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MOUSSA PAYE, LE JOURNALISTE, L'INTELLECTUEL...

Abdou Ndukur Kacc Ndao
www.ndukur.com

Ce 24 mars, jour anniversaire du décès de Moussa Paye. Il a tiré sa révérence après tant d'années consacrées au journalisme. Ses chroniques étaient d'une grande densité intellectuelle. L'homme lui même, imbu de la dialectique marxiste léniniste était d'une culture exceptionnelle. Il racontait l'histoire de la Bolivie, de Ché Guéverra, de Fidel Castro comme s'il y était. Courtois et généreux dans l'échange.

Je l'ai connu dans les années 1986, alors que je faisais un stage à Sud Hebdo à l'époque. Au nom du journal 'YAMB' du bureau fédéral de Dakar de l'UJDAN. Moussa était mon directeur de stage. J'avais la chance d'y côtoyer régulièrement feu Ibrahima Fall, rédacteur en chef, Abdoulaye Ndiaga Sylla, Mamadou Ndiaye, Ibrahima Bakhoum, feu Thié, le photographe...Avec Moussa et tout le groupe Sud de l'époque, j'avais appris utilement les rudiments d'un métier journalistique dans le tas.

Pensée pieuse pour ce journaliste, cet intellectuel et ce patriote qui nous manque tant. Que Dieu le Clément lui fasse miséricorde.ANKN

Hommage à Moussa Paye

CULTURE ET SPORT /RCPR pour rendre hommage à Moussa Paye journaliste émérite et homme de gauche qui fut de tous les combats pour une presse libre ,indépendante et responsable .Décédé lundi 24 courant ,Moussa repose au cimetière de Yoff.Qu'Allah répande sa Grace sur lui!
Le témoignage de son ami Ibrahima Bakhoum dans Sud Online:
Moussa Paye ,Journaliste,intellectuel,Révolutionnaire
Moussa, je n’ai pas souvenance que tu aies jamais manqué un rendez-vous après que ton engagement avait été acquis, lorsque la cause méritait que tu fusses aux côtés d’autres volontaires pour servir ton pays, pour servir ton peuple. Mais hier mercredi, ton siège est resté inoccupé. Et pourtant l’ordre du jour était dans le sillage de ce qui t’a fait bouger des décennies durant, depuis que tes yeux de gamin de la Médina ont été ouverts à la capacité de résistance de manifestants tombant un à un sur le Boulevard du Centenaire, sous une pluie de balles à la périphérie de « Cerigne », Penc de la Collectivité dont tu as partagé valeurs et histoire. On était en 1963. Ton caractère et ton engagement en seront plus tard, définitivement forgés.
Hier mercredi 25 mars, on ne t’a pas attendu dans les locaux du CODESRIA, pour la réunion de la Commission Communication engagée dans le Projet d’Ecriture de l’Histoire générale du Sénégal plus que cher au Pr Iba Der Thiam soutenu par les plus hautes autorités du pays.
Autour de Abdourahmane Wone, Président de la Commission, les participants à la réunion se sont pliés à la détermination de plus ponctuel que n’importe qui : la faucheuse ne manque jamais ni son coup, ni à son rendez-vous. Elle a, pour l’éternité, bloqué ton horloge parce que lundi, c’était ton tour de la recevoir, devant chez toi. Te voila emporté, dans la dignité. C’aurait pu être un retrait discret, si le Dakar militant, le Dakar intellectuel, le Sénégal des diversités ne s’étaient mobilisés à Yoff pour te rendre cet hommage en rien démesuré. Tes jeunes confrères de l’Enquête ne s’y sont pas trompés. Oui, la Presse a perdu « Sa Mémoire ». Une mémoire de militant. La Presse a perdu la plume alerte d’un brillant chroniqueur politique, cultivé, engagé. De cet engagement tu as souvent payé le prix, passant alors pour un homme incapable de concession. On peut te comprendre. Certains compromis sont poussés à des niveaux qui frisent la compromission. Un terrain sur lequel tu ne pouvais te mouvoir. La Commission Communication que tu viens de quitter si brusquement a fait, il y a quelques semaines, l’expérience de ton attachement à la parole donnée. Le débat autour d’un site à créer pour le Projet a régulièrement butté sur ton argument maintes fois ressassé en des termes qui résonnent encore dans la salle qui abrite nos rencontres : ce qui nous mobilise a une appellation officielle, as-tu rappelé plusieurs fois, insistant pour que le monde entier, le monde de la Toile retienne : « HISTOIRE GENERALE DU SENEGAL ». Le Président Iba Der Thiam tenait en toi un précieux expert.
A la Médina, était Baye Moussé…
Voila un trait de caractère de … Moussa Paye. Un nom et un prénom qui ont surpris l’intéressé, un jour de rentrée de classes. Il venait d’être inscrit au CP1 (Cours Préparatoire 1ère année d’alors, devenue CI). Dans la liste des appelés par le maître, le jeune Lébou de Dakar raconte avoir entendu un « nom qui ressemble étrangement » au sien. « Moussa Paye ici ? comme cela ressemble à mon nom » se dit le petit garçon. Il s’abstint de répondre puisque pas encore appelé, pense-t-il. Chez lui à la Médina, ii a toujours répondu à l’appellation Baye Moussé Pape. L’enseignant fit les premiers pas et le « bleu » découvrit son nom à l’Etat civil.
Moussa Paye sera plus tard sur tous les terrains de la politique, parmi les forces de la gauche radicale. De cette ligne, il ne s’éloignera jamais du rêve de changer le Sénégal, changer l’Afrique, lire le monde autrement. Il fit avec sa plume et son ordinateur ce que la communauté politique n’a pas (encore ?) permis de réaliser. Eveil de conscience, information citoyenne, dénonciation de l’injustice, prises de positions courageuses. Rester seul dans « sa vérité », s’il le faut, plutôt que se compromettre dans des positions dont les tenants ne l’ont pas convaincu.
Le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti, Promotion 1978) lui a donné les premières armes pour s’adresser aux publics de la Presse. La maîtrise de l’écriture journalistique acquise, le reste s’est décliné, au fil des décennies, en traitements de l’information, analyses, commentaires et chroniques. Sur ce terrain, Moussa était imbattable. Intraitable aussi devant l’adversité idéologique. Illustration par Sud Magazine, ancêtre de tous les produits du Groupe Multimédia Sud Communication.
La question tchadienne s’est un jour invitée aux discussions entre journalistes dans la Rédaction. On en vint à décider d’en faire le sujet principal de l’édition en préparation. Les thèses défendues par certains étaient loin de convaincre d’autres. Sud Magazine décida que toutes les positions recevraient un égal traitement dans la publication. Les fondateurs et ceux qui rejoignirent plus tard l’équipe rédactionnelle de Sud, parlaient alors plus de politique éditoriale que de ligne politique. L’expression de la diversité y était assurée pour renforcer l’indépendance de la publication. Une équipe qu’il était loisible à tout journaliste de rejoindre, si la compétence était avérée et la confiance méritée. Moussa Paye y avait sa place, comme d’autres de sa génération et plus jeune. A Sud ou ailleurs, comme collaborateur extérieur, chroniqueur associé ou éditorialiste invité, peu importe. Moussa a écrit pour différentes publications au Sénégal et ailleurs.
… au Cesti, Paye le Rouge
Révolutionnaire dans l’âme, ce qui te valut le surnom de « Paye le Rouge » traduit en Roxo, tu devais présenter le profil d’un homme mal à l’aise dans l’immobilisme, Pourtant Moussa Paye, tu as réussi la prouesse d’être resté toute sa carrière durant, fonctionnaire au Ministère ayant la tutelle des médias. Un choix d’activité aux antipodes de ce qui semble être, selon toi, la marque de fabrique de deux journalistes de ta génération. Tu avais une explication à ce que tu as toujours considéré comme « l’instabilité atavique des « fils de… » ». Tu ne t’y es jamais trompé cependant. Tu savais faire la différence entre « fils de … » négativement chargé dans le contexte actuel et « enfant de… ». La rue n’est jamais très loin quand on ne peut s’accommoder des rigueurs de la sédentarisation, même au plan professionnel. En cela Moussa, toi et moi n’étions jamais du même bord.
Et, toi aussi, tu avais comme une double vie. Celle du fonctionnaire loyal et dévoué à la cause républicaine, mais aussi, celle de l’intellectuel libre et capable de rejoindre toutes les bonnes causes. Ceux qui t’ont connu et apprécié n’ont pas voulu manquer l’ultime rendez-vous pour ton adieu aux vivants. Ainsi, tu n’as pu être à la réunion d’hier mercredi. Le Président Iba Der Thiam qui pilote le Projet t’avait retenu pour une place au présidium du séminaire des samedi et dimanche prochains à l’Ucad 2, on y priera pour que tu reposes en paix à Yoff.
Ultime ratage, comme on dit dans le métier, tu ne seras pas au Grand Rendez-vous dont tu rêvas aux côtés du Pr Iba Der Thiam, entre autres sommités du monde universitaire. Ton nom n’en figurera pas moins quelque part, dans les éditions attendues de « L’HISTOIRE GENERALE DU SENEGAL, des Origines à nos Jours ». La consécration pour une vie faite de générosité et d’engagement. A Dieu, Roxo !

20 mars 2016 : 95e anniversaire d’Amadou Mahtar Mbow,

Parution du livre :

Amadou Mahtar Mbow

Le sourcier du futur

Un combat pour l’Afrique, un destin pour l’humanité

Ouvrage édité par Jeanne Lopis-Sylla et Charles Becker,

Paris, L’Harmattan, mars 2016, 344 pages

ISBN : 978-2-343-08859-4

Issues du Colloque tenu à Dakar pour fêter les 90 ans d’Amadou Mahtar Mbow, les contributions ici rassemblées présentent les grandes étapes de sa vie et les témoignages de nombreuses personnes qui ont cheminé avec lui.

Ces textes éclairent les multiples facettes de ses combats comme éducateur, pédagogue, homme de science, éveilleur de conscience, patriote, militant des causes justes, diplomate, dirigeant, homme d’action engagé aux côtés de son peuple ainsi que de ceux d’Afrique et du monde, humaniste, militant pour un nouvel ordre de l’information et pour un monde plus juste.

L’ouvrage offre ainsi une large vision sur l’itinéraire d’Amadou Mahtar Mbow, depuis son engagement dans l’armée française lors de la Deuxième Guerre mondiale, à 18 ans, puis sa carrière au Sénégal et à la Direction générale de l’UNESCO où il soutiendra les indépendances et les artistes en se vouant à la sauvegarde des biens culturels et historiques des peuples, jusqu’à son rôle tenu dans son pays au service de la démocratie lors de la tenue des Assises nationales.

Partout, Amadou Mahtar Mbow aura marqué ses contemporains et l’histoire du Sénégal, de l’Afrique et du monde. À travers sa capacité d’anticipation, il a su être une vigie pour prévenir, prévoir et anticiper. Il peut donc être ainsi reconnu comme le sourcier du futur

Broché - Illustré en noir et blanc

ISBN : 978-2-343-08859-4 • mars 2016 • 344 pages Prix éditeur : 30 € 28,50 €

Commander la version numérique* (Pdf texte) : 23,99 € | 16 480 Ko EAN Ebook format Pdf : 9782140004926

Amadou Mahtar M’BOW, ancien ministre, ancien Directeur général de l’UNESCO ou l’honneur d’être Sénégalais, par M. Amadou Bal BA

C’est son anniversaire en ce 20 mars 2016. Excellent anniversaire (95 ans) à M. Amadou Mahtar M’BOW dont la contribution particulièrement discrète, mais déterminante à la consolidation de la démocratie sénégalaise, doit être saluée.

C’est un Grand Sage dont les recommandations ont abouti à ce référendum du 20 mars 2016. Ce référendum est aussi un hommage à cet homme hors du commun qui a choisi de mettre l’intérêt de l’Afrique hors des contingences politiciennes. En effet, en 2012, le président Macky SALL nomme M. M’BOW à une mission en charge des institutions de la République. M. M’BOW avait présidé les Assises Nationales qui ont été publiées chez l’Harmattan. Le rapport général des Assises nationales ouvertes le 1er juin 2008, a fait le bilan des cinquante ans d’indépendance et trace les perspectives de refondation de la nation sur des bases nouvelles.

Le président Macky SALL a eu raison, dans ces moments importants de la vie politique sénégalaise, de faire confiance à une conscience morale inconstance représentée par le doyen Amadou Maktar M’BOW. Cet homme d’Etat a toujours été un insoumis et un rebelle, réclamant sans cesse et de manière constante, la dignité pour les Africains. Ainsi, M. M’BOW a été un des leaders de la F.E.A.N.F., un syndicat étudiant réclamant l’indépendance de l’Afrique. Son activité syndicale intense lui a valu d’être exilé, par les autorités coloniales, à Rosso en Mauritanie. M. M’BOW a une connaissance pointue du milieu rural et des questions d’éducation. Il a produit entre 1953 et 1957 diverses enquêtes qui couvrent des villages représentatifs du Sénégal. En 1958, avec Abdoulaye LY et Assane SECK, autour du Parti du Regroupement Africain, (PRA), Amadou Maktar M’BOW réclame l’indépendance immédiate du Sénégal, et refuse donc l’autonomie interne. Sa production intellectuelle entre 1963 et 1970 couvre également des questions d’histoire et d’éducation, ainsi que de grands dossiers sur l’Afrique. Entre 1970 et 1987, M. M’BOW a publié des contributions déterminantes sur le nouvel ordre économique international, la solidarité des nations, le temps des nations. Dans son ouvrage, «Le temps des peuples», M M’BOW a recensé ses principaux discours et ses combats à l’UNESCO pour faire entendre la voix des pays du tiers-monde. Les thèmes abordés sont variés : le monde et la solidarité, problèmes d’hier et d’aujourd’hui, les périls, races et racisme, les droits de l’homme, colonialisme, la paix et le désarmement, le développement, la culture, l’Afrique en changement, le nouvel ordre économique international, l’information, la communication, la préservation du patrimoine de l’humanité, la vocation de l’UNESCO. M. M’BOW avance que «Le temps des peuples» ne serait pas alors seulement celui dont disposent les uns pour «envahir l’aire culturelle et de communication» des autres, mais aussi celui qui permet d’aboutir à ce rééquilibrage de la société internationale, dans le sens de la justice et de l’égalité. L’UNESCO étant devenue la tribune des peuples opprimés, cela n’a pas manqué d’agacer, très fortement l’Oncle Sam.

Il n’a pas échappé à tous les Africains que durant son glorieux mandat, en qualité de Directeur général de l’UNESCO (1974-1987), il a exercé une influence décisive pour la promotion des valeurs culturelles de notre continent. M. M’BOW a été sous-directeur de l’UNESCO de 1970 à 1974. Son indépendance d’esprit, sa lucidité sa grande bienveillance, forcent l’admiration. Alors qu’il est Dakarois, enfant, on était tellement fier de notre Amadou Maktar, qu’on avait bâti une légende suivant laquelle ses parents seraient des peuls originaires de Bélinaïdé, un village à 10 km de Danthiady, mon village natal.

A chaque fois, j’entame la lecture d’un grand écrivain noir, je trouve des traces du nom de notre vénérable DG M. M’BOW. Ainsi, Birago DIOP ne tarit pas d’éloges à son égard. Joseph ZOBEL est venu au Sénégal grâce à lui. C’est à L’UNESCO qu’Amadou Hampâté BA avait prononcé sa célèbre phrase « En Afrique, quand un vieillard meurt c’est une bibliothèque qui brûle« .

Je rappelle que M. M’BOW, un ancien leader du PRA, a été ministre de l’Education du Sénégal de 1966 à 1968, puis ministre de la Culture de 1968 à 1970.

Je m’autorise à souhaiter que M. Amadou Maktar M’BOW continue, encore longtemps, en bonne santé, à incarner cette fierté et cette dignité de notre continent. M. M’BOW représente, à mon sens, l’honneur d’être Sénégalais.

Indications bibliographiques

M’BOW (Amadou, Maktar) sous la présidence de, Assises nationales, An 50, bilan et perspectives de refondation, Paris, l’Harmattan, 2012, 398 pages ;

Quatre vingt-dix ans, Amadou Maktar M’Bow, 2011, 21 pages ;

M’BOW (Amadou, Maktar), Le temps des peuples, Paris, 1982, Robert Laffont, 370 pages ;

THASSINDA (Uba Thassinda), Amadou Maktar M’Bow : un sahélien à l’Unesco, Paris,

Présence Africaine, 1989, 387 pages ;Paris, le 20 mars 2016 par M. Amadou Bal BA baamadou.over-blog-blog.fr

Proposition de Six avions à 114 milliards F Cfa pour relancer Senegal AirIines

http://www.dakaractu.com 114 milliards de francs Cfa, c’est la somme globale pour l’achat de six avions proposés par une société suisse, Jetlease, pour la relance de Senegal Airlines. Une offre avec facilités de paiement. Et pour éviter la saisie des avions par les créanciers de Senegal Airlines, l’Etat qui étudie la proposition, doit créer une société pour louer les appareils à la compagnie aérienne indique « l’Obs »...

Le programme prioritaire de désenclavement va améliorer le niveau des services routiers (ministre)

Lignedirecte.sn-Le programme prioritaire de désenclavement conçu par le gouvernement du Sénégal dans le cadre de sa politique de développement du réseau routier national, vise à améliorer le niveau de services et à désenclaver les zones nord, sud et ouest du pays, a annoncé le ministre des transports terrestres, des infrastructures et du désenclavement, Mansour Elimane Sy.

‘’Il s’agit de bitumer des pistes à caractère intégrateur que cela soit au nord, dans l’Ile à Morphil, au sud avec la boucle du Boudié (vers la Gambie) ainsi que Salémata et Kédougou’’, a dit M. Sy.

Il s’exprimait vendredi à l’occasion de la signature de deux accords de prêt entre l’Etat du Sénégal et la Banque ouest africaine de développement (BOAD), d’un montant global de 33,4 milliards de francs CFA pour la réalisation d’infrastructures routières et électriques.

Le ministre a indiqué que Ce programme va favoriser le développement du pays par l’exploitation des potentialités économiques des régions traversées. Les travaux du tronçon Salémata –Kédougou vont démarrer en juin 2016 sur une durée de 30 mois, a indiqué Mansour Elimane Kane, ajoutant que le marché des travaux a été annoncé suite à un appel d’offres.

Il a indiqué que le projet va se réaliser selon les normes de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), avec une bande large de revêtement bitumeux de 7, 20 mètres.

Entre 450 et 600 emplois seront créés au bénéfice des populations riveraines du tracé, a ajouté le ministre des transports terrestres, des infrastructures et du désenclavement

ÉLISABETH LITTLEFIELD (PDG DE OPIC)‘’Les investisseurs suivent de très près le score du Sénégal dans le Doing business’’

http://www.enqueteplus.com La Présidente directrice générale (PDG) de la Société de promotion des investissements privés à l’étranger (OPIC), une institution de financement de développement du Gouvernement des Etats-Unis est depuis avant hier, mercredi, à Dakar. Élisabeth Littlefield qui est passée par Abidjan avant d’arriver au Sénégal est venue pour rencontrer les autorités étatiques. Dans cet entretien qu’elle a accordé à EnQuête, Mme Littlefield revient sur les missions de son Agence qui veut doubler ces investissements en Afrique francophone avec l’ouverture du bureau d’Abidjan. Et invite le Sénégal à mener les réformes nécessaires afin d’attirer les investisseurs.

Vous êtes à Dakar depuis hier (avant-hier), quel est l’objet de votre visite au Sénégal ?

L’objet de notre visite c’est d’attirer l’investissement vers le Sénégal. Aujourd’hui, nous sommes là pour deux raisons principales. Premièrement nous amenons des investisseurs de premier rang aux Etats-Unis. Des investisseurs qui ont des projets dans les secteurs prioritaires pour le Sénégal tels que l’infrastructure, l’agriculture, l’énergie et le tourisme.

