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Démarrage campagne agricole 2015 : 80% des semences d'arachide et de mais déjà vendus

http://www.seneweb.com Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural; Pape Abdoulaye Seck a rencontré ce matin la commission de suivi de la campagne agricole. C’était une réunion d’évaluation pour la session 2015, et il en ressort que tout est fin prêt pour un bon démarrage. La distribution du matériel a commencé dans certaines régions, notamment à Fatick, couvrant tous les départements. Aliou Dia, porte-parole de la commission s’est d’avance réjoui du constat fait. C’est-à-dire 75% des 75000 tonnes de semences fixés au début ont été atteints.
En plus de cela, M. Dia assure que tous les opérateurs ont été notifiés là où ils ont leurs graines. Le problème de déplacement n’a pas été évoqué. Aucun retard n’a été cette fois accusé dans la mise en place des semences. La vente est d’ailleurs entamée depuis le 25 mai et « 80% sont déjà atteints dans l’arachide, le maïs et le haricot ».
Cependant, quelques lenteurs ont été soulevées dans la mise à disposition de l’engrais aux producteurs. Certains fournisseurs attestaient ne pas avoir été payés par l’Etat. Chose que Aliou Dia a démenti, précisant que l’Etat avait bien décliné des lettres de confort, leur servant de garantis auprès des banques, en plus d’avoir donné des instructions au Trésor public pour qu’ils soient payés.
Depuis dix jours, les payements se font, par conséquent, la distribution de l’engrais auprès des producteurs a commencé. Toutefois, un délai d’une semaine leur a été accordé pour que la distribution soit complète. « Tout fournisseur qui n’aura pas respecté cet engagement sera rayé de la liste puis remplacé immédiatement par d’autres fournisseurs qui ont le produit et la surface financière leur permettant de livrer l’engrais à temps aux producteurs » , prévient Aliou Dia.
Les opérateurs économiques qui ont pris à la réunion se disent satisfaits des dispositifs mis en place pour leur permettre une bonne campagne.

Agriculture/comité national suivi : Les paysans satisfaits de la mise en place, « l’Etat a pris toutes les dispositions… »

http://www.dakaractu.com Le comité national de suivi s’est rencontré aujourd’hui au ministère de l’Agriculture. Au terme de cette réunion, les organisations paysannes, qui procédaient, avec le ministre Papa Abdoulaye Seck, à une évaluation des dispositions agricoles mises en place, se sont montrés vivement satisfaits.
En effet, leur porte-parole Aliou Dia n’a pas manqué de magnifier les réalisations effectuées sur le terrain, annonçant que 95% de la semence a été fournie et mise à temps à la disposition des paysans qui, leur travail largement facilité, n’ont émis aucune protestation sur la qualité de la semence.
Informant que plus de 70 000 tonnes de produits agricoles ont été pris en charge par l’Etat, qui n’a pas omis dans ce lot les céréales, le président des Forces paysannes de déclarer que les quelques lenteurs notées dans la distribution de l’engrais ne sont en rien à incomber à l’Etat, le sud du pays ayant même été servi à 95%.
Par ailleurs, la société de production d’engrais Agrophyte d’expliquer que ce retard au niveau de la distribution n’a pas été senti par ses services, qui sont confrontés à un problème de stockage…
Néanmoins, tout devrait rentrer dans l’ordre en termes de distribution d’engrais au plus tard le 15 Juillet.
Notons que sur décision du ministre de l’Agriculture, les réunions du comité national de suivi, qui se tenaient chaque quinzaine à Dakar, seront décentralisées, au niveau du bassin arachidier notamment.

Rapport 2013 de la Cour des comptes : L'Artp, la direction des bourses, la Css, le Pnt, la Sirn... épinglés

http://www.seneweb.com Après l’Inspection générale d’Etat, qui a remis au chef de l’Etat la semaine dernière son rapport 2015 ayant répertorié de nombreux abus dérapages dans la gestion des deniers et des entités publics, ce fut aujourd’hui mardi, au tour de la Cour des comptes, de remettre au chef de l’exécutif son rapport public 2013.
«Manquements dans toutes les structures contrôlées» La cérémonie s’est tenue ce mardi au palais de la République. Le premier Président de l’organe de contrôle a dévoilé la nature des anomalies et abus débusqués constatés. «Dans toutes les structures contrôlées, il y a des manquements. J’ai cité le Programme national de lutte contre la tuberculose (Pnt), la société nationale de réparation navale (Sirn), la Caisse de sécurité sociale (Css), l’Autorité de régulation des télécommunications et postes (Artp) et les rapports sur les lois de règlements et déclarations y afférentes pour 2011 et 2012», a déclaré Mamadou Hady Sarr, en marge de la rencontre.
Des Pca qui se sucrent sur le dos du contribuable Donnant au chef de l’Etat des exemples d’abus relevés durant les audits, M. Sarr de lister, par exemple, «l’octroi aux présidents de conseil d’administration d’avantages non prévus par les dispositions règlementaires en la matière, «des cas de violation de marchés publics, des abus dans les appuis institutionnels et l’exécution des dépenses en aucun lien avec les missions de l’entité dans les entreprises publics, les retards dans l’approbation des budgets et des états financiers des entreprises publiques».
Des bourses à des étudiants fictifs Aussi, la Cour des comptes a décelé «la présence dans le fichier des boursiers universitaires des personnes non répertoriées dans les fichiers des étudiants inscrits, le cumul de diverses allocations d’étude par certains étudiants». «Le défaut de reversement à l’Ipres de cotisations prélevées par certaines communes, la perception par des communes sans base légale de recettes sur les actes d’urbanisme, la vétusté du matériel de l’imprimerie nationale, une insuffisance du budget de l’Etat et une trop forte dépendance des financements extérieurs pour les programmes de santé», sont aussi autant d’anomalies répertoriées.
En ce qui concerne l’exécution des lois de finance, il a été constaté une importance des restes à recouvrer, des écarts entre le montant des services votés et des mesures nouvelles retracées dans la loi de finance initiale publiée au journal officiel et celui des crédits mis en place dans le projet de loi de règlement et le compte général de l’administration des finances, les dépassement sur crédit limitatif. La Cour des comptes, pour chaque irrégularité notée, a donné des recommandations.Youssouf SANE-

Rapport public de la Cour des Comptes : Macky Sall assure un renforcement des capacités de la Cour

http://www.dakaractu.com Le President de la République Macky Sall a reçu ce matin au Palais le Rapport public de la Cour des Comptes, au titre de ses activités pour l’année 2013. A cet effet, il a indiqué qu’il prendrait en compte les préoccupations de la cour concernant le renforcement de ses capacités, y compris la finalisation de sa réforme, qui feront l'objet d'un examen attentif. « Si j’accorde autant intérêt aux organes publics de contrôle, c’est parce qu’ils participent à nos efforts communs d’améliorer nos performances en matière de gestion des affaires publiques, à travers un diagnostic sans complaisance de nos pratiques, assorti d’observations et recommandations idoines. Vous connaissez mon attachement à la promotion de la bonne gouvernance et de la transparence comme valeurs et modes de gestion des affaires publiques. J’encourage vivement la Cour des Comptes à persévérer dans l’exercice de ses missions de contrôle, mais également de suivi et de conseil. » dira t-il
Se penchant sur le rapport proprement dit et sur les dysfonctionnements constatés, Macky Sall de dire que le contrôle traditionnel de la conformité doit être poursuivi de façon diligente, pour en tirer toutes les conséquences qui s’imposent. Le Président a pour finir, noté avec satisfaction des missions de contrôle visant la mesure des performances de certains programmes, conformément aux dispositions de la nouvelle loi organique sur la Cour des Comptes et aux textes communautaires de l'UEMOA. « Je me réjouis de cette démarche en adéquation avec le principe de "bon emploi "des fonds publics pour de meilleures pratiques. La Cour peut compter sur mon engagement à corriger toute imperfection ou pratique contraire au droit et à l’efficacité. » dira t-il a cet effet

Quand la Senelec fait baver financièrement l'Etat et tient au collet les citoyens

http://www.leral.net/Quand-la-Senelec-fait-baver-financierement-l-Etat-et-tient-au-collet-les-citoyens_a148373.htm

