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Mamadou Ablaye N'diaye, au nom de cette aventure si bien singulière et d’une exceptionnelle fécondité Par Alpha Amadou SY

Mai 1977, sans avoir, dans les annales de l’histoire du mouvement estudiantin la même épaisseur que mai 1968, n’en constitue pas moins un moment de mobilisation exceptionnel. Le boycott des cours étaient couplés avec des piquets de masse, véritables instances de mobilisation et d’apprentissage des méthodes de de luttes. Au sortir de cette grève, la question de la réorganisation du mouvement estudiantin était à l’ordre du jour. Cet impératif, découlant des différentes lectures de l’expérience, sera exécuté dans une période d’effervescence idéologie sans précédent. Dans l’Université de Dakar, des cercles d’obédience de gauche essaimaient comme des champignons après la pluie ! Ceux qui ne se réclamaient ni de Marx, Lénine, Mao ou Trotski étaient pratiquent exclus, pour ne pas dire auto-exclus des instances de décision. Cette dynamique produisit ses propres leaders au nombre desquels Hachem, Ousiby Touré, Djibril Dia, Bamba Ndiaye, Babacar Fall, Hamidou Dia, Ousmane Senghor et El Hadji Pape Amadou Ndiaye.

Autre facteur ayant impacté sur notre compagnonnage, l’encadrement académique et pédagogique. Nous avons toujours manifesté notre fierté d’avoir été produits de l’université de notre pays. Notre reconnaissance envers les Pr Alassane Ndaw, Dieydy Sy, Boubacar Ly, Abdoulaye Élimane Kane, Raymond-Aloyse Ndiaye, Mamoussé Diagne, Abdoulaye Bara Diop et Michel Lefebvre est demeurée une constante. Nous avons été façonnés par ces Maîtres qui savaient ce que enseigner signifie : c’est-à dire, en plus de dispenser le savoir et de consolider l’esprit critique, mesurer à sa juste valeur l’immense responsabilité de se voir confier des jeunes d’une certaine manière contestataire jusqu’au bout des ongles.

C’est dans ce contexte que le fils du Baol, fortement imprégné de la culture du terroir, Mamadou Ablaye Ndiaye, rencontra l’enfant de Saint-Louis, ou plutôt de Pikine Angle Tall, densément ancré dans la culture Haal pular ! Certes nous étions tous deux des anciens du Lycée Charles De Gaulle, mais nous ne nous étions connus que sur les bancs de l’Université, lui né en 1953 à Bambey, et moi, en 1956 dans la vieille cité portuaire.

Nous avions très tôt réussi à circonscrire des plages de convergence : si la détermination des « camarades » à s’investir pour le triomphe du monde de notre rêve ne faisait pour nous l’ombre d’aucun doute, nous n’en pensions pas moins que de sérieux efforts devaient être fournis dans « le double axe de l’appropriation du marxisme et de la maîtrise des réalités socioéconomiques du continent », pour reprendre Amady Aly Dieng. Cette conviction nôtre était d’autant plus forte que, malgré notre divergence idéologique toujours réaffirmée avec Léopold Sédar Senghor, nous reconnaissions une certaine pertinence à sa critique même formulée sous le mode de la caricature : « parmi ceux qui se disent marxistes peu ont lu Marx et parmi ceux qui ont lu Marx peu sont ceux qui l’ont compris. »

Notre sentiment était qu’une sorte de paresse intellectuelle, conjuguée à une propension incroyable à une restitution mécanique des textes des classiques, sous toile de fond d’une tradition critique des plus larvées, hypothéquait nos chances « d’accéder au sommet lumineux du savoir ». Mais cette prise de conscience débouchait aussi sur une sérieuse réserve vis-à-vis de l’académisme et du carriérisme. L’un et l’autre recoupaient souvent sur leurs difficultés à saisir judicieusement les enjeux sous-jacents à l’intelligence positive des lois qui président à l’évolution de la nature et du monde des hommes.

A la faveur de notre cohabitation au pavillon E, Ndiaye et moi primes l’engagement de faire des études et de la recherche « «une affaire sérieuse » ! La lecture attentive du Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande, de l’Anti-Dühring et du Capital, entre autres, contribuèrent à nous faire comprendre la portée de la théorie de la connaissance. La même attention présida à notre exploitation des travaux de Basil Davidson, Cheikh Anta Diop, Jean- Suret Canal, Jean -Pierre Vernant, Boubacar Barry, Abdoulaye Bara Diop, Paul Pélissier, Joseph Ki Zerbo et, évidemment, Amady Aly Dieng. Cette précaution nous permit d’asseoir nos principes de base et, corrélativement, de nous mettre en perspective pour apporter notre modeste contribution à cet impératif que constitue le développement des sciences sociales au Sénégal et en Afrique. En résultait cette ligne directrice ainsi déclinée :

  • Contribuer à restituer à la philosophie ses attributs originels en renvoyant dos à dos l’européocentrisme et l’africanisme philosophique ;
  • Mettre l’accent sur la théorie de la connaissance comme matrice du mode de pensée philosophique ;
  • Tenir compte du fait que la philosophie, tout en renonçant à ses visées hégémonistes, n’en constitue pas moins un ordre du savoir suffisamment outillé pour soumettre avec bonheur tous les autres discours sous le regard oblique du soupçon ;
  • Articuler la volonté de vérité à la perspective de faire prévaloir dans le monde notre l’idéal de justice sociale, de liberté et de fraternité.

De cette complicité naquit Africanisme et Théorie du projet social dont la publication fut saluée par notre préfacier Amady Aly Dieng comme un évènement ! Si la rédaction de ce livre de 320 pages nous prit une dizaine d’années, il en fut autrement pour le second, Les conquêtes de la citoyenneté Essai politique sur l’Alternance survenue au Sénégal en mars 2000. La révélation du décalage entre son écriture – courant avril 2000 – et la date de sa publication effective en mars 2003, parut si irréaliste qu’un de nos brillants compatriotes nous en porta publiquement la contradiction. De ce débat naîtra le chapitre 10 de notre troisième ouvrage L’Afrique face au défi de la modernité. Ce texte, au titre particulièrement édifiant sur son envergure polémique : « Un texte et son prétexte : réponse à un critique des Conquêtes de la citoyenneté » sera d’abord publié dans Sud quotidien et Walfadjiri. Dans la même mouvance unitaire, nous proposions à nos lecteurs une réflexion philosophique sur les œuvres de l’artiste-peintre Kalidou Kassé. Cet ouvrage sera traduit en anglais par le Professeur Badara Sall de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

Parallèlement à ces livres édités, notre complicité intellectuelle trouvait son prolongement dans la rédaction de plusieurs dossiers de presse consignant notre lecture des bien laborieuses expériences démocratiques en cours sur l’Afrique, notamment au Sénégal. Notre journal de prédilection était, en fait, ou plutôt, de fait, Sud quotidien. Notre régularité dans la production d’articles dans ce quotidien et la fidélité à ce journal nous avaient valu des fois d’être interpellés comme les « amis de Sud »- d’autant que, à la même période, j’animais à l’antenne Sud de Saint-Louis le Banquet.

Pour Ndiaye comme pour moi, c’était des moments de délectation tout à fait singuliers que de passer mettre la dernière main sur notre dossier à paraitre. Le siège du Groupe Sud Communication nous a été toujours ouvert. Mais au-delà des bureaux, c’étaient les visages et les cœurs et au-delà des visages et des cœurs, et plus que les visages et les cœurs, c’étaient bien les esprits ! Et aujourd’hui, je revois avec ferveur des noms et des figures défiler, secouant du coup ma mémoire ankylosée par l’émotion. Des noms, des figures, des esprits allant au-delà du comportement que requiert tout simplement le professionnalisme pour faire montre, à notre égard, d’une égale générosité : Babacar Touré, Abdoulaye Ndiaga Sylla, Saphie LY, Abdou Latif Coulibaly, Vieux Savané, Ndiaya Diop, Ben Moctar Diop, ou Sérigne Mour Diop, pour n’en citer que ceux-là !

Pr Marie Andrée, ma sœur et épouse, qui a suivi d’un regard des plus attentifs l’essentiel de mon cheminement avec Ndiaye, nous appelait affectueusement les jumeaux. Et elle ne savait si bien dire ! Nous écrivions en deux mains en une seule ! Nous nous reconnaissions mutuellement, et à nous deux seulement, à la fois, le droit, le devoir et la responsabilité de terminer sans risquer d’altérer, en quoi que ce soit notre pensée, un paragraphe voire tout simplement une phrase. Nos plus proches, y compris nos épouses, n’étaient en mesure de dire où commence la phrase de l’un et on se termine celle de l’autre. Du reste, c’était pour nous nous une non question. Cette complicité, qui frisait l’osmose, ne faisait l’objet d’aucun doute de la part de nos chers lecteurs qui ont souvent avoué n’avoir jamais décelé la moindre cassure dans la conduite de notre pensée qui signalerait un moment de passage de témoin, ou plutôt de plume.

Certes, nous n’étions pas allés aussi loin que ces deux éminents penseurs égyptiens, Bahgat El Nadi et Adel Rifaat, qui signaient sous le même pseudonyme, Mahmoud Hussein. Cependant, nos amis nous encourageaient à leur manière, en nous comparant, toute proportion gardée, à Marx et Engels ! Et Pr Mamoussé Diagne, dont l’éloignement spatial vis-à-vis du duo était inversement proportionnel à la fraternelle attention qu’il nous accordait, nous donnait constamment sa bénédiction en faisant observer que nous avons réussi là où butait l’opposition sénégalaise : triompher des egos, pour faire une œuvre qui fait date ! (C’était, il est vrai, bien avant la victoire du FAL en 2000)

Au demeurant, ce duo nôtre n’avait pas en lui tout seul toute sa vérité. Il a bénéficié d’une sorte d’encadrement rapproché de la part d’hommes et de femmes suffisamment conscients des enjeux de notre engagement et des séries de privations qui vont avec pour nous apporter leur soutien multiforme à notre aventure. Au nombre de ceux-là, celui que nous appelions affectueusement Pa Dieng, Doyen Dieng ou tout simplement Grand Dieng. Avec sa proximité, c’était l’apprentissage d’une lourdeur stylistique à élaguer, d’une affirmation gratuite à supprimer et/ou d’une polémique à biffer au profit d’une argumentation soutenue.

Ses connaissances aux dimensions encyclopédiques avérées, son sens de la critique et son obsession de voir enfin émerger en Afrique de véritables sciences sociales auront contribué à nos armer non sans infléchir notre choix des objets de nos investigations. De ce cercle des amis faisait partie Babacar Touré, à l’époque à la tête du Groupe Sud Communication. En plus de ses conseillers et suggestions des plus précieuses et de son sens remarquable de l’écoute, son soutien n’avait jamais fait défaut surtout quand il s’agissait de résoudre une question d’ordre logistique que requiert la publication de nos thèses ou la promotion de nos livres.

Cette fraternelle assistance venait à point pour des chercheurs qui, dans la mesure où ils étaient « dans l’informel », ne bénéficiaient d’aucune subvention. Je me rappelle que, en ce moment où manipuler la souris restait encore un luxe, nous n’avions même pas suffisamment de papier. Or ce support restait des plus précieux pour assurer à la pensée la traçabilité que suppose sa lisibilité, une des conditions de son intelligibilité.
Mamadou Mbodj, Mariètou Ndiongue, Alfred Ndiaye, Mame Less Camara, Youssou Diop, Bakary Faye, Maître Abdoul Djalil Kane, Ibrahima Kane, Abdoulaye Badou Thiam, Sérigne Guèye, Marie Jo Bourdin, Mamdou Ly, affectueusement appelé Boy Ly, Ndiaye Thioro, Youssou Fall, sans citer tous mais sans non plus oublier personne, constitueront les maillons de cette chaîne de solidarité.

Last but not least, nos épouses feront preuve d’un sens extraordinaire de la grandeur et de la dignité, révélateur de leur intelligence de cette sorte de mission qui reposait sur les frêles épaules de leurs maris. Aussi avions-nous parfois procédé, presque avec leur complicité, « au détournement » du budget familial pour l’achat de livres, de journaux ou pour nos nombreux déplacements, compte non tenu des frais de téléphone.

Tout cela avait concouru à nous mettre, pour ainsi dire, l’aise. Pour preuve, malgré les exigences de la recherche par essence possessive, en dépit de cette rigueur aux accents kantiens qui nous était souvent attribuée, nous connaissions la joie de vivre. Dans le cercle de nos amis et proches, nous vivions des moments sublimes de communion comme en témoignaient nos « sourires, nos rires, voire nos éclats de rires », pour reprendre une formulation des Conquêts de la citoyenneté.

Les péripéties de la vie, alimentées par certaines contradictions dont jusqu’ici la nature me parait des plus énigmatiques, viendront à bout d’un compagnonnage vieux de plus de trente hivernages. Nous en étions à attendre la préface d’un autre livre par notre ami Babacar Touré - qui devait être la seconde, après celle généreusement rédigée pour accompagner Les Conquêtes de la citoyenneté, Essai politique sur l’Alternance politique de mars 2000. Cet ouvrage, Presse et jeu politique au Sénégal, devait être publié par le pertinent poète camerounais et non moins éditeur, notre ami Paul Dakeyo. Traitant, entre autres, des séquences les plus significatives de la contribution des professionnels de l’information et de la communication dans les luttes citoyennes pour l’avènement de l’Etat de Droit, ce livre n’a jusqu’ici échappé à la critique rongeuse des souris que grâce au concours magique des technologies de l’information et de la communication !

Que retenir de cette aventure ? L’essentiel ! C’est-à-dire cette ligne directrice de laquelle résulte cette œuvre qui survivra aussi bien à la mort de Mamadou Ablaye Ndiaye qu’à la mienne. Du moins, je le souhaite au plus profond de moi-même. Alpha Amadou SY, Philosophe / Ecrivain

Transports – Un changement de politique au port de Dakar provoque des pénuries à Bamako

http://lignedirecte.sn Depuis une semaine, les autorités sénégalaises bloquent les marchandises transitant par le port de Dakar destinées à des pays continentaux, notamment le Mali, ont indiqué des transporteurs maliens à « Jeune Afrique ». Une information confirmée par les autorités douanières sénégalaises, qui évoquent une application plus stricte des règles.

Une rupture de stock de certains produits alimentaires comme le thé ou la mayonnaise se fait sentir à Bamako. En cause, un changement de politique au port de Dakar en ce qui concerne le traitement des conteneurs qui transitent par le port sénégalais.

Les autorités sénégalaises ont interdit aux transitaires de dépoter les conteneurs sur le port de Dakar, pour poursuivre le transport en camions dans des conteneurs plus grands qui dépassent les standards internationaux. Les autorités sénégalaises ont demandé aux logisticiens en charge du transit de désormais embarquer dans les camions les conteneurs tels qu’ils arrivent au port.

Application plus strictes des règles évoquée par Dakar

«La réglementation douanière stipule qu’un conteneur en transit, donc non destiné au marché sénégalais, doit être embarqué tel quel vers son pays de destination, car il ne doit pas y avoir de rupture de charge. Le dépotage relevait jusqu’ici d’une tolérance des autorités portuaires et douanières locales», indique une source douanière sénégalaise consultée par Jeune Afrique.

«La réglementation en vigueur est juste appliquée avec un peu plus de rigueur pour des raisons de sécurité, mais aussi de compétitivité. Toutefois, l’administration douanière est ouverte à toutes discussions avec les Maliens qui restent des partenaires commerciaux essentiels pour le Sénégal», dit encore cette source.

La mesure n’a pas bien été accueillie côté malien. «C’est un manque à gagner de près de 10 milliards de F CFA pour la douane malienne», a dit Babalaye Ndao, président du Conseil malien des chargeurs, de retour au Mali ce vendredi après avoir rencontré les autorités sénégalaises pour essayer de débloquer la situation. Ce dernier estime à 200 le nombre de camions à faire la navette chaque jour jusqu’au port de Dakar, pour ensuite reprendre la route du Mali. Une troisième source contactée par Jeune Afrique vendredi fait état d’un trafic normal au port.

REALISATION DU TRAIN EXPRESS REGIONAL :Les entreprises françaises ‘’Engie’’ et ‘’Thales’’ raflent la mise

http://www.enqueteplus.com C’est fait. L'Etat du Sénégal a retenu, suite à un appel d’offres international, deux groupes français, Engie (mandataire) et Thales (co-traitant) pour concevoir et réaliser des infrastructures et systèmes du futur Train express régional (TER) de Dakar. Il s'agit de cette ligne ferroviaire qui va relier la capitale sénégalaise au nouvel aéroport international Blaise Diagne de Diass.

C'est par le biais de l'Agence sénégalaise pour la promotion des investissements et des travaux publics (APIX) que les contrats d'un montant de 225 millions d'euros (147,5 milliards de F CFA) ont été accordés à Engie et Thales. En retour, l'Etat du Sénégal leur a demandé que le chantier dont les travaux débutent au 3e trimestre de l'année, n'excèdent pas une durée de 26 mois. L'entrée en service est donc attendue pour la fin de 2018.

