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Ces hommes qui gouvernent véritablement le Sénégal : Diagna Ndiaye
http://www.leral.net « A l’origine, la candidature de Macky Sall n’était pas politique. Et même si elle a pu l’être finalement, elle était surtout encouragée et accompagnée par les milieux d’affaires qui ne voulaient plus d’un Wade qu’ils trouvaient trop souverainiste et qui menaçait sérieusement certains intérêts, notamment ceux du capital français » disait un interlocuteur bien introduit dans les cercles économiques. En tout cas à l’épreuve des faits « la gouvernance sobre et vertueuse» déclamait par le Président Macky Sall ressemble davantage à une belle formule que la manifestation d’une volonté politique de rompre définitivement avec le business d’Etat.

Le pouvoir politique est juste un intermitent d’un spectacle où de véritables et froids hommes d’affaires, capitaines d’industries tirent en réalité les ficelles. Mouhamed Mbodj du forum civil parlera de « patrimonialisation du pouvoir ».De Baba Diaw Itoc à Cheikh Amar en passant par Mamadou Racine Sy, Gerard Senac, Diagna Ndiaye, etc
Dakarmatin.com léve le coin du voile et dresse le portrait de ces hommes qui influent sur la marche du pays,controlent le pouvoir et gouvernent veritablement le Sénégal.Mais la protection de leurs interets passe avant tout....
Aprés Baba Diaw Dakarmatin.com dresse ici le portrait de l’homme de confiance de Jean Claude Mimram
DIAGNA NDIAYE : LE TOMBEUR D’ABDOUL MBAYE ?
Tout, en lui, reflète un énorme paradoxe. Il est petit par la taille, mais n’en est pas moins un grand homme par son influence. Il ne paie pas la mine, mais n’en reste pas moins impressionnant. Il cultive la discrétion alors qu’il est paradoxalement l’un des hommes d’affaires les plus connus et les plus craints du pays. Et pour cause, il porte plusieurs casquettes. Il est à la fois administrateur du Groupe Mimran, directeur d’une banque à New York et président du Comité olympique sénégalais. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il a été retenu, le 28 février dernier, par le Ministre des Sports Mbagnick Ndiaye, pour gérer le Comité d’organisation de la Can Junior (8–22 mars 2015) au Sénégal. Un défi que le Président du Cnoss a accepté de relever, sachant que la réussite de cette manifestation de grande enver­gure peut contribuer à la tenue de la Can Sénior au Sénégal. Preuve qu’il est un dirigeant sportif très engagé pour le rayonnement du sport de son pays.
Quant à l’homme d’affaires, il est plutôt teigneux et sans état d’âme, même s’il est réputé ne jamais réagir lorsqu’il reçoit des attaques. Et c’est sans doute parce que ses plus grands défenseurs contrôlent une certaine presse. Alors que lui défend, par-dessus tout, les intérêts du groupe Mimran. En 1995, il était monté au créneau pour se faire l’avocat de son employeur, le groupe Mimran, face au groupe de presse Sud communication qui l’avait accusé d’avoir orchestré une fraude douanière sur ses importations de sucre. Abdoul Mbaye qui aurait tenté, en tant que Premier ministre de toucher aux intérêts du groupe Mimran, l’a appris à ses dépens. De même, beaucoup voient sa main derrière la mansuétude de la Direction des Impôts vis-à-vis de la Cbao dont il est l’un des administrateurs.
Prochainement Gérard Senac de EIFFAGE source: www.dakarmatin.com

Diagna Ndiaye, Little Big Superman…
Au sommet du «top cinquante» des hommes d’influence, l’inévitable Mamadou Diagna Ndiaye, désigné comme un «little big man». Ils ne savent pas y faire… Nous, on rajoute volontiers une barrette à son épaulette : c’est little big superman ! Normal, le fluet et influent ministre-conseiller de Sa Rondeur Macky Quatre à ses heures perdues, président de la Fondation Marie-Louise Mimran, administrateur du groupe Mimran, heureux propriétaire de l’ancien consulat de France à Saint-Louis (une gâterie raflée l’an passé à un demi-milliard Cfa), est, cerise sur le gâteau, la référence suprême pour …Paco Jackson Thiam en matière de jet-set. Quand Packo Jackson (qui se répand dans la presse people pour affirmer sa filiation de jet-setter avec Diagna Ndiaye) revendique sa proximité avec des footeux sur le déclin, Môssieu Diagna Ndiaye enfile dans son interminable chapelet de relations, sultans, émirs et princes sur le trône, premières dames et chefs d’Etat en fonction. On passera sur les stars, starlettes et tout le petit monde des strass et paillettes qui décorent le pourtour de son carnet d’adresses. Vous nous trouverez mauvais esprit mais nous, au P’tit Railleur, ce qui nous épate le plus, c’est que Diagna, accessoirement président du Comité olympique sénégalais, de toute la famille sportive olympique sénégalaise ,est le seul à glaner des médailles aux quatre coins de la planète depuis des décennies… La dernière en date ? C e l l e d’officier de la Légion d’Honneur accrochée depuis la France, pour laquelle il déplace alors tout ce qui ne veut pas compter pour des prunes à «Ndakarou-akli-ko-weurr». Quand on a les moyens, faut pas se gêner… Quant aux athlètes nationaux, sur les pistes, ils ne ramassent que du vent. Et encore ! Ce bilan élogieux à la tête du Cnoss ne l’empêche pas d’y rempiler cette année pour la troisième fois, alors qu’il n’y a pas même un rival face à lui : la baraka, on l’a ou on ne l’a pas ! D
Babacar, où es-tu ? L’origine de la bonne fortune de Diagna Ndiaye
Diagna Ndiaye, le milliardaire le plus court sur pattes du Sénégal (il dispute le titre à Idrissa Seck), ne doit sa fortune ni à ses titres universitaires ni à une haute naissance. L’affaire est plus simple, à la mode du pays. Pour faire …court, Diagna est le frère de l’épouse décédée du regretté Babacar Bâ, alors tout puissant ministre des Finances de Senghor et même candidat en pole-position pour sa succession. A la mort de sa sœur, Diagna s’est mué en tonton protecteur, répétiteur, coursier des enfants du Bâ super-ministre. C’est ainsi que celui-ci qui arrosait alors tout le bassin arachidier de ses largesses, le pistonnera auprès de l’industriel Mimran. Diagna saura vite se rendre indispensable à la Compagnie sucrière, exécutant les tâches pour lesquelles Mimran ne savait pas y faire. Aujourd’hui, Diagna supplée à son absence de grades universitaires et à son complexe d’extraction commune en frayant avec du beau monde. Il est ainsi connu pour s’inviter tout seul à la table des ambassadeurs, les jours de Noël et de Nouvel An, les bras chargés de cadeaux et de victuailles. Alors que ceux-ci ne demandaient qu’à passer la fête en famille, en toute intimité… Son amour immodéré des médailles le perdra !

POLITIQUE ET ÉLECTRICITÉ AU MENU DE LA PRESSE DU WEEK-END

http://www.aps.sn Les quotidiens du week-end s’intéressent à divers sujets, avec toutefois une légère domination de la politique, à travers l’Assemblée nationale, et la cérémonie de passation de service à la Société nationale d’électricité (SENELEC).

Walfadjri indique ainsi qu’avec la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ‘’Bennoo joue sa survie, lundi’’.

Les députés devront voter ’’le projet de loi interdisant à tout député démissionnaire d’intégrer un groupe parlementaire d’intégrer ou d’en créer un autre’’, explique Walf, en page intérieure.

‘’De plus, annonce le journal, cette loi ramène la durée du mandat du président de l’Assemblée nationale à cinq ans’’.

Déjà, le quotidien L’As signale que lors du vote de cette loi en Commission, ‘’de profondes dissensions’’ ont été notées au sein du groupe Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, majoritaire).

‘’Oumar Sarr boude, Adja Diénéba Ndiaye (du FSD/BJ de Cheikh Bamba Dièye) claque la porte du groupe BBY’’, rapporte L’As.

Le journal considère que le Parti socialiste (PS) est ‘’particulièrement visé’’ par cette loi et indique que ‘’Me Aïssata Tall Sall élève la voix’’.

‘’Les députés se donnent en spectacle’’, renchérit La Tribune qui consacre également son titre principal à la proposition de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Le journal rapporte les propos de Me Aïssata Tall Sall qui estime que ‘’cette loi est farfelue’’. Sur le même sujet Thierno Bocoum de Rewmi soutient que ‘’l’Assemblée est déjà à terre’’, tandis que son collègue Moustapha Diakhaté, président du groupe BBY dit qu’ ‘’on va combattre le nomadisme parlementaire’’.

Pour sa part, Sud Quotidien annonce que ‘’ça sent le roussie au PS’’, à cause de la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

‘’Et pour cause, explique Sud, le député-maire Barthélémy Dias soutient (…), qu’il est prêt, avec certains camarades, à quitter le groupe BBY. Il n’en demeure pas moins parmi les signataires de la dite proposition figurent les noms de Cheikh Seck et Awa Guèye Diop, deux des leurs’’.

D’autres journaux ont mis en exergue la passation de service à la direction générale de la SENELC. Le Populaire indique ainsi que ‘’Pape Dieng tire son bilan, (tandis que) Makhtar Cissé (est) prêt pour le défit’’.

Le Soleil souligne d’ailleurs que ‘’Mouhamadou Makhtar Cissé s’engage à améliorer la fourniture d’électricité’’.

‘’Makhtar Cissé au front’’, affiche enquête. Le journal donne la parole au nouveau DG de la SENELEC qui affirme que ‘’l’énergie pèse comme une hypothèque sur les ménages et les entreprises’’.

De son côté, Grand-Place note que l’ancien DG ‘’Pape Dieng déballe’’ avant de quitter la SENELEC.

‘’Les cadres veulent 300 nouvelles bagnoles tous les 60 mois’’, écrit le journal. Il ajoute que, citant toujours M. Dieng, ‘’malgré la crise, ils réclament une augmentation de salaire de 15%, alors qu’ils ont déjà 10% de plus’’,

La nomination d’un nouveau président pour le Conseil constitutionnel est également à la Une de certains quotidiens dont Le Soleil et Le Quotidien qui signalent respectivement ‘’Conseil constitutionnel : Pape Oumar Sakho, nouveau président’’ et ‘’

MOUBARACK LO:«Pape Dieng n’aurait dû jamais être Directeur de la SENELEC! »

http://www.dakaractu.com Même très bon au poste de directeur de Cabinet à la Présidence de la République, Makhtar Cissé sera meilleur, selon Moubarak Lô, au poste de directeur de la SENELEC. Ceci pour des raisons qu’il n’a pas eu le temps de lister, mais dont on se doute bien. Loin de ressembler à Pape Dieng qui « n’aurait jamais dû être nommé Directeur » de cette entreprise, à son avis.
L’invité du Grand Jury estime qu’un directeur d’une société qui fabrique des compteurs est mal placé pour être à la tête de son principal client. Ajoutez-y les difficultés réelles de Pape Dieng à gérer convenablement son personnel au niveau de la société nationale d’électricité.
Et Moubarak Lô de mettre tout cela sur le dos du Président Sall qui a le défaut de toujours « prendre des décisions à la va-vite ». Moubarak Lô trouve, néanmoins, que le sieur Dieng n’a pas un aussi mauvais qu'on le dit...

