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Macky Sall va poursuivre les consultations a son retour de Bujumbura

Dans le cadre de la préparation du référendum portant révision de la Constitution, le Chef de l’État va poursuivre les consultations avec l’ensemble des partis politiques et des organisations de la société civile à son retour de Bujumbura, au Burundi, où il effectue une mission aux côtés de ses homologues désignés par l’Union Africaine.Le Ministre, Conseiller en communication

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 24 FEVRIER 2016

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, ce mercredi 24 février 2016, à 9 heures 30 minutes au Palais de la République.

Entamant sa communication sur le rôle de l'entreprise et du secteur privé dans l'exécution du Plan Sénégal Emergent (PSE), le Chef de l’Etat exhorte le Gouvernement à poursuivre, dans le respect de l'agenda défini, l'exécution des projets et réformes phares, ainsi que le Plan d'actions prioritaires (PAP) 2014 – 2018 du PSE. Il importe dans ce cadre de consolider un environnement des affaires de standard international, propice au développement de l'entreprenariat, du secteur privé, à la création d'emplois, et de procéder à l'évaluation à mi-parcours du PAP du PSE ainsi que de notre politique de promotion du secteur privé.

Abordant par ailleurs les programmes multisectoriels d'investissements prioritaires validés à l’issue des Conseils des ministres délocalisés tenus dans 13 régions, le Président de la République demande au Premier Ministre de présenter, en début mars 2016, le rapport d’exécution des programmes arrêtés, de veiller au respect des engagements pris et à la finalisation du processus de préparation du Conseil des ministres délocalisé à Dakar. A ce titre, il réitère au Gouvernement ses directives relatives à l’élaboration d’un Programme d’Action Stratégique de l’Etat dans chaque région (PASER), en s’inspirant du modèle déjà réalisé pour la région naturelle de Casamance. A cet égard, le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement qu’il a placé son action sous le sceau de la gouvernance de proximité, afin de mieux valoriser les potentialités de nos territoires et prendre en charge les préoccupations légitimes des populations sur l'étendue du territoire national.

Dans cette perspective, le Président de la République invite le Gouvernement, dans le cadre du dialogue constructif entre l’Etat et les Collectivités locales, à amplifier la territorialisation des politiques publiques, à travers la rénovation des relations financières entre l'Etat et les collectivités locales, le développement de mécanismes de coopération et de partenariats adaptés aux réalités et aspirations locales, tels que les contrats de projets publics (CPP). En conséquence, le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de veiller à la modernisation de la gestion des ressources humaines des collectivités locales, par l'application du statut général des fonctionnaires des collectivités locales, la formation et le reclassement des agents, l'adoption d'un système cohérent de recrutement et de rémunération, conforme aux lois et règlements qui régissent la Fonction publique.

Abordant la performance de notre système de santé, le Président de la République indique au Gouvernement l'urgence d'intensifier la mise en œuvre d'un schéma d'organisation territoriale des services publics de santé, basé sur la proximité, la complémentarité, la mutualisation des ressources, la spécialisation et la coopération entre les structures sanitaires publiques. En outre, le Chef de l’Etat demande au Gouvernement d'examiner la possibilité d'intégrer un volet complémentaire « réalisation d'infrastructures sanitaires » dans le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), afin d'accroître l'accès des populations aux services de santé et de lutter contre la mortalité maternelle et la mortalité infanto- juvénile. Par ailleurs, le Président de la République invite le Gouvernement à veiller à l'amélioration de la formation, des conditions sociales et d'exercice des personnels de santé, et à procéder à la généralisation de la signature de contrats de performances avec les établissements publics de santé.

Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique, en informant le Conseil du voyage qu’il effectuera, du 24 au 26 février 2016, à Bujumbura, au Burundi, dans le cadre du Groupe de Haut Niveau de l’Union Africaine.

Le Ministre des Forces armées assurant l’intérim du Premier Ministre a rendu compte de la coordination de l’activité gouvernementale.

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait le point de la situation africaine et internationale.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne commercialisation agricole.

Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté

  • le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier l’accord de facilitation des échanges, adopté à Bali ;
  • le projet de décret portant extension de l’exigibilité des cartes nationales d’identité numérisées.

Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Cheikh Tidiane SY, précédemment Ambassadeur du Sénégal à Doha, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, Sa Majesté Salman Bin Abdulaziz AL-SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite, en remplacement de Monsieur Papa Ousmane SEYE ;
  • Monsieur Abdoul Ciré DIA, Ingénieur des Travaux publics, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Ali Bongo ONDIMBA, Président de la République gabonaise, en remplacement de Madame Saoudatou Ndiaye SECK ;
  • Monsieur Ibrahima Souka Ndella DIOUF, Diplômé en Management des Ressources humaines, précédemment Chef de la Division Gestion du personnel au ministère de la Santé et de l’Action sociale, est nommé Directeur des Ressources humaines audit ministère, poste vacant ;
  • Monsieur Doune Pathé MBENGUE, Administrateur civil, est nommé Directeur du Partenariat avec les ONG à la Direction générale de l’Administration territoriale, poste vacant ;
  • Madame Ndèye Nguénar MBODJ, administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Fatick chargé du Développement, est nommée Directeur des Affaires générales à la Direction générale de l’Administration territoriale, poste vacant ;
  • Monsieur Souleymane Demba SY, Administrateur civil principal, précédemment conseiller technique au Cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Directeur des Ressources humaines et du matériel à la Direction générale de l’Administration territoriale, en remplacement de Monsieur Amadou DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Thierno Souleymane SOW, Administrateur civil, précédemment Chef de Division à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Matam, chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
  • Monsieur Abou SOW, Administrateur civil, précédemment secrétaire général de la ville de Guédiawaye, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kédougou, chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
  • Monsieur Sathie FALL, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Monsieur Maurice Latyre DIONE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kolda, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Madame Ngoné CISSE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la Région de Sédhiou, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Monsieur Jean Paul Malick FAYE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Monsieur Mbaye DIONE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Diourbel, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Monsieur Cheikh Souleymane NDIAYE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Matam, chargé du Développement, poste vacant ;
  • Monsieur Alioune Badara MBENGUE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Dakar, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Fatick, chargé du Développement, en remplacement de Madame Ndéye Nguénar MBODJ, appelée à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Ziguinchor, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Ziguinchor, chargé des Affaires administratives, en remplacement de Monsieur Ousmane NIANG, appelé à d’autres fonction ;
  • Monsieur Latyr NDIAYE, Administrateur civil, précédemment en service à l’Université Assane SECK de Ziguinchor, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor, chargé du Développement, en remplacement de Monsieur Moussa DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Serigne Babacar KANE, Administrateur Civil, précédemment Préfet du département de Kaolack, est nommé Préfet du département de Dakar, en remplacement de Monsieur Baye Oumy GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Fodé FALL, Administrateur Civil, précédemment Préfet du département de Sédhiou, est nommé Préfet du département de Kaolack en remplacement de Monsieur Serigne Babacar KANE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Makane Mbengue, Administrateur Civil, précédemment Préfet du département de Mbacké, est nommé Préfet du département de Tivaouane, en remplacement de Monsieur Magatte DIALLO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
  • Monsieur Abdoul Khadre Diack NDIAYE, Administrateur Civil, précédemment Préfet du département de Bounkiling, est nommé Préfet du département de Koungueul, en remplacement de Monsieur Madiop KA, appelé d’autres fonctions ;
  • Monsieur Ibrahima FALL, Administrateur Civil, en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Préfet du département de Diourbel, en remplacement de Monsieur Saer NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Baye Oumy GUEYE, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du département de Dakar, est nommé Préfet du département de Rufisque, en remplacement de Monsieur El hadji Bouya AMAR, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Ousmane NIANG, Administrateur civil, précédemment Adjoint au gouverneur de la région de Ziguinchor chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Demba TOURE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, Administrateur civil, précédemment Préfet du département de Koumpentoum, est nommé Préfet du département de Mbacké, en remplacement de Monsieur Makane Mbengue, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Papa Demba DIALLO, Administrateur civil principal, précédemment Préfet du département de Kédougou, est nommé Préfet du département de Pikine en remplacement de Monsieur Guédji DIOUF appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Abdoul Wahab TALLA, Administrateur civil, en service au ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, est nommé Préfet du département de Bounkiling, en remplacement de Monsieur Abdoul Khadre Diack NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Saer NDAO, Administrateur civil, précédemment Préfet du département de Diourbel, est nommé Préfet du département de Mbour en remplacement de Monsieur Ousmane KANE appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Ibrahima FALL, Administrateur civil, précédemment conseiller technique au cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Préfet du département de Sédhiou, en remplacement de Monsieur Fodé FALL, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Demba TOURE, Administrateur civil, précédemment Préfet du département de Goudomp, est nommé Préfet du département de Koumpentoum, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Madiop KA, Administrateur civil, précédemment Préfet du département de Koungueul, est nommé Préfet du département de Kébémer, en remplacement de Monsieur Gorgui MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Moustapha DIAW, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Tambacounda, chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du département de Kédougou, en remplacement de Monsieur Papa Demba DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Gorgui MBAYE, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Kébémer, est nommé Préfet du département de Foundiougne, en remplacement de Monsieur Alioune Badara MBENGUE, appelé à d’autres fonctions. Le Ministre, Porte-parole du Gouverneme

Audio-«ñani bañna»:Y’en a marre sort l’hymne du nom au référendum

http://dakarmatin.com C’est fait. «ñani bañna», le single contre le Non au prochain référendum est sur le marché. A l’issue de son assemblée générale, Y’en a marre a sorti le single composé par Simon, Kilifa du groupe Keurgui, Djily Bagdad du groupe 5e Underground et Rona Séné du groupe Niamou Mbaam. Dakarmatin.com vous le fait découvrir. http://dakarmatin.com/rubriques.php?rub=article.php&id_article=13544#

Des organisations politiques et de la société civile telles que «Y’en a marre», le mouvement «Tekki», la Raddho, Avenir Senugaal bu niou beugg, le mouvement Bess du Niakk, le Mouvement Taxaw Tém, Leg africa, Léral askanwi, Amnesty international, le Cos du M23 et le Rnd, sont signataires d'un Front de refus «ñiani bañna». Lequel front appelle à voter NON au projet de réforme constitutionnelle soumis au référendum du 20 mars prochain.
Le «ñiani bañna», disent-ils, fait référence à Lat Dior Diop qui aurait dit NON au colonisateur et à son chemin de fer, et dont le cheval, pour marquer son opposition, se serait suicidé en se jetant sous les rails.

Front du “NON” contre le référendum : «la parole de Macky Sall sur son renoncement à un troisième mandat ne nous lie pas»

http://www.actusen.com C’est dans un hôtel de la place que le candidat Macky Sall avait pris l’engagement ferme et catégorique entre les-deux-tours de la Présidentielle de 2012 qu’il allait réduire son mandat de 7 à 5 ans, que le Mouvement “Y’en a Marre”, la Raddho, la Plateforme Avenir Sénégal Bu Nu Begg, Leral Askan Wi, Mom Sa Rew, entre autres organisations de la société civile et des Partis politique, que le Front du NON contre le référendum du 20 mars a été porté sur les fonts baptismaux.

«Nous sommes revenus dans cet hôtel pour rappeler à Macky Sall ses engagements entre les-deux-tours», a indiqué, d’emblée, le porte-parole du jour, Cheikh Tidiane Dièye, de la Plateforme «Avenir Bu Nu Begg», devant un parterre d’opposants au projet de réformes constitutionnelles qui sera soumis au peuple, le 20 mars prochain. Sur l’éventuel renoncement annoncé de Macky Sall à un troisième mandat, le «Front du NON» n’y croit pas.

«Nous ne croyons plus en lui. Sa parole ne lie pas. Comme Me Abdoulaye Wade en 2012, le Conseil constitutionnel pourrait valider sa candidature, en cas de deuxième mandat», a éclairé Aboucray Mbodj de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho).Gaston MANSALY

Le nouveau hashtag pour railler Macky Sall sur Internet

Lignedirecte.sn – Au Sénégal, les internautes ont créé un nouveau hashtag #‎PrometDesTrucsCommeMackySall, pour railler sur les réseaux sociaux, le président de la République Macky Sall par rapport à sa promesse électorale de réduire la durée de son mandat en cours de deux ans. Une promesse à laquelle il a renoncée, en suivant l’avis du Conseil constitutionnel sur les 7 ans.

«#‎PrometdestrucscommeMackySall : Si je suis élu, au lycée, en plus des séries L, S, G, y’aura la série W (Wax Waxet) avec comme matière dominante», a écrit un internaute sur la page Facebook intitulé «Les SMS de Macky Sall».

«‎PrometdestrucscommeMackySall : Si je suis élu, les feux rouges seront équipés d’écrans géants pour diffuser des séances de Mbombass et Sabarou Laobé quand le feu est rouge. Ça retiendra bien les chauffards !!! », a renchéri un autre facebookeur sur la même page.

«Transporteurs sénégalais, je vous ai entendu! Après mes deux mandats, c’est à dire vers 2035, j’annexerai la Gambie et je nommerai Gora Khouma gouverneur là-bas», écrit un internaute sur sa page.

Le hashtag #‎PrometDesTrucsCommeMackySall a été lancé ce mardi par un jeune sénégalais Fary Ndao. La première phrase qu’il a écrite avec ce hashtag est, «Si je suis élu Président, les mandats ne feront pas 7 ans, mais 3 minutes, le temps de les envoyer par Wari».Mariama Diémè

ABDOUL MBAYE CRÉE SON PARTI

EXCLUSIF SENEPLUS – L’ancien Premier ministre entend prendre la tête d'une coalition aux législatives de 2017 et se présenter à la présidentielle de 2019

L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a créé un parti politique qui sera lancé au mois de mars. Il entend diriger une vaste coalition aux Législatives de 2017 et se présenter contre Macky Sall à la présidentielle de 2019.

Après avoir sorti un livre, Servir, et lancé un think tank, "Club Travail et Vertu", l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye (avril 2012-septembre 2013) vient d’ajouter une nouvelle ligne à sa vie d’ex-chef du gouvernement. Il a fondé un parti politique, selon des informations obtenues de bonnes sources par SenePlus. L’objectif du banquier : "répondre à l’appel patriotique, satisfaire un désir de changement longtemps exprimé par les Sénégalais et sans cesse réprimé", prétendent nos interlocuteurs.

Nos tentatives de joindre Abdoul Mbaye sont restées vaines. "Pour le moment il ne souhaite pas s’exprimer sur la création de son parti, renseigne un de ses proches contacté parSenePlus. La priorité pour lui c’est de se battre pour l’annulation pure et simple du référendum, qui est un combat citoyen qu’il ne faut pas confondre avec son projet politique."

Hier, le premier Premier ministre de Macky Sall a publié un texte dans lequel il se prononce en faveur de l’annulation du référendum du 20 mars prochain. Pour lui, à partir du moment où le président de la République renonce à réduire son mandat en cours de 7 ans à 5 ans, tenir cette consultation "dans la précipitation" ne se justifie plus.

"Le seul article qui rendait un référendum obligatoire, aux yeux des spécialistes du droit constitutionnel, est la révision de la durée du mandat, défend-t-il dans son texte publié surSenePlus. Aujourd’hui, la révision du mandat du président de la République (approuvée par les Sages, qui rejettent cependant son application au mandat en cours) est en très grande partie vidée de sa substance, ou du moins, de ce qui faisait du référendum une œuvre urgente."

De ce point de vue, l’ancien Premier ministre suggère que les autres points du projet de révision soient soumis à l’Assemblée nationale et que celui sur la conversion du septennat en quinquennat fasse l’objet d’un référendum qui serait couplé aux Législatives de 2017.

De l’avis d’Abdoul Mbaye ce réaménagement de timing aurait le double avantage de permettre d’économiser "plusieurs milliards de nos ressources rares" et de "donner le temps à la campagne, celle du oui et celle du non, de se déployer". Une idée d’autant plus pertinente aux yeux du banquier que la période de révision des listes électorales est en cours.

Mais au cas où son appel ne serait pas entendu et le référendum maintenu au 20 mars, Abdoul Mbaye invite les Sénégalais à rejeter le projet de révision de la Constitution en votant "Non".

De toute façon, apprend-t-on de ses proches, l’ancien chef du gouvernement prévoit de lancer officiellement son parti dans le courant du mois de mars. Il se range d’ores et déjà du côté de l’opposition. Refuse une étiquette idéologique, histoire de "tendre la main à tous les Sénégalais soucieux du développement du pays". Et se positionne pour les législatives de 2017 et la présidentielle de 2019.

Pour la course aux sièges de députés, informent nos sources, Abdoul Mbaye entend prendre la tête d’une coalition, "la plus vaste possible". Et pour la bataille pour la succession de Macky Sall, il compte porter lui-même les couleurs de son parti et faire face à son ancien patron.

Après avoir formé un duo au sommet de l’exécutif les deux hommes vont donc vers un duel au bout duquel un seul survivraifall@seneplus.com.IBRAHIMA FALL

Wade réagit au référendum : “c’est une mascarade ; les Sénégalais ne sont pas dupes’’

http://www.actusen.com L’ancien Président de la République, Abdoulaye Wade, réagit au projet de révision constitutionnelle controversé proposé par son successeur, Macky Sall. Selon des confidences recueillies par Actusen auprès d’un militant du Pds qui lui a rendu visite à Versailles, la semaine dernière, Me Wade qualifie de ‘’mascarade’’ le référendum qui devrait être soumis au peuple sénégalais le 20 mars prochain.

‘’Le Sénégal n’a pas besoin aujourd’hui de référendum. Les Sénégalais ne sont pas dupes’’, a confié Me Wade à son hôte, approché par Actusen.com. Autrement dit, le pape du Sopi est en phase avec son Parti qui a décidé de voter ‘’NON’’, lors de cette consultation.

Me Wade pense que les priorités se trouvent ailleurs et que son successeur devrait plutôt s’atteler à relancer l’économie du pays. ‘’Macky Sall a déraillé l’économie du pays et accentué l’appauvrissement des populations. Aujourd’hui, l’économie nationale est entre les mains des étrangers. Il n’y a plus de création de richesses Tous les outils de développement sont en panne.’’, constate, pour le déplorer, Me Wade.Rappelons que le Pds a convoqué son Comité directeur, cette après-midi, pour arrêter une position définitive par rapport au referendum.Daouda Gbaya

REVELATION : « L’affaire Lamine Diack est suivie de très près par Macky Sall…, Mimi Touré, Youssou Ndour et Mamadou Badio Camara »

http://jotay.net Malgré les apparences, l’affaire Lamine Diack est suivie comme de l’huile sur le feu au plus haut sommet de l’Etat. Et c’est la Lettre du Continent qui file l’information dans sa dernière livraison, parue aujourd’hui.

« L’affaire lamine Diack est suivie de très près par le président Macky Sall.

Mieux, LC affirme que l’ouverture d’enquête au Sénégal qui a démarré avec l’audition de Pape Massata Diack a une importance particulière : « La procédure engagée à Dakar doit précisément lui (Macky Sall ) permettre d’accéder à l’enquête en cours à Paris, dans le cadre de la coopération judiciaire et de mieux préparer une éventuelle défense ».

Toujours dans son article, la Lettre du Continent cite aussi des personnalités, proches du chef de l’Etat et un haut magistrat comme s’occupant du suivi du dossier.

« Trois personnalités de premier plan suivent ce dossier ultra sensible, dans l’entourage du président sénégalais : L’ancienne premier ministre et directrice de campagne de Macky Sall en 2012, Aminata « Mimi » Touré, le président de la Cour suprême sénégalaise, Mamadou Badio Camara pour les aspects juridiques et le chanteur et ex-ministre Youssou Ndour, patron du groupe Futurs médias, plus puissant groupe de presse privé du Sénégal », a écrit LC.

Campagne arachidière: un “mensonge” d’Etat qui risque d’envoyer plus de 300 travailleurs au chômage

http://www.actusen.com La campagne de commercialisation de l’arachide est un désastre, nous apprend l’Observateur.

Les 1 126 000 tonnes annoncées pour cette année par le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, Papa Abdoulaye Seck pour faire la répartition des quotas sont erronées.

Il est temps pour lui de le justifier puisque aucune graine d’arachide n’est visible sur le marché, 3 mois après le démarrage de la campagne de commercialisation. Les huiliers, les plus touchées risquent de mettre la clé sur le paillasson.

Nos confrères ajoute que sur les 1 126 000 tonnes, la production de cette année ne dépasse pas le 300 000 tonnes. Conséquence, la Sunéor est au ralenti et la Copéol va mettre 300 travailleurs au chômage, le 20 mars prochain.

Le Syndicat National des Travailleurs veut la tête de Papa Abdoulaye Seck qu’il qualifie de «ministre manipulateur de chiffres».

Sénégal – La dette publique parmi les plus élevées en Afrique, la Banque mondiale s’inquiète

Lignedirecte.sn – La courbe de croissance économique africaine est au vert, selon une note du Fonds monétaire international (FMI), dont la patronne Christine Lagarde citait en exemple le Sénégal pour sa bonne politique en matière de croissance budgétaire.

Cependant, les indicateurs économiques de la Banque mondiale et du FMI, preuves à l’appui, tirent sur la sonnette d’alarme sur une nouvelle crise de la dette des pays africains.

Selon des chiffres de la Banque mondiale, le niveau moyen des dettes de l’Afrique subsaharienne est passé de 25,2 % du PIB en 2010 à 34,5 % en 2015. Pour la même année, l’endettement public est estimé à 44 % du PIB, alors qu’il était de 31 % trois ans plus tôt, hors Nigeria et Afrique du Sud.

Une « carte des dettes » est même tracée, plaçant le Sénégal dans le noyau dur, parmi les pays exposés à une crise de la dette.

Avec un endettement public estimé à 52.03% du PIB, soit 5.655 millions de dollars, la dette sénégalaise est la plus élevée de la zone CEDEAO-UEMOA, et l’une des plus fortes en Afrique, selon ces indications économiques.

Exprimant leur préoccupation face à cette dette africaine en hausse, la Banque mondiale et le Fmi soulèvent une autre inquiétude : la croissance économique, ( le Sénégal par exemple ), comme l’explique cet économiste de l’institution financière mondiale :«La croissance d’un pays lui permettra de subvenir à ses obligations,à condition qu’elle soit suffisamment positive pour accroître sa capacité à rembourser»

Eau : La SDE aurait haussé ses tarifs de 10 Fcfa par m3

http://www.dakaractu.com La SDE, selon une source qui nous a renseigné, aurait augmenté sournoisement ses tarifs du 1er bimestre 2016. En effet, nous dit-on, la 1ère tranche dite sociale a connu une hausse de 10 Frs par mètre cube. C'est pourquoi notre informateur compte dénoncer cette nouvelle forfaiture effectuée sans en informer les abonnés, tout en appelant les associations de consommateurs à organiser la riposte..

Deux ans après le Groupe consultatif de Paris : Le Pse assis sur ses financements - Déjà plus de 3 mille milliards mobilisés

http://www.lequotidien.sn Vingt-quatre mois après la tenue du Groupe consultatif de Paris, le gouvernement sénégalais a réussi, d’après les statistiques du ministère de l’Economie, des finances et du plan, à mobiliser plus de 3 077 milliards de francs Cfa pour le financement des projets structurants inscrits dans le Plan Sénégal émergent (Pse).

24 février 2014-24 févier 2016. Voilà deux ans que le gouvernement de Macky Sall se présentait devant les Partenaires techniques et financiers (Ptf) pour lever des ressources financières pour la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse). Le Sénégal était à la recherche de 2 964 milliards de francs Cfa à cette réunion du Groupe consultatif de Paris. Mais au finish, Macky Sall et son gouvernement, sous la houlette de son ministre de l’Economie, des finances et du plan, Amadou Ba, ont enregistré des engagements de financement évalués à 3 729 de francs Cfa.
Vingt-quatre mois après cette table ronde, «137 conventions ont été conclues avec les partenaires techniques et financiers pour un montant total de 2 945,690 milliards de francs Cfa contre 3 729 milliards de francs Cfa d’annonces de contributions attendues». Ce qui correspond, d’après les statistiques du ministère de l’Economie, des finances et du plan, «à un taux de concrétisation des engagements de 79%».

Ces conventions sont réparties par secteur, notamment les Infrastructures de transport, l’énergie, l’agriculture, la santé et protection sociale, l’hydraulique et assainissement, l’éducation et la formation, entre autres.

La mobilisation de ressources financières pour le secteur des infrastructures de transport, par exemple, est évaluée à 863,756 milliards de francs Cfa, représentant une part relative de 29,32%.

Pour le secteur de l’énergie, un montant total de 516,842 milliards de francs a été mobilisé. Concernant l’agriculture, 483,985 milliards de francs. Trois secteurs composant l’axe n°1 du Pse.
Les parts relatives du secteur de la santé et de la protection sociale ainsi que de celui de l’Eduction et la formation, les composantes de l’axe n°2 du Plan représentent respectivement 10,19% et 5,46%. En valeur absolue, leurs mobilisations financières sont estimées respectivement à 300,184 milliards de francs et 160,824 milliards.
A ces 137 conventions s’ajoutent deux nouveaux accords que le ministre de l’Economie, des finances et du plan, Amadou Ba, a signés le week-end dernier à Djeddah, au siège de la Banque islamique de développement (Bid), lors d’une visite de travail. La première convention de financement concerne le projet d’approvisionnement en eau potable de la ville de Dakar (Keur Momar Sarr 3) pour un montant de 87,2 milliards de francs Cfa. Amadou Ba l’a signée avec le président du Groupe de la Bid, Dr Mohamed Ali. La deuxième convention de financement a été conclue avec la Société islamique pour le financement du commerce international (Itfc) au titre du financement de la campagne de commercialisation de l’arachide 2015-2016, pour un montant de 45 milliards de francs Cfa. Soit une mobilisation supplémentaire de 132,2 milliards de francs Cfa.
Ainsi, après deux ans du Gc de Paris, le gouvernement a mobilisé un montant de plus de 3 077 milliards de francs contre 3 729 milliards d’annonces de contributions escomptées.
Le financement du Pse est évalué à 9 685 milliards de francs Cfa, dont la moitié relève de ressources internes. L’objectif majeur du Groupe consultatif de Paris était de combler un gap de financement évalué à 1 857 milliards de francs Cfa. Dialigué FAYE

La SONATEL verse 214 milliards au fisc sénégalais

http://www.lejecos.com/ En 2015, la SONATEL a versé à l’Etat du Sénégal 214 milliards au titre des recettes budgétaires. Cette manne financière montre à quel point cette boîte est importante pour l’économie sénégalaise.

Au Sénégal, les télécommunications constituent de véritables mamelles. Une société à l’image du groupe SONATEL contribue à la création de richesse dans ses pays de présence et continue de "rester un acteur majeur de la création de richesse dans tous ses pays de présence et particulièrement au Sénégal.
Selon un communiqué de SONATEL, la société a contribué pour plus de 425 milliards de frs CFA aux recettes budgétaires des pays dont 214 milliards de frs CFA pour l’état du Sénégal à travers les impôts, taxes, redevances, cotisations sociales, droits de douanes et dividendes.
Le communiqué relève qu’au titre du développement du secteur privé local, les activités du groupe ont généré au profit des entreprises locales plus de 178 milliards de frs CFA de chiffres d’affaires dont près de 108 milliards de frs CFA pour des entreprises au Sénégal.
Il souligne qu’au titre de la balance des paiements, le groupe y a contribué positivement dans tous ses pays de présence à travers les balances de trafic représentant des exportations nettes pour plus de 183 milliards de frs CFA dont 94 milliards pour le Sénégal.
Dans le domaine de l’emploi, le groupe revendique plus de 3000 emplois directs et plus de 100 000 emplois indirects créés grâce à une distribution commerciale étendue, à la sous traitance et aux différents partenariats dynamiques. Pathé TOURE

La production de phosphates augmente de 299.900 tonnes en 2015 au Sénégal

http://www.lejecos.com La production de phosphates au Sénégal a connu une augmentation de 299.900 tonnes au terme de l’année 2015 comparé à l’année 2014, selon les données recueillies par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Cette production s’est établie à 1.242.800 tonnes contre 942.900 tonnes en 2014, soit une progression de 31,8%. Cette situation est due principalement à la production de phosphates de calcium qui se situe à 1.062.000 tonnes contre 752.200 tonnes en 2014, soit une hausse de 41,2%. Pour sa part, la production d’attapulgite s’est repliée de 5,2% à 180.800 tonnes contre 190.700 au terme de l’année 2014. El Hadj Diakhaté

LE PROGRAMME SÉNÉGALAIS D’AUTOSUFFISANCE EN RIZ SUR LA BONNE VOIE (REPRÉSENTANT-RÉSIDENT JICA)

Dakar, 24 fév (APS) - Le programme par lequel le Sénégal compte atteindre l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017 est sur la bonne voie, avec prés de 950 mille tonnes de riz paddy récoltés en 2015. a estimé, mercredi, à Dakar, le représentant-résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Ryuichi Kato.

"Le Sénégal a produit près 950 mille tonnes de riz paddy en 2015, contre 550 mille tonnes en 2014, pour un objectif d’un million 600 tonnes’’ qui devrait permettre l’autosuffisance en riz 2017, a signalé M. Kato, invité de la rédaction de l’APS.

Dans cette perspective, la coopération technique nipponne assiste la SAED, la Société d’aménagement des eaux du delta du fleuve Sénégal, pour améliorer la chaîne de valeur du riz local, a dit le responsable de la JICA.

De même, a indiqué Ryuichi Kato, la coopération japonaise appuie les producteurs à développer le riz pluvial dans le centre du pays, pour soutenir l’autosuffisance alimentaire.

"Il y a beaucoup de domaines à améliorer, notamment les semences, les techniques culturales, le respect du calendrier cultural, le stockage, le décorticage et la commercialisation", a ajouté le représentant résident de la JICA, invitant les Sénégalais à consommer le riz local.

Il a par ailleurs révélé qu’une entreprise japonaise spécialisée dans l’agro-alimentaire s’était installée dans la vallée du fleuve Sénégal, pour y produire des tomates destinées au marché international.

Ryuichi Kato, qui a déjà séjourné au Sénagal (2003-2006), retourne au Japon, en mars 2016, après trois ans de séjour en territoire sénégalais.MS/BK

Assurance : Rencontre avec Seybatou AW, ADG de la compagnie Aveni-Ré

http://www.lejecos.com AVENI-RE a célébré il y a quelques semaines son 10e anniversaire à Dakar (Sénégal), en présence de hautes personnalités. Dans le but d’en savoir plus sur la compagnie, notre rédaction a rencontré El Hadj Seybatou AW, initiateur du projet AVENI-RE. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce cadre Hal Pulaar originaire de Walaldé, au Nord du Sénégal, n’est pas moulé dans les grandes écoles internationales d’assurance puisqu’il n’a rejoint la profession que plus tard. Seybatou AW est en effet, un ingénieur électromécanicien de formation, titulaire d’un Master of Science in Engineering et d’un Advanced Management Programme (AMP), d’une filiale du très célèbre IESE (business school) de Barcelone en Espagne. Il a exercé comme professeur de robotique et d’automatisme à l’Université Paris XII avant de rejoindre le barrage hydroélectrique de Manantali au Mali où il a travaillé comme ingénieur, chargé de supervision et du contrôle des travaux d’équipements électromécaniques. Il a été pendant 14 ans chef de département de la réassurance facultative à la Compagnie Commune de réassurance des Etats membres de la CICA (CICA-RE) à Lomé au Togo. Puis, de 2002 à la fin 2004, il a été Directeur Central des Société Le Mans Assurances International (LMAI) Vie et non vie à Abidjan. Il est administrateur Directeur Général d’AVENI-RE depuis sa création en 2004. C’est donc un homme d’expérience pluridisciplinaire qui a accepté de nous recevoir et de répondre à nos questions. Morceaux choisis.

AVENI-RE vient de fêter ses dix ans. D’où est venue l’idée de création de cette compagnie et quels en ont été les moments clés?
C’est dans ma chambre d’Hôtel à Yaoundé le 05 janvier 2003, quand j’étais venu dans le cadre d’une mission d’enseignement à l’Institut International des Assurances (IIA) que j’ai eu pour la première fois l’idée de création d’une société de réassurance. Et je peux vous assurer que cette nuit-là, je n’ai pas dormi. Nous avons ensuite commencé à réfléchir sur la stratégie à, mettre en place pour la réalisation de ce projet. Cela a duré 02 ans. Et plus tard, dans une de nos causeries, l’un de nos futurs premiers employés a proposé AVENI-RE. Je lui ai demandé pourquoi AVENI-RE. Et il a répondu que « c’est l’avenir de la réassurance en Afrique ». En plus, cela résonnait bien à l’oreille. J’ai demandé qu’on adopte AVENI-RE.
Pendant ces dix années, je puis vous affirmer que deux principaux moments restent inoubliables à l’esprit. Tout d’abord, le jour où on s’est réuni à Paris pour constituer cette société. C’était le 25 octobre 2004. C’était un événement pour moi car le fait de réussir à fédérer tout ce monde, tous ces pays, plus de 60 partenaires dans un Hôtel à Paris pour tenir la première Assemblée Générale Constitutive, était pour moi un exploit.
Le deuxième moment inoubliable, c’est quand nous avons signé l’accord de siège avec le ministère des affaires étrangères en Côte d’Ivoire en 2008, hissant AVENI-RE au rang des organisations internationales accréditées dans le pays.
Quelles sont les évolutions à noter en termes de bilan, de fonds propres, d’engagements et de distribution de dividendes ?
Après une décennie d’activités, je pense que nos chiffres sont assez éloquents. Avec un capital de 02 milliards de FCFA à sa création en 2004 à Paris en France, AVENI-RE dispose depuis 2010 d’un capital social de 08 milliards de CFA et entend le porter à 15 milliards à l’horizon 2016. De même, le chiffre d’affaires de la société a connu une croissance allant de 2,5 milliards en 2005 à plus de 19 milliards en 2014, avec un résultat excédentaire depuis la première année d’activité en 2005. Dans la même lancée, les fonds propres sont passés de 1, 388 milliards de FCFA en 2005 à 10, 177 milliards en 2014. Par ailleurs, les dividendes ont été régulièrement distribués aux actionnaires depuis la troisième année d’activités, à hauteur de 40% du résultat, soit une rentabilité moyenne annuelle de 15%. Ce qui confirme une bonne santé des résultats de la compagnie, bien que beaucoup de choses restent à faire.
Comment les agences de notation qui font autorité en la matière apprécient-elles le risque Aveni-Ré?
La notation financière est un instrument très important pour apprécier la solvabilité d’une entreprise, d’une organisation et même d’un pays. A ce titre, je peux dire qu’AVENI-RE bénéficie d’une confiance sans cesse renouvelée auprès de ses partenaires. Ceci a d’ailleurs été confirmé par les grandes agences de notation. En 2014, la compagnie a obtenu une note A-(excellent) sur le long terme et une note A1- sur le court terme avec des perspectives positives, auprès de l’agence Bloomfield Investment Corporation (BIC). En 2015, elle récoltera une note BBB+ (tripe B plus) sur le plan régional et une note internationale B, plafonnée à la note souveraine de la Côte d’Ivoire, auprès de Global Crédit Rating (GCR). Dans le but de renforcer sa crédibiliser sur son marché de base et sur de nouvelles niches d’opportunités, notre compagnie attend une troisième notation par une agence internationale de rating en 2016.
A son départ, Aveni-ré était une compagnie présente seulement dans la zone CIMA. Votre implantation en Tunisie marque-t-il un changement de cap?
C’est vrai qu’avec le retour de la stabilité en Côte d’Ivoire, plaque tournante de l’économie de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine), il existe actuellement une forte concurrence engendrée par le redéploiement des réassureurs dans la zone CIMA, entraînant un fléchissement des parts de marché. Mais notre implantation en Tunisie rentre surtout dans le cadre de la réalisation de notre plan d’expansion défini dans le plan stratégique 2014-2018. En vue de concrétiser cette vision stratégique, AVENI-RE a décidé de s’ouvrir à d’autres niches d’opportunités et d’accentuer ses actions commerciales sur les marchés tels que la COMESA et la zone MENA. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’ouverture du bureau à Tunis. Cette ouverture des bureaux va se poursuivre afin de renforcer notre proximité géographique avec les cédantes désormais présentes non seulement dans la zone CIMA mais aussi en Afrique du Nord, au Maghreb, au Moyen Orient, en Afrique Anglophone et lusophone et même en Amérique.
D’une manière générale, quelles sont les difficultés rencontrées par le secteur des assurances et quelles sont les mesures à prendre pour améliorer les performances du secteur ?
Les difficultés rencontrées par l’industrie d’assurance en Afrique se situent à des niveaux différents. Au niveau de l’assuré, l’on note une faible culture d’assurance, un attachement fort aux traditions et coutumes, une mauvaise perception des populations vis-à-vis de l’assurance moderne, un manque d’adéquation entre les besoins réels des entreprises en assurance et les contrats d’assurance proposés par les assureurs et une forte influence négative du caractère immatériel de l’assurance dans la perception de l’assuré.
Au niveau de l’assureur, l’on dénonce le non-respect des engagements à régler les sinistres à des délais convenables et aussi une complexité des procédures dans leurs règlements. Il est aussi reproché aux assureurs un manque d’innovations afin de couvrir de nouveaux risques émergents et une non-assistance de l’assuré en cas de sinistre.
Au niveau de l’Etat, il est dénoncé le caractère non obligatoire des contrats d’assurance.
Je pense que pour permettre à l’industrie d’assurance de jouer son vrai rôle de catalyseur de développement, les entreprises devraient recruter en leur sein un spécialiste dans l’identification et l’évaluation du risque et la définition du cahier des charges en assurance en fonction des besoins réels en assurance. Elles devraient aussi se faire entourer des assureurs conseils. Les assureurs devraient pour leur part assurer le rôle de conseiller auprès des assurés et, gérer le sinistre avec diligence, conformément à la loi.
Quant à l’Etat, il devrait surtout veiller à la transparence et la bonne gouvernance dans les entreprises d’assurance et accorder des incitations fiscales aux compagnies d’assurance afin d’encourager l’épargne, pendant que les associations professionnelles multiplient les campagnes de sensibilisation pour une meilleure compréhension des enjeux de l’assurance par les populations ou des campagnes de plaidoyer en faveur d’un meilleur cadre de politique publique en matière d’assurance.
Dans les pays développés, ce qui fait la crédibilité de l’industrie des assurances c’est le respect des engagements pris. Mais en Afrique, il est généralement reproché aux compagnies d’assurances le non-respect des engagements lorsque survient le sinistre. Quid d’AVENI-RE?
Je pense que le problème que vous soulevez est pertinent. Car bien que des mesures soient prises au niveau de la CIMA (Conférence Interafricaine des marchés d’Assurances) pour amener les acteurs de l’industrie à honorer leurs engagements, beaucoup d’assurés se plaignent encore du non règlement des sinistres ou d’un règlement non diligent. Cette situation est de nature à ternir l’image de la profession car elle ne travaille pas pour améliorer la perception que les populations ont de l’assurance. En ce qui concerne AVENI-RE, comme compagnie de réassurance, l’une de nos particularités est le respect de nos engagements auprès de nos cédantes. C’est ainsi que dans la décennie 2005-2015, nous avons réglé des sinistres d’un montant cumulés de plus de 23 milliards de FCFA. C’est d’ailleurs cette solvabilité qui est la base de la confiance dont nous jouissons aujourd’hui auprès de nos partenaires. On peut reprocher autre chose à AVENI-RE sauf le non-respect de ses engagements à envers les cédantes. En plus du règlement des sinistres nous accompagnons les cédantes à travers des formations gratuites sur des thèmes variés (Incendie, risques agricoles, etc.). Depuis 2005, AVENI-RE en a organisé près d’une centaine. La dernière formation en date a eu lieu du 31 août au 11 septembre 2015 sur la souscription et tarification des risques d’entreprises. Elle a regroupé plus de 60 participants venus d’une vingtaine de pays. Nous assistons aussi régulièrement nos partenaires dans l’évaluation des risques.
A votre avis, quel doit être le rôle des compagnies d’assurance et de réassurance dans l’émergence des pays africains?
La majorité de pays africains francophones se trouvent aujourd’hui dans un contexte de réalisation des plans d’émergence. Au Cameroun et au Sénégal, elle est fixée à l’horizon 2035. En Côte d’Ivoire et au Gabon, le cap est fixé pour 2020. Dans ce contexte, le rôle de l’assurance est d’apporter une protection financière au patrimoine des entreprises et des personnes. Quant à la réassurance, elle est plus que jamais appelée à jouer son rôle de création d’emplois et de catalyseur de la croissance à travers la mobilisation des ressources pour le financement de l’économie et le soutien qu’elle apporte à l’industrie d’assurance dans ses efforts de développement.
Après dix ans d’existence, quelles sont les perspectives d’AVENI-RE ?
Au moment où nous soufflons sur les 10 bougies d’AVENI-RE, je peux dire que c’est un bébé qui a encore 10 mois. Il reste beaucoup de choses à faire. Puisqu’il est encore fragile, nous devons prendre des dispositions afin de l’encadrer pour qu’il grandisse davantage et dans les bonnes conditions. Je peux dire qu’en 10 ans, nous avons réalisé la fondation d’AVENI-RE mais, il reste à élever les murs. C’est conscient de tout cela que conformément à notre plan stratégique 2015-2018, nos perspectives tournent autour d’une recherche plus accrue d’opportunités d’affaires sur les marchés de base et sur de nouveaux marchés, une politique de recouvrement et d’encaissement plus efficiente, une forte mobilisation du personnel autour de notre culture d’entreprise, une structure organisationnelle plus améliorée, conformément aux normes, règles et usages dans le secteur de la réassurance, avec des compétences clés développées dans chaque domaine et une politique de gestion des ressources humaines plus attractive. Financialafrik

Amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu rural : 18,6 milliards FCFA financés par l’UE pour le programme PEPAM-UE

http://www.lactuacho.com Pour l’exécution du PEPAM-UE, 13 véhicules d’un montant d’environ 186 millions FCFA sont remis aux structures du Ministère de l’hydraulique et de l’Assainissement chargées de la mise en œuvre par l’Union Européenne.

C’est dans le cadre de l’appui au Programme d’Amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’Assainissement PEPAM du gouvernement du Sénégal, que l’Union européenne (UE) a financé à hauteur de 18,6 milliards FCFA, un sous-programme dénommé PEPAM-UE, qui intervient dans les zones rurales des régions de Kolda, Sédhiou et Tambacounda. Ledit programme s’inscrit dans la dynamique de l’alimentation en eau et l’accès durable aux services d’assainissement individuel et communautaire.

Ce sous-programme a pour objectif d’améliorer l’accès à l’eau potable des populations en milieu rural, à travers la construction et la réhabilitation de forages, d’ouvrages de stockage et d’assainissement ainsi que des plans de gestion durable de la ressource. Il contribuera à l’amélioration de la santé des populations rurales grâce à un accès durable à un service moderne d’alimentation en eau potable et à l’assainissement dans les zones d’interventions.

« Je tiens à rappeler toute l’importance que le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement accorde à cette intervention d’un montant de 27,3 millions d’euros soit environ 18 milliards qui va contribuer très significativement à l’accroissement de l’accès à l’eau et à l’assainissement dans cette partie un peu défavorisée du pays. Ce projet nous permettra de réaliser au moins 50 systèmes multi villages, prés de 13 800 ouvrages d’assainissement », dira Diène Faye, secrétaire d’Etat à l’Hydraulique rural.Quant à Amadou Diallo, coordonateur du PEPAM, il estime que le programme va permettre de toucher plus de 200 000 personnes et de réaliser 50 forages. Saër DIAL

PRÈS DE 150 MILLIARDS INVESTIS DANS L’HYDRAULIQUE RURALE EN TROIS ANS

Dakar, 23 fév (APS) – Le Sénégal a investi durant les trois dernières années "près de 150 milliards de francs CFA" dans des projets d’approvisionnement en eau du monde rural, a indiqué, mardi, à Dakar, le secrétaire d’Etat à l’Hydraulique rurale, Diène Faye.

"Près de 150 milliards de francs CFA ont été injectés dans l’hydraulique rurale en trois ans", a-t-il dit, en précisant qu’une partie de ce montant a été financée par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

Diène Faye intervenait à la cérémonie de réception de 13 voitures offertes par l’Union européenne au Programme d’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement (PEPAM-UE), une initiative lancée par l’Etat du Sénégal et l’UE, en vue de l’approvisionnement en eau des plusieurs régions sénégalaises.

La première phase (2015-2017) de ce programme de construction d’infrastructures, qui comprend un important volet dédié à l’hydraulique rurale, nécessite un budget de 113 milliards de francs CFA, a rappelé M. Faye.

Selon lui, 300 forages "multi-villages" ont déjà été réalisés à "50 %", pour un coût de 60 milliards de francs CFA, dans le cadre du PUDC, selon le secrétaire d’Etat à l’Hydraulique rurale.

Le PUDC comprend un budget prévisionnel de 18 milliards de francs CFA destiné à l’approvisionnement du monde rural en eau. Le financement nécessaire pour satisfaire les besoins en eau dépasse largement ce montant, selon le cabinet de Diène Faye.
Avec le soutien financier de la République populaire de Chine, le Sénégal va entamer en mai prochain la construction de 181 forages "multivillages" et le "renouvellement" de 70 autres, pour un coût de 60 milliards de francs CFA, a annoncé M. Faye.
Le PEPAM–UE intervient dans les zones rurales des régions de Kolda, Sédhiou et Tambacounda. Il est financé par 18,6 milliards de francs CFA de l’Union européenne.

Diène Faye a salué la mise en place d’un programme d’"assistance technique", par l’UE, auprès du ministère sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Les voitures réceptionnées par le PEPAM-UE vont permettre d’assurer "un bon suivi" des chantiers de ce programme hydraulique, selon son coordonnateur, Amadou Diallo.

Le PEPAM-UE va construire "50 forages et châteaux d’eaux, plus de 300 édicules publics et 13 mille latrines, dans les trois régions concernées".

Le poisson se fait rare a MBOUR :Le poisson se fait rare

http://www.assavoir.sn Depuis quelques temps, le poisson est devenu très rare dans la commune de Mbour. Conséquence : les activités de la ville qui dépendent à 50% de la mer directement ou indirectement, sont au ralenti. Quasiment introuvable sur le marché, le poisson est hors de portée de nombreuses bourses. Au quai de pêche, les populations se tournent les pouces à longueur de journée.

Depuis janvier, les pêcheurs de la Petite Côte souffrent le martyre. Le poisson se fait rare. Les piroguiers, qui utilisaient les filets au large des côtes, sont les premiers à subir les contrecoups de la rareté du produit.

Au quai de pêche de Mbour qui grouillait d’habitude de monde, c’est pratiquement le calme plat. Le port s’est petit à petit vidé. Au bord de la mer, les femmes portent des seaux et bassines et guettent avec beaucoup d’espoir des pirogues qui pourraient ramener du poisson. Ces femmes qui s’activent dans la vente du poisson se ravitaillent à bas prix auprès des pêcheurs. Puis, elles revendent immédiatement leurs produits aux ménages. Depuis de longues années, des milliers de femmes de la commune s’activent dans ce business à l’image de Maguette Faye qui, depuis 2002, fréquente chaque jour le quai. Debout et immobile sur la plage, ses pieds sont caressés par les vagues. Mère de cinq enfants, Maguette Faye gagne sa vie grâce à la vente du poisson. Chaque jour, elle fait un bénéfice compris entre 3.000 et 5.000 FCFA en plus du poisson qu’elle ramène pour le repas. Mais voilà un mois qu’elle affiche le masque des mauvais jours à cause de la pénurie de poisson. «Cette crise a atteint le sommet. Dieu seul sait ce que nous subissons depuis plus de 2 mois. Parfois quand je descends, je n’ai que 300Fcfa et il n’y a même pas de poisson», s’alarme Mme Séne. Drapée dans une robe rouge, elle tient à la main gauche un seau vide, de couleur blanche. «Depuis l’aube, je suis là et j’attends d’avoir un produit pour le revendre. Mais jusque-là, il n’y a aucune pirogue qui a débarqué du poisson», dit-elle. A peine a-t-elle fini de parler qu’un jeune homme s’est mis à marchander avec deux dames, non loin de là. Ces dernières négocient deux poissons rougets très petits. «Tu vends le poisson à combien ?», lui demande l’une d’entre elles. «1750 FCFA», lui répond le pêcheur. En période normale, cette marchandise s’échange entre 100 et 150 FCFA, mais aujourd’hui, les prix ont flambé et sont passés du simple au centuple. Le pélagique (yaboye, tass, kobo) coûte 200 FCFA l’unité au quai. Sur le rivage, des centaines de pirogues sont amarrées. Beaucoup de pêcheurs ne sont pas allés en mer.

Une crise entrainant une violation des réserves

Chaque année, plus de 42.000 tonnes de poisson transitent par le quai de Mbour. Mais, si cette pénurie se poursuit, il sera difficile d’atteindre 5.000 tonnes cette année. Selon Omar Ndiaye, responsable du service de pêche au quai de Mbour, «cela est du à deux facteurs. Il y a les changements climatiques qui font que le vent est très puissant en haute mer et la surexploitation des ressources halieutiques». Pour lutter contre la surexploitation, l’Etat a mis en place une politique de régularisation en immatriculant les pirogues. Aujourd’hui, 1400 pirogues sont régularisées.

A cause du manque de poissons, la zone marine protégée de Ngaparou est constamment violée par les pêcheurs venant pour la plupart de Dakar. Le sergent-chef Mamadou Sonko, chargé de la protection, est confronté à un manque de personnel. Souvent, il s’appuie sur les pêcheurs de la localité qui lui viennent en aide pour chasser ces hors-la-loi.

A Mbour, toutes les activités économiques gravitant autour du secteur de la pêche sont paralysées. Les «diogalkat» (les jeunes qui transportent les poissons de la pirogue aux voitures) souffrent le martyre. Sur la plage, ils se sont regroupés en bande de copains et commentent l’actualité politique. Une façon d’oublier les soucis d’une longue journée qui s’annonce pénible. Mamadou, la trentaine, affirme : «C’est temps-ci, c’est la misère. Parfois, je ne gagne que 1.000 FCFA. Et c’est avec cette somme que je dois acheter mes trois repas, payer la location. C’est pourquoi, de temps en temps, mes amis et moi faisons le tour des chantiers pour faire le travail de manœuvre. Mais là aussi, la situation n’est pas reluisante». En tant normal, les «diogalkat» gagnent entre 5.000 et 7.000 FCFA par jour. Sont aussi touchés par la conjoncture, les charretiers qui transportent le produit sur le site de Mballing où on conditionne le poisson sec (Kétiah).André BAKHOUM(L'as)

16 MILLE TONNES DE MANGUES EXPORTÉES, EN 2015 (OFFICIEL)

Dakar, 23 fév (APS) - Au total, le Sénégal a exporté en 2015 prés de 16 mille tonnes de mangues vers les marchés européens et africains, a indiqué, mardi à Dakar, le conseiller du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Modou Mboup.

"Les exportations de mangues ont connu une forte croissance de 288 tonnes en 1998, elles sont passées à 16. 689 tonnes en 2015 pour une production de 130 000 tonnes", a soutenu M. Mboup qui a magnifié la bonne réputation du "made in Sénégal" sur les marchés européens et africains.

Modou Mboup s’exprimait lors du lancement du projet d’appui au plan régional de lutte et de contrôle des mouches des fruits en Afrique de l’Ouest.

"La mangue sénégalaise est très appréciée et occupe une large fenêtre d’exportation (d’avril à octobre) et n’est concurrencée que par l’Israël durant la période de juillet à septembre", a souligné le représentant du ministre de l’Agriculture.

Selon Modou Mboup, "de belles perspectives sont en vue avec l’ouverture du marché américain dans le cadre de l’AGOA".

Toutefois, il a prévenu que "cette dynamique risque d’être brisée sinon ralentie par les dégâts de divers déprédateurs parmi lesquels la mouche des fruits, bactrocera dorsalis, si des mesures énergiques et urgentes ne sont pas prises".

Il est urgent de prendre des mesures susceptibles d’aider à limiter l’expansion de ce redoutable ravageur, cette mouche des fruits découverte en 2003, en Afrique de l’Est et apparue deux ans plutard dans la partie Ouest du continent.MS/PON

VIVES TENSIONS DANS LA CONCESSION MINIÈRE DE SABODALA : Le Réseau des parlementaires appelle au dialogue et à la concertation

http://www.dakaractu.com Le Réseau des parlementaires pour la gestion des ressources minières constate de vives tensions dans la concession minière de Sa- bodala (Kédougou). Mamadou Lamine Diallo et Cie appellent ainsi au dialogue et à la concertation pour trouver un terrain d’entente.

Les affrontements sporadiques et les vives tensions actuellement en cours dans les villages environnants de la concession minière de Sabodala (Kédougou) sont déplorables, selon le Réseau des parlementaires pour la Gestion des ressources Minières (RGM).
A travers un communiqué rendu public, Mamadou Lamine Diallo et Cie appellent à leur cessation afin que le calme et la sérénité reviennent, pour renouer les contacts et le dialogue nécessaire à la préservation de la paix dans cette partie septentrionale de notre pays. Aussi demandent-ils à toutes les parties (les populations, les élus, les autorités de l’administration et Sabodala Gold Operations) à renouer le dialogue et la concertation qui s’étaient instaurés pour une meilleure exploitation.
«Il n’y a pas d’autres voies pour garantir à chacun la prise en compte de ses intérêts bien compris. Sous ce rapport, il faut impérativement, l’intermédiation des Autorités de la République et l’élargissement des personnes interpellées», note le document.
Le Réseau a fait comprendre que les problèmes qui sont à l’origine de ces divergences sont connus et bien identifiés. Il faut préserver la paix sociale et maintenir toujours le dialogue entre toutes les parties, avec les instruments appropriés mis en place au plan local pour discuter des couloirs d’orpaillage et du recasement des villages concernés.
Une forte délégation de près d’une vingtaine de députés, avec des organisations de la société ci- vile, a eu à dérouler un pro- gramme de visite de terrain de deux jours, les 27 et 28 mai 2015, dans cette région minière du Sénégal. A cette occasion, note-t-on le texte, Mamadou Lamine Diallo et Cie avaient rencontré toutes les autorités administratives pour recueillir les avis et constats spécifiques à la localité, largement échangé avec les responsables des sociétés minières du projet de Mako, et, surtout, à travers la tenue des foras populaires de Kédougou et de Sabodola, écouté les complaintes et attentes des populations.

POUR ÉCHAPPER AUX TRACASSERIES DE BANJUL :Le contournement de la transgambienne préconisé

http://www.assavoir.sn La construction d’une voie de contournement pour rattacher la Casamance du reste du pays est une vieille revendication des populations. La décision des autorités gambiennes d’augmenter le prix de la traversée du bac en le portant à 400 000 FCFA pour les gros porteurs, a remis au goût du jour cette doléance des usagers de la transgambienne. En attendant la satisfaction de cette doléance, transporteurs et voyageurs ont décidé de rallier Dakar via Tambacounda malgré la distance et la cherté du prix du transport.

La décision de Banjul de revoir à la hausse la taxe sur les camions est mal accueillie par les chauffeurs de gros porteurs. Hier, à la gare routière de Ziguinchor, ils étaient nombreux les voyageurs en partance pour Dakar et qui devaient passer par Tambacounda. Malgré l’augmentation du prix du transport qui est passé de 9.500 à 17.500 FCFA, les passagers ne se plaignent pas et soutiennent la décision des chauffeurs d’emprunter la voie de contournement.

Chauffeur de taxi «7 places», Ibrahima Diop trouve que le contournement de la Gambie en vaut la chandelle. Car, il estime que les tracasseries au niveau du bac gambien sont devenues monnaie courante et font beaucoup souffrir les Sénégalais. A cela s’ajoute l’augmentation du prix de la traversée (400 000 francs pour les gros porteurs et le ticket pour les passagers est passé de 300 à 500 francs).«C’est une mesure arbitraire que nous ne saurions accepter. Cette fois-ci, nous avons pris la ferme décision de passer par Tambacounda pour aller à Dakar. Nous demandons seulement à la gendarmerie et à la police de réduire les contrôles routiers et de nous permettre de voyager tranquillement», plaide Ibrahima Diop.

Embouchant la même trompette, son collègue Souleymane Diatta, à bord de son véhicule, demande la construction d’une nouvelle route de contournement pour en finir avec la Gambie.«Tout ce que nous souhaitons, c’est la construction d’une route de contournement, parce que nous n’en pouvons plus du chantage des autorités de Banjul. Le Président Yaya Jammeh ne nous considère pas comme des êtres humains. Il fait ce qu’il veut, croyant qu’on ne peut pas rallier Dakar ou Ziguinchor sans passer par son pays», fulmine notre interlocuteur.

Revenant sur la hausse du prix du transport, Amadou Baldé du bureau de la gare routière la justifie par le contournement de la Gambie.«Nous avons procédé à cette augmentation du prix du billet Dakar-Ziguinchor via Tambacounda à cause du carburant. Pour aller à Dakar via Tambacounda, la distance est longue. C’est pourquoi, il faut augmenter le carburant», explique-t-il.

Mais fort heureusement, les passagers ont accepté ce nouveau tarif. Ils déboursent 17.500 FCFA pour se rendre à Dakar.«Nous sommes obligés d’accepter cette nouvelle tarification dans l’espoir de voyager en paix. En Gambie, nous ne sommes pas respectés. Les Gambiens font ce qu’ils veulent, nous restons des heures sous le soleil avant de traverser. Et parfois s’ils ne sont pas de bonne humeur, ils peuvent attendre jusque dans l’après-midi pour effectuer la rotation», se désole Abdou Sané, trouvé dans un taxi « 7 places » en partance pour Dakar.Lamine SAGNA(L'as)

DIENE FARBA SARR CASE L’EX-DIRECTEUR DE L’URBANISME :Une nomination qui fait débat

http://www.enqueteplus.com Au regard de certaines nominations, l’on peut légitimement se demander si la rupture et la vertu tant chantées par l’actuel régime n’est pas un vain mot. L’ancien directeur de l’Urbanisme et de l’Habitat Oumar Sow, limogé après l’éclatement du scandale de la cité derrière Tobago, a été nommé par le ministre du Renouveau urbain, Diène Farba Sarr, comme coordonnateur du Programme de modernisation des cités religieuses. Un plan estimé à 100 milliards de F CFA.

Or, après la démolition d’une vingtaine de constructions à Hann Mariste le 6 janvier passé, M. Sow a été entendu le 16 février dernier par des éléments la brigade zonale de surveillance de Dakar. En fait, parmi les 23 maisons démolies par la Descos dans le triangle Hann-Mariste-Patte-d’Oie pour occupation irrégulière et anarchique, il y a une bergerie appartenant à l’ex-DG.

C’est pourquoi ce dernier a été accusé d’avoir profité de son statut de Directeur de l’Urbanisme et de l’Architecture pour s’attribuer des lots 1, 2 et 3 du lotissement immobilier TF154 / 54 GR. Malgré ce fait d’arme, Oumar Sow a été recasé par le ministre Diène Farba Sarr. C’est pourquoi sa nomination est considérée tout simplement comme un scandale.

Plainte dans l’affaire Petro Tim – Aliou Sall bientôt devant l’Ofnac

iGFM – (Dakar) L’affaire Petro Tim, récemment ré-agitée par Birahim Seck, du Forum civil, suite à la découverte de gaz dans notre pays, continue de faire des vagues. Cinq enquêteurs de l’Office central de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) ont entendu, hier, d’après Direct Info, le président de l’Alliance « Sauvons le Sénégal », Babacar Mbaye Ngaraaf, pendant 5 heures.

Ce dernier avait, en effet, déposée une plainte contre le frère du chef de l’Etat après des révélations de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade qui l’accusait d’avoir créé une entreprise qui exploite du pétrole avec le roumain Franck Timis, patron de Petro Tim dont Aliou Sall était le gérant. D’ailleurs, le maire de Guédiawaye et d’autres personnes au cœur de ce dossier sont annoncés, selon le journal, devant les enquêteurs dans les prochains jours.Sekou Dianko DIATTA

LA RÉVOLUTION DU FOUTA DANS L’OEUVRE DE CEERNO SILEYMAANI BAAL AU MENU D’ÉCHANGES ENTRE UNIVERSITAIRES

Dakar, 23 fév (APS) – Le groupe de recherche et d’étude du patrimoine intellectuel sénégalais a entamé, mardi à Dakar, une série de manifestations marquant le 240e anniversaire de la révolution du Fouta (Nord) menée par Ceerno Sileymaani Baal, mort en 1776 lors d’une bataille.

’’Nous sommes en face d’une personnalité qui a joué un rôle important, un humaniste qui s’est attaqué à l’esclavage et a mis en avant l’intérêt de son peuple’’, a souligné le Pr Iba Der Thiam, ancien ministre de l’Education et historien, au cours d’un symposium à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Ceerno Sileymaani Baal est né en 1720 dans la localité de Samba Diery. Il fait ses humanités en Mauritanie et retourne plutard dans son Fouta natal en proie à l’esclavage et à l’oppression du régime Déniyanké, des animistes qui établissaient leur domination sur la région.

Le résistant Ceerno Sileymaani Baal réussit à sensibiliser les populations du Fouta afin qu’elles se lèvent contre ce régime en place depuis 250 ans, aux pratiques inhumaines et contraires à l’Islam.

Il parvient, dans un premier temps, à libérer son peuple de l’impôt versé aux Maures ce qui le rend de plus en célèbre, gagnant ainsi la confiance des notables du Fouta.

Alors que l’affrontement devenait inévitable entre les populations acquises à la cause de Baal et le régime en place, le chef des Déniyanké meurt subitement (son fusil a explosé entre ses mains) ce qui affaiblit et marque la fin de l’hégémonie de son système.

Ceerno Sileymaani Baal ’’décline l’offre de diriger le Fouta et dit : +je veux rester un simple combattant, un moudjahid pour le Fouta +’’, raconte le Pr Iba Der Thiam.

Cependant, le leader de la révolution du Fouta redessine les contours de sa région et instaure un nouveau système de commerce basé sur des produits autorisés par l’Islam.

Il supprime ainsi toute forme de transmission dynastique du pouvoir ainsi que l’enrichissement illicite, encourage la promotion par le travail et par le mérite, favorise une justice honnête et décentralisée et appelle à l’apprentissage du Coran.

Ceerno Sileymaani Baal poursuit, avec son armée, son combat contre les Maures qui le surprennent dans son sommeil au cours d’une bataille. Il meurt à l’âge de 57 ans, laissant à son peuple plusieurs recommandations essentiellement portées sur la démocratisation du pouvoir.

’’Il a porté un acte qui ne commence qu’à être appliqué au 21e siècle’’, a soutenu le Pr Thiam, parlant de la démocratisation du pouvoir prônée par Ceerno Sileymaani Baal.

’’Avant Jules Ferry (homme politique français du 19e siècle), Ceerno Sileymaani Baal a instauré la gratuité de l’enseignement. Il aussi posé le problème de l’enrichissement illicite et a donc établi la nécessité, pour chaque citoyen, de rendre compte : des problématiques contemporaines qui n’ont pas encore été réglées’’, a ajouté l’historien.

Le recteur de l’UCAD, le Pr Ibrahima Thioub, a pour sa part, souligné ’’le problème de la réédition de compte et celui de l’exercice et de la distribution du pouvoir dans la société’’, posés par Ceerno Sileymaani Baal.

Ce sont des ’’problèmes auxquels nos sociétés contemporaines sont confrontées. Nous avons vécu un débat sur le troisième mandat au Sénégal, sur la succession dynastique au pouvoir, questions qui ont été abordées à la fin du 18e siècle par la révolution du Fouta qui l’avait réglée magistralement et nous n’avons pas suffisamment tenu compte’’, a relevé le Pr Thioub.

Et le recteur d’ajouter : ’’heureusement que notre patrimoine de résistance nous a permis de résoudre ce problème qui nous était posé en 2012’’.

Le président du comité de pilotage de ce symposium, Ousmane Kane, a dépeint Ceerno Sileymaani Baal comme "un héros aux idées progressistes à portée universelle’’.

’’Nous avons voulu singulariser la Révolution du Fouta, exhumer l’histoire de cette révolution antérieure à la révolution française’’, a-t-il ajouté.

Plusieurs événements vont être organisés à travers le Sénégal cette année pour célébrer le 240e anniversaire de la Révolution du Fouta et de la mort de Ceerno Sileymaani Baal.VO/PON

La pneumonie et la diarrhée causent 1/3 des décès chez les enfants de -5 ans, selon un pneumologue

Lignedirecte.sn- Les infections relatives à la pneumonie et à la diarrhée causent 1/3 des décès enregistrés chez les enfants de moins de cinq dans le monde, a affirmé mercredi à Dakar, Dr Idrissa Demba Ba, pneumologue-pédiatre à l’hôpital d’enfants Albert Royer de Fann.

Faisant une présentation au cours d’un panel sur la pneumonie et la diarrhée organisé par la région médicale de Dakar, Dr Ba a ajouté que ces deux infections tuent 2 millions de personnes par an à travers le monde.

« Rien que pour la pneumonie, 155 millions d’épisodes sont enregistrés par an, dont les 13% nécessitent une hospitalisation. Un, quatre à un, six million de personnes décèdent par an à cause de la pneumonie »,a-t-il poursuivi.

27.000 enfants sénégalais décèdent par an de la pneumonie (spécialiste)

Lignedirecte.sn- Au Sénégal, 27.000 enfants âgés de moins de 5 ans décèdent par an de la pneumonie, a affirmé mercredi à Dakar, Dr Idrissa Demba Ba, pneumologue-pédiatre à l’hôpital d’enfants Albert Royer de Fann.

«Au Sénégal, la pneumonie tue 27.000 enfants de moins de cinq ans. Chez les nouveaux nés, ces chiffrent s’élèvent à 30%», a notamment indiqué Dr Ba au cours d’un panel sur la pneumonie et la diarrhée.

Poursuivant, il a affirmé que la pneumonie constitue 12% des décès chez les enfants sénégalais âgés d’un mois à cinq ans, et engendre 10 décès/ jour.

CONDAMNATION DE KARIM WADE, ARRESTATION DE PRESUMES TERRORISTES, INTERDICTION DE RASSEMBLEMENTS, RECOURS EXCESSIF A LA FORCE…AMNESTY INTERNATIONAL FAIT LE PROCES DU REGIME DE MACKY

http://www.sudonline.sn Amnesty international va publier ce mercredi 24 février, son rapport sur le respect des droits humains dans le monde. Dans cette étude dont une copie nous est parvenue hier, mardi 23 février, l’organisation internationale de défense des droits humains liste les manquements du Sénégal en matière du respect des droits de l’homme. Ils sont, entre autres, l’arrestation de présumés terroristes, les interdictions de marches et de rassemblements et le maintien de Karim Wade en prison.

Le Sénégal est dans le lot des pays qui se sont illustrés par des violations et non respect des droits humains en 2015. Dans son rapport qui sera publié ce mercredi 24 février, et dont une version nous est parvenue hier, mardi 23 février, Amnesty international a épinglé le Sénégal pour des manquements sur plusieurs dossiers. Les reproches faits à notre pays sont notamment la restriction de la liberté de réunion. A ce niveau, le document nous informe que les autorités ont continué à restreindre la liberté de réunion pacifique et à utiliser la force de manière excessive contre des manifestants. Pis, souligne-t-il, des hommes et des femmes ont été arrêtés en raison de leur orientation sexuelle, réelle ou supposée. Et de préciser que les forces de sécurité ont arrêté au moins sept personnes, dont deux imams et deux femmes, pour des chefs d’accusation liés au terrorisme.

L’interdiction de rassemblements des partis de l’opposition est aussi dénoncée par Amnesty international. Sur ce, le rapport nous rappelle que les autorités sénégalaises ont continué d’interdire des manifestations organisées par des partis politiques légalement constitués et des défenseurs des droits humains. L’institution dirigée par Seydi Gassama et Alioune Tine fait aussi remarquer qu’il a été constaté au Sénégal des poursuites en justice contre des manifestants pacifiques. Se voulant plus précis, l’organisation cite, en exemple, les 12 hommes condamnés à 21 jours de prison en septembre 2015 par le Tribunal régional de Kolda. La faute qui leur est reprochée est, selon Amnesty international, d’avoir participé à un rassemblement non autorisé.

RECOURS EXCESSIF À LA FORCE

Par ailleurs, Amnesty international rappelle qu’une centaine de personnes avaient manifesté pacifiquement le 27 août 2015 dans la commune de Diana Malary pour demander aux autorités de leur fournir de l’électricité. Et, les forces de sécurité avaient utilisé du gaz lacrymogène et tiré en l’air pour les disperser, ce qui avait entraîné, déplore l’organisation, des affrontements entre manifestants et gendarmes. Amnesty international s’offusque également de la condamnation à perpétuité de deux jeunes hommes accusés dans le meurtre du policier Fodé Ndiaye, décédé dans les manifestations préélectorales de 2012. La situation de la population civile qui subit toujours les affres de la crise casamançaise n’est pas aussi du goût d’Amnesty international.

Evoquant les exactions reprochées aux forces de sécurité, Amnesty international souligne que cette année également les forces de l’ordre ont utilisé la force de manière excessive. L’organisation soutient qu’en juillet, Matar Ndiaye a succombé à une blessure par balle à la jambe à la suite d’une opération de police menée à Dakar. Et de relever qu’un policier aurait ouvert le feu, sans sommation, en direction d’un groupe d’hommes qu’il poursuivait et Matar Ndiaye a été pris dans la ligne de tir. La Division des investigations criminelles (Dic) de la Police nationale a été chargée de l’enquête, ce qui laissait craindre que celle-ci ne soit pas véritablement indépendante ni impartiale, regrette Amnesty international.

SUR 27 CAS DE TORTURE… SEULS 6 ONT DONNE LIEU A DES POURSUITES JUDICIARES

Quid du non respect des engagement de l’Etat qui avait promis des enquêtes sur les homicides perpétrés par des agents des forces de sécurité, dans le contexte de manifestations en 2012, ainsi que sur les actes de torture et les autres mauvais traitements ? Selon Amnesty international, les investigations sont rarement menées à leur terme et peu sont les auteurs présumés qui comparaissent devant la justice. En atteste, l’organisation de défense des droits humains montre que sur 27 cas de torture portés à sa connaissance depuis 2007, seuls six ont donné lieu à des poursuites aboutissant à une condamnation avec une peine «clémente».

NON RESPECT DES DROITS HUMAINS : Amnesty international liste les «dérives» de Yahya Jammeh

Tortures, disparitions forcées et des sanctions pénales sont le lot quotidien des Gambiens. Dans son rapport 2015/2016 qui sera publié ce jour, mercredi 24 février et dont une copie nous est parvenue hier, mardi 23 février, Amnesty international pointe un doigt accusateur sur le régime du président Yahya Jammeh.

Dans son rapport 2015/2016 qui a comme thème «Vos droits sont en danger», Amnesty international a encore fait état de violations de droits humains en Gambie. Des brimades, juge l’organisation de défense des droits humains, qui ne sont que le fruit de la gestion «calamiteuse» du chef de l’exécutif de ce pays. «Torture, disparitions forcées et sanctions pénales contre les personnes Lgbt caractérisent la situation des droits humains dans le pays, qui a catégoriquement refusé de coopérer avec l'Onu et les mécanismes régionaux de défense des droits fondamentaux sur des questions telles que la liberté d'expression, les disparitions forcées et la peine de mort», indique le rapport d’Amnesty.

Selon l’Ong internationale, la tentative de coup d’Etat de 2014 contre l’homme fort de Banjul a donné lieu à des arrestations et à de nouvelles violations des droits humains. Et, les autorités ont continué à réprimer la dissidence. Elles se montraient toujours réticentes à coopérer avec les mécanismes protégeant les droits humains dans le système des Nations unies. Pis, renchérit l’organisation, en avril, la Gambie a rejeté 78 des 171 recommandations formulées à l’occasion de l’examen périodique universel de l'Onu, notamment celles qui l’exhortaient à lever les restrictions pesant sur la liberté d’expression, à ratifier la Convention contre les disparitions forcées et à abolir la peine de mort.

Par ailleurs, souligne Amnesty international, l’Etat gambien n’a pas tenu compte des appels de la communauté internationale qui l’incite à conduire une enquête conjointe indépendante sur les événements qui ont suivi la tentative de coup d’État de 2014, notamment la Résolution adoptée en février par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples qui sollicitait une invitation à mener une mission d’établissement des faits. En juin, la Gambie a expulsé la chargée d’affaires de l’Union européenne, sans aucune explication, en exigeant qu’elle quitte le territoire dans les 72 heures, dénonce Amnesty. Les actes de tortures, les arrestations et les détentions de journalistes, d’artistes et d’opposants sont aussi des manquements graves que dénonce Amnesty dans son rapport.

COUR DE REPRESSION DE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE : Karim Wade victime d’un procès inéquitable, selon Amnesty

Pour Amnesty international, la détention de Karim Wade est illégale. La condamnation de l’ancien ministre D’Etat par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), à six ans d’emprisonnement et une amende de 138.239.086.396 F Cfa (environ 210.744.000 euros) pour enrichissement illicite est anormale. Amnesty international explique cette anomalie par le fait que les décisions rendues par cette cour ne sont pas susceptibles d’appel sur le fond, ce qui est contraire aux normes régionales et internationales.

Mieux, Amnesty rappelle qu’en avril dernier, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a estimé que la détention provisoire de Karim Wade est illégale, à cause du retard accumulé pendant la procédure et de la différence de traitement observée par rapport aux autres prévenus.

Parlant toujours du non respect des droits humains, Amnesty international a aussi fait état dans son rapport des condamnations pour des actes contre nature. Elle compte vingt deux (22) personnes dont trois (3) femmes qui ont eu à répondre devant la justice pour ce «délit».

DU FAIT DE LA NEGLIGENCE DES GOUVERNEMENTS : L’Onu au bord du gouffre

C’est une Organisation des nations unies (Onu) très mal en point qu’Amnesty international décrit dans son rapport. «Les Nations unies et leurs différents organes de protection des droits humains et des réfugiés ont gravement souffert en 2015 de l'hostilité et de la négligence de gouvernements récalcitrants», lit-on dans le rapport. Le prochain Secrétaire général des Nations unies, qui sera élu à la fin de l'année et prendra ses fonctions en janvier 2017, héritera d'une organisation qui a accompli beaucoup de choses certes, mais qui a désespérément besoin d'un nouvel élan, déclare Amnesty international.

L'organisation internationale de défense des droits humains appelle les États membres et le Conseil de sécurité de l'Onu à faire preuve d'une réflexion courageuse pour avancer dans le sens des réformes, en commençant par la manière dont ils choisiront le prochain Secrétaire général.

LES VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS EN CHIFFRE

En 2015, Amnesty international a étudié la situation des droits humains dans 160 pays. Dans les 113 pays, les libertés d’expression et la liberté de la presse continuent à être restreintes. En outre, 60 millions de déplacés sont recensés à travers le monde. Plus de 30 pays ont contraint des refugiés à retourner dans des pays où ils sont en danger. Et, dans 61 pays, des personnes sont devenues des prisonniers d’opinion. Aussi, au moins, dans 19 pays, des crimes de guerre et d’autres violations de guerre ont été notées. Des procès iniques ou inéquitables ont eu lieu dans au moins 55% des pays. Fatou NDIAYE

Le Pds relève de graves manquements dans le processus électoral

Le Secrétariat Général National

Dakar, le 22 Février 2016
Référence : Article L 48 de la loi N° 2014-18 du 15 Avril 2014 abrogeant et remplaçant la loi N°2012-01 du 03 Janvier 2012 portant Code Electoral (Partie Législative).
Objet : Requête tendant à la communication du Fichier Général des Electeurs.
Monsieur le Ministre,
L’article L 48, cité en référence, donne un « droit de regard et de contrôle sur la tenue du fichier aux partis politiques légalement constitués ». En application de ces dispositions pertinentes le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) vient, par la présente requête, vous demander d’engager vos services compétents à tenir à sa disposition le fichier Général des électeurs aussi bien en support magnétique qu’en format papier pour lui permettre d’exercer les droits de regard et de contrôle qui lui sont reconnus sur la tenue du Fichier.
Vous en souhaitant bonne réception, je vous prie, de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de mes sentiments Républicains et patriotiques.

SECONDE LETTRE
Référence : Article L 53 de la loi n° 2014 – 18 du 15 Avril 2014 Abrogeant et Remplaçant la loi n° 2012 – 01 du 03 Janvier 2012 Portant Code électoral (Partie Législative).
Objet : Requête tendant à la prise en compte de l’expiration massive des cartes d’électeur en 2016.
Monsieur le Ministre,
L’article L 53, cité en référence, rappelle en son alinéa premier que « l’administration est chargée de l’impression et de l’établissement des cartes d’électeur aux frais de l’Etat ».
En application de cette disposition , nous vous demandons d’engager vos services compétents à prendre les mesures idoines aux fins d’application de l’article cité en référence notamment en ses alinéas 1, 3, 5 et 8 relatifs à la prise en charge, à la durée de validité et au renouvellement de la carte d’électeur.
En effet des milliers de cartes d’électeur expirant en 2016, il est du devoir du département en charge des élections de prendre les dispositions requises pour édifier les électeurs relativement aux décisions prises par l’Etat pour faire face à cette situation. (cf. alinéa 3 de l’article cité en référence).
Par ailleurs « Le Renouvellement de la carte d’électeur expirée est effectué, aux termes de l’alinéa 5 de l’article cité en référence, l’année qui suit l’expiration (2017) pendant la révision ordinaire ». Ces contraintes imposent aux autorités en charge de prendre les dispositions adéquates permettant à tous ces citoyens, qui ignorent la loi, de ne pas être déchus, à leur insu et involontairement, de leur droit et de leur devoir de voter faute de cartes d’électeur en cours de validité (4.716.822 inscrits en 2006 avec l’opération de couplage CNI/CE).
Enfin, la photo de l’électeur ainsi que son adresse électorale, pouvant faire l’objet de modification, conformément aux prescriptions de l’alinéa 8 de l’article cité en référence, l’administration chargée des élections doit prendre les mesures permettant de doter les commissions de révision des listes Electorales, permanentes et / ou itinérantes, de la logistique et du matériel nécessaire à la satisfaction de cette exigence républicaine.
Compte tenu des développements précédents nous vous demandons d’engager vos services compétents à édifier les millions d’électeurs concernés en faisant un communiqué similaire à celui qui a été fait à l’occasion de la révision ordinaire des listes électorales. Ce communiqué, émanant de votre département et paru le 26 Janvier 2016, informe les citoyens, conformément aux dispositions des articles L 39 et R 28 du code électoral, que la révision ordinaire des listes électorales, au titre de l’année 2016, se déroulera du 1er Février au 31 Juillet 2016.
Vous en souhaitant bonne réception, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de nos sentiments républicains et patriotiques.Oumar SARR, Secrétaire Général Adjoint Coordonnateur National

Idrissa Seck aux Sénégalais : “si vous votez “Oui”, vous allez dire wooy, après le référendum ; et après wooy, wouyayoo mossiy topou”

http://www.actusen.com Le Président de Rewmi dit en avoir la certitude, clé en main. En effet, Idrissa Seck, qui a fait face à la presse, ce mercredi 24 février 2016, pour donner la position officielle de son Parti quant à la posture que celui-ci doit adopter lors du prochain référendum, s’est voulu formel : “si vous votez “Oui”, vous allez dire wooy (pousser un cri strident sur fond de regret), après le référendum.

Et le Président du Conseil départemental de Thiès, soucieux de tirer la sonnette d’alarme, d’en rajouter cette couche : “après wooy, wouyayooy mossiy topou” (après un cri strident, ce sont des pleurs qui vont suivre).

C’est dire que si les Sénégalais entendent de la bonne oreille le message du leader du parti Rewmi, Macky Sall peut dire Adieu à son référendum, puisque l’ancien maire de Thiès a appelé le peuple à voter “Non”.

Pour Idrissa SEck, “voter oui signifie donner libre cours, permettre au régime APR de poursuivre l’affaissement de nos valeurs, de poursuivre la promotion des contre-valeurs, la dégradation continue de notre pays au plan social, économique et moral”, dénonce le numéro 1 de Rewmi. S’agissant du référendum, “le parti Rewmi a fait le choix de voter non et invite le peuple à lui (Macky Sall) administrer une désapprobation claire et sans équivoque”.Ndèye Awa BEYE

Déclaration du Comité Directeur du P.D.S tenu le mercredi 24 février 2016

Le Parti Démocratique Sénégalais se félicite de la réponse unanimement positive à l’appel qu’il avait lancé aux partis politiques, aux syndicats, aux associations de la société civile, aux hommes et femmes de tous horizons, aux intellectuels et à tous les démocrates de se retrouver pour, ensemble, apporter la réponse du peuple au reniement par le chef de l’Etat de son engagement devant le peuple et la communauté internationale et à sa tentative de remettre en cause les acquis démocratiques de notre peuple, de jeter les bases de dislocation de notre nation et d’obtenir un blanc seing à moindre frais afin de dérouler son projet macabre de faire du Sénégal une dynastie.

Tous ceux qui ont répondu à cet appel ont, d’ores et déjà, rejeté le référendum que Macky Sall leur impose, et qui ne répond à aucune de leurs préoccupations. L'opacité de la démarche et de la mise en œuvre précipitée du projet de référendum cachent une manœuvre machiavélique pour rester au pouvoir en évitant la sanction populaire qui se profile à l'horizon 2017.

Par conséquent le Pds, tout en laissant le dernier mot aux alliés, considère que 2017 est la date limite du mandat actuel du Président de la République qui devrait quitterle pouvoir si le peuple souverain rejette son référendum par un NON.

C'est pourquoi, le Comité Directeur engage le Pds pour la mise en place d’un large Front du « non » afin de sanctionner un Président de la république qui a trahi ses mandants en revenant sur ses engagements et en reniant sa parole.

Le Parti Démocratique Sénégalais appelle tous les citoyens à se mobiliser massivement le 20 mars 2016 pour opposer un NON ferme et historique au référendum de Macky SALL qui se révèle n’être qu’une simple escroquerie politicienne.

Il demande aux électeurs, non seulement de voter NON mais de protéger leur vote contre toutes les tentatives de détournement de leurs suffrages par le bourrage des urnes, la fraude, l'achat des consciences et l’intimidation. Fait à Dakar, le 24 février 2016 Le Comité Directeur du PDS

Idrissa Seck analyse le PSE de Macky Sall : “le Gouvernement manipule les chiffres, mais dans la rue, les gens disent sonou nènou, khifff néniou…”l

http://www.actusen.com Le leader de Rewmi a profité de son face-à-face avec la presse pour analyser le Plan Sénégal Emergent de Macky Sall depuis sa mise en oeuvre. Et le constat d’Idrissa Seck est que rien ne marche, tout est au ralenti.

L’ancien Premier de citer comme exemple le problème de la campagne agricole, empruntant la parole des huiliers pour dire que la campagne agricole est une catastrophe.

“L’ensemble des ventes, y compris les exportations, avoisine seulement et à peine la moitié des chiffres de récole annoncés par le ministre de l’Agriculture, ce qui est encore une révélation de la manipulation de nos chiffres…”, se désole Idrissa Seck.

Le Président du Conseil départemental de Thiès cite, entre autres secteurs également qui souffrent de développement, celui de l’éducation qui, dit-il, s’effondre. “La pauvreté est aiguë, c’est ce qui disent le FMI le PNUD ; dans la rue, les gens disent sonou nèggn, khifff néniou”, a t-il conclu sous le regard de ses camarades de Parti.Ndèye Awa BEYE

Interpellé sur l’affaire des 74 milliards, Idrissa Seck : “pourquoi vous, les journalistes, voulez devenir des colporteurs de médisance de la campagne adverse, je ne vais pas répondra à ce genre de questions…”

http://www.actusen.com S’il y a un point sur lequel Idrissa Seck ne veut pas se prononcer, c’est bien l’affaire des 74 milliards F Cfa dont il est crédité concernant son fameux compte à Paris.

A la question de savoir quelle suite a été donnée à la supposée plainte qu’il avait reçue, le leader du Parti Rewmi a vite changé de ton. Avant de répondre : “quelle plainte? Pourquoi vous, les journalistes, voulez devenir des colporteurs de médisance de la campagne adverse, je ne vais pas répondra à ce genre de questions…”.

Référendum constitutionnel : le Fsd-Bj appelle à voter pour un NON MASSIF

http://www.dakaractu.com Appréciant la situation politique nationale suite au reniement du président de la république Macky Sall, le Fsd-Bj décide de participer activement au référendum en appelant à voter massivement pour le NON, afin d'en faire la chronique d'une défaite annoncée pour les tenants du WAX WAXEET.

Le boycott est à récuser même s'il est compréhensible du fait que Macky Sall a vidé la réforme de sa substance et que le référendum est juste un stratagème coûteux pour nous faire avaler sa forfaiture.

Le Fsd-Bj appelle tout le peuple sénégalais du haut de notre combat de 2012 pour la rupture, la transparence, l'éthique et la vertu à voter NON.

Le projet de réforme constitutionnel ainsi proposé n'est pas partagé, il engage sur la laïcité et sur bien d'autres aspects le Sénégal sur un chemin qui est tout sauf consensuel.

Une nouvelle constitution est un nouveau projet de société, un pacte social qui a besoin pour être pertinent de faire l'objet d'une large concertation.

On ne peut pas et au nom de tous les combats démocratiques menés accepter une loi fondamentale sur la base d'une escroquerie politique grotesque empreinte d'un manque de respect inacceptable à l'endroit du peuple sénégalais.Pour Le secrétariat National élargi du FSD-BJ,Cheikh Bamba Dieye Secrétaire Général du Fsd-Bj

Malick Gakou appelle à voter non et cogne: «Macky Sall a fait du Matéy ! Nous aussi, nous allons faire du Matéy »

http://jotay.net Le Président Macky Sall n’a pas fini de compter les adversaires par rapport au projet de référendum qui sera voté le 20 mars prochain. A l’instar des autres formations, le Grand Parti appelle à voter « NON ». A cet effet, MALICK GACKOU promet de prendre toutes les initiatives pouvant aller dans le sens de faire triompher le « NOn » au soir du 20 mars prochain. «MACKY SALL nous propose des postulats de modification totalement en déphasage avec l’esprit des Assises nationales dont nous étions parties prenantes», a fustigé Malick Gakou qui rejette en même temps la proposition de création d’un « Haut conseil des collectivités locales budgétivore ». Le Grand Parti a aussi dénoncé l’absence de concertations sur le projet de révision constitutionnelle ainsi que les motivations purement politiciennes qui entourent cette initiative. Toutes choses qui font que le Grand Parti appelle à voter « NON » au référendum.

Aussi, MALICK GACKOU et Cie appellent toutes les forces vives et sociales, les organisations de défense des droits de l’homme, les formations politiques à voter « NON’ le 20 mars prochain.

MALICK GAKOU : ««Macky Sall a fait du Matéy ! Nous aussi, nous allons faire du Matéy»Malick Gakou n’a pas fait qu’appeler les populations à voter massivement « NON » le jour du référendum. Il affirme en effet que si jamais les populations votent pour ce projet de révision constitutionnelle, c’est quelque chose comme quatre milliards de nos francs qui seront mis dans le vent. «Si les Sénégalais votent pour ce projet, le dimanche, le lendemain, ils sortiront quelque chose comme quatre milliards de nos francs pour payer les frais». Toutes choses qui le poussent à inviter les populations à aller en masse voter « NON ». Dans l’esprit des Assises nationales dont le Grand Parti se réclame, rappelle-t-il, il s’agissait à travers l’organisation d’un référendum de refonder la République avec comme substrat la construction d’un Etat moderne et d’une démocratie citoyenne et participative. «Macky Sall a fait du Matéy ! Nous aussi, nous allons faire du Matéy. La population sénégalaise n’appartient à personne et elle va faire du Matey. Dans les villages et partout, même si c’est deux personnes qu’il recevait dans une chambre, Macky Sall disait toujours que c’est un mandat de cinq ans qu’il va faire. Mais, tout le monde a vu ce qu’il est advenu de son engagement», a-t-il conclu.MADOU MBODJ

APR : La campagne pour un « oui massif » au référendum en marche à l’UCAD

Ferloo.com – Le mouvement des élèves et étudiants républicains (MEER) ne se laissera pas conter. Ils sont déjà au charbon. Ce mardi, ils étaient à l’Université Cheikh Anta (UCAD) de Dakar dans le cadre d’une « sensibilisation » en vue de voter pour un oui massif et franc le jour du scrutin. Au cours de la manifestation, les camarades du président Macky Sall s’en sont pris aux opposants dont le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall à qui ils demandent de suivre les pas de son leader, Ousmane Tanor Dieng.

ALIOU SALL AUX MEMBRES DE L’OPPOSITION : « C’est parce qu’ils sont sûrs de leur défaite qu’ils appellent à l’abstention »

http://www.dakaractu.com Le front mis en place par la mouvance de l’opposition pour combattre Macky Sall et son régime ne représente rien aux yeux du maire de la ville de Guédiawaye. Aliou Sall qui a pris part, hier, à la conférence de presse des leaders locaux de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), estime que «l’opposition appelle à l’abstention du référendum parce qu’elle est sûre de sa défaite.»

Le maire de la Ville de Guédiawaye a répondu à la mouvance de l'opposition qui a formé un front pour battre campagne contre le Président de la République, Macky Sall.
Selon Aliou Sall, ces partis politiques et mouvements de la société civile appellent à l’abstention du référendum parce qu’ils sont sûrs de leur défaite.
«Ces partis qui, eux-mêmes, étaient à l’origine de l’organisation d’un référendum, il y a quelques années, sont sûrs de leur défaite», a déclaré l’édile de la localité qui renseigne que le taux de participation aux joutes du genre n’est pas comparable à une élection présidentielle.
«Ces partis savent bien qu’un référendum ne mobilise jamais autant qu’une élection présidentielle classique. Donc, les gens, qui appellent à l’abstention et qui n’y croient même pas, se projettent dans la comparaison des taux de participation d’un référendum à venir par rapport au taux de participation aux élections présidentielles passées», a averti M. Sall.
Avant d’ajouter : «Ils vont vouloir comparer le taux et dire que c’est parce qu’ils ont appelé à l’abstention que les Sénégalais ne se sont pas déplacés. S’il leur plait de jouer à ce jeu, c’est leur problème. Nous, ce qui nous intéresse, c’est que les Sénégalais puissent voter massivement ‘’OUI’’.»Amadou Kane Diallo prône de bâtir les politiques publiques sur nos valeurs de cultures

Xibaaru Amadou Kane Diallo, président du mouvement Bamtaare, a dirigé une grande assemblée générale avant-hier à Sicap Foire. Une rencontre qui a connu une grande affluence en quantité et en qualité. Celui qui est arrivé deuxième après Karim Wade au congrès d’investiture du Pds, déplore les pertes de valeurs culturelles et religieuses qui ont conduit à la promotion des dérives sociales actuelles comme l’homosexualité, le terrorisme. Amadou Kane Diallo demande aux membres de son association d’intensifier la communication axée sur le manifeste de “Bamtaare” qui prône de bâtir les politiques publiques sur nos valeurs de cultures et de cultes. En outre, il les exhorte à massifier le mouvement et à mobiliser la population Sénégalaise et la diaspora en direction des législatives.

Les Cadres républicains de Dakar contre-attaquent : " Khalifa Sall bénéficiaire de l'argent du dopage est mal placé pour parler d'éthique "

Depuis que le Président Macky Sall a décidé de respecter la décision du Conseil Constitutionnel, de nombreux acteurs politiques qui se voyaient déjà calife à la place du calife ont encore du mal à cacher leur amertume.
Khalifa Sall est un de ces politiciens du moment qui évoquent l'éthique pour masquer leur déception de devoir changer le timing de leurs ambitions démesurées. En matière d'éthique et de morale, Khalifa Sall devrait faire davantage dans la discrétion ces temps-ci. Faut-il rappeler qu'il a été le seul politicien à avoir été cité par Lamine Diack comme bénéficiaire de l'argent de la drogue de l'athlétisme international.
Khalifa Sall fait partie de ces politiciens qui sont passés dans l'art de la dissimulation, il se gargarise de bons principes de vertu alors que sa pratique est toute autre. Khalifa Sall devra pour sûr répondre aux enquêteurs français sur l'utilisation des produits des activités de corruption de Lamine Diack qui fut son parrain politique à Dakar.
Khalifa Sall devrait donc balayer devant sa porte et à Paris il ne pourra pas s'adonner à son jeu favori: la victimisation à outrance. A Paris, il ne pourra accuser personne de vouloir lui nuire. Il devra pour une fois prendre ses responsabilités et tout seul. Il devra prouver qu'il n'a pas été au cœur du système de blanchiment de l'argent sale de Lamine Diack. Ce scandale n'est pas le seul en passe de l'embarrasser, pour dire le moins. Lui qui se voit déjà un destin national devra d'abord expliquer aux sénégalais l'affaire de ses doubles identités.
Et de grâce, qu'il ne nous rejoue pas à nouveau le numéro de "l'éternel persécuté", Khalifa Sall devra prendre son courage à deux mains et répondre aux nombreuses interrogations sur ces affaires troubles. Fait à Dakar le 23 février 2016 La Convention des Cadres Républicains de Dakar

Référendum du 20 mars : «And dollel Khalifa Sall appelle au boycott »

http://www.pressafrik.com «And dollel Khalifa Sall appelle au boycott parce qu’aller aux urnes, c’est cautionner le référendum », soutient son président. Pour Babacar Diop, président du mouvement And dollel Khalifa Sall « Il faut montrer à la face du monde que le Président Macky Sall n’a pas respecté son engagement de réduire son mandat de sept à cinq ans. En réalité, il n’a pas de bilan à présenter aux Sénégalais. J’estime que la meilleure façon, c’est de s’abstenir », a déclaré ce dernier dans le journal le Quotidien. Poursuivant Babacar Diop pense que, « les milliards qu’il compte investir dans ce référendum pouvaient régler les problèmes des travailleurs des collectivités locales qui sont restés des mois sans salaire, des enseignants, des agents de la santé. Il n’a qu’à aller à l’Assemblée nationale pour valider son projet », clame t-il.
Evoquant, la posture du secrétaire général du parti socialiste, le président du mouvement And Dollel Khalifa Sall déplore la sortie de Tanor Dieng «la position du Secrétaire général Ousmane Tanor Dieng est une honte, Babacar Diop a aussi fustigé le comportement de certains socialistes qui ont été plus remarqués sur les plateaux de télés que les responsables de l’Apr pour défendre l’opportunité de ce référendum. Khadim FALL

Ethique politique : Khalifa Sall rattrapé par son passé

http://www.leral.net Dans le débat sur le mandat du Président, le maire de Dakar, Khalifa Sall, défend, aujourd’hui, une position contraire à celle qu’il avait adoptée quand sa formation politique, le Parti socialiste (Ps), était au pouvoir, rapporte nos confrères de L’Observateur.

Même si les tares sont presque communes chez les hommes politiques, aujourd’hui, Khalifa Sall fait partie des responsables qui incarnent cette tendance à « se renier » ou à développer des arguments à l’opposé de leur conviction d’hier. Pour n’avoir pas respecté sa parole sur la réduction du mandat, à cause de l’avis du Conseil constitutionnel, le chef de l’Etat a essuyé des tirs nourris de Khalifa Sall. Le maire de Dakar s’était érigé en donneur de leçons pour faire la morale à Macky Sall qui « n’a pas respecté sa parole ». « Cette décision est évidemment un coup porté, non seulement à notre démocratie, mais aussi à la classe politique toute entière, puisqu’elle décrédibilise la parole publique et discrédite les hommes politiques dans leur capacité à tenir leur engagement. Il est de notre devoir, en tant qu’hommes politiques, de respecter la parole donnée. Les promesses faites au peuple sénégalais ont valeur d’engagement et doivent être respectées, quel qu’en soit le prix, par ceux qui ont été investis de la confiance populaire », raisonnait-il.
Pourtant, à l’opposé à Macky Sall qui avait promis de réduire son mandat, Khalifa Sall avait porté un combat politique pour la suppression de la limitation du mandat présidentiel. C’était en 1998, au moment du règne du puissant Parti socialiste (Ps). Alors chargé des élections de la formation politique de l’ancien Président Abdou Diouf, l’actuel maire de Dakar avait exprimé sa position de façon nette et tranchée. Dans une interview accordée à « Sud Quotidien », dans son édition 1456 du vendredi 13 février 1998, Khalifa Sall avait assumé être de « ceux qui pensent qu’il faut abroger les dispositions de l’article 28 de la Constitution. Il faut supprimer la limitation des mandats ». Et son argumentaire était développé autour de ses convictions d’alors : « Quand un citoyen a la confiance de ses concitoyens, il doit pouvoir se présenter à tout moment. Moi, je me bats pour que mon parti prenne la position politique d’abroger la limitation du mandat ». Sa volonté avait été bien suivie, car la proposition de loi portant révision des articles 21 et 28 de la Constitution avait été déposée à l’Assemblée nationale. Leur examen avait abouti à la suppression du quart boquant et d’une disposition relative à la rééligibilité d’une seule fois du président de la République. Le Ps faisait alors perdre un « acquis démocratique » issu de la concertation de 1994 sur le Code électoral.
A l’interpellation du journaliste sur la limitation des mandats présidentiels dans les pays démocratiques, le chargé des Elections d’alors du Ps avait donné le seul exemple de l’Oncle Sam :«Aux Etats-Unis, il n’y a pas une limitation de droit, mais de fait. C’est-à-dire que c’est une pratique imposée.Il n’y a pas d’autres exemples ».
Ces arguments développés par Khalifa Sall avaient attiré l’attention du Pr Ismaïla Madior Fall, au point qu’il relève les « incohérences » dans son ouvrage « Evolution constitutionnelle du Sénégal » : de la veille des indépendances ». Le professeur de Droit fait remarquer que « Khalifa Sall s’est trompé de bonne foi à un double titre. D’abord, aux Etats-Unis, la limitation du mandat est de droit depuis l’amendement et non de fait ». Ensuite, écrit Pr Ismaïla Madior Fall, « à moins de tomber dans un régime monarchique, la limitation de mandat ne peut être supprimée. Par définition, le mandat est toujours limité dans sa durée »..

Septennat – Quand le Conseil constitutionnel fait fi de son «éthique»

Lignedirecte.sn-L’actualité politique sénégalaise est vivement rythmée, depuis l’annonce du Chef de l’Etat Macky Sall du maintien de son mandat en cours à 7 ans conformément à la décision du Conseil constitutionnel, par la polémique autour du référendum et du mandat présidentiel. Ainsi, les cinq sages sont-ils au cœur des débats.

De nombreuses voix se sont levées pour dénoncer une «décision impopulaire» du Conseil constitutionnel qui aurait fait fi des valeurs d’«éthique» et de «responsabilité» sur le maintien des 7 ans.

Pourtant, le président du conseil constitutionnel, Pape Oumar Sakho, avait promis de faire usage de l’éthique comme principale valeur pour «servir le Sénégal». C’était lors de sa prestation de serment le 10 juillet 2015, dans les locaux de la Cour suprême.

«L’éthique de la responsabilité» est au centre du discours et «au cœur des actions des cinq sages», disait M. Sakho.

«Vous conviendrez avec moi, cette lourde responsabilité […] suppose de notre part la défense de l’intérêt général, la vérité, la rigueur, l’impartialité, l’intégrité, le respect des règles de l’art pour une éthique de la responsabilité. L’éthique de la responsabilité sera au cœur de nos actions», avait-il ajouté.

Succédant au défunt magistrat Cheikh Tidiane Diakhaté, Pape Oumar Sakho qui prêtait serment à côté des 4 autres «sages» que sont Ndiaw Diouf le vice-président, Mamadou Sy, Mandiogou Ndiaye et Malick Diop, avait insisté sur les valeurs morales comme la loyauté et la confiance, promettant de les placer au cœur de sa mission.

«Les membres du Conseil constitutionnel serviront de manière résolue et avec loyauté, et rendront des décisions dans le respect de leur serment et du contrat social qui constitue le socle de la commune volonté du vouloir vivre ensemble du peuple sénégalais», avait-il promis.

Tout en appréhendant la difficulté de leur mission, les 5 sages du Conseil constitutionnel s’étaient ainsi fixés comme première tâche, «renforcer la confiance du peuple à nos textes», dans le seul but de «servir le Sénégal», par sous l’égide du président Pape Oumar Sakho. Oumar Diouck

Référendum du 20 mars 2016 «Trop de communications tue la communication »Pr Momar Thiam

iGFM – (Dakar) – Nos gouvernants n’ont pas une culture communicationnelle. La façon dont ils ont envahi les médias après la décision du Président Macky Sall de se conformer à l’Avis ou la Décision du conseil constitutionnel, n’est pas très bien appréciée par le spécialiste de la communication, le Professeur Momar Thiam. L’invité du 20 heures de la Tfm estime que cette façon de communiquer surtout pour le pouvoir, aura sans nul doute le mérite de capter ses souteneurs mais quand sera-t-il des politiques et de l’élite.

C’est parce que la communication professionnalisée reste une nouveauté chez les sénégalais. Les personnes formées à une communication maitrisée et professionnelle sont très peu nombreux. Pour porter la réplique aux détracteurs du chef de l’Etat par rapport à sa décision de renoncer à sa promesse de réduire son mandat de 07 à 05 ans, ses partisans ont pensé que la meilleure stratégie de communication est d’envahir les médias (Radio, Télévision et presse écrite), pour défendre sa position.

Selon Momar Thiam, la parole du Président, elle est sacrée. Les citoyens y croient. Ils croient plus à la parole présidentielle qu’à la parole de ses partisans. « A mon avis, je pense que le Président Macky Sall gagnerait, sur des questions de ce type et notamment sur la question du référendum ou bien sur la question de l’Avis du conseil constitutionnel, prendre comme invite la presse dans sa généralité pour parler à l’opinion. Créer une interactivité » soutient le professeur Momar Thiam qui veut tout simplement dire que le Président devrait organiser un grand débat avec toutes les couches de la société avant de s’adresser au peuple. En un mot développer une communication relationnelle avec le peuple à travers les réseaux sociaux.

La stratégie d’écoute est aussi un des éléments que le Président devait privilégier en observant un silence avant de donner rendez-vous aux sénégalais. Ce qui lui permettra d’avoir l’écho de l’opinion et d’éviter en même temps cette polémique, semble dire Momar Thiam spécialiste en communication. Il était l’invité du 20 heures de la Tfm.Khalil Ibrahima SENE

DEBAT: Réponse au Pr Ismaila Madior Fall

Il est vrai que c’est seul le médecin qui doit parler médecine ; mais imaginons qu’un chef de service demande à un médecin, sous ses ordres, des recommandations sur l’organisation du service ; que celui-ci après réflexion met les recommandations dans un papier, le seul qu’il utilise, avec l’entête ordonnance : A-t-il prescrit une ORDONNANCE qui s’impose au requérant ?

Le Professeur Ismaila Madior FALL a produit un article qu’il juge scientifique pour répondre au Professeur Serigne DIOP et démontrer que les avis du Conseil constitutionnel sont des décisions qui s’imposent au Président de la République. Ismaila Madior FALL est un scientifique dont le Sénégal doit se glorifier pour sa rigueur, son savoir et sa science. Toutefois, en voulant mettre tout cela au service d’un homme ou d’un pouvoir il perd une partie de son objectivité même s’il garde son érudition et sa culture.

Que le Conseil constitutionnel a donné un avis est une évidence et l’évidence ne se démontre pas, ne se prouve pas, elle se constate.

D’abord c’est la Constitution elle-même qui appelle l’acte avis. « Le Président peut, après avoir recueilli l’AVIS ( …) du Conseil constitutionnel, soumettre tout projet de loi constitutionnelle au peuple ».Comment la Constitution qui est en dessous de la Loi organique et de tout autre acte juridique de la république peut obliger le Président à recueillir un AVIS et recevoir une DECISION.

Quand est-ce va-t-il recevoir l’AVIS du Conseil constitutionnel ?

Ensuite qu’est ce qui a changé dans les articles 46 ancien et 51 nouveau pour que le Professeur puisse varier à ce point. Il a écrit d’abord dans son livre puis de manière univoque dans un long article scientifique publié sous le titre de « la révision constitutionnelle au Sénégal » que : « la

Consultation du Président de l’Assemblée nationale étant une simple formalité de même que l’avis du Conseil constitutionnel qui ne lie pas le Président, aucun obstacle ne se dressait à la volonté du Président ».

Ensuite : « L’argument selon lequel la procédure est valable parce qu’avalisée par le Conseil Constitutionnel à travers un avis est, à notre sens, irrecevable pour deux raisons au moins : d’abord, il s’agit juste d’un avis (avec tout ce que cela implique en droit) qui
ne peut autoriser, interdire ou couvrir une irrégularité »

Ensuite, il évoque l’article 92 de la même Constitution pour dire que les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent au Président : « Le Conseil constitutionnel connaît de la constitutionnalité des lois, des règlements intérieurs des Assemblées et des engagements internationaux, des conflits de compétence entre l’exécutif et le législatif, ainsi que des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour suprême.

Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. »
Vous remarquez bien que l’avis recueilli par le Président n’entre pas dans ces différents domaines. Par prudence du fait de la forme hautement impérative de cette règle, la compétence électorale n’est-pas citée. Une sorte de recours étant possible après l’arrêt de la liste des candidats.

La constitutionnalité d’une loi n’entre pas dans les compétences reconnues au Conseil par la Constitution et la loi organique. En plus les lois constitutionnelles n’ont pas à se conformer à la Constitution. C’est normes sont d’égales dignité. C’est un principe simple quand on n’est pas partisan.

Quand deux normes d’égale dignité sont contraire, la plus récente annule la plus ancienne un point c’est tout. Et ça professeur, on l’apprend en première année.

Votre affirmation catégorique selon laquelle « sauf dans le seul et unique cas de l’article 51 de la Constitution où le Président recueille l’avis du Conseil constitutionnel. » doit être nuancée. Le Conseil constitutionnel doit aussi être saisi par le Président de la république pour avis, cette fois ci conforme, quand celui-ci aurait eu la volonté de mettre fin au mandat d’un membre avant l’expiration du de la durée de six ans. Article 5 de la loi LO Loi n° 92-23.

En conclusion

· C’est la Constitution et non Serigne DIOP qui l’appelle AVIS.

· Les AVIS que le Président peut recueillir du Conseil constitutionnel sont au pluriel.

· Le Conseil constitutionnel donne aussi d’avis conforme.

· Les décisions du Conseil constitutionnels de que l’article 92 rendent non susceptibles de recours sont limitativement énumérées.

· Les compétences du Conseil constitutionnel sont limitativement dénombrées Abdoulaye GUEYE,

Monsieur Macky Sall Président de la République du Sénégal, ce référendum, n’a plus de sens Par Sidy Djimby Ndao

http://jotay.net Le débat autour de la question sur la réduction de votre mandat a occupé le peuple sénégalais depuis plus de trois ans. Vous avez laissé le suspense persister et pourtant, vous aviez tous les moyens d’accélérer la cadence sur cette question afin de permettre à votre peuple d’aller au travail, comme disait un Premier ministre parmi les trois que vous avez eu à user depuis que vous êtes à la tête du Sénégal.

Le 16 Février dernier, vous avez fait face à votre peuple pour lui dire que vous n’êtes plus dans les dispositions de respecter la promesse que vous leur aviez maintes fois faite. Les promesses politiques n’engagent que ceux qui les croient, a-t-on l’habitude de dire. Peut-être votre engagement n’a jamais été total. Qui sait? Mais de toute façon Monsieur le Président de la République, ce référendum n’a plus de sens. Déjà nous avons répondu le 25 Mars 2012. Mais l’essentiel de ce vote devait être la réduction du mandat en cours que vous avez décidé d’effacer de la liste des réformes à apporter à notre charte fondamentale.

N’est ce pas vous, Monsieur le Président, qui alors que vous veniez d’être porté à la tête du pays parlait de «Gouvernance sobre et vertueuse» ? C’est vrai que les choses ont évolué, nous ne vous entendons plus scander ce slogan qui de toute façon ne saurait changer le vécu des Sénégalais s’il se limitait à une simple déclaration d’intention.

Monsieur le Président de la République, la sobriété n’a rien à voir avec ce que, nous Sénégalais lambda, voyons au quotidien chez le comportement de beaucoup de vos proches. Vous avez tous les moyens pour réduire le mandat de deux ans comme vous l’avez promis, Qu’attendez-vous pour le faire ? Un référendum ?

Lol ! Monsieur le Président de la République, le peuple dans sa grande majorité, a déjà dit OUI le 25 Février 2012. OUI qu’il est d’accord que vous rameniez le mandat du Président de la République à 5 ans. En effet, en vous confiant le volant de la voiture Sénégal, suite à votre proposition de réduire votre mandat de 7 à 5 ans, nous, le peuple du Sénégal, avions conclu un pacte avec vous. Un pacte que vous n’avez pas le droit, encore moins le pouvoir, de violer.

Combien nous coûtera encore un référendum ? 7 milliards peut-être 10 ? Non, ça ne coûtera que 3 milliards… Vous vous entendez ? Rappelez vous des promesses que vous avez eu à faire à vos compatriotes du Sénégal des profondeurs. Eux seront surpris d’entendre qu’en parlant de la somme de 3 milliards, vos hommes utilisent le substantif «QUE».

Ne pensez-vous pas Monsieur le Président de la République que vous n’avez pas le droit de dépenser l’argent du contribuable, même si c’est 1 Fcfa pour une question déjà réglée? Ne pensez-vous pas que les priorités sont ailleurs ?

Peut-être la Cour de répression de l’enrichissement illicite s’y opposera. Qui sait ?

Mais sachez que Monsieur le Président de la République, si j’ai voté pour vous en 2012, c’est parce que vous disiez ceci : «Le mandat pour lequel je suis élu est de 7 ans, mais je le porterai à 5 ans, parce que je voudrai participer à la consolidation de la démocratie de notre pays».

Je ne suis pas sûr de vous citer fidèlement, je n’ai pas vérifié, parce que je n’ai pas voulu être influencé par les nombreuses versions que l’on trouve sur le web.

Avant, je me disais que voter pour vous, serait une manière pour moi aussi de participer à la consolidation de notre démocratie.

Monsieur le Président de la République, je vous rappelle, peut-être vous l’avez oublié, que la bonne gestion de l’argent public participe aussi au renforcement de la démocratie.

La situation des universités sénégalaaises, de l’enseignement d’une manière générale, les problèmes du secteur de la santé, les conditions de vie du monde rural, le manque d’emploi… devraient vous pousser à reconsidérer votre position sur la question.

Monsieur le Président de la République, je le répète, les urgences sont autres. Discutez avec votre opposition, avec la société civile, et essayez de trouver un consensus, et épargnez nous de ces gaspillages et dépenses en ces moments difficiles pour les Sénégalais. Le Fmi classe notre pays parmi les 25 plus pauvres au monde.

Dans un éditorial paru dans Jeune Afrique en 2005, que vous avez sans doute lu puisque vous aimez bien vous confier aux média étrangers, Bechir Ben Yahmed disait :«L’Afrique subsaharienne, 700 millions d’habitants, a jusqu’ici raté son développement économique et social, parce que les gouvernements qui se sont succédé à la tête des pays qui la composent n’ont pas su éduquer et soigner leurs peuples pour les mettre utilement au travail… Héritier du pouvoir colonial, de nation en constitution, et de pays aux frontières arbitralement tracées, ils n’ont pas pu entretenir à l’intérieur de leurs frontières la cohésion nationale et la paix. De leur côté, les anciennes puissances coloniales ont mal aidé. Quant à la Banque mondiale et au Fmi agents de notre économie mondiale injuste, ils ont erré, cette conjonction de facteurs défavorables toujours à l’œuvre en 2005, près de 50 ans après les indépendances explique les malheurs actuels du seul continent qui voit augmenter le nombre de ses démunis».

Monsieur le Président République ! Je suis persuadé que nous les Sénégalais, sommes capables de renverser cette tendance si nous le voulons vraiment, sincèrement.

Pour nous, j’en sûr à la suite de feu Keba Mbaye, il n’est pas trop tard mais il faut faire vite, il faut éviter le gaspillage, le règlement de compte et tous autres actes militants du parti pour le recul démocratique.

En espérant que cette lettre vous trouvera en bonne santé, je vous prie Monsieur le Président de la République, de bien recevoir l’expression de mes sentiments de fier citoyen Sénégalais. Citoyen Sénégalais

Décision du Conseil constitutionnel : La leçon de Fatou Kiné Camara

http://www.lequotidien.sn Ce texte se donne pour objectif d’analyser quelques éléments clés de la pratique du Conseil constitutionnel, dans le but de justifier l’urgence de sa transformation en une juridiction constitutionnelle moderne. La modernité désigne sa conformité avec les exigences démocratiques du Peuple sénégalais.

Les trois décisions et avis du Conseil constitutionnel qui ont eu le plus grand retentissement auprès du public ont aussi illustré le gouffre qui sépare le Conseil constitutionnel sénégalais de ce que devrait être une juridiction constitutionnelle dans une démocratie digne de ce nom.
Lorsqu’il s’agit de se prononcer sur la constitutionnalité d’une loi, votée ou à l’état de projet, la tâche du Conseil constitutionnel est de vérifier la non-contrariété du texte qui lui est soumis avec l’esprit et la lettre de la Constitution. Or, il se trouve que le Conseil constitutionnel s’est trouvé, à trois moments marquants de l’histoire de la démocratie sénégalaise, en faute. Sa pratique est d’un autre âge et sa jurisprudence dangereuse ; d’où la nécessité d’y mettre un terme sans attendre.
Une pratique du Conseil constitutionnel obsolète
Décision du 27 avril 2007 : «Le juge a-t-il intégralement lu la «nouvelle Constitution sénégalaise» ?» (sic !)i
Le 27 avril 2007, le Conseil constitutionnel se prononce sur la constitutionnalité d’une loi mettant en œuvre l’article 9 du Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, relatif aux droits des femmes en Afrique (le Protocole de Maputo, ratifié en 2004 par l’Etat du Sénégal et intégré à sa Constitution). L’article pose le principe de l’obligation de parité à tous les échelons du processus électoral. Recopiant une décision française vieille de 25 ans et hostile à la parité, les juges du Conseil passent à côté de l’obligation de l’Etat du Sénégal d’harmoniser sa législation avec les conventions qu’il a légalement signées et ratifiées. En effet, par sa Décision N° 97/2007 - Affaire N° 1/C/2007, le Conseil constitutionnel sénégalais déclare non conforme à la Constitution la loi n° 23/2007 du 27 mars 2007 modifiant l’article L 146 du Code électoral qui institue la parité dans la liste des candidats au scrutin de représentation proportionnelle pour les élections législatives. La décision est rendue en totale méconnaissance des conventions sur les droits des femmes intégrées à la Constitution sénégalaise. Il suffit de lire le préambule de la Constitution pour savoir que le Protocole de Maputo tout comme la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes / Cedef) font partie intégrante de la Constitution. Des juristes dénoncent aussitôt cette incroyable, inacceptable lacune de la part de juges constitutionnelsii. La question suivante est même posée : «Le juge a-t-il intégralement lu la ‘’nouvelle Constitution sénégalaise’’ ?» (sic !)iii.
Affaire N° /E/2012 : Le Conseil constitutionnel étudie-t-il la doctrine ?
Le problème de la prise de décisions inadaptées aux exigences de la Constitution, de l’Etat de droit et de la démocratie se repose, en 2012, avec la question de la constitutionnalité de la candidature du Président sortant à un troisième mandat. La décision du Conseil constitutionnel du 27 janvier 2012 Affaire N° /E/2012 valide cette candidature en dépit de l’opposition unanime de la doctrineiv.
La lecture des travaux de la doctrine peut être rébarbative aux non-juristes, mais elle est une obligation pour les juristes, y compris celles et ceux qui exercent leur art dans les cours et tribunaux. C’est grâce à cela que les théoriciens et théoriciennes du droit participent à l’amélioration constante de la pratique du droit. De fait, en s’enfermant dans leur tour d’ivoire, les «cinq sages» s’exposent constamment à la remise en cause de leur capacité à correctement interpréter les dispositions de la Constitution.
Commentant la décision du 17 janvier 2012, un juriste s’interroge ainsi : «Et si les cinq sages ignoraient les règles de base du Droit ? »v Il est vrai qu’ils ont commis une confusion totale, pourtant signalée par des juristes civilistesvi, entre les différents principes de résolution du conflit de lois dans le temps. Ces principes sont : la non-rétroactivité de la loi nouvelle, l’effet immédiat de la loi nouvelle et la survie de la loi ancienne en matière contractuelle. Sans la confusion opérée par le Conseil entre effet immédiat et rétroactivité, le mandat en cours ne pouvait échapper à la disposition limitant les mandats consécutifs à deux. Un juriste pose alors, avec justesse, l’accusation suivante : «La décision du Conseil constitutionnel sénégalais de valider la candidature du président de la République est une hérésie juridique. (…) Le Droit a été trahi et mal interprété. »vii
Avis du 12 février 2016 : Le Conseil constitutionnel doit-il persister dans ses erreurs ?
Dans l’avis du 12 février 2016viii, les «cinq sages» invoquent le souci de sécurité juridique et de stabilité des institutions, puis la jurisprudence du Conseil constitutionnel pour poser un principe constitutionnel d’interdiction de l’application aux mandats en cours des révisions constitutionnelles portant sur les mandats présidentiels. D’abord, le Conseil écrit : «Pour la sauvegarde de la sécurité juridique et la préservation de la stabilité des institutions, le droit applicable à une situation doit être connu au moment où celle-ci prend naissance.» C’est effectivement ce souci de sécurité qui, mis en balance avec le progrès que constitue la loi nouvelle – les réformes étant supposées apporter du mieux par rapport à ce qui est abrogé – explique, d’un côté, le principe de la non-rétroactivité de la loi nouvelle et, de l’autre, le principe de l’effet immédiat de la loi nouvelle. Le premier principe empêche la loi nouvelle de retourner dans le passé pour défaire ce qui a été légalement créé, en l’espèce l’élection du président de la République. Avec le second principe, il s’agit de permettre aux effets bénéfiques de la réforme de s’appliquer sans attendre aux situations en cours au moment de l’entrée en vigueur de la loi nouvelle. Ainsi, la combinaison de ces deux principes signifie que le Président demeure valablement élu (non rétroactivité), même si la durée de son mandat est réduite (effet immédiat). En imposant le maintien de la durée initiale du mandat en cours en application d’une loi abrogée, le Conseil met en œuvre la survie de la loi ancienne, un principe qui ne concerne que la matière contractuelle. Ce qu’il y a de saisissant, au-delà de la confusion des principes en cause, c’est que les «cinq sages» semblent oublier que les principes de solution du conflit de lois dans le temps ne s’imposent pas au législateur. Ils n’ont pas une valeur constitutionnelle. La seule exception est l’interdiction de la rétroactivité des lois en matière pénale. Hormis ce cas, le législateur est libre de régler par des dispositions transitoires les conflits de lois dans le temps.
Pour mettre de côté ces règles de droit, le Conseil se réfugie derrière sa très contestable et contestée jurisprudence en matière de mandat présidentiel, en considérant que : «S’agissant des modalités d’application dans le temps des lois de révision ayant une incidence sur la durée du mandat en cours du président de la République, [que] des précédents se sont succédé de manière constante depuis vingt-cinq ans.» C’est peut-être le lieu de rappeler aux «cinq sages» l’adage suivant lequel «Errare humanum est perseverare diabolicum» («L’erreur est humaine, persévérer est le diable»). De surcroît, la règle du précédent ne s’impose nullement dans le système judiciaire sénégalais ; les revirements de jurisprudence sont parfaitement valables et même attendus en maintes circonstances.
Toutefois, les «cinq sages» changent, mais le Conseil constitutionnel demeure et persiste dans des erreurs qui font craindre pour la stabilité politique et la vitalité démocratique du pays.
Une jurisprudence dangereuse pour le maintien de l’Etat de droit
La très inquiétante pratique et alarmante jurisprudence du Conseil constitutionnel en matière de contrôle de constitutionnalité a déjà coûté au Sénégal une brève période de révolte populaire et de dure répression policière. Avec l’avis qui vient d’être rendu, ce sont les piliers de l’Etat de droit et de la démocratie qui se trouvent en danger d’être détruits, car expliquer que l’engagement pris auprès de ses concitoyens et concitoyennes par le candidat à l’élection présidentielle puis renouvelé par le Président élu de réduire la durée de son propre mandat ne peut être tenu pour cause d’incompatibilité avec le respect de l’Etat de droit et de la Constitution, revient à opposer la Charte fondamentale aux valeurs de droiture et d’honnêteté. Il est grave que ce soit le Conseil constitutionnel qui soumette un tel choix aux citoyens et citoyennes d’un pays où, l’éducation africaine prône l’attachement à la qualité valorisante de «gor» (terme wolof désignant l’être humain libre et responsable de ses actes, responsable, car libre de ses choix). Il faut alors le dire haut et clair, ce ne sont pas les principes constitutionnels et encore moins l’Etat de droit qui valident le «dédit» («wax waxeet») au sommet de l’exécutif, mais le Conseil constitutionnel.
En conséquence, Il est indispensable et d’une urgence absolue de doter le Sénégal d’une Cour constitutionnelle répondant aux standards d’une démocratie moderne, c’est-à-dire participative, inclusive, respectueuse des droits fondamentaux de la personne humaine.
Les éléments clés d’une Cour constitutionnelle moderne
Le premier impératif est l’adoption d’un mode de désignation des membres de la Cour garantissant, autant que faire se peut, son indépendance et son efficacité. Pour cela, quel qu’en soit le nombre, la majorité des membres d’une juridiction constitutionnelle doit être désignée par des organes indépendants du pouvoir politique. Compte tenu du rôle de premier ordre que jouent certaines organisations de la société civile dans la défense et la promotion de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits fondamentaux de la personne humaine, il est indispensable qu’elles participent à la nomination des membres de la Cour.
D’autres améliorations sont possibles, telles que rendre la procédure contradictoire et les audiences publiques, accepter les mémoires d’amicus curiaeix, autoriser la publication des opinions dissidentesx. Quoi qu’il en soit, maintenant que le pays va vers des compétitions électorales majeures, le véritable combat est la mise en place d’une juridiction constitutionnelle au-dessus de tout soupçon.Fatou Kiné CAMARA - Docteure d’Etat en droit Enseignante-Chercheure ,Faculté des Sciences Juridiques et Politiques - Université Cheikh Anta Dop
i Ismaila Madior FALL, commentaire de la décision du Conseil constitutionnel du 29 avril 2007, disponible sur ddata.over-blog.com/.../S.../Commentaire-FALL-CC-Parite-Senegal.doc (consulté le 19 février 2016)
ii Fatou Kiné CAMARA « La goutte d’eau qui fait déborder le vase : la décision du Conseil constitutionnel du 29 avril 2007 », publié dans Walfadjri quotidien, 4 mai 2007.
iii Ismaila Madior FALL, op. cit. loc. cit.
iv La doctrine est constituée par les opinions exprimées par des juristes sur une règle de droit ou sur une situation juridique, dans le cadre de l’enseignement du droit, dans des articles académiques, dans des traités généraux et dans les ouvrages monographiques, v. Dictionnaire du Droit Privé de Serge BRAUDO, http://www.dictionnaire-juridique.com/definition/doctrine.php (consulté le 20 février 2016)
v Serigne SY: Amicale PARLONS DROIT Site Dakaractu http://www.dakaractu.com/La-decision-du-Conseil-Constitutionnel-Senegalais-au-regar-du-Droit-positif_a12859.html (consulté le 19 février 2016)
vi Mody GADIAGA, « La candidature du Président Abdoulaye Wade a l’épreuve du conflit de lois dans le temps » http://www.leral.net/LA-CANDIDATURE-DU-PRESIDENT-ABDOULAYE-WADE-A-L-EPREUVE-DU-CONFLIT-DE-LOIS-DANS-LE-TEMPS_a18393.html (consulté le 21 février 2016) ; Fatou Kiné CAMARA «Du rôle et des responsabilités du juge et des juristes dans une démocratie – réflexions suscitées par la décision du Conseil constitutionnel du 27 novembre 2012 », dans Sud quotidien du lundi 30 décembre 2012, n°5607, WalFadjri-L’aurore du mardi 31 janvier 2012, n°5961 et du mercredi 1er février 2012, n°5962, disponible sur http://ddata.over-blog.com/1/35/48/78/S-n-gal/camara-responsabilite-juristes.pdf (consulté le 21 février 2016)
vii Serigne SY, op. cit ; loc. cit.
viii Disponible sur le site officiel du gouvernement à l’adresse suivante http://www.gouv.sn/IMG/pdf/Avis_Conseil_Constitutionnel-2.pdf (consulté le 19 février 2016)
ix Les mémoires d’amicus curiae (« amis de la cour ») sont des arguments documentés, en faveur d’une solution donnée, exprimés par des personnes qualifiées pour émettre une opinion d’expert ou d’experte sur la question juridique posée à la juridiction.
x L’opinion dissidente est le texte par lequel un, une ou plusieurs juges, mis/e/s en minorité, exposent les fondements juridiques de la solution qui leur semble préférable à celle adoptée par la majorité des juges. Les opinions dissidentes n’ont qu’une valeur doctrinale. Elles ne s’imposent ni aux parties ni à la cour.

Et si Ismaila Madior Fall avait raison ! par Souleymane Ndene Ndiay

Le débat autour de la qualification à donner à la décision du Conseil Constitutionnel fait rage depuis la déclaration du Président Macky Sall du 16/02. L’article 51 de la Constitution du Sénégal stipule : «Le Président de la République peut, après avoir recueilli l'avis du Président de l'Assemblée Nationale et du Conseil Constitutionnel, soumettre tout projet de loi constitutionnelle au référendum». Mais dans le texte fondateur du Conseil Constitutionnel, à savoir la loi organique 92-23 du 30/05/1992, tout comme dans les dispositions mêmes de la Constitution relatives au Conseil Constitutionnel, il n’apparaît en aucun moment au nombre de ses compétences, la possibilité pour l’institution judiciaire de pouvoir donner un avis.
L’article 92 de la Constitution qui traite des compétences du Conseil Constitutionnel dispose : «Le Conseil Constitutionnel connaît de la constitutionnalité des Règlements intérieurs des Assemblées Législatives, des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence entre l'exécutif et le législatif, ainsi que les exceptions d'inconstitutionnalité soulevées devant la Cour Suprême».
Il résulte de ce texte important pour la compréhension du débat en cours, qu’en aucun moment, il n’est prévu que le Conseil Constitutionnel puisse avoir la compétence de donner un avis consultatif ou un avis conforme , disons quelques avis que ce soient.
Donc si à l’article 51 de la constitution, il est bien question que le PR recueille l’avis du Conseil Constitutionnel avant de soumettre tout projet de loi constitutionnelle au référendum, il convient de noter que le législateur a oublié d’insérer à l’article 92 de la constitution cette possibilité pour le Conseil Constitutionnel d’examiner les requêtes aux fins d’avis, à lui adressées par le PR.
Il faudra donc modifier l’article 92 de la constitution pour que le Conseil Constitutionnel puisse se prononcer sur des demandes d’avis plutôt que d’avoir à rendre des décisions alors que le PR et toute l’opinion s’attendaient à un avis. Cela résulte de l’alinéa 2 de l’article 92 de la Constitution qui stipule : «Les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d'aucune voie de recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles...».
Maintenant, la question est de savoir est-ce que le Président Macky Sall devrait s’abriter derrière ce rideau pour s’affranchir de sa promesse de passer du septennat au quinquennat et de se l’appliquer pour son mandat en cours ?
Moralement non. Les engagements en politique constituent la source même de la légitimité des élus. Donc pour que la parole des hommes politiques ait un sens, et soit crédible, il faut que ceux qui s’engagent respectent leurs engagements et leur parole. Sinon tous les acteurs politiques seront logés à la même enseigne et ce serait un tort. Il lui reste une possibilité pour tenir son engagement de ramener son mandat de 7 ans à 5 ans, c’est la démission au terme de 5 ans de présidence.
Et comme on n’y est pas encore, attendons mars 2017 pour voir.
S’agissant du référendum, je voterai Non.
D’abord, l’idée du référendum trouve sa source dans le projet du PR Macky Sall de réduire son mandat de 7 ans à 5 ans. La loi l’obligeait dans ce cas à recueillir l’avis du Président de l’Assemblée Nationale et du Conseil Constitutionnel, lequel a décidé que ladite réduction ne pouvait s’appliquer au mandat en cours. Dès lors, le référendum a été ôté de sa substance car si la réduction du mandat doit attendre la période 2019-2024, pourquoi dépenser autant d’argent maintenant qu’on a besoin de ressources pour faire face à plusieurs urgences plutôt que de renvoyer son examen à une autre date ou l’abandonner simplement.
En outre, ayant pratiqué l’Etat, au niveau le plus élevé, je puis affirmer que le septennat nous va beaucoup mieux que le quinquennat.
En effet, chez nous, la prérogative de promouvoir le bien-être individuel et collectif des citoyens sénégalais, ainsi que l’obligation d’assurer le développement économique et social du pays incombent à l’Etat et au premier chef au Président de la République. Or, nos méthodes, nos procédures ainsi que notre organisation sont si lourdes qu’en cinq ans un président et son régime auront du mal à réaliser un bilan à la mesure des espérances et des attentes du corps social en général. Ce qui n’est pas le cas en France ou aux USA ou en Allemagne ou en Suède où les Chefs d’Etats ou de Gouvernement gèrent plus le leadership international du pays que son développement intérieur.
Dans nos pays, tout est à faire : y compris, la construction et la consolidation de l’Etat de Droit dans ses divers fondements. Disposer de suffisamment de temps me semble nécessaire pour le Chef de l’Etat pour donner un sens à son élection. Et sept ans me semblent corrects de ce point de vue.
Pour les autres points que le PR veut soumettre au référendum, il vaut mieux en saisir l’Assemblée Nationale pour économiser les ressources qui sont prévues à cet effet.Tous mobilisés pour aller voter massivement Non.Qu’Allah protège le Sénégal !

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