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COMITÉ STRATÉGIQUE DE GESTION DU PÉTROLE ET DU GAZ : Macky Sall valide la proposition d'Idrissa Seck

http://www.dakaractu.com La décision semble passer inaperçue. Lors du dernier conseil des ministres, le Président Macky Sall a pris une décision forte qui, certainement , fera plaisir aux sénégalais, particulièrement au leader de Rewmi, Idrissa Seck.

L'on se rappelle que ce dernier avait , lors de la Tabaski, émis trois propositions à l'endroit du Chef de l'Etat. L'ancien premier ministre avait, en effet, proposé la mise en place d'un conseil d'orientation stratégique du pétrole et du gaz. Macky Sall a suivi son opposant en validant sa proposition. L'acte posé par le Chef de l'Etat marque la maturité de la démocratie sénégalaise et devrait réjouir tous les sénégalais. Le Sénégal gagne dans cette gouvernance inclusive qui dépasse les clivages politiques

Projet de décret portant création du comite d’orientation stratégique du pétrole et du gaz : Cospétrogaz, les mille et une attentes d’une trouvaille présidentielle

L’OBS – C’est la dernière trouvaille du Président Sall. Le tout nouveau bijou du Macky Sall, supposé apporter un peu de lumière sur la très sombre et controversée affaire des hydrocarbures dans laquelle son frère serait trempé jusqu’au cou. Pour clore le débat qui escorte la découverte de pétrole au Sénégal et les décrets signés en faveur de Aliou Sall, le président de la République a adopté, avant-hier mercredi, le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cospétrogaz). Un comité qui sera certainement chargé de faire régner la transparence dans la gestion du pétrole et du gaz au Sénégal. Mais en attendant la mise sur pied du Cospétrogaz, «L’Obs» a recueilli les avis des acteurs du secteur des hydrocarbures, de la bonne gouvernance et de la transparence.

BOUBACAR MBODJ, CONSEILLER SPECIAL DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE EN ENERGIE ET ENVIRONNEMENT «Le Comité sera chargé de définir les orientations stratégiques aux plans technique et institutionnel»

«Le Comité d’orientation stratégique va être un dispositif clé dans le système de gouvernance du secteur des hydrocarbures, sous la tutelle du président de la République. Il sera chargé de voir les investissements stratégiques à faire, de définir les moyens de stockage et de financements. Il s’agira essentiellement de définir les orientations stratégiques aux plans technique et institutionnel dans le secteur des hydrocarbures qui est en devenir. Il définira, en gros, les infrastructures techniques dont notre pays a besoin pour rentabiliser ce secteur. Il faudra avoir aussi un plan de financement stratégique à ce niveau, en trouvant les investissements nécessaires pour l’émergence de cette industrie issue des hydrocarbures. Il sera également question de l’environnement, des ressources humaines pour faire marcher ledit secteur et de voir comment utiliser ces ressources tirées du pétrole. Puisque le secteur des hydrocarbures sera un pourvoyeur d’énergie et de matières premières. La composition du Comité renvoie à des compétences, le cadre approprié inclusif sera trouvé pour que le pétrole ne soit pas «une malédiction». En outre, il y aura un autre cadre consultatif beaucoup plus large qui pendra en charge les questions de la représentation nationale, de la société civile, entre autres.»

SEYDI GASSAMA, PRESIDENT AMESTY INTERNATIONAL SENEGAL «Par ce Comité, l’Etat du Sénégal doit apporter des réponses sur toutes les suspicions qui pèsent sur le frère du Président»

«Les attentes à propos de ce Comité, c’est que l’Etat du Sénégal apporte des réponses sur toutes les suspicions qui pèsent sur le frère du président de la République (Ndlr : Aliou Sall) ou sur une éventuelle implication de Macky Sall en personne. Car, il y a des accusations graves qui sont formulées quotidiennement contre le frère du Président Sall. Les Sénégalais veulent que le procureur de la République ouvre une enquête ou qu’il y ait une commission d’enquête parlementaire, pour faire la lumière sur l’attribution des licences et de certains contrats pétroliers. C’est ce que le président de la République doit faire dans les plus brefs délais. Si cela est fait, on pourra discuter sur comment utiliser les ressources du pétrole, pour créer le développement du pays et pour que cela puisse bénéficier aux générations futures. Il faut donc débattre sur ces questions, car les interrogations actuelles sur le pétrole sont saines. Mieux il vaut en débattre maintenant que d’avoir plus tard à régler un conflit armé qui serait le résultat de «la malédiction du pétrole». Il faut de la transparence dans la gestion des ressources. On n’a pas le choix, on doit aller vers ça. Et pour cela, il faut que la lumière soit faite sur les accusations qui pèsent sur Aliou Sall et surtout qu’on puisse discuter et dialoguer, afin de définir la meilleure manière d’utiliser les ressources tirées du pétrole.»

MOUHAMADOU BODJI, COORDONNATEUR DU FORUM CIVIL «Le Comité doit publier les contrats et éclairer l’opinion»

«L’idée d’avoir un cadre d’orientation, de discussion et de définitions de stratégies, d’une orientation globale dans le secteur du pétrole et du gaz, est une bonne chose. Je pense qu’il faut étendre cette idée à toutes les ressources extractives du Sénégal. Il faut donc l’encadrer pour éviter tous les débordements, dysfonctionnements et risques de malversations, afin que l’ensemble de ces ressources profite aux Sénégalais, notamment aux générations présentes et futures. Il faut en faire une gestion responsable. Le décret doit répondre à ces questions et au principe de transparence dans tous les axes concernant la gouvernance de ces ressources extractives. Il faudra aussi ouvrir une brèche pour la participation et le développement du secteur privé local. Et que l’Etat soit dans une politique de divulgation des ressources tirées du pétrole et qu’on puisse les partager équitablement dans des programmes sociaux, par une approche distributive et non politique, par les services publics de l’Etat, notamment les services sur la santé, l’éducation, l’autosuffisance alimentaire, l’accès à l’eau, à l’emploi, au financement des jeunes et au retour des émigrés au Sénégal. Ce Comité peut répondre à beaucoup d’attentes. Et sera désormais chargé de publier les contrats et d’éclairer l’opinion. Cela va permettre aux gens de vivre le rêve de rester au Sénégal, les jeunes de garder espoir et de ne plus prendre la pirogue pour aller en Espagne, avec tous les dangers que cela comporte. Cependant, s’il y a des soupçons ou des malversations et des preuves établies, il faudra que le Procureur ou la Justice se saisisse. On doit voir ces ressources comme une réelle possibilité de transformation qualitative de notre société et de tous ses membres.»

IBRAHIMA BACHIR DRAME, EXPERT PETROLIER «Avec la mise sur pied de ce Comité, le Sénégal s’inscrit définitivement dans le temps de la transparence»

«J’ai été agréablement surpris, en tant qu’expert exerçant dans le secteur du pétrole depuis 22 ans. C’est une bonne nouvelle. Avec la mise sur pied de ce Comité, c’est le Sénégal qui gagne un grand combat dans la transparence, à l’instar de tous les pays qui ont évité «la malédiction du pétrole». Ce Comité mettra fin au débat polluant présent et prendra en charge toutes les questions relatives au pétrole et au gaz. Tous les Etats qui se sont inscrits sur cette droite ligne ont connu «la bénédiction». Ce Comité sera un rendez-vous d’experts indépendants et de hauts fonctionnaires à la probité morale avérée et non pas des politiques. C’est un gage de transparence et il vient compléter des structures telles que l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), en termes de transparence, comme c’est le cas au Ghana et au Niger. Dans tous les pays où il est installé, le Comité s’occupe de toutes les orientations nécessaires à l’exploitation et à la gestion de la commercialisation des revenus issus du brut. La fonction de ce Comité sera complète que quand il aura la possibilité de la traçabilité de tout ce qui est contractuel et opérationnel. Le gouvernement qui prend la responsabilité de le faire, par rapport à la pratique internationale, s’inscrit définitivement dans le temps de la transparence et de l’agenda économique. Il faut donc veiller à la mise en place du Comité dans les plus brefs délais.»IBRAHIMA KANDE

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Affaire Petrotim – Baba Diao d’Itoc sort de ses gonds

http://lignedirecte.sn C’est à la fois l’un des hommes d’affaires les plus prospères et les plus secrets du pays. Mais en pleine controverse sur l’amont pétrolier, Abdoulaye Diao, le PDG d’International Trading Oil and Commodities (Itoc), surnommé « Baba » et conseiller de Macky Sall est monté au créneau.

De mémoire de journaliste, Abdoulaye Diao, le PDG d’International Trading Oil and Commodities (Itoc), surnommé « Baba », n’a jamais fait de sortie médiatique en quelque trente ans de négoce de pétrole et de produits finis. Il aura fallu une lettre ouverte d’Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre de Macky Sall aujourd’hui à la tête du parti d’opposition Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), pour que l’homme d’affaires sorte de son mutisme, le 19 août.

Dans cette missive, l’ancien banquier interpelle le président sénégalais sur les relations peu orthodoxes qui existeraient entre son jeune frère, Aliou Sall, et certaines majors intervenant dans l’amont pétrolier au Sénégal.

Alors que le premier baril de pétrole sénégalais, découvert en 2014 dans le sous-sol maritime, n’est pas encore commercialisé, il évoque « la mise en place par l’un des conseillers spéciaux du président d’un dispositif visant au contrôle, dans l’aval pétrolier, de la cession future des parts de production revenant à l’État du Sénégal. Avec la création à Genève, par ce même conseiller, de la société Itoc Suisse et d’une banque au Sénégal [Outarde SA] ».

La défense de «Baba»

Pour Abdoulaye Diao, qui est aussi le conseiller spécial en énergie du chef de l’État, c’est clair : il est la cible de la lettre d’Abdoul Mbaye. Il a donc fait publier une réponse de deux pages dans plusieurs journaux de Dakar : « [La création de la filiale Itoc Suisse, le 15 mars 2015 à Genève, a été] dictée par nos activités à l’international, qui nous imposent d’être présents sur cette place où tous nos concurrents ont leurs sièges ou leurs filiales. Dans un environnement hautement concurrentiel, elle est chargée de gérer le volet financier des importations de pétrole brut et de produits pétroliers, les opérations de couverture et la réservation de tonnages », affirme-t-il.

En ce qui concerne la banque Outarde SA, « Baba » rappelle que ce « projet est très ancien et date d’une époque où nul ne prédisait la découverte, dans [le] pays, de gisements de pétrole et de gaz ». Et il conclut par cette question à Abdoul Mbaye : « Est-il vrai ou faux que je vous ai proposé, dans votre bureau de directeur général de la Banque sénégalo-tunisienne, il y a une dizaine d’années, un projet commun de création de banque ? Je n’ai jamais obtenu de réponse de votre part. »

Le rôle controversé du frère du président sénégalai

L’ACT a souligné que le patron d’Itoc omettait de répondre aux vraies questions posées et que le principal visé n’était d’ailleurs pas lui mais le chef de l’État. En effet, une partie de l’opposition politique et de la société civile soupçonne fortement son frère Aliou Sall d’être impliqué dans des activités spéculatives (achat et revente de licences) dans l’amont pétrolier.

Au-delà de cette controverse qui secoue la classe politique du pays, ce jeu de ping-pong a mis en lumière l’un des hommes les plus prospères mais aussi les plus discrets du Sénégal. Abdoulaye Diao – qui n’a pas répondu à notre demande d’interview – a la haute main sur le segment aval du secteur des hydrocarbures.

D’après les dernières données disponibles, en 2014, son entreprise de négoce de brut et de produits raffinés, l’un des principaux fournisseurs de la Société africaine de raffinage (SAR) et de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 224 milliards de F CFA (341,5 millions d’euros). Et elle comprend aussi Itoc Shipping, spécialisé dans la consignation et le transit au port de Dakar, pour son propre compte ainsi que pour celui des autres opérateurs.

Surdoué aux multiples talents

Peul né à Thiès, Abdoulaye Diao acquiert dès le lycée une réputation de surdoué. Après avoir décroché la mention très bien au baccalauréat, il obtient une bourse d’études et atterrit en 1968 au lycée parisien Louis-le-Grand. Quelques années plus tard, il obtient les diplômes d’ingénieur de l’École centrale de Lille et de l’Institut français du pétrole (IFP), mais aussi une licence de sciences physiques et de sciences économiques.

De retour au bercail, il intègre l’administration sénégalaise et devient premier conseiller technique dans le cabinet de Cheikh Hamidou Kane, ministre chargé de l’Énergie et des Hydrocarbures et par ailleurs écrivain, auteur de L’Aventure ambiguë. En 1981, on lui demande de jeter les bases de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen). Mais, une fois sa mission accomplie, il quitte l’administration.

Dans sa réponse à Abdoul Mbaye, Abdoulaye Diao révèle que Cheikh Fall, diplômé de l’École supérieure d’électricité de Paris et premier directeur général de la compagnie aérienne panafricaine Air Afrique, lui conseille alors de créer sa propre société. Itoc voit ainsi le jour. Et Ousmane Fall, sorti de l’IFP et premier Sénégalais à être désigné patron de la SAR en 1969, l’aide à « rendre effectives les premières participations, en 1986, de la société aux appels d’offres [du raffineur national] ».

Une puissance indéniable

Ancien président – pendant deux décennies – d’Oryx Sénégal, actif dans l’approvisionnement, le stockage et la distribution de pétrole et de gaz, et depuis juillet dernier à la tête du conseil d’administration de Puma Energy Sénégal, filiale locale de la compagnie suisse, Abdoulaye Diao est aujourd’hui l’importateur de pétrole le plus important de son pays.

Ce qui l’expose aux humeurs d’un gouvernement dont la totalité des besoins en hydrocarbures dépendent de l’importation. Ainsi, en 2011, une épreuve de force l’a opposé à Karim Wade, alors tout-puissant ministre chargé de l’Énergie. Pour cause de défaut de paiement d’une précédente livraison, il bloque pendant plusieurs semaines un tanker de 33 000 tonnes de fioul destinées à la Senelec.

Un an plus tard, au lendemain de sa défaite électorale, Abdoulaye Wade prétexte de la présence dans l’actionnariat d’Itoc de son opposant Moustapha Niasse – président, par la suite, de l’Assemblée nationale – pour accuser l’entreprise du détournement d’une cargaison de pétrole nigérian destinée au Sénégal. Ce que l’intéressé démentit catégoriquement.

Dans les pas de « Baba »

Moussa Diao, fils d’Abdoulaye, est depuis 2009 le patron Afrique de l’Ouest d’Oryx Énergies, basé à Genève. C’est son père qui a contribué à créer la filiale sénégalaise de la compagnie suisse et qui en a assuré la présidence pendant vingt ans (1987-2007). Faut-il y voir un lien de cause à effet ? «

J’ai rencontré les gens d’Addax [aujourd’hui Oryx Énergies] et leur fondateur, le Franco-Égyptien Jean-Claude Gandur, lors de mon stage de fin d’études, avait expliqué Moussa Diao à Jeune Afrique. Ils cherchaient des profils africains bien formés pour développer leurs affaires sur le continent. »

Quoi qu’il en soit, cet ingénieur physicien réputé pour sa mémoire phénoménale des chiffres gère annuellement un portefeuille de plus de 2 millions de tonnes de produits pétroliers (soit un chiffre d’affaires de plus de 1 milliard de dollars) et dirige une équipe d’une dizaine de traders. Et il est passé, comme son père, par de prestigieuses écoles d’ingénieurs – l’École polytechnique fédérale de Lausanne puis l’Institut français du pétrole.(Jeune Afrique)

Campagne De Commercialisation 2016-2017 De L’arachide : Suneor Toujours Abandonnée Par L’Etat

Nettali.sn – La campagne de commercialisation de l’arachide pour la saison 2015-2016 avait connu de nombreux bas. L’Etat du Sénégal qui avait retiré des mains de l’homme d’affaires franco-libano-sénégalais Abbas Jaber, Suneor n’avait jamais versé à la société industrielle les milliards de FCFA nécessaires et promis afin qu’elle puisse faire face à cette campagne. Tous les observateurs avaient fait un même diagnostic. Jamais, campagne de collecte de l’arachide n’avait été aussi mauvaise du côté de Suneor qui s’enlisait dangereusement vers la mauvaise pente qui est la fermeture de ses activités. Pour la campagne de commercialisation de l’arachide de cette saison 2016-2017, la même tendance semble se dessiner. L’Etat du Sénégal a nommé à la tête de Suneor, l’ancien Directeur général de Senelec, M. Papa Dieng et installé M. Youssou Diallo, ancien conseiller technique au ministère de l’Agriculture au poste de Président du Conseil d’administration. Ce qui avait laissé entrevoir une lueur d’espoir d’autant plus que le Chef de l’Etat, M. Macky Sall avait, en Conseil des ministres tenu le 22 juin dernier, réclamé la modernisation de Suneor avant le début de la campagne agricole 2016-2017. C’est ainsi qu’il demandait au Premier ministre, l’accélération de la mise en œuvre du Plan de modernisation de l’industrie huilière. C’est dans ce cadre d’ailleurs que les représentants des travailleurs de Suneor. Toutes les conditions semblent réunies donc pour la relance des activités de Suneor, d’autant que la campagne de commercialisation 2016-2017 de l’arachide se profile à l’horizon. Les bailleurs de fonds à travers la Banque mondiale, ont joué leur partition, la nouvelle direction générale de Suneor, la sienne, avec la présentation de son Plan de relance. A propos de ce Plan, le Directeur général Papa Dieng s’enthousiasmait en ces termes : « Il s’agit d’un document de relance et de restructuration pour moderniser les activités et les installations de cette société. Nous voulons qu’elle retrouve les standards de l’ancienne Sonacos. Le document est envoyé aux autorités concernées pour sa validation ». Et de poursuivre : « D’ici 2 à 3 ans, nous allons avoir une Suneor aux standards de l’ancienne Sonacos. Nous sommes en attente de la validation du document. Il y a une estimation chiffrée, mais je ne vais pas entrer dans les détails tant que le document n’est pas validé par le Premier ministre ». Malgré l’enthousiasme affiché par M. Papa Dieng, le Premier ministre tarde toujours à valider ce document si nécessaire pour la relance des activités de Suneor. Même si la date de démarrage de la campagne de commercialisation de l’arachide n’est pas encore arrêtée, elle devrait être fixée au plus tard au mois de décembre. D’ici là, peu de chance d’adopter le Plan, de remettre en si peu de temps sur les rails Suneor afin qu’elle puisse faire face dans les conditions les meilleures, à la campagne de commercialisation 2016-2017. D’ire que c’est le Chef de l’Etat qui déclarait sa volonté de voir Suneor se moderniser avant le démarrage de la campagne. Entre les vœux et les actes, il existe souvent un fossé…

LES COUPURES D’EAU A DAKAR, BIENTOT UN VIEUX SOUVENIR

http://www.seneplus.com Le 7 octobre prochain à Washington, le Sénégal et la Banque européenne d’investissement vont signer une convention de financement pour la construction d’une deuxième usine de traitement d’eau à Keur Momar Sarr.

Ce sera en marge des assemblées générales du Fmi et de la Banque mondiale. Dénommé KMS3 (Keur Momar Sarr 3), le projet d’une valeur de 65 milliards de francs CFA portera à 100 000 m3/jour supplémentaires la capacité de production d’eau du Sénégal. Jeune Afrique, qui donne l’information sur son site, rappelle que l’usine de Keur Momar Sarr déjà implantée dans la zone ciblée fournit Dakar à hauteur de 40%

PUDC : 1491 ÉQUIPEMENTS POST-RÉCOLTE SORTIRONT BIENTÔT DU SITE D’ASSEMBLAGE DE LA SOMAPHY

Dalla-Ngabou (Mbacké), 30 sept (APS) – Au total, 60 ouvriers sont à pied d’œuvre sur le site de l’entreprise Somaphy installé à Dalla-Ngabou (Diourbel) pour procéder à l’assemblage de 1491 équipements post-récolte qui doivent être livrés prochainement dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

Erigé sur une superficie d’un hectare, l’endroit est un véritable océan de pièces métalliques qui serviront à l’assemblage de décortiqueuses d’arachide, de presses à huile, de broyeuses d’arachide, de torréfacteurs, de moulins à café, de moulins à mil, etc, a constaté l’APS.
’’C’est un centre de livraison des équipements qui est installé au centre du Sénégal", selon le directeur général de l’entreprise Somaphy, Moustapha Diagne, qui a reçu, jeudi, une équipe du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) conduite par son directeur national Cheikh Diop.

’’A partir de ce site, la livraison des équipements se fera facilement" à destination des régions bénéficiaires notamment Kédougou, Tambacounda, Louga, Matam, Saint-Louis, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Diourbel, Thiès, a expliqué Moustapha Diagne.

Pour l’exécution de ce marché de 1,786 milliard de francs CFA, l’entreprise Somaphy a travaillé avec 711 artisans établis dans différentes régions. "Nous avons partagé le travail avec des artisans affiliés aux chambres de métiers. Ils fabriquent les pièces et une fois qu’ils nous les livrent, nous faisons le travail d’assemblage. Mais certaines pièces, c’est nous-mêmes qui les fabriquons", a-t-il dit.

