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Macky Sall augmente les salaires dans l'Armée: Le Cemga émarge désormais à 5 millions

http://www.leral.net Le chef de l’Etat est aux petits soins avec les Forces armées nationales. Il a décidé de revoir à la hausse les indemnités de tous les corps de métier dans l’Armée nationale, depuis les plus gradés jusqu’aux sans-grades. Le Quoti­dien a appris de sources proches de l’Armée que le traitement de tous les militaires a été considérablement revu à la hausse.
C’est ainsi que le salaire du Chef d’état-major général de l’Armée (Cemga) passe à 5 millions de francs Cfa, tandis que le Chef d’état-major particulier du président de la République émarge à 3 millions désormais. Le Haut Commandant de la Gendarmerie lui, touchera 4 millions de Cfa, et son second se satisfera de 3 millions, de même que l’Inspecteur général des Forces armées. Et ce n’est pas que ces officiers généraux qui bénéficient de cette sollicitude. Les diplômés d’Ecole de Guerre verront dorénavant leurs indemnités atteindre 300 mille francs Cfa, tandis qu’elles sont portées à 241 mille pour les diplômés d’Etats-majors. Pour ce qui concerne les chefs de division dans l’Armée, les indemnités sautent de 57 à 75 000 Cfa, alors que les chefs d’unité voient les leurs passer de 30 à 75 000 francs. Pour les chefs de corps, lesdites indemnités sont portées de 75 à 100 000 Cfa.
Pour toutes les autres catégories de la hiérarchie militaire, les indemnités de charges militaires sont augmentées de 50%. Et pour montrer à quel point Macky Sall tient au bien-être de l’Armée et des éléments qui la composent, il a tenu à ce que tout le monde voit les effets de cette mesure dans son bulletin de salaire dès la fin de ce mois de juin. Et, cerise sur le gâteau, les indemnités seront rétroactives jusqu’en mars. A la fin du mois de juillet, il sera fait un appel de ces indemnités pour les mois de mars et avril. Et le mois suivant, celles de mai seront payées également.

Augmentations tous azimuts dans l’Armée : Macky sort l’artillerie lourde

http://www.lequotidien.sn Les salaires des militaires n’ont plus grand-chose à envier à ceux des autres corps de l’Etat. Le chef de l’Etat a procédé il y a quelques jours, à une revalorisation salariale générale dans la Grande muette, et qui prend effet dès la fin de ce mois.
Le chef de l’Etat est aux petits soins avec les Forces armées nationales. Il a décidé de revoir à la hausse les indemnités de tous les corps de métier dans l’Armée nationale, depuis les plus gradés jusqu’aux sans-grades. Le Quoti­dien a appris de sources proches de l’Armée que le traitement de tous les militaires a été considérablement revu à la hausse.
C’est ainsi que le salaire du Chef d’état-major général de l’Armée (Cemga) passe à 5 millions de francs Cfa, tandis que le Chef d’état-major particulier du président de la République émarge à 3 millions désormais. Le Haut Commandant de la Gendarmerie lui, touchera 4 millions de Cfa, et son second se satisfera de 3 millions, de même que l’Inspecteur général des Forces armées. Et ce n’est pas que ces officiers généraux qui bénéficient de cette sollicitude. Les diplômés d’Ecole de Guerre verront dorénavant leurs indemnités atteindre 300 mille francs Cfa, tandis qu’elles sont portées à 241 mille pour les diplômés d’Etats-majors. Pour ce qui concerne les chefs de division dans l’Armée, les indemnités sautent de 57 à 75 000 Cfa, alors que les chefs d’unité voient les leurs passer de 30 à 75 000 francs. Pour les chefs de corps, lesdites indemnités sont portées de 75 à 100 000 Cfa.
Pour toutes les autres catégories de la hiérarchie militaire, les indemnités de charges militaires sont augmentées de 50%. Et pour montrer à quel point Macky Sall tient au bien-être de l’Armée et des éléments qui la composent, il a tenu à ce que tout le monde voit les effets de cette mesure dans son bulletin de salaire dès la fin de ce mois de juin. Et, cerise sur le gâteau, les indemnités seront rétroactives jusqu’en mars. A la fin du mois de juillet, il sera fait un appel de ces indemnités pour les mois de mars et avril. Et le mois suivant, celles de mai seront payées également.
C’est dire que, s’il ne s’agit que de son bien-être, la Grande muette n’a vraiment pas besoin d’ouvrir la bouche. D’autant plus que ce traitement intervient à moins de six mois d’une autre augmentation, annoncée au mois d’avril dernier, et qui celle-là, ne concernait pas tout le monde dans l’Armée. Beaucoup d’observateurs en viennent à faire la relation entre ce traitement et l’envoi prochain d’un contingent de 2 100 soldats sénégalais en Arabie saoudite, où ils doivent intégrer la coalition des pays arabes engagés dans la lutte contre les Houthis du Yémen et leurs alliés chiites d’Iran. Mais même sur ce point, si l’opinion sénégalaise dans sa grande majorité, ne semble pas approuver l’envoi de ce corps expéditionnaire, le sentiment au sein de l’Armée est tout autre. Beaucoup de militaires chercheraient même, à ce que l’on dit, à faire partie du contingent appelé à rejoindre le royaume wahhabite. Mohamed GUEYE mgueye@lequotidien.sn

Amadou Kane sur les antennes de Rfi : «L’Afrique croit en l’Afrique»

http://www.lejecos.com Invité de l’émission Eco d’ici Eco d’ailleurs Amadou Kane, ancien ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal est convaincu que le continent peut décoller mais à condition que l’Afrique croie en l’Afrique.
Le conseiller spécial du Président Donald Kaberuka pour le Fonds Africa 50 est formel : si le continent veut décoller, il faut que l’Afrique croie en son propre potentiel. Invité par nos confrères de RFI dans l’émission Eco d’ici Eco d’ailleurs, il a donné les grandes orientations de l’initiative que la Banque africaine de développement(BAD) a impulsé avec l’avènement du projet Africa 50. Ce projet vise à mobiliser des ressources à partir du monde entier pour financer le gap d’infrastructures dont l’Afrique souffre.
«Nous avons 95 milliards le financement annuel d’infrastructures selon les calculs de la BAD. Seuls 43 à 45 milliards sont financés. C’est déjà ça mais il manque 50 milliards qu’il faut trouver et la BAD a lancé ce projet Africa 50 pour mobiliser trois milliards sur fonds propres en sachant que de par l’expérience qu’elle a acquise que 1 dollars financé par la BAD a réussi à attirer environ 9 dollars», indique-t-il.
Selon lui, tout est jouable dans le contexte actuel. Mais il faut qu’au préalable que l’Afrique croie en l’Afrique. C’est un peu le sens de la mise en place du projet Africa 50 le 25 mai dernier en marge des assemblés annuelles de la Bad à Abidjan.
Banquier de formation, Amadou Kane sait mieux que quiconque exploiter les leviers de financements. Et parmi les plus innovants actuels, reste la bourse. A ce sujet, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances du premier gouvernement du Président Macky Sall révèle qu’actuellement beaucoup d’études ont montré l’implication entre développement de marchés de capitaux et développement économique. Aujourd’hui, souligne-t-il, la capitalisation boursière de toute l’Afrique fait 1090 milliards de dollars, là où la Chine est à 9000 milliards de dollars, les Etats Unis à 26000 milliards de dollars.
«Donc nous sommes encore loin mais les performances annuelles réalisées par nos bourses sont des performances remarquables. On est entre 50 et 110% de croissance de la capitalisation». Pathé TOURE