En quoi consistent les missions de l’OPIC ?

Mon agence OPIC est mandatée de s’occuper, de catalyser et de distribuer l’investissement international en Afrique, en Asie, au Moyen orient et en Amérique Latine. Nous travaillons dans plus de cent pays partout dans le monde. Nous avons un portefeuille d’à peu près 2 milliards de dollars. Nous faisons des prêts, accompagnons les acteurs privés qui investissent. On cible des investisseurs clés pour les Economies de ces pays dans des secteurs tels que l’infrastructure, l’énergie, le tourisme, l’agriculture. Nous avons fait très peu en Afrique de l’Ouest par rapport au reste du continent.

Sous la présidence du Président Barack Obama, on a fait un très grand effort sur l’Afrique en général. Nous avons vu notre portefeuille de prêt d’assurances accroitre de 5 fois dans les années de présidence de M. Obama. Nous avons près de 1 milliard de prêt en Afrique en général. Ce qui représente 25% de notre portefeuille. Mais on voit que l’Afrique francophone n’est pas suffisamment représentée dans le portefeuille que nous avons pour l’Afrique. C’est pour cela que je suis venue en 2013 pour voir si on peu stimuler quelques activités parce qu’on avait quasiment rien dans cette région. Depuis lors, on a fait à peu près 140 millions de dollars de prêt. Mais ce n’est toujours pas assez et on veut stimuler cela davantage.

Quels sont les secteurs ciblés au Sénégal ?

Les investisseurs que nous amenons à Dakar sont des experts dans des secteurs considérés comme clés par le gouvernement du Sénégal. Ces investisseurs cherchent des partenaires de première qualité, des opportunités dans des pays qui ont des réglementations et des systèmes qui sont accueillant pour les investisseurs étrangers. Ils cherchent des financements des organisations comme la mienne qui peuvent leur fournir des prêts, des assurances pour que leurs projets puissent se développer.

Vous êtes passée par la Côte d’Ivoire avant de venir à Dakar. Pourquoi le choix de ces deux pays ?

On a choisi ces deux pays parce que, d’abord, on y est très peu représenté dans notre portefeuille de prêt. Ensuite, nous pensons qu’il y a beaucoup de dynamisme d’énergies et de progrès qui ont été faits depuis ces dernières années dans tout ce qui est création d’un environnement et climat des affaires accueillant pour les investisseurs.

L’OPIC a décidé d’ouvrir un bureau régional à Abidjan en Côte d’Ivoire. Quel sera la mission de ce bureau ?

Il y a deux choses que nous comptons faire cette semaine à Dakar. La première chose, c’est de voir avec les investisseurs américains quels sont les projets qui les intéressent, ensuite, rencontrer le président de la République, le Premier ministre, les autres ministres pour voir ce que l’on peut faire afin d’accélérer les investissements au Sénégal. Je vais annoncer aux autorités sénégalaises, l’établissement de notre Bureau de représentation à Abidjan. Cette structure va travailler dans toute la région de l’Afrique francophone. Nous pensons que nous pouvons faire des interactions avec les investisseurs potentiels pour leur expliquer comment on peut les aider. On peut identifier les opportunités, stimuler des projets.

Quelle appréciation faites-vous du climat des affaires du Sénégal ?

C’est une question à laquelle je préfère répondre à la fin de notre visite. Mais je dirais tout simplement que les investisseurs suivent de très près le Doing business de la Banque mondiale et apprécient le score du Sénégal dans ce classement mais aussi le progrès qui a été fait. C’est quelque chose qui est très important pour les investisseurs. Je demande à tous les gouvernements avec lesquels nous travaillons de mettre en place des réformes. Et de traiter avec les investisseurs comme des clients du gouvernement, c’est-à-dire d’avoir le même sens d’urgence et de services pour les investisseurs qu’on ferait si c’était des clients d’une société.

Est-ce que les petites et moyennes entreprises (Pme) qui ont des problèmes d’accès au financement font parties de vos cibles ?

Les Pme ne font pas partis de l’expertise des investisseurs que nous amenons. Depuis la dernière visite que j’ai faite au Sénégal en 2013, nous avons travaillé de manière très étroite avec Citibank pour qu’on puisse soutenir les sociétés de micro finance ici au Sénégal. Nous sommes très fiers qu’un Institut américain puisse soutenir ces institutions de micro finance qui soutiennent, elles même les Pme. Je sais que les Pme font partie des créateurs d’emplois les plus puissants dans la région. L’accompagnement des Pme et des organisations de micro finance est une chose très importante pour créer de l’emploi surtout pour les jeunes. Mais les investissements les plus importants, sont ceux qui vont dans les gros projets. Il faut encourager non seulement les Pme mais aussi des projets plus grands qui sont, aussi, des créateurs d’emplois.

Combien d’investisseurs l’OPIC compte amener en Afrique francophone ?

On avait en tout 10 investisseurs pour ce voyage. Pour les pays francophones j’aimerai avoir un montant qui avoisine les 500 millions de dollars d’ici 3 ans.

Le Sénégal a lancé le Plan Sénégal émergent à l’horizon 2035. Est-ce un objectif réalisable ?

Je connais ce Plan. Tout est possible si on essaie, si on a le sens de l’urgence, si tout le monde tire dans la même direction et si on fait le mieux pour être transparent dans les règles. Il faut un système qui traite les investisseurs de manière légale et que tout le monde fasse des efforts pour avoir un climat d’investissement accueillant. C’est le secteur privé venant de l’étranger mais aussi domestique qui est le grand créateur de travail et de la prospérité. Tous les gouvernements de la région doivent faire des efforts pour attirer les investissements directs étrangers. Il y a beaucoup de concurrence parce que tous les pays, partout dans le monde, cherchent les mêmes investisseurs et font de leur mieux pour les attirer. Donc il y a une concurrence entre les pays pour attirer le maximum d’investisseurs.

Aujourd’hui, l’on note la montée du terrorisme partout à travers le monde mais surtout dans la région du Sahel. Ce phénomène ne risque-t-il pas de décourager certains investisseurs ?

Je pense que ce risque existe partout dans le monde. Les meilleurs investissements pour la région sont des investissements à très long terme. Cette région a toujours été stable et je pense que les investisseurs auront toujours cette vision. Dans la gamme de produits offerts par l’OPIC, nous avons des prêts à très long terme, le soutien pour les fonds d’actions privées et l’assurance contre les risques politiques, c’est-à-dire le risque d’expropriation de pertes venant des violences politiques et le manque de possibilités de convertir la devise locale en monnaie internationale. On couvre ce genre de risques. On a une politique d’assurances qui peut couvrir les risques politiques pour les investisseurs. PAR ALIOU NGAMBY NDIAYE

Sénégal : l’USAID met 45 millions de dollars dans l’eau et l’assainissement

Les États-Unis, via leur agence de développement international USAID, accordent au Sénégal une enveloppe de 45 millions de dollars. Objectif : financer un plan quinquennal (2016-2021) de projets dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et l’hygiène.

Ce portefeuille de projets financés sur 5 ans par l’USAID est alloué avec l’ambition de concourir à l’atteinte par le Sénégal des Objectifs durables de développement (ODD), établis par les Nations Unies entre 2015 et 2030, en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Le lancement officiel du programme a eu lieu ce matin à Dakar. Les 45 millions de dollars serviront à financer six projets.

Celui dénommé USAID/Accès est le projet-phare. Il est doté d’un budget de 22 millions de dollars. Il va contribuer à améliorer l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à la promotion de l’hygiène dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (Sud), de Kédougou (Sud-est), de Tambacounda (Est) et de Matam (Nord).

Les autres consisteront à appuyer l’hydraulique rurale, la nutrition, la gouvernance locale pour l’accès à la santé, à l’eau et à l’assainissement.

Dépollution

L’accès à l’eau potable et l’assainissement demeurent très lacunaires au Sénégal. Dakar, qui dispose d’une station d’épuration depuis plus de vingt ans, s’apprête en outre à lancer un vaste programme de dépollution dans la baie de Hann, en banlieue dakaroise.

Environ 30 % des Subsahariens avaient accès à l’assainissement en 2010. Ce chiffre reste inchangé. C’est l’un des seuls Objectifs du millénaire pour le développement de l’ONU, qui ont précédé les ODD et sont arrivés à échéance en 2015, où presque aucune progression n’a été notée. Selon Lisa Franchett, directrice Sénégal de l’USAID, « entre 2009 à 2015, l’USAID a investi dans ce secteur 20,5 milliards de F CFA (35 millions de dollars). La plupart des projets financés l’ont été dans le sud-est du Sénégal ».

L’agence américaine a octroyé entre 2013 et 2015, un appui financier d’environ 388,5 milliards de FCFA au Sénégal. Il y a injecté au total, depuis 1961, année de son implantation, 650 milliards de F CFA.Par Jeune Afrique

DOCTEUR MANUEL ROLAND FANSI LISTE LES FAILLES DES SYSTEMES BANCAIRES :HARO SUR DES DERIVES CONTRE LA PROTECTION DES CLIENTS

http://www.sudonline.sn Hier, vendredi 25 mars, à l’Espace Harmattan, le chercheur postdoctoral à l’Université de Luxembourg, Docteur Manuel Roland Fansi, a animé une conférence sous le thème : « l’activité bancaire face à l’enjeu de protection de la clientèle ». A cette occasion, il a soulevé plusieurs failles des systèmes bancaires qui constituent des dérives contre la protection des clients. Il a aussi formulé quelques recommandations pour lutter contre ces manquements.

Les banques, aussi bien en Afrique que dans le reste du monde, présentent plusieurs écueils qui pourraient compromettre les droits des clients ainsi que l’émergence d’un système bancaire de masse.

De l’avis du chercheur post doctoral à l’Université de Luxembourg, Docteur Manuel Roland Fansi et par ailleurs chargé de cours à l’Université de Yaoundé 2, qui animait une conférence hier, vendredi 25 mars à l’Espace Harmattan, sous le thème « L’activité bancaire face à l’enjeu de protection de la clientèle », ces obstacles sont le vide juridique du droit de rétractation, le délai de grâce ou bien encore la problématique liée à l’attestation de non engagement. Ce dernier obstacle, selon M. Roland, qui était au départ « gratuit » est maintenant facturé. Il s’agit en l’occurrence de la requête d’un client qui demande son départ d’un établissement de crédit ou d’une banque A à une banque B qui est facturée à près de 175 000 F Cfa. Pour lui, cette question d’attestation de non engagement est un « principe de mobilité, de liberté que devrait avoir un client qui voudrait changer de banque ». Dans ses propos, il a tenu à préciser que ces vides juridiques permettent aux banques ou aux systèmes financiers de développer des « pratiques abusives » que sont le dépassement du seuil normal du taux d’intérêt qui constitue une dérive dans la protection des consommateurs.

Dans la deuxième partie de son intervention, l’auteur de l’ouvrage « Droits et pratiques bancaires dans l’espace Ohada » publié chez Harmattan en 2013 a préconisé plusieurs solutions pour éviter ces imperfections des banques et parfaire notre système bancaire ou micro financier. Parmi ces recommandations, il a cité le droit de rétractation qui serait « une possibilité offerte à toute personne de devoir entrer en contact avec l’établissement bancaire de son choix, solliciter à travers les pourparlers, un produit ou un service et disposer de ce temps pour pouvoir se rétracter ». Il a aussi appelé les banques à la consécration d’une obligation qui pèse sur le banquier et l’oblige à renseigner davantage son client. Selon donc Manuel Roland Fansi, les banques doivent revoir leurs pratiques pour garantir les droits et la protection des clients. Mariame Djigo

ACCES AU CREDIT DES ENTREPRISES :UNE APPLICATION NUMERIQUE OPERATIONNELLE

http://www.sudonline.sn Pour une bonne sécurisation des entreprises sur les risques de non paiement en garantissant le paiement des factures, le Crédit commercial de garantie (Ccg) et Axa assurance ont mis en place, en vue de la promotion du registre du crédit marchand, une application numérique devant permettre à un créancier d’accéder facilement à son espace et d’obtenir des informations utiles à son entreprise.

Le Crédit commercial de garantie (Ccg) et Axa assurance ont mis en place un registre du crédit marchand (Rcm). Un registre qui a fait l’objet d’un atelier de promotion organisé ce jeudi 24 mars 2016, à Dakar entre l’Etat, le Ccg, les partenaires et les chefs d’entreprise.

Conçu comme une application du web, le Rcm permet à un créancier d’accéder de façon simple et fiable à son espace et d’obtenir, des informations dont il a besoin pour connaitre et apprécier la crédibilité et la solvabilité de l’emprunteur. Cette application donne également la possibilité de connaitre l’emprunteur, ses avoirs et son activité lui permettant la surveillance des différentes factures, ses créances et dettes entre opérateurs mais surtout d’apprécier la solvabilité et les actes tangibles du débiteur.

Ibrahima Sylla, secrétaire général de l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) dira à l’occasion: «Par ce dispositif, les Pme peuvent se prémunir contre le risque de dommages et pertes dans leurs activités. Parallèlement, les institutions de crédit peuvent plus facilement recouvrir leurs créances, grâce à l’assurance crédit».

Pour sa part, Cheikh Diop, le directeur général de Ccg sur l’intérêt du Rcm a fait savoir : «Toutes ces informations détenues par Ccg sont enregistrées dans le Rcm et stockées sous la responsabilité du Ccg sur des serveurs sécurisés pour être fournies au prêteur à la demande de l’emprunteur». Avant de rassurer: «Le Rcm garantit la liberté contractuelle et la confidentialité des informations. Moi-même, je ne peux connaitre aucune information dans le Rcm puisque je ne peux accéder à aucun dossier» Jean Pierre MALOU

SALY-PORTUDAL-GESTION DES COLLECTIVITES LOCALES :UN INSTITUT DE FORMATION DES AGENTS EN GESTATION

http://www.sudonline.sn Le processus de création d’un centre de formation des agents des collectivités locales a franchi avant-hier, jeudi, un grand pas à Saly-Portudal.

En effet, un atelier regroupant le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, le ministère de la Gouvernance locale, l’Association des présidents de conseils départementaux, les bailleurs de fonds et autres experts de la réforme territoriale, a jeté les bases de la création d’un Institut universitaire de gouvernance territoriale (Iugt) en plus de la signature d’un accord de partenariat entre les acteurs clès, l’Ucad et les Collectivités locales.

La concertation ouverte vise la concrétisation d’une vision dégagée en conformité avec les recommandations des réflexions menées autour de l’enseignement supérieur pour assurer la formation d’agents opérationnels, dès la fin de leurs études.Des invitations sont faites pour la révision des curricula de formation et des contenus par rapport aux préoccupations de l’heure, la formation des élus locaux renouvelés presque à près de 80%.

Ibrahima Thioub, le recteur de l’Ucad, a mis en évidence la nécessité de rupture des méthodes de formation de l’université classique. La démarche initiée consiste à la professionnalisation des filières de formation pour terminer avec des étudiants diplômés sans aucun métier. Selon lui, la création d’un institut universitaire de gouvernance territoriale entre dans la dynamique de former des agents des collectivités locales dynamiques. Une niche de création d’emplois est dès lors créée. Le recteur a par ailleurs orienté la réflexion sur le questionnement par rapport au niveau des bacheliers pour une autre interrogation que pouvons-nous faire avec ces derniers ?

Adama Diouf, au nom de l’Association des conseils départementaux a mis en avant l’opportunité de la mise en place de ce centre par rapport à l’Acte III de la décentralisation et des pôles-territoires. Selon lui, les agents des collectivités locales sont en grande partie formés sur le tas. Selon un diagnostic, l’absence de formation souhaitée chez les agents des collectivités locales conforte l’idée de la création de cet institut, en rapport avec la vision du président Sall d’avoir des ressources humaines de qualité.

La signature d’une convention entre les collectivités locales et l’Ucad avec la mise en place de cet institut va contribuer à résorber le déficit de formation des agents. Selon enfin Babacar Guèye, le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, le Pse et l’Acte III de la décentralisation consolident la pertinence du projet. Samba Niébé BA

GAÉ SE DOTE D’UN MARCHÉ HEBDOMADAIRE POUR PROMOUVOIR SON ÉMERGENCE ÉCONOMIQUE (MAIRE)

Dagana,26 mars (APS) - L’ouverture d’un marché hebdomadaire dans la commune de Gaé (nord) contribuera à en faire un pôle d’émergence économique à travers la redynamisation des échanges et la promotion de ses atouts culturels et religieux, a indiqué samedi, Abdou Khadre Ndiaye, maire de cette localité du département de Dagana.

‘’La création de ce marché fait partie de notre feuille de route. Il s’agit de faire de Gaé un pôle d’émergence économique destiné à promouvoir l’activité commerciale et le tourisme culturel ou religieux’’, a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue de la cérémonie officielle d’ouverture du marché.

‘’Il est important pour la commune de se doter de ce type d’infrastructure qui va certainement faciliter l’écoulement des produits agricoles et impulser le tourisme culturel car tout le monde connaît l’importance de Gaé pour les musulmans du Sénégal’’, a fait valoir M. Ndiaye.

L’actuelle commune de Gaé (Gaaya pour les wolofs) est le lieu de naissance d’El Hadji Malick Sy, un des principaux érudits musulmans ayant beaucoup contribué à la propagation de l’islam et de la confrérie soufie la ‘’ tijanya’’fondée par Ahmed Tijani.

‘’Lorsque les fidèles musulmans se rendent à Touba ou à Tivaouane c’est pour l’importance religieuse de ces cités certes mais c’est également pour faire des affaires. A Gaé nous voulons également impulser cette même dynamique’’, a-t-il souligné.

‘’Nous n’allons plus avoir besoin de payer le transport pour convoyer nos marchandises et nos produits dans les autres marchés de la zone. Nous avons maintenant la possibilité d’attendre les clients dans notre commune pour faire des affaires’’, a confié à l’APS, Kana Wade, une vendeuse assise devant ses patates.

‘’Nous saluons cette initiative du maire. Je sillonne les marchés hebdomadaires pour vendre des beignets. Si notre marché a du succès, c’est sûr que le bénéfice va croître’’, a pour sa part dit Sawdatou Gaye.

‘’Nous n’attendons aucune retombée financière pour la commune. Nous voulons juste aider les populations et principalement les femmes à démultiplier leurs activités. Nous avons confiance puisque 350 places ont été déjà attribuées. Nous voulons que tout se passe dans la bonne entente avec les localités environnantes’’, a ainsi ajouté le maire.

La cérémonie s’est notamment déroulée sous haute surveillance sécuritaire avec le déploiement d’éléments de la brigade de gendarmerie de Dagana. Ce dispositif sécuritaire s’explique certainement par le différend ayant opposée les autorités de Gaé et de Bokhole.

Chacune des deux communes revendiquait la propriété du terrain sur lequel ce nouveau marché est érigé avant que les pouvoirs publics ne tranchent en faveur de Gaé en application d’un décret présidentiel qui avait attribué le terrain objet du litige à cette commune.AKS/ASB

LES CRE, UN OUTIL DE RECHERCHE DE LA TRANFORMATION DE PRODUITS AGRICOLES (MINISTRE)

Kolda, 26 mars (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane a émis samedi à Médina Yéro Foulah, le souhait de voir le Centre de recherche et d’Essai (CRE) élaboré des recherches dans le domaine de la transformation de produits agricoles contribuant ainsi à la politique d’autosuffisance alimentaire.

‘’ Médina Yéro Foulah est un département, grand producteur en céréale du pays. Ce CRE va permettre l’accès des populations à des technologies déjà mûres et aux résultats de la recherche dans le domaine de la transformation de produits agricoles contribuant ainsi à la politique d’autosuffisance alimentaire du gouvernement’’, a-t-il dit.