Dans ce marché, l’entreprise a versé aux artisans 445 millions de francs CFA, selon Moustapha Diagne précisant qu’ils ont déjà reçu 70% de leur paie.
’’Je suis dans ce secteur depuis 30 ans, mais c’est la première fois que je gagne un marché de cette taille. C’est vraiment l’occasion de saluer le PUDC et de remercier le chef de l’Etat", a dit le patron de la Somaphy, ajoutant que "nous sommes déjà prêts pour la livraison de 550 équipements".
Trouvée sur le site d’assemblage, Egga Ba, 60 ans mesure déjà l’importance de ces outils qui, selon elle, "vont considérablement alléger le travail des femmes".
’’Avant, il fallait se lever tôt le matin, aller à la recherche de l’eau. Il fallait piler le mil, décortiquer les arachides, avec nos mains. Il n’y avait pratiquement pas de répit dans la vie des femmes. Dieu, merci. Aujourd’hui, tout a changé. Nos enfants ne feront plus ces travaux", a-t-elle soutenu.
’’Avec les machines, on pourra obtenir facilement sa farine de mil, sa patte d’arachide ou son huile. Mieux, la corvée de l’eau est terminée puisque nous avons aussi les robinets. Ces machines vont véritablement alléger le travail des femmes", a poursuivi Egga Ba.
Le maire de la commune de Dalla-Ngabou se réjouit également de l’implantation du site d’assemblage. "Il y a quelque mois de cela, il n’y avait rien ici. Grâce à l’entreprise, des jeunes ont pu trouver un emploi. Cela contribue donc à résoudre le problème du chômage. Au lieu de partir ailleurs, les jeunes vont rester sur place. En plus, l’entreprise contribuera au rayonnement de la commune", salue Ndiouga Faye.
Il a ajouté : ’’Il y a aussi un avantage pour les agriculteurs. Nous sommes dans le bassin arachidier. Les décortiqueuses d’arachide, les presses à huile, les broyeuses d’arachide, les moulins à mil vont alléger le travail des femmes. Ce programme va changer la vie des populations’’.

Le Programme d’urgence de développement communautaire vise à contribuer à l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques.
Le milieu rural qui concentre la majorité de la population (57%) se
consacre essentiellement à des activités agro-pastorales. Il est marqué par l’exode des jeunes vers les villes en quête d’emplois.
Le budget global du PUDC est évalué à 400 milliards de francs Cfa. La première phase, lancée en juillet 2015 pour une durée de deux ans avec un budget de 113 milliards, est entièrement financée sur ressources propres du Sénégal.

L’objectif est de construire et réhabiliter des pistes rurales, construire et réhabiliter des forages et châteaux d’eau, électrifier des villages. Il est également prévu un volet sanitaire. A cela s’ajoutent 5000 équipements ruraux pour l’allègement des travaux en milieu.
Depuis son lancement, le programme imprime sa marque dans plusieurs endroits du pays où la perspective d’une vie meilleure se profile grâce à la réalisation d’un forage ou d’une piste de production.OID/PO

PAIN DE SINGE : SEULS 25% DE LA COLLECTE TRANSFORMÉE, MALGRÉ UNE DEMANDE EN HAUSSE

Dakar, 30 sept (APS) - Seuls 25% du pain de singe (bouye en wolof) collecté au Sénégal est destiné à la transformation, dans un contexte pourtant marqué par une demande de plus en plus forte au niveau national et international.
Tel est l’un des constats que dresse les enquêtes socioéconomiques du projet régional ‘’Produits forestiers non ligneux (PFNL) au profit des petits producteurs" (4P).

Les résultats de ce rapport ont été présentés, vendredi, à Dakar, lors de la cérémonie de clôture du projet ‘’Amélioration des politiques de gestion durable des ressources naturelles basées sur les produits forestiers non ligneux en Afrique de l’Ouest et du Centre’’. Ce projet régional, mis en place par le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF), a été lancé en mai 2013, à Tambacounda.

Il regroupe cinq pays : Burkina Faso, Cameroun, Gabon, République démocratique du Congo et Sénégal. Son objectif général est de ‘’voir comment améliorer la gestion durable de l’exploitation des ressources naturelles basées sur le PFNL au niveau des pays concernés".La production annuelle de pain de singe est estimée à 2.500 tonnes, dans les régions de Tambacounda et de Kédougou, par le Service national des eaux et forêts, rappelle le texte. Soixante-quinze pour cent voire 80% de la production totale est commercialisée. Ce qui correspond à une valeur totale de plus 774, 323 millions de FCFA pour un volume de 5.500 tonnes de 2009 à 2012. Environ 7.200 personnes sont recensées dans la filière "bouye", dont plus de 4.000 femmes (56% exploitants).

Quant aux produits forestiers non ligneux, leur vente est estimée entre 3,1 et 6 milliards de FCfa, selon le rapport. Les fruits, les écorces, les résines, la sève et les fleurs sont séchés ou conserver au frais. Ces produits sont utilisés dans l’alimentation, la fabrication des médicaments ou des produits cosmétiques. Selon le rapport, les PFNL jouent un rôle majeur dans la sécurité alimentaire et la nutrition des populations. Les résultats des enquêtes soulignent que la qualité de la transformation des PFNL est un élément important dans le développement de la filière.

Celle-ci tire tous les autres maillons (production, commercialisation, conditionnement et exploitation). L’exploitation des produits est fondamentalement liée à une transformation de qualité et au respect des normes de conservation et de stockage.
Les résultats des enquêtes invitent à explorer des modes de financement adaptés aux besoins (unités de stockage, de conservation et d’emballage).
Selon le texte, ce sont des créneaux porteurs de croissance et qui représentent des leviers importants à considérer pour le développement de la filière "bouye" et des PFNL en général.SK/ASG

Rapport Africa Pulse de la Banque mondiale – Le Sénégal logé dans le lot des économies performantes

http://lignedirecte.sn La Banque mondiale, dans son rapport trimestriel Africa Pulse, place le Sénégal dans le lot des pays qui vont réaliser, en 2016, un taux de croissance de plus de 6%. Cette performance, le Sénégal la doit aux nombreuses réformes faites pour améliorer le climat des affaires et les investissements réalisés dans des secteurs clés tels que l’énergie, les infrastructures.

Les autorités sénégalaises seront encore aux anges quand elles vont parcourir le rapport Africa Pulse de la Banque mondiale (BM) rendu public depuis hier. Malgré une prévision de baisse de croissance en Afrique attendue à 1,6% en 2016, le Sénégal fait partie des Etats qui vont sortir du lot. Le pays va poursuivre sa dynamique de 2015 où il avait connu une croissance de 6,5%. En 2016, la croissance est encore attendue à plus de 6% malgré une situation régionale pas favorable. La Banque mondiale indique dans son rapport que le Sénégal figure, avec la Côte d’Ivoire, dans le lot des ‘’économies les plus performantes du continent’’.

D’après l’économiste principale de la BM et par ailleurs auteur du rapport Africa Pulse, plusieurs facteurs expliquent cette performance du Sénégal. D’abord, il y a la baisse, au cours de ces dernières années, des coûts du pétrole. Ce qui a été profitable aux pays importateurs dont le Sénégal. Selon Punam Chuhan-Pole, cette situation a permis à de nombreux gouvernements ‘’d’entreprendre davantage d’investissements publics’’.

Ensuite, d’après toujours l’économiste principale de la Banque mondiale, ce qui a été le plus déterminant pour le Sénégal, ce sont les réformes entreprises pour renforcer l’investissement, l’énergie, les infrastructures. Le gouvernement du Sénégal, apprécie-t-elle, a aussi modernisé son climat des investissements en le rendant plus accueillant pour les entreprises. Il a aussi investi dans le capital humain et amélioré l’accès aux finances. ‘’Il y a eu de nombreuses réformes au Sénégal qui sont des facteurs déterminants de la croissance robuste que le pays connaît depuis quelques années’’, se félicite Punam Chuhan-Pole.

L’agriculture comme alternative

En outre, dans le rapport Africa Pulse, le Sénégal et le Kenya détiennent ‘’les meilleures notes en matière de gestion économique parmi les pays en progression en 2015’’. Quant à la Côte d’Ivoire, elle a ‘’la meilleure en gestion économique’’. ‘’Il ressort de notre analyse que les pays qui s’en sortent le mieux sont également ceux qui disposent d’un cadre de gestion macro-économique plus solide et d’une réglementation plus favorable aux activités commerciales. Leurs exportations sont aussi plus diversifiées et leurs institutions plus efficaces’’, informe l’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, Albert Zeufack, dans des propos rapportés dans le rapport Africa Pulse.

Toutefois, au moment où le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Rwanda, l’Éthiopie où la Tanzanie ont des taux de croissance de plus de 6%, les pays exportateurs de pétrole comme les deux géants d’Afrique que sont le Nigeria et l’Afrique du Sud subissent une croissance au ralenti. Cette contre-performance s’explique, d’après le rapport de la Banque mondiale, par les ‘’contrecoups de la chute des cours des matières premières’’. Cette baisse de la croissance pour les économies fortement tributaires des ressources pétrolières a un impact sur la moyenne de la croissance régionale. Selon cette institution de Bretton Woods, cette croissance qui est estimée à 1,6% en 2016, c’est-à-dire son niveau le plus bas depuis 20 ans, va connaître une petite augmentation en 2017 en passant à 2,9% pour atteindre 3,6% en 2018. Cependant, la BM conseille à ces pays pétroliers de ‘’s’adapter à des conditions de financement moins favorables et faire face aux incertitudes pesant sur leurs politiques économiques’’. L’autre alternative qui s’offre à ces pays, selon la BM, est d’augmenter leur productivité agricole pour diversifier leur économie.Enquête

Perspectives économiques en Afrique – Le Sénégal connaît une croissance robuste (économiste)

Lignedirecte.sn- Malgré la baisse du taux de croissance de l’Afrique subsaharienne à 1,6 % en 2016, le Sénégal est en train de connaître une croissance économique robuste avec un taux qui a atteint plus de 6%, a affirmé jeudi à Dakar, Julio Ricardo Loayza, Senior économiste du bureau Banque mondiale Sénégal.

« En 2015, la croissance économique du Sénégal a atteint 6.30%. On n’a pas eu un chiffre aussi bon depuis 2003. Et on s’attend à un chiffre similaire en 2016. Si les choses vont bien, le Sénégal pourra avoir un taux de croissance beaucoup plus élevé dans les prochaines années », a indiqué M. Julio Ricardo Loayza, en marge de la publication du nouveau rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale.

Selon l’économiste Sénior du bureau Sénégal de la Banque mondiale, il y a trois raisons qui expliquent les performances économiques du Sénégal. Premièrement dit-il, c’est la variable exogène. Le Sénégal reconnaît-il, dispose d’une variable positive, alors que dans les pays de l’Afrique, celle-ci, est négative.

« Le Sénégal emporte de l’énergie et des aliments. Donc, c’est le prix des aliments et de l’énergie qui diminuent qui favorise la croissance économique du pays. Une autre chance qu’a le Sénégal, c’est la bonne pluviométrie. Il y a également le cadre macroéconomique qui peut expliquer cette performance. Au Sénégal, le contexte macroéconomique est très stable », s’est félicité Julio Ricardo Loayza.

D’après M. Loayza, la baisse de la dette a également joué un rôle « indispensable » dans l’accélération du taux de croissance au Sénégal. Cependant, l’économiste soutient que la chose qui a boosté la croissance économique du Sénégal, ce sont les réformes structurelles liées à la bonne gouvernance, à l’efficacité de la productivité agricole, à l’énergie et au climat d’investissement entre autres, menées par l’État.

« L’agriculture sénégalaise qui est une composante essentielle dans toutes les économies a reçu un appui constant de la part de l’État et des partenaires techniques et financiers. Aujourd’hui, nul ne peut douter des bonnes performances économiques du Sénégal », a indiqué M. Loayza.

Pour sa part, l’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique Albert Zeufack précisequ’avec ce taux, le Sénégal figure parmi les économies les plus performantes du continent, du fait de l’amélioration de l’efficacité des dépenses publiques.

« Il ressort de notre analyse que les pays qui s’en sortent le mieux sont également ceux qui disposent d’un cadre de gestion macroéconomique plus solide et d’une réglementation plus favorable aux activités commerciales. Leurs exportations sont aussi plus diversifiées et leurs institutions plus efficaces », a souligné l’économiste camerounais.

En revanche, Africa’s Pulse indique, qu’en 2017, les performances économiques des pays du continent continueront d’être contrastées. C’est le cas de l’Afrique du Sud et du Nigéria, grands exportateurs de matières premières.

Entre 2000 et 2010, le Sénégal avait une croissance de 4% puis de 3.3% en 2006 pour une croissance démographique de 2.5%, avec un déficit budgétaire de de 6.7%. Gaustin Diatta

Afrique subsaharienne : la Banque mondiale table désormais sur la plus faible croissance depuis 20 ans

http://mediafrik.com C’est la principale conclusion rendue publique jeudi par l’Institution financière internationale : une croissance

des économies africaines dont la progression est ramenée à un maigre +1,6%, contre +2,5% début juin, date de sa dernière prévision.

En choisissant de porter sa prévision de croissance pour l’Afrique subsaharienne à +1,6% en 2016, la Banque mondiale s’est alignée jeudi 29 septembre sur le fonds monétaire international qui avait lui aussi divisé de moitié sa prévision mi-juillet pour la ramener exactement à +1,6% également.

En juin, la Banque mondiale tablait sur une croissance moyenne de +2,5 % en Afrique subsaharienne en 2016, contre +4,2 % espérés en janvier et +3,3 % annoncés en avril.

Nigeria et Afrique du Sud en cause

Jeudi, elle prend à nouveau acte du fort ralentissement expérimenté par le continent. « La croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait atteindre cette année son plus bas niveau depuis vingt ans, à 1,6 % », écrit ainsi la Banque mondiale dans sa communication.

En cause, « la dégradation de la conjoncture au Nigéria et en Afrique du Sud, les deux plus importantes économies de la région qui représentent la moitié de la richesse produite en Afrique », et le fort recul enregistré par les pays dont l’économie est tributaire des exports d’hydrocarbures.

Les bons élèves de la croissance

Mais la Banque mondiale pondère aussi son analyse, reprenant à son compte des motifs d’optimisme quant à la conjoncture de plusieurs pays africains. « Un quart des pays sont parvenus à résister aux chocs. La Côte d’Ivoire et le Sénégal figurent parmi les économies les plus dynamiques de la région, suivis par l’Éthiopie, le Rwanda et la Tanzanie qui continuent d’afficher des taux de croissance supérieurs à 6 % », écrit ainsi l’institution.

Celle-ci table cependant sur une reprise modeste en 2017, à +2,9%, peut-être aidée en cela par une reprise des cours du baril de pétrole. CLIQUEZ ICI POUR LIREhttp://www.jeuneafrique.com/361438/...JEUNE AFRIQUE

Compétitivité économique 2016- Le Sénégal 14ème pays africain, 112ème mondial

Le Sénégal est le 14ème africain le plus performant en Afrique selon le rapport sur la compétitivité mondiale 2016-2017 publié le 28 septembre à Genève par le Forum économique mondial (WEF). Notre pays retrouve sa place de 2013 et gagne une place de plus par rapport à son classement de 2014 – 2015 (15ème).

Le rapport du WEF donne un classement mondial des pays les plus compétitifs en se basant sur une centaine d’indicateurs économiques comme la qualité des infrastructures, l’environnement macroéconomique, la taille des marchés, le développement technologique et l’innovation.

L’Ile Maurice (45è au classement mondial) reste le pays le plus compétitif en Afrique. A l’échelle africaine, l’Ile Maurice est suivie par l’Afrique du Sud (47è), le Rwanda (52è), le Botswana (64è), le Maroc (70è), la Namibie (84è) et l’Algérie (87è). La Tunisie (95è), le Kenya (96è), la Côte d’Ivoire (99è) complètent le Top 10 africain.

Les pays africains ont connu des évolutions différenciées par rapport au classement 2015-2016. Certains ont progressé comme le Rwanda qui a gagné 6 places, la Sierra Leone (+5) et le Ghana (+5).

D’autres ont fortement reculé comme la Zambie, qui a perdu 22 places passant du 96è rang à l’échelle mondiale dans le classement 2015-2016 au 118è rang dans le classement 2016-2017, le Lesotho (-7) et le Nigeria (-3).

A l’échelle mondiale, le trio gagnant du classement 2015-2016 occupe encore les premières places de celui de 2016-2017, soit la Suisse, Singapour et les Etats-Unis. Ces trois pays sont suivis par les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni, le Japon, Hongkong et la Finlande.

Parmi les pays émergents, la Chine reste première et occupe globalement la 28è place alors que l’Inde a fait une énorme percée, gagnant 16 rangs, pour se positionner au 39è rang.

Voici le classement de tous les pays africains étudiés:

1-Ile Maurice (45è)

2-Afrique du Sud (47è)

3-Rwanda (52è)

4-Botswana (64è)

5-Maroc (70è)

6- Namibie (84è)

7-Algérie (87è)

8-Tunisie (95è)

10-Côte d’Ivoire (99è)

11-Gabon (108è)

12-Ethiopie (109è)

13-Cap vert (110è)

14-Sénégal (112è)

35-Mauritanie (137è) Avec Agence Ecofin

Finance islamique – Souscription record pour le Sukuk sénégalais

http://lignedirecte.sn Le Sénégal a levé 200 milliards de F CFA (305 millions d’euros) sur son Sukuk (obligation islamique) émis le 20 juin, alors qu’il cherchait initialement à récolter 150 milliards de F CFA sur le marché financier de l’UEMOA et que la demande de souscription atteignait les 233 milliards de F CFA, a rapporté jeudi Jeuneafrique.com.

«Cette opération est la moins coûteuse de l’ensemble des opérations financières réalisées par l’État sénégalais depuis dix ans», explique une source impliquée dans sa préparation.

Lancée le 20 juin dernier, l’opération consistait en la levée de 150 milliards de F CFA (228,6 millions d’euros), à travers l’émission de 15 millions de «parts» d’une valeur nominale de 10 000 F CFA, sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

La Côte d’Ivoire et le Togo doivent prochainement boucler leur deuxième et première émission de sukuk, respectivement. Le Niger s’est également engagé dans un programme d’émission d’obligations financières conformes à la charia de 150 milliards de F CFA, dont la calendrier doit encore être fixé.

Ecobank nomme Greg Davis au poste de directeur financier du groupe

iGFM – (Dakar) – Ecobank Transnational Incorporated (ETI) a annoncé ce 29 septembre la nomination de Greg Davis au poste de directeur financier et directeur exécutif du groupe. Il prendra officiellement fonction le 18 Octobre prochain.

Ce nouveau promu, qui, selon le communiqué, a « une vaste expérience et une parfaite connaissance du paysage bancaire africain », sera chargé de superviser et d’assurer la gestion stratégique de tous les aspects financiers et fiscaux des opérations de financement de la banque.

Diplômé en Economie à l’université de Leicester au Royaume-Uni, il avait précédemment travaillé chez Barclays et Standard Bank Africa.

Cette nomination s’inscrit dans le cadre de la réorganisation effectuée par le nouveau DG Ade Ayeyemi, en vue de servir plus efficacement les clients et d’améliorer les résultats du groupe. « Je suis très heureux de rejoindre Ecobank pour faire avancer l’exécution de la nouvelle stratégie de cette banque panafricaine » a-t-il déclaré après sa nomination.Source : Ecofn

Présidence De La Commission De L’Uemoa : Les Vraies Raisons De La Démission De Cheikh Hadjibou Soumaré

Nettali.sn – On en sait un plus sur les raisons qui ont poussé l’ancien Premier ministre sous Me Abdoulaye Wade, Cheikh Hadjibou Soumaré à présenter sa démission à la tête de la présidence de la Commission de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa). Selon la Rfm qui livre l’information, notre compatriote Cheikh Hadjibou Soumaré, Président de la Commission de l’Uemoa entretenait des relations heurtées avec le ministre nigérien de l’Economie et des Finances. M. Soumaré a eu du mal à digérer des propos discourtois tenus à son endroit par le ministre nigérien, lors de la dernière réunion des ministres de l’Economie et des Finances de l’Uemoa. Malgré le méa culpa du ministre nigérien ayant conduit les deux hommes à se faire l’accolade au cours de la réunion, Cheikh Hadjibou Soumaré n’avait toujours pas effacé l’incident de sa tête. C’est pourquoi, il a tenu à présenter sa démission, après s’en être entretenu avec le Chef de l’Etat, Macky Sall. Selon toujours, les informations de la Rfm, le Président de la République n’a jamais voulu du départ de M. Soumaré à la tête de la Commission de l’Uemoa. Au contraire, il tenait même à présenter sa candidature, lors de la prochaine réunion des Chefs d’Etat de l’Uemoa. Il faut dire que le Niger a toujours eu un œil sur la présidence de la Commission de l’Uemoa. C’est lors d’un sommet de l’Uemoa au Libéria que le Président de la République du Niger avait réclamé ce poste au profit de son pays. Ce, à quoi s’était opposé le Président Sall qui contre son gré, a dû se résoudre à observer un recul, après que son homologue nigérien lui a sorti un accord signé entre lui et l’ancien-Président de la République, Me Abdoulaye Wade. Accord consistant à céder la présidence de la Commission de l’Uemoa au Niger par le Sénégal qui devait s’accaparer de la Vice-gouvernance de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) qu’occupait Niamey. Obligeant ainsi le Président Sall à faire un pas en arrière, compte tenu du principe de la continuité des services de l’Etat. La révélation de cet accord avait cependant suscité un tollé au sein de l’opinion sénégalaise où on avait du mal à comprendre les raisons ayant poussé l’ancien Chef d’Etat du Sénégal à troquer la présidence de la Commission de l’Uemoa, poste dévolu à notre pays à la vice-gouvernance de la Bceao, poste non stratégique. Lors du dernier sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenus à Dakar les 5 et 6 juin derniers, un accord n’avait été trouvé sur le remplaçant de Cheikh Hadjibou Soumaré, à qui les participants avaient confié la présidence de l’Union pour une période transitoire de six (6) mois. Avant même que ce terme ne soit atteint, voilà que M. Soumaré vienne présenter sa démission.