Selon des sources proches du dossier, la ligne sera construite en deux phases. La première va démarrer de la ville de Dakar à Diamniadio (36 km), et la seconde phase partira de Diamniadio au nouvel aéroport international Blaise Diagne (19 km). Il y aura 14 stations pour un train d'une vitesse maximale de 160 km/h et un achalandage estimé à 115 000 passagers. Le temps du trajet de Dakar à l'aéroport international Blaise Diagne est estimé à 45 minutes.

Engie Ineo et Thales vont d'abord assurer la direction du bureau d'études en phase de conception, puis le management global. L'étape suivante qui leur a été confiée concerne les essais d'intégration.

Le contrat entre l'Etat du Sénégal et les deux sociétés françaises stipule que pour la réalisation des systèmes, les entreprises apporteront leur expertise à plusieurs niveaux : gestion du réseau de communication par fibre optique entre les trains et le poste de contrôle, supervision technique des équipements dans les gares, signalisation ferroviaire pour la régulation, alimentation en énergie (courant faible, détection incendie, sonorisation, vidéo-protection, information voyageurs), et postes d'alimentation de caténaires.

Le groupement annonce qu'il "travaillera en interface avec les autres sociétés qui œuvreront sur les parties, génie civil, voies et gares, ainsi que sur le matériel roulant". C'est ainsi que l'entreprise sénégalaise CSE s'occupera notamment des travaux de génie civil et électrique, ainsi que de l'installation-gestion de la base vie du chantier en consortium avec la société turque Yapi Merkezi et Eiffage France. Ces sociétés auront au total 330 milliards de francs CFA pour réaliser leur part des travaux.

IMPOSSIBLE D’APPELER OU D’ENVOYER DES SMS DEPUIS HIER NUIT: Sonatel, la catastrophe qui pourrit la vie des Sénégalais

http://jotay.net Voilà une société qui peut tout se permettre sans que personne ne lève le plus petit doigt. Depuis hier nuit, il est difficile pour ne pas dire impossible d’émettre le moindre appel. Les sms, n’en parlons pas. Ils échouent tous systématiquement. Et curieusement, personne ne lève le plus petit doigt.

Voilà une entreprise qui fait un chiffre d’affaires qui avoisine les 1000 milliards de francs Cfa, avec un bénéfice tout ce qu’il y a de plus indécent en suçant le pauvre « gorgorlou » et qui est incapable de servir un service (excusez la redondance) de qualité.

Cette situation qui peut être dangereuse pour la sécurité du pays laisse tout le monde indifférent. Combien de personnes ont raté des rendez-vous extrêmement importants? Combien de personnes n’ont pu joindre les services d’urgence? La liste des désagréments causés par cet impair de la Sonatel n’est pas exhaustive.

Et dès que l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes leur inflige une amende, les cadres de la boîte sautent au plafond, crient à l’injustice et se permettent même de demander le limogeage du Directeur général de l’autorité de régulation.

Comme la dernière fois, on ose croire que, pour le préjudice subi, les services de Abdou Karim Sall vont avoir la main lourde et sanctionner le premier opérateur de téléphonie à la mesure des désagréments qu’elle a causés aux Sénégalais.

C’est vrai qu’une société de téléphonie aussi prospère, qui ne débourse que 100 milliards de francs Cfa pour avoir la 4G et pour le renouvellement de sa licence peut tout se permettre.Au grand dam des populations.

RATIONALISATION DES DEPENSES PUBLIQUES: Macky supprime 5 nouvelles agences

http://jotay.net/ Dans la plus grande discrétion, le président de la République a pris son sabre et frappé fort. Après la première liste d’agences dissoutes dont le Fnpj, Anej, l’Anama…, Macky Sall a pris son stylo pour enrayer d’autres agences budgétivores et dont l’efficacité n’est pas prouvée. Il s’agit de la Haute Autorité du Désert, de l’Agence nationale des Nouveaux Ports du Sénégal, de l’Agence nationale de l’Energie solaire, de l’Agence de Financement et de Promotion Economique des Jeunes mais aussi de l’Agence nationale des Grands Projets hospitaliers qu’il a lui-même pourtant créée.

La décision a été prise en fin mars dernier au lendemain du référendum sur présentation du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan Amadou Bâ.

Pour toutes ces agences dissoutes, un liquidateur pourrait être nommé pour réaliser l’actif et solder le passif conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.Mbaye Thiandoum

Building Administratif: Un gré à gré de plus de 2 milliards s’invite à la polémique

Seneweb.com | La polémique couvait déjà après l’annonce des 30.4 milliards de Cfa que l’Etat avait déboursés, rien que pour la réfection du building administratif. Ce, là où l’érection des 17 tours de 10 étages de la cité de l’émergence à Pompiers, par des Marocains, n’aura coûté que 21 milliards de Francs Cfa.

Aujourd’hui, voilà que l’Etat engage encore, dans ce chantier, qui devient un gouffre à milliards, 2.04 milliards du pauvre contribuable. Pis, après le premier marché polémique, immatriculé T1431/13, passé par appel d’offres restreint et confié à Bamba Ndiaye SA, une entreprise plutôt spécialisée dans les carreaux, ce marché complémentaire, immatriculé T0717/16-DK, n’est autre qu’une entente directe.

Le cout global du marché, à ce stade des travaux, culmine ainsi à 32.5 milliards de francs Cfa. Et plus de 3 ans après la signature de ce marché, le Building administratif n’est pas encore livré. De nombreux ministères sont aujourd’hui logés dans des locaux loués. Ce qui entraine une saignée financière indirecte, à la charge du seul contribuable.: Youssouf Sane

Trafigura établie au Sénégal, sa Filiale planquée aux Bahamas : une façon singulière d’alléger les ardoises fiscales

http://actusen.com Le journal Libération a consacré, une fois de plus, sa « Une » aux Paradis fiscaux. Pour ce faire, le journal de Cheikh Mbacké Guissé évoque, ce matin, la Filiale de la Multinationale immatriculée dans un Paradis fiscal.

Il s’agit de Trafigura-Sénégal, qui, selon le canard de Mermoz, est planquée dans les Bahamas. La Multinationale en soi est, certes, établie au Sénégal, mais est immatriculée à des milliers de kilomètres de la capitale sénégalaise. Selon le journal, sur le Continent africain, le nom de Trafigura-Sénégal rime avec le scandale des déchets toxiques qui a secoué la Côte d’Ivoire.

Selon les fichiers obtenus par Libération, Trafigura-Sénégal nage dans les eaux fiscales du Bahamas, où elle est immatriculée. Et est enregistrée dans ce Paradis fiscal sous le numéro ….Une singulière manière d’alléger ses ardoises fiscales.

Manque de moyens matériels et humains : ces écueils qui freinent les ardeurs de la DGID

http://actusen.com C’est parce qu’il n’y a que 250 Inspecteurs des Impôts et Domaines pour 14 millions de Sénégalais et que beaucoup parmi eux sont détachés au niveau des Ministères, que la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) éprouve du mal à effectuer les contrôles, de façon irréprochable. C’est le Directeur Général Cheikh Ahmed Tidiane Ba, qui en a fait état, cette après-midi, à l’occasion du Séminaire organisé, en partenariat avec le Collectif des Journalistes Economiques du Sénégal (COJES).

A en croire M.Ba, la DGID ne dispose pas du nombre d’Inspecteurs requis pour faire un contrôle. Et de nuancer ses propos pour dire qu’il existe, tout de même, une panoplie de mesures et de structures à l’exemple du Centre de traitement des données qui sera bientôt créé, et qui permettront de « mailler toute la population ».

Le patron de la DGID d’ajouter que « nous avons toutes les informations, pour bien fiscaliser la population ». Malheureusement, se désole-t-il, « nous n’avons pas assez de moyens ; malheureusement, notre Organisation n’est pas encore parfaite ».

Tous ces griefs font que la DGID a été obligée d’inscrire dans le circuit, une réforme de structure pour s’adapter. Alors, la création de ce Centre de traitement pour saisir toutes les informations permettra, en outre, de pallier la situation. Et, si les moyens suivent, la DGID sera en mesure d’effectuer tous les contrôles nécessaires et de faire appliquer les règles, selon Ch.A.T.BA.

D’ailleurs, Mor Fall, le Chef du Bureau de la Communication de la DGID révèle qu’il sera difficile, d’ici à deux ans, d’avoir un certain nombre d’activités et être méconnues des Services des Impôts. Il fonde son argumentation sur le fait qu’avec les réformes en cours, la DGID pourra glaner d’importantes informations provenant du Ministère de l’Economie des Finances et du Plan (MEFP), de la Caisse de Sécurité Sociale (CSS), entre autre structures étatiques.

Sur un autre registre, le DG de la DGID, qui s’est enorgueilli des performances de sa structure, en matière de recettes fiscales, a exprimé son désir ardent d’atteindre la fourchette des 1200 milliards F Cfa que lui et ses collaborateurs se sont fixés comme objectif à atteindre, grâce aux niches décelées un peu partout.Aminatou AHNE

REFORME DES CHAMBRES DE COMMERCE D’INDUSTRIE ET D’AGRICULTURE :L’Unccias s’oppose à la création d’une chambre nationale unique

http://www.assavoir.sn Se prononçant sur les réformes Des chambres de commerce engagées par les autorités, l’Union nationale des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias) a marqué son opposition à la création d’une chambre nationale de commerce unique. Le député Moustapha Cissé Lô, chargé des relations avec les institutions de l’union, a estimé qu’il faut au contraire renforcer l’Unccias qui fédère toutes les chambres, tout en maintenant les chambres régionales.

Les autorités sénégalaises ont engagé des réformes sur les chambres consulaires et certains proposent la suppression des chambres de commerce régionales au profit d’une chambre nationale unique. Une proposition que rejette la majorité des présidents des chambres régionales de commerce d’industrie et d’agriculture. Lors d’une réunion de l’Union nationale des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), dirigée par Serigne Mboup, les présidents de chambres ont évalué les réformes et donné leur position. Pour eux, il est hors de question de supprimer les chambres régionales pour créer une chambre nationale unique de commerce d’industrie et d’agriculture. Selon le député Moustapha Cissé Lô, président de la chambre de commerce de Diourbel, par ailleurs chargé des relations avec les institutions à l’Unccias, il y a des gens qui pensent qu’il faut aller vers une chambre nationale, mais il est évident que la chambre nationale existait, parce qu’il y a une union nationale des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture où les chambres régionales sont représentées. «Nous pensons aujourd’hui qu’il faut redynamiser cette chambre (Union nationale des chambres) pour lui donner un peu plus de tonalité au niveau national et international, en lui donnait des moyens. Au regard des politiques que le Président doit mettre en œuvre dans le Pse, nous pensons qu’on ne pourra pas réussir en créant une chambre nationale unique du commerce, d’industrie et d’agriculture. Il faut maintenir les chambres régionales avec la territorialisation des politiques publiques pour que les acteurs à la base puissent jouir de leur responsabilité au niveau du secteur privé», indique le porte-parole du jour, Moustapha Cissé Lô.

Leur structure valide aussi la création d’une chambre d’agriculture au niveau national ou régional. Cependant, Cissé Lô rappelle au Président Macky Sall que les chambres d’agriculture étaient représentées au niveau des chambres de commerce avec une section agriculture, comme c’est le cas pour la pêche et l’élevage etc. Sur ce, pour apporter toutes les informations au chef de l’Etat avant la matérialisation de la réforme, le chargé des relations avec les institutions demande à Macky Sall de les recevoir.

«Il y a un consensus très fort entre les membres et pour le moment, nous n’avons pas été saisis officiellement par les autorités. Nous souhaitons, que le gouvernement nous envoie une note pour que nous puissions donner notre position sur ce que les autorités entendent faire des chambres de commerce », explique Moustapha Cissé Lô.

on peut se fier à un petit groupe pour organiser une élection»

Interpellé sur la prochaine élection du président de la chambre de commerce de Dakar, le collaborateur de Serigne Mboup rappelle qu’il y a eu des manquements sur le décret qui a été attaqué à la Cour suprême, ce qui a bloqué le processus. Lequel processus n’est pas bouclé, car la commission travaille sur le nombre exorbitant de candidats, même si, au regard de la loi, les élections devraient se tenir avant fin décembre. Toutefois, il n’y a pas encore de consensus autour des réformes. Ce qui fait dire à Moustapha Cissé Lô que pour un minimum de respect, le gouvernement devrait remettre le document des réformes aux acteurs répartis dans les régions. «Nous avons notre mot à dire sur les réformes, parce que tous les présidents de chambre ont dirigé leur région pendant plus de 10 ans. Le président de la République ne devait pas être dans une logique de faire des réformes sans consulter les bureaux des chambres consulaires. On ne peut se fier à un petit groupe pour organiser une élection. Il me semble qu’il y a un groupe qui a été saisi de la question, mais les gens ne sont pas consultés», laisse entendre Moustapha Cissé Lô.Oumar KANDE (L'AS)

TOURISME COMPETITIF : Le Sénégal mise sur des ressources humaines qualifiées

http://www.lejecos.com Avec le Projet de formation professionnelle pour l’emploi et de la compétitivité au Sénégal (Fpec), la qualité du service sera très bien améliorée au niveau du tourisme. L’Etat a retenu la construction de trois centres de formation répondant aux normes internationales à Diamniadio, Saint-Louis et Ziguinchor pour assurer la formation de ressources humaines qualifiées.

Le développement du capital humain constitue un énorme challenge pour les autorités du Sénégal qui a, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique nationale de formation professionnelle et technique, obtenu un financement de la Banque mondiale et de l’Agence française de développement pour élaborer un programme d’appui. Une enveloppe de 37, 5 milliards a été consacrée au Fonds de Financement pour la formation professionnelle et technique (3Fpt) pour développer des compétences dans des secteurs prioritaires de l’économie, notamment celui du tourisme, afin d’améliorer la compétitivité des entreprises et l’employabilité de jeunes. Ainsi, pour conduire l’initiative, un dispositif partenariat public-privé dénommé « Cluster tourisme » a été mis en place et a mené ce jeudi, à Saly Portudal, fleuron du tourisme sénégalais, une mission pour partager avec les acteurs du secteur les objectifs du projet. Pour madame Diariatou Guèye, coordonnatrice du Cluster tourisme, « l’amélioration de la qualité de service au niveau du tourisme et de l’hôtellerie nécessite une amélioration de la qualité de la formation ». Cela passe, à son avis, par la construction de centres de formation de référence pour permettre aux jeunes de bénéficier d’une formation qui leur permettrait de s’insérer dans le tissu économique ou d’avoir une qualification pour répondre aux besoins de l’entreprise dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme. « Un centre de référence sera construit à Diamniadio avec un financement à 100% de l’Afd pour un coût de 4 milliards de francs CFA. Ce centre va polariser les centres satellites qui seront construits à Ziguinchor et Saint-Louis », a-t-elle indiqué. Madame Guèye a soutenu que Diamniadio est une zone d’avenir, appelée à se développer. « C’est un bon milieu pour implanter un bon centre de référence qui va permettre de répondre aux besoins futurs de Diamniadio, Mbour, Fatick, des îles du Saloum. Ce sera aussi un centre à vocation sous-régional, car nous ne voulons plus que nos apprenants aillent se former au Maroc ou en France mais qu’ils puissent bénéficier de formation de très bonne qualité au Sénégal », a-t-elle indiqué. Ce centre, a-t-elle noté, va jouer son rôle pour que les apprenants de l’Afrique de l’ouest puissent bénéficier de formation et éviter les coûts exorbitants de formation à l’étranger.
L’objectif principal du Cluster tourisme est de contribuer à l’amélioration qualitative et quantitative de l’accès des jeunes et des femmes à un emploi dans le secteur du tourisme grâce à une formation de qualité.
Au cours de cette rencontre, les missions et objectifs du projet ont été partagés avec les acteurs, de même que le Fonds de Financement pour la formation professionnelle et technique (3Fpt) avec les possibilités qu’il offre aux entreprises touristiques et hôtelières de la région de Thiès. A.DIEYE

Souleymane Jules Diop (Secrétaire d’Etat chargé du suivi du PUDC) – ‘’Le PUDC, un plan Marshall pour le monde rural’’

http://lignedirecte.sn Le Secrétaire d’Etat chargé du suivi du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) liste les premiers résultats du programme qu’il dirige, après un an de mise en œuvre. Dans cet entretien qu’il a accordé à EnQuête, Souleymane Jules Diop parle des réalisations du PUDC en termes de forages, de routes, de pistes communautaires. Avec le franc-parler qui le caractérise, il défend vigoureusement la politique mise en œuvre par le président de la République et les résultats obtenus.