Passation de témoin à la SENELEC : Pape Dieng satisfait de son bilan

Ferloo.com – La passation de témoin se passait il y a quelques instants dans les locaux de la direction général de Société nationale d’électricité entre le nouveau directeur général, Mouhamadou Mactar Cissé, dernièrement directeur de cabinet du président Macky Sall et le sortant Pape Dieng.
Au cours de la cérémonie, le directeur sortant de la société nationale d’électricité, Pape Dieng, s’est auto- glorifié. Il juge sa gestion positive. Dans ce sens, le désormais ex-directeur affirme avoir trois (3) milliards de francs CFA de bénéfice alors qu’il avait trouvé une dette de cinquante-cinq millions de francs CFA.
Vrai ou pas, les défis qui attendent le nouveau directeur sont énormes. Et c’est à lui de les relever pour le bonheur des Sénégal en général et des Dakarois en particulier. C’est à cause des nombreux problèmes de ce secteur que M. Dieng a été relevé.
Le ministre de l’énergie n’a pas échappé. Même si elle a seulement connu une mutation. Elle est maintenant en charge du Tourisme et des transports aériens. Elle est remplacée par Thierno Alassane Sall. Qui fait son come-back dans l’attelage gouvernemental. Junior

Mactar Cissé, nouveau Dg de la Senelec : « Je n’ai pas à moi seul la solution aux problèmes de la Senelec»

http://www.seneweb.com Après avoir été installé à la direction générale de la Société nationale d’électricité (Senelec), par Abdourahmane Touré, président du Conseil d’administration de la boîte, Mactar Cissé a déclaré qu’il n’est pas arrivé à la direction de la société pour avoir une solution magique aux nombreuses difficultés qu’elle traverse. «Je n’ai pas la solution à moi seul aux problèmes de la Senelec. Il y a quelque chose qui est irremplaçable dans cette maison, c’est la connaissance que vous avez de l’outil et du mythe. Et, je ne peux que m’appuyer sur votre expertise et engagement pour réussir la mission qui nous est confiée, dans un contexte particulièrement difficile où l’énergie pèse comme une hypothèque sur l’ensemble de l’économie du Sénégal», a-t-il laissé entendre.
Le successeur de Pape Dieng se dit prêt à relever les nombreux défis qui emboîtent la Senelec. Considérant que l’énergie est devenue aujourd’hui, une contrainte à la fois pour les ménages, les entreprises et les finances publiques du pays, Mactar Cissé estime que l’accès à l’énergie devait être «un droit» pour tous, comme l’éducation, la santé et autres. «L’accès à l’électricité n’est pas un privilège mais un bien public», a-t-il indiqué. En ce sens, il dit avoir compris la préoccupation des un et des autres, avant de rassurer qu’avec l’engagement de tous, des solutions idoines seront trouvées.
Mactar Cissé a aussi révélé que la préoccupation de Macky Sall est que le consommateur paye l’énergie assez cher au Sénégal, malgré la subvention de l’Etat. Et, en soutenant les propos de son prédécesseur qui dit que «zéro coupure n’existe dans aucun pays au monde», le nouveau patron de la Sénélec de souligner que le Sénégal ne saurait être une exception. Pour lui, l’engagement qu’il peut prendre ici et maintenant, est de mettre toute son énergie, avec l’ensemble des personnels de la Senelec, afin que chaque semaine, la situation s’améliore. Et, qu’avec l’aide du Président de la République, du ministère de tutelle et du Conseil d’administration, ils parviendront à améliorer les acquis.
Le successeur de Pape Dieng se dit être à l’écoute de tout le monde car sans des «cœurs apaisés», ils ne pourront pas «éclairer le reste du Sénégal». Pour ce faire, il estime que la boîte doit être bâtie autour de valeurs et exiger du personnel le maximum. Après avoir témoigné sa disponibilité aux membres du comité de direction et estimant que la solution ne peut se trouver que dans l’unité, Mactar Cissé se dit prêt à tenir, dès lundi, le premier comité de direction, pour passer en revue les problèmes et voir tous les segments de la société mais aussi de bâtir ensemble un plan qui permettra de traverser «cette phase très tendue» qui va de juillet à septembre, où la demande est très forte.
Mactar Cissé s’exprimait lors de la cérémonie de passation de service entre lui et Pape Dieng, ce vendredi 26 juin, au siège social de la Senelec. Il faut rappeler que Mactar Cissé a été nommé Directeur général de la Senelec par le Chef de l’Etat, lors du dernier Conseil des ministres, en remplacement de Pape Dieng. CheikhouAIDARA

Passation de services à la Senelec : Mouhamadou Makhtar Cissé hérite des dossiers chauds de Pape Dieng et s'engage à relever le défi

http://www.leral.net L’ancien Directeur de la Senelec, Pape Dieng, a passé le témoin, ce vendredi, à Mouhamadou Makhtar Cissé, nouvellement nommé par le président de la République. L’ancien Directeur de cabinet du chef de l'Etat compte s’appuyer sur l’expertise des cadres de la Senelec pour trouver une solution définitive à la question de l’énergie qui hante le sommeil du Président Macky Sall.« Je n’ai pas la solution à moi seul aux problèmes de la Senelec », a déclaré, le nouveau Directeur de la Senelec, Mouhamadou Makhtar Cissé lors de la passation de service entre lui et le Directeur sortant, Pape Dieng. « Il y a quelque chose qui est irremplaçable dans cette maison, c’est la connaissance que vous avez de cette maison », a-t-il dit aux cadres la Senelec. Ainsi, il dit compter sur leur expertise pour relever la société nationale. L'ancien Dircab de Macky Sall sollicite donc leur engagement pour réussir la mission que le Président leurs a confié. Une mission, dit-il, très difficile parce que l’énergie pèse comme une hypothèque sur l’ensemble de l’économie du Sénégal, l’électricité est une partie importante pour les ménages. A en croire, le nouveau Dg de la Senelec, l’électricité devrait être un droit comme l’éducation, comme la santé. Mais, cela n’est pas le cas puisque le consommateur paie assez chèrel’énergie malgré la subvention de l’Etat. « L’accès à l’électricité n’est pas un privilège, c’est un bien vital. C’est le bien le plus précieux parce qu’il permet d’accéder à d’autres biens », indique Mouhamadou Makhtar Cissé.
Pour sa part, l’ancien Directeur de la Senelec, Pape Dieng, s’estime heureux du travail qu’il a eu à accomplir au sein de la Senelec, malgré les multiples coupures qui ont été enregistrées après le « black-out » noté à Dakar le 30 mai dernier. « Je pense que nous avons réussi, parce qu’on est parti avec un déficit de 57 milliards et, actuellement, avec les comptes audités, nous sommes à un bénéfice de 3 milliards », révèle-t-il. M. Dieng de faire remarquer qu’en 2011, il y avait 928 heures de coupures, mais qu'aujourd’hui, on est à 36 heures de coupures pour les 5 mois et demi de l’année.
En tous les cas, le nouveau Dg de la Senelec a du pain sur la planche. Hormis les problèmes d’électricité que rencontrent les Sénégalais en cette période de forte chaleur, Mouhamadou Mactar Cissé hérite du dossier chaud des prestataires de services de la Senelec ainsi que du problème avec les syndicats et les cadres de la boite qui demandent de nouveaux véhicules. En fait, les syndicats réclament une augmentation de salaire de 15% en plus des 10% qu’ils ont obtenus en début d’année.

