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Le dynamisme des économies des pays ouest africains, menacé par la recrudescence des activités terroristes (officiel)

Apanews Le ‘’réel dynamisme’’ des économies de la région ouest africaine, avec des taux de croissance de 5,6% dans la zone CEDEAO et de 6% dans l’UEMOA, semble aujourd’hui ‘’gravement’’ menacé par la recrudescence des activités terroristes, notamment dans le nord Mali et au Nigéria, a soutenu vendredi à Dakar le Ministre sénégalais Délégué auprès du Ministre de l’Economie des Finances et du Plan, Chargé du Budget.

Présidant l'ouverture officielle de la 19ème réunion statutaire du bureau du Comité Intergouvernemental des Experts (CIE) de l'Afrique de l'Ouest, Birima Mangara a invité les Etats ouest africains à redoubler d'efforts pour accélérer le processus d'émergence amorcé.

A ce titre, il a indiqué que les profils pays constituent une réponse appropriée, car ils offrent des outils efficaces aux décideurs dans le processus d'identification et de mise en œuvre des stratégies économiques et sociales à même de réaliser la transformation structurelle de nos économies.

Élaborés par la Commission Économique pour l'Afrique des Nations Unies (CEA), les profils pays devront permettre de faire une meilleure planification socioéconomique et de suivre tout en évaluant les progrès réalisés.

En outre, les profils pays aideront les pays à concentrer leurs énergies sur les politiques macro-économiques et sociales qui leur permettront de concrétiser la transformation structurelle de leurs économies.

La 19ème session du CIE a pour thème «les profils pays de la CEA : des outils au service de la transformation structurelle des pays d'Afrique de l'Ouest ».

La rencontre donnera l'opportunité aux experts des 15 pays de la CEDEAO de discuter des récentes évolutions relatives au processus de développement économique et social des pays d'Afrique de l'Ouest, d'identifier les principaux défis à relever, et de faire des recommandations pour accélérer la croissance et la transformation économique de la sous-région. Apanews -

Bons du trésor : 32,508 miliards dans les caisses du trésor sénégalais

http://www.lejecos.com La Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor du Sénégal a encaissé dans ses livres la somme de trente deux milliards cinq cent huit millions de francs CFA suite à l’émission de bons du trésor par adjudication à 24 mois et portant sur un montant de 30 000 milliards, a annoncé l’agence régionale ouest africaine de planification de la dette Umoa Titres dans un communiqué.

Les bons du trésor sénégalais sont vraiment appréciés sur le marché des titres publics. Selon le document parcouru par LEJECOS , l’appel d’offres, lancé le 25 février 2016, suivant un système d’enchères à taux multiples, a enregistré un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 226.96% et un taux de couverture du montant du montant mis en adjudications par les soumissions retenues de 108.36%.
Le taux d'intérêt marginal et le taux moyen pondéré s’élèvent respectivement à 5.0000% et 4,9053 %.
Cette opération est composée d’une seule et unique tranche. Les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'émissions de titres publics du Sénégal, en conformité avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette, visant à garantir sa capacité à honorer ses échéances.
Pour rappel, la prochaine intervention du Trésor sénégalais sur le marché des titres publics de l'UMOA est prévue le 30 mars 2016 avec le lancement d'un emprunt obligataire par appel public à l'épargne. Oumar Nouro

Stabilité du prix du kg de farine de blé en janvier 2016

http://www.lejecos.com En janvier 2016, le prix du kg de farine de blé au Sénégal est resté stable à son niveau de décembre 2015, s’échangeant à 431 FCFA, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Sur le marché du blé, le cours du blé tendre français a poursuivi sa tendance baissière pour le troisième mois consécutif. En janvier 2016, il a reculé de 2,7%, en rythme mensuel, du fait principalement de l’offre mondiale abondante et de l’appréciation du dollar. En glissement annuel, il a reculé de 21,8% en janvier 2016.

En février 2016, les prévisions du département américain de l’agriculture (USDA) tablent sur une offre mondiale de blé de 950,3 millions de tonnes pour la campagne 2015-2016, en hausses respectives de 0,2% et 3,3% comparativement aux prévisions du mois passé et aux estimations de la campagne 2014-2015.

S’agissant des prévisions de février 2016 de la demande mondiale de blé, elles ont reculé de 0,7% par rapport à celles du mois de janvier 2015. Comparativement aux estimations de la campagne 2014-2015, une augmentation de 0,8% de la demande mondiale de blé est prévue. El Hadj Diakhaté

La première récolte de carpe dans le dac d’Itato à Kédougou

http://www.rewmi.com Le Domaine agricole communautaire (DAC) d’Itato (Kédougou) a produit 1 tonne de carpes, une première récolte mise sur marché par un Groupement d’entrepreneurs agricoles (GEA) spécialisés en pisciculture, a appris l’APS dans sa livraison du jour. La première récolte s’est déroulée dimanche en présence du Préfet de Kédougou, du maire de Bandafassi, Mamadou Yoro Bâ, du Directeur du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), Jean Pierre Senghor, entre autres. Le DAC d’Itato d’une superficie de 1000 hectares a une Exploitation aquacole bâtie sur 1 hectare avec 80 bassins dont 50 bassins de grossissement et 30 bassins de progéniture. Le lancement officiel de la commercialisation a été présidé par le préfet du département de Kédougou, selon la même source soulignant que c’est “une première à Kédougou, plus précisément à Itato, dans la commune de Bandafassi”. Cette première récolte a permis au Groupement d’entrepreneurs agricoles (GEA) spécialisés en pisciculture de mettre sur le marché une tonne de carpes dont le poids moyen est de 350 g,
souligne t-on. Le communiqué indique que d’ici à fin mars, il est attendu une production de 3,5 à 5 tonnes. Il rappelle que le PRODAC qui s’active dans le domaine agro-sylvio-pastoral, vise la création d’emplois en milieu rural par l’incubation des jeunes. Pour sa première phase (5 ans), le programme compte réaliser 10 DAC de 1000 à 5.000 hectares.

Le Sénégal réalise un grand bond en avant dans le secteur de l’aviculture

Senenews | Le secteur de l’aviculture ciblé dans le projet de formation pour l’emploi et la compétitivité soutenue par la banque mondiale, vient d’enregistré un allié de grande renommée. Il s’agit des Grands Moulins de Dakar qui ont officiellement inauguré aujourd’hui une nouvelle usine alimentaire et lancé sur le marché une nouvelle gamme de production pour l’émergence du Sénégal.
Ce nouveau produit est présenté avec de grande vertu par les professionnelles du secteur, tant qu’industriel que petit exploitant qui lui reconnaissent une constance et rendement au-dessus de l’offre existante comme l’a témoigné M. Mbaye un éleveur de la région de Thiès, « j’utilise le produit depuis six mois et je confirme être satisfait à 90% par les nouveaux produits», a-t-il déclaré. De quoi ravir les sénégalais pour les poulets de chairs et les œufs qui seront disponibles sur le marché dans les prochaines semaines.
Pour cela les dix dépôts dans l’intérieur du pays permettront de soutenir le développement de la filière en plus d’un dispositif très innovant d’accompagnement technique et professionnel.
Une initiative saluée par le ministre de l’élevage et de l’agriculture ainsi que le ministre de l’industrie pour l’investissement consenti, la qualité du produit et la volonté de rendre le « Jarga volaille » accessible à tous ceux qui veulent se lancer dans la culture des volailles.
Cet investissement relance également la question du protectionnisme économique (interdiction d’importation dans la filière) qui est largement soutenu par les acteurs du secteur.

La consommation d'électricité augmente de 6,1% en 2015

Apanews | La consommation d’électricité au Sénégal a connu une hausse de 6,1% au terme de l’année 2015, a appris jeudi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Cette consommation s'est élevée à 2.719.200 kwh contre 2.563.100 kwh durant l'année 2014, soit une augmentation de 156.100 Kwh en valeur absolue.
Cette situation est due à la fois aux consommations moyenne tension et basse tension. Les premières progressent de 6,6% à 811.200 kwh contre 760.800 kwh en 2014. Quant aux consommations basse tension, leur progression se situe à 6,4% à 1.731.100 kwh contre 1.626.600 kwh en 2014.
De leur coté, les consommations haute tension enregistrent une légère hausse de 0,7%, passant de 175.700 kwh en 2014 à 176.900 kwh un an plus tard. ApanewsLe Reprise de Transrail: Le groupe Bolloré se positionne

: Seneweb.com Le Sénégal et le Mali ont résilié, en décembre dernier, le contrat de concession de la filiale Advens chargée de la gestion et de l'exploitation de Transrail, une société ferroviaire dont la ligne principale relie Dakar à Bamako.
Depuis cette résiliation, la reprise de Transrail suscite des convoitises, note “Le Témoin”. Aux côtés du groupe Nigérian Dangote, la multinationale française, Bolloré, se positionne, informe le journal. “Le Témoin” interroge des spécialistes du secteur qui estiment que “le Sénégal et le Mali ne peuvent pas avoir meilleur repreneur que le groupe Bolloré qui a déjà fait ses preuves dans le domaine ferroviaire sur le continent”.

REVUE ANNUELLE ENTRE LE SENEGAL ET L’Espagne :32 milliards pour le financement des projets dans les régions du Nord et du Sud

http://www.assavoir.sn La revue annuelle entre le Sénégal et l’Espagne a été présentée hier. Son objectif est d’instaurer une large concertation entre les parties prenantes sur l’état de mise en œuvre des projets en faisant un point exhaustif sur la situation d’exécution technique et financière des opérations en cours.

La lutte contre la pauvreté, le développement rural, la sécurité alimentaire et la nutrition, la gouvernance démocratique, les secteurs sociaux de base et la protection sont les secteurs ciblés par la coopération entre le Sénégal et l’Espagne. Dans le cadre de cette coopération, l’Espagne a dégagé une enveloppe de 32 milliards FCFA destinée au Nord et Sud du pays pour la période 2014-2017.

Venu représenter le ministre des Finances, Cheikh Tidiane Diop a magnifié la coopération entre le Sénégal et le Royaume d’Espagne. «C’est une coopération qui nous vaut d’énormes satisfactions en terme de mobilisation de ressources. En effet, plus de 200 milliards ont été mobilisés. Et sur la période 2014-2017 c’est 33 milliards qui ont été dégagés par l’Espagne. C’est une coopération que je qualifierai de proximité et qui a deux domaines de concentration et d’intervention que nous soutenons : c’est la région de Saint Louis et celle de Ziguinchor. Il s’y ajoute que cette coopération entre totalement en droite ligne des objectifs poursuivis par le gouvernement du Sénégal dans le cadre du Pse», a indiqué le sieur Diop.

Le partenariat a porté ses fruits d’autant qu’il a permis la mise en place du projet Nantagué. «Pour revenir à l’appui au secteur de l’agriculture, je voudrais illustrer la qualité de cette coopération en évoquant les fermes villageoises appelées communément Natangué qui constituent un des axes majeurs de notre politique agricole», soutient-il. Interpellé sur le suivi des projets, Cheikh Tidiane Diop affirme : «il est bon d’en assurer le suivi, si l’on veut que les objectifs qui sont poursuivis à travers la mise en œuvre de ces projets soient atteints. Des faiblesses existent dans les procédures de mise en œuvre de certains projets. Et c’est justement l’objectif qui est poursuivi à travers cette revue avec l’Espagne. On veut voir ce qui marche afin de le consolider, de corriger ce qui marche moins bien, de formuler des recommandations et de veiller à leur mise en œuvre. Il faut avoir un monitoring de ces projets par rapport aux objectifs qui leurs sont assignés».

Dans son discours, l’ambassadeur de l’Espagne au Sénégal Alberto Virelia a mis l’accent sur le processus de décentralisation de l’Acte 3 au niveau des collectivités locales dans les domaines comme le registre d’état-civil, la participation citoyenne dans les budgets des communautés locales. «Les autres points qui nous intéressent, c’est le développement rural, la sécurité alimentaire et nous le faisons dans deux régions comme le Nord et le Sud. Nous avons quelques projets en cours qui sont des projets du gouvernement sénégalais», explique le diplomate espagnol.Mame Diarra DIENG(L'as)

Salon de l’Agriculture : L’ASEPX accompagne 11 entreprises

http://www.lejecos.com L’édition 2016 du Salon Internationale de l’Agriculture qui se tiendra du 27 Février au 6 Mars, à Paris, verra la participation de 11 entreprises qui seront accompagnées par l’ASEPEX.

A l’occasion du Salon International de l’Agriculture (SIA), l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) ne compte pas faire de la figuration. Elle va accompagner 11 entreprises exportatrices sénégalaises.
Selon un communiqué, l’objectif global de la participation de l’ASEPEX et des entreprises exportatrices au SIA, est la promotion des produits agricoles du Sénégal, sur le marché français, l’identification de la demande et l’établissement des contacts avec des acheteurs/importateurs de ces produits.
Pour cette année, ajoute la même source, l’ASEPEX mettra à la disposition de ces 11 entreprises un espace d’exposition. De même, des séances de dégustation des produits «Origine Sénégal » seront organisées quotidiennement sur le stand de l’Agence à l’intention des distributeurs de produits ethniques et de restaurateurs Sénégalais/africains établis en France, afin de leur faire découvrir la diversité de l’offre agroalimentaire « Origine Sénégal ».
En 2015, les entreprises que l’ASEPEX avait accompagnées ont enregistré un chiffre d’affaires global de près de 7 millions FCFA et exposé les produits de 8 entreprises qui ont enregistré de nombreux contacts d’affaires. Pathé TOURE

La coopération Japonaise annonce une usine de dessalement de l’eau à Dakar

http://www.rewmi.com Le Japon va construire une usine de dessalement de l’eau de mer à Dakar, à l’horizon 2021, a annoncé le représentant-résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Ryuichi Kato. »En plus du projet Keur Momar Sarr 3 (Km) que nous finançons, nous sommes en train de négocier avec le gouvernement sénégalais pour l’installation d’une usine de dessalement d’eau de mer à Dakar, pour résoudre le déficit en alimentation d’eau potable », a-t-il annoncé. Invité de la rédaction de l’APS, M. Katoa indiqué que « ce vaste projet » pourrait voir le jour à l’horizon 2021.Il a par ailleurs révélé que 120 forages avaient été construits par la JICA, en 30 ans de présence au Sénégal, soit autant d’ouvrages hydrauliques assurant l’alimentation en eau potable d’environ 700 mille personnes à travers le territoire sénégalais. »Une autre phase appelée Japon14 sera déroulée dans les régions de Tambacounda et Matam, avec un objectif de prés de 7 forages », a-t-il annoncé. Ryuichi Kato, qui a déjà séjourné au Sénégal (2003-2006), retourne au Japon, en mars 2016, après un nouveau de trois ans. /FBF

Pudc fait des émules : Macky initie Faure qui signe avec le Pnud

http://www.dakaractu.com Nul n’est prophète en son pays. Alors, le Président Macky est apparemment en train de le devenir au Togo, grâce au caractère innovant d’une initiative en voie de réussite avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) : le Programme d’urgence de développement communautaire.

En effet, hier, dans la capitale économique américaine, le Président du Togo a signé avec l’organisme onusien le même programme. C’était à New York, en marge de la Conférence ministérielle du Pnud et de la célébration de son 50èmeanniversaire.

Faure Eyadéma avait sollicité auprès de son homologue sénégalais une assistance pour lancer son Pudc. Ce qui fut fait après une mission ministérielle reçue à Dakar. Et aujourd'hui, on peut dire que le Président Macky Sall montre la voie en matière de développement inclusif et durable grâce au Pudc.

Le Togolais reconnaissant a confessé publiquement : «Nous avons lancé avec l'aide du Pnud, mais aussi du pays frère du Sénégal, le Programme d'urgence pour le développement communautaire. Nous venons de signer ce programme…»

PUDC : LOUGA VA BÉNÉFICIER DE 1251 ÉQUIPEMENTS DE TRANSFORMATION POST-RÉCOLTE

Louga, 26 fév (APS) - Dix-huit communes de la région de Louga (nord) vont être dotées de 1251 équipements de transformation post-récolte pour un total d’un milliard 860 millions de francs CFA, a révélé, jeudi l’administrateur général du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), Doudou Ka

Cette dotation est la matérialisation des besoins exprimés par les communes dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) dont le FONGIP est un partenaire.
Ces équipements sont composés essentiellement de séchoirs solaires, de moulins, de décortiqueuses et de batteuses à mil, broyeuses d’arachide ainsi que de presse-à-huile, a précisé l’administrateur général du FONGIP.
S’exprimant au cours d’un atelier d’harmonisation avec les maires de Louga, il les a appelés à s’engager davantage dans la mobilisation des "forces vives" des terroirs, condition sine qua none selon lui de la réussite du PUDC.
Ce programme mise sur les infrastructures pour impulser la croissance des communes, a indiqué Doudou Kâ.
Il a par ailleurs exprimé son souhait de voir les élus s’impliquer dans la maintenance et l’entretien de ces équipements qui ont une garantie de deux ans, pour assurer leur efficacité dans le temps.

Dans ce cadre, il a annoncé vouloir former des artisans issus
des communautés bénéficiaires, avant d’exhorter les maires à aider à l’identification des sites devant héberger ces équipements et à leur construction.
Le FONGIP a été selon lui mandaté par le PNUD pour s’occuper du volet entrepreneuriat rural et développement communautaire du PUDC, ’’une réalité dans la région de Louga’’.
A terme, cette région devait bénéficier d’un cinquième des réalisations prévues, a-t-on appris au cours de cet atelier qui a enregistré la présence de nombreux maires dont la volonté est propulser le développement de leurs terroir par le biais du PUDC.AMD/BK

Perception de l’ARMP, la Cour des comptes et l’OFNAC: Ces organes de contrôle méconnus de 56% des sénégalais

http://www.lactuacho.com Dans le cadre du Projet de renforcement des mécanismes de contrôle citoyen de la gestion des ressources économiques locales, la Plateforme des Acteurs non étatique a organisé un forum de capitalisation et d’interpellation citoyenne sur les mécanismes de contrôle. Une étude menée par ladite plateforme révèle que 56% des sénégalais ne connaissent pas ces corps de contrôle.