Uemoa : Hadjibou Soumaré Jette L’éponge

Nettali.sn – « J’ai mûrement réfléchi avant de rédiger deux lettres. Une adressée au président de la République pour lui demander de me décharger des fonctions de commissaire du Sénégal à l’UEMOA. La deuxième lettre que j’ai adressée au président de la Conférence des chefs de l’Etat est pour demander aux chefs d’Etat de me libérer de mes charges du président de la Commission de l’UEMOA ».

Cheikh Hadjibou Soumaré, dixit, au sortir d’une audience avec le président Macky Sall jeudi 29 septembre. Pour le natif de Thiès et ancien Premier ministre, c’est parce qu’il n’est « plus dans les dispositions de pouvoir continuer le travail à la Commission de l’UEMOA » qu’il a décidé de mettre fin à sa « mission » à la tête de l’une des plus importantes institutions sous régionales en Afrique de l’Ouest.
Cheikh Hadjibou Soumara a révélé en même temps qu’il quitte ses fonctions le 1er décembre prochain. D’habitude peu disert l’ancien ministre Du Budget sous le régime de Me Wade a tenu à préciser que le président Macky Sall, est un homme qu’il connaît depuis longtemps. « Nous avons de très bonnes relations et également je connais la personne. Quand il me confie des choses, j’essaye de faire de mon mieux. C’est aussi quand le moment vient de prendre mon indépendance, je dois lui demander l’autorisation de le faire », a expliqué Cheikh Hadjibou Soumaré.

Le président de la Commission de l’UEMOA est maintenu depuis juin dernier à son poste, jusqu’à la tenue du prochain sommet de l’organisation sous-régionale.

Cette décision avait été prise à l’issue de la Session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, qui s’était tenue à Dakar, en présence des chefs d’Etat des pays membres.

RÉVOQUÉ DE LA FONCTION PUBLIQUE : Ousmane Sonko « gagne » près de 2,5 millions en un mois

http://jotay.net/ Même si Ousmane Sonko ne se plaint apparemment pas de sa radiation de la fonction publique, l’inspecteur des impôts et domaines a encore plus de raisons de ne pas trop s’inquiéter financièrement. Des Sénégalais de la diaspora ont décidé spontanément de l’accompagner dans ces moments difficiles.

Ainsi, la campagne de collecte de fonds initiée par l’expert comptable Alioune Guèye basé à Ohio aux Etats-Unis, est en train de porter ses fruits. Lancée le 29 août dernier, le « Support pour Ousmane Sonko » affichait hier, soit un mois jour pour jour, la somme de 4 214 dollars américains, soit 2 472 729 F Cfa. Cette somme représente la contributions de 81 personnes résidant dans divers pays.

Si l’intention était entre autres, d’asphyxier financièrement le fonctionnaire-politicien en le radiant, donc le privant de revenus mensuels, il semble que sur ce point précis, on risque de lui faire plus de bien que de mal. Car la solidarité s’organise de plus en plus autour de lui, et la campagne en sa faveur monte en puissance, après un mois.

En Europe, en Amérique et en Asie…, les contributions se font à travers le système « GoFundme » qui permet à toute personne disposant d’une carte bancaire (Visa, Mastercard, American Express et autres) de faire une donation de manière explicite ou anonyme pour une cause publiée dans le site : gofundme.com/ousmane-sonko (Cliquez sur le tiret après les deux points, pour accéder au site, ou tapez : gofundme.com/ouamne-sonko : )

Pour les personnes résidant au Sénégal et ailleurs en Afrique, il a été mis en place un système ou elles peuvent contribuer via Wari, Joni-Joni, et Orange Money. Des contributions envoyées à Mr. Guy Marius Sagna au numéro de téléphone suivant : 77 554 03 00. Une fois, votre contribution est reçue, Mr. Sagna fait parvenir le nom, et le montant de la contribution à l’expert comptable qui vous ajoute dans le site pour plus de transparence. Les contributions reçues du Sénégal et d’autres pays africain seront versées directement à Mr. Sonko par Mr. Sagna.

400 milliards pour le train Dakar/AIBD : Cheikh Bamba DIEYE s’offusque

http://www.walf-groupe.com S’il y a quelqu’un qui ne comprend pas la politique économique de l’Etat, c’est bien Cheikh Bamba DIEYE. Invité de l’émission Opinion qui sera diffusée ce vendredi sur Walf TV, le leader du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubel (FSD/BJ), a passé en revue certains des grands projets de Macky SALL. Et selon lui, le choix du pouvoir d’investir 400 milliards pour le train Dakar/aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD), pose un problème de rentabilité. «(…) Pourquoi quand l’Etat du Sénégal est capable de financer 400 milliards pour un train qui va rallier Dakar à AIBD, et dont la rentabilité est plus que douteuse (…) Pourquoi voudrait-on occulter le fait qu’on a mis en place une autoroute qui va vous emmener jusqu’à l’aéroport Blaise DIAGNE» se demande-t-il. De l’avis de l’ancien maire de Saint-Louis, la plupart des Sénégalais qui voyageront à partir de cet aéroport, utiliseront leur voiture. D’où la non-pertinence selon lui, d’un tel investissement. Selon Cheikh Bamba DIEYE, «si le Sénégal a été capable de mobiliser 400 milliards là-dedans, et que Cosmos a été capable de ne mobiliser que 125 milliards, j’ai dit que qui peut le plus, peut le moins».

Amélioration du réseau de transport d’électricité : La SENELEC bénéficie d'un financement de 75 millions d'euros

http://www.dakaractu.com Le conseil d’administration de la Banque Européenne d'Investissement (BEI) a validé plusieurs autres prêts à des projets africains : réhabilitation et l’extension des infrastructures d’assainissement dans plusieurs centres urbains à l’intérieur du Royaume du Maroc (34 millions d’euros), amélioration du réseau de transport d’électricité au Sénégal (75 millions d’euros via la Senelec), renforcement du système d’alimentation en eau potable des zones urbaines et péri-urbaines de Cotonou (30 millions d’euros), et aussi une prise de participation dans le fonds anglo-kényan TLcom Capital LLP qui vise à lever 90 millions d’euros dans le secteur des technologies au sud du Sahara (prêt de 9 millions d’euros de la BEI).

Electrification Rurale : Thierno Alassane Sall Et Les 70 Milliards F Cfa Du PNUER

Nettali.sn – Des milliers de Sénégalais continuent de s’éclairer à la bougie faute d’électricité. Une aberration cinquante-six ans après que le Sénégal a accédé à la souveraineté internationale. Une injustice que le Président Macky Sall a sans doute voulu corriger à travers le Programme national d’urgence d’électrification rurale (Pnuer).

Toutefois, le dossier connaît un surplace même si les techniciens du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan ont passé au peigne fin les cinq dossiers relatifs au marché du Pnuer d’un montant de 70 milliards F Cfa. Mieux, le Sg du ministère des Finances, Cheikh Tidiane Diop, a signé la lettre envoyée au ministère de l’Energie, le 15 juillet 2016, portant Objet : «

Offres spontanées reçues dans le cadre du Pnuer». Les dossiers épluchés, les techniciens du département des Finances ont retenu la société turque Herzt.

Fort de cela, le ministère des Finances a transmis un courrier – comme le veut la procédure – au département de l’Energie par le biais de son Secrétaire général afin que le ministre Thierno Alassane Sall approuve ce choix.

Mais, depuis bientôt trois mois, le ministre de l’Energie a mis le coude sur le rapport des techniciens du ministère des Finances. Alors qu’il devrait simplement mentionner un avis favorable avant de transmettre le dossier au Conseil d’administration (Ca) de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) qui, à l’instar du ministère des Finances, est dans l’incompréhension totale.

D’ailleurs, renseignent les sources de Nettali, lors de leur dernier Conseil d’administration, les membres du Ca ont demandé au ministère de l’Energie d’envoyer le dossier de la société choisie par le ministère des Finances pour le Pnuer. Mais, le ministre fait la sourde oreille.

Pour quelle raison ? A ce propos, des sources renseignent qu’un nommé Pape Sall de la société Weldy-Lamont Associates Inc., arrivée en deuxième position dans les offres spontanées, est derrière ce blocage. Surtout qu’il avait mis beaucoup de moyens depuis le lancement du marché avec Maïmouna Ndoye Seck à l’époque ministre de l’Energie. Toutefois, les Turcs, qui sont présentement à Dakar, comptent s’en ouvrir au Chef de l’Etat pour comprendre les raisons profondes du comportement du ministre Thierno Alassane Sall.

LE MINISTÈRE DU COMMERCE MET DE L’ORDRE

http://www.actunet.sn Désormais, les services du commerce ont décidé de mettre de l’ordre dans le secteur du fer. Ainsi, ils vont mettre en application le décret interministériel numéro 3 088 du 29 février 2016 signé par Alioune Sarr et son collègue Aly Ngouille Ndiaye, entré en vigueur 29 août dernier. D’après nos informations, il est désormais institué un logo individualisé sur le fer aussi bien local que le fer importé. Ce qui permet à l’agent du commerce d’identifier le fer à partir de l’échoppe à la première vue et de faire la traçabilité pour savoir qui en est le fabricant ou l’importateur. Pour le fer importé, il sera procédé à des analyses au niveau des laboratoires spécialisés pour leur délivrer des certificats de conformité sans lesquels, l’importateur ne pourra pas dédouaner son fer et le mettre dans le marché. Le secteur du fer génère au moins 7.000 emplois et nécessite un traitement particulier des autorités qui ont décidé de le prendre en main. Dans les prochains jours, les hommes de Alioune Sarr vont également s’attaquer au secteur du béton qui fait également l’objet de spéculation.

ABDOULAYE BALDE,MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE « Les villes vertes s’accompagnent d’un ensemble de services et d’opportunités économiques… »

http://www.lejecos.com Les villes vertes contribuent significativement à la croissance verte du pays. Elles s’accompagnent aussi d’un ensemble de services et d’opportunités économiques, d’emplois, a laissé entendre le ministre Abdoulaye Bibi Baldé, qui présidait ce jeudi, l’atelier régional portant sur les directives pour le développement des Villes Secondaires Vertes au Sénégal.

Organisé par l’Institut Mondial pour la Croissance verte (GGGI) en rapport avec l’Association des maires du Sénégal (AMS) cet atelier régional de deux jours va permettre aux experts et acteurs d’échanger, de discuter et de réfléchir sur les éléments qui vont guider les échanges dans cette transition visant à faire des villes secondaires vertes au Sénégal. Selon le ministre Abdoulaye Bibi Baldé, la démarche et le modèle de ville verte proposée par la GGGI trouvent toute leur pertinence, car, dit-il,

« les villes vertes offrent des options pour atténuer les changements climatiques avec des mesures d’adaptation durables, la promotion de l’économie circulaire et l’amélioration de l’environnement pour le bien-être des populations ». Selon lui, les villes

vertes, en plus d’offrir une plus grande sécurité contre les risques environnementaux et les changements climatiques, s’accompagnent d’un ensemble de services et d’opportunités économiques, d’emplois, contribuant ainsi significativement à la croissance verte du pays.

Le ministre Abdoulaye Baldé est d’avis qu’une gestion environnementale intégrée et inclusive est nécessaire pour un développement harmonieux du territoire national. « C’est la raison pour laquelle un des axes de collaboration définis entre le Gouvernement du Sénégal et l’Institut Mondial pour la Croissance verte (GGGI) se focalise sur le Développement des Villes Secondaires vertes », a-t-il indiqué.

Selon le ministre de l’Environnement, le Sénégal, à travers le Pse, a inscrit son développement économique dans une logique

de croissance verte. Et dans ce cadre, a-t-il souligné, la GGGI apporte un accompagnement technique et financier significatif. Abdoulaye Baldé a ainsi remercié la GGGI qui se propose de travailler avec le gouvernement du Sénégal et les acteurs clés des secteurs l’urbanisme, de l’habitat et de l’immobilier pour mettre à la disposition de notre pays une feuille de route pour la mise en œuvre des directives pour le développement des villes vertes au Sénégal. Et cette feuille de route, a-t-il précisé, sera traduite en une série de projets bancables capables de lever des financements internationaux pour leur mise en œuvre. A.DIEYE

PECHE ARTISANALE Les débarquements estimés à 372 548 tonnes en 2015

http://www.rewmi.com Le rapport provisoire de la Revue conjointe du secteur agricole (RCSA), publié hier, renseigne que le total des débarquements de la pêche artisanale s’élève à 372 548 tonnes en 2015, pour une valeur commerciale estimée à 119,69 milliards de francs CFA.

Le total des débarquements de la pêche artisanale s’élève à 372 548 tonnes en 2015, pour une valeur commerciale estimée à 119,69 milliards de francs CFA. Selon le rapport provisoire de la Revue conjointe du secteur agricole (RCSA), ces statistiques rendent compte d’une « baisse de 3% » du volume des débarquements de 2015, en comparaison de 2014, avec en revanche « une hausse de 28% » sur les valeurs commerciales. Le volume des produits transformés artisanalement a, pour sa part, atteint 37 142 tonnes en 2015, « plus de la moitié de cette production », soit environ 66%, étant exportée principalement vers les pays de la sous-région ouest-africaine, indique ce document. S’agissant de la pêche industrielle, le rapport fait état de 49 565 tonnes débarquées au cours de la même année, dont 39 344 par des navires sénégalais, 7 703 tonnes par des navires européens et 2 518 tonnes par des Capverdiens. Il fait ainsi état d’une baisse de 5% des quantités débarquées par rapport à 2014, ajoutant que la valeur commerciale des débarquements de la pêche industrielle est estimée à 41,3 milliards de FCFA, soit une baisse de 12,5% comparée à 2013.

Concernant la production avicole, elle est passée de 1095,3 tonnes, en 2014, à 1215,5 tonnes en 2015, soit une hausse de 11%. Une production dominée par les poissons de consommation (tilapia et poisson-chat) et les huîtres qui représentent respectivement 65% et 33% du total, selon le rapport. Abordant la question de la commercialisation des produits de la pêche, il fait savoir que 189 149 tonnes ont été commercialisées sur le marché national en 2015, quantités provenant essentiellement des débarquements de la pêche artisanale. Les quantités commercialisées à l’intérieur du pays (189 149 tonnes) ont enregistré une hausse de 7% par rapport à 2014, les marchés centraux de Dakar et Kaolack jouant « un rôle important » dans la collecte et la distribution du poisson, poursuit la même source. Elle évalue les exportations à 188 462 tonnes, pour une valeur commerciale estimée à 194,61 milliards de FCFA, en même temps qu’il est noté une progression en termes de quantité (28, 89%) et de valeur commerciale (9,40%).Cheikh Moussa SARR

L’amende pour défaut d’autorisation de pêche passe e 150 à 500 millions minimum (Oumar Geye)

iGFM – (DAKAR) – Le nouveau code de la pêche voté par l’Assemblée nationale a fait passer de 150 à 500 millions au minimum, l’amende prévue à l’encontre de bateaux ne bénéficiant pas d’autorisation de pêcher dans les eaux sénégalaises, a indiqué le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye.

« Actuellement, si on prend un bateau étranger en train de pêcher (illégalement dans les eaux sénégalaises), l’amende va de cinq cent millions à un milliard » de francs CFA, a-t-il dit dans un entretien publié dans le dernier numéro (29 septembre-6 octobre) du magazine La Gazette.

Le nouveau code « est venu durcir la sanction » appliquée aux bateaux pris pour délit de pêche illégale, le montant de l’amende jusque-là appliquée étant de 150 millions de francs CFA, a fait observer M. Guèye.

Le Sénégal « perd 450 milliards de frs CFA par an parce qu’il y a beaucoup de bateaux qui échappent à notre contrôle. Ce qu’il faut savoir, c’est que le territoire maritime du Sénégal est plus important que le territoire terrestre », a relevé le ministre de la Pêche.

« De ce point de vue, a-t-il assuré, des efforts sont en train d’être faits de façon très intéressante comme la modernisation des équipements de la Marine nationale qui fait un excellent travail en matière de surveillance de nos côtes ».Source : Aps

BÂTIMENTS ET ÉDIFICES PUBLICS : 60 % des 102 projets à l’arrêt depuis 2012 finalisés, selon la directrice de l’ACBEP

http://www.lejecos.com/ La directrice générale de l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics (ACBEP) a indiqué ce vendredi que 102 projets pour un coût global de 61 milliards étaient à l’arrêt depuis 2012. Selon Socé Diop Dione, l’agence a pu terminer 60 % de ces projets ont été terminés grâce au soutien du président de la République, Macky Sall, qui a mis les moyens nécessaires. Madame Socé Diop Dione s’exprimait au cours du débat d’orientation budgétaire 2017 de l’Agence de construction des bâtiments et édifices publics (ACBEP). Cette rencontre a ainsi permis de passer en revue les états financiers de 2011 à 2015. Selon madame Socé Diop Dione, l’État a confié tout ce qui est construction à l’agence, comme maitre d’ouvrage délégué des ministères. « Nous avons terminé beaucoup de constructions notamment les projets qui étaient à l’arrêt depuis 2012 », a fait savoir la directrice générale de L’ACBEP. « Il y avait 102 projets pour un montant de 61 milliards. Le président Macky Sall a mis les moyens nécessaires et nous avons presque terminé 60 % de ces projets-là », a assuré madame Dione en précisant que d’autres projets sont en cours. Selon madame Diop qui se veut optimiste, l’agence attend d’autres programmes de construction. « Le président de la République a donné des directives et cela a été traduit dans la circulaire du Premier ministre qui demande à tous les ministères de transmettre les programmes de construction à l’agence et de verser les crédits à temps pour nous permettre de faire une bonne consommation du budget », a-t-elle expliqué. En outre, a-t-elle précisé, les crédits tombaient au mois d’octobre avant la création de l’agence. « Actuellement, nous avons un compte de dépôt au Trésor. Dès que le programme est transmis, le ministère concerné prend une décision de versement et les crédits sont versés dans les comptes de l’agence et sont sécurisés », a-t-elle noté. A.DIEYE

DEFICIT DE RESSOURCES HUMAINES, ABSENCE D’APPAREILS, D’EQUIPEMENTS ET DE MOYENS :Ces handicaps de la lutte contre le cancer

http://www.enqueteplus.com/ Le déficit de ressources humaines et le manque d’appareils constituent un frein dans la lutte contre le cancer. Ainsi, les acteurs demandent au gouvernement de financer le plan national de lutte contre cette maladie.

Les maladies chroniques non transmissibles augmentent de façon constante et progressive dans tous les continents. C’est le constat fait hier par les spécialistes du cancer au cours du lancement de ‘’Octobre Rose’’. Selon l’oncologue radiothérapeute de l'institut du cancer, Mamadou Moustapha Dieng, d’ici 20 à 25 ans, les pays vont faire face à un nombre important de maladies chroniques, notamment le cancer. Or, à ce jour, le Sénégal ne dispose que de deux radiothérapeutes. ‘’Il y a un programme de formation qui va commencer à la rentrée et on pense que le gap sera comblé. Donc, d’ici quelques années, on aura un nombre beaucoup plus important de radiothérapeutes. Mais pour l'instant, nous ne sommes que deux, dont un en formation. Ce n'est pas assez pour faire face à la demande’’, admet Dr Dieng.

La radiothérapie intervient dans le traitement à tous les stades du cancer du sein, parce que c'est un traitement local qui utilise des rayonnements reluisants tels que les rayons X qui ont une énergie beaucoup plus forte. Elle va viser après la chirurgie du sein, afin d’éviter que la pathologie ne revienne. Pour lui, le problème avec la maladie cancéreuse est que même quand le patient est opéré, elle peut revenir. Par conséquent, utiliser la radiothérapie sur le site opératoire diminue le risque de récidive de la maladie. ‘’Malheureusement, la maladie du sein peut quitter le sein pour aller se localiser ailleurs, au niveau du cerveau, des poumons, des os. Donc, la radiothérapie a une part dans le traitement de ces localisations secondaires. C'est dire que quel que soit le stade de la maladie, elle joue un rôle important pour la guérison ou le soulagement des patients’’, a-t-il expliqué.

Outre ce déficit de radiothérapeutes, le manque de matériels constitue également un frein dans cette lutte. Selon Docteur Dieng, en Afrique de l’Ouest, le nombre d'appareils de radiothérapie qui sont en marche sont au nombre de deux dont un au Sénégal et un au Mali. Dans les autres pays francophones (Afrique du centre), il y en a au Gabon, au Cameroun ; et au Congo (l'appareil n'est pas fonctionnel). Pour être clair, il n’y a que 5 pays qui disposent de l'appareil qui fonctionne par rapport à une demande qui tourne autour de 1 000 malades par an et par pays. ‘‘Nous sommes largement sous équipés en matière de radiothérapie en Afrique noire. L'appareil du Sénégal n'est plus adapté dans les pays européens, mais elle rend d'énormes services. Elle a sa place dans l'arsenal thérapeutique. On doit l'entretenir et la rendre beaucoup plus performante’’, préconise-t-il.

