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Correction bac 2015:Le Grand cadre menace d’arrêter tout si l’Etat ne respecte pas ses engagements au soir du 31 juillet.

http://www.rewmi.com Les élèves de Terminale se penchent sur les épreuves du bac depuis hier. Pendant trois jours, ils vont composer pour décrocher le ticket d’entrée à l’Université. Des perturbations dans la correction pourraient cependant voir le jour, au grand dam des lycéens. C’est du moins l’avis d’Oumar Waly Zoumaro. «Tant que la date butoir du 31 juillet n’est pas arrivée, nous ne pouvons pas dire que l’année scolaire sera sauvée.Au 31 juillet, si les heures supplémentaires ne sont pas payées, nous arrêtons tout», a déclaré le 1 er vice coordonnateur du Grand cadre.Les syndicalistes fustigent toujours le comportement du ministre de l’Education nationale. Selon eux, le gouvernement joue sur les nerfs des enseignants , avec la demande de caution pour les dossiers des rappels d’intégration à ceux qui ont été reclassés récemment après l’audit du système de rémunération. « Les pré rapports ne sont pas encore mis à la disposition des syndicats, il y a beaucoup d’erreurs dans le mouvement national, parce qu’il y a des enseignants qui étaient en compétition et qui n’ont pas bougé », dénonce M. Zoumaro.Rewmi.com/FB

FATICK - Le Pm se désole :« les Gossassois paient leurs factures Senelec à Diourbel et Kaolack!!! »

http://www.dakaractu.com C'est en plein conseil interministériel que Mouhamed Boun Abdallah Dione s'est étonné d'apprendre par le biais des élus locaux, que les populations de Gossas payent leurs factures Senelec à Diourbel ou à Kaolack. « Les clients sont obligés de faire tout ce trajet pour payer leurs factures. Ils sont tenus de passer la journée à satisfaire à cette exigence. Sinon, ils peuvent se retrouver sans électricité si le délai expire. Alors Monsieur le ministre, au moins une agence Senelec à Gossas » demandera-t-il. Une doléance qui sera satisfaite dans les plus brefs délais, si l'on en croit le ministre de l'énergie...

Fatick réclame 248 milliards F Cfa pour faire sa toilette : or, seuls 170 milliards ont été prévus

http://www.actusen.com Elle rêve de 248 milliards F Cfa pour se redonner vie. Elle, c’est la région de Fatick, qui accueille, ce 22 juillet 2015, le Conseil des ministres décentralisé. C’est du moins ce qui ressort du Conseil interministériel qui s’est tenu ce mardi au Centre culturel local.

Mais tout laisse croire que ce ne sera pas un exercice de funambule pour les Fatickois, pour décrocher cette manne financière. Au motif que seuls 170 milliards F Cfa sont prévus pour Fatick, dont les statistiques font froid dans le dos. Avec à la clé, 67,8% de pauvres.

Alors, il revient au Président de la République de dire le dernier mot, en ce qui concerne le montant qui sera alloué à cette région, dont les attentes, selon le ministre porte-parole, Seydou Guèye, sont loin de recouper l’argent disponible initialement pour Fatick.

Si le Programme d’urgence de développement communautaire prévoit 15 milliards de francs, les axes prioritaires dégagés ont pour noms l’agro-silvo-pastoral, les infrastructures, l’accès à l’eau potable, le désenclavement, l’assainissement, l’accès à l’administration et au service public…

Reste maintenant à savoir est-ce que le Chef de l’Etat va répondre positivement à la requête des 248 milliards F Cfa formulée par la région, pour faire sa toilette. Une région, longtemps laissée en rade par les politiques antérieures.

Cérémonie de lancement des travaux d'amenagement et de bitumage de la route Joal Samba Dia Djiffer

http://www.dakaractu.com Dans le cadre de la tournée économique dans la région de Fatick, le Président de la République SEM Macky Sall a procédé ce mardi 21 juillet 2015 à 12 heures, au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Joal- Samba Dia- Djiffer et de la bretelle de Fimela.
D’un montant de 14,16 milliards FCFA, ce projet étalé sur un linéaire de 42 km, est conjointement financé par la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), le Fonds OPEP et l’Etat du Sénégal.
« Mon ambition pour le Sénégal, déclinée à travers le Plan Sénégal Emergent (PSE), est de favoriser une croissance économique à fort impact sur le développement humain dont la réalisation repose sur la mise en œuvre d’un important programme d’investissements dans les secteurs porteurs, capables d’impulser une dynamique de croissance forte et soutenue ».
Selon le Président de la République, des infrastructures structurantes, répondant aux meilleurs standards permettront entre autres, un développement plus équilibré du territoire national ainsi que l’émergence et le désenclavement des zones à fortes potentialités économiques (agricoles, pastorales, halieutiques, minières et touristiques). Ils permettront également de renforcer l’attractivité et la compétitivité de l’économie, de développer le réseau autoroutier, d’intensifier la politique d’entretien, de préserver le patrimoine routier et, enfin, de faciliter les échanges économiques.
« J’ai fait respecter les préoccupations de développement durable par des mesures de protection de l’environnement et la construction d’un ouvrage d’art de 72 mètres de portée à Joal, d’ouvrages d’équilibre, d’assainissement et de protection sur tout le long du tracé ».
« Ce projet est une composante d’un vaste programme d’infrastructures routières, qui concerne, entre autres, les routes Keur Waly Ndiaye-Passy-Sokone et Dinguiraye-Nioro-Keur Ayib, , l’Echangeur de l’Emergence (Ex Pont Sénégal 92), le prolongement de la VDN 2ème Section à Dakar, la route Touba-Dahra-Linguère ainsi que l’autoroute Ila Touba ».
Aussi, le Président de la République a t-il déclaré que « par le PUDC, le Gouvernement accélère l’accès des zones rurales aux services sociaux de base, améliore l’accessibilité des zones de production en vue de faciliter l’écoulement des produits agricoles et booste le développement des régions conformément aux objectifs de l’acte III de la décentralisation ».
« Tous ces projets couplés à un programme ambitieux d’entretien du patrimoine routier et au développement des autoroutes vont permettre de placer notre pays dans le peloton de tête de la CEDEAO, en termes de densité routière, mais aussi en termes de qualité de service offert aux usagers en portant, en 2017, les routes revêtues en bon et moyen état à au moins 90% du réseau global ».
Enfin, le Président de la République a appelé l’ensemble des usagers à veiller au respect des dispositifs de sécurité mis en place et a exhorté l’entreprise HOUAR SINTRAM, attributaire du marché, au strict respect des délais, avec la meilleure qualité de prestation.

BM:Appui de 70 millions de dollars pour l'eau et l'assainissement au Sénégal

http://www.pressafrik.com Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le 15 juin dernier un crédit de 70 millions de dollars destiné à améliorer l’accès à des services d’eau potable et d’assainissement dans les zones urbaines et périurbaines du Sénégal. À l’horizon 2020, ce projet bénéficiera à une population estimée à 590 000 personnes et constituée pour moitié de femmes.