L’étude mentionne que : « Les données issues des réponses de la recherche action confirment globalement l’hypothèse de départ sur la perception des citoyens des corps et organes de contrôle que sont la cour des comptes et l’Autorité de Régulation des Marchés Publics. Ces organes de contrôle sont généralement méconnus par la plus grande frange de la population 56% des interviewés disent ne pas connaitre la cour des compte et l’ARMP. Une tendance lourde et constante de 48% à 55% des réponses « ne sait pas » s’est dégagée tout au long des résultats de l’étude ».
Toujours d’après l’étude , ce niveau de méconnaissance varie : selon le sexe, 63% chez les femmes et 40% chez les hommes ; selon les tranches d’âge avec une tendance généralement négative chez les 18-29 ans avec 55% et plus de 60 ans avec 63% ; selon le niveau d’étude, avec 86% des analphabètes, 65% des arabisants et 67% des personnes avec un niveau primaire ; Selon les secteurs d’occupation, avec 71% des agriculteurs/éleveurs, 71% des chômeurs, 64%du secteur privé et 44% des étudiants.
Et le document de renseigner : « Cette méconnaissance des corps et organes de contrôles par les citoyens s’est reflète sur : Le degré d’appréciation de l’indépendance des corps et organes de contrôles et de régulation : seul 30% pensent qu’ils sont indépendants du pouvoir exécutif, contre 51% qui disent ne pas savoir. Le niveau d’appréciation du caractère juste des décisions rendues : 23% pensent que les décisions sont injustes, contre 28% et 49% ne savent pas ; et que 31% pensent que le pouvoir exécutif s’exerce influence sur ces corps et organe de contrôle. Cette tendance est confortée par le fait que seul 21% des sondés jugent que le gouvernement donne suite aux travaux des corps et organes de contrôle et de régulation. 33% pensent que l’application des sanctions ne s’applique qu’aux non protégés ».
L’étude mentionne que le niveau d’appréciation des travaux des corps et organes de contrôle et de régulation : 52% des citoyens affirment ne jamais avoir vu un rapport de corps et organes de contrôle et de régulation, 39% n’en savent rien et 3% seulement l’a très souvent consulté. Et d’après la source, cette tendance s’est renforcée par le fait que 73% d’enquêtés disent ne pas être informés d’une publication d’un rapport. Cependant, la radio avec 31% reste le premier canal d’information.
« Le niveau d’appréciation de l’action : 15% trouvent l’action des corps et organes de contrôle et de régulation pertinente, 19% la jugent efficace, 7% considèrent qu’ils sont impartiale dans leur travail tandis que 10% pensent qu’ils sont corruptible et que 3% disent qu’ils sont inutile contre 47% des enquêtés sans opinion », explique-t-on dans l’étude.

Toutefois, 35% d’opinions font confiance aux corps et organes de contrôle et de régulation contre 14%, 36% n’ont de pas opinion et 15% des enquêtés répondent « ne pas sait pas » Saër DIAL

LES ACTEURS NON ÉTATIQUES PRÉCONISENT LE RENFORCEMENT DU CONTRÔLE CITOYEN

Dakar, 25 fév (APS) - Le président de la Plateforme des acteurs non étatiques (PFANE), Mamadou Faye a invité, jeudi à Dakar, les populations à participer au renforcement des mécanismes de contrôle des politiques publiques.

"L’outil principal de la bonne gouvernance économique dans la gestion des affaires locales demeure l’effectivité du contrôle citoyen’’, a indiqué M. Faye.

Il s’exprimait lors de l’atelier d’interpellation citoyenne des corps de contrôle et de régulation de l’Etat, clôturant le "projet de renforcement des mécanismes de contrôle citoyen sur la gestion des ressources économiques locales".

"Le contrôle citoyen ne doit pas être considéré comme un contre-pouvoir ou un pouvoir alternatif mais comme la manière par laquelle les populations, par le biais de leurs formes organisationnelles et collectives, exercent une citoyenneté active", a précisé le président de la Plateforme des acteurs non étatiques.

"Le contrôle citoyen, a poursuivi Mamadou Faye, est un instrument efficace, un dispositif d’alerte et de veille sur les velléités d’enrichissement personnel par des mécanismes de détournement, de corruption et de gestion peu transparente qui caractérisent l’administration des affaires publiques aux niveaux central, régional et local".

"Le renforcement de la participation, de la transparence, de la responsabilité des élus et des citoyens ainsi que la satisfaction des attentes économiques et sociales des gouvernés est une réponse à de simples besoins, mais plutôt comme de véritables droits", a-t-il estimé.

"Une telle approche, outre le fait qu’elle pose les principes d’une bonne gouvernance locale, participe de la promotion des mécanismes participatifs impliquant tous les acteurs locaux", a-t-il souligné.

Le ‘’projet de renforcement des mécanismes de contrôle citoyen sur la gestion des ressources économiques locales’’ a effectué une recherche-action sur le cas de l’Autorité de régulation des marchés publics et de la Cour des comptes, en 2015.

Les 70 participants à cet atelier de deux jours vont échanger sur les bonnes pratiques observées et d’interpellation des organes de contrôle et de régulation de l’Etat.

Prennent part à cette rencontre, des partenaires institutionnels comme l’Office national de lutte contre la fraude, la corruption et la concussion (OFNAC), la Cour des comptes, l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) et le ministère de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la promotion de la bonne gouvernance.

MS/PON

LES PIQUES DE L'AS SUR SENEPLUS.COM

Les Sénégalais de l’extérieur vont voter
Les électeurs qui avaient des craintes sur la validité de leurs cartes d’électeur pour le référendum peuvent désormais dormir tranquillement. la Direction générale des élections du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique informent que les cartes d’électeur conformément à l’article 4 du décret n°2016 -202 du 18 février 2016 portant organisation du référendum, même arrivées à expiration demeurent valables pour le référendum. Les Sénégalais de l’extérieur figurant sur les listes électorales de la présidentielle et des législatives de 2012 sont concernés par le présent communiqué. La direction générale informe, par ailleurs, que le président de la République, à travers la publication du décret n°2016-201 du 18 février, a décidé de convoquer le corps électoral pour le 20 mars prochain. Une décision qui vient ainsi tordre le coup à une possibilité de report soulevée par certains politiques. Toujours selon la note, ce referendum est réservé aux électeurs civils, militaires et paramilitaires qui se sont inscrits sur le fichier utilisé par les locales de 2014 pour les premiers et pour les présidentielles et législatives de 2012 pour les seconds. Par ailleurs, les électeurs qui sont inscrits lors de la révision ordinaire de 2015 sont aussi concernés par l’échéance du 20 mars. Toutefois prévient la direction générale des Elections, la révision des listes électorales en cours n’est pas concernée par le referendum.

Macky de retour
Le chef de l’Etat est à Dakar. Après son voyage à Bujumbura, Macky Sall est rentré hier sans tambour ni trompette, pas même une déclaration tard dans la soirée. Toutefois, selon nos informations, il va poursuivre ses consultations avec les partis politiques et la société civile. Il devra d’abord commencer par les leaders de la coalition Benno Bokk Yakaar.

Mouth Bane recherché par la Dic
Le président du mouvement «Jubanti Sénégal», Mouth Bane est recherché par la Brigade des affaires générales (Bag), un démembrement de la Division des investigations criminelles (Dic). Pour cause, le journaliste a tenu des propos jugés diffamatoires à l’endroit du chef de l’Etat lors de l’émission hebdomadaire «Diiné ak Jamono» sur Walf Tv jeudi soir. Le président du mouvement «Jubanti Sénégal» a fait des insinuations sur une éventuelle légalisation en cours de l’homosexualité au Sénégal. Il laisse croire que le Président Macky Sall ne peut pas résister pas à la pression internationale, notamment du Président Obama qui lui a demandé expressément cela. Devenu très actif depuis sa désignation comme président de la colaition «Jubanti Sénégal», Mouth Bane est devenu très critique à l’endroit du régime. D’ailleurs, il devait organiser une manifestation ce samedi. Hier, la Bag a fait une descente dans les locaux du groupe Walfadji pour se procurer une copie de l’émission, sûrement pour mieux confondre Mouth Bane qui a été convoqué par les limiers. Mais aux dernières nouvelles, le journaliste était introuvable. On nous rapporte qu’il a décidé de se conformer aux conseils des avocats qui estiment qu’il ne faut jamais répondre à la convocation de la Police, weekend.

Sénégal Horizon 2035
Sous la houlette de son coordonnateur national, Abdoulaye Fofana Dia, par ailleurs directeur de l’Action médicosociale au ministère de la Santé et de l’Action Sociale, le Groupe de Réflexions et d’Actions Sénégal
Horizon 2035 (Grash 2035) a exprimé tout son soutien au président de la République quant à son initiative d’organiser un référendum pour soumettre au peuple des réformes importantes. «Le président de la République a fini de montrer tout son attachement aux textes réglementaires de notre pays, particulièrement notre constitution. Il est fortement ancré dans les valeurs éthiques et morales. Le focus mis sur la durée du mandat, occultant sciemment les autres points du projet de réforme, montre à suffisance la cupidité de certains responsables de partis de l’opposition mus par leurs intérêts personnels immédiats», soutient Abdoulaye Fofana Dia. Rattrapés par leur passé, Idrissa Seck et Khalifa Sall sont disqualifiés, aux yeux du Grash, pour parler de valeurs. Par ailleurs, le Grash 2035 magnifie l’appel du
Président Macky Sall au dialogue en direction de l’opposition et de la société civile.

Y en a marre
L’hymne (niani bagnena) contre le référendum dans les bacs, le mouvement Y en à marre concocte son agenda de campagne électorale pour inviter les Sénégalais à infliger une défaite au régime de Macky Sall. Les «Y en a marristes» ont tenu hier une réunion avec une douzaine d’organisations de la société civile pour mettre en place un plan d’actions. Ils vont peaufiner davantage leurs stratégies avant le démarrage de la campagne électorale le 12 mars prochain.

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Sûr du triomphe du «Oui»…
Que ceux qui pensent que SMS va reporter le référendum, de peur que le «Oui» l’emporte, se détrompent. Selon nos capteurs, cette idée n’effleure même pas «Kor» Marième Faye. D’après nos machins, ce dernier, fort du soutien de ses alliés, affiche la grande confiance quant à la victoire massive du «Oui», au soir du 20 mars prochain. «Un report du référendum n’est pas à l’ordre du jour. Nous sommes prêts sur tous les plans. (SMS) n’a aucun doute par rapport à la victoire écrasante du ‘Oui’. Il a mobilisé tout le parti et donné des instructions claires aux responsables du parti. Les comités électoraux sont en train d’être installés. Pour lui, ce référendum est un véritable test grandeur nature pour l’Apr et ses alliés, en vue des futures échéances. (SMS) est convaincu que le rapport de forces lui est largement favorable», indique un proche du tombeur de 3W qui s’est confié à nos capteurs.

…SMS déroule
Sur sa lancée, ce dernier de lâcher : «(SMS) ne reculera devant rien. Il ne craint rien. Il veut en finir avec ses détracteurs. C’est une redoutable machine de guerre qu’il a mise en place. Les opposants et leurs alliés de la société civile n’ont qu’à bien se préparer, car le référendum se tiendra à date échue. Ils vont vers une déroute mémorable. Les (Sunugaaliens) ne sont pas dupes. S’ils pensent que c’est parce qu’ils occupent les médias à longueur de journée qu’ils vont gagner, ils se trompent lourdement. Le peuple est avec (SMS), et on le prouvera le 20 mars». Pour conforter les propos de ce collaborateur de SMS, selon lesquels un report n’est pas à l’ordre du jour, nos capteurs renseignent que la commande pour l’impression des bulletins pour le référendum a été déjà passée.

Laïcité
SMS retire la formulation qui fâche à propos de la laïcité. Certains cercles religieux s'étaient braqués à propos de l'intangibilité de la laïcité que SMS avait mis dans son projet de réforme constitutionnelle pour éviter au Sunugaal certains revirements. Selon nos capteurs pour rassurer sur sa bonne volonté, il a décidé de retirer l'intangibilité de la laïcité. Il faut dire qu'il avait pris un certain nombre de mesures pour sécuriser l'Etat et la République à travers l'intangibilité de "la forme républicaine, la laïcité, le caractère indivisible, démocratique et décentralisé de l’Etat, le mode d’élection, la durée et le nombre de mandats consécutifs du Président de la République. Il avait stipulé qu'ils "ne peuvent faire l’objet de révision".

L'Ong Ahdis…
Le débat sur le référendum sur les réformes constitutionnelles suscite les radicalismes au sein des formations politiques et des organisations de la société civile. Mais l'Ong Action humaine pour le développement intégré au Sunugaal (Ahdis) choisit de tempérer le débat. Le président Amacodou Diouf se désolant d'abord que "le débat autour de la réforme constitutionnelle est axé essentiellement autour de la durée du mandat du président de la République. Si importante soit-elle, cette question ne doit pas inhiber d’autres points tout aussi essentiels soulevés par le projet de révision". D'ailleurs, pense-t-il, "s’arcbouter au mandat présidentiel dans un projet de révision constitutionnelle ou sur un tout autre caractère de la déclaration du Président de la République relève d’une approche extrêmement subjective.

…Plaide pour un…
A l'en croire, "il est loisible au président de la République de voir combien de temps il devrait faire pour se consacrer au travail que les Sénégalais lui ont confié". Le président d'Ahdis estime même que "ce genre de débat est un piège dans lequel les organisations de la société civile ne devraient pas s’impliquer. La question fondamentale de l’heure est celle du 'type d’Etat' que nous voulons dans le cadre de la prise en charge des préoccupations du peuple (sunugaalien)". Mieux, indique-t-il, "si nous pensons aujourd’hui que notre modèle de développement ou notre modèle de gouvernement ne nous permet pas de lutter efficacement contre la pauvreté, pour le progrès économique, social, culturel et politique, il est extrêmement important de travailler sur des transformations constitutionnelles afin de pouvoir réussir le développement du (Sunugaal)".

…Temps de réflexion
Amacodou Diouf qui regrette "la mauvaise orientation prise par le débat, au regard du caractère non inclusif de la démarche de formulation des contenus de ce projet de révision constitutionnelle (…) appelle tous les acteurs à la sérénité et au sens de responsabilité dans un contexte international tumultueux et complexe". Il est vrai, selon lui, que "des réformes d’aussi grande envergure, qui vont porter sur la définition d’un nouveau type d’Etat, exigent que toutes les parties prenantes puissent s’asseoir et discuter autour du contenu". C’est la raison pour laquelle, il appelle le président de la République à "donner du temps de réflexion à tous les acteurs, pour qu’ils préparent des contributions qu’ils mettront à la disposition de l’équipe en charge de la rédaction de ce document, afin que les réformes idoines puissent être soumises exclusivement à l’Assemblée Nationale".

Thierno Zidane Lô !
S’il y a quelqu’un qui a véritablement la rage contre l'étiquette "Transhumant" qu’on lui colle depuis qu’il a accepté de soutenir le régime du Président SMS, c’est bien Thierno Lô. Face à la presse, hier, pour annoncer l’obtention du récépissé de son parti politique l'Apd, l’enfant de Darou-Mousty a tenu à faire des précisions à l’endroit de la presse. "Nous ne sommes pas des transhumants. C’est l’Apr qui m’a tendu la main, je suis un allié, nous ne sommes pas des transhumants. Respectez les normes et arrêtez d’écrire du n’importe quoi. Les politiciens peuvent le faire, mais le journaliste, c’est un intellectuel, il doit éviter d’écrire du n’importe quoi. Donc, écrivez en sachant faire la différence entre l’entrisme, la transhumance…", a réagi Thierno Zidane Lô, en présence de ses militants. L’ancien ministre du Tourisme sous 3W d’aller plus loin pour marquer son indépendance : "Je ne pose de condition à personne, je n’ai pris l’argent de personne, je suis un homme libre. Je ne monnaie jamais ma liberté et mon indépendance".

250 millions…
Le Conseil départemental de Rufisque et l’entreprise Gétran viennent de parapher un protocole d’accord pour la réhabilitation des anciens bâtiments de la "vielle ville" comme le lycée Abdoulaye Sadji, l’hôpital Youssou Mbargane Diop et surtout l’ancienne paierie qui devra abriter les nouveaux locaux de l’institution départementale. La cérémonie de signature a eu lieu, ce vendredi, en présence des autorités de ladite institution et des responsables de l’entreprise. Ces projets ont pour but de redonner, selon les autorités, l’image carte postale de cette ville coloniale à travers une architecture authentique.

…Pour le siège…
Les membres du Conseil départemental se disent déterminés à rétablir l’image de l’ancienne ville à travers la réhabilitation de vieux bâtiments. Un ensemble de projets, qui bien que gardant son caractère assez classique, vise à redorer le blason de Rufisque, tout en conservant "l’architecture coloniale". Avec la réhabilitation de l’ancienne paierie, qui sera le siège du Conseil départemental, il disposera d’une superficie de 700 m2. Ce projet de réhabilitation des anciens locaux du Trésor est estimé à 250 millions de francs Cfa. "Nous avons trouvé, en accord avec l’Etat et le Conseil municipal de Rufisque, des locaux au niveau de l’ancien bâtiment du Trésor public qui nous a été affecté. Compte tenu que nous ayons de moyens très limités, la tâche primordiale c’est de tout faire pour avoir un siège fonctionnel pour la totalité de nos services», a déclaré le vice-président du Conseil départemental, Gorgui Ciss.

