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EXCLUSIF: Attaque en Côte d’Ivoire, au moins 12 morts dont 4 Européens, 6 « terrosistes » neutralisés

http://jotay.net Par un communiqué, le gouvernement ivoirien vient de confirmer que trois hôtels (hôtel Etoile du Sud et deux hôtels voisins) ont été attaqués, sur la plage de Grand Bassam. Et, selon le gouvernement, six terroristes ont été neutralisés. Du côté des victime, Le gouvernement admet que le bilan est très lourd. Au moins 12 personnes ont été tuées, dont au moins 4 Européens.

Mais d’autres sources officieuses sur place, parlent d’une trentaine de morts, dont au moins quatre français et deux libanais.

Les forces de sécurité qui se sont déployées massivement dans la localité, maîtrise actuellement la situation. Et le calme est revenu.

Même si rien n’est encore connu sur les assaillants, la piste terroriste semble privilégiée. Le pays a été directement menacé par les Djihadistes.

Une attaque intervenue vers 13h et qui a durée environ 1h

Comme nous le révélions en exclusivité, c’est au environs de 13h que des assaillant se sont attaqués à l’hôtel Etoile du Sud, sur la plage de Grand Bassam. Selon notre source, ils ont commencé à tirer en rafales sur les gens se trouvant sur la plage et dans l’établissement hôtelier.

Les tirs ont duré environ une heure. Et selon notre source, les assaillants ont opposé une vive résistance aux forces de défense et de sécurité de Cote d’Ivoire, pendant un bon moment, avant que le calme ne revienne. Des témoins décrivent une scène de guerre.

Par la suite, le ministre de la sécurité Hamed Bakayoko et deux Commandants de l’armée se sont rendu sur les lieux.

Grand Bassam est une station balnéaire qui se trouve à une quarantaine de kilomètres d’Abidjan. Un peu comme Saly au Sénégal.

FUSILLADE EN COURS EN CÔTE D'IVOIRE

Grand-Bassam (Côte d'Ivoire), 13 mars 2016 (AFP) - Des assaillants lourdement armés ont attaqué dimanche un hôtel de la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam, fréquentée par les Occidentaux et située à une quarantaine de kilomètres à l'est d'Abidjan, ont déclaré des témoins à l'AFP, sans préciser les motifs de l'attaque.

Ces assaillants "puissamment armés et portant des cagoules ont tiré sur les occupants de L'Etoile du sud, un grand hôtel pris d'assaut par les expatriés en cette période de canicule," a expliqué un témoin joint par l'AFP.

Cette attaque a fait des victimes, a affirmé à l'AFP un autre témoin, sans pouvoir préciser leur nombre ni l'identité des auteurs des coups de feu.

"Nous avons été surpris par les tirs et nous sommes maintenant cloitrés chez nous", a-t-il dit.

Ville historique et ancienne capitale de la Côte d'Ivoire sur la côte du Golfe de Guinée, Grand-Bassam abrite plusieurs hôtels fréquentés par une clientèle d'expatriés.

Plusieurs centaines de gens attendaient à l'entrée du quartier France, qui marque l'entrée de la vieille ville, séparée de la partie moderne par un pont. Une dizaine d'ambulances étaient également stationnées. Un journaliste de l'AFP a vu une dizaine de personnes, dont une occidentale blessée, évacués dans un camion militaire.

Des véhicules militaires, transportant des mitrailleuses lourdes, et des chasseurs traditionnels dozo armés se dirigeaient également vers le lieu de la fusillade.

Le président Macky Sall aux rencontres économiques : «Rien ne peut se faire sans paix et sécurité»

Ferloo.com – Au cours des rencontres économiques de Dakar qui ont été ouvertes samedi au King Fahd Palace, à l’initiative du cercle des économistes qui regroupe 30 universitaires, le chef de l’Etat, Macky Sall, répondant à la seule question posée à savoir « quel levier pour la croissance en Afrique », a dit que « rien ne peut se faire sans paix et sécurité. Et de poursuivre que «dès que cela sera réglé, la croissance pourra suivre et l’Afrique affiche déjà les signaux verts, c’est-à-dire le capital humain qui mérite d’être pris en compte dans les politiques économiques. La croissance c’est bien mais il faut qu’elle soit bien répartie, que cela se ressente dans le développement humain, une croissance génératrice d’emplois et socialement bien répartie».
«A ces facteurs classiques, qui influent la croissance, s’ajoute aujourd’hui, de façon sans doute plus marquée que par le passé, d’autres paradigmes clés. Ces paradygmes tiennent à l’environnement et on ait aujourd’hui à quel point une croissance fondée sur une exploitation abusive de ressources naturelles au lieu de mener vers un développement durable mais en péril les conditions de vie sur terre. Nous rentrons de la COP21 à Paris, tout le monde est conscient maintenant sur les conséquences des effets d réchauffement climatique et des conséquences sur la planète terre », a précisé Macky Sall.
Selon lui, «la croissance tient également aujourd’hui d’un autre paradigme, c’est la sécurité/nous sommes au Sahel et il ne peut y avoir ni développement quand l’investissement se heurte aux conflit et à l’instabilité. Rien ne peut se faire sans la paix et la sécurité. Aujourd’hui ce sont des données fondamentales».
« Ces paradigmes tiennent également au capital humain, indispensable en vue des expériences réussies de développement sans ressources naturelles significatives. C’est le cas du Japon, de la Corée… mais, aucun pays au monde ne peut y arriver sans ressources humaines de qualité. C’est-à-dire des hommes et des femmes formés, qualifiés pour relever le défi du développement surtout dans une société animée par l’économie du savoir et du savoir-faire», a ajouté le président Sall.

LE FMI RELÈVE DES LENTEURS DANS LA SUPPRESSION DE 16 AGENCES

http://www.walfnet.com La dernière mission du Fonds monétaire international au Sénégal décèle des lenteurs dans la mise en œuvre des mesures prises pour la suppression des agences qui n’apportent aucune valeur ajoutée à l’économie nationale. En conférence de presse, hier, le chef de la mission du Fmi a noté un grand retard dans l’exécution de ces mesures.

Le gouvernement et le Fonds monétaire international s’étaient mis d’accord sur la suppression de 16 agences qui font presque le même travail que certains services de l’administration. Seulement, l’Etat traîne les pieds dans l’application. Et, le chef de mission de l’institution financière internationale, Ali Mansoor, n’a pas manqué de le signaler. «Il y a des agences qui font un travail qui est nécessaire et utile pour le développement du pays. Et, évidemment, ces agences-là, il faut qu’elles continuent à travailler. Mais aussi, il y a des agences que le gouvernement a évaluées. Il a vu que leur valeur ajoutée est faible par rapport à leur coût. Le gouvernement avait l’intention de procéder à la fermeture de certaines de ces agences», a expliqué le chef de file de la mission. Seulement, le délai de la mise en œuvre de ces mesures pour l’Etat est largement dépassé.

La suppression de ces agences budgétivores et inutiles devrait permettre de dégager des marges budgétaires. Elle devrait aussi permettre une amélioration du service public. «On pensait que ça aurait été fait dans un horizon qui avait été convenu. Ce que l’on aperçoit, c’est que c’est peut-être un peu plus compliqué qu’on ne le pensait au départ et que cela prendra un peu plus de temps qu’on le pensait», a relevé M. Mansoor.

L’autre point sur lequel insiste l’institution financière internationale, c’est les salaires faramineux des directeurs des agences. Ainsi, le chef de mission a suggéré sur ce point qui lui semble crucial qu’il y ait un cadre disciplinaire plus solide. Car, renseigne-t-il, obtenir et dépenser de l’argent est plus que facile. Il précise que le plus important est l’amélioration du service public. Ainsi, dans un contexte économique difficile, le Fmi invite le gouvernement à prendre des mesures pour limiter le salaire des dirigeants de ces agences. Poursuivant, il a relevé la nécessité de maintenir la relativité dans le secteur public.

De plus, le chef de la mission qui séjourne à Dakar depuis le 1er mars a jugé trop lent le rythme de la mise en œuvre du contrat de performance signé avec certaines agences existantes. «Il faut que l’argent qui est donné à ces agences soit bien dépensé», a déclaré l’économiste. Sur ce registre, il a précisé que l’une des contraintes majeures dans ce processus est la non pertinence des propositions faites par certaines agences. «Les premières propositions venant de certaines agences n’étaient pas de qualité. Donc, il fallait un peu plus de travail dedans. Nous disons qu’il y a du retard dans la mise en place de ces mesures mais, nous ne dirons pas que ces mesures ne se feront pas. Nos discussions avec les autorités nous laissent penser que ces mesures vont se faire», signale-t-il. Concernant le taux de croissance du Sénégal en 2015, l’institution a revu à la hausse ses prévisions. Selon elle, les résultats macroéconomiques en 2015 ont été solides et la croissance s’est établie à 6,5 %.WALF

KAFFRINE : 20 MILLE EMPLOIS ATTENDUS DU DAC DES "TERRES NEUVES" (COORDONNATEUR)

Boulel (Kaffrine), 13 mars (APS) - Le Coordonnateur national du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), Jean-Pierre Senghor a indiqué, samedi à Boulel (Kaffrine), que pas moins de 20.000 emplois sont attendus du projet du domaine agricole communautaire des "Terres neuves".
"Le DAC des +Terres neuves+ sera érigé dans la commune de
Boulel sur 2000 hectares pour un coût financier de 5 milliards
de francs CFA", a précisé M. Senghor au cours d’un forum organisé par la commune de Boulel en partenariat avec le PRODAC.
Le forum a été axé sur "l’emploi des jeunes dans le DAC des Terres neuves".

Jean-Pierre Senghor a rappelé que l’objectif du PRODAC, est de créer à l’intérieur du pays ’’des pôles de compétitivité’’ au sein desquels beaucoup d’activités, dans tous les systèmes de production, seront menées.
"Chaque segment de la chaîne de valeur de ces systèmes de production est une niche de création d’emplois", a-t-il commenté, ajoutant qu’il s’agit donc "de promouvoir l’emploi en milieu rural, en faisant de sorte que des entreprises agricoles puissent émerger de ces pôles de compétitivité".
Il a toutefois souligné la nécessité de mettre en place des investissements pour réussir ce pari.

Se réjouissant de cette initiative, le maire de la commune
de Boulel, Ousmane Ndiaye, a estimé que l’émergence doit partir de nos terroirs.
"Créer des emplois en milieu rural, c’est apporter une réponse à
une problématique mondiale", a-t-il expliqué soulignant qu’il attend beaucoup de ce domaine agricole qui montre qu’il est possible de rester et de réussir chez soi.
M. Ndiaye a soutenu que grâce à ce domaine agricole "nos populations pourront travailler toute l’année, gagner de l’argent, et contribuer au développement de la région de Kaffrine".
Le président du conseil départemental de Kaffrine, Adama Diouf, a invité toute la population à s’engager pour "une réussite totale" de ce domaine agricole des Terres neuves.MNF/AB/PON

Adama Ndiaye président de la FANAF "BÂTIR UNE ASSURANCE AFRICAINE FORTE…"

http://www.seneplus.com Reussir Telle est la conviction d'Adama Ndiaye, Président de la FANAF, qui ne ménage ni son temps, ni son énergie, à parcourir le continent et le monde pour promouvoir une industrie africaine des assurances viable et pérenne. Dans cette interview exclusive à REUSSIR, en prélude au 40ème anniversaire de l'organisation, il se prononce sur les grands enjeux de l'heure du secteur.

Que représentent 40 ans dans la vie d'une institution panafricaine comme la FANAF ?

Je voudrais remercier l'équipe de REUSSIR pour la visibilité qu'elle donne à l'assurance sénégalaise et à ses animateurs en leur consacrant, chaque année, un numéro spécial. Je voudrais également la remercier pour cette opportunité qui m'est offerte à la veille de la célébration, à Abidjan, du 40ème anniversaire de la FANAF. Quarante ans dans la vie d'une institution, c'est un âge très respectable. C'est un signe de constance, de vitalité et d'adhésion des animateurs d'une profession comme la nôtre à un projet commun. Quarante ans, c'est beaucoup de combats et de réalisations ; c'est également plusieurs revers et désillusions. C'est une somme inestimable d'expériences et une source inépuisable de motivation pour les plus jeunes, au moment d'aborder le virage du digital, de la transversalité des métiers de la finance et de l'internationalisation des entreprises.

Comment se porte aujourd'hui le marché de la FANAF en termes d'agrégats ?

Le marché de la FANAF se porte relativement bien. Il peut s'enorgueillir de compter des cadres et dirigeants de grande valeur, des promoteurs de sociétés et de groupes transnationaux à capitaux africains qui, après un ancrage sous-régional fort, explorent d'autres parties du continent. Le marché FANAF compte aujourd'hui 193 sociétés membres de 28 Pays d'Afrique. Ces sociétés emploient plus de 8 000 personnes, gèrent environ 1 700 milliards FCFA d'actifs, ont réalisé un chiffre d'affaires de plus de 900 milliards FCFA et payé des sinistres à hauteur de 300 milliards. Sur le plan des performances, le marché reste vigoureux avec, sur les 10 dernières années, un taux de croissance voisin de 10% par an. Il a également fait la preuve de sa solidité financière par le paiement, dans des délais très réduits, d'un sinistre de grande ampleur sur le marché ivoirien, l'incendie d'une parfumerie pour un montant de 32 milliards FCFA. Ces bonnes performances, en dépit de la modestie du chiffre d'affaires, attirent les assureurs et réassureurs du Maghreb et de l'Afrique anglophone, notamment. Certains, à travers des prises de participation directes, d'autres par le contrôle de conglomérats financiers. Parallèlement, de nouveaux groupes tels qu'OGAR du Gabon et SONAM du Sénégal voient le jour tandis que d'autres, plus anciens, se risquent en dehors de leur zone traditionnelle d'évolution. C'est le cas de NSIA et de SUNU au Nigeria, de SAHAM/COLINA au Kenya, etc. Enfin, après avoir délaissé la Vie et cédé plusieurs de ses possessions africaines, le groupe AXA se repositionne avec l'exploration de la micro-assurance, l'acquisition d'une société au Nigeria, une prise de participation très stratégique au capital d'Africa-Ré et la création d'une société Vie en Côte d'Ivoire. Toutes ces tendances, qui confirment l'attrait de l'espace FANAF, redessinent le marché où les groupes et réseaux contrôlent, en 2015, près de 60% des sociétés et plus de 70% des parts de marchés.