Mary Teuw Niane procédait à l’inauguration du Centre de recherche et d’Essai de Médina Yéro Foulah, financé et équipé par l’Etat du Sénégal d’un montant de 100 millions de francs CFA.

‘’ Le CRE, un outil destiné à vous rapprocher de la science, de la technologie et de l’innovation. Un outil de service à la communauté que mon département met à la disposition de toutes les couches socio-professionnelles’’, a expliqué le ministre.

Le programme d’implantation de Centres de recherche et d’essai (CRE) a été mis en place depuis 2004. Il est entièrement financé par l’Etat et destiné à toutes les régions et départements du pays.

Selon Mary Teuw Niane, l’accessibilité libre et gratuite des CRE et leur caractère non lucratif établissent le premier critère du rapport de proximité de la recherche scientifique avec la société.

‘’ Ces CRE dont l’offre de formation reste liée aux potentialités de la zone d’implantation peuvent jouer un rôle central dans la mise en place des pôles régionaux de développement’’, a-t-il dit.

M. Niane annonce que les activités déjà commencées ont permis de former 190 usagers dans les domaines des énergies renouvelables, en informatique, transformation agro-alimentaire et saponification.

Dans ce sens, a-t-il poursuivi, l’impact sur les populations prend une dimension particulièrement visible par la sensibilisation et la formation des jeunes, la création d’emplois, la création de valeurs ajoutées à travers l’application des résultats de recherche et de l’innovation.

Le CRE de Médina Yéro Foulah a été inauguré après ceux de Dakar, Thiès, Louga, Saint-Louis, Matam, Sédhiou, Diourbel, Fatick et Kolda. Il sera suivi dans quelques semaines de Guédiawaye, Pikine et Tivaouane, Sinthiou Bamambé, Touba et Bambey.SDI/ASB

Mary Teuw Niane demande à la population de dire ‘’Stop’’ aux enseignants grévistes

http://www.enqueteplus.com Présidant un CRD à la mairie de Kolda, hier, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Mary Teuw Niane, a dit ses vérités aux enseignants grévistes. Il invite les populations à les raisonner.

Selon le ministre Mary Teuw Niane, une chose est de revendiquer, une autre est de ne pas mettre en péril la vie des écoliers. « La plupart des syndicalistes, dénonce-t-il, n’enseignent pas. Ils passent leur temps à revendiquer. Ils ont mené ces grèves de façon désastreuse ». Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en tournée à Kolda, dans le cadre de ses visites de chantiers. Selon son analyse, « la question de la grève dans le secteur de l’Education est une question dramatique et inacceptable. Car beaucoup d’efforts sont faits par l’Etat dans l’Education nationale, notamment, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur ».

Ce faisant, le ministre Mary Teuw Niane invite les enseignants à faire preuve de dépassement et de patience. « Le patriotisme, la volonté de délivrer les enseignements, la générosité indispensable pour être enseignant ou enseignant-chercheur, entre autres, et les nombreuses réalisations du gouvernement devraient permettre à ces enseignants d’adopter une attitude de patience, de compréhension, d’envie et de volonté de travailler ensemble, malgré les difficultés, bâtir ensemble une jeunesse qui va avoir les compétences requises pour le développement du pays ».

Parmi les réalisations faites par de l’Etat en faveur des enseignants, le ministre Mary Teuw Niane souligne la loi sur la réforme des titres. « Cette loi, dit-il, a une conséquence financière importante. L’impact est de quatre (4) milliards de francs CFA sur le budget national. En plus, l’Etat est en train d’investir, de 2013 à 2017, plus de 300 milliards pour élargir la carte universitaire du Sénégal ». Il rappelle aussi les « 19 milliards augmentés dans le budget de l’Enseignement supérieur, en 2016, et les 210 enseignants recrutés, l’année dernière ». « Une subvention de 300 millions, ajoute-t-il, a été octroyée pour relever les prêts DMC. Les cités des enseignants de Ziguinchor et de Bambey sont presque terminées. Celle de Mermoz a été déjà livrée ».

Ce n’est pas tout. Selon le ministre Mary Teuw Niane, bien d’autres réalisations sont actuellement en cours. « Les universités sont interconnectées. Aujourd’hui, sur tous les campus universitaires, les bases de données sciences directes, revues maçons, Carinfos, comme les universités américaines et françaises sont disponibles gratuitement pour les chercheurs. Le PAPEJ et autres structures subventionnent les projets des enseignants », indique-t-il.

Au vu de toutes ces réalisations faites par l’Etat pour mettre les enseignants dans les meilleures conditions, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche soutient qu’il appartient « aujourd’hui à la société sénégalaise de dire Stop ! Stop ! Stop aux enseignants grévistes.EMMANUEL BOUBA YANGA (KOLDA)

Menaces d’enlisement de la crise scolaire et universitaire : La Lsdh réclame le respect des accords signés

http://www.lequotidien.sn La Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh) est préoccupée par la situation qui sévit depuis plusieurs années dans le secteur scolaire et universitaire secoué par une série de grèves. Ainsi, «la Lsdh recommande au gouvernement du Sénégal d’en­diguer ces sombres perspectives et prendre à bras-le-corps cette situation extrêmement sérieuse en mettant en œuvre rigoureusement les accords signés entre les différents syndicats et l’Etat», informe le communiqué de l’organisation. En effet, la Ligue sénégalaise des droits de l’Hom­me estime que le désaccord entre le gouvernement et les syndicats d’enseignements a conduit à un «cycle permanent de grèves et autres perturbations de l’espace de l’enseignement et de la formation qui ont favorisé l’exacerbation des positions et installé une situation d’enlisement de la crise qui, si on y prenne garde, risque d’avoir des conséquences incalculables». Le document renseigne également que la Lsdh invite le gouvernement à la «mise en œuvre d’un dialogue fécond empreint de dépassement et de concession de part et d’autre pour tout au moins permettre de discuter du calendrier d’application des accords». Mbayang Sarr FAYE

Convié à une rencontre mardi par le gouvernement : «Le Saes ne veut entendre que des propositions concrètes»

http://www.lequotidien.sn Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) va répondre à l’invitation du gouvernement pour une discussion mardi prochain. Seulement, le secrétaire général du Saes tient à préciser que cette invite ne vient pas du ministre de l’Ensei­gne­ment supérieur et de la recherche, mais de son collègue du Travail. Selon Seydi Ababacar Ndiaye, le ministre de l’Ensei­gne­ment supérieur «fait sa communication, mais il n’y a rien de spécial dans cela». Interpellé sur les attentes du Saes par rapport à cette énième rencontre avec le gouvernement, M. Ndiaye soutient qu’il ne s’agit plus de renégocier, mais d’écouter les autorités sur l’état d’exécution du protocole d’accords.

«On ne va pas à cette rencontre pour renégocier, les délais ont été dépassés. Nous y allons pour entendre les propositions du gouvernement qui n’a pas respecté son accord», a-t-il fait savoir
Le Saes qui a commencé à mettre en exécution son plan d’actions reproche au gouvernement son manque de volonté pour le respect des accords signés depuis plus d’un an. D’ailleurs, les responsables du Saes qui viennent de boucler 48h de grève dans tous les campus du pays avaient donné à l’Etat un délai de deux semaines. Selon eux, si rien n’est fait d’ici là, ils vont décréter une grève illimitée. La rencontre de mardi prochain devra être donc une occasion pour les deux parties de trouver une solution afin d’éviter que l’enseignement supérieur ne soit paralysé. Pour Seydi Ababacar Ndiaye, «la balle est dans le camp du gouvernement». Dieynaba KANE

Le SAES toujours en rogne dénonce le manque de respect du ministre à leur égard

http://www.pressafrik.com Après la non tenue de la rencontre avec le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, le Syndicat des Enseignants Autonome du Sénégal (SAES) dénonce le manque de respect du ministre à leur égard. Ils déplorent le non respect des engagements de la part du ministre.

Le SAES dénonce l’indifférence du ministre de l’Economies et des Finances, Amadou Bâ par rapport à leurs revendications. Selon eux : «C’est vrai qu’il a pris l’engagement par rapport à des propositions qui pourraient permettre d’apaiser le climat et qui pourraient régler le problème. Il avait donné une date en 15 jours, où une rencontre avec les organisations syndicales pour discuter d’une enveloppe qui représente une dette de l’Etat du Sénégal en vers les enseignants. Il devait le faire. On devait discuter des propositions qu’il nous rapporte. Mais, hier, à notre grande surprise, on n’a pas entendu le ministre de l’Economie et des Finances. Si le ministre en charge des finances donne une échéances, en principe, pour que la relation de confiance puisse profiter, il faut aussi qu’il respecte les séances données ».
Interpelé sur le niveau d’exécution du protocole d’accore signé avec les enseignants, Mohammed Moustapha Diagne, chargé de la formation au ministère de l’éducation, dans les ondes de Walf Radio, invite les syndicalistes à plus de compréhension même s’il reconnait certains disfonctionnements. L’école Sénégalais toujours dans une zone de turbulence. Une situation qui n’arrange pas les élèves. Ibrahima Mansaly

L’Ansts remet ses rapports au chef de l’Etat

http://www.lequotidien.sn La séance académique solennelle de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal a été l’occasion pour le président de l’académie, Pr Doudou Ba, de remettre au Président Macky Sall l’ensemble des rapports élaborés par la structure à la demande du Président. Selon le Professeur, l’Ansts qui se veut une force de proposition a réfléchi sur des questions soumises par le Président. Il s’agit du renforcement de capacités des élèves de terminale en Maths et en Sciences, de la mise en place d’une stratégie de roaming dans la région de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

A l’instar de cinq pays d’Afrique de l’Est qui ont réussi à connecter leurs réseaux de communication, le Président Sall souhaite développer la même expérience. L’autre point sur lequel les académiciens ont réfléchi, c’est les gaz de schistes du système pétrolier sénégalais. Le Président Sall n’a pas manqué de solliciter de nouvelles réflexions. Cette fois sur la thématique de la salinisation des terres et des moyens à mettre en œuvre pour réduire le phénomène.

Hausse du budget de l’Ansts

Cette année, la contribution de l’Etat du Sénégal au fonctionnement de l’Ansts va passer à 400 millions de francs Cfa. Macky Sall qui en a fait l’annonce hier à l’occasion de la séance académique solennelle de l’Ansts indique que cette somme qui était de 50 millions de francs Cfa en 2012 a déjà été portée à 100 millions en 2014. De plus, il indique que la participation du Sénégal au Cames va être portée à 500 millions de francs Cfa. Mame Woury THIOUBOU

SANTÉ : LE PROJET INFORMED PUSH MODEL INTERVIENT DANS LA RÉGION DE LOUGA

http://www.dakaractu.com Le taux de prévalence contraceptive dans la région de Louga qui est passé de 12% à 15%, soit une progression de 3%, a pu être obtenu grâce à la disponibilité de produits qui ont eu un effet induit positif.
C’est en tout cas, le sentiment du médecin chef de la région, le colonel Mame Demba Sy, qui s‘adressait ce jeudi à la presse pour en faire le point.
C’était notamment à l’occasion de la cérémonie d’accréditation de la région médicale et des districts sanitaires de Louga, au projet Informed Push Model /IPM/, dont l’objectif vise à assurer l’approvisionnement en produits de planification familiale/PF/, pour ainsi éviter les ruptures de livraison. Mbargou DIOP, Correspondant permanent à Louga

POUR UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE SANITAIRE DES POPULATIONS :LE CRS MET EN PLACE LE PAREL

http://www.sudonline.sn Objectifs dans ce domaine, le Catholique relief services (CRS) a mis en place depuis 2 ans une initiative qui s’intitule Projet d’assurance et de renforcement de l’économie local (PANEL) dans la région de Diourbel. En ce sens, un atelier de restitution des activités de ces 2 années d’expérience a été organisé hier, jeudi 25 mars, à Dakar, en vue de dégager de nouvelles perspectives.

La santé publique reste une grande préoccupation pour l’Etat du Sénégal. Malgré les nombreux efforts consentis dans ce domaine, des insuffisances sont toujours notées dans la politique de développement sanitaire et même avec la création de la Couverture maladie universelle (CMU), le mal persiste toujours.

Dans le but d’aider le gouvernement sénégalais au renforcement de la CMU, l’ONG Catholique relief services (CRS) a mis en place le projet d’assurance et de renforcement de l’économie locale (PAREL) dont l’un des objectifs principaux est d’aider les populations à accéder aux soins sanitaires de base à moindres coûts. Mais cette ambition serait vouée a l’échec s’il n’y avait pas de financements .

Et pour mobiliser ces fonds, des groupes de financement ont été sélectionnés. Ce qui leur a permis d’ailleurs à l’heure actuelle d’épargner des centaines de millions de F Cfa. La représentante résidente de la CRS, elle, s’est estimée satisfaite du premier bilan où « près de 6000 femmes ont adhéré a ce projet » et qui n’est d’ailleurs qu’a sa phase pilote dans la région de Diourbel. Cette dernière rappellera qu’à l’heure actuelle, l’objectif est «d’élargir ce projet dans le reste du pays » et pour cela, « nous comptons sur l’appui du ministère de la Santé, en particulier sur la CMU ».Quand aux différentes autorités présentes à la rencontre, à savoir le Directeur général de la CMU, le gouverneur de la région de Diourbel, le représentant de l’USAID entre autres, elles se sont toutes unanimement félicitées d’une telle initiative, tout en disant leur espoir que les autres structures et organismes œuvrant dans le développement socio économique et dans le volet sanitaire suivront l’exemple de la CRS pour qu’ensemble, ils puissent réussir dans ce combat. Rougui SAKHO

AU NOM DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION : « Le Prophète Mouhamed (psl) traité de «bâ…», dans un ouvrage, pire que «Les Versets Sataniques» de Salman Rushdie!

http://www.dakaractu.com Les vagues d’indignations suscitées par les récentes caricatures sacrilèges contre le saint homme de Touba à peine estompées, voilà que les suppôts de l’islamophobie reprennent du service, toujours en terre sénégalaise, en frappant très fort cette fois-ci sur une icône suprême, de surcroît raison de vivre de toute la Oumma : le Messager d’Allah, Seydouna Mouhamed (psl) !

Après l’ouvrage, blasphématoire "Les Versets sataniques", du romancier indo-britannique, Salman Rushdie, ayant valu à son auteur une mémorable "fatwa" du Guide de la Révolution iranienne Ayatollah Khomeiny, avec pour conséquence de l’avoir quasiment confiné, depuis 1988, à une vie de reclus; au film "Innocence of Muslims", en 2012, du cinéaste amateur israélo-américain, Sam Bacile, parodiant à satiété le Messager d’Allah et qualifiant l’Islam de «cancer social»; en passant par les caricatures outrageantes du Prophète (psl), à l’actif du Danois Kurt Westergaard, en 2005; voilà que les agresseurs de l’Islam reprennent allègrement du service, en «cooptant» encore une fois notre propre pays, le Sénégal, dans leurs plateformes lance-missiles !
Professeur émérite de littérature et de civilisation française, l’auteur, Hela Ouardi, citoyenne tunisienne, chercheur associé au Laboratoire d'études sur les monothéismes au Centre national de recherche scientifique (Cnrs), de France, en sa qualité de scrutatrice attitrée des religions révélées, semblait pourtant bien indiquée pour apporter de nécessaires répliques, aux multiples agressions dont l’Islam est depuis quelques temps la cible, à la faveur de condamnables exactions perpétrées par des usurpateurs fanatisés, dont les razzias barbares auront quasiment réussi à vêtir notre sublime religion d’un manteau sanguinolent, qui est loin d’être le sien.
Mais que nenni ! Hela Ouardi, dans son ouvrage «Les derniers jours de Muhammad» - paru ce mois-ci aux éditions Albin Michel, Paris -, prétendument dédié à la «reconstitution» des derniers instants de vie du Prophète Mouhamed (psl), se met littéralement, au propre comme au figuré, au service de cartels anonymes, réputés nourrir le funeste projet de voir définitivement vouer aux gémonies la dernière religion révélée, l’Islam. Avec la désinvolture et l’habileté d’un narrateur de légendes pour fêtes foraines, elle se livre à une «réécriture» de l’histoire islamique, sous les prismes déformants des stéréotypes paternalistes, assidûment rabâchés dans les couloirs des facultés occidentales, avec un art si consommé que Salman Rushdie, l’écrivain-pyromane des «Versets Sataniques», ferait piètre figure !
Prétendant mener une «enquête» sur les derniers instants de vie du Messager d’Allah, Hela Ouardi, dès le prologue de son ouvrage, y décrit présomptueusement «les affres de l’agonie du Prophète», qui «n’avait même plus la force de gémir» ! Péremptoire, et l’irrévérence en bandoulière, elle affirme que le corps sans vie du Prophète, était resté trois jours sans être enterré. Et commençait à se décomposer. Au point que l’on sentait, dans l’air enfermé de sa chambre, «un souffle de charogne qui emplissait toute la maison». «Et, comble de l’ironie», se délecte-t-elle : «l’homme était un amateur passionné des parfums raffinés» ! «Sous le manteau qui le couvre et dans l’indifférence générale, Muhammad tombait en pourriture». Pour dire le moins.
Volontiers moralisatrice, elle en déduit doctement que cette «image funeste», ce «spectacle obscène et affreux de la putréfaction du cadavre abandonné du Prophète, par ses amis les plus proches, est aux antipodes de l’adoration exacerbée dont le Prophète fait l’objet de nos jours». Simplement, parce que le Saint homme, au seuil de sa mort, était, nous enseigne-elle, «au centre d’un tourbillon de convoitise», relativement à sa succession. Du fait des candidats potentiels, que sont ses compagnons Aboubakr et Oumar, «qui s’agitaient fébrilement autour du lit du Prophète Moribond». Que l’auteur ne se généra pas, comble de sacrilège, de traiter, plus loin, de «bâ…. » ! (Qu’Allah nous pardonne).
«Les derniers jours de Muhammad», ayant comme sous-titre, «Enquête sur la mort mystérieuse du Prophète», 368 pages d’histogénèse teintée d’un parti-pris malsain, où transparait en filigrane une volonté inavouée de falsifications de l’histoire de l’Islam, serait-il qu’une œuvre confusionniste supplémentaire, une énième manœuvre de discrédit contre l’icône de la religion musulmane ? Mais à quelles fins ?
Les bras armés de l’islamophobie transfrontalière, ne semblent plus se recruter uniquement chez les pourfendeurs professionnels, des partis d’Extrême-droite occidentale. Mais bien chez les musulmans «bon teint». En effet, quoi de plus pertinent que de mettre en selle… un cheval de Troie, de surcroit paré de glorieux titres académico-scientifiques décernés par de doctes institutions occidentales, à l’image du prestigieux Cnrs français ! Le contempteur se voit ainsi conféré tout le crédit qui sied lorsqu’il viendra, tel un kamikaze en mission, faire fracasser ses écrits sacrilèges sur des icônes de la Religion ! Et ces officines obscures, déterminées à faire se dresser une partie de la Oumma contre une autre, paraissent, dans leur impératif de destruction, choisir systématiquement le summum des périodes d’incertitude et d’angoisse de la conscience collective – comme la présente hantise sécuritaire, sur fond de menaces «jihadistes» endémiques - pour faire ostensiblement dans la provocation, titiller certaines fibres sensibles, voire susciter des réactions épidermiques ravageuses. Elargissant ainsi le grand boulevard des amalgames, de la stigmatisation et de la diabolisation.
La publication des «Versets sataniques», en septembre 1988, avait déclenché de vives réactions d’indignation à travers le monde. Des autodafés publics étaient spontanément organisés par des foules en furie devant des consulats britanniques. Pendant que de terrifiantes chasses-à-l’homme étaient lancées contre les traducteurs de cet ouvrage profanateur. Les dommages furent incommensurables. Par la faute d’un seul individu, qui portera à jamais sur sa conscience la lourde responsabilité des torts qu’il aura causé à toute la communauté humaine, en s’attaquant délibérément aux convictions d’autrui.Au nom de la liberté d’expression !
L’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de Veille et de Défense des Valeurs Culturelles et Religieuses, Mbañ Gacce, pour des raisons évidentes de sécurité (du vendeur), ont volontairement occulté, dans la présente déclaration, le nom et l’adresse de la librairie dakaroise où l’ouvrage sacrilège est présentement en vente (voir copie de la couverture ci-jointe). Mais adresseront, dès ce mardi, une correspondance au chef de l’Etat, avec ampliation aux autorités religieuses (en y citant nommément ladite librairie) afin que ce dangereux ouvrage soit rapidement retiré des rayons, en raison des risques potentiels de troubles à l’ordre public. Car, les croyants ne sont pas tous censés avoir la même capacité de sang-froid, face au sacrilège. Surtout si cette provocation - toujours à l’actif de ceux qui semblent faire du blasphème un fonds de commerce - produit un douloureux impact dans ce qu’ils ont de plus cher : leur Foi !
Post-scriptum: Jamra & Mbañ Gacce expriment toute leur gratitude à l’ancien Premier ministre M. Abdoul Mbaye, pour la vigilance dont il a su faire preuve, en ayant détecté très tôt, dans ce pamphlet outrageant, des germes de nuisance à la paix et à stabilité sociale de notre cher pays. Mais surtout pour nous avoir fait l’honneur de nous appeler pour partager, de vive voix, ses légitimes préoccupations. Dakar, le 26 Mars 2016 Les Bureaux exécutifs de Jamra et de Mbañ Gacce ongjamra@hotmail.com

DES RÉFLEXIONS EN COURS POUR CRÉER UN INSTITUT SUPÉRIEUR PUBLIC D’ENSEIGNEMENT ISLAMIQUE (DIRECTEUR)

Djamal, (Mbirkelane), 26 mars (APS)- Des réflexions sont en cours pour étudier la possibilité de créer une école supérieure publique d’enseignement islamique à l’Institut islamique de Dakar, a annoncé son directeur, El Hadji Thierno Kâ, samedi, à Djamal, dans la région de Kaffrine (centre).