N’empêche, le spécialiste encourage le Sénégal à faire le saut vers la modernité en se dotant d’appareils plus récents. Cependant, il attire l’attention sur la nécessité de s'entourer de toutes les garanties nécessaires. ‘’Ce sont des appareils qui ne supportent pas une variation d'électricité de l'ordre de 3 ou de 5 volts’’, prévient-il.

Financement du plan national de lutte contre le cancer

Il préconise un autre appareil, parce que c'est une question de souveraineté de pouvoir traiter la totalité de ces cancers dans son pays. D'autant plus qu'une partie des moyens humains existent. ‘’Mais parallèlement, il faut renforcer le plateau technique local pour améliorer la prise en charge des cancers’’, préconise-t-il. Selon le président de l’institut de cancérologie, Professeur Mamadou Diop, l’émergence des maladies non transmissibles, notamment le cancer, est liée au changement de mode de vie, l’augmentation de l’espérance de vie, l’alimentation, la pollution environnementale, le tabagisme et l’urbanisation. Pour faire face à cela, dit-il, il faut financer le plan national de lutte contre le cancer qui existe déjà.

Ce plan comporte plusieurs aspects. Il s’agit de la prévention primaire qui comporte un volet important de communication et le développement des ressources humaines. ‘’Ça ne sert à rien d’avoir des infrastructures et des équipements pour traiter les malades si on n’a pas les compétences. En cancérologie, il y a des compétences pour le diagnostic, l’extension de la maladie, les différentes modalités de prise en charge. Il faut investir dans ces ressources humaines. C’est-à-dire des bourses de spécialisation pour les médecins. C’est fondamental’’, insiste Prof Diop.

A ces points s’ajoute également la prise en charge diagnostic et thérapeutique. ‘’C’est là où les équipements et les infrastructures ont un rôle à jouer. Il y a le projet de centre national d’oncologie à Diamniadio. On a beaucoup d’espoir que ce centre soit construit avec toutes les mesures d’accompagnement en termes de ressources humaines et de management. Il faut que le gouvernement finance ce plan, pour qu’on puisse faire face à cette incidence qui va augmenter dans les années à venir.’’VIVIANE DIATTA

L'opérateur virtuel régional Hayo se lance sur le marché européen, appeler au Sénégal avec un prix local est possible

http://www.leral.net L'opérateur virtuel régional HAYO basé dans la région de Matam au Sénégal est à la conquête des Sénégalais de la diaspora. Les représentants de Hayo en France se sont lancés sur le marché afin de pouvoir aider les Sénégalais abonnés à l'opérateur d'émettre des appels locaux à partir de la France pour un coût d’appel local comme entre deux opérateurs au Sénégal. Ce nouveau produit va permettre aux Sénégalais de l’extérieur de réduire leur budget de communication.

L’opérateur HAYO met à la disposition des Sénégalais un moyen de communication à prix compétitif, avec seulement 5 euros , vous aurez 33 minutes réelles de communication.
Comment ça marche ?
La première étape consiste à faire l’abonnement à « Adaa-Jééré » , le représentant de l’opérateur en Europe, HAYO vous fournisse un numéro commençant par 72…, puis télécharger l’application HAYO S.A, Android et IOS et le numéro obtenu sera l’identifiant plus un mot de passe et vous pouvez appeler au Sénégal à moindre coût.
Pour recharger le crédit vous pouvez passer par les revendeurs ou directement sur le site www.hayo-france.fr CONTACTS:HAYO e-mail : hayo.france@gmail.com Tel: 0760605351 / 06 98 19 82 96 / 06 67 14 67 38. 71 rue Myrha 75018 chez Cissé revendeur

Innocence Ntap Ndiaye : "Il faut une méthode "préventive" et "curative" pour apaiser l'espace scolaire"

http://www.leral.net La présidente du Haut conseil du dialogue social (Hcds), Innocence Ntap Ndiaye a appelé, jeudi à Saly-Portudal (Mbour), à l’instauration d’une "préventive" et "curative" pour apaiser l’espace scolaire, informe l’APS.

"Lorsqu’une crise est profonde, il faut la concertation et le dialogue, pour l’éradiquer et faire en sorte qu’on ne retombe plus dans ces troubles", a indiqué Mme Ndiaye à l’ouverture d’une session pré-rentrée scolaire 2016-2017 avant d'ajouter : "Nous devons nous concerter, nous parler, parce que le Sénégal appartient à tous les Sénégalais. Et je pense que toutes les parties prenantes l’ont compris. Au cours de cette session, nous allons revisiter le protocole d’accord de 2014 pour voir le niveau d’exécution". Toutefois, la présidente du Hcds a tenu à souligner : "Cela ne veut pas dire que rien n’a été fait. Nous voulons faire en sorte que la prochaine rentrée se passe bien, que les cours ne subissent d’aucune interruption et qu’on se retrouve périodiquement avec les syndicats".
Pour sa part, le secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems), Abdoulaye Ndoye, a estimé que "cette session doit être celle de la rupture en ce sens qu’il s’agit aujourd’hui d’apporter des réponses précises et claires aux points d’accords consignés dans le protocole d’accord de 2014 et des procès-verbaux signés entre gouvernement et les syndicats en 2015 et les décisions présidentielles". Il ajoute : "La cause essentielle des perturbations de ces dernières années, c’est le non-respect des accords". A l'en croire, le peuple attend des avancées au sortir de cette rencontre et les enseignants d’être rassurés par le gouvernement. "On parle d’apaisement du système éducatif, mais la paix ne se décrète pas. Le pire ennemi de la paix, c’est l’injustice et les enseignants sont victimes d’injustices, si on fait référence aux résultats sur l’étude du système de rémunération des agents de l’Etat...", a souligné le syndicaliste, appelant à "renforcer la confiance et rassurer le peuple".
Le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions, Mansour Sy, a insisté, pour sa part, sur la nécessité d’accompagner et de renforcer le Hcds pour pouvoir arriver à une année scolaire apaisée. "C’est vrai que nous sommes confrontés à de nombreux problèmes qui sont très complexes, que nous sommes aussi confrontés à un problème d’allocation de nos ressources aux meilleurs usages possibles, mais c’est dans le dialogue, la concertation et la discussion qu’on peut arriver à trouver les meilleures solutions", a-t-il dit. "Il faut essayer de nous mettre d’accord sur des perspectives communes pour tirer profit de cette nouvelle opportunité que le président de la République a donnée au Sénégal, en mettant en place le Hcds, qui est une première en Afrique subsaharienne qui, sur la base d’un tripartisme, organise des consultations régulières pour que toutes les questions soient concertées et qu’on ait une approche préventive des conflits", a indiqué M. Sy.

Sit-in des travailleurs de Matforce : ​2 à 4 mois sans salaire pour les agents

http://www.dakaractu.com/ Les travailleurs du Groupe Matforce ont dénoncé hier le mutisme de la direction face à leurs problèmes à l’occasion d’un sit-in. Les cadres courent derrière quatre mois d’arriérés de salaire et deux mois pour les autres. Les travailleurs des régions se sont déplacés eux aussi pour prendre part à la manifestation. Selon Mamour Dème, membre du collège des délégués, cette manifestation pouvait être évitée si la direction de Matforce avait accepté de discuter avec les travailleurs. C’est le mépris du Président directeur général (Pdg) qui a mis les travailleurs en colère. Mamour Dème a tout de même espoir que les choses vont changer. Car le collège des délégués a reçu une lettre du Pdg les convoquant à une rencontre pour échanger sur les difficultés que traverse l’entreprise. La rencontre aura lieu sûrement au retour de voyage du Pdg.

Si à l’issue de la rencontre des solutions ne sont pas trouvées, les travailleurs vont dérouler leur plan d’actions. Ils n’excluent pas d’aller en grève. Toutefois, Mamour Dème lance un appel au Gouvernement pour venir en aide aux entreprises du secteur privé qui traversent des difficu

ARABIE SAOUDITE : L'APPEL AU SECOURS DE 477 SENEGALAIS ! (El Hadji Gorgui Wade NDOYE)

http://www.dakaractu.com/ C'est l'enfer depuis plus de 9 mois pour ces honnêtes travailleurs qui sont partis avec de très bonnes conditions et d'excellents contrats en Terre Sainte ! La cause de leur misère actuelle: le retard du paiement de leur salaire au moment où la société de la grande famille des Hariri du Liban propriétaire de cette entreprise privée endettée jusqu'au cou est en faillite !
Les engagements financiers des Hariri dont les salaires s'élèvent à 4 milliards de dollars ! Les Sénégalais ne sont pas les seuls, il y a au moins 38.000 travailleurs dans la même situation. En effet 90 pour cent des travailleurs de la Famille Hariri en Arabie saoudite sont des immigrés.
La situation a créé des émeutes mais comme l'Arabie saoudite n'est pas championne de la liberté de la presse, les horreurs qui s'y passent sont enveloppées dans un voile invisible. Quoiqu'il en soit, partis en très bonne santé mentale et corporelle, la majorité des Sénégalais de cette entreprise vit dans une détresse morale notamment sur les sites où les restaurants sont fermés.
Sans argent, ils attendent l'aide du Consulat dont souvent ce sont les propres agents qui se cotisent pour leur venir en aide. Ce qui est dérisoire. Bien dérisoire même s'il faut le saluer!
Au pays, les familles de ces braves gens sont aussi endettées. Comment alors rentrer sans avoir son dû?
Beaucoup avaient fondé une famille avec leurs économies, soutenu leurs parents, construit des maisons et les voilà obligés de tendre la main pour manger. Qui connaît la grande dignité des Sénégalais peut mesurer la profondeur d'une telle déroute morale !
La chute du cours du pétrole, la nouvelle politique d'austérité des Saoud ont mis du plomb dans l'aile des secteurs du BTP. La famille Hariri sous les feux des critiques a une responsabilité à assumer en lieu et place de se pavaner dans les soirées mondaines. ContinentPremier sait que la diplomatie sénégalaise s'active, toute cette semaine des compatriotes sont reçus au Consulat mais cela ne suffit pas. Il faudrait bien sûr que le Ministre du Travail du Sénégal aille en Arabie saoudite discuter avec son homologue. Les assurances du vice Ministre du travail saoudien pourraient alors être suivies d'effets. On l'espère!
Près de 500 Sénégalais, ce n'est pas rien ! Le Gouvernement du Sénégal qui n'est en rien responsable de cette situation a clairement cependant une obligation de protéger les citoyens sur toutes les latitudes ! En Arabie saoudite, de patriotes honnêtes et travailleurs nous lancent un Appel. Nous ne pouvons pas les ignorer non pas seulement par humanisme mais par devoir.j'y reviendrai. El Hadji Gorgui Wade NDOYE. Journaliste accrédité aux Nations Unies-Genève. Directeur du magazine panafricain en ligne www.ContinentPremier.Com

Gestion de Mbagnick Ndiaye : Zéro et héros

http://www.lequotidien.sn/ De nombreux acteurs évoquent bien souvent un «profond malaise dans le secteur de la culture». Ils étalent de nombreuses critiques contre le ministre Mbagnick Ndiaye. Pourtant, un air de renouveau souffle peu à peu dans ce milieu des créateurs d’œuvres de l’esprit, car depuis son arrivée à la tête de ce département, M. Ndiaye, malgré tout ce qui se dit, a entre autres actions non seulement pu conduire la mise en place de la nouvelle Société du droit d’auteur et droits voisins (Sodav), mais a aussi été un des artisans de la création du Fonds de promotion à l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica). C’est sous son magistère également que les acteurs se sont félicités d’avoir enfin une couverture maladie universelle. Le secteur moribond du livre et de l’édition connaît un regain d’intérêt avec ses promesses. Et dernièrement, il a pu réunir les acteurs et trouver un consensus afin de favoriser le vote du Code de la presse. En somme, un parcours d’actions qui dessine l’«aura» d’un homme qui ne fait pourtant pas l’unanimité.

Le ministre Mbagnick Ndiaye reste l’un des plus contestés sous le régime du Président Macky Sall. Nombreux sont les acteurs culturels qui ne mâchent pas leurs mots pour le qualifier ou le traiter de tous les noms d’oiseau. A chacune de ses sorties, les reproches fusent de partout, Mbagnick par-ci Mbagnick par-là. Au nombre des reproches qui lui sont faites, il y en a d’objectifs comme de subjectifs. «Il n’a pas la carrure d’un ministre de Culture et de communication… Il a du mal à rester sur place et à se tenir correctement», commentent certains de ces détracteurs qui ont fini de piger par cœur son éternelle blague en public sur son Association Ndef Leng. D’autres avancent même que le ministre «n’est pas dans son monde. Qu’il se cherche… Et qu’il n’est là que parce qu’il est ami avec Marième Faye Sall, la Première dame du Sénégal». En tout cas, dans ce secteur de la culture qu’il considère lui-même comme son «milieu naturel», Mbagnick Ndiaye ne fait pas l’unanimité.

Il y a quelques semaines encore, des grincements de dents se sont fait sentir dans les couloirs de son ministère. Les récents réaménagements et réaffections dans son département ainsi que la démission de la Pca de la Sodav, Angèle Diabang, n’ont pas manqué de faire saliver ou faire grincer des dents. Pourtant, Mbagnick Ndiaye imperturbable, assure ses fonctions et croit en sa «belle étoile». Le ministre sait qu’il est très suivi et critiqué. Et qu’on ne lui pardonne rien. On se souvient d’ailleurs de ce vendredi 30 octobre 2015, à l’occasion de l’anniversaire de la troupe Soleil Levant de Thiès au Grand Théâtre, où il a essuyé des huées du public. Les médias renseignaient à l’époque qu’il était accompagné de son collègue des Forces armées et du député Abdou Mbow pour soutenir la bande à Sanekh. M. Ndiaye ne peut oublier cette soirée où sa cote d’«impopularité» s’est révélée au grand jour.

Un mont de reproches

Il faut souligner qu’en plus de critiquer à longueur de temps sa gestion, certains artistes ne manquent pas de lui cracher leur vérité afin de faire avancer les choses. Si certains le font sans tapage, d’autres élèvent la voix pour exprimer leur désaccord ou mécontentement sur sa gestion du ministère. Ce fut par exemple le cas de l’artiste Baba Hamdy qu’il avait reçu en audience en octobre 2015. En effet, au cours de celle-ci que le ministre Mbagnick Ndiaye avait bien voulu accorder au patron du label 1000 Mélodies, l’on renseignait à l’époque que l’artiste avait jeté un regard critique sur la politique culturelle du régime actuel, soutenant que les acteurs culturels ne sentent pas les choses bouger. «Il faut impliquer un peu plus les acteurs culturels qui ont des idées et qui veulent contribuer au développement de la culture», avait demandé Baba Hamdy. L’artiste avait aussi signifié au ministre qu’il faudrait qu’il évite de «privilégier la médiocrité en distribuant des enveloppes à des artistes qui veulent juste régler des problèmes ponctuels et d’accompagner les artistes qui ont décidé de monter des structures et qui veulent être encadrés et soutenus, car la culture est un formidable facteur de développement». A cette rencontre, informait-on, le ministre avait défendu sa chapelle, tout en vantant ses efforts et les actes posés par le gouvernement actuel. Il n’avait toutefois pas manqué d’apprécier la franchise de Baba Hamdy et promis de poursuivre la réflexion.

Et pourtant…

Quoique très «impopulaire», Mbagnick Ndiaye réussit sur bien de projets jusque-là bloqués pour diverses raisons. Selon ses détracteurs, «ce sont ces parents sérères qui l’aident avec les khons». Dans tous les cas, il a le mérite d’obtenir des résultats là où plusieurs de ses prédécesseurs sont passés sans jamais réussir. «Face à ses détracteurs, il préfère travailler», assure un de ses proches collaborateurs. Ce dernier mentionne d’ailleurs qu’il est curieux que la presse, prompte à le critiquer pour ses faux pas, ne l’ait pas assez félicité suite au consensus trouvé la semaine dernière autour du Code de la presse. En réalité, l’avancée obtenue avec ce code qui cristallise tous les regards depuis plusieurs mois est significative et redore le blason du ministre de la Culture et de la communication. Fier d’avoir assuré et réussi sur instruction du président de la République Macky Sall une relecture du Code de la presse, il s’était d’ailleurs empressé d’annoncer aux médias que ce Code de la presse est en voie d’être adopté. Il y a effectivement de quoi à être fier après 6 ans de blocage. «Normalement, plus rien ne peut encore empêcher ce projet de Code de la presse de passer à l’Assemblée nationale avant la fin de l’année pour être voté», disait-il. Cette réussite, qu’on la veuille ou pas, sera comptabilisée à l’actif de M. Mbagnick Ndiaye qui n’est pas à son premier coup réussi dans le secteur.

Nommé à la tête du ministère de la Culture et de la communication en juillet 2014, il peut aussi se targuer d’avoir réussi sous son magistère l’établissement de la couverture maladie pour les artistes. «L’acteur culturel ne doit plus être l’indigent, il doit vivre de sa culture et avoir la couverture sanitaire nécessaire», disait-il. La suite, on l’a vu. Les artistes, en mars dernier, l’ont applaudi des deux mains au Grand Théâtre national de Dakar. A cela s’ajoute aussi le géant pas qui a été fait dans le secteur du cinéma. En effet, dans le milieu du 7e art, c’est sous le règne de l’actuel ministre que le Fonds de promotion à l’industrie cinématographique et audiovisuelle

(Fopica) a vu le jour. C’est aussi l’une des plus grandes fiertés de Mbagnick Ndiaye. Doté d’une enveloppe d’1 milliard de francs Cfa, le Fopica vient en appoint aux acteurs de l’industrie du cinéma et audiovisuel dans la production, la distribution, l’exploitation et la formation. L’Etat, à travers le ministère de la Culture et de la communication, appuie ainsi les acteurs du cinéma et de l’audiovisuel sénégalais dans le renforcement de leurs capacités et dans la promotion et la valorisation de leur capital humain. D’ailleurs, ce Fonds qui en est à sa deuxième édition porte déjà ses fruits, avec la sortie dernièrement de Kemtiyu Seex Anta, un documentaire sur Cheikh Anta Diop, réalisé par le «respectable» Ousmane William Mbaye.

Des avancées notables

Au nombre des réussites de Mbagnick Ndiaye, le directeur des Arts, Abdoulaye Coundoul, se plaît à rappeler également le rapport périodique quadriennal de la Convention de l’Unesco sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. En effet, partie en 2006 à la Conférence générale de l’Unesco sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, le Sé­né­gal n’avait rédigé aucun rapport périodique quadriennal en 10 ans. Or, le rapport quadriennal, informe Abdoulaye Coun­doul, «permet aux Etats parties de mesurer les progrès réalisés dans ce secteur, mais aussi sert d’exemple aux signataires afin de comparer leurs politiques culturelles en vue de parfaire le secteur». Pour résoudre cette négligence, le ministre Mbagnick Ndiaye avait donc composé et installé en mars dernier un comité de 26 membres. Grâce à ce Comité de rédaction, présidé par le directeur de Cabinet du ministère de la Culture et de la Communication, Rémi Sagna, avec Abdoulaye Coundoul dans le rôle du coordonnateur général et dans celui du rédacteur général qui fait office de point de contact de la convention, l’expert culturel Moustapha Tambédou, le Sénégal avait donc pu se mettre au pas avant la date butoir du 30 avril. C’était surtout une première dans l’histoire culturelle de notre pays.

On peut également comptabiliser au rang des succès accomplis sous le magistère de Mbagnick Ndiaye la mise en place de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav). Toutefois, l’aboutissement total de cette vieille doléance des créateurs tarde à se matérialiser. Der­niè­rement, la présidente du Conseil d’administration de cette nouvelle structure, Angèle Diabang, a remis sa démission. Une situation qui résulte beaucoup plus des «incongruités administratives» et d’un manque de volonté politique, mais qu’il faudrait que Mbagnick Ndiaye résolve assez rapidement s’il veut réellement le bien des artistes. Selon certaines confidences proches de la tutelle, après que Angèle Dia­bang ait jeté l’éponge, le ministre a donné des instructions pour qu’en octobre la passation de charges se fasse entre le Bsda et la nouvelle Société de gestion du droit d’auteur et droits voisins. Propos diplomatique ou réelle ambition de finaliser le processus ? Wait and see !

Dans d’autres secteurs comme celui par exemple du livre et de l’édition, ça traîne les pieds. Les acteurs se nourrissent encore des promesses du ministre qui avait par annoncé son projet de «renflouer les Nouvelles éditions africaines à hauteur de plus de 124 millions». Beaucoup d’autres chantiers restent encore ouverts, mais le ministre Mbagnick Ndiaye tient vaille que vaille la tutelle, en attendant de bomber le torse et faire le point de son parcours au soir de l’inauguration du joyau, le Musée des civilisations noires qu’il aura peut-être (s’il est maintenu au poste) le privilège d’inaugurer aux côtés du président de la République, en novembre prochain. C’est tout le mal que nous lui souhaitons ! Par Aïssatou LY et Gilles Arsène TCHEDJI

ALASSANE SAMBA DIOP (DG DE LA RFM) ‘’Nous avons des projets dans la sous-région’’

Depuis le 1er septembre, RFM matin est en new version. Il n’y a pas que cette émission qui a connu un toilettage. La grille de programme est améliorée. Des journalistes et animateurs du groupe Futurs médias signent leur entrée à la radio tandis que c’est le grand retour pour d’autres comme Kouthia. Alassane Samba Diop revient sur tout cela dans cet entretien.