Pape Dieng, ancien Dg de la Senelec : «Je suis fier de ce que j’ai pu réaliser»

http://www.seneweb.com Pape Dieng ne regrette pas son passage à la tête de la Société nationale d'électricité (Senelec). Lors de sa passation de service avec son successeur Mouhamadou Makhtar Cissé ce vendredi 26 juin, au siège social de ladite société, en présence du président du conseil d’administration, Abdourahmane Touré, il a dit avoir fait un bilan satisfaisant. Lorsqu'il arrivait en juillet 2012, dit-il, il avait trouvé un déficit de 55 milliards de francs Cfa. Il dit avoir résorbé le gap et fait des bénéfices de 3 milliards. Et les coupures sont passées de 928 heures en 2011, à 36 heures en juin 2015. C'est pourquoi, il se dit être fier de ce qu’il a pu réaliser avec son équipe.
L’ancien patron de la Senelec a aussi déploré le fait que les coupures d’électricité soient régulièrement à la «Une» des journaux au Sénégal. Pour lui, les coupures d’électricité ne sont pas bien traitées dans le pays. «Jusqu’à présent, les électriciens n’ont pas encore résolu l’équation du black-out», a précisé Pape Dieng, qui souligne que certains disent qu’il a été démis de ses fonctions pour les nombreuses coupures d’électricité. Selon lui, un pays sans coupure d’électricité n’existe pas encore au monde.
Pape Dieng a également tenu à souligner que la Senelec traverse trois (3) choses difficiles au niveau de sa gestion. Il s’agit des problèmes des prestataires, la hausse des salaires de 15% et les problèmes des chaines de service et de certains cadres. En ce sens, il a précisé que les 300 cadres que compose la société veulent tous qu’il leur achète un véhicule neuf tous les 5 ans. Chose qu’il dit n’avoir jamais accepté.
En s’adressant à son successeur, Pape Dieng a soutenu que depuis son arrivé à la direction de la Senelec, il a pris la décision de continuer avec les membres du comité de direction pour «essayer ensemble de redresser la Senelec». Parce qu’«ils sont compétents et s’ils sont bien managés, peuvent réussir quelque chose d’extraordinaire». Cheikhou Aidara-

PRESSE-REVUE: LE PM ET SON ORAL DEVANT LES DÉPUTÉS EN EXERGUE

Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS réservent leurs commentaires à l’intervention, la veille, du Premier ministre à l’Assemblée nationale, où il répondait des questions d’actualité.
Mahammed Boun Abdallah Dionne, et son gouvernement étaient face aux députés à l’Assemblée nationale pour répondre à des questions relatives au dernier rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE) et aux démolitions sur la zone de l’aéroport.
Le chef du gouvernement sénégalais a également abordé la situation des travailleurs de la SUNEOR et de Transrail, les pénuries d’eau, les délestages de SENELEC, les accords entre gouvernement et enseignants, entre autres, informe le quotidien national Le Soleil.
De fait, la plupart des quotidiens se sont principalement intéressés aux annonces du Premier ministre relative au sort serait réservé aux responsables de sociétés d’Etat dont la gestion a été épinglée par l’IGE.
"Des poursuites annoncées contre les épinglés de l’IGE", écrit par exemple L’Observateur, se faisant l’écho de l’intervention du Premier ministre devant les députés. "J’ai donné instruction au garde des Sceaux de poursuivre ceux qui sont épinglés", a déclaré Mahammad Dionne, cité par ce journal.
"Si une telle décision, somme toute normale, est applaudie, c’est que nos gouvernants ont montré jusqu’ici très peu d’engouement à mettre fin à ces pratiques, malgré les engagements", commente l’éditorialiste du quotidien La Tribune.
"Maintenant, ajoute-t-il, ils doivent aller jusqu’au bout. Toute la chaîne de manigance doit être brisée et des sanctions exemplaires prises pour éviter que pareille situation ne se reproduise".
"Le chef du gouvernement se veut clair. Les fautifs épinglés par l’Inspection générale d’Etat (IGE) dans son rapport 2015 seront poursuivis", écrit Libération au sujet des annonces du Premier ministre.
Le Populaire lui décrit un "Premier ministre radical" sur cette question en particulier. Selon le quotidien L’As, "ceux qui sont épinglés dans le rapport de l’IGE, peuvent commencer à formuler des prières (..)".
"Le chef de l’Etat ne protègera personne, l’impunité est finie aux Sénégal", assure le Premier ministre, dans d’autres propos rapportés par Enquête.
Il "est décidé à traquer les mauvais gestionnaires des sociétés d’Etat", souligne Le Point quotidien.Outre ce sujet, les quotidiens annoncent par ailleurs le placement en garde-à-vue de Tamsir Jupiter Ndiaye. L’ancien chroniqueur de l’hebdomadaire sénégalais Nouvel Horizon est poursuivi pour homosexualité et pédophilie (L’As) et sera devant le procureur ce vendredi (La Tribune).
"Jupiter touche le fond", note Waa Grand Place, en allusion au fait que le mis en cause était en liberté conditionnelle depuis 2013. Il avait été condamné pour acte contre-nature avant de bénéficier d’une liberté provisoire, rappelle Libération.
"Tamsir Jupiter replonge dans des actes contre-nature", signale à sa Une Le Populaire. "Pour la seconde fois, Tamsir Jupiter Ndiaye est impliqué dans une affaire d’actes contre-nature, cette fois, sur un garçon de 15 ans", précise Walfadjri.

Jean Felix Paganon, ambassadeur de France : «Nous sommes le premier partenaire du Sénégal et nous entendons le rester»

http://www.seneweb.com Venu assister à la table ronde portant sur l’environnement des affaires et des opportunités d’investissements au Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) où était conviée une délégation du secteur privé de son pays, Jean Félix Paganon a rassuré les autorités sénégalaises sur le rôle clé que joue son pays en termes de coopération avec le Sénégal.
L'ambassadeur de la France au Sénégal qui s'est présenté comme un facilitateur, s’est voulu catégorique : «Par tous les critères qu’on peut prendre, qu’il s’agisse du flux d’investissements, qu’il s’agisse de l’emploi, qu’il s’agisse du commerce, nous sommes le premier partenaire du Sénégal et nous entendons le rester».
Il confortait ainsi le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne qui dans son propos introductif, avait affirmé que pour le Sénégal, «la France reste le premier partenaire, notre premier partenaire».Youssoupha MINE

Mise en œuvre du Pse : Le Premier ministre met la pression sur les investisseurs français

http://www.seneweb.com Mahammed Boun Abdallah Dionne veut accélérer la cadence. Et donner corps aux ambitions du président Macky Sall en mettant en œuvre les 27 projets phares du Pse. Le Premier ministre a profité de son allocution faite au cours d’une table ronde qu’il présidait pour appeler les représentants du secteur privé français à venir au plus vite.
Au cours de cette table-ronde initiée par l’Apix et portant sur «l’environnement des affaires et des opportunités d’investissements au Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse)» au profit d’une délégation du secteur privé Français, le Premier ministre n’a pas caché son désir de voir les investisseurs mettre la main à la pâte, dans les plus brefs délais.
Cela est une exigence même, reconnait-il. «C’est une exigence qui tient à la diligence dans le montage et l’exécution des projets parce que nous sommes pressés par le temps et nous sommes tenus par des obligations de résultats envers notre peuple», indique le Premier ministre qui a fait part de sa volonté de travailler avec le secteur privé français.
«Je voudrais réaffirmer que le Sénégal est disposé à travailler pour une alliance franco-sénégalaise pour la création d’un niveau de richesse soutenue et durable dans la transparence et la bonne gouvernance apte à réduire les inégalités sociales. Cette alliance devrait être fondée sur le développement des infrastructures, du secteur privé, la mobilisation du capital humain, ainsi que le développement des capacités productives internes et la sécurité alimentaire», a-t-il indiqué.