‘’ Il y a une réflexion pour essayer de créer une école supérieure publique qui propose des enseignements islamiques aux arabisants après l’obtention de leur baccalauréat à l’Institut islamique de Dakar’’, a déclaré M. Kâ.

Il intervenait lors d’une conférence sur la vie et l’œuvre du fondateur de la cité religieuse centenaire de Djamal, Sérigne El Hadj Abdoulaye Cissé, décédé en 1925.

‘’Depuis 1973, l’Institut islamique de Dakar dispense, des enseignements islamiques à ses étudiants par voie de concours en classe de seconde. Leurs études sont après trois ans sanctionnées par un baccalauréat’’, a renseigné El Hadji Thierno Kâ.

‘’Malheureusement, ils peinent à poursuivre leurs études dans des établissements supérieur’. Certains abandonnent, d’autres qui ont les moyens vont poursuivre leurs études dans des universités islamiques de pays à l’étranger’’, a-t-il déploré.

‘’C’est pourquoi, il serait bon que nous puissions disposer d’une université ou école supérieure d’enseignement islamique publique dans notre pays pour faciliter à nos étudiants arabophones, la poursuite de leurs études, dans le supérieur’’, a-t-il estimé.

El Hadji Thierno Kâ a appelé les jeunes à ’’s’investir davantage’’ dans les études islamiques et à ne pas céder à la recherche du gain facile.

‘’Le régime actuel a pris plusieurs mesures allant dans le sens de renforcer l’enseignement islamique et le statut des arabisants. Donc, je conseille aux jeunes de croire à ce créneau, ils peuvent y réussir’’, a-t-il lancé.AB/ASB

VERS LA TENUE D’UN COLLOQUE SUR ’’LE TERRORISME, L’ISLAM ET LA PAIX’’ À L’INSTITUT ISLAMIQUE DE DAKAR(DIRECTEUR)

Djamal, (Mbirkelane) 26 mars (APS) - L’Institut islamique de Dakar va organiser au cours des prochains mois un grand colloque sur le théme ’’ le terrorisme, l’Islam et la paix’’ a annoncé samedi,à Djamal (Kaffrine,centre) son directeur le professeur El Hadj Thierno Kâ .

‘’Il sera l’occasion de réunir à Dakar d’éminents chercheurs et spécialistes islamiques et du monde de ces questions d’actualités pour sensibiliser les jeunes sur les dangers à suivre ces réseaux terroristes qui recrutent un peu partout’’, a expliqué M. Kâ.

Il intervenait lors d’une conférence sur la vie et l’œuvre du fondateur de la cité religieuse centenaire de Djamal, Sérigne El Hadj Abdoulaye Cissé, décédé en 1925.

‘’Le terrorisme est une menace pour tous nos pays, pour nos sociétés particulièrement les jeunes .Nous devons prendre toutes les dispositions pour lutter contre ce phénomène’’, a plaidé le directeur de l’Institut islamique de Dakar.

‘’Les mouvements terroristes recrutent chez les jeunes africains, y compris des sénégalais, même si ce n’est pas en grand nombre. Mais, il y ‘a des jeunes qui commencent à adhérer à ces mouvements. C’est pourquoi, c’est un combat de tous’’, a-t-il alerté.AB/ASB

Montée du terrorisme en Afrique de l’Ouest : Quelle menace sur le Sénégal ? (par Mamadou Diouf)

Après les récentes attaques terroristes sur Bamako, Ouagadougou, Grand Bassam et à la frontière du Niger, il est important de répertorier sommairement les groupes terroristes présents en Afrique de l’Ouest (I), leur affiliation supposée ou réelle á Al Qaeda ou Daesh (2), de scruter le contexte politico sécuritaire sous régional dans lequel sont survenues ces attaques(3) et essayer de comprendre dans quelle mesure le Sénégal est menacé (4).

1 .Le microcosme Djihadiste en Afrique de l’Ouest.
Al Qaeda au Maghreb Islamique. (Aqmi)
Al Qaeda au Maghreb Islamique est l’appellation actuelle du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC) né en Algérie en 1998, groupe issu d'une dissidence du Groupe Islamique Armé (GIA). L’objectif d’alors de ce groupe était l’installation d’un état islamique en Algérie.
Si les racines d’Aqmi se trouvent en Algérie, sa zone d'opération actuelle comprend le Sahel dans ses zones Mauritanienne, Malienne et Nigérienne. Il est également présent en Tunisie et en Libye. Le groupe est formellement rattaché à Al Qaeda.
Le Mouvement pour l’Unicité du Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) devenu Al Mourabitoune.
Né des flancs d’Aqmi en Décembre 2011, le Mujao était dirigé á l’origine par un Mauritanien du nom de Hamada Ould Mohammed Kheirou et se donne pour mission d’instaurer et de propager un Islam Salafiste basé sur la Charia dans toute l’Afrique de l’Ouest. L’un de ses faits d’armes majeur reste l’occupation (avec d’autres groupuscules) du Nord Mali et de Gao en particulier en 2002. En 2013, les "Signataires par le sang», une aile dissidente d’Aqmi amenée par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, responsable des attentats du site gazier de In Amenas en Algérie, intègre le groupe qui devient "Al Mourabitoune" (Les Almoravides). L’objectif déclaré est de “ réaliser l’unité des musulmans du Nil à l’Atlantique “.
Ansar Dine.
Apres avoir vainement tenté de prendre le contrôle du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) un mouvement rebelle séculier dont le but est d’avoir le contrôle exclusif du Nord Mali, Yhad Ag Ghali fonde Ansar Dine en Mars 2012. Les deux mouvements étaient cote à cote lors de de la déroute des forces gouvernementales Maliennes au Nord Mali en 2002, mais avec des objectifs différents. Pendant que le MNLA cherchait à se tailler un territoire autonome sous son contrôle, Ansar Dine se préoccupait d’imposer la Charia d’où la confrontation entre les deux groupes qui aboutit à la victoire de ce dernier avec contrôle des principales villes du Nord Mali dont Tombouctou et Kidal en Janvier 2013.
Le Front de libération du Macina. (FLM)
Le FLM, un autre groupe issu du Mujao/Al Mourabitoune est actif dans le centre du Mali. Il est dirigé par un marabout prêcheur du nom de Hamadoun Kouffa et est majoritairement composé de Peulhs. L’objectif déclaré est le rétablissement de l’Empire du Macina et en même temps la propagation du Salafisme au Sud du Mali. Le groupe se fait connaitre en 2015 par l’attaque de Nampala le 5 Janvier et celle de Tenenkou le 16 Janvier.
Boko Haram ou Etat Islamique en Afrique de l’Ouest
Fonde en 2002 par Mohamed Yusuf à Maiduguri au Nord Nigeria, Boko haram est un mouvement d’obédience Salafiste Djihadiste en quête à la fois d’un califat et d’une application intégrale de la Charia. Apres avoir revendiqué une affiliation aux Talibans Afghans et à Al-Qaïda, le groupe prête allégeance á Daesh en Mars 2015 et devient Etat Islamique pour l’Afrique de l’ouest. Daesh considère la zone d’opérations de l’ex Boko Haram comme une province et la dénomme : ”Wilayat al Sudan-Gharbi”.
2/ Affiliations déclarées ou induites.
Ainsi donc, et à l’exception de l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest ex Boko Haram, on se trouve en présence de groupuscules presque tous issus d’un moule originel (en l’occurrence Aqmi) né en Algérie avec à l’époque, des objectifs limités à L’Algérie. Au fil du temps, des intérêts et ingérences de pays de la sous-région et de grandes puissances on en est arrivé à une situation de composition- recomposition de ces groupes avec des objectifs qui se chevauchent et/ou s’excluent faisant du nord Mali un lieu d’incubation et d’épanouissement du Djihadisme qu’il soit d’obédience Daesh ou Al Qaeda.
Il faut bien comprendre la différence entre Daesh et Al quaida avant de classer les mouvements précités comme étant sous obédience de l’un ou de l’autre.
Al Qaida s’efforce d’exporter et de disséminer ses attaques partout dans le monde pour disperser et affaiblir l’adversaire avant d’instaurer une base territoriale, un califat, ce qui pose une menace globale commune á pratiquement tous les pays.
Par contre, Daesh veut son califat, sa base territoriale avant de lancer son Jihad global. Dans le premier cas, la lutte, la subversion et la propagande globalisées précèdent l’établissement de l’état, dans le deuxième cas, les mêmes éléments sont mis en avant mais de façons localisées de manière à établir un état Islamique hic et nunc. Certains experts y voient des stratégies qui rappellent Che Guevara pour Al Qaida et Staline en ce qui concerne Daesh.
Al Qaida entretient ainsi une menace mondiale et globale et peut frapper partout où se trouvent ses cellules, tandis que Daesh a des visées territoriales immédiates et par conséquent reste actif dans une zone géographique déterminée de préférence celles plus vulnérables avec cependant une possibilité de projection sur une autre aire géographique en général á titre de représailles (une « hot pursuit » qui ne dit pas son nom) ou sous forme de repli stratégique comme c’est le cas en Lybie.
En réalité, le clivage entre visées territoriales et prosélytisme salafiste violent n’est que factice. Al Qaeda, Daesh et leurs satellites ont pour fonds de commerce commun leurs repères idéologiques et des modus operandi similaires et interchangeables á bien des égards. Seules les approches diffèrent et en fin de compte il est très probable que Daesh finisse par recourir à la même stratégie qu’Al Qaeda sous la pression de la force de frappe de l’Occident.
Dès lors, et en prenant en compte les objectifs déclarés des uns et des autres, on peut percevoir la classification qui suit.
a/Boko Haram et le FLM, émules de Daesh
La conquête territoriale prônée par le FLM visant la restauration de l’ancien Empire Peulh du Macina s’apparente aux objectifs de Daesh qui prône la création d’un Califat. Il faut noter que le FLM est essentiellement composé de Peulhs et la seule relation que l’on peut faire avec le Sénégal et le reste de la sous –région demeure l’existence d’une forte communauté peulh disséminée au Sénégal (Fuuta Toro), en Guinée(Fuuta Djalon) et dans les autres pays d’Afrique en général , tous partageant une forte identité de groupe qui , couplée á une revendication territoriale et/ou religieuse peut faire le lit du terrorisme dans une ceinture allant du Sénégal au Soudan et certainement bien au-delà. Si pour ce groupe cette éventualité reste a priori dans le domaine de la construction théorique, pour l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest ex Boko Haram, l’enjeu est clair et demeure l’établissement d’un califat en Afrique de l’ouest d’où l’internationalisation de ses attaques qui suivent le tracé des frontières avec les pays voisins du Nigeria dont Cameroun, le Tchad le Niger et peut être bientôt d’autres pays.
b/Aqmi, Al Mourabitoun et Ansar dine, satellites d’Al Qaeda.
Aqmi est l’agrégat de plusieurs mouvements islamistes Maghrébins qui, vers les années 2000 se sont déportés au Sud Algérien et au Nord Mali sous la pression de L’Armée Algérienne. Dirigé alors par Abdel Malik Drugdel, le groupe prête allégeance á Al Qaeda. Il est composé de cellules semi autonomes á l’image de la maison mère (Al Qaeda) où rien ou presque n’est centralisé. Très vite des dissensions internes apparaissent et Moktar Bel Moktar et son groupe (les signataires du sang) s’allient au Mujao pour créer Al Mourabitoune. Il s’autoproclamera ensuite Emir de “Al Qaeda en Afrique de l’Ouest”
C/ Ansar- al-Dine.
Fondé par Yyad Ag Ghali, un Touareg qui a longtemps travaillé avec le Gouvernement Malien, Ansar Dine est compose de Touaregs Ifoghas, d’arabes berbères et d’autres groupes ethniques tous Maliens qui militent pour l’implantation de la Sharia au Mali et à travers le monde sans pour autant admettre une quelconque affiliation à Al Qaeda. En principe, le groupe évite de verser du sang malien pour ne pas donner au gouvernement Malien un prétexte pour délégitimer son combat.
Au total, on est en présence d’un magma d’instabilité chronique au Mali avec une mosaïque de groupes salafistes, ethnicistes et séculiers dont les ramifications en Afrique de l’ouest pourraient épouser les vulnérabilités politiques, économiques et sociales de la sous-région.
3/ Le contexte politico-sécuritaire Ouest Africain.
La sous–région est caractérisée par une situation politique et sécuritaire fragile avec des tensions liées á une situation économique difficile, á la menace terroriste, á la criminalité organisée et transfrontalière, l’épidémie Ebola et aux problèmes politiques généralement liés aux modes de conquête et de conservation du pouvoir.
Sur le plan politique, on peut noter la récente crise d’octobre 2014 au Burkina Faso et ses soubresauts toujours d’actualité, l’attaque du Palais présidentiel en Gambie le 30 Décembre 2014 visant à renverser le Président Jammeh au pouvoir depuis 20 ans et qui a récemment manifesté des velléités d’instauration d’une République Islamique les frictions entre opposition et pouvoir au Niger sous fond d’attaques terroristes avec la proximité du Mali, de la Lybie et du Nigeria. En plus de l’insécurité prévalant au Nord Nigeria du fait de Boko Haram qui commence à impacter l’Afrique centrale, il faut noter les tensions sécuritaires persistantes en Côte-D’Ivoire avec des attaques récurrentes à la frontière Libérienne et la présence signalée d’Ansar Dine á sa frontière avec le Mali prélude aux récentes attaques sur Grand Bassam. La piraterie maritime au large du golfe de Guinée constitue un autre point de préoccupation sécuritaire. Le Liberia et la Sierra Leone tombent de Charybde en Scylla en passant d’une effroyable guerre civile á une épidémie d’Ebola dont l’impact sur l’économie locale persiste tandis que le Mali continue à s’embourber du fait d’une kyrielle de mouvements rebelles soit djihadistes, séculiers ou tout simplement ethniques avec des effets contaminateurs sur les pays limitrophes que sont , Le Burkina Faso , la Mauritanie et le Niger.
La Guinée Bissau jusqu’à très récemment estampillée narco-état avec une instabilité politique chronique, reste avec le Mali un déversoir de drogue sur la Guinée et le Sénégal avec son corollaire de blanchissement d’argent sale .Pendant que le Togo reste a priori stable avec un régime qui dure depuis 1967 , le Benin membre de la coalition militaire contre Boko-Haram n’est pas à l’abri de représailles. En fait la menace reste évidente pour toute l’Afrique de l’ouest et le seul verrou qui en empêche la progression territoriale demeure l’action conjuguée de l’Opération Barkhane, de Frontex dans sa nouvelle version, de la Minusma et la posture préventive de nos forces de défenses et de sécurité en ce qui concerne le Sénégal.
4/ Le cas du Sénégal
La porosité des frontières, la proximité du Mali et de la Mauritanie déjà en proie au terrorisme, les échanges religieux et économiques dans la sous-région sont autant de facteurs qui peuvent faciliter la pénétration des réseaux terroristes dans le pays. Dès lors, la menace transcende le scenario d’une progression militaire similaire à celle qui a abouti à la prise momentanée du Nord Mali par les Djihadistes. La propagation du fléau se fait aussi par les esprits, l’exportation des idées djihadistes empruntant autant les chemins des hommes que les boulevards virtuels des nouvelles technologies de l’information.
La menace globale apanage du Salafisme djihadiste.
Pour les Djihadistes Salafistes et leurs mentors les cibles sont toutes trouvées: l’Islam confrérique qualifie “d’idolâtre”, les intérêts juifs et occidentaux. En réalité, dans la hiérarchie des cibles terroristes potentielles au Sénégal, figurent en première place tous les symboles de l’Occident, de la France en particulier, les établissements recevant en majorité des expatriés occidentaux et les bureaux des Nations Unies. Dans ce cadre, le Sénégal est logé à la même enseigne que tous les autres pays et reste une cible par destination, les intérêts et symboles visés étant par essence étrangers même si une attaque éventuelle produirait des dommages collatéraux affectant le pays dans son image et son économie . Pour les Djihadistes, une attaque sur le Sénégal en tant qu’état n’a pas de valeur médiatique ou symbolique comme le serait une attaque en Occident. Le choix des cibles terroristes ne se fait pas au hasard, celles-ci sont sélectionnées parce qu’elles sont exposées, vulnérables, destructibles en général ; occupées et légitimes du point de vue des terroristes, vitales et symboliques pour le pays visé. C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre tous les programmes de coopération militaires ou de Police conduits par des pays comme la France et les Etats-Unis. Il s’agit d’un simple échange de bons procédés pour se sécuriser mutuellement au-delà des apports de capacitance à l’endroit de nos Forces de Défense et de Sécurité. Le PACT (sigle assez évocateur au demeurant) entre la France et le Sénégal et les manœuvres Américano -Sénégalaises Flintlock et Tonnerre du Nord avec l’Arabie Saoudite sont à ranger dans ce domaine.
Le Sénégal n’est pas non plus à l’abri d’une attaque en représailles à sa présence dans les théâtres d’opérations militaires extérieurs ou sont impliqués des groupes terroristes. Il peut aussi l’être en relation avec ses prises de position internationales. A cet égard, si le Sénégal ne peut faire l’économie d’une présence au Mali pour des raisons géostratégiques évidentes, impliquer les « Jambars » dans le conflit Yéménite ne me semble ni opportun, ni nécessaire. Ceci serait plutôt porteur d’une menace supplémentaire. La guerre de leadership entre l’Iran et L’Arabie Saoudite sous-bassement de ce conflit dans cette région doit pouvoir trouver une solution dans un cadre diplomatique multilatéral avec l’OCI comme tête de pont.