Le Sénégal utilise l’électricité depuis 1887. En effet, à cette date, un in ingénieur civil français du nom de Hyppolyte Vaubourg réalisa les premiers raccordements dans la ville de Saint Louis. Deux ans plus tard, en 1889, la Société d’Eclairage Electrique du Sénégal (SEES) voit le jour . Une mort née puisqu’elle fait faillite en 1891. Elle sera suppléée par la NSEES en 1892 de l’établissement Carpot. A l’ère des concessions en matière d’électricité, celle de Dakar date de 1909 avec la création de la Compagnie d’Electricité du Sénégal. En 1929, une nouvelle entité voit le jour, la Compagnie des Eaux et de l’Electricité Ouest Africaine. Plus tard, en 1966, Cap des Biches fut construite.
En 1971, une rupture institutionnelle intervient : l’Etat rachète les installations électriques et crée deux (2) entités : Une société d’Economie Mixte Electricité Sénégal (EDS) responsable des investissements et une autre société d’Economie Mixte d’exploitation, la Sénégalaise de Distribution d’Energie Electrique (SENELEC). Donc EDS propriétaire des ouvrages et des installations les donnait en bail à la SENELEC.
En 1983, l’Etat fusionne EDS avec SENELEC par nationalisation. La nouvelle SENELEC naquit ainsi comme une société nationale dont le capital est entièrement souscrit par l’Etat (Loi 83-72 du 05 juillet 1983 et décret 84-1128 du 04 octobre 1984 conférant le monopole de la production, du transfert et de la vente d’énergie électrique dans tout le pays.) Entre 1985 et 1995 est mis en œuvre le premier projet de développement électrique, non sans déboires et turbulences. C’est alors que désespérément le régime socialiste finissant, n’en pouvant plus avec les coupures d’électricité, passe la SENELEC sous le contrôle du consortium Hydro Québec Elyo. Cependant l’avènement de l’alternance retourne la SENELEC dans le giron de l’Etat en l’an 2000. Une tentative de privatisation eut lieu en 2001 avec VIVENDI Environnement mais elle ne connaîtra pas de lendemain.
Voilà donc les différentes péripéties institutionnelles de cette Société. Le Capital est de 125 milliards avec environ 2600 agents. Cette société est moribonde à l’image de son site internet qui n’a pas été mis à jour depuis le 11 octobre 2012 !
L’organisation actuelle de la Société date de 2009 avec un Directeur Général et 12 Directions.
La situation financière de la Senelec avant l’arrivée au Pouvoir de SE Mr Macky Sall :
En 2012, Le besoin en fonds de roulement était de 34,3 milliards mettant en évidence un important déséquilibre financier. La Senelec devait à ses créanciers 225 milliards.
Au niveau de la gestion, la Senelec a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 281,7 milliards contre 446 milliards de charges globales ; le résultat d’exploitation était négatif de 8,2 milliards. L’Etat et le Trésor Public a dû secourir la Senelec pour quelques 120 milliards en cette même année 2012.
Bien entendu, ces mauvais résultats financiers se traduisaient concrètement au niveau des populations par des ruptures fréquentes dans la fourniture de courant électrique ; L’image de la Sénélec en fut sérieusement écornée et les limogeages des dirigeants interviennent le plus souvent.
Je ne crois pas qu’on soit sorti de cet engrenage depuis 2012.
En 2013, la Senelec a dû encore demander à l’Etat par l’intermédiaire de la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité, de lui compenser 87 milliards de manque à gagner. A fin 2013, les pertes cumulées ont atteint 75,9 milliards, entamant 63,5 % du capital social.
En 2014, c’est le même scénario d’hémorragies financières : La Senelec dépouille encore le Trésor Public de 82 milliards au titre de soutien provenant du FSE.
Dans ce contexte morose intervient en février 2014 le PLAN SENEGAL EMERGENT qui assigne de nouveaux objectifs à la Senelec :
Extraits du document :
4.1. Résolution de la question vitale de l’énergie
411. Le secteur de l’énergie constitue un soutien majeur au développement de l’économie, à la réduction des inégalités sociales et territoriales.
La Stratégie d’Émergence traduit l’ambition du Sénégal de garantir un accès large et fiable à une énergie bon marché.
Ainsi, le PSE vise les objectifs suivants :
· avoir une parfaite disponibilité d’énergie en quantité et qualité suffisantes ;
· avoir un prix de l’électricité parmi les plus bas de la sous-région (60 à 80 FCFA/kWh) pour un soutien à la compétitivité économique ;
· diminuer de moitié la facture d’électricité des ménages ; et
· supprimer les coupures et les pertes associées d’ici 2017.
412.Le PSE poursuit et développe les orientations de la lettre de politique de développement du secteur de l’énergie d’octobre 2012 concernant l’électricité, les hydrocarbures et l’accessibilité de l’énergie en milieu rural.
413. La relance du plan intégré du sous-secteur de l’électricité passe par :
· le rééquilibrage de l’offre et de la demande avec la mise en service de nouvelles capacités de production(1000 MW)pour faire face à la demande exprimée et latente;
· la diversification des sources de production d’électricité pour rééquilibrer le mix énergétique avec le choix de développer la production basée sur du charbon, du gaz, de l’hydroélectrique, du solaire et de l’éolien ;
· la mise à niveau et le développement du réseau de transmission et distribution : renforcement et sécurisation des lignes problématiques, l’extension du réseau notamment la construction des « Autoroutes de l’Electricité » visant à étendre le maillage au niveau national et à réaliser l’interconnexion avec les pays limitrophes et potentiellement les pays d’Afrique du Nord, voire l’Europe à plus long terme ;
· une meilleure maitrise de la demande à travers: (i) les campagnes de sensibilisation (ii) la promotion des solutions d’économie d’énergie.
Ces objectifs sont nobles mais quelle est la réalité d’aujourd’hui ?
Tout le mal de la Senelec se trouve dans les pertes importantes de production. Les chiffres à fin 2014 communiqués par la Direction de la Senelec à la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité sont alarmants :
PRODUCTION TOTALE : 3 227 263 MWH
QUANTITE D’ENERGIE TRANSPORTEE 3 178 058 MWH
QUANTITE D’ENERGIE DISTRIBUEE 3 108 123 MWH
QUANTITE D’ENERGIE VENDUE 2 563 097 MWH
Entre la production et la vente finale, la Senelec a perdu en 2014,
664 166 MWH, soit en termes financiers environ 78 MILLIARDS FCFA.
Les différentes lettres de développement du secteur de l’énergie ont toujours accordé un volet important au redressement financier de la Sénélec et à la résolution des problèmes de gestion et d’organisation de la production. Que nenni !
Il y eut un plan de redressement du secteur de l’énergie (PRSE) 2007-2012 qui a englouti des sommes colossales et un plan d’urgence de sortie de crise face aux délestages mais vu que le pilotage ne s’est jamais intéressé au détail de la gestion de la Senelec, nous tombons toujours sur les mêmes travers quelques années après.
J’ai pu recenser 276 milliards mis à la disposition de la Senelec déjà durant l’exécution du Plan d’urgence, en plus de la location de groupes électrogènes jusqu’à 60 MGW de puissance ! Ni les sénégalais, ni le gouvernement ne sont présentement satisfaits de la gestion de la SENELEC. Les factures sont jugées élevées pour un service médiocre !
Dans la LETTRE DE LA POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE L’ENERGIE (LPDSE) signée le 11 février 2008, des mesures précises y ont été édictées pour redresser financièrement et techniquement la Senelec. Il importe aujourd’hui de les évaluer et d’exiger des comptes aux parties prenantes. Les voici à titre de rappel : Voir Fac-similes sur le lien :

http://www.leral.net/Quand-la-Senelec-fait-baver-financierement-l-Etat-et-tient-au-collet-les-citoyens_a148373.html

Que ce soit la restructuration de la Senelec, la recapitalisation ou la réorganisation de la commission de régulation du secteur de l’électricité, rien n’a été réalisé. En particulier, la Commission de régulation du secteur de l’électricité, créée en 1998 n’accomplit pas la mission qui lui a été assignée. Elle s’est transformée en mange-mil pour ses 3 membres et son personnel, vivant ainsi dans une rente de situation sans rien apporter au pays. Le gouvernement a toujours été pris au piège de l’urgence face aux délestages et n’a jamais pu achever un travail sérieux et serein à la Senelec.
Espérons cette fois-ci que le nouveau Directeur Général aura les coudées franches pour travailler et redresser en interne la Société.Seydina Oumar Touré

La Senelec perd 78 milliards en perte de production et l'Etat lui donne 80 milliards. Donc une prime à la médiocrité. Pourquoi l'Etat n'a jamais osé restructurer la Senelec depuis 2000? Je vois que l'Etat est omniprésent dans la gestion comme si la Senelec n'avait pas de cadres. On ne les entend jamais contrairement à ceux de la Sonatel qui ont redressé leur boîte. Bravo Mr Toure. Leral a vraiment des journalistes de qualité qui fouillent et qui se documentent. Depuis quelque temps ça carbure très haut pour éclairer l'opinion.

Merci analyse très pertinente et je vois à travers votre acte un manque de patriotisme et responsabilité de la part des agents de la Sénégal. La différence entre la production et la vente se trouve à mon avis dans le vol que les agents de la SENELEC font car il y a beaucoup des branchements irrégulières et des magouilles qui permettent aux agents de s'enrichir irrégulièrement en plus du fait que les agents de la SENELEC ne payent pas la totalité de leur consommation. il faut que cela cesse.