…Du Conseil
Les travaux vont démarrer le 9 avril prochain et vont se terminer en mars 2017. Le maire de la commune de Yenne s’est, par ailleurs, réjoui de ce travail architectural qui va redorer le prestige de Rufisque qui fut l’une des premières communes du pays. Parallèlement à ce projet, le lycée Abdoulaye Sadji qui date de l’époque coloniale, va être réfectionné. "Au-delà de l’éducation, nous allons accompagner la santé par la construction d’un plateau technique qui rendra opérationnelle la structure de l’hôpital Youssou Mbargane Diop", a ajouté le président du Conseil départemental, Souleymane Ndoye. Le président directeur général de Getran, Mar Thiam, fils de la localité, a affiché toute sa détermination à faire de ces édifices une vitrine. Selon l’ancien pensionnaire du lycée Abdoulaye Sadji, "quand on veut parler de Rufisque, ces édifices serviront de repère".

Khadim Samb
Le président SMS peut désormais compter sur le soutien du mouvement "Leungo Japale Macky Sall", dirigé par le communicateur traditionnel, Khadim Samb. Et il compte battre campagne pour la victoire du "Oui" au référendum du 20 mars. Ce mouvement mis sur pied depuis 2 ans et demi, selon ses initiateurs, compte plus de 13 000 membres à travers le Sunugaal et la Diaspora. Khadim Samb a appelé à une participation massive à ces consultations populaires. L’animateur de l’émission de lutte "Caxabaal" sur "Rien tous les soirs", a procédé à la cérémonie de lancement officiel, ce vendredi après-midi, au complexe socio culturel de Bargny. Pour Abdoulaye Diop, coordonnateur de la section locale, ce rassemblement "annonce les prémices d’une victoire éclatante d’un ‘Oui’ massif, avec un fort taux de participation". Le président du mouvement s’est dit réconforté par la forte mobilisation et annonce une tournée nationale et internationale pour porter le message du chef de l’Etat aux populations à adopter la nouvelle réforme.

Serpents
La Direction de l’hôpital Aristed Le Dantec n’a pas mis de temps à réagir, après que des informations sont parues dans la presse faisant fait état de la présence de serpents dans l’hôpital. Dans un communiqué, elle confirme l’info, mais apporte quand même des précisions. A savoir que, "la présence de serpents dans les environs de l’hôpital ne date pas d’aujourd’hui du fait de sa proximité avec le ravin. Cependant, le Service des soins infirmiers, à travers la Division hygiène, s’est doté de tous les équipements et répulsifs nécessaires pour résoudre le problème". Ainsi, renseigne la direction, "un programme de désinfection a été élaboré et mis en œuvre pour sécuriser le périmètre hospitalier. En effet, ces serpents qu'on appelle ‘couleuvres’ fort heureusement ne constituent pas une menace pour l'homme, elles sont inoffensives et leur morsure est rare et non mortelle". "Nous tenons à rassurer le personnel et les usagers qui fréquentent notre établissement que la situation est sous contrôle, car toutes les mesures sont prises pour prévenir les échappées de ces couleuvres qui nous viennent du ravin qui jouxte l’Océan", conclut la direction de Le Dantec dans son communiqué.

LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN SUR SENEPLUS.COM

ABDOUL AZIZ TALL, MINISTRE EN CHARGE DU PSE : «voter non, c’est voter contre la démocratie»
Abdoul Aziz Tall, le ministre auprès du président de la République chargé de la coordination et du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE) est formel : « Voter non au référendum, c’est voter contre les intérêts de la démocratie ». Dans cet entretien accordé à Sud Quotidien, le successeur de Mahammed Dionne au Bosse appelle ainsi à dépassionner le débat autour du projet de révision constitutionnelle. Tout en invitant la classe politique, la société civile et autres organisations, parties prenantes de ces réformes devant impulser la démocratie, à faire preuve de responsabilité et à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.. « Si on veut faire mal à Macky Sall en votant « non », cela reviendrait à se faire mal en ne votant pas pour des principes qu’on a toujours défendus », a dit Abdoul Aziz Tall. Non sans revenir sur les contours du dialogue politique annoncé, sur l’avis du Conseil constitutionnel, voire la suppression du second tour de la présidentielle au cas où…

EUX & NOUS - PAR ABDOU LATIF COULIBALY : Référendum, une équation entre désir et norme
En suivant le débat très passionné soulevé par la décision du Chef de l’Etat de soumettre au référendum les réformes qu’il envisage de faire adopter le 20 mars 2016, je ne peux m’empêcher, face à certains débatteurs, de penser aux mots du philosophe Sénèque, quand il disait : « Les vices nous entourent et nous pressent de tous côtés : ils ne nous permettent ni de nous relever, ni de reporter nos yeux vers la contemplation de la vérité ; ils nous tiennent plongés abîmés dans la fange des passions. Il ne nous est jamais permis de revenir à nous, même lorsque le hasard nous amène quelque relâche. Nous flottons comme sur une mer profonde où, même après le vent, on sent encore le roulis des vagues ; et jamais à la tourmente de nos passions on ne voit succéder le calme ». Pour la présente contribution, j’ai choisi, peut-être de façon arbitraire, de porter mon point de vue sur les arguments émanant de personnalités très en vue dans la scène publique. Ainsi, j’ai retenu de dérouler une modeste réflexion sur les positionnements de trois anciens Premiers ministres : Idrissa SECK, Souleymane Ndéné NDIAYE et Abdoul MBAYE, du Maire de Dakar Khalifa SALL et du groupe constitué d’enseignants du supérieur, rédacteurs d’une déclaration.

Les étudiants de la FLSH barrent la route de l’Ucad

Lignedirecte.sn – Les étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences humaines (FLSH) ont barré la route de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, pour réclamer l’amélioration de leurs conditions et le «Master pour tous», a-t-on constaté vendredi.

Les étudiants de la Faculté des lettres exigent des meilleures conditions d’étude, notamment l’équipement des salles d’étude, la disponibilité des professeurs, qui selon eux «passent tout leur temps à voyager et leur donnent des photocopies des cours».

L’orientation de tous les étudiants admis en Master fait également partie des réclamations de ces manifestants qui sont en train de faire face aux lacrymogènes des policiers sur place.

Ucad – Le Recteur annonce des poursuites pénales contre les manifestants

Lignedirecte.sn – Le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Ibrahima Thioub, a annoncé vendredi lors d’une conférence de presse tenue dans les locaux de son institution qu’une poursuite pénale sera entamée à l’endroit des auteurs des manifestations survenues dans la matinée à l’Ucad.

«Les responsabilités individuelles seront, chaque fois que de besoin, établies et l’université se réserve le droit d’entamer des poursuites contre les auteurs de violences et de violations des franchises universitaires, fondement de nos libertés d’enseignement, de recherche, d’expression et d’association», a dit le Recteur.

Selon M. Thioub, la gouvernance de l’institution privilégie, «désormais», le dialogue social, avec les étudiants, les enseignants et les Personnels Administratifs Techniques et de Service. «Pour les étudiants, les administrations des établissements ont déjà pris des dispositions pour la restauration des amicales suspendues et l’organisation des élections des représentants d’étudiants», a-t-il ajouté.

Ainsi, le Conseil restreint donne mandat au Recteur pour apporter des réponses «graduées et appropriées» à la nature des agressions qui visent, d’après ce Conseil à «installer l’institution dans des zones de troubles et turbulences».

L’Assemblée de l’Université, réunie en Conseil restreint, ce vendredi matin, a procédé à une évaluation de la situation. Le Conseil restreint constate notamment, selon les responsables de l’université une violation délibérée des Franchises universitaires par les représentants de l’Amicale de la FLSH tendant à bloquer le fonctionnement normal de l’institution, déplore le retour de méthodes de résolution des conflits fondées sur la violence et le déni des libertés académiques, condamne vigoureusement toutes ces manœuvres qui visent à résoudre des questions pédagogiques par des méthodes non, se déclare solidaire de l’administration de la FLSH.

Tout au long de cette matinée des violences et voies de fait sur le campus, à la FLSH, en particulier sur le tronçon de l’Avenue Cheikh Anta Diop, en général, avec obstruction à la circulation et affrontements avec les forces de l’ordre.Mariama Diémè

UN CONTRACEPTIF ORAL MIS EN VENTE GRÂCE AUX LABORATOIRES BAYER ET L’USAID

Dakar, 26 fév (APS) - Le contraceptif oral Microgynon Fe est désormais disponible sur le marché pharmaceutique sénégalais à moindre coût grâce au partenariat public-privé entre les laboratoires Bayer Health Care et l’Agence américaine pour le développement international (USAID), a appris l’APS.

Ce partenariat lancé, jeudi à Dakar, va permettre aux couples sénégalais d’avoir un produit de planification familiale de qualité, de planifier les naissances, réduire le risque de grossesses non désirées et à risques et d’améliorer la santé des mères et de leurs enfants.

"le Sénégal a atteint depuis quelques années, un taux de prévalence contraceptif de plus de 20% et l’introduction de ce produit sera décisif dans la mise en place de la deuxième étape du plan national de planification familiale dont l’objectif est d’atteindre 42% de taux de prévalence d’ici à 2020", a dit le directeur de la Santé de la Reproduction de l’enfant, Bocar Daff.

Dr Daff a estimé que ce produit va permettre au Sénégal de réduire le taux de besoins non satisfaits de 25% en matière de contraception. "Le gouvernement du Sénégal va assurer le suivi des performances du produit sur le terrain afin de voir comment elle répond aux attentes", a-t-il ajouté.

"Ce programme de planification familiale qui date de 2009 est déjà disponible en Ethiopie, Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Ghana, Kenya, Malawi, Nigéria, Côte d’Ivoire et Sénégal et s’étendra à d’autres pays d’Afrique subsaharienne", a dit Michael Heerde, des Laboratoires Bayer.

Selon lui, il n’y a pas suffisamment de contraceptifs sur les marchés des pays émergents. "200 millions de femmes issues de ces zones voudraient utiliser des contraceptifs de qualité mais n’en n’ont pas accès", a-t-il dit.

Grâce à ce programme, un million de boîtes de Microgynon Fe a été commercialisé dans 2500 points de vente. "L’objectif principal de ce produit est d’améliorer la disponibilité des produits contraceptifs et améliorer la durabilité de l’approvisionnement en contraceptifs oraux", a dit M. Heerde.

"Au Sénégal, le produit sera disponible dans les pharmacies et vendu à 500 francs CFA la boîte. Ces produits de qualité seront disponibles pour toutes les femmes qui voudront l’utiliser", a expliqué, la directrice technique adjointe du bureau de santé USAID, Ramatoulaye Dioum.

Mme Dioum a souligné que les laboratoires vont aider à la mise en place de ce produit et l’USAID en tant que partenaire va aider à la communication au niveau des pharmacies.

Microgynon Fe, fabriqué en Allemagne par Bayer est importé au Sénégal par les grossistes privés.
Le groupe Bayer est une entreprise mondiale basée à Leverkusen. Elle a des compétences dans le domaine de la santé, de l’agriculture et des matériaux de haute performance. SK/PON

Festival a Sahel Ouvert Mboumba s’ouvre aux peuples du Sahel

iGFM – ( Louga) – Le Directeur artistique du Festival à Sahel Ouvert l’a fait savoir lors d’une rencontre avec la presse. L’édition de Mboumba, localité situé dans la région de Saint-Louis, prévue ce week end, va s’ouvrir aux pays de la sous-région, en particulier les pays du Sahel. Lors de ce point de presse qui s’est tenu ce jeudi à Dakar, Xavier Simonin a fait le point sur l’état d’avancement des préparatifs de cette manifestation culturelle placée sous le signe de l’émergence.

Mboumba, localité située au cœur du Fouta des almamy est à l’honneur. Le temps d’un week end, cette localité située à 500 kilomètres de la capitale sénégalaise va vibrer aux rythmes des sonorités du Sahel. Une occasion pour les populations du Nord du pays d’étaler leurs patrimoines culturels.

Selon le Directeur artistiques du Festival à Sahel Ouvert qui est à sa troisième édition, l’édition de cette année a la particularité de s’ouvrir aux de la sous région. « On essaye de l’élargir au-delà des frontières sénégalaises, un peu dans la zone du Sahel. C’est pour cela qu’on a sollicité la venue de jeunes artistes comme Dioba de la Mauritanie, Seun Kuti du Nigéria, Daara Ji du Sénégal. Car la jeunesse, c’est l’avenir. C’est pour cela que nous le faisons sous le signe de l’émergence » a-t-il fait savoir.

Prévue pour trois jours, la présente édition va durer deux jours. Ceci du fait du désistement de l’artiste malien Salif Keita et de ses conséquences financières. « Certains partenaires ont reculé à cause de lui, alors qu’on lui avait déjà donné une avance » se désole Xavier Simonin Directeur artistique du Festival à Sahel Ouvert de Mboumba.Khalil Ibrahima SENE

BLACK HISTORY MONTH :Un pan de l’histoire des Noirs racontée à travers une conférence

http://www.enqueteplus.com Un panel de discussion est initié par le translantique think tank ‘’Afrig’’ à l’occasion du‘’Black History Month’’. Il se tiendra ce 27 février au Grand-théâtre national de Dakar et sera axé sur le thème : ‘’Transatlanticité : la porte du retour’’.

Le mois de l'histoire des Noirs (ndlr Black history month en langue anglaise) est une célébration annuelle de l'histoire de la diaspora africaine. Il est célébré en février aux États-Unis et au Canada et en octobre au Royaume-Uni. Au Sénégal, différentes organisations ont décidé elles aussi de le célébrer cette année. Parmi elles le transatlantique think tank ‘’Afrig’’ (african renaissance international ground), par ailleurs éditeur d’Afrig magazine. Il compte organiser une conférence ce 27 février au Grand-théâtre sur le thème : ‘’transatlanticité : la porte du retour’’. Les initiateurs de la manifestation souhaitent ainsi rétablir le pont historique et géoculturel entre l’Amérique et l’Afrique.Le président d’AFRIG, Malick Kane, vise également, à travers cet événement, à montrer les valeurs de la civilisation noire. La conférence sera animée par le translantique think tant ‘’Afrig’’ ainsi que le célèbre designer et architecte américain Rodney Leon. Il est l’auteur du grand mémorial sur l’esclavage érigé au siège des Nations unies à New-York et baptisé ‘’Arche du retour’’. Cette conférence spéciale sera suivie d’un débat avec des experts et spécialistes des questions sur la ‘’transatlanticité’’ à l’image de l’écrivain poète et Secrétaire général de la Fondation ‘’Mémorial de Gorée’’ Amadou Lamine Sall. Pour terminer en apothéose, les organisateurs ont invité aussi le danseur et chorégraphe américain Djoniba Mouflet. AMINATA FAYE

IMMIXTIONS DE L’EXECUTIF, COMPORTEMENT DE SIDIKI KABA… : Les magistrats tancent le pouvoir

http://jotay.net Les magistrats, à travers, un communiqué ont manifesté leur colère contre Sidiki Kaba. Ils ont également demandé au pouvoir exécutif d’arrêter d’intervenir dans les affaires judiciaires.

Comme nous l’avions annoncé, l’union des magistrats sénégalais a tapé sur la table. A travers un communiqué, en effet, l’Ums s’insurge d’abord contre les immixtions intempestives du pouvoir exécutif dans l’appareil judiciaire. Le Président Maguette Diop et ses camarades ne sont pas du tout d’accord, entre autres, sur « les sorties maladroites des pouvoirs publics à l’égard de décisions de justice rendues dont la dernière en date est celle de la Cour Suprême dans l’affaire des élèves-maîtres », comme le mentionne le communiqué. « L’indifférence » de leur ministre de tutelle à leur endroit ne les agrée pas non plus.

Il y a également l’affectation de leurs collègues « sans justification objective » ainsi que le retard dans l’adoption des textes régissant la magistrature. Mais ce n‘est pas tout, Maguette Diop et Cie qui se sont réunis en bureau exécutif aujourd’hui, fustigent, « les difficiles conditions de travail » de leurs camarades qui sont à Dakar, mais aussi ceux qui sont à l’intérieur du pays ainsi que le manque d’effectifs dans la quasi-totalité des juridictions.

En fait, les magistrats ne sont pas du tout contents du comportement du ministre de la justice. Dans le communiqué, ils ont aussi fustigé « l’indifférence de la chancellerie face aux accusations non fondées tendant à jeter le discrédit sur la justice ». Autre aspect justifiant leur colère, Sidiki Kaba, ne les a pas non plus inclus dans son initiative d’organiser les assises de la justice. L’Ums a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à lutter pour le renforcement de l’indépendance de la justice ainsi que lutte contre la corruption.Synthèse d’Alassane DRAME

Le rapport d’activités de la police 2015 livre ses chiffres # 36 375 arrestations dont 449 étrangers en 2015

iGFM – (Dakar) L’information a été livrée par le journal Enquête dans sa publication de ce vendredi. A en croire nos confrères, «la criminalité a connu une hausse en 2015, selon le rapport d’activités de la police qui a relevé que 36 375 personnes ont été arrêtées dont 449 étrangers dans les régions de Mbacké, Kolda, Saint Louis, et Dakar. Parmi les arrestations, 8 998 ont été déféré au parquet».

Toujours le journal informe que les endroits de Dakar les plus criminogènes en matière de viols avec violence et agression qui ont quand même baissé de 29,85%, sont les Parcelles assainies et Grand Yoff.

En ce qui concerne l’Office Central de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (Ocrtis), le journal précise que 163 personnes ont été arrêtées pour trafic international de drogue. En ce sens que la Direction de la Sécurité Publique a interpellé 848 individus ainsi que la saisie de tonnes de produits prohibés.

Ces résultats prouvent que le phénomène a pris des proportions inquiétantes dans notre pays, considéré comme une plaque tournante.Sekou Dianko DIATTA

LUTTE CONTRE LA DELINQUANCE AU SENEGAL :Recrutement de 2.000 gendarmes durant l’année 20016

http://www.assavoir.sn L’Etat du Sénégal est décidé à mener une lutte farouche contre la délinquance, surtout celle itinérante qui requiert l’utilisation des nouvelles technologies. Pour y arriver, il est prévu au courant de l’année 20016, un recrutement de 2.000 élèves gendarmes, afin de faire face à la menace terroriste très présente en Afrique. La nouvelle a été annoncée hier par le ministre des Forces armées, Augustin Tine, à Fatick où il présidait la cérémonie de sortie de la 47ème promotion des élèves gendarmes.

De 800 recrues en 2015, l’Etat du Sénégal procédera cette année au recrutement de 2.000 élèves gendarmes. A Fatick où il présidait hier une manifestation, le ministre des Forces armées a expliqué que ce recrutement massif d’hommes en bleu entre dans le cadre de la consolidation du dispositif sécuritaire au Sénégal. Selon Augustin Tine, la menace terroriste présente dans le continent africain ainsi que les attaques des djihadistes au Mali nécessitent plus de vigilance et de coordination dans les actions menées par la gendarmerie sénégalaise. L’autre défi à relever et qui justifie ce recrutement massif, indique le ministre Augustin Tine, c’est la prévention et la lutte contre la grande et la petite délinquance. «Il est important de souligner que cette 47ème promotion a une particularité relative à la présence de militaires appartenant à la Brigade nationale des Sapeurs pompiers». En dehors des évolutions notées aussi bien dans la réalisation des infrastructures dans l’enceinte de la caserne Général Waly Faye de Fatick que des enseignements fournis, le ministre s’est aussi réjoui de l’intégration des élèves de la Brigade nationale des Sapeurs pompiers (Bnsp.) Le colonel Gorgui Ba, commandant del’Ecole des sous-officiers de la gendarmerie, soutient que pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, des pompiers suivent la même formation que des gendarmes «En effet, 75 jeunes pompiers ont suivi avec beaucoup d’intérêt toutes les phases de la formation au même titre que leurs camarades gendarmes», s’est réjoui le colonel Gorgui Ba qui parle d’un partenariat innovant qui lie la Gendarmerie et la Bnsp. «Un partenariat qui traduit la volonté de nos chefs guidés par un bel esprit d’ouverture et un sens élevé de la solidarité. La présence de pompiers dans l’école des sous officiers de la Gendarmerie marque ainsi une étape significative dans les rapports de collaboration entre ces deux institutions».

La 47ème promotion des élèves-gendarmes compte 576 stagiaires dont 25 filles. Dans le groupe, 564 ont déjà servi au minimum pendant 18 mois dans les armées. Les 12 restants sont issus du concours direct et ont été recrutés sur la base de leurs spécialités : sage-femme, génie civil, bâtiment, mécanique auto, maintenance informatique… entre autres qualifications. La promotion porte le nom de l’Adjudant Faly Diop Faye en service à la Brigade des recherches de Kaolack, décédé en mai 2014 à la suite d’une longue maladie.Hérame DIAGNE(L'as)

Ibra Diakhaté, Président de l’AET – « L’Amicale des anciens enfants de troupe est un lobby si… »

iGFM – (Dakar) M. Ibra Diakhaté, président de l’Amicale des anciens enfants de troupe est l’invité de votre émission « 13 mn pour convaincre ». Il revient dans cet entretien sur la création de l’amicale, ses objectifs et ses réalisations. Il fait un focus sur la journée de carrière au Prytanée Militaire de Saint Louis prévue ce week-end et la randonnée pédestre que l’Amicale compte organiser le 06 mars 2016 à Dakar.Harouna FALL

Moustapha Diakhaté, Président du Groupe Parlementaire BBY # « Il faut brûler le groupe des 45 juristes »

iGFM – (Dakar) Le président du Groupe parlementaire « Benno Bokk Yakaar » (BBY), Moustapha Diakhaté, revient sur cet entretien accordé à IGFM sur les grandes lignes de la réforme constitutionnelle que le président Macky Sall compte soumettre au référendum le 20 mars 2016. Il se prononce également sur la « décision » rendue par les 5 Sages, l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat à l’Opposition. Il apporte également la réplique au Pr Serigne Diop et au groupe des 45 juristes, après leurs sorties sur la décision des 5 Sages. Entretien.

« Il faut brûler les 45 juristes »

« Dans une République, c’est la Constitution qui est supérieure à la parole du président de la République »

« Serigne Diop n’est pas plus habilité que le Conseil constitutionnel pour donner un nom à un acte que ledit conseil prend »

Le Conseil constitutionnel a rendu une « décision » la semaine dernière jugeant anticonstitutionnelle la réduction du mandat du président de la République. Finalement, le président Sall, qui avait promis aux sénégalais lors du second tour de la présidentielle de 2012 de réduire son mandat de 7 à 5 ans, dit se plier à cette décision des 5 Sages. Ce qui a créé un tollé au Sénégal. Quel commentaire faites vous de cette décision ?

« Dans une République, c’est la Constitution qui est supérieure à la parole du président de la République »

Ce que le Conseil a rendu s’appelle décision n°1/C2016 (Ndlr : il montre le document). Il parle de décision et non d’avis. Je considère que c’est une décision du Conseil constitutionnel. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles nous devons être d’accord.

Dans un Etat de droit, le président de la République doit être soumis au droit. Et notamment à la Constitution.

Dans un Etat de droit, le citoyen tout comme le chef de l’Etat doivent tous se soumettre à la Constitution.

Je comprends parfaitement que le président Macky Sall puisse dire, je me soumets à la décision du Conseil constitutionnel.

En fait qu’est ce que le Conseil Constitutionnel a dit sur la réduction de son propre mandat ? Il lui a dit que c’est anticonstitutionnel. Ce n’est pas conforme à l’esprit de la Constitution.

A partir de ce moment, un président de la République sérieux ne peut que se soumettre.

De mon point de vue, tous les sénégalais doivent aller dans le même sens que le président de la République.

Parce que refuser de se soumettre à la décision du Conseil constitutionnel qui dit que la réduction du mandat du président de la République est anticonstitutionnelle, c’est véritablement abîmé la République.

Parce qu’à partir de ce moment, la République ne se reposera plus sur des piliers.

La Constitution est au dessus de tous ; de toutes les paroles, y comprise celle du président de la République.

Si nous ne le comprenons pas ainsi, nous allons nous installer dans l’anarchie. Ou bien dans une royauté. Dans une royauté, la parole du roi peut être supérieure à la Constitution.

Dans une République, c’est la Constitution qui est supérieure à la parole du président de la République.

« C’est indigne même d’un républicain de s’indigner qu’un président de la République puisse se soumettre à la décision du président de la République »

C’est indigne même d’un républicain de s’indigner qu’un président de la République puisse se soumettre à la décision du président de la République.

Nous devons nous ressaisir et comprendre que dans un Etat de droit, c’est la soumission de toutes et de tous à la loi constitutionnel.

Le Professeur de Droit Constitutionnel, Serigne Diop, une voix autorisée en la matière, a dit que le Conseil constitutionnel a émis un avis et non une décision. Et que le président de la République n’est pas lié à cet avis des 5 Sages. Qu’est ce que vous répondez à cela ?

« Serigne Diop n’est pas plus habilité que le Conseil constitutionnel pour donner un nom à un acte que ledit conseil prend »

Là où je me permets de ne pas être d’accord avec le Pr Serigne Diop, c’est que l’acte pris par le Conseil constitutionnel s’appelle décision n°1/C 2016. Serigne Diop n’est pas plus habilité que le Conseil constitutionnel pour donner un nom à un acte que ledit conseil prend.

Ce qui est le plus important, dans le document que le président a reçu, il lui est dit que la réduction de votre mandat est anticonstitutionnel.

A partir de ce moment, le président de la République doit se plier. Il doit se soumettre. Nous n’avons pas intérêt à fragiliser nos institutions. Notamment l’institution qui est le juge politique de la République du Sénégal.

En voyant le comportement de certaines personnes, si on n’y prend pas garde, on va affecter dangereusement la Constitution. On va même la détruire.

Parce qu’ici, nous sommes dans des postures de mensonges, de manipulations. On ne débat pas sur le contenu de la réforme. On est dans la périphérie avec des invectives. Le peuple sénégalais ne mérite pas cela.

Pour ce qui est du contenu de cette réforme, jusque-là à part la réduction du mandat du président de la République, le peuple ne sait des autres 14 points qui doivent être soumis au référendum. Est ce que vous pouvez nous faire l’économie des autres points ?

« L’une des faiblesses de ces réformes, c’est que le président de la République, n’a pas suffisamment partagé le contenu de sa réforme avec les populations sénégalaises »

L’une des faiblesses de ces réformes, c’est que le président de la République, n’a pas suffisamment partagé le contenu de sa réforme avec les populations sénégalaises.

Il n’a pas suffisamment partagé le contenu de sa réforme avec la classe politique sénégalaise. C’est l’une des faiblesses.

C’est pourquoi je suis heureux de constater qu’après avoir rencontré ses propres alliés, il va s’ouvrir à l’opposition et à la société civile pour échanger avec elles sur le véritable contenu de sa réforme.

Prenons, la durée et le nombre de mandat. De 1960 à nos jours, la durée du mandat a connu 7 modifications. Et le nombre de mandats a connu 6 modifications.

Pour la durée et le nombre de mandats, le Sénégal est le pays le plus instable dans le monde.

Le président Macky Sall veut cadenasser le nombre et la durée du mandat, avec l’introduction d’une clause d’éternité. Cela veut dire que personne ne pourra plus dans l’avenir modifier la durée et le nombre de mandats. Donc les rendre intangibles.

Les responsables de partis politiques qui parlent, personne n’a dit qu’elle n’est pas d’accord avec ces propositions ( Ndlr : la réduction du mandat à 5 ans et sa limitation à 2).

Personne n’a dit qu’elle n’est pas d’accord avec la modernisation des partis politiques. Je n’ai pas vu un acteur politique dire qu’il n’est pas d’accord avec l’égalité des candidats devant la loi.

Aujourd’hui c’est l’égalité parfaite entre les candidats issus des partis politiques et les indépendants.

Il y aura un filtrage citoyen pour permettre à un candidat qui soit issu des partis politiques ou de la société civile de pouvoir se présenter.

Les innovations c’est de permettre à la société civile, aux candidatures indépendantes de se présenter dans les élections locales. Je pense que c’est une avancée.

L’autre chose qui me paraît essentielle, c’est ce que le président appelle le renforcement des droits de l’opposition et du chef de l’opposition. Cette revendication a été toujours portée par le Parti démocratique sénégalais (PDS).

Le fait de constitutionnaliser le statut de chef de l’opposition et la place du chef de l’opposition, cela permet de constitutionnaliser le dialogue entre l’opposition et le pouvoir.

Je n’ai pas encore vu quelqu’un qui n’est pas d’accord sur le renforcement des pouvoirs du Conseil constitutionnel, de l’Assemblée nationale ( le contrôle des pouvoirs publics) et la participation de l’Assemblée nationale à la désignation des membres du Conseil constitutionnel.

Pour ce qui est du contenu, nous avons une bonne réforme. Ce sont des réformes qui consolident la démocratie, qui renforcement les piliers de la République du Sénégal. Depuis une semaine, on ne débat pas sur le contenu, on est dans les invectives.

Ne pensez-vous pas que dans la démarche, le Pouvoir a péché. Parce que ce contenu, il aurait pu au préalable le partager avec la classe politique ?

« La démarche qui me semble être la bonne, c’est qu’avant de soumettre les propositions de réforme au Conseil constitutionnel, le président pouvait s’ouvrir à ses alliés, à l’opposition, aux partis politiques et à la société civile »

Vous avez raison. Parce qu’il y avait eu une discussion. Mais c’était avec la Commission nationale des réformes institutionnelles (CNRI). Elle a pris un an pour dialoguer avec la population, dialoguer avec la classe politique. Et le président a pris aussi son temps pour analyser les propositions de la CNRI et en extraire 15 points.

La démarche qui me semble être la bonne, c’est qu’avant de soumettre les propositions de réforme au Conseil constitutionnel, le président pouvait s’ouvrir à ses alliés, à l’opposition, aux partis politiques et à la société civile. Pour leur soumettre les 15 points qu’ils souhaitent proposer au Conseil constitutionnel.

A l’issue de ce dialogue, la Société civile ou les partis politiques peuvent formuler des préoccupations que le président de la République peut intégrer ou ne pas intégrer dans la réforme. Au moins, il les aurait entendu.

Maintenant après les avoir consulté sur les 15 points, il pouvait saisir le Conseil constitutionnel. Si ce dernier donne un avis favorable, il n’y aura pas de problème. S’il donne un avis défavorable sur un certain nombre de points, le président pouvait toujours revenir à la classe politique pour discuter et trouver un consensus.

Dans une démocratie normale, on ne perd pas du temps en expliquant, en dialoguant. Parce que c’est dans le dialogue et l’explication que les sénégalais peuvent bâtir de larges consensus.

« Si nous nous disons la vérité aujourd’hui, il y a peu de sénégalais qui connaissent le contenu des réformes qui sont proposées pour le 20 mars 2016. Cela n’est pas une bonne chose »

« Si nous nous disons la vérité aujourd’hui, il y a peu de sénégalais qui connaissent le contenu des réformes qui sont proposées pour le 20 mars 2016. Cela n’est pas une bonne chose ».

Je suis heureux de constater que le président de la République, qui n’est pas fermé, a demandé de rencontrer les partis politiques, la Société civile pour échanger avec eux sur le contenu des réformes. Je pense que cela peut présager d’un meilleur avenir pour notre démocratie.

Ce qui est en jeu dans ces réformes, ce n’est pas l’Alliance pour la République (APR), c’est la démocratie sénégalaise et sa république. Cela vaut tous les sacrifices.

L’appel au dialogue intervient à un moment où l’opposition vient de mettre un large front pour appeler à voter « Non » pour le référendum. Est- ce que vous ne pensez pas qu’on va vers un dialogue de sourds ?

Ce n’est pas la première fois, qu’on organise un référendum au Sénégal. Des gens ont appelé à voter « Non », cela n’a pas empêché au « Oui » de triompher. De mon point de vue, le « Non » ne sera pas majoritaire.

Ce jeudi 25 mars 2016, un groupe de 45 professeurs de Droit des universités du Sénégal ont sorti un Mafeste pour disent-ils, recadrer le président de la République et les 5 Sages sur la décision rendue. Qu’est ce que vous répondez à ce groupe ?

« Très sincèrement, ces juristes-là, il faut les brûler »

Je me demande réellement si ces 45 professeurs sont des juristes. Parce que le rôle d’un juriste, ce n’est pas de recadrer le Conseil constitutionnel et le président de la République. Très sincèrement, ces juristes-là, il faut les brûler.

Ah oui ?

Oui. Ils ne méritent pas leur titre. C’est entré dans des postures. Ils font de la manipulation. Que ces juristes me disent que le Conseil constitutionnel n’est pas habilité à dire au chef de l’Etat que l’acte que vous voulez poser est anticonstitutionnel. Qu’ils me disent que quand le Conseil constitutionnel disent au président que l’acte qu’il veut poser est anticonstitutionnel, le président doit continuer. En république, il y a ce qu’on appelle le respect du principe de la légalité. Notamment constitutionnel.

« Les sénégalais qui étaient dans la rue 23 Juin 2011 pour dire au président Wade que l’acte qu’il veut poser en briguant un troisième mandat est anticonstitutionnel, ce sont ces mêmes personnes qui sont dans les médias pour demander au président Macky Sall de violer la Constitution de son pays »

Le Conseil a dit au président de la République que la réduction de votre mandat n’est pas légale. Je me pose cette question, parce que les sénégalais qui étaient dans la rue 23 Juin 2011 pour dire au président Wade que l’acte qu’il veut poser en briguant un troisième mandat est anticonstitutionnel, ce sont ces mêmes personnes qui sont dans les médias pour demander au président Macky Sall de violer la Constitution de son pays.

Le président de la République en se soumettant à la décision du Conseil constitutionnel ne fait que respecter le principe de légalité. C’est à son honneur et c’est à l’honneur du peuple Sénégalais.

Aujourd’hui dans ce contexte un peu tendu, ne pensez-vous pas qu’après consultation de la classe politique, le mieux serait de repousser la date du référendum (Ndlr : prévue le 20 mars 2016) qui semble être très limite ?

« Le délai n’est pas assez long pour que les sénégalais, notamment les électeurs puissent s’imprégner du contenu de la Réforme. Je crois qu’à ce niveau (Ndlr à un report), le président n’est pas fermé »

Le président est ouvert. Le délai n’est pas assez long pour que les sénégalais, notamment les électeurs puissent s’imprégner du contenu. Je crois qu’à ce niveau (Ndlr à un report), le président n’est pas fermé.

Il va demander à rencontrer la classe politique, avec l’opposition et la Société civile. Je souhaite que l’opposition et la Société civile répondent à l’invitation du président de la République et qu’on discute du contenu et des modalités de la mise en œuvre de ce contenu. Je lance un appel à tout le monde. Pour qu’on comprenne qu’ici c’est le Sénégal qui est en jeu. Ce n’est ni l’APR, ni le président Macky Sall.

Certains pensent aussi que le président Macky Sall avec cette réforme peut briguer un troisième mandat. Qu’en est-il ?

C’est une contre vérité. Parce que dans le texte qui sera soumis au référendum, il sera écrit noir sur blanc, que nul ne peut excéder au Sénégal plus de deux mandats.

Cela veut dire que son mandat en cours sera comptabilisé comme son premier mandat et il ne lui reste qu’un seul en cas de victoire en 2019 même si le quinquennat passe ?

« Ce septennat sera comptabilisé comme un premier mandat. S’il est réélu en 2019, ce sera son deuxième et dernier mandat »

Oui. Ce septennat sera comptabilisé comme un premier mandat. S’il est réélu en 2019, ce sera son deuxième et dernier mandat. Dire que le président de la République, peut briguer un troisième mandat, c’est de la manipulation.

L’autre jour, j’ai entendu un ancien Premier ministre dire que le président de la République veut supprimer le second tour. C’est une insulte même aux Sénégalais. Le deuxième tour n’est pas régi par l’article 26, mais par l’article 33 de la Constitution.

Cet article est extrêmement limpide. Dans ces alinéas 2 et 3, il dit que nul n’est élu s’il n’a pas obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés. L’alinéa 3 dit que si aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue, il est prévu un second tour le 3ème dimanche qui suit la décision du Conseil constitutionnel. Sont admis à se présenter à ce second tour, les deux candidats arrivés premiers au premier tour. Or, cet article n’a pas été modifié. Dire que le président Macky Sall veut supprimer le second tour, c’est de la manipulation.

Sur aussi la laïcité, on a entendu les gens dire que le président veut rendre intangible la laïcité, le Conseil lui a dit de ne pas le faire.

Le président de la République s’est soumis à la décision du Conseil. Cela veut dire que les dispositions constitutionnelles qui régissent la laïcité n’ont fait l’objet d’aucune modification.

Je peux vous lire l’article 24 de la Constitution du Sénégal. Dans son dernier alinéas. « Les institutions et les communautés religieuses ont le droit de se développer sans entrave. Elles sont dégagées de la tutelle de l’Etat. Elles règlent et administrent leurs affaires de manière autonome. Le Sénégal est l’unique pays au monde où l’Etat se soustrait volontairement de la gestion des communautés religieuses.

Le président a intérêt que le débat soit serein pour qu’on puisse avoir un large consensus sur cette réforme. Parce que la réforme de Macky Sall, après celle de 1981 qui a introduit le multipartisme intégral, est la meilleure réforme.

Elle dépasse de loin la réforme cosmétique de Me Abdoulaye Wade, qui visait à se donner les moyens de pouvoir dissoudre l’Assemblée nationale qu’il avait trouvée sur place.Réalisé par Harouna FALL

Les aveux complets d’Ismaëla Madior Fall qui donne raison à Serigne Diop et à tous les Constitutionnalistes Par Seybani SOUGOU

« La vérité finira toujours par l’emporter sur le mensonge » Jean Paul II

Le Sénégal est à un moment décisif de son histoire. Ce 25 février 2016, 45 Professeurs et d'éminents spécialistes du Droit ont signé un Manifeste, dans lequel ils dénoncent la forfaiture de Macky SALL, sous couvert du Conseil Constitutionnel. Dans un document d’une portée historique, intitulé "La révision de la Constitution au Sénégal" réalisé, après 2012, au lendemain de l’élection de Macky SALL, Ismaëla Madior Fall fend l'armure. Nous vous livrons ses « aveux complets » qui méritent d'être portés à la connaissance de tous les sénégalais, dans un moment où le Droit est piétiné, violé, et réduit à sa plus simple expression, par les gouvernants actuels sur la base d’une simple logique de conservation du pouvoir.

Extraits:

Page 7: Ismaëla Madior Fall affirme que sur le registre procédural, la Constitution, sénégalaise définit la procédure de sa révision en son titre XII intitulé " De la révision" contenant un article unique, à savoir l'article 103 (tous les Constitutionnalistes dignes de ce nom ainsi que les 45 signataires du Manifeste ont dit et répété que cet article était qualifié pour la révision » ;

La lecture des pages 19, 20 et 21 donnent le vertige : Ismaël Madior Fall affirme que dans le cas d’un référendum, le Conseil Constitutionnel ne fait que donner un avis sur la procédure. Il ajoute que « l’argument selon lequel la procédure est valable parce qu’avalisée par le Conseil Constitutionnel à travers un avis est irrecevable pour deux raisons au moins : d’abord, il s’agit juste d’un avis (avec tout ce que cela implique en droit) qui ne peut autoriser, interdire ou couvrir une irrégularité. Plus loin, il soutient que le Conseil Constitutionnel est habilité à donner un avis lorsqu’il s’agit de la soumission au peuple d’un simple « projet de loi » ressortissant de la matière législative ordinaire, et non d’un texte relevant de la matière constitutionnelle. Le Juriste Conseiller précise « Au surplus, en donnant son avis favorable pour la validité de la soumission du projet de Constitution au peuple, la juridiction constitutionnelle a donné un avis portant sur un objet étranger à sa sphère de compétence, sur lequel il n’était pas habilité à donner un avis ».

D’une part, Ismaëla Madior Fall confirme de manière définitive la compétence consultative du Conseil Constitutionnel, d’autre part il donne totalement raison aux 45 Professeurs, auteurs du Manifeste qui soutiennent que le Conseil Constitutionnel a outrepassé ses compétences dans la mesure où le Juge Constitutionnel sénégalais jusqu’ici, s’est toujours déclaré incompétent pour se prononcer sur les Lois Constitutionnelles;

Page 18 à 26 : Ismaëla Madior Fall fait l’éloge de l’article 27, habilité pour la révision de la durée du mandat, partage totalement le point de vue des Professeurs Babacar Gueye et Demba Sy, rédacteurs de la Constitution de 2001 et donne des clés sur la tentation de la fraude dans l’usage du référendum. Ainsi donc, avec Madior, ce qui est VERITE HIER devient ERREUR AUJOURD’HUI.

Page 30 et 31: Ismaëla Madior Fall tresse des lauriers au Chef de l’Etat, en affirmant que « le Président Macky SALL a été l’initiateur en septembre 2012 d’une révision pouvant être considérée comme une révision consolidante avec la suppression du Sénat ». Etait-ce un subtil appel du pied avant de rejoindre le « MACKY » ? Mystère et boule de gomme. Au fait que pense-t-il de la création du Haut Conseil des collectivités locales inscrit dans le projet de révision constitutionnelle ?

En définitive, nous souhaitons tout simplement rendre un vibrant hommage aux 45 Professeurs signataires du texte ainsi qu’à tous les Constitutionnalistes émérites qui ont prouvé, que l’honneur et la dignité avaient encore un sens au Sénégal. Oui, ils ont raison. Oui, ils ont mille fois raison. Oui, il faut que les Sénégalais le sachent.

Quant à Ismaëla Madior Fall, qu’il soit traduit, devant le Tribunal de l’Histoire pour être confronté à ses écrits d’hier, et d’aujourd’hui. Qu’il réponde de ses propres turpitudes. Enfin, qu’il présente des excuses au peuple sénégalais et aux milliers d’étudiants sénégalais qu’il a volontairement bernés.– E-mail : sougouparis@yahoo.fr

Moustapha Kane : « A ce niveau, le référendum ne peut pas se tenir … »

Ferloo.com- Moustapha Kane, un ancien chef de Cabinet de Macky Sall ajoute sa voix concert des partisans du report du référendum prévu le 20 mars prochain.

« A ce niveau, le référendum ne peut pas se tenir. A l’étranger personne ne sait pas encore le contenu du texte référendaire », argue-t-il sur les antennes de la RFM avant d’exiger son report.« Macky Sall doit reporter le référendum, le temps d’ouvrir de larges concertations avec l’opposition, les mouvements de la société civile, les chefs religieux pour un consensus », suggère-t-il.

Souleymane Ndéné Ndiaye: “ Si Macky ne reporte pas le référendum, il risque... ”

Seneweb.com Souleymane Ndéné Ndiaye fait partie des hommes politiques qui ont appelés à voter “Non” au référendum. A son ami, le Président de la République, il indique la voie du report qui serait plus salutaire pour lui.
“Il y a un référendum qui est prévu ce 20 mars. Et si une décision n'était pas prise pour l'annuler, il (Macky Sall) encourt un “Non” massif, synonyme de désaveu qui aura des conséquences sur les élections législatives en 2017.
Car ce “Non” massif pourrait conduire l'opposition à s'unir et on risque d'avoir, pour la première fois au Sénégal, la cohabitation”, déclare l'ancien Premier ministre dans un entretien avec “La Tribune”.
“Si l'on en juge par le nombre de leaders politiques qui appellent à voter “Non”, le “Non” massif l'emportera. Parce que même des gens qui ont aidé le Président à arriver au pouvoir sont pour le “Non”, prédit-il.

Synergie républicaine veut le report du référendum

Ferloo.com- Synergie républicaine (SR) que dirige Mouhamed Moustapha Diagne veut le report du référendum prévu pour le 20 mars prochain.

Après la démission du député Imam Mbaye Niang de la coalition présidentielle Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) c’est une voix discordante de la mouvance présidentielle qui vient de se faire entendre.

C’est celle de Synergie républicaine que dirige Mouhamadou Moustapha Diagne. Ce parti, membre de la coalition au pouvoir ne claque pas la porte de BBY mais exige le report du référendum prévu le 20 mars prochain.

« Les raisons, explique-t-il sur les antennes de la RFM, la forte tension sociale dans le pays et le risque de voir le N on l’emporter sur le Oui « .

Ibrahima Faye, frère de la première Dame et coordonnateur du mouvement « Aar Sa Rew»: «une précipitation du référendum pourrait être l’entame d’une situation peu enviable pour le Sénégal»

Le frangin de la première dame, Ibrahima Faye , par ailleurs, coordonnateur du Mouvement « Aar Sa Rew », veut de larges consultations sur le référendum,, lit-on dans l’As.

En effet, dans un communiqué, il invite solennellement le Président de la République au report du référendum. Au motif que «le temps est très court pour traiter de questions aussi sérieuses que celles liées à la réforme de la Charte fondamentale du pays.

Une précipitation pourrait être l’entame d’une situation peu enviable pour le Sénégal», estime t-il. Il propose également un report de la date du référendum qui, dit-il, aiderait le Chef de l’Etat à éviter des déchirures dans ses propres rangs.

MIMI TOURÉ À ABDOUL MBAYE ET IDY : « LE DÉBAT SUR LES VALEURS N’EST PAS FAIT POUR TOUT LE MONDE »

http://www.actunet.sn Les sorties des anciens Premiers ministres, Abdoul Mbaye et Idrissa Seck, n’ont pas laissé indifférente l’envoyée spéciale du Président de la République. Elle n’a pas tardé à leur apporter une réponse cinglante.

« C’est vrai qu’en démocratie la parole est libre. Mais, il faut juste savoir que le débat sur les valeurs n’est pas pour tout le monde. Encore une fois, en matière d’éthique de gouvernance, le Président Macky Sall a fait en quatre ans plus que l’ensemble de ses prédécesseurs. Je vous renvoie à tout l’arsenal de lutte contre la corruption mise en place et aux actions concrètes de lutte contre l’impunité et nous l’encourageons à préserver dans ce sens », a déclaré l’ancienne Premier ministre dans les colonnes du quotidien « Le Témoin ».

« Le Président Macky Sall a suivi la déclaration du Conseil constitutionnel et je ne vois pas ce qu’il aurait pu faire d’autre en tant que garant du respect des lois et règlements. La constitution de l’État de droit passe aussi par le respect des décisions de droit. Le Conseil constitutionnel est un organe important de notre architecture étatique et ses décisions doivent être respectées, sinon à quoi bon avoir des institutions?? », ajoute-t-elle.

Abdoulaye Baldé : «Aucune disposition ne s’oppose à l’adoption des 14 points restants par voie parlementaire»

: SenewebNews-RP | LAbdoulaye Baldé et ses proches ne trouvent pas opportune l’idée d’aller à un référendum le 20 mars prochain. Selon les membres de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs), «Aucune disposition constitutionnelle ou législative en vigueur ne s’oppose à l’adoption des 14 points restants par voie parlementaire», diront-ils au sujet des réformes proposées par le chef de l’État, Macky Sall.Invitant ce dernier à renoncer au référendum, ils ont toutefois déclaré qu’ils appelleront à voter massivement NON le jour du scrutin.Les proches du maire de Ziguinchor estiment que «le reniement du président de la République face à la réduction de son mandat en cours, et son manque de dialogue avec les acteurs politiques et de la société civile ont vidé le référendum de toute sa substance».

Fada: “ Si Macky nous invite, nous irons... ”

Seneweb.com Modou Diagne Fada ne fait pas partie de ceux qui ne veulent pas répondre à l'appel au dialogue de Macky Sall. Il se dit prêt à dialoguer avec le Chef de l’Etat sur des questions d’intérêt national puisqu'il est un républicain. «Si nous sommes invités, nous allons participer au dialogue avec Macky Sall.
Si toutes les formes sont respectées, il n’y a pas de raisons pour qu’on ne puisse pas y aller», indique le Président du Conseil départemental de Kébémer dans “L'Observateur”.
Modou Diagne Fada que ce sera une occasion pour lui Macky Sall de dire ce qu’il pense sur les violations des libertés fondamentales et sur les détentions arbitraires. “Je ne suis pas pour la politique de la chaise vide, d’autant plus que nous réclamons un dialogue sincère entre le Pouvoir et l’Opposition», explique-t-il.

MAIN TENDUE DE MACKY SALL : Tekki juge « inutile » toute rencontre avec le Chef de l’Etat

http://jotay.net L’appel au dialogue du président de la République risque d’échouer gravement. Comme Rewmi et d’autres formations, le Mouvement Tekki de MAMADOU LAMINE DIALLO ne compte pas répondre à cet appel. Et pour cause, le leader du mouvement Tekki fait savoir que « le Président MACKY SALL a unilatéralement pris la décision d’organiser le référendum le 20 mars 2016 sans daigner auparavant partager avec les Forces Vives de la Nation son projet final de révision constitutionnelle, ni même consulter ses alliés politiques ».

Ce qui conforte MAMADOU LAMINE DIALLO et Cie dans leur conviction qu’il est « inutile toute rencontre avec MACKY SALL ». D’ailleurs le député et son mouvement pensent que « l’objectif de son appel est de diviser les Forces du Non, les Forces qui refusent le « Wax Waxett » et le « Maa tey « »!».

Ainsi le mouvement Tekki « appelle à l’unité d’action des Forces du Non et demande à toutes les Forces signataires de la Charte de gouvernance démocratique des Assises Nationales de rejoindre le Vaste Front du Non pour barrer la route au diktat de la gouvernance de MACKY SALL ».Samba THIAM (jotay.net)

TOUBA - LA LAÏCITÉ COMME MOTIF DU NON AU RÉFÉRENDUM : Le député Sadaga déroule sa campagne de « désintoxication »

http://www.dakaractu.com A Touba, le «Non» est bien parti pour faire des vagues. En plus du travail qu’abat l’opposition, un collectif de chefs religieux, composé essentiellement de fils d’ex-Khalifes de Touba, a fini de s’affirmer comme disposé à combattre le projet de révision constitutionnelle à cause d’un point qui leur parait essentiel. Il s’agit de celui-là qui consacre l’intangibilité du caractère laïc de la République Sénégalaise. Ces derniers ont multiplié les réunions et durci les communications dans ce sens.
Muni d’un nouveau document daté du 15 févier, dans lequel le Président Macky Sall déclare « j’ai pris bonne note des suggestions faites par le Conseil Constitutionnel. Je ne proposerai donc comme dispositions non susceptibles de révision dans le texte final à soumettre au peuple, que la forme républicaine de l’Etat, disposition déjà consacrée par la Constitution, le mode d’élection du Président de la République, le quinquennat ainsi que le nombre de mandats présidentiels consécutifs limité à deux », le député Abdou Lahad Seck Sadaga a été rendre visite à beaucoup d’entre eux pour leur expliquer la nouvelle donne.
Ainsi s’est-il rendu à Mboussobé, à Keur Niang où il a été reçu par le Khalife Serigne Cheikh Niang et son porte-parole Serigne Abdou Aziz Niang avant d’avoir un long entretien avec 5 fils de Serigne Fallou Mbacké dont Serigne Ahmadou Rafa’i Mbacké. « Mon devoir était de venir leur montrer que leur crainte relativement à cette question de l’intangibilité du caractère laïc du Sénégal a été dissipée par le Chef de l’Etat. Ils m’ont écouté et ont compris. Eux au moins ne seront pas victimes de la manipulation de l’opposition. Nous allons maintenant contacter tous les autres chefs religieux ». Sadaga de s’attaquer à Imam Mbaye Niang. « Il ne constitue pas un exemple. Depuis qu’il a été envoyé étudier à l’extérieur par Serigne Cheikh Gaïndé Fatma, il n’a pas plus remis les pieds chez le marabout ».

“Wax waxeet”- Un imam convoque la jurisprudence islamique et disculpe Macky

Lignedirecte.sn-Dans son prêche du vendredi 26 février 2016, l’imam de la mosquée du Point-E (Dakar), Ahmad Kanté, est revenu sur le débat autour du maintien du mandat du président en cours à sept ans, contrairement à la promesse faite par l’actuel président, Macky Sall, de le réduire à cinq ans, et que beaucoup de personnes qualifient de “wax waxeete (reniement)”.

Selon imam Ahmad Kanté, la jurisprudence islamique (Fikh) peut comprendre qu’une personne puisse renoncer à une promesse qu’elle pensait pouvoir tenir. «Que quelqu’un fasse une promesse et qu’il se rende compte de l’impossibilité, après consultation, de sa faisabilité, ça peut se comprendre. L’Islam le comprend», a prêché l’imam Kanté.

Faisant allusion à la promesse non tenue de Macky Sall, l’Imam Ahmad Kanté est d’avis que l’excuse du président pour justifier son mandat de sept ans est «recevable», si le locataire du Palais est «animé par de bonnes intentions».Par contre, Ahmad Kanté conseille au président Sall de reporter le référendum, le temps de mieux clarifier certains points soumis au vote des Sénégalais.

Manifeste des quarante-cinq professeurs de droit : « Ils sont pris en flagrant délit de soutien au NON » (RUR)

http://www.dakaractu.com Le Coordinateur du Réseau des Universitaires Républicains (RUR), Moussa Baldé, dans une note parvenue à notre rédaction; indique que le manifeste des 45 professeurs de droit qui fustigent l'avis du Conseil constitutionnel sur le projet de révision de la Constitution et l'interprétation que le président de la République en a faite, est un soutien au « Non ».
Il a noté que ces derniers sont pris en flagrant délit de soutien au « Non », ce qui est manifestement tendancieux.
« J’ai lu le texte de mes collègues de droit et je n’ai pas l’intention d'entrer dans le débat entre agrégés, car je suis Professeur au département de Mathématiques et profane en droit. Mais quand je lis la phrase suivante « (…) la convocation de cette disposition est pourtant superfétatoire. Elle relève d’un subterfuge juridique utilisé pour accomplir un dessein politique personnel (…). Je considère que mes collègues ont jugé et condamné sans appel le Président de la République. Cette affirmation sans fondement juridique m’amène à dire qu’ils sont pris en flagrant délit de soutien au « Non ».

PAPE DIOP, LEADER DE BOKK GIS-GIS « Macky a déjà perdu et quittera non par la petite porte mais par la fenêtre »

http://www.rewmi.com Ancien président de l’Assemblée nationale, ancien président du Sénat et ancien Maire de Dakar, Pape Diop leader de la CD/BGG est fortement ancré dans l’opposition et décide de voter ”Non” au référendum du 20 mars prochain. Mais il connait Macky Sall pour l’avoir pratiqué. Avec simplicité, aplomb et aisance, il livre sa lecture sur le régime de Macky Sall, le conflit entre la Ville de Dakar et l’État et le référendum. Une lecture sagace qui rend compte de sa détermination à mener la bataille politique.

Monsieur le président, vous connaissez Macky Sall et vous l’avez pratiqué. Vous attendiez-vous à ce qu’il renie sa parole sur son mandat ?

Rien ne m’a surpris. Je ne fais pas partie de ceux qui ont été dribblé par le président Macky Sall. Je présageais bien qu’il allait se dédire. Les indices étaient flagrants. Chaque fois qu’il faisait une sortie sur la réduction de son mandat, les responsables de son parti le désavouent le lendemain avec fermeté. Macky Sall n’était pas prêt à s’appliquer un quinquennat. Le problème est qu’il cherchait par où passer. Déjà, avec l’histoire des élèves-maitres, il a foulé aux pieds l’arrêt de la Cour suprême qui est au-dessus du Conseil constitutionnel, préférant, pour des questions politiques, donné raison au ministre de l’Éducation nationale. Pour un Républicain, c’est un pêché impardonnable. Donc, s’il verse dans le juridisme, aujourd’hui, pour se donner le droit de rester au pouvoir pour sept ans et non pour cinq comme il l’avait promis, je n’en suis point surpris. C’est pourquoi, je dis que c’est un habitué des faits.

Pourquoi votre formation politique a décidé de voter ”Non” au référendum ?

C’est une question de principe, de valeur morale et d’éthique. Macky Sall propose des ”réformettes” et non des réformes. Il n’ pas tenu compte des conclusions de la CNRI. Il a agi de façon solitaire. Ensuite, le respect de la parole donnée est une valeur morale en politique. Ce qu’il propose est une série de forfaitures. Un chef d’État doit avoir une capacité d’écoute et être un homme de dialogue, de consensus et de concertation. Il s’y ajoute que nous sommes le peuple et le peuple, dans son immense majorité, veut un quinquennat. Donc, nous votons ”Non” car c’est la voix du peuple.
Vous attendez-vous à une confrontation entre le pouvoir et l’opposition ?

Mais cette confrontation est déjà là ; elle est réelle. Il excite, aujourd’hui, une fracture entre les partisans du ”Oui” et ceux du ”Non”. Ceux qui sont pour le ”Non” sont majoritaires. La Société civile, toute l’opposition réunie et la majorité des Sénégalais qui attendaient qu’il respecte sa parole s’unissent pour lui barrer la route et pour la restauration de l’éthique et de la démocratie réelle. Macky Sall a rendu un grand service à l’opposition en favorisant la constitution d’un camp uni qui va se solidifier et se renforcer pour un même combat : le refus de la forfaiture, la restauration de l’éthique en politique et la réécriture d’une Loi fondamentale en phase avec la marche du temps et la civilisation politique moderne. Une cohabitation s’annonce. L’opposition va aller ensemble aux législatives et va les remporter. Macky Sall sera obligé de cohabiter avec l’opposition. Ce sera une excellente chose pour le Sénégal.

Donc vous pensez que Macky Sall va vers sa perte ?

Mais Macky Sall a déjà perdu. Tout ce qu’il a conquis est tombé de ses mains à cause d’une série interminable de scandales qui démasquent son régime, une absence de résultats concluants dans presque tous les secteurs de la vie nationale. Le Sénégal ne bouge pas et n’avance pas. L’économie nationale est en apnée. Plus grave, dans tous les foyers, dans les faubourgs, dans la banlieue, dans le monde rural le désenchantement est criard. Les Sénégalais sont déçus par Macky Sall. Surtout qu’il a parcouru le Sénégal et dit partout à cor et cri qu’il s’applique un quinquennat. Aujourd’hui, il renie sa parole et a terni l’image du Sénégal. Ce manque de sincérité qui fait tomber son masque a amené les Sénégalais à le rejeter. Il les a trompés et la duperie en politique se paie. L’avis du Conseil constitutionnel ne peut point le lier. Même les non initiés du droit en sont conscients. On ne peut pas abuser tout un peuple en transformant un avis en décision. C’est de la forfaiture.

Vous avez été pendant longtemps Maire de Dakar, comment appréciez-vous la confrontation entre l’actuel Maire et l’État ?

C’est une querelle politique. Tout le monde a compris que c’est une stratégie adoptée pour affaiblir un candidat potentiel. C’est vilain. Toute cette histoire de conflit de compétence et ces actes posés entrent dans ce sillage : emprunt obligataire, gestion des ordures et l’aménagement de certaines zones urbaines. Macky Sall doit ouvrir des négociations et une large concertation pour que cesse ce conflit de compétence entre l’État et la Ville de Dakar. Il faut impérativement revoir les textes. Un Ministre qui dispute l’aménagement urbain à une Collectivité locale est un fait bizarre, saugrenue et insolite. Dans tous les pays du monde et dans les démocraties civilisées, la gestion urbaine revient aux Collectivités locales. Cette anarchie doit arrêter.

Homme politique expérimenté, ancien président de l’Assemblée nationale, ancien président de Sénat, vous connaissez bien l’État et les Institutions, quels conseillers donneriez-vous à Macky Sall ?

Il est difficile de conseiller Macky Sall. Je le connais très bien. Mais, il a le devoir impérieux de revoir sa copie, rectifier ses nombreuses erreurs, corriger ses bourdes, et aligner son mode de gouvernance dans l’ornière des règles, des valeurs démocratiques et de l’intérêt national. Cette fois, avec le référendum et le reniement de sa parole, il est allé très loin. Il doit lancer un appel. Ce qu’il a fait est dilatoire et indolent. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il doit penser à la majorité des Sénégalais et œuvrer à les satisfaire. Le mal social est partout présent dans le pays. Macky Sall avait une chance inouïe qu’il a ratée : il allait entrer dans l’histoire. Mais il a raté cette chance, celle d’accéder dans la Cour des grands. Il est devenu petit. Il ne sortira pas par la petite porte, mais par la fenêtre. S’il est Républicain, il doit comprendre que la République est la somme du labeur des générations qui se succèdent. On ne peut donc pas se réclamer Républicain et heurter la morale et les valeurs républicaines.Propos recueillis par Pape Ndiaye

Quand notre opposition nous déçoit dans ses postures ! Mohamed LY

Dans une démocratie mature, les opposants doivent répondre à l'appel du pouvoir.

Ce n'est pas une demande c'est une "obligation" !

Ne me dites pas que Macky Sall et Oumar Sarr ou que Macky Sall et Idrissa Seck, Diop Decroix ou un autre chef de parti de l'opposition ont plus de différends qu'en ont par exemple en France François Hollande et Marine le Pen ! Ou Hollande et Sarkozy dont l'animosité est connue !

Je suis plus à l'aise de pousser ce cri d’indignation, de réitérer cette demande de dialogue dans notre pays que j'ai fait partie de ceux qui ont demandé de façon audible dans des articles que les opposants soient consultés par le pouvoir à d’autres occasions:

- sur l'envoi des troupes hors du Sénégal
- sur la réforme des institutions (depuis plus d'un an je n’arrête pas de faire la demande de ce dialogue par tous les canaux qui me sont offerts)
- sur les réformes: éducation, enseignement supérieur etc...

En social-démocrate assumé, je ne trouve pas normal qu'une opposition refuse d'aller répondre à l'autorité qu'est le Président de la République ! C'est une faute politique de dire "Non" à cet appel. Ils peuvent et doivent y aller même si c'est pour dire « Non à la tenue du référendum » ou « Non au contenu du référendum » et faire avancer le débat. Surtout nous attendons de ce camp du « Non » d’y aller avec des propositions pertinentes et consolidantes. Je nourris toujours un espoir qu’ils puissent être entendus sur certaines questions. S'ils ont "leur vérité" le Président est l’autorité la plus habilitée à les entendre. Ce qu’ils oublient, c’est qu’en face de cette situation favorable, le peuple attend de l’opposition que celle-ci joue son rôle de proposition, de persuasion. Un rôle républicain auquel ils ne peuvent se dérober. Le temps de la radicalisation n’est jamais trop tard.

Notre pays n'a jamais été en guerre pour que ses fils refusent de se parler formellement, dans les cadres adéquats de la République. Le Sénégal ne mérite pas ce sabotage organisé en règle. De l'étranger où on regarde ce qui se passe chez nous, c'est à se demander si nos leaders politiques sont responsables et sérieux !

Autant je n'ai pas été tendre avec le pouvoir quand l'opposition n'est pas associée à certaine question primordiale de la vie de la Nation et j'en ai fait maintes fois l'appel solennel, autant je me désole quand celle-ci refuse l'appel de notre Chef d'Etat! Et cela quel que soit le contexte et les enjeux politiciens! En ce qui me concerne chers compatriotes, cette position n'est pas un jeu d’équilibre, mais une conviction forte !

Nous avons hérité d'un pays où le dialogue et la compétition politique ont réglé toutes les crises majeures et on reste une exception en Afrique par l'absence de guerre civile et de conflits majeurs qui auraient rendu le pays ingouvernable.On a l'obligation de sauvegarder cet acquis chers compatriotes !

C'est mieux que d'entendre dire un ancien Premier Ministre «Ce que je veux, c'est que Macky quitte la tête de mon pays»
toujours et encore la fameuse « idéologie majoritaire » de nos oppositions qui se succèdent, le " Ôtes toi de là que je m'y mette !! "

Est-il besoin, par esprit républicain, de rappeler que l’arrivée du Président au pouvoir n’a jamais été une usurpation chez nous pour que de telles déclarations agressant notre choix souverain nous soient proférées effrontément à longueur de mandat par des leaders politiques pressés ? Quel que soit nos différends et nos différences politiques l’esprit républicain ne devrait pas nous quitter.

Le Sénégal mérite mieux,il arrive qu'on pense que ce sont nos politiciens qui ne nous méritent pas hélas ! Président Ipode

La voie de la LD : Alpha Aw, coordonnateur des cadres : «Il ne serait pas logique de voter Non» «Macky a fait ce qu’il fallait faire»

http://www.lequotidien.sn Le Président Macky Sall a été sincère jusqu’à ce que sa volonté se heurte au refus du Conseil constitutionnel. C’est l’avis du coordonnateur des cadres de la Ligue démocratique (Ld). En attendant que le bureau politique de ce parti exprime sa position officielle le 5 mars prochain, Alpha Ousmane Aw estime que la logique voudrait qu’on vote pour le projet de révision de la Constitution.

Que pensez-vous du débat sur le référendum du 20 mars ?
A mon avis, cela ne devrait pas être un débat entre le «Oui» et le «Non». Il s’agit de comment faire avec le «Oui». On a vu l’opposition s’engouffrer dans cette brèche pour fustiger la mouvance présidentielle et essentiellement le Président Macky Sall. Mais il faut retenir que ce dernier a fait ce qu’il fallait faire. On ne peut pas aller au-delà de l’impossible. Pendant plusieurs années, le Président Macky Sall a ouvertement parlé de son désir de réduire son mandat. Cela n’a pas été le cas pour tous ses prédécesseurs. Il s’est concerté avec la coalition Benno bokk yaakaar pour matérialiser sa promesse. Il a déposé un projet dans lequel il a précisé que le mandat en cours doit être réduit de sept à cinq ans. Je ne vois pas d’équivoque et de supercherie. Ce que nous voyons, c’est quelqu’un qui a une bonne volonté de faire. Mais celle-ci s’est heurtée à un obstacle de taille. Il est clair qu’il devait recueillir l’avis du président de l’Assemblée nationale et celui du Conseil constitutionnel qui est le sommet de la justice. Malheureusement, le Conseil constitutionnel a donné un avis défavorable. Je déplore le fait que des personnes qui avaient occupé des postes de responsabilité dans ce pays fustigent l’avis du Conseil. Pis, elles l’imputent au président de la République comme s’il n’était pas une personne de bonne foi. Je suis désolé, ce n’est pas le cas. Le référendum porte sur quinze points qui nous permettront d’avoir une avancée significative sur la Constitution. Ce sont des réformes consolidantes. Il n’y a aucune réforme qui est personnalisée. Donc, le problème que nous avons, c’est de ne pas vouloir aider le pays à avancer du point de vue constitutionnel.
Donc, votre parti va appeler les Sénégalais à voter «Oui» ?
De mon point de vue, il ne serait pas logique de voter «Non». Il faut être conséquent. Les partis de Gauche, la Ligue démocratique en particulier, font un travail de fond. Nous travaillons avec le Président Macky Sall dans la sincérité. Nos idéologies différentes ne nous empêchent pas de nous comprendre. Nous pouvons nous retrouver autour des questions économiques, de réformes et de santé, etc. Toutefois, la Ld a une base. C’est le bureau politique qui va décider de ce que nous allons faire. Vous allez me dire que ce sont des formalités, mais c’est important. Ce bureau politique va se tenir et va prendre une décision. Voter «Non» n’est pas une logique de la Gauche.
C’est très heureux de voir le Président continuer les concertations. Nous avons été dans plusieurs gouvernements. Un jour viendra où nous prendrons le pouvoir pour aller en profondeur. Notre collaboration avec Macky Sall n’a rien avoir avec que ce nous avons vécu de 2000 à 2012. Il n’y a pas de tricherie et on ne minimise pas nos suggestions et nos avis. Maintenant, réviser une Constitution est un processus continu. Le Président a appelé à des concertations. Celles-ci vont nous conduire à approfondir la Constitution. En réalité, la question du mandat n’est pas la seule. En réalité, elle n’intéresse que les politiciens surtout ceux qui veulent remplacer Macky Sall. La générosité qui consiste à réduire le mandat n’est pas faite pour se faire détruire, mais pour faire avancer le pays sur le plan démocratique.
Pourtant, le Président Sall a autant réitéré cet engagement. Que faites-vous de la parole donnée aux Séné­galais ?
Les changements sont toujours douloureux. Le fait que le Président ait persisté depuis quatre ans montre qu’il était sincère. En déduire le contraire, c’est malhonnête. Ses conseillers étaient sincères dans leur logique parce qu’ils pensaient que c’était faisable. Les cinq «sages» ont donné une décision sage. Ils ont raison sur pas mal de choses. Le Sénégal est un pays de droit. J’avais dit que si le Conseil constitutionnel ne permet pas de réduire le mandat, ce ne serait pas bien. J’avais dit que si le Président Macky reçoit un avis défavorable, il n’a pas le droit de l’ignorer parce que ce serait ignorer une institution judiciaire et la justice. Cela pourrait créer un précédent dangereux dans ce pays. Birame FAYE

Macky abusé par ses Conseillers

http://www.rewmi.com Malgré les sorties d’attaque pour la défense du septennat et sur le référendum, le staff technique et politique de Macky Sall est divisé.

Certains auraient souhaité qu’il n’anticipe pas la date du référendum. Le 20 mars est trop proche, pour eux, pour une consultation référendaire. Mais d’autres, plus influents et certainement plus écoutés soutiennent mordicus que la date est intelligente car elle déroute l’opposition et la prend au dépourvu.
Les réformes proposées par Macky Sall, sur orientation de ses Conseillers, ne font pas l’unanimité aussi bien au sien de l’Apr que dans son cabinet présidentiel. Mais l’obligation de réserve et la loyauté imposent à tous de s’accommoder de tout ce qui est décidé.

Néanmoins, dans le secret de leur promiscuité, ils sont nombreux à vouloir que la date du référendum soit reculée. L’écrasante majorité de la classe politique, y compris des membres de la mouvance présidentielle et des responsables de l’Apr militent en faveur de son report ou du « Non ».

Le Président Macky Sall n’a discuté avec personne en prenant sa décision. Des conseillers inaccoutumés à l’action politique lui ont simplement conseillé et recommandé une application du septennat avec la connaissance évidente de ce le Conseil constitutionnel allait donner comme avis.

Macky Sall s’est laissé ainsi mené dans un branle-bas qui l’installe dans une confusion embarrassante. Des membres de son cabinet à qui il prête une oreille attentive l’ont amené à substituer un avis en décision, provoquant l’ire des uns et l’hilarité des autres.

Des Conseillers spéciaux, des Conseillers du président de la République, autres Conseillers auprès du président de la République ont, dans une dynamique ingénue et rudimentaire, gouverné l’esprit de Macky Sall en le menant vers le chaos, jouant aux érudits qui vibrent de la passion politique dans ses

moindres recoins.

Cette pléiade de Conseillers qui peuplent le Palais et à qui Macky Sall prête une oreille attentive, alerte et vigilante ont une lourde responsabilité dans la confusion et les incohérences qui le tourbillonnent et fait virevolter l’Apr.
L’erreur de Macky Sall est de ne pas être un homme de consensus, d’écoute et de dialogue. Ses Conseillers le rendent encore plus têtu devant une décision qu’il prend envers et contre tous. Il est mal conseillé et tout indique qu’il est mal entouré. Il ne se rend pas compte qu’il faut parfois céder. L’avis d’autrui, pour peu qu’il soit en contraste avec ses intérêts, l’importe peu. Il suit le chemin que lui indiquent ses Conseillers, ayant des préjugés sur celui qui lui dit la vérité ou le rythme auquel bat le cœur de la Nation.

Malgré les apparences, Macky Sall est conservateur. Il suit la tradition politique, applique les méthodes anciennes et refuse de révolutionner le Sénégal. Ses Conseillers l’y encouragent et ne l’aident pas à suivre la marche du temps. Il s’est, en conséquence, retrouvé dans un embrouillement politique qui risque de lui coûter cher. Le pauvre !Le Piroguier

Appel au dialogue du chef de l’Etat : Rewmi, Pds et le M23 Non partants

http://www.rewmi.com Suite au mouvement de contestation contre sa décision de se conformer à son mandat de 7 ans, le Chef de l’Etat compte rencontrer tous les acteurs, aussi bien de l’opposition que de la société civile à son retour de Bujumbura. L’annonce est du pool de communication de la présidence de la République. Les réactions n’ont pas tardé tant du coté de l’opposition que du coté de la société civile. Joint au téléphone par nos confrères de la radio rewmi fm , Babacar Gaye, membre du comité directeur du Pds, par ailleurs porte parole de la formation libérale, informe que le PDS n’a reçu aucune notification officielle allant dans le sens d’un dialogue avec le pouvoir.

Thierno Bocoum : « c’est un appel inutile »

C’est un appel inutile estiment les camarades de Idrissa Seck. « Le président de la République a montré qu’il n’est pas un homme de parole, alors pourquoi entreprendre un autre dialogue qui ne va pas aboutir », soutient le chargé de communication du parti Rewmi, qui invite Macky Sall à une introspection.

Même réaction du coté du M23. Selon le Coordonnateur Mamadou Mbodj, cette rencontre n’a pas de sens. Elle en aurait eu si Macky Sall devait y annoncer le report du référendum.Rewmi.com/FBF

Référendum du 20 mars: Diagne Fada appelle à voter contre Macky Sall

http://www.lateranga.info A l’instar de plusieurs leaders d’opinion, le président du groupe parlementaire des libéraux et démocrates a fait face à la presse ce vendredi. Modou Diagne Fada qui s’est prononcé sur la tenue du référendum, a affirmé que ce scrutin a été dépouillé de toute sa substance suite au discours du chef de l’état prononcé le 16 février. Ce faisant, celui à qui l’on reprochait d’être le cheval de Troie du pouvoir au sein du PDS demande à ses sympathisants de voter non.

APR/Dakar contre l'Opposition : « On n’acceptera pas ce comportement à la façon d’un dépit amoureux… » (Seydou Guèye)

http://www.dakaractu.com L’APR du département de Dakar en conférence de presse tout à l’heure a taclé l’opposition et rejeté les accusations de suppression du deuxième tour, ou la volonté du Chef de l’Etat actuel de se présenter de nouveau après deux mandats.
Seydou Guèye, porte-parole, a noté que l’APR n’acceptera pas ce comportement de « l’opposition à la manière d’un dépit amoureux. Lorsqu'une femme cesse de vous aimer vous proclamez partout qu'elle est devenue moche ».
« Des opposants ont fait une levée de boucliers semant la confusion dans l’esprit de nos concitoyens afin de torpiller le projet de réforme. Il est regrettable de constater que le débat sur les réformes soit réduit à la simple question du mandat, alors que les autres points ne sont pas de moindre dignité que celui-ci », dira Seydou Guèye.
« Il importe d’engager un véritable débat au fond pour lever toute équivoque, c’est dans ce cadre que le département a pris l’initiative d’organiser un vaste rassemblement à Khar Yalla pour montrer l’engagement de l’APR et sa coordination et partager sur la portée des innovations proposées par le Président Macky Sall », fera-t-il savoir en outre.
Concernant une suppression du deuxième tour ou d’une volonté de Macky Sall de se présenter après deux mandats, Seydou Guèye dégage en touche. « Il n’en est absolument rien, la suppression du mandat est un acquis démocratique fondamental, c’était la perspective du ticket de l’ancien régime. Un texte de droit il faut savoir le lire » dira-t-il (citant l’article 25) ».
Il ajoute que cela n’est pas la perspective du Président de la République actuel. « C’est de la mauvaise foi manifeste. On n’acceptera pas ce comportement à la façon d’un dépit amoureux…C’est injuste! Nous appelons les sénégalais à voter oui, pour que notre démocratie devienne un modèle. »

RÉFÉRENDUM : Entendre la voix de la raison Par Jacques Habib Sy

L’appel au référendum lancé par le chef de l’Etat s’est vu opposer un rejet significatif à travers l’adhésion au « non » prôné par de très larges secteurs de la société civile, des partis politiques et d’individualités indépendantes. On peut déjà estimer en toute objectivité que les principaux objectifs initialement escomptés de la tenue du référendum sont battus en brèche par les alliances de circonstance fédérées autour du « non » au chef de l’Etat. C’est dire que l’avenir immédiat est porteur des germes de la division voire de la violence.

Pour ma part, j’estime qu’il n’est pas encore trop tard pour que le Président de la république prenne les mesures d’urgence suivantes :

Annuler l’appel au référendum ;

Ouvrir une plateforme inclusive de discussions respectueuse des formes républicaines d’un dialogue sérieux sur la base du rapport final de la Commission nationale de réforme des institutions ;

Faire en sorte que cette concertation nationale débouche sur des solutions consensuelles immédiatement applicables et libérer les points de réforme proposés par le chef de l’Etat du halo d’urgence qui les rend inopérants voire nocifs dans l’état où ils sont présentés ;

Dégeler l’atmosphère sociale, arrêter les tentatives d’intimidation de toute façon inopérantes et préparer les conditions de consultations électorales transparentes et équitables avec des scrutins et des conditions de vote acceptables par toutes les parties en lice.

L’examen trans partisan de toutes les questions urgentes soulevées par les forces vives de la nation est arrivé à terme. Son caractère imparable tient en ce que le pays va mal et qu’un terme doit être mis aux souffrances indicibles du peuple. Il ne sert à rien d’écouter les zélateurs et les opportunistes de tous crins toujours prêts à changer de bandoulière le moment venu. Le courage en politique, c’est de savoir reculer pendant qu’il est temps de se faire entendre et non lorsqu’il est trop tard d’être écouté.

J’appelle respectueusement le Président de la République à prendre immédiatement les mesures conservatoires proposées par la représentation de toutes les parties prenantes pour éviter au peuple sénégalais de nouvelles difficultés ou une tragédie dont on aurait pu se passer.

Comme partout ailleurs en Afrique et à travers le monde, la conscience nationale n’accepte plus le renforcement ou la pérennisation du pouvoir exécutif par le truchement de l’aventurisme constitutionnel, de la ruse ou du reniement de la parole donnée.

En soumettant les vues constructives articulées ici, j’ai tenu à m’acquitter de mon devoir d’homme libre entièrement soumis à la volonté du peuple souverain. Au cas où les conditions examinées plus haut resteraient en l’état, je voterais NON au vote du simulacre de réforme constitutionnelle soumis au collège électoral et appellerais tous ceux qui peuvent écouter la voix de la raison à faire de même.

Pierre Hamet BA répond à Ismaïla Madior FALL

http://www.enqueteplus.com avait prêté au peuple, supprime la loi, étouffe le droit, (…) trahit la République ». Victor Hugo, Proclamation à l’armée (3 décembre 1851.)

Professeur Ismaïla Madior Fall, votre réponse au Professeur Serigne Diop, parue dans la presse de ce Mardi 23 Février 2016, m’a interpellée à plus d’un titre. D’abord, votre réflexion semble empreinte de contradictions internes. Ensuite, vous jetez hors du débat portant sur la « réforme » de la Constitution toutes les personnes dont la formation a porté sur autre chose que le Droit constitutionnel. Et enfin, votre raisonnement tendant à exclure les citoyens du débat constitutionnel est une attitude déconsolidante qui suggère que, dans notre pays, la démocratie est un système dans lequel les citoyens sont des spectateurs et non des acteurs. Nous n’aurions donc que le droit d’aller jeter un bulletin dans l’urne, de choisir quelqu’un dans la classe des « politiciens » pour nous diriger, puis de retourner chez nous, consommer, regarder la télé mais surtout ne pas déranger : c’est la démocratie.

EXCLUSION. Vous n’avez estimé devoir vous adresser à l’opinion que parce qu’un spécialiste de vos grade et rang académiques, en l’occurrence le Pr. Serigne Diop, a donné un avis que vous ne partagez pas. Ce qui témoigne d’un mépris à l’égard de la population sénégalaise et vous place dans une position dogmatique puisque vous imposez vos vues au peuple sans lui reconnaitre la capacité d’appréhender celles-ci : vous semblez ainsi être le dieu de la Constitution. Mais de quel Droit et de quelle Justice tient ce discours absolutiste ?

DROIT DIVIN ? L’idée d’une construction juridique absolue, immuable, rigide et valable en tout temps et en toute circonstance a toutes les chances d’être un dogme. Parce qu’elle fige la Constitution en même temps qu’elle fossilise la nature humaine et suggère que l’homosenegalensis ne peut, dans le déroulement du duo-pôle espace-temps, évoluer et transformer son environnement. Or, il est difficile de croire que le Sénégalais a un contenu statique. Si alors la Constitution doit être considérée comme une vérité immuable, alors que l’idée de ce qui est conforme à la Constitution peut changer d’âge en âge, alors il faut s’attendre à ce que, un âge ou un autre, la Constitution ait tort. Et c’est précisément ce qui se passe en ce moment : en 2001, le Sénégalais voulaient un mandat de 7 ans ; en 2012, un mandat de 5 ans.

Il n’y a donc pas de raison que la Loi instituée par le peuple, ne puisse satisfaire aux exigences du peuple. Ce serait figer le peuple dans le temps. Puisqu’aucune époque passée n’a eu tout à fait l’idée de la Constitution qui prévaut aujourd’hui, il devrait s’ensuivre ou bien que nous ayons tort dans tous nos jugements, ou bien que toutes les époques passées se soient trompées. Evidemment, cette dernière hypothèse va dans le sens d’une croyance qui implique que toutes les époques passées s’efforçaient de devenir ce que nous sommes. Pourtant, il est vraiment difficile de prétendre que les gens du passé se trompaient quand ils vivaient leur vie comme nous vivons maintenant la nôtre ? Si d’un autre côté, nous admettons que la Constitution est relative et qu’elle change avec le temps, alors, nous pouvons considérer que chaque époque a raison en son temps et à sa manière.

LE DROIT, CE SONT AUSSI DES MOTS. Je ne suis pour ma part ni juriste, ni constitutionnaliste. Mais je sais tout de même qu’une « ordonnance » est, dans le vocabulaire courant, les prescriptions faites par un médecin. Une ordonnance juridique est un acte fait par le gouvernement ayant valeur de loi, si l'on se situe en Droit constitutionnel ; mais est également une décision prise par un juge unique en Droit privé. C’est certainement outrecuidant, me direz-vous, que de jeter mon grain de sel dans ce débat d’initiés. Mais n’est-ce pas prétentieux et paradoxal que de demander au citoyen, dont la Constitution régente l’existence, de n’avoir mot à en dire et, de vous laisser le soin de définir ce qui est bien pour lui ; tout simplement parce que le langage du Droit lui serait inaccessible ? N’est-il pas condescendant et très commode de s’embastiller de la sorte dans le langage du Droit pour museler le peuple sur une question aussi importante que la Charte Fondamentale ?

ETRANGE. La langue française n’a produit qu’un peu plus de dix mille mots auxquels le Droit a donné un ou plusieurs sens juridiques. Et, il y a environ 400 mots qui n'ont de sens autre que juridique (G. Cornu. 2005). Etrangement, ces mots que vous entourez d’un si grand mythe sont cependant loin de renvoyer aux notions les plus fondamentales du Droit. Certains mots ont un sens juridique mais aussi au moins un sens non juridique. Même s’il faut les distinguer selon que leur sens juridique est leur sens principal (mots-clés du Droit), ou alors leur sens secondaire (cas le plus fréquent) (G. Cornu. 2010), le vocabulaire du Droit est un vocabulaire tout à la fois technique et précis. A quoi tiennent cette technicité et ce souci de précision du langage du Droit si ce n’est de rendre appréhensible le sens juridique auquel se rapportent les phénomènes exprimés. Le Droit n’échappe donc pas à la langue qui en constitue le vecteur, d’où peut se saisir la fameuse expression « nul n’est censé ignorer la loi ».

INJUSTICE. La langue étant par excellence le véhicule d’un imaginaire culturel et donc d’une certaine socialité, d’un ensemble de codifications, d’us et de coutumes, on peut en conclure que l’ordre juridique, formulé par la langue, est en conséquence un ordre social et un ordre linguistique car lié aux textes juridiques de nature écrite ou orale. Certains auteurs vont même jusqu’à voir dans l’ordre juridique un ordre rationnel contenu dans l’ordre social (M. Weber, 1986). L’ordre juridique doit pour ainsi dire dépendre des justifications qui prennent ancrage dans la réalité sociale pour garantir la sécurité juridique du justiciable. On peut dès lors en déduire que l’ordre juridique reflète la norme sociale d’un point de vue synchronique ou diachronique et intègre sa rationalité (A. Aarnio 1992).

L’assertion selon laquelle nul n’échappe à la connaissance de la loi emporte donc avec elle des significations additives. Elle véhicule que dans des sociétés de langue d’adoption comme la nôtre, l’idée même d’une loi impartiale est inopérante ; les citoyens n’étant pas égaux dans l’appréhension du Droit bien que censés être égaux devant la loi. Or, le Droit doit s’appliquer de la même manière à tous les citoyens. D’où l’épineuse question de savoir comment arriver, dans nos pays, à l’exercice d’un Droit qui satisferait le principe fondamental du Droit : l’équité. « Nul n’est censé ignorer la loi » Oui ! Mais cette déclaration n’a pu être produite que dans des pays où la langue officielle est la langue nationale.

DROIT COLONIAL. Dans des pays anciennement colonisés, il y a donc de fait une nécessité essentielle à aller au-delà des prédicats et des concepts juridiques d’usage et à saisir le fondement même d’une justice équitable contemporaine. Car, cette relation dynamique entre Droit et langue pose à nos sociétés d’innombrables problèmes. En dehors de la méconnaissance et du manque de maitrise de la langue même pour des juristes avérés, il y a une autre problématique tout à fait inhérente aux États importés (B. Badié, 1992).

Les langues étrangères, quand bien même officielle ou officialisée, disséminent des axiologies juridiques modernes comme le concept de citoyenneté ou de démocratie héritées des anciennes colonies. Dès lors, le jeune citoyen, au sens des jeunes Etats africains, est confronté en général à deux cultures juridiques différentes dont l’appropriation différenciée et/ou différentielle impose deux voies linguistiques du Droit caractérisant la complication de la situation juridique actuelle dans notre pays. Le fait est d’autant plus appréhensible que les situations juridiques sont éminemment des situations sociales d’où le dialogue de sourds entre les partisans du respect de la parole donnée (valeur sociale) et ceux du respect de l’avis du conseil constitutionnel (valeur juridique).

INCOHERENCES. Avis ou décision ? Lié ou pas ? Tel est donc le débat qui est posé et auquel vous avez voulu apporter une réponse, ayant vous-même défendu, par le passé, une position différente que celle que vous soutenez aujourd’hui sur la deuxième question que dessus. Mais ce sujet est soumis à notre réflexion, uniquement, parce que le Chef de l’Etat, dont vous êtes le conseiller, a pris pour argument, en la matière, ne pas pouvoir outrepasser l’avis du conseil constitutionnel. Or, il semble, à mon sens et pour une bonne part de la population, que, présenté ainsi, il revient sur une promesse ferme, faite et réitérée plusieurs fois au peuple. Il ne s’agit pas d’un débat doctrinal encore moins d’une querelle d’écoles. C’est d’une question éthique, morale, culturelle, sociale et plus profondément ontologique, dont il est question. D’où le caractère périlleux de l’entreprise constitutionnelle.

SOCIETE CONTRE ETAT (P. Clastres). On peut s’interroger sur votre prétention à constituer et à instituer un type d’Etat comme si celui-ci avait une validité donnée ou universelle. Cela implique une conception totalitaire, artificialiste de la Constitution qui n’est jamais discutée. La supposée suprématie des Constitutions au sens formel est de plus en plus remis en cause. Le Droit ne peut s’arrêter à une norme posée par la volonté humaine. Car si l’on admet que le Droit ne peut exister que s’il existe déjà du Doit, la Constitution, si tant est que son objectif est d’être positive, ne saurait avoir de valeur juridique qu’à condition d’avoir été produite en vertu d’une norme qui lui est supérieure.

En l’occurrence ici, la norme sociale qui place la promesse au centre du corpus des valeurs sénégalaises. Il n’existe pas au sein de l’histoire de norme supra ou métaconstitutionnelle qui ait été posée par quelque organe compétent. Il doit donc exister une norme située au-dessus de la Constitution qui n’a pas de réalité empirique (notamment linguistique) tout en étant juridique. Hélas, vous avez tout simplement écarté ce problème. Car, comment appréhender l’idée d’une loi suprême qui s’imposerait à l’homme, supérieure à toutes les autres formes de loi sans que ce ne soit d’une divine émanation ? Il n’y a donc pas de raison qu’on puisse dégrader les valeurs sénégalaises sous prétexte que la Constitution est figée. Et c’est sans doute pourquoi votre raisonnement, tendant à faire la différence entre avis et décision, est on ne peut plus laborieux.

GRAMMAIRE « Le conseil constitutionnel du Sénégal ne rend pas d’avis mais des décisions » dites-vous. Une question simple me vient alors à l’esprit. Pourquoi le constituant n’a pas pris soin de faire la différence entre avis et décision ? N’est-ce pas la raison pour laquelle vous vous perdez en essayant de présumer l’esprit du constituant en même temps que vous soutenez qu’il n’est explicitement écrit nulle part qu’il s’agit d’un avis consultatif ? Vous conviendrez donc avec moi qu’avoir un bon niveau de langue pour choisir minutieusement les mots, et surtout les mots justes, est d’une importance capitale pour une Constitution. Sans parler de vos différentes positions ayant évoluées dans le temps, sans parler de Droit et sans tout aussi entrer dans la polémique avis ou décision, avis décisionnel ou avis consultatif, faisons une simple analyse grammaticale de l’article 51 que vous citez textuellement : « Le Président peut, après avoir recueilli l’avis du président de l’assemblé nationale et du conseil constitutionnel, soumettre tout projet de loi constitutionnelle au peuple ».

APPOSITION. D’abord, cet article comporte une mise en apposition détachée. On appelle apposition un segment placé le plus souvent après un syntagme (le support) et qui apporte une précision sur son référent. Ce segment constitue une prédication supplémentaire, seconde, par rapport à la proposition dans laquelle elle figure. L’apposition est détachée à l’écrit par des virgules. Le segment apposé est supprimable sans que soit altérée la grammaticalité de la phrase. Ainsi donc le segment « après avoir recueilli l’avis du président de l’assemblé nationale et du conseil constitutionnel » est mis en apposition. C

e qui veut dire que nous pouvons la supprimer de la proposition sans altérer le sens de l’article 51. Ce qui donne : « Le Président peut soumettre tout projet de loi constitutionnelle au peuple ». Sans parler de Droit, ni d’avis, encore moins de décision, sachant de ce qui précède que le Droit n’échappe pas à la langue, nous voyons donc ici que dans l’esprit du constituant tel qu’il a rédigé cet article, il n’y a rien qui peut empêcher le Président de la République du Sénégal de soumettre un projet de loi constitutionnel, fusse-t-il la réduction de son mandat en cours, au peuple. A l’évidence donc et si on s’en réfère à votre réflexion, cet article bat en brèche tout votre raisonnement. Conclusion : le constituant n’a pas lié le Président de la République à la décision du conseil constitutionnel.

SYNTAXE. Ensuite, rédigé ainsi cet article véhicule une fausse idée selon laquelle le président de l’assemblée nationale est tout aussi le président du conseil constitutionnel. Pour marquer une différence nette entre les deux institutions et leur président respectif, il aurait plutôt fallu écrire « après avoir recueilli l’avis des présidents de l’assemblé nationale et du conseil constitutionnel » ou alors « après avoir recueilli les avis du président de l’assemblé nationale et du président du conseil constitutionnel ».

JUSTICE. Parce que le juste est précisément l’apanage du Droit, son expression ne doit donc souffrir d’aucune ambigüité. Le discours du Droit pour qu’il puisse s’appliquer convenablement doit utiliser un langage accessible. Le vrai sens du discours du Droit doit être saisi et compris par tous, d’où la nécessité, pour chaque situation exprimée, de trouver dans le vocabulaire de la langue, les mots capables de l’exprimer sans nuance et sans aucune possibilité de confusion pour satisfaire à l’exigence du juste. Cette exigence du Droit est aussi la source de l’existence, au sein de la langue, de termes qui n’ont de sens qu’exprimer dans le Droit.

Ces termes ont ceci de particulier qu’ils ne contiennent pas seulement un sens juridique. Ils comportent également une valeur. C’est le couple Sens-valeur qui constitue la charge juridique des termes du Droit. La valeur en tant que tel est donc une potentialité lexicale qui évoque le paysage lexical dans lequel le terme considéré peut être employé sans aucune ambigüité. S’il existe alors un langage du Droit qui semble inaccessible, aussi technique que complexe qu’il puisse être, il est tout de même partie intégrante de la langue. La complexité du langage du Droit n’a pas fonction de rendre inaccessible le Droit, bien au contraire, elle participe de sa précision. Ce qui parait alors représenter un obstacle fort repoussant, participe ainsi de la simplicité du langage pour que le citoyen arrive légitimement, en tant que sujet du Droit, à comprendre le Droit.

INSUFFISANT. Nous ne pouvons en définitive que souligner le niveau de langue du constituant qui laisse à désirer. La Constitution du Sénégal est parsemée de mauvaises expressions, de fautes de grammaire et de syntaxe qui nous ont déjà valu les polémiques sur la candidature du Président Abdoulaye Wade en 2012. Puisque selon vous, ce qui n’est écrit nulle part ne résiste pas à l’analyse juridique, les mots ont donc leur importance. Alors, merci de vous attacher les services d’un professionnel de la langue afin de vous assurer que l’esprit du constituant est fidèlement et parfaitement traduit en lettres. La Constitution est une affaire trop sérieuse pour n’être que l’apanage des constitutionnalistes. Sénégalais lambda

Souleymane Ndéné Ndiaye, ex-PM : «Sans modification de l’article 92, ce qui s’appliquera c’est les décisions»

Ferloo.com – Dans une interview qu’il a accordée au journal « La Tribune » dans sa parution du jour, l’ancien Premier ministre prend le contre-pied de la quarantaine de juristes enseignants. «Sans modification de l’article 92, ce qui s’appliquera c’est les décisions», a-t-il laissé entendre.

A la question de savoir si l’ancien Premier ministre est d’accord avec les enseignants juristes qui a sorti un mémorandum contre le Conseil constitutionnel, il déclare tout en acceptant leur sortie : «moi, je suis d’avis que compte tenu du fait que l’article 51, même s’il renvoie le président à recueillir l’avis du Conseil, dans les dispositions qui suivent dans notre Constitution, on n’a pas prévu le cas où le Conseil constitutionnel, sur une demande d’avis, puisse répondre par quelque chose d’autre qu’une décision. Parce que dans la Constitution, même si l’article 51 prévoit donc cet avis, l’article 92 qui traite des compétences du Conseil constitutionnel n’a pas inclus comme output éventuel du Conseil constitutionnel quelque chose d’autre que la décision. Je pense donc qu’il faut modifier l’article 92 de la Constitution, dire que le Conseil constitutionnel peut également rendre non pas seulement des décisions, mais aussi des avis consultatifs ou des avis conformes. Tant que cela n’est pas fait, je pense que ce qui s’appliquera c’est les décisions au sens où la Constitution entend ce que signifient les décisions. Et je crois que de ce point de vue-là, la loi est claire : les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent à tous. Maintenant, un professeur de droit, c’est un professeur de droit. Ils ont une autre lecture que moi ou un autre de leurs collègues avons de ce que peut signifier l’article 51 ou 92. C’est leur droit».

Par ailleurs, il a appelé le président Macky Sall à diligenter un dialogue entre la classe politique. Car, «sans dialogue, il n’y a pas d’apaisement possible. Parce que chacun va tirer sur l’autre. Depuis 2012, ce sont des invectives, des attaques ; personne n’a le temps de travailler ; c’est toujours des jugements de valeurs, chacun accuse l’autre. Alors que franchement, le temps est au travail, à la discussion, à la réflexion et au dialogue. Dialoguer ne signifie pas pour moi créer les conditions d’une transhumance. Dialoguer, c’est nouer le fil de la discussion. Parce que des gens qui discutent n’ont pas le temps de se manquer de respect ou de se crêper le chignon… »

LA DIC INVESTIT WALFADJRI ET EXIGE LES BANDES SONORES DE DIINE AK DIAMANO

http://www.walfnet.com L’émission Diiné ak Diamono, du jeudi 25 février dernier, a créé une grave insomnie au plus haut sommet de l’Etat. Tournant autour du référendum prévu le 20 mars prochain, ladite émission a, semble-t-il, donné des sueurs froides aux autorités.

En effet, ce vendredi, des éléments de la Division des Investigations criminelles (DIC) se sont présentés, dans les locaux de WALFADJRI, munis d’un procès verbal. Dans le document, il est indiqué, sans davantage de précisions : « Prions et au besoin requérons Monsieur le Directeur des programmes de la télévision WALFADJRI TV, de bien vouloir procéder aux actes ci-après : Mettre à notre disposition les bandes sonores de l’émission « DINE AK DIAMONO » diffusées sur le plateau de WALFADJRI TV, dans la nuit du 25 au 26/02/2016.»

Du côté de la direction de WALFADJRI, même si on a du mal à saisir l’opportunité de telle requête, la sérénité est de mise. Les bandes sonores ciblées ont été remises aux flics après que Sidy Lamine NIASSE s’est assuré que l’émission a déjà été diffusée sur le site du groupe www.walfnet.com et rediffusée au niveau de la télévision.

Le PDG de WALFADJRI, qui assimile cette démarche à une provocation visant à déstabiliser les travailleurs de son groupe, persiste et signe : « nous n’avons rien à nous reprocher, l’émission sera rediffusée autant de fois que nécessaire ».WALFNET

TERRORISME : L’enquête française qui accable Ibrahima Ly

http://www.dakaractu.com Le Franco-sénégalais Ibrahima Ly, interpellé à Grand Mbour (Thiès) et écroué pour des faits de terrorisme, est accablé par un dossier monté par le parquet de Paris. En plus d’une vidéo de propagande de Daesh dans laquelle on le voit appeler à des attentats contre la France, il est accablé par le témoignage de son frère de 22 ans, Mansour, qu’il a tenté de convoyer en Syrie. Ce dernier est jugé, depuis mercredi dernier à Paris, en même temps que ses trois présumés complices.

En avril 2015, la Division des Investigations Criminelles (DIC) avait interpellé pour des faits de terrorisme, Ibrahima Ly, qui est depuis en détention. Expulsé de la Turquie, ce Franco-sénégalais est soupçonné d’avoir combattu en Syrie pour le compte de Daesh.
Depuis son incarcération, sa famille s’active à Dakar en jurant que leur fils est très éloigné des milieux radicaux. Des déclarations fantaisistes et pour cause.
Selon les informations de Libération, le frère de Ibrahima Ly, Mansour, est jugé depuis mercredi dernier à Paris pour avoir tenté de rallier la Syrie, en même temps que d'autres jeunes de Trappes. Des pièces du dossier brandies devant le tribunal, il en ressort qu'il a été «travaillé» par son frère qui combattait effectivement pour le compte de l’Etat islamique en Syrie.
Mieux, c’est après avoir visionné une vidéo de propagande en date du 14 janvier 2015 dans laquelle on voit Ibrahima Ly appeler, depuis le fief de Daesh, à des attentats contre la France, que Mansour, âgé de 22 ans, a pris sa décision. Ce, en même temps que les nommés Fayçal Aït Messoud, Sihem Laidouni et Bilal Taghi qui étaient à ses côtés dans le box des accusés.
C’est à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo que le groupe a tenté de rallier la Syrie par la Turquie avant d'être arrêté à quelques kilomètres de la frontière. Et tout indique que Ibrahima Ly s’était rendu à Istanbul pour leur faciliter le voyage avant d’être lui-même repéré par les autorités turques. Craignant d’être arrêté s’il retournait en France, il s’est décidé à venir au Sénégal en ignorant qu’il faisait l’objet d’un signalement transmis à Dakar.
Le dossier monté par le parquet de Paris révèle aussi que Ibrahima Ly avait acheminé en Syrie deux autres jeunes de Trappes à savoir Sofiane Derrou et Mohamed Cissé Djitté. Ce Franco-sénégalais a été tué lors des combats, d’après le dossier du parquet de Paris. Ces éléments à charge justifient la demande d’entraide judiciaire transmise par les autorités judiciaires françaises au doyen des juges du tribunal hors classe Dakar pour audition de Ibrahima Ly.

Ce qui n'a pas été dit sur Abdoul Mbaye

http://www.dakarposte.com C'est en 1976, qu'Abdoul Mbaye fraichement diplômé de l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC-Paris), de la Sorbonne et de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar rejoint la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest comme économiste au département Recherche où il travaille sous la tutelle de l'actuel Président Ivoirien Alassane Wattara.Six après c'est à dire en 1982 le Président Abdou Diouf le nomme Directeur Général de la Banque de l'habitat du Sénégal et ce fut le début d'une brillante carrière dans la banque aidé en cela par la notoriété de son Juge de père feu Kéba Mbaye.Huit années plus tard,devient le Directeur Général de la Compagnie bancaire de l'Afrique occidentale (CBAO) créée sur les cendres de la Banque internationale pour l'Afrique occidentale (BIAO). Tout en étant à la tête de la CBAO, Abdoul Mbaye lance la première société de leasing au Sénégal et le premier fonds d'investissement de l'Afrique de l'Ouest.
En 1999 il fait partie du consortium qui rachète la Banque sénégalo-tunisienne dont il devient le Directeur Général. Il parvient à redresser les résultats qui progressent considérablement les trois années suivantes.
En 2006, Attijari Bank rachète la majorité des parts de la BST. Le consortium mené par Abdoul Mbaye réalise une belle plus-value lors de l'opération.
C'est en 2012 qu'à la faveur de son élection à la tête du pays que le président Macky Sall le nomme comme Premier Ministre et ce fut une nouvelle facette que les Sénégalais vont découvrir de ce bonhomme jadis inaccessible du commun des mortels.Au contact de la chose politique qui fut une découverte pour le haut cadre,Abdou Mbaye fera "souffrir" l'intelligentsia par son comportement d'homme indépendant et surtout apprenant très vite.Il aura fallu de quelques mois pour voir le Premier Ministre commencer à tisser sa toile tout en faisant appel à ces hommes ( qui ont travaillé sous sa responsabilité dans le privé) pour occuper certains postes stratégiques.
Malgré la confiance du Président,il lui fut reproché de ne pas trop mouiller le maillot pour défendre son patron de président alors qu'il se faisait descendre par un Idrissa Seck.
Son premier accroc fut le fameux marché de réfection du Building administratif où le premier Ministre Abdoul Mbaye avait évoqué une procédure de consolidation restreinte d'un montant de 80 millions là où des membres du gouvernement estiment que si un appel d'offres en bonne et due forme avait été lancé, les travaux de réaménagement du building administratif, le siège du gouvernement, pourraient revenir à beaucoup moins que cela et que cette "consultation" cachait un désir de vouloir satisfaire certains de ces amis en leur octroyant le marché.
Ce fut ensuite le dossier de la capitalisation de la Banque nationale de Développement Economique où il fit appel à un de ces anciens collaborateurs Thierno Seydou Nourou SY exerçant à la Corus bank du Burkina Faso,pour prendre les rênes de cette stratégique banque au moment où le président avait l'intention d'y mettre son homme.Constatant une tentative d'accaparement des leviers de la BNDE,le président mit les verrous nécessaires pour limiter les dégâts.
Finalement le dossier Hissen Habré perdit l'ancien Premier Ministre quand les avocats de la partie civile agitèrent son nom comme celui aui avait aidé l'ancien Président Tchadien à blanchir les milliards ramenés au Sénégal lors de sa fuite de Ndjaména.Et en fin politicien le président Macky Sall en profitera pour se séparer d'un Premier Ministre qui lui faisait beaucoup d'ombrages surtout avec le cas de l'élection des membres du C.I.O. où le Sénégal avait déjà désigné et soutenu un candidat.
17 mois après sa nomination Abdoul Mbaye fut défenestré par Macky Sall qui venait également d'agrandir le cercle de ces pourfendeurs car pour ceux qui le connaissent,l'ancien P.M a la rancune tenace.Après quelques mois de silence,Abdoul Mbaye lance son Club de réflexion mais c'était juste pour préparer son entrée dans la sphère politique en créant son propre parti.
Mais pour plusieurs de ces proches,la création de son parti est à chercher dans la dernière audience que lui a accordé le Président Macky Sall.
Selon des indiscrétions, le président Macky Sall n'aurait pas accédé aux demandes d'Abdoul Mbaye de céder une licence téléphonique comme 4e opérateur à son frère Cheikh Tidiane Mbaye ancien Directeur Général de SONATEL comme cela lui aurait été promis au temps où il dirigeait la Primature.
Selon toujours ces indiscrétions Cheikh Tidiane Mbaye aurait démissionné de son poste de PCA de la SENELEC en Aout 2012 quand il a compris que le Président n'allait pas accéder sa demande de faire de SENELEC le 4e opérateur de téléphonie.
En tous les cas, la guerre semble déclarée entre le Président et son ancien PM.
C'est dire...

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