Une menace intra- muros ou sénégalo-sénégalaise ?
S’il est constant que des Djihadistes Sénégalais sont présents au Mali comme ils le sont en Lybie et avec Boko Haram, il est difficile de savoir combien ils sont .Un retour au pays de ces éléments n’est pas à exclure d’autant plus que la pression militaire internationale s’accentue sur Daesh du fait des enjeux économiques et stratégiques énormes en jeu, la Lybie étant aux portes de l’Europe et de l’Otan. Les Etats –Unis viennent de donner le signal de départ de cette pression en bombardant le 19 Février une base de Daesh à Sabratha á une centaine de kilomètres de la frontière Tunisienne.
Au niveau interne, les arrestations de présumés terroristes qui continuent, constituent un indicateur solide de l’existence de cellules dormantes liées au Salafisme djihadiste mondial.
Sur le plan politique, il faut se rappeler que le Sénégal a connu des années de plomb en termes de violence après les élections de 1988 avec des actes que l’on peut qualifier de terroristes. On peut citer pêle-mêle le plasticage d’un véhicule de l’Administration (12977 SO) devant le Commissariat de Police de Dieuppeul le 8 Décembre 1988, la destruction par explosif d’une conduite d’eau a Dalifort le 14 Mars 1988 (j’ai fait le constat de cet incident moi-même en qualité de Commissaire de Police de Pikine en compagnie du Ministre de l’intérieur de l’époque Mr Andre Sonko) Le 8 Mai de la même année , une autre voiture a été détruite à l’explosif á Gueule- Tapée. A l’époque, plusieurs de ces attentats avaient été revendiqué par un groupe dénommé «Mouvement de résistance du 29 Février » .On peut aussi mentionner l’assassinat du Juge Babacar Seye alors Vice-Président du Conseil Constitutionnel en 1993. Parallèlement à cette violence planifiée et organisée, qui rappelle les modus operandi des mouvements terroristes occidentaux d’extrême Gauche et de Droite des années 70 tels que les Brigades Rouges, et la Bande à Baader, il faut mentionner l’assassinat de policiers en Février 1994 lors d’un meeting de l’opposition politique élargi à une organisation religieuse islamique.
De nos jours, il y a lieu de se poser la question de savoir si les miasmes de la politique politicienne qui polluent actuellement le Sénégal sont de nature à réveiller ces vieux démons, les acteurs du landerneau politique n’ayant fondamentalement pas changés depuis cette époque. Il faudrait aussi se préoccuper de ce que la violence verbale qui caractérise actuellement le débat politique proposé au Sénégalais et qui atteint son paroxysme durant la récente campagne référendaire, ne glisse point vers une violence physique organisée du genre des années 80 et 90. Dans le même ordre d’idées, l’irruption dans l’espace politique sénégalais et á sa périphérie de plusieurs pôles religieux (dont certains peuvent se muer en milice si l’état n’y prend garde), pourrait servir de Cheval de Troie à une immixtion insidieuse et progressive de courants salafistes dans le champ politique avec à terme, une capacité de nuisance réelle.
Au total, le Sénégal n’est pas plus menacé qu’un autre pays, il n’est pas non plus, plus à l’abri que les autres. La survenance d’un attentat terroriste au Sénégal reste fonction d’une jonction opportune de déterminants objectifs extérieurs et intérieurs.
En conséquence, et dans une logique d’anticipation, il appartient aux services des Renseignements et aux experts du Contre- terrorisme d’identifier ou de décrypter à temps les signes avant- coureurs et les éléments déclencheurs d’une éventuelle attaque, les neutraliser ensuite pour ainsi résoudre l’équation du qui, quand, comment et où de cette éventualité. Une réaction a posteriori équivaudrait à un simple constat de médecin après la mort ou plus militairement á du « damage control ». Mamadou Diouf. Expert Conseiller en Sécurité aux Nations Unies/RCA. Diplômé d’études supérieures sur le Terrorisme. Université St Andrews (Centre d’études surle terrorisme et la violence politique) Royaume Uni.Diouf1@un.org

«Il faut une action conjuguée, coordonnée et vigoureuse dans la lutte contre le terrorisme», Mankeur Ndiaye

http://www.pressafrik.com «Il faut une action conjuguée, coordonnée et vigoureuse dans la lutte contre le terrorisme, car la menace est réelle et il faut en tenir compte", a dit le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur qui s’est entretenu avec l’APS, après avoir signé le livre de condoléances aux parents des victimes des attentats de mardi à Bruxelles, au siège de la chancellerie belge à Dakar, au nom du président Macky Sall.

Il a évoqué la nécessité de «faire en sorte que les stratégies puissent se compléter au lieu de se neutraliser mutuellement», en matière de lutte antiterroriste. «Il y a plusieurs stratégies de lutte antiterroriste. Celles de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l’Union européenne par exemple», a-t-il signalé, laissant entendre qu’elles doivent reliées les unes aux autres.

«Je viens de signer le livre de condoléances ouvert par l’ambassade du Royaume de Belgique à Dakar pour témoigner de la solidarité agissante du gouvernement et du peuple sénégalais avec le peuple belge, à la suite des attentats meurtriers à Bruxelles», a-t-il fait remarquer.

Les pays engagés dans la lutte antiterroriste doivent «mutualiser les efforts, les énergies et les moyens, pour faire face à cette menace terroriste, une menace globale qui s’installe certainement pour une longue durée». «Donc, c’est extrêmement important que nos pays se mobilisent pour la stabilité de nos Etats», a insisté Mankeur Ndiaye.
Trois explosions dans le métro et à l’aéroport de Bruxelles ont entraîné la mort de dizaines de personnes.Dié BA

Rumeurs persistantes de remaniement ministériel – La psychose s’installe

Lignedirecte.sn-Au lendemain du référendum, la rumeur d’un remaniement ministériel crée la psychose au sein du pouvoir. C’est ce que rapporte le journal EnQuête dans son édition de ce week-end

Le président Macky Sall est au Maroc. Mais pour une fois personne n’est en mesure de donner les raisons de ce séjour dans le royaume chérifien.

Dans ce contexte post-référendum, ce mystère ne rassure personne au sein du pouvoir où l’éventualité d’un remaniement enfle et prend de la consistance. Le chef de l’Etat est-il en train de travailler à une recomposition de l’équipe gouvernementale ?

Si rien pour l’instant n’a filtré, c’est comme qui dirait la peur-panique au sein du gouvernement. Ceux qui ont le plus de soucis à se faire, ce sont ceux qui ont perdu dans leur fief.

Mais, la réalité est qu’ils ne sont pas les seuls. Même ceux qui ont gagné ne sont pas tranquilles. Dans le camp du pouvoir, les gens sont d’avis qu’Abdoulaye Wade avait pour habitude de clignoter à gauche pour tourner à droite.

En ce qui concerne Macky Sall, dit-on, il ne clignote même pas. Du coup, personne ne sait sur quel pied danser. Si les ministres sont sur le qui-vive, il en est de même pour les directeurs généraux. Car tout le monde s’attend à ce que des décisions soient prises et que des ajustements soient faits. Ce qui serait en quelque sorte, l’analyse personnelle du chef de l’Etat des résultats du référendum.

Au-delà de cette consultation citoyenne et au regard des remaniements mainte fois annoncés, il est depuis longtemps attendu cette retouche de l’équipe gouvernementale. D’autant plus que, comme nous l’avions souligné dans notre édition de ce vendredi 24 mars 2016, le bilan du régime, après 4 ans de magistère, est loin d’être rose. Même si des avancées ont été notées dans certains secteurs.

Mankeur Ndiaye – « Les partenaires saluent l’adhésion des Sénégalais au projet de révision constitutionnelle »

Lignedirecte.sn-Le Sénégal continue de recevoir de ses partenaires des félicitations pour « l’adhésion des Sénégalais au projet de révision constitutionnelle’’ soumis à référendum, dimanche dernier, une consultation dont les conditions de déroulement ont été saluées par la communauté internationale dans son entièreté, a assuré, vendredi, à Dakar, le chef de la diplomatie sénégalaise.

« La communauté internationale, dans son entièreté, a salué le référendum et nous continuons de recevoir des lettres de facilitation de tous les chefs d’Etat et de gouvernement partenaires, pour l’adhésion des Sénégalais au projet révision constitutionnelle », a soutenu Mankeur Ndiaye.

« Il faut se féliciter de la bonne organisation du référendum, car ce n’était pas facile d’acheminer les documents dans les 40 pays où se sont déroulés le vote », a ajouté le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, dans un entretien avec l’APS. Selon Mankeur Ndiaye, le président français François Hollande, par exemple, a félicité son homologue sénégalais, le 22 mars dernier, pour les conditions de déroulement de ce référendum et l’attachement de ses compatriotes pour le modèle démocratique incarné par le Sénégal dans la sous-région ouest-africaine.

La directrice générale du Fonds monétaire internationale (FMI), Christine Lagarde, avait adressé une lettre de félicitation au président Macky Sall, le même jour, pour se réjouir « des bons résultats macroéconomiques » du Sénégal et l’assurer de « l’engament » de cette institution à accompagner les efforts consentis dans ce domaine.

Les électeurs sénégalais ont majoritairement voté en faveur des réformes constitutionnelles soumises à référendum, dimanche dernier, le « oui » remportant 62,70% des suffrages exprimés, contre 37,29% pour le ‘’non’’, a annoncé, mercredi, la Commission nationale de recensement des votes (CNVR).

Selon cette instance, 1.357.412 millions voix ont été comptabilisés pour le « oui », contre 357.412 voix pour le « non ». Au total, 2.163.696 votants ont été enregistrés lors de cette consultation, sur 5.504.592 inscrits, soit un taux de participation de 38,26 pour cent, précise la CNRV. Le Conseil constitutionnel est la juridiction habilitée à proclamer les résultats définitifs de cette consultation lors de laquelle 5,5 millions citoyens sénégalais étaient appelés aux urnes pour valider ou rejeter une réforme constitutionnelle proposée par le président Macky Sall.

Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur invité l’opposition à accepter les résultats de ce référendum, en réaction à la dernière sortie de ses dirigeants disant les rejeter « résolument ». « Le projet de réforme constitutionnelle soumis au référendum a été rejeté par 75,87% des électeurs sénégalais, qui ont choisi de s’abstenir ou de voter +non+.

La coalition +Gor Ca Wax Ja+ rejette résolument les résultats du référendum », a déclaré Mamadou Diop Decroix, un des dirigeants de l’opposition, au cours d’une rencontre avec la presse. M. Diop a réitéré les accusations de l’opposition selon lesquelles le pouvoir et ses alliés auraient procédé à des achats de conscience, avant d’interpeller le FMI et la Banque mondiale (BM) qui « devaient avoir le souci de la bonne gouvernance et de l’utilisation précieuse de nos maigres ressources pour se prononcer (…)’’ sur ce point.

La BM et le FMI « n’ont rien à voir avec un référendum », fait valoir le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, évoquant des déclarations de « mauvais perdants ».

« Le référendum est maintenant derrière nous et les projets de loi organique et décrets vont être soumis aux instances habilitées à mettre en œuvre les propositions de réforme acceptées par le peuple », a conclu Mankeur Ndiaye.

Scandale sur le nombre de bureaux de vote lors du Référendum…12.381 ou 13.594 ?

Xibaaru Le mardi 08 mars, le directeur général des élections (DGE), Tanor Thiendella Fall animait un point de presse aux côtés du Directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Bernard Casimir Cissé. Et c’est ce dernier qui affirmait ce jour-là que « les Sénégalais sont répartis dans 12.381 bureaux de vote et répondront le 20 mars par « Oui » ou par « Non » au projet de la réforme constitutionnelle déclinée en 15 points ». Voir le lien ci-dessous

http://www.sencms.com/news/Politique/organisation-du-referendum-la-situation-_n_176303.htm

Et le 23 mars, les résultats provisoires tombent. Et c’est le juge Demba Kandji, premier président de la Cour d’appel de Dakar qui les donne : « 13594 bureaux de vote…Nombre de suffrages valablement exprimés : 2 millions 164 667. Taux de participation : 38,26%. Ont obtenu, le courant du OUI : 1 million 357 412 ; courant du NON: 807 255. »

https://www.youtube.com/watch?v=t4WUK-_V3Ns&feature=youtu.be

1213 bureaux de vote ?

Entre la déclaration de la direction Générale des élections et celle du juge Demba Kandji, il y a une grande différence sur le nombre de bureaux de vote. La Direction générale des élections avait annoncé 12.381 bureaux de vote. Et le juge demba annonce 13.594 bureaux de vote.

Il y a une différence de 1213 bureaux de vote. Quel fut exactement le nombre de bureaux de vote au Sénégal lors de ce référendum ?

La CENA (Commission électorale nationale autonome) qui supervise les élections au Sénégal est interpelée pour dire au peuple sénégalais combien dde bureau de vote y avait-il exactement lors de ce référendum ?Mobel Sirah Ba

MIMI TOURÉ : « Pour la traque, les autres dossiers vont suivre… Venir à l’Apr n’est pas un vaccin contre les poursuites… L’opposition peut aussi saisir le tribunal de Katmandou »

http://www.dakaractu.com S’il ne tenait qu’à Mimi Touré, ex-ministre de la justice du Sénégal, la traque des biens mal acquis suivrait son cours jusqu’à terme. C’est du moins ce qui ressort de ses déclarations de ce dimanche. Invitée du Grand Jury, elle s’est voulue sans ambiguïté. « La traque des biens mal acquis va se poursuivre. La CREI va continuer à travailler. Les autres dossiers vont suivre et devront suivre ».
Interpellée sur la manie de certains hommes politiques à rejoindre le camp présidentiel pour s’extirper des « griffes de Dame Justice », Aminata Touré n’y ira pas avec le dos de la cuillère même s’il pourrait s’agir, par ailleurs, d’un homme de la trempe de Me Ousmane N’gom. Pour elle : « venir à l’Apr ce n’est pas un vaccin contre la poursuite …ce n’est pas un vaccin à aller répondre à des convocations de la Crei… C’est des questions différentes! ». Elle ajoute : « chacun est libre de faire ses choix politiques, mais la justice est indépendante et les différents procureurs continueront à faire leur travail ».
Une belle transition pour atterrir sur le cas Karim Wade et sa retentissante plainte déposée sur la table du juge français et déclarée recevable par celui-ci. Mimi Touré minimise la portée d’une telle initiative car dit-elle, « cette affaire a l’autorité de la chose jugée… Pour ce qui concerne la justice Sénégalaise, l’affaire a été définitivement jugée ». Par rapport aux différentes injonctions faites par divers organismes dont le « Groupe du Travail des Nations Unies » qui parle de détention arbitraire de Wade-fils, elle estime qu’il ne s’agit que d’avis consultatif » étant entendu que ces organismes n’ont pas de vocation judiciaire, car n’étant pas des tribunaux.
MIMI TOURÉ SUR LA BONNE GOUVERNANCE DE MACKY
Abordant toujours cette question de traque des biens et de bonne gouvernance, Aminata Touré a rappelé « les énormes efforts » du Président Macky Sall. « Depuis 1960, il a coulé beaucoup d’eau sous les ponts. Le budget était de 19 milliards en 1960. En 1981 avec Abdou Diouf il était de 80 milliards et aujourd’hui, il est de 3 022 milliards. En 2012 il y avait un déficit de 6,7%. Aujourd’hui, ce déficit est réduit de 4,2%. Le plafond d’endettement est relevé par le Fmi. Les comptes publics ont été assainis…Le taux de croissance et 6,5% ». Pour l’ancien Premier ministre, ces résultats sont obtenus grâce à divers facteurs. Parmi ceux-ci, elle citera la lutte contre le gaspillage, la mise en place d’une bonne gouvernance, la suppression de « 59 agences créées de manière folklorique » qui servaient de recasement du personnel politique, la création de structures comme l’OFNAC, la réduction du train de vie de l’Etat avec notamment l’épargne de 61, 2 milliards jadis dépensés dans des futilités comme les voyages en première classe des émissaires de l’Etat, la réduction de factures téléphoniques, d’électricité…
MIMI TOURÉ SUR LA REDYNAMISATION DE L'ÉCONOMIE
L’ancien Premier Ministre du Sénégal, à ce propos, jette son dévolu, quant à la voie à suivre pour donner un nouveau coup de fouet à l’économie Sénégalaise sur les petites et moyennes entreprises. Pour elle, « bâtir l’économie à partir des petites et moyennes entreprises » est bien possible et plus efficace. Elle dira compter sur l’apport non négligeable des structures comme le Fongip qui a pour vocation d’assurer une certaine garantie de vie aux PME. « Les économies ne se bâtissent pas seulement, précise-t-elle, par des grandes entreprises ». Mais faudrait-il que ces entreprises soient fonctionnelles et qu’elles aient accès aux financements, a substantiellement conclu Mimi Touré pour ce chapitre.
Interpellée sur la marche du Pse, Aminata Touré applaudit et aligne les chiffres. « 260 000 hectares de terre déjà irriguées. 48 000 tonnes de semences livrées, de réels efforts faits dans le domaine de l’emploi avec 135 629 contrats recensés par l’inspection du travail, 300 000 emplois qui seront créés par le Prodac… » Mimi Touré de se déclarer rassurée que la barre des 500 000 emplois promis par le Président Macky Sall sera atteint en 2019.
MIMI SUR LE RÉFÉRENDUM
Aminata Touré est d’avis que les résultats engrangés par le « Oui » lors du référendum sont élogieux avant de déplorer la politisation à outrance de ces consultations citoyennes. Par rapport à la défaite cinglante enregistrée à Touba, elle se refusera d’accuser quelqu’un. « On prend acte. On s’en désole. Nous allons revisiter nos approches, nos discours. Je ne jette la pierre à personne. Nous allons faire une introspection. Le message n’a pas été compris... Il faut voir ce qui n’a pas marché, ce (ou ceux ) qu’il faut changer. »
Pour ce qui concerne la décision de l’opposition de saisir la Banque Mondiale et le Fmi pour dénoncer les fraudes notées le 20 mars, elle se voudra ironique. « On peut saisir le tribunal... de Katmandou! » Elle termine par souhaiter un audit du fichier électoral afin de se séparer du stock mort.

Yaxam Mbaye : "Sidy Lamine Niass est un orfèvre en contre-vérités (...)Idrissa Seck s'acharne sur les autres en occultant ses tares et faiblesses (...)

Invité de l'émission "Toute la Vérité" sur Sen Tv, le secrétaire d’Etat à la Communication Yaxam Codou Mbaye n'a pas raté, du tout alors le Pdg du groupe Walf.
Revenant sur la fameuse tentative de mettre la clef sous le paillasson de Walf prêté à l'Etat Sénégalais, Yaxam a tout balayé d'un revers de main. Mais, il égratignera comme pas deux le PDG du groupe de presse de Front de Terre.
"Sidy Lamine Niass est un orfèvre en contre-vérité"lâchera Yaxam qui s'est offusqué du fait que le "Mollah" (surnom de Sidy Lamine) ait usé, voire abusé de son organe de presse à des fins propagandistes lors de la consultation référendaire.
Aussi, n'a t'il pas épargné le leader du parti "Rewmi", qui, à ses yeux, devra revoir sa copie allusion faite à la dégringolade sa représentativité. Etayant ses propos, Yaxam listera le score électoral engrangé par l'ancien maire de Thiès depuis un bon bout de temps. Couronnant ses tomahawk sur Idrissa Seck, il le qualifiera de politique en perte de vitesse. "Sa spécialité c'est de s'acharner sur les autres en occultant ses tares et faiblesses" assènera l'ex journaliste avant de renchérir que "l' opposition n'en revient pas encore de sa défaite (...)
Se félicitant, arguments à l'appui, du déroulement du scrutin référendaire, Yaxam se démarquera,comme il fallait s'y attendre des critiques acerbes de l'opposition et même de caciques du pouvoir, contre l'actuel ministre de l'Intérieur. Pour Yaxam, Abdoulaye Daouda Diallo est l'un des meilleurs ministres de l'Intérieur que le Sénégal a connu depuis son indépendance. Il est ouvert et il l'a démontré en tenant compte des objections de l'opposition" laissera entendre l'ex patron du quotidien "Libération". Qui est d'avis que rien n'interdit à un ministre de l'Intérieur d'avoir une coloration politique.