Pape Oumar Sakho, le plus sage des sages’’

Limogé de la direction de Senelec, Pape Dieng jette les syndicalistes en pâture

http://www.seneweb.com Les propos de l’ancien Directeur général de la Senelec vont continuer de raisonner dans la tête des syndicalistes de la boite, jetés en pâture, hier au cours de la cérémonie de passation de service. Pape Dieng qui passait le témoin à son successeur à la tête de la Senelec, a électrisé l’ambiance en fusillant les syndicalistes et les cadres de la boite qu’il dirigeait. Devant la presse, Pape Dieng a révélé les différentes revendications que les syndicalistes et les cadres lui avaient posées dans le secret de la salle de réunion de ses bureaux. «Il y a trois problèmes dans la Senelec : Premièrement, les cadres et les syndicalistes veulent qu’on leur achète 300 nouvelles voitures tous les 5 ans. Deuxièmement, ils ont déjà une augmentation de salaire de 10% mais veulent une seconde hausse de 15%. Alors que Troisièmement, le lancinant problème des prestataires est resté entier, parce qu’ils veulent être recrutés dans ce contexte difficile», a-t-il dit à Makhtar Cissé, son remplaçant pour l’avertir. Cela sur un ton qui, selon Grand-Place, laisse présager des difficultés pour le nouveau patron de la Senelec.
«Ce que j’ai vécu avec les syndicats, il n’y a pas un directeur général de la Senelec qui l’a vécu. Quand on m’a demandé d’acheter les voitures pour l’ensemble des cadres, j’ai refusé parce que ce n’était pas possible. Même la Sonatel qui fait 200 milliards de (francs) de bénéfices ne peut pas se le permettre», a déclaré Pape Dieng, en public.

400 tracteurs mis à la disposition des producteurs

http://www.dakaractu.com Le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural mettra à la disposition des exploitations familiales un premier lot de matériel agricole motorisé composé de 400 tracteurs et plusieurs équipements attelés subventionnés à hauteur de 60% a appris l’APS.
L’acquisition de ce matériel agricole entre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de coopération brésilienne dénommée ‘’Maïs alimentos’’, qui œuvre pour une sécurité alimentaire durable, indique une circulaire du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural sur les modalités de cession de équipements aux producteurs.
Composé de 400 tracteurs et équipements agricoles la répartition du matériel s’est effectuée selon les 14 régions éco-géographiques du Sénégal, explique la même source.
Ainsi la région de Diourbel va bénéficier de 30 tracteurs, 21 sont prévus pour Fatick.
La région de Kaolack aura 22 tracteurs, celle de Louga 25, Kaffrine 30, Kolda 40, Tambacounda 32, de Thiès 25, Matam 25, Ziguinchor 25, Sédhiou 20, Kédougou 15, Saint-Louis 30, Dakar 20.
‘’Quant aux gros producteurs, ils auront à se partager 40 tracteurs’’, précise la circulaire.
Au-delà des tracteurs, la répartition de ce matériel agricole de la coopération brésilienne a porté également sur ’’une importante quantité d’équipements agricoles attelés à distribuer entre les régions du Sénégal et les gros producteurs dans le cadre de la présente campagne 2015-2016’’.
’Ces équipements agricoles sont entre autres composés de semoirs de grandes cultures, de semoirs de maraîchage, de bineuses, de fertiliseurs, des herses à dents, des charrues à quatre socs réversibles, des lames niveleuses et des moissonneuses batteuses à riz, des égraineuses de maïs, des motoculteurs…’’, selon la circulaire.
Concernant les modalités de cession des équipements agricoles, il est demandé, aux producteurs intéressés de formuler de demandes adressées aux commissions départementales chargées de la cession du matériel.
En retour, précise le texte, ’’les bénéficiaires s’engagent à atteindre les performances selon le type de matériel demandé et notifié, à alimenter un compte d’amortissement à hauteur d’un cinquième de la valeur contractuelle du matériel mis à sa disposition par le gouverneur de région de façon à en reconstituer le prix de cession au bout de 5 à 6 ans’’.
Par ces engagements, les parties concernées par ce programme, s’engagent ainsi à contribuer à la réalisation des objectifs du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS), volet agricole du Plan Sénégal Emergent (PSE).

GOROM : LES MARAICHERS VEULENT DE L’EAU POUR DÉVELOPPER LEURS ACTIVITÉS

http://www.aps.sn Les maraichers affiliés à l’Association des utilisateurs du réseau de Beer Thialane (AURBT), dans le département de Rufisque, ont invité vendredi à l’accélération de leur connexion au réseau d’eau, relevant notamment que les installations hydro-agricoles du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural ’’ne peuvent fonctionner à cause de cette situation’’.

’’Des financements conséquents ont été consentis dans le domaine des installations hydro-agricoles, après que nous avons fait part de nos doléances, il y a trois ans au ministre de l’Agriculture (....) Notre problème majeur demeure l’eau, parce que jusqu’à présent, nous ne sommes pas connectés au réseau’’, a notamment dit Maseye Diongue président de l’AURBT.

Il intervenait à l’occasion d’une cérémonie de remise de matériels agricoles à des maraîchers de la zone des niayes par l’Etat du Sénégal par le biais du Programme de Développement des Marchés Agricoles du Sénégal (PDMAS)

’’Le problème de l’eau est une doléance que nous avons eue à porter au plus niveau, notamment lors d’une audience avec le Premier ministre. On nous avait à l’époque promis que nous allions avoir de l’eau au plus tard fin 2014 début 2015, mais tel n’est toujours pas le cas’’, a-t-il fait observer,

’’Nous félicitions le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural pour la promptitude avec laquelle ses services ont agi pour la réalisation des installations hydro agricoles et la réhabilitation des forages. Toutefois nous voulons que le ministre de l’Hydraulique sache qu’en plus des installations en question, il nous faut de l’eau. Et c’est ce qui nous manque à l’heure actuelle’’, a-t-il lancé.

Abondant dans le même sens, le trésorier général de l’AURBT, Abdoulaye Diouf a insisté sur la disponibilité du matériel agricole, mais les ’’problèmes d’eau se posent avec acquitté’’.

’’Aujourd’hui, il y a suffisamment de matériel, mais les forages ont cessé de fonctionner, ça fait dix-huit ans. C’est une situation très difficile. Nous étions avant cette situation les premiers fournisseurs en produits maraîchers de la région de Dakar. Ce qui n’est plus le cas’’, a relevé M. Diouf.

Il a par ailleurs estimé que ’’la seule manière d’impliquer les maraîchers dans la réalisation des projets du Plan Sénégal émergent (PSE) est le règlement des problèmes d’eau qui se posent dans la zone des Niayes’’.

Renforcement du service des Eaux et forêts: L’Etat va recruter 400 agents

http://www.lequotidien.sn La Fonction publique va recruter 400 agents des Eaux et forêts cette année, a annoncé vendredi à Ziguinchor (Sud), le ministre de l’Environnement et du développement durable, Abdoulaye Baldé. «La note (de recrutement) précise qu’il il n’y aura pas de secrétaires et de chauffeurs. C’est juste un personnel des Eaux et forêts», a-t-il dit lors d’un Comité régional de développement (Crd) sur le trafic illicite de bois. Il a co-présidé le Crd avec son homologue des Forces armées Augustin Tine. «Nous allons recruter des gardes forestiers qui ont fait au moins l’Armée. Sur les 400, nous prendrons au moins 150 gardes forestiers et 35 gardes des parcs nationaux», a fait savoir le ministre.

Il a ajouté que 50 à 60% de ce personnel seront affectés en Casa­mance, constituée des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou. Baldé a souligné qu’à ce rythme, son département va recruter tous les sortants de l’Ecole de Djibélor, implantée à la périphérie de Ziguinchor et qui forme des agents techniques des Eaux et forêts.
«Donc, il n’y aura plus de chômeurs sortis de l’école de Djibélor. En 2015, nous allons épuiser le quota de chômeurs sortis de cette école qui était au nombre de 35 sortants», s’est il félicité.
Abdoulaye Baldé a fait savoir que c’est une mesure importante prise par le gouvernement pour renforcer le personnel des Eaux et forêts. «Le président de la République accorde une importance particulière au secteur parce qu’il est venu, il a vu et il a compris ce qui se passe ici par rapport à la forêt. C’est extrêmement grave pour l’économie», a-t-il dit.
Le chef de l’Etat Macky a lancé en février dernier à Kolda, la première édition de la journée de la foresterie à l’occasion de la tournée économique qu’il avait effectuée dans la zone Sud du pays.

ECHANGES ECONOMIQUES :Les Français déterminés à rester le premier partenaire du Sénégal
Lignedirecte.sn – Les milieux économiques français n’entendent pas se
laisser déborder au Sénégal. Et ils le font savoir. Vendredi 26 juin, le
président Macky Sall a reçu en audience de gros investisseurs français,
notamment les dirigeants d’Atos, leader mondial dans le domaine des
technologies de l’information.
Au sortir de la rencontre, l’ambassadeur Jean-Félix Paganon a réaffirmé la
volonté de son pays de demeurer le premier partenaire économique du
Sénégal. « La France est aux côtés du Sénégal pour le Pse. L’équipe France,
c'est-à-dire le gouvernement et les entrepreneurs français sont bien
déterminés à ce que la France reste le premier partenaire économique du
Sénégal », selon le diplomate.
Quelques heures plus tôt, venu assister à la table ronde portant sur
l'environnement des affaires et des opportunités d'investissements au
Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) où
était conviée une délégation du secteur privé de son pays, Jean Félix
Paganon avait insisté sur le rôle clé que joue son pays en termes de
coopération avec le Sénégal.
L'ambassadeur de la France au Sénégal qui s'est présenté comme « un
facilitateur », s'était voulu catégorique : «Par tous les critères qu'on
peut prendre, qu'il s'agisse du flux d'investissements, qu'il s'agisse de
l'emploi, qu'il s'agisse du commerce, nous sommes le premier partenaire du
Sénégal et nous entendons le rester».

AXE DAKAR – ABIDJAN :RIVALITÉ OU COMPLÉMENTARITÉ ?

Réussir http://www.seneplus.com Entre le Sénégal et la Côte d'Ivoire, les relations ont toujours été complexes. elles transcendent le temps et l'espace, les clivages politiques ou rivalités économiques et se prolongent dans l'intimité familiale, ici ou là-bas. Retour sur une page d'histoire chargée de souvenirs mémorables et de faits actuels.

Aussi longtemps que l'on remonte l'histoire des relations politiques entre le Sénégal et la Côte d'Ivoire, elle n'a cessé, dans le temps, de valser entre rivalité et complémentarité. Dès le début, il y a eu un duel épique entre le poète Senghor et le planteur Houphouët pour la conquête et la préservation du leadership dans l'ex-Afrique occidentale française (AOF). De la fin de la colonisation à l'ère des indépendances. Puis, ce fut le tour des héritiers Abdou Diouf et Henri Konan Bédié qui ne cherchaient qu'à consolider les acquis, n'ayant ni l'un, ni l'autre, des velléités d'hégémonisme. Il faudra attendre l'arrivée des opposants et universitaires, Abdoulaye Wade et Laurent Gbagbo, pour relancer la machine de la rivalité, Wade pensant qu'il lui revenait de droit, d'aînesse aussi, le statut de leader. Ce que Gbagbo lui contestait allègrement. Aujourd'hui, entre Macky Sall et Alassane Ouattara, il n'y a point de combat, faute de… combattant, Ouattara étant, de facto, le leader incontesté de toute la région, Nigeria y compris.

La famille sénégalo-ivoirienne d'Houphouët Dans la périphérie de ces leaders historiques, il y a eu des hommes et femmes de bonne volonté pour raffermir les liens entre les deux peuples, liés par le sang. Ainsi, en était-il de la première épouse de Houphouët (qui a étudié à la faculté de Médecine de Dakar), Mamie Khady Sow, dont le père Aly venait de Saint-Louis. Même si sa maman était une princesse Agni. De cette union naquirent cinq enfants dont certains sont encore vivants. Une nièce de Houphouët, Mariétou Sow, épousa le journaliste sénégalais Amadou Thiam, cousin de l'ex-Premier ministreHabib Thiam. Il a été Directeur de Radio Côte d'Ivoire, puis éphémère ministre de l'Information et longtemps ambassadeur au Maroc. Le plus connu de ses enfants, Tidiane, est le Big Boss du Crédit Suisse. Son frère, Augustin, est l'actuel roi de la chefferie traditionnelle des Akoue (en tant que petit-neveu de Houphouët et en raison du système matriarcal) et aussi Gouverneur du district de Yamoussoukro avec rang de ministre. Bien après ses autres frères qui ont été ministres : Tidiane (Plan et Développement), Daouda (Mines et Energie), Aziz (Transports)…

Dans l'entourage de Houphouët et Senghor, évoluaient deux grands journalistes et amis, Bara Diouf (Le Soleil) et Laurent Dona Fologo (Fraternité Matin) qui, par leur plume, n'ont cessé de magnifier l'excellence des relations politiques et diplomatiques entre les deux pays. Ce qui était assez bien vu, en ces moments de pensée unique et de culte du Chef qui pouvait aller jusqu'à la vénération…

Des top-managers qui ont construit la légende… Grâce au "partage politique" des postes entre Dakar et Abidjan, anciens poids lourds politiques de la région, Cheikh Fal (père de Gabriel Fal de la BRVM), devint le premier patron de la compagnie aérienne Air Afrique. Il en profita pour faire venir beaucoup de compatriotes à Abidjan qui y ont pris souche, y ont fondé famille, quelques fois avec des épouses du pays. Les enfants sont ainsi devenus, pour la plupart, de "parfaits petits ivoiriens" et "très peu sénégalais".