Ce crédit, octroyé par l’Association internationale de développement (IDA)*, vient financer le Projet d’approvisionnement en eau et d’assainissement en milieu urbain, un programme conçu pour résoudre rapidement les difficultés provoquées par les pénuries d’eau dans la région de Dakar. Le projet contribuera aussi à amplifier les services d’eau à la Petite Côte et plus généralement à en améliorer l’accès dans l’ensemble du pays. Un volet distinct s’attachera à accroître l’accès aux services urbains d’assainissement à l’extérieur de Dakar.
« Le gouvernement sénégalais a accompli de grandes avancées sur le plan de l’amélioration des services d’eau et d’assainissement fournis aux ménages urbains et ruraux, indique Matar Fall, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale. Ce projet aidera le Sénégal à répondre aux besoins d’une population urbaine de plus en plus nombreuse, et en particulier à ceux des familles les plus pauvres vivant dans les zones périurbaines, en fournissant de l’eau potable à un coût abordable ainsi que des services d’assainissement améliorés. »
Le projet approuvé aujourd’hui va appuyer le développement des nappes souterraines dans l’optique de diversifier les sources d’approvisionnement en eau dans la région de Dakar. Les activités entreprises pour remettre en état les infrastructures d’eau dans le centre urbain de Nguékhokh amélioreront la production d’eau, les capacités de stockage et la distribution, avant l’incorporation de cette ville dans le périmètre couvert par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES). L’installation de conduites d’eau et de raccordements dans les zones urbaines permettra d’accroître l’accès à une potable abordable pour la plupart des ménages pauvres.
Si le gouvernement est parvenu à atteindre en milieu urbain un taux d’accès quasi universel à l’eau potable — 98 %, contre la cible de 96 % fixée dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) — la croissance rapide de la population entraîne des pénuries d’eau à Dakar et à la Petite Côte, haut lieu du tourisme au Sénégal. La proportion des ménages urbains ayant accès à des services d’assainissement atteint 62 %, alors que la cible des OMD se situe à 78 %, sachant qu’il existe en outre d’importantes disparités entre Dakar et les autres centres urbains.
Au Sénégal, comme ailleurs dans le monde en développement, c’est principalement aux femmes et aux filles qu’incombe la corvée d’eau. En allégeant ce fardeau, le projet contribuera à la réduction des inégalités entre les sexes ; il facilitera aussi l’évacuation des eaux usées, autre tâche domestique qui pèse aussi le plus souvent sur les femmes. Celles-ci joueront par ailleurs un rôle de premier plan dans les programmes de sensibilisation et d’éducation à l’hygiène, et seront impliquées dans le choix de l’emplacement des installations sanitaires publiques.
« Le projet contribuera directement au double objectif que s’est fixé la Banque mondiale, à savoir mettre fin à la pauvreté et assurer un partage plus équitable de la prospérité afin qu’elle profite aux pauvres. En élargissant l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, il permettra d’améliorer l’état de santé de la population urbaine sénégalaise, ajoute M. Fall. L’accès à l’eau est aussi le point de départ de nombreux types d’activités génératrices de revenus qui, à l’instar des différentes formes de travail à domicile dans la fabrication ou les services, peuvent permettre aux pauvres de se muer en entrepreneurs. »
* L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 77 pays les plus déshérités du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA bénéficient concrètement à 2,8 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 112 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique. Ousmane Badiane

«32 projets ont été présentés aux investisseurs et opérateurs divers pour un coût de 6000 milliards de FCFA.»

http://www.lejecos.com « 32 projets ont été présentés aux investisseurs et opérateurs divers pour un coût de 6000 milliards de FCFA » a déclaré Elhadj Ndiogou Diouf, directeur de cabinet du ministre de la Promotion des investissements, des partenariats et du développement des téléservices de l’Etat.

Il s’exprimait lors de l’atelier de renforcement des capacités et de vulgarisation du cadre juridique et institutionnel des partenariats Public-Privé (PPP).
Selon le directeur de cabinet du ministre de la promotion des investissements, ces 32 projets concernant la quasi-totalité des secteurs de la vie économique et sociale du Sénégal ont été présentés à l’occasion du Forum International sur le Financement des PPP qui s’est déroulé au mois de Mai 2015. Ils sont évalués à près de 6000 milliards de FCFA incluant aussi bien la part de financement public que les ressources attendues du secteur privé.
Selon El hadj Ndiogou Diouf, ces résultats laissent apparaître une augmentation sensible du portefeuille de projets susceptibles d’être développés sous la forme de PPP.
Pour lui, ces résultats nous interpellent surtout en ce qu’ils constituent une gageure pour nos administrations, qui doivent trouver les ressorts appropriées pour traduire la vision du Président de la République, Macky Sall, d’ « un Sénégal émergent en 2035, dans un Etat de droit, avec une société solidaire ».
M. Diouf affirme « qu’ en plus des défis de dimension nationale s’ajoutent des besoins aussi importants qu’urgent de réalisation d’infrastructures socio-éducatives de base pour accompagner le développement local, dans le contexte de mise en œuvre de l’Acte 3 de la Décentralisation. ». Fatou Blondin Cissé

Italie :Le Sénégal organise sa semaine nationale du 22 au 28 juillet 2015 à Milan

Ferloo.com-Dans le cadre de sa participation à l’Exposition Universelle Milano 2015 qui a démarré depuis le 1er Mai 2015 à Milan (Italie), le Sénégal, à travers l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), organise sa semaine nationale du 22 au 28 juillet 2015 à Milan.

Un forum économique qui regroupera plus de 500 hommes d’affaires et investisseurs sénégalais, italiens et du monde entier se tiendra les 25 et 27 juillet sous la présidence effective de son Excellence, le Chef de l’Etat Macky SALL.

Le Président de la République arrive à Milan le 24 juillet tandis qu’une importante délégation sénégalaise quitte Dakar à partir d’aujourd’hui pour rallier Milan afin de prendre part à cet événement important pour notre pays.

Il y aura une conférence thématique: contribution de la recherche à l’atteinte de la sécurité alimentaire au Sénégal: acquis, contraintes et perspectives ou habitudes alimentaires et maladies nutritionnelles au Sénégal: quelle stratégie adopter pour une amélioration de la santé des populations. Abdou TIMERA

Coopération UE – Sénégal : L’Union européenne et le Sénégal unissent leurs forces dans la lutte contre le changement climatique

iGFM – (Dakar) En visite au Sénégal pour une mission d’information et d’échanges, M. Maroš Šefčovič, Vice-Président de la Commission européenne, a rencontré aujourd’hui M. Abdoulaye Baldé, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable. Ils ont examiné la question importante du changement climatique et ont convenu d’unir leurs forces pour le succès de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques en décembre prochain à Paris.

Les deux parties ont réaffirmé leur détermination à œuvrer ensemble pour aboutir à la conclusion d’un accord universel robuste, ambitieux et inclusif pour assurer une action efficace contre le changement climatique après 2020.

Ils ont échangé des vues sur leur contribution à cet accord et ont noté que 46 pays ont déjà soumis leur contribution auprès de la Convention cadre des Nations unies sur les Changements climatiques, dont plusieurs pays africains (le Gabon, le Maroc et l’Ethiopie).

Le Vice-Président a rappelé que l’UE s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030 par rapport à 1990.

Le Ministre de l’Environnement a pour sa part annoncé que le Chef de l’Etat Macky Sall présidera la session de présentation des éléments principaux et des axes stratégiques de la contribution sénégalaise lors de la Conférence nationale sur le développement durable le 24 juillet prochain. Le document sera formellement soumis au Secrétariat de la Convention d’ici début septembre.

Le Ministre et le Vice-Président souhaitent que l’accord de Paris se base sur les données scientifiques et sur l’équité. Ils souhaitent également qu’il soit juridiquement contraignant et qu’il aborde de manière équilibrée les questions d’atténuation et d’adaptation.