Le PUDC a plus d’un an d’existence, quel est l’intérêt d’un plan d’urgence pour le monde rural ?

Pour la première fois depuis les premiers comptoirs établis sur la côte ouest-africaine, c’est-à-dire au moment où nous avons eu un contact entre le monde occidental et l’Afrique en passant par la colonisation, les indépendances, nous avons laissé développer nos côtes en oubliant, en général, l’intérieur du continent. Le seul relais qui existait, c’était le rail, qui servait essentiellement à évacuer les productions, transporter les minerais vers les ports, en direction de la Métropole. Nous avons hérité d’une économie extravertie, en total déphasage avec une économie de développement. Nous avons fait des communes, des pôles urbains concentrés et ceux qui y habitaient, des citoyens prospères qui vivaient de la sueur de pauvres paysans, sujets français, transformés en main-d’œuvre servile.

Depuis 1960, nous avons peu fait pour le monde rural. Dakar a plus de 80% des infrastructures, qu’elles soient routières, portuaires, aéroportuaires. Plus de 80% de l’activité économique, de l’activité industrielle est concentrée dans moins de 0,5% de notre territoire alors que le reste du pays est beaucoup plus riche.

Pour la première fois donc, dans l’histoire de l’Afrique, est conçu un Plan d’investissements massifs pour corriger cette iniquité territoriale et cette incongruité économique. Nous sommes aujourd’hui à 522 milliards de F CFA de projets ficelés et déjà pour les deux années, 119 milliards de F CFA engagés. Pour la première fois est conçu en Afrique un programme intégré de cette ampleur, exécuté en urgence avec des investissements massifs pour toutes les infrastructures de base et qui concerne le monde rural. Cela ne s’est jamais fait en Afrique. C’est ce qui fait l’originalité du PUDC et la raison pour laquelle beaucoup de pays africains sont en train de copier ce modèle.

Mais est-ce que le programme commence à donner les résultats escomptés ?

Beaucoup de résultats et surtout de bons résultats, en terme d’impact. Le président de la République a fait le tour du pays et a compris qu’on ne peut pas continuer à fonctionner avec plus de la moitié de la population dans le monde rural vivant de l’agriculture et ne cultivant que pendant trois mois. Pourquoi ? Parce qu’on ne maîtrise pas l’eau alors que nous avons dans le sous-sol sénégalais les plus importantes réserves du monde. Mais on ne fait pas de l’irrigation. On ne construit pas des forages.

Nous n’avons pas assez mécanisé notre agriculture pour la rendre performante. Nous avons en réalité des signes d’une pauvreté caractérisée, puisque près de 70% des activités, essentiellement agricoles, génèrent moins de 10% des richesses.

De manière concrète, qu’est-ce qui a été fait jusque-là avec le PUDC ?

Il faut faire des forages pour tirer l’eau du sous-sol. Sur un programme de 198 forages, nous en avons fait 100 déjà. Il faut des moissonneuses batteuses parce qu’il faut libérer les champs rapidement pour pouvoir faire des cultures de contre-saison. Sur un programme de 26, nous en avons livré 13 à roue. Il faut faire des motopompes, pour pomper l’eau, pouvoir la distribuer. Sur un programme de 600, nous avons déjà fait 185 et le reste devrait nous être livré à la fin du mois d’août. Il faut faire des pistes rurales.

Depuis 1960, le Sénégal n’a construit que 12 500 kilomètres de pistes rurales. Ça fait, en moyenne, 193 kilomètres par année. En l’espace de deux ans, nous sommes à 787 kilomètres de pistes rurales engagées sur 35 sites que nous allons terminer au plus tard au mois de décembre prochain. Sur un programme de 3 050 kilomètres de pistes rurales, 1 850 km sont des pistes nouvelles et le reste des pistes que nous allons rehausser. Nous avons mis en place un système de formation des acteurs des unités de gestion. Nous avons aussi mis en place un système de financement. Quand on produit, on doit transformer et après, on vend. Pour faire cela, il faut des machines de transformation post-récolte. Le PUDC en fait 5 500. Nous en avons déjà fini plus de la moitié.

Le but final est de mettre en place ce qu’on appelle des communes motrices. Tout cela, vous le voyez déjà dans beaucoup de localités dans la région Matam, à Kédougou, Tambacounda, Salémata, à Kaffrine, Kédougou, Dans le Ferlo, nous avons fait renaître l’espoir. En apportant de l’eau, vous apportez la santé, l’éducation pour les jeunes filles libérées des corvées quotidiennes. Le PUDC, c’est un plan Marshall pour le monde rural. Aujourd’hui, c’est la composante essentielle dans le processus de croissance accéléré conçu à travers le PSE. Juste pour la fabrication des machines, nous avons créé 710 emplois directs.

Malgré le bruit ambiant, il se fait aujourd’hui 200 fois plus de routes dans l’ensemble du pays qu’il y en a eu en 12 ans de gestion de l’ancien régime. Au mois d’août, on va terminer l’autoroute jusqu’à Mbour ; l’année prochaine, on va terminer l’autoroute jusqu’à Touba, et l’autoroute jusqu’à l’aéroport de Diass est déjà terminée. Et en 12 ans de gestion passée, il n’y a eu que 11 kilomètres de route de la Corniche jusqu’à l’aéroport et ce ne sont pas des routes nouvelles mais elles ont été élargies. Seulement 19 kilomètres d’autoroute jusqu’à Diamniadio en douze ans.

Des citoyens estiment que l’autoroute Thiès-Touba n’est pas une priorité et que l’argent pouvait servir à construire une route de contournement de la Gambie.

Ceux qui tiennent ce langage, en réalité, ne comprennent absolument pas grand-chose des nouvelles dynamiques. Les autoroutes, conçues en Allemagne au début du siècle dernier puis en Italie et surtout développées aux Etats-Unis dans les années 70, servent à développer de nouvelles dynamiques économiques et d’échanges, dans une vision exploratrice. Le but ici est de relier l’Ouest au centre du pays par une dorsale autoroutière, pour placer chaque extrémité du pays à trois heures de ce point central. Qui peut dire que c’est mauvais ? Aujourd’hui, le chef de l’Etat a engagé la quête du financement de l’autoroute Mbour-Kaolack et vous en entendrez parler bientôt. Le freeway des Niayes est déjà en cours, la VDN nous fait découvrir la plus belle côte du monde. Il y a déjà 49 milliards qui sont investis. Ce 2×2 voies va longer toute la corniche maritime jusqu’à Saint-Louis. Ça va être une des côtes les plus belles du monde en passant par le Lac-Rose. Il y a déjà un programme pour une jonction vers Kaolack et vers la Casamance à travers la construction du pont qui traverse le fleuve Gambie. Dans le cadre du MCA, nous sommes en train de désenclaver le Nord et le Sud du pays. Tout cela n’est pas bon ?

Mais on a constaté que malgré ces résultats, le président de la République vient de lancer le Programme d’urgence de modernisation des zones frontalières. Est-ce-à-dire que ces zones n’ont pas été prises en compte dans les projets du PUDC ?

C’est toujours la même logique. Aujourd’hui, nous avons oublié les régions périphériques frontalières. Dans la région du fleuve, il y a des zones ou des gens se sentent plus mauritaniens que sénégalais. C’est grave pour notre unité nationale. Nous avons des zones frontalières avec la Gambie où les Sénégalais vont à l’école en Gambie parce qu’il n’y a pas d’écoles sénégalaises. Vous allez dans des zones dans les régions de Tambacounda et de Kédougou, les gens vont à l’école en Guinée. Pour le téléphone, ils captent les réseaux de pays étrangers. Il y a même des villages qui étaient considérés comme des villages guinéens alors qu’en réalité, le tracé de la frontière montre que ce sont des villages sénégalais. C’est un abandon de souveraineté. Le président de la République a dit : ‘’l’Etat doit se manifester là-bas’’. Comment ? Par la construction d’écoles, d’infrastructures de santé, d’hôpitaux mais aussi par la construction de réseaux de base pour que les populations se sentent sénégalaises et qu’elles ne se sentent pas oubliées par l’Etat sénégalais. Il y a des zones pendant l’hivernage, coupées du pays et les populations ne peuvent pas se déplacer. Vous voyez que tout ce que je vous énumère n’entre pas dans le cadre du programme du PUDC ou juste en partie. Le PUDC ne fait pas d’infrastructures de télécommunications. Il ne fait pas d’écoles non plus même si nous sommes prêts à le faire. Donc Monsieur le président de la République a dit : puisque ce sont des préoccupations frontalières, nous allons laisser le génie militaire le faire parce qu’il y a des zones qui sont très difficiles d’accès où la nature est très hostile et le génie militaire, puisqu’il se déploie et a une expertise dans tous les domaines, on va les laisser construire dans ces zones. C’est pourquoi le Programme d’urgence de modernisation des zones frontalières a été confié au génie militaire. N’oubliez pas d’ailleurs que le PUDC a laissé une partie de l’exécution du programme au génie militaire. Dans toute la zone de Tambacounda, les forages sont construits par le génie militaire.

Vous avez porté le choix sur le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour son exécution. Ce que beaucoup d’organisations de la société civile avaient dénoncé. Pourquoi ce choix ?

Ces acteurs de la société civile ont tous changé d’avis. Vous pouvez aller les voir, les interroger. Ils ont tous changé d’avis et saluent aujourd’hui l’originalité de ce programme, sa bonne exécution.

Pourquoi ?

Il y a d’abord la décision du président de la République de réaffirmer la propriété du projet par l’Etat du Sénégal qu’il a consolidé par la nomination d’un ministre auprès du Premier ministre pour le suivi du programme. C’était un signal. Je me félicite que le Congad ait, dès ma nomination, produit un communiqué pour se féliciter de ce choix stratégique du président de la République. Le PNUD est un partenaire stratégique important avec lequel nous avons une convention qui nous lie depuis bientôt 30 ans. Pour lever certains types de contraintes qui sont réelles, nous avons confié le programme au PNUD. Le PUDC a vocation à disparaître. C’est pour régler des urgences. On ne peut pas faire attendre le monde rural et se laisser retarder ou se distraire par des polémiques souvent nourries par des gens qui sont ici à Dakar, qui ne savent pas que dans le monde rural, il y a des femmes qui font 10 à 15 kilomètres par jour pour trouver de l’eau ou qui préparent leurs repas avec des bouses de vaches, s’alimentent sous la lumière avec des lampes de pétrole quand elles n’utilisent pas simplement ces bouses de vaches. Des gens vont boire et se laver dans des ruisseaux, dans des lacs dans lesquels s’abreuve le pâturage. Des gens sont dans leurs salons climatisés ici à Dakar, je parle des politiciens professionnels désœuvrés. Ils sont quelques individus et ils sont très critiques à notre égard.

Pour les acteurs de la société civile, je pense que les malentendus ont été levés, les derniers écueils ont été levés et tout le monde comprend aujourd’hui l’utilité et l’intérêt du PUDC, son impact dans le monde rural où des gens qui n’ont jamais vu de pistes rurales, qui ont reçu des promesses depuis 1960 d’hommes politiques qui ne passent qu’une fois dans l’année, pour la première fois voient des routes, voient de l’eau, de la lumière, quelques machines de transformation qui leur arrivent. Ces gens-là ne se préoccupent pas de bureaucratie. Le PNUD a des normes aussi contraignantes en termes de transparence dans la gestion, dans l’attribution des marchés que nous. Ici le PNUD exécute. Il n’est pas concepteur de notre programme, c’est nous qui lui avons apporté le capital, le financement. Et en réalité, nous sommes les véritables maîtres d’œuvre, le PNUD n’est que maître d’ouvrage délégué. C’est en réalité la raison de ma présence ici parce que mon rôle est de faire le suivi et de rendre compte au président de la République au Conseil des ministres. Pour le moment, AlhamdouliLah (Dieu merci, Ndlr) tout se passe normalement de la meilleure des façons dans nos relations avec le PNUD. Le monde rural change de visage grâce à notre programme.

Mais est-ce qu’il n’y a pas des agences d’exécution de l’Etat capables de faire le même travail que le PNUD ?

Si. C’est pourquoi j’ai dit que le PUDC doit disparaître dans un moyen terme. Sa vocation n’est pas de durer. L’Etat peut revenir à sa mission régalienne, à ses composantes régaliennes dans l’exécution aussi. Le PUDC, c’est vraiment pour aller vite. Ne pas attendre trop longtemps parce qu’il y a un besoin. Le débat de salon, je ne dirais pas que ce n’est pas utile mais il n’a rien à voir avec ce que vivent les Sénégalais. Il faut avoir fait le monde rural, le tour du pays, 3 000 villages, 80 000 kilomètres pour se rendre compte qu’on ne peut pas attendre. Ceux qui m’ont suivi depuis ces 10 dernières années, je parlais toujours de bourses familiales et de programmes pour le monde rural. Ceux qui m’écoutaient peuvent en témoigner. Le président de la République m’a fait l’honneur de me confier le suivi de ce programme, je le fais avec le maximum d’engagement, de loyauté, au côté de monsieur le Premier ministre.

Dans une récente sortie, vous avez fait savoir que le code des marchés publics cause beaucoup de contraintes. Est-ce pour cela que vous avez fait appel au PNUD ?

Les contraintes et les difficultés sont réelles. J’ai vu quelqu’un intervenir à ce sujet, il vient donner un point de vue intéressant dans un débat qui est réel. Il y a eu un souci certainement lors de la mise en place de tous ces cadres institutionnels de contrôle externe des processus de passation des marchés. Un souci de transparence, mais ce sont des cadres qu’on met en place quand le contrôle ne se fait pas de manière adéquate a priori et a postériori. Quand les procédés de conception, dé budgétisation, d’exécution et d’évaluation sont assez clairs, les structures régulières comme l’Inspection générale d’Etat, l’Inspection générale des finances, l’Assemblée nationale et le contrôle politique direct d’autorité suffisent. Donc, il faut allier le souci de transparence à celui de l’efficacité et de la rapidité. Le souci de transparence répond au souci d’efficience dans la gestion des ressources. Mais il faut associer l’efficacité à la rapidité dans l’exécution. Quand on attend 5 ans pour faire une école, on perd des milliers d’enfants qui se retrouvent à la rue. C’est ça la conséquence.

On ne peut pas attendre que des gens meurent dans les villages, de typhoïde, de choléra, que nos fruits pourrissent, que nos riz pourrissent, qu’il y ait pénurie d’eau, que notre cheptel meure, pour attendre quelqu’un qui est dans un bureau climatisé pour qu’il vérifie et qu’il donne son OK, que quelqu’un qui se sente malheureux puisse saisir la Cour suprême et nous retarder pendant un an et demi, parfois deux ans. Autant de facteurs qui nous ont retardés. Aujourd’hui, l’Etat a augmenté son enveloppe de financement dans le budget. Il faut l’accompagner de plus de célérité. Ceux qui sont à la tête de ces organes, ce sont des compatriotes, ils doivent comprendre aujourd’hui que dans le monde rural, il y a 53% de la population qui y vit avec des taux de pauvreté allant de 57 à 77%. Des gens qui n’ont même pas de l’eau potable. Ils ne peuvent pas attendre.

Le président de la République vient de faire le tour des 14 régions du pays dans le cadre des Conseils des ministres délocalisés mais les gens voient plus de promesses que de réalisations concrètes sur le terrain. Que répondiez-vous ?

Ceux qui disent que ce ne sont que des promesses ne prennent pas la route pour aller à l’intérieur du pays parce que si vous passez par Diamniadio, vous ne pouvez plus dire que rien ne se fait. Vous allez voir que l’autoroute est allé jusqu’au centre international Abdou Diouf qui a été construit en 11 mois; vous allez voir qu’un Pôle industriel a été construit à Diamniadio, des immeubles sont en construction. Depuis la colonisation, c’est la première fois qu’on conçoit un programme viable de réaménagement de notre espace urbain, géographique, économique, industriel en dehors du pôle de Dakar qui a été mis en place par le colon. Les Sénégalais qui passent par la Patte-d’oie, qui voient la fluidité du transport avec un échangeur en trèfle avec plusieurs sorties ne le disent pas. Ceux qui prennent la route pour aller à Sindia, à Mbour, à Thiadiaye, à Fatick à Kaolack, à Kédougou, ils savent que ce pays est en pleine transformation. Si votre seule liaison, c’est la première classe d’Air France pour descendre à Paris dans un hôtel de luxe de type napoléonien, vous ne pouvez pas voir les transformations dans le pays. Mais nous, nous les vivons et nous espérons et souhaitons que ça continue. J’ai été partout dans le cadre des Conseils des ministres délocalisés pendant deux ans et plus même, je sais, j’ai vu. J’y suis retourné et j’ai vu ce qui a changé, parce que j’avais un point de référence. Les Sénégalais ne sont pas dupes, ils savent ce qu’il y a comme changement. Vous allez partout dans le pays, un souci d’équité territorial est en train de se mettre en œuvre, ce qui fait qu’on pense aux zones rurales. Ceux qui font l’intérieur du pays savent qu’il y avait une urgence dans le monde rural et des efforts ont été faits. Ceux qui passent plus de leur temps dans des hôtels en France, paressant et bâillant, il ne faut pas les écouter, il ne faut pas les suivre, il faut se mettre à travailler parce que c’est ça qui compte pour les Sénégalais. Il y a des gens qui ont pris le ministère de la parole. Ils parlent. Ils parlent beaucoup et ils se comblent de parole. Moi, on m’a demandé de travailler et de changer le vécu des populations notamment le monde rural.