On en rencontre aujourd'hui encore, avec des patronymes renvoyant à des ascendants d'origine sénégalaise, mais qui ne parlent pas un traître mot de wolof. Quelques fois, ils suivent la religion de la maman et deviennent de "bons petits chrétiens".

Autre figure marquante de la présence sénégalaise à Abidjan, Babacar Ndiaye, ancien président de la Banque Africaine de Développement (BAD, 1985- 1995). Considéré comme principal artisan du rayonnement international de l'institution, pour avoir initié l'ouverture du capital, dès 1982, à des pays non africains. Ce qui a permis d'accéder à des financements additionnels et ainsi, d'accroître ses interventions sur le continent. Au point d'être aujourd'hui le principal organisme de financement du développement de l'Afrique. A la BAD, il y avait également Cheikh Fall, fils du ministre Médoune Fall et cousin du Président Diouf, et à l'époque, tout-puissant Secrétaire général. Dans le même temps, Magatte Diop, brillant banquier, un des tout-premiers Directeur Général, noir et africain, de Citibank, représentait la célèbre banque américaine dans ce pays. Il y a si bien développé le business qu'il fut promu Directeur régional Afrique de l'ouest et du centre de Citibank, avec résidence à Abidjan, où il garde encore ses connexions, notamment politiques…

Pour la petite histoire, c'est la fille de Babacar Ndiaye BAD, Khady Dior, qui est l'actuelle DG de Citibank Dakar. Comme qui dirait un retour aux sources…

Citoyens de cœur des deux pays Ce processus d'implantation en terre ivoirienne date de bien longtemps, depuis la colonisation avec les employés subalternes sénégalais qui étaient les premiers auxiliaires de l'administration française. Il s'en est suivi l'émigration massive de nos compatriotes qui ont, depuis toujours, fait le voyage d'Abidjan et d'ailleurs, en Afrique de l'ouest et du centre, pour y exercer de petits métiers artisanaux de tailleur, bijoutier, maçon, ébéniste… A Abidjan, ils ont leur fief à Treichville, un quartier sénégalais à nul autre pareil, avec sa mosquée construite en 1937 par le notable et imam, El Hadji Médoune Cissé, grand-père du styliste ivoirien, Cissé Saint Moïse et arrière grand-père de notre chroniqueuse, Marianne Konaté.

Un autre qui a aussi impacté la relation entre les deux pays, c'est le marabout et commerçant lougatois, El Hadj Djily Mbaye, ex-Chargé de mission du Président Houphouët. Il s'est enrichi dans le trading du café ivoirien. Pour l'anecdote, c'est lui qui a introduit le fameux "café Touba" au Sénégal, une variante bas de gamme, qui a fini de construire sa propre légende chez les fidèles mourides. A l'image du tout aussi fameux "riz brisé" de l'ex-Indochine… C'est pourquoi, hier, quand les démons de la guerre civile ont frappé les cousins ivoiriens, la plupart de ceux qui le pouvaient, ont envoyé femmes et enfants à Dakar, le temps que la situation se calme. Il s'en est suivi une hausse des coûts de l'immobilier à Dakar. Aujourd'hui que la plupart sont repartis, on note une tendance à la baisse des prix de l'immobilier. Dans le même temps, Dakar est redevenu, comme à l'aube des indépendances, un hub dans le domaine de la formation post-bac avec des cohortes d'étudiants ivoiriens et autres africains qui, pour des questions de coût financier et de proximité culturelle, préfèrent Dakar plutôt que l'Europe ou le Maghreb…

Si on y ajoute, de part et d'autre, les familles qui se sont liées, les enfants nées de ces unions, on obtient facilement des citoyens à cheval sur les deux pays et les deux peuples. Le bel exemple par la série à succès, Un café avec… avec le comédien Bakoyokho et sa famille ivoirienne, cohabitant allègrement avec l'autre, la sénégalaise. Dans une ambiance électrique à vous couper le souffle…

Il y a aussi la faible qualité de la formation, le système éducatif ivoirien ayant été ébranlé au moins deux décennies durant, par les longues grèves à répétition, plus pour des motivations politico- syndicales. Et depuis le temps des leaders étudiants, Guillaume Soro, Charles Blé Goudé… Heureusement que le Président Ouattara a repris les choses en main en investissant des centaines de milliards pour redorer un système éducatif, jadis très performant grâce à la vision avant-gardiste d'Houphouët.

Avec Ouattara au pouvoir, la Côte d'Ivoire est bien revenue dans le jeu et entend peser, de tout son poids économique, pour conforter et confirmer son statut de puissance régionale.

En effet, avec 40% de l'économie de l'UEMOA (contre 20% pour le Sénégal), la Côte d'Ivoire est la locomotive de fait de l'Union, qui tire les autres pays de l'hinterland (Burkina, Niger, Mali), notamment pour leurs échanges commerciaux avec le reste du monde. Une opportunité (trafic malien) que le Port de Dakar se dispute avec celui d'Abidjan. Même si Dakar risque de perdre la bataille avec le projet en cours d'autoroute Abidjan- Ouagadougou…

DAKAR OU ABIDJAN? PAR BAYE DAME WADE

Réussir http://www.seneplus.com Malgré une rivalité légendaire entre les deux capitales, avouons quand même que les deux pays ne boxent pas dans la même catégorie. La Côte d'Ivoire a l'avantage d'être plus grand, plus riche, avec une plus large base productive

Ces derniers temps, dans la majorité des capitales africaines, le discours le plus entendu porte sur les voies et moyens permettant de réaliser l'émergence, qui serait la condition sine qua non pour le développement économique et social du continent. Un peu comme le fut, antérieurement, la panacée des Programmes et plans d'ajustement structurel…

Ainsi en est-il, chez nous, avec le fameux Plan Sénégal Emergent (PSE), devenu l'alpha et l'oméga de la politique économique du pays. Le Président Macky Sall a mis tout son poids politique sur la balance pour sa promotion et sa mise en œuvre afin que les populations puissent pleinement en récolter les fruits d'ici à l'horizon 2035. Disons, une éternité…Avec des ambitions de doublement du taux de croissance, de l'ordre de 3,5% actuellement à 7%. Piètre ambition !

Depuis la réunion du Groupe consultatif de Paris, on ne sent plus une certaine effervescence dans la mobilisation de l'opinion autour du PSE. Certes, au niveau du ministère des Finances, on avance des chiffres encourageants de collecte des fonds, mais il n'y a pas encore un grand mouvement d'ensemble d'ouverture de chantiers. Ce qui se traduit par une faible visibilité de l'action du gouvernement dans ce domaine. Ce qui est totalement contreproductif. Qui parlait de faiblesse de la communication présidentielle, notamment sur le PSE ?

Toutes choses étant égales par ailleurs, sachez que chez nos voisins et cousins ivoiriens, on est déjà entre 9 et 10% de croissance économique et l'objectif est d'arriver à l'émergence en 2020. Dans 5 ans. Disons presque demain… Et là-bas, l'émergence, ce n'est pas seulement un slogan rassembleur, c'est une vision traduite sur le terrain, par les réalisations concrètes, les chantiers qui ont démarré partout, les carnets de commandes qui explosent, le pays devenu plus attractif, les hôtels d'affaires bondés, la plupart étant des investisseurs étrangers…

C'est dire que, malgré une rivalité légendaire entre Dakar et Abidjan, avouons quand même que les deux pays ne boxent pas dans la même catégorie. La Côte d'Ivoire a l'avantage d'être un pays plus grand, plus riche, avec une plus large base productive. Et les résultats se passent de commentaires. Même au plus fort de la guerre civile, l'économie a certes vacillé, mais elle n'est jamais tombée. Soit la preuve d'une capacité de résilience sans commune mesure. Chapeau !

Avec sa double casquette de président en exercice de la CEDEAO et du Comité d'orientation du NEPAD, Macky Sall a tous les atouts en mains pour porter plus haut et plus fort le message à l'attention de la communauté internationale, pour le financement et la réalisation d'infrastructures communautaires. L'opportunité rare est qu'aujourd'hui, l'Afrique est perçue par les investisseurs internationaux comme là où il faut y aller, où il y a tout à faire, où on gagne encore de l'argent.

Aussi, faut-il aller vers la réalisation d'investissements structurants, pouvant bénéficier au plus grand nombre des populations africaines. Des décennies durant, nos chefs d'Etat ont essayé de vendre, individuellement, leur pays respectifs. Sur la durée, force est de constater que les résultats sont loin d'être à la mesure des potentiels de nos économies. Et pour un investisseur international, s'implanter à Dakar, Abidjan ou Accra n'est "intéressant" que s'il peut accéder facilement et directement à l'immense marché de l'UEMOA et de la CEDEAO.

L'enjeu aujourd'hui, c'est de travailler à rendre plus effectives les conventions et protocoles d'accord régissant la libre circulation des personnes et des biens, le renforcement du commerce intra-africain, l'amélioration de l'environnement et le climat des affaires avec des codes d'investissement à portée plus régionale, des instances de règlement des litiges commerciaux à compétence transnationale et favorisant des mécanismes plus souples comme la médiation et l'arbitrage… Bref, réaliser une véritable union économique et monétaire ouest-africaine !

LES PLAIES DU SÉNÉGAL
http://www.seneplus.com LePopulaire Rapport du Département d'État américain sur la situation des droits humains - Corruption, surpeuplement des prisons, arrestations arbitraires, maltraitance des enfants...

Le Département d’Etat américain a publié, hier, un Rapport sur les droits humains au Sénégal. Un document, riche en enseignements, qui passe en revue la situation du surpeuplement des prisons, les mauvais traitements des détenus, les abus des forces de sécurité, les arrestations et détentions arbitraires, la corruption, le problème des enfants «talibés»… Nous reproduisons les grands axes de ce rapport.

«48% de la population carcérale est composée de personnes en détention provisoire»«Environ 48% de la population carcérale est composée de personnes en détention provisoire. La loi stipule qu'un accusé ne peut être maintenu en détention provisoire pendant plus de six mois pour les délits mineurs. Cependant, les autorités ont tenu régulièrement des personnes en garde à vue jusqu'à ce qu'un tribunal ait exigé leur libération. Les lenteurs judiciaires et l'absentéisme des juges ont donné lieu à un délai moyen de deux ans entre le dépôt des accusations et le début d'un procès. Dans les cas impliquant des allégations d’assassinat, les menaces à la sécurité de l'Etat et de détournement de fonds publics, il n'y avait pas de limites sur la durée de la détention provisoire. Dans de nombreux cas, les détenus en attente de jugement ont été détenus pendant plus longtemps que la durée de la peine reçue».

ARRESTATION ARBITRAIRE «En avril 2014, la police a arrêté 28 manifestants après la dispersion par la force d'un rassemblement pour protester contre des plans pour construire une ambassade étrangère (Ambassade turque sur la Corniche Ouest) dans une zone de front de mer où la construction est interdite. Les manifestants ont été relâchés quelques heures plus tard».

