Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

vous pouvez consulter et vous abonner sur le Site www,rp221.info

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 27 JUILLET 2016

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, mercredi 27 juillet 2016, à 11 heures, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République magnifie, encore une fois, le travail de qualité remarquable des ingénieurs et experts sénégalais, ainsi que la contribution précieuse et significative des entreprises locales qui ont démontré leur savoir-faire déterminant dans la réalisation, à temps, des infrastructures qu’il a inaugurées, lors de sa tournée économique dans la Région de Dakar. Il adresse, à cet égard, ses félicitations au Ministre chargé des infrastructures, à la direction générale d'AGEROUTE, qui viennent de confirmer, à travers les ouvrages réalisés, l'exemplarité, le pragmatisme et le professionnalisme de leurs services.

Après avoir félicité, à nouveau, les populations de la Région de Dakar, pour leur mobilisation exceptionnelle, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d'assurer, en relation avec les collectivités territoriales et dans le respect scrupuleux du cadre de vie des populations polarisées, le fonctionnement optimal et l'entretien adéquat des ouvrages de débarquement de produits halieutiques et des infrastructures routières, scolaires et sanitaires inaugurées, visitées ou dont les travaux ont été lancés.

Par ailleurs, le Président de la République invite le Premier Ministre à veiller à l'exécution, à date, de tous les engagements pris, notamment du programme triennal régional d'investissements prioritaires consacré à la Région de Dakar.

Abordant la gestion préventive des inondations, le Chef de l’Etat exprime la solidarité agissante de la Nation aux populations sinistrées, suite aux fortes pluies enregistrées ces derniers jours. Ainsi, le Président de la République demande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises pour déployer, en urgence, les moyens logistiques sollicités et les soutiens appropriés aux populations touchées par les inondations.

Rappelant par ailleurs son attachement à l'exécution effective, dans les délais prescrits, des travaux projetés dans le cadre du Programme décennal de lutte contre les inondations, le Chef de l’Etat réitère les directives qu’il a données au Gouvernement, le 27 avril 2016, pour la réalisation optimale, dans les villes capitales régionales et départementales, des opérations de pré-hivernage et de gestion des eaux pluviales, en mettant en synergie les actions des collectivités territoriales et de l'Office national d'Assainissement du Sénégal (ONAS). En outre, le Président de la République exhorte le Premier ministre à réactiver, sans délai, le cadre gouvernemental et le dispositif territorial de gestion stratégique et de suivi opérationnel des inondations.

Poursuivant sa communication autour de la préparation du projet de loi de finances 2017 et à son vote par l'Assemblée nationale, dans les meilleures conditions, le Chef de l’Etat indique au Gouvernement l'impératif d'assurer, dans le cadre du dialogue de gestion à asseoir en permanence avec les services du Ministère de l'Economie, des Finances et du Plan, la programmation prioritaire des investissements publics productifs, conformes à ses orientations et aux ambitions du Plan Sénégal Emergent (PSE).

A ce titre, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à élaborer des rapports annuels d'activités et de performances de qualité, afin de promouvoir une communication publique dynamique sur les missions, programmes, actions et réalisations de l'Etat.

Abordant par ailleurs la place primordiale de l'école dans le Sénégal émergent, le Président de la République adresse ses félicitations aux lauréats primés du concours général, dont il va présider la cérémonie du 50ème anniversaire, le jeudi 28 juillet 2016. Il confond dans ses félicitations, les établissements d'excellence classés, les parents d'élèves, ainsi que les enseignants encadreurs qui ont accompagné le succès des élèves et le déroulement normal de ce concours d’excellence.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat en appelle encore, au sens des responsabilités de chaque acteur du système éducatif, afin que l'école publique retrouve, à partir de cette année, sa sérénité indispensable, une situation académique normale, et son caractère historique de creuset de formation à l'excellence citoyenne. Outre la consolidation de l'encadrement et du soutien aux établissements scolaires privés, il convient d’engager le processus d'évaluation de l'année scolaire 2015 - 2016, ainsi que la préparation, dans les meilleurs délais, de la prochaine rentrée scolaire.

Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération.

Le Premier Ministre, après avoir félicité le Président de la République pour sa généreuse initiative saluée par l’ensemble des populations visitées, consistant à apporter des réponses concrètes à leurs attentes et de réaliser, partout, les conditions d’une croissance plus forte et plus inclusive, a rendu compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale

Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a présenté au Conseil le dossier de candidature du Sénégal pour abriter le bureau régional de FAO, avant de faire le point sur la campagne agricole 2016/2017.

Après examen, le Conseil a approuvé le dossier de candidature du Sénégal, et le Président de la République a demandé au Gouvernement d’en assurer un suivi rapproché.

Le Ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie a rendu compte de sa tournée dans la Région de Kaffrine et de la gestion des inondations.

Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :

  • le projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Lycée scientifique d’Excellence de Diourbel. Le Ministre Porte-parole du Gouvernement

M. ABDOULAYE DIAO, PRÉSIDENT DE PUMA ENERGY SENEGAL

http://www.dakarposte.com D'après des informations reçues par Seneweb,M. Abdoulaye Diao, acteur important dans le secteur petrolier á l'interntional a accepté la Présidence du Conseil d’administration de Puma Energy Senegal, filiale du groupe pétrolier Puma Energy International: Il a officiellement pris fonction le 20 juillet au siège de l’entreprise à Mbao. Puma Energy Senegal est une des filiales de Puma Energy International (PEI), une compagnie spécialisée de par le monde dans l’approvisionnement, le stockage, le raffinage, la distribution et la vente au détail de produits pétroliers. Sur le site internet de PE, on apprend que la compagnie s’est implantée au Sénégal en 2012, elle dispose sur place d’une capacité de stockage de 5000 m3 de produits pétroliers, d’une usine de conditionnement de gaz, d’une dizaine stations d’essence.

Résultats à mi parcours : Le bénéfice du groupe Sonatel baisse de 2,370 milliards FCFA au premier semestre 2016

http://www.lejecos.com Le bénéfice net de l’ensemble du groupe Sonatel a connu une légère baisse de 2,370 milliards FCFA au premier semestre 2016 comparé à la même période de l’année 20915, ont annoncé les dirigeants de cette société.

Ce bénéfice est passé de 112,339 milliards FCFA au 30 juin 2015 à 109,969 milliards FCFA au 30 juin 2016. Quant au chiffre d'affaires, il s’est établi à 438,797 milliards FCFA au premier semestre 2016 contre 429, « Cette croissance est tirée par le mobile grâce aux usages Data, SVA et Orange money », notent les dirigeants de la Sonatel.567 milliards CFA en 2015, soit une progression de 2,14%.
L'EBITDA (revenu avant intérêts, impôts et taxes, amortissements et provisions) de la société a enregistré un repli de 2,6%, passant de 226 milliards FCFA en 2015 à 220 milliards FCFA en 2016.
Quant au résultat d'exploitation, il s’est replié de 1,09% à 165,148 milliards FCFA contre 166,973 milliards FCFA précédemment.

Les investissements réalisés par la Sonatel sont en hausse de 13,6% par rapport à 2015, s’établissant à 63,4 milliards FCFA. Ils ont été réalisés à hauteur de 25 milliards au Sénégal, 20,7milliards au Mali, 14,1 milliards en Guinée et 3,5 milliards en Guinée Bissau.

En perspectives, les responsables de la société avancent que le groupe continuera de renforcer ses investissements pour mieux soutenir sa dynamique de conquête et son leadership dans tous les pays de présence. « L’acquisition récente après Bissau de la licence 4G au Sénégal et le renouvellement de la concession au Sénégal devraient permettre de mieux positionner le groupe dans l’atteinte de ses ambitions », avancent les dirigeants de Sonatel. Ils révèlent que les discussions sur la 4G se poursuivent avec les autorités

des autres pays de présence.

Le groupe Sonatel entend aussi poursuivre ses projets de croissance externe dans la sous-région ouest africaine. Il a ainsi finalisé au cours de ce mois de juillet, l’acquisition de la société de téléphonie mobile Airtel Sierra Leone. El Hadj Diakhaté

RDIA : Le solde du compte séquestre s’établit à 50,588 milliards FCFA à fin Juin 2016

http://www.lejecos.com Le solde du compte séquestre de la Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (RDIA), allant de juillet 2007 à fin juin 2016 s’établit à 50,588milliards FCFA, apprend-t-on au niveau des services du ministère de l’économie, des finances et du plan.

Par rapport au 31 mai 2016 où il s’établissait à 48.355 milliards FCFA, soit 73,712 millions d’euros (le compte est établi en euros et logé au niveau de la Banque marocaine pour le commerce extérieur), le solde du compte séquestre, progresse de 2.533milliards.
Le montant cumulé des redevances reversées au compte séquestre s’est situé à fin juin 2016 à 251,782 milliards FCFA contre 249,487 milliards FCFA à fin mai 2016. Le compte a généré durant la même période des indemnités d’intérêts cumulés de 1,961353017 FCFA à fin juin 2016.
Le montant cumulé facturé IATA et AANS s’élève à 280,267 milliards à la date du 30 juin 2016.
Il faut rappeler que la RDIA a été mise en place depuis avril 2005 pour les besoins du financement des travaux de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Elle est due par tout passager d’une entreprise de transport aérien public, embarqué sur les aéroports et aérodromes du Sénégal. Le montant de la redevance est ainsi inclus dans le prix du billet d’avion de l’entreprise de transport aérien public à raison de 35.421 FCFA pour les passagers utilisant les vols internationaux et 1311 FCFA pour les vols à l’intérieur du pays. Oumar Nourou

Trafic Aérien : 164.205 passagers enregistrés à l’Aéroport de Dakar en mai 2016

http://www.lejecos.com Le nombre de passagers enregistrés à l’Aéroport international Léopold Sédar Senghor durant le mois de mai 2016 s’est élevé à 164.205, selon les données recueillies par la DPEE auprès de l’ASECNA.

Par rapport au mois de mai 2015 où ils s’établissaient à 156.938, ces passagers connaissent une augmentation de 7267. Comparés au mois d’avril 2016 (165.358), ces passagers sont en repli de 0,7%.
La hausse du total de passages est due au nombre d’arrivées qui progresse de 11,1% à 72.258 contre 65.055 en mai 2015. Les passagers au départ (plus 7%) ont aussi contribué à cette hausse, se situant à 79.841 contre 74.652 en mai 2015.
En revanche, le nombre d’aéronefs ayant touché le tarmac de l’aéroport de Dakar est en baisse de 6,4% avec 2747 avions contre 2935 en mai 2015.
Concernant le total de fret transporté, il a progressé de 14,7%, passant de 2795 tonnes en mai 2015 à 3207 tonnes un an plus tard. El Hadj Diakhaté

ECHANGES COMMERCIAUX :LE PRIVE MALAISIEN EN MISSION DE PROSPECTION A DAKAR

http://www.sudonline.sn Une rencontre B to B de quatre jours entre opérateurs économiques Malaisiens et Sénégalais, s’est ouverte hier, mardi, à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad). A cet effet, Alioune Sarr, ministre de Commerce a invité les deux partenaires à dénicher les opportunités d’affaires en vue de booster les échanges commerciaux, jugés jusqu’ici faibles.

Bien que vieille de longues décennies, la relation de développement économique durable, soutenue par les échanges commerciaux entre le Sénégal et la Malaisie, est largement en deçà des opportunités d’affaires. En effet, «en 2014, le volume des échanges est 30,9 milliards de francs CFA, mais largement en faveur de la Malaisie», a dit Alioune Sarr, ministre du Commerce, du secteur informel, de la consommation de la promotion des produits locaux et des Pme. Il présidait hier, mardi, à Dakar l’ouverture du Forum de partenariats d’affaires et d’investissements Sénégal-Malaisie. Selon le ministre: «Les exportations sénégalaises qui se sont accrues de 247% entre 2010 et 2014 portent sur une gamme limitée de produits comme les minerais, le coton, les mangues fraîches ou séchées». Fort de ce constat, poursuit le ministre, «j’invite tous les partenaires économiques Malaisiens, ici présents, à saisir les nombreuses opportunités d’investissements et de partenariats multiformes qu’offre l’Etat du Sénégal à travers cet important programme».

SIGNATURE DES MEMORANDA

Aux structures respectives des deux pays qui ont signé des memoranda (l’Agence sénégalaise pour la promotion des exportations (Asepex), l’union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), les Organisations patronales d’une part et d’autre part Matrade et Mape, le chef du département du commerce les a exhortés à consolider les acquis de la coopération économique et commerciale.

Sharrina Abdullah, ambassadrice de Malaisie au Sénégal dira: «En 2015, le total des échanges commerciaux de la Malaisie avec le Sénégal a diminué de 29,6% soit 78,6 millions de dollars Us. Et les exportations de la Malaisie vers le Sénégal se chiffrent à 75,7 millions de dollars Us pour la même période. Par conséquent, il s’impose un besoin réel et urgent de redoubler d’efforts pour élargir et approfondir notre relation commerciale», a-t-elle dit.

Adrienne Diop, ambassadrice du Sénégal en Malaisie et Daouda Thiam, premier vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) ont magnifié le modèle économique malaisien, ainsi que le dynamisme de son secteur privé. Lequel secteur privé pourrait inspirer beaucoup le nôtre, apprécient-ils.

Le coton de masse, les phosphates et les crustacés mollusques coquilles sont les principaux produits exportés vers la Malaisie contre les produits chimiques et électroniques.

KAOLACK : 99% DU STOCK DE SEMENCES D’ARACHIDE VENDUS DANS LES POINTS DE CESSION (DRDR)

Kaolack, 27 juil (APS) - Le directeur régional de développement rural (DRDR) de Kaolack, Pierre Diouf a indiqué, mardi, que 99% du stock de 12.000 tonnes de semences d’arachides de la région sont vendus dans les points de cession agréés.

Pour ce qui est de la mise en place de l’arachide, c’est bouclé, nous sommes à 99% de vente (…)", a soutenu M. Diouf, lors d’un Comité régional de développement (CRD) axé sur l’évaluation de la mise en place des intrants pour la campagne 2016-2017.

"Il en est de même pour l’engrais d’arachide, le 6-20-10, qui est à 99% de cession", a-t-il ajouté, estimant, que ’’la mise en place des semences d’arachide est satisfaisante’’.

Pour l’arachide, a-t-il indiqué, nous étions à plus 12 mille tonnes de semences dont plus de 10 mille tonnes sont des semences certifiées". Il a précisé que le processus de mise en place des semences d’arachide a, dans le cadre de la présente campagne agricole, mis l’accent sur les semences certifiées.

Pour les autres espèces comme le maïs et le niébé, a-t-il poursuivi, il y a encore quelques rajouts à apporter puisque seuls 65% des quotas attendus sont reçus.

"Le sorgho est à 85% de réception tandis que le triple 15 est de l’ordre de 60% à 65%, il nécessite d’être complété, puisqu’il y a encore le département Guinguinéo qui n’en a pas reçu son quota", a relevé M. Diouf.

"Pour le sésame, on n’en a pas encore reçu de même que l’urée, le grand manquant de l’heure, pour satisfaire les besoins en engrais du riz et du maïs", a-t-il déploré, invitant les opérateurs, à accélérer la mise en place des intrants agricoles.AB/PON

DÉPLACEMENT DES STOCKS DE SARDINELLES DE LA PETITE CÔTE VERS LES EAUX PROFONDES (ÉTUDE)

Dakar, 26 juil (APS) - Les travaux de cartographie faits par le Centre de suivi écologique (CSE) en partenariat avec le projet sénégalo-américain "Comfish/USAID" (gestion concertée pour une pêche durable au Sénégal) ont permis de constater un déplacement des stocks de sardinelles de la Petite côte vers les eaux profondes, a indiqué, mardi à Dakar, Khady Sané Diouf.

"Nous avons voulu voir, comment les stocks ont évolué durant ces dernières années dans la petite côte. Et nous avons constaté qu’il y a eu un déplacement des stocks surtout pour les sardinelles dans les eaux profondes", a soutenu la directrice du projet Comfish/USAID.

