suit l’avis du CC. Il n’avait pas le choix’’
Un mot sur le livre
‘’Ce livre est un chef d’œuvre de la manière dont il écrit, mais également par la pertinence avec laquelle son auteur a abordé les chapitres. C’est un livre qui doit être un chef d’ouvre à tous les sénégalais’’

UN MOUVEMENT CITOYEN VEUT REPOSITIONNER’’ MBOUR LOCOMOTIVE DU DÉPARTEMENT

Mbour, 20 fév (APS) - Un mouvement citoyen ‘’Agir avec Macky pour le développement de Mbour’’ (AMDEM) a été porté sur les fonts baptismaux dans le but de ‘’repositionner cette ville comme ‘’locomotive du département’’, a constaté l’APS.

‘’Avec ce mouvement, nous comptons améliorer les conditions de vie et d’existence des populations, en travaillant pour l’autonomisation économique et sociale des femmes et des jeunes’’, a déclaré son initiateur Cheikh Issa Sall, vendredi lors d’un diner de presse.
M.Sall, par ailleurs directeur général de l’Agence de développement municipal (ADM) que ce mouvement va également intervenir dans le secteur éducatif pour améliorer le niveau des élèves et participer à la préparation des étudiants aux examens et concours.
D’après lui, ce mouvement regroupe toutes les forces vives de Mbour qui ont constaté à l’unanimité que la ville tend à ‘’une dégradation extrême’’, en laissant mourir ses symboles.
Cheikh Issa Sall dit avoir constaté d’autres problémes en matière de ’’planification urbaine, d’aménagement, de voirie, de réseaux divers, d’éclairage public et de sécurité, avec un cadre de vie qui n’est pas des meilleurs’’.
‘’Toutes les opportunités que Mbour devrait avoir dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE) risquent d’être détournées par les nouveaux pôles économiques de Diamniadio et de Dagga-Kholpa’’, a-t-il averti.
‘’Mbour devrait abriter des infrastructures hôtelières beaucoup plus modernes. Mais, elles risquent aussi d’être détournées par tous ces programmes touristiques et hôteliers que le gouvernement est train de réaliser au niveau de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD)’’, a-t-il ajouté.

MALICK GAKOU APPELLE À VALORISER LES POTENTIALITÉS ÉCONOMIQUES ET ATOUTS TOURISTIQUES DE MBOUR
Mbour, 21 fév (APS) - Le département de Mbour devrait pouvoir joué un rôle important dans le développement du Sénégal du fait de ses énormes potentialités économiques et ses atouts dans les domaines du tourisme et de la pêche, a estimé, samedi, le président du Grand parti (GP), El hadji Malick Gakou.

"Avec la pêche et le tourisme, qui constituent les deux mamelles de l’économie de ce département, Mbour devrait pouvoir contribuer, à suffisance, au rayonnement et au développement économique et social de notre pays", a-t-il estimé lors du passage de sa "caravane de l’espoir" à Mbour.
"C’est avec une peine non voilée que nous constatons les difficultés de ces deux secteurs. Le secteur de la pêche est en décrépitude dans le département de Mbour où les prises diminuent d’année en année. Alors que si les pêcheurs sont mis dans des conditions idoines, ils ont la possibilité de faire en sorte que la pêche puisse jouer son rôle pour le rayonnement économique du Sénégal", a estimé M. Gakou.
Selon lui, "le GP accorde une place importante, dans son mémorandum, à la modernisation de la pêche au Sénégal, afin de donner à ce secteur vital ses plus belles lettres de noblesse pour renforcer les bases d’une économie saine et durable".
Parlant du tourisme, le responsable politique pense que ce "secteur devrait permettre d’améliorer le taux de croissance du Sénégal, de lutter contre la pauvreté, de lutter contre la précarité sociale mais aussi de renforcer le tissu économique et social du département de Mbour".
"Le Sénégal est un pays d’accueil et de tourisme, et les sénégalais sont un peuple d’hospitalité. Avec nos 700 kilomètres de plages, il est inadmissible de voir
notre tourisme dans une situation alarmante, alors qu’il pouvait contribuer au rayonnement de Mbour et permettre à la jeunesse de trouver de l’emploi et aux femmes de retrouver leur vitalité, leur engagement et leur détermination pour le développement économique de notre pays",a soutenu El hadji Malick Gakou.ADE/PON

RELATION AVEC MACKY: Daouda Dia parle de son frère Arona

http://jotay.net DAOUDA DIA parle aussi pour la première fois de son frère ARONA qui lui fait de l’ombre. Et c’est pour indiquer que ça ne le dérange nullement. ARONA DIA, explique-t-il, est un des principaux bailleurs, militants et stratèges de l’Apr. «C’est quelqu’un qui a aidé sur tous les plans le Président. Il n’a jamais battu campagne, n’a jamais mis les pieds au Sénégal pour faire quoi que ce soit. S’il est dans le pays, c’est juste pour régler des problèmes particuliers, ponctuels et il repart», dit-il. Avant de poursuivre : «(…) ARONA n’est jamais venu ici pour battre campagne. Il nous aide mais le travail terrible, c’est moi qui l’assure. C’est peut-être les autres qui ne me connaissent pas, mais l’Apr me connaît».MADOU MBODJ

A Sansamba, dans le Sédhiou : ce que Macky Sall a fait à Idy, Baldé, Wade et Decroix, s’appelle “homicide”

http://www.actusen.com L’opposition a intérêt à surveiller ses arriérés au Sud du Sénégal, et pour cause. Elle vient d’enregistrer une saignée significative, marquée par la perte de seize conseillers municipaux issus du Parti démocratique sénégalais, de Rewmi, de Aj/Pads et de l’Union des centristes du Sénégal d’Abdoulaye Baldé.