SURPEUPLEMENT ET MAUVAISES CONDITIONS DE VIE DES PRISONNIERS «Il y avait 37 prisons organisées en six districts pénales. Selon le Bureau du Directeur de l'administration pénitentiaire, à la fin de 2012, il y avait 8428 prisonniers et des détenus en attente de jugement, dont 159 mineurs et 238 femmes. La prison de Rebeuss contenait 1 943 détenus à la fin de 2012, bien qu'il ait été conçu pour 800. Pour soulager la surpopulation des prisons, le gouvernement a accordé une libération conditionnelle à 184 prisonniers condamnés en 2012 et 684 en 2013. Les femmes détenues avaient généralement de meilleures conditions que les hommes. Les prévenus ne sont pas toujours séparés des détenus condamnés.
Selon l'Organisation nationale des droits de l'homme, une organisation non gouvernementale (Ong), le surpeuplement et le manque identifié d'installations sanitaires adéquates constituent des problèmes majeurs. Paupérisation et insuffisante de la nourriture, chaleur étouffante, un mauvais drainage et des infestations d'insectes font aussi partie des problèmes que rencontrent les détenus dans les prisons».

49 PRISONNIERS SONT MORTS EN DETENTION EN 2013 «En mai, la Cour d'appel régionale de Kaolack a condamné un commandant de police pour avoir torturé un présumé voleur de bétail. Le commandant de la police a reçu une condamnation avec sursis et une amende.
Les organisations des droits de l'homme ont noté des exemples de violence physique commis par les forces de sécurité, y compris des traitements cruels, inhumains et dégradants dans les prisons et centres de détention. Selon les statistiques gouvernementales, 49 prisonniers sont morts en détention en 2013.
Le mécanisme national de prévention gouvernemental, créé en 2012, a mené des inspections dans des centres de détention en 2013 et 2014. Les plaintes de prisonniers pour mauvais traitements ont incité au moins deux des inspections de prison».

LE TRAITEMENT DES DETENUS DECRIES «Bien que la loi requiert des mandats émis par les juges pour la police pour procéder à des arrestations, la police manque souvent à cette exigence lorsqu'elle interpelle des individus. La loi accorde de larges pouvoirs à la police pour détenir des prisonniers pendant de longues périodes, avant de déposer des accusations formelles. La Division des investigations criminelles (Dic) peut garder les personnes sans motif jusqu'à 24 heures avant de le relâcher ou de la charger. Les agents de police, y compris les fonctionnaires de la Dic, peuvent doubler la période de détention de 24 à 48 heures sans qu’un procureur ne l’autorise. Les enquêteurs peuvent ensuite demander qu'un procureur double cette période à 96 heures. Pour les cas impliquant des menaces à la sécurité de l'Etat, la période de détention peut aller jusqu'à 192 heures. Amnesty International a décrié ces longues périodes de détention qu’il juge ‘anormalement longues’».

VIOLENCE ET HARCELEMENT «Les autorités gouvernementales sont, parfois, harcelées, des détenus et des journalistes agressés bien que de tels incidents ont continué de baisser. En août 2014, la police à Dakar a arrêté Samuel Sarr pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation envers le chef de l'Etat, ainsi que d'autres crimes. Dans une mise en ligne, Sarr, qui avait servi dans le gouvernement de l'ancien président Wade, accusait le Président Macky Sall de corruption. En octobre, les autorités l’ont libéré sous condition».

CORRUPTION «Le gouvernement de Macky Sall a poursuivi ses efforts pour enquêter et demander des comptes à d'anciens fonctionnaires de l'administration Wade accusés de corruption. Néanmoins, l'impunité pour les crimes et les abus commis par des responsables gouvernementaux et de sécurité reste un problème.
Les autorités civiles conservent le contrôle effectif sur la police, la gendarmerie et l'armée. Mais le gouvernement n'a pas de mécanismes efficaces pour punir les abus et la corruption. Le Division des enquêtes criminelles (Dic) est en charge de l'enquête pour les abus de la police, mais a été inefficace dans la lutte contre l'impunité et la corruption dans la police».

«La maltraitance des enfants est courante, en particulier parmi les ‘talibés’. Dans certaines écoles coraniques, ces enfants sont exploités, maltraités physiquement et contraints à mendier dans les coins de rue. En janvier 2015, une étude menée par le groupe de travail du gouvernement sur la traite des enfants a révélé, sur la base d’estimations de 54 800 talibés dans la seule région de Dakar. De ce nombre, environ 30 100 ont été forcés à mendier. La plupart des talibés sont âgés d’environ 10 ans, les plus jeunes ont deux ans». Ibrahima SALL

:« Vous avez dit impunité ? » Par Birahime SECK du Forum Civil
« L’impunité est terminée dans ce pays et comme le président de la République l’avait dit, on ne protégera personne. Il va ainsi y avoir un suivi et les responsabilités seront situées... ».

Ces propos ont été tenus le 25 juin 2015 par le Premier Ministre, Monsieur Mohamed B. A. Dionne, lors de son face à face avec les députés. En évoquant le rapport 2015 de l’Inspection générale d’Etat sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes, il a également ajouté que « des courriers donnant des instructions de poursuites au garde des Sceaux sont signés».
Alhamdoullilah ! Devrons-nous nous exclamer, en toute sincérité. Mais hélas, les faits, dans le cas précis de l’impunité, nous ont démontré le contraire. En tout cas, jusqu’à hier, au moment où le Premier ministre répondait aux questions des députés.
En effet, on est en droit de se poser la question de savoir quel est le spectre de l’impunité dont parle M. Dionne. En l’écoutant, il a donné le sentiment que l’impunité ne concerne que l’administration « technique » (remplacement du préfet de Dakar, du Directeur régional des Impôts, du Directeur de l’Urbanisme, tous faisant les frais de l’affaire des habitations détruites à la Cité Tobago). Or, l’histoire toute proche nous rapporte que le ministre chargé de la Microfinance s’est violemment attaqué à des magistrats de la cour des Comptes en mission de vérification, sans qu’aucune sanction ne s’en soit suivie. Moins de quarante-huit heures plus tard, le gestionnaire du fonds concerné par la mission est convoqué : il refuse de se présenter au jour et à l’heure fixée par les vérificateurs. Aucune sanction. Y a t-il donc une impunité « politique » ? C’est à croire.
Toujours devant la représentation nationale, le Premier ministre a informé que des courriers donnant instruction de poursuites au garde des Sceaux sont signés et concernent le rapport 2015 de l’IGE. Quid des rapports précédents ? Ne s’agit-il pas là de poursuite partielle, voire d’une impunité sélective.
Pour rappel, en 2013, l’Inspection générale d’Etat a publié son premier rapport sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes. Ce rapport faisait état de manquements très graves. A ce jour, les personnes citées dans le rapport, ne sont nullement inquiétées. D’ailleurs, c’est dans ce rapport que les vérificateurs ont recommandé la création d’une Cour de répression des Infractions à caractère Economique et Financier (page 116). Elle n’a pas encore vu le jour.
Dans ledit rapport de 2013, plusieurs actes de mal gouvernances relatifs à la contractualisation de la gestion des services publics ou ceux relatifs aux pratiques de fraudes, d’abus, de gaspillage, de corruption et de blanchiment de capitaux ont été signalés par les Inspecteurs d’Etat. Pas de réaction du Président de la République
Concernant le King Fahd Palace (ex Méridien), par exemple, les Inspecteurs généraux d’Etat avaient constaté que la Société Hôtelière Africaine s’était vue confiée illégalement le contrat de concession parce que qu’aucun appel d’offre n’a été lancé. D’ailleurs les Inspecteurs généraux d’Eta avaient recommandé que l’Etat résilie le contrat et qu’un appel d’offre ouvert soit lancé. De plus, une situation qualifiée « d’inédite » avait été constatée par les mêmes Inspecteurs généraux d’Etat.
En effet, dans ce contrat, 50% du Revenu Brut d’Exploitation (RBE) est versé au gestionnaire, en sus de sa rémunération de sept millions (7 000 000 de francs CFA) par mois. Qu’est-ce qui a été fait au jour d’aujourd’hui ?
Il en est de même du Festival Mondial des Arts Nègres (FESMAN). Le rapport de 2013 renseigne que la participation sénégalaise était prévue, au départ, à la somme de cinq milliards (5 000 000 000 de francs CFA). Au finish, le FESMAN a coûté plus de quatre-vingt (80 000 000 000 milliards de francs CFA) au Trésor public, et donc, au peuple sénégalais. Il a même coûté plus, parce qu’en parcourant le rapport 2013 de l’IGE, il y est indiqué que le FESMAN a été financé au moyen de décrets d’avance, en ponctionnant des crédits destinés à des programmes et projets sociaux. A ce montant de 80 milliards de F Cfa, il faut ajouter 6 999 484 083 francs FCA représentant la contribution des autres Etats et organismes.
Ce rapport a été remis est et bel bien, selon la formule consacrée « sur la table du Président de la République ». Qu’en a-t-il fait ? Qu’est-ce qui a été fait depuis lors ? Quelles sont les responsabilités Délégué général, du Délégué général adjoint, de l’ancien ministre des Finances, de l’ancien ministre de la Culture et des présidents de commission du FESMAN ?
Quinze milliards (15 000 000 000) de francs CFA ont été empruntés, puis payés par l’Etat, mais logés dans le compte bancaire d’une société privée, alors qu’elle n’avait aucun lien contractuel avec le FESMAN.
Dans une campagne de lutte contre l’impunité, a-t-on le droit de taire et/ou de fermer les yeux sur des manœuvres frauduleuses impliquant trois autorités de l’ancien régime , qui ont causé à l’Etat du Sénégal un préjudice financier direct de trois milliards sept cent millions (3 700 000 000) de francs FCA ? Ce montant avait servi à acheter quarante (40) véhicules par l’Eta, sur la base de la production d’une fausse facture et d’un faux procès-verbal (PV) de réception: 20 Mercedes (6 Mercedes S600, 12 Mercedes S500, 1 Mercedes LS500 et 1 Mercedes E63) et 20 Lexus L460.L’IGE avait clairement demandé dans son rapport de 2013, que l’Etat doit être remboursé. L’a-t-il été
L’impunité ne concerne-t-elle pas la LONASE, et l’Autorité de Régulation des Télécommunication des Postes (ARTP) qui paie plus de 300 000 000 de francs de loyer par an alors qu’elle a commandé deux immeubles aux Almadies (de plus de 8 milliards) à un privé qui tarde à les livrer ? Et la Société Africaine de Raffinage (SAR) ? Et les conditions de délivrance des licences de pêche ?
Qu’en est-il du rapport de 2014 de l’IGE dans lequel SECURIPORT est cité ? Et de la Construction la Maison du Sénégal à New York ? Pour ce dernier cas, nous n’osons croire que c’est parce que Monsieur Macky Sall, Président de la République l’a inaugurée que le peuple sénégalais doit passer par pertes et profits, la surfacturation et la surestimation des frais architecturaux pour un montant d’un milliard huit cent millions de francs CFA (rapport 2014 de l’IGE).