PSE- Mahammed Boun Abdallah Dionne: «La France reste le premier partenaire du Sénégal»

http://www.seneweb.com La France est et reste le premier partenaire du Sénégal a affirmé ce vendredi le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne dans son propos introductif au cours d’une table ronde qu’il présidait. Une rencontre portant sur l’environnement des affaires et des opportunités d’investissements au Sénégal dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) qui a enregistré la participation d’une délégation du secteur privé français.
«La France reste plus que présente en Afrique avec plus de 62 000 entreprises et micro-entreprises dont plus de 250 au Sénégal qui emploient plus du quart (1/4) des salariés dans le secteur privé sénégalais. Ces entreprises opèrent dans des secteurs aussi divers tels que l’agriculture, l’industrie, les Btp, les télécommunications, le tourisme, les assurances, la banque, etc. Et pour le Sénégal, la France reste le premier partenaire, notre premier partenaire», a ainsi déclaré le Premier ministre devant la délégation française, sous la présence de l’ambassadeur Jean Félix Paganon, comme pour les rassurer et les convaincre de venir investir au Sénégal.
Le chef du gouvernement de citer, à cette occasion, le rapport français du sénat français intitulé : "L’Afrique est notre avenir". Ce, pour dire de ce rapport qu’il «faisait le recul des parts de marché des entreprises françaises en Afrique Subsaharienne passant de 16% en 2000 à moins de 10% en 2010 et même d’une stagnation entre 1 et 6% des investissements directs français vers l’Afrique au moment où ceux des autres puissances économiques auraient été multipliés par 7».
Ces données qui dénotent une baisse des parts de marchés de la France en Afrique ont constitué aussi des arguments de taille utilisés par le Premier ministre pour relever la nécessité de venir investir dans les projets phares du Pse. Il dira cependant, à la délégation de presser le pas et de ne plus perdre de temps à attendre davantage. «Il nous faut aller plus en avant. J’allais dire que l’optimisme de la volonté ne suffirait point. Le défi qui nous est posé aujourd’hui c’est d’adapter ces tendances lourdes qui caractérisent les relations franco-sénégalaises aux mutations fortes qui accompagnent la marche du monde. Ces mutations profondes, nous devons d’abord les appréhender et les intégrer dans nos stratégies communes pour mieux baliser la voie du futur», a ajouté le Premier ministre qui proposait à la délégation, la nouvelle stratégie de développement économique et social du Sénégal, à travers les projets phares du Pse Youssoupha MINE

Discrètement, Auchan se déploie au Sénégal et en Mauritanie

iGFM – (Dakar) Moins disert que son compatriote Carrefour, le groupe de distribution français Auchan a de grandes ambitions dans ces deux pays et prépare l’ouverture de plusieurs magasins, a appris « Jeune Afrique ».
Alors que l’attention est monopolisée depuis un an par les développements de Carrefour sur le continent, son concurrent français Auchan est resté discret mais pas inactif. Au-delà de sa participation dans le tunisien Magasin général, acquise en 2012, le groupe de distribution contrôlé par la famille Mulliez se déploie depuis quelques mois au Sénégal et en Mauritanie.
Ouvertures À Nouakchott, son franchisé local (un groupe d’investisseurs mauritaniens) a ouvert au début de mai une première grande surface de 1 500 m2. Une vingtaine d’autres sont prévues dans les principales villes de Mauritanie d’ici à cinq ans. À Dakar, c’est directement que le groupe investit. Venu de la direction du groupe en France, Laurent Leclerc a pris la tête de la filiale locale (Sénégal Atac Supermarchés) fondée à la mi-2014 et vient d’inaugurer une grande surface près de l’hôtel de ville.
Au moins trois ouvertures sont imminentes dans la capitale sénégalaise sous le nom Atac, l’enseigne internationale d’Auchan pour les supermarchés. Et d’autres sont prévues sur le continent. Mais le groupe français n’a pas failli à sa légendaire discrétion, se gardant bien de répondre à nos questions…Jeune Afrique

Réception d’ IDE au Sénégal : Des efforts restent à faire

http://www.lequotidien.sn Malgré une constante progression depuis 2012, le Sénégal n’est pas une référence en Afrique dans le domaine de la réception d’Investissements directs étrangers (Ide). Pour accélérer la cadence, un certain nombre de défis doivent être relevés.
Au Sénégal, les flux d’investissement ont augmenté au cours des trois dernières années, passant respectivement de 276 millions de dollars en 2012 à 311 millions de dollars en 2013 avant de s’établir à 343 millions de dollars en 2014. Le 25ème rapport des Nations-Unies sur le commerce et l’investissement publié mercredi note des progrès pour le Sénégal, dans le domaine des Investissements directs étrangers (Ide). Des améliorations qui peuvent s’expliquer par la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse).
Cependant, le pays n’est pas encore du niveau du Nigeria, de l’Egypte ou encore l’Afrique du Sud. Il ne figure même pas dans le classement des 5 plus grands pays africains récepteurs des Ide sur la période 2013 et 2014. Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Congo, du Mozambique, de l’Egypte et du Nigeria. Présentateur du rapport, Dr Malick Sané, directeur du laboratoire de politique commerciale de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), indique que tout reste à faire au Sénégal. «On a quand même connu une progression par rapport à 2012 et 2013. Les flux sont passés de 272 millions de dollars en 2012 à 343 millions de dollars en 2014. Mais les montants reçus au Sénégal ne sont pas aussi élevées que dans d’autres pays disposant de ressources naturelles et de pays disposant d’une démographie un peu plus importante», explique l’économiste. Jugeant les progrès du Sénégal «timides», il préconise: «Dépourvu de ressources naturelles et d’une forte démographie, le Sénégal devrait mettre l’accent sur les réformes pour améliorer l’environnement des affaires. Il nous faut prioritairement maîtriser la question énergétique par rapport à sa disponibilité et par rapport à son coût. L’énergie est rare au Sénégal et ça coûte extrêmement cher. Il y a aussi la question des infrastructures. Il y a des problèmes par rapport au chemin de fer. L’investissement au niveau des infrastructures devrait se poursuivre. Il y a aussi l’absence de main d’œuvre qualifiée. Les entreprises qui viennent s’installer ont besoin d’une main d’œuvre qualifiée et opérationnelle.» D’après toujours le rapport, le stock total d’Ide enregistré au Sénégal s’élevait à 2 283 millions de dollars en 2012, 2 709 millions de dollars en 2013 et 2 699 millions de dollars en 2014.
Chute de 16% à l’échelle mondiale Toutefois, fait remarquer le document, «en 2014, les entrées d’Ide en Afrique sont dans l’ensemble restées stables à 54 milliards de dollars». Dans la sous-région, le rapport indique que les investissements se sont accrus de 5 %, mais l’évolution n’est pas la même d’une sous-région à une autre. «Les entrées d’Ide en Afrique de l’Ouest ont diminué de 10 % pour atteindre 12,8 milliards de dollars en raison d’Ebola, des problèmes de sécurité et de la baisse des produits de base», souligne-t-il. En Afrique de l’Est, les flux d’Ide ont augmenté de 11 % pour atteindre 6,8 milliards de dollars. Cette situation haussière est notée en Afrique centrale qui a, selon le rapport, reçu 12,1 milliards de dollars d’Ide en 2014, en hausse de 33 % par rapport à 2013.
A l’échelle mondiale, les Ide ont chuté de 16 % pour atteindre 1 230 milliards de dollars en 2014 contre 1 450 milliards de dollars en 2013. «Cette chute peut s’expliquer par la fragilité de l’économie mondiale, l’incertitude des investisseurs au sujet des orientations de politiques et l’existence de risques géopolitiques élevés», souligne-t-on.
Classement des plus grands récepteurs d’Ide :La Chine au sommet de la pyramide
Elle profite pleinement de sa démographie. Si elle tutoie aujourd’hui les Etats-Unis pour la place de première puissance économique mondiale, la Chine le doit à sa forte démographie. Dans le rapport sur le commerce et l’investissement des Nations-Unies, il ressort que la Chine est devenue le premier récepteur d’Ide en 2014, suivie de Hong-Kong (Chine) et des Etats-Unis. A noter que parmi les 10 premiers bénéficiaires d’Ide au niveau mondial, la moitié appartient au monde en développement : Chine, Hong-Kong (Chine), Singapour, Brésil et Inde. «Les pays en développement ont attiré des Ide d’un montant de 681 milliards de dollars, demeurant les premiers destinataires en pourcentage des entrées mondiales», signale-t-on. Par ailleurs, en Afrique comme dans le monde, les Ide vont surtout en destination des pays disposant de ressources naturelles stratégiques (pétrole, or, …), d’un grand marché (Nigeria, Egypte,…) ou d’un environnement des affaires favorable au développement des affaires (Maroc, Afrique du Sud,…) Babacar Guèye DIOP