Quelles ont été les principales réalisations qui forcent, de facto, l'admiration ?

Elles sont très nombreuses et révèlent le parcours plus qu'élogieux franchi en 40 ans. Sans être exhaustif, je pourrais citer, sur le plan institutionnel, l'érection d'un Secrétariat permanent, occupé depuis 35 ans par l'inamovible Papa Ndiaga Boye, la cheville ouvrière et la vitrine de la Fédération, dédié à la pérennisation de notre fédération ; l'abolition des frontières physiques et culturelles pour bâtir la grande famille de l'assurance africaine ; la tenue régulière des Assemblées générales et la rotation des bureaux dans le respect des dispositions statutaires. Sur le plan législatif et règlementaire, la contribution à l'assainissement des marchés est très significative. Elle se traduit, souvent, en rapport avec les régulateurs, par l'adoption de normes juridiques, financières et comptables, parfois avant-gardistes, mais toujours viables et raisonnables. Je peux citer, entre autres, la barêmisation du préjudice corporel en 1992, la mise en œuvre intransigeante de normes de transparence, de gouvernance et de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme en 2009, les nouvelles normes de souscription et d'encaissement des primes en 2011 et en n la règlementation de la réassurance en 2015. Sur le plan général, je pourrais citer le renforcement des capacités des Directeurs Généraux et de leurs collaborateurs, par des séminaires et des voyages d'études ; la coordination de l'information du public et la diffusion de statistiques très précieuses, dans un environnement souvent caractérisé par la rareté des données statistiques et en n, la formation de groupes et de réseaux panafricains, dont nous pouvons être ers, à côté des groupes internationaux.

Quels sont les hommes et femmes qui ont marqué l'histoire de l'organisation et à qui vous voulez rendre hommage à Abidjan ?

La cérémonie d'hommages à laquelle nous comptons nous livrer à Abidjan est un exercice très délicat parce que tout choix suppose des renoncements, nous avons dû, au niveau du Bureau exécutif, opérer des choix, parfois douloureux et écarter, à notre corps défendant, des personnalités qui mériteraient de figurer sur la liste. Je voudrais pro ter de ces pages pour leur présenter, au nom du Bureau exécutif, toutes nos excuses. S'agissant des figures marquantes, je ne citerai que des pionniers et des sommités comme le premier président feu Amon Léon, son successeur Diouldé Niane, les présidents Tsala, Diagou, Lowe, feu Bayala et Protais Ayangma. Je citerais également le doyen Pathé Dione, Feu Jean-Julien Codjovi, l'artisan du Code CIMA et Papa Ndiaga Boye, la cheville ouvrière de la FANAF qui nous quitte après 35 ans de sacrifices et de privations au service de notre Fédération. Pour les autres, nous réserverons la surprise jusqu'au 15 février prochain.

Que faudrait-il faire pour que les assureurs soient davantage engagés dans le financement et le développement des grands projets d'émergence de nos pays africains ?

Le premier palier devrait consister au toilettage des textes réglementaires qui mettent en avant la sécurité et la liquidité et édictent des catalogues immuables de placements qui ne tiennent compte, ni des exigences de rentabilité, ni de l'évolution de l'environnement financier, ni des besoins des institutionnels et des entreprises. La conséquence est que les assureurs ont du mal à s'engager sur des projets de très long terme, en l'absence de marchés secondaires leur permettant de répondre, très rapidement, aux besoins de liquidité exigés par la réglementation. Le second palier devrait consister à ménager aux opérateurs locaux et régionaux, des marchés captifs propices au déploiement de leurs affaires et à la croissance de leurs entreprises pour qu'ils puissent atteindre la taille critique leur permettant de se mesurer aux géants d'Afrique du Nord et du Sud. Enfin, les pouvoirs publics devraient intégrer la culture de l'assurance en privilégiant les aspects relatifs à la sécurisation des investissements et au financement des économies sur les considérations fiscales et les redressements intempestifs qui sapent l'essentiel des efforts en matière d'inclusion financière et de transparence.

Une quinzaine de compagnies marocaines produisent 3 milliards USD contre 2 millions USD pour l'ensemble du marché FANAF, alors quelles leçons tirer de cet émiettement de nos marchés et des poids plume de nos compagnies ?

Outre les réponses à votre question précédente, mon point de vue est que nous avons insuffisamment utilisé les leviers de croissance qui ont fait leur preuve ailleurs. L'assurance et la réassurance sont, au niveau mondial perçus comme un soutien essentiel aux évènements extrêmes, un moteur de l'innovation et un moyen de sécurisation des personnes et de leur patrimoine. En dehors du rôle de sécurisation, les autres missions semblent négligées. C'est ce qui explique la faiblesse du taux de pénétration (part dans le PIB) et de la densité de l'assurance (prime moyenne par habitant) en Afrique en général et dans l'espace FANAF, en particulier.

Au vu de cette situation, l'espace FANAF ne risque-t-il pas d'être un simple théâtre d'opérations pour les mastodontes internationaux ou sud-africains ou autres marocains ?

Je ne le pense pas car l'arrivée des grandes surfaces ne signifiera jamais la disparition du petit commerce de proximité. Ces 40 ans sont néanmoins pour la FANAF, l'occasion de faire son introspection et d'opérer sa mue, en se fixant de nouveaux horizons et une nouvelle ligne de conduite. Toutes proportions gardées, le chalenge est devenu, pour nous cadres d'assurances africains, le même que celui des pères fondateurs il y a 40 ans. Ils ont créé la FANAF pour se ménager une place dans un environnement où l'assurance africaine n'existait pas. Nous devons à notre tour nous serrer les coudes pour éviter que l'internationalisation et la libéralisation ne poussent les sociétés "locales" à la périphérie de l'assurance. Pour cela, il conviendrait de repenser la notion de "société de droit national", en s'inspirant de l'exemple de pays comme le Kenya et plus proche de nous, la Mauritanie ou le Maroc. Le Bureau s'y est résolument préparé, il compte sur l'adhésion totale des membres de la Fédération et le soutien de la tutelle pour réformer le secteur et le préparer à faire face à ces nouveaux défis.

Que faire pour que, sur des projets d'envergure d'assurance sociale comme la Couverture Maladie Universelle, on implique davantage les assureurs ?

Je pense qu'il nous faut être plus présents, plus visibles, plus soudés et plus respectables. Malheureusement, aux yeux des pouvoirs publics et de beaucoup de décideurs, l'assurance reste un secteur marginal, sans beaucoup d'intérêt en raison de la faiblesse de son taux de pénétration et à sa réputation sulfureuse. C'est à travers la communication sur ce que nous sommes et ce que nous pouvons apporter, c'est en nous impliquant davantage sur les projets structurants et sur des initiatives RSE que nous deviendrons incontournables. Les fédérations africaines ont du mal à avoir l'oreille des pouvoirs publics qui s'empressent cependant d'ouvrir leurs portes aux patrons de groupes internationaux d'assurances, même lorsque ces derniers n'ont que des filiales de taille très modeste dans nos pays. C'est dire que nos Autorités sont conscientes de ce que l'Assurance peut apporter mais ils doutent encore de la capacité des acteurs locaux à les accompagner et à se hisser au niveau des champions étrangers.

Comment se porte l'Assurance-vie dans l'espace FANAF, comme on dit que "c'est le futur de l'assurance en Afrique" ?

L'assurance Vie se développe bien. Elle s'ancre de plus en plus dans les mentalités et enregistre les plus importants taux de croissance. Dans un pays comme la Côte d'Ivoire, elle a presque rattrapé la branche Dommage. Il n'en demeure pas moins qu'un important travail de communication et de sensibilisation reste à accomplir pour lui donner la place qui doit être la sienne. En outre, les pouvoirs publics doivent prendre conscience de l'épargne longue qu'elle génère et de sa capacité à financer les projets à long terme, en mettant en œuvre des incitations fiscales. Ce n'est pas toujours le cas mais nous ne baissons pas les bras.

Quelles perspectives pour l'Assurance en Afrique dans ce contexte de développement des investissements directs étrangers et de la croissance économique ?

L'avenir est ouvert, de mon point de vue. Il est ouvert parce que l'Afrique s'urbanise. Les prévisionnistes estiment qu'en 2025, 60 à 70% des Africains vivront dans des villes. Le parc automobile africain augmente de près de 9% par an, les dépenses d'infrastructure sont estimées à 93 milliards de dollars (environ 56 000 milliards FCFA) par an. La population est très jeune et justifie d'un niveau de scolarisation de plus en plus élevés. La classe moyenne se développe , la cellule familiale se rétrécit et l'individualisme s'amplifie. Toutes ces mutations induisent une plus grande aversion au risque et un besoin de sécurité accru qui attire les investisseurs et assureurs étrangers. Il nous appartiendra, en tant qu'Africains, de tirer pro t de ces "atouts" pour bâtir une assurance africaine forte. La FANAF s'y est déjà engagée avec l'adhésion de ses membres.

Lansana Gagny Sakho, directeur général de l'OFOR "LA CONTINUITÉ DU SERVICE ET LA QUALITÉ DE L'EAU SONT LES PILIERS DE LA RÉFORME"

http://www.seneplus.com Reussir Au terme d'une visite dans les régions de Matam et de Tambacounda à la rencontre des populations et des associations d'usagers de forages, Le directeur général de l'Office des forages ruraux Lansana Gagny Sakho apporte des éclairages sur la gestion du patrimoine hydraulique du monde rural. Il revient désormais à l'OFOR, conformément à la loi numéro 2014-13 du 28 février 2014, de gérer les ouvrages hydrauliques de l'Etat implantés dans les périmètres non a affermés.

Le secteur de l'hydraulique rurale va bientôt entrer dans une phase de réforme. Quels sont les enjeux de cette réforme ?

La reforme n'est pas sur le point d'entrer en phase, elle est déjà opérationnelle. Nous ne sommes pas dans une reforme mais nous menons une révolution. Dans sa forme cette ‘révolution' est une première en Afrique : niveler par le haut les politiques d'accès à l'eau des zones rurales en référence à ce qui se fait dans l'urbain.

Cette reforme, en phase avec la volonté du chef de l'Etat son Excellence, le Président Macky Sall de casser la césure sociale qui existe entre les centres urbains et les zones rurales. Pourquoi devrait on parler d'hydraulique urbaine et d'hydraulique rurale L'accès à l'eau potable est un droit, il n'existe pas de sénégalais des villes et de sénégalais des campagnes. … La conformité de la qualité de l'eau et la continuité du service est un droit pour tous.

Quels sont les piliers de la réforme ?

La reforme repose sur trois fondamentaux. Le premier, c'est de permettre aux populations du monde rural d'avoir accès à l'eau potable mais également pour les facteurs de développement comme l'élevage et l'agriculture. Le deuxième assurer la continuité du service. Le troisième c'est de régler les problèmes de qualité de l'eau qui en filigrane constituent un risque majeur de santé publique.

A cela, il faudra ajouter le fait que l'OFOR est maître d'ouvrages pour les collectivités locales. Au-delà de nos missions, nous devons aussi assister l'ensemble des collectivités locales dans leur politique de développement de l'accès à l'eau potable.

Est-ce que nous allons vers une tarification unifiée dans le monde rural ?

Je pense qu'il faudrait rappeler les fondements de la tari cation dans le monde rural. En réalité, c'est seul le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement qui a le pouvoir de fixer le prix de l'eau. Aujourd'hui, nous avons 1.500 forages. Je ne dis pas que nous allons vers une uni cation mais nous nous acheminons vers une détermination du prix par périmètre a fermé. Cela va prendre du temps que nous allons prendre pour mettre en place une délégation du service public. Je peux dire que nous allons vers une logique d'harmonisation du prix de l'eau dans le monde rural. Mais l'objectif majeur est d'avoir une structure tarifaire en cohérence avec le pouvoir d'achat des populations.

Il y a une inquiétude des ASUFORS par rapport aux grands centres urbains. Ces associations ne savent pas si ces centres seront sous le contrôle de la SONES ou de l'OFOR Je comprends parfaitement le questionnement des populations. La question de la probable incorporation des ‘centres juteux' dans le patrimoine de la Sones n'est plus à l'ordre du jour. Cette question est réglée par la loi numéro 2014–13 du 28 février 2014 portant création de l'OFOR mais également l'arrêté 20952 MHA/ DH du Ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement. Kayar, Kanel, Ourossogui, Goudiry, Bokidiawé Thilogne, Passy, Kidira vont rester dans le périmètre de l'OFOR.

Comment l'OFOR compte-t-il veiller au respect des normes de qualité ?

La qualité de l'eau dans le monde rural est une question centrale. Nous devons passer d'une logique des années 60 jusqu'aux années 2000, qui consistait à fournir uniquement de l'eau aux populations des zones rurales sans trop se soucier de sa qua- lité à une gestion des services de l'eau potable.. Faire référence à un taux d'accès à l'eau potable de 80% doit avoir une signification très précise.

Il y a des dysfonctionnements de potabilité dans le bassin arachidier, dans le sud, dans la région de Kédougou, la vallée du Fleuve Sénégal. Les problèmes de santé public ne nous laissent pas le choix, Ils commandent d'aller très vite dans la délégation de service public il n'existe pas d'autres alternatives.

L'accès à l'eau potable a un coût et requiert des capacités techniques et financières que les ASUFORS n'ont pas. Il faut des professionnels pour apporter des solutions permettant d'améliorer la qualité de l'eau dans le monde rural. Il ne faut pas se faire d'illusion le menuisier du quartier ne pourra jamais prendre en charge la gestion d'un Airbus 380.

Quelle est la place que les collectivités locales peuvent jouer dans cette réforme ?

La place des collectivités locales est centrale. En fait, dans les missions de l'OFOR, nous sommes maîtres d'ouvrages des collectivités locales, c'est-à-dire l'OFOR doit accompagner les collectivités locales. La deuxième chose, les collectivités locales n'ont jamais eu de redevance dans la vente de l'eau. Même si nous sommes à l'ère de la décentralisation, le partenaire privilégié avec qui nous devons parler, ce sont les collectivités locales. Et, c'est dans ce cadre que l'OFOR et l'Association des Maires du Sénégal (AMS) ont récemment signé une convention de partenariat .

Cette reforme est avant tout celle des collectivités locales. Ce sont les maires qui montent toujours au front quand les populations font face à des problèmes d'accès à l'eau. Dans la phase transitoire de gestion des ouvrages nous allons impliquer d'avantage les maires dans le processus.