Par ailleurs, un autre organe de contrôle, la Cour des Comptes, en l’occurrence, avait produit elle aussi plusieurs rapports qui ont mis à nu la mauvaise gestion de quelques dirigeants de sociétés. Parmi ceux-là, celui relatif à l’APIX, dirigée à l’époque par Madame Aminata Niane. Il n’y a pas eu de suite. Ni la concernant, ni concernant certains de ses collaborateurs. Au contraire, promue quelques temps après l’avènement de Monsieur Macky Sall à la tête de l’Etat, qui l’avait nommée Conseillère à ses côtés. N’a-t-il pas là un exemple d’impunité ?
La production de passeports avait coûté aux Sénégalais 118 milliards. Selon la Cour des Compte, avait signalé, en son temps, que la production attendue du contrat qu’avait signé l’Etat du Sénégal, était de dix (10) millions de passeport électroniques sur toute la durée du projet (20 ans), soit cinq cent mille (500 000) passeports électroniques par an. Or, les statistiques ont montré que de 2004 à 2007, la production totale cumulée était de 416.603 passeports. Force est de constater que l’ancien ministre de l’Intérieur cité dans cette affaire est également concerné par le cas SECURIPORT.
Monsieur le Premier Ministre, les sociétés, agences et autres organisations ayant fait l’objet de rapports par les corps de contrôle sont-ils, pour ceux dont la gestion a été décriée les endroits où on peut vivre en toute …impunité ?Birahime SECK Membre du Conseil d’Administration du Forum Civil

Y a-t-il un juriste dans le Mackyland?Par Papa Younous Sarr

Ainsi donc, le Sénégal, par un DIPLOMAIL daté du 17 juin 2015 signé de M. Coly Seck, Ambassadeur Directeur de Cabinet au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, a réagi à l’avis du Groupe de travail de l’Organisation des Nations-Unies sur la détention arbitraire adopté au cours de la session du 20 au 29 avril 2015 qui lui a été notifié le 25 mai 2015, étant rappelé que l’avis n’est pas susceptible de révision.
On remarquera d’abord que le Ministre n’a pas jugé la chose suffisamment importante pour signer lui-même. Il fait signer son Directeur de Cabinet.
Cela est important car il apparaît très clairement que l’Ambassadeur Directeur de Cabinet n’a jamais passé une seule journée à écouter un cours de droit. Aussi sa note est bourrée de ‘’fautes de droit’’, si l’on peut dire, que ne commettrait pas un étudiant de 2ème année.
Rappelons que la requête de Karim Wade a été déposée le 1er avril 2014 au Secrétariat du Groupe à Genève. Elle fut signifiée à l’Etat du Sénégal le 25 juin 2014. Tous les documents reçus par la suite dans la cause lui ont été notifiés le 25 juin 2014, cela donnait à l’Etat un délai de 2 mois, 60 jours, pour répondre. Ce délai expirait le 24 août 2014 qui était un dimanche, le Sénégal avait encore 24 heures, donc jusqu’au 25 août 2014. Or il n’a déposé une réponse que le 26 août, soit hors délai.
Le Sénégal attend donc que lui soit notifiée le 25 juin 2015 l’avis du Groupe de travail du 20 avril 2015, clôturant la procédure pour tenter par le DIPLOMAIL du 17 juin 2017 qui est un résumé de la note émise le 29 mai 2015, de faire revenir le Groupe sur l’Avis émis.
Tenez. Pour justifier le retard du Sénégal à répondre dans les délais à la requête initiale de Karim Wade il est bon de rappeler que sa demande ayant été, à bon droit, jugée irrecevable, le Sénégal avait déclaré cependant que cette décision était discriminatoire dans la mesure où, dans un cas qu’il cite et qu’il appelle, à tort, jurisprudence, le cas de l’Etat du Burundi dans une affaire qui l’opposait à un de ses citoyens, François NYAMOA, la Commission aurait reçu la réponse de l’Etat du Burundi malgré un retard dans son dépôt.
D’abord il n y a jamais ou presque jamais deux cas identiques en droit. Au surplus un seul cas n’établit pas une jurisprudence. Là, M. l’Ambassadeur devrait relire ou lire la définition du mot ‘’jurisprudence’’, même dans le Larousse si le recours aux livres de droit le rebute.
La jurisprudence est le droit élaboré par les juges dans la pratique, par la constance de leur position dans de nombreuses décisions, par opposition au droit régalien immuable dans la durée de la loi qui ressort des textes de loi. C’est bien parce que même la simple jurisprudence ne suffit pas qu’on évoque la notion de ‘’jurisprudence constante’’ qui peut, elle-même, faire l’objet d’un ‘’revirement jurisprudentiel’’.
Sans revenir sur un débat clôturé prenant le prétexte du DIPLOMAIL, nous allons montrer les incongruités juridiques du Sénégal qui, avec candeur, demandait qu’il ne lui fut pas tenu rigueur de son retard dans le dépôt de sa réponse, sans d’ailleurs la moindre explication sur les causes de ce retard.
Finalement, il demandait, par son ambassadeur, au Président du Groupe, de recevoir sa délégation au cours de la session de la Commission du mois d’Août.
La lettre du Sénégal résumant sa réponse officielle du 29 mai 2015 reproche au Groupe d’avoir considéré, ‘’sans preuve’’, y lit-on, que la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite est une juridiction d’exception dont les arrêts ne sont pas susceptibles de recours. Et d’ajouter que cette affirmation s’avère non fondée puisque M. Karim Wade a interjeté ‘’appel’’ de ‘’son jugement’’ en saisissant la Cour Suprême.
Pour être indulgent il y a au moins 4 fautes de droit dans ce seul paragraphe.
Une juridiction d’exception est celle qui déroge au droit commun. Par nature la CREI est en marge de l’ordre judiciaire de droit commun qui comprend de bas en haut le Tribunal d’instance et le tribunal de Grande Instance, la Cour d’Appel qui juge les appels contre les décisions des tribunaux d’instance. Le droit d’appel est de principe car il structure même l’institution judiciaire. C’est pourquoi on parle de double degré de juridiction. Le droit d’appel fait partie des voies de recours dites ordinaires, les autres étant l’opposition et la tierce opposition.
Des ONG, comme la RENCONTRE AFRICAINE DES DROITS DE L’HOMME, RADDHO, la LIGUE SENEGALAISE DES DROITS DE L’HOMME, LSDH et la FEDERATION INTERNATIONALE DES DROITS DE L’HOMME, FIDH ont, dans une déclaration commune estimé que la CREI est une juridiction d’exception qui viole les droits de la défense et ne garantit pas un procès équitable, une juridiction qui viole la présomption d’innocence et refuse le droit à l’appel ou double degré de juridiction.
Le Gouvernement du Sénégal n’a jamais répondu en son temps à ces remarques.
Pour notre auteur, rappelons que les décisions de la Cour d’appel s’appellent des arrêts. Elles sont susceptibles de pourvoi devant la Cour de Cassation de la Cour Suprême, seulement si le droit est violé dans la procédure, la motivation ou l’interprétation. C’est pourquoi la cassation est une voie de recours extraordinaire.
Les arrêts de la CREI ne sont susceptibles d’aucun recours ordinaire. C’est la loi N° 81-53 du 10 juillet 1981 créant la CREI qui limite les recours ainsi qu’il suit :
- au niveau de la Commission d’Instruction, l’article 13 dispose : les décisions de la Commission d’Instruction ne sont susceptibles d’aucun recours. Mais, exception dans l’exception, en cas de non lieu, l’arrêt de non lieu peut être frappé d’appel devant la CREI par le Procureur Spécial mais pas par le prévenu. On reste ébahi devant une telle iniquité, un tel déséquilibre entre deux parties qui sont sensées être à égale distance des juges.
- au niveau des voies de recours contre les arrêts de la Cour l’Article 17 limite les recours à la cassation.
L’auteur de la lettre du Sénégal ne semble décidément pas avoir lu la loi du 10 juillet 1981.
Il écrit ‘’assurément, cette affirmation s’avère non fondée puisque M. Karim Wade a interjeté appel de son jugement en saisissant la Cour Suprême. Trois fautes de droit dans une même phrase :
1. M.Karim Wade n’a pas ‘’interjeté appel’’ mais ‘’s’est pourvu en cassation’’ ;
2. M. Karim Wade, stricto sensu, a saisi la Cour de Cassation et non la Cour Suprême. Même s’il est vrai que la première est dans la deuxième, les deux ne se confondent pas, pas plus qu’on ne confond l’œuf et la poule même si l’un est dans l’autre.
L’auteur fait une grave confusion entre un pourvoi devant la Cour Suprême qu’avait exercé Karim par suite du refus du Greffier en Chef qui, requis le 22 avril 2013 pour inscrire un pourvoi contre le refus de la Commission en date du 17 avril 2013 de recevoir son recours, avait refusé à son tour et l’arrêt condamnant Karim Wade le 23 mars 2015, frappé d’un pourvoi en cassation du prévenu et actuellement pendant devant la Cour de Cassation.
Le premier pourvoi avait été déclaré recevable par la Cour Suprême avant qu’un rabat d’arrêt abusif n’intervienne opportunément et un arrêt interprétatif du Conseil Constitutionnel ne vienne statuer ultra petita en allant bien au delà de la demande incidente de la Cour Suprême qui demandait simplement un avis de conformité ou non d’une décision, prétexte saisi par le Conseil Constitutionnel pour légitimer la CREI et la déclarer conforme à la Constitution.
3. L’auteur, parlant de Karim Wade dit ‘’son jugement’’ faisant allusion à arrêt du 23 mars 2015 qui l’a condamné à 6 ans de prison et de lourdes amendes.
Enfin, baroud d’honneur, l’auteur ajoute que le Groupe de travail n’a pas pour vocation de se prononcer sur la légalité ou la légitimité de la CREI. En disant cela il enfonce une porte ouverte car le Groupe dit très clairement que son propos n’est pas de se prononcer sur ces questions de légitimité mais d’apprécier si le Sénégal a respecté ou non ses engagements qui découlent des conventions et traités qu’il a signés, promulgués et intégrés dans son droit interne.
A ce sujet il est curieux de constater que la lettre du Sénégal, comme la réponse du 29 mai 2015, reste muette sur les violations internationales constatées par le Groupe de travail telles que l’inobservation totale ou partielle des normes internationales relatives au droit à un procès équitable établies par la Déclaration universelle des droits de l’homme, DUDH, ainsi que les instruments pertinents acceptés par le Sénégal et leurs principes, de même les ONG, notamment la Fédération Internationale des droits de l’homme, FIDH, la Rencontre Africaine pour la défense des droits de l’homme RADDHO et la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples, CADHP et du PIDCP.
Décidément l’Etat du Sénégal et ses avocats ne semblent pas trop à l’aise avec le droit international public.
Nous avons dit que la demande de l’Etat du Sénégal était dilatoire car il avait largement le temps de développer tous ses arguments dans sa réponse, même irrecevable, du 29 mai 2015 et dans son résumé, le DIPLOMAIL du 17 juin 2015. Qu’est ce qu’il peut dire de plus qui ne put être dans ces deux documents ?
Ces deux documents étant vides et hors de propos, tout se passe comme si l’Etat du Sénégal avait été lâché par ses tonitruants avocats qui n’ont que l’injure à la bouche, à défaut d’arguments juridiques car on ne me fera pas croire qu’aucun de ces avocats grassement payés n’avait songé, un seul instant, inscrire dans son calepin ou sa tablette la date limite de dépôt de la réponse à la requête déposée par Karim Wade devant le Conseil des Droits de l’homme et son Groupe de travail sur la détention arbitraire. A moins qu’il ne s’agisse d’une astuce d’avocats sans arguments qui ont préféré laisser passer sagement les délais pour ne pas se couvrir de ridicule devant le monde entier. Doctorant en droit

CÉRÉMONIE DE REMISE DE CHÈQUES :Le Faise dégage 600 millions pour 122 projets

http://lasquotidien.sn Le Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (Faise) a réalisé, hier, le rêve de nombreux expatriés, en donnant un début de matérialisation à leurs ambitions d’investir au Sénégal. Au total, 122 projets ont été sélectionnés et leurs promoteurs financés pour un montant global de 600 millions de F Cfa.

Malgré le mois de Ramadan qui inspire de nombreux reports de manifestations, les Sénégalais de l’extérieur ont bravé les rayons accablants du soleil de ce vendredi pour répondre massivement à l’appel de Nata Samb Mbacké, Administrateur du Faise depuis 2013. Le Faise est un fonds de financement et de garantie, créé le 11 juin 2008. Sa mission est de «promouvoir les investissements productifs des Sénégalais de l’extérieur disposant d’un minimum de ressources financières et désireux de réaliser leurs projets sur l’ensemble du territoire national». Ainsi, après la première phase, qui avait permis le financement de 116 projets, c’est dans un hôtel de la place que le Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (Faise) a convié, hier, les bénéficiaires de cette seconde phase de financement. À cette occasion, 122 promoteurs de projets ont chacun reçu, des mains des initiateurs de la manifestation, une attestation prouvant que le projet va bénéficier de soutien du Faise. Pour Bakasso Gassama, directeur de l’Appui à l’investissement et aux projets à la Direction générale des Sénégalais de l’extérieur, 600 dossiers ont été déposés et après études, ce sont ces 122 qui sont retenus. Les heureux bénéficiaires, par la voix de leurs représentants qui se sont relayés le micro, ont grandement magnifié le geste du gouvernement du Sénégal qui, selon eux, concourt «à la promotion des investissements productifs des Sénégalais de l’extérieur». Invité à partager ses émotions, le porte-parole des récipiendaires, après avoir formulé les remerciements usagers, va cependant demander au Gouvernement du Sénégal d’augmenter le montant destiné aux financements des Sénégalais de l’extérieur.