Merci pour cet article clair et précis avec des chiffres et documents à l'appui. Si nous estimons que nous n'avons pas l'expertise locale pour redresser cette société, pourquoi ne pas privatiser en insistant sur la disponibilité, la qualité de service et le coût? Juste uns suggestion. Car perdre tous les ans des milliards, ce n'est pas durable!

nous sommes très fier d avoir des éclaircissements sur cette société qui a des difficultés a satisfaire tout la population sénégalaise en electricite mais l espoir reste toujours avec l arrivée du nouveau directeur

DÉLESTAGES ET COUPURES : Ce lourd héritage de Pape Dieng que traîne Makhtar Cissé !

http://www.dakaractu.com Paris ne s’est pas fait en un jour…Mohamadou Makhtar Cissé semble avoir du pain sur la planche et peinera, sans doute, à juguler rapidement ce cyclique phénomène des coupures et délestages qui ont secoué le pays et emporté, pour partie, son prédécesseur. Malgré la défenestration de Pape Dieng de la direction de la Sénélec et l’arrivée de ce dernier en tant que missi dominici, c’est encore la galère dans certains coins du Sénégal.
A Dakar, plus précisément à Keur Massar, au niveau de la Cité Gendarmerie et à Jaxay, les populations souffrent terriblement de ces coupures et délestages qui ont installé un véritable malaise chez elles. Dans le centre du pays, des départements comme Mbacké coupent et entament encore le jeûne dans l’obscurité. Cette situation, on ne peut plus déplaisante, appelle de la part du nouveau DG de la Sénélec une réaction vive et urgente, même s’il n’est en place que depuis le 22 juin.

Un taux de croissance du PIB de 5,4% attendu en 2015, selon Amadou Bâ

APS Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, a annoncé mardi un taux de croissance du Produit intérieur brut(PIB) de 5,4% en 2015, à la faveur de la consolidation de la relance de l’économie sénégalaise.

‘’En 2015, la relance de l’économie devrait se consolider avec l’accélération de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent(PSE). Le taux de croissance du PIB réel est attendu à 5,4%’’, a-t-il dit.

Amadou Bâ, dont les propos sont rapportés par le document introductif au débat d’orientation budgétaire pour l’année 2016, s’exprimait lors d’une réunion de la commission de l’économie générale de l’Assemblée nationale.

Selon lui, pour 2016, 2017,2018, la croissance devrait s’établir respectivement à 6,4%, 7%, 7,2% dans un contexte de maîtrise de l’inflation et du déficit budgétaire.

Il indique que sur la période 2016-2018, la maîtrise des dépenses restera privilégiée sur celles relatives à la masse salariale.

‘’De 2011 à 2015, la rémunération des agents de l’Etat , hors corps émergents , est passée de 423 milliards à 526 milliards de francs CFA. Il demeure indispensable sur la période triennale à venir 2016-2018 de procéder à une maîtrise de la masse’’, a laissé attendre Amadou Bâ.

MEMORANDUM SUR LES DIFFICULTES RENCONTREES PAR LES IMPORTATEURS :L’UNACOIS et l’USETTA entrent en rébellion

http://www.enqueteplus.comBeaucoup de problèmes ont été soulevés hier, par l’UNACOIS/JAPPO et l’USETTA. Les deux organisations ont décidé d’entrer en rébellion contre l’administration. Ils ont décidé, entre autres, de ne plus payer la prestation informatique douanière.

L’union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS/JAPPO) et l’union sénégalaise des entreprises de transit et de transport agréées (USETTA) craignent le pire dans leurs secteurs d’activités. Réunis hier au siège de l’UNACOIS, ils ont présenté un mémorandum sur certaines difficultés qu’ils rencontrent. Notamment, l’augmentation sur la prestation informatique douanière (PID), l’acompte sur le bénéfice industriel et commercial (BIC) de 3%, une concurrence déloyale et de fausses quittances du Trésor. Les deux regroupements s’insurgent aussi contre les dysfonctionnements du système Gaïndé, l’installation de la plate-forme électronique (ORBUS), des taxations hors barème des compagnies consignataires, un déséquilibre sur la libération du transport et le non-respect des barèmes.

Ainsi l’UNACOIS et l’USETTA ont décidé de ne plus payer la prestation informatique douanière (PID) et les factures dues à l’utilisation de la plate-forme électronique Orbus, à partir de cette fin du mois. Le chargé de l’information de l’USETTA, Etienne Sarr, note que la PID ne cesse d’augmenter, depuis sa mise en place. Elle est passée, selon lui, de quelques centaines de francs à 5 000, arrivant à 9 500 par déclaration. Dans les normes, dit-il, en matière d’avancées technologiques, on aurait dû voir l’effet inverse. D’après ses explications, ‘’la version actuelle du système informatique douanier ne présente ni les gages de performance, ni la sécurité et la stabilité que veut justifier le paiement d’une prestation aussi exorbitante’’. Il affirme que, dans les faits, le taux de dématérialisation est passé de 70 à 30%. ‘’Le constat fait est que nous avons engendré beaucoup de problèmes avec cet outil et c’est nous qui entretenons cette machine. Non seulement nous n’allons plus payer le PID, mais aussi nous n’allons plus payer l’orbus’’.

Le système Gaïndé, dit-il, qui doit permettre la réduction significative des délais des formalités de pré-dédouanement, la réduction des coûts liés aux formalités, l’amélioration de la qualité service rendu à la clientèle ainsi que la quasi-suppression de l’utilisation du papier, est source de difficultés. ‘’Il arrive très souvent qu’il y ait des difficultés à router les supports vers la banque, ce qui va nécessiter un déplacement en douane et générer une perte de temps’’, confie M. Sarr.

Fraude sur les quittances du Trésor public nA propos des fraudes sur les quittances du trésor public, l’UNACOIS et l’USETTA dénoncent un procédé qui consiste à créer un double de la quittance à réutiliser pour d’autres opérations d’enlèvement de marchandises. ‘’Actuellement, des quittances sont employées doublement. Tous ceux qui sont convoqués ont été inquiétés (les transitaires et les commerçants) et les agents du Trésor ne le sont pas. Nous ne pouvons pas comprendre que celui qui tire la quittance, la valide dans sa machine ne soit pas inquiété et c’est lui seul qui a le menu pour y accéder’’. De ce fait, l’USETTA souhaite une enquête qui mette en lumière les responsabilités, mais refuse que les commissionnaires soient pris comme boucs émissaires, car pour eux, il ne peut y avoir responsabilité du commissionnaire en douane.

REVELATIONS SUR UNE FRAUDE PORTANT SUR 35 000 TONNES DE SUCRE :L’Unacois annonce une plainte contre le journal Le Témoin Dans son édition du 24 juin dernier, le journal Le Témoin a fait état d’une fraude éventrée par la douane portant sur une importante quantité de sucre présente au port de Dakar. Selon Idy Thiam, président national de l’UNACOIS, le quotidien en question a aussi écrit qu’il s’agit de 35 000 tonnes de sucre destinées au Mali que des commerçants membres de l’UNACOIS tenteraient d’écouler frauduleusement sur le marché local. ‘’Nous ne sommes en rien concernés par cette fraude annoncée par ce journal. Nous avons pris acte et nous allons porter plainte pour qu’ils nous disent les auteurs de cette mascarade’’, a déclaré hier Idy Thiam. Car, a-t-il ajouté, des investigations au sein de leur organisation a démontré qu’aucun membre n’est à l’origine de cette fraude. Ils comptent « demander au journal les vrais coupables AIDA DIENE

CONCURRENCE SUR LES PRIX DE LA FARINE :Le sac homologué à 18 000 F est cédé entre 13 000 et 14 000 F

http://www.enqueteplus.com C’est le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME qui en a fait la révélation. Au lieu des 18 000 F Cfa fixés comme le prix à ne pas dépasser pour le sac de farine de 50 kilogrammes, les meuniers vendent ce sac entre 13 000, 13 500 et 14 000 francs. Ce qui traduit une concurrence ‘’sévère’’, entre meuniers.

En mai 2014, le gouvernement du Sénégal avait homologué le prix du sac de farine à 18 000 F Cfa. Un an après cette homologation, le sac de 50 kg de farine est vendu aujourd’hui beaucoup moins cher. La raison : ‘’une concurrence sévère’’ entre les différents acteurs, a en croire le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME. Selon Alioune Sarr, qui animait une conférence publique organisée par le groupe Sup De Co Dakar, dans le cadre des vendredis de Sup De Co, ‘’il y a une concurrence rude entre les différents fabricants de la farine au Sénégal’’.

Chacun voulant avoir une plus grande part de marchés, les meuniers vendent en dessous des 18 000 F fixés par le gouvernement. D’après le ministre, le sac homologué à 18 000 F Cfa est cédé sur le marché national entre 13 000, 13 500 et 14 000 F. Cette concurrence déloyale peut même fausser le jeu. C’est pourquoi l’ancien Dg de l’ASEPEX lance ‘’un appel à la grande sagesse des uns et des autres pour avoir des prix qui puissent leur permettre de gagner de l’argent’’.

Pour rappel, lors d’une prise de contact entre le ministre Alioune Sarr et les meuniers, alors qu’il venait juste de remplacer son ex-camarade de parti Malick Gackou, le Directeur général des Grands Moulins de Dakar avait confié quelques états d’âme des meuniers. A la sortie de la rencontre, Émile El Malem disait ceci : ‘’Il y a une homologation qui a été faite par l’État et on exécute ce que l’État nous a imposé. Ça ne nous arrange pas, mais on est obligé de le respecter.’’ Puis il ajoutait : ‘’Nous allons discuter pour trouver des solutions à cela. Nous étions sensibles et patriotes à l’encontre des problèmes de l’État.’’

