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Les propos de Wade sur Macky Sall toujours en vedette

Dakar, 27 fév (APS) - Les propos de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade sur les origines sociales de son successeur sont toujours au cœur des sujets traités par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Au sujet du discours sur les ethnies, les castes et les religions, Le Quotidien estime que ‘’Wade, Pape de la division’’ et relève que l’ancien président ‘’ne regrette pas ses propos’’.
‘’Abdoulaye Wade, écrit le journal, n’en est pas à sa première. Sa sortie rappelle celle malheureuse à Tivaouane Peul (Dakar) où il avait menacé de retirer ses projets aux populations du Fouta. Il tentera également de mettre en mal son adversaire en 2012 avec les chefs religieux’’.
‘’Procès en sorcellerie contre Macky, dérapages contrôlés’’, indique Walfadjri qui rappelle qu' ‘’avant Wade, en 2012 déjà, l’ancien ministre de la Justice, Me El Hadji Amadou Sall, et le comité directeur du PDS parlaient de sorcellerie suite aux convocations de Karim Wade les jeudis à la gendarmerie de Colobane’’.
Enquête souligne que Touba ‘’lâche Wade’’, après ses violentes attaques contre le chef de l’Etat. ‘’Le Khalige général des mouride se dit indigné et condamne’’, selon le journal qui relève: ‘’Si l’on en croit nos interlocuteurs, le Khalife a dit qu’il va désormais s’abstenir des affaires de Wade, encore moins le conseiller’’.
L’Observateur rapporte cette réaction de Macky Sall après les propos de Wade. ‘’Je préfère ne pas avoir entendu les propos de Wade’’. Et le journal d'annoncer d’autres propos du chef de l’Etat sur son prédécesseur. Le président Sall déclarait en effet : ‘’J’ai de l’affectation pour Wade. Je n’ai aucun problème personnel avec lui’’.
L’As signale que le leader libéral Mamadou Massaly est ‘’en route vers Rebeuss’’ pour diffamation.
Mamadou Massaly n’a pas eu le temps de savourer sa récente libération après des propos contre Aminata Tall, la présidente du Conseil économique, social et environnemental. Sitôt libéré, il avait accusé les gendarmes de l’avoir torturé. Massaly a été arrêté de nouveau jeudi.
La Tribune signale que Massaly, qui a fait un malaise, a même entamé une diète. Le Populaire aussi affiche : ‘’Massaly entame une grève de la faim totale’’.
De son côté, Le Soleil titre signale que des privés sénégalais vont s’impliquer dans le secteur de l’éducation pour la somme de 1, 5 milliard de francs.
La Fondation du secteur privé pour l’éducation (FSPE) va investir 1,5 milliard de francs CFA dans trois programmes scolaires visant plusieurs objectifs dont l’"adéquation de l’éducation avec le marché de l’emploi", a annoncé jeudi à Dakar son président Mansour Cama.OID/AD

HADJIBOU SOUMARÉ PRÉCONISE DES PROJETS D’INFRASTRUCTURES

LES INVESTISSEURS DE L’UEMOA À DAKAR

http://seneplus.com GrandPlace Les économies africaines doivent être basées sur les projets d’infrastructures afin de booster la croissance sur le long terme. D’où la pertinence de la tournée des investisseurs dans les Etats membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa). Le président de la commission de l’union, Cheikh Hadjibou Soumaré, était à Dakar, hier.

Nos économies, aujourd’hui, ont besoin de projets d’infrastructures et nous avons toujours l’habitude d’entendre que la croissance ne se mange pas. Mais, nos pays ont besoin d’une croissance soutenue sur le long terme», a d’emblée soutenu Cheikh Hadjibou Soumaré hier à Dakar en marge de la tournée des investisseurs.

Selon le président de la commission de l’union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), l’initiative «Investir dans l’Uemoa», qui fait suite aux orientations et recommandations de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernement, vise à diversifier le partenariat de l’union.

Mais aussi elle se veut un véritable cadre de promotion des investissements en faveur aussi bien des projets régionaux prioritaires, issus du Programme économique régional (Per), et des Programmes nationaux de développement des Etats membres.

Pour Hadjibou Soumaré, cette rencontre est la première d’une série appelée à se poursuivre dans le cadre d’une plateforme de communication intégrant l’ensemble des acteurs que sont les Etats membres, les investisseurs et les institutions communautaires.

«L’union veut faire de ce nouveau partenariat, un exemple de réussite pour favoriser le développement économique de la sous-région et inspirer confiance à nos populations, les véritables bénéficiaires de nos actions», a-t-il indiqué.

Avant de préciser que cette tournée permet de jeter les bases d’une nouvelle forme de coopération en direction de ces nouveaux partenaires désireux d’investir dans nos pays. Présent dans la tournée, le président de la Banque africaine de développement (Bad), Franck Perrault, étale les projets impliquant la République du Sénégal. Selon lui, 4 axes ont été notés. Il s’agit de la réhabilitation et la construction de l’axe ferroviaire Dakar-Bamako-Sikasso-Bobo Dioulasso sur un linéaire total de 1793 km.

La construction du second pont de Ziguinchor et des ponts de Baïla et Diouloulou qui permettra d’assurer le fonctionnement des corridors et le désenclavement des régions concernés ainsi que la sécurisation des transports et des marchandises. Par ailleurs, il a également souligné, la construction du poste de contrôle juxtaposé de M’pack entre le Sénégal et la Guinée Bissau.

Selon lui, «cet axe va simplifier et accélérer les procédures douanières mais aussi réduire les couts et le temps de passage à la frontière et le contrôle sanitaire et des charges à l’essieu».

Mais aussi, la réalisation de l’interconnexion électrique Kaolack - Tambacounda–Ziguinchor sur un linéaire total d’environ 1063 km visant à développer les activités minières, agricoles et touristiques tout en augmentant la compétitivité du secteur industriel et privé.

«Environ 2016 milliards sera débloqué. Ce qui, sans nul doute, vont contribuer à renforcer la compétitivité des activités économiques et financières des Etats membres dans le cadre d’un marché ouvert et concurrentiel et d’un environnement juridique rationalisé et harmonisé», a renseigné le directeur de la Bad. Ndèye Khady MBAYE

SERIGNE SIDY MAKHTAR DANS UNE COLÈRE NOIRE

ATTAQUE DE WADE CONTRE MACKY

http://seneplus.com GrandPlace C’est au moment du bouclage qu’une source proche du Khalife général des mourides a donné l’info. «La vidéo des déclarations fracassantes du leader du Pds, Me Abdoulaye Wade, a été diffusée devant le guide de la communauté mouride.

Serigne Sidy Makhtar Mbacké est alors plongé dans une colère noire avant de condamner avec la dernière énergie lesdites déclarations. Très peiné, le guide religieux a observé plusieurs minutes de silence avant de dire, par rapport à l’âge de Me Wade et la personnalité de ce dernier, toute sa déception devant ses enfants : Serigne Bara Maty Lèye et Serigne Moustapha Mbacké.»

SALL EST DE LA FAMILLE DE SEBBE KOLIYAABE

ÉCLAIRAGES DU PROFESSEUR D’HISTOIRE, KALIDOU DIALLO MAKY

http://seneplus.com GrandPlace Le débat passionné entretenu dans l’arène politique après la sortie très contestée du leader du Parti démocratique sénégalais (Pds), exige de Grand-Place une recherche plus approfondie sur la descendance du chef de l’Etat, Macky Sall. Mieux, les éclairages de l’historien émérite, le Pr Kalidou Diallo, natif du Fouta, et l’arbre généalogique remonté par l’un des griots de la famille présidentielle, clos le débat.

Il y a moins de 72 heures, les populations des localités de Ndouloumadji Founaybé, Sinthiou Garba et Sebbe Koliyaabe, ont initié une marche de protestation contre les propos jugés injurieux de Me Abdoulaye Wade contre le chef de l’Etat, MAcky Sall, affirmant que les parents de ce dernier étaient des esclaves anthropophages. « Non, les Sall n’ont jamais été des esclaves au Fouta.

D’ailleurs, ce sont eux qui dirigeaient le Fouta de 1672 à 1740», a rectifié Alassane Ly de Sebbe Coliyaabe, d’où sont originaire les parents de Macky Sall. Organisée dans l’une des localités dirigée par Abou Lô, président du conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne, haut responsable de l’Alliance pour la République (Apr), cette manifestation peut être per- çue comme ayant des relents politiques.

C’est pourquoi, Grand-Place a sollicité le Pr Kalidou Diallo parlant en qualité d’historien, pour un témoignage, en tant qu’auteur d’un mémoire sur les chefs de canton et de province du Fouta. Le Pr Diallo a aussi participé à plusieurs soutenances de thèses et mémoires sur le Fouta Tooro.

Dans son témoignage, il souligne que «les provinces du Nguenar et du Damga, situées à l’est du Fuuta Tooro, étaient formées d’une population composée essentiellement des Torobé, tous originaires du Fouta central. Ce sont des Bulbé Deeniyankoobé et des Sebbé Koliyaabé.

Le Nguenar était habité d’abord par une majorité de Koliyaabé. C’est certainement l’un des territoires les plus difficiles à administrer. Ayant pris part, soit directement soit indirectement, à toutes les luttes intestines, ils n’ont jamais eu un seul chef.

Depuis le temps de Koli Tenguella, au 15e siècle, en passant par l’almamyat jusqu’au dernier Elfeki (chef), ils se sont toujours imposés comme des alliés incontournables.» C’est ainsi qu’après la révolution Torodo de 1776, conduite par Thierno Souleymane Ball et la prise du pouvoir effectif par Abdoul Kader Kane, premier almamy du Fouta, explique le professeur d’histoire, «une situation particulière fut aménagée à la dynastie du régime déchu et ses principaux alliés, les Sebbé Koliyaabé.

C’est ainsi que fut créé en marge du gouvernement central de la théocratie, l’almamyat deeniyankoobe, pâle vestige des splendeurs de la monarchie dé- chue. Ce nouveau petit royaume englobait les villages de Lobali, Barkewi, Baraka, Wali Diangtang Gankel, Gouriki, Bapalel, Hordoldé etc.

Tout en reconnaissant la tutelle de l’almayat central, il administrait leur territoire traditionnel.» Alors que les autres localités étaient toujours administrées, ditil, sous la tutelle de l’almamyat du Fouta par des marabouts :

Thierno Molle à Thilone (Ly), Thierno Ngappugu à Sinthiou Bamambe (Talla), Thierno Thielol (Daff) et Thieno Wanwanbé (Wane) à Kanel, Thierno Tilere à Nguidjilone (Hann), Thierno Founebé à Ogo et Ndouloumadji (Ly), Thierno Fautât à Banadji (Sall), Elimane Lewa à Horkediére, Thierno Withi à Hamadi Honaré, Thierno Sarédioubayrou à Boynadji, Elimane Demba à Danthiady (Sall), Thierno Siwol à Nabadji, Elimane Neega à Bokidiawé, Ardu Nguiril et Joom Ourossogui (Diallo) Joom Matam (Bâ) etc.

Cette province, fait remarquer le Pr Kalidou Diallo, comme on le voit, est caractérisé par la dispersion des pouvoirs, après le retrait définitif d’El Hadj Oumar du Fouta, en avril 1859. «Il voulut réunir toutes ces chefferies du Nguenar sous la tutelle d’elfeki (les Agne de Gawol).

Les traités du 20 septembre 1859 stipulent que : les français reconnaissent Elfeki Mahmadou, chef responsable envers eux, du pays de Damga s’étendant de Gaol à l’Ouest et Dembankané à l’Est. Ce titre d’elfeki existait déjà du temps des Deniyankoobé. Ce titre resta, car Elfeki Modi Maat s’est rallié très tôt à Souleymane Ball.