Est-ce que le rythme d’exécution de ces projets promis aux régions n’est pas lent dans la mesure où le taux d’exécution est estimé à 55% ?

Ah non ! Ce n’est pas un taux de 55%. Ça dépend des régions. Ça varie de 78% à 55%. Pourquoi ? Parce qu’il y a des régions où nous avons été il y a juste quelques mois. Nous avons tenu des conseils décentralisés. C’est normal qu’au bilan, le niveau d’exécution par rapport à ce temps soit bas.

Le premier outil d’exécution d’une politique, mon cher monsieur, c’est le budget. Les Sénégalais doivent être rassurés parce que le président de la République leur a dit : j’ai l’argent. Mais n’oubliez pas qu’en 2012, on nous disait qu’il n’y aurait même pas d’argent pour payer les salaires au-delà de deux mois. Nous étions à une moins-value de 200 milliards, en termes de ressources. On n’avait même pas suffisamment d’argent pour terminer l’année. Le président de la République a été obligé d’aller en France pour demander un appui budgétaire. Nous étions à un taux de croissance de 1,7% quand nous arrivions au pouvoir. Aujourd’hui, nous sommes le 3èmepays africain en termes de croissance et parmi les dix premiers au monde. Notre économie se porte tellement bien que le FMI et la Banque mondiale ont décidé de relever le plateau d’endettement du Sénégal.

Ces programmes connaissent, au contraire, un rythme trop rapide. Et il vaut mieux avoir un rythme moyennement rapide que de faire disparaître des financements ; que d’annoncer des projets qui n’ont jamais existé. Mettre près de cent milliards pour 1 800 logements sans assainissement, c’est mieux que de mettre 600 milliards sur 11 kilomètres d’élargissement de la Corniche. C’est mieux que de mettre 750 millions de F CFA pour la modification de son bureau ici à l’immeuble Tamaro au 10ème étage. Ce n’est pas du tout la même chose. Nous n’avons pas oublié. Nous avons aujourd’hui une des économies les plus performantes de l’Afrique en 4 ans seulement. Les gens parlent beaucoup mais on sait ce qui se passait ici. Ce qui est en train de se faire dans ce pays ne s’est jamais fait depuis l’indépendance. Je le dis avec chiffres à l’appui. Les scandales, on n’en a pas. AlhamdouliLah. Les gens parlent mais il n’y a pas de scandales majeurs comme on en avait connu. Jamais personne ne pensera mettre plus de 16 milliards dans le fonctionnement d’une agence en 4 ans. Une lampe à 8 millions, c’est dans les documents, 93 milliards de francs pour 11 jours de festivités, le Fesman.

Ces derniers jours, on a lu sur internet que le ministre Souleymane Jules Diop est malade. Qu’en est-il réellement ?

Peut-être qu’il y a des gens qui le souhaitent vivement. Certains m’imputent la responsabilité de leur chute, de leurs échecs et commanditent des articles pour me jeter en pâture, parfois me mettre en mal avec le chef de l’Etat. Je n’ai d’ailleurs jamais raté un conseil. C’est arrivé deux fois et c’est parce que j’étais en mission à l’étranger.

Je travaille et le chef de l’Etat sait à quel point je lui suis loyal. Il me le rend bien en exprimant à mon égard une affection qui me touche, me félicite pour mon travail quand il en a l’occasion. Cela fait des jaloux et des malheureux. Vous m’avez trouvé dans mon bureau et on est supposé être en vacances. Je ne connais pas la motivation de ceux qui font circuler des choses comme ça. Je n’ai pas le temps de m’attarder sur ça. Je travaille, j’avance. De toute façon, la vérité finira par jaillir.Journal Enquête

L’UEMOA RÉTROCÈDE AU SÉNÉGAL 452 FORAGES

Dakar, 28 juil (APS) - L’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) a rétrocédé jeudi 452 forages à l’Etat du Sénégal, pour un coût global de huit milliards de francs CFA, a constaté l’APS.

Le commissaire de l’UEMOA chargé de la sécurité alimentaire, Ibrahima Diémé, et le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, ont signé le même jour un accord portant sur cette rétrocession.

Ces ouvrages ont été réalisés pour le compte du Programme d’hydraulique villageoise et d’assainissement de l’organisation communautaire.

Selon M. Dièmé, 420 des 452 forages sont équipés de pompes à motricités humaine, 10 fonctionnent sous la forme de réseau d’adduction d’eau solaire et 22 comptent des systèmes d’adduction d’eau multi-villages.

D’un coût global de 8 milliards de francs CFA, ces forages sont répartis entre les régions de Tambacounda, Matam, Kédougou Kaolack, Kaffrine et Louga, a précisé le commissaire de l’UEMOA.

Le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a pour sa part souligné l’importance que l’État du Sénégal accorde à l’amélioration des conditions d’approvisionnement en eau potable des populations rurales.

"L’accès à l’eau potable des populations figure dans l’axe 2 du Plan Sénégal Émergent (PSE) et constitue l’un des objectifs majeurs de la stratégie de développement économique et social du gouvernement du Sénégal", a déclaré M. Faye.

"Les bons résultats du sous secteur de l’eau potable enregistrés en milieu rural, avec 84% de taux d’accès, sont acquis grâce aux efforts combinés de l’État et de ses partenaires au développement parmi lesquels l’UEMOA’’, a signalé Mansour Faye.

Le premier projet bouclé en 2010 "a permis de réaliser 300 forages équipés de pompes manuelles dans la partie sud-est du pays, couvrant les régions de Tambacounda et de Kédougou", a indiqué M. Faye.DS/BHC/BK

Mamadou Djigo, Dg de l’ANAT : « Tivaouane Peulh et Malika satisfaits des travaux de laboratoire de l’ANAT »

Ferloo.com – Dans sa page Facebook, le Directeur général de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), M. Mamadou Djigo annonce que « Tivaouane Peulh et Malika sont satisfaits des travaux de laboratoire de l’ANAT ».

Et de poursuivre : « Sur convocation du Gouverneur de Dakar, les maires de Malika et Tivaouane Peulh, les préfets de Rufisque et de Pikine et les services techniques se sont retrouvés aujourd’hui à l’ANAT, pour la restitution de la mission de terrain effectuée le 18 mai dernier. Toutes les parties se disent satisfaites des résultats. L’occasion a été saisie pour faire visiter à nos hôtes, le laboratoire de l’ANAT et leur faire découvrir le stock de cartes de l’AOF à aujourd’hui ainsi que le matériel de haute précision pour la matérialisation des limites ».Et avec fierté, M. Djigo rappelle le slogan de sa structure : « ANAT, la passion de bien aménager ! »

Lancement de la seconde phase de Teledac : Vers un accroissement du taux d’enrôlement des dossiers dans la plateforme

http://www.dakaractu.com Le ministre en charge de la promotion des investissements, des partenariats des téléservices de l’état, Khoudia Mbaye a lancé cet après-midi la nouvelle plateforme Teledac (télé demande d’autorisation de construire) intégrant les nouvelles dispositions de l’acte 3 de la décentralisation.
A la faveur de l’entrée en vigueur de l’acte 3 de la décentralisation, Cheikh Bakhoum, Directeur de l’ADIE, fait savoir que Teledac est entré dans une nouvelle phase de maturité et d’ouverture. « Les nouvelles mutations prises en compte se sont traduites par l’élargissement de son périmètre d’application à travers l’accroissement du nombre de procédures couvertes et de nouvelles applications intégrées dans la plateforme », dira-t-il.
« L'implémentation de ces adaptations répondait à un besoin de cohérence, elle a en même temps offert l’opportunité de pérenniser les acquis de la première phase qui avait donné entière satisfaction en termes de résultats attendus », ajoutera t-il.
En effet, l’acte 3 de la décentralisation confère aux anciennes communes d’arrondissement et aux sous-préfectures les prérogatives de signature et d'approbation des autorisations de construire.
Cette nouvelle donne, selon Cheikh Bakhoum, Directeur du Teledac, introduit 62 nouveaux acteurs, à savoir 52 mairies et 10 sous- préfectures, ce qui selon lui, « va contribuer à accroitre de façon significative le taux d’enrôlement des dossiers dans la plateforme en raison de leur proximité avec les usagers. »
Khoudia Mbaye, ministre en charge de la promotion des investissements, des partenariats des teleservices de l’état, a indiqué qu'avec le lancement de la phase 2 du Teledac, « on change de dimension et « évidemment cette étape va contribuer à réduire les délais, un des objectifs importants de cette procédure et promouvoir le culte de l’efficacité et de la transparence. »
« C’est un dispositif qui doit être généralisé vers la e-administration et il est important, sur l’échelle d’un territoire, que la région de Dakar soit couverte et que tous les acteurs travaillent en synergie », dira Khoudia Mbaye.
« Nous devons travailler à accélérer le processus pour que la phase au niveau de Dakar finisse et que l’on se dirige vers la généralisation de cette procédure. »
Depuis le lancement de la plateforme, plus de 4 000 dossiers de demande d’autorisation de construire ont été traités dans la région de Dakar.

PÊCHE : Le poulpe sénégalais veut reconquérir les marchés extérieurs

http://www.lejecos.com La détérioration de la qualité du poulpe a entrainé une forte baisse des exportations au Sénégal. L’Union patronale des mareyeurs exportateurs du Sénégal (Upames) a tiré ce jeudi sur la sonnette d’alarme pour permettre de redorer le blason du label sénégalais.

Le marché du poulpe constitue un important enjeu financier pour le Sénégal. Mais depuis quelques années, la crise secoue l’exportation de ce produit. Face à la gravité de la situation, l’Union patronale des mareyeurs exportateurs du Sénégal (Upames) a tiré sur la sonnette d’alarme pour permettre au Sénégal de jouer à nouveau son rôle dans le concert des nations exportant le poisson. En collaboration avec les services déconcentrés du ministère des Pêches et de l’Economie maritime, elle a réuni ce jeudi les acteurs concernés du département de Mbour, pour les sensibiliser sur la situation. Selon Makhtar Thiam, secrétaire général de l’Upames, le poulpe sénégalais a perdu toute crédibilité sur le marché extérieur ces dernières années du fait de pratiques malsaines comme le trempage avec de l’eau. « Ce procédé qui consiste à mettre de la glace et de l’eau pour gonfler artificiellement le poids des produits nuit considérablement à la qualité et à l’image du poulpe sénégalais et de notre pêche », a-t-il indiqué. Selon M. Thiam, l’administration est là pour réguler le secteur, mais le manque de moyens humains et financiers fait que le Code de la pêche n’est pas appliqué sur les plages. « Aujourd’hui, nous voulons lutter contre ces pratiques malsaines mais malheureusement nous n’avons pas de moyens légaux contre ces pratiques », a-t-il noté M. Thiam en insistant sur la nécessité de mettre en place une filière poulpe dans les zones de Mbour et Joal-Fadiouth afin de pouvoir identifier et responsabiliser tous les acteurs concernés avec un cahier de charge et des engagements bien précis. « Pour ce faire, il faut un cadre législatif et réglementaire pour que la police, la gendarmerie et l’administration des pêches puissent jouer pleinement leur rôle », a-t-il relevé.
Le poulpe fait rentrer beaucoup de devises au Sénégal. Les enjeux financiers sont donc très importants. Sur les 12.000 tonnes de produits exportés en frais, les poulpes constituent environ 30 à 40 % et 60 % de ces exportations vont sur les marchés comme l’Italie et l’Espagne qui sont les plus grands acheteurs de produits céphalopodes. Le Sénégal qui a perdu sa crédibilité sur les marchés extérieurs veut ainsi redorer le blason de son label pour faire face à la rude concurrence imposée par des pays comme le Maroc et la Mauritanie, mais aussi préserver ces parts de marché. A.DIEYE

THIERNO ALASSANE SALL : "L’ÉLECTRICITÉ COÛTE BEAUCOUP MOINS CHER QU’IL Y A DE CELA QUATRE ANS"

Missirah Albade (Kaolack), 28 juil (APS) - Les efforts de la SENELEC, appuyés par l’Etat, font que le prix de l’électricité est devenu moins cher comparé à celui en vigueur il y a quatre voire cinq ans, a soutenu, jeudi, à Kaolack (centre), le ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, Thierno Alassane Sall.

Cette évolution "a été possible grâce aux efforts consentis par l’actuel régime’’, qui se sont notamment traduits par une "augmentation des capacités de production", a-t-il expliqué.

Thierno Alassane Sall s’adressait à des journalistes, au cours d’une tournée de mise en service du réseau de la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC), dans des villages des départements de Nioro et de Kaolack.

Selon lui, grâce aux efforts consentis par les pouvoirs publics, "l’augmentation des capacités de production d’énergie électrique a permis à SENELEC d’avoir en réserve d’au moins 90 à 100 mégawatts".

"C’est-à-dire qu’il y a une production d’électricité disponible pour qu’en cas de panne d’une machine, d’autres puissent prendre le relais pour continuer la fourniture d’électricité aux populations", a assuré M. Sall, en présence du maire de la commune de Ngainthe Kaye, Mouhamed Ndao, des autorités administratives de la région et de populations locales.

D’après le ministre, "l’essentiel des coupures" actuellement enregistrées, sont le fait de "pannes sur le réseau", ou s’expliquent "par des câbles électriques coupés, des postes électriques touchés par la foudre ou d’autres facteurs liés à la vétusté du réseau ou aux intempéries".

Il a par ailleurs attiré l’attention des populations rurales sur les dangers des feux de brousse qui "attaquent, sur leur passage, les poteaux électriques en bois".

"Donc, a-t-il déclaré, vous devez aussi nous aider à faire en sorte que les poteaux en bois qui desservent certaines localités, soient mieux protégés des feux de brousse, en initiant des opérations de désherbage autour des poteaux, en attendant que nous puissions les remplacer par des poteaux en béton".AB/BK

ÉLECTRIFICATION RURALE : 60 MILLIARDS POUR ’’CORRIGER’’ LES DISPARITÉS (MINISTRE)

Missirah Albade (Kaolack), 29 juil (APS) - Un financement de 60

milliards de francs CFA est prévu dans le Programme national d’électrification rurale pour ’’corriger’’ les disparités en matière d’électrification rurale, a annoncé, le ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, Thierno Alassane Sall.

Ces disparités sur le taux d’électrification rurale dans les régions varient de 15%, 30% ou 3% ou à un taux plus important pour certains départements , a souligné le ministre Sall.

Il s’exprimait jeudi au cours d’une tournée de mise en service du réseau de la Société nationale d’électrification du Sénégal (SENELEC) dans des villages des départements de Nioro et de Kaolack.

Thierno Alassane Sall a indiqué que le programme va accorder une discrimination positive pour les régions qui ont les plus faibles taux d’électrification rurale.

’’C’est le cas, a-t-il cité, des régions de Kédougou, Kolda, et de Sédhiou où dans certains départements le taux d’électrification rurale est à 4% ou à 3%’’.

’’Ce faible taux d’électrification rurale fait que prochainement, avant la fin du mois d’août 2016, nous allons procéder au lancement de ce programme prioritaire’’, a-t-il annoncé.

Le but est de corriger ces inégalités pour qu’au moins d’ici quelques années que tous les départements aient un taux d’électrification rurale de 30 % ou supérieur.

’’Nous allons nous rendre dans ces localités pour lancer ces importants travaux dans le cadre de ces 60 milliards de francs CFA’’, a-t-il encore déclaré, précisant, qu’au-delà de ces régions d’autres régions comme Thiès ou encore Kaolack vont bénéficier de ce programme.

’’Mais, a-t-il précisé, ce qui est clair, les départements qui, depuis notre indépendance à nos jours, ont sur 100 villages, seulement 4 électrifiés, sont prioritaires. Les populations de ces localités ont les mêmes droits que les autres’’.

Les 60 milliards du Programme spécial proviennent des 110 milliards du Programme national d’électrification rural 2014-2017.AB/OID

THIERNO ALASSANE SALL ANNONCE 500 MÉGAWATTS SUPPLÉMENTAIRES POUR LE RÉSEAU DE SENELEC

Missirah Albade (Kaolack), 28 juil (APS) - La Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) devrait bénéficier de capacités de production supplémentaires de l’ordre de 500 mégawatts d’ici 2017, a annoncé le ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, jeudi, à Missirah Albade, dans la région de Kaolack (centre).