Le Ministre et le Vice-Président s’accordent à dire que le financement et l’appui technologique sont déterminants pour la mise en œuvre du futur accord, notamment pour les pays les plus pauvres et les plus vulnérables. Ils se félicitent du fait que le Centre de Suivi Ecologique du Sénégal soit dans le premier lot des organismes accrédités au titre du Fonds Vert pour le Climat.

Ils ont également plaidé ensemble pour que l’Accord prenne en compte les spécificités nationales en ce qui concerne le niveau d’engagement attendu.

Conscients que pour maintenir le cap de l’objectif de contenir le réchauffement global au-dessous de 2 °C par rapport à l’ère industrielle, le Sénégal et l’UE reconnaissent que les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent diminuer d’au moins 60 % d’ici à 2050 par rapport à 2010. C’est dès à présent que les efforts doivent être accélérés ont–ils rappelé.

Comme le Vice-Président a pu le constater dans les mangroves au sud de Dakar durant sa visite avec Mme Ségolène Royal, le changement climatique est déjà aux portes du Sénégal. La question de l’adaptation est de ce fait cruciale pour la société et l’économie du pays.

Finalement, ils ont appelé toutes les Parties à la Convention à œuvrer pour résoudre les points de la négociation en suspens afin de pouvoir conclure l’accord lors de la Conférence de Paris.

Réchauffement climatique : Le Sénégal subit déjà le changement climatique

L’OBS – Le Sénegal et l’Union européenne unissent leurs forces pour lutter contre le changement climatique. Face à la presse, hier, pour lancer la première édition de la Conférence nationale sur le développement durable, les deux parties veulent aboutir à la conclusion d’un accord universel robuste, ambitieux et inclusif.

En prélude à la Conférence nationale sur le développement durable, avec comme thème : «Villes et territoires durables», le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Bibi Baldé, et Maros Sefcovic, Vice-président de la Commission européenne, veulent assurer une action efficace contre le changement climatique après 2020.

L’émission de Gaz à effet de serre (Ges) a été au centre des débats. Le Sénégal ne fait pas partie des grands pays émetteurs de gaz à effet de serre. «A l’instar de la plupart des pays en développement, le Sénégal est, certes, peu émetteur de gaz à effet de serre, mais il est perpétuellement confronté aux effets adverses des changements climatiques», a déclaré M. Baldé. Les conséquences de ces changements climatiques inquiètent le ministre de l’Environnement. «Du fait de sa façade maritime longue de 700 km, le Sénégal subit l’impact de l’élévation du niveau marin avec comme corollaires, l’érosion côtière, l’intrusion saline dans les terres agricoles, la salinisation des ressources des eaux et la destruction des infrastructures», relève M. Baldé. Les secteurs les plus exposés et qui compromettent les efforts de lutte, sont aussi passés au peigne fin lors de la rencontre : «L’agriculture, l’élevage, la pêche, le tourisme et la santé sont affectés et compromettent les efforts de lutte contre la pauvreté. Et le pays enregistre des phénomènes extrêmes tels que les inondations, les pluies hors saisons, les fortes variations pluviométriques», a souligné le ministre, revenant largement sur les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre. Selon lui, il s’agit de l’énergie, du transport, de l’agriculture, de la foresterie, entre autres.

Une limite de la température par rapport aux niveaux pré industriels est requise. «Les contributions des pays sur 2050, permettront de voir les tendances d’émissions mondiales et de proposer les solutions pour l’échelle planétaire à Paris afin de limiter l’augmentation de la température à moins de 2ºC par rapport aux niveaux pré industriels», a annoncé M. Baldé.

Pour lutter contre les effets adverses des changements climatiques, le Sénégal a mis en place des solutions dans le cadre de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Pour Abdoulaye Bibi Baldé, il faut «un Comité national de changement climatique (Comnacc), une Stratégie nationale de mise en œuvre de la convention (Snmo), mise en place d’une entité nationale désignée sur le transfert de technologie avec le Centre de recherches sur les énergies renouvelables, entre autres». Le fonds vert climat constitue une des solutions phare pour la lutte contre les changements climatiques. «Il accompagne les pays en développement à élaborer des programmes d’atténuation et à faire face aux effets néfastes des changements climatiques», a fait savoir M. Baldé.YAYE FATOU KEITA (Stagiaire)

LES GRANDS TITRES DU SOLEIL SUR SENEPLUS.COM

TOURNEE ECONOMIQUE DU CHEF DE L’ETAT A FATICK : L’hôpital de Fatick et l’hôtel de ville inaugurés
- Macky Sall veut construire le Sénégal à partir des terroirs
- Les travaux de la route Joal-Samba Dia-Djiffer lancés
- Les besoins en investissement de la région évalués à 248 milliards de FCfa

AFFAIRE HISSENE HABRE : De nouveaux avocats commis, le procès renvoyé au 7 septembre
Le procès de Hissène Habré va reprendre dans quarante cinq jours. La Chambre africaine extraordinaire d’assises a, hier, commis d’office trois nouveaux avocats pour défendre les intérêts de l’ancien président tchadien. Ces avocats commis ont donc jusqu’au 7 septembre, date de la reprise des débats, pour s’imprégner du dossier.

MECQUE 2015 : Les inscriptions clôturées le 31 juillet prochain
Les inscriptions pour le pèlerinage aux lieux de l’Islam seront closes le 31 juillet. Au-delà de cette date, les retardataires éprouveront des difficultés pour faire correctement leurs formalités. Cette information sonne comme une mise en garde à l’endroit de ceux qui traînent les pieds

ACCES A L’EAU POTABLE ET A L’ASSAINISSEMENT : Plus de 35 milliards de FCfa de la Banque mondiale au Sénégal
Le Sénégal peut compter sur la Banque mondiale dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. L’institution vient d’approuver, le 15 juin dernier, un crédit de 70 millions de dollars (plus de 35 milliards de FCfa), destiné à améliorer l’accès à des services d’eau potable et d’assainissement dans les zones urbaines et périurbaines du Sénégal.

REGULARITE ET TRANSPARENCE DES ELECTIONS : L’opposition appelle à la création d’un front de veille
« Face à l’histoire et à l’impérieux devoir de défendre notre patrie, nous partis signataires de l’opposition, appelons à la création de ce cadre citoyen de veille et de lutte pour la neutralité de l'Etat organisateur, la transparence et la régularité des élections.»

GESTION DES DECHETS CHIMIQUES ET BIOLOGIQUES : L’Ue va doter notre pays d’un centre d’excellence
La gestion des déchets chimiques et biologiques dangereux préoccupent le Sénégal et ses partenaires, tels que l’Union européenne. C’est dans ce cadre que le Projet 35 sur la gestion de ces substances dangereuses a été lancé hier.

LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN SUR SENEPLUS.COM

SON PROCES RENVOYE AU 7 SEPTEMBRE 2015 : HABRE CRIE VICTOIRE
- ME DIAWARA, AVOCAT D’HABRE : «Nous allons écrire aux avocats commis...»
- MOUNIR BALLAL, AVOCAT COMMIS D’OFFICE :«Il n’est pas nécessaire qu’Habré collabore...»
- AssANE DIOMA NDIAYE, AVOCAT DES VICTIMES : «Notre obstination sera beaucoup plus forte que le dégoût»
- PROCUREURMBACKE FALL : «Il n’appartient pas à Habré de récuser qui que ce soit...»