"Le déplacement de cette espèce est du à des actions naturelles mais aussi des facteurs anthropiques", a dit Mme Diouf, soulignant que les travaux de recherche effectués par le CSE servent de support à l’élaboration des plans d’aménagements des pêcheries et aux conventions locales que le projet a mis en place.
Khady Sané Diouf s’exprimait lors d’un atelier de partage des résultats des études menées par le CSE dans le cadre du projet Comfish/ Pencoo Gej (gestion concertée pour une pêche durable au Sénégal.
A côté de ces travaux de cartographie, un volet sensibilisation a été pris en charge au niveau des comités locaux de pêche artisanale (CLPA), avec l’élaboration des plans d’adaptation au niveau des CLPA, de Rufisque, Ziguinchor et Kafounting. A cela s’ajoute la bonne pratique de pêche à faire sur toute la zone d’intervention du projet.
Le CSE accompagne ainsi le projet USAID/Comfish dans la recherche, en termes de cartographie des sites de pêches et de dynamique de l’occupation du sol au niveau des comités locaux de pêche artisanale (CLPA) en vue d’une gestion durable des ressources halieutiques a, pour sa part, soutenu Moctar Dièye, directeur technique au dit centre.
Cet accord de partenariat entre l’USAID/Comfish et le CSE s’inscrit dans un processus de vulgarisation des acquis du projet, mis en œuvre depuis près de cinq années, a relevé M. Dièye.
Les objectifs de conservation et de gestion durable des ressources naturelles et halieutiques déclinés dans la politique sectorielle de la pêche et de l’aquaculture, ne peuvent être atteints sans une longue connaissance de la distribution des ressources, de l’état des stocks et de l’écosystème marin et côtier, a ajouté l’officiel
Conscient de ces enjeux, le projet USAID/Comfish Pencoo Gej (gestion concertée pour une pêche durable au Sénégal) s’est, dès son démarrage, rapproché de plusieurs partenaires pour l’élaboration de produits et supports d’aide à la prise de décision à travers plusieurs activités.
Il s’agit des études sur les stocks, l’occupation des sols des zones d’emprise des comités locaux de pêche artisanale (CLPA), la localisation des sites de pêche, l’élaboration de plans locaux d’adaptation aux congéments climatiques, à l’échelle des CLPA et la mise en place d’un système d’information géographique.
"Nous espérons que les produits et services fournis par les travaux du CSE, seront à vos attentes et seront utiles dans l’accomplissement de vos missions" a conclu Moctar Dièye.
Le directeur technique du CSE a toutefois appelé le gouvernement américain à aider à la pérennisation de ce travail entamé pour la gestion durable des ressources marines et côtières.
Dans le cadre de ce projet, les espèces ciblées étaient le cymbium, la sardinelle, la poulpeSBS/PON

LES PÊCHEURS INVITÉS À RESPECTER LE REPOS BIOLOGIQUE DE LA CREVETTE

Foundiougne, 27 juil (APS) - L’inspecteur régional des pêches et de la surveillance de Fatick, Ibrahima Lo a invité, mardi à Foundiougne, les pêcheurs à un changement de comportement et au respect des mesures du repos biologique d’un mois de la crevette.
"Le repos biologique permet de laisser le temps à la crevette de se reproduire ou bien de grossir ou quand on va commencer à pêcher que les gens puissent avoir de la bonne qualité et vendre aussi à un bon prix", a-t-il dit au cours de la préparation du repos biologique sur la crevette côtière qui prévu pour la période du 1er août au 31 août.
Selon M. Lo, "c’est une activité qui, depuis 2007 est organisée au niveau de Foundiougne qui regroupe l’ensemble des acteurs crevettiers de la région".

Cette rencontre "permet à l’ensemble des acteurs de se prononcer sur les mesures à prendre pour que le repos soit vraiment effectif", a indiqué l’inspecteur régional des pêches et de la surveillance de Fatick.
Cette année, a-t-il poursuivi, "nous comptons beaucoup sur la compréhension et l’engagement des acteurs mais également leur appropriation des décisions qui ont été prises lors de cette réunion à savoir le respect du maillage".
"Durant cette période, personne ne doit partir en mer" et les pêcheurs doivent respecter "les mesures réglementaires".
Cependant, a dit M. Lo, "la région de Fatick est un peu particulière compte tenu de son caractère insulaire et qu’il faut être près des gens qu’on surveille".
"On a recensé plus de 30 villages qui pratiquent la pêche de la crevette et il est très difficile pour une seule brigade de surveillance participative de faire son contrôle normal mais on est en train d’innover les comités locaux de surveillance au niveau des villages", a-t-il soutenu.
"Avec a raréfaction des ressources, les pêcheurs utilisent des engins très prohibés surtout avec des filets qui prennent les petites crevettes et si on y met pas garde, cela risque de créer la disparition des ressources", a déploré M. Lo.
"Des sanctions sont prévues et l’Etat du Sénégal a accompagné les acteurs avec le nouveau code de la pêche qui prévoit des sanctions qui peuvent aller de 50 mille à 300 mille frs CFA. Maintenant c’est plus corsé et il y a même des peines d’emprisonnement", a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, "ce que nous privilégions c’est un engagement des pêcheurs et une sensibilisation", a fait remarquer l’inspecteur régional des pêches et de la surveillance de Fatick.
Au terme de cette réunion, les acteurs ont procédé à l’incinération de 81 filets non réglementaires.FD/PON

Le ministre de l’Environnement au chevet des sinistrés de la Langue de Barbarie

iGFM – Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdoulaye Bibi Baldé, s’est rendu ce mardi en compagnie du Maire de Saint Louis et du délégué général à la solidarité nationale, Mme Anta Sarr Diacko,auprès des populations sinistrées de la Langue de Barbarie, touchées par l’érosion côtière.

Après le passage des vagues avec leur cortège de maux et désolation à la Langue de Barbarie, le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdoulaye Bibi Baldé s’est rendu à la tête d’une forte délégation à Saint Louis pour constater de lui-même l’ampleur des dégâts et apporter soutien et réconfort aux populations sinistrées.

Arrivé dans la capitale du Nord, la veille, le ministre de l’Environnement après un briefing dans la matinée du mardi à la gouvernance de Saint Louis, avec le gouverneur, le préfet et le maire de la ville M. Mansour Faye, a fait cap à la Langue de Barbarie. Sous un soleil de plomb, suant à grosse goutte la délégation ministérielle a été accueillie par une population très touchée par le passage dévastateur de la mer, qui a cassé les murs des maisons et causé d’énormes dégâts.

La visite commence par un tour tout au long de la plage où les dégâts sont toujours visibles. Murs effondrés, matériels domestiques cassés, des maisons entières en sens dessus dessous.

Face à ce spectacle désolant, le ministre ne pouvait pas s’empêcher de jeter un regard furtif de compassion aux populations venues l’accueillir pour lui parler des difficultés qu’elles vivent.

De Goxumbaac à Santhiaba en passant par Guet Ndar, la situation est la même. La désolation le sentiment le mieux partagé. La visite du ministre ce mardi, a été pour ces populations, comme du baume au coeur.

A ces populations, il a eu des mots très rassurants : «soyez rassurés! Nous allons, d’abord, répondre à l’urgence, par améliorer les conditions de vie des sinistrés, en les relogeant ailleurs. Et trouver des solutions, sur le plan technique. c’est-à-dire faire l’ensablement, ramener les plages ».

Il n’a pas manqué de noter que des « mesures idoines seront, donc, prises pour soulager les populations de Goxumbaac, Santhiaba et Guet Ndar. Des mesures à court, moyen et long termes ».

Revenant sur sa visite, le M. Baldé d’indiquer que : « Nous sommes ici, pour constater, de visu, ce qui se passe à Saint-Louis. La problématique de l’érosion côtière est une préoccupation du Chef de l’Etat qui l’a affirmé, plusieurs fois. Nous apportons la solidarité et la compassion du Gouvernement aux populations touchées par le fléau ».

Après la visite à la Langue de Barbarie, la délégation ministérielle, s’est rendue au site de recasement des sinistrés où le délégué général à la solidarité nationale, Mme Anta Sarr Diacko a offert une enveloppe de 100 000 F CFA aux 48 famille relogées sur place, du couchage, du riz, de l’huile aux familles sinistrées.

IGFM revient en images sur cette visite du ministre de l’Environnement.

Amadou Sow, chef de projet du Pont de l'émergence : « Le pont n’est plus en chantier, il est entièrement livré »

http://www.leral.net La clameur qui accompagne l’inauguration du Pont de l’Émergence que les populations assimilent à un chantier n’inquiète nullement M. Sow, car selon lui «l’ensemble du pont fonctionne. Tous les axes des Parcelles assainies à l’aéroport en passant par Liberté 6 sont praticables et ouverts, et les panneaux posés». D’après lui, comme le disent les gens, le Pont de l’Émergence n’est pas livré provisoirement, mais définitivement: «Le pont n’est plus en chantier, il est entièrement livré». Tout marcherait sur des roulettes d’après lui, mais les bouchons qui plombent la circulation seraient liés au fait que les usagers ne seraient pas encore habitués au pont. gawlo.net

NUMÉRISATION DES TITRES, PRODUCTION ET POSE DE PLAQUES SÉCURISÉES : Gemalto, un choix qui fait grincer des dents

http://www.dakaractu.com/ Le groupement Gemalto/Face technologies a été déclaré adjudicataire provisoire de la concession de la production et de la gestion des titres de transports routiers biométriques sécurisés ainsi que la production et la pose de plaque d’immatriculation sécurisées. Ce, pour la rondelette somme de 9,2 milliards de FCfa. Un choix que contestent certains soumissionnaires et il faudrait s’attendre à une pluie de recours devant l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp).

La concession de la production et la gestion des titres de transports routiers biométriques sécurisés ainsi que la production et la pose de plaque d’immatriculation sécurisées a été attribuée au groupement Gemalto (chef de file) /Face Technologies pour 9,2 milliards de FCfa avec une redevance opérationnelle de 16.
N'empêche, la procédure du marché piloté par le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement va certainement être dénoncée auprès de l’autorité contractante et devant l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), car d'ores et déjà des soumissionnaires ont constaté une grosse bizarrerie bien visible dans le procès-verbal de séance d’ouverture des plis.
Il faut savoir qu’à la suite d’une première sélection, six entreprises ont été retenues pour faire des offres fermes. En dehors du groupement Gemalto/Face Technologies, il y avait le groupement M2M group/Saelp/Sas/Tiger It, le groupement Semlex/Garsu Pasaulis, le groupement Zetes Sa/Otm-Lp, Oberthur Technologies et, enfin, Quipus Sas. Il était demandé aux soumissionnaires de formuler le montant de leur offre, de fournir une garantie de 337 millions de FCfa, d’indiquer leur banque mais surtout de communiquer un échantillon de plaques d’immatriculation et un spécimen.
Or, selon le procès-verbal obtenu par Libération, tous les soumissionnaires ont fourni, le 3 juin 2016 à 10 heures 30 minutes au moment du l’ouverture des plis, un spécimen à l’exception de...Gemalto qui a été adjudicataire provisoire de la concession.
«Techniquement, personne ne peut émettre de doute sur le cahier des charges. C’est plutôt le fait que le groupement dirigé par Gemalto soit déclaré adjudicataire provisoire du marché qui soulève des interrogations», affirme une source proche d’un des soumissionnaires recalés. Faut-il aussi rappeler que Gemalto est au cœur de plusieurs scandales dont le plus retentissant a été le piratage de ses... puces ?

Les nouvelles pistes pour l’émergence d’une industrie pharmaceutique nationale

http://www.lesoleil.sn/ L’émergence d’une industrie pharmaceutique locale passe par la révision du cadre réglementaire, l’amélioration de l’environnement des affaires et le soutien de l’Etat. Ce sont les pistes dégagées, hier, par les experts lors d’un atelier organisé par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Pour de nouvelles pistes de relance de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, les experts et les spécialistes du médicament ont, d’une part, proposé la préservation des unités de fabrication existantes et, d’autre part, recommandé la création de conditions pour attirer des investisseurs. « Nous devons booster les industries qui sont déjà en place et faire en sorte que les médicaments de qualité soient sécurisés, et aussi favoriser l’installation de nouvelles industries », a préconisé Aboubakrine Sow, le conseiller technique du ministère de la Santé et de l’Action sociale, en charge des Relations avec les professionnels de la pharmacie.

A sa suite, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, le Pr Awa Marie Coll Seck, a dressé une liste non exhaustive des défis à relever. Il s’agit de s’arrimer aux standards internationaux en production et fabrication, et la résilience à la concurrence mondiale de plus en plus rude. « Le marché mondial du médicament pèse plus de 639 milliards d’euros ; c’est un vrai business. Nous devons entreprendre des réformes et revoir certaines lois pour tirer profit de cette aubaine », a préconisé Mme Seck qui a regretté la faible contribution de l’Afrique au marché mondial (1,5%). Pour elle, le moment est venu d’inverser cette tendance. « Il y a de grandes puissances qui sont à l’avant-garde. En Afrique, on note une poussée au Maghreb et en Afrique du Sud », a comparé le ministre.

Des pays comme le Ghana, le Nigeria et le Maroc sortent du lot. Ils couvrent respectivement 40, 50 et 80% de leurs besoins en médicaments. C’est à juste raison que les intervenants ont proposé la capitalisation de ces bonnes pratiques. « Le Sénégal doit effectuer une mission de Benchmarking dans ces pays. L’industrie pharmaceutique s’y est développée avec le soutien de l’Etat », a laissé entendre Abdou Aziz Cissé de l’Association des industries pharmaceutiques du Sénégal. L’atteinte de la couverture de 50% des besoins du Sénégal est bien dans l’ordre du possible. Pour y parvenir, M. Cissé a suggéré l’allègement de la Tva, la réduction du temps d’autorisation de mise sur le marché, etc.

Soutien de l’Oms
A cela, le représentant-résident de l’Oms au Sénégal, Dr Déo Nshimirimana, a ajouté l’étroitesse du marché, la faiblesse des investissements et le cadre législatif et réglementaire peu adapté aux nouveaux enjeux. Mais, les pays d’Afrique peuvent compter sur le soutien de l’Oms. « L’organisation a initié plusieurs rencontres de réflexion sur la promotion de la production locale en Afrique et soutenu et renforcé les capacités des responsables de l’assurance qualité des industries pharmaceutiques d’Afrique. Actuellement, l’Oms travaille activement à accompagner les pays dans la pré-qualification de la production locale pour donner plus de crédibilité aux produits localement fabriqués », a informé Dr Nshimirimana.

Le directeur de la Pharmacie et des Médicaments, le Pr Amadou Moctar Dièye, a révélé que le Sénégal a réalisé 4 milliards de FCfa d’économie sur 270 produits. Cette économie est consécutive à la baisse des prix, mais aussi par la substitution des produits moins coûteux et à efficacité égale. En tout état de cause, l’achat des médicaments est un fardeau pour les ménages pauvres un peu partout à travers le monde. Selon l’Oms, a rapporté son représentant au Sénégal, les produits pharmaceutiques représentent 15 à 30% des dépenses en santé dans les pays en économie de transition et de 25 à 66 % dans les pays en développement. Aussi, les pays africains enregistrent des pertes en devises, car ils importent 80 à 85% des besoins de leurs pays, excepté ceux du Maghreb, l’Afrique du Sud et le Nigeria.Idrissa SANEJean Pierre MALOU

Mortalité maternelle et infantile : 15.000 « Bajenu Gox » pour promouvoir la santé de la mère et de l’enfant

http://www.lesoleil.sn/ Les autorités de la santé et des acteurs du secteur privé ont promis d’accompagner les « Bajenu Gox » (marraines de quartier) qui, depuis plusieurs années, s’activent dans la promotion de la santé de la mère et de l’enfant. Selon plusieurs spécialistes, ces femmes ont contribué à la baisse de la mortalité maternelle et infanto juvénile.

Lancé le 24 août 2010, le Programme « Bajenu Gox » (marraines de quartier), constitue un maillon important dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile. Ce projet communautaire, qui fait la promotion de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant compte, aujourd’hui, 15.000 femmes. Elles sont disséminées dans tous les quartiers, villes et villages du Sénégal. Ces « Bajenu Gox » participent, depuis 6 ans, à la stimulation de la demande de soins en santé de la reproduction à travers un système de bénévolat et de parrainage des enfants de 0 à 5 ans, et des femmes durant leur grossesse, l’accouchement et le post-partum.

Un atelier de relance du Programme « Bajenu Gox » a été organisé le 22 juillet 2016. Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Farba Lamine Sall, a indiqué que ces femmes doivent être soutenues, surtout qu’elles ont contribué à la baisse de la mortalité maternelle et infantile au Sénégal. « Avec ces braves dames, nous avons ramené la mortalité infanto-juvénile entre 1986 et 2015 de 199 à 59 décès pour 1.000 naissances vivantes. La mortalité maternelle a également connu une baisse entre 1992 et 2015, passant de 555 décès à 315 pour 100.000 naissances vivantes », a commenté Dr Sall, qui est conscient que la mortalité des femmes et des enfants de 0 à 5 ans reste encore élevée. C’est pourquoi le ministère de la Santé veut s’appuyer sur ces « Bajenu Gox » pour atteindre les objectifs en matière de lutte contre la mortalité maternelle et infanto-juvénile. Le directeur de la Santé de la reproduction et de la Survie de l’enfant, Dr Bocar Mamadou Daff, a rappelé que 80 enfants de 0 à 5 ans décèdent par jour au Sénégal de causes liées à la malnutrition. Alors que notre pays, d’après Farba Lamine Sall, s’est engagé à réduire, d’ici à 2030, la mortalité néonatale de 19 à 10 décès pour 1.000 naissances vivantes et celle infanto-juvénile de 59 à 20 décès pour 1.000 naissances vivantes. Pour atteindre ces objectifs, les autorités de la santé comptent sur le partenariat public-privé.