Quels sont les changements dans le programme de RFM ?

La radio Futurs médias a décidé, après de longs mois de réflexion, de concertations, d’échanges avec tous les travailleurs, de passer encore à une étape supérieure. Nous avons essayé d’apporter des changements, des innovations dans la matinale que nous faisons ici. Le constat qui a été fait est que la radio, c’est souvent le matin. Il faut donc le matin donner le maximum d’informations. A cette heure, les gens sont frais et réceptifs à l’information.

Nous avons changé et l’habillage de la radio et les rubriques. Nous avons voulu donner beaucoup plus de plus-value à la matinale qui est drivée par Babacar Fall, rédacteur en chef de la radio. On a décidé d’inviter des éditorialistes de renom comme Mame Less Camara, Diatou Cissé Coulibaly, Mbaye Sidy Mbaye, Mamadou Ibra Kâne, Pape Samba Kâne qui tous les matins viennent échanger leurs réflexions sur un sujet bien précis.

Il y a également de nouvelles rubriques comme celle sur la santé, le sport, ‘’La minute de Laye Diaw’’, etc. On a changé l’habillage avec une nouvelle musique composée par le grand Wôz Kaly. On a renforcé l’émission ‘’Xalaas’’ avec Ndoye Bane qui vient accompagner Mamadou Mouhamet Ndiaye et Boubacar Diallo. On fait un talk-show le matin, c’est-à-dire une émission très sérieuse mais assez relaxe pour permettre aux gens de prendre l’information. De 6h du matin à 8h, les rubriques sont en français. De 8h à 10h, on fait du wolof. Parce qu’on s’est dit dans la première tranche d’heures citée : ce sont ceux qui vont au bureau qui écoutent la radio.

On a aussi créé une rubrique qui s’appelle ‘’Allô Présidence !’’ Des comédiens du groupe Futurs médias tels que Ndiaye, Per Bu Xar, Doyen y participent. C’est une sorte de parodie. Le citoyen appelle la présidence pour exposer n’importe quelle doléance de façon intelligente. Cela permet de savoir que dans ce pays, souvent avec les Sénégalais, vous avez 10 millions d’entraîneurs, 14 millions de journalistes, 14 millions de commentateurs qui sont experts en tout. Cela aussi est une facette du Sénégal.

Quels sont les premiers feed back reçus et pourquoi tous ces changements?

Nous avons un retour assez intéressant des auditeurs qui estiment que cette matinale correspond vraiment à leurs besoins en termes d’informations, d’échanges. Je pense qu’il ne faut jamais dormir sur ses lauriers. Il faut toujours avoir un brin d’avance, respecter tout le monde. Savoir que ceux qui sont à vos côtés ou derrière vous réfléchissent et créent. Une innovation doit être permanente. Il faut toujours continuer à travailler. Cette nouvelle grille de programmes est accompagnée d’une campagne de communication et de marketing d’abord avec nos propres supports qui montrent les applications qui permettent de capter la radio très facilement sur tous les portables. Partout dans le monde on peut écouter la RFM. Ensuite, on a un partenariat avec Dakar Dem Dikk. Dans leurs bus, les gens écoutent la RFM. Et il y a un branding du programme qu’on a fait. On ne va pas s’arrêter là. On va continuer à innover.

L’année dernière, le grand toilettage concernait le RFM soir, un an après, presque rien n’a changé dans ce programme. Est-ce à dire que la bonne formule a été trouvée ?

Il y a des changements dans le RFM soir. Maintenant, dans nos éditions du soir, on prend un confrère qui a fait un article intéressant ou qui peut donner son point de vue sur un sujet bien déterminé. RFM soir, c’est déjà bien. Il y a beaucoup de Sénégalais qui aiment bien RFM soir parce que le soir, en rentrant chez eux à 22h, ils veulent écouter l’analyse de l’actualité du jour. On a un invité qui vient analyser l’actualité du jour. On a les éditions qu’on fait et qui sont classiques. On met aussi l’accent sur les reportages. Je pense qu’il est important aujourd’hui qu’on s’éloigne un peu de la politique pour faire des reportages sur des gens aux revenus moyens, pour qu’on puisse connaître les difficultés dans lesquelles ils vivent.

Au-delà de cela, quels sont les autres changements ?

Il y a Kouthia aussi qui est revenu à la radio et qui reprend ses émissions. Elles passent les samedis. Il y a Mame Fatou Ndoye et Dj Bouba qui sont aujourd’hui avec nous. Les dimanches de 17h à 21h, Mame Fatou présente ‘’Parlons Sport’’ avec Bouba. Ce dernier a créé aussi une émission qui s’appelle ‘’Top musique’’. Cela permet aux auditeurs d’écouter des musiques qu’on ne passe pas souvent dans nos radios. Il ne faut pas oublier qu’au Sénégal vit une forte communauté étrangère africaine. On a aussi créé une émission qui s’appelle ‘’Histo-géo’’.

C’est une émission qui parle de l’histoire du Sénégal. Tout le monde n’en parle pas. On connaît beaucoup plus l’histoire de la France et ses héros comme Faidherbe etc. que l’histoire du Sénégal, Lat Dior, etc. Pour la géographie, on va parler d’une ville, d’un pays, etc. Il y a l’émission ‘’Allô Sénégal !’’ au cours de laquelle nos correspondants interviennent pour nous parler de l’actualité dans les zones où ils se trouvent. Il y a ‘’Le tube du jour’’. On a aussi ‘’Bonne santé’’, des sujets culture, les guest

éditos. Il y a les invités du matin. On a démarré avec Mimi Touré. L’ambassadeur de la France est passé aussi.

Quelles sont les perspectives ?

D’abord, je voudrais rendre hommage à Youssou Ndour pour la confiance qu’il nous a faite et la direction du groupe Futurs médias incarnée par Mamadou Ibra Kâne et Birane Ndour. Je veux aussi rendre hommage à toute l’équipe, c’est-à-dire du vigile au plus haut niveau. Ce que j’aime bien à RFM, c’est l’esprit de famille, d’échanges. Nous sommes de la même génération. Le courant passe. J’estime que cela est très important dans une entreprise. Tout est discuté ici et rien n’est tabou. Moi, je prône le management participatif. L’important, c’est de faire encore avancer le groupe Futurs médias. Les projets que nous avons ne se limitent pas au Sénégal.

Nous avons des projets dans la sous-région. Nous pensons aujourd’hui que le groupe Futurs médias et surtout la radio RFM doit davantage se déployer à l’extérieur du pays. On est déjà très présent sur internet, très suivie par la diaspora qu’elle soit en Afrique ou en Europe. On a de très bons retours par rapport à la radio. Beaucoup nous appellent pour la crédibilité des informations qu’on donne. Cette confiance, on va davantage la renforcer en donnant des informations vraies et vérifiées. Il faut continuer à travailler et être professionnel jusqu’au bout des ongles.

TERRORISME : Le Sénégal se blinde avec un Pôle anti-terrorisme

http://www.dakaractu.com Le Président Macky Sall est très cohérent dans sa politique de lutte contre le terrorisme. Quelques mois seulement après avoir mis en place un dispositif intergouvernemental logé au ministère de l'Intérieur, il vient de poser un acte majeur, une première dans les annales de la lutte de notre pays contre le terrorisme.

Après avoir déploré, comme Dakaractu l'avait révélé en juin dernier, le manque de coordination et un déficit de communication entre les services en charge de cette lutte, le Chef de l'Etat vient de créer un Pôle anti-terrorisme.

En effet, selon Sidiki Kaba, le garde des Sceaux, l’Etat a pris des mesures pour nommer des juges, des enquêteurs et des cabinets d’instruction spécialisés dans la lutte contre le terrorisme au nouveau Pôle anti-terroriste qui sera installé au Tribunal de grande instance de Dakar.

‘’L’Etat va créer un Pôle anti-terrorisme au Tribunal de grande instance de Dakar dans le cadre des modifications qui seront apportées dans le Code pénal et le Code de procédure pénal. Ce pôle disposera d’une section d’enquêteurs spécialisés’’, a expliqué M. Kaba

"Nous allons réactualiser la législation en matière de lutte contre le terrorisme avec la création de ce Pôle anti-terrorisme où des juges et des enquêteurs spécialisés seront affectés’’, a poursuivi le ministre de la Justice qui présidait ce jeudi, l'ouverture officielle de la Cour d'appel de Ziguinchor.

La création de ce Pole anti-terrorisme place le Sénégal dans le rang des pays avant gardistes en matière de lutte contre le terrorisme..BIGUE BOB

Boubacar Sèye, président d’Horizon sans frontières (Hsf) : «Si rien n’est fait, toute cette jeunesse risque d’être enrôlée dans le terrorisme»

http://www.lequotidien.sn Le président fondateur de l’organisation Horizon sans frontières (Hsf) jette un regard critique sur le phénomène de l’émigration. Pour Boubacar Sèye, il faut que les Etats africains travaillent à mettre fin au chômage endémique des jeunes pour ne pas pousser cette couche de la population dans les bras du terrorisme.

Après la mer et ses conséquences fâcheuses, les candidats à l’émigration optent pour le désert. Quelle lecture en faites-vous ?
Ce qu’il faut regretter c’est le fait qu’aujourd’hui, l’émigration est en train d’écrire les pages les plus noires dans l’histoire de notre pays. Elle dévoile des aspects aux conséquences incalculables dans nos sociétés en situation de vulnérabilité chronique. Les drames se répètent aussi bien en mer que dans le désert. Et aujourd’hui, je crois qu’il y a urgence. L’urgence, c’est de trouver des alternatives endogènes et exogènes, ne serait-ce que pour réduire les risques à des proportions tolérables. L’accent devrait être mis sur la formation et la création d’emplois.

L’enjeu est aujourd’hui d’ordre sécuritaire, vu ce contexte géopolitique très tendu miné par la menace terroriste. Donc avec cette vulnérabilité chronique, le chômage endémique des jeunes, la pauvreté cyclique et la forte paupérisation du monde rural, l’accent devrait être mis sur la formation et la création d’emplois. C’est le seul facteur de paix et de sécurité en Afrique.
Quels risques peuvent comporter les circuits d’émigration régulière formés à partir des gares routières internationales ?
Les risques sont énormes parce qu’aujourd’hui, il y a toute une économie souterraine qui charrie le trafic d’armes, de drogue, la vente de produits illicites, le risque de propagation des pandémies. Je parlerais du Sida, des pandémies telles qu’Ebola, la circulation des armes et même aujourd’hui les risques liés au terrorisme du fait de la vulnérabilité. Donc, tous ceux-ci sont des risques qu’il faut évaluer. Et il faut mettre des stratégies de prévention et de gestion de ces risques-là.
Malheureusement, cela se fait avec une bonne politique migratoire. Nous parlons de politique migratoire qui n’existe pas. Si rien n’est fait, toute cette jeunesse risque d’être enrôlée dans le terrorisme parce que vulnérable. Donc, l’Afrique doit pouvoir prendre ses responsabilités, a posteriori le Sénégal, régler le plus rapidement possible la problématique du chômage endémique des jeunes. J’ai même dit qu’une grande partie du Pib de ce pays devrait être aujourd’hui investi dans la formation et la création d’emplois.
Quelle devrait être l’attitude d’un candidat à l’émigration qui se retrouve en Libye, par exemple, où l’Etat n’existe pratiquement pas pour rallier l’Europe ?
Il y a un aspect fondamental que les gens oublient : ces candidats à l’émigration généralement une fois en Libye sont prisonniers des factions rebelles et malheureusement, ils sont vulnérables. Ils sont victimes de beaucoup de violence et personne n’en parle.
Pratiquement, plus de 4 mille migrants subsahariens entrent en Libye chaque mois via le Niger. Mais ce sont des gens vulnérables, ils ne savent pas ce qui se passe. Parce qu’on leur fait croire qu’en Libye, il y a des bateaux. Il y a urgence humanitaire, il faut leur venir en aide. Ils sont enrôlés de force, les embarcations sont parfois formées sur le tas. C’est pourquoi beaucoup de passeurs aujourd’hui qui sont retenus en Italie sont des Sénégalais. Pour la plupart, ils étaient des pêcheurs qui connaissent un tout petit peu la mer. Donc, qu’est-ce qui se passe ? On se lève une nuit et voilà l’embarcation, alors on leur dit : ’’voilà la navette, il faudrait faire plus de deux heures comme ça et puis, après vous tournez à l’endroit, vous serez en direct de Lampedusa’’. Mais quand tu refuses, on te tue. Donc, ces gens-là ne sont pas des passeurs formés, c’est des trafiquants qui sont victimes de ces situations-là. Et malheureusement, ils ont besoin d’assistance et en Libye, il n’y a pas de gouvernement, il y a une anarchie du fait de l’absence d’institutions.
Même si la route offre plus de garantie que la mer, on peut quand même relever des drames avec notamment des cas de dépression ou de folie, l’avènement d’apatrides, le développement de la prostitution…
Absolument, il faudrait effectivement évaluer ces risques-là. Nous l’avions dit tantôt, il y a toute une économie souterraine qui charrie le trafic d’êtres humains. Vous avez parlé d’une notion très importante, celle d’apatride qui est interdite d’ailleurs par la Convention de 1954. Malheureusement, c’est une grande problématique en Afrique. Il faudrait soulever ce cas-là, ces mouvements migratoires dus pour la plupart à des persécutions systématiques, à la dégradation de l’environnement. Les apatrides, c’est un problème qu’il faut soulever. Il faut les évaluer parce que la notion d’apatride est interdite par la Con­vention de Genève et malheureusement, aujourd’hui, le continent regorge d’apatrides.
Je parlerais même du cas du Sénégal et là aussi il faudrait mettre en exergue ces problèmes et les stratégies de gestion de ces risques de trafic de drogue, d’êtres humains, de terrorisme. Donc ce sont des enjeux qui sont là et qu’il faudrait poser sur la table pour trouver des alternatives par rapport à ces problèmes-là. Et c’est là que nous interpellons les Etats sur une harmonisation des positions migratoires et une convergence fiscale pour lutter contre cela. Malheu­reusement, l’Europe s’organise, l’Afrique dort, on ne travaille pas ; l’accent est mis ailleurs. Il y a beaucoup de crises en Afrique liées à des problèmes d’ordre identitaire, politique, la confiscation du pouvoir qui génère des conflits en Afrique. Il faudrait mettre un véritable organe de gestion et de prévention de ces crises-là et gérer cette démocratie basée sur des critères ethno-mathématiques, excessivement dangereux et qui risquent de flamber encore le continent africain.
Le fait que la vague migratoire venant des pays arabes éclipse celle de l’Afrique peut-elle être source de ralentissement ou de disparition future du phénomène de l’émigration en Afrique ?
On ne peut pas freiner le phénomène migratoire, c’est un facteur d’être humain, d’équilibre social et économique. Aujour­d’hui, les migrants sont estimés à plus de 208 millions et ce chiffre augmente malgré les droits répressifs et oppressifs de 2% chaque année, d’après certains démographes, et il y a d’autres nations.
D’après les démographes, d’ici 2100, plus de 100 mille individus supplémentaires seront attendus sur cette planète. Il y a un risque d’intensification des flux migratoires sous l’aiguillon des changements climatiques, de la pauvreté cyclique qui sévit en Afrique etc. Donc, le défi c’est une meilleure gestion de ces flux migratoires-là, vu ce contexte de globalisation, d’interdépendance et de mondialisation.
Aujourd’hui, il a été démontré que ce ne sont pas seulement les pauvres qui migrent. Il y a plus de 850 millions de personnes qui franchissent les frontières et ce nombre ne cesse d’augmenter de façon exponentielle. Il faudrait lutter pour la gestion de ces crises qui risquent aussi de fragiliser davantage les Etats. Vous avez vu ces crises arabes, ce n’est plus une crise migratoire, mais humanitaire maintenant. Qu’est-ce qui a créé ce problème-là ? C’est la guerre en Irak, en Syrie, en Libye. Il faudrait que les Nations unies revoient les normes en termes de migration internationale. L’intégration aujourd’hui devrait être un processus à double sens qui lie les migrants aux citoyens autochtones dans une relation constructive aboutissant au respect et à la tolérance mutuelle.
Aujourd’hui, l’immigration est un bien nécessaire et l’Europe a un défi face à cela. L’immigration est à la fois un défi et une chance pour l’Europe. Ce qui se passe n’est qu’une gestion hypocrite. L’Allemagne a compris qu’elle a besoin de l’immigration, c’est la raison pour laquelle Angela Merkel a ouvert la porte.
La France trompe les migrants, car elle n’a pas besoin d’immigration, elle a un statut un peu particulier. Le taux de natalité est plus élevé en France que presque dans tous les Etats de l’Ue du fait de la femme immigrante.
Objectivement, est-ce que vous pensez que dans nos pays on doit convaincre nos jeunes en quête de mieux-être à renoncer à leur aventure ?
Absolument. Personnellement, je ne le conseille à personne parce que l’Europe est un mirage. Il y a une crise économique qui frappe le monde entier et j’ai rencontré beaucoup de gens qui sont partis, il y a même des journalistes qui sont partis pour un meilleur devenir.
Le Sénégal est une terre d’immigration du fait de la causalité cumulative et du fait du fort écart entre l’offre et la demande. Ce qui constitue un facteur de déclenchement de l’immigration. Il faudrait une forte sensibilisation pour stopper ces jeunes en vue de réduire ces drames à des proportions tolérables, en mettant l’accent sur la formation et la création d’emplois. Donc il y a des secteurs qu’il faudrait explorer au Sénégal pour retenir ces jeunes. Mais si on ne le fait pas, un enjeu d’ordre sécuritaire est là et toute cette jeunesse risque de mourir en Méditerranée. Et ce qui passe aujourd’hui est une honte pour la communauté internationale. Il faudrait qu’en Afrique les hommes politiques changent. Et c’est là où nous avons dit à l’Ue de revoir cette coopération, car cet argent qu’on dépense pour l’aide au développement, la formation et la création d’emplois ne profite jamais aux ayants droit.
Ce sont les politiciens qui s’enrichissent et les populations souffrent. Malgré les fonds donnés, les drames continuent. Les chefs d’Etat africains plastronnent avec des déclarations de patrimoine estimées à des milliards de dollars. Tout cela devrait être l’objet d’un débat, car en Afrique il faut que les choses changent. Si on sacrifie la force vive du continent, cela devient un danger, car 60% de la population africaine ont moins de 20 ans et ces gens meurent en Méditerranée. Il est temps que cela cesse. Mamadou T. DIATTA

GUY MARIUS SAGNA RACONTE SA MESAVENTURE: «Le commandant de police et 4 policiers m’ont malmené, brutalisé… J’ai été menotté pendant 2h les mains au dos »

http://jotay.net Pour sa première sortie après son arrestation la semaine passée, Guy Marius Sagna a choisi de parler à JOTAY.NET. Dans cette interview, le leader de la coalition NON AUX APE, est revenu sur son arrestation la veille de leur marche de dénonciation en marge de l’arrivée du premier ministre français Manuels Valls dans la capitale sénégalaise. Guy Marius Sagna qui a dénoncé la façon de faire du régime de Macky Sall a annoncé que la Coalition Nationale NON AUX APE sera ce samedi 1er octobre à Tivaouane pour sensibiliser les dignitaires religieux sur l’essence de leur combat

Vous avez passé trois jours au commissariat. Comment avez-vous été traité là-bas ?

Pour être précis, j’ai passé un peu plus de 28 heures au commissariat de Point E, 5 heures à la cave du tribunal de Dakar et 20 heures au commissariat central. J’ai été traité de manière scandaleuse au commissariat du Point E. C’est le commandant de la police du Point E qui m’a interpellé en me demandant de lui rapporter les propos que j’ai tenus quelques minutes avant à vos confrères de Sen Tv à qui j’avais accordé une interview. Ce que j’ai catégoriquement refusé. Si j’avais accepté, j’aurais offensé tous mes camarades de la coalition nationale NON AUX APE, mais également tous les Sénégalais. Le commandant de police m’a dit que puisque je refusais de répondre à sa question, il m’empêcherait de vaquer à mes occupations. J’ai refusé pour les mêmes raisons de me laisser faire. Ce commandant de police accompagné d’au moins 4 autres individus m’ont malmené, brutalisé, menotté et envoyé au commissariat de police du Point E. J’ai été laissé comme ça avec les menottes pendant 2 heures de temps les mains au dos. C’est de la torture. J’ai encore mal aux poignets et aux épaules. Par la suite, le commissaire du Point E m’a annoncé que j’étais arrêté pour outrage à agent et que j’étais donc en garde-à-vue. En réalité, j’ai été kidnappé par la police du Point E pour outrage au système semi-colonial d’oppression du peuple sénégalais. Système d’oppression que l’Union européenne cherche à renforcer avec l’Accord de Partenariat Economique. Les conditions de garde-à-vue ont été dures. On se couche à même le sol. Il y a un seau pour uriner. Quand vous ouvrez ce seau, l’odeur est insoutenable. Même pour les policiers qui sont au poste à l’entrée. La cave du tribunal de Dakar est beaucoup plus propre. Il y avait moins de personnes que la dernière fois. Le commissariat central était aussi plus propre et moins peuplé. Cependant, en ce moment de l’année, la chaleur et les moustiques rendent les conditions de garde-à-vue difficilement soutenables.