Et qui ont, tous, rallié les prairies marron-beige de Macky Sall. Les faits ont eu lieu dans la Commune de Sansamba. C’est ce que nous apprennent nos confrères de Dakar7.com.

“En effet, ce samedi, dans la commune de Sédhiou, sept Conseillers municipaux de l’Union centriste du Sénégal (Ucs), six du Parti démocratique sénégalais (Pds), deux de Rewmi et un d’Aj-Pads ont annoncé leur adhésion à l’Apr.

Motivant leur décision, ces nouveaux «apéristes» soutiennent, par la voix de leur porte-parole, Boubacar Mané, qu’avec les projets en cours et ceux annoncés, ils n’avaient d’autres choix que d’accompagner le Président Macky Sall. Et, dans la foulée, ils promettent de donner au patron de l’Apr un score de 100% de oui lors du référendum prévu le 20 mars prochain”, écrit le site de Pape Ameth Sarr.

“Mieux, à travers une résolution signée par Boubacar Mané de l’Ucs, Bétény Dramé du Pds, Fayedi Mané d’Aj/Pads et Koutoubo Touré de Rewmi, ils écrivent : «Nous responsables dans la commune de Sansamba avons conjointement décidé de rejoindre l’Apr derrière Abdoulaye Diop qui n’a ménagé aucun effort pour venir à bout de son ambition.

Cependant, il est bon à savoir que c’est, sans se vanter, que nous constituons cumulativement la majorité dans cette commune et, pour s’en persuader, il faut se référer aux statistiques des dernières locales». Avant d’ajouter : «Par ce geste, nous avons voulu faire honneur à Abdoulaye Diop pour les actions qu’il a faites et qu’il est en train de mener dans le cadre du Plan Sénégal émergent (Pse) pour le développement de la région de Sédhiou», renseigne le journal.

Travaillant depuis de longs mois sur ce démantèlement de l’opposition, majoritaire dans cette localité, le maire de la commune de Sédhiou a invité ses camarades à accueillir à bras ouverts ces militants. Mieux, Abdoulaye Diop, qui avait à ses côtés l’Administrateur Adjoint de l’Apr, Sana Camara, le maire de Djirédji, Mamadou Lamine Diawara, entre autres, leur demande de battre campagne main dans la main afin que le oui puisse l’emporter majoritairement lors du référendum, quatrième du genre depuis l’accession du Sénégal à l’indépendance”, écrit Dakar7.com..

Alors, l’opposition est avertie et ne saurait plus jamais invoquer l’argument, selon lequel Macky Sall l’a surprise. Car si le Président de l’Alliance pour la République multiplie ce genre de coups aux relents “d’homicide”, le réveil de ses adversaires pourrait être cauchemardesque.Actusen.com & Dakar7.com

Jean Paul Dias « À part Gakou, tous les leaders de partis politiques sont des corrompus... »

http://www.seneweb.com/news/Video/jean-paul-dias-laquo-tous-les-leaders-de_n_174837.html

"La révision constitutionnelle va consolider les acquis démocratiques" (Oumar Gueye)

http://www.dakaractu.com Le projet de révision constitutionnelle soumis au référendum du 20 mars par le chef de l’Etat va participer à la consolidation des acquis démocratiques au Sénégal, a déclaré dimanche, à Rufisque, Oumar Guéye, le coordonnateur départemental de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir).
‘‘Les 15 points que le Président de la République soumettra à référendum le 20 mars prochain sont d’une importance capitale pour le Sénégal, notamment pour le renforcement de sa démocratie, pour notre gouvernance, pour la consolidation des acquis par rapport au présent et à l’avenir’’, a déclaré à la presse Oumar Gueye.
Il s’exprimait à l’occasion d’une rencontre d’explications des réformes constitutionnelles aux responsables des différentes sections de l’APR du département de Rufisque.
Abordant la question de la réduction du mandat de 7 à 5 ans qui fait l’objet de débat entre la majorité et l’opposition, Oumar Guéye a fait état ‘’de la volonté que le Président Macky Sall pour s’appliquer à lui-même le quinquennat’’.
Toutefois, a-t-il commenté, le président de la République qui est garant de la Constitution, ne peut pas passer outre l’avis rendu par cette institution.
Oumar Guéye, également ministre de la pêche et de l’économie maritime, a indiqué que tous les responsables politiques l’APR du département de Rufisque ont unanimement approuvé la décision de Macky Sall de se conformer à l’avis du conseil constitutionnel.
Mieux, a-t-il ajouté, ils l’ont félicité pour ‘’son sens élevé de l’Etat, pour sa responsabilité qu’il engage pour notre pays’’.
‘‘Les militants de l’APR du département de Rufisque sont mobilisés comme un seul homme pour une réussite total du référendum du 20 mars. Et ils battront campagne pour un oui massif et un bon taux de participation’’, a assuré Oumar Guéye.
Le responsable politique a annoncé la mise sur pied de comités électoraux et des rencontres avec alliés de la majorité présidentielle Benno Bokk Yakaar et de toutes les forces vives, promettant qu’il y’aura ‘’un taux de participation’’ lors du référendum du 20 mars.

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