Selon Pathé Ndiaye, même s’ils se trouvent en dehors du Sénégal, il n’en demeure pas moins qu’ils sont des Sénégalais à part entière et doivent, de ce point de vue, bénéficier des aides de l’État. Une sollicitation reprise par la représentante des Sénégalais basés aux Usa. «Le président Macky Sall a déjà fait des efforts considérables mais qui ne suffisent pas. Avoir un million au Sénégal et avoir un million aux Usa, ce n’est pas la même chose, le pouvoir d’achat n’est pas le même. C’est pourquoi nous voulons que le montant soit revu à la hausse», a-t-elle martelé.

Prenant la parole, Nata Samb Mbacké, administrateur du Fonds, va remercier le chef de l’État, prenant la peine de préciser que «Macky Sall a triplé» le montant des fonds alloués à l’appui des Sénégalais de l’extérieur. «Le président Macky Sall a fait passer l’enveloppe de 340 millions à 3 milliards de F Cfa. Saluons les efforts qu’il a faits et encourageons le à faire davantage», observe l’administrateur. Avant d’ajouter, à l’endroit des nouveaux promoteurs, «il ne faut pas également oublier qu’il s’agit d’un prêt qui doit être remboursé. En remboursant, nous permettons à d’autres d’avoir la chance d’être appuyés».

Mankeur Ndiaye wanted Avant le démarrage de la cérémonie, le maître de cérémonie avait, à plusieurs reprises, annoncé l’arrivée imminente du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur ou de son représentant. Jusqu’à la fin de la manifestation, personne ne verra l’ombre de Mankeur Ndiaye. Celles de Souleymane Jules Diop et de Sory Kaba non plus. Le secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur et le Directeur général des Sénégalais de l’extérieur ont, pour la première fois depuis longtemps, manqué l’occasion de se marcher dessus. Interpellée sur les absences de la tutelle, Nata Samb Mbacké a préfèré ne pas s’épancher sur le sujet. Toutefois, selon nos informations, c’est la conséquence de la cacophonie qui prévaut aux affaires étrangères où les deux ministres ne s’adressent même pas la parole.

Le TEC- CEDEAO peut être un instrument positif pour tout le monde
http://www.lejecos.com Abdou Khadre Dieylani Niang a déclaré ce 25 Juin lors d’un atelier d’information et de sensibilisation des médias sur le TEC-CEDEAO organisé par la GIZ que le Tarif extérieur commun (TEC) peut être un instrument positif pour tout le monde.

Selon le Directeur de la Règlementation et de la Coopération internationale de la direction générale des douanes, le TEC est un mécanisme de taxation des produits extérieurs lors de leur entrée dans un marché de consommation donnée ou dans une zone donnée. On l’appelle Tarif parce qu'il reprend l’ensemble des droits appliqués aux marchandises importées, ensuite Extérieur parce que s’appliquant aux produits extérieurs à la communauté et enfin Commun car c’est le même tarif pour tous les Etats membres appartenant à l’Union douanière.
Le colonel Niang a montré les nombreuses opportunités du Tec tels que l’abaissement de la fiscalité des intrants agricoles, la forte fiscalité des industries textiles de même que le vaste marché de consommation (CEDEAO 308 millions). Mais également l’augmentation des échanges intracommunautaires, la protection plus forte des filières locales (savonneries, textiles, agro-business, dont le droit de douane est porté à 35%) en vue accroissement de la compétitivité des produits locaux et aussi les priorités accordées aux industries qui font la remontée des filières (ex: aviculture).
Il a précisé que le TEC CEDEAO offre une protection nominale plus forte (13,12%) que le TEC UEMOA (11,93%). Ainsi le Tarif extérieur commun de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) va disparaitre et naturellement tous les pays de cet espace ont été entièrement impliqués au processus de conception et d’adoption du TEC de la la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Pour rappel depuis 2000, l’Uemoa a crée son propre TEC qui se fonde sur quatre catégories tarifaires (0%,5%,10%,20%) et la CEDEAO a conçu son TEC sur la base du TEC de l’Uemoa en reprenant ses catégories de quatre tarifs mais en y ajoutant un cinquième (35%). Fatou Blondin Cissé

RECASEMENT DES MARCHANDS AMBULANTS :La mairie de Dakar livre un centre commercial de 3 000 places

http://www.enqueteplus.com La ville de Dakar a mis sur pied un site de recasement de 3 000 places pour les marchands ambulants. Après un consensus sur les prix d’attribution, et les délais d’inscription, le promoteur immobilier MADS invite les ambulants à venir s’approprier ces nouveaux sites.

Une bonne nouvelle pour les marchands ambulants, après la vague de déguerpissements qui les ont frappés. La mairie de Dakar met à la disposition des tabliers de la capitale un centre commercial de 3 000 places. C’est l’aboutissement de négociations qui ont débuté en 2010, entre les marchands ambulants et la ville de Dakar pour un recasement sur le site Petersen, précisément à Félix Eboué. «On avait négocié avec la ville de Dakar pour recaser les marchands sur différents sites ciblés. Mais la mairie avait annoncé des prix sur lesquels les marchands n’étaient pas d’accord », a déclaré Arouna Niang, porte-parole du jour.

Selon M. Niang, il était retenu la somme de 2 millions 250 mille. Un prix que les ambulants avait jugé très cher. Finalement, le promoteur MADS a consenti à une réduction. «Le promoteur a accordé des remises exceptionnelles sur les prix de vente, selon les niveaux. Réduction de 100 000 F CFA sur le coût d’une cantine et d’un box au premier étage. Réduction de 200 000 F CFA au deuxième étage et de 300 000 F CFA au troisième étage », a expliqué le porte-parole du jour. Les marchands avaient également demandé au promoteur de réduire le taux des apports fixé à 25% du prix de vente, avec un paiement étalé sur 24 mois. Ce que la MADS a appliqué, en ramenant les apports à 20%. Par ailleurs, les marchands ambulants ont jugé très court le délai d’inscription qui était fixé au 20 juin. La MADS a accepté de reporter la clôture des inscriptions au 30 juillet 2015.

Pour plus de transparence dans l’attribution des cantines et box de recasement, les marchands ambulants exigent une commission de veille pour que seuls les marchands recensés, en 2010, puissent rejoindre en premier le site. Le représentant du promoteur immobilier appelle les commerçants à venir massivement s’inscrire. Ndiaga Fall les incite à verser leurs apports au plus tôt pour bénéficier de ce nouveau site.HABIBATOU TRAORE (STAGIAIRE)

Lutte contre la torture : Seydi Gassama préconise «une réforme du Code de la justice»

http://www.seneweb.com «Il y a une banalisation de la torture, comme c’est le cas des jeunes de Colobane à qui on a reproché de tuer un policier. On les envoie en Cour d’assises, alors que pour les policiers ou les militaires qui ont commis des meurtres, c’est le tribunal correctionnel», a déploré Seydi Gassama, le représentant d’Amnesty International au Sénégal.
Dans les colonnes de L’Observateur, il dénonce la torture sous toutes ses formes : «Mamadou Diop, Kékouta Sidibé, Basirou Faye, Malick Bâ etc. tous décédés à la suite d’actes de torture restés impunis. La plupart de ces cas sont classés sans suite», mentionne le journal.
Seydi Gassama de sévèrement mettre en cause l’Etat du Sénégal : «La plastique fondue et le fameux «Water boarding» ou la simulation de noyade que l’on dénonce à Guantanamo, l’armée sénégalaise l’a pratiquée en Casamance en 1988», a révèle représentant d Amnesty, qui insiste : «Il faut instaurer des contrôles indépendants des centres de détention, faire des enquêtes indépendantes sur les allégations de torture et il faut, enfin, une réforme du Code de la Justice».

Sénégal Airlines-AG: lundi de tous les dangers pour la compagnie

http://www.pressafrik.com «Depuis le début du ramadan, le personnel n’a pas fait trop de bruit parce que nous étions tenus par un impératif qui est la certification des comptes de 2014. Cette certification a été achevée grâce à Dieu, ce qui fait que le Conseil d’administration va se tenir ce lundi 29 », annonce le Secrétaire général du collège des délégués. Ibrahima Ndiaw d’assurer que ladite rencontre sera doublée «d’une Assemblée Générale (AG) ». Et, à l’issue desquelles, «la décision sera prise par l’Etat du Sénégal de passer majoritaire. Une fois passée majoritaire, l’Etat prendra sur lui soit de revendre une partie de ses actions à un repreneur stratégique ou tout bonnement de fermer la compagnie », a soutenu ce dernier sur la Rfm.
Lundi de tous les dangers donc pour la compagnie en ce sens que «l’Etat aura toute la latitude de pouvoir décider de son avenir». Dié BA

Pour les victimes de la Cité Tobago : ce que le Premier ministre a dit devant les députés est tout sauf la vérité

http://www.actusen.com Les populations de la Cité Tobago rendue tristement célèbre par les opérations de démolition des habitations jouxtant le mur de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor étouffent de rage contre le Premier ministre et son Gouvernement.

En effet, par la voix de Médoune Seck, ces populations restent convaincues que tout ce que Mahammad Abdallh Dionne a dit devant les députés de l’Assemblée nationale relève du mensonge.

“Quand il a dit que les 75% des habitations étaient des fondations, il raconte tout sauf la vérité. Lorsque le Premier ministre déclare également que nous avons acquis nos terrains à deux millions F Cfa, l’unité, c’est n’importe quoi”, s’indignent ces populations sur les ondes de la Rfm.

Pour rappel, après les centaines de maisons en construction dans la Cité Tobago, un ultimatum a été fixé aux populations qui se sont déjà installées dans leurs habitations, pour vider les lieux. Et ce, avant le 17 juillet prochain.

Moubarack LO sur son alliance stratégique avec Idy : «Oui, mais lui c’est lui, moi c’est moi !»

http://www.dakaractu.com Ancien proche collaborateur du Président Macky Sall pour avoir été son directeur de Cabinet adjoint, devenu depuis lors allié « stratégique » du Président de Rewmi, Moubarak Lô tient, tout de même comme à la prunelle de ses yeux, à sa casquette de « membre de la société civile ». Son compagnonnage avec Idrissa Seck qu’il assume lui va à merveille, mais précise-t-il, « chacun travaille de son côté ». L'invité du Grand Jury de marteler que « lui c’est lui, moi c’est moi! » Autrement dit, cette posture lui permet, fait-il remarquer, d’élever sa voix toutes les fois qu’il le juge nécessaire.
Tout de même, précise Moubarak Lô, Idrissa Seck est bien l’homme de la situation pour son discours porteur et son engagement. Quant au caractère d’homme politique « suffisant » qui alourdirait la marche de son nouveau collaborateur, il déclare ne point accorder d’importance majeure à de telles rumeurs. « Idrissa Seck… Je ne crois aux rumeurs. Il nous faut un Président fort et des institutions fortes. Je préfère un Président suffisant qui fait des résultats qu’un Président nonchalant qui ne fait rien ».
La défaite du Président Macky Sall en « 2017 », Moubarak Lô la suppose possible. « Tout dépend, selon lui, des scénarii ». L’homme de déclarer sa certitude d’un second tour, même si le Ps venait à s’allier avec lui...