Le représentant de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), Youssoupha Diop, a promis de soutenir les « Bajenu Gox » en les dotant de moyens. Car ces marraines de quartier sont souvent confrontées aux problèmes de communication au moment de l’évacuation des femmes enceintes vers les structures de santé. Mieux, la Cnes va accompagner le système de santé sénégalais qui, de l’avis de M. Diop, est un pilier important dans le capital humain.

Le représentant du Conseil national du patronat (Cnp) s’est aussi engagé à soutenir le secteur de la santé. Il va plus loin en demandant au ministère de la Santé de faire la cartographie des besoins en infrastructures. « Nous avons des financements pour ces structures », a-t-il assuré.Eugène KALY

Nomination contestée au CAMES : Le Professeur Dia envoyé chez «Ardo» par le Professeur Touré

L’OBS – La nomination de Dr Abdarahmane Dia «Ardo», à la tête des jurys de Chirurgie et Spécialités chirurgicales, au prochain Concours d’agrégation de Dakar, par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), n’est pas du goût de ses compères. Qui, à travers une lettre-pétition, réclament sa «destitution».

Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) l’a adoubé au poste prestigieux de Président de Jury du Cames. Un de ses confrères et pas des moindres, le Professeur de Chirurgie générale Cheikh Tidiane Touré, rue dans les brancards contre la nomination du Professeur Abdarahmane Dia, plus connu sous le sobriquet de «Ardo», dans le milieu de l’Arène sénégalaise. Envoyé chez «Ardo» par les puissants arguments sous forme de coups de poings du Professeur de Chirurgie générale, le Prof «Ardo» risque de mettre du temps pour se relever. Pour preuve, le Docteur Cheikh Tidiane Touré n’y est pas allé de main morte pour dénoncer cette nomination «insensée». Qui, selon lui, pue à mille lieux «l’imposture». Dans une lettre-pétition, dont la lourde teneur est parvenue à L’Obs, le sémillant Professeur à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar explique son indignation et demande l’arbitrage du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Mary Teuw Niane. Dr Cheikh Tidiane Touré : «Je voudrais porter à votre attention l’affront que le Cames vient de porter à l’ensemble des Professeurs de Chirurgie et Spécialités chirurgicales du Sénégal et de toute l’Afrique francophone, en nommant le Professeur Abdarahmane Dia de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), aux fonctions de président des Jurys desdites spécialités, au prochain concours d’Agrégation de Dakar (…).»

A la fois surpris et consterné, le Chef du service de Chirurgie générale de l’Ucad s’explique : «Le Professeur Dia est titulaire en Anatomie et n’enseigne que cette matière qui est une discipline de Matières fondamentales, donc entrant dans le cadre des Sciences fondamentales et mixtes de la nomenclature du Cames. Il n’a jamais enseigné, ni la Chirurgie, ni une quelconque Spécialité chirurgicale.» C’est pourquoi, s’interroge-t-il, «comment cet enseignant pourra-t-il superviser l’évaluation des futurs enseignants de Chirurgie et Spécialités chirurgicales» ? La réponse est sans appel : «Il y a là, dit-il, comme une imposture.»

Dr Touré porte la voix des enseignants de Chirurgie et Spécialités chirurgicales de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop et d’Afrique francophone. A ce titre, il dit : «Des enseignants de Chirurgie et de Spécialités chirurgicales, rompus à la tâche, qui peuvent légitimement occuper cette fonction dévolue au Professeur Dia, sont légion au Sénégal et en Afrique francophone. Et parmi eux, certains ont même participé à la formation du Pr Dia. Ce serait donc irrespectueux de les placer dans des jurys sous son autorité.» Ainsi, au nom de ces collègues, le Professeur Touré demande au ministre de tutelle d’user de son influence pour annuler cette décision «inopportune» du Cames, afin de la faire remplacer par une mesure plus juste. Tout l’après-midi et dans la soirée d’hier, on a tenté, en vain, de joindre au téléphone le Professeur Abdarahmane Dia alias «Ardo», mais son portable sonnait dans le vide. Malgré notre insistance, il n’a daigné répondre à nos multiples coups de fil.IBRAHIMA KANDE

TRAFIC D’ÊTRES HUMAINS : LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR À PIED D’ŒUVRE POUR DÉMANTELER LE RÉSEAU

Dakar, 27 juil (APS) - Le Sénégal va engager une lutte contre le trafic d’êtres humains a soutenu, mardi à Dakar, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, assurant que le ministère de l’Intérieur est déjà à pied d’œuvre pour démanteler le réseau notamment celui des femmes envoyées comme domestiques dans les pays arabes.

"De plus en plus, beaucoup de compatriotes femmes se rendent dans certains pays arabes, victimes de trafic. C’est un véritable trafic d’êtres humains organisé par les criminels qui trompent nos compatriotes femmes, qui les font miroiter du travail avec des salaires faramineux" a-t-il soutenu.

Il présidait le lancement du 3eme Forum sur la paix et la sécurité prévu les 5 et 6 décembre prochain et organisé en partenariat avec le Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) et le ministère français de la défense.
Mankeur Ndiaye avait été interpellé, en marge de cette cérémonie, sur l’affaire d’une jeune sénégalaise, Mbayang Diop, menacée d’une peine de mort en Arabie Saoudite pour avoir tué son employeur selon de nombreux médias locaux.
"Nous suivons cet évènement triste qui s’est déroulé il y’a quelque semaines en Arabie Saoudite avec cette compatriote qui est actuellement dans les liens de la prévention en Arabie saoudite" a précisé le ministre.
"J’ai échangé hier avec notre ambassadeur à Riyad qui a eu l’autorisation de lui rendre visite le 4 août dans deux semaines pour suivre de très près cette situation et nous ferons tout ce qui est dans notre possibilité pour assurer sa défense" a indiqué Mankeur Ndiaye.
Selon lui, "il faut que nos compatriotes soient conscients de cette situation (traite de personnes), et nous allons engager la lutte contre ce trafic".MF/PON

PRODUCTION DU RAPPORT ITIE 2014 :L’ETAT D’AVANCEMENT DES TRAVAUX JUGE SATISFAISANT

http://www.sudonline.sn Le Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (Itie) informe l’opinion sénégalaise et l’ensemble des parties prenantes qu’à la date du 22 Juillet 2016, et conformément à la procédure convenue avec les parties déclarantes, toutes les entités publiques retenues dans le périmètre des déclarations ont fourni leurs formulaires remplis, lesquels sont transmis à la Cour des Comptes qui devra attester de la conformité desdites déclarations.

Dans un communiqué en date d’hier, mardi 26 juillet, l’Itie renseigne que toutes les entreprises minières, pétrolières et gazières ont soumis leurs formulaires de déclaration à l’exception de l’entreprise AZ Petroleum. Par conséquent, le Comité National Itie salue l’importante mobilisation des services de l’Etat et des entreprises extractives qui se sont engagés sans réserve, à soutenir l’effort de transparence du gouvernement.

Ainsi, le Comité national Itie encourage-t-il les entreprises qui n’auront pas encore transmis les versions certifiées de leurs déclarations à le faire au plus tard le Vendredi 29 Juillet prochain afin qu’elles soient prises en compte dans la préparation du rapport. Ndeye Aminata CISSE

MARCHÉ DES 615 VÉHICULES DESTINÉS AUX ÉLUS LOCAUX :CHEIKH AMAR LIVRE LE «RELIQUAT»

http://www.sudonline.sn Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire a procède hier, mardi 26 juillet à une visite du dernier lot des six-cent quinze (615) véhicules destinés aux élus locaux. Au nombre de 400, ces véhicules évalués dont le prix est estimé à 3.8 milliards, sont destinés aux élus qui n’ont été bénéficiaires du premier lot.

Les 400 élus locaux qui étaient en attente de possession de leur véhicule peuvent pousser un ouf de soulagement. Et pour cause, ils vont bientôt disposer de leur 4x4 pick-up. Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire a procède d’ailleurs, hier, mardi 26 juillet à une visite de ces 400 véhicules exposés au Centre international du commerce extérieur (Cices). C’est le dernier lot d’un marché de six-cent quinze (615) voitures remporté par la société Tracto Service Équipement (Tse) de l’homme d’affaires, Cheikh Amar. Estimés à 3.8 milliards F Cfa, ces 400 pick-up de marque Foton seront remises selon le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, très prochainement par le chef de l’État aux différents élus locaux au cours d’une cérémonie officielle.

«C’est un lot important parce que c’est le grand lot d’un montant environ 3.8 milliards. Ce sont des véhicules de très bonnes qualités, de très hautes factures mais aussi très adaptés au travail de terrain qui attend des exécutifs locaux. La cérémonie de remise sera présidée par le chef de l’État dans les jours à venir», a déclaré le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr au terme de cette visite en compagnie du patron de Tse.

Poursuivant son propos, le ministre Diouf Sarr tout en félicitant Cheikh Amar, a indiqué que les véhicules sont «très adaptés mais aussi conformes avec la commande de l’État», devant aussi leur permettre d’être opérationnelles conformément à la vision du chef de l’État dans l’acte III de la décentralisation.

«La mise à la disposition des exécutifs locaux de ces véhicules entre dans le cadre de la politique d’appui et d’assistance de l’État aux collectivités locales. Le véhicule est un moyen très important dans le travail de proximité d’un maire. Avec ces moyens de locomotion, les populations vont pouvoir voir régulièrement leur maire surtout dans les zones rurales où les villages sont souvent assez éloignés du centre la commune».

«Ce que je recommande, c’est que les maires utilisent ces véhicules dans les conditions optimales en termes de vigilance sur l’entretien, sur tout ce qui est suivi», a-t-il ajouté.

Prenant la parole à son tour, le patron de Tse, a remercié les autorités pour leur «compréhension et leur soutien». «C’est avec un grand bonheur que nous présentons ces véhicules au ministre en charge de la décentralisation à qui, nous demandons de transmettre au chef de l’État et au Premier ministre nos remerciements pour leur soutien et leur compréhension. Au moment où nous remportions ce marché, le dollar était à 460 F Cfa. Mais entretemps, il a grimpé jusqu’à 620 F Cfa. C’est pourquoi, on a enregistré ce retard. L’État pouvait casser alors le marché mais les autorités ne l’ont pas fait tout simplement parce qu’elles nous faisaient confiance». Par ailleurs, l’homme d’affaires a informé que Tse automobile se chargera du service après-vente notamment de la vidange de l’ensemble des véhicules à partir de 50.000 kilomètres mais également de la disponibilité des pièces de rechange. Nando Cabral GOMIS

Fiscalité: Le démenti de Kosmos Energy à Sonko

Seneweb.com Après la sortie de Ousmane Sonko sur l'acquisition des blocs d'exploration par Kosmos, les responsables de la compagnie pétrolière ont joint Seneweb pour réagir. En effet, elle estime que les propos tenus par l’homme politique sont faux et «affirme qu'aucun paiement n'a été effectué en faveur de quelconques entités ou individus lors de l'acquisition des blocs au Sénégal». «Conformément aux normes de l‘industrie, Kosmos a accepté de prendre en charge la part des coûts d’un programme d’exploration », précise Kosmos Energy.

Ousmane Sonko avait aussi indiqué que, «dans le dossier Pétrotim, qui implique le frère du Président de la République, Aliou Sall a revendu 90% de ses parts à Cosmos et quand nous avons fait nos calculs c’était 300 milliards FCFA minimum. Il y avait 90 milliards de recettes fiscales à réclamer ». A ce sujet, Kosmos indique que, «comme il est d’usage courant dans le secteur pétrolier et gazier au Sénégal, ainsi qu'au niveau mondial, cette transaction était exonérée d'impôts». Youssouf SANE

PAPE SEYDOU DIANKO, MAIRE DE TOUBACOUTA «SI MACKY SALL CENTRALISE L’IMMATRICULATION DES TERRES, CELA VA COMPLIQUER LES CHOSES»

Ambassadeur pour l’accès des femmes à la terre, le maire de la commune de Toubacouta, dans le département de Foudioungne, région de Fatick, Pape Seydou Dianko, a livré plus de 100 hectares à des femmes de plus de 13 groupements dans sa commune. Parce qu’il est convaincu que les femmes constituent une force pour le développement. Dans cette interview avec Sud Quotidien, réalisée en marge du récent atelier national sur la réforme foncière et l’accès des femmes à la terre, organisé à Dakar par le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), le maire de Toubacouta a récusé l’idée du Chef de l’Etat de centraliser l’immatriculation des terres. Pape Seydou Dianko estime que cela va compliquer les chosesQuelle est la politique d’accès des femmes à la terre dans votre commune ?

Le lancement de l’accès des femmes à la terre a été réalisé dans ma commune car, il faut reconnaitre que les femmes sont des actrices de développement très importantes pour la société. J’avais alors organisé une réunion avec tous les chefs de village parce que nous n’avons pas le droit d’effectuer des affectations de parcelles dans les villages non lotis. De ce point de vue, nous avions laissé aux chefs de village la prérogative de procéder aux affectations pour ensuite les régulariser à notre niveau. Nous leur avions fait comprendre, compte tenu du besoin des femmes en financements, et pour diminuer le risque de perdre les opportunités présentées par les bailleurs, qu’ils devaient leur faciliter l’accès aux terres. Dans la mesure où les femmes sont parties prenantes du développement national.

Au courant de cette rencontre, les chefs de village et les conseillers municipaux avaient compris l’enjeu. Elles avaient formulé des demandes déposées auprès des chefs de village qui leur affectaient les parcelles. La commission domaniale se déplaçait alors sur le terrain, avec les conseillers municipaux, pour faire l’état des lieux, procéder aux délimitations. Un conseil de délibération est tenu après que toutes ces demandes sont acheminées au niveau de la commune. On délivre des actes délibératifs aux femmes. Ce qui leur permet d’avoir, auprès de l’Union européenne et au CNCR qui les financent, des actes pour pouvoir faire des investissements.

Cela a réglé beaucoup de problèmes au niveau de la commune de Toubacouta où la divagation des animaux constituait une épine locale. Car, il faut comprendre que l’élevage est une composante de l’agriculture. Ici, dès le 15 janvier, les populations laissent leurs animaux divaguer. Avec 5 hectares, au moins, 50 femmes d’un groupement peuvent bien y travailler. On leur creuse un puits, leur donne des motopompes et des arrosoirs. Si, aujourd’hui, le président de la République prône l’autosuffisance alimentaire, renforcer les capacités productives des femmes en leur facilitant l’accès à la terre est une nécessité. C’est notre engagement de tous les jours à Toubacouta.

Quel est le nombre de femmes qui a pu bénéficier de cette politique foncière communale ?

Nous avions au minimum 13 groupements qui ont entre 50 à 70 membres. Nous avons déjà 13 qui ont reçu leur délibération. Il y a également des actes privés. Une femme en mariage peut solliciter, de son mari, une parcelle de terre. Et ce dernier peut lui céder jusqu’à 1 hectare pour lequel nous lui faisons une délibération. Au total, nous avons livré presque 100 hectares aux femmes dans différents villages. Il y en a qui ont 5 ou 2, d’autres 6 ou 8 hectares.

La terre est assez souvent source de conflit, comment gérez-vous ces situations de crises dans la commune de Toubacouta ?

Je l’ai compris très tôt en arrivant parce que mon père était président de communauté rurale à Toubacouta. Je suis venu en tant que président de la commune de Toubacouta, je suis également à mon deuxième mandat. Pour éviter les complications à mes collègues maires, je leur conseille de retourner les choses à leurs ayants-droits. Nous avons très bien compris qu’avec la loi sur le Domaine national, le contrôle de la terre revenait aux collectivités locales. Etant donné qu’on est susceptible d’avoir vendu la terre, pour toute transaction effectuée, j’ai tout retourné aux populations à mon arrivée. Si quelqu’un nous présente un projet bien ficelé, nous appelons les populations pour voir celui qui peut le porter.

Si un particulier ou un village manifeste son intérêt pour le projet, nous leur donnons. En ce moment, ils vont l’étudier au niveau villageois et discuter avec le bailleur de fonds pour voir les modalités de mise en œuvre. Dès qu’ils terminent ils peuvent se présenter à la commune pour obtenir une délibération. C’est comme cela que nous procédons dans la gestion de la terre dans notre commune. Les villages qui sont lotis, les gros villages comme Toubacouta, c’est l’urbanisme et le cadastre qui nous font les plans de lotissement, les extensions, les numéros, etc. Après cela, c’est la commission qui se réunit pour faire la délibération. Depuis 8 ans que je suis à la tête de la commune de Toubacouta, c’est comme ça que je fonctionne. Je n’ai aucun problème de terre.

La terre est gérée de manière coutumière au Sénégal malgré la loi sur le Domaine national de 1964. Est-ce que vous n’éprouvez pas des difficultés en délibérant sur des terres léguées ?