Il y a une crainte de perte d'emplois pour les acteurs à la base. Quel va être le devenir des ASUFORS ?

Je dois préciser que nous ne sommes pas dans une logique de remettre en cause le pouvoir des ASUFORS. Nous sommes dans une logique de coopération. Si l'on se réfère aux contrats d'affermage, les contrats public et privé, vous avez deux parties, l'Etat et le secteur privé. Mais il y avait toujours une partie qui manquait. Et cette partie qui doit jouer le rôle de régulateur. Les ASUFORS vont jouer ce rôle de régulateur. Elles vont représenter les populations. Elles défendront et sauvegarderont les intérêts des populations. Nous aurons un contrat tripartite, OFOR, secteur privé et représentants des populations.

Chaque partie devra se concentrer dans son cœur de métier l'exploitation ne peut être que du ressort de professionnels d'autant plus que nous parlons d'eau source de vie, du moins d'eau potable. Nous ambitionnons tous d'un pays dont le développement reposerait sur les leviers de l'agriculture et l'élevage, il faut par conséquent trancher la question de la gestion de l'eau sans état d'âme.

Certains villages sont devenus des centres urbains. Comment l'OFOR va-t-il prendre en compte l'extension du réseau ?

L'extension du réseau, je dirai même l'accès à l'eau se pose partout. Nous devons bannir les bornes fontaines. Nous devons soulager nos mamans, nos tantes et nos sœurs qui parcourent des kilomètres tous les jours pour aller chercher de l'eau. La vision de l'OFOR, c'est un foyer un point d'eau potable. Notre objectif, c'est de doter chaque foyer d'un robinet. Il faut d'importants investissements pour y arriver le gap est abyssale. La vision est claire, la mission toute tracée le foyer, le point d'eau potable nous y arriverons.

Halte aux tentatives de prise en otage du Peuple Sénégalais par l’intersyndicale de la Sonatel

L’intersyndicale de la Sonatel dans son combat contre la mise en place d’un GNOC au Sénégal, ­un centre commun qui devrait assurer l’exploitation du réseau cœur de plusieurs pays africains en plus de celui de la Sonatel, envisage d’aller en grève de cinq jours après celle menée les 18 et 19 Février 2016.
Selon elle ce projet a pour objectifs le démantèlement du Groupe Sonatel et la réduction du personnel et ce malgré les assurances données par la Direction Générale que­ les 34 salariés éligibles sur 1800 ne subiront aucune perte d’avantages acquis et qu’aucun plan social n’a été envisagé. En plus La direction s’est voulue plus rassurante, en affirmant que Sonatel ne cédera aucune infrastructure dans la mise en œuvre de ce projet.

Encore une fois l’intersyndicale de la Sonatel sort de son hibernation pour se rappeler à notre bon souvenir dans ce qu’elle sait faire mieux: la guérilla syndicale et la manipulation de l'opinion pour tenter de prendre en otage tout un pays pour imposer ses intérêts corporatistes. Et pour embarquer le Peuple Sénégalais dans un combat qui n’est pas le sien, elle titille la fibre patriotique. ­Toute une argumentation erronée est brandie, enrobée, pour mieux la vendre à l’opinion sénégalaise, de mots vides de sens dans un contexte de mondialisation: patriotisme économique, néo-colonialisme économique, défense des intérêts nationaux, combat citoyen, etc.

L’intersyndicale de la Sonatel qui utilisent de tels slogans n’a pourtant jamais défendu les intérêts du Peuple Sénégalais. Mieux encore en 2011 quand toutes les organisations patriotiques de ce pays se sont mobilisées avec le M23 pour défendre la démocratie sénégalaise, le syndicat des travailleurs de la Sonatel et le syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications n’ont pas répondus présents. Ils n’ont jamais été membres du M23.

Pour rappel le syndicat de la Sonatel a joué un grand rôle dans l’arrivée de France Telecom dans le capital de la Sonatel. En effet «­France Câbles et Radios­», filiale de France Télécom n’était pas retenu à la suite de l’appel d’offres lancé en 1997 pour la vente des 33,33% des actions de la Sonatel car la meilleure offre technique et financière avait été faite par le Consortium suédois Télia-Sonera. Ce syndicat a porté le combat contre Télia en le vouant aux gémonies en plus des pressions exercées sur les autorités sénégalaises de l’époque. Ainsi Télia est écartée au profit de France Telecom.

Depuis cette victoire, le syndicat de la Sonatel a toujours soutenu le capital étranger (France Telecom) pour combattre son propre Etat. Ce fut le cas en 2010, quand l’Etat dans une recherche désespérée de ressources supplémentaires pour le financement de l’économie, institua une taxe sur les appels internationaux entrants. Cette mesure fut combattue farouchement par ce syndicat en lançant la Grande offensive pour la résistance (Gor). Pire encore elle est partie en grève pour s’opposer à la facture de 5 milliards que l’ARTP réclamait à la Sonatel.

Toujours en 2010, ce syndicat remis la pression sur l’Etat en envisagent une grève illimitée pour obtenir du président de la République la signature du décret modifiant le cahier des charges de Sonatel en vue d’obtenir la licence ‘’3G’’. Finalement l’Etat céda et brada à vil prix la licence à la Sonatel au prix de 3,5 milliards. Et pourtant ce syndicat ne devait pas ignorer que cette licence 3G valait au minimum 50 milliards.

Non seulement l’intersyndicale ne défend jamais l’intérêt national mais elle est aussi aphone sur les questions majeures du secteur des télécoms. On ne l’a pas entendu sur les taxes que les opérateurs ont continués à collecter malgré l’annulation du décret sur les appels entrants, les tentatives de blocage des OTT, l’augmentation des tarifs de Sonatel, le fiasco sur la licence 4G, etc

Où était cette intersyndicale depuis le temps que la Sonatel compte ses centaines de milliards en bénéfices nets, tandis que le Peuple sénégalais peine au quotidien et éprouve d’énormes difficultés pour avoir des services TIC de qualité. Elle applaudit en criant sur tous les toits que la Sonatel est un fleuron de l’économie nationale.

Au lieu de mener le combat pour des services téléphoniques, d’internet de qualités, abordables et accessibles à tous, l’intersyndicale demande plutôt au Peuple Sénégalais de se mobiliser pour 34 employés dont les intérêts ne sont nullement menacés en utilisant des arguments qui ne sont pas du tout fondés. Assurément la satisfaction des besoins de millions de sénégalais n’intéressent pas cette intersyndicale mais plutôt celle de quelques employés de Sonatel.

Ajouté à tout cela le fait que l’intersyndicale essaye de tenir l’image de l’Etat du Sénégal et de la Direction Générale de la Sonatel composés de cadres sénégalais en utilisant des arguments tout aussi fallacieux les uns après les autres, on se pose des questions sur les véritables motivations de cette intersyndicale.

L'Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC au Sénégal (ASUTIC)­:

· Demande solennellement à l’intersyndicale de la Sonatel d’engager un dialogue dans la sérénité avec la Direction Générale pour trouver des solutions à leurs préoccupations­;

· Souligne à l’intention de l’intersyndicale que le changement de l’actionnariat n’est pas la solution aux problèmes de la Sonatel­;

· Rappelle à l’intersyndicale qu’une autorité de régulation très forte déterminé à préserver les intérêts nationaux est aussi une clé de solution­aux problèmes de la Sonatel;

· Invite le Peuple Sénégalais à prendre avec beaucoup de réserves les arguments de l’intersyndicale qui motivent leurs grèves­;

· Sollicite de l’Etat du Sénégal une position ferme pour qu’aucun groupuscule ne prenne en otage tout un pays fussent-ils des syndicalistes­;

· Salue la décision de l’Etat du Sénégal de respecter la loi en ne s’immisçant dans les actes légaux de gestion d’une société privée.Fait à Dakar, le 13 Mars 2016
Le Président Ndiaga Gueye Courriel­: infos@asutic.org
Tél­: 77 307 18 18 / 70 785 85 85 / 76 650 63 6
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AVIS D’INEXPERT PAR JEAN MEÏSSA DIOP :La pertinence de débats sur notre presse

http://www.enqueteplus.com Quand la presse sénégalaise tiendra-t-elle ses assises ? La presse française a clos les siennes, hier, 11 mars, à Tours sur le thème ‘’Le prix de l’info’’. La presse francophone a tenu les siennes en novembre 2014 ici même au Sénégal ; des pays africains comme le Togo ont organisé aussi les leurs. Il y a tellement (il y en aura toujours) de choses à dire sur cette profession, sur son environnement, son organisation, son évolution, son rapport aux nouvelles technologies et tant d’autres questions de l’heure à l’image de celles qui ont été en débat lors des assises de Tours qui a compté huit ateliers sur des sous-thèmes comme ‘’Journalisme ; terrorisme, état d’urgence’’ ; ‘’Concentration, indépendance, secret des sources…

‘’ ; ‘’Quatre chaînes tout info, est-ce trop ? ‘’ ; ‘’Présentation du 3e Rapport annuel de l'Observatoire de la Déontologie de l'Information présente son 3e rapport annuel’’ ; ‘’l’introduction de drones dans la pratique du journalisme : quelle valeur ajoutée pour l’information’’ ; ‘’Des incubateurs pour les médias ? ‘’ ; ‘’Cop21 (Conférence mondiale sur les changements climatiques), quel bilan éditorial trois mois après ? ‘’ ; ‘’Sponsoring, native advertising : valoriser son média à tout prix ? ‘’ Rien que des questions très actuelles. Ce n’est donc pas un air du temps, mais une exigence pour une presse qui veut savoir où elle en est. Il n’y a guère, la Télévision Futurs médias avait voulu innover dans la couverture des grands événements en déployant des drones. Mais ces bidules volant équipés d’une caméra seront vite interdits par les autorités du Sénégal pour raisons de sécurité… Et pourtant, ailleurs, cet usage du drone est autorisé.

Des assises de la presse sénégalaise pourraient être l’occasion de débattre de TOUT, de tout ce qui préoccupe comme ce controversé projet de nouveau code de la presse, des intrusions de journalistes dans la publicité, de la formation des journalistes… En quelque sorte, une version géante des ‘’Cas d’école’’ que tient de manière périodique le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored), l’organe d’autorégulation de la presse sénégalaise…

De telles échanges pourraient sortir des solutions au blocage à l’étape parlementaire du projet de nouveau code dont on promet et annonce pour ‘’prochaine’’ le vote par les députés dont le camp majoritaire refuse le vote à cause de la ‘’dépénalisation du délit de presse’’ qui effarouche bien des parlementaires et des individus qui se subodorent déjà victimes possibles.

Ils devraient (pas eux seulement, mais les journalises aussi) bien méditer sur cette réflexion de Joseph Pulitzer, parrain d’une distinction qui est à la presse anglophone ce que le prix Nobel est aux chercheurs, hommes de culture, bâtisseurs de paix à travers le monde. ‘’Notre République et sa presse, estime Pulitzer, graviront ensemble les sommets ou bien elles iront ensemble à leur perte. Une presse compétente, désintéressée, peut protéger cette morale collective de la vertu, sans laquelle un gouvernement populaire n’est qu’une escroquerie et une mascarade’’.

Tenons donc des assises de la presse sénégalaises, parce que les questions de l’heure méritent une réflexion collective et à haute voix. Tout s’est si vite emballé dans ce secteur qui a connu une expansion à la démesure des ressources humaines pour gérer ce boom. C’est-à-dire que ces dernières ne sont pas toujours d’une qualité à pouvoir gérer une rédaction selon des normes d’éthique et de déontologie, professionnelles… Une des conséquences est une floraison d’organes de presse, mais sans des ressources humaines de qualité pour les animer réellement.

Post-Scriptum : Les étudiants seraient-ils les seuls à pouvoir émettre des points de vue pertinents et légitimes sur les violences survenues entre militants socialistes, le 5 mars dernier à la Maison du Parti socialiste ? C’est ce qu’on est tenté de croire en entendant sur Rfm un reportage sur les avis d’étudiants de l’université Cheikh Anta Diop sur les violences inter socialistes. Pendant qu’on y était, on demanderait, peut-être, leurs avis aux apprentis car-rapide, aux pileuses de mil et tutti quanti… et autres communautés sociologiques.

Violences politiques – Des coups de feu tirés à Louga

http://www.leral.net Le cortège de Moustapha Diop, maire de Louga et par ailleurs Ministre Délégué en charge de la Micro-finance et de l'Economie solidaire a été l’objet de violences de la part des adversaires du Oui au référendum du 20 mars prochain. Des partisans effrénés du Non ont tenté de bloquer le cortège du maire et, dans la confusion générale, un individu bien connu du tout Louga a sorti une arme et tiré deux coups de feu occasionnant une panique générale. Contrairement à ce qui a été dit, ce n’est donc pas le maire Moustapha Diop lui-même qui a tiré des coups de feu, mais plutôt un individu hostile à sa campagne en faveur du Oui.

Violences politiques - Des assaillants s’attaquent au cortège d’Aïda Mbodj

http://www.leral.net La violence s’invite dans la campagne électorale pour le référendum. C’est madame Aïda Mbodj du Pds qui en est la première victime, elle dont le cortège a été attaqué à Fatick par des partisans du Non, qui n’ont pas apprécié qu’elle vienne les «provoquer» jusque dans le fief du président de l’Apr. C’est ainsi qu’elle a été attaquée par des individus qui ont caillassé un de ses véhicules avant de battre en retraite face à la riposte musclée qui leur a été opposée. Ça commence mal.

Campagne pour le référendum - Le cortège de Malick Gakou agressé

http://www.leral.net C’est l’administrateur du Grand Parti Songo Matar Ndiaye qui donne la nouvelle. Le cortège de Malick Gakou a été attaqué par «les hommes du ministre Oumar Guèye à la sortie de l’autoroute à péage non loin de Diamniadio. Selon l’administrateur du GP, les assaillants étaient même munis d’armes à feu et auraient tiré des coups de feu.
Les scènes de violence se multiplient donc pendant cette campagne pour le référendum. Aïda Mbodj du Pds en a été victime à Fatick, de même que des coups de feu ont été tirés à Louga où des partisans du Non ont tenté de bloquer le cortège du ministre Moustapha Diop.

Quand des sportifs du dimanche réchauffent »par hasard » la campagne du »Oui » par le … »Non »

http://www.lactuacho.com Une rencontre plutôt insolite a permis de décontracter une campagne plutôt tiède des partisans du »Oui » en faisant sourire plus d’un témoin. La scène s’est passée ce dimanche matin dans la banlieue dakaroise, plus précisément aux Parcelles Assainies.