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION :Un projet de loi voté pour ratifier un protocole de décembre 2001

http://www.enqueteplus.com L’Assemblée nationale a voté hier un projet de loi pour permettre au président de la République de ratifier un protocole sur la lutte contre la corruption adopté en décembre 2001 à Dakar.
Le protocole A/P3/12/01 portant sur la lutte contre la corruption a été adopté, depuis le 21 décembre 2001. Mais c’est seulement hier que les parlementaires ont voté le projet de loi qui autorise le président de la République Macky Sall à le ratifier. Selon le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, le Sénégal est déterminé à lutter contre la corruption sous toutes ses formes. Ainsi, le gouvernement, dit-il, à la ferme volonté de disposer de tous les règlementsjuridiques nationaux et internationaux pour lutter contre la pauvreté. Ce protocole dont le projet de loi a été voté par les parlementaires est, d’après Mankeur Ndiaye, ‘’un instrument supplémentaire pour le gouvernement du Sénégal dans sa politique de lutte contre la corruption’’. ‘’Il ne fait aucun doute que la corruption, par les ponctions considérables qu’elle fait peser sur les budgets des Etats, réduit très sérieusement la capacité de ces derniers à fournir les services de base essentiels au bien-être des populations’’, dit-il.
Au niveau interne, le Sénégal dispose déjà d’instruments de lutte contre la corruption, notamment l’office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Pour le député Cheikh Oumar Sy, la corruption est aujourd’hui endémique dans nos pays. Elle gangrène notre économie et a un coût réel sur le développement économique. Pour réussir le Plan Sénégal Émergent, il faut lutter contre la corruption, conseille le député de Bés Du Nakk.
Après le projet de loi n°06/2015 autorisant le président de la République à ratifier le protocole A/P3/12/01 portant sur la lutte contre la corruption, les parlementaires ont voté, à l’unanimité, trois autres projets. Il s’agit du projet de loi n°8/2015 autorisant le président de la République à ratifier la convention n°183 sur la protection de la maternité, le projet de loi n°11 autorisant le Chef de l’Etat à ratifier le protocole sur les privilèges et immunités de l’autorité internationale des fonds marins et un projet de loi sur la convention pour l’unification de certaines règles relatives au transport aérien international. ALIOU NGAMBY NDIAYE

Rapport sur les droits humains du Département d’Etat Américain 2014 – Le Sénégal épinglé pour une « surpopulation carcérale, des détentions provisoires prolongées et la corruption »

iGFM – (Dakar)Le Département d’Etat Américain a publié ce vendredi son Rapport sur les Droits Humains au Sénégal dont une copie a été envoyée à Gfm. La surpopulation carcérale, la détention provisoire prolongée et la corruption constituent les problèmes les plus importants de droits humains relevés par le Département d’Etat Américain dans son rapport de 2014.
Dans ce rapport, les Américains soulignent que la surpopulation carcérale, la détention provisoire prolongée et la corruption constituent des atteintes aux droits humains au Sénégal.
Les autres grands problèmes de droits humains concernent les abus physiques, y compris la torture par les forces de sécurité, les arrestations arbitraires, la détention pour enquête douteuse, le manque d’indépendance du pouvoir judiciaire, les restrictions sur la liberté de réunion, le viol, la violence domestique, le harcèlement sexuel et la discrimination contre les femmes, la mutilation génitale féminine ( excision), la maltraitance des enfants, les mariages précoces et forcés, l’infanticide; la violence et la discrimination contre les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT), la discrimination contre les personnes vivant avec le VIH / sida; la traite des personnes; et le travail des enfants, y compris le travail forcé des enfants.
Le gouvernement du président Macky Sall a poursuivi ses efforts pour enquêter et demander des comptes aux anciens dignitaires du régime de l’ancien président Me Abdoulaye Wade Wade accusés de corruption. Néanmoins, souligne le rapport, l’impunité pour les crimes et abus commis par les anciens dignitaires du gouvernement et de la sécurité reste un problème. (Nous y reviendrons)Harouna FALL

Barthelémy Dias aux régies publicitaires : «Nous avons déposé une plainte à l’Ofnac pour enrichissement illicite, détournement de deniers publics et blanchiment d’argent»

http://www.seneweb.com «Ces malfrats déclarent cinq panneaux publicitaires à la municipalité que la mairie accorde. Mais en réalité, ils ont plus sur le terrain. La commune ne recouvre que la redevance des cinq panneaux notifiés. Les autres n’ont été déclarés, ils empochent tout bonnement l’argent. Ils démultiplient les régies, se permettent de prendre l’argent des privés et refusent de verser des redevances de la commune.
C’est de ça qu’il s’agit, c’est pour cela que nous avons déposé une plainte à l’Ofnac pour enrichissement illicite, détournement de deniers publics et blanchiment d’argent», informe le maire de Sicap Sacré-Cœur Mermoz, Barthelémy Dias qui a fait face à la presse, hier.
«Ils m’ont déclaré la guerre, je vais riposter jusqu’au dernier souffle. Le voleur qui crie au vol, ça n’existe qu’au Sénégal», peste le maire.

LES PIQUES DE L'AS SUR SENEPLUS.COM

Tripoli: un Sénégalais tombe sur une mine et perd un bras
La capitale libyenne est toujours minée par un conflit opposant de nombreuses factions rebelles. Seulement, les Libyens ne sont pas les seules victimes de cette bataille aux relents de terrorisme. Parti pour Tripoli, il y a vingt jours, le Sénégalais Bathia Sow, âgé de 26 ans, n’avait pas encore atteint sa destination qu’une mine lui a arraché le bras droit, le déchiquetant presque. Le jeune originaire du village deBandiagara, situé à quelques kilomètres de Tambacounda, va vivre le calvaire avant d’êtreinterné dans un hôpital de Tripoli où il ne bénéficie d’aucune attention encore moins d’assistance de l’État du Sénégal qui semble invisible dans cette partie du monde. Les parents de Bathia Sow, informés de la mésaventure de leur fils, cherchent des secours partout.
Heures supplémentaires
Le Président Macky Sall a, peutêtre, du souci à se faire. En effet, de nombreuses organisations syndicales de l’administration se sont retrouvées hier en réunion pour mettre en place un cadre de concertation. A la rencontre, il y avait les syndicats suivants : Said (Impôts et domaines), Sytjust (Justice), Sictrass (Inspection du travail), Sutt (Trésor). Pour les responsables de toutes ces organisations syndicales, il est question d’unir leurs forces afin de faire face à la dernière mesure brandie par le gouvernement du Sénégal et préconisant la suppression de certains avantages dévolus aux fonctionnaires. Ça promet de chauffer les jours à venir…
Bécaye Diop
L ‘ancien ministre des Forces armées sous le régime de Me Wade, Bécaye Diop, a officialisé hier sa transhumance politique. En effet, il a été reçu en grande pompe par le chef de l’Etat au palais de la République. L’ancien maire de Kolda était à la tête d’une forte délégation d’une centaine de militants. Mais il n’avait aucun responsable de l’Apr de Kolda à ses côtés lors de la rencontre. Le ministre Abdoulaye Bibi Baldé, chef de file de l’Apr dans la localité a brillé par son absence tout comme les députés Inthy Boiro, Alpha Baldé, Amadou Tidiane Talla. Le directeur général et le président du Conseil d’administration de la Sodagri, tous deux responsables Apr de Kolda également, n’ont pas non plus pris part à la rencontre.
Bécaye Diop (bis)
Bécaye Diop à qui le Président Macky Sall a souhaité la bienvenue dans la mouvance présidentielle n’a pas mis de temps pour annoncer la couleur. Aussitôt arrivé, aussitôt il a cherché à marquer les esprits. Et pour y parvenir, l’auteur de «Fi Moko Yor», ressort le mandat du chef de l’État. Et, pour Bécaye Diop, Macky Sall a prêté serment pour faire un mandat de sept ans et par conséquent, il ne devrait pas penser à le réduire au risque de violer la Constitution. Une déclaration qui lui a valu des applaudissements nourris. Qui disait que le Président avait clos le débat en demandant à ses partisans de ne plus revenir sur le sujet ? En tout cas, de plus en plus, il est devenu nuancé. Et maintenant qu’il a désormais le théoricien du septennat, Oumar Youm, comme directeur de cabinet, il y a de quoi craindre un «wax waxeet».