Quand quelqu’un vient avec une demande, un besoin foncier dans un village comme Dar Silamé Sérère, Missira, Toubacouta commune ou Dar Silamé Socé, je l’envoie chez les coutumiers qui gèrent leurs terres. Il va aller les voir, discuter avec eux. S’ils tombent d’accord, ils viennent au niveau de la commune pour qu’on fasse une délibération. Je ne peux pas exploiter tous les pouvoirs dont je dispose contre mes populations alors que je suis élu, je ne suis pas nommé. Comme je suis élu, je ne peux pas tourner le dos à ma communauté pour la faire souffrir. Je l’ai évité dès le début surtout que j’ai hérité cette commune de mon père.

Par conséquent, je n’ai pas droit à l’erreur sur les questions foncières. J’habite dans le monde rural et je connais les conditions avant de devenir maire. J’ai trouvé l’héritage foncier sur place. C’est une coutume. Donc, on ne peut pas, au nom de la loi sur le Domaine national, imposer aux populations quelque chose. Même s’il est de leur intérêt, vous donnez l’impression de leur imposer la force. Cela crée souvent des soulèvements populaires. Heureusement que nous n’avons pas encore ce cas de figure dans notre commune.

Quelles sont vos attentes par rapport à la réforme foncière en cours ?

Je suis d’accord avec la réforme demandée par le président de la République. Mais si et seulement si les terres sont immatriculées et retournées aux communes. L’Etat du Sénégal, c’est nous les administrés. Donc si l’Etat immatricule les terres, il doit les confier aux collectivités locales. Il est hors de question qu’il garde les terres. Car, aujourd’hui, le foncier, dans les grandes villes, malgré le cadastre, l’urbanisme, etc. est une source de beaucoup de conflits. Mais, quand vous allez en milieu rural, le maire ou le conseiller qui est né et qui a grandi dans un village, aura honte de faire certaines choses. Ce paramètre est important dans la gestion foncière.

La gestion nationale des terres par l’Etat n’est pas une bonne idée. Il y a des gens qui ont des idées et des projets qu’ils ne pourront pas mettre en œuvre si les terres sont gérées par l’Etat au plan national. Les lenteurs administratives constituent un facteur bloquant. Il est difficile d’obtenir un bail dans ces conditions. Il n’est pas possible d’obtenir un financement bancaire juste parce qu’on n’a pas pu obtenir un bail dont la demande a été trainée pendant près de trois ans. On peut aussi courir pendant plus de dix ans derrière un titre foncier sans l’obtenir. Si nous avons un projet qui doit être exécuté sur un titre foncier, le bailleur est obligé de partir ailleurs avec son financement. Ce qui est un blocage pour les collectivités locales. Par conséquent, nous demandons à l’Etat de décentraliser les baux dans les régions. La signature du titre foncier peut revenir au président de la République.

Que pensez-vous de la décision du président Macky Sall de ne pas laisser l’immatriculation des terres aux collectivités locales?

S’il le fait, cela va compliquer les choses car tout le monde n’a pas accès au président de la République. Centraliser toutes les immatriculations au niveau de l’Etat va compliquer davantage les choses. Comme je l’ai dit, les gens ont besoin de titres pour faire financer leurs projets par les banques. Or, si ces titres ne sont pas accessibles, il sera très difficile de mettre en valeur les projets de développement des populations. Il y a trop de lenteurs administratives dans notre pays où des milliers de dossiers sont classés dans les tiroirs alors qu’ils pouvaient être traités en une journée. S’il y a autant de développement en Chine, au Etats-Unis et au Japon, c’est grâce au pragmatisme. C’est la raison pour la quelle, d’ailleurs, ils sont les grandes puissances du monde.

Incendie du pavillon vert du CICES : Le Collectif des sinistrés fixe un ultimatum et menace de saboter la prochaine Fidak

L’OBS – Le Collectif des sinistrés de l’incendie du Pavillon Vert du Cices (Fidak 2015), 7 mois après le drame, court toujours derrière son indemnisation. Face au mutisme des autorités, les exposants passent à la vitesse supérieure, menaçant de s’opposer à l’organisation de la prochaine édition de la foire.

L’incendie survenu la nuit du 12 au 13 décembre 2015, lors de la Foire Internationale de Dakar (Fidak), au Pavillon Vert du Cices, n’en finit toujours pas de faire des vagues. Estimés à près de 2 milliards FCfa, la marchandise et le matériel des exposants de la précédente foire tardent à être remboursés. Le Collectif des sinistrés de l’incendie du Pavillon Vert du Cices, après 7 mois d’attente et plusieurs démarches auprès des autorités, menace de passer à la vitesse supérieure pour obtenir gain de cause. Face à l’indifférence des responsables préposés à la gestion du dossier de leurs indemnisations, les exposants entendent dérouler un plan d’actions visant à chahuter la prochaine Fidak. En effet, dans un délai d’une semaine, si l’Etat persiste encore dans ce mutisme, les membres du collectif comptent porter à la connaissance des représentations diplomatiques dont les pays sont invités à la Foire internationale de Dakar (Fidak) 2016, les risques et dangers qu’encourent leurs exposants. «D’ici à la semaine prochaine, nous allons mettre en exécution notre plan d’actions. Nous allons rencontrer toutes les représentations diplomatiques pour leur faire savoir que c’est un danger d’exposer à la Fidak, parce que s’il y a des dégâts, il n’y a pas d’assurances pour les indemniser», a appris Amadou Alpha Thiam, porte-parole du collectif.

Après avoir eu écho que des sinistrés arabes, également victimes de ce désastre, ont été indemnisés, le collectif dénonce le retard accusé pour rentrer dans leurs fonds, suite à son accord pour un règlement à l’amiable de 60% de la somme déclarée. A l’issue de la rencontre de ce lundi avec le directeur du Cices, le collectif avait donc renoncé au sit-in qu’il devait tenir dans les locaux du complexe. Pancartes à la main, c’est finalement devant le Cices que les sinistrés du Pavillon Vert ont fait part à la presse de leurs réclamations. «Sur les 2 milliards, ils ont accepté de nous indemniser à hauteur de 500 millions. Qu’ils nous payent ces 500 millions», ont-ils exigé.PAPA ALIOUNE NDIAYE

Approche par compétence (Apc) : 80% des élèves en Bts s’insèrent après l’obtention du diplôme

Pour trouver un emploi le plus vite, les jeunes doivent s’orienter davantage vers la formation professionnelle. Selon Mamadou Talla, 80% des diplômés en Bts avec l’Approche par compétence (Apc) s’insèrent dans le marché de l’emploi.

80 % des élèves en Bts selon l’Approche par compétence (Apc), au nombre de 17 au Sénégal, sont insérés aussitôt après l’obtention de leur diplôme. Les 20% restants, s’ils ne poursuivent pas leurs études, trouvent un emploi l’année qui suit. Ces informations sont données par Mamadou Talla, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat. Il a effectué, hier, une visite dans certains centres d’examen du Bts/Industrie.

Cette année, 888 candidats, dont 50% venus du secteur privé, sont enregistrés. Ils sont répartis dans trois centres d’examen divisés en quatre jurys. Selon M. Talla, les titulaires de ces Bts n’ont pas une difficulté d’insertion. Il n’existe pas non plus un problème d’adéquation emploi-formation. « Nous formons en fonction des demandes », a-t-il déclaré. D’après le ministre, s’il a choisi de visiter, cette année, le Bts/Industrie, c’est pour plusieurs raisons. Il a d’abord mentionné que le Plan Sénégal émergent (Pse) concerne le capital humain en termes de protection, mais aussi de qualification. Ensuite, « nous allons vers l’installation de plusieurs industries au Sénégal. Et cela a commencé avec le parc industriel de Diamniadio. Il est de notre devoir d’anticiper sur ces métiers industriels dans lesquels il n’y a pratiquement pas de chômeur », a-t-il dit.

Mamadou Talla a constaté un bon déroulement des examens du Centre national de qualification professionnelle (Cnqp) au G15. Chacun de ces centres d’examen abrite un jury. « Nous avons constaté que l’organisation de l’examen est extrêmement bonne. Tenir plus de 130 examens par an n’est pas évident en termes d’organisation, de certification, d’évaluation, etc. Nous avons 4.000 épreuves par an. Nous sommes interpelés dans les années à venir sur les types d’examen à organiser pour plus de rentabilité », a déclaré le ministre en charge de l’Apprentissage.

M. Talla a invité les maîtrisards et autres étudiants sortis de l’université et qui ne trouvent pas une fonction à se réorienter vers ces filières « qui créent beaucoup d’emplois ». « Nous avons vu quelqu’un qui a sa Licence et qui est revenu faire de la plomberie avec des jeunes qui ont le niveau du Cfee. C’est pour vous dire qu’il y a beaucoup de possibilités dans la formation professionnelle », a-t-il soutenu.Ndiol Maka SECK

LA VALORISATION DES RÉSULTATS, "ÉTAPE ESSENTIELLE" DANS L’ACTION RECHERCHE-DÉVELOPPEMENT (MINISTRE)
Dakar, 26 juil (APS) - Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Mary Teuw Niane, a rappelé, mardi, l’importance de la valorisation des résultats de recherche dans la mise en œuvre de la recherche-développement.
‘’La valorisation des résultats de la recherche constitue une étape essentielle dans la mise en œuvre d’une action recherche-développement. L’économie mondiale est entrée dans une nouvelle phase de son histoire caractérisée par le rôle déterminant de la recherche et de l’innovation des pays’’, a souligné le Pr. Niane.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique présidait la cérémonie d’ouverture des doctoriales de l’école doctorale ‘’Etudes sur l’Homme et la Société ‘’ (ETHOS), autour du thème ‘’Penser le risque’’.
La valorisation des résultats de la recherche est, selon le Pr Niane, ‘’le processus mis en œuvre pour que la recherche ait un meilleur impact économique sur des produits ou procédés nouveaux ou améliorés par des entreprises existantes ou à créer’’.
‘’Les doctoriales comme celles qui nous réunissent, revêtent une importance capitale. Elles constituent des moments forts d’échanges scientifiques. Elles consistent à donner naissance à des équipes nationales ou internationales de recherche et permettent aux doctorants venus d’horizons divers de partager leurs expériences, de parler de leurs recherches’’, a-t-il ajouté.Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, ‘’le choix de ce thème est d’autant plus pertinent, que notre époque semble, plus que tout autre, exposée à des risques que les générations qui nous ont précédés, ignoraient". "De plus, les actes de violence qui sèment la terreur, la mort et la désolation à travers le monde font du sentiment d’insécurité le sentiment le mieux partagé’’, a-t-il ajouté.
La conférence inaugurale va être axée autour de deux thèmes. Le premier, intitulé "Les facteurs de conflit et de résilience : penser le risque par la roue de la violence", sera introduit par Professeur Oumar Ndongo. Le second, "penser autrement le risque environnemental" le sera par Professeur Mame Demba Thiam.
Le représentant du recteur, le professeur Amadou Abdoul Sow, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, a souhaité que cette manifestation s’inscrive dans la durée.
L’école doctorale ETHOS est l’une des sept écoles doctorales de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar créées en 2008 avec la mise en place du système LMD. Elle est commune à neuf établissements de l’UCAD. Il s’agit de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), de l’école des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (EBAD), de la Faculté de Médecine, de la Faculté des Sciences et Techniques, entre autres.SKS/ASG
XIIème congrès ordinaire du Syndicat autonome des enseignants du Supérieur : Le Rewmi manœuvre ferme
http://www.leral.net C’est le temps des manœuvres en direction du XIIème congrès ordinaire du Syndicat autonome des enseignants du Supérieur (Saes). Selon Le Populaire qui donne l'information, de gros enjeux politiques se cachent derrière les positionnements. Et ce sera une guerre sans merci entre le pouvoir et une partie de son opposition pour tenter de contrôler le syndicat. Déjà que du côté du pouvoir, on dénonce les velléités de mainmise de Rewmi, le parti d'Idrissa Seck. Les sources du journal indiquent que les rewmistes veulent mettre en place une stratégie pour placer leurs éléments dans les postes clés lors du renouvellement des instances du Saes.
Et dans leurs stratégies, le journal renseigne qu'ils vont contourner Dakar et passer par les régions pour imposer leurs hommes. Ils veulent truster tous les postes sensibles en voulant propulser Amsata Ndiaye de l’Ugb au poste de Secrétaire général, David Célestin Faye de l’Ugb, comme Secrétaire aux revendications, Mamadou Babacar Ndiaye, directeur des études de l’Uit de Thiès, comme adjoint au secrétaire aux revendications. Yankhoba Seydi, toujours membre de Rewmi et porte-parole du Saes/Dakar, sera proposé, souffle-t-on, comme Coordonnateur du Saes à Dakar. En tout cas, avancent nos confrères, les partisans du pouvoir au sein du syndicat ne sont pas prêts à laisser passer ce qu’ils qualifient de manœuvres.

Christophe Bigot : « Nous vaincrons le terrorisme »

Seneweb.comL’ambassadeur de la France au Sénégal, Christophe Bigot, s’est montré

extrêmement touché et écœuré par le dernier acte perpétré par les terroristes en France. Il a déclaré ce mardi, en marge du lancement du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, qu’« égorger un prêtre dans une église, c’est un acte d’une extrême barbarie ». De son avis, ces terroristes veulent aujourd’hui semer la haine.

Le diplomate signale qu’aucun État ni aucune personne ne peuvent dire qu’il existe un risque zéro en matière de terrorisme. « Il faut lutter ensemble contre. Il faut travailler entre États, entre services de renseignement, entre officiers militaires et de la gendarmerie. Il faut aussi travailler avec les jeunes qui sont les principales victimes de la propagande de ces mouvements nauséabonds.

Il faut travailler dans l’éducation, au niveau des parents, dans les écoles, pour responsabiliser les uns et les autres. Il faut aussi travailler sur internet, car beaucoup de ces enfants, lycéens, étudiants et adolescents sont touchés par les réseaux sociaux. C’est un travail de longue haleine, mais j’en suis sûr, nous vaincrons » a assuré M Christophe Bigot

MANKEUR NDIAYE : "LA \LUTTE CONTRE LE TERRORISME N’EST PAS UNE LUTTE DE POSITION"

Dakar, 27 juil (APS) - Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye a soutenu, mardi à Dakar, que "la lutte contre le terrorisme n’est pas une lutte de position, c’est un combat asymétrique qu’il faut savoir anticiper".

"La lutte contre le terrorisme n’est pas une lutte facile (…), ni classique, ce n’est pas non plus une lutte de position, il ne suffit pas d’avoir l’arme nucléaire pour combattre le terrorisme" a-t-il dit au lancement du 3eme Forum sur la paix et la sécurité prévu les 5 et 6 décembre prochain.

Le thème de cette édition 2016 organisé en partenariat avec le ministère de la défense français est : "l’Afrique face à ses défis sécuritaires : regards croisés pour des solutions efficientes".

Selon le patron de la diplomatie sénégalaise, il s’agit d’un "combat asymétrique, ce n’est pas une guerre classique donc il faut que l’on tire les leçons des attaques terroristes (…) que l’on voit comment anticiper comment prévenir".

Pour Mankeur Ndiaye, "les actions terroristes sont diversifiées et sont devenue plus scientifique, ils se sont adaptés aux stratégies de riposte, (…)".

"Ce que nous voulons, c’est faire de Dakar la capitale de la réflexion stratégique sur les enjeux de paix et de sécurité en Afrique", a dit M. Ndiaye.

Il a en outre souligné que "les réflexions porteront, par ailleurs, sur des pistes de solutions efficaces qui prennent en compte les défis de la gouvernance ainsi que ceux de l’environnement et du développement économique et social".

Le ministre a notamment rappelé que l’innovation de cette édition porte sur la décision de mettre à contribution le Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS), rattaché à la Primature.

Le volet scientifique du Forum sera assuré sous la présidence du directeur du CHEDS, le général Paul Ndiaye et le coordonnateur du groupe de travail sera le Général de Division Mamadou Niang, ancien ministre de l’intérieur.

MF/PON

MOTS CHOISIS :Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina KHADRA,Prix Roman en 2008 Editions Julliard

« Oran retenait son souffle en ce printemps 1962.

La guerre engageait ses dernières folies. Je cherchais Émilie. J'avais peur pour elle. Je l'aimais et je revenais le lui prouver. »

http://www.enqueteplus.com/ Tout le roman est résumé par ces mots. D’emblée, il est à dire que l’'auteur a voulu cet ouvrage comme une véritable aventure littéraire, écrit non pas comme un récit linéaire, mais avec des ouvertures à chaque chapitre…

« Ce que le jour doit à la nuit » relate l'histoire d'un jeune Algérien des années 1930, Younes, paysan, fils d'un propriétaire terrien‎ et qui, avec la déchéance consécutive à l’incendie de leur récolte, est obligé de s'exiler en ville, à Oran, cet espace qui avale tout, aussi bien les hommes que leur foi...

Cet enfant est confronté à la misère et le père, ne pouvant plus assurer l'avenir de son fils, le confia à son frère, pharmacien marié à une Française et établi dans le quartier européen de la ville. L'enfant passe ainsi d'un cercle où la pauvreté s'était érigée en règle à un environnement opulent si on peut dire.