Dans ce contexte de référendum, une mini-caravane qui sillonne la banlieue pour faire la promotion du »Oui » s’est arrêtée un moment au carrefour appelé »Rond -Point Case-bi ».

Comme touchés par le léger froid, avec le vent qui l’accompagne dans la matinée, les membres de la caravane qui se sont répartis dans deux camionnettes étaient un peu timorés, avec son décor un peu vide, à part les marchandes ambulants et quelques passants.

C’est ce moment que choisit un groupe de jeunes qui revenait d’un entrainement pour s’inviter à la campagne, à leur manière.

Alors que la musique rythmait le décor, ils accompagnait le morceau de propagande, pour lâcher à la place du »Oui », un »Non, Non, Non ! ».

Cette situation imprévue par les organisateurs ou membres de cette caravane qui d’abord faisait sourire, finira ensuite par rallier des marchands ambulants à cette »cause » du »Non » à la place »Oui’ recherché.

Imaginez le »Non » remplaçait le »Oui » voulu à la fin de chaque phrase, le tout accompagné de petits pas de danse. Et ça décontracte, ça amuse !

Heureusement pour les membres de la caravane, ces jeunes qui revenaient de leur footing du dimanche avaient d’autres chats à fouetter. Eux aussi d’ailleurs, parce que moins d’un quart heure après le départ de ces sportifs, ils se sont taillés à leur tour…

Macky à Mbacké Kadior pour expliquer au khalife les 15 points de la réforme

Seneweb.com Le Président de la République, Macky Sall, s'est rendu ce dimanche à Mbacké Kadior où il est arrivé vers 14 heures.
Accompagnés de membres de son gouvernement et de son cabinet, il a été reçu par le Khalife Général des Mourides, Serigne Cheikh Sidy Moctar Mbacké.
Il est venu solliciter des prières pour le référendum prévu le 20 mars prochain. Macky Sall a dit au Khalife que s'il a proposé une réforme de la Constitution portant sur 15 points, c'est uniquement dans le but de consolider la démocratie sénégalaise.
Parlant au nom du Khalife, Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké, s'est réjoui des différentes réalisations du gouvernement dans la ville sainte qui, selon lui, prouvent le profond attachement du Président Macky Sall à Touba. Le Khalife a ensuite formulé des prières à Macky Sall et sa délégation.

Reférendum : Souleymane Jules DIOP fera une déclaration importante demain

Le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, en charge du Programme d’Urgence de Développement Communautaire, Monsieur Souleymane Jules DIOP, fera face à la presse sur le référendum du 20 mars, demain lundi 14 mars 2016. Selon une note qui nous a été transmise une importante déclaration portant sur le référendum sera faite par ce dernier...

Révélation du Pr Ismaïla Madior Fall sur le référendum : «Les 15 points sont choisis à des fins de marketing politique»

http://www.leral.net Ayant constaté que les débats sur le référendum tournent autour de la réduction du mandat au détriment des autres points, la Maison de la presse a organisé un atelier avec les journalistes pour discuter avec eux afin qu’ils puissent s’imprégner des dispositions de la constitution. «Il y a beaucoup de prises de positions, beaucoup d’allégations sur tout ce que nous entendons et qui ne sont pas, parfois, très bien compris et bien cernés par les acteurs des médias que nous sommes et il est extrêmement important de susciter cette réflexion», a introduit Bara Ndiaye, administrateur de la maison de la presse, sans doute dans le but de tirer au Constitutionnaliste les vers du nez.
Le Pr Ismaïla Madior Fall est revenu, de fond en comble, sur la Constitution et les différents référendums qui ont eu lieu au Sénégal. Parlant de celui qui aura lieu le 20 mars prochain, le ministre conseiller de préciser qu’«en réalité il ne s’agit pas de 15 points qui sont soumis au projet de révision constitutionnelle, mais bien plus».
A l’en croire, c’est pour mieux vendre ce projet de loi que les 15 points qui semblent les plus importants ont été choisis et mis en exergue. «Il y a une erreur à déconstruire, ce référendum ne porte pas sur 15 points. Le référendum porte sur un projet de loi où il ya 18 articles. Les 15 points, c’est à des fins de marketing politique, de communication politique. On vend le texte», a indiqué le Pr Fall. Poursuivant, il a ajouté que, «les populations, on ne peut pas les faire entrer dans les alinéas, c’est compliqué». Si c’est compliqué pour l’auteur du texte on se demande ce que cela peut être pour les électeurs… Mariama Kobar Saleh

PRESIDENTIELLE : La caution revue à la baisse, les candidats logés à la même enseigne

http://jotay.net Pour décourager certaines candidatures, pour la plupart aussi fantaisistes les unes que les autres à la présidentielle, aux législatives et aux locales,le président de la République a trouvé la parade. Désormais, (si le projet de loi constitutionnelle est voté le 20 mars prochain évidemment) les candidatures devront chercher une caution populaire pour être validées. Conséquence: la caution qui était de 65 millions de francs Cfa va être revue à la baisse. C’est ISMAILA MADIOR FALL et MOUSTAPHA DIAKHATE qui l’ont révélé lors d’une rencontre avec la presse ce samedi sur initiative de BARA NDIAYE, administrateur de la maison de la presse.

Grosse révélation du Professeur ISMAILA MADIOR FALL: « les candidats indépendants vont être traités de la même manière que les candidats investis par les formations politiques ou les coalitions de partis politiques ». En clair, contrairement à ce qui se faisait jusqu’ici avec les candidats indépendants à qui il est exigé quelque 10.000 signatures et les candidats investis par les partis et coalitions de partis politiques qui n’étaient pas soumis à cette obligation, désormais tout le monde sera logé à la même enseigne.

Pour aussi bien les candidats indépendants que ceux issus des partis politiques, il sera exigé une « caution populaire ». Il ne suffira plus d’être investi par sa formation politique ou de louer le récépissé d’un parti politique pour pouvoir être candidat. Une caution populaire d’un certain nombre de signatures éparpillées dans un certain nombre de villes sera exigé à tout candidat. Ceci, selon l’éminent constitutionnaliste va permettre « d’uniformiser les candidatures, les rationaliser et faire jouer à l’argent un rôle secondaire ». N’importe qui ne pourra plus se lever un bon jour, sortir son chéquier, mettre sur la table la caution exigée, louer un parti et participer à des élections. Le Professeur FALL d’expliquer qu’en France, il n’y a pas de caution pour être candidat, mais le système y est élitiste.

Cette révélation du ministre-conseiller juridique du chef de l’Etat se trouve dans le projet de révision de la constitution qui sera soumis au référendum dimanche prochain, 20 mars. ISMAILA MADIOR FALL participé à un panel organisé par la Maison de la presse dirigée par BARA NDIAYE.

REDUCTION DE LA CAUTION DE 65 MILLIONS FCFA

Conséquence de cette décision, la caution va être revue à la baisse. ISMAILA MADIOR FALL: « avec cette disposition, on devrait aller vers une réduction du montant de la caution qui est de 65 millions de francs Cfa actuellement. La caution avait été fixée à ce montant pour servir d’effet dissuasif, mais la dernière Présidentielle a connu 14 candidats. Donc cela n’a pas été dissuasif ». Si le Professeur FALL a utilisé le conditionnel, il n’en a pas été de même pour MOUSTAPHA DIAKHATE. Selon le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, très proche du chef de l’Etat, « le montant de la caution va baisser et désormais les gens vont aller en compétitions électorales à chances égales ».

Pr Serigne Diop : « Ce que je pense de mes collègues Madior Fall et Mounirou Sy » :

http://www.dakaractu.com Le Professeur Serigne Diop était l’invité de l’émission culte du Grand Jury de la RFM, animée par Mamoudou Ibra Kane. En effet, au cours de cette émission, l’universitaire est longuement revenu sur les principes constitutionnels tout en rappelant qu’il est tout à fait normal que la constitution qui est un outil juridique le plus fondamental dans un Etat de droit, soit un sujet essentiel. D’où toutes les discussions et les débats qui tournent autour de la révision de la constitution proposée par le Président de la République, Macky Sall.
Ainsi au détour d’une question relative au qualificatif accordé à la position du Conseil Constitutionnel, le Pr Serigne Diop soutient mordicus qu’il s’agit bien d’un avis qui a été donné par les cinq sages …. C’est dans ce sens qu’il pense que ses collègues Ismaïla Madior Fall et Mounirou Sy se sont lourdement trompés en soutenant que le Conseil Constitutionnel a donné une décision.
«Ils (Madior Fall et Mounirou Sy) ont été tous les deux mes étudiants. Je les respecte beaucoup, mais ils se sont trompés sur cette question », fait remarquer l’enseignant Sérigne Diop. Et d’ajouter que «si nous continuons d’en parler, cette erreur pourrait avoir de lourdes conséquences chez nos étudiants qui pourraient faire une énorme confusion entre un avis et une décision du Conseil Constitutionnel. »
Invitant ses jeunes collègues à ne pas persister dans l’erreur, Serigne Diop rappelle que cela est d’autant plus vrai et justifié que leurs maîtres en droit constitutionnel, Seydou Madani Sy et Jacques Mariel Nzouankeu ont déjà tranché le débat. Ainsi s’est-il plu de citer le Pr Madani Sy qui disant : « il y en a qui disent que ‘’avis’’ ou ‘’décision’’, cela n’a pas d’importance. Pour un juriste, c’est très important. Un avis on en a fait ce que l’on veut ; une décision, elle s’impose. Mais le président de la République a utilisé l’article 51 qui lui permet d’avoir un avis, et c’est lui qui fait de l’avis ce qu’il veut! »
«Notre maître à nous tous, c'est le professeur Seydou Madani Sy qui dit que c’est bien d’un avis qu’il s’agit… Je ne comprends pas pourquoi nos deux collègues persistent en citant l'art 92 de la Constitution», dit-il. Et d'ajouter que le document envoyé par le Président au Conseil Constitutionnel était un avant projet de loi ou un document du travail qui n'est pas juridique. C’est pourquoi, enseigne Serigne Diop, on demande un avis parce-que le document en tant que tel ne fait pas encore partie du commerce juridique. Une manière pour l’ancien médiateur de la République de trancher définitivement le débat tout tenant à indiquer qu’au plan scientifique et universitaire qu’il n’a aucun problème que le Président de la République utilise l’avis du Conseil Constitutionnel à sa convenance.

«Techniquement rien n'interdit la réduction du mandat du Président de la République », selon le Pr Serigne Diop

http://www.dakaractu.com Même si le Président de la République, Macky Sall a décidé de se conformer la décision du Conseil Constitutionnel en faisant désormais 7 ans en lieu et place des 5 ans qu’il a promis, le Pr Serigne Diop est d’avis que cette promesse de réduction du mandat entre toujours dans la mesure du possible.
Invité du Grand Jury de la RFM, le constitutionnaliste pense savoir que « techniquement rien n’interdit la réduction du mandat du Président de la République ». Parce que justifie-t-il « la loi peut tout faire sauf transformer un homme en femme. » C’est dans ce sens d’ailleurs qu’il pense que la rétroactivité est toujours prévue d'où les dispositions transitoire dans la constitution.
Dans la même logique, Sérigne Diop qui s’est voulu plus qu’universitaire et intellectuel est convaincu que le Conseil Constitutionnel peut donner un avis sans violer la Constitution et en ne se contentant pas de dire qu'il est incompétent …
C’est pourquoi le Pr Diop n’hésite pas de convoquer le manifeste des 45 enseignants de droit qui soutiennent que « le Conseil constitutionnel en rendant son avis, vient de créer une nouvelle règle de droit consistant à dire qu’une loi ne peut pas prévoir sa propre rétroactivité. On ne lui connaissait pas un tel pouvoir ».

Sérigne Diop:«Le débat sur le nombre de mandat risque de resurgir comme sous Me Abdoulaye Wade»

http://www.dakaractu.com Possibilité de Macky Sall de postuler pour un troisième mandant si le Oui l’emporte ? Face à cette question de Mamoudou Ibra Kane lors de son émission de Grand Jury, le Professeur Diop même s’il a voulu esquiver la question, se dit que la question de la suppression du deuxième tour lors de l’élection présidentielle ne se pose pas dans l’articulation du projet de révision de la Constitution.
« Non, non, il n’y pas de problème sur le deuxième tour », précise-t-il avec forte conviction à notre confrère de la RFM. Mais pour autant même s’il ne le dit pas expressément, il est d’avis que la question sur le nombre de mandat risque de resurgir comme sous Me Abdoulaye Wade. »
Une manière de dire qu’à l’état actuel du projet de réformes constitutionnelles, rien n’exclut que Macky Sall veuille briguer un troisième mandat si le Oui l’emporte….

Le Professeur Serigne Diop sur le référendum du 20 mars : « Pourquoi j’ai décidé de voter Oui »

http://www.dakaractu.com Bien loin de la querelle doctrinale ou d’interprétation sur «l’avis » ou «la décision » du Conseil Constitutionnel, le Professeur Serigne Diop s’est invité dans le débat du vote du référendum en tant que tel. C’était pour dire qu’il s’est décidé à voter Oui lors du référendum du 20 mars prochain.
L’ancien médiateur de la République fonde cette décision d’être en conformité avec la révision de la Constitution par le fait que voter « Non » est synonyme d’entrer dans une contestation de remise en cause de la légitimité du Chef de l’Etat.
« On doit être très attentif à la tension du pays. Je ne peux pas contribuer à accentuer la tension », conseille-t-il. Et l'ex médiateur de la République d’ajouter qu’il ne souhaite pas que « notre pays entre dans la contestation et la remise en cause de chef de l'État avec toutes les conséquences que cela comporte. Je ne souhaite pas qu'on en arrive à ce genre de situation parce-que ce n'est pas bon pour le pays!»
«C’est pourquoi j’ai décidé de voter Oui » se convainc le Pr Serigne Diop qui demande au Président Macky Sall à qui il souhaite le qualificatif d'homme d'État exceptionnel à l’image de Senghor, de Diouf et de Wade de prendre l'initiative d'apaiser la tension politique après le référendum en invitant l’opposition à un dialogue constructif. Parce qu’après tout, «c’est ça en vérité le mode de fonctionnement de la démocratie », conclut-il.
Pr Serigne Diop vote OUI et invite le Président Sall au dialogue

Lignedirecte.sn- Après le référendum, le Chef de l’Etat doit lancer le dialogue avec toutes les composantes de la société. L’invite est faite par le professeur Serigne Diop, invité de l’émission « Grand jury » de la RFM.

« Quand on est dans un Etat, il faut être attention à la situation du pays. Le résultat du référendum ne restera pas indifférent. Je ne souhaite pas un débat sur la légitimité du Président », a déclaré le professeur Serigne Diop.

En fait, l’ancien Médiateur de la République craint qu’en cas de la victoire du NON, que les gens ne remettent en cause la légitimité du Président Sall.

C’est pourquoi, il exhorte le Chef de l’Etat à initier le dialogue car il y a un grand déficit entre les acteurs politiques au lendemain du référendum du 20 mars prochain. Référendum auquel, il votera OUI.Zahra Njay

Référendum: Pourquoi militaires et paramilitaires n'ont pas effectué le déplacement ? le CEMGA explique

http://www.pressafrik.com C’est peu de le dire, les militaires et paramilitaires n’ont pas voté en masse ce samedi. Se présentant au compte-goutte dans les différents bureaux de vote, leur faible taux de participation est constaté presque partout. A l’école El Hadji Mamadou Diop ex-fleurus, ce n’est guère le grand rush. Ayant voté, le Chef d’Etat-Major Général des Armées (CEMGA) explique «l’absence» de militaires et paramilitaires.
«Nous avons beaucoup de militaires qui sont aujourd’hui à l’extérieur et qui ne pourront pas voter mais également à l’intérieur du pays. Nous avons beaucoup de bataillons qui sont actuellement en Casamance et ils ne pourront pas voter dans les bureaux où ils devaient voter, voilà ce qui peut expliquer ce manque d’affluence au niveau des bureaux de vote», a réagi le général Mamadou Sow au micro de la Tfm. Dié BA

LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE GARANTIT UN PARTAGE ÉQUITABLE DES RESSOURCES NATURELLES (RESPONSABLE POLITIQUE)

Saint-Louis, 13 mars (APS) - L’adoption du projet de réforme constitutionnelle garantira un partage équitable des ressources minières à travers l’inscription de nouveaux droits favorables aux populations a soutenu le directeur des Mines et de la Géologie, Ousmane Cissé.

La réforme proposée va également permettre d’assurer une exploitation qui prend en compte la préservation de l’environnement, a indiqué le responsable de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) à Kébémer.

M. Cissé s’adressait samedi à la presse à l’issue d’une rencontre avec une association d’étudiants originaires de Kébémer à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

"Les propositions de réforme constitutionnelle accordent un droit pour les populations des zones abritant les ressources minières et prennent en compte la préservation de l’environnement dans leur exploitation. Cela doit pousser les populations à voter en faveur de ces réformes", a-t-il notamment déclaré.

Revenant sur la rencontre avec les étudiants de Kébémer, Ousmane Cissé a souligné qu’il s’agissait d’un échange sur "les enjeux des propositions de réforme soumises aux citoyens, une action qui entre dans le cadre de la sensibilisation des populations sur la nécessité d’adopter ces réformes".

"C’est important dans une ville comme Saint-Louis de faire ces précisions. La région fait partie de toute cette zone qui longe le fleuve et dans laquelle des explorations très prometteuses sont en cours pour l’exploitation du phosphate qu’elle regorge", a fait valoir le directeur des Mines et de Géologie.

Selon lui, ce projet de réforme constitutionnelle préserve les droits aussi bien des investisseurs que des populations locales sur les ressources naturelles et permet une protection de l’environnement car les ressources ne sont pas inépuisables.

Les sénégalais sont appelés aux urnes dimanche prochain pour se prononcer par référendum sur un projet de réforme constitutionnelle portant sur quinze articles de la constitution à l’initiative du chef de l’Etat.AKS/PON

Référendum du 20 mars-« Il y a quelques « OUI » dans la banlieue mais ce n’est pas gênant » (Idrissa Seck)

iGFM – (Dakar) – C’est un Idrissa Seck confiant qui a démarré, ce samedi à Guédiawaye, sa campagne pour le référendum du 20 mars prochain, dans une coalition où on retrouve Malick Gackou, Pape Diop, De Croix, Oumar Sarr, Cheikh Bamba Dièye….Tout souriant, le patron du Rewmi dit ne pas être inquiété par les quelques « OUI » notés dans certains coins de la banlieue.

« Vous savez, on ne peut pas acheter tout un peuple. Nous sommes plus que confiants vu la forte mobilisation notée dans la banlieue. Nous sommes totalement confiants et vous le constatez vous-mêmes, partout où nous sommes passés les populations sont unanimes. C’est-à-dire qu’ils voteront non au référendum. Donc, nous sommes très satisfaits de cette forte mobilisation.
Il y a quelques oui mais ce n’est pas gênant », a-t-il déclaré brièvement.
Il a par ailleurs donné la suite du programme de la coalition. Dès ce dimanche, sa ville natale d’origine, Thies prendra le relais avant de continuer sur Bambey, Mbacké, Touba, Ziguinchor…Mamadou Salif GUEYE et Ndiaga Fall

Kolda - Référendum du 20 mars : Chérif Léhib Aïdara vote «Oui»

http://www.lequotidien.sn Bamtaaré se mobilise en faveur du Oui. Ainsi, piloté par Chérif Léhib Aïdara, ce mouvement politique soutient les initiatives et actions du chef de l’Etat par des rencontres d’é­change et de partage. Le référendum du 20 mars oblige, M. Aïdara appelle donc ses militants à s’engager «pleinement pour un Oui triomphant» dans les régions de Kolda et Sédhiou. Une Assemblée générale s’est tenue dans ce sens, en présence des responsables de Benno bokk yaakaar (Bby), de chefs religieux et coutumiers. Dans une salle pleine comme un œuf, Chérif Lahib Aïdara et ses camarades ont expliqué à l’assistance les rai­sons d’un vote favorable à l’adoption du projet de révision constitutionnelle. «Renforcer la démocratie et l’Etat de droit sont, entre autres, les points de satisfaction qui justifient ce soutien de taille», a-t-il indiqué. Le président de Bamtaaré Sénégal ajoute que le Pudc et le désenclavement de la Casamance par des infrastructures routières de qualité sont des «notes positives» du Président Macky Sall. «Il y ajoute le Pse, la Cmu, les bourses familiales, le financement du réseau des femmes», énumère-t-il. En conséquence, M. Aïdara entend mobiliser «toutes les sections de Bamtaaré dans les deux régions que sont Kolda et Sédhiou pour battre le Non». Elhadji COLY

Référendum du 20 Mars 2016 # Kolda dit OUI au OUI

iGFM – (Kolda) C’est au terrain de basket de Kolda que le Ministre de l’Environnement et du Développement durable et non moins Maire de la ville de Kolda, a démarré sa campagne, pour amener ses concitoyens à voter pour un oui massif pour le texte de référendum qui leur est proposé par le Président Macky Sall.

Devant plusieurs centaines de jeunes, femmes et autres adultes, membres et sympathisants de la coalition Benno Bokk Yakaar, les chefs de files des différents partis affiliés ont défilé derrière le pupitre pour haranguer un public acquis à la cause du Président Macky Sall sous les oripeaux et autres effigies du parti au pouvoir, pour un oui à l’occasion des prochaines consultations du 20 mars prochain.

A cette occasion, l’édile de la ville de kolda s’est transformé en « Best singer » en reprenant l’air du chant de la jeunesse avec un refrain construit pour la circonstance : « Nous disons oui à Macky – Nous disons oui à Macky – Nous disons oui à l’appel de Macky ».

Un refrain en pular repris en cœur par les militants avant de les inviter à reprendre le chant guerrier de Macky Sall lancé lors du rassemble organisé au grand théâtre de Dakar.

« Macky n’est pas demandeur de mandat, il le fera le moment venu, c’est à dire en 2019 » a dit Abdoulaye Bibi Baldé qui a voulu être très explicite sur les 15 points de réforme proposés aux populations en mettant un accent particulier sur l’aspect environnement et ressources naturelles dont il a la charge de gérer en tant que Ministre.

« Fouladou Oui au OUI- Fouladou- Fouladou Oui au OUI » a fini de lancer le maire de Kolda, avant de signifier que dire Non, c’est régressé.

Auparavant, Le Ministre Maire a fait le tour de quelques communes du département du kolda pour un exercice de communication auprès des leaders et autres guides religieux.

Refendum: Reçu par Macky, Bécaye Diop décide de voter NON

L’ancien ministre maire de Kolda avait mis en place un puissant mouvement de soutien au président de la république. Une grande rencontre entre les deux hommes a eu lieu au mois de juin dernier au palais présidentiel, pour sceller le compagnonnage. Mais hélas, le référendum vient changer tout. Car les nombreux militantes et militants de l’homme fort de Kolda ont décidé de voter NON pour disent ‘ ils « sanctionner l »actuel maire Abdoulaye Bibi Baldé ».

Le ministre de l’environnement et responsable de l’APR est accusé de gestion sans partage et de chercher à exclure ce mouvement de soutien à Macky Sall. Une mise en quarantaine synonyme de manque de considération et de mépris à l’endroit des camarades de Bécaye Diop. Il s’y ajoute la sanction que la mairie a portée sur les neuf agents municipaux qui ont accompagné l’ex ministre maire au palais. Ces agents fidèles à Bécaye Diop, ont vu leur salaire de juin réduit par coupure. Suffisant pour que Massogui Diop porte-parole du mouvement, parle de raisons valables à voter NON justement pour sanctionner l’égoïsme et le manque de compétence du maire Abdoulaye Bibi Baldé dans sa gestion de tout bord. exclusif.net

REVELATION DE DE MOUSTAPHA DIAKHATE : «Macky Sall est d’accord pour que l’Assemblée auditionne Cheikh Kanté… »

http://jotay.net Ceux qui veulent en savoir plus sur le marché octroyé à Necotrans que beaucoup de spécialistes trouvent nébuleux et les nombreuses autres affaires considérées comme scandaleuse dans la gestion du Port Autonome de Dakar peuvent se tranquilliser. La Commission Développement de l’Assemblée nationale va auditionner le Directeur Général CHEIKH KANTE. C’est l’assurance donnée ce samedi par MOUSTAPHA DIAKHATE lors d’un panel organisé par le Directeur Général de la Maison de la presse pour une meilleure imprégnation du texte de révision constitutionnelle et animé par le Professeur ISMAILA MADIOR FALL ;

Selon le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, lorsque l’affaire a été débattue à l’Assemblée nationale, c’est lui-même qui a pris le soin de joindre au téléphone le chef de l’Etat afin d’éviter que le cas KARIM WADE ne se reproduise. Dès qu’il lui en a parlé, le Président MACKY SALL lui a donné son approbation pour que CHEIKH KANTE soit auditionné par la Commission Développement de l’institution parlementaire. MOUSTAPHA DIAKHATE d’assurer que cette audition aura lieu, même s’il n’a pas donné de date.

Référendum du 20 mars: « On voit une rupture et un début de changement réel dans ce pays »( Oumar Sarr)

iGFM – (Dakar) – Présent samedi dans la banlieue dakaroise, aux côtés de Malick Gackou, Pape Diop, Abdoulaye Baldé, Woré Sarr…pour la campagne du « Non » au référendum du 20 mars, le coordonnateur du Parti Démocratique Sénégalais, Oumar Sarr a donné ses sentiments suite à la forte mobilisation notée à Guédiawaye, Pikine et Golf.

« C’est clair que le peuple ne veut plus de ces « Wax Waxet », de ces politiciens qui parlent pour ne rien dire et qui ne respectent aucunement leur parole. C’est grave et on voit ici qu’il y a une rupture et un début de changement réel qui se voit dans le pays. Le peuple ne peut pas accepter certaines choses et ça c’est sûr.
Nous sommes très confiants et vous voyez les populations de Guédiawaye, de Pikine. Ce sont des mouvements de foule de ce type là qui disent non à Macky Sall et non à ce référendum. Donc, nous sommes contents et sûrs que la victoire sera avec nous le 20 mars ».Mamadou Salif GUEYE et Ndiaga Fall

Un homme qui se renie est capable de ne reculer devant rien, surtout, lorsque ceci est en sa faveur! Par Mandiaye Gaye

“ C’est une belle harmonie quand le faire et le dire sont ensemble” Michel Montaigne.

Et, on peut parfaitement, affirmer dans le cas du Sénégal que, c’est tel père tel fils ou alors, c’est du pareil, tel maitre tel élève, entre Maître Wade et Macky Sall.

En effet, Me Wade avait dit ouvertement sans ambages: “Mawaxoon kon waxeet” après avoir bien dit auparavant: “mes promesses n’engagent que ceux qui y croient”. C’était quand même limpide comme déclaration. Mais, les Sénégalais n’y croyaient pas tellement. Ainsi, ils l’ont appris par la suite, à leurs dépens.

Alors, Macky Sall qui a appris sous Wade, tout ce qu’il ne fallait pas faire, en a pris une “bonne” leçon. En fait, celle qu’on pourrait utiliser dans les situations difficiles ou d’impasse, comme une solution passe-partout pour s’en sortir, en mettant de côté la morale et les honneurs. Et, Macky, faisant comme du copier coller, après nous avoir pendant quatre ans, certifié sur l’honneur et déclaré partout à travers le monde, qu’il ramènerait son mandat de 7 à 5 ans, respecterait quoi qu’il adviendrait sa parole et promesse, le voici qui s’agrippe sur l’avis du Conseil constitutionnel, qu’il transforme allégrement à l’occasion en une décision incontournable pour lui et qui le lie “forcément”, à le suivre. Donc, un prétexte tout trouvé, pour se renier totalement, oubliant ainsi du coup, tout ce qu’il avait proclamé “fermement” auparavant, et même que le Conseil constitutionnel existait et qu’il n’en avait pas tenu compte en faisant toutes ses déclarations. Donc, comme le maître ou le père:“Mawaxoon waxeet” ou “ Wana Miin wiino mi natti aal ndènn

Par conséquent, il faut à présent et pour l’avenir, que les Sénégalais le sachent et se le tiennent pour dit, une bonne fois pour toutes, que le waxwaxeet est un langage de girouette, commun à la plupart, pour ne pas dire tous, des politiciens. Mais, cette pratique est, véritablement, une marque déposée du libéralisme et tout ce qui lui ressemble ou s’acoquine avec lui au pouvoir. D’ailleurs, ils larguent très souvent tous ceux qui ne sont pas de leur famille, par dessus bord, à la première occasion, pour reprendre les siens, même bien trempés jusqu’au coup, dans des affaires louches. Et, comme maintenant, les courants idéologiques sont si dilués qu’ils se marient, en fonction de...., entre eux, sans aucune distinction de couleur ou d’origine, les populations sont alors dans un véritable dilemme pour reconnaître dans cette nuit ténébreuse, les chats gris des autres, puisque la nuit, dit-on, tous les chats sont gris

Abdoulaye Baldé: «Il faut continuer la sensibilisation pour que le référendum soit rejeté…»

http://jotay.net «Nous sommes agréablement surpris par l’adhésion populaire, par rapport à l’initiative que nous avons prise de nous opposer au vote de ce référendum. De cette révision constitutionnelle, nous avons surtout déploré le processus. D’abord, il y a le reniement mais aussi une absence de concertations totale pour les 15 points qui concernent le référendum. Il y a une adhésion totale de la population. Nous n’allons pas nous adresser aux grands électeurs, aux imams ou aller débaucher des maires, mais nous allons nous adresser directement au peuple, parce que le peuple est là. Nous sommes très contents de ce que nous avons vu. Nous sommes très contents de l’adhésion populaire. Maintenant, il faut continuer la sensibilisation pour que le référendum soit rejeté dans la manière dont il a été présenté. Dans le contenu mais aussi la forme qui a été utilisée, à savoir la gestion solitaire de ce référendum, alors que ça concerne l’ensemble des Sénégalais. (…) C’est la première fois qu’un référendum soulève autant de passions. Avec Senghor, c’était 99 % de oui; Abdoulaye Wade était à 94% de oui. Il y avait une adhésion populaire, parce qu’il y avait une concertation. C’est cette absence de concertation que nous déplorons aujourd’hui. »MADOU MBODJ

Cheikh Bamba Dièye : «Il lui faut une piqure de rappel, pour qu’il se souvienne du peuple qui l’avait élu et des priorités»

http://jotay.net «C’est tout le peuple sénégalais qui montre à Macky Sall qu’il s’est trompé et qu’il a oublié que ce sont ces gens qui l’avaient élu sur une base de transparence, de démocratie et d’Etat de droit. Et surtout, sur le fait de tenir les promesses. Parce que, les Sénégalais depuis longtemps l’attendaient. Et ce qui est pire, est que non seulement il n’a pas respecté sa promesse mais qu’il est en train de dévoyer l’ensemble des combats que nous avons menés ensemble en 2012. C’est pour cette raison, pour soutenir notre peuple, pour aider le Sénégal à émerger, que nous refusons son projet de référendum. Nous le refusons pour une raison simple, parce que nous pensons qu’il lui faut une piqure de rappel pour qu’il se souvienne du peuple qui l’avait élu. Pour qu’il se souvienne de nos priorités et qu’il se souvienne surtout que c’est un peuple qui attend énormément, parce qu’il a énormément donné. Si on ne revient pas en arrière, ça voudrait dire que tout ce que nos pères fondateurs ont construit dans ce pays, l’esprit de jouissance, l’esprit transhumant…tout sera complètement détruit. La banlieue et tout le monde devra se lever comme un seul homme et voter ensemble NON le 20 mars».MADOU MBODJ

Omar Sarr du Pds : «Il faut que la majorité sociologique d’aujourd’hui se transforme en majorité électorale le 20 mars»

http://jotay.net «Partout ce sont les mêmes cris de ralliement. C’est comme ça depuis quelques semaines et même quelques mois. J’espère que nous arriverons au bonheur une fois à Pikine. Demain, nous sommes à Thiès, après demain à Mbacké, Touba, avant de diversifier avec les autres régions. Nous sommes en train de camper la bataille et de montrer que nous sommes sociologiquement majoritaire. Ça c’est très clair. Maintenant, il faut que la majorité sociologique se transforme en majorité électorale, et je pense que le 20 mars, il y aura un ras de marrée pour le NON».MADOU MBODJ (j

MALICK GAKOU: «Le NON doit le remporter et le ton sera donné à Guédiawaye»

http://jotay.net «Je remercie la banlieue et les populations de Guédiawaye qui ont montré à la face du monde que la population va voter NON le 20 mars. Parce que Guédiawaye incarne le refus, Guédiawaye incarne le NON et Guédiawaye incarne aussi la lutte contre l’injustice, la fragilisation de notre démocratie. C’est pourquoi aujourd’hui, le peuple sénégalais, à travers le département de Guédiawaye, va dire NON et NON à ce référendum qui met en cause les intérêts supérieurs de la nation sénégalaise mais également qui met en danger les générations actuelles et futures. C’est pourquoi nous disons NON et c’est pourquoi aussi la population, spontanément, sans qu’on lui dise de venir, sans qu’on donne de l’argent, est venue. Vous avez senti Guédiawaye. Guédiawaye dit NON, parce que les fils et les filles de Guédiawaye se sont retrouvés autour de l’essentiel et nous allons reprendre ce qui revient de droit. (…) cette mobilisation nous a convaincu et je pense que Guédiawaye va se réveiller enfin pour dire NON à ce référendum, parce que Guédiawaye, c’est la tête de pont de tous les combats du refus due peuple sénégalais. C’est pourquoi pour protéger le Sénégal et son peuple, son avenir, Guédiawaye dira NON pour donner l’exemple. Le NON doit le remporter sur l’ensemble du territoire sénégalais et nous avons confiance en Guédiawaye».MADOU MBODJ

Mansour Sy Djamil.: «Si Macky Sall était aux Etats-Unis, il serait destitué»

Seneweb.com | Mansour Sy Djamil estime que le respect de la parle donnée est quelque chose de fondamental d’un point de vue de la morale qu’il place au-dessus du droit. L’invité de l’émission Pile ou face sur la 2Stv a déclaré: «Aux Etats-Unis, respecter sa parole est au-dessus de la constitution.

J’ai comme l’impression que Macky Sall était aux Etats-Unis, il serait destitué. Cela pose un problème d’éthique, un problème fondamental et à l'étape actuel, il faut absolument qu’on se penche là-dessus», insiste le leader de «Bes du niakk». «Ce qui m’intéresse, conclut-il, c’est qu’il (Macky Sall : ndlr) a pris un engagement au niveau du peuple sénégalais et il a trouvé une armature rhétorique qui le met en position de revenir sur cet engagement. C’est par rapport à cela que je dis Non».

COMMUNIQUE

A la suite de notre première journée de campagne ce Samedi 12 Mars 2016 pour le triomphe du «OUI» nous avons constaté avec amertume que l’écrasante majorité de la population ne s’est pas imprégnée des différents points de la réforme du referendum du 20 Mars 2016.

Nous appelons donc à une campagne de sensibilisation et surtout d’information .

Par ailleurs, nous condamnons fermement les heurts qui ceux sont produits à FATICK et appelons à l’apaisement. Oui à la force des arguments et à la consolidation de notre démocratie.Patrice SANE, militant APR

Youssou Ndour attaque Khalifa Sall et ses 300 milliards de budget : « Il n’a rien fait pour la ville de Dakar »

Xibaaru Youssou Ndour a lancé hier la campagne de son mouvement « Fékké Ma ci Bolè » pour le référendum à la Place du Souvenir Africain en présence de l’administratrice de ladite place, Adja Sy qui est par ailleurs membre du mouvement du Roi du Mbalakh… »…Et cette campagne pour le référendum cachait bien une autre campagne, celle pour la reconquête de Dakar que prépare le ministre conseiller spécial de Macky, Youssou Ndour…Il s’en est violemment pris à Khalifa Sall et ses réalisations quasi inexistante à Dakar malgré le budget de 50 milliards par an qu’il s’alloue

« Maintenant, Dakar a un seul patron et c’est moi. Je suis le patron à Dakar. Parce que je participe au développement de mon pays. Je compte plus d’employés que les autres. Chaque jour que Dieu fait je rencontre mes employés dans la rue sans les connaitre. Alors que, c’est moi qui les paye… Le maire de Dakar n’a rien fait pour changer la région de Dakar. Avec 300 milliards de budget pour 6 ans dont 50 millions par an, la mairie de Dakar n’a rien fait. Si on me donne juste 50 millions je vais refaire totalement la ville de Dakar…Il fait juste quelques pavés pour dire qu’il a aménagé la ville. Il n’a rien, fait. Et pour faire cette ville, il faut quelqu’un qui a plus de réseau…Et moi j’en ai, j’ai un réseau plus dense que le leur, je suis plus connu qu’eux sur le plan international…Donc s’il y a un patron à Dakar, c’est bel et bien moi », explique Youssou Ndour…

Même si Khalifa Sall est maire de Dakar jusqu’en 2019, Youssou fait du référendum et des législatives de l’année prochaine, de véritables enjeux pour le contrôle de la capitale : et battre Khalifa Sall à Dakar lors du référendum sera pour lui un symbole de représentativité dans l’échiquier politique…Penda Sow

le camp de Khalifa Sall minimise les attaques de You et le corrige: « Une mairie, ce n’est pas un orchestre »

Xibaaru Le Conseiller politique de Khalifa Sall n’a pas tardé à répondre au patron du Groupe Futurs médias qui , se déclare « patron de Dakar ». En effet selon Moussa Taye, Youssou Ndour confond politique et musique ». « Une mairie, ce n’est pas un orchestre, ni un business. Il n’a qu’à s’occuper de son business et laisser les gens travailler. Au soir du 20 mars, on saura bien si Dakar l’appartient comme il le dit », lance-t-il.

You à Karim : « ici, ce n’est pas la France, alors si tu veux dire NON, va chez toi »

Xibaaru Les mots sont durs…A la limite de la xénophobie…De la part du Roi du Mbalakh, artiste planétaire, c’est impensable !

Youssou Ndour, le leader du mouvement « Fékké Ma ci Bolè » ouvrait sa campagne à la « Place du Souvenir Africain » pour le référendum du 20 mars prochain. Aux côtés de l’administratrice de cette Place, Adja Sy qui est aussi membre de son mouvement, Youssou Ndour s’est attaqué au candidat élu du PDS à la présidentielle de 2017 (annulée par le wax waxeet de Macky), Karim Méissa Wade qu’il a traité de « Français qui s’immisce dans les affaires sénégalaises »…

Karim Méissa Wade, par le biais de ses avocats, a appelé ses partisans et sympathisants à voter NON au référendum. « Karim a affiché sa solidarité à toutes les coalitions du non, à la coalition «Ñaani Bañ na », à la coalition « Gor ca wax ja » et à tous ceux et celles qui se sont rassemblés autour des valeurs de vertu et de respect de la parole donnée. » selon sa déclaration rendue publique par l’un de ses avocats.

Et c’est cet appel qui a mis Youssou Ndour hors de lui, hier lorsqu’il s’exprimait à la Place du Souvenir africain. Une déclaration qu’il a faite sans citer de nom mais qui sonnait comme une riposte à Karim Wade: « y a-t-il un référendum en France ? S’il veut dire NON qu’il attende qu’il y ait un référendum en France avant de dire NON. Ici c’est le Sénégal et c’est à nous sénégalais de dire OUI ou NON…On a accepté qu’il bouffe notre argent alors qu’il était Français mais cette fois on acceptera qu’il se permette de s’immiscer dans nos affaires sénégalaises. S’il a son NON à dire, qu’il attende qu’il soit en France pour s’exprimer…Ici c’est le Sénégal, on acceptera plus jamais ça ».

Les partisans de la sénégalité ou de la Bi-nationalité de Karim Méissa ne manqueront surtout pas de répondre…Penda Sow

Les cadres libéraux répliquent: " Youssou Ndour a quémandé et obtenu la nationalité française du Pr Chirac (...)Dans le dossier de Karim Wade, il n'y a aucun élément nouveau sauf que des avocats qui se disent "avocats de l'Etat (...)"

DECLARATION : Pour mettre fin aux mensonges d’Etat et aux Calomnies.
Décidément le ridicule ne tue plus. Après avoir annoncé successivement 4000 milliards, 2000 milliards volés puis 700 milliards et enfin 117 milliards, les avocats de Macky Sall, qui se la coulent douce au bord de la Seine avec l'argent du contribuable sénégalais, nous reviennent avec 27 milliards qu'ils veulent rapatrier selon leurs dires. Mais de qui se moque t- on ? Le monde entier, y compris leur mentor Macky Sall, reconnait que la CREI n'est pas une juridiction aux normes et standards qui respectent les principes élémentaires du droit commun à savoir le double degré de juridiction , la charge de la preuve , la bonne administration et la bonne distribution de la justice. Elle est même une juridiction d’ « anti-droit » par excellence.
Dans le dossier de Karim Meissa Wade, il n'y a aucun élément nouveau sauf que des avocats qui se disent "avocats de l'Etat" s'enrichissent illicitement, dans la mesure où une procédure devant la CREI ne connait pas de partie civile donc parler d'avocats de l'Etat, ici, n’est que pure escroquerie. D’ailleurs la cour suprême, dans un arrêt, avait déjà jugé que l'Etat du Sénégal ne peut se constituer partie civile dans un procès pour enrichissement illicite d'où notre étonnement de voir des individus appelés " avocats de l'Etat du Sénégal" qui, en réalité, s’arrogent le droit de gaspiller et de dilapider les derniers publics dans le but de servir une clientèle politique. Ces soi-disant avocats de l’Etat, spécialistes de l'amalgame et du mensonge éhonté, associés à un agent judiciaire de l'Etat, militant et rédacteur d'une partie du programme "yonou yokouté ", sont devenus honteusement les exécuteurs des sales boulots d’un pouvoir politique aux abois. Le peuple sénégalais, avec son esprit éclairé, a bien compris que les conférences de presse et autres manœuvres des avocats de l'Etat ne procèdent que des manœuvres politiques qui sont téléguidées à partir du palais de la république.
Dans le dossier Karim Wade, les Dieux du droit ne sont ni avec la justice politique du Sénégal, ni avec ses avocats. D’ailleurs la justice française vient de le démontrer en déclarant recevable la plainte pour crime de séquestration arbitraire, passible de 30 ans de prison. Ce qui vient confirmer d’une part la détention arbitraire de Karim Wade par l’Etat prononcée par le haut conseil des droits de l’Homme de l’ONU, d’autre part la décision de la cours de justice de la CEDEAO sur le caractère illégal des procédures de la CREI.
Dans un autre registre, la FNCL tient à rappeler à Monsieur Youssou Ndour que Le Président Karim Meissa Wade, de même que Mme Aida Coulibaly Ndour, est métis. Il n’a pas choisi ses nationalités sénégalaise et française, il les a eu par le don de la nature contrairement à lui, M. Ndour, qui a quémandé et obtenu la nationalité française du président Chirac à la suite de services rendus à la France.
Pour terminer, la FNCL demande aux frères et sœurs libéraux, à tout le peuple sénégalais de de voter et faire voter massivement NON le jour du référendum du 20 MARS 2016 pour le respect de la parole donnée, pour l’éthique et la morale dans la sphère politique sénégalaise. La FNCL considère que, pour l’honneur de notre jeune démocratie, La mobilisation pour la victoire éclatante du NON à ce référendum reste la seule et unique préoccupation du moment. FNCL, Fait à Dakar le 12 Mars2016

Pape Diop de Bokk Gis Gis : « Que Macky Sall rend le tablier si le Non l’emporte »

Xibaaru ‘’C’est tout le peuple Sénégalais qui montre à Macky Sall qu’il s’est trompé et qu’il a oublié qu’il a été élu sur une base de transparence, de démocratie et d’état de droit et surtout sur le fait de tenir les promesses’’. C’est en terme que le leader du Parti Bokk Gis Gis s’est adressé à la presse ce matin lors du lancement de la campagne de l’opposition en vue le référendum.

Il continue et enfonce le président de la République ‘’Les sénégalais ont beaucoup attendu et ce qui est pire c’est que non seulement il n’a pas respecté sa promesse mais il est entrain de dévoyer l’ensemble des combats que nous avons mené ensemble en 2012’’. Revenant sur le pourquoi de son choix ; il dit ‘je suis là pour soutenir notre pays, pour aider le Sénégal a émergé. Nous refusons le projet de référendum, parce que nous pensons qu’il lui faut un rappel, pour le peuple qui l’avait élu et qui attend énormément, de nos priorités et surtout si on ne revient pas en arrière cela veut dire que tout ce que nos pères fondateurs ont fait est détruit’’.

Il appelle la banlieue et tout le peuple sénégalais à se mettre débout comme un seul homme. ‘’Il a été démontré que le Non dépasse les partis politiques, les mouvements et la société civile, c’est une affaire qui a été prise en compte par le peuple lui-même. Ce qui démontre que le référendum est mal venu, je pense que si le Non gagne cela veut dire que la légitimité du président de la République doit être remise en cause parce que dans les grandes démocraties en cas de référendum, si le non l’emporte on doit en tirer les conséquences. Quand j’ai vu avant hier (vendredi 11 mars 2016 : Ndlr), dans un journal le président Macky Sall dire que le triomphe du Non n’engage pas le nom du Président de la République, j’ai été déçu parce que celui-là n’est pas prêt à en tirer les conséquences’’. Pis ‘’un président qui est désavoué doit rendre le tablier. Macky Sall si le Non l’emporte je lui demande de rendre le tablier ce qui ne l’empêche pas de se présenter aux prochaines élections ’’dixit Pape Diop.

De son avis, il y a des points obscurs dans le projet de constitution notamment la notion de nouveaux droits. Il soutient ‘’on l’a vu dans les pays occidentaux depuis quelques années et on ne sait pas ce qu’elle renferme, le décret d’application pourrait être n’importe quoi et les sénégalais n’y pourront rien c’est pourquoi, il faut prendre les devants et rejeter le référendum’’.Waré Ndoye

LE "NON" DE DJAMIL

Invité de "Pile ou Face" de Pape Alé Niang de la 2STv, le leader de Bés Du Ñakk estime que Macky Sall n'aurait pas dû se renier

(SenePlus.Com, Dakar) - "Macky Sall a pris un engagement devant le peuple sénégalais. Ensuite, il a trouvé une armature rhétorique qui le met en position de revenir sur cet engagement là." C’est l’analyse de Serigne Mansour Sy Djamil, le leader de Bés Du Ñakk, de la décision du chef de l’État de ne pas réduire son mandat de 7 ans à 5 ans. D’où son appel pour le "Non" au référendum du 20 mars et, surtout, à la remise en question de l’alliance au sein de Benno bokk yakaar dont il se dit actionnaire.

Voir l’entretien vidéo avec Pape Alé Niang, présentateur de l'émission "Pile ou Face" de la 2STv.

http://www.seneplus.com/seneplus-tv/pile-ou-face-avec-mansour-sy-djamil

Réforme constitutionnelle : Me Mame Adama Gueye décèle des impertinences et des choses occultes dans les 15 points

http://www.pressafrik.com L’avocat Mame Adama Guèye a indiqué, samedi à Rufisque, avoir décelé des «impertinences et des choses occultées» dans les 15 points de la réforme constitutionnelle soumis au référendum du 20 mars prochain par le président de la République.

Me Mame Adama Guye appelle les citoyens à la prudence sur les quinze points soumis à leur appréciation, «les sénégalais ne doivent pas se laisser piéger dans les 15 réformes proposées et soumises au référendum par le Président de la République», a soutenu l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2007 qui s’exprimait à une rencontre politique initiée par la coordination des musulmans de Rufisque partisane du courant du «Non". «En fait les 15 points de réforme sont le résultat de tout un processus. Et j’ai rappelé tout le processus depuis les assises nationales, la désignation de la commission nationale de réforme des institutions (CNRI) et les 15 propositions de la CNRI», a dit Mame Adama Guèye, selon nos confrères de l'Agence de presse sénégalaise (Aps).
A en croire l'avocat «Ce que nous constatons, c’est qu’entre l’intention initiale portée par les assises nationales et le contenu très important présenté par les rapports de la CNRI il y a de grands écarts», a soutenu l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats convaincu que le président de la République a proposé "des réformettes qui n’ont aucune valeur substantielle».
«Et j’ai notamment montré qu’il y a du bluff dans certains points. On parle par exemple de nouveaux droits comme ceux relatifs à l’environnement, à la propriété, etc. alors qu’ils sont consacrés par la constitution et par des codes tels que ceux de l’environnement», a-t-il ajouté.
Il a invité les sénégalais à voter "Non" aux réformes qui leur sont proposées, estimant que le Président doit entreprendre des "réformes substantielles".
«Les sénégalais doivent prendre leurs responsabilités en montrant à l’actuel régime leur désaccord, en lui rappelant qu’il a occulté les réformes essentielles transformatrices proposées par la CNRI comme l’équilibre des pouvoirs», a-t-il soutenu.
Selon lui, «Une majorité de +Non+ peut imposer au Président de la République à mettre en œuvre des réformes substantielles, transformatrices qui posent la vraie rupture attendue par les sénégalais et qu’ils ont cherchée en votant pour lui en 2012», a-t-il ajouté. Khadim FALL

Référendum : Aminata Touré énumère les «bons points» du texte

Aminata Touré qualifie les partisans du Non au referendum de ne pas jouer franc-jeu avec la population concernant les points constituant le texte qui sera proposé aux Sénégalais le 20 mars prochain. En effet, l’ancien Premier ministre est d’avis que sur plusieurs points comme l’homosexualité, les députés dédiés aux émigrés, le mandat du président de la République, entre autres, les détracteurs du Président Sall essaient de faire dans l’intoxication.

«Les nouveaux droits ! On en a profité pour faire beaucoup d’intoxications en disant que ce sont des droits qui pourraient mener à l’homosexualité et pourtant il n’y a aucun lien parce que c’est dit dans le texte que les nouveaux droits sont : le Droit à un environnement saint, c’est comme cela que c’est écrit : Nouveaux droits : Droit à un environnement saint, j’espère que tous les Sénégalais ont droit à un environnement saint », déclare-t-il dans l’émission «Objection » de Sud fm.
Selon elle, les autres points qui composent le projet de réforme de la Constitution doivent aussi pousser les Sénégalais à voter Oui car, c’est «le blindage du quinquennat », qui sera consacré, contrairement à ce que ce serait, s’ils décidaient de voter Non. «Cela voudrait dire que le Président Macky Sall pourrait avoir deux fois 7 ans».
Autres points qui devraient susciter l’adhésion de la population au Oui, ce sont ceux concernant le renforcement des pouvoirs de l’Assemblée nationale, ce qui pourrait conduire, selon elle, «à une plus grande efficacité du gouvernement et de l’administration» ; la possibilité pour les émigrés d’avoir des députés car : «ce n’est que justice qu’on dédie des députés à des compatriotes qui apportent dans le pays plus que toute l’aide publique au développement », martèle-t-elle. Ousmane Demba Kane

LE MOUVEMENT ARAFAT S’ENGAGE À VOTER "OUI", SELON ADJA DIOR DIOP

Dakar, 13 mars (APS) - Le mouvement Arafat s’engage à voter "Oui" pour le triomphe des 15 points de la réforme constitutionnelle soumis par le chef de l’Etat Macky Sall au référendum de dimanche prochain, a annoncé, samedi à Dakar, sa présidente Adja Dior Diop.
Le mouvement dirigé par Adja Dior Diop tenait son Assemblée générale au grand Théâtre en présence du président Macky Sall.

Selon la présidente d’Arafat, "les membres de cette association sont convaincus de l’importance des 15 points de la réforme constitutionnelle".

Le président de la République est, à cette occasion, revenu largement sur les points du référendum de dimanche prochain, en expliquant les enjeux de la consultation.
Pour le président Sall, "aucun point n’est taillé sur mesure, tous vont dans le sens de la consolidation de la démocratie et du renforcement de l’Etat de droit".

Aïda Mbodji défie Macky dans son fief

http://mediafrik.com Elle l’a essayé, elle l’a réussi. Aïda Mbodji a défié le chef de l’Etat dans son propre fief de Fatick, ce samedi, premier jour devla campagne pour le référendum du 20 mars. Arrivée à Fatick vers les coups de 18 heures, à la tête d’une forte délégation, en majorité composée de jeunes prêts à tout, Aïda Mbodji s’est glorifiée d’avoir fait reculer les troupes de Sitor Ndour. Ce, après de violents heurts qui ont comme cadre, le centre ville. Des échauffourées ont mis la commune sens dessus dessous. Sauve qui peut. Les jeunes du camp de Sitor Ndour pris de cours par ceux d’Aida Mbodji ont pris la clé des champs.
Le pire a été évité de justesse par les éléments de la police qui se sont interposés pour faire revenir le calme.

Aida Mbodji qui est rentré ragaillardi a soutenu que « le peuple va voter massivement NON, pour montrer à Macky Sall que le dédit ne passe pas. Elle déplore en laissant entendre « ce que Sitor Ndour a fait en armant ses troupes pour me barrer la route n’est pas démocratique. Mais, nous lui avons montré que nous sommes dans notre pays et que nous pouvons y circuler tranquillement ». senegal7

L’ONCAV CONFIRME SA DÉCISION DE "VOTER ET DE FAIRE VOTER OUI"

Dakar, 13 mars (APS) – L’Organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV) reçu en audience ce samedi par le chef de l’Etat, Macky Sall a confirmé sa décision de "voter et de faire voter Oui" au référendum, a déclaré à l’APS, son Secrétaire général, Makhète Djité.

"Nous avons été reçus en audience par le chef de l’Etat en présence du Premier ministre (Mahammed Boun Abdallah Dionne), du ministre des sports (Matar Ba) et de son chef de cabinet (El Hadj Oumar Youm)", a indiqué le SG de l’ONCAV.

"Il y avait dans la délégation de 600 personnes les présidents d’ORCAV et d’ODCAV", a précisé M. Djité indiquant que l’instance dirigeante les activités de vacances a expliqué au président de la République sa décision de voter Oui.

"Nous avons aussi décidé de battre campagne dans les 45 départements du pays mais aussi et surtout dans les quatre départements de Dakar", a-t-il insisté.

Cela est, selon lui, " estimant que une démarche cohérente de l’ONCAV".

"Nous avons été partie prenante en son temps lors des concertations sectorielles organisées par la CNRI (Commission nationale de réforme des institutions) et jeudi dernier, nous avons organisé des travaux pour une plus grande imprégnation des 15 points à l’ordre du jour du référendum", a-t-il expliqué.

L’exercice d’imprégnation a été rendu possible par le professeur Ismaïla Madior Fall qui a aidé nos dirigeants à avoir une idée claire sur ce référendum, a-t-il dit.

"L’audience nous a permis d’expliquer au président de la République les raisons qui ont fondé notre démarche et notre volonté de battre campagne", a ajouté M. Djité soulignant que l’ONCAV est convaincu que ses 15 points vont dans le sens de la
consolidation de l’Etat de droit.

"Il y a eu un échange avec le chef de l’Etat et nous sommes sortis convaincus que nous avons fait la bonne démarche en décidant de voter et de faire voter Oui", a-t-il par ailleurs ajouté.

MOR N’GOM OUVRE LE FEU : « Que toute l’Europe accepte la plainte de Karim… Idrissa Seck pense qu’il est le plus beau… Il y a des homosexuels dans l’opposition! »

Le référendum et ce Oui forcément gagnant, la plainte de Karim Wade et son acceptation par la France, les attaques d’Idrissa Seck chaque jour plus virulentes, l’homosexualité et le soutien d’Omzo Zozo…autant de sujets développés avec le ministre Mor N’gom dans son fief de Ndangalma. Interview exclusive !

Monsieur le ministre, le référendum est là, quel est votre plan ?
Je ne vous le dévoilerai pas. Mais sachez que chez nous, à l’image du Président Macky Sall, c’est la politique de développement qui est optée au détriment de la politique politicienne. Je crois que le référendum est quelque chose d’extraordinaire. Il faut que les Sénégalais sachent que ce n’est pas une élection qui met aux prises deux adversaires politiques. C’est un rendez-vous d’un homme avec son peuple, mais aussi le rendez-vous d’un peuple avec lui-même ou mieux d’un peuple avec sa constitution. Déjà, en 2013 ou même avant, dans le Yoonu Yokkuté, le Président de la République avait donné l’amorce de certains points contenus dans cette réforme constitutionnelle. Trois ans après, la CNRI a été mise en place et le Président n’a eu à nommer que le Président de la commission. Tous les autres membres ont été choisis librement, après consultations, par le Président Amadou Matar Mbow. La Cnri a travaillé dans les foras. Les 3/4 des réformes sont issus des conclusions des travaux libellées dans le rapport. La Cnri a eu à travailler par des consultations, dans des foras. L’approche à été inclusive, participative. Le Président ne s’est pas levé d’un seul coup pour proposer ce projet. Maintenant, il y a un temps pour tout. De grâce, après le référendum, qu’on nous laisse continuer à trouver des solutions à la demande sociale. Parce que ce pays a besoin d’être développé. Vous savez que le pouvoir qui était en place avait fini de pervertir les mœurs Sénégalaises, avait fini de ruiner l’économie Sénégalaise. Et nous sommes en train de reconstruire tout cela. Les 15 points du projet renforcent la démocratie, les libertés individuelles, les prérogatives de l’Assemblée avec un pouvoir consolidé de contrôle de l’action du Gouvernement. Elle aura ce même pouvoir de contrôle à l’image de l’Ige ou de la Cour des Comptes. Il y a aussi la création de ce haut conseil des collectivités territoriales qui va finir de parachever l’acte 3 de la décentralisation. Ce sera pour mettre terme aux quelques flottements. Nous en avions vraiment besoin...
L’ex- Pm Souleymane Ndéné Ndiaye ne partage pas votre avis
Souleymane, c’est un ami avec qui j’ai partagé beaucoup de choses. Il se trompe d’analyse, de perception. Quand on dit que l’opposition va avoir un nouveau statut avec un Chef de l’opposition, quand on veut faire de cette opposition une entité, quand on octroie à l‘Assemblée de nouvelles prérogatives, quand il revient au Président de l’Assemblée de nommer 2 des 7 futurs membres du Conseil constitutionnel… Ecoutez, il y a bien renforcement de la démocratie.
Quelle incidence la défaite du Oui aurait sur la carrière politique du Président Macky Sall ?
Je ne peux pas m’imaginer que le Non puisse damer le pion. Permettez, pendant que je pense au professeur Cheikh Anta Diop d’avoir une pensée pieuse pour son épouse décédée récemment et inhumée à Thiéytou. Nos anciens ont connu le référendum et jamais le Oui n’a perdu. Ce sera le cas pour cette fois-ci encore. Le peuple Sénégalais est mature. A chaque fois qu’il y a élection, la presse a l’habitude de ses inquiétudes. Mais après, vous voyez que la paix a toujours suivi. Maintenant ceux qui veulent occuper le fauteuil du Président, qu’ils attendent l’élection présidentielle et que ceux qui veulent devenir des députés attendent les élections législatives
L’homosexualité…vous peinez tout de même à l’évacuer !
Le Président Macky a dit les yeux dans les yeux à l’homme le plus puissant du monde que le Sénégal ne pouvait pas accepter l’homosexualité ou la légaliser. Maintenant qu’est-ce qu’on veut de plus ? Notre société n’accepte pas les actes contre nature.
Mais… et le soutien d’Omzo Zozo, cet homosexuel qui appelle à voter Oui. Vous ne refusez pas ce vote ?
Du tout ? Je ne vous dirai jamais qu’il n’y pas d’homosexuel au Sénégal. J’ai grandi dans le coin de Usine Ben Talli, Ouagou Niayes, Hlm, il y avait un homosexuel. Il était banni. On lui jetait des pierres. Je ne le connais pas ce Omzo Zozo. Mais c’est un Sénégalais comme tous les autres Sénégalais. Il a le droit de voter. Dans les autres partis de l’opposition, il y a des homosexuels. Il y en a! Ils sont nombreux et nous les connaissons.
Vous avez la liste, vous aussi ?
Je ne parle de liste. Mais il y a des homosexuels dans ce pays et cela nous le savons. Qu’ils sachent que la pratique est interdite dans ce pays. Qu’ils prennent leurs responsabilités ! Ce sont des citoyens. Ils ont le droit d’aller voter Oui ou Non. Dans tous les cas, l’Etat qui est l’émanation du peuple refuse de légaliser cette pratique.
Dans votre gouvernement, il y a des homosexuels contrairement à ce qui est dit ?
Franchement je ne répondrai pas à cette question. C’est très bas, irresponsable, que d’aller chercher dans les bas-fonds de l’immoralité pour s’attaquer aux gens en les traitant d’homosexuels. Pourquoi un homme comme Seydi Gassama se permet à travers certaines antennes d’attaquer les gens ? C’est lui et Amnesty qui défendent pourtant les homosexuels. Pourquoi on ne s’attaque pas à Seydi Gassama qui défend tous les jours ces homosexuels ? Soyons sérieux et conséquents. Pourquoi ces radios qui s’attaquent au Président Macky Sall ouvrent leur antenne à Seydi Gassama et Amnesty International. Franchement, ce débat ne nous intéresse pas.
Parlons de l’affaire Karim Wade et de sa plainte déclarée recevable par la France. N’est-ce pas là un désaveu de Paris vis-à-vis de Dakar ?
Que toute l’Europe accepte sa plainte. Karim a été condamné par la justice Sénégalaise. La justice Sénégalaise…forte de l’ensemble de son corps l’a reconnu coupable de détournement de deniers publics. Et puis, il est normal que la France accepte sa plainte. Parce qu’il est français, il a le droit d’aller ester en justice chez lui. Pour ce qui concerne la partie Sénégalaise, il a été jugé et reconnu coupable comme tous ceux qui sont à Rebeuss. Je ne souhaite à personne la prison.
Idrissa Seck, vous fait-il peur politiquement ?
Je cherche même les mots pour vous répondre. Quand je suis à Ndangalma je deviens pire qu’un lion. C’est ici que je lui avais dit le fameux « moutt mbaa mott ». Idrissa Seck n’est pas un bon citoyen. Il ne respecte même pas les institutions de son pays. Ce gars, c’est un lapsus révélateur, ne veut même pas dire Monsieur le Président Macky Sall. Il se contente de dire Macky Sall. Idrissa Seck ne respecte pas les Sénégalais. Je ne peux pas le respecter. Il pense qu’il est le plus intelligent, le plus beau. Il se trompe lourdement. Ce pays, pour le diriger, il faut partager avec les populations leurs peines. Combien de fois il est allé signer des pactes avec Wade. Franchement, il n’a pas de leçon à donner aux Sénégalais. Il devrait aller se terrer à Thiès.
Dernière question. Le Pudc, est-il performant ?
Combien de villages sont électrifiés aujourd’hui à cause du Pudc, combien de kilomètres de pistes de production ont été faits. D’habitude, le Gouvernement avait un an pour construire 40 forages en moyenne. En trois ans, le Pudc a construit forages et 49 châteaux d’eau. Et les projets qui ont été achevés. Il faut être nihiliste car le Président Abdoulaye Wade a fait aussi quelque chose pour ce pays. Au plan social, les bourses familiales sont le symbole de la générosité du Président Macky Sall. 300 000 familles vont avoir droit à une somme de 100 000 francs.
Mor Ngom recevait Dakaractu chez lui, en marge de la cérémonie d’officialisation du partenariat qui lie désormais la commune de Ndangalma à celle de Kielce, une municipalité polonaise.

CAMPAGNE POUR LE « OUI » A ZIGUINCHOR : L’union sacrée entre Doudou KA et Benoit Sambou rassure « Benno »

La coalition du « OUI » que symbolise « Benno Bokk Yakaar » à Ziguinchor a fait une entrée en fanfare hier lors du premier meeting de Néma, Château d’Eau, Castors, organisé par les militants de Doudou Kâ, patron du FONGIP. L’évènement de grande mobilisation qui a réuni tout ce que le camp du Président Macky Sall compte comme éléments au front pour le référendum du 20 mars prochain, laisse présager une victoire de la coalition au pouvoir. Au-delà de la forte mobilisation, il y a bien eu des séquences d’émotion. Des images auxquelles les militants ne s’attendaient pas et qui ont été données au public, c’était de voir Doudou Kâ, l’enfant de Boucotte, d’habitude à couteaux tirés avec Benoit Sambou, la main dans la main, réconciliés, après avoir mesuré chacun les enjeux, le risque de la désunion pouvant leur être fatale. Comme pour prendre à témoin le Coordinateur de la coalition Robert Sagna ému, Doudou Kâ qui a devancé Benoit Sambou sur la tribune s’est montré pondéré en ces termes : « Benoit reste mon frère de Cabrousse, nous sommes ensemble. Unis, nous allons vaincre nos adversaires face à toutes les épreuves. »
Comme pour reconnaitre que le manque d’unité entre deux responsables de l’Alliance pour la République de leur trempe avait conduit à la défaite du parti au pouvoir aux dernières locales, Doudou Kâ de s’adresser à l’assistance pour rassurer plus d’un : « Benoit Sambou et moi, avons la lourde responsabilité de mener le combat pour le développement de la Casamance aux côtés du Président Macky Sall que nous devons accompagner dans sa volonté de promouvoir l’émergence de notre région naturelle et du Sénégal. » Doudou Kâ qui est largement revenu sur le contenu des points essentiels des réformes se désole de l’intoxication de l’opinion que mènent les adversaires du pouvoir, distillant le faux débat de la légalisation du statut de l’homosexualité et la remise en cause des fondements de la laïcité au Sénégal.
A son tour, le ministre Benoit Sambou, avare en parole, sur la tribune, tenant la main de Doudou Kâ, levée en signe de réconciliation dit se suffire de ce geste pour rassurer tout le monde quant à leur unité qui résistera au temps et aux intempéries politiques. De quoi émouvoir Robert Sagna rassuré, qui dit avoir vu un Benoit assagi et qui aura « mis de l’eau dans son vin. » Tout semble ainsi bien parti pour le camp du « Oui », sorti renforcé dès le premier meeting d’un samedi qui a vu Doudou Kâ et Benoit Sambou unis et bénis par la sagesse de l’emblématique figure politique qu’est Robert. Des initiatives de campagne vont se dérouler pour le reste des jours même si les visites de proximité semblent être la stratégie jugée efficace pour convaincre les électeurs de leur bon droit de voter « OUI » le 20 mars.

KAOLACK : Léona Niassène réitère son soutien à la politique sociale du Président Sall

Mouhameth Niass, fils ainé du Khalife général de Léona Niassène, El Hadj Ibrahima Niass a réitéré, samedi à Kaolack, le soutien de ce foyer religieux à la ’’politique sociale’’ du président de la République, Macky Sall.
"Léona Niassène au nom de son Khalife général réitère son soutien à la politique sociale du chef de l’Etat, Macky Sall, qui est en train de mener un travail salutaire", a-t-il déclaré, lors de la cérémonie officielle de l’édition 2016 de la ziarra annuelle de la cité religieuse.
Présidant en lieu et place de son père la cérémonie officielle, Mouhameth Niass a, par ailleurs, évoqué les enseignements de Mame Khalifa Niass, l’initiateur de la ziarra annuelle de Léona Niassène et appelé les fidèles musulmans à un retour "aux valeurs morales et ancestrales".
Le porte-parole du jour de la famille de Léona Niassène a également invité les syndicats d’enseignants à "la retenue parce que l’avenir des élèves est en jeu avec leurs mouvements d’humeur". Le fils aîné du Khalife a aussi formulé des prières pour "un référendum paisible".
Pour sa part, le gouverneur de Kaolack, Lamine Sagna a transmis à la famille de Léona Niassène le message de ’’réconfort et solidarité’’ du président Macky Sall.

Sidy Lamine Niasse invente à nouveau: "Boul ma Macky, je vote non"

http://www.leral.net/Sidy-Lamine-Niasse-invente-a-nouveau-Boul-ma-Macky-je-vote-non_a167175.html

Référendum du 20 mars 2016 : Le mouvement Arc-en-ciel vote NON

http://www.ferloo.com Une rencontre avec les responsables du mouvement dans la région de Thiès s’est tenue ce 11 mars 2016 pour se prononcer sur l`ouverture
de la campagne pour le référendum du 20 mars. Le président du dit mouvement M. Mamadou DIENG, ils ont aussi dénoncé l`usage des moyens
de l`État par le camp du « Oui ». «Nous sommes convaincus de remporter le référendum du 20 mars, grâce à » l’appui inconditionnel » de la jeunesse et des femmes. « Nous sommes rassurés qu’avec nos modestes moyens et l’appui inconditionnel des populations, le NON remportera la bataille, au soir
du 20 mars prochain’’, a assuré le Cheikh de la famille de Serigne Abdoulaye Yakine, leader du mouvement et responsable national du Front
patriotique pour la Défense de la République (FPDR). Il intervenait à une conférence de presse du Front du Non « Ñani bañna » devenu « Gor Sa Wakhdia », qui bat campagne pour le rejet de la réforme constitutionnelle au référendum du 20 Mars Les membres de ce mouvement affirment que les 15 réformes constitutionnelles proposées garantissent le « non-respect de l’éthique, la non-garantie du droit à un environnement sain aux
citoyens, le refus par le président de la République de réduire son mandant » actuel de sept à cinq ans comme il l’avait promis en 2012.Thiesinfo

Thiès- Thierno Alassane Sall : « Si nous avions des milliards, nous ne serions pas en train de bricoler pour avoir un pick-up de sonorisation »

iGFM – (Thiès) Le président de la République, Macky Sall aurait injecté des milliards pour le référendum du 20 mars prochain. C’est du moins ce qu’on véhicule depuis des semaines au Sénégal. Pour Thierno Alassane Sall ce ne serait que des rumeurs, parce que depuis qu’on parle de référendum « on a tout entendu dans cette ville. Certains ont même dit que nous voulons voter la loi sur l’homosexualité. En tout cas, ce que je peux vous dire ici et maintenant c’est que si on avait ces milliards, les gens allaient le sentir. Par exemple, au temps Abdoulaye Wade, en période de campagne, quand un ministre de la Réplique se déplace, il est entouré de Pick-up remplis de jeunes, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, vous voyez je suis en train de faire du porte-à-porte qu’avec ma voiture. Pourtant je suis un ministre de la République », a-t-il fait remarquer.

En tout cas, rassure-t-il : « Je n’ai reçu aucun franc de ces milliards dont ces personnes font allusion. Par contre, il faut reconnaitre que le parti a apporté son soutien aux gens. Ce qui n’est pas nouveau parce qu’il le faisait quand nous étions dans l’opposition. Et même cette somme qu’il a donnée est insignifiante par rapport à tout ce que nous devons faire sur le terrain pour le triomphe du « Oui » au soir du 20 mars prochain à Thiès.

Présentement, nous sommes en train de bricoler pour avoir un pick-up où installer notre sonorisation. Alors si nous avons des milliards nous aurons depuis longtemps un pick-up à notre disposition.Tapa TOUNKARA (envoyé spécial à Thiès)

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