MOUBARAK LO CHAHUTE LE PSE : « C’est du copier-coller… Maintenant, ce sont les amis avant la patrie… Il y aura d'autres DC»

http://www.dakaractu.com Devra attendre encore longtemps, celui qui compte voir le Sénégal se développer par le truchement du « Plan Sénégal Émergent ». C’est du moins l’avis de Moubarak Lô.
Le leader politique, nouvel allié d’Idrissa Seck estime que le régime du Président Macky Sall est truffé de slogans que la pratique quotidienne vide de tout leur sens. Ce qui est visible, selon l’invité du Grand Jury, c’est que la Présidence est devenue une annexe de l’Apr et que le parti est désormais plus important que la patrie. Pire, dit-il, « c’est les amis avant la patrie ». Moubarak Lô de déplorer que les « fonds politiques chiffrés en milliards soient utilisés » pour régler les questions de transhumance. « Ceci, regrette-t-il, développe la corruption, la concussion... » Une manière subtile de critiquer le Président Macky Sall qu’il accuse d’avoir le défaut de toujours prendre des décisions à la va-vite. La dernière décision de son ancien collaborateur de changer, pour la cinquième fois, de directeur de Cabinet, ne l’’agrée point. L’ancien DC adjoint s’étonne et déclare, connaissant l’homme, « qu'il y en aura peut-être d’autres encore. »
« Le directeur de cabinet, dit-il, c’est le premier collaborateur du Président de la République. Je ne pense pas qu’on puisse avoir 7 hommes de confiance. Il ne prend pas la peine de penser ses décisions avant de choisir. Ceci ne se passe dans aucun pays au monde. Il aurait dû prendre un DC qui puisse l’aider à gérer les dossiers de l’Etat comme il faut. Un DC doit être un cadre de l’Etat et non un politique! »
Revenant au Pse, Moubarak Lô juge qu’il s’agit juste d’un copier-coller et qu’il n’a pas été fait de manière interne. « On aurait pu donner le même programme au Ghana. C’est du copier-coller. Si des réformes profondes ne sont pas faites, le Pse ne va pas fonctionner... »

Projet de loi de BBY:Les précisions de Moustapha Diakhaté.

http://www.pressafrik.com Le projet de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une nécessité, et n’aura aucun impact négatif sur la coalition de la majorité présidentielle. Cet avis est celui de Moustapha Diakhaté, le président de ce groupe, qui revenait sur les motivations de ce projet de loi.

Le président du groupe parlementaire Benno bokk yaakar (Bby) est convaincu que la proposition de loi, portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, n’aura aucun impact sur la cohésion de leur groupe. Et pour cause, tous ses membres sont libres d’avoir une opinion. «Il n’y aura pas de scission dans le groupe Benno bokk yaakar. Parce que ce groupe n’est pas une caserne et donc, les députés sont libres d’exprimer leur point de vue».
Selon lui, ce projet de loi, s’il passe, ne fera que rétablir un tort causé par la politique politicienne de Me Abdoulaye Wade : «Dans l’histoire de l’Assemblée nationale, de 1966 à 2000, la règle pour créer un groupe parlementaire était au moins de disposer de 1/10ème du nombre de député», rappelle-t-il. Et de poursuivre : «Et cette règle a été rompue en 2001 ou 2002, lors de la première magistrature de Me Abdoulaye Wade. A l’époque, après les élections législatives, l’Afp de Moustapha Niasse, avait 11 députés, et a noué des alliances pour constituer un groupe parlementaire. Le Parti socialiste avec 10 députés t ne pouvait pas prétendre en avoir».
Pour lui, c’est pour éviter que le Parti socialiste (Ps) ne s’allie avec l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) que l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade avait initié cette modification : «La crainte du Parti démocratique Sénégalais (Pds), à l’époque, c’était une jonction entre l’Urd et le Ps. Pour empêcher cette jonction, le Pds a fait baisser le nombre de députés requis de 10 au lieu du 10ème. Donc ce n’était pas pour des soucis de démocratie mais un calcul simplement», a-t-il conclu.Ousmane Demba Kane

Hélène Tine:«Cette réforme est un recul démocratique»

http://www.pressafrik.com Hélène Tine ne votera pas la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Selon elle, elle ava à l’encontre des valeurs démocratiques prônées par les Assises nationales.

«J’ai pris part aux assises nationales, et je pense que c’est important qu’aujourd’hui, nous puissions ne pas opérer ces reculs démocratiques pour passer de 10 à 15 députés», a déclaré Hélène Tine. Elle se prononçait sur le projet de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, que s’apprêtent à présenter des députés du groupe Benno bokk yaakar.
Selon elle, les raisons données pour selon lesquelles cette proposition purement pour un souci de conformité avec la Constitutions ne sont pas valables : «Cette proposition de loi, soi-disant pour être en phase avec la Constitution qui a été tripatouillée pendant 12 ans, que nous avons tous dénoncé et dont nous attendons une lecture pour la ramener à ce que le peuple désire, nous disons que cela est inacceptable».
Et Hélène Tine de prévenir les conséquences que cela pourraient amener : «C’est la raison pour laquelle nous avons dit que nous serons à ce rendez-vous, pour dire à nos collègues de regarder dans un passé récent, ce que ces démarches de loin déconsolidantes, ont amené comme résultat. C’est-à-dire un déphasage avec le peuple».Ousmane Demba Kane

Modification du règlement intérieur de l’Assemblée : le Ps va –t-il avaler la couleuvre ?

http://www.dakarposte.com Dakarmatin L’Apr manoeuvre sérieusement et prépare sa séparation d’avec le Ps. Et pour ne pas avoir de surprises désagréables tous les moyens sont bons pour étouffer les socialistes. En atteste la derniére proposition de loi concoctée par les officines apéristes visant à modifier le réglement intérieur de l’assemblée nationale.
la proposition de loi N° 13/2015 modifiant la loi N° 2002-20 modifiée du 15 Mai 2002 portant règlement intérieur de l’assemblée nationale stipule dans son alinéa premier de l’article 20 une augmentation du nombre de députés nécessaire pour constituer un groupe parlementaire. Ce nombre passe de 10 à 15.
Manifestement une telle réforme vise à rendre plus difficile l’expression démocratique consistant à se constituer en groupe parlementaire n’a jamais été envisagé lors de nos différents échanges en collaboration avec le forum civil et l’APNAC soutient Thierno Bocoum. Au contraire, le fait d’avoir ramené le nombre de député à 10 avait toujours été évoqué comme une avancée démocratique. Aujourd’hui la volonté du Président de la république, à travers ses députés, semble avoir jugé nécessaire de tout faire pour empêcher à l’opposition de créer des groupes parlementaires et ainsi imposer une contradiction démocratique au sein de l’hémicycle ajoute le député de Rewmi
Plus grave , la même proposition de loi intègre en son article 20 un cinquième alinéa qui dispose que «Le député, qui démissionne de son groupe ne peut, en aucun cas, s’affilier à un autre groupe parlementaire au cours de la législature»
Cette disposition signifie que le député n’a plus la liberté de se retrouver dans un groupe qu’il aura choisi après avoir démissionné de son groupe. On remet ainsi en cause le droit de démissionner et de se retrouver dans un groupe de son choix.
Le but politique est trés clair, empêcher certains alliés de se constituer en groupe mais également aux opposants de compter sur l’apport de députés déçus de la majorité pour constituer un groupe parlementaire. Cela constitue manifestement un recul démocratique inacceptable martéle Thierno Bocoum.
Et déja en travaux de commission certains députés n’ont pas hésité à déchirer cette proposition de loi.

Le Parti socialiste l’un des poids lourds qui a porté la candidature de Macky Sall au second tour de la présidentielle de 2012, n’écarte pas de quitter la majorité si les initiateurs ne retirent pas ce projet de loi. "Les députés du Ps vont démissionner du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar si ce projet de loi n’est pas retiré", a averti avec hargne Barthelemy Dias, député-maire de Mermoz-Sacré cœur lors d’une conférence de sa municipalité. Dans les colonnes de L’As, sa camarade de parti, Aïssata Tall n’en dit pas moins. D’après le député-maire de Podor "cette loi est scélérate puisqu’elle entrave la liberté d’association au sein du Parlement".
Bien que membre de l’Apr, le député Abdou Khadre Mbodj s’oppose aussi au vote de cette loi. Adja Dieynaba Ndiaye, membre de l’Apr, a elle, annoncé sa démission pour dénoncer cette proposition qu’elle qualifie de recul démocratique. "J’ai trouvé cette proposition anti-démocratique. Elle est aux antipodes des idées de ruptures promises à l’Assemblée nationale. L’objectif de cette loi est de régler des problèmes purement politiques. Il y a eu des antécédents et Macky Sall avait fait les frais d’une telle mesure. Ce n’est pas normal qu’on reproduise le même procédé. Le député ne doit pas être ligoté. Nous sommes des représentants des populations et non d’un quelconque homme politique (…) Je ne me sens plus en phase avec la manière de fonctionner de Bby. Il vaut mieux être seul que d’être mal accompagné. Désormais, je suis non-inscrite", a-t-elle laissé entendre.
De maniére officielle le Ps ne s’est pas encore prononcée. Les socialistes sont ils prets à avaler cette couleuvre qui manifestement vise à les étouffer ? La semaine prochaine nous serons édifiés. Pour l’heure l’avenir de Benno Bok Yakaar s’écrit en pointillé.
Khalifa Dia, le maire de Guéoul, nommé ministre-conseiller

http://www.dakaractu.com Khalifa Dia, le maire de Guéoul et coordonnateur de l'Apr dans le département de Kébémer a été promu ministre conseiller auprès du président de la République Macky Sall.
La décision de sa nomination a été prise par le président de la République lui-même et selon des sources, Khalifa Dia a eu ce poste grâce à son engagement et ses compétences dans les tâches qui lui sont confiées.

Me Djibril War : « Avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, les socialistes étaient affamés »

http://www.seneweb.com Impitoyable et très agressif, Me Djibril War a jeté en pâture les responsables du Parti socialiste. Cela, sans une once de pitié. Président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, invité comme panéliste à une rencontre initiée ce samedi 27 juin par les jeunes de l’alliance des Jeunesses républicaines de la Vallée (Jrev), il a estimé que la Coalition Bennoo bokk yakaar (Bby) n’a été que trop profitable aux socialistes. Aujourd’hui, où d’aucuns s’attendent à la sortie du Ps de Bby lui dénonce l’ingratitude des socialistes à l’endroit de l’Apr qui, selon lui a tout fait pour eux.
«Un parti qui a été étalé au premier tour qui ne fait même pas ce que Macky Sall a eu au premier tour (26%) qu’on ne tente pas de me faire croire que ce sont les voix du Ps qui ont amené Macky Sall au palais, quand même. Je vais vous dire une chose, des gens comme moi dans le parti tiennent Macky Sall comme responsable de tous ces problèmes-là. Le président qui a privé ses militants de la première heure, ses premiers compagnons, au nom de l’unité conformément au sigle de notre parti l’Alliance pour la République (…). Vous venez au premier tour, on vous étale raide, Abdoulaye Wade vous enterre, Macky Sall vous déterre, vous nettoie, vous parfume vous devenez trop gracieux maintenant et chacun part de son coté. C’est ça la dignité d’un parti ? Un parti qui a fait 40 ans de pouvoir et qui a fait 12 ans de galère ?», s’est interrogé Me Djibril War.
«Il fallait les voir, les os commençaient à sortir de leurs mâchoiresFaisant allusion au Ps dont il assimile à un ‘’microbe’’ qui a évolué que «dans un milieu qui lui est favorable», il rappelle comment ils étaient affamés à l’arrivée de Macky Sall au pouvoir et des avantages qu’il leur a accordés. «Il fallait les voir, les os commençaient à sortir de leurs mâchoires. Tanor est là en tant que …, moi je ne sais même pas. Mais, il faudrait bien que le jour où ils vont quitter le parti qu’ils nous disent ce qu’ils ont reçu de l’Etat pour cette période-là. Il y en a qui gagnait presque 10 millions par mois ou 20 millions par mois. Mais on va faire quand même les comptes. Ah oui, pour que les Sénégalais sachent en fait qu’il ne s’agit pas seulement de boire à la soupe, de broyer les os, de renverser le bol et d’y jeter un caillou et dire merci aux Sénégalais et que cela soit impuni. Non ! Les sénégalais sont très encrés aux valeurs. Le jour où la force du Ps, Khalifa Sall et autres vont quitter le pouvoir, ils sauront qui sont les Sénégalais. Voilà un peuple très encrés aux valeurs et qui n’a que faire de la lâcheté, la traitrise et la trahison», martèle le député apériste.
Me Djibril War d’inviter les socialistes à dévoiler «ce qu’ils ont coûté aux contribuables. Avec le président, je ne sais pas… le super ministre, M. Tanor Dieng, ce qu’ils nous coûtaient, leurs Directeurs généraux, leurs ministres et tout cela (…). Je crois que les journalistes seraient bien inspirés à demander à Tanor Dieng à quoi il sert. Est-ce pour amuser la galerie ? Est-ce un assistant technique venu des pays développés pour assister le président et l’encadrer ? J’aurais respecté le Ps si, juste après le premier tour, après leurs chiffres de 11% que je respecte beaucoup, qu’ils disent que non, nous sommes nés pour gérer le Sénégal. Donc, gérer bon vent nous allons à l’opposition. Mais non ! Ils se sont mis à plat. Et maintenant, après l’aplatissement, ils ont eu une vingtaine de députés à l’Assemblée nationale, des Dg par ci, par là, des postes. Aujourd’hui, Macky Sall, ne leur doit rien. (...). Nous sommes des libéraux sociaux. Il faudrait demander aux Socialistes qui disent qu’ils sont encrés dans valeurs socialistes pourquoi ils ont voulu être les garçons de course de leur fils et neveu Macky Sall qui, après 3 ans dans l’opposition, les a étalés. Je crois que c’est cela la question», conclut-il.Youssoupha MINE