Il va évoluer ainsi dans cet univers jusqu’au jour où le nationalisme éclate…

Il sera alors obligé de quitter Oran pour aller s'installer dans le village de Rio Salado avec sa famille d’accueil. Là, il va vivre au milieu des Européens, des camarades de classe, grandir harmonieusement et se faisant des amis dans la communauté française se prénommant Jean Christophe, Fabrice et Simon. Lui-même devenant ainsi Jonas par la magie de Madeleine sa tante, se liant d'amour avec Émilie, « une jeune fille raffinée au port noble qui, quand elle marchait, cadençait la foulée du temps »….

Hélas, la guerre d’indépendance vient déstabiliser la belle harmonie qui y régnait. ....

Le déclenchement de la guerre d'Algérie va briser ce bel élan de fraternité entre des communautés différentes mais toutes attachées à cette Algérie et qui ne pouvaient pas concevoir leur vie ailleurs que sur cette terre.

Au travers de ce roman émouvant de plus de 440 pages, Yasmina Khadra revient sur une des pages les plus importantes de l'histoire de son pays et par là même, cherche à l'humaniser en décrivant des amitiés fortes, un fol amour, une communauté de destin, tout ce qui unissait ces jeunes qui avaient de la simplicité dans leur rapport, de la fluidité dans leur communion, une tendresse, une profondeur, une authenticité sanctifiant presque leurs relations…

« Ce que le jour doit à la nuit » est un formidable témoignage d'une fraternité. Autant l’on est révolté à la lecture de « L’Amour, la Fantasia » d’Assia Djebar, autant l’on est attendri à la fin de « Ce que le jour doit à la nuit. »

Une écriture merveilleuse conférant aux mots toute leur musicalité avec un Jonas se racontant, donnant aux détails un relief réel pour nous décrire cette Algérie française où toutes les nationalités et confessions vivaient harmonieusement.

Roman nostalgique d’une époque que portent dans leur cœur tous ces hommes déchirés par les guerres et l’on se rend compte ici que cette guerre était fratricide et a dénoué des liens qui ne devaient jamais être distendus, comme cette histoire d’amour tragique…

Aussi, notons-nous comme l’auteur au travers de ce récit, que Femme ou Pays, l’homme ne peut jamais oublier un amour d’enfance.

Ce roman est un coup de cœur….. A lire absolument !!!

« Ce que le jour doit à la nuit » a été élu meilleur livre en 2008 par Lire

Il a été porté à l’écran en 2012 par le réalisateur français Alexandre Arcady

Yasmina Khadra est un des plus grands écrivains de notre continent avec une publication très riche de plus d’une trentaine d’ouvrages tels « Les hirondelles de Kaboul », « L’Olympe des infortunes », « L’Ecrivain », « Les Agneaux du Seigneur »…etc.Ameth GUISSE

Hissein Habre

http://www.enqueteplus.com Après l’aspect pénal, c’est vendredi prochain que la Chambre d’assises des Chambres criminelles va rendre sa décision concernant le volet civil. Le juge Gberdao Gustave-Kam et ses assesseurs vont se pencher sur la demande des avocats des 4 733 victimes constituées parties civiles dans le procès. Celles-ci réclament la somme globale de 257 millions d’euros soit environ 168,385 milliards de francs CFA en guise de réparation individuelle et collective. Selon certaines sources, il est fort probable que l’Etat soit déclaré civilement responsable.

D’ailleurs celui-ci voulait se constituer partie civile dès l’ouverture de l’instruction mais sa constitution a été jugée irrecevable. L’ex-Président du Tchad, qui est en détention à la prison du Cap Manuel à Dakar, a été condamné le 31 mai dernier à la perpétuité pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre, de torture et de viol. La défense a néanmoins fait appel de cette décision. Elle avait même introduit une demande de sursis à statuer compte tenu de l’appel. Une requête qui risque de ne pas prospérer si l’on sait que le mandat de la Chambre de première instance prend fin ce 31 juillet 2016.

Pour «faux, usage de faux et tentative d’escroquerie» – Imminente inculpation d’Abdoul Mbaye

iGFM – (Dakar) L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye est convoqué devant le juge ce mercredi à 17 heures. Selon Wal fadjri, qui donne l’information dans son édition du jour, le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) risque d’être inculpé et placé sous contrôle judiciaire pour faux, usage de faux et tentative d’escroquerie.

Le journal indique que le premier chef du gouvernement de Macky Sall est convoqué au sujet de sa situation matrimoniale. Il est soupçonné d’avoir falsifié son certificat de mariage, passant du régime de la monogamie à celui de la polygamie. Abdoul Mbaye, rapporte Wal fadjri, a informé ses camarades de l’Act de sa convocation et de sa probable inculpation.Sekou Dianko DIATTA.

SON AUDITION RENVOYEE A VENDREDI: Abdoul Mbaye parle de « vaste complot d’Etat » et dit « rester sur la sauvegarde des intérêts du Sénégal, en particulier de ses ressources pétrolières et gazières »

http://jotay.net Abdoul Mbaye n’a finalement pas été entendu ce jour par le doyen juges comme prévu. L’ancien Premier ministre l’a fait savoir à travers une publication sur les réseaux sociaux. Le tête de file de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail en a profité pour faire dans la provocation. Il sera finalement entendu vendredi à midi.

C’est plus de 2 heures de temps après l’heure prévue pour son audition que Abdoul Mbaye a publié quelques lignes sur sa page Facebook pour aviser ses militants et sympathisants du dénouement de cette affaire le concernant.

« Avec sérénité, nous attendons notre rencontre avec le Doyen des juges, initialement prévue ce mercredi à 17h00 et reportée à vendredi midi. Avec impatience, nous attendons que nos avocats puissent accéder au fond du dossier et nous ferons face à ce vaste complot d’Etat. Rien, ni personne, ne pourra nous détourner de l’essentiel, à savoir la sauvegarde des intérêts du Sénégal, en particulier de ses ressources pétrolières et gazières« , a déclaré l’ancien Premier ministre de Macky Sall (avril 2012-août 2013).

Abdoul Mbaye était convoqué au tribunal, dans le cadre d’une affaire de divorce. Il est soupçonné d’avoir falsifié son certificat de mariage, passant du régime de la monogamie à celui de la polygamie.Sidy Djimby NDAO

Nafi N'gom Keïta a-t-elle reçu 36 salaires ?

http://www.dakaractu.com La question de la fin du mandat de Nafi N'gom Keïta à la tête de l’Ofnac agitée par le professeur de droit Nzouankeu mérite d’être vidée. En effet, ce dernier qui est, par ailleurs, conseiller de l’ex-patronne de l’office, soutient mordicus que le mandat ne prend effet qu’à partir de la prestation de serment. Autrement dit, il lui restait 7 mois pour épuiser ce mandat. Ainsi, dit-on, qui ne prend pas fonction ne peut jouir des avantages de celle-ci parce qu’ayant pas encore la qualité pour. En l’espèce, il urge de poser cette question. Nafi Ngom Keita a-t-elle reçu 36 salaires ou 29 ? La réponse à cette question donne la réponse à celle d’avant, selon un juriste.

René Pierre Yehoumé de l'APR révèle: "Naf faisait trop de politique en s'attaquant sur Mankeur Ndiaye et Aliou Sall (...)"

http://www.dakarposte.com Les langues commencent à se délier depuis le limogeage de Nafi Ngom Keita. On en apprend encore avec ce jeune responsable de l'APR, en l'occurrence René Pierre Yehoumé.

"Détrompez vous , il y a rien d’illégal concernant Nafi Ngom Keita , voila 3ans jour par jour qui correspond entre sa nomination , l'acte qui l'a nommé et l'acte qui l'a relevé , le reste , c'est du blabla Elle faisait trop de politique en s'attaquant sur Mankeur Ndiaye et Aliou Sall , elle a transformé l'ofnac en une sorte de marché sandaga , les dossiers de braves citoyens étaient étalés sur la place publique , ce métier demande beaucoup de discrétion La nomination de Seynabou Ndiaye Diakhate est tout a fait légitime , elle est discrète ,effacée , rigoureuse et elle ne fait pas de politique " a écrit René Pierre Yehoumé sur le mur de sa page facebook visité par un des radars de dakarposte.com

Déchargée de ses fonctions : Nafi Ngom Keïta était en réunion quand elle a appris son limogeage

http://www.leral.net On en sait davantage sur les conditions dans lesquelles la désormais ex-Présidente de l’Office national de lutte contre la corruption et la fraude (Ofnac) a été limogée. Pour cause, selon des sources généralement bien informées et concordantes, Actusen.com peut écrire que Nafi Ngom Keita était de plain-pied dans une réunion, avec ses Services, ce lundi 25 juillet 2016. Et ce, lorsqu’à quelques centaines de mètres de l’immeuble abritant l’Ofnac, le président de la République, Macky Sall, signait le décret de son limogeage.

Nafi Ngom Keita et ses collaborateurs ont appris la nouvelle, en pleine réunion…

D’après toujours les sources de Actusen.com, c’est au détour d’une réunion-marathon (10 à 19 heures) que le prédécesseur de Seynabou Ndiaye Diakhaté a appris sa destitution de la Présidence de l’Ofnac. « Elle (Ndlr : Nafi Ngom Keita) et ses collaborateurs font partie des derniers à avoir eu vent du limogeage », souffle-t-on à votre site. Et une autre source de renchérir : « c’est à la fin de leur réunion que Nafi Ngom Keita et les siens ont appris la nouvelle ».

Pour autant, la désormais ancienne patronne de l’Office national de lutte contre la corruption et la fraude (Ofnac) n’a pas, alors pas du tout été surprise par le décret du Chef de l’Etat. « Elle (Nafi Ngom Keita) s’y attendait, depuis longtemps, parce qu’elle empêchait à certaines autorités de dormir à poings fermés, du fait de son intransigeance quant il s’agit de mener à bien sa mission ».

C’est pourquoi, d’ailleurs, fait relever un autre interlocuteur de Actusen.com, la dame a fait preuve d’une sérénité à toute épreuve, lorsqu’elle et son équipe ont eu écho de la nouvelle. Mieux, Nafi Ngom Keita et ses collaborateurs ont, à la fin de leur réunion, consacré quelques minutes au limogeage de cette dernière ».

Même si, pour l’instant, les interlocuteurs de Actusen.com se sont gardés de se montrer bavards au sujet de la teneur des discussions, il n’en demeure pas moins que la destitution de cette Inspectrice générale d’Etat fera couler beaucoup d’encre pour longtemps. Dans la mesure où, la cérémonie de prestation de serment de l’équipe de Nafi Ngom Keita ayant été faite le 27 mars 2014, le mandat de celle-ci devrait, en principe, prendre fin en mars 2017.

Pour ceux qui ne le savent pas, même si elle a été nommée Présidente de l’Ofnac, le 25 juillet 2013, il reste que Nafi et ses hommes ont attendu 7 longs mois plus tard, avant de pouvoir prêter serment. Actusen.com

Nafy Ngom Keïta, directrice déchue de l’OFNAC / Une inspectrice de poigne éjectée pour excès de compétences !

http://www.dakarposte.com L’éjection de madame Nafy Ngom Keïta de la tête de l’OFNAC a ceci de paradoxal qu’elle est sans doute l’événement politico-juridique le plus intéressant du moment pour ses implications morales insoupçonnées, mais aussi le plus banal, étant entendu que tout le monde le voyait venir depuis belle lurette.

Un célèbre dicton nous apprend qu’ " il y a loin de la coupe aux lèvres". Dans le domaine politique, cette vérité soutiendrait facilement un rapport d’équivalence avec l’apophtegme qui veut que "les promesses des politiciens n’engagent que ceux qui y croient".
Entre les déclarations d’intention de ceux qui « courtisent » nos suffrages et les volte-face auxquelles ils les substituent, il y a une place infiniment vaste pour nombre de surprises qui heurtent la Décence et la Morale. Voyons donc.
La défenestration de madame Nafy Ngom Keïta après seulement un mandat à la tête de l’OFNAC est la preuve que la gouvernance vertueuse dont le président Macky Sall prétendait faire la clé de voûte de sa gouvernance n’était ni plus ni moins qu’une utopie démocratique conçue de toutes pièces pour ôter à priori toute possibilité aux esprits critiques d’avoir un os à ronger.
En vérité, aujourd’hui, au regard de la régularité avec laquelle cette brave dame a été traînée dans la boue, calomniée, diabolisée, crucifiée à coups de dénigrements obscènes, on est fondé à croire que le système mis en place à la faveur de l’accession à la Magistrature suprême de Macky Sall est foncièrement allergique à la Droiture, à l’Objectivité et surtout à toute démarche porteuse d’inconvénients constructifs.
Pour éjecter cette courageuse femme d’Etat avec une telle promptitude et une telle flagrante inélégance, il a sans doute bien fallu identifier des points noirs dans sa façon de conduire la mission qui lui était dévolue.
En fait, Macky Sall et ses ouailles croyaient avoir promu un pantin, une marionnette, un agneau n’ayant une once de capacité de résistance. Une béni oui-oui, un faux loup qui hurlerait fort pour tromper les exigences de la "Galerie", mais à qui le grondement du Tonnerre imposerait silence, obéissance et souplesse absolue une fois la nuit tombée.
Or donc, Nafy est de la race des personnalités qui agissent exactement comme elles s’affichent sur l’écran de leurs prétentions éthiques, morales et principielles. En un mot, celle dont on voulait se jouer de la rigueur légendaire s’est très tôt révélée d’une imprévisibilité déroutante en soumettant les "brebis galeuses" du Troupeau à rude épreuve.
C’est dire donc que Nafy Ngom Keïta est entrée dans l’histoire en qualité de femme de poigne libérée pour excès de compétences (c’est du jamais vu !) de la plus haute et délicate des responsabilités en matière d’hygiène gouvernementale. Il est vrai que la nature, la composition ainsi que les conditions dans lesquelles elle a rendu public le dernier Rapport de l’Institution qu’elle dirigeait sont loin d’être étrangères à sa cavalière éjection.
On se souvient que les "loups" qui y étaient épinglés ont hurlé si fort d’indignation que le " Macky " en a retenti de frayeur pendant des semaines.
Ce qui vient de se faire est donc, pour ainsi dire, le signe que le chef de l’Etat est résolument dans la dynamique d’être solidaire des « accusés ». Les raisons d’une telle inclination si mal placée sont évidemment diverses et nombreuses. Envers certains, il est condamné à afficher une loyauté à toute épreuve, envers d’autres, il doit fermer les yeux, parce qu’ils représentent un poids électoral trop lourd pour qu’il puisse se permettre de regarder à la loupe les nuages noirs qui s’accumulent sur les registres de leurs bilans de gestion. Pour d’autres encore, le « Macky » se voit dans l’obligation d’ignorer leurs errements managériaux, au risque de s’exposer à leur rebuffade, et par conséquent, aux foudres de leur possible passage dans les rangs de « l’Ennemi ». Quoi qu’il en soit, le chef de l’Etat, en choisissant d’écarter de cette manière NNK de la Direction de l’OFNAC, donne à voir qu’il n’est pas encore prêt à punir des « bandits financiers » secrétés par sa propre formation.
Quid de la nouvelle promue, Seynabou Ndiaye Diakhaté ?
Le peuple, évidemment, affiche la même présomption de compétence à son égard ; mais nul ne pourra, parallèlement, s’empêcher de se dire deux choses : elle est là avant tout pour casser à « Seck » un bois mort nommé « Idy » ; et aussi, qu’elle ne passera guère plus de temps à la tête de l’Institution si jamais elle s’aventure à faire preuve d’une gestion rigoriste et intransigeante.
Il va falloir soit verser dans la complaisance, ou alors se préparer à périr sous le poids des ogres dévoreurs d’empêcheurs de tourner en rond, qui rôdent autour du « Macky ».Mamadou Ndiaye

DESTITUTION DE NAFI NGOM KEITA A LA TETE DE L’OFNAC :FPDR EXIGE L’ANNULATION DU DECRET

http://www.sudonline.sn Le limogeage de l’ancienne présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Mme Nafi Ngom Keïta continue de faire couler beaucoup d’encre. Dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien hier, mardi 26 juillet, le Front patriotique pour la défense de la république (Fpdr) a demandé une annulation immédiatement et sans condition de l’acte de destitution signé par le chef de l’État.

«La conférence des leaders exige de Macky Sall qu’il annule immédiatement le décret destituant la Présidente de l’OFNAC, pris en violation de l’article 10 de la loi portant organisation et fonctionnement dudit Office. Alors que le mandat en question n’expire qu’en mars 2017, cette défenestration précipitée traduit une volonté de bloquer certaines enquêtes en cours, notamment celle concernant l’implication du frère de Sall dans le scandale Petrotim», ont déclaré Mamadou Diop Decroix et compagnie.