Ces 500 mégawatts supplémentaires, en deux tranches de 250 mégawatts, sont attendus de nouvelles centrales électriques mises en service, a-t-il précisé au cours d’une tournée dans ce village de Ngainthe Kaye, une commune du département de Nioro.

"Dans un premier temps, il s’agira d’injecter dans le réseau de SENELEC, au total 250 mégawatts, d’ici décembre 2016, et les autres 250 mégawatts en 2017, soit au total 500 mégawats en deux ans", a-t-il expliqué lors de cette tournée.

’’Ces 500 mégawatts supplémentaires apportés au réseau de SENELEC en deux ans valent les 500 mégawatts en puissance installée qu’on a trouvés dans le pays en 2012’’, a-t-il précisé lors de cette tournée de mise en service du réseau de la SENELEC dans des villages des départements de Nioro et de Kaolack.

De cette manière, en deux ans, "on va rattraper ce qui a été fait en matière de production d’électricité dans notre pays de 1960 à 2012", a soutenu Thierno Alassane Sall.

Selon lui, les efforts consentis par l’Etat, à partir de 2012, ont permis à SENELEC d’augmenter ses capacités de production au point d’avoir en réserve 90 à 100 mégawatts.

L’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé des affaires administratives, Abdoul Aziz Diagne, le maire de Ngainthe Kaye, Mouhamed Ndao, ainsi que des populations locales ont pris part à cette tournée.AB/BK

Mamadou Lamine Diante, Grand Cadre » Le chef de l’Etat a le devoir d’appeler les partis à s’entendre »

iGFM – (Dakar) Le chef de l’État n’a fait que son devoir selon le secrétaire général du syndicat d’enseignant le Grand cadre, Mamadou Lamine Diantè. «Il a le devoir d’appeler les partis à s’entendre. C’est son rôle» a réagi Mamadou Lamine Dianté sur l’appel du président de la République à pacifier le climat dans le secteur de l’éducation.

Le syndicaliste «très receptif » prévient tout de même que cet appel du chef de l’État «ne peut pas être considéré comme une résignation sur le sort des enseignants».

Mamdou Lamine Dianté considère que cet appel du chef de l’État ne s’adresse pas seulement aux syndicalistes mais également au gouvernement. «C’est aussi un appel au gouvernement pour le respect des accords qui ont été signés».Birame NDOUR

RETRAIT DES ENFANTS DE LA RUE:La banlieue fait de la résistance

http://www.enqueteplus.com Près d’un mois après la décision de l’Etat d’initier la campagne de retrait des enfants de la rue, le phénomène persiste toujours en banlieue dakaroise. Les plans annoncés par les services du ministère de la Famille tardent encore à porter ses fruits, dans certaines zones périphériques de Dakar. Même si les enfants mendiants se font maintenant de plus en plus rares dans le centre urbain de la capitale.

Au jour du 22 juillet dernier, l’Etat avait retiré de la rue 377 mendiants. Parmi eux, des centaines d’enfants dont des talibés. Mais si depuis le début de la campagne de lutte contre la mendicité des mineurs, le phénomène a reculé au centre urbain de Dakar, dans la banlieue, la réalité est tout autre. Une enquête réalisée à Pikine et Guédiawaye a permis de constater que les tout-petits ‘’pullulent’’ toujours dans les zones périphériques de la capitale, malgré la détermination et les efforts du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance à travers la Direction des droits de la protection de l’Enfant et des groupes vulnérables (DDPEGV).

Carrefour Icotaf. Comme d’habitude, les lieux sont très animés dans les premières heures de la journée. Automobilistes, rabatteurs de clients, piétons, marchands ambulants etc. se disputent les différentes artères qui forment la célèbre intersection de Pikine. Au cœur de ce méli-mélo, des enfants talibés, habillés en haillons et sébiles en main, errent dans toutes les directions pour demander de l’aumône aux passants. Par petits groupes de deux, de trois ou parfois plus, les mômes se faufilent entre les véhicules (‘’cars rapides’’ et ‘’clandos’’), garés sur le bas-côté des rues, à la recherche d’une hypothétique donation. De temps en temps, les gamins entrent et ressortent des minibus en partance pour la ville, stationnés le long de la route.

‘’Je viens de la Guinée-Bissau’’

‘’Depuis 6 heures, je suis dans la rue pour ma quête journalière. Je dois verser chaque jour 500 francs CFA à mon maître coranique. J’étudie au ‘’daara Gouy-Gui’’ (école coranique) qui se trouve à Guédiawaye’’, révèle, en échange d’une pièce de monnaie, un talibé âgé d’environ 8 ans. Ce jeune originaire de la région de Kolda dit être au courant de la campagne de retrait de la rue des enfants, mais confie ne pas avoir le choix. Parce qu’il est forcé par son maître.

A quelques mètres de là, devant l’entrée d’une boutique, un autre gamin patauge pieds nus dans la boue noirâtre causée par les précipitations de la veille. Sans se soucier des dangers, l’enfant tend son pot aux passagers qui descendent des ‘’clandos’’ ralliant Guédiawaye et Pikine. Dans son récipient rouge, on pouvait apercevoir quelques grammes de riz brisé surmontés de sachets de biscuits et d’une bougie qui déborde à l’extérieur. ‘’J’ai fait un an dans le daara. C’est mon père qui m’a emmené ici (Sénégal), après, il est rentré en Guinée-Bissau’’, livre timidement en peul Demba Sadio, âgé d’environ 7 ans.

‘’Pas de renseignements sur notre ‘daara’’’

A l’image de ces deux adolescents, de nombreux autres jeunes sont aussi astreints à participer à la dépense quotidienne. Aux stations de services Tally Boumack, le constat est le même : des enfants talibés qui demandent la charité aux piétons. De part et d’autre, des enfants font des va-et-vient pour tendre leurs sébiles aux personnes. Chacun avec sa méthode pour attirer l’attention des généreux donateurs. Si certains choisissent de faire du bruit avec les pièces de monnaie empilées dans leurs mains, d’autres préfèrent scander : ‘’Sarax ngir Yàllà !’’ ‘’Fi sabi lilahi !’’ (De l’aumône pour l’Amour de Dieu !).

Chaque aumône reçue est accompagnée par des prières du jeune homme en wolof ou en arabe. ‘’Notre maître coranique nous a interdit de donner des renseignements sur notre ‘’daara et sur notre famille’’, fait savoir, la tête baissée, A Coly. Malgré notre insistance, l’enfant âgé de 10 ans à peine refuse de répondre à nos questions. Même pas contre la troque d’une pièce de monnaie.

Terminus de Guédiawaye, zone prisée par les talibés

A Guédiawaye aussi, la campagne de retrait des enfants de la rue peine à porter ses fruits. Dans ce département abritant une bonne partie des ‘’daara’’ de la banlieue, les enfants prennent également d’assaut les artères des différentes communes de cette agglomération avant même le lever du soleil. On les rencontre presque à chaque coin de la rue. L’un de leurs endroits privilégiés est le terminus de Guédiawaye. Chaque jour, aux heures de départ ou de la rentrée, ils sont nombreux à investir les lieux dans l’espoir d’amasser le maximum d’aumônes. ‘’Nous nous levons à 4h du matin. Après deux heures de lecture du Coran, nous prenons nos pots pour mendier jusqu’à 10 heures. Après le déjeuner, nous repartons dans les rues dans l’après-midi’’, explique S. Ndiaye, talibé au ‘’daara’’ Djily Mbaye.

Plus de trois semaines après son lancement par le gouvernement, l’opération de retrait des enfants de la rue peine toujours à devenir une réalité dans la banlieue de Dakar. MAMADOU DIALLO

LUTTE CONTRES LES HEPATITES AU SÉNÉGAL:Plus de 65 mille enfants vaccinés à la naissance

http://www.enqueteplus.com Le Sénégal a vacciné plus de 65 mille enfants contre l’hépatite B, de février 2016 à nos jours. Cela, pour mieux lutter contre les hépatites virales qui causent d’énormes problèmes de santé publique.

Les hépatites virales sont des maladies très dangereuses. Elles peuvent être responsables de certaines complications. Celle qui pose le plus de problème est l’hépatite B. Au Sénégal, un vaccin est introduit contre ce type d’hépatite à la naissance. Selon le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le Professeur Awa Marie Coll Seck, qui présidait hier un atelier, en prélude à la journée mondiale de lutte contre les hépatites, prévue aujourd’hui, plus de 65 mille enfants ont bénéficié de cette vaccination. ‘’Nous avions eu à mener une grande bataille. Aujourd’hui, on vaccine contre l’hépatite B dès la naissance parce que nous savons qu’il peut y avoir une contamination de la mère à l’enfant même au moment de l’allaitement.

C’est pourquoi nous voulons que les enfants soient vaccinés dès la naissance. Nous avons fait le lancement en février dans la région de Matam. Aujourd’hui, plus de 65 mille enfants en ont bénéficié’’, soutient le Professeur Seck. Mais cette vaccination se fait quand la femme accouche dans une structure sanitaire. D’où l’appel lancé par le ministre pour que les accouchements se fassent dans les structures sanitaires. ‘’C’est dans ces structures où on pourra sauver des vies en permettant aux enfants d’avoir cette vaccination. C’est de cette façon que nous parviendrons à avoir une génération sans hépatite B’’, a précisé Awa Marie Coll Seck.

En outre, la ministre a soulevé le problème lié à l’accès aux médicaments, qui sont très onéreux, très chers pour les pays africains. ‘’Notre cri du cœur est qu’on puisse avoir des médicaments à la portée de toutes les populations même les plus démunies. Nous voulons qu’il y ait un vrai élan de solidarité entre les pays qui ont le même problème. C’est-à-dire des difficultés d’accès aux médicaments, pour poser de tout notre poids pour qu’au plan international, nous soyons écoutés et que les prix baissent’’, a-t-elle plaidé.

En attendant, les acteurs tiennent depuis hier des journées de réflexion pour proposer des stratégies adéquates, afin de négocier la diminution de médicaments, avoir des schémas thérapeutiques que tout le monde utilise et surtout avoir une démocratisation de l’accès aux médicaments en faisant une décentralisation. ‘’Certains centres ont ces médicaments. Mais ce n’est pas partout. Si on veut que ça soit une stratégie nationale, il faut qu’on puisse même dans une localité lointaine accéder aux médicaments’’, a soutenu la ministre de la Santé.

Une prévalence de 11%

Selon le Coordonnateur du programme national de lutte contre les hépatites (PNLH), Docteur Aminata Sall Diallo, quand le programme a démarré en 1998, l’état des lieux montrait une prévalence de 17% dans la population générale. Aujourd’hui, elle est de 11%. ‘’6% de perdu en prévalence, c’est énorme. Cela démontre bien l’impact des vaccinations et des stratégies développées pour faire baisser ce taux. ‘’Sur le plan stratégique, on s’est toujours focalisé sur la vaccination contre l’hépatite B, surtout celle des enfants de 0 à 5 ans. La deuxième stratégie consiste à dépister et à traiter avec un objectif clair de diminuer le réservoir du virus, d’avoir un bénéfice individuel et collectif parce qu’on va vers l’éradication de l’hépatite C et un meilleur contrôle de l’hépatite B. On est dans la deuxième qui concerne le dépistage et le traitement’’, a-expliqué Dr Diallo.VIVIANE DIATTA

LE MUSÉE DES CIVILISATIONS NOIRES,UN OUTIL DE DÉVELOPPEMENT SCIENTIFIQUE (RECTEUR UCAD)

Dakar, 28juil (APS) - Le Musée des civilisations noires (MCN), est destiné à être ‘’un outil de développement scientifique, culturel, économique et social’’, a soutenu jeudi à Dakar, le président du comité scientifique de préfiguration, Pr Ibrahima Thioub.

‘’Le musée moderne est avant tout un opérateur qui lie les mondes de l’université et de la culture. Nous allons faire de l’institution, un outil de développement scientifique, culturel, économique et social’’, a-t-il dit lors de la cérémonie officielle de la conférence de préfiguration du musée des civilisations noires.

‘’Le musée doit participer activement à la préservation des éléments les plus représentatifs du patrimoine culturel du monde noir et affirmer notre engagement dans le combat pour l’affirmation de la diversité des expressions culturelles du monde’’, a estimé Pr Thioub.

D’après le président du comité scientifique de préfiguration du Musée des civilisations noires, également Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, cette infrastructure culturelle sera ‘’d’un grand apport’’ dans les secteurs de l’éducation artistique, de l’enseignement professionnel, de la diplomatie culturelle, etc.

‘’L’Afrique n’a pas été seulement le berceau de l’humanité. Elle fut un espace d’invention et de créativité où l’homme à partir de ses capacités exceptionnelles d’observation a su comprendre son milieu et inventer aussi bien les instruments indispensable à sa mise en valeur’’, a soutenu Pr Thioub, également historien.

‘’Mais cette longue course en avant, a connu un brusque et douloureux arrêt qui a pour nom la traite des esclaves’’, a-t-il poursuivi, en avançant que ces quatre siècles de traite et la colonisation ont pesé ‘’lourd sur le court de son histoire’’.Dès lors, signale-t-il, ‘’l’humanité doit une dette incommensurable à l’Afrique’’.De son côté, le professeur Iba Der Thiam, qui a pris part à la cérémonie, juge que ‘’le musée vient donc combler une lacune et réparer une injustice faite à notre continent et à ses peuples’’.SK/ASB

72 HEURES DU FESTIVAL DE NGUIDJILONE :La culture, principal moteur du Pse

Le Festival culturel de Nguidjilone qui se tiendra du 23 au 25 décembre 2016 prochain sera l’occasion de revisiter le patrimoine culturel et traditionnel de la commune. En conférence de presse hier, les responsables de l’Association pour le développement du village de Nguidjilone (Advn) entendent faire de cette première édition de «Nguidjilone Vision» un cadre d’échange et de dialogue pour un développement endogène et durable de la localité. Un cadre qui doit aussi servir d’espace de réflexion pour positionner Nguidjilone dans le Plan Sénégal émergent (Pse).

Dans le but de redynamiser les activités socioculturelles dans la commune de Nguidjilone (département de Matam), l’Association pour le développement du village de Nguidjilone (Advn) va organiser le festival culturel «Nguidjilone Vision», du 23 au 25 décembre prochain. Hier, face à la presse, les responsables de l’association ont décliné le programme d’activités de cette manifestation culturelle dont la soirée de lancement prévue le 14 août prochain sera animée par Baba Maal. «L’Advn a été créée en 1981. Nous avons comme ambition de créer un cadre d’échange et d’harmonisation d’idées, de projets et d’actions pour un développement endogène et durable de la commune. Durant ce festival, nous comptons faire revivre le riche patrimoine historique et traditionnel du Nguidjilone. Nous voulons faire de la culture un véritable moteur de l’émergence, comme le veut le chef de l’Etat qui est un fils de Nguidjilone», affirme Bocar Gorbal Sy, président de la commission culturelle de l’Advn, section de Dakar.

A l’en croire, l’objectif des nombreuses activités (symposiums, conférences, panels, débat) prévues est de faciliter la mise en place de projets de développement au profit de la commune. «Nous voulons faire de Nguidjilone Vision un cadre permanent qui permettra une meilleure prise en charge de toutes les questions liées au développement de la commune. Nous comptons aussi publier un rapport d’activités de ces différents événements culturels pour mieux faire connaître ce haut lieu du savoir et de la culture dans le Fouta. L Advn envisage la réalisation de nombreuses infrastructures communautaires (salles de classe, périmètres rizicoles) et de favoriser la lutte contre l’érosion fluviale», soutient le conseiller technique à la Présidence de la République. De son côté, Amadou Konté, coordonnateur du festival soutient que l’objectif de cet événement culturel est de conscientiser les jeunes de la localité. «Nous voulons conscientiser les jeunes autour de certaines valeurs comme le culte du travail, le sens de l’intérêt général et la lutte contre la drogue. Nous avons prévu des podiums traditionnels, des démonstrations de danse et des expositions de produits locaux. Par ailleurs, nous voulons identifier les obstacles au développement socioculturel et les traduire en projets et en programmes au profit des Nguidjilonois », révèle-t-il.