CONSEIL INTER MINISTERIEL - BESOINS EN FINANCEMENT DE FATICK : Macky, pour lever le suspense
Ce sera ce jour, mercredi 22 Juillet, à la sortie du Conseil des ministres que Fatick sera fixé sur son sort au sujet du montant de l’enveloppe qui lui sera attribuée pour le financement de ses projets

APPEL A UN FRONT UNI POUR LA TRANSPARENCE DES ELECTIONS : L’opposition «mutualise» ses Forces
Décidément, l’opposition sénégalaise est décidée à s’investir activement pour assurer la régularité et la transparence des échéances électorales qui se profilent à l’horizon. Après avoir ainsi dénoncé, à cor et à cri, les potentiels cas de «fraude» qui pourraient jalonner le processus électoral, avec la constitution de «commissions d’instruction de la carte nationale d’identité dans les permanences et les officines de l’Apr», elle est revenue à la charge par le biais d’un appel à la création d’un front uni contre la fraude et pour la régularité et la transparence du processus électoral. Les principaux signataires de l’appel sont : le Pds de Me Wade, le Fsd-Bj de Cheikh Bamba Dièye, l’Ucs d’Abdoulaye Baldé, Aj-Pads de Mamadou Diop Decroix, Bokk Gis Gis de Pape Diop, Rewmi d’Idrissa Seck, enfin l’Urd de Djibo Kâ

EUX & NOUS : Procès Habré : Le premier d’une série ?
Ils sont, de par le monde, une bonne dizaine de chefs d’états ou d’ex chefs d’états dont la gestion des affaires publiques est entachée d’actes qui s’apparentent à des crimes de guerre, à des tortures, voire à un génocide. Pour ne citer que les présidents africains, qui sont les plus vulnérables, hélas, il suffit de rappeler les cas de Sidy Ahmed Ould Taya, de Mengistu Haïlé Mariam, de Dadis Camara, d’Amadou Sanogo, de Zine Ben Ali, de Blaise Compaoré, et,parmi ceux qui sont encore en exercice, Idriss Déby,le Général Sissy,voire Sassou Nguesso…Pourtant, un seul d’entre eux a fait l’objet d’une véritable coalition punitive, fomentée principalement par des intérêts étrangers à l’Afrique, gouvernements ou ONG, qui en ont assuré le battage médiatique et le financement. Cette effervescence, pour ne pas dire cet acharnement, a réussi la prouesse d’imposer au Sénégal la modification de son arsenal juridique, de mettre en place une juridiction unique dans le monde et de mobiliser 5 milliards de francs destinés presque exclusivement, à prendre en charge des salaires, des frais de mission et de paperasserie !Il y en aura au moins que le procès Habré enrichira

DIOURBEL - LA 1ERE SESSION DE LA CHAMBRE CRIMINELLE : 24 accusés à la barre
Parmi les affaires inscrites au rôle figurent 24 dossiers liés au trafic de drogue, au meurtre, vol commis en réunion, entre autres. Le budget qui devait servir à l’organisation matérielle de cette session n’est pas encore disponible.

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Front de l’opposition…
Le Fsd-Bj de Cheikh Bamba Dièye, l’Ucs de Baldé, Aj-Pads de Decroix, Book guiss guiss de Pape Diop, le Pds de 3W, Rewmi de Ngorsi Seck et l’Urd de Djibo Ka en appellent «à l'opposition tout entière, à la société civile et à tous les patriotes de tous les bords politiques et aux sans partis» pour «la création d'un front uni de l'opposition contre la fraude et pour la régularité et la transparence du processus électoral». Selon eux, «il urge de mettre en place un cadre vaste et solide pour lutter efficacement contre cette fraude électorale en cours» afin «que les élections qui s'annoncent ne soient pas des moments de confiscation de la volonté du peuple souverain». Ne pas le faire, disent-ils, serait «se faire complice d'une situation qui pourrait nous replonger dans les années les plus sombres de notre Histoire ; une situation dans laquelle l'élection servirait, non pas à rendre compte de la volonté du peuple souverain, mais à légitimer et consacrer la confiscation du pouvoir par la minorité régnante au (Sunugaal)».

…Contre la fraude…
Inquiets, ces opposants soulignent que «de multiples cas de fraudes sont déjà décelés, notamment la mise en mouvement, sur l’étendue du territoire et à l’étranger, de commissions d’instruction de la carte nationale d’identité installées dans les permanences et les officines de l’Apr, à l’insu des populations et de l’opposition, faits avérés et dénoncés par l’organe de contrôle et de supervision des élections en l’occurrence la Cena». Cette situation, ajoutent-ils, corrélée à «la volonté tout aussi avérée du Président de renier ses engagements de réduction du mandat (engagement pris avant la présidentielle et réitérée au lendemain de son élection)» fait qu'«il est devenu urgent pour tous les citoyens de redoubler de vigilance pour continuer à être les garants de notre démocratie qui nous a valu d’énormes sacrifices».

…En gestation
Seulement regrettent-ils, «les manœuvres politiciennes à l'assemblée nationale, les multiples atteintes à la liberté du citoyen, les convocations intempestives devant le juge de journalistes, de membres de la société civile et des politiques dont certains croupissent déjà dans les prisons, sont le signe d'une volonté manifeste du pouvoir de museler tous les acteurs du jeu démocratique qui ne lui sont pas favorables». Surtout à un moment où «les disparités sociales (sont) inquiétantes» et les attentes des populations comme l’eau et l’électricité en rupture quotidien dans les ménages et les entreprises demeurent insatisfaites. Autant de raisons qui font qu’ils disent que «le (Sunugaal) est encore une démocratie fragile à protéger des dérives autocratiques».

Thiès
Aminata Caroline Diop n’est plus Receveur-Percepteur municipal de Thiès. Elle a été relevée de ses fonctions, hier, et remplacée par l’ancien Percepteur municipal de Sédhiou. La «trésorière» de la ville de Thiès était en conflit ouvert avec le maire Talla Sylla depuis presque un an. Un conflit qui s’était aussi élargi à d’autres pans de l’équipe municipale, selon nos capteurs. La dame avait ainsi servi une citation directe au Secrétaire municipal, Ahmed Tidiane Thiaw qui l’avait accusée de malversations financières et d’avoir voulu opérer un chantage sur le maire. L’affaire avait fini au tribunal. Et dans cette guerre des tranchées, l’Inspection générale d’Etat (Ige) s’était mêlée au différend en dépêchant une mission qui n’avait cependant pas décelé de faille dans la gestion du Receveur-Percepteur municipal. En tout état de cause, Aminata Caroline Diop, arrivée à ce poste il y a un peu plus de trois ans, n’y a pas fait de vieux os. Elle a passé la main à la va-vite ce mardi, sous la supervision d’un Inspecteur des finances du département de l’Economie.

Habré calme
La décision du président des Chambres africaines extraordinaires d’assises, demandant que Hissein Habré soit conduit de gré ou de force devant cette juridiction pour répondre des faits de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et actes de torture, a été respecté à la lettre. C’est du moins ce que l’on peut dire car l’ancien homme fort de Ndjaména était bel et bien présent dans la salle d’audience alors qu’il avait catégoriquement refusé de comparaître. Mieux, contrairement au premier jour où il avait traité de tous les noms d’oiseau aussi bien les membres du Cae que les avocats, hier, l’ancien Président du Tchad était bien calme. Il n’a pipé mot. La seule chose qu’il a eu à faire, c’est saluer ses souteneurs qui ont fait le déplacement et qui n’ont pas manqué d’applaudir lorsqu’il est rentré sous bonne escorte après la décision de suspension de son procès pour 45 jours.

Human Rights Watch
L’ajournement du procès de Hissène Habré au 7 septembre pour permettre aux avocats commis d’office de s’imprégner du dossier ne laisse pas indifférent Reed Brody de Human rights watch. Il déclare que «les victimes sont bien évidemment très déçues de l’ajournement», mais dit-il cela «fait 25 ans qu’elles se battent pour amener Hissène Habré devant un tribunal, et 45 jours supplémentaires ne changeront rien à leur détermination pour que justice soit rendue». Selon lui, «bien que le gouvernement de Hissène Habré ait jeté en prison des milliers de personnes sans procès ou même un avocat, il est important, pour un procès tenu au nom de la justice, que Habré bénéficie de la meilleure défense possible.

Les griots de SMS
Ils étaient très nombreux, les artistes à monter sur le podium lors de l’inauguration du tout nouvel Hôtel de ville de Fatick, à l’occasion de la tournée économique du chef de l’Etat dans la région. Mais vu les contraintes de temps et certainement un souci de prudence pour ne pas verser dans les campagnes prématurées, ils ont été contraints par le protocole d’écourter leurs prestations. Ce qui n’a pas plu au griot de SMS, Doudou Ndiaye Mbengue qui a été coupé net lors de sa prestation. Très en colère, l’auteur du titre «Macky amna ndam» de fulminer : «Vous ne devez pas couper ce morceau que le président lui-même aime bien. Quand on chante une autorité, il ne faut pas faire ça». Adjia Kiné Lam, la grande diva également stopée pendant ses envolées lyriques a soldé ses comptes avec le service protocolaire du palais. Et cela devant SMS. «Qu’on nous laisse faire notre prestation convenablement. Nous sommes des artistes de ce pays. Qu’on nous laisse travailler», a vociféré la cantatrice. Mais SMS de calmer les esprits en tranchant en faveur de ses laudateurs : «Je crois qu’il faut laisser les artistes faire tranquillement leur travail. Ils font partie de nous», a-t-il lancé

SMS nostalgique
SMS nostalgique de son royaume d’enfance, des belles sonorités du Sine ? Tout le laisse croire. En effet, c’est lui-même du haut de la tribune, lors de la cérémonie de lancement des travaux de la route Joal-Samba Dia-Djiffer qui a ordonné aux différents groupes d’artistes, un à un, de faire leur prestation. Chose que leur avait refusée le service protocolaire. Et ce n’est pas tout, le président s’est même permis de chanter avec ces groupes sérères qui ont mis le feu à la place publique de Keur Samba-Dia.

Ipres Fatick
Les allocataires de la région de Fatick n’ont plus besoin de se déplacer dans les autres régions pour toucher leur pension de retraite. En effet, le Président du Conseil d’administration de l’Institution de prévoyance retraite du Sunugaal (Ipres) Mamadou Racine Sy a procédé, en compagnie du ministre du Travail Mansour Sy, à l’ouverture de la toute nouvelle agence de Fatick. Cela en attendant la fin des travaux du siège de l’Ipres Fatick qui sera accouplé à un centre médico-social. D’après le ministre Mansour Sy, il ne sera jamais trop que des mesures soient prises pour alléger la souffrance des retraités. «Il faut qu’on arrive à une pension minimale, un minimum vieillesse. Aller à la retraite, on ne devrait plus avoir peur de ça au (Sunugaal). C’est pourquoi entre l’Ipres et les collectivités locales, c’est main dans la main», a indiqué Mansour Sy

Rsf tire la sonnette
Reporters sans frontières (Rsf) demande l’abandon des poursuites contre les journalistes sunugaaliens accusés de «violation de secret défense», Alioune Badara Fall, directeur de publication du journal L’Observateur et son journaliste Mamadou Seck convoqués à la section recherches de la gendarmerie le 15 juillet 2015 pour avoir publié des informations concernant le déploiement des troupes sénégalaises en soutien des opérations au Yémen. Le même jour, le directeur de publication du journal Enquête, Mamadou Wane était lui aussi convoqué pour avoir mis en ligne des informations relatives à de récentes nominations au sein de l’armée, rappelle Rsf qui indique que tous ont été questionnés sur leurs sources.

Rsf tire la sonnette (Bis)
«Nous sommes inquiets de ces interpellations, déclare Rsf. Le (Sunugaal) est l’un des pays de la région où la liberté de la presse était jusqu’alors la mieux établie. Le contexte sécuritaire régional ne doit pas servir de prétexte pour réduire l’espace d’expression démocratique et bafouer les fondamentaux de la liberté de la presse, comme le secret des sources», souligne Rsf qui demande «à la justice (sunugaalienne) d’abandonner toutes les charges retenues contre ces journalistes». Rsf cite un «analyste local» qui indique que «la menace terroriste dans la sous région ont rendu les dirigeants sénégalais moins tolérants vis-à-vis de la capacité de la presse à traiter des dossiers relatifs à l’armée». Pour finir, Rsf signale que «le Parlement (sunugaalien) tarde à adopter le nouveau code de la presse et n’a toujours pas dépénalisé les délits de presse».

Prières
Malick Gakou a effectué une visite hier dans la ville de Touba, en prélude à la tournée nationale et internationale du Grand Parti qui doit commencer le dimanche 26 juillet prochain à Nguékhokh, dans le département de Mbour. L’ex N°2 de l’Afp s’est rendu à Touba pour solliciter les prières du Khalife général des mourides. Après s’être recueilli sur la tombe du fondateur du mouridisme, Gakou a été reçu par Serigne Cheikh Sidi Moukhtar Mbacké. Son guide spirituel a formulé des prières pour le bon déroulement de cette étape cruciale de la vie du Grand parti. Après ces prières, le chef du Grand Parti dit «rentrer de son séjour confiant du fait que l’espoir d’un (Sunugaal) nouveau et prospère est toujours là». Il prévoit aussi de se rendre dans les autres foyers religieux pour décliner sa feuille de route et solliciter leurs prières.

Prix
La 4e édition des «Gr Business Days 2015» a vécu. Ouvert du 17 au 18 Juin 2015 dernier au Centre d’Expositions et de Congrès Lux expo, il tire sa particularité par le fait qu’il a consacré un Manager Africain, Ibrahima Ndoye, Consultant-Géomarketing. Délégué sous régional promo salons, il s’est vu décerner le trophée du meilleur partenaire de l’année 2015. Une reconnaissance pour un homme qui, pendant plus de trente ans, a eu à oeuvrer pour le rapprochement entre les managers ouest africains et le monde de l’entreprise européenne. Cela, à travers d’abord, la conduite de délégations sunugaaliennes aux salons professionnels français. Puis, depuis trois ans, aux grand Duché du Luxembourg. Premier salon professionnel dans la Grade Région destinée aux Pme et start-up innovantes, ce grand événement annuel vise à stimuler la compétitivité et l’innovation, à relancer la croissance et à soutenir le développement économique interentreprises sur les marchés étrangers de proximité et plus lointains. Il regroupe plusieurs secteurs d’activités socio professionnelles en un seul et même lieu.

Contrôle antidopage
L’Agence nationale antidopage de Sunugaal (Anads) est décidément déterminée à combattre le dopage dans l’arène. Après avoir fait subir des tests à Sa Thiès et Lac Rose, la structure dirigée par Pr Fallou Cissé s’intéresse au «Choc royal» entre Modou Lo et Bombardier. Car «nak» dans sa réunion hebdomadaire de lundi dernier, le Cng a été informé que «tous les lutteurs qui ont des combats d’ici la fin de la saison sont susceptibles d’être contrôlés soit avant, soit le jour du combat ou après». Xaragne Lo et B52 sont donc avertis. Eux qui vont s’expliquer samedi prochain, à Demba Diop. D’ailleurs, il est prévu d’envoyer des correspondances aux écuries pour l'information des intéressés. Noter en outre, qu'aux promoteurs des combats de fin de saison, le maire de la Commune de Sicap, Santi Hagne exige le paiement de la taxe sur les spectacles pour les galas organisés au à Demba Diop.

LES TITRES DU QUOTIDIEN SUR SENEPLUS.COM

A CAUSE DE LA COMMISSION DE TROIS AVOCATS POUR LA DEFENSE DE HISSEIN HABRE : L'audience ajournée jusqu'au 7 septembre
C’est une vraie fausse ouverture du procès Hissein Habré. Au lendemain de la cérémonie d’ouverture, l’audience est ajournée jusqu'au 7 septembre prochain. Cette suspension d’audience de 45 jours va permettre aux avocats commis d’office pour la défense de l'ex-Président tchadien de s'imprégner du dossier. Déçue, la partie civile regrette cette décision du président de la Chambre d'Assises, Gberdao Gustave Kam.

PLUS LOIN AVEC… CHEIKH SECK, DEPUTE ET RESPONSABLE DU PS : «Si Khalifa Sall veut être candidat, il n’a qu’à le dire»
Cheikh Seck est convaincu que ceux qui brandissent l’argument du temps pour le choix du candidat du Ps «gèrent l’agenda de quelqu’un». Mais Qui ? Khalifa Sall ? Si le maire de Dakar ne lui a «jamais dit qu’il était candidat», il l’a tout de même invité hier, en marge d’un atelier sur le foncier, à exprimer ses ambitions s’il veut être candidat.

TRICHERIE AU BAC AU LYCEE DE PIKINE : La Police traque le cerveau niché à l'Office du Bac
Malgré toutes les mesures prises pour décourager les tricheurs, les élèves continuent de prendre les risques pour tenter de décrocher le Bac. Lundi, une fille a été prise en flagrant délit de tricherie au Lycée de Pikine lors de l'épreuve d'histoire-Géographie. Modus operandi ? Elle recevait les épreuves corrigées sur son portable par Sms que lui transférait sa sœur. Selon une source policière, celle-ci recevait les épreuves d'une autre fille qui les a obtenues de quelqu'un qui travaille à l'Office de Baccalauréat qui organise l'examen. Interpellées par la police, les trois filles, en garde à vue au commissariat de Guédiawaye, soutiennent qu'elles ont versé beaucoup d'argent pour obtenir les épreuves. L'enquête policière suit son cours pour démasquer le cerveau de cette opération de tricherie niché à l'Office du Bac. Dans sa livraison d'hier, le journal Libération a révélé que quatre candidates ont déjà été arrêtées au Centre de Pikine. Alors qu'elles avaient sur leurs portables les épreuves corrigées de toute la matinée du lundi.

ACTES CONTRE-NATURE :La Police de Guédiawaye arrête 7 personnes
C'est une nouvelle affaire qui défraie la chronique dans la banlieue. Le Commissariat de Guédiawaye a démantelé «un réseau d'homosexuels» qui opérait dans la Cité Aliou Sow située vers Golf Sud. A la suite d'un appel téléphonique des voisins, exaspérés par des tassous nocturnes, la Brigade de recherches de Guédiawaye s'est rendue dans ladite cité pour vérifier l'information. Sur place, les limiers surprennent un groupe de 7 homosexuels en train de s'envoyer en l'air et fumant du chanvre indien, détaille une source policière qui explique le chef du «gang des homosexuels» est un tailleur de renom «qui ne manque de rien». En attendant, ils sont placés en garde à vue au commissariat central de Guédiawaye. Selon la police, le locataire de cet appartement, qui est en fuite, est activement recherché.

FINANCEMENT PROJETS DE DEVELOPPEMENT : Fatick veut 248 milliards
Pour le financement des projets de développement de Fatick, les acteurs de la région ont évalué hier lors du Conseil interministériel, les besoins à 248 milliards de francs Cfa. Mais du côté du gouvernement, les prévisions financières sont provisoirement arrêtées à 175 milliards. Le montant définitif sera annoncé aujourd’hui, par le Président Macky Sall à l’occasion du 13ème Conseil des ministres décentralisé.

Les futurs pèlerins appelés à remplir les formalités administratives avant le 31 juillet

http://www.seneweb.com Le temps est compté pour les futurs pèlerins. En effet à en croire le commissaire général au pèlerinage Amadou Tidiane Dia les candidats à la Mecque 2015, en Arabie Saoudite, doivent remplir les formalités administratives liées au voyage avant le 31 juillet, date de clôture, afin d’éviter toute forclusion.
S’expliquant, le responsable du pèlerinage fait savoir que «Arafat est fixé pour le 23 septembre. Toute l’organisation du pèlerinage part de cette date-là. C’est à partir de là que nous nous sommes organisés pour permettre au maximum de musulmans d’effectuer le 5ème pilier de l’Islam. Il nous reste donc moins de 10 jours pour la clôture des formalités».
Le commissaire général a aussi dit que des contraintes liées à des travaux de l’Agence des aéroports du Sénégal (ADS) obligent la commission du pèlerinage à libérer le hangar (situé à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar) qui sert de lieu d’accueil des futurs pèlerins pour remplir les formalités du voyage.Annonçant le début des vaccinations ce mardi Amadou T. Dia indique que «la commission va initier les futurs pèlerins sur les pratiques du pèlerinage en vue de leur permettre de comprendre ces pratiques avant même d’arriver sur les lieux saints de l’Islam».
Selon lui, le premier vol pour cette année est fixé au 7 septembre (pour un total de six vols). Le voyage sera assuré par les compagnies Sénégal Airlines et Flynass Airlines (une compagnie saoudienne).

HALTE À LA CORRUPTION ! John Marshall, l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Dakar

EXCLUSIF SENEPLUS – Entretien avec John Marshall, l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Dakar : "Le fléau freine le développement et sème l’instabilité. Que les corrompus soient traduits en justice et qu’il n’y ait pas d’impunité"

Pour l’ambassadeur de Grande-Bretagne au Sénégal, John Marshall, la corruption freine le développement et favorise l’instabilité. D’où la nécessité, selon lui, pour chaque pays de traquer tous les corrompus, quels que soient leurs rangs. Dans cet entretien exclusif accordé à www.SenePlus.Com, le diplomate, qui quitte son poste dans les prochains jours, plus de quatre années après son arrivée à Dakar, salue le lancement de la traque aux biens mal acquis. Aussi, il se dit satisfait de l’état de la coopération sénégalo-britannique, espère que le Sénégal tirera le meilleur profit du pétrole, se souvient des tensions politiques à la veille de la présidentielle de 2012...

Votre mission à Dakar, où vous représentez la Grande-Bretagne depuis plus de quatre ans, prend fin cette année. Quels auront été les temps forts de votre expérience d’ambassadeur au Sénégal ?

