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Affaire du gré à gré : Ami ! … Mbadou ?

http://www.rewmi.com Hier rek, on parlait encore de ce marché de gré à gré d’une valeur de 7 milliards F Cfa qui serait sur le point d’être «bizarrement» remporté par la société Atos de Thierry Breton. Un marché qui concerne l’acquisition et la mise en œuvre d’un Système Electronique Intégré de Gestion de l’Information Financière.

Mais, ce qu’on ne savait pas, c’est que Mme Aminata Niane, pendant qu’elle était Directrice Générale de l’Apix, était aussi membre du Conseil d’Administration de Atos -depuis 2010. L’on parle même d’un numéro 3, pour vous dire.Alors, je continue ou je vous laisse deviner ma pensée ?Quel flagrant conflit d’intérêts, en tout cas !Cébé

Exécution budgétaire : Le niveau d’absorption globale de crédits de 48 organismes publics évalué à 112,213 milliards FCFA au 1er trimestre 2015

http://www.lejecos.com Le niveau d’absorption globale des crédits ouverts à 48 organismes publics du Sénégal est ressorti au premier trimestre 2015 à 112,213 milliards FCFA du budget, selon la Direction du Secteur parapublic (DSP) du ministère de l’économie, des finances et du plan.

Cette structure du ministère des finances qui analyse l’exécution budgétaire ainsi que l’endettement, de ces organismes, estime que cela correspond à un taux d’absorption de 11,96% sur un budget global de 938,238 milliards FCFA.
Les 16 Etablissements publics de santé cumulent un budget de 70,768 milliards FCFA alors que les 7 Universités et Centres des œuvres totalisent, en dehors du Centre des œuvres universitaires de Dakar, des prévisions de 41,105 milliards FCFA.
Le budget de fonctionnement représente 54,62% de ces crédits, soit un montant de 512,447 milliards FCFA, alors que l’investissement est projeté à 425,790 milliards FCFA. Les charges de personnel sont provisionnées à hauteur de 79,643 milliards FCFA.
Les prévisions en ressources sont mobilisées à hauteur de 19,59% à la fin du premier trimestre 2015, représentant un montant total de 183,774 milliards FCFA.
Concernant l’endettement global non bancaire de ces structures, la DSP signale qu’il s’élève à 58,267 milliards FCFA. « Les créances des fournisseurs représentent plus de la moitié de ce passif soit 51,21% », note la DSP. Le passif fiscal s’établit quant à lui à 31,29% alors que la dette sociale représente 17,5% de la dette globale El Hadj Diakhaté

Hôpitaux de Paris : La grosse ardoise du Sénégal

http://www.dakaractu.com Les Sénégalais traînent une dette globale de 1.800.683,94 euros au niveau des hôpitaux de Paris. Sur ce montant, 189.257,52 euros sont constitués d’arriérés que doit l’ambassade du Sénégal dans la capitale française.

Le 7 juillet dernier, la Commission Médicale d'Etablissement (CME) a publié un rapport qui évoque l'énorme dette que les pays étrangers doivent aux centres hospitaliers français. Si, au niveau du continent, l’Algérie a battu le record avec une ardoise de 31,6 millions d’euros suivie du Maroc qui affiche une créance de 11 millions d’euros, le Sénégal n’a pas été en reste. A la date du 15 novembre 2014, les Sénégalais ayant eu à bénéficier de soins en France devaient une enveloppe globale de 1.800.683, 94 euros.
Selon le rapport consulté par Libération, les particuliers Sénégalais traînent une ardoise de 1.331.164,47 euros, les organismes basés au Sénégal 280.261,95 euros et enfin l'Ambassade du Sénégal à Paris 189.257, 52 euros.
Au total, c'est rondelette somme de 120 millions d’euros que les pays étrangers - dont les États-Unis ou leurs ressortissants - traînent au niveau des hôpitaux parisiens qui souffrent de cette créance. Face à cette situation, la Cme a demandé aux hôpitaux d’exiger le paiement de ces créances qui plombent les centres de santé parisiens. De plus, la Cme recommande désormais aux hôpitaux d’exiger des pays ou des ressortissants étrangers le paiement d’une avance avant toute hospitalisation.

PERTURBATIONS DES CONSULTATIONS MEDICALES A CAUSE DE LA GREVE DU SAMES :LE RAS-LE-BOL DES CANDIDATS AU PELERINAGE

http://www.sudonline.sn Le mouvement d’humeur du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) a eu des conséquences sur le bon déroulement de la consultation médicale des candidats au pèlerinage à la Mecque. Les futurs pèlerins sont contraints d’attendre des heures sous le soleil pour faire la visite médicale. Une situation qui mérite d’être corrigée, disent-ils.

Le hangar des pèlerins, ces jours-ci, vit ces heures de grandes affluence. A cause de l’approche du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, il est devenu le point de convergence des futurs pèlerins. Des voitures stationnées un peu partout dans l’enceinte de l’esplanade du hangar cachent mal les queues formées sous l’ombre de la bâtisse. Assis sur des chaises, à même le sol ou debout, les futurs pèlerins attendent chacun son tour d’entrer dans les tentes érigées pour faire leur consultation. Une attente de longues heures qui paraît interminable.

Car, à cause de la grève du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) il n’y a que deux médecins sur les lieux, créant du coup des perturbations et désordres dans la visite médicale. «Même les derniers venus sont aux premiers rangs. Je suis là depuis 6h du matin. Il y’a même certains qui ont passé la nuit ici. On nous a donné des tickets, n’empêche jusqu’à cette heure on n’a pas vu l’ombre d’un médecin», s’offusque Arame Mbaye venue de Rufisque.

Continuant dans la même mouvance, Ndiama Ka, un originaire de Malem Hodar, d’affirmer: «hier, j’étais là jusqu’à minuit et je suis revenu à 4h du matin aujourd’hui. Jusqu’à présent je n’ai pas pu faire ma visite. Si je n’avais pas des parents à Dakar, les choses seraient compliquées».Toutefois, ajoute-t-il, «ces problèmes devaient être évités. Nous nous sommes acquittés des frais d’inscription».

Faisant les mêmes remarques, Mandiaye Gaye, venu des Mamelles (Dakar), souhaiterait qu’une grève des médecins ne puisse pas bloquer les formalités d’inscription. «Ce n’est pas bien pour une centaine de personne d’être dans ces conditions, (assis à même le sol), car on a payé tous les frais. Le commissariat général pour le pèlerinage devrait faire de sorte qu’il n’y ait pas ces manquements», dit-il.

Ayant quitté la ville de Diourbel depuis plusieurs jours pour préparer son voyage à la Mecque, Mariama Lô souhaiterait au moins faire toute la phase d’inscription dans son fief. «Il ne fallait même pas regrouper tout le monde à Dakar. A mon avis chacun devrait avoir la possibilité de s’inscrire à partir de son lieu de résidence. Ce serait beaucoup plus facile et on n’aurait pas eu tous ces problèmes», déclare-t-elle.

CONSEQUENCE DE LA GREVE DU SAMES - Les visites médicales prolongées au jusqu’au 15 août

A cause des perturbations occasionnées par la grève du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), la clôture des consultations pour les candidats au pèlerinage à la Mecque initialement prévue ce vendredi 31 juillet, est reportée au 15 août prochain. L’annonce est du chargé de la sécurité et de l’organisation au Commissariat général au pèlerinage à la Mecque, le colonel Djibril Ba, joint au téléphone par la rédaction hier, mercredi 29 juillet.

La grève du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) a occasionné des perturbations dans les visites médicales des futurs pèlerins désireux de se rendre aux lieux saints de l’Islam. Conséquence, la clôture de la dite formalité initialement prévue ce vendredi 31 juillet, est reportée au 15 août prochain. Le chargé de la sécurité et de l’organisation au Commissariat général au pèlerinage à la Mecque, le colonel Djibril Ba, joint au téléphone par la rédaction hier, en a fait l’annonce.

Se prononçant sur les griefs des candidats au pèlerinage qui dénoncent les lenteurs notées dans les consultations, il a annoncé que seul le directeur de la santé et son adjoint ont travaillé volontairement hier, mercredi 29 juillet. Ce faisant, c’est uniquement une trentaine de pèlerins qui ont pu être consultés. Or, dans les normes six médecins sont chargés chacun de consulter 40 pèlerins par jour.

Le colonel Djibril Ba de signaler qu’il n’est pas possible de faire travailler des grévistes contre leur grés. A ce stade de la procédure, plus de 4500 personnes ont pu être consultées à Dakar. Toutefois, nombreux sont les autres candidats au pèlerinage qui n’ont pas encore effectué leur visites médicales. Cette lenteur notée dans les consultations n’est pas simplement liée à la grève du Sames. Le colonel Djibril Ba, souligne, par ailleurs, que les pèlerins ont attendu jusqu’aux dernières heures pour se rapprocher du service d’inscription. Fatou NDIAYE

Domaines agricoles communautaires : la ferme de Séfa a créé plus de 6.230 emplois temporaires, selon l’ingénieur agronome,Jean Pierre Senghor

http://www.actusen.com Les domaines agricoles communautaires (Dac) commencent à livrer leurs statistiques, en matière d’emplois. L’ingénieur agronome Jean Pierre Senghor, qui assure la coordination des activités des Dac, a fait le bilan, ce matin lors de la cérémonie d’ouverture de la 4èm Edition du forum Sénégalais des affaires et du partenariat, de la saison écoulée pour la ferme de Séfa dans la région de Sédhiou qui produit des milliers de tonnes de maïs.

« Depuis, les labours jusqu’à la mise en sac du mais, c’est plus de 6230 emplois temporaires qui ont été créés. Nous avons montré dans ce coin du pays qu’il est possible de produire ce que nous consommons. C’est comme ça que nous allons contribuer à la sécurité alimentaire de notre pays», a renseigné M Senghor. D’après le patron des Da,c la ferme de Séfa a mobilisé, la saison écoulée, 674 producteurs au tour de 1000 hectares sur les 2000 disponibles et produit 4000 tonnes de maïs. Il a renseigné que les Dac ont déjà contribué au cours des mois passés à la formation de plus de 160 Mouvements d’entrepreneurs agricole au tour des 4 Dacs qui ont déjà démarré.

Cette formation vise à offrir au Sénégal un véritable projet de développement agricole. Dès lors, Jean Pierre Senghor, qui renseigne que ce Dac a mobilisé plus de 1591 jeunes, pendant la campagne, a donné des pistes à plaider pour la réforme du foncier, en vue d’assurer la promotion des fermes agricoles au Sénégal.

« La question foncière est sacralisée. Nous disons qu’il faut la désacraliser. C’est pourquoi, nous installons, d’abord, les autochtones. Une fois que l’Etat aura investi dans la mobilisation de l’eau, dans les infrastructures, dans les aménagements, nous installons au tour des Unités autonomes d’exploitation des Groupements d’entrepreneurs agricoles. Nous voulons sortir du schéma classique d’association des Gie, où tout le monde est chef et personne ne l’est », a recommandé l’ingénieur Agronome. « Nous sommes à la fois dans la production végétale, animale, dans la pisciculture et dans les industries de transformation, dans le conditionnement et dans la transformation » a-t-il détaillé.

Revue de la presse du vendredi 31 juillet 2015- Une école, deux visages au menu des journaux

Le chef de l’Etat a présidé jeudi au Grand Théâtre de Dakar la cérémonie de remise des prix du Concours général 2015 dominé par la Maison d’éducation Mariama Bâ de Gorée et le Prytanée militaire Charles Ntchororé de Saint-Louis.