Advn à la recherche de 25 millions pour boucler le budget

Dans la même lancée, il indique que la stratégie de l’association consiste à accompagner l’Etat dans la mise en œuvre de programmes structurants autour de l’agriculture, l’autosuffisance alimentaire et la création d’emplois pour les jeunes du terroir. Abordant la question du financement, les responsables de l’Advn se veulent rassurants. «Nguidjilonepeut compter sur le soutien sans faille des nombreuses sections de l’Advn reparties à travers le monde. Nous avons un budget prévisionnel de 34 millions de Fcfa. L’Advn prend en charge la somme de 7 millions Fcfa. Nous sommes à la recherche d’une somme de 25 millions Fcfa auprès de nos partenaires. Pour le moment, on fonctionne avec les participations des sections de l’Advn. Nous sommes en négociation avec certains sponsors et partenaires. Mais ces discussions n’ont pas encore abouti», indique-t-il.Mamadou Makhfouse NGOM (L'AS)

Sanctions civiles contre Hissein Habré : Les Chambres africaines extraordinaires ont rendu leur décision

http://www.leral.net Les Chambres africaines extraordinaires viennent de rendre leur verdict concernant la réparation des victimes de l'ancien chef d'Etat tchadien, Hissein Habré. Statuant sur la demande de répartition exprimée par les avocats de la partie civile, la Cour a décidé de condamner Hissein Habré à payer à chacune des victimes de viols répétés et esclavages sexuels la somme de 20 millions de FCfa , à chacune des victimes de détention arbitraire et de tortures, des prisonniers de guerre et des rescapés des massacres, la somme de 15 millions FCfa pour toutes causes et préjudices confondus. L'ancien homme fort de N’Djamena doit également dédommager chaque victime indirecte à hauteur de 10 millions de FCfa.

Les chambres ont ordonné l’exécution de la décision et fixé la provision à 10% de la somme allouée à chaque victime. Toutefois, elles ont rejeté la demande de réparation collective formulée par les parties civiles et déclaré irrecevable l'appel au garanti de l'Etat tchadien. Saly Sagne

CHANGEMENT DE PROGRAMME DE GOUVERNANCE DE MACKY SALL :DE LA POLITIQUE DES COMPTES A CELLE DU CONCRET

http://www.assavoir.sn Le départ de Nafy Ngom Keita de la tête de l’Ofnac et la libération de Karim Wade semblent clore le chapitre de la reddition des comptes qui, jusque-là, a occupé l’agenda politique. toutefois, ces deux événements, conjugués aux nombreuses inaugurations dans la banlieue, présagent un changement de positionnement de Macky Sall. Il apparaît que le locataire du palais veut désormais quitter ce champ de la reddition des comptes, pour s’engager dans la voie des hommes du concret, comme Wade en 2007. a l’approche des législatives de 2017 et de la présidentielle de 2019, Macky Sall veut faire de ses réalisations le socle de son nouveau positionnement dans la sphère politique.

Le timing ne pouvait pas être mieux choisi. Après une semaine marquée par une série d inaugurations dans la banlieue dakaroise, le Président Macky Sall vient d’acter le « limogeage » de Nafi Ngom Keita, présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Son mandat n’a pas été finalement renouvelé à la tête de l’institution. Une décision qui survient à la suite de la libération gracieuse de Karim Wade et de ses co-accusés, condamnés alors pour délit d’enrichissement illicite. Le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade fut exfiltré vers Doha (Qatar) à la suite d’une grâce accordée par Macky Sall. Tout cela présage-t-il un changement de stratégie politique à l’approche de la fin de son mandat ?

L’exercice du pouvoir et de ses réalités change les hommes de pouvoir. Les présidents ne semblent pas y échapper. Macky Sall semble vouloir changer de positionnement dans son mode d’exercice du pouvoir. Après l’épisode de la reddition des comptes qui figurait en bonne place dans les conclusions des Assises nationales et de son programme « Yoonu Yokkute », la mort clinique de la Crei et le remplacement de Nafi Ngom Keita indiquent un nouveau cap. Le chef de l’Etat veut désormais apparaître comme l’homme du concret et des réalisations au profit de la Nation. Donc, exit l’image d’homme de la reddition des comptes qu’il a tenté de mettre en avant durant la première partie de son mandat. Le « Weddi gis bokku ci » (on ne peut pas nier les réalisations) emprunté à Wade sonne le glas de la gouvernance « vertueuse » au profit d’une gouvernance plus efficace.

Les rapports de la Cour des comptes, de l’Ofnac, les marchés de gré à gré sont vite passés sous silence au profit d’un pragmatisme froid qui laisse peu de place à un idéalisme engagé. Les projets d’infrastructures à Dakar, le Pudc, le Puma, la ville nouvelle de Diamniadio, sont les nouveaux piliers d’un programme politique. L’homme du 25 mars 2012 veut désormais apparaître sous les habits d’un bâtisseur. Même si es fidèles s’en défendent, le processus de la traque des biens mal acquis a désormais du plomb dans l’aile. Il semble que Macky Sall a décidé de changer de fusil d’épaule pour apparaître comme l’homme de terrain, loin du jeu politique souvent médiatique et élitiste. « C’est du concret et vérifiable sur le terrain, je veux rassurer à ce sujet les Sénégalais. Ceux qui disent que nous annonçons des milliards invisibles, je pense qu’ils ne sont pas allés à l’intérieur du pays pour savoir si les chantiers avancent ou pas. C’est facile d’être dans son fauteuil et critiquer le pouvoir à travers les médias. En tout cas, pour celui qui dit la vérité, c’est que les engagements sont respectés. Sinon, je ne serais pas ici pour parler de ces milliards», a martelé Macky Sall à l’issue du conseil des ministres délocalisé du 20 juillet dernier.

Le principe de base pour un bon politique est d’assurer sa réélection lors du prochain scrutin. Ce changement de cap, pour certains, est surtout motivé par l’agenda judiciaire qui a tendance à s’éterniser. La procédure qui a conduit à l’inculpation de Karim Wade a duré plus de 2 ans. Une affaire qui est loin de connaître son épilogue, puisque Karim Wade en exil à Doha est appelé à comparaitre le 14 novembre prochain, dans l’affaire l’opposant à l’expert comptable Alboury Ndao. Un processus « abstrait », bien loin des préoccupations réelles de la vie quotidienne des Sénégalais. Le tout avec un gain politique incertain.

A l’approche des élections législatives en 2017 et présidentielles en 2019, la perspective d’une réélection hante le sommeil des caciques du pouvoir. Ne dit-on pas que le peuple a tendance à oublier les bienfaits du passé pour se concentrer sur les malheurs du présent ?

A l’heure du bilan, il semble désormais que Macky Sall ne fait plus de la reddition de comptes une des bases de sa politique sur le plan intérieur. L’échéance du Pse, 2035, soit une éternité en politique et les difficultés d’une matérialisation de la croissance de 6,5% sur le terrain poussent le patron de l’Alliance pour la République (Apr) à privilégier les résultats. L’idéalisme de la bonne gouvernance, la traque des biens mal acquis et la reddition des comptes seront bientôt rangés aux oubliettes pour laisser la place à un pragmatisme «froid». Par ailleurs, ce changement de posture ne risque-t-il pas de le couper d’avec les Sénégalais qui l’ont élu avec 65% des voix ? L’ «abandon» de la traque des biens mal acquis ne risque-t-il pas de décrédibiliser les politiques aux yeux de l’opinion ? Le dernier mot reviendra au peuple. Mamadou Makhfouse NGOM

RECULADE DE LA CHANCELLERIE ET MISE AU POINT DU CHEF DE L’ETAT :Sidiki Kaba, électron libre ou aveu d’échec du “lion qui dort”

http://www.assavoir.sn Entre le président de la République, Macky Sall et son ministre de la Justice, Sidiki Kaba, l’on assiste à une reculade (l’affaire du protocole de Rebeuss) ou une mise au point (situation des handicapés mendiants) dans les dossiers judiciaires ou sur le point de l’être. Cette situation est–elle révélatrice d’initiatives solitaires prises par le ministre Sidiki Kaba ou dans le cas contraire, serait-on devant une complicité en douceur entre les deux personnalités de l’exécutif pour “enterrer” un dossier afin de reconquérir la bataille de l’opinion ?

“Le lion qui dort” serait-il dans un sommeil profond, au point de ne pas prêter attention aux dossiers brûlants qui rythment l’actualité ? Ou assisterait-on à un excès de zèle de la part de ceux qui sont appelés à piloter les dossiers?

Alors que les ministres de la République commencent à humer l’air des vacances gouvernementales, le Président Macky Sall n’a pas hésité à battre le rappel des troupes pour une séance de mise de point. Le jeu en valait la chandelle, puisque dans le cadre de l’exécution d’un plan de retrait des mendiants, les pouvoirs publics avaient décidé à tout prix, de débarrasser Dakar de ses “déchets humains”. Et que les premiers dégâts collatéraux commençaient à se faire ressentir puisque l’arrestation, la mise en détention provisoire et le jugement annoncé des handicapés moteurs avaient pris une certaine tournure. Et pour couper l’herbe sous les pieds des personnes handicapées qui, heureusement ont bénéficié d’une décision de relaxe, le Président Macky Sall a, nous apprend la presse d’avant hier, piqué une colère noire suite à la vague d’interpellations de cette couche de personnes vulnérables appréhendées dans le cadre de la lutte contre la mendicité. L’occasion a été saisie par le Chef de l’Etat pour remonter les bretelles à certains ministres chargés de piloter le dossier.

Dans un tout autre registre, il y a quelques jours, le Président Macky Sall a qualifié d’“inutile” le débat autour du “Protocole de Rebeuss” et a demandé au ministre de la Justice Sidiki Kaba de tout faire pour arrêter la procédure lancée par le procureur du Tribunal de grande instance de Dakar, Sérigne Bassirou Guèye. Tout cela, après d’intenses accusations et de contre-accusations au sujet dudit protocole, entre le camp du parti présidentiel et celui de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck.

Dans l’affaire des personnes handicapées de même que dans le “Protocole de Rebeuss”, le Président Macky Sall semble faire montre d’une certaine ignorance de tout ce qui s’est passé. S’agit-il d’un aveu d’échec, au terme de la constatation d’une inefficacité de la mesure engagée ? Ou assiste–t-on au manque de confiance du “lion qui dort” au point d’être dribblé par son ministre de la Justice ?

Toujours est–il que, dans une République organisée, la circulation de l’information est aussi ascendante que descendante. Lorsque le chef de l’Etat affirme ne pas être au courant de mesures aussi sensibles exécutées par une autorité qui relève de sa hiérarchie, il ya lieu de se demander si la coordination gouvernementale ne souffre pas d’une défaillance?Mame Thillandy Diallo (L'AS)

Bâtonnier de l’Ordre des avocats :Me Mbaye Guèye prend les commandes

iGFM – (Dakar) Me Mbaye Guèye est le nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal. Il a été installé hier, jeudi 28 juillet, devant ses pairs et de nombreux acteurs du secteur de la justice. Il remplace à ce poste Me Ahmet Bâ.

Selon l’Observbateur de ce vendredi 29 juillet, il a été élu pour 3 ans. Jusque-là secrétaire général de l’Ordre, il était Bâtonnier intérimaire depuis le 1er juillet 2015. Me Guèye était le président de l’Association des jeunes avocats (1996-2001).

L’Observateur informe que sa première grande sortie en tant que Bâtonnier est prévue mercredi prochain avec la réunion du conseil de l’Ordre. Le journal informe que Me Mbaye Guèye se fixe comme principaux défis la structuration du conseil de l’Ordre, la recherche de moyens financiers additionnels et la promotion de la formation initiale et continue, précisément au profit des jeunes avocats.Sekou Dianko DIATTAPartager

Macky Sall appelle les Lébous à s’unifier

http://www.pressafrik.com Le président de la République a lancé hier un plaidoyer pour l’unité de la communauté léboue. En effet, Macky Sall qui a accordé une audience à cette communauté, s’est saisi de l’occasion pour appeler les deux Grands Serignes de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop et Papa Ibrahima Diagne à fumer le calumet de la paix et ce, pour le bénéfice des Sénégalais.

«C’est l’occasion de saluer le courage de nos parents Lébous. Je vais saisir cette opportunité pour lancer un appel à toute la communauté léboue, à qui nous devons beaucoup de respects, à taire toutes les querelles et d’aller à l’essentielle », a déclaré le Président Macky Sall qui veut continuer dans sa logique du dialogue national.

Se montrant plus précis, le chef de l’Etat lance : «Sur ce je demande à mon ami et grand frère Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar et à son jeune frère Papa Ibrahima Diagne de s’asseoir autour d’une table, avec l’encadrement des dignitaires lébous».

Et selon lui, cette unité est primordiale car c’est pour l’intérêt de la nation sénégalaise : «Vous ne le faites pas pour vous mais pour l’ensemble des Sénégalais », conclut-il.Ousmane Demba Kan

Aboubacry Nbodji : «nous sommes très sceptiques par rapport à cette gouvernance vertueuse»

http://www.pressafrik.com La gestion du pays par le président Macky Sall n’apporte aucune rupture. C’est ce qu’à fait savoir le président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADHO), Aboubacry Nbodji. Selon lui, la décision de relever Nafi Ngom Keita de la tête de l’Ofnac participe à l’affaiblissement des corps de contrôle.

«Nous avons été surpris de la décision de l’Etat de ne pas renouveler le contrat de Nafi Ngom Keita à la tête de l’Ofnac», a déclaré le président de la RADHO. Or, soutient-il : «le dernier rapport qu’elle a publié en mai 2016, a été un excellent document très fouillé, qui met en exergue les malversations par rapport à la gestion de certains responsables de plus haut niveau».

A la question de savoir si Nafi Ngom Keita n’a pas été victime de ce rapport ? Aboubacry Nbodji répond par l’affirmative : «c’est parce qu’elle est allée jusqu’au fond des choses qu’elle a été relevée de ses fonctions. La thèse selon laquelle elle a été limogée comme l’affirme Me Mame Adama Guèye, semble plausible».

Dans un entretien octroyé à l’enquête, le président de la RADHO a fait savoir que : «l’Ofnanc n’est pas un organe judiciaire. Donc il ne juge pas. Il relève des faits qu’il transmet à la justice ».

«Il faut dire que les citoyens, comme nous en tant qu’organisation de la société civile œuvrant pour la transparence et la bonne gouvernance, nous sommes très déçus et très sceptiques par rapport à cette gouvernance vertueuse», se désole-t-il.Aminata Diouf

Concertations sur le code électoral :Macky Sall, l’arbitre

iGFM – (Dakar) C’est l’Observateur de ce vendredi qui donne l’information. Plus d’un mois après leur lancement, les concertations sur le code électoral devraient être bouclées ce vendredi ou au plus tard, lundi prochain. Le journal indique que sur les 12 principaux points au menu des discussions, autour du ministre de l’Intérieur, entre la majorité, l’opposition et les non-alignés, il y a plus de désaccords que d’accords.

Une source prenant part aux travaux a fait cette confession à L’Obs sans rentrer dans les détails et en espérant que les parties profiteront des dernières heures des concertations pour éviter un blocage qui pourrait pousser le ministre de l’Intérieur à solliciter l’arbitrage du Président Macky Sall. Parmi les points en discussion, il y a la participation des indépendants aux élections locales, la refonte partielle du fichier électoral, la fusion de la carte d’identité et de la carte d’électeur, le nombre de députés à réserver à la diaspora, entre autres.Sekou Dianko DIATTA

Révision du Code électoral : les 12 travaux d’Hercule bouclés dans le « désaccord »

http://actusen.com La fin des travaux sur la revue du Code électoral semble imminente dans quelques heures. Mais les principaux points notés jusque-là, semblent être les désaccords entre les plénipotentiaires des camps de l’opposition que du pouvoir. C’est en effet, le commentaire que fait L’Observateur dans sa livraison du jour.

Pour le canard de la Médina, inscrits au « rôle », les 12 points, initialement prévus, n’ont pas trouvé de solution escomptée. Et selon les sources du journal, « c’est le statu quo ». Car, ajoute L’Observateur, les parties prenantes émettent, chacune, des réserves sur certains points ; d’où, le point d’achoppement dans les discussions.

Cependant, insistent nos confrères, des solutions, pour le bien de tous, pourraient être envisagées dans les heures qui viennent.

50 millions d’euros « remis » au Sénégal en échange d’un soutien pour le retour du Maroc au sein de l’U.A : le Pds demande à Macky Sall de l’édifier

Le Parti démocratique sénégalais est fou de rage. A l’origine, la réception, par le Président de la République, des travaux conçus par son prédécesseur Abdoulaye Wade, sans qu’il ait pris le soin « d’expliquer aux Sénégalais la paternité des ouvrages réceptionnés ».

Autre raison de la colère noire des libéraux : « une somme de 50 millions d’euros qui serait remise au Sénégal en échange d’un soutien pour le retour de ce pays ami au sein de l’Union Africaine et une exclusion de la soit-disant République Arabe Sahraouie Démocratique ».

Et pour laquelle somme, Me Abdoulaye Wade et ses hommes demandent des comptes au Chef de l’Etat Macky Sall. Voici le communiqué parvenu, à ce sujet, à Actusen.com.

Intégralité du communiqué

« Macky SALL et son régime viennent d’inaugurer avec beaucoup de folklore et de tintamarre des infrastructures dont une bonne partie a été conçue, financée et les travaux entamés par Me Abdoulaye WADE, secrétaire général national de notre parti.