En effet, j’ai fait 4 ans et quelques mois au Sénégal. En ce qui concerne les temps forts, sur le plan bilatéral, je peux citer par exemple, la visite du Président Macky Sall à Londres, en 2013, et sa participation au sommet du G8 en Irlande du Nord, ainsi que sa participation à certaines activités portant sur des questions relatives à l’évasion fiscale et la transparence dans le secteur minier, sous la présidence britannique du G8.

En 2012, nous avons organisé à Londres les Jeux olympiques et Paralympiques. Pour moi, c’était un très grand plaisir de voir la participation des athlètes sénégalais. J’ai eu l’honneur de les accueillir ici à l’ambassade et de suivre leurs prestations. Ces jeux étaient un vrai défi, mais ils ont été couronnés de succès.

Il y a eu beaucoup de progrès dans les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays. On peut citer par exemple, les investissements britanniques dans le secteur agricole, surtout dans la Vallée du fleuve du Sénégal. La signature d’un accord de non-double d’imposition entre le Sénégal et la Grande-Bretagne, au début de cette année, devrait faciliter davantage ces échanges.

À combien est chiffré l’impact de ces investissements britanniques au Sénégal ?

Je n’ai pas les chiffres exacts. Je préfère parler des emplois créés. Ce qui est important c’est de savoir que ces investissements génèrent beaucoup d’emplois. Et ces sociétés, pendant la période de récolte, font travailler plus de deux mille personnes venant des villages environnants. Il y a une masse salariale considérable dont profitent les habitants de ces villages. Cela ouvre beaucoup d’opportunités pour les populations. Il y a aussi dans le secteur des hydrocarbures, un développement très excitant parce que c’est une société britannique, Cairn Energy, qui a découvert du pétrole au large du Sénégal. La société entre maintenant dans une phase d’analyse et d’exploration, et si tout va bien, d’ici trois ans, elle va commencer la phase de développement qui va conduire à la production.

Le Sénégal est-il à l’abri de ce qu’on appelle la «malédiction du pétrole» ?

Je sais qu’on parle beaucoup de la «malédiction du pétrole», mais je suis confiant que dans le cas du Sénégal, ce ne sera pas une malédiction parce que les partenaires du Sénégal sont très fiables et très responsables. Aussi, le Sénégal a le temps de mettre en place un système qui lui permettra de bénéficier des retombées éventuelles de la manne pétrolière si, d’ici trois ans, les tests et les analyses montrent que la réserve est viable aux plans économique et commercial. Il y a beaucoup d’activités menées par des entreprises britanniques dans les autres secteurs comme l’énergie, les services. Je suis certain que cela va se développer dans les années à venir.

Vous êtes arrivé au Sénégal en 2011, année de vives tensions politiques. Comment avez-vous vécu ces moments-là ?

En effet, j’ai eu le privilège d’être au Sénégal pendant une période intéressante au plan politique avec la deuxième alternance. Je suis arrivé à Dakar en 2011 juste avant les évènements du 23 juin qui se sont déroulés à quelques centaines de mètres de l’Ambassade… C’était une période de haute tension, où la politique a tout dominé. Le Sénégal a vécu des moments difficiles mais j’ai toujours été convaincu qu’il allait en sortir indemne. Franchement, ce sont mes souvenirs les plus marquants de cette période-là. Heureusement que les élections se sont bien déroulées.

Vous avez connu Wade, vous avez cheminé trois ans avec Macky Sall. Sentez-vous la rupture dans la gestion de l’État depuis la deuxième alternance ?

J’apprécie beaucoup le fait que le Président Macky Sall ait parlé de la nécessité de la rupture et son insistance sur une gouvernance sobre et vertueuse ainsi que la nécessité pour le Sénégal et les Sénégalais de prendre leur destin en main pour le développement de leur pays. Je pense que l’orientation qu’il a donnée est la bonne.

Comment avez-vous apprécié la conduite de l’affaire dite de la traque aux biens mal acquis ?

Je pense que la traque des biens mal acquis est une bonne chose. Ce qui est important, que ce soit au Sénégal ou dans n’importe quel autre pays, c’est qu’il y ait une vraie lutte contre la corruption, qui freine le développement et sème l’instabilité. Ce qui est important c’est que les corrompus- qu’ils soient des agents de sécurité, des juges, des fonctionnaires, des hommes d’affaires, des politiciens ou de simples citoyens- soient traduits en justice et qu’il n’y ait pas de l’impunité. Et surtout, il faut éviter que des individus détournent des fonds publics.

Est-ce que Londres a apporté son concours au gouvernement du Sénégal dans le cadre de cette procédure ?

La Grande-Bretagne n’a pas reçu une demande d’assistance concrète de la part du Gouvernement sénégalais, mais elle était tout à fait disposée à l’assister, s’il en faisait clairement la demande.

Quels souvenirs garderez-vous de la vie au Sénégal

J’ai de très bons souvenirs du Sénégal. J’ai un peu voyagé dans le pays. Je n’ai pas parcouru tout le pays certes, mais j’ai pu visiter par exemple Saint-Louis plusieurs fois, Podor, Matam et Louga. J’ai été plusieurs fois au Sine-Saloum ainsi que dans la région de Kédougou. J’ai été en Casamance. L’une de mes passions, c’est la nature. J’aime beaucoup la vie à Dakar. C’est une ville très agréable, surtout avec sa situation géographique au bord de la mer. Mais comme je suis d’origine rurale, j’aime beaucoup aller à l’intérieur du pays pour découvrir la nature. Mes souvenirs les plus marquants sont la nature et les oiseaux. Par exemple, la nature dans la Vallée du Fleuve Gambie est remarquable avec les oiseaux, les hippopotames à Wassadou. J’aime beaucoup Kédougou avec ses chimpanzés. Par ailleurs, j’ai des souvenirs magnifiques de la forêt «Djamel» près de Matam avec un vol impressionnant de guêpiers sans oublier les gros serpents que j’ai vus à Bandia. Je me suis également intéressé au côté historique du Sénégal, les villes coloniales françaises notamment Saint-Louis et Gorée, qui furent aussi occupées par les Britanniques à l’époque.

Vous sentiez-vous adopté par la populations sénégalaise ?

J’aime beaucoup les Sénégalais parce qu’ils sont très ouverts, très optimistes et très accueillants. J’ai toujours établi facilement le contact avec les Sénégalais que ce soit dans un contexte professionnel ou personnel. Je pense que c’est l’un des atouts du Sénégal. J’ai eu la possibilité de voyager au Sénégal comme je vous l’ai dit tantôt, que ce soit au Nord ou au Sud, j’ai toujours trouvé le même accueil très chaleureux et sincère.

Quels sont les plats sénégalais qui vous manqueront ?

J’aime les poissons préparés par mon cuisinier qui est extraordinaire. C’est l’un des grands avantages d’habiter au bord de la mer. J’apprécie aussi les plats sénégalais comme le thieboudieune. J’apprécie également certains fruits sénégalais, surtout les mangues. Les mangues sénégalaises ont un goût extraordinaire. Et j’espère en trouver en Grande-Bretagne à mon retour.

Le Sénégal va vous manquer ?