‘’La flamme de l’excellence toujours entretenue’’, souligne Le Soleil à propos de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général. Le journal relève que le facteur travail ‘’est certes déterminant, mais il ne garantit pas à lui seul l’excellence’’.

‘’La stabilité ou la paix sociale ainsi que l’environnement scolaire demeurent des facteurs tout aussi indispensables. La preuve, depuis quelques années, ce sont dans les établissements où l’on enregistre le moins de perturbations (Mariama Ba, Prytanée militaire…..) que les meilleurs résultats sont obtenus’’, souligne Le Soleil.

Et le journal d’ajouter : ‘’Ce qui devrait nous inciter à nous inscrire dans cette logique de stabilisation du système éducatif et du travail, seuls gages de performances aussi bien aux examens nationaux qu’aux concours internationaux et retrouver la place qui a été toujours la nôtre en Afrique et dans le monde : un pays aux ressources humaines de qualité’’.

Enquête aussi parle du ‘’chemin de l’excellence’’ à propos du Concours général tout en faisant état des résultats catastrophiques du BAC 2015.

‘’Les germes (de cet) échec’’, selon le journal sont : ‘’Temps d’apprentissage pas suffisant, réduction des budgets des établissements, volonté de privatiser l’école publique, nouvelles dispositions sous régionales, non valorisation de l’enseignant, les nombreux jours de grève (…)’’.

Concernant l’école sénégalaise toujours, Le Quotidien écrit : ‘’Il y avait hier du génie dans l’air au Grand Théâtre de Dakar. Plus d’une centaine de petits génies ont été célébrés par le président de la République. Cette année, le nombre de lauréats a connu une légère hausse par rapport aux années précédentes’’.

Dans sa livraison du jour, Le Quotidien évoque les conflits compétences entre les secrétaires d’Etat leur tutelle.

Selon le journal qui titre : ‘’Secrétaires d’éclats’’ : ‘’En un an, les Secrétaires d’Etat ont trouvé leur place dans le gouvernement. Alors qu’ils n’en sont même pas membres, ils ont réussi à bousculer le protocole, siègent en Conseil des ministres et disposent de leur propre cabinet et contestent même l’autorité de leurs supérieures’’.

Libération revient sur l’affaire de la fillette, enlevée à Rufisque, et retrouvée mercredi par la Division des investigations criminelles (DIC) dans la région de Ziguinchor vers la frontière gambienne après plus de 45 jours.

Le journal révèle que le ravisseur ‘’logeait chez la fillette’’. L’homme aurait enlevé l’enfant ‘’pour se faire rembourser …une dette’’, note Libération.

Sur le même sujet, L’Observateur qui s’exclame : ‘’Monstrueuses révélations’’. L’Obs rapporte : ‘’La fille de Rufisque (était) au cœur d’un deal qui a mal tourné. Son père et son ravisseur étaient liés par une affaire d’argent. Le papa annonce le retrait de sa plainte’’.

Dans le journal, la fille déclare : ‘’J’ai suivi mon ravisseur parce que je le connaissais’’.

LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN SUR SENEPLUS.COM

TARDIVE DE L’HIVERNAGE , PLUVIOMETRIE GLOBALEMENT DEFICITAIRE : Des variétés à cycle court pour sauver la saison
La situation pluviométrique, globalement déficitaire sur une bonne partie du territoire national, avec une installation tardive des pluies par rapport à la normale, est conforme aux prévisions saisonnières de la météo. Ces dernières annoncent une période pluvieuse pour les mois d’août, septembre et octobre, notamment au Sud et au Centre du pays. Seulement, en conséquence du retard dans l’installation de l’hivernage, dans les zones où il n’a pas encore plu (Saint-Louga, Louga, Linguère, etc.) il est déconseillé aux producteurs de cultiver des variétés ayant un cycle de 90 jours. Par contre, dans les zones centre et sud où l’on note un retour à la normale de la pluviométrie, il n’y pas péril en la demeure, puisqu’ici les spéculations mûrissent entre 90 et 120 jours. D’ailleurs, dans ces zones, les producteurs ont déjà porté leurs graines en terre et l’on constate beaucoup de levées, surtout en fin juin et début de la seconde quinzaine du mois de juillet où les quelques pluies enregistrées ont été effectives. Même si en Casamance, le non positionnement d’une unité mobile au niveau de la Base de Surveillance et d’Avertissement Agricole de Kolda pour une intervention rapide et efficace dans les trois régions et le retard
dans la mise en place des dotations en produits phytosanitaires pour une prise en charge efficaces des infestations, inquiètent les producteurs qui ont déjà commencé à nourrir espoir avec la répartition spatio- temporelle des pluies, jugée bonne

CONCOURS GENERAL 2015 : L’enseignement arabo-islamique remporte la palme
La cérémonie de remise des prix du Concours général s’est tenue hier, jeudi 30 juillet, au grand théâtre sous la présidence de Macky Sall, président de la République. L’édition de cette année placée sous le signe : Contribution de l’enseignement arabo-islamique à la construction du Sénégal moderne : problématique, enjeux et perspectives », a enregistré 124 distinctions décernées contre 112 en 2014 et 95 en
2013. Sauf que cette année l’enseignement arabo-islamique a remporté la palme dans la mesure où son intégration dans le système éducatif sénégalais a été relevée par Macky Sall. Sous ce même sillage, le chef de l’Etat annonce la réalisation prochaine du projet d’une université arabo-islamique et l’ouverture de la section diplomatique de l’Ecole nationale d’administration (Ena) aux diplômés arabisants.

SORTIE DE KHALIFA SALL CONTRE SES PRÉTENDUS SOUTENEURS : Les jeunes socialistes applaudissent et menacent…
Le Forum des jeunes socialistes (Fjs) a salué hier, jeudi, la récente sortie du secrétaire national à la vie politique du Parti socialiste et maire de Dakar contre les mouvements de soutien à sa candidature pour la présidentielle de 2017.

CROISADE DU PDS ET DE SES ALLIES CONTRE MACKY SALL : Une grande manifestation prévue le 21 août, à Dakar
Le Front populaire pour la défense de la République (Fpdr) sonne de nouveau la charge contre le régime de Macky Sall. Lors de la conférence de presse d’hier, au siège du Pds, le coordonnateur du Fpdr, en l’occurrence Mamadou Diop Decroix, a annoncé une série de manifestations et de tournées politiques partout dans le pays, pour sensibiliser les populations sur l’état actuel du pays. C’est ainsi qu’il a fait part de l’organisation d’une grande manifestation ce 21 août à Dakar.

RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL SUR LA SITUATION EN CENTRAFRIQUE : «Des musulmans contraints à abandonner leur religion»
«Certains musulmans revenus dans des zones ayant fait l’objet d’un nettoyage ethnique dans l’Ouest de la République centrafricaine ont été contraints à abandonner leur religion». C’est la révélation faite par Amnesty International dans un rapport à paraitre ce vendredi 31 juillet.

AFROBASKET MASCULIN ET FEMININ : Matar Bâ double les primes mais bute sur les prétentions des «Lions »
Le ministère des Sport dans le sens des joueurs de l’équipe nationale décidé hier, jeudi 30 juillet, de doubler la prime de participation à l’Afrobasket. Initialement arrêtée à 500.000 FCfa, elle est passée à 1 millions de FCfa. La décision a été prise à l’issue de la séance de travail qui a été tenue entre une délégation ministérielle et l’ensemble des joueurs présélectionnés.

LES GRANDES LIGNES DU SOLEIL SUR SENEPLUS.COM

LES LAUREATS DU CONCOURS GENERAL RECOMPENSES : La flamme de l’excellence toujours entretenue
- Macky Sall : « Faire de l’enseignement arabo-islamique une partie intégrante du système éducatif »
- L’esprit de tolérance de nos guides, une arme contre l’extrémisme religieux
- Un Conseil présidentiel sur l’école sénégalaise

GRACE ACCORDEE A 26 SENEGALAIS EN GAMBIE : Le chef de l’Etat se félicite de la mesure
Le président de la République, Macky SALL, se félicite des mesures prises le 24 juillet 2015 par son excellence Sheikh professeur docteur Alhadji Yahya A.J.J. Jammeh Babili Mansa, président de la République de Gambie, de gracier 26 ressortissants sénégalais qui se trouvaient dans les centres de détention gambiens », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

MECQUE 2015 : Les inscriptions prorogées jusqu’au 14 août
La clôture officielle des inscriptions pour le pèlerinage aux lieux saints de l’islam fixée préalablement aujourd’hui 31 juillet a été prorogée au 14 août prochain par le Commissariat général.

106ÈME COMMEMORATION DU RAPPEL A DIEU DE SEYDINA LIMAMOU LAYE : Prières et recueillement à Yoff Layène
106 ans après sa disparition à Yoff, son appel retentit toujours et atteint même les âmes les plus insensibles. Le rappel à Dieu de Seydina Limamou Laye “Al Mahdi” a été commémoré hier, à Dakar, dans une atmosphère de prières, de dévotion et de méditation de centaines de pèlerins.

SANTE DE LA REPRODUCTION A SAINT-LOUIS ET MATAM : Pour les jeunes, ce sont les conseils qui manquent le plus
Afin de partager leurs expériences dans le domaine de la santé de la reproduction, des jeunes des régions de Saint-Louis et Matam souhaitent qu’on mette à leur disposition
plus de Centres conseils pour adolescents

CYBERSECURITE : La création d’une Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information souhaitée
Pour faire face à la menace de la cybersécurité, il est nécessaire de mettre en place une Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, préconise Mouhamed Tidiane Seck, ancien
directeur de l’Agence de l’informatique de l’Etat. Il faisait une communication hier, lors d’une table ronde sur la thématique « Cybersécurité, souveraineté et gouvernance démocratique en Afrique » organisée par le Codesria.

FOOTBALL : COUPE DU SENEGAL : Génération Foot retrouve le Casa- Sports en finale
En demi-finale de la Coupe du Sénégal, jouée, hier, au stade Demba Diop, Génération Foot a battu le Diaraf sur le score de 2 buts à 1. Pause : 1-0 pour le Diaraf. Buts : Ciré Dia (13ème) pour le Diaraf, Abdoul Moustapha Kaboré (68ème) et Ismaïla Sarr (81ème s.p) pour Génération Foot. Avertissements : Pape Sassy Diallo (6ème et 80ème mn), Matar Kanté (68ème) pour le Diaraf, Mohamed Kane (12ème), Amdy Lamine Kanté (36ème) pour Génération Foot. Arbitre : Fallou Galass Kane (Diourbel). Assistants : Ababacar Sène (Dakar) et Amadou Ngom (Louga).

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Condamné à mort
Saliou Niang, sauvé. Le Sunugaalien qui était dans le couloir de la mort à la prison Miles 2 de Gambie ne sera finalement pas exécuté. His Excellency Sheikh Professor Alhaji Dr. Yahya Abdul-Azziz Jemus Junkung Jammeh Naasiru Deen Babili Mansa est passé par là. Il a gracié, hier, 26 ressortissants sunugaaliens qui se trouvaient dans les centres de détention gambiens. Et parmi eux, Saliou Niang condamné à mort en Gambie. Une décision qui a fait réagir SMS qui a renouvelé à «son frère et ami de la République sœur de Gambie», ses «sincères remerciements» et lui a «redit son engagement et sa disponibilité constante à renforcer et à élargir les liens fraternels d’amitié et de coopération qui existent si heureusement entre le (Sunugaal) et la Gambie».

L’Education, un…
Sortie très critique du M23 contre le secteur de l’Education. Le mouvement parle de «plus de quatre décennies de mal gouvernance du secteur de l’Education (qui) ont généré au (Sunugaal) un déficit de formation se traduisant, entre autres, par un nombre insuffisant d’étudiants (150 000 étudiants là ou il en faudrait au minimum 400 000), mais aussi et surtout par des résultats catastrophiques aux examens». Les chiffres de la médiocrité : «moins de 40% d’admis annoncés au baccalauréat 2015, contre 31,8% en 2014 ; 38,5% en 2013 ; 38,1% en 2012, et 42,2% en 2011». De quoi faire dire au M23 qu’il s’agit là d’un «désastre national dont il faut enfin prendre acte».

… Désastre national
Tout comme, il convient d’admettre, selon Bass Sarr & Cie, que «ces résultats récurrents ne signifient pas autre chose qu’une ‘neutralisation’ du Budget du ministère de l’Education nationale». Et pour eux, «cela signifie que la première base (le socle) de l’émergence n’est pas encore en place et c’est comme si nous jetions par la fenêtre plusieurs années de notre Budget de l’Education !». Ils estiment que «les conclusions des Assises de l’Education ne méritent pas de dormir dans les tiroirs et il revient au gouvernement de créer les conditions requises pour refonder une école malade, inadaptée et incapable de produire des citoyens à même de faire face aux défis de la mondialisation».

Inquiétudes
Les responsables du M23 jettent un autre gros pavé dans le jardin du gouvernement à propos de la politique de décentralisation. «Après un an de mise en œuvre, l’Acte III suscite désormais davantage de critiques et d’inquiétudes que d’espoir. L’insuffisance de concertation au départ et la faiblesse du taux de transfert de dotation sont à compter parmi les facteurs explicatifs du fossé abyssal qui sépare les fruits de la promesse des fleurs», disent-ils. Et s’ils estiment que «de nombreux acteurs du jeu politique ont pu être casés en tant que maires, présidents de conseils départementaux ou conseillers», ils n’en déplorent pas moins que «les fonctionnaires des collectivités locales n’y trouvent pas leur compte, alors que de nombreux citoyens s’interrogent encore sur la nature des bénéfices annoncés avec l’Acte trois».

Travail et humilité
Autre source d’inquiétude relevée par le M23, «l’augmentation annoncée et fortement contestée des frais de manutention, par Necotrans, qui risque de porter un coup fatal aux opérateurs africains et (sunugaaliens) ayant des velléités d’autopromotion». Il s’agit là, dénonce le M23, d’«un projet relevant d’un colonialisme primaire fondé sur une boulimie du gain et aboutissant à la détérioration brutale de la compétitivité des produits manufacturés au (Sunugaal)». C’est pourquoi le M23 dit attendre du Gouvernement «des mesures conservatoires diligentes à même de protéger le Port de (Ndakaaru) contre les conséquences néfastes de cette agression détériorant sa compétitivité». Pour finir, le M23 rappelle à SMS et à son gouvernement qu’«il y a encore des attentes fortes en termes de justice, de qualité du service public, d’emplois des jeunes, d’équité… qui exigent davantage de travail et d’humilité».

Accident !?
Le bureau exécutif élargi de la Fédération nationale des associations des écoles coraniques du Sunugaal a vivement condamné la mort du jeune Dame Dieng, talibé d’un daara de Yeumbeul. Réunis dans le cadre de l’évaluation des travaux entamés sur la loi d’orientation des statuts des talibés, les membres de la Fédération n’ont pas caché leur indignation face à la situation qui s’est produite samedi dernier au niveau de la banlieue ndakaroise. «C’est un accident et un accident se produit de n’importe quelle façon. Le daara dans lequel évoluait l’enfant était non seulement reconnu par l’Etat, mais est doté de 16 caméras de surveillance».

Accident !? (Bis)
Ce qui lui fait dire que «c’est rare à trouver». Il ajoute que «le serigne daara est reconnu pour sa compétence et son engagement», a dit Cheikh Tayirou Fall, président de la fédération. Ousmane Ndiaye, Secrétaire général de la fédération d’abonder dans le même sens. Il a tenu à attirer l’attention des (Sunugaaliens) sur le fait que la mort de l’enfant talibé ne doit pas faire l’objet d’un fonds de commerce de la part de personnes mal intentionnées. «C’est un incident qui s’est produit. Le dossier est pendant devant la justice, la présomption d’innocence étant un principe du droit, donnons-la au serigne daara».

Statut…
Accusé de bloquer la loi sur le statut des daaras, le bureau de la fédération nationale des écoles coraniques du Sunugaal explique si la loi a été rejetée à l’époque par la fédération, c’est parce que : «nous avons jugé que la base qui est la souche n’était impliquée et pas tombée d’accord. Ainsi pour rectifier cette erreur, la fédération a pris l’initiative d’organiser des fora au niveau des 45 départements que compte le pays pour initier les serignes daaras». D’ailleurs précise Cheikh Tayirou Fall, un atelier a été convoqué à Touba pour faire la synthèse et il s’en est suivi la mise sur pied d’un comité scientifique chargé de rédiger un document de référence. «Ce document est en phase terminal, seule la phase de validation sociale qui constitue à soumettre le document aux chefs religieux du (Sunugaal) et aux associations islamiques reste à faire ».

…Des «daaras»
Aussi annonce-t-il, la délégation a entamé le travail du côté du sud, les autres vont démarrer le travail dans les 48 heures dans tout le reste du pays. Après ce travail le document sera stabilisé et soumis à l’Etat. «C’est un document de référence qui permettra à l’Etat et aux partenaires de prendre en charge la problématique de l’école coranique au (Sunugaal) et non pas un projet de loi comme le pensent certains car, nous ne sommes pas dans cette dynamique de faire des propositions de loi. Il ne s’agit pas de créer un cadre réglementaire pour les écoles coraniques. Ce n’est pas un problème d’existence ou de réglementation, les écoles coraniques sont légales, légitimes». Pour terminer, Tayirou Fall de signaler aux autorités du pays que «faire une loi ne réglera pas le problème ».

Assemblée générale
Les femmes de l’Alliance pour la République (Apr) sont déterminées à réélire SMS, dès le premier tour de la prochaine élection présidentielle. En Assemblée générale, hier, au siège de leur parti, sur la Vdn, elles ont, sous la houlette de leur présidente nationale Ndèye Marième Badiane, battu le rappel des troupes. En effet, l’Assemblée générale a été marquée, selon nos capteurs, par une forte mobilisation. Presque tous les départements de Sunugaal étaient représentés. Unies, derrière la ministre d’Etat auprès de SMS, les femmes de l’Apr ont réaffirmé leur détermination à donner un second mandat à «Kor» Marième Faye pour un Sunugaal émergent.

Distinction
Le lauréat du concours général 2009 avec les 1er prix en Philosophie et en Histoire et le 2e prix en Géographie, a été élevé hier au rang de Chevalier de l’Ordre national du Mérite. C’était à l’occasion de la cérémonie de remise de prix aux lauréats du Concours général 2015. Il s’agit du Mouhamed Mbougar Sarr, ancien élève du Prytanée militaire Saint-Louis. En effet, il s’agit pour SMS de récompenser son premier roman intitulé «Terre ceinte». Ce jeune de 25 ans a remporté l’année dernière le prestigieux prix Kouroumah de 2015.

Billets Mecque
L’édition du Concours général de cette année a été marquée par les largesses de SMS qui a offert des billets pour le pèlerinage à La Mecque aux parents des deux meilleurs élèves du Sunugaal c’est à dire Haby Ka élève en classe de 1er L1 A à la Maison d’éducation Mariama Ba de Gorée, meilleur élève du concours général (1er prix français, 1er accessit Grec, 3e accessit Géographie) et Mallé Fall Sarr élève au Prytanée militaire de Saint-Louis qui a obtenu le 1er prix de géographie et le 2e prix citoyenneté et droits de l’homme.

Sudes/Es
Le Syndicat unique des enseignants du Sunugaal (Sudes) de la section enseignement supérieur se réjouit de «la visite historique» qu’effectue le Chef de l’État ce vendredi à l’Ucad et lui souhaite «la bienvenue». Pour le Sudes, SMS aura à y décliner devant la communauté universitaire mais aussi devant les représentants de la nation «sa vision de l’enseignement supérieur et de la recherche pour le développement socio-économique du pays». C’est pour cette raison que le syndicat entend saisir l’opportunité pour lui exprimer «ses attentes et ses espoirs». Des doléances liées à «la retraite des enseignants-chercheurs et chercheurs, aux conditions de travail de ces derniers et aux budgets des universités publiques du (Sunugaal)». Le Sudes attend aussi d’entendre la propre lecture de SMS quant aux tendances actuelles de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Grève grossistes
Les grossistes du marché central de Rufisque ont observé, hier, une journée morte. Selon le Secrétaire général de l’unacois jappo et union des délégués, la grève est un avant-goût. « Le maire veut déguerpir sans octroyer un site de recasement. Pire, il a sommé les grossistes de décharger leur marchandises de 18h à minuit et de ne plus les stocker au seuil des magasins» déplore Makhoudia Bao.

Marché Rufisque
Toutefois, les victimes entendent mener le combat jusqu’au bout. «Daouda Niang refuse de rencontrer les commerçants afin de se concerter sur la situation. Et il a implanté une brigade de surveillance illégale car, à l’insu de ses conseillers municipaux. Ces derniers, dirigés par Babacar Diouf sont régulièrement armés d’armes blanches et persécutent les vendeuses âgées soutenant qu’ils sont forts et bien formés pour faire face aux commerçants», déplore M. Bao.

Wirld card
Le Sunugaal commence à être un grand abonné des wirld cards». Après les «Lions» du basket invités à l’Afrobasket 2015, c’est autour de l’athlète Amadou Ndiaye, spécialiste du 400m haies, de bénéficier d’une wild Card (invitation) pour prendre part aux championnats du monde d’athlétisme, prévus du 22 au 30 août prochain, à Beijing (Chine). Le spécialiste du 400m haies avait été finaliste des Jeux universitaires de Gwangju (3-14 juillet 2015n en Corée du Sud). S’il a réussi un bon début de saison ponctué par une belle victoire au meeting de Dakar, avec un temps moyen de 50s 53 à Dakar, l’ancien pensionnaire du Ciad (Centre international d’athlétisme de Dakar), qui s’est expatrié en France depuis le début de saison, n’a toutefois jamais réussi à faire 49s 50, un chrono qui lui aurait permis de se qualifier directement aux Mondiaux de «Beijing 2015». C’est le Dtn Amadou Diouf qui doit pousser des pas de «jalgati». Car, Sunugaal n’a pas réussi à qualifier directement nos athlètes.

Macabre
Un Modou-modou âgé de 19 ans et dont l’identité n’a pas été révélée a été retrouvé mort dans son appartement où il vivait avec ses compatriotes à Pescare le 28 juillet dernier, rapporte le site d’Il Centro. Le Sunugaalien qui était arrivé dans la localité, il y a seulement une vingtaine de jours était malade. D’ailleurs dans la maison, ont été trouvés les résultats des analyses récentes. C’est pourquoi la thèse de la mort naturelle est avancée même si le Procureur a ordonné une enquête. Le Sunugaalien était arrivé dans la capitale de l'Adriatique de Varese il y a environ 20 jours et était en situation régulière en Italie. Il avait même renouvelé son permis de séjour.

LES PIQUES DE L'AS SUR SENEPLUS.COM

Tamsir Faye, toujours consul de Marseille
Nouveau rebondissement dans l’affaire Tamsir Faye. Alors que la réunion du Conseil des ministres était particulièrement attendue pour statuer sur le cas du Consul de Marseille, le sujet a été quelque peu zappé lors de la rencontre présidée par le chef de l’Etat. Seulement, selon des indiscrétions, le Président Sall a demandé à ce que Tamsir Faye soit rappelé pour l’écouter personnellement avant toute éventuelle sanction. Autrement dit, Tamsir Faye reste consul du Sénégal à Marseille, et ce jusqu’après son face-à-face avec le Président Macky Sall. Selon nos informations, la procédure a été enclenchée et le mis en cause, qui est rappelé, sera à Dakar avec sa famille dans la première semaine du mois d’août. Niangal attend ainsi de s’entretenir avec lui mais aussi de recevoir l’enquête diligentée pour pouvoir agir. Même si tout indique qu’il sera remplacée, nos sources sont formelles, Tamsir Faye n’a pas été limogé.

Vacances
Le Président Sall et son gouvernement seront en vacances à partir du 6 août prochain. Et tenezvous bien, il s’agira de 45 jours de villégiature pour le chef de l’Etat et ses ministres. Si tout se passe bien, le gouvernement ne reprendra ses activités qu’à la mi-septembre. Le conditionnel est important, car on se rappelle que l’année dernière, le chef de l’Etat a été obligé d’écourter ses vacances après la mort de l’étudiant Bassirou Faye, tué par balle le 14 août 2014 lors d’affrontements à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Latif va publier «Le Sénégal sous Macky»
Présent à la cérémonie de dédicace du livre de l’ancien chancelier Ibrahima Sène sur la diplomatie sénégalaise de Léopold Sédar Senghor à Me Abdoulaye Wade, Abdou Latif Coulibaly a indiqué que la diplomatie sénégalaise retrouve sa vocation sous l’impulsion du Président Macky Sall. D’ailleurs, lors de cette rencontre, le directeur de «Harmattan Sénégal», Abdoulaye Diallo a annoncé qu’un livre de « l’ancien journaliste» Abdou Latif Coulibaly, intitulé, «Le Sénégal sous Macky Sall» sera publié dans 45 jours. Ce livre déjà à l’imprimerie, selon le boss de Harmattan Sénégal, n’est pas un livre sur Macky Sall mais sur le Sénégal. Lors de la même rencontre, il y a eu la présence de nombreux diplomates de formation comme l’ancien ministre des Affaires Etrangères, Seydina Oumar Sy, l’ancien ambassadeur Seydou Nourou Bâ ; Mamadou Diarra, diplomate à la retraite. Ce dernier a indiqué que dans notre pays, les diplomates observent souvent la prudence. C’est pourquoi, c’est rare de voir un livre publié par ce corps qui a pourtant beaucoup de choses à partager, d’où l’importance du livre de Ibrahima Sène.

Tricherie à Ngaparou-Somone
Dans notre édition d’hier on évoquait une rocambolesque affaire de fraude à l’examen du Bfem au centre du lycée de Ngaparou- Somone où un professeur de français du nom de M. Fall, enseignant au lycée de Nguékokh et président de jury à Sandiara, avait filé les corrigés à son élève du privé. Ce dernier démasqué au centre de Ngaparou-Somone avait balancé le professeur. Après l’arrestation de l’élève par la gendarmerie, ce fut au tour du professeur qui était à Sandiara d’être cueilli par les gendarmes. D’après nos information, M. Fall a même passé la nuit d’avant-hier à la gendarmerie de Nguékokh qui a ouvert une enquête sur cette fraude. Les deux (l’enseignant de français et son élève) qui sont toujours en garde-à-vue à la gendarmerie de Nguékokh ne devraient pas tarder, selon nos sources, à faire face au procureur de Mbour qui va voir la suite à donner à l’affaire.

Plus de 40 écoles ont zéro admis au Cfee à Kaffrine
Les résultats de l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) à Kaffrine sont tout simplement hallucinants. C’est pire encore que le baccalauréat parce qu’on n’a pas encore eu écho d’une école qui a zéro admis. L’inspecteur d’Académie de Kaffrine, Maba Ba, a révélé hier sur les ondes de la Rfm que plus de 40 écoles sont capotées au Cfee. Ce qui est à ses yeux, inadmissible. «Une école qui ne peut pas faire un seul admis au Cfee est une école à revoir», s’est désolé l’inspecteur qui n’en revient pas. Pire, selon Maba Ba, parmi ces écoles qui ont zéro admis, figurent celles qui ont un cycle complet, c’est-à-dire du CI au CM2. Les autorités académiques comptent examiner sérieusement ces résultats. Et certainement, elles ne manqueront pas de prendre des sanctions. Le représentant du Grand cadre, Ibrahima Thiobane, lui, estime déjà que les responsabilités sont partagées entre les inspecteurs et les enseignants. Pour lui, c’est le moment d’appuyer ces écoles et les enseignants qui tenaient les classes d’examen. A l’en croire, lorsqu’un enseignant qui tient une classe de Cm2 se retrouve avec zéro admis, c’est un message à l’endroit des autorités académiques et il a besoin d’aide.

Garde-à-vue prolongée pour le maître coranique meurtrier
Le maître coranique, Samba Ndao, présumé meurtrier de son talibé âgé de 12 ans qu’il a battu à mort à Yeumbeul Sud au quartier Bamba Diallo, se trouve toujours à la police. Selon des sources concordantes, le maître coranique qui a été arrêté lundi a vu sa garde-à-vue prolongée par le procureur de la République. Car, on soupçonne le maître coranique d’être l’auteur d’autres sévices corporels sur ses talibés. Donc, la prolongation de sa garde-à-vue permettra aux enquêteurs de fouiner davantage pour avoir le coeur net sur ces soupçons.

La Maison des esclaves de Gorée primée
La Maison des esclaves de Gorée vient d’être primée. C’est l’Agence internationale de notation des voyages, sites et découvertes nommée « Trip Advisor » qui lui a décerné un certificat d’excellence. Ladite agence, qui collecte chaque année plus de 200 millions d’avis et d’opinions à travers son site web, s’est fondée sur les avis de voyageurs et touristes pour donner la note d’excellence de 4/5 au site. La maison des esclaves de Gorée fait partie de la liste du Patrimoine culturel mondial depuis 1978 et attire annuellement des milliers de visiteurs.

Viviane Wade prend les airs
L’ex-première dame du Sénégal a rejoint son mari en France. Viviane Wade a, en effet, quitté Dakar hier soir à bord de Air France. Selon le site de dakarpost. com qui donne l’information, l’ex-première dame a pris l’avion comme n’importe quel autre passager. En effet, renseigne le site, Viviane Wade, ne disposant plus de passeport diplomatique depuis le départ du pouvoir de Me Abdoulaye Wade, voyage comme tout le monde.

Maison de la presse
L’information faisant état de nervis qui empêchent l’accès à la Maison de la presse a fait le tour de la toile. L’info mettait en exergue des travailleurs de l’Agence presse sénégalaise (Aps) qui s’insurgeaient contre la présence de ces bodyguards. Dans un communiqué parvenu à la rédaction, l’administrateur de la Maison de la presse, Bara Ndiaye, renseigne qu’il n’a jamais été question de bloquer les travailleurs de l’Aps. A l’en croire, cette mesure a été plutôt dirigée contre la dame Waha Ndiaye, qui selon le document, « exploite avec son personnel, le restaurant de la Maison de la presse depuis 2 ans à des fins purement personnelles et privées, tout en utilisant gratuitement les locaux, l’eau et l’électricité ».

Ag Ums
Le Bureau exécutif de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) tient son Assemblée générale ordinaire, à Saly Portudal, le samedi 8 août prochain. Il s’agira pour les magistrats de renouveler l’intégralité de leur bureau exécutif dont le mandat est arrivé à terme. Mais auparavant, les magistrats sénégalais vont rendre hommage à leurs collègues disparus. Ainsi, ils se sont donné rendez-vous à la Zawiya El Hadji Malick Sy le 1er août prochain. Le lendemain, c’est à la Cathédrale du Souvenir africain de Dakar qu’ils vont se retrouver afin de prier pour le repos de l’âme des disparus.

Faible taux de réussite dans le secteur de l’Education : Un désastre national selon le M23

http://www.dakaractu.com Sortie très critique du M23 contre le secteur de l’Education. Le mouvement parle de «plus de quatre décennies de mal gouvernance du secteur de l’Education (qui) ont généré au Sénégal un déficit de formation se traduisant, entre autres, par un nombre insuffisant d’étudiants (150 000 étudiants là où il en faudrait au minimum 400 000), mais aussi et surtout par des résultats catastrophiques aux examens». Les chiffres de la médiocrité : «moins de 40% d’admis annoncés au baccalauréat 2015, contre 31,8% en 2014 ; 38,5% en 2013 ; 38,1% en 2012, et 42,2% en 2011». De quoi faire dire au M23 qu’il s’agit là d’un «désastre national dont il faut enfin prendre acte».
Tout comme, il convient d’admettre, selon Bass Sarr & Cie, que «ces résultats récurrents ne signifient pas autre chose qu’une neutralisation du Budget du ministère de l’Education nationale». Et pour eux, «cela signifie que la première base (le socle) de l’émergence n’est pas encore en place et c’est comme si nous jetions par la fenêtre plusieurs années de notre Budget de l’Education !». Ils estiment que «les conclusions des Assises de l’Education ne méritent pas de dormir dans les tiroirs et il revient au gouvernement de créer les conditions requises pour refonder une école malade, inadaptée et incapable de produire des citoyens à même de faire face aux défis de la mondialisation».

Pr Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : «Pour la première fois, depuis plus de 30 ans, les bourses sont payées avant la fin du mois (...) le système éducatif sénégalais sera bientôt réformé"

http://www.dakaractu.com Le Professeur Mary Teuw Niane, ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche a reçu Dakaractu dans son bureau. Durant l'entretien, le ministre est revenu sur les axes importants de la visite du président à l'Ucad, mais aussi de la réforme prochaine du système éducatif sénégalais entre autres sujets. Entretien...