Djibo Leyti Ka défend l’indéfendable…Il mélange les pédales en parlant du ministre de l’Intérieur APR

Xibaaru L’opposition est dans son rôle en désavouant Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’Intérieur pour organiser les élections, mais pour Djibo Ka cela est compatible cependant. « Il y a de cela quelques années, le pouvoir actuel qui était dans l’opposition avait regretté cette démarche et Wade les avait entendus pour mettre Mr. Cheikh Guèye.

Abdoulaye Daouda Diallo maintenant c’est un militant de l’APR, il l’est comme l’avait été Ousmane N’gom », reconnait Djibo Ka. Qui ajoute que « c’est gênant d’être à la fois ministre l’intérieur chargé des élections et militant d’un parti politique, mais ce n’est pas incompatible ».

Pour cause, dira-t-il, « chacun a ses caractères et ses méthodes », mais il a demandé quand même à Daouda Diallo de se mettre un peu en retrait.

« La prochaine fois qu’il ne plonge pas trop dans la mare des politiques politiciennes ; c’est un membre fondateur de l’APR, c’est difficile pour lui de se dégager, mais je fais confiance à son esprit républicain, sa capacité de discernement. J’avais demandé son départ quand j’étais dans l’opposition, mais quand je l’ai connu mieux, je reconsidère ma position de principe »

L’Assemblée saisie sur le problème de l’Homosexualité…Macky et Sidiki Kaba indexés

Xibaaru Lettre ouverte aux Présidents de Groupes parlementaires à l’Assemblée Nationale du Sénégal

Bambey, le 26 mars 2016

Messieurs les Présidents des Groupes

Parlementaires à l’Assemblée Nationale

Place Soweto, BP 86 Dakar

Dakar Sénégal

Messieurs les Présidents de groupes parlementaires, Honorables députés,

C’est avec une attention toute particulière que je suis le débat sur la question de l’homosexualité au Sénégal.

Je suis particulièrement attaché, depuis plusieurs années, à toutes les questions relatives à l’homosexualité dans notre pays. Mes réflexions, tant personnelles que politiques, m’ont conduit à prendre parti et à engager de nombreuses actions pour dire NON à cette abomination.

A mon sens, l’homosexualité en tant que telle, ses droits et ses devoirs ne doivent pas être ni reconnus et ni défendus au Sénégal. Or, le combat pour le respect de nos valeurs doit une priorité de notre pays.

En ce sens je rejoins les propos du Khalif Général des Mourides Serigne Sidi Makhtar qui déclare devant le Premier Ministre du Sénégal : « Nous ne voulons pas l’homosexualité, faites tout pour ne pas légaliser cette pratique au Sénégal ».

J’ai toujours lutté, et je poursuivrai ce combat de tous les jours, contre l’homosexualité. Dans la réflexion, comme dans les faits, j’ai créé une page sur facebook pour dire « halte à l’homosexualité au Sénégal » et un groupe dénommé Oui à la pénalisation de l’homosexualité au Sénégal.

Les positions contradictoires du Président de la République Macky Sall et de son ministre de la justice et Garde des sceaux Sidiki KABA fervent défenseur des homosexuels, nous laissent perplexes.

Toutefois, il faut désormais aborder cette question avec sérénité et responsabilité à l’Assemblée Nationale pour que le Sénégal ait une position claire et nette !

C’est ainsi que je viens vous demander solennellement de faire une proposition de loi à l’Assemblée Nationale pour la pénalisation de tous actes homosexuels au Sénégal.

Messieurs les Présidents des groupes parlementaires, Honorables députés,

L’avenir de notre société et celui de nos enfants n’appartiennent pas dans ce qu’ils ont d’essentiel à des lobbies, ni à des élans hasardeux auxquels certains sont soumis, voilà pourquoi confiant à votre sens de l’avenir de notre pays, je vous prie de trouver ici l’expression de ma considération.Modou NDIAYE Responsable Politique PS Bambey modunjaay@gmail.com

Jean Baptiste Diouf, maire socialiste, partisan du «Oui» : «Khalifa Sall est toujours majoritaire à Dakar»

http://www.lequotidien.sn Il avait dit «Oui» à Tanor et au référendum du 20 mars. Cette décision spectaculaire de Jean Baptiste Diouf, tout comme celle de Alioune Ndoye, avait mis mal à l’aise le chargé de la Vie politique du Ps. Mais le maire de Grand Dakar se réclame toujours comme un «proche de Khalifa Sall». Contrairement à Cheikh Seck qui invite le maire de Dakar à tirer les leçons de la défaite du «Non» à Grand Yoff et à Dakar de façon générale, M. Diouf pense que Khalifa Sall et les autres «nonistes» socialistes sont «toujours majoritaires à Dakar».

Quelle lecture faites-vous des résultats du référendum avec la victoire du «Oui» sur le «Non» ?
Les résultats ont consacré la victoire du Peuple sénégalais. C’est la seule considération que je fais de ce scrutin. On doit passer maintenant au travail et laisser la politique derrière.
On vous connaissait très proche de Khalifa Sall qui a appelé à voter «Non». Pourquoi, vous vous êtes démarqué de lui lors de ce référendum ?
Je suis toujours très proche de Khalifa Sall. C’est mon ami. On a partagé beaucoup de choses ensemble. Au niveau de la Ville (de Dakar), je suis son adjoint. Mais j’ai choisi le «Oui» en respectant la ligne du Parti socialiste qui avait adopté cette position lors du dernier Bureau politique. Pour moi, ce «Oui» consacrait le résultat d’une lutte farouche que nous avons menée contre le régime de Wade dans le cadre des Assises nationales. En effet, les 13 des 15 points contenus dans le projet de révision de la Constitution étaient préconisés par ces Assises nationales. Donc, c’était important de le valider.
Est-ce à dire que la position de Khalifa Sall et les autres maires qui ont participé aux Assises nationales est incohérente ?
Pas du tout ! L’argument de Khalifa pour voter «Non» est compréhensible. Pour lui, du moment où le président de la République avait donné sa parole de réduire le mandat de 7 à 5 ans et n’a pas tenu cette promesse, cela posait un problème d’éthique. Cet argument est recevable, mais c’est sûr et certain que Khalifa et Cie partageaient avec nous ces quelques points liés aux Assises nationales qui sont des articles importants pour la réforme de la Constitution.
Pour avoir appelé à voter «Oui» au référendum, on vous colle maintenant l’étiquette de «pro-Tanor»…
Ce n’est pas vrai. Khalifa Sall est le secrétaire national à la Vie politique. Il est derrière Tanor. Il a dit partout, durant la campagne, que Ousmane Tanor Dieng était son Secrétaire général. Moi, je suis derrière Tanor parce que je suis un militant discipliné. Khalifa Sall fait partie de cette catégorie. Le Ps est un et indivisible et non un parti divisé en «pro-Tanor» ou «pro-Khalifa».
Sauf que ce référendum a semé une division démontrée par le Bureau politique mouvementé du 5 mars.
Non, nous n’étions pas divisés. Ce sont des nervis qui ont tenté de saboter notre réunion. Khalifa Sall était avec nous. Donc, on ne peut pas dire que ce sont ses partisans qui étaient là. Ce sont des militants, semble-t-il, qui ont fait venir des nervis dans la Maison du parti. Ce ne sont pas des militants socialistes jusqu’à preuve du contraire. Mais l’avenir nous le dira.
Pourtant, la résolution finale du Bureau politique accuse des responsables socialistes…
Il semblerait que ce sont des responsables du parti qui auraient recruté des nervis. Maintenant, il faut situer les responsabilités.
Quels sont, selon vous, les enseignements à tirer pour les maires socialistes qui ont appelé à voter «Non» ?
Il n’y a aucun enseignement à tirer. Ils ont fait leur choix de voter «Non» et doivent revenir au sein du parti. Le Ps n’a pas besoin d’être divisé. Ces gens sont des militants importants tout comme ceux qui ont appelé à voter «Oui». Ils doivent être disciplinés et travailler au sein du parti pour son évolution en vue de rester le plus grand parti du Sénégal.
Donc, vous n’êtes pas en phase avec le député Cheikh Seck qui demande à Khalifa Sall et ses proches de démissionner de leur mairie ?
Je ne suis pas du tout d’accord. Pourquoi devraient-ils démissionner de leur mairie ? Je crois que Khalifa et les maires de Taxawu Dakar sont toujours majoritaires à Dakar. Là, on était dans le cadre d’un référendum qui est différent d’une élection présidentielle ou législative. Ils ont toutes leurs places dans les mairies et dans le parti. Au Parti socialiste, il y a eu des divergences, ce qui est normal dans une formation politique de débats. Au dernier Bureau politique, il y avait des militants responsables qui avaient appelé à voter «Non». Mais après, ils ont constaté qu’il y avait une majorité du «Oui» et se sont conformés à la ligne du parti. C’est tout. Les gens ont la liberté de donner leurs points de vue. Si tout le monde avait dit «Oui», on dirait que c’est un choix imposé par Ousmane Tanor Dieng. Si le «Non» était majoritaire, on dirait que Tanor est contesté. Finalement, on ne sait plus ce qu’il faut prendre comme position. Pour moi, le Ps est un grand parti qui va surpasser ses problèmes.
On constate que depuis certains ont agité la question de la candidature à la Présidentielle, le Ps fait face à des soubresauts…
Cette question sera tranchée par le Comité central du parti. Mon choix est qu’un Socialiste soit notre candidat. Que cela soit Khalifa, Barthélemy Dias, Jean Baptiste Diouf ou Alioune Ndoye, c’est bien. Je ne serai pas contre une candidature de Ousmane Tanor Dieng s’il pense qu’il doit être candidat. Tous les Socialistes sont au même niveau de responsabilité. Tout un chacun peut se présenter comme candidat à la candidature du Ps pour la prochaine élection présidentielle. Il y aura des Primaires. Ces gens qui parlent à droite et à gauche donnent simplement leurs avis.
Etes-vous pour ou contre la candidature de Khalifa Sall telle que proposée par Bamba Fall et Barthélemy Dias ?
Le moment de répondre à cette question n’est pas encore arrivé. Je rappelle que Khalifa n’a jamais dit qu’il voulait être candidat à la prochaine élection présidentielle. On est en 2016 et cette échéance est prévue en 2019. Beaucoup de choses peuvent se passer. Je ne vais pas jouer au saltigué sérère en faisant la promotion d’une candidature aujourd’hui (rires).
Aujourd’hui, certains pensent que Khalifa Sall est freiné dans son élan politique. Est-ce votre avis ?
Khalifa n’est pas tombé. Il va continuer à travailler dans le parti et à la mairie de Dakar. Il a beaucoup de choses à réaliser. C’est ça le plus important.
Grand Dakar est considérée comme une zone où règne l’insécurité. Qu’avez-vous fait, en tant que maire, pour changer la donne ?
Vous parlez d’une situation de 10 ans en arrière dans la conception de Grand Dakar. Cette commune n’est plus une zone d’insécurité, bien au contraire. Nous avons éclairé Grand Dakar dans le cadre du projet éclairage de la Ville de Dakar. Au passage, je remercie le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall. La nuit, vous croyez que c’est le jour à Grand Dakar. C’est une preuve de sécurité. La deuxième chose est que nous avons désengorgé la commune. Aujourd’hui, on respire mieux. Il y a des cas d’insécurité lorsque le stade Demba Diop reçoit des manifestations. Sinon, notre poste de police est le plus efficace de la zone. On lutte contre la drogue. Grand Dakar est devenue un havre de paix.
Au niveau de la mairie, comment jugez-vous la mise en œuvre de l’Acte 3 ?
On vit énormément les difficultés causées par l’Acte 3 de la décentralisation. Nous n’avons même plus les moyens pour vivre. Il y a une dévolution du personnel, des centres de santé et des écoles qui fait qu’on n’a même plus les moyens de payer les salaires. C’est notre goulot d’étranglement. On ne peut rien réaliser, ni investissement ni aide sociale pour les populations. Ce n’était pas le cas lorsque nous étions une commune d’arrondissement. Dans ce dernier cas de figure, nous recevions de la Ville un fonds de dotation de 140 millions de francs Cfa. Le gouvernement a supprimé cela et nous donne juste 30 millions. Si on fait le calcul, c’est 110 millions de francs perdus par an. Aujourd’hui, notre budget tourne autour de 520 millions.
Pour vous, l’Acte 3 doit être retourné à l’Assemblée nationale ?
Je ne sais pas. Ce que je peux dire, c’est que le gouvernement a dit qu’il y a une deuxième phase qui va nous procurer beaucoup plus de moyens. On attend. Cependant, si l’Acte 3 ne nous permet pas d’avoir un budget d’un milliard, il n’aura pas réalisé un bond en avant pour l’émergence du Sénégal. Babacar Guèye DIOP

Matam - Harouna Dia après la victoire du «Oui» : «Un encouragement à travailler davantage pour la région et pour Kanel»

http://www.lequotidien.sn Après le score fleuve du «Oui» dans la région de Matam, Harouna Dia a rendu visite à certains chefs religieux pour les remercier. Quelques jours après le scrutin référendaire de dimanche, l’homme de Wendu Bos­séabé a dirigé une délégation composée de son frère, Daouda Dia, et d’autres responsables politiques de l’Alliance pour la République (Apr). Ils ont été reçus par Thierno Mamadou Samassa de Matam et Thierno Aliou Thiam de Ourossogui.

L’homme d’affaires a été accueilli dans plusieurs localités du département de Kanel. Face à la presse, il a exprimé sa «satisfaction» à l’endroit des populations qui, selon lui, lui ont renouvelé leur confiance, et à travers lui, au chef de l’Etat Macky Sall en adoptant son projet de révision de la Constitution. Dopé par la forte mobilisation, Harouna Dia dit avoir accueilli ce message des électeurs de Matam de façon générale comme un «encouragement à travailler davantage au profit de la région et du département de Kanel en particulier». Il dit : «Le niveau d’investissement dans la région n’a jamais été aussi important et ciblé. Il répond exactement au besoin des populations dont la mobilisation est le reflet de l’impact de la politique du gouvernement et du président de la République.» Djiby DEM-

Le Pit sur les résultats du référendum : «Le Peuple souverain n’a pas qu’adhéré aux propositions de réforme»

http://www.lequotidien.sn Le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) se réjouit de la victoire du «Oui» au référendum. Dans un communiqué, Magatte Thiam et Cie estiment que le Peuple sénégalais «souverain n’a pas qu’adhéré aux propositions de réforme constitutionnelle» du Président Macky Sall et ce, «malgré une propagande pernicieuse faite de travestissement et d’amalgames». Pour le Comité central du Pit, ce même Peuple a «surtout indiqué sa résolution de continuer à tourner le dos à tou­tes les forces rétrogra­des». Puisque l’opposition a toujours estimé que «le choix des Sénégalais de les sanctionner négativement en 2012 relevait d’une méprise», ce parti membre de la mouvance présidentielle est aujourd’hui convaincu que «le vote historique du 20 mars a le mérite d’avoir délivré un message audible pour tous». Le Pit considère qu’après la victoire du «Oui», «l’unité et la cohésion de Benno bokk yaakaar sont aujourd’hui plus qu’hier nécessaires pour bénéficier de la confiance du Peuple sénégalais». Maguette Thiam et ses camarades encouragent les Sénégalais qui ont adopté le projet à «garder le cap de l’implication militante et citoyenne pour toujours et partout à travers le Sénégal promouvoir la justice sociale et la stabilité». Mame Fatou KEBE

APPEL AU DIALOGUE POLITIQUE POST-REFERENDUM :POUVOIR ET OPPOSITION SUR LA CORDE RAIDE

http://www.sudonline.sn Dialogue politique, dialogue de sourds ! Au Sénégal, les concertations entre le pouvoir en place et son opposition autour des questions foncières au jeu démocratique semblent un vœu pieux qui tarde encore à se concrétiser. Quoique les professions de foi du régime en place pullulent. Pour rien, au final !

Entre Macky Sall et la classe politique, surtout l’opposition, il semble en vérité subsister une sorte de rejet, de défiance et/ou d’adversité qui fausse le véritable jeu démocratique invitant de temps à autre à des consensus forts entre acteurs politiques. Quatre années après leur arrivée au pouvoir, le quatrième président du Sénégal et son régime n’ont aucun contact direct avec l’opposition, en dehors des débats parlementaires, eux-mêmes tronqués avec la crise du Groupe parlementaire libéral.

L’ultime appel du chef de l’Etat au dialogue politique, après l’organisation du référendum du 20 mars passé, est l’occasion pour Sud quotidien de revenir encore sur une donne où le Sénégal, pays de dialogue et de palabres, traîne paradoxalement un lourd déficit. Les responsabilités semblant toutefois largement partagées et installant toute la classe politique, pouvoir et opposition, sur une sorte de corde raide !

SEYDOU GUEYE, PORTE PAROLE DE L’APR ET DU GOUVERNEMENT : «Il n’y a pas de dialogue possible quand…»

Le président Macky Sall est un homme de dialogue. C’est à travers le dialogue qu’il a réussi à stabiliser sa coalition politique. Bennoo Bokk Yaakaar est ainsi la seule coalition dans toute l’histoire du Sénégal à avoir fait un cycle électoral complet. A chaque fois que la situation l’exige, le président Macky Sall a appelé au dialogue. C’était le cas avec l’adoption et la mise en place de sa politique de territorialisation des politiques publiques, via l’Acte III de la décentralisation qui a été menée dans un processus largement inclusif et participatif. D’autres chantiers sont devant nous pour aller au dialogue. Mais c’est très facile d’imputer l’ineffectivité du dialogue au président de la République. Je pense qu’il est de la responsabilité des deux parties au dialogue de se mettre dans la disposition de la disponibilité pour le dialogue. Quand la logique est une logique de défiance et de préalables, il n’y a pas de dialogue possible à qui ne veut pas dialoguer. Je croix que dans le cas d’espèce, le président Macky Sall a montré sa disponibilité pour le dialogue. Il faut peut-être chercher les problèmes ailleurs. Quand on est dans une posture de dialogue, on ne doit pas se préoccuper d’entendre l’écho de sa propre voix. Il faut se rendre disponible et essayer de le faire au nom de l’intérêt supérieur de la nation. Donc, il faut de l’honnêteté et de l’engagement et croire aux vertus du dialogue. Pour ce qui concerne le président Macky Sall et le pouvoir, nous sommes des militants fervents et farouches du dialogue. Ce qui se mène au niveau de l’Assemblée nationale doit être dépassé parce que c’est un cadre très institutionnel. Le dialogue doit se mener et l’une des propositions validées par les Sénégalais avec le statut du chef de l’opposition est un mécanisme potentiellement porteur d’un dialogue.

MAYORO FAYE, CHARGE DE COMMUNICATION ET MEMBRE DU COMITE DIRECTEUR DU PDS : « Macky a enfin compris qu’il ne peut pas gérer le pays sans dialogue»

Enfin, Macky Sall a compris qu’il ne peut plus continuer à gérer le pays sans dialogue. Depuis quatre ans, aucune discussion n’a été faite alors qu’Abdoulaye Wade passait tout son temps à appeler au dialogue. Quoique que toute l’opposition de l’époque pensait que c’était une simple ruse. Donc, on ne peut pas reprocher à Abdoulaye Wade de n’avoir pas essayé, contrairement à Macky Sall qui n’a pas encore appelé au dialogue. Il a jusque-là géré les affaires politiques de manière personnelle. La dernière en date est la gestion partisane du référendum que son ministre de l’Intérieur a organisé sans pour autant avoir rencontré l’opposition. Le dialogue pourrait stabiliser le paysage politique et le pays de manière générale et permettre au Sénégalais de se remettre au travail. On ne peut pas passer tout notre temps à faire de la politique et à créer des problèmes entre l’opposition et le gouvernement. Le pouvoir qui compte faire l’appel au dialogue doit faire les propositions. A partir de ce moment, l’opposition aura son mot à dire et si toutes les conditions sont réunies pour un dialogue sincère, il se pourrait qu’on ait des chances de pouvoir échanger. Nous attendons de voir quels seront la forme et le contenu du dialogue. Si nous constatons que ca va dans l’intérêt du pays, notre parti va s’engager. On ne peut pas par contre aller dans une mascarade qui revêtirait le nom du dialogue alors qu’il n’en est pas un.