Par ailleurs, ces derniers, loin de s’en tenir, disent interpeller la «conscience civique de tous les magistrats et cadres de l’administration et leur demandent de refuser de se conformer à des actes manifestement illégaux, et en particulier de refuser d’occuper des fonctions auxquelles ils ont été nommés en violation des lois en vigueur au Sénégal».

S’exprimant sur les propos du chef de l’État lors de la cérémonie d’inauguration des échangeurs de l’émergence le samedi dernier, la conférence des leaders du Fpdr dit prendre acte des «propos discourtois et menaçants tenus à cette occasion par le chef de l’Apr-Benno, à l’encontre de l’opposition démocratique sénégalaise». «Aux critiques fondées de l’opposition et des observateurs indépendants qui dénoncent l’ouverture prématurée d’une campagne de électorale illégale, Macky Sall n’a pu opposer que l’argumentaire puéril d’un contrevenant pris en flagrant délit : “ moo ma neex” (je fais ce que je veux)», ont notamment regretté Decroix et compagnie. Nando Cabral GOMIS.

SUSPENSION D’OUSMANE SONKO : Le syndicat dénonce l’incompétence du Dg Cheikh Bâ, dépose un préavis de grève et attaque la décision en justice…

http://jotay.net La suspension de l’inspecteur des Impôts et Domaines Ousmane Sonko ne passe pas chez ses collègues réunis autour du syndicat du secteur. Le Secrétaire général Elimane Pouye et ses camarades qui étaient en conférence de presse ce matin, demandent à l’Etat de revenir sur sa décision. Sans quoi, ils promettent de combattre la mesure par toutes les voies de droit. Et déjà, aujourd’hui, ils vont dépoeré un préavis de grève.

« On a utilisé le Directeur général pour prendre la décision, or, il n’a aucune compétence pour pendre une telle décision. C’est pourquoi, on a décidé, en tant que syndicat, d’attaquer la décision en justice », a déclaré d’emblée Elimnane Pouye. Et d’ajouter que les conséquences d’une telle mesure peuvent être graves si elle passe. « Nous pensons que si cela passe, aucun fonctionnaire ne sera désormais à l’abri. Ils seront contraints de fermer la bouche, faire leur travail, sans aucun droit de s’exprimer sur ce qui se passe dans le pays », dit-il.

Affirmant leur détermination à en découdre avec l’Etat, afin que leur collègue Sonko soit rétabli dans ses droits, le syndicaliste Pouye annonce le début de la riposte dès aujourd’hui. « C’est un combat syndical. Et le syndicat a des moyens de lutte que lui confère la loi. Parmi ces moyens, il y a la grève. Aujourd’hui, on va déposer un préavis de grève. On a déjà commencé à informer nos bases. On a dit à nos camarades de se préparer, car on va vers un véritable combat », a révélé Pouye.

En outre, ce dernier souligne que les propos reprochés à leur collègue ont été prononcés dans un cadre politique. Et s’il y a quelques choses à régler par rapport à ces propos, ça doit se faire dans le cadre politique, mais non par une instrumentalisation de la fonction publique Mbaye THIANDOUM

REVELATION DE BIRAME DIOP, ADMINISTRATEUR DE PASTEF: «Macky est le commanditaire suprême; il a demandé en conseil des ministres à Amadou Bâ ce qu’il attendait pour renvoyer Ousmane Sonko»

http://jotay.net Les sorties fracassantes de Ousmane Sonko contre le pouvoir lui ont valu une suspension de ses fonctions jusqu’à nouvel ordre. Et malgré cette suspension, l’inspecteur des impôts et domaines est allé à son bureau ce matin; puisque selon l’administrateur de Pastef, le Directeur général des impôts et domaines n’a pas les compétences requises pour prendre une mesure de suspension contre un inspecteur de ladite structure.

«Mis au frais» hier par une notification de suspension par voie d’huissier, Ousmane Sonko n’entend pas se plier à la mesure. Il a naturellement rejoint son bureau aujourd’hui à 8h pour accomplir ses taches habituelles. Faisant face à la presse cette après-midi, le Pastef, par la voix de son administrateur, s’érige en bouclier pour tirter à boulets rouges sur les auteurs et autres commanditaires de cette mesure. «Nous considérons que c’est une mesure illégale pour la bonne et simple raison que le Directeur général des impôts et domaines n’est pas habilité à signer une telle décision. Il est parti comme à son habitude travailler aujourd’hui et il continuera de le faire jusqu’à ce qu’on le sorte de force de son bureau», a fait savoir Birame Souleye Diop.

A l’en croire, il s’agit de l’exécution d’une commande politique dont les commanditaires sont connus de tous. «Macky est le commanditaire suprême parce qu’il a demandé en conseil des ministres à Amadou Ba ce qu’il attendait pour renvoyer Ousmane Sonko. Un député honorable ou horrible est sorti pour demander le limogeage d’Ousmane Sonko et un ministre conseiller est revenu à la charge. Le ministre Amadou Ba a donc cédé à la pression des députés apéristes parce que lors d’une plénière à l’Assemblée nationale, le ministre Amadou Ba disait qu’une solution politique allait être trouvée au problème d’Ousmane Sonko. Il a simplement mis à exécution ses menaces», dénonce-t-il.Ndèye Khady Diouf Fall

BIRAME SOULEYE DIOP, PASTEF: «Ousmane Sonko avait introduit une demande de détachement il y a neuf mois»

http://jotay.net S’indignant du traitement infligé aux rares fonctionnaires imbus de dignité, Birame Souleye Diop déclare que le seul tort de Ousmane Sonko c’est de s’intéresser au bien-être des Sénégalais. «Après 15 ans au service de l’administration sénégalaise, Ousmane Sonko est en train de subir les assauts du pouvoir pour la simple raison qu’il a eu le courage de dénoncer la mal gouvernance des apéristes. Et contrairement à ce qu’ils veulent faire croire à l’opinion, Ousmane Sonko n’a pas violé un secret professionnel. Qu’on nous dise en quoi commenter des informations officielles est une violation du droit de réserve ?», s’indigne-t-il.

Poursuivant, M. Diop de faire savoir que Ousmane Sonko avait introduit une demande de détachement depuis neuf mois pour ne pas gêner. «C’est quand même aberrant cette forme de répression à l’endroit de l’opposition et de tous ceux qui font passer les intérêts du peuple avant ceux du parti au pouvoir. Le limogeage de Nafi Ngom Keita, la suspension de Sonko sont de parfaites illustrations du manque de discernement des gens du pouvoir», a clamé Birame S. Diop.

A moins qu’il y ait une manière apéristes de comprendre la loi, Ousmane Sonko a le droit de faire de la politique au même titre que les autorités apéristes qui en font. «Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et même Macky Sall sont des fonctionnaires politiciens; alors pourquoi Ousmane Sonko ne peut pas faire de la politique ? s’interroge-t-il.NDEYE KHADY D. FALL

SUSPENSION « SANS FONDEMENT » DU LEADER DE PASTEF: Ousmane Sonko prêt à se battre jusqu’à la Cour suprême pour ne pas être « radié »

http://jotay.net La bombe qui est tombée dans les rédactions ce mardi soir et faisant état de la suspension de ses fonctions d’inspecteur des impôts et domaines du « turbulent » Ousmane Sonko pourrait éclater entre les mains des gouvernants. Nos sources sont formelles en effet: Sonko n’est pas prêt à se laisser conduire à l’échafaud sans riposter. L’inspecteur des impôts et domaines de 42 ans (il est né en 1974) compte se battre jusqu’à son dernier souffle pour ne pas que cette « forfaiture » passe.

Sonko, originaire de Ziguinchor sait que la prochaine étape est la radiation de la fonction publique s’il reste les bras croisés. Ce, même s’il ne compte pas juste sur ses revenus de fonctionnaire pour vivre décemment avec sa famille.

Si les autorités ne retirent pas leur sanction, Ousmane Sonko est prêt à user toutes les voies de recours qui s’offrent à lui pour être réhabilité. Ce, même s’il doit saisir la chambre administrative de la Cour suprêmeSIdy Djimby Ndao

Après sa suspension – Ce qui attend Ousmane Sonko

GFM – (Dakar) Oumane Sonko est suspendu de ses fonctions d’Inspecteur des Impôts. La mesure est, selon Libération de ce mercredi, la conséquence du rapport transmis par la Direction des Impôts et des Domaines (Dgid), sa hiérarchie. Un rapport qui, ajoute le journal, conclut que le leader de Pastef a violé son obligation de réserve, donc l’article 64 du Code des Impôts qui stipule, en gros, que les informations recueillies par les inspecteurs des impôts, dans le cadre de leur mission, restent confidentielles.

Libération rapporte que la suspension de Sonko lui a été notifiée hier, mardi 26 juillet, par voie d’huissier et que le ministère des Finances, qui a reçu le rapport de la Dgid, peut saisir celui de la Fonction publique afin que l’inspecteur des impôts suspendu soit traduit devant le conseil de discipline de l’administration publique. Lequel, informe le journal, peut lui infliger une sanction allant de la suspension à la radiation.Sekou Dianko DIATTA

Suspension d’Ousmane Sonko: le Syndicat des impôts sur le pied de guerre

http://www.pressafrik.com Le syndicat autonome des agents des impôts et des domaines menace de paralyser l’Etat si les autorités maintiennent la mesure disciplinaire entamée à l’encontre de leur collègue Ousmane Sonko. Leur secrétaire général, Elimane Pouye, demande d’ailleurs la démissions du ministre de l’Economie et des Finances et celle de leur directeur général, car étant tous les deux membres de l’Apr.

«Nous allons informer l’ensemble de nos membres pour se tenir prêts, pour que si la mesure n’est pas rapportée dans la semaine à venir, qu’un mouvement de grève soit entamé sur l’ensemble du territoire national», a déclaré Elimane Pouye, Secrétaire général du Syndicat autonome des agents des impôts et domaines.
Son courroux est suscité par la lettre faisant état de la suspension d’Ousmane Sonko, par ailleurs inspecteur principal des impôts et secrétaire général honoraire de leur syndicat. Mesure qu’il juge d’ailleurs sans fondement : «Forcément, le syndicat doit lui apporter son soutien dans la mesure où la décision que nous avons parcourue est une décision nulle et non avenue et nous ne considérons pas d’ailleurs que Sonko est suspendu de ses fonctions pour la bonne et simple raison que pour qu’une décision administrative soit une décision cohérente, il faut qu’elle soit prise par l’autorité ayant pouvoir pour prendre une telle mesure». Ce qui ne serait pas le cas car, c’est le directeur général qui a signé la lettre et non le ministre.
Le syndicaliste qui était l’invité de la Rfm a même soutenu qu’on pouvait éviter d’en arriver là puisque leur syndicat avait demandé à leur hiérarchie de détacher Ousmane Sonko, pour lui permettre de poursuivre ses activités politiques. Mais, informe-t-il, les autorités n’avaient pas réagi leur faisant penser que c’était fait exprès pour maintenir «une épée de Damoclès » sur la tête de leur collègue.
Allant plus loin, Elimane Pouye trouve que le ministre de l’Economie et des Finances doit rendre le tablier ainsi que leur directeur général puisque qu’ils sont tous membre du parti au pouvoir.Ousmane Demba Ka

MISE AU FRIGO D’OUSMANE SONKO : «IL Y A EU DE FORTES MANŒUVRES…», RÉVÈLE UN HAUT FONCTIONNAIRE

http://www.actunet.sn Ousmane Sonko, du nom du leader du parti ‘’Pastef – Les patriotes’’ est mis au frigo pour ne pas dire suspendu de ses fonctions jusqu’à nouvel ordre. Une décision purement ‘’politique’’ pour un fonctionnaire et homme politique devenu dérangeant pour le régime du Président Macky Sall. A défaut de se voir ‘’exilé’’ vers ‘’Gouloumbou’’, il risque de payer cher ses positions. De quoi faire dire à un haut fonctionnaire qui le côtoie, «il y a eu de fortes manœuvres pour pouvoir le court-circuiter.»

Dans ce pays, faire de la politique voudrait-il signifier être forcément du côté du pouvoir ? Cette question est posée avec acuité suite à la décision concernant Ousmane Sonko, Inspecteur des impôts et domaines et leader du parti ‘’Pastef – Les patriotes’’. En effet, nombre de voix ‘’apéristes’’ et alliées, ont eu à réclamer la ‘’guillotine’’ contre un homme devenu dérangeant pour le pouvoir. Car, force est de reconnaitre qu’il commençait à prendre du volume et se montrait opposant radical dans les propos, mais très posé dans le comportement.

‘’Guerrier’’ dans ses prises de position, Ousmane Sonko est-il allé trop loin ? Nombre d’observateurs de la scène politique sénégalaise tout comme un nombre important de citoyens pourront tout simplement dire que l’inspecteur des impôts et domaines, était devenu une bombe contre les actuels tenants du régime. Malgré tout, fallait-il prendre une telle mesure surtout que la Charte de l’administration donne le droit à tout travailleur d’avoir ses affinités et positions politiques, à moins qu’il soit dominé par le droit de réserve. C’est le cas par exemple dans l’armée.

Seulement, il faudra surtout retenir que cette décision est éminemment politique. C’est en tout cas ce que révèle à actunet un haut fonctionnaire qui côtoie Ousmane Sonko. «Il y a eu de fortes manœuvres pour pouvoir le court-circuiter. Au niveau de la Direction des impôts et domaines, les principaux décideurs sont tous des politiciens qui roulent pour le pouvoir. Le ministre de tutelle, Amadou Bâ est devenu un politicien qui travaille plus pour son parti que pour sa patrie. Donc, comprenez que tout adversaire politique, surtout Ousmane Sonko, dérange ces gens-là qui ne maitrisent pas mieux que lui la manière de faire le politique et qui ne sont pas plus patriotes que lui. En vérité, il est plus transparent dans la démarche.» Une affaire à suivre de près…Abdoulaye Mbow

Ousmane Sonko: «Quelle que soit l'issue de cette affaire, Macky et sa bande d'affairistes d'Etat, ne l'emporteront pas »

Exclusif.net Après sa suspension et les nombreux messages de sotien qu'il a reçu, l'Inspecteur des Impôts Ousmane Sonko a réagi en ces termes : "Très très touché par les nombreuses manifestations et témoignages de soutien des sénégalais. Soyez en remercié. Sachez qu'il s'agit là d'un fade épisode d'une bataille qui dure depuis plus de dix ans, sous diverses formes, entre ceux qui veulent servir l'Etat et donc le peuple, et ceux qui veulent se servir de l'Etat pour des intérêts bassement personnels
'aimerais simplement dire à monsieur Macky Sall que, quelle que soit l'issue de cette affaire, lui et sa bande d'affairstes d'Etat ne l'emporteront pas."

Moussa Touré, ancien ministre: "Sonko est victime de forfaiture"

SenewebNews-RP |L'ancien ministre des Finances vole au secours de l'Inspecteur des Impôts et Domaines, borduré. Selon Moussa Touré, qui commente la suspension du leader de Pastef dans l'édition de midi de la RFM, Ousmane Sonko est victime d'une forfaiture. Et estime que sa suspension est un "abus de pouvoir, une forfaiture". "Sonko a tout fait le droit de faire de la politique.

La Direction des Impôts et Domaines a le plus grand nombre de responsables de partis politiques. Et il compte même des ministres qui sont membres avérés de l'Apr. Le référendum du 20 mars dernier a été une démonstration flagrante de cette situation. Ils ont fait ouvertement campagne. Ces révélations relèvent du domaine public. Ce ne sont des secrets politiques", juget-il.

Suspension d’Ousmane Sonko – Le bras de fer est engagé !

Lignedirecte.sn – La mesure de suspension de la Fonction publique qui frappe, depuis hier mardi, l’inspecteur des Impôts Ousmane Sonko, par ailleurs président du parti Pastef les Patriotes, provoque une véritable levée de boucliers tant au sein de ses camarades du syndicat des agents des Impôts et Domaines que des militants de la formation politique qu’il dirige. C’est l’heure de la mobilisation générale pour un bras de fer qui semble inéluctable.

Après la réaction musclée du syndicat qui a annoncé, séance tenante, le dépôt d’un préavis de grève et exigé la démission du ministre de l’Economie et des Finances et celle du Directeur général des Impôts, c’était au tour de la direction de Pastef, qui s’est réunie, ce mercredi matin, de manifester son soutien et d’exprimer sa totale solidarité à son président.

Les partisans d’Ousmane Sonko ont clairement affiché leur détermination à engager un véritable bras de fer avec le gouvernement jusqu’à ce que la mesure de suspension, qu’ils jugent « illégale », soit rapportée et, au-delà, entendent poursuivre le combat pour une gestion transparente des ressources publiques.

Selon Birame Soulèye Diop, l’administrateur général du parti, « cette suspension n’est que l’exécution d’une commande politique », en réponse aux exigences formulées récemment par certains dignitaires de l’APR et membres du Gouvernement qui réclamaient la tête du jeune leader politique.