Pénurie d’eau à Grand-Yoff : les femmes de Scat Urbam manifestent leur colère

http://www.pressafrik.com Depuis quelques jours, l'eau est devenue une denrée rare dans certains endroits de Dakar. Les habitants sont confrontés à d'énormes problèmes d'approvisionnement en eau. Les femmes de Scat Urbam dans la commune de Grand-Yoff n’arrivent plus à prendre leur mal en patience. Elles ne peuvent plus vivre avec le manque d’eau noté dans leur quotidien. Ces femmes sont sorties dans la rue, barrer la route et brûler les pneus. Elles menacent de durcir le ton si rien n’est fait, relaie la radio Walf.
Pourtant, hier seulement la question a été évoquée à l'Assemblée nationale où le Premier ministre et les ministres ont fait face aux députés. Le responsable de l'Alliance Pour la République (APR) par ailleurs 3ème vice-président de l'Assemblée nationale a interpellé le gouvernement. Ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Mansour Faye met avant un programme sur trois (3) phases: la sécurisation pour une enveloppe de sept (7) milliards, l'autonomisation (14 milliards) et le stockage avec la capitale Dakar qui sera dotée de 60.000 m3 par jour en fin décembre 2015. I

Exclusif ! Syndrome Tobago à l'autre côté de l'aéroport, vers Ngor-Virage : Le mur a été déplacé par les agents des Ads

http://www.leral.net/Exclusif--Syndrome-Tobago-a-l-autre-cote-de-l-aeroport-vers-Ngor-Virage-Le-mur-a-ete-deplace-par-les-agents-des-Ads_a148069.html
Où sont le gouverneur de Dakar, le Dg des Ads, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr ? Les agents des Ads ont déplacé le mur de clôture de l'aéroport, situé à Ngor-Virage, comme à Tobago. Ils comptent ensuite morceler et vendre l'espace grignoté. Ledit espace serait en voie de réglementation après un premier rejet du Cadastre. En effet, un nommé A. S. a donné les dossiers au ministre du Budget, Birima Mangara, pour une demande d'attribution parrainée par Abdoulaye Diouf Sarr, Pape Mael Diop, Serigne Matar Diène, etc... Voici la preuve de la construction de ce mur en images. Ces vidéos ont été filmées hier 25 juin 2015.

Arrestations en série après le déplacement du mur de l’aéroport vers la cité Tobago : La Section recherches rase la mafia (...) plusieurs personnes arrêtées

http://www.seneweb.com Bras armé du cartel, à l’origine des lotissements irréguliers implantés après le «déplacement» du mur de l’aéroport, le chef du département génie civil de l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads), Alioune Badara Seck, a été arrêté par la Section recherches (Sr) de Dakar. Et il n’est pas le seul à tomber puisque les enquêteurs ont pu déterminer comment l’opération a été planifiée. Entre intermédiaires, remises d’argent, de parcelles etc..., le crime foncier était presque parfait avant qu’un nommé Abdoulaye Diouf Sarr ne se promène dans la zone...Les limogeages du Préfet de Dakar, du Directeur de l’Urbanisme et du Directeur régional des domaines ne sont que l’arbre qui cache la forêt des mesures prises par le Président de la République à la suite du«déplacement» du mur de l’aéroport par des prédateurs fonciers qui ont bénéficié de complicités haut placées.
Comme nous l'avions annoncé à Dakaractu, Libération révèle aujourd'hui qu'au moins onze personnes ont été arrêtées par la Section recherches (Sr) de Dakar à la suite de l’enquête déclenchée par le Procureur de la République qui avait lui-même assisté à la destruction des bâtiments.
Cité en exclusivité par Libération comme étant au cœur de cette mafia, le nommé Youssoupha N'diaye est tombé. Mais, il n’est pas le seul, Alioune Badara Seck, le chef du Département génie civil de l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads), a été arrêté en même temps que trois autres employés de la même structure étatique. Parmi eux, le nommé Saliou Kébé, technicien de son état. Devant les enquêteurs, ce dernier a beaucoup «parlé». Jurant qu’il n’a joué qu’un rôle d’intermédiaire, le sieur Kébé a avoué avoir remis à Alioune Badara Seck la somme de 30 millions F Cfa pour financer l’opération.
C’est Youssoupha N'diaye, bénéficiaire de plusieurs lotissements irréguliers dans le site, qui a mis la main à la poche, à travers une intermédiaire, Fatou Diouf Seck, très connue dans le milieu foncier. Cette dernière a été interceptée par les gendarmes tout comme deux autres «tampons » M'bor Thioune et un certain Alain, très lié à une autorité administrative. Au-delà du financement de l’opération, il a fallu aussi acheter Alioune Badara Seck. C’est ainsi que Youssoupha Ndiaye lui a proposé...23 parcelles, dont 10 déjà remises.
Par ailleurs, le Directeur général de l’Anacim ainsi que le Secrétaire général de la Haute autorité ont été interrogés par les enquêteurs dans le cadre de la procédure. Les gendarmes voulaient comprendre comment des engins ont pu déplacer le mur sans que personne ne soit au courant. Qui plus, ces engins sont venus du côté de l’aéroport. Mais l’explication du Secrétaire général de l’Anacim tient la route puisqu’il soutient que les personnes incriminées disposaient de badges de l’Ads..

UCAD : Un rassemblement des étudiants crée un grand désordre dans la circulation

Ferloo.com- Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ont organisé ce matin un grand rassemblement pour réclamer des logements et dénoncer la menace du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD) d’expulser les étudiants qui dorment dans les couloirs.
Les étudiants qui dorment dans les couloirs n’en peuvent plus. Ils ont organisé un grand rassemblement ce matin pour réclamer des logements à la direction du Coud des logements.
Ils en ont profité pour dénoncer certaines pratiques peu orthodoxes dans les attributions des chambres. «Il faut qu’on cesse l’attribution des chambres à coût de 300.000 Fcfa», dénonce un étudiant.Ce rassemblement des étudiants a semé une panique générale chez les automobilistes qui cherchent des voies de contournement pour s’éloigner de l’avenue Cheikh Anta Diop. Du coup la circulation est bloquée pendant plusieurs heuAbdou TIMERA res.

Sortie de S. Abdou Aziz sur les fêtes religieuses : Serigne Cheikhouna Mbacké encense le porte-parole des Tidianes

http://www.dakaractu.com Le porte-parole des Tidianes Serigne Abdou Aziz Sy, avait il y a quelques semaines, décrié la pléthore de fêtes religieuses au Sénégal. Il avait appelé à une réglementation de ces cérémonies qui, selon lui, ruinent l’économie du pays.
Al Amine s’en était pris à certains chefs religieux qui, dit-il, organisent des manifestations à des fins lucratives.
Eh bien, le guide religieux vient d’enregistrer un soutien venu de Touba en l’occurrence celle de Serigne Cheikhouna Mbacké In Serigne Mourtada. Ce dernier qui va dans le même sens que Serigne Abdou Aziz Sy, a déclaré que les cérémonies religieuses étaient plus des moments pour les organisateurs de se remplir les poches qu’autre chose.
Il a encensé dans ce sens le porte-parole des Tidianes et invité certaines autorités mourides à prendre exemple sur lui.