Vous avez été libéré sur ordre du Procureur. Comment appréciez-vous cela ?

Je devais en effet être présenté au procureur le vendredi 23 septembre. Le samedi 24 septembre en début d’après-midi on m’a fait savoir que le procureur avait demandé ma libération et qu’il me contacterait en cas de besoin. Je rappelle que c’est la 3e fois que la Coalition Nationale NON AUX APE est victime de cette répression pour fait de lutte contre les APE. La première fois, quatre de nos camarades avaient été arrêtés pendant 7 heures de temps au commissariat central. La deuxième fois, 9 de nos camarades ont été arrêtés pendant 72 heures au commissariat central et envoyé à la cave du tribunal de Dakar pour y être entendus par le procureur. Cette fois-ci, un camarade a été arrêté dans des conditions plus graves encore. Il y a un acharnement du régime de Macky Sall contre la brave et héroïque lutte des membres de la Coalition Nationale NON AUX APE contre l’annexion de l’Afrique de l’Ouest par l’Union Européenne. Ce qui est étonnant, ce n’est pas la lutte contre l’APE. Le scandale, c’est cet APE signé pour réduire à néant la vie de millions de paysans, de travailleurs de PME et PMI…et de leurs familles. Que croyaient-ils ces dirigeants serviles? Qu’en annonçant la signature de l’APE et donc la mort certaine de millions d’Africains, ils allaient être applaudis ? Arrestations, kidnapping, répressions, tortures…n’y feront rien. La lutte contre l’APE va se poursuivre. Et comme ils ont fait le choix de la défaite en radicalisant l’oppression, nous allons faire le choix de la vie en radicalisant davantage encore la lutte contre l’APE.

Vous n’avez pas pu manifester devant Valls. C’est quoi la prochaine étape de votre lutte ?

C’est vrai ! Mais le plus important aujourd’hui pour nous c’est de renforcer l’information, la sensibilisation, la mobilisation, et de renforcer le rapport de force contre l’APE. Et cela, nous arrivons à le réussir lentement mais sûrement. Nous poursuivons notre agenda anti colonial, anti APE. La Coalition se concerte et échange avec ses avocats. Dans les meilleurs délais, nous aviserons sur nos tactiques pour contribuer davantage encore à mettre le semi colonialisme, à travers notamment l’APE, au centre du débat national. L’ordre du jour au Sénégal comme dans les autres pays d’Afrique, c’est l’émancipation de nos peuples. Nous devons arracher notre souveraineté ! La Coalition Nationale NON AUX APE sera ce samedi à Tivaouane. Visites de dignitaires religieux, émission radio, conférence…seront au menu demain samedi 1er octobre 2016. La lutte continue. Le peuple vaincra!Propos recueillis par Sidy Djimby NDAO (Jotay.net)

EXEERCICE ILLEGAL DE LA PROFESSION D’AVOCAT:Le Bâtonnier dépose une plainte contre Habibatou Touré

http://jotay.net Le bâtonnier de l’Ordre des avocats a déposé une plainte devant le Procureur de la République à l’encontre Habibatou Touré. Me Mbaye Guèye accuse cette dernière d’exercer illégalement le métier d’avocat alors que sa demande pour être inscrite au tableau de l’Ordre des avocats a été rejetée par le Conseil de l’Ordre.

A l’insu des membres du barreau du Sénégal, Habibatou Touré exerçait le métier d’avocat illégalement. Elle avait ouvert son cabinet à la Rue Carnot angle rue Masse Diokhané, selon la plainte du bâtonnat. Après qu’il a été informé de cet exercice illégal de la profession, le bâtonnier de l’Ordre des avocats a immédiatement saisi d’une plainte le Procureur de la République.

En fait, Habibatou Touré avait déposé une requête pour s’inscrire au tableau de l’Ordre des Avocats du Sénégal, mais sa demande a été rejetée, par un arrêté du Conseil de l’Ordre en Décembre 2004. Elle a interjeté appel mais son recours n’aura pas de suite favorable.

En Février 2014, l’Assemblée Générale de la Cour d’appel de Dakar confirmera le rejet. Faisant fi de tout cela, semble-t-il, elle ouvre son cabinet. D’où la plainte de Me Mbaye Guèye. Et selon les textes, pour ce qui est de l’exercice illégal de la profession d’avocat, la peine est de 6 mois à 2 ans d’emprisonnement et une amende de 500.000 francs à 10 millions de francs.Alassane DRAME

REPONSE A SEYDOU GUEYE (par Fatoumata Gassama, chargée de communication Fsd/Bj)

http://jotay.net Le porte-parole de l’Apr vient d’allonger la liste des répondeurs automatiques qui parlent pour démontrer une fois de plus que les sénégalais n’ont plus rien à espérer de ces dirigeants en manque de rectitudes et d’arguments pour les rassurer. Il est compréhensible et même louable qu’il cherche à mériter son salaire en tant que ministre auprès du Pm.

Mais ce qui n’est pas acceptable dans sa démarche, c’est qu’il essaie maladroitement de nous servir un verbiage insipide à la place de vraies réponses que la nation est en droit d’attendre de sa part à la suite des interrogations pertinentes de Cheikh Bamba Dieye.

Mr Gueye les sénégalais avec Cheikh Bamba Dieye sont inquiets et voici les raisons même si vous refusez de les entendre.
– Pourquoi la transparence et le souci de protéger les intérêts du Sénégal n’ont pas été présents dans la gestion de ce dossier ?
– Comment expliquez-vous l’inflation des intermediaires sur ce dossier ? si ce n’est une volonté à peine cachée de prélever des commissions occultes indues.
– mr le ministre auprès de… avec des correcteurs, un myope percoit clairement la réalité de toute chose. Ce qui ne saurait être le cas pour l’homme d’État qui s’est volontairement crevé les deux yeux pour ne plus jamais voir les dérives de son gouvernement.
– L’implication du frère du président dans les contrats petroliers avec petrotim est sombre et louche. On n’est pas loin du délit d’initier.
– Pour finir, Les 10% octroyés au Sénégal détenteur de la richesse sont incompréhensibles et inacceptables.
– Répondez Mr le ministre à la question de savoir si l’Arabie Saoudite, l’Iran, les Usa ou le Royaume Uni ont 10% ou non de leurs réserves gazières ou pétrolières.
L’argument selon lequel le Sénégal n’aurait pas les moyens d’investir dans ce secteur ne peut pas prospérer. Il n’y a pas longtemps, l’Etat s’est endetté à hauteur de 400 milliards pour un train dont la rentabilité est plus que douteuse pendant que l’autoroute Dakar-Aibd est sur le point d’être achevé.
A défaut d’être performant souffrez mr le ministre sans dossiers au près du premier ministre d’entendre les critiques sensées et désintéressées de Sénégalais patriotes qui sont excédés par la démarche ténébreuse et la gestion clanique et pas vertueuse du régime de Macky Sall.
Les menaces puériles ne ferons taire personne. C’est un droit constitutionnel que nous exerçons lorsque nous vous interrogons sur la gestion de notre patrimoine commun et sur le refus pas désintéressé du gouvernement d’apporter les réponses circonstanciées que nous attendons.
Aujourd’hui à tord, vous voulez vous essayer à ce jeu de dupes exercice favori des pouvoirs aux abois. Mais pour répondre à un scientifique comme Cheikh Bamba Dieye, il faut prendre de la hauteur, faire preuve d’expertise et de maîtrise de ses dossiers. Pour cette fois monsieur le ministre auprès du Premier ministre vous avez raté le coche.Fatoumata Gassama Fall Chargée de la communication du FSD_BJ

Interdiction de leur marche hier : La société civile entend saisir la Cedeao

http://www.dakaractu.com Les organisations de défense des droits de l’homme en ont assez des interdictions tous azimuts de manifestations faites par l’Etat. Pour montrer leur courroux et pousser les autorités à se conformer aux textes relatifs au droit à la manifestation, Seydi Gassama, Assane Dioma Ndiaye, Malal Talla et consorts vont saisir la Cour de justice de la Cedeao pour dénoncer les interdictions de marche et autres.

Déclaration de la société civile sur la situation des prisons sénégalaises et les droits des détenus

http://www.dakaractu.com Depuis au moins une dizaine d’années, les prisons sénégalaises se dégradent. La plupart des prisons datent de l’ère coloniale, l’Etat s’étant contenté, depuis 56 ans d’aménager des locaux pour tenir lieu de prisons. Ces locaux sont souvent inadaptés pour l’accueil et le séjour des détenus dans des conditions qui garantissent leur santé et leur dignité humaine.
Aux mauvaises conditions d’accueil et de séjour se sont ajoutées les longues détentions provisoires qui sont la conséquence directe de l’engorgement des cabinets d’instruction et des tribunaux du à une politique pénale très répressive et au déficit de magistrats et d’autres personnels judiciaires.
Les mauvaises conditions de détention, et surtout les longues détentions provisoires qui constituent une violation flagrante des droits des détenus, ont constitué le détonateur de manifestations (grèves de la faim, mutinerie, etc.,) qui ont rythmé la vie dans les prisons sénégalaises au cours des dix dernières années entrainant des pertes en vues humaines et de nombreux blessés. La mutinerie de la prison de Rebeuss du mardi 20 septembre 2016, qui s’est soldée par la mort d’un détenu, Ibrahima Mbow et 41 blessés parmi les détenus et le personnel pénitentiaire constitue l’un des derniers mais aussi le plus grave des mouvements de détenus de ces dernières années.
Face à la situation préoccupante des prisons sénégalaises, nous, organisations de la société civile sénégalaise signataires de la présente déclaration, appelons l’Etat du Sénégal :
- A prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux longues détentions provisoires en organisant au moins une session des chambres criminelles par mois, à Dakar et dans les régions.
- A accélérer le processus de réforme du code pénal et du code de procédure pénale en cours dans le sens du renforcement des droits humains des détenus, notamment en transformant les chambres criminelles en chambres criminelles permanentes et en limitant à 2 ans maximum la détention provisoire en matière criminelle.
- A rechercher activement les financements nécessaires à la construction d’une prison de 1500 places à Sébikhotane, ainsi qu’à la construction de nouvelles prisons conformes aux normes et standards internationaux dans toutes les capitales régionales et départementales du pays.
- A doter toutes les prisons de véhicules pour le transfert des détenus dans des conditions qui respectent leur dignité humaine.
- A aménager des toilettes dans les cellules des prisons où elles n’existent pas comme la prison de Vélingara, dans la région de Kolda.
- A porter de 1000 F CFA à 2000 F CFA l’allocation journalière destinée à chaque détenu dans le budget de l’Etat de l’année 2017.
- A recruter des magistrats afin de doubler les cabinets d’instruction, à Dakar notamment, et augmenter le nombre de magistrats du parquet.
- A procéder à un recrutement massif de personnels pénitentiaires et à leur faire bénéficier d’indemnités de sujétions en rapport avec l’exercice de leurs fonctions.
- A prendre le décret instituant et organisant la Commission d’indemnisation des détenus lorsqu’ils bénéficient d’un non-lieu, d’une relaxe ou d’un acquittement.
- Le travail et la formation professionnelle en prison étant des droits, et une garantie de réinsertion sociale réussie du détenu, nous appelons le gouvernement en rapport avec le secteur privé à créer les conditions pour le travail et la formation professionnelle des détenus.
- Appelons l’Etat à engager avec toutes les parties prenantes : magistrats, avocats, société civile, chefs religieux et coutumiers un débat inclusif sur la politique pénale et l’adoption de peines alternatives à l’emprisonnement.
- Appelons enfin l’Etat à ouvrir une enquête impartiale pour faire la lumière sur la mutinerie de Rebeuss du 20 septembre 2016, et notamment sur les circonstances de l’usage des armes à feu ayant entrainé la mort de Ibrahima Mbow et de nombreux blessés et de traduire en justice les coupables éventuels.
A la population sénégalaise, y compris les chefs religieux et coutumiers,
- Nous rappelons le devoir de solidarité envers les détenus ; la prison n’a pas pour vocation de punir le détenu, mais de l’aider à s’amender et à réintégrer la société.
A la communauté internationale, aux donateurs bilatéraux et multilatéraux de l’Etat du Sénégal notamment,
- Nous encourageons à inscrire le respect des droits humains des détenus dans l’agenda de leur dialogue avec l’Etat du Sénégal et à l’inscrire comme priorité de leur coopération financièreFait à Dakar, le 29 septembre 2016
Amnesty International Sénégal
La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH)
La Société Internationale des Droits de l’Homme (SIDH/Sénégal)
Article 19/ Afrique de l’ouest
Le Mouvement Y en a marre
Association « Espoir d’un Soleil Levant »
Association Sénégalaise pour le Soutien et la Réinsertion des Détenus (ASRED)

Débouté sur l’affaire Karim Wade : Le Sénégal demande au Parquet de Paris de faire appel

iGFM – (Dakar) L’Etat n’est pas prêt à rompre, après avoir perdu la face devant le Tribunal de Grande Instance, dans l’affaire des Appartements de Karim Wade et Aboukhalil Bourgi sur lesquels le Sénégal voulait mettre la main.

Pour cause, l’Etat sénégalais a demandé au Parquet de Paris d’interjeter appel, qui a défendu les intérêts du Président de la République, Macky Sall, dans le cadre de l’entraide judiciaire, informe la presse de ce matin.

Dans la foulée, le journal L’As renseigne que l’un des conseils de l’Etat, l’ancien Bâtonnier, Me Papa Moussa Félix Sow, en a fait la révélation. Le journal EnQuête renchérit : « l’Etat va attaquer la décision de Paris.Sekou Dianko DIATTA

"Kaba veut tromper le peuple, seul le parquet financier de Paris peut faire appel" (Avocat Karim Wade)

http://www.leral.net En déplacement, hier, à Ziguinchor pour les besoins de l'installation de la Cour d'appel, le ministre de la Justice Sidiki Kaba a annoncé l'intention de l'Etat d'interjeter appel suite au refus du Tribunal d'instance de Paris de saisir les biens de Karim Wade et de Bibo Bourgi. Selon un conseil de Wade fils contacté par nos confrères du quotidien Le Témoin, seul le parquet financier de Paris peut faire appel de ce jugement. "Quand ils disent qu'ils peuvent interjeter appel appel, c'est faux. Ils veulent tromper le peuple sénégalais", a réagi l'avocat qui assimile la sortie de Sidiki Kaba à une "exercice de communication qui n'a rien de véridique".

3600 cas de viol dont 516 cas d’inceste enregistrés au Sénégal en 2016 : Pikine rafle la triste vedette, avec 1à 4 cas de viol par jour

http://actusen.com nLes chiffres font froid dans le dos et méritent que l’on s’y penche, pour éviter un péril féminin. En effet, Libération renseigne, dans sa livraison du jour, que 3600 cas de viol ont été enregistrés au Sénégal en 2016. D’où le titre du journal, « Au secours, les prédateurs sont nlà ».A en croire le canard de Cheikh Mbacké Guissé, plus de 1776 cas de viols ont été signalés dont 516 cas d’inceste entre janvier et juin 2016.

Dans la foulée, c’est Pikine qui caracole en tête, avec 1 à 4 cas de viol enregistrés par…jour. Et dans les colonnes de Libération, le canard libère la parole à certaines victimes, dont les témoignages sont poignants.

Parmi elles, Oumy qui lâche : « il m’a rasé les poils pubiens, il les a mis dans un bocal avec un morceau de mon slip ». Là où Penda narre son calvaire en ces termes : « qu’il (Ndlr : son bourreau) crève en prison, à cause de lui, je déteste tous les hommes de la planète ».

Année 2016: 3600 cas de viol recensés au Sénégal

http://www.pressafrik.com Le Sénégal a enregistré 3600 cas de viol en 2016. C’est ce qu’a révélé l’association des femmes juriste du Sénégal (AFJS) selon qui, en six (6) mois, (de janvier à juin), 1776 cas dont 516 d'inceste, ont été recensés. Le phénomène est perceptible à Pikine où la Boutique de droit de la localité enregistre 1 à 4 abus sexuels par jour.
Selon AFJS, les victimes les plus touchées ont entre trois (3) et dix-neuf (19) ans. Ce qui signifie qu'au-delà du délit de viol s'ajoute souvent celui de pédophilie, livre libération. Aminata Diouf

L’Abbé Hyacinthe Thiandoum, décédé hier, sera inhumé lundi prochain à Fissel

La Famille diocésaine de Dakar vient d’être encore éprouvée par le rappel à Dieu de Monsieur l’Abbé Hyacinthe THIANDOUM. L’Abbé s’est éteint à la Clinique CASAHOUS de Dakar, le mercredi 28 septembre 2016, à l’âge de 58 ans.
Né le 10 mai 1958 à Niomar (Paroisse N.D de la Paix de Thiadiaye), l’Abbé Hyacinthe THIANDOUM, a été ordonné prêtre le 09 avril 1988 à Joal. En octobre 2008, il est chargé de la nouvelle fondation Saint Joseph de Fissel, mission qu’il exerça jusqu’à sa mort, dans un renoncement et une générosité pastorale extraordinaires. L’annonce de son décès laisse la Communauté chrétienne de Fissel orpheline d’un pasteur dévoué et proche de ses fidèles.
L’Archevêque, son presbyterium et l’ensemble de la Famille diocésaine de Dakar s’inclinent devant la mémoire de cet illustre pasteur. Ils présentent en outre leurs sincères condoléances à la famille naturelle de l’Abbé Hyacinthe, au Doyenné du Sine, et à la Communauté chrétienne de Fissel.
La messe d’enterrement de l’Abbé Hyacinthe THIANDOUM sera célébrée le lundi 03 octobre 2016, à 15h.30, à Fissel, précédée de la levée du corps à 09.00, à la morgue de l’Hôpital Principal et d’un temps de recueillement à la Cathédrale N.D des Victoires de Dakar. Prions pour lui. Le Secrétariat Général de l’Archevêché Dié BA

Menaces contre sa personne :le Député Amadou Mberry Sylla obtient le soutien de Jamra et Bann Gacce

iGFM – (Dakar) – Le porteur de la proposition de loi crimoinalisant les actes contre-nature fait l’objet, depuis un certain temps d’intimidations de toutes sortes. Les organisations islamiques Jamra et Bann Gacce qui soutiennent le combat de l’honporable député du Ndiambour ont dénoncent ces menaces.

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Igfm, Jamra et Bann Gacce ont fait savoir que « de laches anonymes, se réfugiant courageusent derrière leurs téléphones, distillent à profusion menaces et vaines sommations, pour dissuader l’élu du peuple de mener son projet à son terme ». Selon les termes du communiqué, le Député Amamdou Mberry Sylla » n’a pourtant fait que se conformer à son devoir de porter les préoccupations de l’écrasante de ses compatriotes dont l’indignation aura atteint son comble, depuis que les auteurs de frasques d’homosexuelles-qui semblent de plus en plus faire la pluie et le beau temps qu Sénégal- ont fr,hanchi le rubicon, en foulant (impunément) au pied la sacralité d’une nuit aussi bénie que celle célébrant la naissance du Messahger e d’Allah, en y célébrant avec ostentoire des mariages entre personnes de mmème sexe »

Jamra et Mbañ Gacce, exhortent tous les croyants de ce pays, particulièrement les chefs religieuses, à exprimer activement leurs soutiens au vaillant député, président du Conseil régional de Louga, Mamadou Mbery Sylla, et de l’accompagner de leurs prières, pour une réussite éclatante de cette proposition de loi. Laquelle, en tant que pertinent outil de dissuasion, a déjà recueilli 70 signatures de députés, qui ont ainsi tenu à exprimer, avant la lettre, leur soutien patriotique à cette initiative parlementaire, censée protéger davantage nos valeurs, tout en sécurisant la santé mentale et morale de nos enfants.

Le Vendredi 06 mai 2016, l’Honorable député Mamadou Mbery Sylla a déposé sur le bureau du Président de l’Assemblée nationale, avec ampliation au président du groupe parlementaire majoritaire et au chef de l’Etat, la nouvelle proposition de loi criminalisant les actes contre-nature.Khalil Ibrahima SENE

Législatives De 2017 : Des Tractations En Coulisse Pour Une Liste Représentant Les Centrales Syndicales

Nettali.sn – Les prochaines élections législatives sont prévues dans huit mois, c’est-à-dire au mois de mai 2017. Ce n’est pas seulement, au sein des états-majors politiques où on se met en ordre de marche, en vue de ces échéances. Pour cause, depuis que le oui l’a remporté lors du dernier référendum qui s’est tenu au courant de cette année, les listes indépendantes peuvent être présentées à ces catégories d’élections. Que ce soient les législatives ou les locales.