MOUSSA SARR, PORTE-PAROLE DE LA LIGUE DEMOCRATIQUE : «Il y a un déficit de dialogue dans ce pays»

Je crois que vous faites bien de poser ce débat parce que nous, au niveau de la Ld, nous estimons qu’une des caractéristiques de la démocratie, c’est le dialogue entre les acteurs politiques. Ce dialogue est pour nous une nécessité vitale pour la bonne marche de la démocratie. Nous pouvons malheureusement constater qu’il y a un déficit de dialogue dans ce pays. Ce déficit, tous en sont responsables. Le pouvoir a sa part de responsabilité. Parce qu’il doit prendre des initiatives pour instaurer le dialogue avec l’opposition, par exemple. Mais l’opposition a aussi sa part de responsabilité. Parce qu’à chaque fois que le président Macky Sall a lancé un appel au dialogue, on entend immédiatement les responsables de l’opposition refuser de participer au dialogue. Lorsqu’il a été question par exemple d’instaurer un dialogue avant le référendum, j’ai entendu des responsables du Pds dire qu’il n’y aura pas de dialogue sans Karim Wade. Donc, quand on a cette posture qui consiste à dire que c’est Karim Wade qui va diriger la délégation du Pds, c’est la meilleure façon de dire qu’on ne veut pas de dialogue.

Dans ce pays, on fausse toujours le débat sur le dialogue. Dialoguer, ça ne veut pas dire que les gens de l’opposition entrent au pourvoir. Le pouvoir doit continuer à gouverner, l’opposition à s’opposer. Mais, on peut dialoguer autour des questions essentielles. On devrait dialoguer autour des réformes proposées au référendum, autour des lois réglementaires et des textes législatifs qui seront pris par l’Assemblée nationale après le référendum. Ensuite, on doit dialoguer autour des questions électorales. Aujourd’hui, on a fait un référendum, il faut peut-être instaurer un dialogue autour du fichier, autour de la proposition qui consiste à faire une seule carte pour la carte d’identité et d’électeur…Il y a toujours de la matière pour dialoguer dans un pays et l’opposition va apporter des propositions. C’est au président de la République, qui est élu au suffrage universel, de prendre ou de ne pas prendre.

ABDOULAYE SECK, PORTE-PAROLE DE BOKK GIS GIS : «Le bilan de Macky, en termes de dialogue, n’a pas d’actif »

Nous, au niveau de Bokk Gis Gis, nous n’avons jamais été officiellement saisis pour une quelconque rencontre avec la mouvance présidentielle ou le président de la République. Dans un régime normal de démocratie, les gens peuvent avoir des différences d’opinons et d’idéologies mais pour l’intérêt supérieur de la Nation, toutes les franges et composantes de la Nation doivent se rencontrer souvent pour échanger et harmoniser sur des questions d’ordre national….Mais, nous n’avons jamais été conviés à une quelconque rencontre avec le président de la République, sinon à la rencontre de l’Acte III, alors que les dés étaient déjà jetés. Ils avaient déjà fait passer le projet à l’Assemblée nationale et ils appellent les partis à la dernière minute pour dire qu’on vous convie à une rencontre…Même avant le référendum, tout le monde pensait qu’il y avait besoin de dialogue. Le dialogue était sur les points essentiels de la démocratie. C’était sur des questions d’ordre supranational, et qui intéressent toute la Nation. Parce qu’en vérité, si on prend secteur par secteur, il y a des blocages, que ce soit au niveau de l’éducation, de la démocratie, la minorité ne parvient pas à s’exprimer. Et ça, ce sont des acquis, des droits. Nous, en tant que minorité, nous n’accepterons jamais que nos droits continuent à être bafoués, qu’on nous prive de nos droits les plus essentiels. Sur les questions de la démocratie et d’ordre social, je crois qu’il n’y a pas de dialogue. C’est en fait des portes ouvertes à toutes sortes de dérives, de résistance, et de difficultés de mise en œuvre des politiques publiques du gouvernement. Je pense qu’il faudrait un dialogue sincère qui inclurait, au delà des partis politiques, toutes les couches sociales. Il y a une crise latente au Sénégal. Si je devais noter le président Macky Sall sur son bilan concernant le dialogue, j’allai s lui donner 2/20. Ndeye Aminata CISSE, Fatou NDIAYE, Jean Michel DIATTA

AMINATA TOURÉ APPELLE LA CLASSE POLITIQUE À TROUVER UN CONSENSUS

Dakar, 27 mars (APS) – L’envoyée spéciale du chef de l’Etat, Aminata Touré a souligné la nécessité de trouver un consensus sur le statut du chef de l’opposition qui figure parmi les 15 points de la réforme constitutionnelle adoptés lors du référendum du 20 mars.

‘’La réforme est adoptée. Elle est excellente. Elle va approfondir notre démocratie. Il faut que tout le monde rejoigne la table de discussions, parce que ce sont des principes qui sont énoncés dans la Constitution’’, a-t-elle dit.

Selon les résultats publiés mercredi par la Commission nationale de recensement des votes (CNVR), 1.357.412 millions voix (62,70%) ont été comptabilisés pour le "oui" , contre 357.412 (37,29%) voix pour le "non".

Le principal point de cette réforme est la réduction de sept à cinq ans du prochain mandat du président de la République.

L’ancien premier ministre qui était l’invitée de l’émission ’’Grand jury de RFM’’ (privée), a cité d’autres points figurant sur cette réforme dont le Haut conseil des collectivités territoriales et le statut du chef de l’opposition.

‘’Il va falloir que l’opposition s’asseye avec la majorité pour qu’on trouve le consensus. Qui sera-t-il ? Est-ce que ce sera le président du groupe parlementaire ou l’ancien président des élections de 2012’’, a-t-elle dit à propos du statut du chef de l’opposition.

Aminata Touré également responsable de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) a fait part de ‘’la disponibilité et de la volonté’’ du président Macky Sall à discuter avec l’opposition.

Elle estime que ‘’ce serait dommage’’ si l’opposition refuse la main tendue du président Sall, ajoutant qu’’’on ne peut pas la forcer à venir à la table des négociations’’.

Pour autant, l’ancien premier ministre estime que ‘’dans une démocratie comme la nôtre, il faut dépasser les échéances électorales comme celles que nous avons vécues récemment’’.

‘’Le Sénégal est connu pour une démocratie dynamique. Parfois elle s’emballe. Mais, maintenant que tout le monde sait ce qu’il pèse, revenons à la table des négociations et ayons des discussions constructives’’, a encore appelé Aminata Touré.

‘’Vous ne pouvez pas passer votre temps à faire de la politique à l’infini’’, a-t-elle lancé à l’endroit des hommes politiques sénégalais, ajoutant qu’ils ne peuvent pas passer tout leur temps à faire ‘’des campagnes’’.

‘’Maintenant que la page est tournée, discutons maintenant de comment mettre en œuvre ces réformes (constitutionnelles) et avancer ‘’, a ajouté l’envoyée spéciale du chef de l’Etat.

‘’On a le temps de discuter et surtout de travailler parce qu’on ne peut pas passer l’essentiel de l’activité publique dans des discussions politiques voire politiciennes’’, a-t-elle fait valoir.

D’après Aminata Touré, ‘’il faut que les discussions se fassent que les lois soient votées et les décrets signés. Quand on se rapproche des législatives, les campagnes se mèneront’’.

L’ancien premier ministre a émis le souhait qu’il y ait ‘’beaucoup plus de discussions sur les questions économiques et sur les questions de société’’ pouvant intéresser les populations.

‘’Nos compatriotes sont un peu fatigués de ces batailles politiciennes. Ce n’est fondamentalement ce qui va nous faire avancer. Le référendum était un temps fort (…) Mettons en place les lois et les décrets et avançons’’, a-t-elle relevé.

Djibo Ka : « C’est faux de dire qu’il y a eu achat de conscience…Dire que Macky Sall n’a jamais dialogué avec son opposition est injuste »

Quand Djibo Ka fait du ….Djibo Ka, c’est l’opposition tout entière qui en prend pour son grade. L’opposant devenu depuis quelques mois allié du Chef de l’Etat, est sorti aussi de sa planque pour remettre l’opposition à sa place.
Le leader de l’URD s’est d’abord épanché sur la contestation des résultats. Pour Djibo Ka cela n’aura aucune suite.«Ce n’est pas nouveau, chaque fois qu’il y a des élections au Sénégal, l’opposition conteste,moi-même je l’ai fait plusieurs fois,on envoie des courriers partout,on va dans les ambassades,mais ça n’a aucun impact! »
D’ailleurs, pour Djibo Ka, l’opposition devrait adopter une attitude plus élégante et arrêter de parler d’achat de voix. « C’est faux de dire qu’il y a achat de conscience, quelles preuves ont-ils ? » a-t-il tonné.
« Il n’y a aucune preuve formelle qui renseigne que un tel militant a voté à cause de l’argent. Ce n’est pas juste cela, c’est inélégant, c’est anti démocratique, il faut qu’ils (les membres de l’opposition) se battent avec des armes conventionnelles, de façon réglementaire et républicaine. Et qu’ils continuent la lutte, ce n’est pas la peine d’aller vilipender ton pays auprès du FMI qui n’a aucun rôle sur cette question-là ,ou la banque mondiale. Ils n’ont aucune possibilité de bloquer les crédits du Sénégal ».
Par rapport à la tension liée aux résultats du référendum, c’est normal qu’il y ait deux courants dans un état démocratique, poursuit Djibo Ka. Qui garde cependant espoir que « la tension va tomber bientôt parce que l’on est au Sénégal. On dialogue toujours par personne interposée. »
Et sur ce point, Djibo révèle en savoir quelque chose. « Dire que Macky Sall n’a jamais dialogué avec son opposition est injuste. J’en sais quelque chose moi, jetais dans l’opposition face à lui et maintenant je suis dans son camp. Il y a quelque chose qui s’est passée. Je considère que sa démarche est normale, chacun dans son rôle, il y a l’Assemblée nationale qui est là, c’est l’instance de dialogue politique... »

Djibo Ka prend la défense de Abdoulaye Daouda Diallo : « C’est gênant d’être à la fois ministre de l’Intérieur chargé des élections et militant d’un parti politique, mais ce n’est pas incompatible »

http://www.dakaractu.com L’opposition est dans son rôle en désavouant Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’Intérieur pour organiser les élections, mais pour Djibo Ka cela est compatible cependant. « Il y a de cela quelques années, le pouvoir actuel qui était dans l’opposition avait regretté cette démarche et Wade les avait entendus pour mettre Mr. Cheikh Guèye.

Abdoulaye Daouda Diallo maintenant c’est un militant de l’APR, il l’est comme l’avait été Ousmane N'gom », reconnait Djibo Ka. Qui ajoute que « c’est gênant d’être à la fois ministre l’intérieur chargé des élections et militant d’un parti politique, mais ce n’est pas incompatible ».

Pour cause, dira-t-il, « chacun a ses caractères et ses méthodes », mais il a demandé quand même à Daouda Diallo de se mettre un peu en retrait.
« La prochaine fois qu’il ne plonge pas trop dans la mare des politiques politiciennes ; c’est un membre fondateur de l’APR, c'est difficile pour lui de se dégager, mais je fais confiance à son esprit républicain, sa capacité de discernement. J’avais demandé son départ quand j'étais dans l’opposition, mais quand je l’ai connu mieux, je reconsidère ma position de principe » Sacré Ka!

Encore un opposant de plus au régime de Macky Sall/ Ce que prépare le commissaire Cheikhna Keïta

Dakarposte tient des bulletins de renseignements de ses perspicaces radars que le commissaire Cheikhna Keïta va reprendre du service. N'allez pas trop vite en besogne pour croire que ce commissaire de police radié ,pour des raisons connues, sera réintégré. Que nenni!
Dakarposte est en mesure de révéler que Cheikhna Cheikh Saadhbouh Keïta, qui ne décolère pas, du tout alors après l'esclandre de la drogue, mettra sur orbite son mouvement. Qui sera installé dès la semaine prochaine, c'est à dire juste après les fêtes de Pâques. On ne sait pas où est ce qu'il a tiré des fonds, mais retenez que Keïta a mis les petits plats dans les grands; autrement dit, il a fini de casser sa tirelire pour organiser une cérémonie grandiose. Selon nos radars, sa bidule, pardon son mouvement sera installé à travers une Assemblée Générale qui réunira du monde.
Aux dernières nouvelles, il n'entend pas faire les figurants dans le monde ingrat de la...politique! Et, tout porte à croire qu'il n'épargnera pas, du tout alors l'Establishment marron compte tenu du fait qu'il a été radié par le Pr Macky Sall suite au fameux scandale de la drogue.
Pour rappel, il a été d'abord suspendu de ses fonctions suite aux graves accusations qu’il a faites contre l’ex-directeur général, le commissaire Abdoulaye Niang. Radié, Keita est du coup envoyé d’office à la retraite par le président de la République Macky Sall, lequel avait reçu un rapport détaillé sur le scandale de la drogue chez les limiers ébruité par Cheikh Keita.

Serigne Mbacké Ndiaye tacle Idy et Baldé : "Quand ils gagnaient Thiès et Ziguinchor, on ne les entendait pas"

http://www.leral.net Le rejet par l'opposition des résultats du référendum ne plaît pas du tout à Serigne Mbacké Ndiaye qui n'est pas passé par quatre chemins pour le dire. Le leader de la Convergence libérale et patriotique s'en est vertement pris, dans les colonnes de La Tribune, à Idrissa Seck et Abdoulaye Baldé qu'il invite à être cohérents avec eux-mêmes.

"Me Abdoulaye Wade, dans sa sortie, a montré qu'il a compris et accepté le verdict du référendum d'autant plus que le statut de l'opposition lui revient. Toutefois, je trouve paradoxal que le Pds soit en phase avec l'autre partie de l'opposition dans sa contestation et son rejet des résultats du scrutin. C'est également le cas d'Idrissa Seck et d'Abdoulaye Baldé qui croyaient que leurs localités respectives étaient leur chasse gardée", a dit Serigne Mbacké Ndiaye. L'ancien porte-parole de Me Wade d'enfoncer le clou : Quand ils gagnaient à Thiès et Ziguinchor avec des scores de plus de 95%, on ne les entendait pas. Aujourd'hui, ils contestent les résultats de leur défaite avec des écarts d'une cinquantaine de voix".
Il a par ailleurs pris la défense d'Abdoulaye Daouda Diallo, attaqué de toute part, même s'il est contre la nomination d'un ministre de l'Intérieur politique. Il estime que si le faible taux de participation est un échec pour le président de la République, c'est un double-échec pour les membres de l'opposition qui, en sus, n'ont pas été capables de remporter la victoire avec le "Non".

Gaston Mbengue : "Ceux qui ont voté "Non" n'ont pas pris le temps de regarder le contenu parce qu'il en avaient après l'homme Macky Sall

http://www.leral.net Gaston Mbengue est revenu sur les résultats du référendum du 20 mars dernier qui a fini par être remporté par le "Oui". Lui-même ayant appelé à voter positivement, il se réjouit de cette victoire qu'il explique par le fait que le camp du "Non" s'est trop focalisé sur la personne du chef de l'Etat. Par ailleurs, il dit avoir repris son indépendance en tournant définitivement la page du Grand parti. Mais, cela ne l'empêche pas de souhaiter bon vent à son jeune frère Malick Gackou.

"Je suis satisfait du résultat du référendum parce que je savais que le "Oui" allait l'emporter. J'ai été convaincu de la victoire après avoir parcouru les 15 points pour me rendre compte de l'intérêt qu'ils représentaient pour le peuple. Je ne suis pas politique et, étant donné que ce n'était pas une élection pour élire une personne, j'ai voté "Oui" pour le peuple ; pour être quitte avec ma conscience et pour mes enfants et petits-enfants. Ceux qui ont voté "Non n'ont pris le temps de regarder le contenu parce qu'ils en avaient après l'homme Macky Sall", a dit Gaston Mbengue dans les colonnes de La Tribune. Toutefois, il appelle les politiciens qui jubilent à redescendre sur terre car la victoire n'est pas la leur mais plutôt celle du peuple. "La victoire n'est pour personne, c'est celle du "Oui" et du peuple sénégalais".
Par ailleurs, il a tenu à dire qu'il a définitivement mis fin à son compagnonnage avec Malick Gackou. "Le Grand parti, c'est fini. Maintenant, c'est le Sénégal mon parti. Je ne suis pas de la classe d'hommes qui tournent le dos à quelque chose et qui reviennent sur leur décision. Je n'ai jamais fait de la politique et je tiens beaucoup à mon indépendance. Dans le Grand parti, j'accompagnais mon jeune frère Malick Gackou et je prie pour qu'il réussisse. Il a l'avenir devant lui", indique Gaston Mbengue.

REFRENDUM DU 20 MARS : OUI ou NON, la « guerre des caniveaux » a bien eu lieu

http://jotay.net Le référendum a vécu, avec au final, une victoire étriquée du OUI sur le NON. Mais avant, pendant et après les joutes électorales, les leaders politiques, dans le débat, ou plutôt la «guerre» électorale, n’ont pas hésité, par moments, à se retrancher dans les caniveaux, d’où chacun s’est mis à envoyer des salves de propos malveillants, blessants ou dégradants à l’adversaire. Cela au détriment d’un débat éclairé sur l’initiative, le processus et l’objet de la réforme constitutionnelle. Retour sur les temps forts des déclarations chocs des acteurs du référendum.

Quand le Chef de l’Etat est traité de tous les noms par Idrissa Seck et Cie

Initiateur du référendum et personnellement impliqué dans la campagne comme le champion de l’arène devant terrasser les autres lutteurs, le président de la République n’a pas échappé aux coups réguliers et irréguliers de ses adversaires. «On ne peut pas être chef d’Etat et mentir allègrement à son peuple», lui lançait Idrissa Seck, le 20 mars, après avoir effectué son vote. Quelques jours après, face à la presse pour faire le bilan du référendum, il ajoutera : «à son incompétence et son déshonneur, il (Macky Sall) veut maintenant ajouter les habits d’un tyran allergique à toute critique ou opposition sérieuse».

Au dernier jour de la campagne, le patron de REWMI avait qualifié Macky Sall de « maître-chanteur», qui avait menacé des maires, des Imams et chefs de quartiers. Par la même occasion, il avait souligné à propos de Macky Sall que sa parole n’a plus de valeur». Et que «lorsque la crédibilité de la parole présidentielle d’effondre, aucune autre de ses actions ne présente un intérêt qui soit digne de commentaire».

En dehors d’Idrissa Seck, d’autres membres du camp du OUI ne lui ont pas fait de cadeaux. «Le président de la République a trahi sa parole… La plus haute autorité du pays s’est reniée en s’appuyant sur une contrevérité dans le dessein de tromper le peuple », disait Me Mame Adama Guèye. Et de citer plusieurs versets ou sourates du Coran, ainsi que des hadiths qui condamnent le mensonge, le reniement, l’hypocrisie…

Macky Sall et les siens sont aussi allés s’armer au plus profond des caniveaux

Il ne faudrait surtout pas penser que les opposants ont été seuls à déplacer le débat référendaire dans les caniveaux. Dans le camp du OUI, parfois même plus que dans le camp du NON, on n’a pas manqué non plus d’aller puiser dans les caniveaux pour arroser le débat référendaire.

Et Macky Sall lui-même s’est laissé prendre au jeu. «(…). Les assoiffés de pouvoir qui disent : « Gor ca wax ja » (…), doivent bien se regarder dans un miroir avant de parler. Et ils sauront entre eux et moi, qui a plus de dignité », disait-il, lors de son passage à Thiès. Auparavant, empruntant le vocabulaire de la lutte, il avait raillé ses adversaires, en leur promettant une chute mémorable. Sans compter sa fameuse phrase : «que ça plaise ou non, l’opposition doit subir ma politique».

En clôturant sa campagne, il n’a pas manqué de railler ses opposants en affirmant devant ses inconditionnels à Guédiawaye : «dimanche soir, je leur dirai : « n’ayez pas honte, venez, on va discuter »».

Auparavant, son jeune frère et maire de Guédiawaye Aliou Sall s’est moqué du lutteur Balla Gaye, comme celui qui ne peut plus gagner de combat et qui ne pèse rien dans son fief, avant de revenir quelques jours après lui faire les yeux doux et s’afficher allègrement avec lui, avec un nouveau discours.

D’autres responsables du camp du OUI sont tombés encore plus bas. «Dieu a choisi Macky Sall, celui qui le refuse n’a pas besoin d’aller prier», a affirmé Moustapha Niasse. Et avant cela, le président de l’Assemblé nationale n’avait rien pu dire de plus correcte et plus conforme à son rang que : «ma tay ! (je m’en fous)».

Dansokho ne s’est pas privé d’assimiler Idy et Cie à de simples délinquants. «L’opposition, c’est une association de malfaiteurs (…) Si le « Non » l’emporte, ils vont tenter d’imposer un coup de force et libérer Karim Wade », avait-il débité.

Et que dire de la sortie du président du groupe parlementaire Benno bokk yakaar. «Nous avons affaire à des Daesh et Boko Haram encagoulés, sans morale ni éthique républicaines, donc dangereux pour le Sénégal», a déclaré Moustapha Diakhaté.

Mais Me Ousmane Ngom, ancien responsable libéral et nouveau allié de Macky Sall va lui ravir la vedette en terme d’accusation grave et grotesque, en affirmant que des leaders de l’opposition sont de connivence avec des organisations djihadistes pour déstabiliser le pays.

Même les socialistes divisés par le référendum, entre le OUI et le NON, sont entrés dans la guerre des caniveaux. Par exemple Jean Baptiste Diouf, maire de Grand-Dakar qui affirme que son camarade et collègue maire socialiste Bamba Fall, «est un voyou, un bandit». Cela après que les partisans du NON ont mis la maison du parti à sac.Mbaye THIANDOUM

Succession de Me Ousmane Ngom à l'Assemblée nationale : ïda Mbodj n'a ni disqualifié Aliou Sow, ni validé Mamadou Lamine Keita

On prête à Aïda Mbodj l'intention d'avoir disqualifié Aliou Sow, ancien ministre des Collectivités locales sous le défunt régime libéral, comme étant celui qui doit succéder à Mamour Cissé à l'Assemblée nationale. Mais la vérité est plus prosaïque, et pour cause.

La Présidente du Conseil départemental de Bambey n'a jamais cité nommément Aliou Sow, pour dire que celui-ci ne doit pas succéder à Mamour Cissé, qui a décliné le fauteuil qu'occupait le député démissionnaire Ousmane Ngom.

Ensuite, à aucun moment de son intervention sur la Rfm, Aïda Mbodj n'a fait croire qu'elle roulait en faveur de Mamadou Lamine Keita au détriment de Aliou Sow.

Par contre, lorsque notre confrère Babacar Fall de la Rfm l'a relancée, aux fins de savoir ce qu'elle pensait du fait que Mamadou Lamine Keita est un proche de Modou Diagne Fada, exclu du Parti démocratique sénégalais, la Présidente du Groupe parlementaire des "Libéraux et Démocrates" a été formelle.

"A ce que je sache, Mamadou Lamine Keita reste aujourd'hui plus qu'hier un militant du Pds, continue de le revendiquer, n'a jamais été exclu du Parti ou censuré et continue de représenter celui-ci, en cas d'élection".

En d'autres termes, Aïda Mbodj a voulu faire comprendre à l'opinion que le Siège qu'occupait Ousmane Ngom appartient au Pds. Mais elle n'a pas à disqualifier ou à valider Aliou Sow, si celui-ci devait succéder à Me Ousmane Ngom à l'Assemblée nationale.Actusen.com

LES OFF DU POP

Sermon de feu de…

Un hommage a été rendu aux victimes à la grande mosquée de Bruxelles, hier vendredi jour de la grande prière. Dans son prêche, l'imam, le Sunugaalien Mouhameth Galaye Ndiaye a exprimé la compassion de la communauté musulmane de Belgique envers les victimes. L'imam a commencé par condamner "ces criminels (qui) ont commis des crimes barbares. Ce qu'ils ont fait n'a rien à voir avec l'islam. Les musulmans ne sont pas des terroristes". Nous sommes très tristes, tout cela doit cesser", dit-il non sans marteler : "Nous n'avons eu de cesse de condamner ce qui s'était passé à paris comme ailleurs, mais le temps est désormais venu d'agir. La Belgique a été touchée".

…L'imam sunugaalien…

Et dans la panoplie d'actions à envisager, le lancement d'un "programme de lutte contre la radicalisation", au sujet de laquelle d'ailleurs il renseigne que le Centre islamique et culturel belge (Cicb) a une certaine expérience dans ce domaine pour avoir assisté des familles dont les enfants avaient emprunté le chemin de la radicalisation, tout comme ils ont eu à persuader beaucoup de jeunes gens à quitter la Syrie. "Certains sont en train d'étudier ici maintenant", révèle-t-il. Il a aussi défendu sa mosquée renseignant qu'il n'y a pas eu un seul jeune qui a rallié la Syrie et qui a eu à étudier avec eux. A en croire imam Galae Ndiaye, le recrutement des jeunes se passe à travers les médias sociaux et ceux qui rallient la cause des djihadistes sont pour la plupart d'anciens délinquants.

…De Bruxelles

Il faut noter qu'après la prière, les gens sont sortis de la grande mosquée aux cris de "Allahu akbar", avant d'entonner "Vive la Belgique". Ils se sont ensuite rassemblés dans l'un des parcs de la ville, les jardins du Cinquantenaire qui entourent la mosquée. Suivi par quelques dizaines d'hommes et de femmes portant des bouquets, Galaye se dirige vers la station de métro Maelbeek à environ un kilomètre pour rendre hommage aux morts à l'endroit où l'un des trois kamikazes s'est fait sauter dans un train. Les très nombreux fidèles présents ont ensuite observé une minute de silence dans le parc du cinquantenaire.

Félicitations

Le Royaume d'Espagne félicite le Sunugaal. C'est à l'occasion du référendum du 20 mars 2016. Dans une lettre datée du 22 mars 2016,; le ministère espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération a publié une note de presse dans laquelle il dit : "L'Espagne félicite les autorités et le peuple du (Sunugaal) pour le civisme et la maturité démocratique démontrés à l'occasion du référendum qui a eu lieu le dimanche 20 mars concernant le projet de réforme constitutionnelle". Selon les officiels espagnols, "cette consultation citoyenne contribuera au renforcement du système démocratique du (Sunugaal)".

Pris avec 250 000 euros

Voilà un Sunugaalien qui va être malade. A croire que la poisse le poursuit. Selon le site Alakhbar, la Mauritanie a expulsé une vingtaine d’étrangères, issus des pays voisins. Seulement parmi eux, figure un ressortissant sunugaalien arrêté à l’aéroport de Nouakchott par devers lui 250 000 euros. Vous ne rêvez pas. Le Sunugaalien qui répond au nom de Mamadou Bay Touré qui a été arrêté juste avant d’embarquer à bord d’un vol en partance pour l’Espagne, trimballait avec lui l'équivalent de 162,5 millions de francs Cfa. Mais aussi deux téléphones d’une valeur de 150 000 euros voire plus soit près de 97,5 millions. En tout cas, renseigne la même source, la sûreté nationale a saisi les milliers d’euros de Touré et confisqué son passeport espagnol, estimant que le document de voyage espagnol, est "un faux". Selon des sources d’Alakhbar, Touré et la vague d’étrangers ont été conduis à Rosso Mauritanie, ville frontalière avec le Sunugaal. Ce, après que "tous les documents pour l’expulsion" aient été remplis.

Terrorisme : Mankeur pour…

Mankeur Ndiaye, le ministre des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l’extérieur était, hier, à l’ambassade du Royaume de Belgique à Ndakaaru pour signer le livre de condoléances ouvert par la représentation diplomatique à la suite aux attentats meurtriers de Bruxelles et "témoigner de la solidarité agissante du gouvernement et du peuple (sunugaalien) avec le peuple belge", rapporte l'Aps. Une occasion pour Mankeur Ndiaye de plaider "une action conjuguée, coordonnée et vigoureuse dans la lutte contre le terrorisme, car la menace est réelle et il faut en tenir compte". Selon lui, il y a nécessité de "faire en sorte que les stratégies puissent se compléter au lieu de se neutraliser mutuellement", en matière de lutte antiterroriste. "Il y a plusieurs stratégies de lutte antiterroriste. Celles de la Cédéao, de l’Union africaine et de l’Union européenne par exemple".

…Une action coordonnée

Les pays engagés dans la lutte antiterroriste doivent "mutualiser les efforts, les énergies et les moyens, pour faire face à cette menace terroriste, une menace globale qui s’installe certainement pour une longue durée. Donc, c’est extrêmement important que nos pays se mobilisent pour la stabilité de nos Etats", dit-il. C’est pour cela que les autorités sunugaaliennes ont rencontré leurs homologues de la Côte d’Ivoire pour "explorer les voies et moyens de renforcer notre coopération dans le domaine sécuritaire, de l’échange d’informations et de renseignements", poursuit-il. Il soutient que le Sunugaal travaille à "l’harmonisation des stratégies (…) de lutte contre le terrorisme, dans notre sous-région, mais dans le Sahel de manière générale". Mankeur Ndiaye souhaite aussi que des "mesures spéciales" soient prises contre "le danger" que constituent des ressortissants de pays africains partis soutenir des groupes terroristes en Syrie et en Irak. "Ils peuvent revenir dans nos pays", a-t-il averti.

La Csse à l’honneur…

Le Sunugaal, par le biais de la Caisse de sécurité sociale (Css), est l’invité d’honneur de Préventica Maroc 2016. Placé sous le thème : «La maîtrise globale des risques professionnels», la 3e édition de ce Congrès et Salon international aura lieu du 29 au 31 mars à Casablanca. En collaboration avec le ministère du Travail et du Dialogue Social, plus d’une dizaine d’entreprises nationales et d’experts en Sécurité et santé au travail (Sst) feront le déplacement du Royaume Chérifien. Selon le dossier de presse, ces Congrès et Salons organisés depuis plus de 15 ans se tiennent, généralement, sur trois jours et rassemblent, à chaque édition, 380 exposants et 10 000 visiteurs qui peuvent bénéficier de 100 conférences gracieusement.

…A Préventica

Préventica, en effet, ce sont des rencontres d’échanges d’expériences entre experts, managers, décideurs en matière de prévention des risques professionnels. Les participants sont constitués des entreprises nationales et internationales et des autorités locales. Les principales activités comprennent un salon d’exposition, des conférences, des panels, des ateliers «Solutions», un espace «Agora», avec une approche sectorielle dans le choix des thématiques. Il est à noter d’ailleurs que Préventica-Maroc 2016 servira de cadre de réflexions pour l’organisation de Préventica-Sunugaal, prévu en 2017, à Ndakaaru. Cela, tel que décidés par les responsables de Préventica-International et la Direction générale de la Css. Préventica-Sunugaal sera organisé autour de thématiques découlant des problématiques nationales en Sécurité santé au travail (Sst), avec l’implication des acteurs nationaux.

Gallo Tall, membre du Pds : « Comme Ousmane Ngom, Ibra Der Thiam doit démissionner»

: : Seneweb.com | Membre du comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds) et conseiller municipal à Kébémer, Gallo Tall est aussi le chargé de la communication de l’Action de soutien et de solidarité pour Karim Wade (Askaw). Dans cette interview accordée à Seneweb, il s’épanche sur la démission de Me Ousmane Ngom, les résultats du référendum et demande la démission du Professeur Iba Der Thiam de son poste de député acquis sous la bannière du Pds.

Me Ousmane Ngom vient de démissionner de son poste de député. Qu'est-ce que cela vous inspire?

La démission d'Ousmane Ngom n’est pas un évènement parce qu’il ne fait plus partie de nous depuis longtemps. Il ne joue plus le jeu du Pds. Donc, s’il attend d'avoir de l’assurance pour rendre sa démission, ça ne nous fait ni chaud ni froid. Il n’y a pas longtemps, lorsque le président Macky Sall a interdit les sorties, c’est lui-même qui l’a accompagné en Guinée. Donc ils ont un lien. Ce qui nous fait mal, c’est le temps qu’il a mis avant de démissionner. Nous trouvons qu'il a tardé à le faire. Nous profitons de cette occasion pour demander à Iba Der Thiam de faire comme lui. Parce que depuis longtemps, il ne cesse de faire des clins d’œil à Macky et de chanter ses louanges. Puisqu’il ne joue pas franc jeu, qu’il nous laisse avec notre réputation. Le manque de dignité et de logique s'explique par le fait que Wade dit «non» et lui il dit «oui». Vous avez vu dans la presse que les gens soutiennent qu’il (Ousmane Ngom) peut être le ministre de Macky Sall. Qu’il est sûr d’avoir un poste dans ce gouvernement. Ce qui nous intéresse est que le Pds a sa liste et son candidat à l’hémicycle. Nous ne faisons pas de sa démission un événement. Au contraire, il devait le faire depuis longtemps.

Comment interprétez-vous les résultats du referendum qui a consacré la victoire du «oui» ?

Dans cette affaire, Macky Sall a été le lutteur, l’arbitre et le sponsor. Il a organisé son propre combat et il s’est battu lui-même. C’est lui-même qui est au sol et il s’est fait blesser par ce referendum. Parce qu’en réalité, on ne peut pas comprendre qu’un président de la République pose à la fois 15 questions à sa population et qu’on lui dise : «on n’est pas sûr de la bonne réponse». La bonne réponse était «Non». Il a déployé beaucoup de moyens et a fait de l'achat de consciences, pour arriver à quoi ? À un million deux cent et quelques voix ! S’il fait très bien son calcul, il saura que de 2012 à maintenant, il a perdu plus de 700.000 voix. Il n’a qu’à faire la rétrospection de tout ce qu’il a fait depuis le début de son magistère pour savoir s'il est sur la bonne voie ou pas. Je crois que le taux d’abstention l’a inquiété, c’est ça le véritable problème.

Est-ce que ce n’est pas parce qu'il n'a pas bien communiqué sur les 15 points du referendum ?

Justement, c’est lui qui devait bien communiquer, bien expliquer, mais il ne l’a pas fait, parce qu’il était très pressé d’en finir avec ce referendum. En l’espace d’un mois, comment peut-on expliquer 15 bons points à des sénégalais dont certains ne comprennent pas la langue française et dont certains sont au fin fond du Sénégal ? Pourquoi se précipiter ? Au lieu de poser cela sur la table et d’en discuter avec la société civile, avec les partis politiques, avec tous les acteurs de la démocratie sénégalaise, il a voulu précipiter les choses et voilà les résultats.

Je demande au président de bien regarder avant de promulguer ces 15 points dans la Constitution. Parce que la majeure partie de la population sénégalaise a dit «Non». Macky Sall a ses conseillers et nous prions pour qu’il ne s’entête pas, qu'il cogite sur ces résultats. Parce que le score du «Non» et le taux d’abstention, c’est ça véritablement le Sénégal. Les gens qui ont voté «Oui» sont dans les 1 million alors que nous sommes 14 millions de sénégalais dont la majeure partie de la population a l’âge de voter.

Lors de cette campagne référendaire, on n’a pas beaucoup senti le Pds sur le terrain. Pourquoi?

Le Pds était bien sur le terrain. C’est juste que nous étions en coalition avec d’autres partis de l’opposition. Nous ne voulions pas que les gens nous divisent. Qu'on dise que ceux là sont les militants du Pds et les autres des militants de Malick Gakou... Ensemble, on s’est battus. On a fait tout ce qu’on pouvait. Mais avec ces achats de conscience, on ne pouvait pas avancer. Notre pays est corrompu par les politiciens.

Pensez-vous que votre défaite est dû au fait que Me Wade ne vous a pas financièrement appuyé ?

Absolument, lui-même il l’a dit. Il ne nous a pas soutenus, mais on a travaillé avec les moyens du bord. Clopin-clopant, on est arrivé à ce résultat. Et ça, je m’en réjouis vraiment.

Quelle lecture faites-vous de votre victoire dans la ville Sainte de Touba?

Touba est une ville religieuse et dans la réforme il y a certaines choses qui ne sont pas claires dans la tête des gens. En étant une population prudente, ils ont voulu ne pas adopter cette Constitution. Je crois que dans les prochains jours ou même dans les prochaines années, Touba aura raison. Parce qu’il reste la pratique. Ce qu’on a vu dans la Constitution, forcément on doit le pratiquer, forcément on doit le réécrire ou bien le mettre même dans des articles. Et c’est là ou le bât blessera et on verra. Dieu nous donnera raison.

Maintenant que le référendum est passé, est-ce que le Pds est prêt pour un éventuel dialogue avec le gouvernement de Macky Sall?Sur le plan politique, nous avons notre candidat. Il est en prison. Et je n’en fais pas une arme pour dire qu’on ne peut pas dialoguer avec ça. Mais je sais que si les gens discutent sur le statut de l’opposition, le chef de l'opposition à mon avis c’est Me Abdoulaye Wade parce qu’il est toujours dans le champ de la bataille politique. Donc, c’est à lui de voir le moment opportun ou les bons moments pour discuter et pour en parler avec son parti. Il dit qu’il va en parler avec toutes les coalitions du «Non», on le laisse faire, parce que c’est notre guide. Il tient la torche, c’est lui qui nous éclaire.

Vente aux enchères: la SGBS et la Banque Atlantique s’abattent sur Zouheir Wazni

http://www.pressafrik.com L’homme d’affaire Libanais, Zouheir Wazni est dans le compresseur bancaire. Plusieurs biens immobiliers lui appartenant dont les terrains abritant ses usines SIPARCO SA et SIPLAST seront mis en vente aux enchères le 13 avril prochain à la requête de la Société Générale de Banques du Sénégal (SGBS) et de la Banque Atlantique.

La SGBS qui avait portait plainte contre Zouheir Wazni pour escroquerie portant sur 8 milliards de F CFA avant qu’il ne bénéficie d’une liberté provisoire après quelques mois passés en prison, est revenu à la charge. La banque a saisi et mis en vente les terrains abritant les usines SIPARCO SA et SIPLAST. Le premier terrain, mis en vente pour 1,2 milliard a été évalué à 4,5 milliards de F CFA par un expert. Le deuxième vendu à 602 millions de F CFA coûterait 2,4 milliards d’après le même expert. Trois appartements appartenant à l’homme d’affaires Libanais seront aussi cédés. Ces trois appartements se trouvent dans un immeuble sis à la Rue Briere de l’Isle X Rue Marécharl Gallieni. Ils ont été saisis sur la SCI Rim, la SCP Santal et la SCP Uranus, tous contrôlées par Zoheir Wazni.
Selon « Libération », ces trois boites étaient des les cautions hypothécaires de ES Sarl, une autre entité appartenant à l’homme d’affaire Libanais qui doit plusieurs milliards de F CFA à la Banque Atlantique.Ibrahima Mansaly

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