DEBAT LITERATURE AU WARC :Sembène revisitée par son biographe

http://www.enqueteplus.com Une biographie d’Ousmane Sembène écrite par le Pr. Samba Gadjigo a été l’ouvrage choisi, hier, par le WARC dans le cadre de la seconde édition de ses rencontres littéraires ‘’We Read for You’’.
L’auteur de ‘’Ousmane Sembène, une conscience africaine’’ (tome 1), Samba Gadjigo, était l’invité du West African Research Center (WARC) dans le cadre de la seconde rencontre de son club littéraire ‘’We Read For You’’ (NDLR : nous lisons pour vous) qui s’est tenue hier dans les locaux du centre.
Professeur de littérature francophone à Mount Holyoke College, dans le Massachusetts, Samba Gadjigo brosse avec cet ouvrage un portrait unique de l’homme que beaucoup ont convenu d'appeler le père du cinéma africain : son long séjour en Europe, sa vie de docker, ses efforts d'autodidacte, dans un premier temps, puis son cheminement intellectuel d’écrivain, formation politique et syndicale sont ainsi autant de sujets traités.
Cette biographie complète du cinéaste disparu, première du genre, contribue à une évaluation critique de sa vie dans un sens où son intimité y est plus fouillée, et son œuvre littéraire et cinématographique y fait l'objet d'une analyse plus poussée faisant ressortir les influences politiques et socio-économiques qui l’ont marquée.
Le livre est basé sur des entretiens avec sa grande sœur, encore vivante à l’époque ou encore ses amis d’enfance qui ont reconstitué la Casamance et le Dakar de leur jeunesse… Ces témoins parlent des premiers films qu’ils sont allés voir ensemble, des bandes dessinées qu’ils lisaient, de leurs ‘’vagabondages’’ sur les plages mais également déjà la quête d’une identité, au moment où eux, jeunes Lébous, étaient entourés par l’administration coloniale française qui était en train d’exproprier graduellement leurs terres.
Au cours des débats, les positions de Sembène sur un Panafricanisme qu’il voulait baser sur une conviction de classes et non de race, ont été abordées au même titre que ses orientations politiques socialistes : ‘’Il s’agit d’une œuvre de mémoire, on connaît relativement les œuvres de Sembène, mais l’homme lui-même n’est pas connu. C’est-à-dire qu’on ne connaît rien des circonstances qui ont fait de Sembène le Sembène qu’il est aujourd’hui. Donc, ce que j’ai voulu faire, c’est de remettre Sembène dans son contexte historique, social, sociologique pour qu’on puisse comprendre son œuvre parce qu’il me semble qu’il y a une sorte de va-et-vient, de fertilisation réciproque, entre sa vie et son œuvre. Montrer son itinéraire et, à partir de cet itinéraire, illustrer les moments forts de l’histoire africaine’’, explique le Pr. Gadjigo.
Long de 254 pages, l’ouvrage est paru en 2007 chez l’éditeur Homnisphères dans la collection ‘’Latitudes noires’’. Sophiane Bengeloun

SUITE ET FIN DE L’ENTRETIEN AVEC... L’ECRIVAIN CHEIKH HAMIDOU KANE « JE RENDS GRÂCE À DIEU DE M’AVOIR PERMIS D’AVOIR LA VIE QUE J’AI, QUE J’AI EUE…»

http://www.sudonline.sn Dans la dernière partie de cet entretien que nous accordait, à la mi-mars, l’écrivain Cheikh Hamidou Kane, l’auteur de « L’aventure ambiguë » avoue qu’il songe de plus en plus à écrire ses mémoires, mais « on verra » comme il dit. A 87 ans, Cheikh Hamidou Kane se raccroche surtout à cette famille que la vie lui a donnée. Et lorsqu’il fouille dans sa mémoire, c’est le souvenir de son amitié aigre-douce, avec Senghor, qui remonte à la surface. Toujours dans cet entretien, l’écrivain partage avec nous quelques-unes de ses lectures préférées : Aimé Césaire, Shakespeare etc. Aujourd’hui, c’est un peu comme si l’écriture était aussi une histoire de famille, car l’an dernier, sa petite-fille Ndèye Fatou Kane publiait son premier roman, « Le malheur de vivre », un ouvrage préfacé par…Cheikh Hamidou Kane.
J’ai lu quelque part que vous écriviez vos mémoires. Vous confirmez ?
Non. Je n’ai pas entrepris d’écrire mes mémoires, du moins pas encore.
Vous y avez déjà songé ?
Euh…Si. J’y songe de plus en plus, d’autant que des membres de ma famille et des personnes de ma génération sont en train de le faire. J’ai vu des mémoires qui ont été rédigés par mon oncle Aboubacry Kane, plus récemment par mon cousin Abdoulaye Elimane Kane, et par-delà ma famille, Massamba Sarré, Abdou Diouf, ça me donne un peu l’envie de le faire, parce que ce que je vous ai raconté sur ma vie, vous montre que si je faisais une biographie, ce serait à cette échelle-là. Pas seulement au niveau familial, mais on verra…Si Dieu me prête vie…
Je vous le souhaite. Sinon à quoi vous raccrochez-vous ? A des souvenirs qui vous ont marqué ?
Peut-être à des souvenirs de famille. J’appartiens à une famille élargie où les liens de famille sont très forts. Donc, les liens de sang entre mes parents, mes grands-parents et moi-même, ou les liens de cousinage sont plus forts que la connaissance que j’ai de ces mêmes liens, dans d’autres sociétés et dans d’autres milieux. Ça c’est une des choses qui m’ont le plus marqué. Indépendamment de cela, c’est peut-être les péripéties de ma vie que je vous ai racontées, souvenirs des liens d’amitié et de déception, et ensuite de retrouvailles avec Senghor ; parce que voilà un homme qui donc avait sincèrement voulu sauvegarder les liens d’amitié entre lui et moi, par-delà les péripéties politiques. Et d’ailleurs, après tout ceci, quand je suis revenu au Sénégal, et quand il a quitté le pouvoir, on s’est retrouvé quelques fois, quand il revenait au Sénégal. Donc cette amitié interrompue et sauvegardée malgré tout entre Senghor et moi est un des souvenirs que je garde.
Est-ce que l’écrivain que vous êtes est aussi un grand lecteur, et est-ce qu’il y a des auteurs qui vous ont marqué ?
J’ai été un grand lecteur, de tout temps. Depuis l’école primaire, dès que j’ai su lire et comprendre, je lisais tout ce qui me tombait sous la main. Et de mon point de vue naturellement, je me suis abreuvé à la littérature française classique, depuis les poètes : François Villon. Les premiers écrivains : Rabelais. C’était la période des Classiques du 17ème siècle, jusqu’à la période des Romantiques du 19ème siècle. J’ai ensuite, assez rapidement, été fasciné par Shakespeare, dont je lisais d’abord les textes traduits en français, et puis dès que j’ai eu une maîtrise approximative de l’anglais, j’ai lu, autant que j’ai pu, les pièces de Shakespeare en anglais. C’est un grand écrivain. Et puis, les écrivains allemands : Goethe en particulier. Puis les écrivains russes, ceux du 19ème siècle en particulier : Dostoïevski, Tolstoï. Voilà mes premiers écrivains, puis, ensuite et plus tard, les écrivains noirs, notamment peut-être celui qui a le plus d’influence sur moi : c’est Aimé Césaire, dont j’ai découvert le Cahier d’un retour au pays natal quand j’avais 20 ans, en 1948. J’étais élève au lycée Van Vollenhoven (aujourd’hui lycée Lamine Guèye, Ndlr), et c’est là que je l’ai découvert, et il ne m’a jamais quitté depuis. Voilà un peu mes lectures.
Et aujourd’hui parmi les tout jeunes écrivains, il y a votre petite-fille, Ndèye Fatou Kane, auteur d’un « Malheur de vivre » que vous avez-vous-même préfacé, qu’est-ce que cela vous fait qu’elle ait suivi vos pas ?
Ça a été une agréable surprise pour moi, d’avoir lu son manuscrit, et surtout d’avoir constaté dans ce manuscrit, qu’elle avait gardé un attachement pour les valeurs de la société traditionnelle halpular, puisque l’héroïne de ce roman se trouvait très attachée à ses valeurs traditionnelles. Ses parents, bien qu’ayant vécu pendant longtemps en France comme exilés, sont restés très attachés à leurs valeurs traditionnelles, idem pour les cousines de l’héroïne, et donc on sent de la part de l’écrivain, qu’elle est prête à défendre ses valeurs traditionnelles, contre les agressions, disons des sociétés urbaines, permissives, cette culture occidentale dans ce qu’elle peut avoir de nocif et de destructeur. Ça a suscité en moi un grand espoir pour elle et pour son destin d’écrivain.
Vous aurez 87 ans ce 2 avril. Joyeux anniversaire par anticipation.
Merci beaucoup.
Qu’est-ce qui vous donne cette force, qu’est-ce qui vous motive ?
Ma foi religieuse dont je rends grâce à Dieu. D’autre part, ma famille, ces liens de famille dont je vous ai parlé, et qui sont très forts. En troisième lieu, mon patriotisme africain, ma foi dans l’Afrique unie, dans le salut, la renaissance et la victoire inéluctables de l’Afrique, dans ses valeurs de partage, de solidarité, préférables aux valeurs de conflit, de prédation, qui prévalent ailleurs. Nous, nous sommes une société de partage, d’entente, de consensus, à la différence des autres cultures de conflit, de domination.
Quand vous regardez votre parcours, y a-t-il des choses que vous auriez aimé faire ou que vous auriez peut-être faites autrement ? Vous arrive-t-il d’avoir des regrets ?
Véritablement pas. Non. Je rends grâce à Dieu de m’avoir permis d’avoir la vie que j’ai, que j’ai eue, des choix que j’ai faits, et de ce qu’il en est résulté. Théodora SY SAMBOU
PIKINE - MAUVAISES CONDITIONS DE TRAVAIL, ARRIERES DE