Me Djibril War : « Le groupe parlementaire n’est pas une obligation dans les institutions parlementaires »

http://www.seneweb.comA quelques heures de la rencontre des parlementaires qui doivent plancher sur le projet de loi portant modification du règlement intérieur et relatif à la constitution de groupe parlementaire, certains acteurs politiques continuent de s’agiter pour dénoncer cette volonté qui, à leurs yeux est une violation des droits et même les fondements d’une loi « scélérate ».
Me Djibril War interrogé, ce samedi, au sortir d’un panel portant sur l’emploi des jeunes, qu’il animait, s’est voulu catégorique. Il a relevé la nécessité d’opérer des changements dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne serait ce que pour assainir, entre autres, la vie politique.
«Il faudrait quand même que ce vagabondage sans moralité au sein du landerneau politique cesse et que les gens au bout de leurs humeurs sortent. Vous quittez un parti pour aller dans un autre parti, cela c’est de la transhumance. Et je crois qu’on devrait même aller plus loin et faire de telle sorte que, désormais, dans un groupe parlementaire une fois qu’une personne sorte d’une liste qu’on l’écarte de cette voie qui mène vers l’Assemblée nationale. Il y va de la moralité, il y va même de l’assainissement de la vie publique et politique», confie le président de la Commission des lois de cette 12e législature.
Responsable politique et militant de l’Apr, il a précisé «qu’un groupe parlementaire n’est pas une association régie par la loi de 1909. Le groupe parlementaire n’est pas une obligation dans les institutions parlementaires. C’est une structure purement facultative. Et en regardant le temps et l’espace vous verrez bel et bien que la matière qualitative n’a jamais été statique. (…) Donc, je vous le répète, le groupe parlementaire n’est pas une structure obligatoire dans la vie parlementaire. Le pouvoir s’identifie au contraire à la personne de leur président. Mais aujourd’hui, je crois comprendre que les gens secouent les cocotiers quand on parle de transhumance» Youssoupha MINE

Moustapha Cissé LO : "Nous n’accepterons pas que des députés quittent BBY pour créer un autre groupe!"

http://www.dakaractu.com Le vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô, a déclaré qu’aucun député ne pourra quitter Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, majorité) pour créer un autre groupe parlementaire, ajoutant que s’il est nécessaire, des dispositifs législatifs et réglementaires seront mis en place à cet effet.
‘’Nous n’accepterons pas que des députés quittent le groupe parlementaire BBY pour créer un autre groupe parlementaire. Nous sommes en démocratie, certes, mais je pense que les Sénégalais devraient faire très attention sur beaucoup de questions’’, a dit M. Lô, responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir).
Les députés examinent lundi une proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Celle-ci devrait faire passer le nombre de députés nécessaire pour la création d’un groupe parlementaire de 10 à 15 et le mandat du président de l’institution de 1 à 5 ans.
’’L’Assemblée nationale est une institution législative avec des règles de jeu qui sont très claires. Et ce n’est pas pour rien que les citoyens choisissent une majorité et des minorités. Si on est minoritaire, on doit l’accepter et se battre pour essayer de convaincre la majorité’’, a-t-il affirmé.
Il s’exprimait, samedi à Saly (Mbour), en marge d’une session de formation organisée par le Réseau des parlementaires pour la population et le développement (RPPD) qui vise à doter ses membres d’une bonne maîtrise des techniques d’IEC (information, éducation et communication) et de plaidoyer.
‘’Le Sénégal doit retourner à cette orthodoxie qui veut que pour créer un groupe parlementaire, il faut avoir au moins un dixième des députés (...). Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser à n’importe qui de pouvoir se lever au sein de la coalition avec dix députés pour prétendre créer son propre groupe pour ensuite faire payer au contribuable sénégalais les charges’’, a martelé M. Lô.
‘’La majorité va s’opposer et travailler à porter le taux à un dixième, soit 15 députés sur un total de 150 pour pouvoir mettre en place un groupe parlementaire. Et celui qui, pour des intérêts crypto-personnels, voudrait quitter un groupe, ne pourra pas créer un autre. Nous avons une majorité, que les gens restent dans le groupe ou ils sortent pour être des non inscrits’’, a-t-il insisté.
En outre, Moustapha Cissé Lô a estimé que le président de l’Assemblée nationale doit être élu pour la durée de la législature, ce qui, selon lui, ne pose aucun problème s’il arrivait qu’on veuille l’y enlever.

Kolda: Bécaye Diop indésirable dans les rangs de l'APR

http://www.lateranga.info L’adhésion de l’ancien ministre d’Etat à l’APR, a été pompeusement diffusée en boucle à la télévision nationale. Par contre les Apéristes authentiques refusent de lui souhaiter la bienvenue dans leur rang.
Les Apériste de Kolda ne digèrent pas encore vue leur passé électrique. Selon un communiqué de Mohamed Kane Membre de convergence des jeunesses républicaines de Kolda COJER KOLDA. «Nous venons d’assister à un micro fait politique constituant un désastre intellectuel pour la nouvelle jeunesse Koldoise qui par un comportement respectueux voulait tout bonnement finir avec des injures antérieurement proférées à leur endroit. S’il fallait combattre ces pratiques à l’époque, c’était un honneur pour les jeunes koldois qui ont pu opposer les armes de l’argumentation à la puissance aveugle de l’indignation. Et aujourd’hui notre maturité intellectuelle rejette la promotion de l’arrogance et de la médiocrité. »
Par ailleurs le jeune précise que « nous ouvrons les portes de l’APR à tous ceux qui veulent pour la bonne cause réélire le président de la république en 2017 et tout en disant aux « nouveaux réacs » attachés à des valeurs traditionnelles dépassée que nous préférons le jeu de la dispute argumentée plutôt que celui de l’invective indignée. »

Mendicité : La Gambie rapatrie 48 talibés mal-en-point à Kaolack

Senego Les services de l’émigration gambienne ont rapatrié, ce samedi vers 16 heures, 48 enfants talibés à la gouvernance de Kaolack. Ces enfants mal-en-point vivaient à Bondalay en territoire gambien avec leurs marabouts dans des conditions inhumaines. Ils mendiaient quotidiennement dans les rues et ruelles gambiennes. Les autorités du pays de Yaya Jammeh, saisies par les structures de protection de l’enfance, ont libéré les enfants, avant de les acheminer dans un centre d’accueil à Sérécounda. Selon Sud fm, les talibés qui ont foulé le sol sénégalais ont été remis au préfet de Nioro qui se chargera de les acheminer dans leurs familles respectives. Leurs deux maîtres coraniques eux sont toujours détenus par les autorités gambiennes.

Fanaye Walo : deux enfants sont morts noyés

Ferloo.com – Un drame s’est produit hier à Fanaye Walo, dans le département de Podor. Deux jumeaux sont morts noyés dans le bras du fleuve Nglenka.Les mômes étaient partis pour une partie de baignade. Leurs corps sans vie ont été déposés à la morgue de l’hôpital de Ndioum. L’enquête ouverte par la gendarmerie a permettra certainement de savoir un peu plus sur ces noyades. Junior

Maroc : Deux Sénégalais périssent dans un chavirement

Ferloo.com – Les conséquences de l’émigration continuent de s’étaler.Deux Sénégalais sont décédés en pleine mer au Maroc. Ces compatriotes qui voulaient se rendre en Espagne ont été victimes du chavirement de leur embarcation (zodiac).

Neuf autres Sénégalais qui ont été dans la même barque ont pu être sauvés par la marine du royaume chérifien. Le drame s’est produit vendredi dernier. Junior

Un enfant de 4 ans chute du troisième étage d’un immeuble à Dieuppeul et meurt

Xibaaru Jeudi soir, c’était la tristesse et la consternation dans le quartier de Dieuppeul.Au moment de la coupure du jeun, un enfant de 4 ans est tombé du troisième étage de l’appartement où il habite avec ses parents. Ce deuxième enfant d’un couple jouait au football sur la terrasse. Pris par un réel plaisir en tapant sur le ballon rond, pendant que ses parents prenaient tranquillement leur « Ndogou » (repas de la rupture du Jeûne), son ballon tombe du balcon. Et c’est moment où il voulait se baisser pour regarde son jouet qu’il a été emporté les lois de la gravité et de la pesanteur. Ses parents qui se trouvaient à l’intérieur de l’appartement ont été alertés par les cris des voisins qui habitent au rez de chaussée. Tout à coup, tout le quartier s’est retrouvé autour de cet enfant qui n’a pas survécu à sa chute.
Depuis ce drame, un choc psychologique s’est emparé du quartier et le décès de cet enfant est au cœur de tous les débats. Bicha Diop

KAFFRINE- 254 kilos de chanvre indien et 20 lots de médicaments en provenance du Mali et de la Guinée incinérés (soit 32 millions de francs)

http://www.seneweb.com La subdivision des douanes de Kaffrine vient de procéder à l’incinération de 250 kilogrammes de chanvre indien financièrement estimés à 15 millions de francs et de 20 lots de médicaments évalués à 18 millions. La cérémonie solennelle s’est tenue sous la présence du gouverneur de région Moustapha Dieng qui s’est réjoui de la dextérité des forces des douanes. Il s’agit, selon lui, d’un dur labeur qui a abouti à la saisie de la cargaison. «Nous sommes depuis le 19 juin dans la semaine de mobilisation contre la drogue. Il faut rappeler que la drogue et les médicaments ont de commun leur caractère nuisible à la santé des personnes. Il faut alors continuer à mener la sensibilisation auprès des populations pour que ces choses ne soient plus utilisées. Il faut aussi mener la répression et c’est dans ce cadre que tout ceci a été saisi. Nous invitons les associations de consommateurs du Sénégal et les chefs religieux à venir appuyer ce combat».
A la suite du gouverneur, le Commandant Cheikh Diop, chef de la subdivision des Douanes de Kaffrine, de lancer le même appel en direction des populations. «Nous invitons les populations à faire preuve de compréhension et de collaboration quant à la dénonciation des dealers. La drogue et les médicaments périmés causent un sérieux problème de santé publique. Il est grand temps de joindre toutes les forces vives en présence pour mettre terme à ce fléau: les médicaments». Le commandant de préciser que les médicaments et la drogue proviennent généralement du Mali et de la Guinée. Quant à la destination des médicaments, il déclare que c’est le marché de Touba qui est le plus prisé par les fraudeurs. Seydina Mouhamed Diouf

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