Des listes indépendantes qui disputeront aux politiques les suffrages des Sénégalais, il y en aura à ces élections législatives. Quelles listes indépendantes pour participer à ces joutes électorales ? En tout cas, il n’est pas exclu de voir une liste composée d’organisations de travailleurs prendre part aux élections législatives de mai 2017. Nos sources sont formelles, voilà maintenant plusieurs semaines que ces organisations de travailleurs argumentant que leurs préoccupations ne sont pas suffisamment prises en charge au sein de l’hémicycle durant ces dernières législatures, ont décidé de sensibiliser d’autres corporations de travailleurs à se joindre à elles. En vue des prochaines législatives

Tout se passe dans la plus parfaite discrétion et se mène en coulisses, puisque ces organisations veulent être sûres d’avoiacquis largement l’adhésion des travailleurs, avant d’annoncer leurs candidatures et de pouvoir s’atteler aux préparatifs pour la prochaine campagne électorale. Nos sources nous apprennent qu’en vue de prendre les devants et de démontrer que leur projet de monter des listes de candidats qui défendront leurs couleurs en direction des prochaines législatives reste crédible, ces organisations ont déjà porté leur choix sur le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc), Cheikh Diop afin qu’il dirige celles-ci. Cheikh Diop que nous avons joint, soutient n’avoir pas été saisi d’un tel projet, en tout cas pour le moment, même si, selon lui, les travailleurs pour être mieux impliqués et défendus, doivent leur mot à dire, au sein de l’Assemblée nationale, mais également au sein de toutes autres instances de décisio

Mame Mbaye NIANG sur sa sortie sur Aliou SALL : «Je persiste et signe»

http://www.walf-groupe.com nMalgré la volée de bois verts de ses camarades de parti, Mame Mbaye NIANG campe sur sa position. Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne indique ne retirer aucun mot des propos qu’il avait tenus samedi dernier sur Aliou SALL concernant l’affaire Petro Tim. Joint, hier, par nos confrères du journal «L’EnQuête», le ministre de la Jeunesse lance : «Je persiste et signe ». Le responsable de l’Alliance pour la République (APR) trouve que «ce sont ceux-là qui font du trafic d’influence en s’arrogeant des pouvoirs qu’ils n’ont pas et les usurpateurs qui sont dérangés par ses propos».Samba BARRY

Sortie du ministre de la Jeunesse contre Aliou Sall : Thérèse Faye Diouf tacle Mame Mbaye Niang

http://www.pressafrik.com a coordonnatrice nationale des Convergence des Jeunesses Républicaines (Cojer), Thérèse Faye Diouf n’a pas du tout apprécié la sortie de son camarade de parti et ministre de la Jeunesse de l’Emploi et de la Construction citoyenne Mame Mbaye Niang sur l’affaire Pétro-Tim.
« Je ne suis pas d’accord de la démarche de Mame Mbaye Niang, elle n’est pas appropriée, elle n’est pas non plus venue à son heure », a rétorqué Thérèse Faye à son frère de parti qui a fait une sortie sur Pétro-Tim en sommant le frère du président de République de s'expliquer.
Invitée de Rfm matin, la présidente de la Cojer a par ailleurs invité tous les militants et membres de la coalition Benno Bokk Yakaar à l’union. «Nous sommes des frères de parti et nous sommes à neuf mois des législatives et deux ans des présidentielles. Et, pour gagner ces batailles nous devons taire nos querelles. L’Apr est une famille, c’est pourquoi tous les responsable doivent travailler pour la réélection du président Macky en lui donnant une écrasante majorité à l’Assemblée nationale», a répondu Thérèse Faye Diouf. Khadim FALL

Ousmane Tanor DIENG à la JDS : «Ce ne sont pas les pétitions qui réglementent un parti politique»

http://www.walf-groupe.com Ousmane Tanor DIENG a profité de la célébration du trentenaire de la Sagam pour répondre aux responsables de la Jeunesse pour la démocratie et le Socialisme (JDS) qui ont lancé une pétition pour obtenir le départ des ministres socialistes du gouvernement de Macky SALL. «Ce ne sont pas les pétitions qui réglementent le fonctionnement d’un parti politique. Ceux qui ont été élus, l’ont été par un congrès. Quand un congrès sera organisé ceux qui voudront se présenter, le feront sans problème », déclare-t-il. Poursuivant le secrétaire général du Parti socialiste (PS) ajoute: «Tout ce débat est une manifestation de la démocratie. Ils ont exprimé leur point de vue, d’autres ont répondu en donnant leurs opinions. Il n’y a pas réellement de problèmes dans ce domaine ».

Après avoir fait adhérer le maire de N'gor à l'APR, le PM Dionne galvanise les jeunesses républicaines et leur rappelle qu'elles sont la force du Président Macky Sall

http://www.dakaractu.com Le forum républicain organisé par la Cojer a été marqué par l'adhésion du maire de Ngor, Amadou Guèye. En effet, prenant la parole, le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a salué l'assistance avant d'inviter publiquement le maire de Ngor à rejoindre les prairies marron. Il lui a déclaré : " le président Macky Sall te voit à ses côtés à chaque fois. Tu es toujours là au besoin et même au référendum tu as voté OUI, alors il m'a chargé de te faire adhérer dans l'APR qu'il dirige". Cette déclaration accompagnée des applaudissements des jeunesses républicaines n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Prenant la parole, Amadou Guèye déclare : " je ne peux rien refuser au Président de la République. J'accepte son invitation à rejoindre l'APR ".
Le Premier ministre a appelé le ministre d'Etat Mbaye Ndiaye pour officialiser l'adhésion. Après cette étape, le Premier ministre a rappelé à la jeunesse républicaine qu'elle fait la force du président Macky Sall. Il a déclaré que "le président n'a pas le droit d'avoir peur, pace qu'il a, à ses côtés, une jeunesse aussi puissante et aussi solidaire".
Il leur a demandé plus de solidarité pour faciliter la tâche au président Macky Sall qui compte énormément sur sa jeunesse pour le triomphe final. Il a transmis ses remerciements les plus sincères à Thérèse Faye Diouf qui dit-il, cordonne excellemment bien la COJER. Il lui a déclaré publiquement que "le président est fier de toi et il compte beaucoup sur toi".
Pour terminer, il a remercié la jeunesse pour la forte mobilisation avant de l'exhorter à travailler aux côtés de leur leader, le Président Macky Sall.
Mbaye Ndiaye : « Aliou Sall n’est pas Karim Wade »

http://www.leral.net Profitant de la tribune du Forum régional de Dakar sur les réalisations de Macky Sall organisé par la Convergence des jeunesses Républicaines (Cojer), le responsable Apr des Parcelles Assainies a apporté sa réplique aux détracteurs du frère du président de la République, Aliou Sall.

"Pour combattre le Président Macky Sall dans la démocratie, cela ne peut se faire que dans des idées et des programmes plus performants que le Plan Sénégal Émergent (Pse). Mais au Sénégal, on a vu, ces temps-ci, l’opposition s’agiter alors qu’il n’a pas de programme ni d’idées pour convaincre le peuple sénégalais. Donc, ce qui lui reste, c’est de dire du mal des gens comme comparer Aliou Sall à Karim Wade. Ce qui n’est pas le même cas. Je leur dis de comparer ce qui est comparable parce qu’Aliou Sall n’est ni ministre, ni député, ni directeur général. Il est élu par la population », a lancé le ministre d'Etat dans les colonnes de Libération.
Pour lui, l’opposition perd son temps sur cet argumentaire. Ainsi, il invite les jeunes républicains à s’informer davantage et se serrer les coudes entre eux et les responsables pour que personne ne puisse les distraire. « Il faut que les jeunes défendent la famille du président de la République puisque la famille est sacrée. Ils veulent juste notre travail, ce qu’on n’acceptera pas », a indiqué Mbaye Ndiaye.

Fou Malade : «Nous marcherons avec ou sans autorisation»

http://www.walf-groupe.com La décision du préfet de Dakar d’interdire la marche des organisations de la société civile n’est pas du goût de Fou Malade. Prenant part, hier, à la conférence de presse organisée par les défenseurs des droits de l’homme pour s’insurger contre la mutinerie qui a secoué la prison de Rebeuss, le rappeur a tiré à boulets rouges sur Macky SALL et son régime. «Quand Abdoulaye WADE interdisait les marches, c’est Macky SALL qui forçait les gens à le faire », rappelle-t-il. Le membre du mouvement Y en a marre trouve que c’est injuste que le pouvoir interdise la marche des responsables de la société civile alors qu’il organise lui des manifestations politiques quand il veut dans la banlieue. Mais qu’à cela ne tienne, avance-t-il, ces associations marcheront dans les jours à venir avec ou sans autorisation préfectorale. «Ces autorités mobilisent des militants à Guédiawaye pour les accueillir et nous interdisent de manifester, nous allons le faire, ces prochains jours avec ou sans autorisation », peste-t-il.

Lancement pétition : La JDS interdite d’accès à la permanence du PS de Thiès, son SG pris à partie

http://www.walf-groupe.com La pétition initiée par la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS) n’est pas du gout de tout le monde.Après la laconique sortie d’Ousmane Tanor DIENG qui trouve que «ce ne sont pas les pétitions qui réglementent un parti politique », Babacar DIOP et ses camarades sont confrontés à d’autres antagonismes. En effet, dans un communiqué, cette structure affiliée au Parti socialiste renseigne : « il est regrettable de constater que le débat démocratique que nous avons pris l’initiative de poser sur l’avenir du parti socialiste ne trouve de réponse que sur le terrain de la violence. Au-delà de la mesure d’interdiction de la cérémonie de lancement de la pétition de la Jds à la permanence du parti à Thiès, des moyens sont déployés par des responsables du parti clairement identifiés, pour s’en prendre à l’intégrité physique du Secrétaire Général de la Jds, Babacar DIOP».

Estimant être dans leur bon droit, les jeunes socialistes indiquent avoir maintenu la cérémonie de lancement de la pétition pour le départ des ministres socialistes du gouvernement et la sortie du Parti socialiste de Benno Bokk Yaakaar pour ce samedi 1er octobre 2016.

« Nous tenons à rappeler que la permanence Ousmane Ngom de Thiès n’est la propriété d’aucun responsable du parti; elle est et restera un patrimoine commun à tous les socialistes du département », notent-ils.

Déterminés à aller jusqu’au bout de leur logique, ces jeunes socialistes, qui indiquent que des nervis ont été convoyés à Thiès, se disent «résolument engagés à servir de boucliers à Babacar DIOP, pour faire face à toute forme d’agression physique ».

Lancement pétition : La JDS interdite d’accès à la permanence du PS de Thiès, son SG pris à partie

http://www.walf-groupe.com La pétition initiée par la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS) n’est pas du gout de tout le monde.Après la laconique sortie d’Ousmane Tanor DIENG qui trouve que «ce ne sont pas les pétitions qui réglementent un parti politique », Babacar DIOP et ses camarades sont confrontés à d’autres antagonismes. En effet, dans un communiqué, cette structure affiliée au Parti socialiste renseigne : « il est regrettable de constater que le débat démocratique que nous avons pris l’initiative de poser sur l’avenir du parti socialiste ne trouve de réponse que sur le terrain de la violence. Au-delà de la mesure d’interdiction de la cérémonie de lancement de la pétition de la Jds à la permanence du parti à Thiès, des moyens sont déployés par des responsables du parti clairement identifiés, pour s’en prendre à l’intégrité physique du Secrétaire Général de la Jds, Babacar DIOP».

Estimant être dans leur bon droit, les jeunes socialistes indiquent avoir maintenu la cérémonie de lancement de la pétition pour le départ des ministres socialistes du gouvernement et la sortie du Parti socialiste de Benno Bokk Yaakaar pour ce samedi 1er octobre 2016.

« Nous tenons à rappeler que la permanence Ousmane Ngom de Thiès n’est la propriété d’aucun responsable du parti; elle est et restera un patrimoine commun à tous les socialistes du département », notent-ils.

Déterminés à aller jusqu’au bout de leur logique, ces jeunes socialistes, qui indiquent que des nervis ont été convoyés à Thiès, se disent «résolument engagés à servir de boucliers à Babacar DIOP, pour faire face à toute forme d’agression physique ».

Mamoudou Wane proche de Tanor Dieng # «Il ne reste qu’à Babacar Diop de nous insulter»

iGFM – (Dakar) Mamoudou Wane, responsable socialiste aux Parcelles Assainies, proche d’Ousmane Tanor Dieng, n’est pas allé de mains mortes pour flinguer Babacar Diop et Cie qui demandent le départ du Ps du gouvernement et de divorcer avec Benno Bokk Yakaar.

«Nous avons entendu ce qu’a dit Babacar Diop et compris ce qu’il veut. Il n y a plus lieu d’ergoter. Il ne lui reste maintenant qu’à nous insulter (camp de Tanor)», a déclaré Mamoudou Wade lors d’un entretien avec igfm. Nous y reviendrons amplement…Sekou Dianko DIATTA

Mamoudou Wane flingue la Jds # «Le Ps n’a qu’à prendre ses responsabilités»

iGFM – (Dakar) Suite aux déclarations jugées fracassantes et inopportunes du leader de la Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (Jds) exigeant la rupture entre le Parti socialiste où il est membre du bureau politique et le parti au pouvoir, l’Apr, les proches d’Ousmane Tanor Dieng sont sortis de leur mutisme.

En effet, selon un de leurs, à l’occurrence Mamoudou Wane, responsable de la coordination des Parcelles Assainies, le temps est venu pour que le parti socialiste prenne sa responsabilité, afin de mettre fin aux agissements de Babacar Diop.

«De quel droit s’arroge Babacar Diop pour se permettre de vouloir s’opposer à la volonté du parti socialiste. Il est membre du bureau politique, donc, s’il a des propositions à faire ou s’il n’est pas d’accord de la manière que fonctionne le parti, il a toute la latitude de le signifier. Mais, on voit que depuis deux ans, il ne s’illustre que par des sorties fracassantes et inopportunes. Maintenant, il a franchi la ligne rouge. Il doit respecter ses camarades de parti et respecter le parti socialiste. Cette manière cavalière ne milite pas en sa faveur. Parce qu’il s’expose à des sanctions, du fait qu’il s’oppose de manière insouciante et inconsciente aux orientations et décisions du parti», s’est offusqué le responsable socialiste des Parcelles Assainies.

Mamoudou Wane ne lâche pas prise. «Sa méthode de ternir l’image de marque du parti socialiste ne passera guerre. C’est pourquoi, je demande une fois de plus au parti de prendre toutes ses responsabilités pour traiter cette situation. Car, ce n’est pas à la Jeunesse pour la Démocratie et le Socialisme (Jds) de décider si le parti socialiste va ou non quitter le Gouvernement», clame-t-il.

Cheikh Bamba DIEYE : «Nous voulons que l’émergence soit profitable à tout le monde »

http://www.walf-groupe.com Sur un autre registre, le leader du FSD/BJ a jeté un regard sur le vécu quotidien des Sénégalais. Et pour lui : «nous sommes dans un environnement pauvre, très pauvre (…) Le vrai débat, c’est comment on va faire pour que les Sénégalais puissent sortir de la tyrannie de la pauvreté, que l’emploi soit disponible». Très critique à l’égard du pouvoir, l’ancien ministre de la Communication note : «(…) Nous voulons que l’émergence, ce terme galvaudé, soit profitable à tout le monde (…) On n’aime beaucoup trop les slogans (…) Ce sont les actes qui qualifient la performance d’une gouvernance et les actes posés, posent problèmes à ce niveau». Interpellé sur le cas Khalifa SALL que ses souteneurs ont désigné comme candidat à la prochaine présidentielle, Cheikh Bamba DIEYE estime que le maire de Dakar a des arguments à faire valoir. «Toutes les opportunités s’offrent à Khalifa SALL. C’est un citoyen honorable et je crois qu’on a besoin d’air frais dans cet espace-là pour que la société soit capable de sortir des éléments qui soient l’exact contraire du schéma dans lequel nous sommes aujourd’hui», déclare-t-il. Cheikh Bamba DIEYE est l’invité de l’émission Opinion qui sera diffusée ce vendredi sur Walf TV.

Serigne Fallou DIENG : «Je préviens l’opposition, le PDS a un jeu caché»

http://www.walf-groupe.com Les responsables de la coalition Wattu Sénégal qui comptent marcher le 14 octobre prochain doivent se méfier du Parti démocratique sénégalais (PDS). Tel est l’avertissement du Président du Cercle des intellectuels Soufis du Sénégal. Selon Serigne Fallou DIENG, les libéraux sont en complicité avec les tenants du pouvoir pour gâcher la manifestation de l’opposition. «Je demande au président de la République d’autoriser toutes les marches parce qu’elles font partie des acquis démocratiques obtenus après d’âpres luttes. Je préviens l’opposition, parce que le PDS a un jeu caché qui doit être dévoilé. L’objectif de la formation politique de Me Abdoulaye WADE est de fausser la ligne d’arriver de l’opposition. Tout le monde a vu les conditions nébuleuses dans lesquelles Karim WADE a été élargi. Les libéraux veulent s’infiltrer dans les rangs de l’opposition en mettant en incubation leur projet de deal politique avec le gouvernement », déclare-t-il dans un entretien accordé au journal «L’EnQuête ». Interpellé sur l’affaire Petro Tim dont le nom d’Aliou SALL frère du président Macky SALL est cité, le jeune marabout estime que le chef de l’Etat doit éclairer la lanterne des Sénégalais sur ce dossier. «Il y a beaucoup de vociférations dans cette affaire. Personnellement, je pense que le président de la République doit tirer l’affaire au clair en s’adressant à la population et leur expliquer ce qu’il en est », indique-t-il.

Omar Faye, invité de l’émission «En Aparté» : «tôt ou tard, Aliou Sall suivra les traces de Karim Wade ; Sidiki Kaba est source d’instabilité sociale ; pourquoi je ne ferai pas partie de Mankoo Wattu Seneegal»

actusen.com Les Sapeurs pompiers peuvent se transporter sur les lieux dans l’espoir de sauver ce qui reste du carnage. En effet, invité de l’émission «En Aparté» sur Actusen.com, Omar Faye, virulent comme on ne l’a jamais connu, a vidé ses munitions entre la Primature, le Ministère de la Justice, la Direction générale de Total, les Sièges des leaders de la Coalition «Mankoo Wattu Seneegal» et la Mairie de Guédiawaye qu’occupe Aliou Sall, frère du Président de la République.

Convaincu que le Garde des Sceaux, Sidiki Kaba est source d’instabilité doublée de ministre des échecs, eu égard à tout ce qui se passe dans le domaine judiciaire, le leader de «Leral Askanwi», qui a décidé de porter plainte contre le frangin de Macky Sall, auprès des instances internationales, dit avoir la certitude, clé en main, que, tôt ou tard, le maire de Guédiawaye suivra les traces de Karim Wade.

Car, pour Omar Faye, si ce dernier a été poursuivi par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) sur la base de simples soupçons, la réalité sera tout autre pour Aliou Sall. Qui, dit-il, est accablé de toutes parts par des preuves formelles dans l’affaire des contrats pétroliers.

Sur la situation socio-économique du Sénégal, la récente sortie sur fond de menace du Premier ministre Mahammad Dionne, envers ceux qui seront tentés d’ergoter sur des sujets sensibles ; l’omerta dont fait montre l’ex-Pm, Abdoul Mbaye, quand on évoque la Sonatel ; l’affaire du carburant toxique….Omar Faye s’est muni d’une mitrailleuse et a fait feu, sans retenue, dans votre émission «En Aparté».

http://jotay.net CONSEIL DU JOUR: le Premier Ministre du Sénégal, le Ministre d’Etat Mbaye Ndiaye, ont solennellement demandé à des structures de leur parti de défendre la famille présidentielle. Le meilleur conseil désintéressé, sans hypocrisie, sans calcul mesquin, sans souci de subordination et d’opportunisme serait plutôt de dire au président de la république de demander à sa famille de faire preuve de retenue, de discrétion et d’humilité face aux affaires publiques qui appartiennent au seul peuple souverain.
La confusion des liens, des rôles entre les intérêts publics et les intérêts privés peut constituer si l’on n’y prend garde de graves conflits susceptibles de jeter le discrédit sur nos institutions encore fragiles.
La famille relève du privé ; alors que les affaires publiques relèvent totalement et exclusivement de la seule souveraineté du peuple.Et le peuple est au-dessus de TOUT

Mohamed Bop, coordonnateur adjoint des cadres de l’APR de Dakar : «Amadou Bâ n’a pas de légitimité dans le département de Dakar pour qu’on nous l’impose…»

L’OBS – Le coordonnateur adjoint des cadres de l’Apr à Dakar, Mohamed Bop, récuse le choix d’Amadou Bâ comme nouveau patron de la capitale. Car, selon lui, le ministre de l’Economie et des finances n’a pas cette légitimité.