Pour lui, l’objectif des autorités sénégalaises est de tenter d’intimider un haut fonctionnaire, « uniquement soucieux du devenir de son pays » et dont le seul tort, à l’en croire, est de « dénoncer le pillage des biens de notre pays par un président, sa famille et son clan. »

Il faut dire que les dernières révélations d’Ousmane Sonko, relatives notamment à l’incivisme fiscal du Parlement et à certains scandales financiers dont, entre autres, l’affaire Petrotim dans laquelle serait directement impliqué Alioune Sall, le frère du chef de l’Etat sénégalais, ont provoqué une véritable onde de choc dans le landernau politique sénégalais.MM

Suspension d’Ousmane Sonko # « La décision est illégale » (Pastef)

iGFM – (Dakar) L’administrateur général du parti Pastef Birame Souleye Diop a fait face à la presse ce mercredi pour se prononcer sur la mesure de suspension de l’inspecteur des impôts M. Ousmane Sonko, par ailleurs du parti Pastef, hier par le directeur des imports par voie d’huissier.

Pour M. Diop dans le document remis a M. Sonko rien ne motive sa suspension. Alors qu’en matière administrative toute décision de suspension d’un fonctionnaire de ses fonctions doit être motivée. Cette mesure, dit-il, est purement politique parce que tout simplement le régime de Macky Sall est réfractaire aux critiques objectives et constructive de M. Sonko dans la gestion du pays.

Il a également rappellé que le président du groupe parlementaire « Benno Bokk Yakar » Moustapha Diakhaté était le premier a demander la radiation de M. Ousmane Sonko de la fonction publique.

Avant que le directeur de cabinet du président de la république M. Oumar Youm ne lui emboîte le pas. Donc le ministre de l’économie et des finances n’a fait qu’exécuter une décision politique contre un opposant gênant.

Par conséquent le parti Pastef trouve illégale cette mesure. Parce que, selon ce parti, M. Sonko n’a jamais fait de révélations.

L’information sur les impôts des députés, dit-il, était disponible dans le site du ministère. Il n’a dit que ce qui était disponible sur la place publique. (Nous y reviendrons)Harouna FALL

Moussa Touré – «Ousmane Sonko n’a pas dérogé au devoir de réserve qui le tient»

Lignedierecte.sn – L’ancien ministre des Finances d’Abdou Diouf Moussa Touré a estimé mercredi que l’inspecteur des Impôts et Domaines Ousmane Sonko dont la suspension de la fonction publique a été annoncée mardi, n’a pas dérogé au devoir de réserve qui le tient en publiant des informations concernant des institutions de l’Etat.

«Les soi-disant révélations qu’a faites Ousmane Sonko relève du domaine public. Ce ne sont pas des secrets d’Etat, ce ne sont pas des secrets professionnels. Ousmane Sonko n’a pas dérogé au devoir de réserve qui le tient. Tous les éléments qu’il a pu communiquer, sont des éléments publics », a soutenu Moussa Touré sous les ondes de la Rfm.

Selon l’ancien ministre des Finances de Diouf, il s’agira d’un abus de pouvoir si cela est contraire aux droits constitutionnels dont bénéficie Ousmane Sonko à la matière. «Je dirais même une forfaiture. Parce que Ousmane Sonko, inspecteur des Impôts et Domaines a, tout à fait, le droit de faire de la politique, d’être membre d’un parti politique», a-t-il expliqué.

D’ailleurs, Moussa Touré a soutenu qu’à la matière, Sonko «n’est pas le seul». «La Direction générale des Impôts et Domaines est certainement le corps qui a le plus grand nombre de responsables qui sont membres d’un parti politique. Il y a trois ministres qui sont à des postes stratégiques dans le gouvernement qui sont membres avérés ouvertement de l’Apr (Alliance pour la République). Et dans cette Direction générale des Impôts et Domaines, il y a quand même une vingtaine d’inspecteurs des Impôts et Domaines, qui sont membres de l’Apr», a-t-il souligné.Mariama Diémè

C.O.S./M23 condamne le limogeage de Nafi Ngom Keïta et soutient Ousmane Sonko

Ferloo.com- Dans un communiqué parvenu à Ferloo, la Commission « Orientations et Stratégies » s’offusque « profondément du comportement de Monsieur Macky et son pouvoir, sur la gestion de certains dossiers ».

D’abord, la COS/M23 condamne fermement le limogeage de l’ex patronne de l’OFNAC, Mme Nafi Ngom Keita, de la tête de cette Institution de contrôle et de lutte contre la corruption et la fraude.

Selon cette structure de mouvement citoyen, « par cet acte qu’elle considère comme une forfaiture de la part du pouvoir, ce dernier vient de prouver aux sénégalais, l’incongruité absolue qui caractérise cette institution dont le fonctionnement et les orientations répondent au bon vouloir du Président de la République, dans le cadre de ses prérogatives ».

La COS/M23 qui a toujours dénoncé le fonctionnement illogique de l’OFNAC, qui « parait comme un outil de chantage et de répression pour servir les plans politiciens du pouvoir en place, encourager la transhumance, l’enrichissement illicite entre autres contre valeurs, plaide encore une fois la démarcation des corps de contrôle, de l’autorité du Président de la République ».

« La COS/M23 informe Monsieur Macky Sall et son pouvoir que le peuple sénégalais attend d’être édifié sur les différents dossiers gérés par l’OFNAC, tels que celui d’ARCELOR MITTAL, PETRO TIM SENEGAL, celui du COUD, et tant d’autres qui pourrait se retrouver sous le coude d’un tiers.

Qu’elle incitera tous les patriotes à s’engager dans la lutte pour la bonne gouvernance et la transparence, le combat contre l’impunité et la complaisance, le combat contre la gestion patrimoniale des ressources et biens publics.

Dans la même veine, la COS/M23 vient par là, dire toute sa préférence à une enfreinte des règles administratives pour préserver les intérêts de la Nation, qui devient une obligation réglementaire, que le pillage et le détournement organisés de deniers publics, la complaisance et l’abrutissement orchestré du peuple sénégalais, dénoncés par Monsieur Ousmane Sonko du parti PASTEF.

La COS/M23 considère qu’au-delà des personnes de Mme Nafi Ngom Keita, d’Ousmane Sonko, et de tous les autres patriotes qui s’inscrivent dans la même dynamique, il est fondamental de souligner la grandeur de la démarche engagée. Ceci, pour mettre en avant les intérêts majeurs du pays, par une gestion sobre et transparente du bien public et marquer la rupture des dérives et abus de nos gouvernants.

Ainsi, COS/M23 manifeste son soutien sans réserve à tous ces patriotes soucieux de l’éthique et de la morale dans l’action gouvernementale, et s’engage à poser prochainement des actes forts, allant dans le sens de renforcer les politiques de transparence et de gestion vertueuse tant voulues par Monsieur Macky Sall.

Par ailleurs, la COS/M23, réitère son soutien et son engagement aux côtés des acteurs de la justice sénégalaise, dans leur lutte pour une réelle séparation des pouvoirs et l’indépendance et la bonne marche de cette dernière.

En conséquence, la COS/M23 demande aux Sénégalais de rallier la mobilisation sociale et populaire des patriotes et militants pour la rupture et le changement. D’être prêts pour le combat contre l’incurie de nos gouvernants, pour la préservation du bien public et la gestion efficiente et transparente des ressources publiques, la défense des droits et libertés consacrés par la Constitution de notre pays. »

SUSPENSION D’OUSMANE SONKO : Ibrahima SENE applaudit

http://www.walf-groupe.com S’il y a quelqu’un que la suspension d’Ousmane SONKO ne dérange guère, c’est bien Ibrahima SENE du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT). Sur sa page facebook l’allié de Macky SALL croit comprendre que l’inspecteur a cherché ce qui lui est arrivé. «tout agent de l’Etat, à quelque poste où il exerce, est tenu de ne pas user des informations, qu’il détient dans le cadre de l’exercice de sa fonction, à des fins politiques, de chantage ou de fonds de commerce. SONKO, comme le Commissaire KEITA ou le Colonel NDAO, ne peut pas ignorer cela. En décidant de faire ce qu’il a fait, il a choisi de subir les conséquences qui en découle», observe Ibrahima SENE.

Poursuivant, le responsable du parti dirigé par Maguette THIAM trouve, toutefois, que «La dénonciation est une redoutable arme politique qu’il faut savoir manier avec dextérité, pour éviter qu’elle ne se retourne comme soi-même. Les hauts cadres de ce pays, soucieux de s’engager dans la défense de la République démocratique, laïque, de justice sociale et d’indépendance nationale, devraient éviter de grossir les rangs des Keïta et Ndao, pour que leur combat ne se limite pas à leur propre personne».

Amadou GUEYE sur la libération de Karim : « le deal est clair dans la tête de tous les Sénégalais»

http://www.walf-groupe.com Le coordonnateur de l’Union nationale des indépendants du Sénégal (UNIS) n’est pas dans le doute. Pour lui, la libération de Karim WADE est le résultat de deal. Dans un entretien avec Le Quotidien, Amadou GUEYE répond à la question sans ambages. « Effectivement, il y a un deal. On n’est pas en mesure de dire quelle est la nature de ce deal parce qu’on est dans un régime qui fait dans l’opacité et le silence. Ce deal est clair dans la tête de tous les Sénégalais », tranche-t-il. Sur le rôle du Qatar dans la libération de l’ancien ministre d’Etat, le responsable politique trouve qu’il n’est pas important. «Je pose mes yeux sur mon président de la République qui vient d’arrêter la traque des biens mal acquis en libérant le plus grand criminel économique du Sénégal. On est en train de nous dire que Karim Wade n’a rien fait et que c’est un bon prisonnier. Il a continué à contester les actions judiciaires de l’Etat. Karim ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés. Il n’a pas eu un comportement modèle. Il a porté plainte contre l’Etat du Sénégal en France », explique-t-il.

POUR SORTIR BARTHÉLÉMY DIAS DE PRISON : Ce que Ousmane Tanor Dieng a fait comme sacrifices auprès de Wade...

http://www.dakaractu.com Ousmane Tanor Dieng risque d’avoir avoir très mal en voyant Barthélémy Dias lui tirer dessus. Et pour cause, le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps) a fait d’énormes sacrifices pour le maire de Sacré-Cœur/Mermoz.
Un exemple ? OTD a dû fouler aux pieds ses principes pour sortir Dias fils de prison alors que ce dernier était écroué et «déporté» à la prison de Tambacounda sous Wade.
Selon les informations exclusives de Libération, Wade, qui devait se rendre à l’époque aux Etats-Unis, avait informé Pape Diop qu’il voudrait recevoir Tanor pour aborder le «cas» Barthélémy Dias.
Pape Diop en a parlé à un de ses proches qui, à son tour, a saisi Papa Diéry Sène, l’actuel Secrétaire général de l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads) du reste très lié au patron des socialistes. C’est ainsi que Diéry Sène est allé rendre visite à OTD pour l’informer. Ce dernier lui oppose un refus catégorique mais Diéry Sène explique que c’est le seul moyen de sortir de prison Barthélémy Dias. C’est presque la mort dans l’âme que Tanor a dû accepter la proposition d’autant que c’était le seul moyen de «sauver» son «boy».
N’empêche, il exigera que Wade envoie des lettres d’invitation à tous les leaders de Benno. Ce qui a été fait trente minutes plus tard lorsque l’info est remontée au Palais.
Même Abdoulaye Wilane que Barthélémy Dias présente sous les traits d’un larbin de Tanor jouera sa participation. En effet, Tanor ok, il fallait aussi empêcher à Willy de faire des sorties incendiaires qui pourraient faire revenir Njomboor sur sa décision. Là aussi, c’est Papa Diéry Sène qui briefe le maire de Kaffrine qui accepte de la boucler pendant... quinze jours. On connaît la suite : Wade reçoit les leaders de Benno - Tanor en dernier - et quelques jours plus tard, Dias fils sort de prison. Pour tout simplement vous dire que l’histoire bégaie terriblement aujourd’hui

Babacar Gaye du PDS « Tous nous sommes Nafy Ngom Ndour. Le président Macky Sall par cet acte montre qu’il n’est pas prêt à s’engager dans la lutte contre la corruption… »

L’OBS – En visite dans la banlieue, dans la commune de Yeumbeul –Nord pour officialiser l’arrivée dans l’opposition du parti libéral pour la Démocratie (Pld-Galgui) de Djaraf Sow, qui a claqué la porte de la coalition Bby, Babacar Gaye n’y est pas allé de main morte pour commenter le limogeage de Nafy Ngom Ndour la désormais ex-patronne de l’Ofnac

« Tous, nous sommes Nafy Ngom Ndour ». La réaction après la fusillade qui a décimé le magazine Français Charlie Hebdo continue d’inspirer nos hommes politiques. Hier Babacar Gaye pour manifester son opposition au limogeage de Nafy Ngom Ndour, s’est carrément mis dans la peau de l’ex patronne de l’Ofnac. Il ne manquait peut –être que la perruque et le voile pour que Babacar se mue en Nafy. Bref selon Babacar Gaye, sa camarade de promotion ne méritait pas d’être défénestrée de la sorte « C’est une femme de poigne je le sais parce qu’elle était ma camarade de promotion à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Actuelle ENA), une brillante femme, pieuse et vertueuse, Quand elle travaille ‘Akhoulaye Tallah’ » s’est exclamé Babacar Gaye qui s’est immédiatement demandé « ce qu’elle a pu faire de mal pour être démise de son poste avant le terme de son mandat ». Pour le libéral de Kaffrine, la réponse coule de source « Tout le monde sait que depuis que des plaintes ont été déposées contre son propre frère dans l’affaire Petrotim, et le scandale des 13 milliards versés pour un travail qui n’a pas été fait (affaire Bigtogo), ACCELOR Mittal, l’Ofnac était entrain d’enquêter, le président a alors pris la décision de démettre Nafy Ngom ». Il y a également selon Babacar Gaye, le premier rapport de l’Ofnac qui a épinglé « de manière aussi ostentatoire la gestion du pouvoir actuel, surtout des ministres et autres directeurs généraux que Macky Sall a nommés ». Autant d’actes qui font dire à Babacar Gaye « que le président Macky Sall n’est pas prêt à s’engager dans la lutte contre la corruption. Il est entrain de couvrir des détourneurs de deniers publics. Il utilise les moyens de l’Etat pour mettre la pression sur son opposition et débaucher ceux qui dans l’opposition ont certainement des choses à se reprocher. D’ailleurs nous allons lui mettre la pression pour qu’il ne dorme pas, c’est le premier des lions, nous n’allons cesser de le tympaniser afin qu’il reste éveillé pour l’intérêt du Sénégal »ALASSANE HANNE

Rester juste ! - Par Amadou Tidiane Wone

http://www.leral.net A l'occasion de son discours d'inauguration du "pont de l'émergence", le Chef de l'Etat a arboré pendant quelques instants, sa casquette de Chef de Parti pour apostropher l'opposition et tous ceux qui pensent différemment en des termes guerriers! Il a même convoqué la jungle en s'arrogeant d'office le titre de son Roi: "le lion...qui dort." Le lendemain, et répondant à son interpellation, deux chefs de partis, Ousmane Sonko et Cheikh Bamba DIEYE, pour ne citer que ceux-là, se sont livrés sous le mode de la dérision, à des commentaires sur " le lion qui dort" et la symbolique qu'ils en déduisent... Tout cela, remis en contexte, ne devrait pas constituer un événement. Nous aurions dû tout au plus en sourire: Un chef de parti à parlé. Des chefs de parti lui ont répondu. A la volée !
Ce qui, par contre, pose un gros problème c'est l'annonce de la "suspension" de l'inspecteur des impôts et domaines Ousmane SONKO.
- Quelle faute aurait-il commise, en cette qualité pour mériter cette sanction?
- En sa qualité de chef de parti n'aurait-il plus la latitude de porter la réplique à un autre chef de parti?
- Tous les partis ne tirent-ils pas une égale dignité de la Constitution?
Notre pays serait en danger si cette mesure passait comme lettre à la poste! Il semble que des zélateurs mal intentionnés donnent de bien mauvais conseils au Président de la République. Ils devraient pourtant lui rappeler toutes les épreuves traversées entre 2008 et 2012!
- Lui rappeler ce qu'il sait déjà: que l'excès est nuisible en terme d'exercice du Pouvoir.
- Lui suggérer de respecter les opposants dont chacun pourrait le remplacer demain.
N'ayons pas la mémoire courte et n'insultons pas l'avenir!
Cela étant dit, et dans la même foulée, les spécialistes disent que le mandat de Madame Nafi Ngom KEITA ne se terminerait qu'au mois de Mars 2017. Le respect de l'Etat de droit et des institutions de la République incombe, au premier chef, au President de la République. A défaut de nous convaincre du contraire, il devrait différer la prise de fonction du successeur désigné de Madame KEITA au mois de mars. Sinon où se trouve l'urgence ?
Parlons, enfin, du pauvre policier qui s'est fait piéger par des jeunes dames hilares et inconscientes des conséquences de leur acte: elles se sont, en effet, filmées en flagrant délit de " corruption de fonctionnaire" ! Évidemment qu'elles n'envisageaient pas ce revers de la médaille! Va t-on les sanctionner pour cela ou allons nous profiter de cette alerte, indubitable, pour prendre des mesures vigoureuses en vue de nettoyer notre police et, plus généralement notre administration de toutes ses brebis galeuses? L'avenir nous dira le choix des autorités.
Tout cela pour dire que La Démocratie est une construction de longue haleine. La capacité des hommes en charge de la bâtir est le coefficient le plus déterminant dans cette belle entreprise. Le sens de l'écoute de la critique constructive est, à cet égard, le meilleur viatique. Notre pays a besoin de retrouver un sens de la Grandeur. Restaurer les repères spirituels et moraux, sans lesquels les comportements déplorables qui essaiment autour de nous auront encore longtemps droit de cité, est un impératif de salut public.
En attendant, tâchons de rester justes. En toutes circonstances. C'est la marque des grands esprits.