Aujourd’hui, la donne a radicalement changé. Et au lieu de vendre à 18 000 F, les meuniers cèdent le sac de 50 kilos à un prix beaucoup plus bas. Ce qui n’est pas à déplaire aux consommateurs. Toutefois, même si le gouvernement a homologué les prix, il n’en demeure pas moins, selon Alioune Sarr, qu’il continue de ‘’veiller à ce que les industries puissent avoir de la marge parce que c’est cela qui leur permettra d’investir et de créer de nouvelles richesses’’. Ainsi, à plusieurs reprises, dit-il, il a réuni les minotiers afin de les emmener à augmenter les prix pour leur permettre d’être rentables’’. Mais sans succès.

Lors de la conférence publique de Sup De Co Dakar, il a lancé un énième appel à la sagesse des uns et des autres ‘’pour permettre à ce que notre pays ne puisse pas vivre le deuil de quelques industries du fait simplement d’une concurrence sauvage’’.ALIOU NGAMBY NDIAYE

Le Mcc félicite le Gouvernement : Le Sénégal en route vers un second mandat

http://www.lequotidien.sn Les travaux de réhabilitation routière menés dans le cadre du compact du Sénégal pour le Mca, bien que non encore achevés, sont en bonne voie de réalisation, s’est félicité le directeur général adjoint du Millenium challenge corporation (Mcc), Nancy Lee.

La direction du Millenium challenge corporation (Mcc) a décerné un satisfecit au Sénégal pour les avancées notées dans le plan d’action du gouvernement pour le projet de réhabilitation routière mené dans le cadre du compact. Grâce à ce compact Mcc Sénégal, plusieurs infrastructures ont été financées au Sénégal, notamment au Nord, dans la vallée du fleuve Sénégal et au Sud du pays dont la Rn6, reliant Ziguinchor à Tamba­counda. Mais cette route, notamment l’axe Ta­naff-Kolda, a connu beaucoup de retards dans sa réalisation (voir Le Quotidien n°3540 et 3541 des jeudi et vendredi 20-21 novembre 2014). En effet, l’entreprise espagnole, Isolux Corsan, qui a été adjudicataire du lot le plus important de cette route, a enregistré beaucoup de retard sur ce chantier.
Malgré tout, les Américains con­sidèrent que les travaux seront bouclés. Dans une lettre adressée au ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Mansour Elimane Ka­ne, le directeur général adjoint de Mcc, Nancy Lee, explique que «les travaux sont en bonne voie de réalisation». Ainsi a-t-il apprécié «hautement les efforts consentis de bonne foi par le gouvernement du Sénégal, le ministère des Infra­structures et Ageroute…». Pour lui, «l’engagement soutenu et l’attention du ministre à l’endroit du compact Mcc Sénégal seront cruciaux durant les derniers mois du compact, mais aussi pour assurer l’achèvement par le gouvernement de son plan d’action dont plusieurs autres livrables restent encore à être remis avant la clôture du compact en septembre (…)». Aussi, note le directeur adjoint, «l’engagement du gouvernement sénégalais à améliorer l’entretien routier à travers la réalisation conforme du Plan d’action gouvernemental est bien visible, notamment à travers sa forte implication et maintenant à travers les résultats significatifs du renforcement des capacités et des ressources d’Age­route ainsi que de l’amélioration de sa gestion du réseau routier». Cela, s’est-elle réjouie, «fera progresser notre vision commune de réduire la pauvreté par le développement économique, des réseaux routiers durables et un compact achevé avec succès».

le Sénégal vers un second compact n Dans la convention qui le lie aux Américains, le gouvernement sénégalais a pris toutes les dispositions requises afin de terminer ces travaux, même s’ils connaissent un retard. Un montant de 18 milliards de francs Cfa a été ainsi mobilisé pour permettre de régler des cas de cette nature. Que ce soit pour ce marché ou pour d’autres, le gouvernement prendra des dispositions pour que la totalité du contrat soit exécuté, avait assuré Amadou Ba, ministre de l’Economie, des finances et du plan, en marge de la dernière revue du portefeuille de l’Usaid au Sénégal.
L’achèvement des travaux permettra ainsi au Sénégal de négocier plus facilement un deuxième compact, un peu plus du double des 270 milliards de francs Cfa du premier qui prendra fin en septembre 2015. Dialigué FAYE dialigue@lequotidien.sn

Jeune Afrique confime Wade : Aliou Sall et Franck Timis associés dans une société pétrolière

iGFM – (Dakar) L’ancien chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade l’avait dit ce mardi au cours du comité directeur de son Parti. Jeune Afrique économie l’a confirmé. Frank Timis, à qui le Président Macky Sall aurait confié l’exploitation des niches de pétrole, a bel et bien noué des relations d’affaires avec le frère du Président de la République. Ils seraient bien des associés dans Petro Tim.

«Au Liberia, il a notamment rencontré à plusieurs reprises Robert Alvin Sirleaf, fils de la présidente libérienne et ancien patron de la compagnie pétrolière nationale Nocal. Au Sénégal, c’est avec Aliou Sall, le frère du président Macky Sall, qu’il fait des affaires, les deux hommes étant associés au sein de Petro Tim», renseigne «Jeune Afrique économie».

Dans un portrait consacré à l’australo-roumain, Frank Tim a été sombrement peint par le média qui a mis en exergue l’appétit prononcé de l’homme d’affaires pour les ressources du sous-sol ouest-africain: «Il a fait ses premières armes dans les gisements d’or de sa Roumanie natale avant de débarquer, il y a dix ans, en Afrique de l’Ouest. Son appétit pour les richesses du sous-sol semble insatiable. Mais ses méthodes ne plaisent pas à tout le monde. Y compris dans l’une de ses entreprises», souligne le média.

Ce dernier de mettre l’accent surtout sur les méthodes de l’homme d’affaires : «Alors que tout semblait bien engagé sur le continent, l’homme d’affaires est entré dans une mauvaise passe ces dernières semaines. Mi-août à Londres, le conseil d’administration d’African Minerals, l’un de ses trois groupes actifs sur le continent, remettait en question son statut de PDG en raison d’une transaction opaque.

Et pendant ce temps en Afrique de l’Ouest, c’est sa manière de faire des affaires qui fait l’objet de vives critiques. Frank Timis a toujours su s’attirer les bonnes grâces des hommes politiques en place, souvent avec l’appui de sociétés publiques et de personnalités bien placées» renseigne Jae.Afrique Presse

ZIGUINCHOR - MENACE DE PLAINTE CONTRE LA SUNEOR :LES OPS RÉCLAMENT 475 MILLIONS À L’USINE

http://www.sudonline.sn Fatigués, déboussolés, les Operateurs privés stockeurs de la région de Ziguinchor le sont en ce moment, eux qui courent derrière une enveloppe de quatre cent soixante quinze millions de F Cfa (475 millions F Cfa) que leur doit l’usine Suneor de Ziguinchor.

Fortement mobilisés hier, lundi 29 juin, dans leur siège situé en face de l’usine Suneor, ces acteurs, maillon important de la campagne de commercialisation arachidière, n’ont pu s’empêcher d’exprimer tout leur ras-le-bol face à une telle situation qu’ils jugent à la fois scandaleuse et désobligeante. Surtout qu’elle a des répercussions fâcheuses sur leurs engagements vis-à-vis aux banques.

Et lorsqu’un des membres de la Fédération nationale des Opérateurs privés stockeurs, Doudou Sonko, porte-parole du jour, évoque la situation, c’est pour dire ceci: «aujourd’hui, la Suneor nous doit 475 millions de F Cfa et nous avons du mal à entrer dans nos fonds. Nous avons bénéficié de deux moratoires du cotés de nos banques et le dernier délai est fixé à cette fin du mois de juin. Le problème qui se pose est qu’au delà de cette date nous nous exposons à des pénalités que nous devons nous même payer…».

Le face à face avec la presse reste une stratégie déroulée par ces OPS qui menacent d’ester en justice la Suneor. Car, pour le président régional des Opérateurs privés stockeurs, El Hadji Ndiaye, «nous serons obligés de porter plainte contre la Suneor car le délai maximal pour honorer la facture est de 48h. Maintenant, si nous sommes restés pendant plus de trois mois sans être payés, c’est inquiétant. Nous disposons des contrats avec la Suneor. Ce sont ces contrats que nous allons amener à la justice comme preuve du non respect des engagements du côtés de la Suneor».

S’ils ignorent les raisons à l’origine de ce grand retard dans le paiement de cet argent, ces OPS semblent interpeller les autorités gouvernementales pour contraindre la Suneor à honorer sa dette vis-à-vis des operateurs du Sud. Et, comme si cela ne suffisait pas, ces mêmes opérateurs décrient le manque d’agrément pour les semences. Une autre situation qu’ils déplorent vigoureusement, indexant du coup une certaine discrimination dans l’octroi de ces agréments. Mais, pour l’heure, ces Opérateurs privés stockeurs n’ont qu’une seule préoccupation: le règlement de cette ardoise de 475 millions de F Cfa que traine depuis des mois la Suneor qu’ils comptent également trainer en justice.Ignace NDEYE

Fonds communs

http://www.gfm.sn Ça grogne encore aux Impôts et Domaines. En cause, le partage des fonds communs. Une instruction signée du ministre délégué chargé du Budget divise les agents en deux catégories : ceux relevant du cadre des Imports et des Domaines ou du Cadastre et les autres. Conséquence : plus des deux tiers des agents voient leurs revenus chuter. Et des Bac+4, Bac+5 et bac+6 en droit, informatique, statistique, planification, etc. gagnent beaucoup moins que des bac+2, qui sont sortis de l’Ecole nationale d’administration (Ena). Et pour toute réponse à leur étonnement, la majorité du personnel aurait été tout bonnement invitée à accepter la mesure ou d’aller voir ailleurs. Du moins, c’est ce que révèle le syndicat des travailleurs de l’administration fiscale (staf). Qui compte, très prochainement, aller en guerre contre les autorités.

Recettes

http://www.gfm.sn Les soldats de l’économie sont sur le point de battre le record des recettes douanières. A preuve, le système «Gaïndé» affichait hier sur son compteur, la somme de 312 423 519 484 milliards FCfa pour l’année en cours et pour les seuls bureaux de Dakar. Compte non tenu des recettes (des centaines de milliards) que feront les bureaux de l’Intérieur, les enquêtes douanières, les recettes contentieuses et le recouvrement de la Tva suspendue. Et les six mois à venir permettront aux hommes du directeur général, Pape Ousmane Gueye, d’améliorer encore leurs résultats. C’est ainsi que les chefs de bureau, Abdourahmane Kébé et Amedy Ndiaye, ainsi que les chefs de bureau de visite, ont été vivement remerciés par la direction générale.

Dakar Dem Dikk se lance dans le transport interurbain

http://xalimasn.com jeuneafrique.com Le transporteur public sénégalais Dakar Dem Dikk (DDD) a passé commande de 475 autobus auprès de l’indien Ashok Leyland pour un montant de près de 47 milliards de F CFA (71,6 millions d’euros). D’ici fin septembre 2015, l’ensemble des véhicules devraient être livrés. Renouvellement du parc et mise en place d’une liaison interurbaine sont les principaux objectifs visés par DDD.
À la fin du mois de septembre 2015, la flotte des 475 bus de la compagnie de transport urbain Dakar Dem Dikk (DDD), devrait avoir été entièrement livrée à Dakar. La commande passée auprès du constructeur indien Ashok Leyland (Hinduja Group) se chiffre à près de 47 milliards de F CFA (71,6 millions d’euros). Elle est financée, d’une part, par Exim Bank India via l’État sénégalais à hauteur de 85 % et d’autre part par la Banque régionale des marchés (BRM), l’une des premières banques d’affaires du Sénégal, à concurrence de 15 %.

Liaisons interurbaines Pour le moment, les autobus arrivent au compte-gouttes. Ainsi depuis début avril dernier, 55 d’entre eux ont été réceptionnés (une trentaine est affectée aux écoles et aux universités et 25 au transport urbain). Trente-cinq autres sont attendus le 7 juillet prochain.

Au total, ce sont 400 bus qui sont destinés au trafic urbain tandis qu’une trentaine seront dédiés aux liaisons interurbaines. C’est la première fois que des véhicules d’une compagnie de transport publique, assureront la liaison entre la capitale Dakar et les grandes villes à intérieur du pays. « Cinq villes pilotes ont été déjà choisies, à savoir Thiès, Kaolack, St-Louis, Touba et Tambacounda, explique M. El hadji Daniel So, directeur commercial de DDD. Pour l’instant, il nous est impossible de vous donner la date exacte de démarrage du programme de liaisons interurbaines. Cela dépend de l’arrivée de la totalité des bus prévue, si tout se passe comme convenu, à la fin du mois de septembre».

Dakar Dem Dikk, concessionnaire du service des transports publics urbains de la capitale sénégalaise est née en 2000, des cendres de l’ancienne Société de transport du Cap-Vert (SOTRAC). Son parc de 408 autobus transporte annuellement 50 millions de voyageurs via la desserte de dix-sept lignes à Dakar.

Leader Ashok Leyland est l’un des principaux constructeurs de bus et de camions en Inde. La filiale du conglomérat britannique Hinduja Group (transport, banque, énergie et informatique) a écoulé 66 400 véhicules commerciaux durant l’année fiscale qui s’est achevée en mars 2015, pour un chiffre d’affaires de 151,64 milliards de roupies indiennes ( 2,13 milliards d’euros) et un bénéfice de 1,34 milliard de roupies (18,79 millions d’euros).

Ashok Leyland dispose d’un centre de distribution à Nairobi (Kenya) et compte parmi ses clients des opérateurs publics au Ghana, au Nigeria, au Zimbabwe et en Zambie.

« Y en a marre » investit l’Hémicycle et comptent rappeler à Macky Sall ses promesses

iGFM – (Dakar) C’est entre autres, Thiatt et Simon qui se sont présentés à l’Hémicycle au moment où les députés étaient en pleine séance plénière. Ils ont tenu à confié à la presse que les modifications que la majorité veulent apporter au règlement intérieur, certains points ne sont que pour faire reculer la démocratie Sénégalais.

«Faire revenir le mandat du Président de la République à cinq ans, est une bonne chose, mais faire en sorte que le député qui quitte son groupe parlementaire ne pourra plus faire partie d’aucun groupe et devient de facto, un non inscrit, est inacceptable», a dit Thiatt.

Selon toujours les y en a maristes, «si cette loi passe, c’est aussi la faut à l’opposition, qui n’a pas beaucoup communiqué sur cette forfaiture».

Les membres de Y en a marre disent être déterminés à montrer à Macky Sall ses promesses, ainsi, ils comptent se faire entendre dans un futur proche, après le ramadan.Sékou Dianko DIATTA

REVUE DE PRESSE DE L'APS :LA MODIFICATION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE EN EXERGUE

Les journaux reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) commentent largement le vote de la proposition de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Les députés ont adopté, à une écrasante majorité cette proposition de loi lundi dans la soirée, après plus de 10 heures de débat.

Ce texte a été approuvé par 142 députés sur les 150 que compte l’Assemblée nationale, parmi lesquels 4 ont voté contre, le reste des députés s’étant abstenus.

’’Le mandat du président’’ de l’Assemblée nationale est ramené
à 5 ans, souligne Le Soleil, ajoutant qu’il faudra désormais 15 députés pour former un groupe parlementaire.

Si dans le journal, Ndèye Lucie Cissé parle d’avancées ’’significatives’’, la députée de Benno Bokk Yaakar, Aïssata Tall Sall, dénonce ’’une disposition attentatoire à la liberté politique du citoyen’’.

Et le président du groupe parlementaire Libéral et démocratique, Modou Diagne Fada de rappeler : ’’La liberté du député est consacrée’’.

Pour Sud Quotidien, ’’la majorité impose sa loi’’ tandis que pour Le Populaire, ’’l’Assemblée enfante la loi dans la douleur’’ avec 12 heures de débat et 64 intervenants ’’avant que la majorité n’impose sa loi’’.

La Tribune note que la loi ’’passe’’ mais les ’’dégâts restent’’’.

’’Même si la loi a été votée (...), elle a démontré les différences nettes entre partis politiques qui trainent tous des problèmes internes qu’ils n’ont pas manqué d’exposer à l’Assemblée
nationale’’, rapporte le journal.

A ce sujet, Le Quotidien titre : ’’Le PS vote dans la division’’.

’’Bennoo Bokk Yaakaar est sauvée, pour le moment avec l’adoption à la majorité. Mais au Parti socialiste (PS), la division est actée. Pourtant la majorité des députés socialistes ont voté la proposition de loi dont un des leurs est le signataire en l’occurrence Cheikh Sarr’’, écrit le journal.

’’Toutefois, relève Le Quotidien, cela n’a pas empêché le député-maire de Dalifort, tout comme Aïssta Tall Sall, de cracher sur la restauration du quinquennat du président de l’Assemblée nationale, du nombre de députés constituant un groupe parlementaire à 15 et de la contrainte de mouvement des députés entre les groupes’’.

Walfadjri note que la loi ’’passe comme lettre à la poste’’, mais souligne que la majorité ’’vole en éclats’’.

’’Tout le monde prédisait une profonde division de la coalition BBY (…). Mais c’est le Parti socialiste, allié de l’Alliance pour la République (APR), qui en a fait les frais de ce vote. Le vote de la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a mis au grand jour les divisions qui minent cette formation politique entre Pro-Tanor et Pro-Khalifa Sall’’, selon Walf

FRAUDE DANS LES MUTATIONS D’ENSEIGNANTS :LE SAEMS SONNE L’ALERTE ET DENONCE DES «METHODES A LA FOIS SCELERATES ET CAVALIERES»

http://www.seneplus.com LePopulaire Entre le ministère de l’Education et le Saems de Dianté, les relations ne sont toujours pas apaisées. Le Saems dénonce en effet des fraudes dans les mutations d’enseignants et accuse la tutelle d’user de «méthodes à la fois scélérates et cavalières».

Le torchon continue de brûler entre le ministre de l’Education nationale et les syndicats, en particulier le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saems) de Mamadou Lamine Dianté. Le coordonnateur du Saems affirme que le ministère s’est encore illustré dans les affectations des enseignants pour l’année scolaire 2015-2016 communément appelé Mouvement national 2015. «Notre premier devoir est d’en informer l’opinion en général et les enseignants en particulier. Faut-il rappeler que le Premier ministre a donné comme directive : la restauration des acquis du mouvement syndical pour tout ce qui concerne la ‘gestion démocratique’ du personnel et le rétablissement de la ‘commission des cas sociaux et des rapprochements de conjoints’», indique Dianté, dans un communiqué.

«Hélas, s’empresse-t-il d’ajouter, c’était sans compter sur la volonté tenace du ministre de l’Education d’entretenir et de pérenniser ses méthodes à la fois scélérates et cavalières auxquelles les enseignants sont désormais habitués. En voici quelques actes qu’il a posés depuis le 30 avril 2015, qui en sont de parfaites illustrations. Sans aucune concertation avec les syndicats au niveau central, il sort de son chapeau un réaménagement du calendrier scolaire truffé d’incohérences et de pièges aux élèves. Sans aucune concertation avec les syndicats, il publie une liste de 301 enseignants qu’il qualifie de candidats aux passerelles, en ignorant totalement que bon nombre d’entre eux ont déjà fait la formation et obtenu leur diplôme, et que beaucoup d’autres ont des masters non éligibles à la Fastef».

«Mais le plus burlesque, pour la bande à Dianté, est la tenue du Mouvement national 2015 au Cnre sans aucune condition de sécurité et de transparence. C’est d’ailleurs pour ces raisons que cette activité avait été délocalisée ailleurs où l’on pouvait travailler de jour comme de nuit, en étant en résidentiel. Cette année, il convoque l’argument selon lequel, en dehors de Dakar il est impossible de se connecter à l’Adie».

«Certes ! Mais au Cnre, la connexion internet fait grand défaut, certains chefs de personnels des Ia – porteurs des dossiers et fiches des enseignants - sont venus au Mouvement national par le moyen de transports en commun, et rentaient tous les soirs et revenaient le lendemain avec les mêmes paperasses, en ce mois béni de Ramadan, des commissaires squattaient des ‘gargotes’ de Dakar pour rompre le jeûne, etc. Résultat des courses, le Mouvement national ne s’est quasiment pas tenu, car l’essentiel n’est pas fait : les mutations des adjoints. Comme il fallait s’y attendre, il a fallu 24 heures supplémentaires à la commission pour ne terminer que les mutations dans les postes de responsabilité qui constituent une goutte d’eau dans le vase du Mouvement national», se désole le Saems.

Finalement, la tutelle a décidé de procéder à la mutation des adjoints dans l’intimité de la Direction des ressources humaines (Drh) de son ministère, sans l’essentiel des commissaires dont les plénipotentiaires des syndicats et les chefs de personnels des Ia qui détiennent les dossiers des candidats, et ce sera le lit d’une fraude massive, note-t-il.

«Tout ceci n’est que préméditation, un plan savamment ourdi par la mafia ministérielle pour caser une clientèle politique, mais dont l’effet induit sera inéluctablement des confrontations en perspective. En effet, tout résultat issu de cette farce sera rejeté en bloc par les enseignants. Et l’année scolaire 2015-2016 démarrera sur fond de chaudes empoignades, en attendant la commission de ‘retour de stage’. Si c’est dans ces conditions qu’on prépare le Conseil présidentiel sur les Assises de l’Education, alors bonjour les dégâts !», avertit Dianté. Aïssatou Mbène COULIBALY

Université Cheikh Anta Diop de Dakar- Des étudiants préconisent l’entreprenariat pour l’auto-emploi

http://www.rewmi.com La fédération des élèves et étudiants du département de Dakar a organisé, hier, la deuxième journée du Ndogou de l’étudiant. Cette rencontre a été orientée sur le thème : «la problématique de l’insertion des jeunes diplômés : le recours à entrepreneuriat pour l’auto-emploi».

«La problématique de l’insertion des jeunes diplômés : le recours à entrepreneuriat pour l’auto-emploi», tel est le thème choisi, hier, par la fédération des élèves et étudiants du département de Dakar (Feedak). C’est dans le cadre de la deuxième édition du «Ndogou de l’étudiant» qui a lieu tous les lundis du mois de Ramadan. Le président de ladite fédération Geoffroy Dacosta, revenant sur l’importance du thème, dira : «nous sommes à deux pas du monde du travail et le constat général : il n’y a pas d’emploi au Sénégal. C’est pourquoi nous avons décidé d’entreprendre par nous-mêmes. Ce, pour avoir du travail, après les études et éventuellement, être des chefs d’entreprises.» Pour cette rencontre, leur ambition est de diminuer le taux de chômage au Sénégal. Ainsi, ont-ils invité des experts qui sont partis de leurs propres initiatives pour devenir aujourd’hui des dirigeants ou des chefs d’entreprises pour échanger sur la question. «Il y’a un manque de formation qualifiante dans certains départements de l’Ucad. C’est pourquoi, il est temps de réfléchir sur un tandem emploi-formation. J’ai fait une formation en sociologie, mais je suis obligé de faire une formation professionnelle afin de pouvoir m’insérer dans le monde du travail», a fait remarquer le président de la Feedak, selon qui, le sort des étudiants qui sont à la faculté des lettres est l’enseignement. C’est la raison pour laquelle, Dacosta et Cie ont essayé de changer la donne pour leur montrer qu’il est possible de réussir. Ce, en ayant l’esprit d’entreprendre. L’objectif du Ndogou de l’étudiant est de créer des cadres de réflexions sur lesquels les universitaires vont discuter autour des questions les concernent directement. «Nous ne voulons plus barrer la route ou casser des biens publics pour nous faire entendre. C’est pourquoi, nous avons invité les personnes en charge de ces questions pour aborder ledit thème», a dit Dacosta. Il s’agit, entre autres, de M. Babou Kane, expert en entrepreneuriat et Pdg de Rise, Cheikh Bakhoum, Dg de l’Aide.Cheikh Moussa SARR

NOTE DE LECTUREL‘’Islam, l’autre visage’’ d’Eva de Vitray-Meyerovitch Editions : Albin Michel – 170 Pages

http://www.enqueteplus.com Il est des rencontres qui illuminent toute une vie. Celle faite avec Eva de Vitray-Meyerovitch est de celles-là.Par la grâce d’un frère et ami établi dans l’Hexagone, j’ai eu la chance de découvrir cette grande intellectuelle française, docteur en islamologie, chercheuse au CNRS dont elle dirigea le service des Sciences Humaines, première femme à enseigner la philosophie comparée à l’université d’al-Azhar dans les années 1950. Tôt convertie à l’Islam, elle passa le restant de sa vie à nous faire découvrir les fondements mystiques de la religion musulmane jusqu’à sa mort en 1999, à l’âge de 90 ans.

Autour d’un entretien avec des journalistes chrétiens ancrés dans leur tradition, « Islam, l’autre visage » est né, livre témoignage de moments privilégiés auprès de cette femme qui a eu cette générosité d’offrir à ses interlocuteurs cet Islam des mystiques, l’Islam de la tendresse. Elle nous renvoie à Carlo Carretto qui disait que « si la théologie divise, la mystique unit les hommes de toutes les traditions et qu’à un certain niveau d’être, tous les « croyants » vivent la même expérience. »

Comment cette femme née dans l’aristocratie française et élevée chez les religieuses a-t-elle pu se faire musulmane ? Que s’est-il passé et pourquoi ? Elle avoue avoir vécu une enfance très catholique et a même fait sa première communion et, reconnaît avoir été une fille très pieuse. L’intellectuelle qu’elle est, fait une rencontre qui va changer sa vie. Elle découvre l'islam à travers le livre du penseur et poète Muhammad Iqbal : Reconstruire la pensée religieuse de l'islam.

Des questions s’invitent dans sa réflexion et après trois années d’exégèse chrétienne à la Sorbonne, elle choisit de devenir musulmane et comme elle le dit elle-même : « Il faut déjà être prêt pour qu’une rencontre ou un livre puisse faire basculer votre vie. »

Une autre rencontre va être décisive pour elle, celle faite avec le grand poète et philosophe, Jalâl udDîn Rûmî initiateur et guide de Muhammad Iqbal et dont elle s’intéressa de très près. D’eux, elle apprendra que « l’amour seul est éternel » et que « tout ce qui monte converge », signifiant que si certains veulent aller au bout de leur bouddhisme, de leur christianisme ou de leur islam, ils ne peuvent que se retrouver dans la soumission à Dieu. Partant de l’idée que l’Islam ne récuse rien, ne renie rien et accepte toute révélation incarnée dans un livre authentique, elle puise à la source pour concilier les différentes compréhensions du message divin. Elle nous rappelle que « Dieu a pour ses créatures la même tendresse qu’une mère qui porte son enfant dans son sein ».

De même, nous parle-t-elle du symbole de la roue, le symbole même de la tolérance du véritable Islam qui est la soumission à Dieu. Si vous êtes au centre de la roue, dans la soumission à Dieu, vous êtes dans la Vérité que vous soyez chrétien, musulman, bouddhiste…, nous dit-elle, allant même jusqu’à affirmer que « tout homme soumis est un bon musulman et qu’à contrario si vous restez sur la jante de la roue, vous êtes comme les mollahs fanatiques ou les intégristes catholiques. » En quelque sorte, c’est l’œcuménisme total, mais un œcuménisme qui ne soit pas un syncrétisme…Pour elle, tout croyant peut être musulman dans le sens très large de l’attitude d’esprit. Il lui suffit d’être soumis à Dieu. Cette soumission, cet abandon de tout l’être à la volonté divine, n’est-ce pas l’axe commun de toutes les religions, car celui qui s’abandonne à Dieu, Dieu lui suffit. Et de rappeler Dante qui parlait de l’acceptation en ces termes : « Sa volonté est notre paix. »

En fait, la découverte de l’islam a été pour elle comme des retrouvailles… Sa réflexion s’appuie sur cette idée forte que les trois religions abrahamiques s’accordent pour dire que Dieu Se révèle à l’homme et dès lors, le message fondamental est le même, et c’est celui qui est Essentiel. Tout le reste n’est que réflexion sur une donnée révélée qu’on peut interpréter de différentes façons, nous dit-elle. Il est dit que Dieu ne laisse jamais un peuple sans une révélation, ce que théorise Saint Paul nous disant : « En divers temps, en divers lieux, Dieu a parlé aux patriarches et aux prophètes. » Et pour nous mettre en garde, ne nous dit-elle pas qu’il nous faut nous méfier des paroles car ce sont elles qui engendrent les erreurs et les contradictions.

Islam de tolérance et d’ouverture Eva de Vitray-Meyerovitch aborde aussi dans ce livre entretien des questions intéressantes telle la dimension sociologique qu’il faut intégrer dans certains principes de l’Islam, le Droit musulman et le rôle des jurisconsultes dont la raison d’être est de « reconstruire la pensée religieuse de l’Islam » pour reprendre le titre du livre d’Iqbal. La polygamie s’invite aussi dans ses réflexions et apparaît pour elle comme une exception et que la règle, c’est la monogamie si l’on se réfère à l’esprit du Coran. Tout un débat….

In fine, insiste-t-elle sur le sens profond de trois choses : le pardon en Islam, préférable à toutes les punitions, le souvenir remontant à la plénitude de l’homme avant sa naissance, ce qui explique notre nostalgie pour le Divin car n’oublions pas que dans l’Islam, les âmes sont préexistantes au corps et enfin, la prière qui est une communion.

Très beau livre qui nous parle de cet Islam de tolérance et d’ouverture.

Eva de Vitray-Meyerovitch meurt le 24 juillet 1999 dans son appartement parisien.

En 2008, elle est ré-inhumée à Konya (Turquie) face au mausolée de son maître et guide Jalal udDîn Rûmî.

Elle nous laisse une riche bibliographie composée d’œuvres sur l’Islam et le soufisme, de traductions d’ouvrages de Rûmî et de Muhammad Iqbal.

Son livre intitulé « Anthologie du soufisme » demeure une référence et celui consacré à la prière titré « La prière en Islam », un bréviaire qui décrit le sens profond de ce pilier de la religion.Ameth GUISSE

Mutation des enseignants : Le Cusems dénonce le procédé ministériel

http://www.lequotidien.sn A quelques jours des examens, les enseignants sont loin d’être rassurés. Dans un communiqué, le Cusems informe que le Mou­ve­ment national 2015 s’est tenu «sans aucune condition de sécurité et de transparence». D’après Mamadou Lamine Dianté, le ministre de l’Education nationale a convoqué «l’argument selon lequel, en dehors de Dakar il est impossible de se connecter à l’Adie». Finalement, le Mouvement national ne s’est quasiment pas tenu. «Car l’essentiel n’est pas fait : les mutations des adjoints. Comme il fallait s’y attendre, il a fallu 24h supplémentaires à la commission pour ne terminer que les mutations dans les postes de responsabilité qui constituent une goutte d’eau dans le vase du Mouvement national.»

Aujourd’hui, il regrette que le ministre ait décidé de procéder à la «mutation des adjoints dans l’intimité de la direction des Ressources humaines de son ministère», sans l’essentiel des commissaires «qui détiennent les dossiers des candidats». «Et ce sera le lit d’une fraude massive. Tout cela n’est que préméditation, un plan savamment ourdi pour caser une clientèle politique, mais dont l’effet induit sera inéluctablement des confrontations en perspective.» Face à cette situation «burlesque», le Cusems annonce que «tout résultat issu de cette farce sera rejeté en bloc par les enseignants, et l’année scolaire 2015-2016 démarrera sur fond de chaudes empoignades». Bocar SAKHO bsakho@lequotidien.sn

Modification du Règlement intérieur de l’Assemblée : Comment Macky Sall a piégé l’opposition

http://www.dakaractu.com C’est un véritable plébiscite ce qui s’est passé hier à l’Assemblée nationale. Le projet de loi portant modification du Réglementaire intérieur de l’Assemblée nationale est passée comme lettre à la poste. 142 voix pour, 4 contre et 4 abstentions. Dans une assemblée de 150 députés, seules 8 voix n’ont pas approuvé le projet. Ce qui signifie que même les députés de l’opposition, dans leur majorité, ont voté le projet de loi.
Pourquoi les députés de l’opposition, et même du PS dont on disait qu’ils étaient particulièrement visés par le projet de loi, ont-ils courbé l’échine malgré leurs vociférations dans la presse et lors des débats à l’Assemblée nationale ? Il faut d’abord savoir que le projet de loi comportait deux dispositions : l’une portant sur le quinquennat du Président de l’Assemblée nationale et l’autre sur l’augmentation du nombre de députés de 10 à 15 pour la constitution d’un groupe parlementaire. Les députés de l’opposition, qui ont voté la loi, ont prétexté l’avoir fait pour la première disposition et non pour la seconde. Pourquoi n’ont-ils pas donc appuyé Thierno Bocoum qui avait demandé à ce que la loi soit retournée en commission ? Ils devaient même aller plus loin en demandant à ce que les deux dispositions soient portées par deux projets de lois différents. Leur démarche serait beaucoup plus cohérente et son aboutissement logique devrait être le rejet du projet de loi pour sa reformulation. Et si malgré tout la majorité avait voté la loi, personne ne trouverait à redire par rapport à leur démarche.
Mais en adoptant le projet de loi, ils sont tombés dans la nasse tendue par le Président Macky Sall qui sort victorieux de cette épreuve. Il a eu le beurre et l’argent du beurre… Source : sunuwiki.com

Un député accuse Ismaila Madior Fall de faire reculer la démocratie au Sénégal

http://www.leral.net La question de Me Aissata Tall Sall à savoir : «quel est le mauvais juriste qui est derrière cette proposition de loi visant à porter au dixième des membres de l’institution parlementaire le nombre de députés exigé pour former un groupe parlementaire ?», c’est le député Cheikh Oumar Sy qui trouve la réponse. D’après le député de "Bes du nak", c’est le professeur Ismaël Madior Fall, non moins conseiller juridique du président de la République qui est la taupe. «J’en suis sûr, c’est Ismael Madior Fall qui est derrière cette loi. Alors qu’on n’a pas fini avec ses erreurs dans l’Acte III de la Décentralisation, le revoilà dans une autre loi qui a reculé notre démocratie», s’écrie-t-il. «Moi je vous dis, ce professeur qui est constitutionnaliste fait désormais partie de ceux qui ont participé au recul démocratique dans notre pays», a tonné Cheikh Oumar Sy.

Démission du député Mamadou Lamine Diallo du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar : la lettre adressée au président de l'Assemblée nationale

Monsieur le Président,
J’ai rejoint le groupe Benno Bokk Yakkar ( BBY) en 2012 sur la base d’affinités politiques liées à la Charte de gouvernance démocratique des Assises Nationales signée de manière volontaire par les Chefs de partis politiques de BBY et fondée sur la rupture par rapport aux pratiques politiciennes et clientélistes.
En vertu de l’article 22 du Règlement intérieur (RI) je vous présente ma démission du Groupe BBY qui défend une réforme du Règlement Intérieur liberticide pour le député dont la liberté est garantie par la constitution (article 64). L’affinité politique, terme imprécis (art 20 du RI), qui fonde le Groupe Parlementaire n’est pas au-dessus de la liberté du député, élu du peuple et représentant qualifié de la Nation (art 100 du RI).
Le Règlement Intérieur doit être reformé selon les lignes de force de la Charte de gouvernance démocratique des Assises Nationales pour faire de l’Assemblée Nationale le lien d’impulsion de la vie politique de la Nation. Tel n’est pas le cas après trois sessions parlementaires.
En vous remerciant de votre bienveillante attention, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments respectueux et patriotiques.
S.E. Monsieur Moustapha NIASSE
Président de l’Assemblée Nationale

Alioune Ndoye, maire de Dakar Plateau : "Les régies publicitaires ont 72 heures pour..."

http://www.pressafrik.com Barthelemy Dias peut compter sur le soutien et la solidarité des maires des 19 communes de la capitale, suite au différend l’opposant aux régies publicitaires. En conférence de presse ce mardi dans les locaux de l’hotel de ville à Dakar, les édiles de Dakar ont réaffirmé leur volonté et leur engagement à utiliser toutes les voies et moyens à leurs dispositions pour « assumer pleinement les prérogatives » conférées par les lois et règlements, malgré les contraintes posées par l’acte 3 de la décentralisation.
Le maire de Dakar Plateau, Alioune Ndoye et ses collègues, ont tenu à répondre notamment aux régies publicitaires, coupables d’après eux de ‘’délinquance financière‘’. «Concernant l’affaire des régies publicitaires, nous invitons ces messieurs à se mettre en règle avec les différentes communes, en payant les taxes dues dans les 72 heures. A défaut, de façon concertée et ensemble, nous procèderons au retrait de toutes les installations irrégulières dans nos différentes communes. Il faut que force reste à la loi », a martelé M.Ndoye, qui faisait office de porte-parole.
«Toutes les régies qui ne disposent pas de nouvelles autorisations des maires des communes, après l’entrée en vigueur de la loi 2013-10 du 28 décembre 2013 modifiée par la loi 2014-29 du 24 avril 2014, sont dans une situation irrégulière lorsqu’elles occupent l’espace communal avec des installations, a rappelé le maire du Plateau. Les maires ont cette mission de police municipale consistant aussi à l’enlèvement des encombrements, surtout qu’en l’espèce, en lieu et place d’un embellissement de notre cadre de vie par un véritable mobilier urbain, nous avons un encombrement de la voie publique par une ferraille, à quelques exceptions près, ce qui n’est pas digne d’une capitale comme Dakar». Ousmane Badiane

) Virée du Parlement de la Cedeao : Aïssatou Sabara paie sa proximité avec Malick Gackou

http://www.actusen.com/ La déMalickisation se poursuit ! Pour cause, après l’immolation de Mata Sy Diallo à la Présidence du Conseil d’Administration de la Société nationale de recouvrement (Sns), pour sa proximité avec l’ancien numéro 2 de l’Alliance des forces du progrès (Afp), Actusen.com a appris, de sources généralement bien informées, que c’est au tour dAïssatou Sabara, responsable régionale des femmes progressistes de Dakar, qui vient d’être éjectée de son poste de députée de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

A cet effet, elle paie sa proximité avec le leader du Grand Parti, Malick Gackou. Aïssatou Sabara est remplacée par sa collègue Adama Sylla, fidèle parmi les fidèles de Moustapha Niasse, et non moins responsable de l’Alliance pour la République à Foundiougne.

«Le ministre de l’Intérieur, en complicité avec son frère qui dirige l’Apr aux Etats-Unis, a inscrit des Guinéens, des Mauritaniens dans les listes électorales, en contrepartie de la nationalité sénégalaise” : lourde charge de Sada Ndiaye

http://www.actusen.com «Daouda Dia questeur à l’Assemblée nationale, orchestre des fraudes de confection de carte d’identité et d’électeurs dans la localité de Bossé Yabé, à Kanel. Ce scandale a commencé pendant les audiences foraines et se confirme par l’enrôlement des enfants mineurs dans les listes électorales, en augmentant leurs âges. A ce jour, 500 cartes ont été fabriquées». Cette lourde charge porte les empreintes de Sada Ndiaye, Secrétaire national du Parti démocratique sénégalais (Pds), chargé des élections.

Il a fait cette révélation, ce matin, lors de la conférence de presse, organisé par le Pd) et le Front patriotique pour la défense de la République. Ce face-à-face avec les journalistes a débuté par une liste de personnes fictives inscrites dans les listes électorales dans la zone de Matam.

Selon le Secrétaire chargé des élections, « Diouldé Ba et Daouda Dia sont les principaux investigateurs de cette magouille. En effet dans les localités où le maire est de l’Alliance pour la République, les cartes sont confectionnées dans la Mairie, si tel n’est pas le cas, ces dernières sont fabriquées dans la demeure d’un responsable. J’ai les preuves de mes propos ».

Il poursuit sa plaidoirie : « le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, en complicité avec son frère qui dirige l’Apr aux Etats-Unis, a inscrit des Guinéens, des Mauritaniens dans les listes électorales, en contrepartie de la nationalité sénégalaise. Philadelphie, Colombus et New York sont les zones cibles.

Récemment, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a sorti un communiqué reconnaissant les fraudes de cartes d’identité à Guediawaye, Guinaw-Rail et Thiaroye orchestrées par le Parti au pouvoir, elle doit en faire idem pour le cas de Matam ». Mamadou Diop Decroix, membre du Front patriotique pour la défense de la République, invite la Cena à annuler la révision de la liste électorale sur toute l’étendue du territoire, car la fraude révélée à Dakar et Matam n’est que la partie visible de l’iceberg.Khady SYLLA

Soupçons de fraude sur les listes électorales : Sada Ndiaye persiste et accuse un proche du ministre de l’Intérieur
http://www.leral.net Le Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) persiste et signe. Les fraudes sur les cartes électorales continuent malgré la mise en garde de la Cena. Selon Sada Ndiaye et ses camarades, il y a des responsables de l’Apr qui ont des plans pour faire prospérer la fraude. la manœuvre consiste à enrôler des enfants qui n’ont pas l’âge de voter mais aussi de fournir des cartes d’identités sénégalaises à des étrangers établis au niveau de la Diaspora.

Le Front patriotique pour la défense de la République continue de dénoncer les dysfonctionnements notés au niveau du processus électoral. « Quand on a revisité tout le processus, on a constaté ce que les fonctionnaires appellent disfonctionnement et que nous appelons purement et simplement de la fraude qui continue au niveau de la tenue des audiences foraines. Elle continue aussi quand le ministre de l’Intérieur demande à ses unités mobiles d’établissement des cartes nationales d’identité d’accélérer la cadence de production », a fait savoir Sada Ndiaye. Lui et ses camarades accusent des responsables nationaux et locaux de l’Apr de continuer dans la fraude malgré la sortie de la Cena pour demander aux commissions de siéger dans des lieux publics accessibles à tous les citoyens. « Le ministère de l’intérieur, malgré cette recommandation forte de la Cena, continue à faire porter à ses antennes ce projet machiavélique et monstrueux de faux à utiliser au niveau des cartes nationales d’identité », regrette M. Ndiaye. Ainsi, ils ont dénombré 14 cas de fraude dont ils connaissent les tenants et les aboutissants. Parmi ces cas, des couples fictifs, des transferts d'électeurs entre autres.
Se voulant plus précis Sada Ndiaye a cité comme exemple plusieurs zones du Sénégal dont le Nord du Sénégal où la fraude est plus présente. Il indique que dans la commune d’Orkodiéré, où c’est le député Daouda Dia qui a fait confectionner 500 cartes d’identité au niveau de Bosséabé et 500 autres cartes dans un autre village. Et, son modus operandi, c’est de faire du porte à porte pour récupérer les cartes d’identité des personnes majeures mais aussi pour enrôler les enfants de 12 et 13 ans en les majorants pour qu’ils aient l’âge de voter le jour du scrutin. Il a aussi dénoncé la fraude au niveau des Etats-Unis où tous les réfugiés Mauritaniens, Nigériens, entre autres pays qui parlent « pulaar », deviennent Sénégalais. Ce projet, selon Sada Ndiaye, est porté par un proche du ministre de l’intérieur. Mariama Kobar Saleh

Assemblée nationale: Babacar Gaye invite tous les députés à démissionner de leur groupe parlementaire

http://www.seneweb.com "Un acte de haute portée morale". Ce sont en ces termes que Babacar Gaye, porte parole du Parti démocratique sénégalais (Pds) a qualifié la démission de Mamadou Lamine Diallo du Groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar, suite à l'adoption de la proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
Sur sa page Facebook, il s'est réjoui de l'acte que vient de poser le Secrétaire général du mouvement, Tekki.
"Il vient de poser un acte de haute portée morale. Comme quoi tous les hommes politiques ne sont pas des "politi-chiens"!", a-t-il lâché. "Je n'en attendais pas moins d'un homme debout. Hier dans les couloirs de l'assemblée nationale, dans nos discussions, il laissait transparaître un sentiment de honte et de dégoût. Son exemple devrait être suivi pour l'avenir. D'autant que le Groupe parlementaire ne procure que des avantages matériels et financiers qui n'ont aucun rapport avec les intérêts des populations que le député est sensé représenter", a fait savoir.
C'est dans ce sens que Babacar Gaye demande à "tous les députés attachés aux valeurs de la république et de la démocratie, et Dieu sait qu'ils sont nombreux, devraient reprendre leur liberté en démissionnant de leur groupe parlementaire respectif".
Car, explique-t-il "Cela aurait le mérite de laisser à l'Apr et au Président Macky Sall, la seule responsabilité de cette incongruité d'une Assemblée nationale avec un seul groupe parlementaire"Youssoupha MINE

Face au magistrat instructeur, Thione Seck nie tout!

http://www.dakarposte.com Il fallait s'y attendre, comme à l'enquête préliminaire devant les pandores de la Section Recherches, le chanteur, tristement célèbre par cette affaire de faux billlets, a adopté la dénégation systématique. Autrement dit, Thione Ballago Seck continue de nier. "Il réfute tout" nous soufflent des sources qui prennent part à son audition.

Jusqu'au moment où ces lignes sont écrites, c'est à dire peu après 15 heures en ce mardi 29 Juin 2015, "papa Thione" fait face au magistrat instructeur. Et, selon nos radars, l'audition "va tirer en longueur" compte tenu du volume du dossier somme toute gratiné.
Pour rappel, le chef de file du "Raam Daan" est poursuivi pour association de malfaiteurs, falsification, contrefaçon, altération de signes monétaires en cours, blanchiment de capitaux et tentative d’escroquerie. Affaire à suivre ...

 

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