Évidemment, le Sénégal va me manquer. Et j’espère bientôt revenir d’ici quelques années pour voir les progrès qui auront été réalisés. Je suis extrêmement intéressé par l’évolution du pays, de Dakar en tant que ville et de Diamniadio par exemple.fatayodi@seneplus.com

Aliou Ndiaye nommé Directeur de cabinet de Seydou Guèye

http://www.seneweb.com L'ancien Directeur de publication de “L'Observateur” et ancien Secrétaire général du Groupe Futurs Médias, par ailleurs Directeur de campagne du malheureux candidat à la Présidentielle, Youssou Ndour, revient au devant de la scène.S'étant emmuré dans un silence depuis qu'il a quitté futurs Médias pour se consacrer à son agence “Pikini production”, le journaliste Aliou Ndiaye a été coopté par le ministre auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye. L'ex-chroniqueur du quotidien du groupe Futurs Médias qui animait la rubrique “Nation alitée” a, en effet, été nommé Directeur de cabinet de Seydou Guèye. Il va donc l'aider à articuler et mieux porter la parole du gouvernement.

Cheikh Seck, député et responsable du PS: «Si Khalifa Sall veut être candidat, il n’a qu’à le dire»

http://dakarmatin.com Cheikh Seck est convaincu que ceux qui brandissent l’argument du temps pour le choix du candidat du Parti Socialiste (PS) «gèrent l’agenda de quelqu’un». Mais Qui ? Khalifa Sall ? Si le maire de Dakar ne lui a «jamais dit qu’il était candidat», il l’a tout de même invité hier, en marge d’un atelier sur le foncier, à exprimer ses ambitions s’il veut être candidat. «Si Khalifa Sall veut être candidat, il n’a qu’à le dire», estime le député socialiste.

Un Front de l’opposition contre la fraude en gestation

http://www.dakaractu.com Le Fsd-Bj de Cheikh Bamba Dièye, l’Ucs de Baldé, Aj-Pads de Decroix, Book Guiss Guiss de Pape Diop, le Pds de Wade, Rewmi de Idrissa Seck et l’Urd de Djibo Ka en appellent «à l'opposition tout entière, à la société civile et à tous les patriotes de tous les bords politiques et aux sans partis» pour «la création d'un front uni de l'opposition contre la fraude et pour la régularité et la transparence du processus électoral».
Selon eux, «il urge de mettre en place un cadre vaste et solide pour lutter efficacement contre cette fraude électorale en cours» afin «que les élections qui s'annoncent ne soient pas des moments de confiscation de la volonté du peuple souverain». Ne pas le faire, disent-ils, serait «se faire complice d'une situation qui pourrait nous replonger dans les années les plus sombres de notre Histoire ; une situation dans laquelle l'élection servirait, non pas à rendre compte de la volonté du peuple souverain, mais à légitimer et consacrer la confiscation du pouvoir par la minorité régnante au (Sénégal)».
Inquiets, ces opposants soulignent que «de multiples cas de fraudes sont déjà décelés, notamment la mise en mouvement, sur l’étendue du territoire et à l’étranger, de commissions d’instruction de la carte nationale d’identité installées dans les permanences et les officines de l’Apr, à l’insu des populations et de l’opposition, faits avérés et dénoncés par l’organe de contrôle et de supervision des élections en l’occurrence la Cena». Cette situation, ajoutent-ils, corrélée à «la volonté tout aussi avérée du Président de renier ses engagements de réduction du mandat (engagement pris avant la présidentielle et réitérée au lendemain de son élection)»fait qu'«il est devenu urgent pour tous les citoyens de redoubler de vigilance pour continuer à être les garants de notre démocratie qui nous a valu d’énormes sacrifices».
Seulement regrettent-ils, «les manœuvres politiciennes à l'assemblée nationale, les multiples atteintes à la liberté du citoyen, les convocations intempestives devant le juge de journalistes, de membres de la société civile et des politiques dont certains croupissent déjà dans les prisons, sont le signe d'une volonté manifeste du pouvoir de museler tous les acteurs du jeu démocratique qui ne lui sont pas favorables». Surtout à un moment où «les disparités sociales (sont) inquiétantes» et les attentes des populations comme l’eau et l’électricité en rupture quotidien dans les ménages et les entreprises demeurent insatisfaites. Autant de raisons qui font qu’ils disent que «le Sénégal est encore une démocratie fragile à protéger des dérives autocratiques».

Quatrième fortune roumaine : Olividiu Tender écroué pour blanchiment

http://www.actusen.com Il est la quatrième fortune roumaine, mais il est écroué pour blanchiment portant sur la rondelette somme de 21 milliards F Cfa. Libération, qui a pu retrouver les traces, au Sénégal, d’Olividuiu Tender, renseigne que l’homme a mis en place sept Sociétés entre 2011 et 2013 et trois de ses entités ont été construites le même jour. De quoi susciter des interrogations. Il avait été condamné à douze mois de prison, dont trois mois ferme, pour blanchiment et fraude fiscale.

A Touba hier, Malick Gackou recueille les prières du Khalife général des mourides

http://www.leral.net Malick Gackou a effectué une visite, hier, dans la ville de Touba, en prélude à la tournée nationale et internationale du Grand parti qui doit commencer le dimanche 26 juillet prochain à Nguékhokh, dans le département de Mbour. L’ex N°2 de l’Afp s’est rendu à Touba pour solliciter les prières du Khalife général des mourides. Après s’être recueilli sur la tombe du fondateur du mouridisme, Le Populaire renseigne que Gackou a été reçu par Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké. Son guide spirituel a formulé des prières pour le bon déroulement de cette étape cruciale de la vie du Grand parti. Après ces prières, le chef du Grand Parti a confié « rentrer de son séjour confiant du fait que l’espoir d’un Sénégal nouveau et prospère est toujours là ». Il prévoit aussi, à en croire le journal, de se rendre dans les autres foyers religieux pour décliner sa feuille de route et solliciter leurs prières.

Affaire des journalistes récemment arrêtés : Reporters sans frontières exige l'abandon des poursuites contre leurs confrères sénégalais

http://www.leral.net Reporters sans frontières (Rsf) demande l’abandon des poursuites contre les journalistes sénégalais accusés de«violation de secret défense»

« Nous sommes inquiets de ces interpellations », déclare Rsf qui ajoute dans les colonnes du Pop : « Le Sénégal est l’un des pays de la région où la liberté de la presse était jusqu’alors la mieux établie. Le contexte sécuritaire régional ne doit pas servir de prétexte pour réduire l’espace d’expression démocratique et bafouer les fondamentaux de la liberté de la presse, comme le secret des sources ». Rsf qui demande, par conséquent, « à la justice sénégalaise d’abandonner toutes les charges retenues contre ces journalistes ». Rsf cite un « analyste local » qui souligne que « la menace terroriste dans la sous région ont rendu les dirigeants sénégalais moins tolérants vis-à-vis de la capacité de la presse à traiter des dossiers relatifs à l’armée ». Rsf de conclure pour signaler que « le Parlement sénégalais tarde à adopter le nouveau code de la presse et n’a toujours pas dépénalisé les délits de presse ». Alioune Badara Fall, directeur de publication du journal L’Observateur, et le journaliste Mamadou Seck, auteur de l'article incriminé, avaient été convoqués à la Section recherches de la gendarmerie, le 15 juillet 2015, pour avoir publié des informations concernant le déploiement des troupes sénégalaises en soutien des opérations au Yémen. Le même jour, le directeur de publication du journal EnQuête, Mamadou Wane, était lui aussi convoqué pour avoir mis en ligne des informations relatives à de récentes nominations au sein de l’armée, rappelle Rsf qui indique que tous ont été questionnés sur leurs sources.

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