Ces infrastructures inspirées par le prédécesseur de l’actuel Chef de l’Etat à Dakar et dans sa banlieue, constituent le prolongement de tout ce qui a été fait, entre 2000 et 2012, pour moderniser notre capitale.

Même si la continuité de l’Etat justifie que l’actuel Président de la République réceptionne les travaux conçus par Abdoulaye WADE, il est plus juste, en respect du principe de bonne gouvernance, de transparence et de vertu, d’expliquer aux Sénégalais la paternité des ouvrages réceptionnés.Après plus de 4 ans d’exercice du pouvoir à la tête du Sénégal, Macky SALL est toujours incapable de montrer aux Sénégalais ses propres réalisations et des résultats concrets.

À l’occasion de ces inaugurations politiciennes le Chef de l’État, Macky SALL, a cru devoir quitter sa posture républicaine pour se placer sur le terrain des invectives contre l’opposition tout en s’en prenant à l’ancien régime socialiste qu’il semble, à l’occasion, traiter de « nullard » incapable de construire un simple échangeur fonctionnel, faisant référence au ‘’pont Sénégal 92’’.

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) dénonce ces comportements qui manquent de hauteur et qui déshonorent leur auteur.

Le PDS dénonce également la poursuite effrénée des politiques d’intolérance et de recul de notre démocratie marquées encore une fois par de graves violations des libertés fondamentales,notamment les interdictions de meeting et rassemblements initiés par des adversaires politiques, dont les animateurs de la coalition « Tawawu Ndakaaru », comme ce fut toujours le cas ces dernières années contre les manifestations du PDS.

Notre parti dénonce aussi les sanctions ignobles contre des fonctionnaires, notamment Ousmane SONKO, inspecteur des impôts et secrétaire général de parti, qui n’ont que le tort d’être membres ou à la tête de partis politiques au moment où honteusement le Chef de l’Etat en personne demande à d’autres fonctionnaires d’avoir des résultats politiques positifs pour espérer maintenir des avantages administratifs ou de carrière.

Il exige la réintégration immédiate et sans délais de Ousmane Sonko et qu’il soit mis un terme aux harcèlements et persécutions dont il fait l’objet. Le PDS est particulièrement préoccupé et s’inquiète des changements soudains et injustifiés à la présidence de l’OFNAC qui a procédé à des enquêtes mettant en cause des membres de la famille présidentielle et d’autres éminents membres du parti au pouvoir fortement soupçonnés de fraude ou de corruption.

Le PDS dénonce vigoureusement les entraves faites pour empêcher cette structure chargée de veiller à la transparence et à la gestion vertueuse des hommes investis de missions publiques de mener à bien sa mission de lutte contre la corruption.

Ces changements soudains à la tête de l’OFNAC combinés à la réactivation illégale d’une juridiction d’exception violant les droits fondamentaux, la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) dirigée par des magistrats sélectionnés par le Chef de l’Etat, finissent par démontrer que la politique de reddition des comptes et de lutte contre la corruption pompeusement appelée lutte contre les biens mal acquis ne constituait en réalité qu’un moyen de liquider la principale formation d’opposition et de neutraliser son candidat aux prochaines élections présidentielles.

La politique de prédation de nos ressources, d’accaparement et d’absence totale de transparence et de vertu explique que des proches du pouvoir, manquant totalement de dignité, se précipitent pour faire main basse sur les terrains saisis sur Ibrahim Aboukhalil dit Bibo BOURGI et se les partager.

C’est aussi avec beaucoup de tristesse que notre parti a appris l’arrestation de personnes vivant avec de sévères handicaps arrêtées pour mendicité un vendredi alors qu’elles venaient de la mosquée. Cet acte insensé heurte la conscience de notre nation qui chaque jour manifeste solidarité et compassion à ces personnes que la loi d’orientation sociale protège en proclamant la nécessité de leur réinsertion sociale.

Malgré la qualité exceptionnelle de nos relations avec le Maroc, pays frère, le PDS interpelle Macky SALL à propos des révélations faites par la presse étrangère concernant une somme de 50 millions d’euros qui serait remise au Sénégal en échange d’un soutien pour le retour de ce pays ami au sein de l’Union Africaine et une exclusion de la soit-disant République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). Pour la crédibilité de notre pays qui n’a jamais monnayé son soutien au Royaume Chérifien ami, l’opinion doit être informée et rassurée.

Le PDS est également préoccupé par la situation qui prévaut dans le monde rural marquée par un retard dans la distribution des intrants, entre autres engrais et semences de qualités, alors qu’il pleut presque partout.

Enfin, le Parti Démocratique Sénégalais demande à Macky SALL de se réveiller avant qu’il ne soit trop tard, mais surtout de se mettre au travail en s’inspirant de Maître Abdoulaye WADE que le tout le monde reconnaît comme le bâtisseur d’un Sénégal nouveau ».Fait à Dakar, le 29 juillet 2016

Victime d’agression à Johannesburg – La député Aïda Sow Diawara a reçu une balle à la hanche gauche après avoir été dépouillée de ses bagages

iGFM – (Dakar) La députée Aïda Sow Diawara a été agressée hier, jeudi 28 juillet, à Johannesburg en Afrique du Sud où elle devait prendre part à une réunion des femmes parlementaires panafricaines. L’information reçue de nos sources a été confirmée par l’ambassadeur du Sénégal en Afrique du Sud, Momar Diop, contacté par Seneweb. Le diplomate sénégalais, qui nous a raconté le film de l’agression, indique que la maire de Golf Sud a reçu une balle à la hanche gauche après avoir été dépouillée de ses bagages à main, ses bijoux et son téléphone portable, suite à un braquage.

Les faits se sont déroulés à Sandton, sur la route vers Johannesburg. Il était près de 20 heures (locales, 18 heures à Dakar). Deux heures plus tôt, l’ambassadeur du Sénégal en Afrique du Sud reçoit un coup de fil d’Aïda Sow Diawara, qui venait d’arriver à l’aéroport de Johannesburg. La députée lui demande de venir la chercher, car elle a « peur de prendre seule un taxi à cause de l’insécurité dans cette ville ».

Le diplomate manifeste sa surprise : « D’habitude lorsqu’une délégation de l’Assemblée nationale arrive, on nous informe à l’avance afin que l’on prenne les dispositions pour l’accueillir. Mais cette fois, on n’a pas été informés. »

Néanmoins, il décide d’envoyer le chauffeur de la représentation diplomatique chercher la parlementaire sénégalaise qui était avec une Malienne et deux Namibiennes venues, elles aussi assister à la réunion des parlementaires panafricaines. Quelques minutes plus tard, raconte Momar Diop, Aïda Sow Diawara rappelle pour dire que le protocole du Parlement africain a finalement envoyé un véhicule pour elle et ses collègues. L’ambassadeur « libère le chauffeur » et attend son hôte à la résidence « puisqu’il faisait déjà nuit sur Johannesburg ».

Quelques instants après, « à 19 h 40 », le téléphone du diplomate sonne à nouveau. La député sénégalaise est au bout du fil. Elle est tétanisée. « Nous venons d’être attaquées, j’ai reçu une balle, je perds beaucoup de sang », lance-t-elle à son interlocuteur. Ce dernier lui demande de lui passer le chauffeur à qui il demande d’appeler une ambulance tandis que, lui, contacte la police diplomatique.

Les auteurs du braquage étaient à bord de deux voitures qui ont barré la route au convoi des parlementaires panafricaines. L’une devant, l’autre derrière. Les assaillants ont sortir leurs armes et dépouillé leurs victimes de leurs bagages à main, téléphones, bijoux, etc. C’est en prenant la fuite, après leur forfait, que l’un d’entre eux a tiré une balle qui a touché Aïda Sow Diawara.

Elle est la seule à être blessée dans cette attaque, selon Momar Diop. Qui rassure : « Elle est en observation dans un hôpital à Johannesburg. Nous étions avec elle durant une bonne partie de la nuit. Jusqu’à notre départ de l’hôpital, la balle n’a pas été extraite. Elle est sous le choc, mais elle a ses esprits. Elle a même appelé les membres de sa famille à Dakar pour les rassurer. L’ambassade et le Parlement africain sont à pied d’œuvre pour faire le nécessaire. Nous déterminerons la conduite à tenir après avoir recueilli l’avis du médecin. »

L’ambassadeur sénégalais a prévu de se rendre à l’hôpital de Johannesburg ce matin pour être fixé sur l’évolution de l’état de santé de la maire de Golf Sud. Seneweb

LES OFF DU POP

Avertissement
Le Mouvement "Tekki" qui s'insurge contre la suspension d'Ousmane Sonko de ses fonctions d'inspecteur des impôts et domaines et la destitution de Nafi Ngom Keïta de la tête de l'Ofnac sert un sérieux avertissement à "Kor" Marième Faye. "SMS s'est donc réveillé selon ses dires et cherche à terroriser tous ceux qui s'opposent à sa gouvernance. L'affaire Sonko faite suite à l'affaire Nafi Ngom. Hier Cheikh Diop Dionne à l'Assemblée nationale. Mamadou Lamine Diallo traîné en justice. Peine perdue. La troisième alternance est en marche", assène ladite structure politique.

Bp du Ps sur le référendum…
Jour de vérité, samedi au Parti socialiste. Le Bureau Politique s’y réunit dans un contexte particulier d’après violences du 5 mars, de ses causes et ses conséquences avec notamment des poursuites judiciaires enclenchées avant que ne sonne le temps de la médiation et du dialogue. Samedi donc, les responsables au plus haut niveau du Ps vont se retrouver autour de «l’évaluation du référendum, les perspectives politiques et électorales». A retenir, selon le communiqué diffusé à cet effet que «le thème du jour, sera introduit par le camarade Serigne Mbaye Thiam, Secrétaire national aux Elections».

…Et les perspectives
Le débat «donnera l’occasion, aux membres du Bureau Politique, d’échanger sur tous les aspects du référendum du 20 mars 2016 et de dégager des perspectives politiques et électorales, à court et moyen termes.Au terme des échanges, le Secrétaire général du Parti tirera les principales conclusions, avant la présentation du Communiqué final sanctionnant les travaux de la VIème séance thématique du Bureau politique», renseigne le communiqué diffusé à cet effet. Donc les questions centrales de la candidature du Ps à la présidentielle de 2019, mais aussi du compagnonnage avec l’Apr seront forcément sur la table.

3 trafiquants d’ivoire…
Trois trafiquants d’ivoire ont été alpagués à ‘’Keur Massar’’ Les agents des Eaux et forêts qui ont bénéficié de l’appui des éléments du commissaire Dramé de la Sûreté urbaine et de l’assistance du projet «(Sunugaal) application loi faunique (Salf) de l’Ong Wara. Il s’agit de Malick Ba, Momar Gaye et Mamadou Diop pris en flagrant délit de commercialisation d’ivoire. Déférés le 27 juillet et placés sous mandat de dépôt le même jour, ils devraient être jugés dans les prochains jours. Il leur est reproché le délit de détention, circulation et commercialisation de trophée d’ivoire d’éléphant réprimées par le Code de la chasse et de protection de la faune. Nos sources citent un avocat spécialiste de la criminalité faunique selon qui, «le Code de la chasse et de protection de la faune interdit de s’approprier de l’ivoire d’éléphant trouvé mort, les dépouilles et trophées d’animaux morts».

…Arrêtés à Keur Massar
«Malheureusement, poursuit ce spécialiste, des défenses d’ivoire d’éléphant circulent au (Sunugaal) et sont transformées rapidement en bijoux pour faire plaisir aux femmes et être exportés rapidement et en grande quantité vers l’Asie». Il estime que «si loi est appliquée dans toute sa rigueur, ils risquent un an ferme de prison et une amende de 1 200 000 FCfa». Entre 2015 et 2016, 12 criminels fauniques ont été interpellés au Sunugaal, mais jamais une sanction exemplaire n’a été infligée, si ce n’est pas de la transaction, renseigne la même source qui se désole que les trafiquants s’en sont sortis avec des peines assorties de sursis. Elle renseigne que les 3 qui ont été condamnés à 6 mois n’ont purgé qu’un mois avant d’être grâciés. Le crime faunique est un crime organisé transnational qui occupe le 4ème rang du commerce illicite dans le monde après la drogue, les armes et les êtres humains avec des bénéfices illicites d’environ 19 milliards de dollars chaque année.

Menaces sur la faune
Pis, il ne s’agit pas du simple braconnage localisé, car le commerce illégal des espèces sauvages menace la survie de nombreuses espèces dans la nature. Au cours des trois dernières années, environ un cinquième de la population totale d’éléphants d’Afrique - 100 000 éléphants - a été tuée pour l’ivoire. Le trafic d’espèces sauvages corrompt les gouvernements, porte atteinte à l’Etat de droit, et contribue au financement du crime organisé et des groupes d’insurgés, poursuit notre source, non sans renseigner que dans certains pays d’Afrique, ce commerce engendre l’instabilité et finance le terrorisme. Le Lra de Joseph Kony se finance avec la contrebande d’ivoire d’éléphant pour déstabiliser l’Afrique. Chaque 15 minutes, un éléphant est tué pour son ivoire, soit environ 100 par jour.

Exécution
L'Indonésie a exécuté, dans la nuit de jeudi à vendredi, quatre condamnés à mort pour trafic de drogue, parmi lesquels trois étrangers, ignorant les appels de la communauté internationale à renoncer à la peine capitale. Les détenus -- trois Nigérians et un Indonésien -- ont été fusillés peu après minuit, heure locale, a déclaré le vice-procureur général chargé des crimes, Noor Rochmad. L'Indonésien exécuté est Freddy Budiman, tandis que les trois Nigérians sont Seck Osman, Humphrey Jefferson Ejike Eleweke et Michael Titus Igweh. Dix autres condamnés à mort pour trafic de drogue, dont des ressortissants du Pakistan, d'Inde, du Zimbabwe, n'ont pas été exécutés comme cela était prévu. Un violent orage et des pluies diluviennes se sont abattus sur le site au moment des exécutions, ce qui pourrait expliquer ce report. C'est la troisième série d'exécutions depuis l'arrivée au pouvoir en octobre 2014 du président Joko Widodo, qui défend le recours à la peine de mort pour combattre le trafic de drogue en hausse, restant sourd aux appels de la communauté internationale.

Saisie
Le Groupement polyvalent de recherche et de répression de la fraude (Gpr) de la Douane a saisi, hier, 1,180 tonne de cuisses de poulets impropres à la consommation à hauteur de Sendou, près de Bargny. La cargaison était destinée au marché de Ndakaaru. Le dispositif d'embuscade mis en place a permis d'immobiliser le véhicule recherché suite à un renseignement minutieusement exploité, renseigne le service de presse de la Douane. La même source annonce que deux personnes ont été arrêtées. Quant au camion et les cartons, ils sont retenus au siège du Gpr, à Thiès.

LES PIQUES DE L'AS

La Maison du Parti socialiste en chantier
Hier, nos radars, qui s’occupent de tout, ont filmé la Maison du Parti socialiste tout en chantier. Renseignement pris, le secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng, a engagé des travaux de modification et de rénovation de tous les bâtiments de la Maison Léopold Sédar Senghor. En tout cas, les ouvriers qui seront à la salle qui abrite les réunions du Bureau politique auront du travail. Car, les chaises et les tables ont été mises sens dessous dessus, lors de la fameuse réunion du Bureau politique du 5 mars dernier.

Conseil départemental de Thiès
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Et le jeune «surdoué» de Thiès, Alfred Ibrahima Mango commence déjà à récolter les fruits de son travail à l’école. Le président du Conseil départemental de Thiès, Idrissa Seck après avoir félicité Alfred Ibrahima Mango pour sa brillante réussite au Bfem à l’âge de 11 ans, a offert au jeune «surdoué», une bourse qui couvrira tous ses frais de scolarité jusqu'à l'obtention du baccalauréat. Il a eu également un package technologique, à savoir un ordinateur, un smartphone et un abonnement internet.

Concours général
Du point de vue des récompenses, les deux lauréats qui se sont distingués lors du Concours général 2016 à savoir Ousmane Cissé en classe de Première au Collège Sacré-Coeur (2e prix en Anglais et en Géographie) et Maguette Ngueno Ngom en classe de Terminales à Mariama Ba (2ème prix en Géographie et 2ème accessit en citoyennetés et droits de l’homme) ont reçu tous les honneurs de la part des partenaires de l’événement. En plus d’un lot d’ouvrages et autres matériels didactiques, ils ont reçu chacun, un ordinateur de la part de la Fondation Sonatel. Ils ont aussi reçu des chèques, une tablette offerte par le président de la République ainsi que des bons d’achat de livres offerts par le Conseil économique social et environnemental (Cese). Tous les autres lauréats ont été aussi récompensés, lors de cette cérémonie. .