Hélas, le lion dort toujours… (Par Moussa Taye)

http://www.dakaractu.com/ En inaugurant pompeusement le Pont inachevé dit de l’Emergence, le Président Sall a livré un discours creux aidé cette fois-ci par son fanfaron ministre d’Etat. On redécouvre un Président cassant, autoritaire voire intimidant dans des positions guerrières.

Monsieur le Président, il est temps de comprendre que votre fonction exige de la retenue, de la persévérance. Un Président de la république doit rassurer et non terrifier. Il doit convaincre et non contraindre. Mais, surtout la posture d’homme d’Etat exige un certain comportement. « La grandeur a des exigences » disait le Général De Gaulle. Pourquoi ne pas singer Mandela, Ghandi ou encore Krumah pour se hisser à leur niveau c’est-à-dire distinguer en tout lieu et en toutes circonstances, ce qui fait la grandeur du leader : l’humilité et la mesure. Votre principale qualité doit être…la qualité d’attitude, celle-là qui permet de gérer sans rigueur excessive ni faiblesse coupable, sans regret ni rancune.

Mais vous devez aussi comprendre qu’un bilan n’est pas seulement la suite d’infrastructures inaugurées ou de pierres posées. Il est d’abord moral. Il découle d’un contrat de confiance basé sur la sagesse, le respect de la parole. Sur un rapport de vérité.

En inaugurant avec faste ce bout de pont laqué aux couleurs du parti, avec un groupe de militants et de courtisans, vous oubliez que ce pont appartient aux Sénégalais, à tous les Sénégalais. Pendant qu’il est temps, exigez alors de vos forces de sécurité que toutes les personnes qui l’enjambent, toutes les voitures qui le traversent soient parées de marron beige. Faites peindre les marchés, les stades, les routes, bref tout le pays au Gylatex chocolat. Le spectacle sera triste à voir car « trop de marron donne un air triste, ennuyeux » d’après le Code des couleurs.

Ces vaines gesticulations sont assez révélatrices de votre état d’esprit de président d’un parti ou d’une partie du Peuple. Vous manquez d’élégance en taxant de nullards ceux qui critiquent votre action, critiquant même sournoisement vos alliés socialistes auteurs du fameux pont Sénégal 92. Pourquoi avoir peur d’être critiqué et même d’être hué ? Ces critiques et ces huées sont des moments de remise en cause de votre action si nécessaires pour justement vous remettre en cause, vous ajuster, rectifier et accélérer la marche des choses. Car, vous n’avez pas le monopole du patriotisme encore moins de l’excellence. J’ai toujours pensé qu’un Président à l’intelligence modeste pour ne pas dire moyen ferait l’affaire. Parce qu’il gouvernerait avec conviction et non avec des certitudes comme ces « cracks » ou super diplômés, Agrégés es…qui n’écoutent finalement que leurs caprices.

Oui, il faut réveiller Léo. Nous avons besoin d’un lion debout. Le lion est symbole de dignité, de courage, d’agilité. Il est Roi parce qu’il est juste. Il est Roi parce qu’il protège et veille sur ses semblables contre vents et marées. Il ne dort qu’après avoir géré la « mifa »c’est-à-dire du sommeil des justes. Notre lion malheureusement dort toujours. Et du sommeil des paresseux. Réveilles toi Gaïndé ! Il se fait tard et il est temps de rugir… Moussa TAYE

SEYDOU GUÈYE FACE A DAKARACTU : « Ne cherchant pas à faire le buzz, Seynabou N'diaye Diakhaté…. Les bailleurs ne définissent pas notre politique… Ces personnes handicapées arrêtées ont maille à partir avec la justice… »

Dans ce « face à Dakaractu », le ministre auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement a accepté d’aborder plusieurs questions dont la non-reconduction de Nafi N'gom Keïta à la tête de l’Ofnac, la mirobolante somme de 1 800 milliards allouée à la région de Dakar dans le cadre du conseil des ministres délocalisé, la mise en prison de 7 personnes handicapées pour « délit de mendicité », la rumeur selon laquelle le Président Sall serait d’attaque pour construire une pyramide de 100 milliards…

SUR L’AFFAIRE NAFI N'GOM KEÏTA
Point de considérations politiques dans la non-reconduction de Nafi Ngom Keita à la tête de l’Ofnac. C’est du moins l’avis du ministre Seydou Guèye qui estime que le Président Macky Sall a agi suivant ce pouvoir discrétionnaire que lui confère la constitution à nommer aux fonctions civiles et militaires. Ce, sous le respect de ce qui est du domaine de la compétence liée puisque la loi dit, en l’espèce, que ne peuvent être nommés à ce poste que des magistrats ou des fonctionnaires de tel rang ». Notre invité de préciser, en passant, que « le Président de la République n’a pas l’obligation de motiver l’acte qu’il prend en l’espèce. »
Pour répondre à ceux qui disent, comme le professeur Nzouankeu, que le mandat de Nafi N'gom n’était pas épuisé à cause de la prestation différée, Seydou Guèye martèle « qu'il s’agit d’un principe fondateur du droit qui dispose que les actes administratifs sont d’effet immédiat et ne souffrent d’une exception que lorsque la loi le dit expressément. Il ajoute que la formule employée, à ce propos, est "sauf disposition contraire". En guise d’exemple, le porte-parole du Gouvernement se rappelle la jurisprudence feue Mireille N'diaye. « Nous avons eu dans le passé une situation analogue. Il s’agit de la nomination de celle-ci comme Présidente du Conseil Constitutionnel. Elle a été nommée par un décret du 8 septembre 2004 avec prise d’effet au 18 juin 2004… donc trois mois après. Au terme de son mandat, on n’a pas considéré la date du 8 septembre mais la date du 18 juin 2010, ce qui faisait 6 ans et elle a été remplacée. Pour revenir spécifiquement sur le cas de Nafi N'gom Keïta, dès qu’elle a été nommée, elle a acquis la qualité de Présidente de l’Ofnac et elle répondait de cette qualité.
Ce qui lui a permis justement d’exercer en prenant des actes administratifs, louant des locaux, signant des contrats d’embauche et décidant même si sa prestation de serment a été différée. De façon claire, la date de nomination c’est le 25 juillet d’il y a trois ans ».
Le ministre dira ne pas partager l’avis du professeur Nzouankeu qui « est par ailleurs, conseiller spécial de Madame Nafi N'gom ».
A la question de savoir si Nafi N'gom Keïta « ne s’est pas mise elle même en difficulté » en décidant d'ouvrir une enquête sur l’affaire Petrotim et en demandant la défenestration de Cheikh Omar Hann, directeur du Coud, Seydou Guèye s’est limité à se poser une autre question. « Est-ce qu’il est du ressort du Président de l’Ofnac de demander qu’on mette fin au contrat de quelqu’un ? » Il poursuit en déclarant que le combat pour la bonne gouvernance et la transparence va se poursuivre. « Ce n’est pas parce que Madame Nafi N'gom Keïta n’est plus à la tête de l’Ofnac que le travail ne se poursuit pas. Au contraire »
Et d’encenser la nouvelle présidente : « Seynabou N'diaye Diakhaté ? Nous avons un profil qui pourrait rassurer, habitué à l’investigation puisqu’elle a été doyenne des juges, habituée au respect des prescriptions légales en matière d’obligation de réserve et ne cherchant pas à faire le buzz… Je pense qu’en matière de lutte contre la corruption ou la promotion de la bonne gouvernance, ce qui est spectaculaire n’est pas forcément le plus significatif. »
1800 MILLIARDS, RÉALITÉ OU SUPERCHERIE ?
Pour ceux qui s’étonnent de la somme astronomique promise à la région de Dakar, le ministre Seydou Guèye rassure. « Il n'y a pas de doute sur les capacités à mobiliser les 1800 milliards. » Mieux, point de raison d’avoir des craintes à ce niveau, selon lui. Il donne les garanties suivantes. « Quand vous êtes un pays qui s’appelle le Sénégal, où sur la base de votre croissance en 2015, vous êtes la 3 ème économie africaine la plus rapide en terme de croissance, vous êtes la 10 ème économie mondiale en terme de croissance, vous avez, après la revue de l’ISPE, votre endettement qui est déplafonné, vous avez une qualité de signature et vous avez une attractivité renforcée. Les projets de Dakar ont pour vocation de faire justement des villes de la banlieue des zones d’attractivité renforcée pour que Dakar joue sa véritable fonction de métropole. »
Toutefois, il explique qu’il a été « intégré dans ce volume de financements planifiés pour le développement de la région de Dakar un train express régional avec ses 16 gares et son système de 450 bus diffuseurs qui devront permettre à la descente du train de rallier certaines localités de la banlieue, les réalisations au niveau du pôle urbain de Diamniadio, la reconstruction du canal de Rufisque… »
PERSONNES HANDICAPÉES EN PRISON
Précision de taille du porte-parole du Gouvernement : « Le Chef de l’Etat ne met pas en prison.
Ces personnes arrêtées ont maille à partir avec la justice. Avoir maille à partir avec la justice c’est ou bien commettre un délit ou ne pas respecter une prescription légale. Pour moi, une personne handicapée c’est avant tout une personne ». Seydou Guèye justifiait l’arrestation et la mise en prison de 7 personnes handicapées pour « délit de mendicité. » Ainsi, salue-t-il la décision ferme de l’Etat d’aller jusqu’au bout de sa logique. « Il y a une volonté politique forte exprimée par le Chef de l’Etat et mise en œuvre par le Gouvernement de retirer de la rue les enfants qui n’ont rien à y faire, exposés à tous les risques et à tous les périls. Je pense qu’on peut être enfant des daaras sans être dans la précarité. Être mal vêtu, mal nourri, mal soigné. Cela ne nous semble pas être les bonnes conditions d’apprentissage du Coran…Le projet ne concerne pas les daaras. Il concerne la protection qu’il faut donner à nos enfants par rapport à ceux qui les exploitent dans les rues. » Il conclut sur ce chapitre :
« Oui nous allons être plus déterminés. Oui, nous allons apporter l’humanisme nécessaire à cette question », non sans démentir l’implication des bailleurs dans cette affaire. « Les bailleurs ne définissent pas notre politique. Ils nous accompagnent dans la politique que nous avons définie. »
Par rapport à la pyramide que le Président Sall aurait prévu de construire à hauteur de 100 milliards, le porte-parole du Gouvernement dément formellement : « C’est totalement faux ! »

LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN

LIBRE PROPOS - PAR ABDOULAYE THIAM : De “Républicain” à Apéristes !
On peut reprocher tout à Léopold Sédar Senghor sauf, qu’il ne tenait pas, comme à la prunelle de ses yeux, à des symboles qui fondent la République. Sous son magistère, les autorités avaient de la tenue et de la retenue, nous informent certaines hautes personnalités de l’Etat qui ont servi sous ses ordres. Très nostalgiques, elles soutiennent qu’à l’époque, la République était débout. Le Sénégal aussi ! Avec Abdou Diouf, notre pays a, certes, subi des agressions sauvages des institutions du Bretton Woods, mais l’image ne s’est pas dégradée. Elle est restée intacte. Plus ou moins. Même si démocratiquement, son régime laisse à désirer. Tout comme celui de Senghor d’ailleurs. Après un long processus parsemé d’embuches, le Sénégal réalise sa première alternance démocratique le 19 mars 2000. L’opposant d’alors, Abdoulaye Wade, prend les rênes du pouvoir. Paradoxalement, c’est là que tout se détériore. La société se désagrège. L’argent prend le dessus sur tout, avec l’arrivée d’une certaine oligarchie qu’il a sortie de ses comptes.

LES OFF DU POP

Aly Ngouille Ndiaye
Il y a quelques jours, après qu’il avait théorisé la militarisation de l’Ecole polytechnique de Thiès, Aly Ngouille Ndiaye, le ministre des Mines avait essuyé de violentes attaques de la part des membres du Saes/université de Thiès qui doutaient même de ses diplômes. Mais comme «tontu du forox», le ministre voit venir à sa rescousse le chef du Département de Génie civil de 1984 à 1988 en même temps Professeur de la promotion à laquelle appartenait Aly Ngouille. Le Pr Aliou Diack fait un témoignage qui va mettre un terme au doute nourri par le Saes-université de Thiès. Il a démenti les enseignants selon qui, Ngouille Ndiaye n’avait pas rempli les conditions minimales pour obtenir son diplôme d'ingénieur à l’école polytechnique. «Il était le meilleur en mécanique des fluides et en structures et béton armé, le meilleur en mathématiques et recherche opérationnelle. Mieux, il est sorti avec brio major de la promotion de génie civil de 1988, avec la meilleure note globale toutes matières confondues», a dit le Pr Diack pour clouer au pilori les contempteurs du ministre Ngouille Ndiaye.

Commissaire européen…
En visite au Sunugaal dans le cadre d'un dialogue politique de haut niveau entre le Sénégal et l'Union européenne, Dimitris Avramopoulos, Commissaire européen chargé de la migration, des affaires intérieures et de la citoyenneté a tour à tour été reçu par SMS, le ministre des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l'Extérieur et le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique. Une visite durant laquelle, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de renforcer ces relations en décidant de lancer «un nouveau cadre de partenariat afin de renforcer le dialogue et la coopération sur les migrations qui représentent pour l'Europe comme pour le (sunugaal), à la fois une opportunité et un défi». Ainsi, ont-elles: «discuté du Fonds fiduciaire d'urgence de l'Ue pour la stabilité et la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière en Afrique».

…Chargé de la migration
A cet égard, «cinq projets portant, notamment, sur la création d'emplois et d'opportunités économiques, identifiés à l'issue du Sommet de la Valette, ont déjà été adoptés en faveur du (Sunugaal) pour un montant total de 48,278 milliards de FCfa (73.6 millions d'euros)». Les deux parties ont, par ailleurs, réaffirmé «les engagements réciproques en vue d'une gestion mieux concertée des flux migratoires, notamment par la prévention de la migration irrégulière et le démantèlement de ses réseaux clandestins». Le Sunugaal et l’Ue ont aussi renouvelé «les mêmes engagements pour la coopération concernant la migration légale, le renforcement de la protection des réfugiés et des droits des migrants, la lutte contre le trafic et la traite des êtres humains ainsi que l'amélioration de la coopération dans les domaines du retour et de la réintégration comme de la mise en œuvre appropriée des procédures applicables».

LES PIQUES DE L'AS

Assane Soumaré
Le Directeur général de la Caisse de sécurité sociale, responsable de l’Alliance pour la République à Darou, Médina Marmiyal et Diawling à Saint-Louis, est en train de creuser son sillon au sein de la formation au pouvoir. Après avoir inscrit beaucoup de jeunes en âge de voter lors des prochaines élections législatives sur les listes électorales, Assane Soumaré multiplie présentement les initiatives. Il mobilise les jeunes des quartiers à travers des séances de thé-débats pour discuter des réalisations du Président Macky Sall. Auparavant, il a remis des dons à certains nécessiteux durant ce début d’hivernage. Pour lui, il ne faut pas « attendre l’approche des élections pour descendre sur le terrain ».

Douanes sénégalaises et gambiennes
Le Directeur général des Douanes, Papa Ousmane Guèye et le Commissaire général de la Gra, Yankuba Darboe, ont présidé lundi la 8e réunion bilatérale entre les Douanes sénégalaises et gambiennes. Durant ces trois jours, les experts des deux administrations se sont penchés sur les questions douanières en relation avec le Commerce international. Ainsi les gabelous ont disséqué par exemple les modalités de mise en oeuvre de systèmes informatiques interconnectés, la mise en place d’un système de contrôle des opérations d’exportation, de réexportation et de transit et la finalisation d’un protocole d’accord en matière d’assistance administrative mutuelle. A cela s’ajoutent la construction des postes de contrôle juxtaposés et la mise sur pied d’un Comité technique chargé de suivre les recommandations de la bilatérale. Non sans omettre l’échange d’informations, en temps réel, afin de lutter contre la fraude commerciale. La prochaine bilatérale aura lieu à Dakar.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :