Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

Exclusif – Cité Tobago – Macky Sall coupe de ‘’grosses têtes’’

http://lignedirecte.sn Les premiers effets collatéraux du scandale de la Cité Tobago. Le Président Macky Sall a pris un décret pour relever plusieurs hauts fonctionnaires de leurs postes. Il s’agit du Préfet de Dakar, Alyoune Badara Diop, qui a été affecté à Louga comme Préfet du Département. C’est Baye Oumou Guèye, Préfet du Département de Mbour, qui est le nouveau Préfet du Département de Dakar.

Mais il est pas le seul à tomber. Le Directeur de l’Urbanisme Oumar Sow aurait aussi été limogé de son poste en même temps que Lamine Sy qui assurait le poste de Directeur régional des Domaines. Le responsable de la DSCOS, affiliée au ministère de l’Urbanisme devrait sauter. Le Président Macky Sall a aussi demandé que les agents des ADS impliqués dans le scandale soient relevés.

Il semble que des pressions subtiles s’exercent à plusieurs niveaux pour éviter que le glaive du Président ne s’abatte sur ces fonctionnaires. Les conséquences prévues peuvent aller jusqu’aux poursuites de l’Etat lui-même ou même des plaintes particuliers lésés par les spéculations foncières dans cette zone.

L’Etat avait engagé un audit pour situer les responsabilités dans l’attribution des terres situées dans le périmètre sécuritaire de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar.

Passage réussi de l’analogique au numérique :Un modèle achevé de partenariat public privé

Le Président Macky Sall a présidé, ce mercredi 17 juin 2015, à la Salle des Banquets du palais présidentiel, la cérémonie officielle de lancement de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) au Sénégal.

La cérémonie a noté la présence de la plupart des patrons de presse sénégalais.

Une confirmation du génie sénégalais

Dans son discours, le Chef de l’Etat a tenu à rappeler que « le Comité national de pilotage avait été installé y’a seulement 18 mois, le 30 décembre 2013, et avait comme « mission de conduire le processus de mise en œuvre des accords dits du GE06, auxquels nous avions souscrits, et qui nous engageaient à procéder au passage de notre pays à la télévision numérique au 17 juin 2015 ».

C’est pourquoi le président a noté avec satisfaction les réusltats probants ainsi obtenus : « Le Sénégal est effectivement parvenu à assurer le passage à la télévision numérique. Dès ce soir, nous allons procéder au basculement région par région, avec une première zone qui couvre plus de 60 % de la population, qui sera suivie aussitôt de la couverture intégrale du territoire national ».

En effet, « ce 17 juin, 19 chaînes de télévision sénégalaises seront désormais présentes partout sur le territoire national, ce qui correspond à la deuxième dimension du PSE, qui prône la réduction des inégalités sociales et la redistribution équitable des fruits de la croissance », ajoute le Chef de l’Etat.

Les décodeurs fortement subventionnés !

Il faut relever que « d’ores et déjà des milliers de décodeurs sont distribués à divers leaders d’opinion, et à des citoyens de toutes conditions dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack, pour les tests d’usage. »

De même, ces décodeurs ont été fortement subventionnés par l’Etat, car vendus à 10.000 francs l’unité alors que leeur prix noraml d’acquisition est de 40.000 francs en moyenne.

Le Sénégal, seul Etat africain francophone qui a été en mesure de respecter les engagements pris en 2006 à Genève.

Le Sénégal, en réussissant le pari du passage au numérique dans les délai, a suscité la fierté et l’adminiration du Chef de l’Etat : «J’ai fait confiance à l’expertise nationale sénégalaise, pour la conception et la mise en œuvre de bout en bout », souligne le Chef de l’Etat. Ce qui nous vaut aujourdhui, d’être le « seul Etat africain francophone qui a été en mesure de respecter les engagements pris en 2006 à Genève. « C’est une prouesse qui fait notre fierté », a dit le Président.

Le Chef de l’Etat a exprimé ses encouragements au groupe EXCAF qui a réalisé « ce chantier extrêmement complexe ».

Un modèle achevé de partenariat public privé

Le passage réussi de l’analogique au numérique constitue un modèle achevé de Partenariat Public Privé . Ainsi, pour le Chef de l’Etat, « Le modèle est unique car l’Etat du Sénégal n’a contracté aucune dette pour disposer d’une infrastructure moderne sur la base d’un investissement privé à hauteur de 39 Milliards consentis par des investisseurs nationaux.

Une marque de confiance accordée au secteur privé national

La société Excaf a gagé son retour sur investissement sur l’octroi par l’Etat de deux fréquences pour commercialiser son bouquet. En ces circonstances, j’ai un sentiment de fierté et d’accomplissement. Le génie sénégalais est passé par là, en ce qu’il fait de meilleur. C’est pourquoi, j’ai une pensée pieuse pour Monsieur Ibrahima Ben Bass Diagne, le visionnaire fondateur du Groupe Excaf trop tôt arraché à notre affection ».

Un gain substantiel pour les entreprises audiovisuelles

Toutefois, au-delà des marues de satisfaction, le Préident de la république a tenu a rappeler les enjeux et risques associés au numérique. Pour lui, ce passage doit être suffisamment encadré afin de nous permettre de faire face aux exigences de la mondialisation.

Par ailleurs, la mise en place d’une infrastructure de Télévision Numérique Terrestre (TNT) sur l’ensemble du territoire national va avoir un impact positif sur les investissements et les charges d’exploitation des entreprises audiovisuelles.

Les opérateurs auront désormais la possibilité de faire d’importantes économies sur leurs charges actuelles et de libérer des ressources à investir dans des programmes de qualité, notamment dans la formation, la mise à niveau et les services à haute valeur ajoutée qu’offre la TNT », a suggéré le Président Sall.

A ce propos, il a décidé du gel des fréquences non encore exploitées et de l’audit de toutes les fréquences non utilisées.

« Je souhaite que les capacités d’exploiter quelques canaux pour diffuser de nombreuses chaines de télévision, soient judicieusement explorées pour enrichir le panorama audiovisuel par des chaînes thématiques dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du tourisme, de l’agriculture, de l’environnement et de la bonne gouvernance, entre autres », nous dit le Chef de l’Etat.

L’Etat garant de l’assainissement du paysage audiovisuel

« Chacun d’entre nous fera de la télévision sénégalaise un outil de convivialité, adossé à des valeurs propres à un peuple responsable et soucieux de son unité ».

Ce qui nous invitent à réaliser sans tarder la convergence juridique, en adéquation avec le nouvel écosystème numérique.

J’appelle chacune et chacun d’entre vous à prendre exemple sur la conduite de ce projet, pour avoir d’avantage confiance dans nos capacités à réussir de grands projets, si nous procédons avec méthode, osons aller de l’avant et faisons confiance à nos propres capacités.

Le Chef de l’Etat a exprimé ses vives félicitations au Président du CONTAN, Monsieur Babacar TOURE, Président du CNRA, pour son engagement, son sens de l’Etat et de l’intérêt général. Il a également félicité, les membres et les équipes du CNRA.

Prières et vœux à la veille du ramadan

Le Chef de l’Etat, en cette veille de début du mois béni du Ramadan, a profité de cette cérémonie pour adresser des prières à ses compatriotes : « je prie pour que toutes les grâces se répandent sur notre cher Sénégal à la faveur de cette émergence numérique qui, j’en suis sûr, tiendra la promesse des graines d’un hivernage heureux et bienfaisant ».