DAKARACTU : Le président Macky Sall se rend demain à l’UCAD dans le cadre du lancement des travaux d’extension et de réhabilitation des universités publiques, mais aussi du démarrage des travaux du programme de construction de 100 laboratoires de travaux pratiques. C’est la première fois dans l’histoire du Sénégal qu’un chef de l’Etat se déplace pour aller à la rencontre des étudiants à l’université. Vous, qui êtes le ministre de tutelle, pouvez-vous nous expliquer dans quel cadre s’inscrit cette visite ?
Mary Teuw Niane : Je crois que c’est une excellente chose, car le président Macky Sall est un pur produit de l’Université Cheikh Anta Diop. Il a fait ses études dans cette université de Dakar, à l’Institut des sciences de la terre. Ce qui veut dire qu’il sait et comprend ce qui peut être la vie d’un étudiant de l’Université Cheikh Anta Diop. C’est un président qui aime la proximité avec les populations et la masse la plus importante est composée de jeunes étudiants. Il vient s’enquérir de leur situation, mais aussi à travers les problèmes qui seront posés, sans doute, se projeter dans l’avenir. C’est un président qui a déjà pris des initiatives et il vient inaugurer certaines initiatives arrivées à terme ou en lancer de nouvelles. Nous avons le projet de gouvernance et du financement de l’enseignement supérieur axé sur les résultats à travers la réhabilitation de tous les grands Amphis de l’Ucad, de l’Amphi 7, de l’Auditorium, de l’Office du Bac et du Rectorat qui concerne aussi l’extension des autres universités Saint-Louis, Bambey, Ziguinchor et Thiès.
C’est un programme de 34 milliards qui a déjà démarré. Partout, il y a des chantiers en place, par endroits d’ailleurs, les fondations commencent à sortir de terre. Ce programme de 20 mois consistera pour Dakar, à réhabiliter ses amphithéâtres, les moderniser, les mettre à niveau et étendre les capacités d’accueil des autres universités.
Ensuite, il y a un deuxième programme qui est la création d’un plateau technique pour les formations en sciences et technologie, les formations dans les métiers ou les formations qui ont besoin d’expérience. Le président a mis la barre très haut, car c’est 100 salles de travaux pratiques réparties entre différentes universités, l’Ensa et l’Ecole polytechnique qui vont être construites.
A Dakar, l’Ucad va recevoir 31 salles et l’entreprise est sur place, les travaux ont déjà démarré et le président va lancer ce programme qui est jumelé à un autre programme d’équipement de laboratoires.
La troisième étape est l’inauguration de 1044 lits. C’était une promesse du président Macky Sall. Il avait promis de renforcer la capacité d’accueil des œuvres sociales au niveau de l’Ucad et cette inauguration est une première.
Enfin, cette visite est aussi une occasion pour le président de la République d’inaugurer la deuxième cité des enseignements à Mermoz. C’est un vieux chantier qui date de 2003 qu’il a pu terminer. C’est un chantier de 140 appartements qui seront livrés. Cela donnera un meilleur confort à nos enseignants chercheurs pour leur permettre de mieux travailler. C’est ça le programme de demain. Il y aura deux cérémonies au niveau de l’Ucad II : la cérémonie sociale au niveau du terrain de football de l’Ucad. Durant cette cérémonie, les étudiants auront la parole, les enseignants, le personnel administratif et de service aussi auront la parole.
Le président accorde beaucoup d’importance à l’écoute des acteurs, car de la réussite de cette action dépendront nos ressources humaines dans 5, 10 ou 20 ans. C’est à dire, l’avenir de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE).
DAKARACTU : Les étudiants attendent du président des réponses à des questions sur les conditions de vie et de travail à l’université. Quelles seront les solutions apportées par le président Macky Sall?
Mary Teuw Niane : D’abord sur la question de l’état de délabrement des pavillons, le président vient avec des solutions, puisqu’il lance les travaux de réhabilitation de ces pavillons là.
Pour ce qui est des lits, le président fera sans doute une grosse annonce autour de son programme d’urgence de construction de cités universitaires pour les universités existantes.
Ensuite, pour ce qui est des conditions d’études, vous avez vu que cette année, c’était exceptionnel. Pour la première fois, depuis plus de 30 ans, du mois de novembre au mois de février, nous avons payé les bourses même avant la fin du mois. Le mois de juillet n’est pas encore terminé, mais le gros lot a été payé aux étudiants. Il y a des rattrapages parce que comme vous le savez, à l’université Cheikh Anta Diop, il y a encore des étudiants qui s’inscrivent. Et c’est quand l’inscription est faite qu’on peut leur payer la bourse. Ceci va encore durer une ou deux années, mais par la suite, on sera dans des situations normales, comme le souhaite le président de la République.
L’autre aspect, c’est les nouvelles bourses. Vous savez que cette année, les bourses d’excellence nationales ont été créées. Les bacheliers qui arrivent à l’université avec la mention Bien et Très bien, ont une bourse de 60 000 F Cfa par mois. Nous venons de lancer les appels à candidature pour deux types de nouvelles bourses : les bourses de mobilité qui concernent les étudiants en Master II et les étudiants en Doctorat.
Un étudiant qui est au Sénégal, qui a un stage, ou qui veut être encadré ou faire une formation complémentaire, a la possibilité d’avoir une bourse de deux jusqu’à 10 mois pour pouvoir faire l’aller et retour et revenir soutenir au Sénégal. L’autre, c’est les bourses en alternance pour le Doctorat pour lesquelles nous venons aussi de lancer l’appel à candidature.
Cela veut dire que les étudiants n’auront plus besoin d’aller en Europe, y rester 3 ans, ils vont rester 6 mois au Sénégal et les 6 mois restants, ils iront en Europe, en Amérique ou en Asie dans des équipes avec lesquelles travaillent leurs encadreurs. Ce qui leur permet de bouger et régler les questions qui les intéressent et de revenir dans leur université d’origine pour pouvoir renforcer le capital en chercheurs et renforcer le nombre de publications de nos universités. Quand les doctorants vont à l'étranger et y restent, tout ce qu’ils publieront sera comptabilisé pour le compte de l’université étrangère. Or, nous voulons que l’université de Dakar comme nos autres universités, obtiennent de meilleures places dans le classement mondial. Et pour ce faire, il faut que les publications de nos doctorants et enseignants soient au nom de nos universités.
Vous avez déploré la semaine dernière, le taux pléthorique du nombre d’étudiants au Sénégal (150 000); ce qui va rendre difficile la volonté de l’émergence. Est ce à dire que l’enseignement au Sénégal est à la traîne ?
Oui c’est vrai, nous sommes à la traîne. Et c’est pourquoi d’ailleurs, le président de la République qui comprend très bien le rôle des ressources humaines a, dès son arrivée au pouvoir, décidé de réformer le système. Le 6 Août prochain, les assises de l’éducation nationale prendront les mesures les plus hardies pour que notre système éducatif puisse rattraper les meilleurs du monde. Le niveau d’investissement en infrastructures et équipements au Sénégal pour les 5 années 2012-2017, (plus de 300 milliards) est plus du double des investissements consentis dans le même domaine en 50 ans. Cet effort montre que notre enseignement supérieur devrait titiller dans les 5 années ou 10 années à venir, l’équivalent de l’enseignement supérieur des pays émergents. Or l’expérience montre que tous ces pays ont un pourcentage significatif d’étudiants. Nous, notre taux est encore faible. 150 000 étudiants, c’est peu. Il faudra, dans les années à venir, que nous puissions atteindre la barre des 450 000 ou à 700 000 étudiants.
Mais cela est impossible monsieur le ministre, au vu des résultats catastrophiques qu’on a chaque année au baccalauréat…
Le président de la République va prendre des décisions après les assises du 6 août prochain. Des décisions qui seront appliquées par le ministère de l’éducation nationale, par le ministère de la formation professionnelle de l’artisanat et de l’apprentissage, mais aussi l’enseignement supérieur aura sa part dans les décisions qui seront prises par le président Macky Sall. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que c’est un système et que les décisions de réforme d’un système éducatif demandent de la patience. C’est une durée de 10 à 20 ans pour avoir l’impact complet. L’effet dans l’enseignement vient dans 13 ans après les études pré-bac. Il y a un gros programme de l’éducation nationale avec la réorientation vers la technologie et les formations professionnelles. Et il faut le dire, le profil des nouveaux bacheliers n’est pas un bon profil puisque plus 75 % des bacheliers sont issus de la série L. Ça devrait être l’inverse pour construire l’émergence. Le taux de bacheliers scientifiques diminue chaque année. Il faut, pour parer à cela, attendre les réformes qui seront à partir du primaire. Nous avons anticipé à notre niveau avec un futur planétarium à Diamniadio qui sera prêt dans 10 mois et nous pourrons aller pour lire, voir des films ou suivre des conférences ou même faire des expériences pour susciter l’amour des filières scientifiques.
Monsieur le ministre, pouvez-vous revenir un peu sur la mise en œuvre des décisions issues de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur (Cnaes) ?
Là, vous me posez un vaste chantier. C’est un programme de 10 ans, mais à l’heure actuelle, nous avons réalisé plus de 60 % ou 70% de ce qui a été prévu. Nous avons élargi l’accès en construisant de nouvelles universités, le renforcement de l’Université virtuelle du Sénégal, l’extension des universités existantes. Quasiment, tous les chantiers ont démarré. Ce sont les réformes institutionnelles et nous sommes aujourd’hui dans la dernière phase de ces réformes là. Un séminaire est prévu ce week-end même à M'bour, autour de l’autonomisation des universités. Il s’agira d’élaborer les textes et les budgets de tous les centres régionaux des œuvres universitaires et sociales. Pour permettre à toutes les universités du pays d’avoir des œuvres sociales de proximité et de mieux être à l’écoute des attentes des étudiants.
Sur le plan des Tics, le programme un étudiant un ordinateur a été démarré et on a distribué plus de 25 000 ordinateurs.
Sur le plan de l’internationalisation, nos universités brillent. Nous avons deux centres d’excellence. Le centre d’excellence du Sames pour la santé à la Fac de médecine de l’Ucad et le Mitic à Gaston Berger, le concours d’agrégation en médecine de l’année dernière a permis au Sénégal d’avoir 100% d’admis; le Cames vient de se terminer, nos universités rentrent avec de très bons résultats et cerise sur le gâteau, nous avons deux de nos jeunes étudiants, l’un de licence 3 de Mathématiques de l’Ucad, l’autre de licence 3 Mathématiques de Ziguinchor qui ont été reçus à la prestigieuse école polytechnique de Paris. Nous sommes dans une période de transition. Les nouvelles infrastructures ne sont pas encore là, mais font de l’effet, et l’ancien qui est toujours là est en train de perdre pied. Je suis convaincu que d’ici un an, la modernisation complète du système sera mise en place. Avec la décision de recrutement de 210 enseignants, en une année, je crois que les universités vont commencer à revivre et à se revitaliser. Il y a encore quelques difficultés sur l’équilibrage du budget de l’université qui est une question lancinante dans le secteur, même avec les efforts colossaux du ministre de l’Economie et des Finances. Mais nous arriverons à satisfaire les 2/3 des décisions du président de la République.

Soupçons de fraude et de détournement : L'Ofnac et l'Ige fouillent le Coud

http://www.seneweb.com Depuis la semaine dernière, l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) ainsi que l'Inspection générale d'Etat (Ige) enquêtent au Centre des oeuvres universitaire de Dakar (Coud). Ce suite à des dénonciations de citoyens.
“L'As” explique que l'Ofnac a reçu des dénonciations qui font état d'incohérences dans l'organigramme, de doublons dans les services, de marchés de gré à gré...
A titre d'exemple, la restauration de la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation (Fastef), qui est confiée à la Société sénégalaise de distribution, est entre les mains de l'Entreprise de commerce et services, note “L'As”.
Aussi, expliquent les dénonciateurs, d'octobre à mai, les restaurants de la Cité Aline Sitoé Diatta (Ex-Claudel), de l'Ensupt, de Thiès et de l'Esp ont été gérés en régie. Il s'agit d'une pratique qui permet au Coud de gérer directement et sans intermédiaire la restauration des étudiants. L'Ofnac va vérifier la véracité de toutes ces dénonciations.L'Ige, elle, va procéder à la vérification administrative et financière.

Macky à l'Ucad aujourd'hui avec un cadeau de... 34 milliards

http://www.seneweb.com Le président de la République, Macky Sall, est attendu ce vendredi à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) à partir de 15 heures avec un chapelet de doléances. Mais, il ne viendra pas affronter les étudiants et les enseignants avec les mains vides. Il va plutôt dérouler un programme de 34 milliards, destiné à améliorer les conditions d'études, de recherche et de travail des étudiants et des professeurs.
Macky Sall va ainsi procéder aujourd'hui au lancement officiel des travaux d'extension et de réhabilitation des universités publiques. Il lancera également le démarrage des travaux du programme de construction de 100 laboratoires de travaux pratiques pour les université publiques.
Ce sera ensuite au tour de l'inauguration de la 2e phase de la cité des enseignants à Mermoz. Enfin, il va inaugurer les trois nouveaux pavillons du campus social de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar d'une capacité de 1044 lits.

Un décret présidentiel prolonge l’année scolaire jusqu’au 7 août

Ferloo Le président de la République Macky Sall vient de signer un décret prolongeant l’année scolaire d’une semaine. Les enseignants qui menaçaient de partir en vacances dès demain, 31 juillet, vont devoir attendre une semaine encore.
C’est le 7 août 2015 qu’ils (enseignants) vont prendre leurs vacances scolaires, officiellement. C’est ce qu’a décidé le président de la République, Macky Sall par décret présidentiel.
Une façon de rassurer les parents d’élèves et les candidats au Baccalauréat et au BFEM dont le sommeil est troublé par la menace des enseignants du Grand cadre de prendre leurs vacances à partir de demain, 31 juillet 2015.Les enseignants seront obligés de terminer la correction des examens (Bac et Bfem).

Emergence : un universitaire préconise une cohorte d’un million d’étudiants par an

http://www.aps.sn L’accès d’un million d’étudiants sénégalais à l’enseignement supérieur et la formation de jeunes et de femmes dans des métiers les plaçant au cœur du développement sont les conditions nécessaires à l’émergence du Sénégal.

Cette conviction a été exprimée jeudi par le directeur général de l’Institut universitaire de technologie et de commerce (ITECOM), Mamadou Gningue, dans un entretien avec l’APS.
Le Plan Sénégal émergent (PSE), le nouveau référentiel des politiques publiques, n’aura son sens que si l’on tient compte de l’importance d’un capital humain de qualité et bien formé.
Membre du conseil d’administration de l’Autorité nationale d’assurance-qualité de l’enseignement supérieur du Sénégal (ANAQ SUP), il a estimé que le système éducatif sénégalais a besoin de filières comme les sciences d’ingénierie, les mathématiques et l’enseignement technique de façon générale.Le Sénégal, dit-il, a besoin d’écoles et de centres de formation professionnelle, mais aussi de développer l’alphabétisation à travers les langues nationale.
Il s’agit d’enrôler le plus grand nombre de Sénégalais, afin de les former dans divers métiers.
Sur un autre plan, il a affirmé que le Sénégal a, aujourd’hui, besoin de maîtriser les sources d’énergie, plus particulièrement les énergies renouvelables. Mais il doit aussi développer pleinement son agriculture pour assurer une autosuffisance alimentaire, a-t-il estimé.
Selon le mathématicien, le gouvernement sénégalais doit redonner aux citoyens la confiance en l’Etat de droit, tout en formant les analphabètes. Le maître mot étant de leur donner une ‘’culture scientifique’’, pour leur permettre de prendre part activement au développement économique du pays.‘’L’enseignement supérieur, ce n’est pas seulement au niveau des universités, mais on doit aussi développer cet enseignement dans les instituts de formation, les lycées techniques, ainsi que la mise en place d’un système d’enseignement privé fort, soutenu et appuyé par l’Etat’’, martèle-t-il.Il a exhorté à mettre un terme aux échecs scolaires, en rehaussant de manière significative le niveau d’éducation des élèves.
‘’Nous avons enregistré cette année un très faible taux de réussite au baccalauréat, qui tourne autour de 35 voire 40 pour cent, alors que dans des pays développés les taux de réussite sont estimés à 80 pour cent’’, fait-il remarquer.

Serigne Mbaye Thiam : « Les résultats du Concours général montrent que notre système éducatif n’est pas aussi mauvais»

http://www.seneweb.com Le système éducatif sénégalais marche bien. Dans une interview avec le quotidien national Le Soleil ce jeudi, le ministre de l’Education Nationale, Serigne Mbaye Thiam se satisfait ainsi des résultats obtenus, aux antipodes de ceux attendus, à cause des nombreuses grèves, d’enseignants et d’élèves. Il y a même mieux, selon le ministre : « les résultats du concours général de cette édition 2015 sont les meilleurs enregistrés depuis 2009 avec 124 distinctions contre 112 en 2014 et 95 en 2013 ».
Et de commenter : « ces résultats montrent que notre système éducatif n’est pas aussi mauvais comme beaucoup le pensent. Le classement de nos élèves dans les grandes écoles européennes et américaines est là pour en attester ».

Concours général : Macky a t-il été bien informé ?

http://dakarmatin.com Connaissant son amour pour les études, nul ne peut douter de la bonne foi du président de la République. Mais, en portant un témoignage éloquent sur le Concours Général de cette année qui a été justement l’un des plus moroses de notre histoire, il aura laissé tout le monde perplexe. Macky dispose-t-il d’une bonne équipe de com, pour lui éviter l’excentrique ?

Hier, en concluant sa communication du jour, le président de la République a félicité très chaleureusement les lauréats du Concours général 2015, pour leurs résultats remarquables, leur sens de l’excellence et leur exemplarité. Pour lui, ou pour celui qui a écrit son discours, cela démontre, malgré tout, la qualité du système éducatif national, secteur prioritaire, aujourd’hui, résolument engagé dans la modernisation et le renforcement des capacités.

Mais, de quel concours parle donc le chef de l’Etat, comme si celui de 2015 était également une réussite ? Sait-il que les résultats qui priment annuellement les meilleurs élèves du Sénégal, ne sont pas du tout satisfaisants, cette année et que tout le monde s’en navre ?

Sait-il par ailleurs, que ce concours, parrainé par le professeur Souleymane Bachir Diagne, aura, pour la première fois, la particularité de ne voir aucun prix de Philosophie décerné, faute de mérite ?

Enfin, lui a-t-on parlé de certains enseigants qui se désolent, parce que tout le monde sait qu’il y avait des signes avant-coureurs, parmi lesquels, la non-maîtrise du français, et la baisse générale du niveau des élèves, du fait des grèves récurrentes ?

Si le Président savait tout cela, il a alors réussi la performance de mettre tous ses compatriotes dans l’embarras.Cheikh BA

Inauguration-Ucad - 3 pavillons neufs de 1044 lits, 140 appartements: Macky installe étudiants et professeurs dans un luxe

http://www.seneweb.com Un luxe insolent ! C’est la description qu’en donnent certains visiteurs qui se sont rendus sur le campus de l’Ucad où le président Macky Sall doit procéder, demain vendredi, à l’inauguration de trois (3) pavillons flambant neufs de 1044 lits, et de 140 appartements pour les professeurs.
Il faut rappeler que la réalisation de ces édifices flambant neufs entre dans le cadre de l’élargissement de la carte universitaire de l’Ucad. Pour les 3 pavillons, l’Etat a casqué coûté pas moins de 5 milliards de FCfa. Les travaux, exécutés à 99% ont de quoi réjouir Socé Diop Dione, directrice générale de l’Agence des constructions des bâtiments et édifices publics (Acbep), en visite sur les lieux.
Les étudiants ont le choix entre l’eau chaude et l’eau froide
«Des lits superposés, des armoires avec étagères, des ventilateurs incorporés, une table… Des fenêtres en vitres éclairées à la lumière du soleil, qui donnent une belle vue. Dans les salles de bain, les étudiants vont choisir entre le chaud et le froid (eau : ndlr). Au Rez-de-chaussée, deux chambres complètent le tableau dans chaque pavillon, destinées aux personnes à mobilité réduite», décrit le quotidien L’Observateur qui a pris part à la visite des locaux, hier. «Le délai d’exécution des travaux était de six mois, mais par la suite, il y eu un délai supplémentaire de 3 mois. L’entrepreneur est dans les délais», renseigne Socé Diop Dione qui a également visité la Cité des enseignants sur la route de Ouakam qui abrite 140 appartements répartis dans huit (8) étages.La directrice de l’Acbep d’annoncer 3000 lits pour l’ensemble des universités du pays.

Visite du chef de l’Etat à l’UCAD : Le SUDES entend y exprimer ses attentes et espoirs

http://www.dakaractu.com Le Bureau National du S.U.D.E.S/Enseignement Supérieur et Recherche ainsi que l’ensemble des militants dudit syndicat, tout en se réjouissant de la visite historique qu’effectue le Chef de l’État Macky Sall, entend saisir l’opportunité pour lui exprimer ses attentes et ses espoirs sur des questions liées à la retraite des enseignants-chercheurs et chercheurs, aux conditions de travail de ces derniers et aux budgets des universités publiques du Sénégal, mais aussi sa propre lecture des tendances actuelles de l’enseignement supérieur et de la recherche...
Pour le SUDES/ESR, cette visite est un moment d’échanges, d’écoute et de partage entre le Chef de l’État et les universitaires sur les problèmes spécifiques aux universités du pays, mais aussi sur les grandes tendances de l’enseignement supérieur et de la recherche, ne pouvait être plus opportune.

Visite du Président à l’UCAD : Une accélération de la mise en place des différentes réformes, selon le RUR

http://www.dakaractu.com Le réseau des universitaires républicains (RUR) appelle à une mobilisation de toute la communauté universitaire pour réserver un accueil chaleureux au Président de la République. Cette visite historique, selon le coordinateur du réseau, le Dr Moussa Baldé, intervient alors que le Chef de l’Etat enchaîne des « réformes difficiles, mais nécessaires » dans le domaine de l’enseignement supérieur.
Le réseau qui se définit comme un réseau de contribution, de veille mais aussi d’alerte, a par ailleurs indiqué que cette visite du président à l’UCAD « participe à l’accélération de la mise ne place des différentes réformes »...

Œuvres universitaires: «Il y a un déséquilibre entre le budget du Coud et les étudiants à prendre en charge» (Khalifa Ababcar Diagne)

http://www.seneweb.com Le budget du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) d’un montant de 15 milliards de FCfa environ, n’a pas connu de hausse depuis plus d’une décennie. La révélation est de Khalifa Ababcar Diagne, chef du département de la gestion des cités universitaires et de la vie estudiantine au Coud.Il s'exprimait en prélude à la visite du président Macky Sall sur le campus de l’Ucad, vendredi, pour tirer la sonnette d’alarme et insister sur une augmentation du budget en vue d’une meilleure prise en charge des préoccupations du monde universitaire.
«Nous allons demander au président de nous mettre dans les meilleures conditions possibles pour faire face à nos missions de prestation. Car il y a un déséquilibre entre le budget du Coud et le nombre d’étudiants à prendre en charge. Nous allons demander au président d’augmenter le budget du Coud qui n’a pas connu une hausse depuis une quinzaine d’années. Ce budget tourne autour de 15 millions de FCfa», a-t-il relevé dans les colonnes du quotidien L’Observateur.

Macky Sall à l’Ucad Une visite à haut risque

http://www.rewmi.com Depuis son arrivée à la tête du pays, le président de la République va, pour la première fois, rendre visite aujourd’hui aux étudiants de l’université Cheick Anta Diop de Dakar. Une visite tant attendue, mais que de risques pour Macky Sall !

La venue du président de la République à l’université Cheick Anta Diop de Dakar semble bien intéresser les étudiants qui veulent que cette visite ne soit pas seulement consacrée à de simples promesses politiques, mais plutôt à une solution à leurs problèmes. Sans quoi, ils se feront entendre. A nouveau !

Croisée à l’entrée principale du département de droit, Pauline Sambou, étudiante en 2e année de droit public, d’étaler quelques doléances : «Nous ne contestons pas la venue de Macky Sall à l’Ucad, c’est le président de tous les Sénégalais. Mais nous ne voulons pas verser dans la politique. On a suffisamment de problèmes. Les bourses ne sont pas payées. Nous avons des problèmes de logement, même si nous savons qu’il va inaugurer trois nouveaux pavillons.»

Mais, d’après la jeune ballante, ces derniers ne suffiront pas, car il y a eu la démolition, en 2012, de cinq (5) pavillons G, H, I, F, N. Et ce dernier (N), à lui seul, avait une capacité d’accueil supérieure à celle des trois nouveaux pavillons. «On n’a pas la tête à écouter, à nouveau, des promesses politiques», avertit-elle.

C’est dire la porosité en risque de cette visite présidentielle. En atteste la présence des vigiles un peu partout, d’un mouvement nommé «damay jangui», avec comme slogan «j’aime mon pays, je protège mon université». Cette prise de conscience ne semble pas toucher Djiby, étudiant en licence 2 de lettres modernes. Ce dernier assure que si Macky ne dit pas ce qu’ils veulent entendre, rien ne pourra les arrêter. Car, d’après ce natif du Sine, l’université et ses étudiants sont dans le désarroi. «Au moment où je parle, il y a des étudiants qui n’ont pas de logement et nous viennent du fin fond du Sénégal. En plus, on ne veut plus de session unique dans cette université», peste-t-il.

Le temple de la colère

Venir inaugurer trois pavillons, faire une tonne de promesses et retourner dans son douillet palais, ce n’est pas ce qu’on attend du Président Sall. «D’ailleurs, ce n’est pas ce qui va atténuer la colère de ces jeunes étudiants de première année», a confié l’un des membres du mouvement campus 2. «On acceptera tout sauf de la politique. Ici, tout est priorité. Chevauchement des années académiques, manque d’infrastructures, déficit criard d’enseignants, grèves répétitives, non-paiement des bourses et bientôt la fermeture du campus universitaire, bien avant les examens. On devrait nous laisser exposer nos doléances au chef de l’Etat, nous-mêmes. Car ces gens ne connaissent pas nos difficultés», a poursuivi l’étudiant, selon qui, la plupart de ces gens sont des cartouchards qui ne roulent que pour leurs intérêts personnels : ils sont dans de bonnes conditions et ne se plaignent de rien.

De l’autre côté, un lot de voitures avec à bord de nombreux étudiants en tee-shirt blanc à l’effigie du président Macky Sall, dont le plus visible avait en main un micro, haranguant ses pairs à ne pas recourir à la violence, comme cela a été le cas, lors de a venue du ministre de l’enseignement supérieur.

Son propos appelle à venir accueillir en masse le président Sall, arguant que face à la menace qui pèse sur l’étudiant, seul, le successeur de Me Wade est à même de produire la panacée. Laïus qui ne semble pas passer. Dans son auditoire, une voix anonyme glissant : «personne ne peut nous forcer à faire ce qu’on n’a pas envie de faire.»Khady Thiam COLY (Stagiaire)

Chronique- Et si on en parlait… Le courage de Macky

http://www.rewmi.com/ Le président de la République en a surpris plus d’un, hier. Quand, séduit par le discours du Pr Moussa Samb, lors de la cérémonie solennelle de remise de prix aux lauréats du Concours général 2015, il a décidé de recruter un professeur d’arabe du Lycée de Mbao, pour lui servir de répétiteur.

Raisons invoquées ? Une révision de ses connaissances en arabe, mais aussi, un désir de reprendre l’alphabet, pour avoir une bonne lecture du Coran, le phare de sa religion.

Mais quand il a ajouté qu’il avait honte de faire publiquement cette confession, l’envie de lui répondre : «il n’y a pas de quoi, Monsieur le Président» brûle bien des lévres, car il n’a fait que dire tout haut, ce que beaucoup pensent tout bas.
Combien sommes-nous, aujourd’hui, à revendiquer un Islam intégral, alors que nous ne sommes même pas capables d’aider nos fils à faire leur devoir en arabe, quand ils reviennent de l’école ?

Combien sommes-nous à pouvoir nous immiscer dans la géopolitique compliquée du Moyen Orient et de l’Asie, si nous continuons à nous fier aux seuls média occidentaux, et à rester analphabètes dans la langue arabe ?
L’aveu de Macky est donc bien honorable. Il mériterait même de faire rapidement des émules dans le cadre du Pse. Et si des précepteurs ne sont pas à la portée de tous, les écoles sont largement ouvertes pour des cours du soir. Pour tous.Le Piroguier

POUR LA PROMOTION DES SCIENCES :L’UCAD SIGNE UN PARTENARIAT AVEC L’ECOLE POLYTECHNIQUE DE PARIS

http://www.sudonline.sn Trois étudiants sénégalais feront leur entrée pour l’année académique 2015-2016 à l’école polytechnique de Paris. La révélation est faite hier, mercredi 29 juillet, lors du point de presse tenu à Dakar par le président de ladite école, Jacques Biot. Il s’en est suivi une signature d’accord de partenariat entre l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et l’école polytechnique de Paris, dans le but de promouvoir les sciences.

Un accord de partenariat est signé entre l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar et l’école polytechnique de Paris. La cérémonie s’est tenue hier, mercredi 28 juillet, à Dakar. A cette occasion, le président de l’école polytechnique de Paris, Jacques Biot, en conférence de presse à la suite de ladite signature, a soutenu que trois étudiants Sénégalais vont poursuivre leurs études à Paris pour la rentrée prochaine. Cet accord a aussi prévu que l’école polytechnique plus connue sous l’acronyme l’X envoie chaque année au moins un élève du cycle ingénieur polytechnicien en formation humaine à l’Ucad pour accompagner l’enseignement des élèves en mathématiques ou en physique.

«Notre accord repose sur des échanges et des partages d’expériences. Il vise ainsi à renforcer les liens académiques et à promouvoir les actions culturelles et internationales des deux entités», a soutenu M. Biot. Pour l’ingénieur du corps des mines, une telle initiative découle de leur volonté de s’ouvrir à l’Afrique. Ainsi par leur bureau basé à Dakar depuis mai 2015, des sénégalais peuvent participer au concours du cycle ingénieur polytechnicien. «Nous avons envisagé de décentraliser notre école dans certains pays d’Afrique. Mais le fait d’avoir des professeurs en plein temps pour dispenser les cours pose problème. En plus, il y a aussi le souci de qualité, de l’excellence, car au final, cette nouvelle filière qui sera créée ne sera qu’une copie et les étudiants préfèrent toujours aller à Paris pour des questions de performances. Voila ce qui explique notre cantonnement dans notre pays», a-t-il avancé.

Au nombre de 30 anciens étudiants Sénégalais implantés dans le pays, M. Biot a renseigné que le quota du Sénégal est de 2 à 3 étudiants par année. «L’École polytechnique accueille chaque année de talentueux élèves sénégalais au sein de ses trois cycles de formation : Cycle Ingénieur Polytechnicien, Master et Doctorat ». Mamadou Fall Kane, ancien élève de cette école, par ailleurs conseiller du président de la République, a soutenu : «la formation est un secteur stratégique pour le Sénégal. C’est une volonté de l’Etat de promouvoir les sciences. Et ces accords résultent de cette mission de notre gouvernement ».

À travers ses trois cycles (ingénieur, master et doctorat) et ses programmes de formation continue, M. Biot a déclaré que l’école polytechnique forme des femmes et des hommes responsables, capables de mener des activités complexes et innovantes pour répondre aux défis de la société du 21e siècle. «Avec ses 22 laboratoires, dont 21 sont des unités mixtes de recherche avec le (Cnrs), le centre de recherche de l’École polytechnique travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux», a-t-il souligné. Denise ZAROUR MEDANG

Usage des réseaux sociaux dans l’Administration : un expert en cryptographie souhaite leur interdiction

http://www.pressafrik.com Le recours à des services de communication comme Facebook, Viber ou Whatsapp peut comporter des risques d’espionnage et de piratage, estime Djiby Sow, professeur de Mathématiques et de Cryptographie à l’Université de Dakar.

Selon le professeur Sow, le développement des sciences et technologies de l’information et de l’internet constitue de formidables opportunités pour l’être humain. Mais, ceci le rend également de plus en plus vulnérable face aux risques inhérents du cyberespace, dont l’espionnage.
Le professeur de Mathé­matiques et de Cryptogra­phie à l'UCAD a insisté sur la nécessité de ne pas recourir très souvent aux réseaux sociaux, tels que Facebook, WhatsApp ou encore Viber, surtout dans l’Adminis­tration publique. Car, dit-il, les risques d’espionnage sont énormes. «Qu’on interdise dans l’Administration publique les logiciels comme Facebook, Viber, WhatsApp, etc. Le Sénégal doit rapidement prendre des mesures draconiennes. Qu’on demande aux responsables de la sécurité informatique de l’Etat, de ne pas utiliser ces logiciels en temps de travail», alerte M. Sow.
Le professeur Djiby Sow faisait une présentation en marge d'un colloque organisé par le ministère des Forces Armées et qui a pour thème «La cybersécurité et la cyberdéfense : Enjeux et perspectives». Durant son exposé intitulé "Cryptographie et enjeux", le professeur Sow a attiré l'attention notamment sur la sécurité des données de l'Etat : «Je ne citerai pas de nom, mais certains d’entre ces logiciels, on leur prêterait d’appartenir à des services d’espionnage. C’est pour cela qu’ils ont fait des logiciels qui sont gratuits et qui peuvent rendre service à n’importe qui. Il faut juste se poser la question : Pourquoi cette gratuité ?» Pour lui, il est temps pour l’Etat, de légiférer sur l’utilisation de ces technologies pour protéger ses données.
Djiby Sow met en garde contre les dangers liés au mauvais cryptage des données sur le net. «Dans 90% des pays du monde, les Adminis­trations utilisent de très mauvais outils de cryptographie. La plupart des données sont déchiffrées par les adeptes du piratage et comme cela arrive fréquemment, les gens qui sont dans les structures de l’Etat ne font pas un bon cryptage», ajoute Djiby Sow.Ousmane Badiane

Palais : Angelique Manga nommée conseillère spéciale du Président

http://www.seneweb.com La journaliste de la Rts, Aminata Angélique Manga, ancienne conseillère en communication du Premier ministre, Aminata Touré, responsable politique de l Alliance pour la république (Apr) à Ziguinchor, a été nommée Conseillère Spéciale du Président de la République, Macky Sall.
Dans un communiqué, les militants et sympathisants de l Apr de Ziguinchor se réjouissent de cet acte qui «est une reconnaissance et un honneur pour une responsable politique au militantisme avéré et incontestable pour un renforcement et une expansion qualitative des racines de l’Apr».
«Connaissant son penchant pour la Casamance et ses fils, cet acte multidimensionnel posé par son excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République, est encore une preuve que, dans le schéma d’un Sénégal Emergent, la Casamance est sa priorité», note le communiqué.
Les populations de la Casamance soutiennent qu en appelant à ses côtés leur sœur Mme Aminata Angélique Manga, le président de la République montre son «attachement indéfectible aux populations du sud et à la femme casamançaise en particulier».

Khalifa Sall: "Je n'ai ni parrainé ni financé un quelconque mouvement de soutien"

http://www.seneweb.com Candidat ou pas candidat? A quelques deux ans des joutes électorales, Khalifa Sall continue d'entretenir le flou sur la question. En réunion du Secrétariat exécutif national du Parti socialiste (Ps), le maire de Dakar a tenu a faire taire les rumeurs sur ses supposées ambitions de briguer la présidentielle et a fait savoir qu'il ne cautionnerai aucune révolte contre Tanor Dieng, rapporte L'Observateur.
A ses souteneurs qui décochent des flèches contre le Secrétaire général national, il a tenu a réaffirmer son ancrage au Ps et à témoigner sa fidélité à Tanor Dieng. "Je suis un militant qui reste loyal au parti et en aucun cas, je en cautionnerai qu'on s'attaque à l'autorité du parti qu'est le Sg", a fait savoir Khalifa Sall". A l'attention de ceux qui pensent qui financent des mouvements de soutien pour son compte, il se veut clair. "Je n'ai ni parrainé ni financé un mouvement de soutien, réfute-t-il. Je suis contre ces mouvements et jamais je ne financerai une quelconque activité qui porte atteinte à la vie du Parti socialiste".

Khalifa Sall: « Jamais je ne cautionnerai qu’on s’attaque à Tanor »

http://www.leral.net « Je suis un militant qui reste loyal au parti et en aucun cas, je ne cautionnerai qu’on s’attaque à l’autorité du parti qu’est le Secrétaire général ». Telle est la déclaration faite, hier, par Khalifa Sall, devant ses collègues responsables nationaux du Parti socialiste.
Le maire de Dakar a profité de la rencontre du Secrétariat exécutif national du Ps pour mettre les points sur les « i » suite aux sorties sporadiques de ses souteneurs qui continuent à décrocher des flèches politiques empoissées contre le Secrétaire général du parti, Ousmane Tanor Dieng.
Dans ses propos, dira-t-il : « je ne suis pas d’accord et je ne serai pas d’accord et je ne peux pas être d’accord avec (…) » les fantassins qui le portent au pinacle pour ensuite tirer toujours sur Ousmane Tanor Dieng. Ces derniers jours par des sorties vitriol contre le Sg du Ps qu’il présente comme le facteur bloquant de la marche du parti.
Cette première précision faite, renseigne L’Obs, le Secrétaire à la vie politique du Ps tient à lever les équivoques sur les accusations portées contre lui, selon lesquelles, il entretient et finance les mouvements de soutien qui s’agitent pour son compte. Khalifa Sall semble rire de ses accusations. Parce qu’en à croire, « je n’ai parrainé ni financé un mouvement de soutien ».
« Je suis contre ces mouvements et jamais je ne financerai une quelconque activité qui porte atteinte à al vie du Parti socialiste », a-t-il rassuré. Pour ensuite, révéler que s’il avait tout cet argent, il l’aurait mis à la disposition du parti

Le PDS accuse : « La Cour suprême de donner des signaux inquiétants de soumission »

Ferloo.com – Le parti démocratique sénégalais (PDS) n’a apparemment pas foi à la Cour suprême qui doit statuer sur les recours de la décision de la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite) ce 6 août.

Dans un communiqué ils crient que «notre démocratie est en danger du fait des agissements anti-démocratiques et antirépublicains de Macky SALL qui n’hésite plus à instrumentaliser les différentes institutions de la république, y compris l’institution judiciaire».

Me Wade et ses camarades indiquent qu’«après la CREI dont tout le monde s’accorde à dire qu’elle est une juridiction obsolète au service exclusif du pouvoir politique, c’est au tour de la cour suprême de donner des signaux inquiétants de soumission».

Ainsi, alors que l’instruction n’a même pas commencé, la chambre pénale de la cour suprême a fixé au jeudi 06 août 2015 l’examen des sept pourvois en cassation formés contre l’arrêt tant controversé de la CREI rendu le 23 mars 2015, manifestement sur injonction du président de la république qui veut coute que coute éliminer un adversaire politique, poursuivent les accusateurs.

Le Parti Démocratique Sénégalais rappelle à tous ceux «qui seraient tentés de l’ignorer que les Nations-Unies, à travers le groupe de travail sur la détention arbitraire, ont ordonné la libération immédiate et sans condition de Karim Wade, arbitrairement détenu par Macky Sall».

Ce parti rappelle qu’il appartient dans ces conditions à la Cour suprême de veiller au strict respect des droits de l’homme et des droits de la défense. Et dans ce sens, il en appelle «à chacun des membres de la cour suprême, et spécialement à Monsieur Mamadou Badio CAMARA, premier président et au président de la chambre pénale, et leur rappelle qu’ils sont considérés comme directement et personnellement responsables tant devant la nation que devant la communauté internationale des graves violations des droits de Karim Wade, s’ils n’exercent pas leurs fonctions avec honneur et dignité et s’il s’avère qu’ils sont en collusion frauduleuse avec l’autorité politique dont ils seraient devenus le bras armé».

Selon les Libéraux, le peuple du Sénégal, au nom de qui la justice est rendue, a aussi la faculté et le devoir, si nécessaire, de reprendre ce qu’il a délégué et exercer ses prérogatives constitutionnelles en rendant directement la justice et il peut raisonnablement et légitimement s’opposer à toute forme de forfaiture qui porterait atteinte à l’équilibre des pouvoirs et à l’égalité de droits de tous les citoyens.

«Notre parti se met à la disposition de notre peuple et appelle tous les citoyens au combat pour la sauvegarde de la démocratie et des libertés», concluent Oumar Sar et ses «frères».

Scandale foncier à Tivaouane Peulh-Niaga : l’Institut Mozdahir en complicité avec des agents de l’État s’empare de 500 parcelles déjà attribuées à des tiers

http://dakarmatin.com Des particuliers et une coopérative d’habitat de plus de 500 personnes, attributaires de parcelles de terrain sur un site du domaine national à Tivaouane Peulh sont victimes d’un véritable scandale foncier, au profit de l’Institut Mozdahir International en complicité avec certains agents de l’Etat du Sénégal.

En dépit de leur occupation sur la base des délibérations du Conseil Rural de Sangalkam et de la Délégation Spéciale de Tivaouane Peulh – Niaga, les attributaires verront, en 2013 précisément, l’Institut Mozdahir International arriver sur le site qu’ils occupent et commencer sans aucun dialogue ni sommation préalable à faire des travaux de terrassement et la construction d’un mur de clôture sur 50 ha englobant et détruisant leurs peines et soins.
Saisis par les occupants pour arbitrer, le Chef du Bureau des Domaines de Rufisque, tout comme le Directeur des Domaines et de la Conservation Foncière de Dakar, le Préfet du Département de Rufisque, le Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, le Ministre de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités Locales, et la Présidente du Conseil Économique, Social et Environnemental ne fournirons toutefois aucune réponse. C’est finalement le Sous-Préfet de Bambilor qui leur apprendra que l’Institut Mozdahir International a un bail signé de l’État du Sénégal et c’est l’administration locale (Préfet, Sous-Préfet, Services techniques du Département) qui a procédé à son implantation sur leurs parcelles de terrain, sans enquête préalable ni indemnisation des attributaires qui ont valorisé le site.
Par ailleurs, le Président de la Délégation Spéciale de Tivaouane Peulh - Niaga, qui avait la compétence de la gestion de ce site du domaine national au moment des faits, a, dans une sommation interpellative, déclaré aux attributaires qu’il n’a jamais été consulté et n’a pas participé à l’implantation de l’Institut Mozdahir sur le site de Tivaouane Peulh. Donc des agents de l’administration du Sénégal ont confectionné un Titre Foncier et attribué un bail à l’Institut sur un site du domaine national qui est déjà attribué sans que ni les attributaires, ni la Délégation Spéciale de Tivaouane Peulh - Niaga qui gère le site ne soient informés et/ou consultés.
Cependant, suite à leurs investigations, les attributaires ont eu vent aujourd’hui que ce bail signé le 28 mars 2012 par les représentants de l’Etats du Sénégal (Le Gouverneur de Dakar et Le Chef du Bureaux des Domaines) et de l’Institut Mozdahir International (M. Roda DERWICHE) est entaché de beaucoup d’irrégularités. En effet, expliquent-ils dans un document parvenu à Dakarmatin, l’immatriculation au nom de l’État de la parcelle de terrain du domaine national et son attribution par voie de bail ont été effectuées sur la base du Décret n°2012-184 du 30 janvier 2012 publié dans le Journal officiel n° 6663 du 12 mai 2012. Or, ce Décret n°2012-184 ne comporte ni la signature du Président de la République, ni celle du Premier ministre. Ce qui est une violation de la Constitution notamment à son Article 43 qui dispose que : «Le Président de la République signe les ordonnances et les décrets. Les actes du Président de la République, à l'exception de ceux qu'il accomplit en vertu des articles 26… sont contresignés par le Premier Ministre».
Par conséquent, déduisent-ils, ledit bail signé par les représentants de l’État du Sénégal et de l’Institut Mozdahir International a été conçu sur la base d’un Décret irrégulier, qui n’est pas signé et dont on ne connait pas l’auteur ; donc un Décret qui n’a aucune valeur administrative.
Selon toujours nos sources, ledit bail a été signé le 28 mars 2012, alors que le Décret n° 2012-184 du 30 janvier 2012, qui est à l’origine dudit bail, est inséré dans le Journal officiel n° 6663 du 12 mai 2012, qui est à son tour déposé au Secrétariat général de la Présidence de la République le 14 juin 2012. Donc, le bail a été signé avant la publication du Décret et le dépôt au Secrétariat général de la Présidence de la République du Journal officiel dans lequel il est inséré. Ce qui, disent-ils, est une violation de la Loi n° 70-14 du 06 février 1970.
Les attributaires de parcelles sont convaincus que les représentants de l’État du Sénégal et de l’Institut Mozdahir International se sont précipités à signer un bail alors que le Décret qui est à l’origine dudit bail n’était pas encore exécutoire. Ce qui, à leurs yeux, suggère une volonté manifeste de violer toutes les règles et procédures pour s’accaparer des terres qui sont sous la compétence de la Délégation Spéciale de Tivaouane Peulh Niaga et dont une partie a été déjà affectée et valorisée et une autre en cours d’affectation.
Pour construire son mur de clôture sur le site, nos sources indiquent que l’Institut Mozdahir a présenté une autorisation de construire dans laquelle il prétend avoir des avis favorables des services techniques (cadastre, urbanisme, hygiène et Domaine). Cette autorisation de construire signée, est attribuée au Président de la Délégation Spéciale de Tivaouane Peulh - Niaga, et au Sous-préfet de Bambilor. Une autorisation de construire qu’ils considèrent comme un faux document administratif. Car les services techniques qu’ils ont contactés ont déclaré que cette autorisation de construire n’a jamais fait l’objet d’instruction par leurs services Mieux, ajoutent-ils, le Sous-préfet de Bambilor et le Président de la Délégation Spéciale, au moment des faits, ont déclaré dans des sommations interpellatives qu’ils n’ont jamais autorisé ni signé ce document. Malgré tout, l’Institut Mozdahir International, dénoncent-ils, a usé de ces moyens frauduleux pour tromper la vigilance des autorités et la sécurité publique pour s’implanter sur le site et précipiter la construction de 3000m de mur, englobant ainsi plus de 500 parcelles déjà attribuées à des tiers.
Mais, pour eux, le plus grave et scandaleux dans cette histoire, c’est que l’Institut Mozdahir International, avec la complicité de certains agents de l’État du Sénégal, les accuse maintenant d’avoir occupé illégalement son terrain et les poursuit en justice pour les expulser du site et démolir le reste de leurs bâtiments.

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