PIKINE - MAUVAISES CONDITIONS DE TRAVAIL, ARRIERES DE SALAIRES…Les travailleurs municipaux investissent la rue

http://www.enqueteplus.com L’intersyndicale des travailleurs municipaux de Pikine n’en peut plus de l’Acte 3 de la décentralisation. Ses membres ont battu hier le macadam pour protester contre les cumuls de plusieurs mois de salaires, les mauvaises conditions de travail…
Le chaud soleil d’hier et le jeûne n’ont pas brisé l’élan des membres de l’Intersyndicale des travailleurs municipaux de Pikine (ITMP) qui ont battu le macadam, pour décrier les désagréments qu’ils vivent, depuis l’avènement de l’acte 3 de la décentralisation. Arborant des brassards, des habits ou des foulards rouges et scandant à haute voix ‘’à bas Acte 3’’, ‘’nous voulons nos salaires’’, les marcheurs, majoritairement composés de travailleurs municipaux, ont envahi les rues. Brandissant des pancartes portant les inscriptions ‘’des agents en situation critique avec l’acte 3’’, ‘’acte 3 = désintégration’’, les vagues de manifestants ont quitté les locaux de la mairie de Pikine pour rallier la préfecture, en passant par Bountou Pikine, marché zinc et Tally bou mack.
Dans le mémorandum qu’ils ont remis au préfet de Pikine, Nguèdj Diouf, l’ITMP souligne que ses membres ont accumulé plusieurs mois sans salaire, dans beaucoup de collectivités locales, notamment, les communes de Pikine-Ouest et de Djiddah Thiaroye Kao. Les rares parmi eux qui reçoivent leur salaire doivent souvent patienter jusqu’au-delà du 10, alors qu’ils ont des charges. Le document dénonce aussi l’absence de couverture médicale pour des travailleurs de certaines communes et le non-paiement des prestations familiales.
Certains retraités ne sont plus pris en charge financièrement. ‘’Quelques agents recrutés, après le mois de janvier 2014, viennent de boucler 6 mois sans percevoir leur salaire, même s’ils continuent d’occuper leurs postes d’affectation. Ce qui est plus qu’un scandale à maints égards. Les résultats de l’audit physique effectué pour le compte de la fonction publique viennent d’être affichés, mais beaucoup d’agents sont dans l’embarras de ne voir leurs noms figurer nulle part. Ce qui est inquiétant pour des travailleurs qui ne savent plus à qui s’adresser’’, lit-on dans le mémorandum signé par El Hadji Ibrahima Diop, son secrétaire général.
De ce fait, l’ITMP attire l’attention des autorités sur ces dysfonctionnements qui plombent le développement des collectivités locales, qui affichent ‘’un recul’’ de plusieurs années, selon eux. Ces travailleurs comptent poursuivre la bataille pour obtenir gain de cause. En attendant, le préfet de Pikine Nguèdj Diouf a promis de rendre compte à qui de droit, après avoir reçu le mémorandum.CHEIKH THIAM

Rebeuss : Karim réclame Aïda Mbodj

http://www.dakaractu.com Après le chef des frondeurs Modou Diagne Fada qu’il a invité lors de la visite qu’il lui a rendue, Karim Wade veut rencontrer Aïda M'bodj. Il en a émis le vœu hier, devant certains militants du Parti démocratique sénégalais venus lui rendre visite...

Affaire Aïda Ndiongue: problèmes d'honoraires avec l'Etat, les experts bloquent le dossier

http://www.pressafrik.com Entre l'Etat du Sénégal et les experts commis par la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI), ce n'est plus le grand amour. Les experts notamment ceux qui sont chargés du dossier d'Aïda Ndiongue, ont décidé de garder dans leurs tiroirs les résultats de leurs travaux. Ce blocage résulte du fait que les experts commis dans l'affaire ne veulent pas déposer leurs rapports au niveau de la Commission en ce sens que l'Etat leur doit des honoraires.
Dans ce dossier à milliards, on estime les honoraires des experts à plusieurs centaines de millions de F CFA. De nombreux rapports de paiement, d'honoraires ont été servis à l'Etat du Sénégal qui, jusque-là, refuse de mettre la main à la poche. D'où la décision des experts de garder les conclusions de leurs travaux. Conséquence, souligne "l'As", le travail d'expertise effectué par les hommes de l'art ne peut servir pour le moment au juge Cheikh Ahmed Tidiane Beye et son équipe. Ils sont obligés de rendre chaque fois des ordonnances de prorogation d'instruction, en attendant que la situation se débloque. Dié BA

Journée internationale contre la drogue: le Sénégal au cœur de la production et la consommation

http://www.pressafrik.com La journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic de drogue est célébration dans le monde aujourd’hui. Le Sénégal fait désormais parti des pays de production et de consommation de stupéfiant.Le monde célébre la journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic de drogues. Au Sénégal, cette journée est placée sous le thème : « mobilisons-nous pour une école à l’abri de la drogue ». Le Sénégal n’est plus seulement un pays de transit de la drogue mais de production et de consommation. Le trafic et l’abus de drogue constituent un obstacle majeur au développement. L’utilisation de drogue entraîne de nombreux risques sanitaires et la prise en charge des toxicomanes est souvent insuffisante.
En l'espace de deux (2) ans, plus de 20 tonnes de drogue ont été saisis au Sénégal. Pour l'Office des Nations Unies pour la Drogue et le Crime (ONUDC), le crime, le Sénégal est devenu une réelle zone de production et de consommation. Le cannabis est la drogue la plus consommée avec plus de 60% des cas d’usages et des motifs de consultation médicale. Suive des drogues comme la cocaïne et l’héroïne. Sans compter les produits inhaler dans les rues par les jeunes.
Une enquête réalisée en 2011 estime, rappelle la Rfm, à 1324 le nombre d’usagers de drogue injectable rien qu’à Dakar. Autre constat sur l’ampleur de la Situation dans son rapport 2014, l’administration pénitenciaire indique que sur les 36.000, 28 personnes incarcérées dans les prisons du Sénégal, 25% sont détenus pour trafic, détensions ou usage de drogue. La situation est tout alarmante dans tout le continent. En attendant le rapport 2015 sur la drogue, l’ONU estime à six (6) millions le nombre d’usagers de drogue en Afrique. Ibrahima Mansaly

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