Alioune Badara Ndiaye rafle la mise
S’il y a quelqu’un qui n’oubliera pas de sitôt la cérémonie de remise de prix du Concours général 2016 qui s’est déroulée hier au Grand Théâtre, c’est Alioune Badara Ndiaye, élève en Terminale au collège Yavuz Selim où il a décroché son baccalauréat L2 avec la mention Très Bien. Alioune Badara Ndiaye, bien qu’amputé d’une jambe depuis son enfance, s’est surpassé lors du concours général où il a décroché le deuxième prix de citoyenneté et de droits de l’homme. Pour le récompenser de ses efforts, le Président Macky Sall s’est engagé à lui offrir une prothèse et à prendre en charge tous les frais relatifs à cette opération. Dans cette lancée, la compagnie Corsair a promis de lui offrir 2 billets d’avions Dakar-Paris-Dakar par an durant toutes ses études en France. La fondation Computer Land lui a aussi offert une bourse de 4 ans en France pour une valeur de 20 millions Fcfa.

Diogomaye Diop,
Restons avec le concours général pour signaler une bizarrerie. En fait on parle de la 50e édition pourtant, la première édition s’est tenue en 1962. Le lauréat de cette édition en mathématiques s’appelle Diogomaye Diop, un brillant esprit rappelé à Dieu. Sa famille qui est à Thiès a gravé en lettre d’or cette date dans ses archives.

Toussaint Manga
Le patron de l’union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl), Toussaint Manga et ses coprévenus devront prendre leur mal en patience avant de faire face au juge du Tribunal correctionnel dans l’affaire de «rassemblement illicite et de dégradation de biens appartenant à l’Etat» qui les oppose au ministère public. L’affaire évoquée, hier, a été une nouvelle fois renvoyée au 24 novembre prochain ; c'est-à-dire au retour des vacances judiciaires. Un renvoi justifié par l’absence de greffier d’audience avec la grève du syndicat des travailleurs de la Justice (Sytjust) enclenchée depuis mardi dernier. Une longue absence qui ne risque pas d’affecter les prévenus qui avaient bénéficié d’une mise en liberté provisoire, après dix mois de détention préventive.

AFFAIRE OUSMANE SONKO ET REMPLACEMENT DE LA PRÉSIDENTE DE L’OFNAC : Les Alliés recadrent L’opposition
Des alliés du président de la République, Macky Sall, volent au secours de celui-ci. Interpelés par la rédaction de Sud quotidien sur les tirs groupés de l’opposition et d’une partie de la société civile dans l’affaire du remplacement de la présidente de l’Ofnac et la suspension de l’inspecteur des impôts Ousmane Sonko, Moussa Sarr de la Ligue démocratique, Moustapha Fall ché, coordonnateur de la coalition Macky 2012 et le professeur Mawloud Diakhaté, de l’Afp n’ont pas mis du temps pour apporter la réplique : «L’opposition et la société civile ne peuvent pas nous imposer leur appréciation de la situation nationale», recadre le dialarbiste. «Si elle a décidé de faire de cette affaire ses choux gras, ce n’est pas… étonnant pour nous», précise de son côté le coordonnateur de Macky 2012. Moins tendre avec le leader de Pastef, MAWLOUD DIAKHATE déclare, «Quand on occupe certaines charges, il faut savoir raison garder»

DR OMAR SARR, NOUVEAU COORDONNATEUR DU PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME (PNLP) : «La lutte anti vectorielle doit être le phare des interventions dans l’avenir»
le Dr Omar Sarr, le tout nouveau coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) revient, dans cet entretien, sur les axes stratégiques d’intervention de ce programme de lutte contre le palu. le nouveau coordinateur du PNlP compte poursuivre la lancée qui a fait du Sénégal un leader dans la région et prône également la lutte anti vectorielle comme le phare des interventions dans les années à venir. Entretien

INTERDICTION DU VOILE DANS DES ETABLISSEMENTSCATHOLIQUES: JAMRA préoccupée par le radicalisme de l’Ecole Didier Marie de Saint-Louis!

http://jotay.net/ Le 25 mai dernier, JAMRA avait été saisie par des parents d’élèves exprimant leurs légitimes inquiétudes relativement à une note-circulaire, émise par la direction de l’école, précisant qu’«à l’instar de toutes les écoles privées catholiques du Sénégal, le foulard et le voile ne seront plus acceptés au Collège Didier Marie, la rentrée prochaine».

Un problème similaire s’étant déjà posé, il y a cinq ans, à l’occasion de la rentrée scolaire de 2011, au collège Hyacinthe Thiandoum de Grand Yoff (où une vingtaine d’élèves avaient été exclues pour port de voile, suivie en cela par d’autres écoles, comme les groupes scolaires Les Flamboyants, Anne Mari Javoueh de Médina et Abbé David Boila de Thiès), JAMRA suggéra à ses interlocuteurs d’élargir leur saisine, pour un meilleur partage de l’information. Nous leur communiquions alors les contacts de certains de nos partenaires, comme l’Imam Youssouf Sarr (Collectif des Imams de Guédiawaye), Oustaz Dame Ndiaye (Association des Imams et Prédicateurs du Sénégal), Mouhamadou Barro (Rassemblement islamique du Sénégal), etc., afin qu’un partage judicieux de cette information sensible puisse faciliter une synergie d’action, favorable à une démarche fraternelle, auprès des autorités académiques concernées, avant d’envisager toute action publique.

Ces établissements scolaires se fondaient sur l’article 3 d’un ‘règlement intérieur «standard», publié par l’Office national de l’enseignement catholique du Sénégal’ (Onecs), qui stipule que ‘ «les élèves ne sont acceptés à l’école que dans la tenue de l’établissement. Toute attitude ou comportement de nature discriminatoire au sein de l’établissement est passible de renvoi temporaire ou définitif». Nous avions alors saisi officiellement le ministre de l’Education de l’époque, M. Kalidou Diallo, dont la réaction ne se fut pas attendre. Il invita fermement toutes les écoles privées (laïques ou confessionnelles) au respect de la loi. Il leur rappela que «la Loi fondamentale, ainsi que le décret régissant les écoles privées au Sénégal, stipulent que celles-ci ont le devoir et l’obligation de recevoir tous les enfants sénégalais, quelle que soit leur confession». Et qu’elles ont par conséquent l’obligation de respecter les croyances et coutumes de leurs élèves, y compris leurs tenues vestimentaires confessionnelles. Le ministre ajouta dans sa circulaire qu’«aucun établissement ne peut avoir un règlement intérieur supérieur à ce principe». A savoir la liberté de culte, consacrée par la Constitution. Après avoir rappelé aux établissements concernés «la nécessité de faire respecter les textes fondamentaux du Sénégal, qui est un pays laïc, démocratique respectant toutes les sensibilités», le ministre de l’Education avait conclu en prévenant les chefs d’établissements scolaires concernés sur le risque de «fermeture encouru par toute école qui dérogera à la loi».

Ainsi, grâce à Dieu, avait été jugulée cette source potentielle d’incompréhensions entre parents d’élèves musulmans et chefs d’établissements privés catholiques. Et JAMRA de conclure sa démarche en adressant, le 18 octobre 2011, une lettre de félicitation publique au chef de l’Eglise catholique sénégalaise, le Cardinal Théodore Adrien Sarr, «pour avoir eu la sagesse de tirer à temps sur la sonnette d’alarme» ; ainsi que les autres établissements confessionnelles catholiques qui, dans leur majorité, avaient continué à accueillir des élèves de toutes appartenances religieuses ou confessionnelles, conformément à notre Loi fondamentale, base de notre cohésion nationale légendaire.

Mais quelle ne fut notre surprise de recevoir, ce 28 juillet 2016, de nouveaux messages émanant des mêmes parents d’élèves, de l’établissement scolaire saint-louisien Didier Marie, nous informant que les responsables de l’établissement incriminé – après avoir semblé mettre un bémol à leur posture initiale – viennent de réaffirmer leur détermination à interdire le port du voile et du foulard au Collège Didier Marie, la rentrée prochaine 2016. JAMRA et Mbañ Gacce, dans leur démarche consensuelle habituelle, vont naturellement reprendre langue avec leurs interlocuteurs traditionnels, afin que cet établissement scolaire, qui se cesse de se singulariser régulièrement, en jouant sur la fibre sensible du port vestimentaire religieux, n’ouvre une nouvelle brèche, porteuse de mésententes inutiles, dans un Sénégal réputé laïc et respectueux de toutes les sensibilités confessionnelles.

CRISE AU PARTI SOCIALISTE: Elhadji Mansour Mbaye, l’autre médiateur de l’ombre

http://jotay.net Déclarations d’intention, volonté de fumer le calumet de la paix ou façon subtile de freiner les ardeurs de Khalifa Sall et Cie ? Il nous revient en tout cas que Cheikh Abdoul Khadre Cissokho n’est pas le seul présentement à s’activer pour ramener la paix dans la maison de feu Léopold Sédar Senghor. Même si son nom n’a été mentionné nulle part, Elhadji Mansour Mbaye, le président des communicateurs traditionnels du Sénégal, est à fond dans ce dossier. Il a de bonnes sources, en plus des échanges téléphoniques, déjà reçu plusieurs responsables du Parti socialiste chez lui. Et les conditions sont que le secrétaire général Ousmane Tanor Dieng, retire la plainte déposée contre les militants du Parti socialiste. Mais aussi, que tous ceux qui ont tenu des propos durs à l’endroit de l’un ou de l’autre des camps, les retire. Seulement, l’invite du président Mansour Mbaye n’a pas l’air d’avoir l’effet escompté.

Cheikh Abdoul Khadre Cissokho qui vient d’être investi de la mission de travailler à l’unité et à la cohésion, fera-t-il mieux que Elhadji Mansour Mbaye? L’ancien président de l’Assemblée nationale, sauf extraordinaire, risque de se voir retourner ses propres arguments d’il y a dix ans. Dans le passé, il était de ceux qui avaient agité un courant de pensée dans le Parti, allant même jusqu’à dire que Ousmane Tanor Dieng n’était pas légitime pour diriger ce parti. Quelque chose aurait changé entre temps ?Madou Mbodj

Crise : Les jeunes "apéristes" de Matam s'insurgent contre Farba Ngom et interpellent Macky

http://www.leral.net Les jeunes de l’Apr de la région de Matam sont très remontés contre le député maire d’Agnan. Face à la presse, ces derniers ont dénoncé avec la dernière énergie les agissements de Farba Ngom. « Depuis quelques années, les populations sont frustrées et progressivement gagnées par la démotivation du fait des agissements récurrents de Farba Ngom qui a installé un malaise politique et social, d’abord dans le département de Matam avant que ce frein politique ne finisse par s’étendre dans toute la région », Mamadou Djiby Niang, premier adjoint au maire de Bokidiawé qui indique que les actes que ce dernier pose sur le terrain vont à l’encontre du parti. Poursuivant, ce dernier de dire toute leur inquiétude par rapport aux prochaines élections présidentielles qui risquent d’être perdues par le Président Sall si ce dernier ne recadre le maire d’Agnam. « Nous sommes des fils de cette région et militants de la première heure de l’Apr, nous avons peur que le Président Macky Sall perde des voix en 2019 dans cette région du Sénégal, c’est pour cela que nous nous levons maintenant pour que cela ne soit pas trop tard » . Aussi M. Niang demande-t-il « au Président de faire revenir l’honorable député à la raison ». Ces jeunes « apéristes » veulent du chef de l’Etat qu'il rétablisse la jeunesse de cette localité dans ses droits. « Il n’y a aucun jeune de la région de Matam qui a bénéficié du décret présidentiel, et c’est forcément, la logique dans laquelle on s’inscrit, pas parce qu’on n’a pas de postes, mais parce que la région a été oubliée en ce qui concerne les jeunes et les femmes ». Mariama Kobar Saleh

LA JDS SUR LES AFFAIRES NAFY NGOM KEITA ET OUSMANE SONKO « Macky use de la force pour faire taire des fonctionnaires engagés à faire correctement leur travail»

http://www.assavoir.sn La Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) se veut formelle. «Le régime de Macky Sall bascule dans la violence et la dictature». En attestent le limogeage de Nafi Ngom Keita de la tête de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la suspension d’Ousmane Sonko de ses fonctions d’inspecteur des Impôts et Domaines. Outre cela, Babacar Diop et ses camarades fustigent la gouvernance «scandaleuse » et «vicieuse» que Macky Sall s’évertue à consolider.

Après Les démocrates réformateurs (Ldr Yessal) dirigé par Modou Diagne Fada, c’est au tour de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) d’enfiler la robe de l’avocat pour défendre Nafi Ngom Keïta, qui a été déchue de ses fonctions de présidente de l’Ofnac et le leader de Pastef Ousmane Sonko. Babacar Diop et ses camarades dénoncent, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ce qu’ils considèrent comme les abus du Président Macky Sall. Selon la Jds, «le régime de Macky Sall bascule dans la violence et la dictature. Il utilise la force aveugle pour anéantir des adversaires politiques ou pour faire taire des fonctionnaires engagés à faire correctement et consciencieusement leur travail». Poursuivant son réquisitoire contre le régime, cette structure affiliée du Ps estime que sous l’ère Macky Sall, «nous sommes devant une série de forfaitures graves qui interpellent la conscience de tout Sénégalais épris de justice». Les responsables de la Jds pensent qu’au lieu de «s’acharner sur Nafi Ngom Keita dont la seule fautea été de mettre à nu les magouilles, le népotisme et le clientélisme qui caractérisent la gouvernance de l’Alliance pour la République (Apr) et sur Ousmane Sonko, suspendu arbitrairement, le gouvernement devrait apporter la lumière sur les institutions incriminées par l’enquête de l’Ofnac».

Au demeurant, pour la Jds, «le président de la République Macky Sall, qui aimait à nous rappeler que l’Ofnac a pour mission de traquer les voleurs et les détourneurs de deniers publics de son régime afin de les livrer à la justice, est passé à côté. Il s’était engagé à ne protéger personne y compris ceux de son camp». Malheureusement, soutiennent les jeunes socialistes, la réalité est tout autre. «Les délinquants politiques et financiers du régime actuel sont protégés, alors qu’ils devaient croupir en prison», tonnent Babacar Diop et Cie qui invitent les alliés du Président réunis dans Benno Bokk Yakaar «à avoir le courage de lui dire la vérité, de lui rappeler ses engagements pris devant le peuple, sa signature de la Charte de la bonne gouvernance des Assises nationales».

Au chapitre des scandales qui éclaboussent le régime, les responsables de la Jds déterrent l’affaire Petrotim. Un dossier dans lequel «le frère du Président, Aliou Sall, est accusé d'avoir bénéficié d'un contrat pétrolier juteux qui est un scandale qui doit indigner tous les patriotes de notre pays». Forts de tout cela, Babacar Diop et ses amis appellent «tous les patriotes de tout bord à se mobiliser pour défendre le pays qui vit sous u ne dictature stupide».Seydina Omar GUEYE (Stagiaire) (L'AS)

Mame Mbaye Niang remue le couteau dans la plaie d’Abdoul Mbaye : « Il est rattrapé par son passé, il doit s’assumer»

actusen.com «Il n’y a pas de complot d’Etat et il ne peut pas y en avoir. Ce dossier, c’est Abdoul Mbaye lui-même qui l’a soumis en justice». C’est de ce façon que le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne a remué le couteau dans la plaie de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye.

En effet, s’exprimant, ce vendredi, en marge du point de presse de lancement des Vacances citoyennes de la région de Dakar, Mame Mbaye Niang a tenu à remettre à sa place l’ex-Chef du Gouvernement, qui invoque un complot d’Etat, pour justifier son audition par le Doyen des juges dans l’affaire de faux et usage de faux et bigamie.

Pour ce faire, le ministre, qui a endossé son costume de catcheur, de catapulter dans les cordes Abdoul Mbaye en ces termes : « c’est le retour de l’ascenseur à l’ancien Premier ministre. Il est rattrapé par son passé, il doit s’assumer».

« C’est le retour de l’ascenseur à l’ancien Premier ministre »

Enfonçant le clou, Mame Mbaye Niang d’annoncer que, contrairement à ce qui est avancé, le Président Macky Sall n’est mêlé ni de près, ni de loin à cette affaire de droit commun.«Il ne faut pas l’aider à ameuter le pays. En tant que Pm du Sénégal, Abdoul Mbaye comparaissait au Tribunal pour des audiences privées», a précisé le ministreGaston MANSALY

AFFAIRE DU MEURTRE DU POLICIER FODE NDIAYE : Les exceptions rejetées!

http://jotay.net La chambre criminelle d’appel vient de statuer sur les deux exceptions soulevées par les avocats des jeunes de Colobane. Pour la sentence la chambre a déclaré recevable la constitution de partie civile de l’Etat du Sénégal. S’agissant de la nullité fondée sur les sévices subis par Cheikh Sidaty Mané et Cheikh Diop, la chambre criminelle d’appel l’a déclaré irrecevable, avant d’ordonner la poursuite des débats. L’audience se poursuit…Alassane DRAME

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