Le problème est loin d’être résolu. La guéguerre à l’Alliance pour la République (Apr) de Dakar demeure. Et la désignation du ministre des Finance, Amadou Bâ, comme patron de ce parti dans le département de Dakar risque d’approfondir la crise. Car, des cadres de l’Apr ne sont pas prêts à accepter une telle décision. Coordonnateur adjoint des cadres de l’Apr à Dakar, Mohamed Bop récuse «catégoriquement» la légitimité politique du ministre Amadou Bâ. Le cadre apériste qui semble rouler pour son camarade, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, par ailleurs maire de la commune de Yoff, déclare : «L’Apr n’est pas en léthargie dans le département de Dakar pour qu’on nous impose ou parachute un leader en la personne du ministre Amadou Bâ. Personnellement, je ne pas reconnaît son militantisme, même si je lui reconnais le mérite d’être un proche collaborateur du chef de l’Etat dans l’exercice gouvernemental. Je ne vois pas la légitimité du ministre Amadou Bâ dans le département de Dakar. Et ce n’est pas aujourd’hui qu’on va nous faire avaler que Amadou Bâ est devenu le patron de l’Apr de Dakar. Ça, c’est de la fiction politique.» A en croire Mohamed Bop, le ministre Amadou Bâ n’a été vu à l’œuvre que lors du référendum du 20 mars 2016. A ce propos, rappelle-t-il, c’est le ministre Abdoulaye Diouf Sarr qui était le mandataire départemental de la coalition présidentielle. Ce qui fait dire à ce cadre de l’Apr que le maire de Yoff pouvait se glorifier de la victoire du «Oui» à Dakar lors de ce référendum. D’ailleurs, l’adjoint du maire de Yoff au niveau de la Cellule des cadres de l’Apr à Dakar ne pense pas que ce schéma, faisant d’Amadou Bâ, patron de l’Apr à Dakar, puisse être validé ou officialisé, surtout, dit-il, par le Président Macky Sall qui est un homme de terrain, quelqu’un qui s’engage sur le terrain et sur les légitimités politiques. Et aux yeux de Mohamed Bop, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr incarne cette légitimité au niveau de l’Apr de Dakar. Il prend comme baromètre les dernières Locales lors desquelles, rappelle-t-il, Abdoulaye Diouf Sarr a été le seul responsable de l’Apr à stopper la razzia de la coalition Taxawu Dakar. Aussi renseigne-t-il que «le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a pris ses responsabilités pour engager un processus de remobilisation des troupes dans le département de Dakar où 9 à 10 communes ont été visitées, avec des responsables réconciliés. Dans toutes les 19 communes du département de Dakar, les responsables ne doutent pas du leadership incarné par Abdoulaye Diouf Sarr qui travaille exclusivement pour le Président Macky Sall». Seulement, déplore Mohamed Bo, «certains camarades cherchent à discréditer le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, mais ça ne passera pas, parce que nous avons la réalité du terrain».SOPHIE BARRO

La député Sira Ndiaye Diouf sur la marche de l’opposition : « Nous les attendons de pied ferme, quelle que soit leur stratégie »

Le député Sira Ndiaye Diouf met en garde l’opposition qui compte manifester le 14 octobre prochain. Dans un entretien accordé à L’Observateur, elle affirme les attendre de pied ferme. « A chaque fois qu’ils se réunissent, c’est pour dire des contre vérités. Mais, 2019 n’est pas loin, nous les attendons au virage. Nous n’avons pas peur d’aller aux élections parce que nous sommes sur la bonne voie et les Sénégalais savent ce que le Président Macky Sall est en train de faire en termes de réalisations », a-elle laissé entendre avant d’ajouter : « Les Sénégalais sont, en majorité, avec le Président Macky Sall et pour leur marche du 14 octobre prochain, nous les attendons de pied ferme. Nous allons faire face quelle que soit leur tratégie ».

En savoir plus sur http://xibaaru.com/actualites/la-depute-sira-ndiaye-diouf-sur-la-marche-de-lopposition-nous-les-attendons-de-pied-ferme-quelle-que-soit-leur-strategie/#98ZjAZtG7C8xx0jj.99

ALIOU, VENTRE MOU DE MACKY PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE

Comme enlacé dans un inextricable filet, le gouvernement et le Président Sall peinent à apporter les éclairages que les Sénégalais attendent sur les conditions d'attribution des contrats pétroliers et gaziers à Petro-Tim

Les évolutions itératives de ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Petro-Tim plonge le président Macky Sall et son gouvernement dans ce qu'on pourrait bien considérer comme une communication paradoxale. Autrement dit, il s'agit d'une situation inconfortable et compulsive dans laquelle, tout ce que le gouvernement dit se retourne contre lui.

Comme enlacé dans un inextricable filet, le gouvernement et le Président Sall peinent à apporter les éclairages que les Sénégalais attendent sur les conditions d'attribution des contrats pétroliers et gaziers à Petro-Tim. Et encore moins les retombées financières et fiscales des cessions d'actions, de parts, de transfert de responsabilités entre, Petro-Tim (dont le gérant actuel ou passé n'est autre Aliou Sall frère cadet du Président Sall), Cosmos, Timis Corporation. Et qui d'autres encore ?

Les révélations à répétition faites par Ousmane Sonko, le leader du Parti Pasteef, combinées à celles de l'ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, patron de l'ACT, relayées avec dextérité par l'influent, coordonnateur du Forum Civil, Birahim Seck, n'en finissent pas de gêner aux entournures, un gouvernement en grande difficulté avec son image. La sortie tonitruante du journaliste Adama Gaye, spécialiste en relations internationales et grand connaisseur des questions pétrolières, assombrit un tableau déjà si noir d'accusations de prises illégales d'intérêt, de concussions, de fraudes fiscales et de partages de rétro-commissions.

Faut-il encore rappeler qu'on en est qu'au stade d'accusations. Et qu'aucune preuve matérielle n'est pas venue étayer ce flot de mises en cause, tout de même graves. Et ce n'est certainement pas en brandissant des sanctions pénales que le gouvernement contribuera à la manifestation de la vérité.

En mobilisant jusqu'ici vainement, le ban et l'arrière-ban du gouvernement et de l'APR, pour contrarier la logique accusatoire de l'opposition et de la société civile, le Président de la République se retrouve comme le dernier rempart d'une ligne de défense fortement ébranlée. S'il persiste à maintenir le silence sur ce dossier sensible, il accentue l'inconfort du gouvernement et de la majorité.

Et s'il s'y exprime, il donnera l'amer sentiment d'aller à la rescousse de son frère Aliou, empêtré dans cette nébuleuse affaire. Et de toute manière, qu'est-ce le Président Sall pourra dire de plus qui n'ait été déjà dit par les ministres de l'énergie et des mines, de l'économie et des finances, le Secrétaire général du gouvernement, le Premier ministre et son frère Aliou, nœud gordien du problème ?

Toutes les têtes de gondoles du gouvernement et de l'APR y ont jeté leur grain avec comme désastreux résultat, d'accentuer l'imbroglio. Une telle cacophonie a même fait apparaître des non-dits et des contradictions. L'argumentaire mal servi, est resté, pour l'essentiel fondé sur des explications "préfabriquées", procédurières et rébarbatives. Les seules réponses élaborées sont à trouver dans la contribution du Secrétaire général du gouvernement, Abdoul Latif Coulibaly.

Mais par honnêteté intellectuelle, l'ancien porte-parole du gouvernement a centré sa réflexion sur le caractère non imposable des transactions pétrolières pendant les phases de recherches et de cession des actions. Les contre-arguments apportés le teigneux Ousmane Sonko, donnent à penser que le débat relève avant de tout du droit fiscal et de son incroyable complexité.

Faudrait-il des éclairages de spécialistes, pour départager Latif et Sonko sur une des questions les plus cruciales du dossier, les conséquences financières et fiscales d'une imposition de 200 milliards FCFA, pouvant rapporter un vrai pactole à notre trésor public.

Et par ricochet, nous donner des idées sur l'ampleur d'une éventuelle fraude et le montant sans doute faramineux des rétro-commissions supposées versées et perçues ? Par qui ? Toute la centralité de cette affaire se trouverait là. Mais où commence et où s'arrête ce que Aliou Sall appelle avec un brin de sincérité, cette vue de l'esprit en, forme de fiction, puisque lui-même martèle, en jurant de tous les Dieux n'avoir touché aucun rotin.

Il faut tout de même, reconnaître que derrière l'apparente arrogance d'Aliou Sall, transfuse une perceptible sincérité. A un tel point que par moment, on pouvait penser que le hasard de la fratrie avait fait que le cadet du Président, n'y était qu'au mauvais moment et au mauvais endroit. Simple hasard alors ? Où un hasard biologique qui finit par un délit d'initié ?

Pour avoir observé un pesant silence sur l'implication d'Aliou Sall frère du Président, Latif a esquivé la charge émotive et sans doute, subjective de l'affaire. Il n'a ni enfoncé, ni défendu le frangin du Président. Il s'est limité et dire et interprété le droit. Or, en excellent communicateur Abdoul Latif sait mieux que quiconque, que la focalisation sur Aliou Sall, fait du Maire de Guédiawaye, le maillon faible de l'argumentaire officiel et le ventre mou de l'image présidentielle.

L'image, c'est l'ensemble des représentations que des cibles externes, ont d'une personne, d'une institution ou d'un produit. On dit bien représentation, c'est-à-dire, une tenace perception, qui donne à son auteur une sensation de vérité. L'image forge l'esprit et crée une mentalité finale dont on dit qu'elle une prison longue durée de laquelle son auteur ne peut sortir facilement.

Tel est à vrai dire, et peut-être à son corps défendant, le cercle vicieux dans lequel est enfermé le Président Sall. Frappant paradoxe, Macky Sall a été élu, pour restaurer l'éthique et la bonne gouvernance vertueuse. Il se trouve aujourd'hui pris dans la tourmente d'une répugnante sensation de connexion entre les familles et les affaires.

Comment peut-on oublier que le Président Sall a été choisi pour nettoyer les écuries d'Augias dans lesquelles s'étaient entassées et enkystées douze années de dérives familiaro-affairistes. Que n'aurait-il pas dû faire pour éviter ce piège "naturel", qui peut enserrer n'importe quel dirigeant dans la terrible pression familiale face aux aubades de l'état ? La tentation de faire profiter sa famille des lambris dorés du pouvoir est très forte et souvent irrésistible. Sans garde-fou et sans caractère trempé, le risque de tomber dans ce travers est toujours prégnant.

Que peut faire un président dans une pareille situation de communication paradoxale ? Prendre des mesures symboliques fortes, en marquant ses distances dans une affaire ténébreusement commencée avant son mandat ? Par exemple, désigner une autorité indépendante ou une commission d'enquête parlementaire, pour exploiter les rapports de l'IGE, et se donner tous les moyens de percer les mystères du dossier ? Limiter progressivement l'implication des membres de ses familles dans la gouvernance du pays en général ? Et surtout faire en sorte que son frère Aliou Sall, centre de gravité de cette affaire, en soit le plus éloigné.

Le Président Sall a eu le bon réflexe de commanditer un rapport de l'IGE sur l'affaire des contrats de Petro-Tim, de créer l'OFNAC qui a déjà engagé une procédure de saisine du Procureur. Il faut tirer toutes les leçons de délitement supposé ou réel, pour crédibiliser le choix de l'éthique et de la gouvernance vertueuse. Pour avoir fait de la reddition des comptes, une demande sociale, il n'a pas d'autre choix que de donner corps à sa promesse.

Le satisfécit que vient de délivrer le FMI sur les bonnes tenues de l'économie sénégalaises et singulièrement du PSE, pourrait s'avérer vain, si le volet éthique de sa politique devait continuer de souffrir de l'affaire Petro-Tim. mndiaye@seneplus.com

Exclusif Leral : Le patrimoine détaillé attribué à Karim Wade selon l’arrêt au fin de non-lieu partiel et le renvoi devant la CREI

Afin de mieux faire comprendre à ses internautes les péripéties juridiques du feuilleton Karim Wade-Etat du Sénégal, leral.net vous plonge dans le fond du document confidentiel de l’arrêt au fin de non-lieu partiel et le renvoi devant la Cour de la Répression de l’Enrichissement illicite. Selon ce document, Karim Wade n’a pas pu justifier l’origine licite d’un patrimoine estimé à 117 037 993 175 francs CFA, dont un appartement à Paris 16ème, rue de la Faisanderie évaluée à 245.871. 375 francs CFA et qui fait partie des biens que l’Etat du Sénégal voulait faire saisir par la justice française qui l’a finalement débouté.

Selon la justice sénégalaise, «l’enrichissement illicite est défini comme l’augmentation substantielle des biens de toute personne, agent public ou titulaire d’un mandat public, électif ou d’une fonction gouvernementale, que celle-ci ne peut raisonnablement justifier au regard de ses revenus légitimes»

Et d’après l’arrêt, Karim Meïssa WADE a, de 2002 à 2012, perçu, au titre de ses différentes fonctions de Conseiller spécial du Président de la République, de Président du Conseil de surveillance de l’ANOCI et de ministre de la République, des revenus légaux cumulés de cinq cent quatre millions (504. 000. 000) de francs CFA.

«Il a résulté au sortir de la procédure que le fils de Wade serait à la tête d’un patrimoine estimé à 117.037.993 175 francs CFA. Ce patrimoine ainsi détaillé :

Pour AHS : 18.938.653.000 francs CFA (AHS Sénégal, AHS Guinée équatoriale, AHS Bénin, AHS RCA)

Les sociétés AHS Ghana et AHS Jordanie n’ont pas été évaluées en raison du défaut de documentation comptable;
Pour HARDSTAND : 17. 872. 864.750 francs CFA;
Pour ABS SA: 3.804.622. 630 francs CFA;
BLACK PEARL FINANCE : 9.954.683.028 francs CFA;
DAHLIA SA : 1.005.720.000 francs CFA
Deux maisons du Point E: 524.325. 000 francs CFA;
Une maison à la Sicap rue 10 : 291.250.000 francs CFA;
Un appartement à Paris 16ème, rue de la Faisanderie : 245.871.375 francs CFA;
ISTAR IMMOBILIER: 1.475.000.000 francs CFA;
Assurance vie : 421.461.500 francs CFA;
AN MEDIA : 1.000.000.000 de francs CFA;
CD MEDIA : en cours d’évaluation;
Parc automobile : 555.000.000 de francs CFA;
Compte bancaire CBAO et SGBS: 910. 238. 000 francs CFA
Compte bancaire Karim WADE Julius Baër Bank : 2.128.095 898 francs CFA;
Comptes bancaires Julius Baër Bank: 10. 981.436.671 francs CFA;
Compte SGBS Paris Madeleine : 48.169.323 francs CFA;
Compte bancaire Singapour : 46.880.602.000 francs CFA;
Les terrains de Kébémer et Touba, l’appartement de la rue MENIER à Paris, les bijoux et montres de valeur trouvés dans le coffre de la SGBS Paris Madeleine, la société des Aéroports de Guinée équatoriale (ADGE) n’ont pas été évalués;»…
Rappelons que Karim Meïssa Wade : né le 1er septembre 1968 à Paris (France), fils d’Abdoulaye Wade et de Viviane Wade née VERT, de nationalité sénégalaise, domicilié à la rue A angle 7, Point E, Dakar, Sénégal; avait été placé sous Mandat de dépôt le 16 octobre 2013. Massène DIOP Leral.net

LES PIQUES DE L'AS SUR SENEPLUS.COM

Une lavandière tuée
L’insécurité est devenue ambiante à Dakar où on assiste à des agressions mortelles. La «Rfm» a relayé hier, jeudi 29 septembre, le meurtre d’une pauvre lingère. La malheureuse dame, qui revenait de son travail, a été mortellement poignardée tard dans la nuit. Elle serait originaire du Fouladou. Mais au niveau du commissariat de Dieuppeul, on parle plutôt de délit de fuite. Les renseignements recueillis auprès des limiers de Dieuppeul font état d’un accident de la circulation causé par un motocycliste qui a pris la tangente. D’après eux, l’accident se serait produit pendant la pluie, entre 5h30 et 6h du matin. La position du corps, abandonné au milieu de la chaussée à la bretelle qui fait face au stade, les blessures à la cuisse gauche et au mollet droit les confortent dans leur conviction. Par ailleurs, Diary Sow, née en 1962, avait dans sa pochette, 2.000 Fcfa, sa carte nationale d’identité. Tous les matins, elle se rendait à une clinique sise à Dieuppeul pour sa séance d’hémodialyse. Une enquête a été ouverte.

Agresseurs
La police de Dieuppeul a mis fin aux agissements délictuels d’un individu, à bord de scooter, faisant partie d’une bande qui agressait d’honnêtes citoyens. Près d’une dizaine de parties civiles dont des Pakistanais à qui ils avaient arraché le sac, ont déposé des plaintes devant le commissariat de Dieuppeul. Nous y reviendrons.

Ibrahima Mbow
Me Assane Dioma Ndiaye, conseil de la famille d’Ibrahima Mbow, tué par balle par un garde de l’administration pénitentiaire lors de la mutinerie du 20 septembre 2016, compte pour l’instant se greffer au dossier du parquet. Etant donné que le procureur s’est déjà autosaisi, avec la diligence faite sur l’autopsie et d’autres actes, la famille du défunt est optimiste quant à la suite du dossier qui va sans doute aller en instruction. « Nous allons nous constituer partie civile, laisser la justice faire son travail et espérons que cela va continuer jusqu’au bout», a annoncé Me Assane Dioma Ndiaye.

Le Ps de Thiès reste dans Bby
Lors de sa dernière assemblée, l’union des coordinations communales du Ps de Thiès, a pris la décision de suivre la ligne du parti. Il s’agit de poursuivre le compagnonnage avec le Benno Bokk Yaakaar (Bby). Dans la même veine, l’union communale a tressé des lauriers aux ministres socialistes qui, de l’avis de Doudou Gnagna Diop, chargé de communication, sont « très compétents dans l’exercice de leurs fonctions». Selon Doudou Gnagna Diop, «Ousmane Tanor Dieng a été élu de manière démocratique par la quasi-totalité des coordinations de notre parti. Par conséquent, toute décision émanant d’un mouvement ne nous intéresse guère. Babacar Diop de la Jds qui ne figure dans aucune instance de notre base et de ce point de vue, tout acte politique qu’il pose ne nous concerne aucunement et nous condamnons son attitude».

Fraude sur le fer
Le ministère du Commerce a décidé de mettre de l’ordre dans le secteur du fer. Cette décision fait suite à l’énorme scandale de fraude autour du fer. En effet, à la suite de l’exploitation d’une information anonyme, les enquêteurs du commerce intérieur ont d’abord saisi un camion contenant 30 tonnes de fer. Le déploiement a permis de découvrir une véritable supercherie à laquelle s’adonnaient des industriels véreux. Sur le diamètre et la longueur du fer que les vendeurs annonçaient respectivement 12 et 10 mètres, la réalité montrait que la barre de fer est de 8 mètres de long contre 9,5 millimètres de diamètre. Un véritable scandale qui permettait aux usines de s’enrichir sur le dos du contribuable. Au total, c’est 72 tonnes de fer d’une valeur marchande de 15 millions qui ont été saisies par les braves agents du service du ministère du Commerce. Le propriétaire du fer déjà identifié devra transiger ou faire face à des poursuites judiciaires et il risque même la prison.

Le ministère du Commerce met de l’ordre
Désormais, les services du commerce ont décidé de mettre de l’ordre dans le secteur du fer. Ainsi, ils vont mettre en application le décret interministériel numéro 3 088 du 29 février 2016 signé par Alioune Sarr et son collègue Aly Ngouille Ndiaye, entré en vigueur 29 août dernier. D’après nos informations, il est désormais institué un logo individualisé sur le fer aussi bien local que le fer importé. Ce qui permet à l’agent du commerce d’identifier le fer à partir de l’échoppe à la première vue et de faire la traçabilité pour savoir qui en est le fabricant ou l’importateur. Pour le fer importé, il sera procédé à des analyses au niveau des laboratoires spécialisés pour leur délivrer des certificats de conformité sans lesquels, l’importateur ne pourra pas dédouaner son fer et le mettre dans le marché. Le secteur du fer génère au moins 7.000 emplois et nécessite un traitement particulier des autorités qui ont décidé de le prendre en main. Dans les prochains jours, les hommes de Alioune Sarr vont également s’attaquer au secteur du béton qui fait également l’objet de spéculation.

Macky Sall-Abdourahmane Ndiaye Sagam
Au cours de la conférence célébrant les 30 ans de la Sagam, Macky Sall n’a pas tari d’éloges à l’endroit du Pdg du groupe Sagam Abderrahmane Ndiaye. En effet, le chef de l’Etat estime que ce dernier, en raison de son parcours, mérite d’être élevé au grade de l’ordre national du Lion. Selon le chef de l’Etat, les états de service et le professionnalisme de l’entreprise de sécurité qu’il dirige en font une référence incontournable dans toute l’Afrique. Et le locataire du Palais rappelle que lorsqu’il a eu des problèmes sécuritaires à son domicile, il a même eu recours aux services de la société pour le résoudre. Niangal n’a pas hésité à citer la Sagam en exemple du fait de sa politique sociale qui garantit l’accès au logement à ses employés et à une bonne protection sociale. Mieux ajoute t-il, la société de sécurité privée s’est aussi illustrée dans sa régularité dans les cotisations sociales et fiscales. Pour Macky Sall, il n’est pas uniquement du ressort de l’Etat d’apporter un soutien à ses citoyens. Le patronat doit aussi s’engager plus efficacement à coté du gouvernement afin de garantir le bien-être des travailleurs et des citoyens.

Le maire de Ngor transhume
La transhumance politique à de beaux jours au Sénégal. Le parti présidentiel qui avait fermé la porte aux transhumants est devenu maintenant le seul et unique point de chute des responsables des partis de l’opposition. Le maire de Ngor, Amadou Guèye, a quitté hier les prairies bleues pour celles républicaines. Le désormais ex-responsable du Parti démocratique Sénégalais (Pds) a rejoint l’Alliance pour la République. Il l’a annoncé lors de la rencontre de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer), en présence du Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, des ministres Mbaye Ndiaye, Abdoulaye Diouf Sarr, Yaxam Mbaye, Souleymane Jules Diop et Luc Sarr. Amadou Guèye qui n’a pas pu résister à l’appel du Président Macky Sall, a promis d’organiser un grand meeting à Ngor pour officialiser son ralliement.

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