Discours de Monsieur le Président de la République à l’occasion du passage de la télévision analogique à la télévision numérique.

Mes chers compatriotes,

Il y’a seulement 18 mois, le 30 décembre 2013, j’installais ici même, dans cette salle le comité national de pilotage de la transition de l’analogique vers le numérique, auquel j’avais fixé la mission de conduire le processus de mise en œuvre des accords dits du GE06 , auxquels nous avions souscrits, et qui nous engageaient à procéder au passage de notre pays à la télévision numérique au 17 juin 2015 à 01h.

C’est avec satisfaction que je m’adresse à vous ce soir, pour vous annoncer que le Sénégal est effectivement parvenu à assurer le passage à la télévision numérique. Dès ce soir, nous allons procéder au basculement région par région, avec une première zone qui couvre plus de 60 % de la population, qui sera suivie aussitôt de la couverture intégrale du territoire.

Ce 17 juin, 17 chaînes de télévision sénégalaises seront désormais présentes partout sur le territoire national, ce qui correspond parfaitement à la deuxième dimension du PSE qui prône la réduction des inégalités sociales et la redistribution equitable des fruits de la croissance.

D’ores et déjà des milliers de décodeurs sont distribués à divers leaders d’opinion, et à des citoyens de toutes conditions dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack, pour les tests d’usage dans les conditions nécessaires à une telle opération. Je salue tous les compatriotes qui en ce moment même suivent cette allocution, en mode analogique mais aussi en mode numérique. Les décodeurs fortement subventionnés reviendront à 10 000 FCFA aux usagers contre 40 000 FCFA et plus sur le marché.

Ma satisfaction est d’autant plus grande, que j’ai fait confiance à l’expertise nationale sénégalaise, pour la conception et la mise en œuvre de bout en bout du processus qui nous vaut d’être aujourd’hui le seul Etat francophone et parmi les très rares pays africains – moins d’une dizaine sur les 54 que compte le Continent - qui ont été en mesure de respecter les engagements pris en 2006 à Genève. C’est une prouesse qui fait notre fierté.

Le modèle de partenariat public privé de même que l’exploitation de toutes les potentialités de la norme de seconde génération choisie par l’Afrique et à laquelle devront prochainement se convertir les pays européens qui ont déjà basculé avec la précédente version, nous donnent l’occasion de mettre en œuvre les ambitions que j’avais déclinées lors de l’installation du CONTAN.

Je voudrais manifester et exprimer avec force mes félicitations et mes encouragements au groupe EXCAF qui a été choisi parmi plus d’une vingtaine de soumissionnaires internationnaux, pour réaliser ce chantier extrêmement complexe, selon les modalités définies par le CONTAN. Le modèle est unique car ni l’Etat du Sénégal, ni le contribuable, ni aucun bailleur de fond n’a été sollicité pour la moindre dépense. Nous n’avons contracté aucune dette pour disposer d’une infrastructure moderne sur la base d’un investissement à hauteur de 39 Milliards consacré par des investisseurs nationaux. La société Excaf a gagé son retour sur investissement sur l’octroi par l’Etat de deux fréquences pour commercialiser son bouquet. En ces circonstances, j’ai un sentiment de fierté et d’accomplissement. Le génie sénégalais est passé par là, en ce qu’il fait de meilleur. C’est pourquoi, j’ai une pensée pieuse pour Monsieur Ibrahima Ben Bass Diagne, le visionnaire fondateur du Groupe Excaf trop tôt arraché à notre affection.

Je souhaitais que le passage de la télévision analogique à la télévision numérique soit un moment de concrétisation de notre volonté d’asseoir une société du savoir, capable de tirer le meilleur profit de la révolution numérique. Ce passage doit être suffisamment encadré afin de nous permettre de faire face aux exigeances de la mondialisation.

Notre option est celle d’une télévision interactive alliant le Broadcast et le Broadband, avec la mise en place de differentes plateformes de services : guide electronique de programme, archivage, analyse d’audience, Vidéo à la demande, Videos de rattrapage, sondage. S’y ajoutent les multiples fonctions associées à l’enregistrement de programmes directement à partir du decodeur. Nous avons là le loisir d’utiliser la télévision non plus seulement comme un outil d’information et de détente, mais aussi et surtout comme un support pour le développement de l’économie numérique, vecteur de croissance par excellence.

La mise en place d’une infrastructure de Télévision Numérique Terrestre (TNT) sur l’ensemble du territoire national et leur mise à la disposition des opérateurs de télévision vont avoir un formidable impact sur les investissements et les charges d’exploitation des entreprises audiovisuelles. En effet, jusqu’à ce jour, le titulaire d’une autorisation d’exploitation d’un service audiovisuel était soumis à diverses obligations qui se déclinent en importantes charges.

En effet obligation lui est faite :

  1. de couvrir l’ensemble du pays en installant des émetteurs et des antennes de réception sur toute l’étendue du territoire national.
  2. d’assurer les charges de maintenance de ses installations, aussi bien au niveau du personnel, de la sécurite, de la fourniture d’énergie (Sénelec, groupe électrogéne, onduleurs) .
  3. de prendre en charge la couverture satellitaire pour le transport de ses programmes en contractant avec un opérateur international pour pouvoir acheminer son signal moyennant des paiements réguliers et importants.
  4. de s’acquitter d’une redevance auprès de l’ARTP au titre de l’occupation d’une fréquence affectée à l’exploitation d’un service audiovisuel.

Seul le service public se rapproche de ces exigences contractuelles. Avec l’avénement de la TNT, la fréquence attribuée est retirée conformément à son régime juridique et à la nécessité de procéder à un réaménagement du Spectre. Je rappelle que la fréquence est une ressource publique et constitue une emprise accordée sur le domaine public de l’Etat. Elle n’appartient donc pas aux opérateurs mais au patrimoine de l’Etat. Leur retrait, dans le cas d’espéce, n’entraine pour l’Etat que l’obligation de compenser par l’affectation d’un canal dans le multiplex.

La redevance intialement prévue - et jamais acquittée - en contrepartie de l’occupation d’une fréquence, se transforme dés-lors, en redevance-droit de passage par le multiplexeur. Comme nous le constatons, toutes les autres charges et postes de dépenses des entreprises de télévision que je viens d énumérer disparaissent grâce à l’investissement consenti par l’Etat. Ce qui leur donne la possibilité de faire d’importantes économies sur leurs charges actuelles et de libérer des ressources à investir dans des programmes de qualité, dans la formation, la mise à niveau et dans les services à haute valeur ajoutée qu’offre la TNT.

A ce propos j’ai décidé du gel des fréquences non encore exploitées et de l’audit de toutes les fréquences en dormance, distribuées par dizaine sans dicernement et sans base légale par le passé. Les attributaires devront justifier de leurs conditions d’attribution et de leur eligibilité, du respect de la convention et du cahier des charges applicables à l’exploitation d’un service audiovisuel.

Je souhaite que les capacités d’exploiter quelques canaux pour diffuser de nombreuses chaines de télévision, soient judicieusement exploitées pour enrichir le panorama audiovisuel par des chaines thématiques dans les secteurs de l’éducation, de la santé, du tourisme, de l’agriculture, de l’environnement et de la bonne gouvernance, entre autres.

L’enjeu des infrastructures étant pour l’essentiel maitrisé, il nous faut à présent nous engager résolument dans la perspective de la production de contenus audiovisuels de qualité, conformes aux attentes de nos population et apte à propulser l’industrie prometteuse de l’audiovisuel, dont les capacités de génération d’emplois et de richesse sont indiscutables.

Mes chers compatriotes,

Je ne doute pas que chacun d’entre nous évalue à sa juste valeur le pas que allons franchir avec le numérique, et que les éditeurs comme les usagers sauront faire de la télévision sénégalaise un outil de convivialité, adossé à des valeurs propres à un peuple responsable et soucieux de son unité.

Les nouveaux médias qui désormais vont conditionner notre quotidien, avec la convergence de l’internet haut débit et de la télévision, l’éclosion du multi-écrans et l’énorme potentiel du mobile et des objets connectés, nous invitent à réaliser sans sans tarder la convergence juridique en adéquation avec le nouvel écosystème numérique.

Le CONTAN a travaillé sur une série de propositions qui ont été soumises à l’appréciation des services compétents de l’Etat.

Mes chers compatriotes,

J’appelle chacune et chacun d’entre vous à prendre exemple sur la conduite de ce projet, pour avoir d’avantage confiance dans nos capacités à réussir de grands projets, si nous procédons avec méthode, osons aller de l’avant et faisons confiance à nos propres capacités.

Je ne saurais clore mon propos en cette journée de lancement officiel de la Transition vers le Numérique sans exprimer mes vives félicitations au Président du CONTAN, Monsieur Babacar TOURE, Président du CNRA, qui a bien voulu accepter cette mission hautement improbable vu les délais. Votre engagement à mes côtés, votre sens de l’Etat et de l’interêt général, votre intégrité et votre détermination sans faille, vous ont permis de manager le processus avec talent et intélligence. Votre loyauté, votre patriotisme et votre fidélité à mes orientations et directives, ont fini d’illustrer si besoin en était encore la légitimité et la pertinence de mon choix.

Je félicite le Directeur Exécutif du CONTAN et avec lui son équipe pour les tâches accomplies dans le cadre du comité de pilotage et sous votre autorité. Vous saviez pouvoir compter sur lui quand vous m’avez proposé de le nommer au poste de Directeur Executif du CONTAN, car, vous l’aviez déjà fait venir auprés de vous en qualité d’expert du CNRA.

Je félicite également, les membres et les équipes du CNRA, qui ont porté et supporté le fonctionnement du comité de pilotage et des experts pendant prés d’un an avant la mise en place des ressources prévues par l’Etat.

Au comité de pilotage et à son comité ad hoc chargé d’encadrer la phase finale d’opérationnalisation du processus, je veux dire toute ma satisfaction pour le travail accompli avec expertise et abnégation – et jusqu’à présent bénévolement m’a confié votre Président- D’ailleurs je compte remédier à cette situation en octroyant aux membres du Comite de pilotage et bien sûr en commençant par son Président, les indemnités de session qui leur sont dues et qui n’ont jamais été perçues. Continuez dans cette voie, car c’est là le chemin qui nous conduira à l’émergence.

Mes chers compatriotes,

En cette veille de début du mois bénis du Ramadan, je prie pour que toutes les grâces se répandent sur notre cher Sénégal à la faveur de cette émergence numérique, qui j’en suis sûr tiendra la promesse des graines d’un hivernage heureux et bienfaisant.Je vous remercie.

Discours du Président du CONTAN sur l’avènement de la Télévision Numérique Terrestre au Sénégal, le 17 Juin 2015.

Ce 17 juin 2015 notre cher pays, le Sénégal, entre de plain-pied dans l'ère nouvelle de la télévision numérique. Il aura fallu une volonté politique forte pour que soit respectée l'échéance du rendez-vous pris devant la communauté internationale en juin 2006 à Genève, au cours d'une Conférence de l'Union Internationale des Télécommunications (IUT), convoquée d’urgence afin de planifier à nouveau les bandes de fréquence pour une plus grande cohérence du système mondial des télécommunications.

A cette occasion, l’Etat du Sénégal s'était engagé à procéder à la Transition numérique, à l’instar de tous les autres qui composent la communauté internationale.

Il aura fallu également, une équipe forte et totalement dévouée à cette mission pour conduire jusqu’à son terme cet exercice inédit.

Enfin, il aura fallu des opérateurs nationaux créatifs et engagés pour arriver à un tel niveau de réalisation dans l’urgence, sur une période aussi courte et jalonnée de contraintes de toutes natures.

En ce jour mémorable, nous constatons avec satisfaction la réalité des faits : nous y sommes, nous y voilà !

Le centre de multiplexage est opérationnel depuis au moins six mois. Les régions de Dakar, Thiès, Diourbel et Kaolack disposent déjà des infrastructures de la Télévision Numérique Terrestre, sont prêtes à accueillir le signal. Dans le même temps, l'installation des sites de diffusion dans les autres régions se poursuit de manière progressive organisée et ordonnée.

Ainsi, dans quelques semaines, sur toute l’étendue du territoire national, les foyers seront en mesure de capter le signal de la Télévision Numérique Terrestre, qui fera accéder nos compatriotes à une dimension jusque-là inédite de l'univers des télécommunications. Les perspectives qui s'ouvrent feront que les moments passés devant sa télévision, ne seront plus un simple moment de contemplation passive, soumis au seul bon vouloir des éditeurs de programmes. Dorénavant, le téléspectateur peut adapter les opportunités du paysage audiovisuel à ses contraintes horaires avec le rattrapage des programmes diffusés en son absence, ou la vidéo à la demande, ou encore rester en contact avec les réseaux sociaux tout en suivant les émissions.

Cependant, la télévision que nous avons connue jusque-là, en mode de réception analogique, ne disparait pas. Il s'agira d'une cohabitation qui durera le temps qu'il faudra.

L’extinction du signal analogique ne sera effective qu’au terme de cette transition. C’est dire que chacun regardera la télévision de son choix avec le récepteur dont il dispose actuellement. Soit en mode numérique, soit en mode analogique, personne n’est appelé a changer son récepteur de télévision, à moins que il ou elle ne le souhaite.

Le 17 Juin 2015, est donc un marqueur historique, final. 17 chaînes de télévision sénégalaise seront désormais accessibles partout sur le territoire national

Quant au monde professionnel de l'audiovisuel, il est venu, pour lui, le temps d'opérer sa mue afin de se hisser sur les hauteurs auxquelles invitent les exigences de la modernité. Un réajustement lui sera nécessaire de son rapport à la profession et au public.

Moins que la technologie ou le procédé de diffusion, ce qui reste déterminant, ce seront les contenus, la qualité et la pertinence des programmes que les chaines de télévision proposeront au public.

C'est ici le lieu de magnifier, osons le mot, le génie sénégalais, qui s'est illustré tout au long des différents épisodes de cette inéluctable marche vers le progrès. La prouesse à saluer tient d'abord au délai très court, dix-huit mois, pour mettre en place un Comité national chargé de la Transition de l'Analogique au Numérique, élaborer un cahier des charges et organiser l'appel à candidature international qui aura permis de sélectionner un prestataire. Deuxième motif de fierté : l'expertise nationale a encore une fois démontré son savoir-faire, à travers un modèle technique et financier de référence, face à une forte concurrence internationale.

Une expérience exaltante que nous ne manquerons pas de partager avec les pays africains frères. Certains qui en ont dé jà exprimé le souhait, s’attèlent à trouver la formule adéquate. Ce que nous avons réalisé au Sénégal est inédit, aussi bien en Afrique Francophone ou sommes les seuls à respecter ce rendez-vous du 17 juin que sur l’ensemble du Continent où moins de 5 pays peuvent se targuer d’avoir atteint, avec efficacité et efficience, cet objectif fixé par l’Union Internationale des Télécommunication, à travers l’accord GE06 convenu à Genève en 2006.

Je voudrais terminer Monsieur le Président en partageant avec vous cette ode au progrès, déclamée par un de mes jeunes frères. Monsieur le Président, le visionnaire, aperçoit dans sa solitude ce que le commun des mortels, pris dans les contingences d’une quête matérialiste ne voit, ne sent et n’imagine pas. C’est le pénible lot d’un leadership avisé d’affronter une adversité dont on ne souhaite que le bonheur. C’est le lot des hommes et des femmes du progrès dont les plus illustres ont vécu le martyre. ça a été un tour de force d’avoir tenu l’échec en échec pour nous présenter devant vous, et rendre compte de cette étape de notre mission, de notre tour du Sénégal numérique. C’est comme le tour de France, c’est une chose d’hériter du maillot jaune, c’est une autre histoire de la garder, car entre le feu vert de Monsieur le Président et le rouge des sceptiques et des contempteurs, il a fallu garder les couleurs nationales rassemblées dans leur ordonnancement fondateur, avec la force vivifiante d’un peuple tendu vers le même objectif, soutenu par une foi d’airain en son destin enfin pris en main. Et en de bonnes mains. Les vôtres, Monsieur le Président de la République

Nous ne saurions parvenir à l'émergence à laquelle nous aspirons, si nous ne pouvions compter à chaque rendez-vous que l'Histoire nous impose, sur notre principale richesse, la ressource humaine, le génie de notre peuple si particulier, capable de ces dépassements si surprenants qui lui valent le respect des Nations du monde entier.Je vous remercie

Frank Timis, l’homme qui veut investir 400 millions de dollars pour le pétrole Sénégalais.

http://lignedirecte.sn Le Géant dans l’exploitation minière African Minerals, déjà présent dans plusieurs pays, aurait trouvé un partenaire-investisseur pour deux licences d’exploitation de pétrole au Sénégal, à hauteur de 400 millions de dollars.

Le PDG de African Minerals, Frank Timis, ambitionne de faire grimper de 10 milliards de dollars le chiffre d’affaires de sa compagnie basée à Londres, Timis Corp.

Il a ainsi mené une large campagne auprès des investisseurs internationaux pour le soutenir dans ses projets qui vont de l’uranium au Niger à l’exploitation du pétrole au Liberia, relate le site d’informations économique bloomberg.com

L’année dernière, Kosmos Energy Ltd., une compagnie d’exploitation de pétrole basée à New York avait plaidé pour l’investissement de pas moins de 400 millions de dollars, soit 200 milliards de FCFA, dans deux licences d’exploitation du pétrole au Sénégal, pays qui intéresse beaucoup l’homme à la double nationalité (Roumaine et Australienne) et son entreprise Timis Corp.

Il avait obtenu la confiance de la très influente compagnie Australia’s Cape Lambert Resources Ltd., à travers un prêt de 20 millions de dollars en 2014, pour l’aider à financer l’achat d’une mine de fer à Marampa, en Sierra Leone, dont l’exploitation ne s’était malheureusement pas bien déroulée.

Faisant allusion à ce « fiasco de Marampa » qui a entrainé d’énormes pertes pour les bailleurs, le directeur de Australia’s Cape Lambert Resources Ltd., Tony Sage disant qu’il allait continuer à soutenir son « ami de longue date » a déclaré dans un e-mail ce mois-ci:

« Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il (Frank Timis) est allé investir dans un pays déchiré dont personne ne voulait, et y a créé une exploitation minière de classe mondiale » toujours selon bloomberg.com

Décrit comme un « preneur de risques » dans une récente brochure, Frank Timis se fixe ainsi un nouveau défi : l’exploitation du pétrole au Sénégal par sa compagnie Timis Corp., dont le pic de son chiffre d’affaire remonte à 2011, et estimé à 3 milliards de dollars !Oumar DIOUCK.

Augmentation de 56,4% des produits arachidiers à fin avril
http://www.lejecos.com La production des produits arachidiers du Sénégal durant les quatre premiers mois de l’année 2015 a connu une augmentation de 56,4% comparé à la même période de l’année 2014, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Ces produits sont passés de 11.200 tonnes durant le premier trimestre 2014 à 17.600 tonnes à fin avril 2015, soit une hausse de 6.400 tonnes en valeur absolue. Cependant les produits arachidiers ont régressé de 56,4 points de pourcentage comparé à leur niveau à fin mars 2015 où ils avaient enregistré 112,8% de progression.
L’évolution des produits arachidiers s’explique par le boom des tourteaux qui passent de 6.000 tonnes en 2014 à 8.500 tonnes en 2015 (+41%). La production d’huile brute a aussi connu une progression de 23,2% à 6.400 tonnes contre 5.200 tonnes durant les quatre premiers de 2014. El Hadj Diakhaté

LES OFF DU POP SUR SENEPLUS.COM

Korité à deux vitesses
Rien n’y fait, il y aura cette année aussi un Ramadan à deux vitesses. Si la majorité de la communauté musulmane entame le mois de jeûne vendredi 19 juin, les membres de la Coordination des musulmans de Ndakaaru commence aujourd’hui même jeudi 18 juin 2015. La famille oamrienne aussi démarre aujourd’hui le jeûne après avoir informé que la lune a été vue au Mali. Pour sa part, la Commission nationale d’observation du croissant lunaire dirigée par Ahmed Iyane Thiam déclare n’avoir pas vu la lune nulle part dans le pays et qu’en conséquence, le ramadan débute vendredi 19 juin. Même position adoptée par Touba qui dit n’avoir pas vu la lune. A ce propos, SMS a profité de la réunion du Conseil des ministres d’hier, pour présenter ses «meilleurs vœux de paix et de bonheur à l’ensemble de la Oumah islamique, particulièrement à la communauté musulmane du (Sunugaal)». Il a aussi profité de cette période de ferveur religieuse pour «formuler des prières pour la concorde nationale et la prospérité du (Sunugaal), dans un monde uni et solidaire».

Le Pse vendu…
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement vend les projets du Pse au privé britannique. Mansour Elimane Kane qui séjourne à Londres du 16 au 19 juin 2015 dans le cadre «Ppp days 2015» sous le thème : «Comment doubler les investissements privés pour les infrastructures dans les marchés émergents ?» en a profité pour présenter des projets d'infrastructures de transports inscrits dans le plan d’actions prioritaires du Pse, comme le Train express régional (Ter) qui reliera l’aéroport international Blaise Diagne et la gare ferroviaire de Ndakaaru en desservant la ville nouvelle de Diamniadio ; la nouvelle ligne de chemin de fer Ndakaaru-Bamako par le Sud, ainsi que le projet de bus rapide sur voies réservées (Brt) entre Guédiawaye et Ndakaaru-centre.

…A Londres
Pour mieux convaincre ses interlocuteurs de la pertinence d’investir dans le continent, M. Kane a fait savoir que «le potentiel de croissance remarquable de l’Afrique et les niveaux d’investissements consacrés aux infrastructures au regard des besoins rendent encore plus pertinent la nécessité de mobiliser des fonds privés pour le financement de projets publics». En marge de ce forum mondial, M. Kane est l’invité du secteur privé britannique (British Expertise & Business Council for Africa). Ce qui offre l’opportunité au Sunugaal de présenter les projets d’infrastructures et de services de transports à la recherche de partenaires stratégiques et financiers. Il va clôturer son séjour à Londres par la visite du «Crossrail», un des plus importants projets ferroviaires d’Europe de type RER (Réseau express régional) avec une mise en service prévue en 2018.

Félicitations
Des félicitations faites par SMS, c’est celles à l’endroit de Seck-Ndanaan, Cela après que le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait le point sur la campagne agricole avant d’informer le Conseil de «l’admission du (Sunugaal), le 4 juin 2015, au système de certification semencière de l’Organisation de la coopération et du développement économique (Ocde), suite à une rigoureuse évaluation». Après ses développements, SMS «lui a adressé ses félicitations et a encouragé le département de l’agriculture à en tirer le meilleur profit dans la prise en charge des questions semencières»

Mca
SMS veut un second programme Mca pour le Sunugaal et surtout pour la consolidation de la dynamique des réalisations du Pse. Il a demandé au gouvernement de «hâter le processus de négociation d’un second programme Mca pour le (Sunugaal)» après avoir fait le bilan et les perspectives du programme du Mca financé à hauteur de 270 milliards de FCfa. A cet égard, SMS a remercié le gouvernement et le peuple américains pour leur soutien déterminant au développement national et à l’épanouissement des populations, à travers des projets structurants, notamment dans les zones Nord et Sud du Sunugaal..

Craintes
Le caoch des «Lions» est inquiet sur l’environnement du basket. Il l’a fait savoir, hier, en marge de la conférence de presse qu’il a tenue pour publier la liste des 20 joueurs présélectionnés pour la préparation de l’afrobasket masculin 2015. «Il y a la transition entre le Cnbs et la fédération qui va venir. Il faudra une passation de service. Cela peut prendre du temps et peut beaucoup jouer sur le climat. On ose espérer que tout le travail qui a été fait jusqu’à présent permettra aux nouveaux arrivants de continuer le processus. Il y a des choses en cours. Il dépendra de la capacité de ceux qui vont venir d’anticiper et d’entrer dans la dynamique. C’est vrai qu’il peut y avoir des couacs. Les craintes sont bien réelles. Si quelque chose cloche, nous les techniciens allons en pâtir».

Pouye Faye rasure
Le président de la commission technique le commandant Ousmane Pouye Faye a tenu à rassurer le staff technique. «L’autorité la plus forte dans ce processus, c’est le ministère des Sports. C’est lui le décideur. S’il accepte notre projet, il n’y aura pas de problème. On aura les moyens, on ira en regroupement et on travaillera. Quelles que soient les personnes qui tournent autour du basket, ils ne pourront pas bloquer le projet. Le ministère est dans de bonnes dispositions pour nous accompagner dans la finalisation du projet. Ce qui intéresse l’entraîneur, c’est d’avoir ses joueurs et d’avoir un environnement pour travailler», rassure l’ancien joueur de l’Asfa.

Les paysans…
Pour la campagne agricole 2015 le département de Linguère a reçu une quantité de semences de 1 260 tonnes réparties en 912 tonnes d’arachides et 348 tonnes en niébé. Une quantité de semences jugée insuffisante par les paysans trouvés devant les différents seccos que nos capteurs ont visités pour s’enquérir de la situation. Ainsi le collectif des paysans du Djoloff dénommé le syndicat «Japandoo» regroupant les paysans, les éleveurs et les pêcheurs du département de Linguère et dirigé Mor Ndiaye Boustane crie son indignation. Selon lui, certains producteurs vont se retrouver avec 10 à 15 kilogrammes d’arachide, ce qui représente une mort programmée de la filière arachide dans le Djoloff . M. Ndiaye d’ajouter que la quantité affectée au département de Linguère est dérisoire par rapport au nombre important de producteurs dans le Djolof.

… Dénoncent
Mieux, le collectif des travailleurs de la terre dans le Djoloff va plus loin pour dire qu’il n y a pas que l’arachide et le niébé qui sont cultivés ici et que d’autres variétés comme le bissap, le melon, le tabanani, entre autres semences, seront les bienvenues. Les paysans estiment que non seulement la quantité est insuffisante, mais les temps sont durs et il n’y a pas d’argent. Ce qui leur fait dire que le gouvernement devrait offrir gratuitement les semences dont le prix du kilogramme est estimé à 140francs aux agriculteurs qui n’ont pas de quoi acheter. Le service départemental du développement rural qui a, à sa tête, Pierre Badiate reconnaît l’insuffisance des semences et déclare que ce n’est pas encore la ruée vers les lieux de distribution (seccos) puisque les paysans ne disposent pas de moyens financiers d’en acheter. Le chef du service de l’agriculture a, par ailleurs, annoncé la dotation du matériel agricole composé de 422 semoirs, 197 houes et 560 tonnes d’engrais.

Gratitude
Adel Ben Ahmed Al Jubair, ministre saoudien des Affaires étrangères «s'est félicité du soutien constant du (Sunugaal) à son pays et redit la gratitude du peuple saoudien pour la décision du (Sunugaal) de se joindre à la Coalition internationale sous l'égide de l'Arabie Saoudite», renseigne un document du ministère des Affaires étrangères. Il l’a dit à son homologue sunugaalien Mankeur Ndiaye avec qui il a eu, en marge des travaux du Conseil extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération Islamique(Oci), des «entretiens approfondis sur la coopération entre les deux pays et le suivi de la visite réussie que (SMS) a effectuée en Arabie Saoudite le 2 avril dernier». Il faut noter qu’Al Jubair a accepté l'invitation d'effectuer prochainement une visite de travail au Sunugaal.

Excision
Pour éradiquer complètement le phénomène de l’excision en Afrique, l’Association italienne Femme pour le développement (Aidos), en partenariat avec l’Association italienne des auteurs d’audio documentaires indépendants (Audiodoc), a procédé, hier, à un panel sur les mutilations génitales féminines, notamment l’excision. «Partage des résultats de la formation des journalistes en audio documentaire». Tel est le thème de la rencontre. L’organisation non gouvernementale Tostan-Sénégal, avec le soutien du programme conjoint Unicef-Unfa et l’implication du ministère sénégalais de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, à travers la Direction de la famille, a fait bénéficier à des professionnels de l’information et de la communication d’une formation en production de documentaires audio. A cette occasion, Mme Ngom, directrice de la famille, au ministère de la Famille et de l’Enfance, a jugé que les résultats obtenus sont satisfaisants.

Excision (bis)
«Dans cette promotion de l’abandon de l’excision, le (Sunugaal) s’est engagé très tôt en mettant sur place, avec l’appui des partenaires au développement, des organisations de la société civile, des plans d’actions avec différentes activités et différentes stratégies à développer», a-t-elle confié. «Depuis lors, on s’est rendu compte qu’il y a eu des résultats satisfaisants. Et cette innovation va apporter un plus. Nous avons écouté un documentaire et nous avons senti ce que cela a provoqué au sein de l’assistance», a-t-elle souligné, non sans marteler que «le taux d’excision reste toujours élevé dans certaines zones. Même à (Ndakaaru), on a constaté que le taux a changé. Car, nous sommes toujours en train de rechercher des solutions, de rechercher des procédures. Donc, cette innovation majeure va apporter un plus». Trois récipiendaires étaient à l’honneur, lors de cet atelier. Une Burkinabé Céline Oléla, un Malien Al Ousseynou et un Sunugaaliens Amadou Assy Gano. Ils ont réalisé des audio documentaires dans le cadre de la formation sur la question de l’excision.

Deuil
La grande faucheuse rode au Palais de Justice de Ndakaaru. Après le décès avant-hier du magistrat Aïssatou Ba Faye, un autre acteur de la Justice a été rappelé à Dieu hier. Il s’agit de l’avocat Mouhamed Selim Kanjo, un ancien membre du cabinet de l’ordre des avocats. Selon nos capteurs, il est décédé à Ndakaaru des suites d’une longue maladie. C’est à l’heure de la reprise de l’audience de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, hier dans l’après-midi, que les avocats l’ont fait savoir au président Henry Grégoire Diop, qui a décidé de suspendre l’audience jusqu’à lundi prochain. Me Yérim Thiam, sous le choc a confié que Mouhamed Selim était un ami avec lequel il a fait ses études à Aix en Provence. L’avocat n’a pas voulu en dire plus car étreint par l’émotion.

Aida Mbodj : « La lutte contre les sachets plastiques mérite un consensus national »

iGFM – (Dakar) « La lutte contre les sachets plastiques mérite un consensus national. Si on veut atteindre l’émergence, il nous faut nous séparer des déchets plastiques» a déclaré ce mercredi à Bambey, la présidente du Conseil départemental de Bambey, Aida Mbodj lors du lancement de la campagne « Ville sans plastique », présidée par le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdoulaye Bibi Baldé.

Pour l’honorable, député Aida Mbodj : » le chemin sera long, mais avec une campagne de sensibilisation appuyée, le défi sera relevé ». « Le problème des sachets plastiques est un fait que nous avons toujours dénoncé » dit-elle.
Elle a saisi cette opportunité pour «attirer l’attention des femmes sur les impacts négatifs des sachets plastiques sur nos sols et sur notre bétail. Mais aussi sur nos cadres de vie. Sans parler des déchets plastiques qui nuisent l’écosystème».

La présidente du Conseil départemental de Bambey a invité les femmes de son terroir ainsi que toutes les sénégalaises et sénégalais, chacun en ce qui le concerne, à s’impliquer davantage pour la réussite du programme “Ville sans plastiques».Synthèse Harouna FALL

Début du Ramadan – pour la Commission et Touba, c’est vendredi, pour la Famille Omarienne, c’est ce jeudi

iGFM – (Dakar) Le début du mois de Ramadan est prévu le vendredi selon la Commission nationale de concertation du croissant lunaire.

Réuni ce mercredi, la commission n’ayant pas vu le croissant lunaire sur l’étendue du territoire national a décidé que Ramadan démarre vendredi prochain.

A Touba également, la commission locale, n’ayant pas aperçu le croissant lunaire, la communauté mouride va démarrer également le Ramadan vendredi prochain.

Par contre, la Famille Omarienne, quant à elle, va démarrer le Ramadan ce jeudi. Selon, Mountaga Ngaido Kâ, parlant au nom de l’Imam de la Mosquée Omarienne, Thierno Seydou Nourou Tall, le Croissant lunaire a été aperçu au Niger, au Mali et au Burkina par des membres de la famille Omarienne dans ces pays voisins du Sénégal. C’est pourquoi, dit-il, en tant que musulman, la famille Omarienne débute le Ramadan ce jeudi.

A quelques heures du début du ramadan : les prix de plusieurs denrées prennent l’ascenseur au Marché Castors

http://www.actusen.com A l’approche du mois béni de ramadan, certaines ménagères préfèrent acheter les denrées, à l’avance pour ne pas se déplacer à chaque fois que le besoin se présente. Face à la cherté de la vie, commerçants et clients sont animés d’une crainte face à l’augmentation des prix sur certaines denrées.

Les personnes rencontrées au marché Castor donnent leur avis sur la situation. Dans cet espace, l’ambiance est au rendez-vous, l’animation bat son plein. Vendeurs et acheteurs discutent sur les prix.

Rencontré au milieu des étables, Abdoulaye Thiaw, vêtu d’une chemise verte et d’un jean noir, est un jeune marchant. Originaire de Grand Yoff, il témoigne de l’augmentation des prix. «Depuis cinq jours, les prix haussent chez ceux qui vendent en gros ; donc, nous pouvons qu’augmenter nous aussi les prix ; sinon, ça sera compliqué».

Le commerçant ajoute : «si je prends l’exemple du pain de Singe, vous n’êtes pas sans savoir qu’on l’utilise fréquemment pour les jus, durant le mois de ramadan. A cet effet, le prix du pot passe de 400 à 600 francs. La bassine de Bissap coutait 5000 F Cfa, mais, actuellement, le prix est à 7ooo francs”.

Concernant le sac de Datte, il passe de 5ooo à 8ooo francs ; le kilogramme se vend à 8oo F Cfa. Le sac de petit poids augmente. Et est à 15oo francs, de même que la tomate et le gingembre, entre autres, ont flambé».

Modou Fall, un autre vendeur, a le même point de vue qu’Abdoulaye Thiaw. Selon lui, «il y a bel et bien une augmentation. Depuis quelque temps, le prix de l’oignon varie de 2oo à 25o francs, le kilogramme. Le prix de l’ail connait une hausse de 15o francs le kilogramme».

Cependant, une baisse est à noter, en ce qui concerne certaines denrées. Modou Fall explique : «le coût du sac de pomme de terre a baissé, contrairement à l’oignon. J’achetais le sac à 9500 fr, mais, actuellement, on peut l’avoir à 6500 fr. Quant à l’huile, le prix reste le même».

Trouvée sur les mêmes lieux, une mère de famille est en train de faire son marché. Sous le couvert de l’anonymat et bien habillée, la dame soutient l’idée selon laquelle l’augmentation des prix est avérée. «En ce qui concerne les légumes, leurs prix peuvent changer, à tout moment, parce qu’aujourd’hui, j’ai constaté avoir beaucoup dépensé. A chaque fois qu’un évènement arrive, les vendeurs en profitent pour augmenter les prix des denrées. Alors que le ramadan doit être un moment de partage et non un moment où les gens cherchent à s’enrichir», souligne t-elle.

Contrairement à elle, Ousmane Barry, un jeune commerçant, a une autre appréciation des choses. «Il y a, certes, une flambée des prix de certaines denrées, mais c’est à cause de la chaleur », dit-il. Pour le natif de Khar Yallah, c’est le changement de période qui a causé l’augmentation. Et, à son avis, il arrive des moments où le climat n’est pas favorable à l’agriculture.

Dans la même mouvance, MBallo Diouf semble confirmer les dires des commerçants. Boucher de son état, il soutient que l’augmentation des prix dépend des périodes. «La viande est chère parce que les bétails n’ont pas de quoi manger et les éleveurs en souffrent le plus”, conclut –il. A un jour seulement du ramadan, les avis sont partagés au marché Castor où vendeurs et clients accueillent déjà le mois béni.Hèlène. A. Bakhoum,

Traité de malotru dans les « Lundis de Madiambal » : Yakham M'baye porte plainte et traîne Madiambal au tribunal et devant le Cored pour injures et diffamation

http://www.dakaractu.com Le Secrétaire d'Etat chargé de la communication, Yakham M'baye, a décidé de porter plainte contre Madiambal Diagne, administrateur du journal « le Quotidien » qui, dans ses éditos du Lundi l’avait traité ainsi que le ministre Me Oumar Youm et le Secrétaire d'Etat chargé de l’alphabétisation, Youssou Touré, de « malotrus ».
Son avocat, Me Ousmane Sèye, que nous avons joint, de confirmer l’information et d’affirmer que Yakham ne compte pas en rester là. En effet, il va traîner Madiambal Diagne devant le CORED (Comité pour l'observation des règles d'éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal).
Selon l’avocat, Yakham M'baye est un citoyen au même titre que tous les autres et peut donner donc son opinion sur une question qui concerne la République, comme tout le monde. Il a par ailleurs noté que Dansokho étant chef de parti, ce sont plutôt les membres de ce dernier qui devraient le défendre et non Madiambal Diagne...

Les nouveaux habits de Karim Wade :NOUVEAU CHEF TACTICIEN DU PDS -

http://lignedirecte.sn Karim Wade a reçu, à sa demande, lundi 15 juin, un groupe de responsables du Pds, tous estampillés proches de « la refondation » conduite par Modou Diagne Fada. Lors de leur face-à-face avec le candidat du Pds à la prochaine présidentielle, le maire de Bignona Mamadou Lamine Keïta, Abdou Khafor Touré et Abdoulaye Sow de la Fncl, ont découvert que le célèbre détenu est plus que jamais déterminé à se battre pour tirer profit de son séjour carcéral et confirmer sa légitimité. Loin de se morfondre sur son sort, il, pèse de plus en plus sur l’orientation de la formation libérale. Il va au-delà de son dossier judiciaire et pense maintenant « politique ».

D’emblée, il faut souligner que c’est Me Seydou Diagne, l’un des avocats de Karim Wade, qui s’est chargé de l’organisation de la rencontre en tant que facilitateur. La visite était d’abord prévue, le jeudi précédent, puis le vendredi, avant que des autorisations spéciales de visite ne soient délivrées pour le lundi suivant. Ensuite, seulement Abdou Khafor Touré et Abdoulaye Sow devaient échanger avec l’ancien tout-puissant ministre d’Etat. Les reports de la rencontre ont notamment permis à Mamadou Lamine Keïta d’étoffer le groupe.

S’il est constant que les demandes de réformes, de refondation et de renouvellements des instances du Pds posées par les « frondeurs » sont partagées par Karim Wade, il n’en demeure pas moins qu’à l’instar de son père, il n’a pas apprécié « la médiatisation » de l’affaire. Le candidat du Pds, selon nos sources, a expliqué à ses interlocuteurs que lui-même s’est fait à l’idée de ces « nécessaires » réformes depuis 2012 et leur perte du pouvoir. Mieux, Karim Wade a longuement plaidé pour les retrouvailles des responsables du Pds qui ont fait scission pour voler de leurs propres ailes, en citant l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et l’ancien maire de Dakar et fondateur de « Bokk Guiss-Guiss », Pape Diop.

En clair, il entend donner l’image du rassembleur, conscient qu’il est que sa personne est la cause même de la plupart des contradictions qui minent le Pds depuis des années. S’il apprécie le fait que tous s’accordent sur la pertinence de sa candidature à la prochaine présidentielle, il n’est guère rassuré par l’intransigeance du président du groupe libéral à l’Assemblée nationale, Modou Diagne Fada, qui ne s’est pas démonté quand il s’est agi de faire face au président Wade pour lui dire ce que beaucoup pensent tout bas. Sur le cas du président du conseil départemental de Kébémer, Karim Wade paraît circonspect. Il a rapporté à ses interlocuteurs sa préférence de voire Modou Diagne Fada venir lui parler « de vive voix » des problèmes du Pds, avec une appréciation mitigée de la méthode de Fada et sa suspicion à propos de probables intentions cachées.

D’ailleurs, il semble que la crise qui couve au Pds, avec les premières convocations de signataires du mémorandum du 1er juin devant la commission de discipline du Pds, a été ramenée dans des proportions plus raisonnables depuis la prison de Rebeuss. En effet, en installant un « shadow cabinet » à la manière de l’opposition dans les démocraties anglo-saxonnes, en y nommant à des postes avec des attributions bien délimitées les responsables les plus en vue du parti, dans un savant dosage entre « légitimistes » et « frondeurs », le secrétaire général national Me Abdoulaye Wade a penché pour les propositions émanant de son fils.

En freinant l’ardeur des « faucons, qui demandent l’exclusion de Modou Diagne Fada et celle de ses amis, et en se posant comme favorable à l’unité et au rassemblement, Karim Wade fait montre d’une sagesse politique que peu lui connaissaient jusque là.

Les deux termes de l’alternative qui se posent aux dirigeants du Pds dans la gestion de cette crise (exclusion ou accès à la demande des signataires du mémorandum) n’étaient pas simples. Ou les rangs se dégarnissent avec le départ de franges exclues par la commission de discipline ; ou alors, l’état-major autour du vieux chef revoit ses plans et accepte de lancer une opération de refondation du parti, avec les risques de voir Modou Diagne Fada en sortir grandi.

Les événements des derniers jours ont montré que, depuis la maison d’arrêt de Rebeuss, Karim Wade tire les ficelles au Pds et réussit à faire passer ses mots d’ordre auprès des militants. Mue à point nommé. Mais le temps de la Justice n’est pas le temps électoral…

Aliou Sall fait la leçon à Malick Gackou

http://www.leral.net Aliou Sall, maire de Guédiawaye, réagit à la récente sortie de Malick Gackou qui estime que la situation du Sénégal n'est pas du tout reluisante. Selon le frère du président de la République, quelqu'un qui se dit "grand économiste" doit éviter de faire des analyses qui ne reposent sur aucun fondement. « Le très sympathique Malick Gackou qui a un petit parti (il éclate de rires) fait de la politique. Il est dans son rôle d’opposant. On lui prête des compétences économiques. Mais un économiste digne de ce nom doit se garder de faire des analyses à l’emporte-pièce. On ne peut pas faire une analyse économique objective et rigoureuse sans prendre en compte le taux de croissance et les avoirs en devise, qui se sont améliorés au Sénégal, mais aussi en faisant abstraction des données macro économiques qui se sont améliorés de façon sensible », a dit Aliou Sall dans les colonnes de L’Observateur.

Abdoulaye Faye, président de la commission de discipline du pds : « Ceux qui ne déféreront pas à la convocation de la commission n’ont qu’à prendre leurs responsabilités »
http://www.leral.net Le bras de fer entre les frondeurs et la commission de discipline du Pds continue. Si Modou Diagne Fada et compagnie refusent de répondre à la convocation, le président de ladite commission, lui, insiste et met ces derniers devant leurs responsabilités.

Malgré le refus de Modou Diagne Fada et ses camarades frondeurs de déférer à la convocation de la commission disciplinaire du Pds, le président de ladite commission a confirmé le démarrage des auditions pour entendre les frondeurs. « Nous avons commencé le travail, mais nous avons un agenda et le moment venu, nous allons nous adresser à la presse. Mais, pour l’instant, on a démarré le travail et nous ne pouvons pas, à l’état actuel, nous prononcer sur la question. Parce que le parti fonctionne sur la base de texte », explique Abdoulaye Faye dans les colonnes du journal Le Populaire. Poursuivant, il ajoute : « Ceux qui ne déférerons pas à la convocation n’ont qu’à prendre leurs responsabilités ».

Accusés de corruption et d’accointance avec le pouvoir, les frondeurs annoncent une plainte pour diffamation
http://www.leral.net Convoqués par la commission de discipline du Pds pour répondre des faits de corruption, d’accointance avec le pouvoir, de corruption, de tentative de sabotage et d’avoir conclu un marché avec Macky Sall, Modou Diagne Fada et ses camarades refusent de répondre. Pis, ils entendent porter plainte pour diffamation.

Les frondeurs du Parti démocratique sénégalais (Pds) n’ont pas répondu à la convocation de la Commission de discipline pour répondre aux faits de corruption et d’activités fractionnelles qui leur sont reprochés. « Si cette convocation me parvient non seulement je ne vais pas répondre parce que ce n’est pas prévu par les statuts du parti. Je considère que c’est une commission illégale. Et dans la démarche, ils ont porté des accusations extrêmement graves. Aujourd’hui, c’est la commission qui accuse et on entend tirer des conséquences de droit », affirme le porte-parole des frondeurs, Alioune Souané.
Selon le journal Le Populaire, Modou Diagne Fada et ses camarades comptent porter cette affaire devant la justice pour diffamation et fausses accusations. « Si à titre individuel, elle adresse des convocations à chacun de nous pour lui demander de venir clarifier les choses par rapport à des accusations d’accointance avec l’adversaire, de corruptions, de tentative de sabotage et surtout d’un marché conclu avec Macky Sall pour déstabiliser le Pds, on en tirera aussi les conséquences qui s’imposent. Parce que tout cela c’est des faits extrêmement graves », ajoute M. Souané avant de préciser : « Nous avons notre dignité, nous avons notre honneur, nous avons nos familles. Par conséquent, on ne laisse personne nous éclabousser ou jeter le discrédit sur nous en bafouant notre dignité et notre honneur sur des considérations qui ne tiennent pas la route. Personnellement, j’attends de recevoir la convocation pour avoir une preuve matérielle pour saisir le tribunal. Et je crois que tous, nous ferons la même démarche, c’est-à-dire que nous traduirons en justice toute personne qui osera porter publiquement des accusations contre nous. Après tout, nous sommes au Sénégal, dans un Etat organisé avec la justice ».

Faux billets de banque : les chiffres de l’affaire Thione Seck

http://www.pressafrik.com Depuis l’éclatement de l’affaire Thione Seck et son lot de révélations, les chiffres donnés par la presse par rapport au montant saisi par les enquêteurs divergent. Un soit transmis par le parquet à la SR à la suite de la plainte déposée par les avocats de Thione Seck contre le journal le « Quotidien ».

Les enquêteurs ont trouvé des vrais et des faux billets chez son complice présumé Alay Djitèye : dix faux billets de cinquante dollars, dix faux billets de 100 dollars, dix faux billets de 20 euro, dix faux billets de 50 euros, dix faux billets de 100 euros, dix faux billets de 200 euros et dix faux billets de 500 euros. Plus un paquet de papiers verts estimés à un million d’euros mais aussi 2050 euros en en bons billets et la somme de 8 480 000 F CFA, révèle Libération.
Par ailleurs chez le leader du Ram Daam, les enquêteurs ont mis la main sur un paquet de papier vert estimé à un million d’euros. A ce paquet s’ajoutent une somme de 27 000 000 de F CFA en vrais billets, un chéquier Ecobank au nom de First Class Sarl, 5 901 250 F CFA en vrais billets toujours plus un billet de 50 euros qui est de l’épouse de Thione Seck et en fin la somme de 8 480 000 F CFA. Au total, ce sont 15 scellés qui ont été versés dans le dossier dont l’instruction est en cours au niveau du deuxième cabinet.
Il faut noter que Thione Seck continue de clamer son innocence alors qu’Alay Djitèye est passé aux aveux, lui qui affirme faire du faux pour « manger » selon les procès-verbaux. A ce propos d’ailleurs, le parquet a adressé un soit transmis à la SR de Dakar à la plainte déposée par les avocats de Thione Seck contre le journal. Ibrahima Mansaly

Ici, Malick Gackou a vraiment fait mal à Moustapha Niasse

http://www.actusen.com Si le leader de l’Alliance des forces de progrès se faisait du mauvais sang, nul ne lui en tiendrait rigueur. En effet, au détour d’une Assemblée générale, le Secrétaire général de la Section communale de Rufisque Nord et d’autres membres de son bureau, dont la responsable régionale des jeunesses féminines de la région de Dakar ont tous décidé de couper le cordon ombilical qui les liait jusqu’ici à Moustapha Niasse, leader de l’Afp et Président de l’Assemblée nationale.

D’après L’Observateur, tout ce beau monde a préféré troquer le chef de file des progressistes contre le patron du Grand Parti, en l’occurrence Malick Gackou, ancien ministre du Commerce sous le défunt régime du Premier ministre Abdoul Mbaye.

Ergotant sur les raisons qui les ont poussés à tourner le dos à Moustapha Niasse, les désormais ex-frères et soeurs de celui-ci invoquent la léthargie de l’Afp, ainsi que le Bureau politique du 10 mars 2015. Quand Malick Gackou et beaucoup de membres du Parti du Président de l’Assemblée nationale ont été immolés.

On ne sait pas encore ce que cela va-t-il donner dans les autres localités du Sénégal, mais l’opération “Toxu” (migration), lancée par l’ancien numéro 2 de l’Afp et non moins chef du Grand Parti a fini de donner les effets escomptés à Rufisque.

Serigne Modou Kara sermone l’Etat :”Le développement et l’émergence de notre cher pays ne peuvent se réaliser que dans un climat social paisible et stable”

http://www.actusen.com Récemment nommé ambassadeur itinérant par le président Macky Sall, Serigne Modou Kara propose un Etat modèle pour le Sénégal. Dans un communiqué parvenu à Actusen, le guide spirituel du Mouvement mondiale pour l’unicité de Dieu(MMUD) pense que cela passe par ”un climat social paisible et stable”; gage d’un Sénégal émergent.

Actusen publie l’intégralité du document.

Dans un contexte de tensions sur le plan social, miné par diverses manifestations, l’Ambassadeur international de la Paix, Cheikh Ahmadou Kara MBACKE Noreyni,soucieux d’un meilleur devenir de ses concitoyens, propose un Etat modèle à Son Excellence Mr Macky SALL, Président de la République du Sénégal.

L’un des objectifs primordiaux de cette proposition est de contribuer à affiner, à améliorer et à sécuriser notre démocratie pour éviter toute forme de violence avec ses corollaires : l’utilisation des lacrymogènes, les pneu allumés dans les artères des localités, les véhicules de particuliers et les biens publics détériorés, etc…

Le développement et l’émergence de notre cher pays ne peuvent se réaliser que dans un climat social paisible et stable. Le Général de Bamba, dans son rôle indéniable de régulateur social, a sa partition à jouer.

Encore une fois, Cheikh Ahmadou Kara MBACKE Noreyni, manifeste ainsi la marque d’un leader accompli, qui fait montre d’une résilience et d’une détermination à oeuvrer pour un Sénégal émergent.Cheikh Ahmadou KARA Mbacké

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :