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COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 28 SEPTEMBRE 2016

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 28 septembre 2016, à 10 heures, au Palais de la République.

Entamant sa communication autour de la commémoration du quatorzième anniversaire du tragique naufrage du bateau le Joola, le Chef de l’Etat salue la mémoire des victimes de cette catastrophe, et réitère la compassion et la solidarité de la Nation aux familles éplorées et aux rescapés.

Le Président de la République invite le Gouvernement à déployer toutes les actions nécessaires au fonctionnement optimal de l’Office National des Pupilles de la Nation et à la réalisation, dans les meilleurs délais, du Mémorial dédié aux victimes.

Par ailleurs, en vue d’intensifier les efforts déjà consentis par l’Etat pour améliorer significativement le désenclavement terrestre, aérien et fluviomaritime de la Casamance, le

Chef de l’Etat demande au Gouvernement de veiller au fonctionnement régulier des navires « Aguene » et « Diambogne », à l’exécution des projets de dragage du Fleuve Casamance et du bras de mer du Saloum, à la réalisation urgente de la Boucle du Boudié, et à la finalisation des travaux de la RN6.

Abordant la régulation des loyers et l’accès des sénégalais au logement, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de lui faire le point, avant la fin du mois d’octobre 2016, de l’état de la mise en œuvre de la loi n° 2014 - 04 du 22 janvier 2014 portant baisse des loyers, une mesure économique et sociale qui vise à accroître le pouvoir d’achat des consommateurs et réduire la spéculation sur le marché de l’immobilier. Le Président de la République demande également au Gouvernement de veiller au respect des droits des bailleurs, des locataires, des normes de construction, et de faciliter l’accès des Sénégalais au logement, à la propriété foncière et immobilière, à travers une meilleure promotion de l’habitat social, notamment dans les pôles urbains.

Evoquant par ailleurs l’objectif assigné au Gouvernement de réaliser 50 km d’autoroute par an et la gestion stratégique des projets autoroutiers, le Président de la République demande au Gouvernement de finaliser le processus de création d’une société de gestion du patrimoine autoroutier, d’une autorité de régulation des activités autoroutières, et le cadre juridique requis, pour un fonctionnement harmonieux et performant du secteur.

Poursuivant sa communication autour de la modernisation des lieux de détention, Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement ses directives relatives à l’accélération de la construction d’une nouvelle maison d’arrêt à Sébikhotane, à la réhabilitation de tous les lieux de détention, et à l’amélioration continue des conditions de séjour carcéral des détenus, dans le respect des normes nationales et internationales requises en la matière.

Dans la même perspective, le Président de la République invite le Gouvernement à engager, avec l’ensemble des acteurs institutionnels et de la société civile, la réflexion sur les longues détentions provisoires, le fonctionnement permanent des Chambres criminelles, la problématique du réaménagement des peines, la refondation de la politique de réinsertion sociale des détenus et la modernisation de l’administration pénitentiaire.

Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique, le suivi de la coopération et des partenariats, en informant le Conseil de sa participation, à Montréal, à la 5ème Conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds mondial de lutte contre le Vih-Sida, la Tuberculose et le Paludisme, et à New York, à la 71ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies.

Le Premier Ministre a rendu compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale.

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale, en revenant sur les travaux de la 71ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, la participation du Chef de l’Etat à la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU, la situation en Syrie, et le processus de sélection du Secrétaire général de l’ONU, en cours au sein du Conseil de Sécurité dont le Sénégal est membre.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du déroulement de la campagne agricole 2016-2017 en revenant sur la situation phytosanitaire ;

Le Ministre de l’Elevage et des Productions animale a fait le point des activités prévues dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la rage ;

Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a présenté au Conseil le nouveau tableau de bord de suivi-évaluation de la mise en œuvre des différents projets et réformes.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :

-le projet de loi modifiant la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal ;

-le projet de loi modifiant la loi n° 65-61 du 21 juillet 1965 portant code de procédure pénale ;

-le projet de loi portant code minier ;

-le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ).

Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

-Monsieur Baye Moctar DIOP, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre-conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Italie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Docteur Mulatu TESHOME, Président de la République fédérale démocratique d’Ethiopie et Ambassadeur, Représentant permanent auprès de l’Union africaine, à Addis–Abeba, en remplacement de Monsieur Momar GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

-Monsieur Ndiouga SARR, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, précédemment Coordonnateur de l’Inspection interne des Services au ministère des Sports, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières (IAAF) au ministère des Sports, en remplacement de Monsieur Mamadou Falilou NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

-Monsieur Mamadou Abibou DIAGNE, Docteur vétérinaire, est nommé Inspecteur des Affaires Administratives et financières (IAAF), au ministère de la Pêche et de l’Economie maritime.Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement

APRÈS LE PORT DE DAKAR, DUBAÏ PORT WORLD FAIT MAIN BASSE SUR LE PORT DU FUTUR

http://www.dakaractu.com Après trois années de malentendus et de bisbilles nés de l'arrestation de Karim Wade accusé de prête-nom à Dubaï Port World, le Président Macky Sall a bien renoué avec les investisseurs de Dubaï. C'est ainsi que par une diplomatie économique souterraine et efficace, le Président Macky Sall a su faire revenir le groupe de Dubaï Port World dans ses grands projets. Le chef de l’Etat a reçu dans ce cadre, mercredi en début de soirée, le président-directeur général de Dubaï Port World.

’Sultan Ahmed Bin Sulayem a discuté avec Macky Sall du port du futur que son groupe va installer sur la Petite-Côte’’, indique un communiqué transmis à l’APS. Selon la même source, "c’est un important investissement qui va renforcer le rôle de Dakar en tant que hub logistique de dimension internationale".

Sénégal : La compétitivité de l’économie s’est dégradée de 3,4% en juillet 2016

http://www.lejecos.com La compétitivité de l’économie sénégalaise s’est dégradée de 3,4%, en variation mensuelle au terme du mois de

juillet 2016, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Cette situation est liée à l’appréciation du FCFA par rapport à la monnaie des pays partenaires (+2,5%) conjuguée au différentiel d’inflation défavorable (+ 0,9%).

Vis-à-vis des principaux partenaires membres de la zone Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la DPEE signale des pertes de compétitivité de 1,3% en rythme mensuel, en raison du niveau défavorable des prix intérieurs. « Par rapport aux principaux partenaires membres de la zone euro, le différentiel d’inflation défavorable a également induit un recul de la compétitivité de 1,6%, comparativement au mois précédent », note encore la DPEE.

En glissement annuel, des pertes de compétitivité de l’économie sénégalaise évaluées à 2,3% sont relevées en juillet 2016. « Cette situation traduit l’appréciation du FCFA (+6%) par rapport aux monnaies des pays partenaires, amoindrie par le différentiel d’inflation favorable (-3,7%) », explique la DPEE.

Concernant les sept premiers mois de 2016, un léger repli de 0,5% de la compétitivité est observé par rapport à la même période de 2015, sous l’effet de l’appréciation du FCFA (+ 3,3%) par rapport aux monnaies des principaux partenaires, toutefois, amoindri par un différentiel d’inflation favorable (-2,8%). El Hadj Diakhaté

Le franc CFA est un mécanisme "désuet", selon l'ONU

http://www.dakaractu.com Le franc CFA est un mécanisme "désuet" qui devrait être revu, a déclaré à l'AFP le secrétaire général adjoint de l'ONU, Carlos Lopes avant la réunion vendredi à Paris des ministres des Finances de cette zone.

"Il faut vraiment une discussion sur la zone franc", a expliqué M. Lopes, qui est également secrétaire exécutif de la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique et qui a accordé un entretien à l'AFP à l'occasion d'une visite au siège de l'Unesco à Paris.

"Aucun pays au monde ne peut avoir une politique monétaire immuable depuis 30 ans. Cela existe dans la zone franc. Il y a donc quelque chose qui cloche", a affirmé le diplomate de l'ONU.

Selon lui, cette situation démontre que "le mécanisme est devenu désuet et n'est pas adapté à la conjoncture internationale qui est très dynamique".

Cette déclaration intervient avant une réunion à Bercy des ministres des Finances de la zone franc, dans la perspective de la réunion d'automne du FMI et de la Banque mondiale la semaine prochaine à Washington.

Créée en 1939, la zone franc est un espace économique et monétaire d'Afrique subsaharienne, où vivent quelque 155 millions d'habitants. Elle comprend 14 pays d'Afrique subsaharienne.

La monnaie commune à cette zone est depuis 1945 le "franc CFA" (signifiant "franc de la communauté financière africaine" dans l'UEMOA et "franc de la coopération financière en Afrique centrale" dans la CEMAC). Le "CFA", autrefois arrimé au franc français, est aujourd'hui lié à l'euro par un système de parité fixe.

VERS UN "FONDS D’IMPULSION" DE 21 MILLIARDS CFA AU POFIT DES MICRO-ENTREPRISES DU SECTEUR

Dakar, 28 sept (APS) - Le Sénégal compte mettre "un fonds d’impulsion" d’un montant global de 21 milliards de francs CFA, destiné à appuyer les micro-entreprises du secteur du tourisme.

Le directeur des investissements de la promotion touristique, Amdy Sène, en a fait l’annonce, mardi, à l’occasion de la cérémonie officielle de commémoration de la Journée mondiale du tourisme, sur le thème "Promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous, quels défis pour le Sénégal ?’’

"Le Sénégal a décidé, dans le cadre du plan sectoriel micro-tourisme du Plan Sénégalais émergent (PSE), de mettre à la disposition des micro-entreprises (du secteur) un fonds de 21 milliards de francs CFA", a-t-il déclaré.

Selon M. Sène, cet investissement se justifie par la nécessité, pour le Sénégal, d’enregistrer "un million 500.000 arrivées à la fin de la saison touristique de 2016-2017".

Dans cette perspective, "grâce aux efforts importants du gouvernement, des mesures fortes ont été prises notamment en ce qui concerne la baisse des redevances aéroportuaires, pour réduire" le prix des billets d’avion pour le Sénégal, a rappelé Zeynab Mbengue Wade, représentant la ministre du Tourisme et des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck.

Elle a également cité la suppression de l’obligation de visas d’entrées au Sénégal appliquée aux citoyens de pays non membres de la CEDEAO, ce qui a selon elle contribué à la relance des arrivées de touristes.

De son côté, Aïssatou Cissé, conseillère spéciale auprès du président de la République du Sénégal pour la promotion et la protection des droits des personnes vulnérables, est revenue sur l’importance du thème retenu pour l’édition 2016 de la Journée mondiale du tourisme, à savoir "Promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous, quels défis pour le Sénégal ?’’

La question de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite aux services touristiques "est très spécifique’’, a relevé Mme Cissé, avant de saluer "le courage" du président de la République, Macky Sall, à travers sa décision de signer les décrets d’application de la Loi d’orientation sociale relative à la prise en charge des personnes handicapées.

Celle-ci porte sur l’accès aux soins de santé, l’égalité des chances, l’action sociale et préventive, l’éducation, la formation et l’emploi, l’accessibilité, l’habitat, le cadre de vie, le transport et la communication pour les personnes handicapées, représentant 7 % de la population générale du Sénégal.DS/ACD/BK

APPEL À UNE DIVERSIFICATION DES PRODUITS POUR RENDRE LE TOURISME BEAUCOUP PLUS ATTRACTIF

Joal-Fadiouth (Mbour), 27 sept (APS) – Le chef du service régional du tourisme de Thiès, Ndèye Awa Baddji Sow a estimé, mardi à Joal-Fadiouth (Mbour), qu’il faut aller vers une diversification des produits touristiques pour une meilleure attractivité de la destination de la Petite Côte.

"Onvest dans une région qui abrite la première station balnéaire du pays, notamment la station touristique de Saly-Portudal. Mais aujourd’hui, force est de constaterque cette zone est menacée par le phénomène de l’érosion

côtière" a relevé Mme Sow.

Elle a, à cet égard, appelé d’autres produits qui viendraient en complément au balnéaire dans cette zone riche en patrimoines culturel, historique et naturel"

"Rien qu’à Joal-Fadiouth, on peut développer l’écotourisme, le tourisme culturel, le tourisme de découverte et autres, parce que c’est une ville à fortes potentialités", a retenu le chef du service régional du Tourisme.

Ndèye Awa Badji Sow qui a relevé toutefois qu’"on a tendance, au Sénégal, à confondre les potentialités et les produits touristiques" a estimé qu’il "faut arriver à faire des potentialités des produits touristiques attractifs au niveau des marchés émetteurs de touristes"

Selon elle, "il devenu très difficile de commercialiser le balnéaire qui perd, de plus en plus, son attrait à cause de l’érosion côtière qui fait perdre au littoral de la Petite Côte ses plages, à cause de l’avancée de la mer, même si le gouvernement du Sénégal, en relation avec des partenaires comme la Banque mondiale, est en train d’y apporter une solution"

Mme Sow visitait le musée "Mbind Diogoye", le royaume d’enfance du president Léopold Sédar Senghor, en compagnie d’étudiants de l’Université de Thiès, des membres de l’association des guides de la Petite Côte, du syndicat d’initiative touristique de Joal-Fadiouth et du réseau des journalistes de Mbour en tourisme et environnement.

Le déplacement entrait dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du tourisme axée cette année sur le thème : "Promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous".

A cette occasion, Mme Sow a appelé à la mise en place d’équipements adéquats qui permettraient "aux groupes vulnérables, personnes handicapées et autres malvoyants de jouir des activités du tourisme".

"Cela participe également à l’instauration d’un tourisme profitable à tous" a dit Ndèye Awa Badji Sow qui a rappelé l’invitation présidentielle de réfléchir sur "un programme spécial pour la promotion du tourisme intérieur" à travers l’instauration de tarifs incitatifs.

Elle invité les acteurs locaux à s’en approprier et à jouer pleinement leur rôle, en apportant leur contribution à la promotion et à l’accessibilité uniservselle pour un tourisme pour tous.ADE/PON

La suppression des exonérations fiscales n’est pas au programme

Lignedirecte.sn – L’Etat du Sénégal n’envisage pas la suppression des exonérations fiscales pour certaines entreprises, a précisé mercredi le secrétaire général du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la 11eAssemblée générale du Forum des Administrations fiscales Ouest Africaines (FAFOA) qui se tient du 27 au 29 septembre à Dakar.

«La fiscalité demeure et demeurera toujours un instrument de politique économique.

C’est dans ce sens qu’on va aller certes vers une rationalisation des exonérations de la dépense fiscale. Mais, en tout état de cause, nous aurons toujours des exonérations au regard des orientations de politiques et des secteurs que nous voulons promouvoir pour le développement économique et social du pays », a soutenu Cheikh Tidiane Diop.

Le secrétaire général du ministre sénégalais de l’Economie estime que l’administration publique est par essence «neutre» et doit traiter d’une manière égalitaire du point de vue de l’accès, tous les contribuables de quel bord que ce soit

«L’égalité d’accès c’est dans le sens d’apporter le même traitement, plus d’équité fiscale. Dire que nous allons vers la suppression de l’exonération fiscale pour certaines entreprises ce n’est pas le sens de mon propos. Parce que dans tous les pays du monde et au sein de toutes les administrations, et de tous les codes fiscaux, les exonérations sont présentes», a-t-il insisté.

Par rapport à l’invitation du Fonds monétaire internationale de mieux prendre en charge l’administration fiscale du Sénégal, et de la rationalisation de la dépense fiscale, M. Diop a rassuré que le gouvernement sénégalais va travailler «naturellement», à la rationalisation des mesures de faveurs fiscales pour les secteurs qui doivent en bénéficier continuent en bénéficier et que pour ceux qui ne doivent pas en bénéficier, arrivent à des mesures de corrections tout en maintenant les acquis, pour leur stabilité.

«Nos administrations fiscales en particulier devraient fonder leur procédures et pratiques sur les principes d’égalité à l’accès du service public. Ainsi, je vous invite à développer des cadres de dialogue avec les usagers des administrations fiscales afin d’établir des relations de confiance et d’assurer une meilleure prise en charge de leurs attentes qui constitue l’essence de votre mission», a-t-il dit.

Pour le représentant du ministre Amadou Ba, les Services rendus aux usagers doivent faire l’objet d’une attention continue à travers une démarche de performance orientée sur l’amélioration de l’offre de service. Mais, aussi, une meilleure conscientisation du citoyen peut l’amener à être plus réceptif aux respects du paiement de ses obligations fiscales. C’est là, d’après lui, tout le sens de cette assemblée générale du Fafoa.Mariama Diémè

BAISSE DES MARGES, CONCURRENCE DÉLOYALE… LES COMPLAINTES DES ACTEURS DE LA GRANDE DISTRIBUTION

http://www.actunet.sn Tous les supermarchés veulent passer pour les champions de la baisse des coûts, paradoxalement, ils se lamentent de la réduction comme peau de chagrin de leurs marges bénéficiaires passant de 25% à 20%.

« Nous voulons étendre notre groupe en ouvrant d’autres boutiques, mais nous ne pouvons parce que les marges bénéficiaires se réduisent comme peau de chagrin, alors que nous avons des charges fixes qui ne varient pas », se plaint sous le couvert de l’anonymat, un responsable de l’hyper marché exclusive, situé sur la Vdn.

Selon lui, il y a une concurrence déloyale entre marques, pour s’attirer la clientèle.

En écho, un autre responsable du supermarché Utile, établi aux Parcelles assainies dans la proche banlieue dakaroise ne passe pas par quatre chemins pour désigner le coupable de cette baisse vertigineuse des prix. « Pour s’attirer la clientèle Attac a baissé ses prix, au point qu’on se demande comment il fait pour s’en sortir, alors que nous avons les mêmes fournisseurs», accuse-t-il.

Une responsable d’achat d’une chaîne de supermarché renchérit qu’Attac « est entrain d’écraser la concurrence avec une baisse de 25 à 20% des marges ». Ajoutant que « c’est pourquoi, nous sommes obligés de réajuster sans cesse nos prix pour se mettre au niveau de la concurrence ».

Pour lutter contre cette concurrence malsaine, notre interlocutrice appelle de ses vœux à la régulation des prix. Plus facile à dire qu’à faire. Parce qu’au Sénégal c’est la libre administration des prix par le marché qui est la règle.

Interrogé sur ces accusations formulées contre Attac, un responsable de cet établissement balaie d’un revers de la main ces allégations. « Attac attaque les prix pour baisser le coût de la vie », rétorque-t-il avec un sens de la formule, jugeant trop élevé les marges pratiquées à l’époque par les concurrents.

D’après ce dernier, sa structure a révolutionné le marché de la grande distribution en démocratisant l’accès et en s’adaptant au marché traditionnel avec la vente en vrac des produits du terroir en vue de promouvoir le consommer local.

Qualité et hygiène

Les responsables des supermarchés que nous avons interrogés se veulent tous rassurants sur la qualité des produits vendus, leur conservation et leur recyclage.

« Si les gens viennent dans les grandes surfaces, c’est pour la qualité de nos produits fournis par de grandes marques internationales », assure un responsable à Utile supermarché.

S’agissant du recyclage des produits périmés, certains supermarchés comme Attac font appel au

service d’hygiène et au ministère du commerce. Concernant les produits dont la date de validité est proche, il est organisé un déstockage avec une baisse du prix pouvant aller jusqu’à 50%.

60% des travailleurs sont en C

Ils sont caissières garçons de courses, techniciens, commerciaux, agents de sécurité pour ne citer que ceux-là à faire fonctionner les supermarchés. D’après la responsable des achats d’un supermarché, la plupart d’entre eux sont en Contrat à durée indéterminée (Cdi) et font 8 heures de travail par jour. « Les conditions de travail sont acceptables et les travailleurs jouissent de tous leurs droits comme les congés, les cotisations à l’Ipres etc. », ajoute-t-elle.

Les autres c’est-à-dire les 40 % restants sont soient en Contrat à durée déterminée(Cdd) ou en stage de pré-embauche. En moyenne, un supermarché emploie entre 30 et 50 personnes toutes catégories confondues.Mamadou SARR

APPROVISIONNEMENT DU MARCHE – LES PRIX DE LA POMME DE TERRE ET DE L’OIGNON EN BAISSE, LES PRIX DE CERTAINS LÉGUMES PASSENT DU SIMPLE AU DOUBLE

http://www.actunet.sn Au moment des préparatifs de la fête de Tabaski, les prix des denrées de première nécessité étaient intouchables au niveau des marchés de Dakar. La situation est aujourd’hui plus difficile. Parce que, même si les prix de la pomme de terre et de l’oignon ont baissé, les prix de certains légumes sont passés du simple au double. Ce qui n’arrange guère les chefs de familles qui ne savent plus sur quel pied danser.

Le panier de la ménagère n’est très bien garni ces dernières semaines. En effet, les prix des denrées de première nécessité, comme les légumes, ont haussé au niveau des marchés. C’est le cas du marché Dior des Parcelles assainies. «C’est vrai qu’on vient de fêter la Tabaski et que les prix devraient au moins baisser, mais ce n’est pas le cas. En plus d’être rares sur le marché, les légumes sont intouchables. Les prix varient, selon les périodes, et en ce moment les prix de la majeure partie des légumes sont en hausse. Seuls le gombo et l’oseille verte ont un prix abordable», a renseigné Ndèye Mbaye, une vendeuse de légume trouvée à l’entrée du marché Dior.

«Le prix du chou a augmenté. Il était vendu à 400 francs Cfa, mais actuellement le kilogramme coûte entre 500 et 600 francs Cfa. Le prix de l’oignon vert a aussi haussé. En temps normal, son prix est fixé à 450 francs Cfa. Maintenant, il faut débourser 700 francs Cfa pour avoir un kilogramme d’oignon vert», a fait savoir la vendeuse.

Cependant, a-t-elle precise, «le prix du navet a baissé. Le kilogramme coûte actuellement 200 francs Cfa, alors qu’il variait entre 350 et 400 francs Cfa. Le prix de la carotte a également baissé. Pendant la période de la Tabaski, elle se vendait entre 1000 et 1500 francs Cfa le kilogramme. Mais, aujourd’hui, le kilo de carotte est entre 400 et 500 francs Cfa».

Rencontré sur place, Ibrahima Sylla, un autre vendeur de legumes, indique : «Il y avait des légumes à gogo dans le marché, mais les prix ne sont pas accessibles. Il y a aussi le fait que les prix ne sont pas généralement fixes. Par exemple, aujourd’hui, je peux acheter le kilogramme de gombo à 150 francs Cfa et le lendemain à 400 francs Cfa, c’est la réalité du marché».

Par ailleurs, il explique que «les prix de mes légumes dépendent de ceux des livreurs. Si les livreurs me fixent des prix trop chers, je suis obligé de marchander jusqu’à trouver un prix convenable pour les deux parties. La carotte importée est vendue entre 500 et 600 francs Cfa le kg. Pour le navet, son prix était entre 300, 250 francs voire 200 francs Cfa, contre 600 francs Cfa actuellement. Concernant le piment, le kg était vendu entre 4000 et 6000 francs Cfa, mais aujourd’hui son prix a connu une hausse vertigineuse puisqu’il est vendu à 1500 francs Cfa».

«La patate douce venant du Mali est toujours moins chère. Le kg est à 200 francs Cfa. Le kilogramme de l’oignon vert est passé de 450 francs Cfa à 700 francs Cfa. C’est la même chose pour le kilogramme de poivron. Il était à 650 francs, mais actuellement il faut débourser 1900 francs Cfa pour avoir un kilo», a expliqué le commerçant qui fait savoir que «le kg du citron a aussi baissé jusqu’à 400 francs Cfa. Auparavant, il était vendu entre 1500 et 2000 francs Cfa. Le prix du manioc a aussi connu une baisse. Il était monnayé à 400 francs Cfa, désormais, il est à 250 francs Cfa».

Les prix de l’oignon et de la pomme de terre en baisse

Si le prix de la majeure partie des légumes connaît une hausse au niveau des différents marchés, les prix de l’oignon et de la pomme de terre sont en baisse. Trouvé en pleine activité au marché Gueule Tapée des Parcelles assainies, ce jeune vendeur de denrées alimentaires, Chérif Sow, souligne : «Il y a le prix de certains produits qui a connu une baisse. Il s’agit de l’oignon et de la pomme de terre. Le kg de l’oignon est à 300 francs Cfa, contre 350 francs Cfa à la période de la Tabaski. Pour ce qui est de la pomme de terre, il y a deux façons : la pomme de terre hollandaise et celle marocaine. La pomme de terre hollandaise est à 400 francs Cfa, tandis qu’elle était à 450 francs Cfa. Celle du Maroc est fixée à 400 francs Cfa, au lieu de 450 ou 500 francs Cfa. S’agissant de l’ail, son prix est toujours onéreux. Le carton est vendu à 15 500 francs Cfa, alors qu’il était à 15 000 francs Cfa. Le kg est toujours le même, c’est–à-dire à 2000 francs Cfa. C’est un produit importé et c’est pour cela qu’il est excessif».

Aussi, dit-il, «pour le poivre, on a celui de Dubaï et celui du Brésil. Le kg du poivre de Dubaï est à 7500 francs Cfa, contre 5800 francs Cfa avant. Celui du Brésil est fixé à 6500 francs Cfa, contre 6800 francs Cfa auparavant».

Khadim Sarr, un autre vendeur, déclare : «Il y a du changement concernant le prix l’oignon et celui de la pomme de terre. Le sac de l’oignon est à 6300 francs Cfa, contre 8000 francs Cfa pendant la Tabaski. Pour la pomme de terre, son sac est désormais vendu à 8300 francs Cfa, tandis que son prix avant était entre 9000 et 9800 francs Cfa. Le carton de l’ail est fixé à 15 000 francs Cfa, au lieu de 16 500 francs Cfa. Le poivre garde toujours son prix, le kg est à 6500 francs Cfa».Aïssatou Mbène COULIBALY (Stagiaire)

700 FORAGES REALISES DE 2013 A 2017 – MACKY FAIT DIX FOIS MIEUX QUE SES PRÉDÉCESSEURS

http://www.actunet.sn Le Sénégal sous Macky Sall va réaliser près de 700 forages à l’horizon 2013-2017. La révélation a été faite par le Secrétaire d’Etat à l’Hydraulique Rurale, Diène Faye, au cours d’un point de presse, tenu hier dans son cabinet. Face aux journalistes, le ministre en charge de l’eau en milieu rural est revenu sur la vision du Chef de l’Etat dans le sous secteur de l’hydraulique rurale, faisant l’historique des forages avant et pendant le régime de Macky. Selon le ministre Diène Faye, le président Macky Sall « a fait dix fois mieux que ses prédécesseurs en seulement 5 ans ». Ainsi, M. Faye n’a pas manqué d’évoquer le programme des 300 forages, le volet hydraulique rurale du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) qui concerne 146 forages et le programme des réalisation des 251 forages avec EximBank China…

Le Secrétaire d’Etat à l’Hydraulique rurale a rendu compte, d’emblée, l’état d’avancement du programme des 300 forages du président Macky Sall. A ce point, Diène Faye souligne que « la situation des ouvrages réalisés dans ce programme est de 261 forage soit 87% de l’objectif des 300 forages et 185 châteaux d’eau soit 62% ». Les 261 forages sont, ainsi, répartis : Saint-Louis (30) Matam (30), Kaffrine (54), Louga (35), Tambacounda (46), Thiès (07), Fatick (11), Diourbel (06), Kaolack (08), Kolda (10), Sédhiou (15), Ziguinchor (09) et autre 185 châteaux d’eau ont été réalisés à Saint-Louis (24), Matam (26), Tambacounda (31), Kaffrine (34), Kaolack (10), Ziguinchor (10), Louga (17), Diourbel (03), Fatick (05), Kolda (15), Sédhiou (7) et Thiès (03).

Les forages du Pudc financés par le BCI

Le Secrétaire d’Etat à l’Hydraulique rurale est revenu sur le volet hydraulique rurale du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc). Selon le ministre Diène Faye, les forages du Pudc sont entièrement financés avec le Bci ». En effet, le ministre qui faisait face à la presse a expliqué le volet hydraulique rurale dans ce programme. « Dans la phase 1, nous avons réalisé 62 forages. Mais, le président à juger que ce nombre est insuffisant. C’est en ce moment qu’il a décidé d’augmenter encore 95 autres forages », a indiqué Diène Faye, estimant ces réalisations à un taux de 80%. Cependant, précise le ministre en charge du sous secteur de l’hydraulique rurale, « ces deux phases ont été entièrement financées avec le Budget consolidé d’investissement (Bci) ». « Ce qui montre l’engagement et la détermination du président Macky Sall à approvisionner le monde rural en eau potable », ajoute le ministre Diène Faye qui détient une expérience avérée dans le secteur. Toutefois, rappelle M. Faye, « le président de la République a lancé le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) en 2015 avec un volet important consacré à l’hydraulique rurale. Ce qu’on fait dans la phase 1 et 2, c’est un record en matière de réalisation de forages ».

Réalisation de 251 forages pour 14 mois

Dans son face-à-face avec les journalistes, Diène Faye a longuement évoqué le programme des 251 forages dont le lancement est prévu d’ici la fin de l’année. « C’est le président Macky Sall qui est allé négocier avec Eximbank China ce programme. C’est en fait la construction de 181 forages multi-villages et 70 renouvellements sur une période de 14 mois. Au total, ça fait 251 forages », souligne le Secrétaire d’Etat à l’Hydraulique rurale, Diène Faye. « Ce programme nous allons le démarrer avant la fin de l’année. Ces travaux vont coûter 50 milliards de francs Cfa, un financement acquis grâce aux négociations entre le président Macky avec EximBank China », a-t-il tenu à préciser. Ces 251 forages font « la continuité du programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) et de celui des 300 forages ». « A ce rythme, nous allons apporter une réponse immédiate aux pressants besoins en eau potable des populations du monde rural ».

Toutefois, parallèlement à ces importants programmes, une politique de gestion durable des ouvrages, à travers l’Office des forages ruraux (Ofor) et d’ambitieux programmes de gestion intégrée des ressources en eau (Gire) sont en train d’être déroulés par le gouvernement. C’est qui va permettre, à court terme, de répondre à la directive 6 des Objectif de développement durable (Odd) relative à l’accès universelle à une eau de qualité et à l’assainissement.Pape NIANG

AFFAIRE OPPOSANT LE DG DU PORT A D’EX-CADRES : Les comptes du port bloqués, Cheikh Kanté devant la chambre d’appel vendredi

http://jotay.net Cheikh Kanté devra batailler ferme vendredi prochain, pour sauver les comptes actuellement bloqués du Port. En effet, Les conseils de Diamane Diakham, Moussa Sy, Mamadou Thioub et Jean Baptiste Diop, par une saisie attribution, ont fait bloquer les comptes du Port, après l’arrêt de la Cour d’appel condamnant le directeur général du Port à leur payer près de 300 millions de francs, pour licenciement abusif.

Ex-cadres du Port, Diamane Diakham et Cie avaient saisi le Tribunal du Travail, poursuivant Cheikh Kanté pour licenciement abusif, et réclamaient 2 milliards de francs. Mais devant le juge d’instance du Tribunal du Travail, Cheikh était sorti victorieux du bras de fer. Mais c’était sans compter avec la détermination de ces ex-cadres qui ont interjeté appel. La juridiction de recours a infirmé la décision du premier juge avant de condamner Cheikh Kanté à payer près de 300 millions de francs à Diamane Diakham et Cie. Les comptes du Port étant saisis, le Directeur général du Port a fait une opposition sur la saisie attribution. Mais, en même temps, il a fait un pourvoi sur l’arrêt de la Cour d’appel. C’est dire que le combat n’est pas encore fini.Alassane DRAME

DÉBAT ÉCONOMIQUE : Mamadou Lamine Diallo s'intéresse à l'Université Amadou Moctar Mbow de Diamniadio

http://www.dakaractu.com Lors de sa sortie du mardi 20 septembre 2016, le Premier Ministre affirmait qu’il n’y a pas eu de paiement cash entre Kosmos Energy et Timis Corporation et qu’il n’y a pas eu de plus-value dans l’échange d’actifs. Le débat vient de commencer, selon le mouvement Tekki. Pour qui, il est bon de rappeler que l’Assemblée nationale sous cette législature a voté une loi sur la transparence des finances publiques.
«L’Administrateur indépendant (le cabinet d’expertise comptable) du CNITIE du Sénégal doit se saisir impérativement de la question avant la sortie du rapport ITIE mi-octobre 2016, sous risque d’incomplétude de son travail. Pour cela, le Premier Ministre doit faire publier la liste des actionnaires et les états financiers de Petrotim Limited et Timis Corporation, ceux de Kosmos Energy sont accessibles. C’est ce qu’attend le peuple », indiquent Mamadou Lamine Diallo et Cie avant d’en venir à la question économique de ce mardi.
« Monsieur le Président Macky Sall, où en sommes-nous avec la construction de l’université Amadou Makhtar Mbow de Diamnadio que l’Etat devait construire avec la formule PPP / gré à gré. Cette formule est loin d’être une panacée, en témoigne l’affaire Bictogo des visas à l’entrée au Sénégal », s’est interrogé le député Mamadou Lamine Diallo.

Le Dg de l'APIX vire la DGA Aïda Djigo Wone, fille de l'ex Pm Mame Madior Boye

http://www.dakarposte.com Que s'est-il passé pour que le DG de l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (Apix) Mountaga Sy se sépare de la Directrice Adjointe de ladite boite? Nos langues au chat. Du moins pour le moment! Car, dakarposte.com, qui a ses radars un peu partout, va encore "creuser" pour en savoir davantage.

En tous les cas, Aida Djigo Wone ne tient plus les manettes de directrice générale de l'Apix). Soit dit en passant, elle est la fille de l'ex Premier Ministre sous Wade (Mame Madior Boye).

Son poste est désormais occupé par le nommé Dominique Ndong qui tenait jusqu'ici la fonction de Coordonnateur des Grands Travaux de l’APIX. D'où la conviction de certaines sources de dakarposte.com qui croient savoir qu' "il s'agit d'une promotion interne"Quoi qu'il en soit, nous y reviendrons amplement!

FINANCEMENTS EN AFRIQUE DE L’OUEST :La Boad accorde de nouveaux prêts de 90 milliards Fcf

http://www.assavoir.sn Le Conseil d’administration de la Banque ouest africaine de développement vient d’approuver pour la zone ouest-africaine plusieurs projets à hauteur de 90 milliards Fcfa. Il s’agit de 9 nouveaux prêts à moyen et long termes, d’un montant total de 85 milliards Fcfa et une nouvelle opération de court terme de 5 milliards. Il est prévu une subvention de l’Initiative internationale pour l’évaluation d’impact en vue de la réalisation des évaluations d’impact de deux projets d’aménagements hydro-agricoles, à Mbahiakro et Matam phase 2 extension (Sénégal), pour un montant de 261 239 139 Fcfa

Lors de la 102ème session ordinaire de son Conseil d’administration, la Banque ouest africaine de développement (Boad) a approuvé pour les pays de l’Uemoa un financement de 90 milliards Fcfa. Le Conseil d’administration de la Boad a approuvé ainsi 9 nouveaux prêts à moyen et long termes, d’un montant total de 85 milliards Fcfa ; une nouvelle opération de court terme de 5 milliards Fcfa. Ce financement porte à 3971,4 milliards Fcfa le montant global des financements moyen et long termes de la Boad, correspondant à 990 opérations

4212,8 milliards Fcfa, financement global de la Boad

Le Conseil d’administration de cette institution financière a approuvé une subvention de l’Initiative Internationale pour l’Evaluation d’Impact à la Boad en vue de la réalisation des évaluations d’impact de deux projets d’aménagement hydro agricole, à M’Bahiakro (Côte d’Ivoire), et Matam phase 2 extension (Sénégal), pour un montant 261 239 139 F Cfa. Au total, les financements cumulés de la Boad s’élèvent à 4212,8 milliards de Fcfa pour 1020 opérations.

Par ailleurs, les prêts approuvés portent sur le financement partiel de plusieurs projets dontl’aménagement et le bitumage de la route Buba-Catiò en Guinée Bissau pour un prêt de 13 milliards Fcfa; l’aménagement en 2x2 voies de la traversée de la ville de Sikasso (Mali) pour 20 milliards. Les financements prévoient aussi l’interconnexion électrique Guinée-Mali par la construction de la ligne 225 KV Sanankoroba avec un montant du prêt de 18 milliards de Fcfa.

En outre, le président de la Boad, Christian Adovelande et compagnie ont approuvé la mise en place d’une septième ligne de crédit de l’Agence française de développement (Afd) à la Boad d’un montant 65,59 milliards de Fcfa. Ces ressources sont destinées à consolider l’activité concessionnelle de la Boad. La même structure a approuvé aussila mise en place d’une opération de placement de trésorerie d’un montant de 50 millions d’euros, soit 32,8 milliards Fcfa, de la Société islamique pour le développement du secteur privé (Sid) auprès de la Boad.Oumar KANDE

CAP-SKIRRING : 2500 TOURISTES DE PLUS QU’EN 2015

Kafountine (Bignona), 28 sept (APS) – Le secteur touristique a connu un ‘’léger mieux’’ cette saison dans la zone de Kafountine, ainsi qu’ à Cap-Skirring, qui a accueilli 8364 touristes internationaux contre 5752 touristes pour la saison écoulée, soit une hausse de 2500 touristes, a révélé Téhé Faye, chef du service régional du tourisme dans la zone Sud.

’’Si nous comparons cette saison par rapport à l’année écoulée, nous pouvons dire qu’il y a un léger mieux. L’année dernière, nous avions décompté 5752 touristes à l’aéroport de Cap-Skring, qui reste la référence, et cette année nous avons comptabilisé 8364 touristes, soit 2500 touristes de plus’’, a expliqué M. Faye.

Il s’exprimait au cours d’une cérémonie officielle de célébration de la Journée mondiale du tourisme présidée par le gouverneur Al Hassan Sall à Kafountine, dans le département de Bignona. Cette rencontre a réuni plusieurs maires de commune, des préfets et sous-préfets, des chefs de services régionaux et départementaux et plusieurs acteurs touristiques.

"Promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous" est le thème de cette journée mondiale.

La rencontre de Kafountine a permis aux acteurs locaux et aux autorités administratives et locales d’échanger sur les potentialités touristiques de la zone de Kafountine-Abéné.

Selon le responsable du tourisme dans la zone sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou), cette ’’progression ne veut pas dire que nous avons atteint notre vitesse de croisière, parce qu’en Casamance on décomptait beaucoup plus que cela dans les temps’’.

Il a admis que le secteur touristique local n’était plus plombé par le conflit armé qui sévissait dans le sud, les problèmes du visa biométrique ou encore la maladie à virus Ebola, autant de freins qui selon lui ‘’sont derrière nous’’.

Les acteurs touristiques ont remis un mémorandum aux autorités dans lequel ils demandent l’aménagement des sites touristiques, l’accès aux établissements par la construction de pistes de production, la réouverture des réceptifs en difficulté et la mise en valeur des 120 kilomètres de façade maritime de Kafountine.

Ils ont également exigé l’effectivité de la loi sur l’exonération des taxes touristiques, la mise à disposition du Fonds touristique, la réhabilitation de l’aérodrome d’Abéné, l’élargissement des aéroports de Ziguinchor et de Cap-Skring, entre autres doléances.MTN/OID/ASG

Des techniciens coréens attendus en octobre pour la réparation des navires Aguène et Diambogne

Le vice-ministre coréen des Affaires étrangères, Sung-Gnam Lim, a annoncé, mercredi à Dakar, l’arrivée au début du mois d’octobre prochain de techniciens envoyés par son pays pour procéder à la réparation des navires Aguène et Diambogne.

En visite de travail au Sénégal du 27 au 29 septembre, Sung-Gnam Lim a fait cette annonce lors d’une séance de travail avec l’ambassadeur secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mame Baba Cissé.
Les navires, actuellement en panne, ont été construits par la Corée dans le cadre de la mise en œuvre du projet de construction d’infrastructures et d’équipements maritimes (MIEP 1), pour un montant de 48 millions de dollars, rapporte un communiqué du ministère sénégalais des Affaires étrangères.

Il souligne que ces deux bateaux reliant Dakar à Ziguinchor ont contribué à améliorer la qualité de l’offre de transport maritime et à assurer le désenclavement des régions naturelles de Casamance et du Sine-Saloum.
L’Accord-cadre de la seconde phase de ce projet (MIEP II), d’un montant de 60 millions de dollars, a été signé le 25 mars 2016, renseigne le texte. « A ce niveau, il convient de souligner, pour le déplorer, que les deux navires sont immobilisés depuis un mois en raison de pannes simultanées », a-t-il ajouté.(APS)

LES DÉBARQUEMENTS DE LA FILIÈRE ARTISANALE ESTIMÉS À 372.548 TONNES EN 2015 (RAPPORT)

Dakar, 28 sept (APS) - Le total des débarquements de la pêche artisanale s’élève à 372 548 tonnes en 2015, pour une valeur commerciale estimée à 119, 69 milliards de francs CFA, apprend-on d’un rapport officiel.

Ces statistiques rendent compte d’une "baisse de 3%" du volume des débarquements de 2015, en comparaison de 2014, avec en revanche "une hausse de 28%" sur les valeurs commerciales, précise le rapport provisoire de la Revue conjointe du secteur agricole (RCSA).

Le volume des produits transformés artisanalement a pour sa part atteint 37.142 tonnes en 2015, "plus de la moitié de cette production", soit environ 66%, étant exportée principalement vers les pays de la sous-région ouest-africaine, indique ce document.

S’agissant de la pêche industrielle, le rapport fait état de 49.565 tonnes débarquées au cours de la même année, dont 39.344 par des navires sénégalais, 7.703 tonnes pars des navires européens et 2 518 tonnes par des capverdiens.

Il fait ainsi état baisse de 5% des quantités débarquées par rapport à 2014, ajoutant que la valeur commerciale des débarquements de la pêche industrielle est estimée à 41,3 milliards de FCFA soit une baisse de 12, 5% comparée à 2013.

Concernant la production avicole, elle est passée de 1095,3 tonnes en 2014 à 1215, 5 en 2015, soit une hausse de 11%. Une production dominée par les poissons de consommation (tilapias et poissons-chats) et les huîtres qui représentent respectivement 65% et 33% du total, selon le rapport.

Abordant la question de la commercialisation des produits de la pêche, il fait savoir que 189.149 tonnes ont été commercialisées sur le marché national en 2015, quantités provenant essentiellement des débarquements de la pêche artisanale.

Les quantités commercialisées à l’intérieur du pays (189 149 tonnes) ont enregistré une hausse de 7% par rapport à 2014, les marchés centraux de Dakar et Kaolack jouant "un rôle important" dans la collecte et la distribution du poisson, poursuit la même source.

Elle évalue les exportations à 188.462 tonnes, pour une valeur commerciale estimée à 194,61 milliards de FCFA, en même temps qu’il est noté une progression en termes de quantité (28, 89%) et de valeur commerciale (9,40%).SK/BK

Exploitation Or de Sabodala : «Abdoul Mbaye est actionnaire», accuse Mame Mbaye Niang

http://www.dakarposte.com L’heure est aux déballages et les accusations fusent de partout. Or, pétrole, gaz, les tenants du pouvoir actuel, pour leur défense, accusent leurs prédécesseurs de l’ancien régime ou encore leurs désormais ex-collaborateurs comme Abdoul Mbaye, premier Premier ministre de l’ère Macky Sall, qui serait actionnaire dans une société minière qui exploite l’or sénégalais, selon Mame Mbaye Niang.
Il faut dire que malgré la publication du décret datant du 19 juin 2012 et mettant en cause le président Macky Sall et son frère Aliou Sall dans l’affaire Pétro-tim, le ministre de la Jeunesse, Mame Mbaye Niang nie en bloc et accuse le précédent régime Wade. Des accusations qui visent également l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, actionnaire dans une société d’exploitation de l’or sénégalais, selon le ministre de la Jeunesse toujours.
«Nous ne sommes pas concernés. Nous n’avons que ce qui a été transmis par Abdoulaye Wade dans l’ordre normal des choses, après la passation de service. Les autres discussions en coulisses, nous ne sommes pas informés et donc nous ne pouvons en être comptables. Mais la première personne à parler de Petro-Tim, c’est Abdoulaye Wade. Cela a étonné beaucoup de gens que ce soit lui qui en ait parlé. Et je rappelle que l’entre-deux tours, Aliou Sall était au Sénégal pour rejoindre un poste d’affectation que Karim Wade lui avait préparé en Turquie», défend Mame Mbaye Niang, dans un entretien au quotidien EnQuête.
Du pétrole, le ministre, sans transition, passe à l’exploitation de l’or et indexe son ex-collègue, Abdou Mbaye, alors chef du gouvernement. L'ex-banquier serait, à l’en croire, actionnaire dans la société qui exploite l’or dans le Sud-est du pays. «Personnellement, j’ai pris en main un dossier de sécurité nationale avec 53 personnes, dont des services de sécurité qui étaient présents. On a fait un exposé pour demander la fermeture de deux pistes au Sénégal, celles de Sabodola et d’Abéné. On n’a jamais eu un retour parce que tout simplement Abdoul Mbaye a des actions dans la société minière qui exploite l’or. Ce qu’on demandait, c’est de fermer la piste de Sabodola et de la ramener vers Kédougou pour que l’armée, l’aviation civile, la douane, les services des impôts et des domaines puissent avoir une visibilité sur l’or qui sortait du territoire national», confie l’expert en sécurité aérienne, dans les colonnes du journal.
«Ce que je dis là, j’ai des collègues qui peuvent l’attester, poursuit-il. Il y avait les ministres dont ceux de l’Intérieur, du Budget, les services de sécurité, dont l’Armée. Abdoul Mbaye a soustrait ces recommandations-là du rapport et c’est après qu’on a compris qu’il a des intérêts à Sabodola et dans l’extraction de l’or. Donc Abdoul Mbaye parle d’actionnaire du pétrole, alors que lui est un actionnaire qui est en train de dépouiller le peuple sénégalais de son or. Abdoul Mbaye n’a pas de leçon de morale à nous donner», martèle-t-il. Auteur: seneweb

«Ubbi tey, jang tey»: parents d’élèves, chefs de quartiers et Directeurs d’écoles sollicités

http://www.pressafrik.com L’Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye lance un appel aux parents d’élèves des écoles préscolaires et élémentaires ainsi que des collèges du public, aux chefs de quartier, de village, aux membres du Comité de Gestion d’Ecole (CGE) et aux directeurs d’écoles, imams et hommes d’église à faire du concept «ubbi tey, jang tey» une réalité.

Dans cet ordre d’idées, ils sont priés d’ «amener les enfants à l’école le 05 octobre 2016 » et «sensibiliser les collégiens et la communauté lors des prêches». Dié BA

Rentrée des classes - Le marché des fournitures: les parents assommés par la succession de fêtes

http://www.pressafrik.com Après les vacances, les potaches regagnent les classes. Ce sera ce 5 octobre, le jour de la rentrée. Après le ramadan, la korité, la Tabaski et la Tamkharite qui s’annonce, les parents n’en peuvent plus des dépenses. Ce que fait que présentement du côté des vendeurs de fournitures, ce n’est pas encore le rush de clients. Ces derniers ne désespèrent toutefois pas dans la mesure où au Sénégal, c’est la dernière minute qui prévaut.

Il est 17 heures au Rond - point 6. La trentaine, Abdoulaye Cissé est détaillant et pour le moment, il se tourne plutôt les pouces. «On attend les clients mais pour l’instant, ils viennent petit à petit. En général, certains attendent jusqu' au dernier moment pour venir», campe-t-il. Et d’espérer que ce sera «pour bientôt».

«Peut-être qu'aussi, c’est parce que le mois est creux», s’inquiète Abdoulaye Cissé.
Répondant au nom d’Oumar, cet autre détaillant va plus loin et alerte les parents d’élèves qui n’ont pas encore acheté les fournitures. «S’ils attendent que la demande soit supérieure à l’offre, il y aura rupture et les marchandises seront plus chères», prévient ce dernier.

En ce moment, le paquet de cinq (5) cahiers de 200 pages s’échange à 2.000 F CFA, le même prix que celui de dix (10) cahiers de 100 pages.
Pour le paquet de vingt (2) cahiers de 50 pages, le prix est à 3. 000 F CFA; 2.500 F CFA pour le paquet de vingt-cinq (25) cahiers de 32 pages. Pour les livres, le prix est compris entre 2.000 et 7. 000 F CFA.

Mais, avertit Oumar, «ce sera plus cher après» et «ce ne sera pas de la faute des vendeurs».

Du côté des parents d’élèves, ce sont les plaintes qui fusent de partout. Après le mois de ramadan, la Korité, la Tabaski, l’ouverture des classes et la Tamkharite qui s’annonce, l’addition est déjà très salée. Pour certains, mêmes les riches risquent de ne pas s’en sortir.

La cinquantaine, Rokhaya logeant à la Cité Douane à Golf Sud, a dû économiser. «Les temps sont durs et les événements se suivent. J’ai dû économiser durant toute une année pour pouvoir joindre les deux bouts et j’avoue que ce n’était pas facile», confie-t-elle.

A la retraite, ce parent d’élève (62 ans) qui a requis l’anonymat, a fait un emprunt. «L’étude de mes enfants est prioritaire. J’ai été obligé de faire des sacrifices c’est à dire emprunter pour combler le manque», soutient le père de famille.

Selon lui, «ce qui rend la rentrée plus dure, ce sont les fêtes à n’en plus finir mais aussi la cherté des fournitures». Ce constat fait, il invite les vendeurs à diminuer les prix tout en sachant que les moyens ne suivent plus. Dieynaba Faye (stagiaire)

Grève du 2S AU : Le Sutsas se démarqueLe http://www.pressafrik.com Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) se démarque de la grève initiée par le 2S AU. Selon Mballo Dia Thiam, secrétaire général de ce syndicat, il n’est pas question de remettre en cause les acquis obtenus avec le gouvernement.

«L’instance suprême du Sutsas à savoir le Comité exécutif national nous avait demandé de surseoir à toutes ces unités d’actions jusqu’après les élections de représentativité des syndicats du secteur de la Santé», a déclaré Mballo Dia Thiam.

Le secrétaire général du Sutsas qui s’exprimait sur les ondes de la Sud fm d’informer que la deuxième raison de leur refus de participer à ce mouvement d’humeur est que leur syndicat : «ne saurait entrer en lutte pour la simple raison que si la plateforme des autres n’a pas connue d’avancées, celles du Sutsas par contre a connu beaucoup d’avancées, surtout après la lutte qu’on avait mené avec 4 plans d’action, au point d’en surseoir au dernier avec l’intervention du Parlement».

M. Thiam de conclure : «la dernière raison, c’est que le Sutsas ne pourrait pas appuyer une lutte qui remet en cause certains de ses accords qu’il avait avec le gouvernement».Ousmane Demba Kane

PREVALENCE DU VIH A DAKAR – LA CAPITALE ENREGISTRE UN TAUX DE 0,4%

http://www.actunet.sn Un atelier de partage s’est tenu, hier, à Dakar sur le rapport 2016 d’analyses et de cartographies régionales 2016 de la vulnérabilité du Vih Sida. Ledit document partagé avec les différents acteurs a révélé que Dakar a un taux de prévalence de 0,4%.

Des informations livrées lors d’un atelier de partage sur le Vih Sida, à Dakar, notamment le rapport 2016 d’analyses et cartographies régionales, il ressort que “la région de Dakar a un taux de prévalence au Vih Sida de 0,4%. Elle est directement concernée par les taux de prévalence chez les professionnelles du sexe (Ps) (18,5%), des Men having sexwith men (Msm) (21,8%), des Consommateurs de drogues injectables (Cdi) (10%), les détenus (1,5%), des camionneurs (0,6%), des pêcheurs (0,8%), des jeunes de 15 à 24 ans (0,3%) (Source Eds V)”.

Ces taux se traduisent par le nombre important de Msm (523 en 2014) et de Ps (6155 en 2015) suivis dans les différents sites de Pec de la région (Source données Cnls 2015)”, a indiqué le rapport qui nous a été transmis.

La même source explique cette situation “du fait qu’elle soit la capitale du Sénégal, abritant les principaux sites de référence et de prise en charge du Vih. La région de Dakar compte le plus grand nombre de patients Vih au Sénégal. Les données de 2015 du Cnls (Ndlr : Comité national de lutte contre le Sida) reflètent une évolution décroissante de la file globale des patients Vih+ de 2013 à 2015 chez les personnes âgées de 15 ans et plus et croissante chez les enfants de moins de 15 ans”, a indiqué le document.

«La région de Dakar compte le plus grand nombre de patients Vih au Sénégal»

Concernant la file active globale des patients Vih+ mis sous Anti rétro viraux (Arv), le document souligne que “la tendance reste croissante de 2013 à 2015 grâce aux efforts déployés par les structures de prise en charge selon les normes internationales”.

Cependant, les Analyses et cartographie régionale de la vulnérabilité du Vih (Acrv) ont révélé plusieurs facteurs de vulnérabilité dans la région de Dakar. Il s’agit de “la pauvreté, la prolifération des points chauds, la prostitution clandestine et officielle, l’ignorance, les rapports sexuels non protégés, l’homosexualité, la mobilité et migration, la consommation de l’alcool…”.

La pauvreté et la prostitution, facteurs clés

“Une analyse plus détaillée de ces facteurs est faite dans les profils de vulnérabilité des quatre départements. La région de Dakar regorge plusieurs pôles de vulnérabilité concentrés au niveau des grands pôles urbains. Ils sont de typologie diverse, pôles de promiscuité, pôles économiques, les zones de transit, les sites de loisir…”, a noté le document.

Le texte révèle aussi qu’il y a plusieurs facteurs qui rendent vulnérables les populations. Parmi ces facteurs, certains ont été cités plusieurs fois par les informateurs clés. “La pauvreté et la prostitution sont les facteurs qui ont été les plus cités par les informateurs clés. Des pôles de vulnérabilité, la promiscuité, le manque d’information, la sexualité précoce, les rapports sexuels non protégés, le multi partenariat, l’utilisation d’objet tranchant, la consommation de drogue et de l’alcool, la mobilité de la population, le chantage sexuel, l’homosexualité, les viols et agressions. Ces facteurs sont suivis à des degrés moindres par la démission des parents, le chômage et la tuberculose (considérés comme une porte d’entrée du Vih)”, a relevé le rapport.

«Les pratiques socioculturelles aussi sont des facteurs de vulnérabilité»

“Les pratiques socioculturelles aussi sont des facteurs de vulnérabilité qui rendent vulnérable certaines couches de la population. Ces pratiques sont nombreuses, mais les plus citées sont le lévirat, le sororat, le tatouage et l’excision”, informe le rapport.

Revenant sur l’intérêt d’une telle enquête, Ndèye Maguette Ndiaye Ndom, médecin chef de la région de Dakar dire que : “C’est un document sur lequel on peut s’appuyer pour mieux cibler nos interventions au niveau des personnes vulnérables. Le rapport a montré qu’on peut avoir des zones beaucoup plus vulnérables que d’autres. Cela nous permettra d’agir de manière efficace”.Suzanne SY

Importation frauduleuse et distribution illégale de médicaments : Les pratiques malsaines du Group Innov

http://www.dakaractu.com C’est un scandale comme on en a rarement vu dans le secteur du médicament. Un trafic qui pourtant a débuté depuis 2012 sans pour autant que la structure épinglée ne soit pour le moment inquiétée.
En effet, si jamais les faits reprochés au groupe « Innov » dirigé par le Dr Ndèye Katy Fall s'avèrent exacts, cette dernière risque gros.
De quoi s’agit-il ? Des délits d’importation frauduleuse, de contrebande et de distribution illégale de médicaments, tout y passe.
Le Dr Katy Fall après avoir créé en 2012 une société dénommée Akgroup, l’a substitué contre une autre du nom d’Innov chargée de la promotion de médicaments. Mais derrière ce business se cacherait un subterfuge.
« Prétextant recevoir et distribuer des échantillons, le Dr Fall utilise cette ruse pour s’adonner à la vente parallèle de médicaments aux structures publiques et pharmacies » nous dit-on. En effet, comme en atteste des factures « Piex », les commandes sont effectuées sous le couvert « échantillons sans valeur commerciale », alors que l’importance des commandes indique le contraire.
Le pire est à venir puisque en partenariat avec une société indienne dirigé par un certain Abijit R.B., la dame réussissait si l’on se fie aux documents qui nous ont été envoyés à écouler « des médicaments au label douteux, tout en échappant au contrôle de la douane ».
Selon notre source toujours, ce trafic effectué par le biais d’une simple promotion de ces produits, permet de livrer, par son propre visa contrefait des quantités importantes de médicaments, en contrepartie de sommes faramineuses. Pour contourner les voies légales à l’importation de médicaments, le Dr Fall s’est même permis de « confectionner de faux arrêtés ministériels ». Ces faux documents ayant permis de faire passer les faux médicaments et de les écouler sur le marché officiel sénégalais.
Les transferts d’argent eux sont effectués par des voies de contournement comme nous le révèle des documents bien au nom de la structure, avec la complicité de tiers.
D’ailleurs sur un mail écrit dans un anglais approximatif et envoyé à son partenaire indien, on peut lire que la dame demande à son partenaire de ne plus effectuer des virements sur le compte préposé à cet effet. Cela explique-t-elle dans son mail, parce que la personne qui se chargeait de son compte bancaire lui aurait fait savoir que le Gouvernement s’intéressait à ses activités et les grosses sommes d’argent qu’elle recevait.
Une plainte a été introduite toujours selon notre source, par des ex-employés de la dame au niveau de l’office national de lutte contre la corruption (OFNAC), mais aussi une lettre de dénonciation adressée à la cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF). Le ministre de la Santé Eva Marie Coll Seck mise au courant de cette situation devrait, en même temps que la douane sénégalaise, porter plainte contre la société Innov et sa propriétaire Katy Fall, qui risque de sombrer dans de « faux médicaments ».

Projet de loi criminalisant l’homosexualité: le député Amadou Mberry Sylla menacé de mort

http://www.pressafrik.com Suite à un projet de loi criminalisant l’homosexualité au Sénégal déposé à l’Assemblée Nationale, le député craint pour sa vie. «Depuis que j’ai déposé sur la table du président de l’Assemblée nationale, un projet de loi portant criminalisation de l’homosexualité au Sénégal, je ne cesse de recevoir des menaces de mort», révèle Amadou Mberry Sylla dans «l’Observateur».

Le représentant du peuple indique que «quelques jours après qu’il a rendu publique son intention de porter ce projet de loi, une autorité très connue dans le pays, lui a ouvertement dit de reculer dans cette démarche».

«Elle m’a même sommé de laisser tranquille les homosexuels. Quand je lui ai fait comprendre que je poursuivrai ce combat, j’ai commencé à recevoir des appels, les uns plus incendiaires que les autres», dénonce le député.

Et d’ajouter: «Récemment, j’ai reçu un message dans lequel, l’auteur me disait: «Si ce projet de loi est voté, tu le regretteras».

«De toute façon, rien ne me fera changer de démarche. Je n’ai peur de rien. J’ai fait don de ma vie au peuple sénégalais», réplique Amadou Mberry Sylla qui annonce une plainte contre X. «Je suis un responsable, je ne veux pas faire certaines erreurs, j’attends de rassembler le maximum de preuves pour saisir la justice», soutient-il. Dié BA

Respect du calendrier électoral et lancement de la carte biométrique : « Le maximum de moyens mis pour que rien ne change » (DG de la DAF)

Ibrahima Diallo, Directeur de l'Automatisation du Fichier (DAF), a assuré en conférence de presse cet après –midi, que tous les moyens pour l’instruction de la nouvelle carte biométrique CEDEAO seront mis afin de respecter le calendrier électoral.
« Nous ferons tout pour que rien ne change au niveau du calendrier électoral. Nous allons mettre le maximum de moyens. On va installer près de 200 commissions, dans toutes les préfectures il y a 123 commissions, et dans toutes les sous-préfectures 45. En plus nous aurons 300 commissions mobiles qui vont sillonner le pays, et nous allons utiliser des moyens logistiques pour qu'au bout de 4 mois, on puisse reconstituer le fichier électoral », dira t-il
Dans l’espace CEDEAO nous sommes l’un des premiers pays à commencer la carte d’identité biométrique, fera savoir le commissaire divisionnaire. Au niveau sécuritaire 17 spécifications sont intégrées pour que cela soit une carte infalsifiable, a fini par dire le commissaire Diallo...

ARRÊT DE PRODUCTION DES… …CARTES NATIONALES D’IDENTITÉ

http://www.actunet.sn Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a décidé d’arrêter momentanément la production des cartes nationales d’identité. Cela, du fait de la mise en place de la nouvelle carte biométrique Cedeao. «Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique informe les citoyens que la production de la carte nationale d’identité est momentanément suspendue du fait des travaux d’installation des nouveaux équipements prévus pour la mise en place de la nouvelle carte biométrique Cedeao ainsi que la refonte partielle des listes électorales», renseignent les services d’Abdoulaye Daouda Diallo (Add) dans un communiqué publié, hier.

«Toutefois, informe le document, il a été produit avant l’arrêt des anciennes machines 120 000 cartes qui étaient en instance et qui ont été envoyées dans les différents centres d’instruction que sont les commissariats de police, les préfectures et sous-préfectures à la disposition des demandeurs». Le communiqué souligne: «De plus les anciennes cartes nationales d’identité en cours de validité demeurent utilisables en même temps que celles dont l’exigibilité avait été protégée par décret. Enfin les citoyens non détenteurs de carte nationale d’identité qui souhaitent se faire établir un passeport peuvent se faire établir un passeport, peuvent se faire immatriculer par la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) et déposer leur demande à la Direction de la police des étrangers et titres de voyage (Dpetv) en attendant la disponibilité des nouvelles cartes».

Le Préfet interdit le rassemblement de Y en a marre, Amnesty International Sénégal, la LSDH, la RADDHO à la Place de l’Obélisque, ce jeudi, pour soutenir les détenus de Reubeuss

http://www.leral.net Une conférence de presse sera organisée en lieu et place de la manifestation qui était prévue ce jeudi à la Place de l’Obélisque finalement interdite par les autorités étatiques. Ce point de presse sera une occasion pour la société civile, avec aux premières loges, Amnesty International Sénégal, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), la Société Internationale des Droits de l’Homme (SIDH/Sénégal), Article 19/Afrique de l’Ouest, le Mouvement Y en a marre, les associations de réinsertion des détenus « Espoir d’un Soleil Levant » et ASRED, de se «prononcer sur la situation des prisons au Sénégal et le respect des droits humains des détenus».

La Société Internationale des Droits de l’Homme (SIDH/Sénégal), Article 19/Afrique de l’Ouest, le Mouvement Y en a marre, les associations de réinsertion des détenus «Espoir d’un Soleil Levant» et ASRED voulaient organiser ce jeudi, à la Place de la Nation (ex Place de l’Obélisque) à Dakar, de 15 heures à 18 heures, «un grand rassemblement de soutien aux détenus pour le respect de leurs droits humains».

«Les détenus sont des sénégalais à part entière. Ils ont des droits humains que l’Etat du Sénégal est tenu de respecter. La vétusté des prisons, leur surpeuplement digne de camps de concentration, les longues détentions préventives en violation flagrante des lois en vigueur, l’insuffisance de la ration alimentaire et de la prise en charge médicale, en autres, constituent des atteintes graves aux droits des détenus », avait dénoncé ce collectif de la société civile sénégalaise et internationale. C’était sans compter sur le niet catégorique du Préfet. Massène DIOP Leral.net

Mamadou Lamine Diallo : « le PM doit faire publier la liste des actionnaires et les états financiers de Petrotim limited et Timis Corporation »

Ferloo.com – La « Questekki 9 » de l’honorable député Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki du mardi 27 septembre 2016 est tombée. A l’en croire : « Lors de sa sortie du mardi 20 septembre 2016, le Premier Ministre affirme qu’il n’y a pas eu de paiement cash entre Kosmos Energy et Timis Corporation et qu’il n’y a pas eu de plus-value dans l’échange d’actifs. Le débat vient de commencer. Il est bon de rappeler que l’Assemblée nationale sous cette législature a voté une loi sur la transparence des finances publiques ».

Et de poursuivre : « L’Administrateur indépendant (le cabinet d’expertise comptable) du CNITIE du Sénégal doit se saisir impérativement de la question avant la sortie du rapport ITIE mi-octobre 2016, sous risque d’incomplétude de son travail ».

« Pour cela, informe-t-il, le Premier Ministre doit faire publier la liste des actionnaires et les états financiers de Petrotim limited et Timis Corporation, ceux de Kosmos Energy sont accessibles. C’est ce qu’attend le peuple ».

« Monsieur le Président Macky Sall, soutient-il, où en sommes-nous avec la construction de l’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamnadio que l’Etat devait construire avec la formule PPP / gré à gré ».

« Cette formule, indique-t-il, est loin d’être une panacée, en témoigne l’affaire Bictogo des visas à l’entrée au Sénégal ».

Affaire Petro-Tim : Un collectif de citoyens sénégalais lance une pétition pour saisir le Congrès américain

L'affaire Petro-Tim, qui électrise la classe politique sénégalaise, fait parler d'elle à l'autre côté de l’atlantique. Un "collectif de citoyens sénégalais d'ici et de la diaspora" a lancé une pétition sur la toile et adressé une correspondance au Congrès américain. Lancée il y a quatre jours, la pétition a récolté 447 signatures.

Dans le mémorandum consulté, les initiateurs demandent au Président du Congrès américain à la Commission des Affaires étrangères de clarifier, au nom du Mcc (Millenium Challenge Account), l'affaire Petro-Tim.

"Nous, membres d’un groupe de citoyens sénégalais de l’intérieur et de la diaspora, après vous avoir félicité pour vos efforts en vue de soutenir le développement du Sénégal, via les financements du Millenium Challenge Account et d’autres sources de votre pays, prenons la liberté de nous tourner vers vous pour solliciter votre intervention dans un dossier qui risque d’être l’une des causes profondes du sous-développement de notre pays, la spoliation à des fins privées de nos richesses nationales, nos hydrocarbures découvertes récemment à notre grand espoir.

Nous nous tournons vers vous car au-delà des conditions associées aux financements, notamment leur utilisation vertueuse et transparente, nous savons aussi que vous disposez d’instruments légaux pour sanctionner ceux qui violent la loi de votre pays. La corruption est un des actes punis sous votre Foreign Corrupt Practice Act (FCPA) et quiconque est passé par un serveur américain est poursuivi par votre justice.

Le fils d’un ancien Premier ministre gabonais vient d’en faire les frais. Nous estimons que l’implication d’un certain Monsieur Frank Timis dans l’attribution de blocs pétro-gaziers mais aussi la firme Kosmos Energy et d’autres individus politiquement sensibles, y compris le frère du président de la République du Sénégal, justifie que votre auguste Assemblée contribue a faire la lumière sur ce que nous considérons comme un grand scandale dans notre pays.

Pour notre part, en tant que Citoyens sénégalais désireux de faire avancer les valeurs qui nous tiennent à cœur, pour l’intérêt national, nous nous engageons, à travers cette pétition, à tout mettre en œuvre pour la manifestation pleine et entière de la vérité. Nos compatriotes qui ont des liens plus spécifiques avec votre pays sont aussi parties-prenantes de ce projet et tous, ensemble, nous comptons unir nos forces pour arriver a faire triompher la vérité", lit-on dans le document.

La vérité sur le Protocole de Doha

Il existe bel et bien. Dans son édition du 27 septembre, Jeune Afrique, repris par Rewmi, est largement revenu sur la libération de Karim Wade par une grâce présidentielle. L’hebdomadaire certifie que, selon des sources claires, non seulement c’est le Qatar qui a négocié l’exil, mais que l’ancien ministre aurait accepté pour pouvoir bénéficier d’une amnistie.
Selon les investigations de JA, « Depuis mi-avril, le Qatar – où Karim Wade a ses entrées de longue date – avait entrepris une médiation à Dakar en faveur d’une grâce présidentielle, proposant que l’intéressé vienne se ressourcer un temps à Doha, au lendemain de sa libération, afin de ne pas provoquer d’agitation intempestive au Sénégal. La proposition a reçu l’aval des deux parties ».
C’est pourquoi, explique l’hebdo, « Le 22 juin, la présidence a prévenu Doha que la grâce était imminente, témoigne une source qui a suivi le processus. Aussitôt, le procureur général de l’émirat a été dépêché à Dakar en avion spécial». La preuve, selon JA, «Le 23 juin vers midi, ce dernier était reçu en audience par Macky Sall pour caler les derniers détails de la libération ». D’où, la présence du Procureur de Qatar à la libération de Dakar.
D’ailleurs, souligne JA, une source bien au fait du dossier s’est offusquée lorsque l’Etat avait soutenu qu’il n’y avait pas de compromis à la libération de Karim Wade en ses termes: «Pas de contrepartie ? C’est archifaux ! On lui a demandé de partir en exil et d’éviter de faire de sa libération un jubilé».
Pour JA, si Karim Wade a accepté cette manière aussi cavalière de sortir de prison c’est qu’il espère l’amnistie. Car, selon un émissaire officieux de la Présidence cité par l’hebdo, « Karim s’est montré très conciliant tout au long du processus, il n’a pas cherché à placer la barre trop haut ».
C’est pourquoi il aurait dit à ses proches qu’il ne saurait « imposer à Macky Sall une amnistie de but en blanc ».
Le site de l’Hebdo cite un intermédiaire entre le Palais et la prison de Rebeuss pour qui « la grâce est une première étape ». Même si Ja, ne le nomme pas ainsi, un protocole « invisible » existe bel et bien entre Dakar et Doha pour la libération de l’ancien ministre. Auteur: seneweb

Après sa victoire en France, Karim Wade va poursuivre l’Etat pour…

http://www.pressafrik.com Karim Wade veut une victoire totale et complète sur le gouvernement. En effet, revigoré par la décision du Tribunal de grande instance de Paris de lui rétrocéder ses appartements que l’Etat du Sénégal voulait confisquer, l’ancien ministre envisage de réclamer des réparations.

Karim Wade est sur un nuage. En effet, de Doha où il se trouve actuellement, l’ancien ministre d'État, ministre de la Coopération internationale, de l'Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures a créé, selon Libération, un groupe WhatsApp afin de faire bénéficier à tous ses contacts, le communiqué de ses avocats concernant la décision de la justice française.

Et dans son groupe, le fils de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, annonce la couleur en laissant entendre que la prochaine bataille sera celle d’obtenir des dédommagements de l’Etat du Sénégal. Ousmane Demba Kane

Pour le départ des ministres socialistes : Jds annonce une pétition

http://www.lequotidien.sn Le 1er octobre prochain sera lancé à Thiès une pétition pour le départ des ministres socialistes du gouvernement de Mahammad Boun Abdallah Dionne. Cette initiative émane de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds). Babacar Diop et Cie ont fait face à la presse hier à la maison du parti des Verts de Colobane.

La Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) ne veut plus du compagnonnage entre le Parti socialiste et Macky Sall. En conférence de presse hier à la «Maison du parti», Babacar Diop et ses camarades estiment, en effet, que leur parti doit présenter sa propre liste aux Législatives de 2017 et non sous la bannière de Benno bokk yaakaar (Bby). La Jds exhorte déjà les ministres socialistes à quitter le gouvernement. Et une pétition va être lancée dans ce sens le 1er octobre prochain à Thiès. Pour réussir son pari, la Jds dit compter sur le soutien des militants à la base résidant à l’intérieur du pays, mais aussi à l’étranger. «Le parti dit que nous comptons aujourd’hui 300 mille militants. L’objectif de cette pétition est d’en mobiliser 200 mille», espère Babacar Diop. Ce dernier fait la précision suivante : «La pétition ne vise personne. Elle ne vise ni Ousmane Tanor Dieng ni quelqu’un d’autre. C’est une pétition simplement pour demander à la direction du parti de retirer les ministres socialistes du gouvernement.» Leur démarche, selon lui et ses camarades, a pour objectif de préparer un candidat socialiste qui fera face à leur allié d’aujourd’hui, Macky Sall, en 2019. Cependant, ces jeunes du Ps ne semblent pas se ranger derrière Khalifa Sall, investi par le mouvement And dollel Khalifa, ni derrière un autre. Du moins pour le moment, ils ne veulent pas décliner leur position par rapport à leur choix. Le leader de la Jds a déclaré que sa structure «ne s’aligne pas derrière des personnes, mais derrière une vision, des valeurs, des principes», réitérant que «la Jds n’est ni du camp de Khalifa Sall ni du camp de Tanor».

Sur un autre registre, la Jds s’est prononcée sur la sortie du Premier ministre relative au débat sur les contrats pétroliers. Les réponses apportées par Mahammad Boun Abdallah Dionne sont loin de satisfaire ces jeunes socialistes qui parlent de «grosse farce, d’une comédie politique de mauvais goût». Alors, ils disent attendre des éclairages du chef de l’Etat lui-même sur cette affaire. «Si le président de la République est incapable d’éclairer la lanterne des Sénégalais sur cette lancinante question, il n’aura plus la légitimité de nous diriger», souligne M. Diop qui réclame la transparence «totale» dans la gestion du pétrole et du gaz découverts dans notre pays. Mamadou SAKINE

Réponse à la jeunesse Socialiste

http://www.dakaractu.com De seconds larrons du parti socialiste, manipulés par un adulte, après avoir demandé en décembre 2015, la démission du Président le mieux élu de toute l’histoire politique du Sénégal, passent à la vitesse inférieur en demandent la démission de « leurs ministres » du gouvernement ! Quelle comportement ridicule !
Ces sorties pèle mêlé, à la presse, de ces jeunes égarés sans référence allant du coq à l’âne, comme à l’accoutumé, avec des attaques personnelles à l’endroit du président MACKY SALL, de sa famille et du gouvernement sont devenues fréquentes et sans intérêt chez les sénégalais. Ce qu’il faut rappeler, à l’avènement de la deuxième alternance, ce groupe de jeunes était totalement inconnu au bataillon des vaillants jeunes combattants de la démocratie et du changement ; pour preuve, ces jeunes étaient absents lors de la journée du 23 juin et de la caravane de la jeunesse à l’élection présidentielle de 2012.
Leurs propos souvent haineux sont aux antipodes de la morale et de la politique. Ils profèrent sans aucun fondement des accusations fallacieuses qui ne relèvent que leur méchante imagination. Ces déclaration sont choquantes, irresponsables, antidémocratiques à la limite infantiles.
Nous avons affaire à un petit groupe de jeunes instrumentalisés par un adulte.
Enfin, Le parti socialiste est un allié sûr de L’ APR ; son leader Ousmane Tanor Tanor, un homme d’état aguerri et fidèle, peut prétendre valablement succéder au Président Macky Sall en 2024 ; il en a l’expérience, les compétences ».
Ces jeunes peuvent continuer librement leurs enfantillages, ils deviendront dans huit ans matures et on pourra discuter sagement avec eux. IBRA NDIAYE, MEMBRE DU DIRECTOIRE DE L’APR, ANCIEN CHARGÉ DE COMMUNICATION COJER DAKAR

Le Colonel Abdoul Aziz Ndaw sort de son silence et dézingue Ibrahima Sène et les politiciens

Nous l'avions perdu depuis un bout de temps. Lui, c'est le vaillant Colonel Abdoul Aziz Ndaw à qui Dakaractu avait rendu hommage au mois de juin dernier. Banni de la république pour avoir joué un rôle de lanceur d'alerte, le colonel Ndaw brise le silence à travers une réaction salée à Ibrahima Sène, membre influent et historique de la politique sénégalaise. Lisez plutot!

"Monsieur Sène, j’avais répondu à un de vos posts où vous m’avez cité et condamné (…)

Condamnez moi si vous voulez, mais demandez à vos amis de parti que je ne veux nullement citer ici comment ils m’ont connu et écouté sur mon cas. Comme dit dans mes livres, j’ai fait beaucoup pour ce pays avec ma tête et mon sang.

J’ai commandé des hommes et des femmes qui me respectent et m’honorent. Eux peuvent me juger et juger mes actes parce qu’ils me savent autoritaire mais juste, exigeant mais honnête, rigoureux mais paternel.

Ces six valeurs qui fondent l’autorité expliquent une carrière exceptionnelle et tous les honneurs qui ont jalonné une riche et exemplaire présence dans les Forces Armées Sénégalaises (42 ans).

J’ai écrit conscient et fidèle à des convictions des valeurs et un souci constant de servir l’état et la République.

Moi j’ai servi Senghor, Diouf, Wade et Macky et chacun m’a décoré pour services rendus à la Nation sans jamais mettre en péril les trois mots qui fondent mon engagement : Honneur, Gloire et Fierté. Ces mots n'ont aucun sens pour vous. Vous vous êtes allié aux socialistes et aux libéraux tout en restant un marxiste léniniste. Je ne vois nulle part la conviction ou l’éthique, mais un besoin inébranlable de profiter du système.

Beaucoup de personnes et des responsables m’ont invité dans votre domaine et la politique. Je ne me sens pas dans ce champ parce que je ne sais pas mentir ou me renier. Je suis un homme d’honneur ça ne veut pas dire que j’ai raison.

Je peux avoir commis des erreurs d’appréciation, des erreurs de jugement, des erreurs même d’objectifs, mais je n’avais d'autre but et de volonté que de servir et faire face à des dirigeants qui détruisent l’idéal d’hommes comme moi. C'est grave et très grave que des militaires cessent de croire à un idéal.

Les armées doivent rester un sanctuaire d’honneur et de sacrifice. Des hommes donnent leur vie pour cette raison. On est loin de la politique et des manipulations sociales.

Je dis à mon soldat d’avancer, il avance convaincu et déterminé parce qu'il ne doute pas de moi. Une balle le tue et je dis à un autre d’avancer et il n’hésite pas.

Tel n’est point le souci de personnes comme vous qui se renient journellement pour exister et profiter. Je ne suis pas un politicien. C’est le plus facile pour des intellectuels sans valeur qui par la parole et la plume sucent le sang de ce peuple depuis 60 ans en traversant selon leurs intérêts propres tous les régimes de ce pays. C'est ça la différence entre vous (politiciens) et moi." Colonel Abdoul Aziz Ndaw

Primature : Des chargés de mission payés 300 mille F CFA à ne rien faire

http://www.walf-groupe.com Le slogan « La Patrie avant le Parti » chantonnée en 2012 par le candidat Macky SALL semble être rangé aux oubliettes. En effet, selon le journal «Rewmi », le leader de l’Alliance pour la République (APR) qui accusait les tenants du pouvoir à l’époque de dilapider les deniers publics a remis au goût du jour les vieilles habitudes qu’il reprochait à ses devanciers. A en croire le canard, à défaut de créer des structures comme Haut conseil du dialogue social, le Haut Conseil du dialogue des territoires, récemment Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) uniquement pour caser des clients politiques, une pléthore de chargés de mission a été nommée à la Primature sur instruction du chef du palais. Ces derniers ne s’occupent que des questions politiques. Et faute de bureau et de moyens de déplacement, ces chargés de mission particuliers n’ont pas une grande occupation si ce n’est récupérer leurs enveloppes de 300 mille F CFA chaque fin du mois.

Législatives 2017 : Karim WADE aurait casqué plus de 3 milliards de F CFA pour ses souteneurs

http://www.walf-groupe.com De l’extérieur où il se trouve, Karim WADE a les yeux rivés sur le Sénégal et s’organise en perspectives des élections législatives qui profilent à l’horizon.

Après avoir mis, la semaine dernière, de l’ordre au niveau de ses mouvements de soutien (Karimistes), l’ancien ministre d’Etat est passé à une autre étape. En effet, selon le journal «Rewmi», le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la prochaine présidentielle aurait cassé sa tirelire en mettant à la disposition de ses souteneurs plus de 3 milliards de F CFA pour préparer les élections législatives de 2017. Selon les sources du journal, cet argent est réparti entre les différents mouvements de soutien et des chefs religieux dont l’appui au fils de l’ancien président Abdoulaye WADE est connu de tous. Nos confrères renseignent que tous les responsables qui se sont fait remarquer depuis l’emprisonnement de WADE-fils ont reçu une enveloppe conséquente et le mot d’ordre est de massifier et multiplier les cadres de soutien.amba BARRY

RESOLUTION DU COMITE DIRECTEUR DU 25 SEPTEMBRE 2016

Le Comité Directeur (CD) du Rassemblement National Démocratique (RND) a tenu une session le 25/09/16, au Relais de l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar, avec la préparation de son Quatrième Congrès comme unique point de l’ordre du jour.

Après la présentation du rapport introductif du Secrétariat exécutif (SE) par le Secrétaire général (SG), Dialo Diop, et au terme d’un large débat, le CD a approuvé le rapport et adopté la résolution suivante

En ce qui concerne la vie du Parti, le CD se félicite d’abord du succès éclatant de la double commémoration, au début de l’année 2016, des 40 ans d’existence du RND et du trentenaire de la disparition de son SG fondateur, Cheikh Anta DIOP (CAD). Il se réjouit de la décision officielle, annoncée par la Président Macky Sall lui-même, d’intégrer l’enseignement de sa pensée dans la révision en cours des programmes de l’éducation nationale et attend une action similaire du département de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Le CD saisit l’occasion pour renouveler la demande écrite répétée du SE de faire bitumer la route Bambey-Caytu via Gaawaan, afin de faciliter l’accès au mausolée où repose CAD. Rappelant ensuite le rôle historique majeur joué par le Parti dans l’avènement du multipartisme et l’élargissement du pluralisme syndical et médiatique, ainsi que sa contribution significative à la préservation du patrimoine commun des Assises Nationales (AN), le CD lance un appel pressant et solennel à tous les militants et sympathisants du RND, anciens et nouveaux, les invitant à rejoindre ses rangs pour œuvrer ensemble à la reconstruction d’une force politique de masse, regroupant les vrais patriotes et démocrates panafricanistes et fidèle aux idéaux de CAD, qui soit capable de conduire le mouvement de protestation populaire actuel vers une véritable alternative, après deux alternance trahies.

Enfin, le CD décide de convoquer le 4ème Congrès du Parti dans le courant du mois de décembre 2016, à Dakar, afin de préciser son orientation politique et ses méthodes de lutte dans le présent contexte et de renouveler ses instances dirigeantes nationales (SE et CD), de même que celles des Mouvements des Femmes et des Jeunes (Jigeeni Ndeer et MJPCAD), conformément aux dispositions de nos Statuts. Une Commission nationale préparatoire est chargée de l’exécution de toutes les taches, théoriques et pratiques, en rapport avec l’organisation de ce congrès.

A propos de la situation au Sénégal et en Afrique :

- considérant que le référendum tronqué du 20 mars, précédé du reniement de la promesse de réduction quinquennale du mandat actuel et suivi du rétablissement d’un pseudo-Sénat avec l’installation du Haut Conseil des Collectivités Locales, comme autant de preuves, parmi beaucoup d’autres, de la volonté du Président de la République (PR) de liquider les acquis de la Charte de Gouvernance Démocratique des AN et d’enterrer définitivement l’avant-projet de Constitution de la CNRI, alors que chaque jour apporte son lot de faits venant confirmer la justesse et la pertinence de leurs recommandations ;

(fronde du syndicat des magistrats, révolte des prisonniers de droit commun contre une justice à deux vitesses, l’abus scandaleux des détentions préventives, et des conditions carcérales inhumaines, impunité persistante pour les responsables du crime d’Etat que demeure le naufrage du bateau Le Joola, etc.)

- constatant que ces multiples tentatives de perpétuation du statu quo institutionnel sont en contradiction flagrante non seulement avec ses engagements souscrits publiquement, mais aussi avec l’intérêt et les attentes de la majorité des populations ;

- soulignant le contraste manifeste entre la conduite autoritaire et brutale du PR envers ses compatriotes africains et sa complaisance docile à l’égard des intérêts étrangers (base militaire US, signature des APE, alignement inconditionnel derrière la France à l’ONU ou le Maroc à l’UA, etc.) ;

- observant qu’une situation analogue prévaut dans la plupart des pays africains où la crise est générale et l’impasse totale, du fait de l’égoïsme et de l’incurie d’autocrates dont les multiples abus sont, avec la dépendance vis à vis de l’étranger, les causes premières de la misère des masses, de l’insécurité physique et de l’instabilité politique ;

- le CD dénonce avec la dernière énergie les conséquences désastreuses des mauvais choix de dirigeants aveuglés par les délices et les poisons du pouvoir personnel, parmi lesquelles les innombrables foyers de guerre civile, interétatique ou étrangère, les rébellions séparatistes, ethno-raciales ou confessionnelles, et la saignée croissante transocéanique ou transsaharienne de la jeunesse africaine vers le mirage d’un eldorado euraméricain sont les témoignages les plus accablants ;

- en conséquence, le CD réaffirme que, tout comme au niveau du Sénégal, seul le rassemblement en bloc de toutes les forces authentiquement patriotiques et démocratiques, quelle que puisse être leur nature (partis, syndicats, associations dites de la société civile, personnalités indépendantes, etc.), pour bâtir un pôle alternatif crédible sur le socle du patrimoine commun des AN est susceptible de redresser le pays, de même, à l’échelle africaine, il est d’une urgente nécessité de regrouper l’ensemble des forces véritablement panafricanistes, aujourd’hui dispersées à travers le continent et sa diaspora, en une force organisée et cohérente autour du programme proposé par le continuateur CAD, serait potentiellement capable de tenir en échec la stratégie mortifère du chaos programmé et le plan de reconquête armée du continent et ainsi mettre définitivement fin au pillage pluriséculaire des fabuleuses ressources humaines et naturelles de l’Afrique-mère. Le salut des peuples africains et d’ascendance africaine directe est à ce prix. Ku bëreey daan ! Fait à Dakar, le 25 septembre 2016 Le Comité Directeur du RND

Abdou FALL : «L’opposition est tributaire de la place que les médias lui accordent»

http://www.walf-groupe.com Abdou FALL n’a pas été tendre avec l’opposition. Dans un entretien accordé, ce mercredi, au journal «L’EnQuête », l’ancien ministre de la Santé sous Abdoulaye WADE n’est pas allé de main morte en tirant à boulets rouges sur les partis politiques qui incarnent la nouvelle coalition dénommée Mankoo Wattu Sénégal. «L’opposition ne se renouvèle pas à mes yeux. Elle est enlisée de plus en plus dans des stratégies et formes de lutte d’une autre époque et d’un autre contexte. De sorte que son existence est totalement tributaire de la place que les médias leur accordent : une donnée fondamentale qui leur échappe, c’est qu’elle n’est plus adossée à un mouvement populaire comme le mouvement Sopi de l’époque qui était la cristallisation d’une volonté populaire de changement», assène-t-il. Poursuivant l’allié du président Macky SALL, par ailleurs leader du mouvement Alternative citoyenne Andu Nawle ajoute : «(…). L’opposition dans notre pays ne peut être forte que des faiblesses de la majorité dans la gestion de son unité et de sa cohésion».

Lobbying, Argent, Ambitions : Jusqu’où Ira Amadou Ba ?

Nettali.sn – En dehors de l’âge (55 ans, né en 1961), Amadou Bâ partage avec le Président Macky Sall le goût du pouvoir. Même capacité à blinder ses projets, à se taire, à cacher son jeu, à manœuvrer en coulisses, à endormir l’adversaire et à se présenter pour recueillir les fruits d’une longue marche quand on l’attend le moins au banquet. Là s’arrête la comparaison, car plus loin, elle donne ce que tout le monde attend : que l’actuel ministre de l’Economie, des Finances et du Plan (en poste depuis 2013) dise qu’il veut atteindre les plus hautes cimes de l’Etat et de la République.

Sinon, on ne comprendrait pas pourquoi le grand argentier de l’Etat ouvre tant de fronts « politiques ». Du reste, son ambition affichée de jouer sa partition et de prendre, lui aussi, « ce que lui revient », devrait empoisonner l’atmosphère au sein de la sphère présidentielle car le nouveau Tycoon ne vise rien moins que la Primature, selon plusieurs sources de Nettali dont certaines au cœur du palais de la République.

Depuis les années 70 et Babacar Bâ, – ex-baron socialiste patron du Ps à Kaolack -, on n’avait jamais vu au Sénégal un ministre de l’Economie aussi impliqué dans le positionnement politique. Amadou Bâ n’a jamais été élu, mais il est actuellement au cours des batailles qui ragent dans l’appareil de l’APR. « C’est pour mieux aiguiser le poignard qu’il destine à Macky Sall », lance, amer, un haut responsable du parti présidentiel. Quand on annonce qu’il est le nouveau patron des républicains à Dakar, les sourcils se froncent, les couteaux sortent des fourreaux et l’on revient naturellement à se demander pourquoi un technocrate – à l’instar de ses nombreux semblables qui peuplent les allées du pouvoir -, sans base électorale préalable, a-t-il pu lancer cette sonde.

En faisant savoir qu’il est le nouveau « patron » de l’Apr dans la rebelle Dakar, alors que son collègue ministre et maire de Yoff, Abdoulaye Diouf Sarr, était régulièrement le plénipotentiaire-mandataire de leur formation politique dans la capitale à chaque élection sous l’ère Macky Sall, jusqu’au dernier scrutin relatif au HCCT, Amadou Bâ vrombit comme un Caterpillar. Il pose des actes qui renseignent sur ses objectifs car il sait passer au-dessus des contingences comme la solidarité de parti et de gouvernement. Strict comme une ligne budgétaire, il laisse pourtant sur son chemin beaucoup de « cadavres ». On le cite partout et dans tout, surtout que sa communication calibrée sur le silence est bien pensée.

Primature, premier objectif !

La première « victime » d’Amadou Bâ est sans doute l’ancien ministre-directeur de cabinet du PR, Makhtar Cissé, actuel directeur général de la Senelec. Dans les milieux politiques dakarois, on trouve sa main derrière le départ de ce dernier de la direction du cabinet du président de la République. Amadou Bâ venait juste de faire sa rentrée politique aux Parcelles-Assainies. Sur place, il trouve le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye et l’inamovible maire de la localité, l’ancien député Moussa Sy. Il met le premier dans sa besace. On le dit fort généreux L’appel d’air traverse les courants « mackystes » et chacun se dit que personne n’est assez sûr de sa position pour rester les bras croisés. L’appétit venant en mangeant, il vise maintenant les hautes cimes…

Seul un aveugle n’aurait pas pu le voir venir. Et encore, le bruit qu’il entretient laisse, comme une signature, les traces de son passage. Il ne néglige nulle place, mais il se trahit en allant jeter son grain de sel et ses billets de CFA au Fouta. En effet, en sourdine, il soutient le richissime Racine Sy, membre influent du patronat et actionnaire majoritaire de « Sénégal Hôtels ». Ce dernier, candidat malheureux à la mairie de Podor devant Me Aïssata Sall, est le bras armé du ministre de l’Economie et des Finances contre son collègue de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, patron incontesté de l’Apr dans le département de Podor. Mieux, à Matam, on le cite parmi les mécènes qui permettent au député Farba Ngom de dérouler, sans que personne ni rien ne viennent compromettre leurs projets. Les immixtions de trop ? C’est seulement maintenant qu’Amadou Bâ se découvre, sinon il menait une « tranquille » et lisse carrière de haut fonctionnaire. Un brillant sujet, incontestablement, qui connait sur le bout des doigts l’administration fiscale…

Né à Dakar, il est breveté de l’Enam en 1988 après une maitrise ès-sciences économiques à l’Ucad. Ensuite, c’est le parcours classique au sein de la Direction générale des impôts et domaines qu’il a dirigée de 2006 à 2013. Nommé à ce poste stratégique par le Président Wade, il fera 06 ans de wadisme, militant à la « Génération du concret » de Karim Wade avant de convaincre Macky Sall en 2012 qu’il n’avait jamais cessé de travailler pour lui en coulisses. Avant, il a occupé différents postes, d’inspecteur stagiaire à Diourbel (1989) à directeur des impôts en 2004, en passant par le Centre des grandes entreprises. Haï par les uns qui lui reprochent sa boulimie et ses ambitions qui iraient jusqu’au palais de la République, détesté par ceux qui ne supportent ses interventions intempestives dans les affaires politique de plusieurs localités, il est toutefois craint par beaucoup à cause de son appartenance à des réseaux très influents. Du reste, tant qu’il se cantonne à un rôle de collecteur de suffrages, il fait les affaires de Macky Sall, mais jusqu’où ?

Sans le citer, au plus fort des déboires judiciaires de Tahibou Ndiaye, ancien directeur du Cadastre, l’ancienne Premier ministre Mme Aminata Touré, en parlant de l’implication de plusieurs pontes des impôts dans les scandales de l’ancien régime, répétait que le « pauvre » haut fonctionnaire ne payait en fait que pour d’autres, dont certains siègent en conseil des ministres. Mais une grande question reste : comment un fonctionnaire, sans attaches connues dans le privé ni bénéficiaire d’un héritage mirifique, peut-il être aussi riche ?

LES PIQUES DE L'AS

Assises nationales sur l'exploitation du pétrole et du gaz

Pour éviter d'éventuels conflits et couper court à la polémique sur le pétrole, le président de Bokk Defar Senegaal, Amadou Bassirou Ndiaye, propose la tenue d'assises nationales sur l'exploitation des ressources pétrolières et gazières. Les conclusions issues de ces pourparlers contribueront à une meilleure redistribution des ressources tirées du pétrole. C'est une approche démocratique, selon le bureau exécutif de Bokk Defar Senegaal, parce que toutes les politiques doivent avoir pour finalité le bien-être de l'homme. Amadou Bassirou Ndiaye et Cie demandent par ailleurs à tous ceux qui ont des preuves sur les fautes que certains Sénégalais auraient commises sur l'exploitation du pétrole, de saisir les juridictions compétentes et, comme dans tout Etat de droit, que celles-ci disent le droit et édifient le peuple. D'autant que la nouvelle Constitution précise que ces ressources appartiennent au peuple lequel, au-delà du droit à la jouissance des revenus tirés de l'exploitation desdites ressources, a dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de la bonne gouvernance, le droit à l'information juste et vraie.

Polémiques au sein de la coalition Les républicains-Doomi Rewmi

Le communiqué publié par Les républicains (Ler) Doomi Rewmi créée la polémique au sein de la coalition. Des partis membres de ladite coalition sont surpris de voir le communiqué dans la presse sans être informés. Ainsi le parti Synergie républicaine de Mohamed Diagne se démarque du communiqué et en tirera toutes les conséquences après évaluation. Pour Mohamed Diagne, l'intelligence politique devrait interdire à tout membre de la mouvance présidentielle de s'attaquer au président de la République dans un contexte où l'opposition cible sa famille pour déstabiliser son régime. La coalition Les Républicains (Ler) Doomi rewmi était plutôt attendue sur le terrain en perspectives des élections législatives et de rassurer le Président Macky Sall. Le président de Synergie républicaine appelle tous les membres de la mouvance présidentielle à faire preuve de sérénité, de vigilance et de solidarité face aux sorties de l'opposition pour fragiliser le régime de Macky Sall. A l'en croire, c'est la seule manière de barrer la route aux esprits malveillants qui cherchent à installer le doute et l'angoisse dans la conscience populaire.

Ndèye Soukèye Guèye, responsable apériste en deuil

L'Alliance pour la République (Apr) de Thiès est en deuil. Le malheur vient de s'abattre sur Ndèye Soukèye Guèye, responsable de l'Alliance pour la République (Apr) à Thiès-Est, avec le décès de son fils Al Housseynou Guèye, qui a décroché cette année son Baccalauréat. D'ailleurs, c'est pour mieux s'occuper de ses études qu'elle avait décidé d'aller s'installer cette année à Dakar. C'est à l'aube de ce lundi, à Dakar, que le garçon a accompagné sa sœur aînée Astel Wade, pour aller accueillir leur mère Ndèye Soukèye Guèye, arrivée de Ziguinchor par bateau. Mais en cours de route, ils ont été attaqués par une bande de malfrats qui les ont sauvagement agressés. Si Astel Wade s'en est tirée avec des blessures, le jeune Al Housseynou Guèye a finalement succombé à ses blessures hier vers midi. Il a été inhumé le même jour, après la prière crépusculaire, au cimetière de Mbambara. "L'As" présente ses condoléances attristées à Ndèye Soukèye Guèye et à sa famille.

Comité directeur du Pds

Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a de la matière pour convier le Comité directeur à une réunion aujourd'hui dans l'aprèsmidi. Sans doute, l'un des points les plus importants de l'ordre du jour de la réunion va porter sur le verdict à Paris sur l'affaire Karim Wade. Le Pds est ainsi revigoré par la victoire de Karim Wade et Bibo Bourgi face à l'Etat du Sénégal décidé à mettre la main sur leurs appartements à Paris.

Le Gp prépare la marche de l'opposition

Le Grand parti de El hadji Malick Gakou est en plain-pied dans les préparations pour la grande marche du Front pour la défense du Sénégal/Mànkoo Wattu Senegaal pour dénoncer les restrictions des libertés et la mauvaise gouvernance du régime en place. Les femmes du Grand parti étaient en conclave hier à la Permanence Nelson Mandela sous la direction de Mata Sy Diallo pour définir les stratégies afin de réussir la mobilisation le 14 octobre prochain. Elles se sont entretenues par la suite avec leur leader, El hadji Malick Gakou devant qui, elles ont montré leur détermination à relever le défi de la mobilisation lors de la marche nationale et internationale du 14 octobre prochain.

Révision de la loi Abdou Latif Guèye ?

La loi Abdou Latif Guèye sera-telle révisée ? En tout cas, tout milite en faveur d'un amendement du texte avec le débat sur le surpeuplement carcéral qui fait rage après la dernière mutinerie à Rebeuss. Les magistrats se sont toujours plaints de la loi Abdou Latif Guèye qui criminalise la vente et l'usage de la drogue. Le constat est que la majorité des dossiers qui atterrissent aux Chambres criminelles concerne des cas de vente ou d'usage de la drogue. Ce qui favorise le surpeuplement carcéral. Les fervents défenseurs de ce texte, notamment Mame Mactar Guèye, commencent à lâcher du lest depuis la mutinerie à Rebeuss. Le frère de Latif Guèye adhère à une révision de la loi pour enlever le mot "usage" de la drogue du texte pour viser exclusivement les trafiquants de stupéfiants. M. Guèye a soutenu sur les ondes de la Rfm hier que la loi 2007-31 vise la mise en vente, la distribution, le courtage, la livraison, l'envoi, l'expédition, le transport, la détention et l'usage des drogues. Pour lui, l'usage de la drogue ne doit pas être criminalisé, mais il doit relever des tribunaux correctionnels. A l'en croire, les usagers de la drogue sont des victimes des narco-trafiquants. Au lieu d'être envoyés systématiquement en prison, ils doivent plutôt être orientés vers le Centre de prise en charge intégré des addictions (Cpia) de Fann pour se soigner. Mame Mactar Guèye est en phase avec le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba pour la révision du texte.

LES OFF DU POP

Règlement de comptes ?

Rocambolesque affaire dans laquelle trempe un Sunugaalien en Italie, à Brescia plus précisément. Le goorgoolu - dont l'identité n'a pas été révélée - a été admis aux urgences de l'hôpital Sant'Anna di Brescia pour des blessures par balles à la jambe. Cela s'est passé dans la nuit de lundi à mardi. Il aurait été touché aux jambes dans le le Gallo Park Street Corfu. Il a dit au personnel médical et à la police qu'il a été touché par une balle perdue, version qui n'a pas convaincu les enquêteurs qui essaient de faire la lumière sur cette affaire. D'autant plus que ce Sunugaaliens de 35 ans qui semble cacher des choses, n'est pas inconnu des fichiers de la police. Il a déjà été pris pour des problèmes de trafic de drogue. Ce qui pousse les policiers à penser à la thèse de règlement de comptes entre dealers. Mais ce n'est qu'une piste comme d'autres qu'ils ont investi pour faire jaillir la vérité dans cette affaire.

Agresseur

Restons avec les Sunugaaliens en Italie pour dire que nos mauvaises habitudes, certains les exportent partout. Figurez-vous qu'un goorgoorlu fait l'actu à Rome pour avoir la fâcheuse propension à faire ses besoins dans un parc fréquenté par des gens à la recherche d'air pur. Il s'appelle Moustapha Sèye, un sans domicile fixe de 45 ans qui avant-hier, comme à ses habitudes a dégainé pour faire pipi au milieu du parc et devant des enfants qui jouaient. Un homme qui s'indignait de la scène lui a reproché son comportement. Ce qu'il ne fallait pas faire, car le Sunugaalien s'est saisi d'une bouteille pour dangereusement le molester. La victime qui habite le quartier, a été retrouvé par les policiers, affalé sur le sol et ensanglanté pour expliquer la violence de la charge du Sdf sunugaalien. Seulement grâce à la description donnée par la victime l'agresseur a été traqué et arrêté non loin.

Adidas

Presque oublié par son pays natal, Abdourahmane Ndiaye Adidas ne l'est pas pour autant de l'autre côté de la Méditerranée, en France. En effet, la Ligue féminine de basket française a décidé de rendre les honneurs à Abdou Ndiaye Adidas. Ainsi, l'ancien international et ancien entraîneur de l'équipe nationale de basket sera honoré à Paris par la Ligue féminine à l'occasion d'une cérémonie qui se déroulera samedi prochain. Dans un courrier adressé à l'ancien joueur, vedette des années 70 du basket sunugaalien, la Ligue justifie cette distinction. "Votre palmarès d'entraîneur est l'un des plus prestigieux ces dernières années avec notamment un titre de vainqueur de l'Euro coupe avec Aix en Provence en 2003, un autre de double vainqueur de la coupe de France en 1995 et 2000", indique la lettre. Adidas, 63 ans, est double champion d'Afrique comme joueur avec le Sunugaal en 1972 et 1978. En 2010, il avait été désigné par un jury de l'Anps (Association nationale de la presse sportive du Sunugaal), comme le basketteur sunugaalien du cinquantenaire (1960-2010). Comme coach, il a conduit l'équipe nationale masculine en finale du championnat d'Afrique contre l'Angola en 2005, à Alger.

2MN va marcher le 14 octobre…

Le manque de visibilité au sujet des grands projets engagés et réalisés à Touba inquiète au plus haut niveau le mouvement Macky moniu nior (2Mn)/Horizon 2019. Hier, les camarades de Cheikh Mbacké Sakho, conseiller spécial du président de la République chargé des affaires religieuses ont exprimé leurs inquiétudes face à cette situation tout en affichant leur ferme volonté de marcher le 14 octobre prochain pour contrecarrer l'opposition qui vilipende SMS, mais aussi pour vulgariser les réalisations du président dans la cité religieuse de Touba. "Le chef de l'Etat est en train de faire beaucoup de choses à Touba et dans le pays, mais il n'y a pas de visibilité. Je dirais qu'aucun président n'a aussi investi autant de milliards en si peu de temps dans la cité religieuse de Touba que (SMS)", a d'abord déclaré la responsable de la communication 2MN, Bineta Kane Diallo.

… Pour contrer l'opposition

Selon elle, ce mouvement dirigé par Cheikh Mbacké Sakho va bientôt sillonner la cité religieuse pour montrer les réalisations du chef de l'Etat à Touba, avant d'entamer une tournée nationale qui est prévue pour le 14 octobre prochain. Lui emboîtant le pas, Serigne Atekh Mbacké dira : "14 milliards F Cfa ont été investis à Touba pour l'assainissement (8 milliards F Cfa pour l'assainissement et les eaux usées, 4 milliards F Cfa pour les routes à l'intérieur de la ville et 2 milliards pour l'eau), 420 milliards F Cfa pour l'autoroute Ila Touba sans compter les 8 milliards F Cfa investis pour la grande mosquée mouride de Dakar, Massalikoul Djinane". A l'en croire, en plus de cela, 3,5 milliards sont injectés pour la construction de la route Taw Fekh-Nganda et sur le volet agriculture, le chef religieux et membre du comité directeur de 2MN a fait savoir que "la quasi-totalité des chefs religieux de cette localité ont reçu des tracteurs, de l'engrais et des semences pour le développement de l'agriculture dans cette zone jugée très agricole dans le (Sunugaal)".

La Minusca déterminée…

A Bangui, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (Minusca) tire la sonnette d'alarme au moment où l'année scolaire 2016-2017 vient de débuter. La mission onusienne dit constater que "des groupes armés occupent encore les bâtiments de certaines écoles ou installent des barrières à proximité de plusieurs établissements scolaires. Ces pratiques empêchent ainsi près de 10.000 enfants de bénéficier de leur droit à l'éducation qui est obligatoire pour tous les enfants centrafricains".

…A libérer les écoles

La Minusca qui condamne "cette situation intolérable et ces actes qui constituent une violation grave du droit international humanitaire et des résolutions 1612 (2005) et 1998 (2011) du Conseil de Sécurité appelle les groupes armés "à quitter immédiatement et sans conditions préalables tous ces établissements scolaires qu'ils occupent, à se tenir à une distance de plus de 500 mètres des écoles et dorénavant, à ne plus entraver, de quelque manière que ce soit, les activités éducatives des enfants centrafricains". Et s'ils ne se conforment pas, la Minusca menace "conformément à son mandat de protection des populations civiles", d'avoir "recours à tous les moyens pour déloger ces groupes y compris, en faisant usage de la force si cela s'avère nécessaire" afin de préserver le caractère civil de ces écoles.

Marche

Selon nos capteurs, la jeunesse de Doumga Ouro Alpha (commune de Bokidiawé), dans la région de Matam, a marché, samedi dernier, pour saluer les actions réalisées par le responsable "apériste" Abdoul Ly, Dg d'Abm technologies (Sunugaal et filiales Mali et Guinée). A l'actif de M. Ly, l'on retrouve l'équipement informatique et didactique du lycée de Doumga Ouro Alpha sur fonds propres, le soutien pour la réalisation de l'extension du réseau d'adduction d'eau du village de Katoté, l'achat sur fonds propres d'une ambulance médicalisée pour le village de Doumga Ouro Alpha et villages environnants, l'organisation de journées médicales sur fonds propres avec consultations gratuites sur tous 3 jours (Fév. 2016), au profit des populations défavorisées de la commune de Bokidiawé, entre autres actions. "Merci Abdoul Ly, notre ministre sans salaire". On pouvait lire sur les pancartes que les populations brandissaient des slogans tels que : "Merci Abdoul Ly pour l'ambulance", "Kawel et Kangal remercient Abdoul Ly".

Après avoir accusé Aliou Sall dans l'Affaire Petro-Tim, le journaliste Adama Gaye craint pour sa sécurité

http://www.leral.net Adama Gaye, journaliste et consultant international, en déplacement à l’étranger, va de nouveau fouler le sol sénégalais dans les prochaines heures. Mais il craint pour sa sécurité et tient à mettre en garde le régime de Macky Sall contre toute atteinte qui pourrait viser sa personne. Dans un post publié sur sa page Facebook, il dit alerter les médias nationaux et internationaux (Libres). « J'informe les organisations de défense des droits de l'homme, du Sénégal et du reste du monde. Je vous informe, vous, mes précieux amis et partenaires de Facebook, en sachant que vous serez nombreux dans ce combat qui est le nôtre.

A la Justice sénégalaise, je me tiens disposé à donner ce que je sais. Aux forces de défense et sécurité, je leur demande de se mettre du côté du peuple, de l'intérêt Général », écrit le journaliste, spécialiste des questions pétrolières, également engagé pour la transparence dans la gestion des ressources naturelles du pays, notamment sur l’affaire Petro-Tim, un scandale pétrolier impliquant Aliou Sall, frère cadet du Président Macky Sall. « Si je parle, tu tombes, un point, un trait », avait-il écrit, récemment, dans un post adressé au Président Macky Sall avant d’ajouter : « Ceux qui parlent ne savent pas (…). Je ne suis ni Abdoul Mbaye, ni Sonko, moi je sais ».

Adama Gaye, qui dit faire l’objet de menaces, confie également avoir reçu un coup de fil « incongru d'un Commissaire Amadou Tall ». « Le temps des brimades est REVOLU », minimise-t-il. Désirant anticiper sur d’éventuelles accusations qui pourraient viser sa personne et destinées à le faire arrêter, une fois à Dakar, le journaliste avertit encore : « J'enregistre un bagage sur le vol de la RAM. Cela fait près de 40 ans que je voyage dans le monde entier sans être mouillé dans quelque scandale que ce soit. Si à Dakar des ripoux mettent drogue ou n'importe quoi dans mes affaires, ça ne me concerne pas. La police et la douane françaises auront vu mes bagages pendant mon transit venant de Londres. Je suis obligé de prendre date »

Adama Gaye revient au bercail dans les 48 heures...Ce que vous ne saviez pas sur le "bourreau" du régime de Macky Sall ... Son livre..."explosif" bientôt disponible

Il est sur la sellette depuis quelques temps avec ses tirs sur le "régime marron". Il, c'est notre confrère Adama Gaye. Selon des informations en possession de dakarposte.com, le "bourreau" du Pr Macky Sall, de son frère bref du pouvoir Exécutif revient au bercail dans les 48 heures. Aux dernières nouvelles, Adama Gaye entend "laver son honnheur". En clair, il compte ester en justice contre des organes de presse de la place. C'est du moins ce que nous avons pu glaner de sources proches de notre confrère. Qui a fini de peaufiner un ouvrage "explosif

Qui est Adama Gaye?

Selon Icône Magazine,près d’une trentaine d’années qu’il parcourt le monde, Adama Gaye, journaliste de formation et consultant international, est spécialiste des relations Chine-Afrique. Principal Conseiller Afrique en 2005 de la candidature de Londres aux Jeux Olympiques de 2012, il a côtoyé, jeune, des personnalités politiques d’envergure internationale, de Mitterrand à Abdou Diouf, de Jerry Rawlings à Omar Bongo en passant par Kofi Annan. Portrait d’un self-made man, spécialiste du business-consulting, adepte du franc-parler, qui a préféré la pêche que de choisir « entre choléra ou peste », comme il a décrit les deux candidats de la récente élection présidentielle au Sénégal.

Toujours entre deux avions, Adama Gaye, " un fou de l’internet"

Dans son appartement dakarois, Adama Gaye ne reçoit que sur rendez-vous. Il faut s’annoncer à l’accueil pour rendre visite à ce consultant très sollicité, toujours entre deux avions. Lorsqu’il nous ouvre ses portes, le téléphone est resté scotché à l’oreille.

En bon consultant, une maîtrise parfaite de la langue de Shakespeare, dans le monde des affaires, est incontournable. Adama s’exprime à l’aise, en anglais, en français et en wolof.

Friand de lectures, de grands noms de la littérature, francophone comme anglophone, classiques ou contemporains, meublent chaque pièce, coin et recoin de son appartement, où les quotidiens du jour ont toute leur place : Walf, L’Enquête, L’Observateur, entre autres journaux de la place, pullulent à côté de revues, hebdos et magazines comme The Economist ou Jeune Afrique pour lequel le natif de Kaolack a travaillé dans les années 80. « The Quest », le livre qu’il est en train de lire, est de Daniel Yergen, la référence mondiale pour les questions de pétrole.

Car pour Adama, dans les universités, au Sénégal, à Oxford ou à la Sorbonne, le savoir se renouvelle. «Je suis un adepte de la quête du savoir en permanence, sans arrêt, jusqu’à la fin des jours», affirme-t-il.

Adama Gaye, grand supporter du lutteur Balla Gaye 2

Du haut de ses 1,80m, Adama aime croquer la vie à pleines dents ; il a du goût, il soigne bien son apparence physique, il aime s’habiller « classe ». Loin de passer inaperçu, Adama Gaye correspond à ce que les filles ou jeunes femmes de Dakar désignent par Grand Thiof de luxe (…). Ses préférences culinaires ? « J’adore le thiéou dien, j’aime le Soup kandja mais je le trouve trop gras», renseigne-t-il. Sans doute, un prétexte pour se soulager d’un fardeau qui demande des efforts physiques. « Je suis un Clerc Quinteux, économe de mes muscles », sourit le journaliste, citant Georges Duhamel. Le sport, Adama préfère le suivre à la télé, lors des matches de football, ou pendant les combats de lutte traditionnelle qu’il regarde avec passion, depuis peu. Il ne s’en cache pas, Adama Gaye se révèle un supporter de Balla Gaye 2, le vainqueur de l’ex Roi des Arènes, Yekini. « J’aime sa ‘tatche’, sa « sénégalité », Balla Gaye 2, dit-il, est une synthèse du Sénégal, « tant dans sa façon de parler que de s’adresser aux Sénégalais de Guédiawaye à ceux de la Casamance».
Chez Adama Gaye, le travail de l’écriture est plus qu’une activité, une pratique quotidienne. Son ordinateur n’est pratiquement jamais éteint. « Je suis un fou de l’internet, cette technologie définit le monde actuel et futur », confesse le journaliste, qui parcourt la toile et lit la presse en ligne, ce qui ne l’empêche pas d’être présent sur les réseaux sociaux : Twitter, Facebook, Linkedln, Skype, sa façon à lui, d’être en phase avec son époque. Il prend le temps de répondre aux mails, de ‘chater’ avec ceux qui, au pays comme à l’autre bout du monde, souhaitent entrer en conversation avec lui, faire appel à ses services, ou réagir après lecture de ses textes de contribution publiés dans la presse dakaroise. Sollicité à travers le monde pour animer des conférences internationales, des débats, forums ou autres rencontres sur des thèmes divers, dont ceux relatifs aux enjeux géopolitiques, son domaine de prédilection.

En 2005, en sa qualité de Conseiller Afrique de la candidature de Londres aux Jeux Olympiques de 2012, il contribue de manière déterminante au choix porté sur la capitale britannique pour accueillir cet évènement planétaire. Sa capacité à négocier des contrats, son talent, ont fini de convaincre chefs d’Etat, ministres, élus, hommes de pouvoir à tous les niveaux, industriels ou simples investisseurs à faire appel à ses services. Ce père de famille, intransigeant sur ses positions, préfère détacher sa vie privée de son engagement citoyen. Il n’en est pas moins le père de trois enfants, vivant en Amérique, dont deux garçons, et sa fille, la préférée, étudiante à l’université de Virginie.

« Enfant, j’ai passé mon temps à faire l’école buissonnière »

Difficile ? Non. Sérieux ? Oui, très pragmatique aussi, européen dans sa manière de vivre : café, petits pains ou croissants ; la ponctualité, la précision, l’efficacité et la rigueur sont autant de valeurs que l’enfant de Kaolack ne compte pas laisser aux Européens après des années de séjour à l’étranger.
Justement son enfance, le natif de Kaolack en a gardé de bons souvenirs. Et de moins bons. Pas très assidu à l’école, « aujourd’hui, j’ai découvert combien les études étaient fondamentales, car enfant, j’ai passé mon temps à faire l’école buissonnière », se rappelle l’ancien camarade de classe que Moustapha Tall, devenu un grand importateur de riz. « C’est miraculeusement que j’ai avancé dans mes études », confie le journaliste, qui estime, à ce propos, avoir failli finir sa vie comme employé dans les coopératives agricoles, un métier pratiqué par beaucoup de jeunes Kaolackois de son temps. C’est de justesse qu’il a repris les chemins de l’école…
C’est dire que son cheminement dans la vie, Adama Gaye y voit un signe du destin. Parce que « l’encadrement des jeunes, pense-t-il, peut être problématique quand les parents n’ont pas été à l’école ». « Mon père et ma mère n’ont pas été à l’école. Lui était commerçant, et elle, un pur produit du mouridisme. Ce n’est pas étonnant que Adama Gaye connaît parfaitement la ville de Touba, la cité religieuse, parce qu’il y a souvent passé des vacances pendant son enfance.
« Il faut lire dans le grand livre de la vie pour comprendre le monde ». C’est en tout cas la conviction de Adama Gaye, en citant, de mémoire, Schoppenhauer. Ce grand livre de la vie dans lequel des figures emblématiques, qui lui ont beaucoup apporté, ont inscrit leurs noms. « J’assume tous les actes que j’ai posés, y compris les erreurs de ma vie », confesse Adama Gaye. Qui toutefois, a un seul regret dans sa vie, celui « de n’avoir pas embrassé une carrière politique parce que nos pays ne peuvent être changés que par un meilleur leadership politique ». Mieux vaut tard que jamais. Il est temps, peut-être, qui sait ?

Révélations exclusives et explosives sur la gestion de la Maison de la presse : au coeur d’un biberon patrimonial, Bara Ndiaye se défend

On peut écrire un livre sur la gestion de l’Administrateur de la Maison de la presse, mais il en restera toujours à manger et à boire.

En effet, entre gestion financière des fonds de cet outil de travail et recrutement aux contours patrimoniaux des Agents (CDI aux 1er Adjoint au maire et Secrétaire municipal de Méouane, soeur de Birame Faye, Dg de l’Aeme ; 600 000 F Cfa de salaire à une Assistante ; chauffeurs…), Bara Ndiaye patauge dans une mare de pratiques de nature à faire tressaillir plus d’un.

Actusen.com, qui a « perquisitionné » les lieux et donné la parole au maire de Méouane, pour répondre aux accusations portées contre lui, vous livre quelques morceaux choisis des actes de gestion tant décriés du jeune responsable de l’Apr et à vous couper le souffle. Enquête!!!

S’il y avait un sondage de popularité, en termes de gestion patrimoniale sur fond de pratiques souvent liberticides, beaucoup de responsables d’Agences, de Directions, entre autres structures étatiques auraient tutoyé le ridicule, face à l’Administrateur de la Maison de la presse, et pour cause. D’abord, il suffit juste de gratter le vernis qui recouvre la nomination des Agents de la Maison de la presse, pour se rendre compte que Bara Ndiaye semble avoir un goût prononcé pour le recrutement de ses proches, « parents » et amis au sein de son outil de travail.

Et preuves symptomatiques que le choix de ses collaborateurs laisse à désirer : l’actuel Directeur administratif et financier (Daf) de l’Administrateur de la Maison de la presse n’est ni plus ni moins que le désormais ex-Secrétaire municipal de la Commune rurale de Méouane, dont Bara Ndiaye est lui-même maire. En d’autres termes, lorsqu’il s’est agi de s’attacher les services d’un Daf, le patron de la Maison de la presse est allé débaucher le Secrétaire municipal de sa Mairie, Aliou Mbaye.

A cet effet, demandez lui pourquoi a-t-il porté son dévolu sur ce dernier et la réponse de Bara Ndiaye tombe comme un couperet : « c’est quelqu’un que je connais ; il est loyal, compétent et a fini de faire ses preuves à la Mairie de Méouane, ex-Communauté rurale », invoque l’Administrateur de la Maison de la presse.

N’importe quoi, bichonneraient volontiers ses contempteurs. Dans la mesure où son premier Adjoint à la Mairie de Méouane émarge au sein de la Maison de la presse. Mieux ou pire, c’est selon, Mourate Diagne perçoit un gain brut de quatre-cent-cinquante-deux mille cinq-cent-huit (452 508 F Cfa).

Actusen.com, qui a pu consulter le Contrat à durée indéterminée du 1er Adjoint au maire Bara Ndiaye est en mesure de révéler que ce salaire qui fait frémir, est décomposé comme suit : salaire de base : 82 708 F Cfa ; Sursalaire : 349 000 F Cfa ; Prime de transport : 20 800 francs.

Chargé de mission, le jour et Responsable administratif et financier, la nuit : le 1er Adjoint au maire de Méouane doté d’un CDI avec un salaire de 452 508 F Cfa

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, si sur la liste des Agents de la Maison de la presse, signée le 3 mai 2016, Mourate Diagne est propulsé au rang de Chargé de mission, il en est tout autre dans le Contrat de travail qui lie celui-ci à la structure. Car le 1er Adjoint au maire de Méouane est engagé en qualité de responsable administratif et financier et classé à la catégorie 6ème A de la Convention collective commerce.

Joint par téléphone, pour éclairer les pans d’ombres qui entourent ce traitement salarial de Mourate Diagne qui est de nature à faire tressaillir plus d’un adepte de la gestion vertueuse, Bara Ndiaye se défend à sa manière : « il a le profil de l’emploi », dit-il.

Bara Ndiaye tète la soeur du Dg de l’Aeme, Birame Faye, son « meilleur » pote, avec un biberon mensuel de 400 mille francs

Outre le Secrétaire municipal débauché et son 1er Adjoint au Contrat doré, Bara Ndiaye est accusé de téter la soeur de Birame Faye, son camarade de l’Alliance pour la République et son ami intime, avec le biberon de la Maison de presse.

Pour ce faire, l’Administrateur de la Maison de la presse a recruté Mame Mbacké Faye. Cette dernière, Comptable Matières, d’après la liste de nomination des Agents, est créditée de toucher, à la fin du mois, 400 000 F Cfa.

Mais là aussi, Bara Ndiaye refuse de vaciller sur ses bases. Pour lui, la soeur de son pote Birame Faye, ex-Directeur de l’Anej et actuel boss de l’Agence pour l’économie et la maitrise de l’énergie, a le profil de l’emploi. A l’en croire, Birame Faye a beau être son ami, mais il n’y a aucune relation de causalité avec le recrutement de la soeur de ce dernier. On parle pour celle-ci d’un salaire de 400 000 F Cfa.

Quid de Raoul Diakhaté? Celui-ci, bombardé au rang de Chef de Division des Ressources humaines, est également un ami de Bara Ndiaye. Lui aussi, dit-on, a un contrat à faire abjurer un Saint.

Une Assistante payée à 600 000 F Cfa, le mois

Quant à Mariam Diallo, elle toucherait 600 000 F Cfa et ce, alors qu’elle était jusqu’à un passé récent Assistante de l’Administrateur de la Maison de la presse. Bara Ndiaye ne nie pas ce salaire jugé balèze pour une Assistante de Direction. Mais relativise que certes, Mariam Diallo assurait les fonctions d’Assistante, mais elle était en même temps Directrice de la Planification, de la Formation et du Partenariat.

D’ailleurs, pour convaincre les plus sceptiques, Bara Ndiaye affirme avoir trouvé une autre Assistante. Pour quelles raisons? Les versions diffèrent et sont souvent ô combien surréalistes. Mais Actusen.com préfère donner sa langue au chat, quant au fait que Mariam Diallo a quitté ses défuntes fonctions d’Assistante.

Bara Ndiaye accusé de venir au travail avec deux véhicules, dont l’un sans occupant ; ses Directeurs de Services prennent le taxi

Plus notre entretien téléphonique de ce 25 septembre 2016 se poursuit, plus Bara Ndiaye semble tomber des nues, au regard des accusations portées contre sa personne. C’est le cas lorsque certains lui reprochent le fait que lorsqu’il vient au travail, il débarque sur les lieux avec deux véhicules 4×4. A bord de l’un, lui et son chauffeur ; à bord de l’autre, aucun occupant, si ce n’est le conducteur de l’engin, confie-t-on. Au même moment, aucun de ses sous-Directeurs ne dispose de voiture de fonction.

« Même si mes Directeurs de Services n’ont pas de véhicule, il n’en demeure pas moins que je n’ai qu’un seul véhicule. Et puis, je vais les doter de véhicules. On a lancé un appel d’offres dans ce sens », dit Bara Ndiaye. Mais selon des sources de Actusen.com, la vérité semble plus prosaïque. Car la Maison de la presse a été dotée de deux véhicules par la DMTA et le Ministère de tutelle.

La Loi de finance rectificative alloue 50 millions F Cfa la Maison de la presse, Bara Ndiaye se taille les 36 millions F Cfa et laisse dans la galère ses employés

Ce ne sont pas seulement les Contrats des Agents susmentionnés qui sont l’objet de polémique à la Maison de la presse. Pour cause, lorsque, dans le cadre de la loi rectificative des finances de novembre 2015, la Maison de la presse a reçu une enveloppe de 50 millions F Cfa, au lieu de payer les rappels de salaires aux Agents qui ont broyé du noir pendant plusieurs mois, Bara Ndiaye s’est adjugé les 36 millions F Cfa. Une manière pour lui de se payer, lui-même, ses douze mois de rappels de salaires.

Interpellé, l’Administrateur de la Maison de la presse reconnaît avoir touché ces 36 millions F Cfa. Non sans se défendre d’avoir violé la Loi. « Tous les Directeurs généraux perçoivent le rappel de leurs salaires, comme le leur autorise la loi », envoie-t-il circuler ses détracteurs. Mais il y a un grand mais. Car au même moment, ses collaborateurs n’ont pas recouvrer leurs sous concernant le rappel de leurs salaires. C’est le début de sa brouille avec un des agents, en l’occurrence Marie Jeanne Diouf.

Faute de Pca et d’Acp : seuls Bara, son ex-Secrétaire municipal de Méouane et Dieu savent l’utilisation faite de l’argent de la location des lieux

Autre fait surréaliste en cours à la Maison de la presse : seuls Bara Ndiaye, son ancien Secrétaire municipal de Méouane et Dieu, maître des jours et des nuits, savent comment sont utilisés les fonds récoltés de la location de la Salle de conférence qui est à 350 000 F Cfa par jour et 250 000 F Cfa, la demi-journée, ainsi que la location du restaurant estimée à 600 000 F Cfa, le mois, dit-on.

L’Administrateur de la Maison de la presse reconnaît que les lieux sont souvent donnés en location, mais rassure que tout est nickel dans la gestion de ces fonds. Dans tous les cas, faute d’Agent-comptable particulier et de Président de Conseil d’Administration, Bara Ndiaye et Alioune Mbaye sont les seuls maîtres à bord de la gestion de ces fonds.

La Directrice technique et maintenance limogée par Bara Ndiaye, pour avoir « refusé de signer un marché de 12 millions portant sur deux tables et deux armoires »

Depuis quelques semaines, la Maison de la presse bruit de commentaires consécutifs à la décision de Bara Ndiaye de limoger la Directrice technique et Maintenance, Jeanne Marie Diouf. Et selon les sources de Actusen.com, cette dernière estime que la goutte d’eau, qui a fait déborder le vase, a été son refus de signer un marché de 12 millions F Cfa (deux tables de bureau et deux armoires) attribué à une dame, sans que la Commission dont Jeanne Marie Diouf ne soit convoquée ou réunie.

Interrogé au bout du fil, Bara Ndiaye tente de se laver à grande eau : « je ne lui ai jamais demandé de signer le marché dont elle parle. Au contraire, c’est mon Daf qui lui a demandé de signer un procès-verbal de réception du matériel et elle a refusé»,se justifie-t-il.

Comment se fait-il que vous puissiez acheter du mobilier à douze millions F Cfa, alors que la Maison de la presse n’est pas abonné à la Senelec, continue de marcher avec 80 A, en lieu et place de 650 KVA, ne dispose même d’un Groupe électrogène estimé à 9 millions francs? Bara Ndiaye rétorque : « on avait un petit différend avec la Senelec, au sujet de taxes qu’elle voulait qu’on paie, mais c’est réglé. On s’est récemment abonné à l’électricité. Il est vrai que le bâtiment était branché au courant du chantier d’alors ».

Le ministre Mbagnick Ndiaye demande à la victime de rester à son poste, Bara Ndiaye défie sa tutelle et accuse Yakham Mbaye

A la question de savoir est-ce que ce n’est pas scandaleux que deux tables et deux armoires coûtent 12 millions F Cfa, Bara Ndiaye répond en ces termes : « si c’était vrai, ce serait mielleux », ironise-t-il. Quid de sa décision de limoger Jeanne Marie Diouf, sans en faire ampliation à ses deux ministres de tutelle, en l’occurrence Mbagnick Ndiaye de la Culture et de la Communication et Yakham Mbaye, Secrétaire d’Etat?

Là, le maire de Méouane tempête contre tout et rien : « je ne fais pas d’ampliation, car le ministre Mbagnick Ndiaye aurait dû, quand la fille l’a saisi, m’appeler pour que nous en discutions. Mais puisque c’est lui qui a demandé à Jeanne Marie Diouf de rester à son poste, on verra si c’est son limogeage qui comptera ou bien la tentative de la tutelle de la maintenir au poste ».

Jouant à se faire peur, Bara Ndiaye défie : « personne, je dis bien personne, ne peut me faire revenir sur ma décision de limoger Jeanne Marie Diouf, qui a fait preuve de déloyauté, en sabotant l’installation électrique ». Puis, l’édile de Méouane d’en rajouter cette couche : « on saura qui dirige la Maison de la presse. Jeanne Marie Diouf pourra reprendre le service, si et seulement si le Président de la République met fin à mes fonctions. Certains sauront qu’à l’Apr, « douma fi mbaxana, wanté thiaya lafi » (à l’Apr, je ne suis pas un bonnet, mais plutôt une grande bouffante).

Bara Ndiaye : « Jeanne Marie Diouf pourra reprendre le service, si et seulement si le Président de la République met fin à mes fonctions »

Alors, pourquoi n’en avez-vous pas parlé au Secrétaire d’Etat à la Communication?, le relance Actusen.com. Mais Bara Ndiaye ne se fait pas prier, pour se fendre d’une accusation grossière : « je sais que c’est Yakham Mbaye qui est derrière cet article », manque-t-il, maladivement, de respect à Actusen.com.

Entre l’Administrateur des lieux et Jeanne Marie Diouf, ça coince et ça cale, depuis quelque temps. Selon toujours les sources de Actusen.com, les choses ont commencé par se détériorer entre les deux parties, lors de la signature du contrat de l’Agent. Car Bara Ndiaye a voulu dater celui-ci du 02 novembre 2015, alors que l’employée avait pris service le 02 mars 2015. Et quand la fille a opposé une résistance, le maire de Méouane aurait menacé de la virer. Archi-faux, rétorque Bara Ndiaye ! Qui parle de faux procès intenté contre sa personne.

« Je suis prêt à recevoir les Corps de contrôle de l’Etat »

« Je n’ai rien à me reprocher. Et je suis prêt à ce que le Président de la République m’envoie des corps de contrôle de l’Etat, pour fouiller ma gestion », dit l’Administrateur de la Maison de la presse. A en croire Bara Ndiaye, l’urgence pour lui et son équipe est de ne ménager aucun effort, pour hisser toujours plus haut l’étendard de son outil de travail.

« On a équipé le bâtiment en connexion Internet et on est sur un vaste chantier, qui une fois terminé, fera de sorte que la Maison de la presse sera l’un des endroits les plus courus par ceux qui organisent des évènements », explique-t-il.

Pour Bara Ndiaye, toute cette agitation est due au fait que certains esprits malveillants, qui savent que l’outil de travail commence à générer des rentrées financières, n’ont d’yeux que pour la Maison de la presse. Mais, selon lui, « ils perdent leur temps, s’ils pensent pouvoir nuire à mon honorabilité. Je les laisserai parler, calomnier et diffamer, avant que je ne monte au créneau pour dynamiter leur vaste entreprise de dénigrement ».

Pour ceux qui ne le savent pas, Jeanne Marie Diouf était une employée de CDE. Durant ses quinze longues années de service, elle a passé dix hivernages à la Maison de la presse, depuis la fondation du bâtiment. Seule technicienne sur ce bâtiment, elle gère toutes les installations techniques, les suppresseurs, les armoires électriques, l’organisation de toutes les manifestations, y compris la sonorisation.

« D’un commerce facile et d’une sociabilité sans commune mesure, elle n’a jamais eu maille à pâtir avec personne. Souvent, d’ailleurs, puisque le bâtiment n’a que 80 ampères, elle déleste son bureau et préfère suer à grosses gouttes, afin de permettre au reste du groupe de pouvoir travailler, sans anicroche », confesse un Agent de Bara Ndiaye.

Selon notre interlocuteur, les deux s’entendaient à merveille et c’est d’ailleurs pourquoi, par décision N° 00031 MCC/SEC/MP/DG du 3 Mai 2016, l’Administrateur de la Maison avait propulsée Jeanne Marie Diouf au rang de Directrice technique. Je ne sais pas ce qui a dû se passer, mais le coup de froid s’est brusquement abattu sur leurs excellentes relations d’antan ».

Mieux, interpellé par Actusen.com, Bara Ndiaye reconnaît, lui-même, qu’entre lui et Jeanne Marie Diouf, les choses ont toujours marché comme sur des roulettes. Avant que, dit-il, cette entente ne se mue, par la faute à Jeanne, en malentente.

Selon certaines indiscrétions, c’est pourtant à cause de Bara Ndiaye que la pauvre a démissionné de CDE, où elle a accumulé des états de services irréprochables, jusqu’à ce qu’elle rejoigne l’équipe du responsable Apr de Méouane.

Bara Ndiaye : « puisque Jeanne Marie Diouf a menacé de me marabouter, j’ai changé les serrures en question »

Aujourd’hui, rien ne va plus entre les deux. Au point que Bara Ndiaye, après avoir réclamé et obtenu le Plan du bâtiment, a défoncé, dit-on, toutes les portes de la Maison de la presse et changé leurs serrures qui coûtaient 40 000 F Cfa, la pièce, contre des serrures de 2000. Faux, ces serrures ne coûtent pas 40 000 francs, insiste Bara Ndiaye.

Qui avoue, néanmoins, avoir défoncé certaines portes. Au motif que, selon lui, « Jeanne Marie Diouf a menacé d’user de ses pouvoirs de « Saltiguée » pour marabouter tous les Agents. Et puisqu’elle a menacé de me marabouter, j’ai changé les serrures en question. D’ailleurs, parfois, quand j’entre dans un bureau, je trouve des collaborateurs en train de prier entre 11 heures et midi, car ils ont peur ».

Un argument que ne partage pas un Agent contacté par Actusen.com et qui estime que Jeanne Marie Diouf entretient d’excellentes relations avec le personnel.Actusen.com

Une opposition radicale, non républicaine, ne peut avoir de programme, ni de vision, encore moins d’objectifs clairs Par Alioune Ndao FALL

Pour un pays comme le Sénégal c'est une honte de voir une opposition sans vision et sans leaders. Je ne sais pas si ailleurs dans le monde, il y a des opposants qui se comportent de la sorte, mais Dieu soit loué les sénégalais prennent bien les mesures idoines afin de barrer la route à ces détracteurs, ces illuminés qui incontestablement manquent de maturité politique. Comparaison n’est pas raison certes, mais permettez moi tout de même un bref rappel historique quant à Macky SALL opposant. Du 1er décembre 2008 au 21 mars 2012 date de son élection à la Magistrature suprême, jamais l’opposant Macky SALL n’a versé dans l’injure et la violence, jamais il n’a manqué de programme et d’objectifs clairs. Au bout d’une année dans l’opposition, comme dirait l’autre, le temps de trouver ses marques, Macky SALL est devenu tout naturellement le leader de l’opposition. Motivé par une seule ambition, celle de conduire un jour le Sénégal vers les voies de l’Emergence, Macky SALL était loin des salons climatisés où justement les calculs des Etat-major de partis politiques et autres combinaisons politiciennes avaient lieu. Macky SALL a mené contre le régime de WADE une opposition républicaine et responsable constante, sans état d’âme et sans frilosité, mais surtout sans aucune violence. C’est là l’étoffe d’un leader politique déterminé car sachant exactement ce que le peuple attendait de lui. Contrairement à notre opposition et société civile présentement. Une opposition sans âme, sans leader et sans projet de société pour le Sénégal. D’ailleurs votre serviteur l’avait déjà souligné dans de précédente contribution : l’opposition n’a de programme que Karim WADE et Abdoulaye WADE. Il n’est donc pas étonnant aujourd’hui, après la libération de Karim WADE, et le silence assourdissant d’Abdoulaye WADE, que cette opposition reste aphone ou plutôt verse dans la diatribe en prenant au rebond des dossiers qui relèvent de l’application stricte de la loi, pour en faire leur projet de société. En quoi l’affaire Sonko, Nafi Ngom Keita voir Abdoul Mbaye intéresserait le sénégalais lambda au fin fond du Sénégal. Quelle mauvaise fois que de vouloir tromper la volonté des sénégalais sur l’affaire Pétrotim, alors même qu’aucune goutte de pétrole n’est encore sortie des sous sol! Le cas Aliou SALL est loin, mais alors très loin de celui de Karim WADE contrairement à ce qu’on veut nous faire croire. Et en plus ce pétrole dont l’opposition et quelques responsables de la société civile théorisent à longueur de journée, n’est pas pour demain. On peut même se demander, est ce que le Président Macky SALL avec inchallah son second mandat, verra ce pétrole enfin couler au Sénégal? Des prévisions restent des prévisions, même faites par les plus grands experts. De la découverte à la production effective il y’a tout un chantier. Enfin l’opposition doit quand même ouvrir les yeux pour comprendre que le Sénégal de demain se construit aujourd’hui, non pas sur des mensonges, des invectives ou en usant de la langue de bois, mais en écoutant les populations sénégalaises afin de leur proposer un mieux être, un mieux vivre. Descendez sur le terrain, allez vers cette population et vous verrez que cette population a une totale confiance en son président Macky SALL et son gouvernement. En soufflant le chaud par son arrogance et son incompétence, l’opposition radicale ne fait pas fi de l’ampleur de sa noble tâche. D’abord celle de citoyens patriotes, responsables pour la paix et l’unité du peuple. Ensuite, celle d’être une force pas de propositions pour le pouvoir, mais de perspectives pour l’avenir et pour les populations. Une opposition républicaine avec un programme et des objectifs impersonnels clairs, avec un leader reconnu par tous. Voilà la noble tâche que devrait incarner ou porter une opposition digne de ce nom. Le manque d’idéologie, de vision, et la fragilité permanente de leurs innombrables coalitions plongent toute l’opposition sénégalaise dans l’improvisation, dans un calvaire d’interminables compromis et dans la débrouillardise. L'opposition radicale souffre de plusieurs maux. Elle veut une chose et son contraire. Que de paradoxe!! Que de versatilité! Il y' a lieu de se demander ce que veulent ces opposants. L'élection présidentielle pointe à l'horizon et tout le monde veut être candidat. Ils vont faire comment? Avec autant de divergence, d'amateurisme, c'est certain, l'opposition radicale ne gagnera jamais en 2019. Elle défend une cause perdue d'avance. C’est le cas de le dire. C'est l’échec assuré et eux mêmes sont conscients que leur démarche est truffée d’hypocrisie des uns envers les autres. Le peuple n’est pas dupe et il l’a démontré lors du Référendum du 20 mars 2016. Le peuple choisira toujours la voix de la paix et de la construction, quelles que soient les mensonges ou fausses promesse d’une opposition radicale.,Secrétaire National chargé de la Diaspora APR

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