Il fit d’ailleurs partie des cinq dignitaires du Fouta partis après, à la recherche du premier Almamy, Abdoul Kader Kane. Selon Kalidou Diallo, qui n’a pas hésité à décrier la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), l’histoire est claire à ce sujet, «le chef de l’Etat, Macky Sall, est issu de la famille de Sebbé Koliyaabé, avec une branche Torodo, originaire de Doumga Ouro Thierno avec son arrièregrand-mère Balal Hamath Lamine Niang.» Abdoul Aziz SECK

Macky Sall : “Je préfère ne pas avoir entendu les propos de Wade”

Par SenewebNews “On m'a rapporté les propos de mon prédécesseur. Je préfère ne pas les avoir entendus. Si ces propos avaient été émis par quelqu'un qui n'a jamais exercé les fonctions de président de la République, cela ne m'aurait nullement gêné. J'aurais juste mis cela sur le compte de la pression”. C'est la réponse que le Président de la République, Macky Sall, a donné au Directeur de publication du magazine belge “notre Afrik”, dans une interview à paraître lundi 2 mars 2015, informe “L'Observateur”. “Cela peut vous surprendre, j'ai de l'affection pour lui. Je n'ai aucun problème avec Wade”, ajoute-t-il.

Macky Sall a, toutefois, tenu à dire au journaliste que “lorsque les principes et les valeurs sont en jeu, (il) reste intraitable”.

Se prononçant sur l'affaire Karim Wade, il précise : “Je ne suis ni juge, ni Procureur”.

L’ÉNIGME KHALIFA SALL PAR SIDY DIOP

http://seneplus.com LeSoleil La lettre du continent a allumé un feu attendu. Espéré. Redouté. Minimisé. Notre confrère, très informé, a annoncé, dans sa dernière parution, l’intention du Parti socialiste d’investir prochainement Khalifa Sall comme son candidat à la présidentielle de 2017. « Le secrétaire national à la vie politique du Parti socialiste sénégalais, Khalifa Sall, devrait être désigné au second trimestre (de 2015) comme le candidat de cette formation politique pour la présidentielle de 2017», mentionne le dernier numéro de ce journal français.

On sera très attentif à l’actualité du Ps pour avoir la confirmation d’une telle révélation. Une certitude cependant. Si le Ps se décide à avoir un candidat en 2017, celui-ci ne sera pas Ousmane Tanor Dieng qui s’était engagé, en 2012, à ne plus se présenter à une élection présidentielle.

L’homme a une très haute idée de sa personne et de l’engagement politique pour se prendre les pieds dans le tapis de ses propres contradictions.

Il faut, en attendant plus de clarté, reconnaître que Khalifa Sall, ce presque sexagénaire (il est né le 1er janvier 1956 à Louga), ne passe pas inaperçu sur la scène politique sénégalaise.

Socialiste dès son jeune âge (13 ans), venu aux affaires à la faveur de la montée en puissance de Ousmane Tanor Dieng au sein du Ps, l’homme a épaissi sa carapace politique après les élections locales du 22 mars 2009, suivies de son élection comme maire de Dakar le 18 avril de la même année.

Depuis, son nom est sur toutes les lèvres. On traque ses moindres faits et gestes, on guette sa moindre déclaration et on lui tresse déjà une belle couronne de numéro un du parti de Senghor. Incontestablement, Khalifa Sall est l’homme qui monte à Dakar et dans le Ps.

Disposant d’un budget confortable à la tête de la mairie de Dakar et d’une aura conséquente de premier magistrat de la capitale sénégalaise, Khalifa Sall surfe sur un pouvoir qui se refuse à sa formation politique depuis 2000.

Pour nombre d’observateurs, le nouvel édile de Dakar est une solution de rechange en lieu et place d’Ousmane Tanor Dieng (Otd). Depuis 2000, en effet, la base électorale du Ps s’est beaucoup érodée. La formation socialiste a vu ses scores électoraux passer de 42 % en 2000 à 11 % en 2007 et 2012.

Sa cote est montée en flèche. Son bilan, jugé satisfaisant par de larges franges de l’opinion dakaroise, lui a valu une victoire éclatante dans la capitale sénégalaise lors des dernières élections communales, municipales et départementales du 29 juin 2014. Un jackpot électoral qui renforce la stature du maire de Dakar.

Cependant, gagner à Dakar est une chose, mais conquérir le Sénégal est plus compliqué. Si Khalifa Sall veut le pouvoir, il lui faudra faire montre d’une grande capacité à enjamber les obstacles. Le premier acte consistera, sans doute, à assumer « son » destin présidentiel.

Interrogé en marge du Sommet de la Francophonie à Montreux (Suisse), en octobre 2010, sur son éventuelle candidature à la magistrature suprême, Khalifa Sall avait laissé planer le doute, sans fermer la porte du soupçon.

« L’élection présidentielle, c’est une question personnelle. Aujourd’hui, il s’agit de voir ceux qui seront intéressés. À mon niveau, ce qui m’importe, c’est le rayonnement du parti et la préparation du scrutin. Parler de candidature aujourd’hui, c’est diviser le Ps et affaiblir Benno ».

En 2012, il a joué la carte Tanor, sans succès. Aujourd’hui encore, alors que son récent succès à Dakar rebondit sur une frange de l’opinion et lui revient en applaudissements, il se montre obstinément silencieux sur ses véritables intentions.

Il semble donner raison à Malick Nöel Seck qui trouve qu’il est « un homme d'appareil qui exécute les décisions, qu'elles soient justes ou non ».

Si le Ps veut réellement présenter Khalifa Sall, il lui faut brusquer le rythme. Un président de la République, cela se sème au bon moment. Ni trop tôt, ni trop tard. Or, une seule année nous sépare des grandes manœuvres politiques préélectorales.

Il s’y ajoute que le Ps qui porte le fardeau de sa participation au pouvoir du président Macky Sall devra être particulièrement persuasif pour convaincre l’opinion du bien fondé de son échappée solitaire. Les relations heurtées entre le maire de Dakar et le pouvoir actuel suffiront-elles au Ps pour décrocher un certificat de probité électorale ? L’avenir nous le dira.

Il reste qu’en 2011, Barthélémy Dias défendait avec force que le candidat du Ps « ne saurait avoir une envergure régionale, mais nationale ». « And Taxawu Ndakarou », la plateforme politique qui a permis à Khalifa Sall de rempiler à la tête de la mairie de Dakar, ne va pas au-delà de Rufisque.

Le temps court qui nous sépare de 2017 suffira-t-il à Khalifa Sall à élargir son envergure ?

Décidément, l’actualité socialiste sera fortement suivie dans les jours à venir.

Sud QUOTIDIEN : LA UNE DE CE VENDREDI

«EXCLUSION» DE MALICK GACKOU ET CIE DU PARTI DE M. NIASSE : L’Afp, dans tous ses éclats !
Décidément, l’Afp de Moustapha Niasse est en pleine tempête. Après les huées contre le patron du parti et président de l’Assemblée nationale, la suspension de huit cadres sanctionnés comme auteurs des dites huées, le duel de positionnement ouvert pour la succession de Niasse, la guéguerre est repartie sur les chapeaux de roues entre « frondeurs» et « légitimistes » ou plus prosaïquement «pro-Niasse ». A la source de la volée de bois vert entre responsables progressistes, le dernier communiqué de la nébuleuse…commission de communication de l’Afp exigeant purement et simplement l’exclusion du parti des incriminés, en somme de Malick Gackou et cie. Suffisant pour que Mamadou Goumbala, initiateur d’un courant au sein de l’Afp, dénonce les « cagoulards » dont Alioune Sall, le patron de l’Ancp, et surtout le permanent du parti, Bouna Mohamed Seck, accusé d’être le conspirateur du communiqué en question, voire de monnayer des motions de soutien en faveur de Moustapha Niasse, un leader coupé de sa base, à hauteur de 300 à 500 000 F Cfa. En réplique, Bouna Mohamed Seck a vivement démenti les assertions de Goumala, un «mercenaire» qui a un problème avec le parti et non pas lui, et qui se fourvoie totalement pour ce qui est de sa représentativité et celle de ses compagnons frondeurs au sein de l’Afp.

DÉTOURNEMENT DES FONDS DE LA LONASE, VERS LE LIBAN : Les délégués du personnel «envoient» Baïla Wane à la Crei
Le collège des délégués du personnel de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) pointe un doigt accusateur vers l’ex-directeur général de la société, Baïla Wane, dans l’affaire du détournement de l’argent de la Lonase vers le Liban. Lors d’un point de presse tenu hier, jeudi 26 février, au siège de la Lonase, Seydou Mboup, secrétaire général de ce dit collège et cie ont invité le procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) à se saisir de ce dossier.

RAPATRIEMENT DE PLUS DE 400 SENEGALAIS DE LIBYE : Le premier vol avec à bord 143 compatriotes attendu à 19 heures
L’Etat du Sénégal va procéder, à compter de ce vendredi 27 février, au rapatriement de 401 sénégalais de Libye, informe un communiqué du secrétariat d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur. Le premier vol transportant 143 compatriotes arrivera à Dakar-Yoff ce jour à 19 heures, suivi de deux autres convois prévus à des dates qui restent à déterminer. Cette importante opération de rapatriement aéroporté a été possible grâce au soutien et à la collaboration de l’Office des migrations internationales, du Comité international de la Croix-Rouge et de l’ambassade du Sénégal en Tunisie, précise la source.

LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

Ca de tous les dangers à la Suneor
C’est aujourd’hui que se tient le Conseil d’administration de tous les dangers à la Suneor. Un Conseil d’administration qui intervient dans un contexte de crise dans l’entreprise où un bras de fer oppose les travailleurs à la direction générale. Les administrateurs devraient se pencher sur la décision du Président directeur général Abass Jaber de vendre l’unité industrielle de Kaolack et celle de Ziguinchor à la société française Sosi Protéol. Une décision fort contestée par les travailleurs affiliés à la Cnts/Fc. Samuel Ndour et cie parlent de balkanisation préjudiciable à l’entreprise.

Ca de tous les dangers (bis)
Cette décision n’est profitable ni à l’entreprise ni aux employés qui risquent pour une partie de perdre leurs postes. C’est pourquoi les travailleurs de la Suneor, pour dénoncer cette manière de faire du boss Abbas Jaber, ont observé trois jours de grève (lundi-mardi-mercredi). Les travailleurs ne comprennent pas la position de Jaber qui veut morceler la Suneor alors qu’en 2004, lorsqu’il reprenait la société, il avait refusé la balkanisation en exigeant d’avoir la totalité de la société. Selon une source proche de l’entreprise, à l’époque l’Uemoa lui avait même donné raison dans un contentieux avec la société Siska. Le Pdg a débarqué de Paris hier et selon nos informations, il va présider la réunion qui risque d’être houleuse, puisque les travailleurs n’entendent pas se laisser mener en bateau.

Place de l’obélisque
La mythique place de l’Obélisque va renouer avec les manifestations aujourd’hui. Les enseignants du Supérieur qui ont renoué avec la grève en décrétant 72 heures et leurs collègues du Grand Cadre sont attendus à la place de l’Obélisque pour un sit-in.

Mobilisation générale du Pds
Le Parti démocratique sénégalais aussi compte se mobiliser aujourd’hui devant la gendarmerie de Colobane pour apporter un soutien à Mamadou Lamine Massaly. L’avocat Me El hadj Amadou Lamine Sall accuse la gendarmerie d’exercer des représailles contre son client et demande à tous les libéraux de se mobiliser ce matin devant la gendarmerie où «Massaly est arrêté et maltraité pour avoir dit qu’il a été torturé». D’après l’avocat, Massaly a refusé de s’alimenter et de boire jusqu’à nouvel ordre.

Erratum
Dans notre édition d’hier, nous avons malencontreusement attribué des propos du chef de cabinet de Me Wade Pape Samba Mboup à Sokhna Nata Samb Mbacké, l’administrateur du Fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’extérieur (Faise). Toutes nos excuses à Mme Mbacké et à nos lecteurs.

Bamba Ndiaye n’est pas membre de Bgg
Au sortir de son dernier comité directeur, la Convergence Bokk Gis-Gis avait annoncé à travers un communiqué que Bamba Ndiaye est désormais chargé de communication de la formation politique de Pape Diop. Cette information a été démentie par l’ancien ministre chargé des questions religieuses. En effet, Bamba Ndiaye affirme ne pas être intéressé par la politique et qu’il mène son combat sur le terrain de l’islam.

L’affaire Dame Kâ refait surface
La famille d’Amadou Kâ alias Dame, du nom du jeune homme interpellé par la police à Thiès dans le cadre de l’affaire du gang qui écumait Thiès et qui est mort lors de sa garde à vue, est loin d’avoir enterré ce dossier. Elle continue de contester les résultats de l’autopsie. Joint au téléphone hier, son oncle Mamadou Bâ affirme que l’avocat commis par la famille a déposé une plainte contre X pour coups et blessures volontaires. C’est en tout cas une affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive et qui est encore très loin de connaître son épilogue.

Sytjust/Etat du Sénégal
Le bras de fer entre le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) et l’Etat du Sénégal n’a finalement pas eu lieu hier devant la Cour Suprême. Le Président de la Cour a certes appelé l’affaire, mais il l’a par la suite, renvoyée à l’audience du 26 mars prochain. En fait, c’est à la demande du Sytjust. Selon nos informations, les travailleurs de la justice ont envoyé une lettre à la Présidente de la chambre
administrative de la Cour Suprême pour demander le renvoi au motif qu’ils ont appris tardivement que l’audience était fixée à hier, mais également parce que la date ne leur convenait pas du fait que leur conseil Me Massokhna Kane, qui doit défendre leurs intérêts, devrait être absent de Dakar le jour du procès. La Cour a accédé à leur demande et a donc renvoyé le dossier. Pour rappel, c’est le décret 2013-890 du 14 juin 2014 supprimant les fonds communs des travailleurs qui oppose les membres du Sytjust à l’Etat du Sénégal devant la haute juridiction. A les en croire, il s’agit d’un droit acquis depuis Abdou Diouf que Macky a «anéanti».

Baïla Wane devant les tribunaux ?
Baila Wane a peut-être du souci à se faire. Même si les délégués lors de leur point de presse d’hier ne l’ont pas cité explicitement, toutes leurs pensées étaient tournées vers l’ancien directeur général de la Lonase qui a signé le contrat avec Tbg. «Nous avons des éléments qui nous renvoient à un certain nombre de personnes dans ce dossier. S’il y a des indices de culpabilité, nous allons porter plainte pour situer la responsabilité de tout un chacun », affirme Seydou Mboup, secrétaire général du collège des délégués du personnel de la Loterie. «Pour l’instant, il ne nous appartient pas d’accuser ou d’incriminer qui que ce soit dans ce dossier. Mais nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout de cette affaire», prévient-il.

Ibrahima Sall défend Macky Sall
Suite à l’indignation populaire qui a suivi les propos de Me Wade, le Bureau Politique du Mouvement pour la démocratie et les libertés (Model) est venu se joindre aux récriminations contre l’ancien Président. Ainsi, Ibrahima Sall et compagnie condamnent avec la plus grande vigueur les propos de Me Wade qui sont aux antipodes des valeurs sénégalaises, déclarent- ils dans un communiqué. En outre, ils rappellent que le président de la République est une institution qui incarne la nation sénégalaise. Donc il mérite respect et considération par tous les Sénégalais. Fidèle à sa posture «républicaine», le Model entend s’ériger en bouclier face à toute tentative de déstabilisation du pays et condamne les velléités d’affaiblissement et de dénigrement des symboles de la République. Il n’a pas manqué de saluer la posture républicaine et le comportement fait de dignité et de hauteur du Président Macky Sall.

Orange lance un site dédié aux Pme Pmi
www.quartierdespros.sn est le nouveau site lancé hier par l’opérateur de téléphonie du groupe Sonatel. D’après les promoteurs, le digital est une véritable opportunité pour le développement des Pme Pmi Sénégalaises : plus de 80% d’entre elles considèrent qu’une meilleure utilisation d’Internet permet d’améliorer leur performance économique et 70% s’attendent à la création de nouveaux emplois grâce à internet. Pour accompagner cette dynamique, Orange Business Services propose de « bonnes pratiques et solutions dans le domaine de l’entreprenariat. En effet, face aux besoins de ces acteurs économiques et aux questions qu’ils se posent sur l’entreprenariat, Orange Business Services a mis en place un nouveau concept appelé Quartier des Pros. Ce Quartier accessible via le lienwww.quartierdespros. sn a une vocation communautaire avec comme objectif de permettre aux Pme/Pmi sénégalaises d’avoir un cadre d’échanges sur leurs différentes problématiques autour de la vie de l’entreprise. Les entrepreneurs et chefs d’entreprises pourront y obtenir des conseils et trouver des informations, se former, recueillir des témoignages d’experts et surtout échanger entre eux. Le Quartier des pros permettra aux professionnels de partager leurs différentes expériences dans la création, la gestion et le développement de leur entreprise.

EN COULISSES : ENQUETE DE CE VENDREDI

PROPOS DÉSOBLIGEANTS DE WADE À L’ENCONTRE DE MACKY SALL : Le Khalife général des mourides se dit indigné et condamne
72heures après la déclaration malencontreuse et malveillante de Me Abdoulaye Wade à l’encontre du chef de l’Etat Macky Sall, les réactions se poursuivent. La dernière en date, et pas des moindres, est celle du khalife général des mourides Cheikh Sidy Mactar Mbacké qui n’a eu écho de la sortie de Wade qu’hier. De sources proches de son entourage, le khalife a, par lui-même, visionné la vidéo de la déclaration de l’ancien chef de l’Etat. Et comme la plupart des gens épris de raison, le saint homme n’a pas dérogé à la règle.

Selon un de ses fils joint au téléphone, et qui a requis l’anonymat, il a été dans tous ses états lorsqu’il a fini d’écouter les propos du “pape du Sopi”. A en croire la même source, Cheikh Sidy Mactar a vigoureusement condamné les propos de l’ex-président de la République, Me Abdoulaye Wade. Mieux, poursuit une autre source proche, le khalife s’est indigné de l’attitude de Wade qu’il a jugée “non conforme aux préceptes de l’Islam en général et du Mouridisme, en particulier”.

Si l’on en croit nos interlocuteurs, le khalife a dit qu’il va désormais s’abstenir des affaires de Wade, encore moins le conseiller. Car ce dernier, explique le saint homme, selon notre source, n’a pas respecté ses engagements pris devant lui à propos de Macky Sall et de son gouvernement. Selon la même source, la considération que cheikh Sidy Mactar avait pour Wade s’est considérablement amenuisé. “Il n’en reste qu’1%”, soutient un proche duKhalife.

En tout cas, avec sa dernière sortie au vitriol contre Macky Sall, Me Wade n’a pas eu les résultats escomptés. En effet, nombreux sont ceux qui estiment que cette sortie musclée de Wade a été bénéfique à Macky Sall. Du coup, le leader de l’Apr et président de la République bénéficie d’un regain de sympathie et de compassion dans la capitale du Mouridisme. Tout le contraire de Wade qui va en effet perdre en sympathie pour ne récolter que de plus d’antipathie. Car Touba est très remonté contre le leader du Pds. Il nous revient d’ailleurs de sources sûres qu’en plus du Khalife général des mourides, beaucoup de dignitaires de la ville sainte sont entrés dans une colère noire après avoir eu connaissance des déclarations violentes et diffamatoires d’Abdoulaye Wade à l’encontre du chef de l’Etat Macky Sall. Ils sont unanimes à dire leur indignation et leur désapprobation devant de tels propos sortis de la bouche d’un homme âgé, de surcroît ancien président de la République. Mais Wade ne s’est pas limité à taxer Macky Sall de descendants d’esclaves, il l’a aussi traité de simple géologue avant de mettre en doute sa foi. “Macky n’est ni mouride ni tidiane”, a aussi déclaré l’ancien chef de l’Etat dans une séquence vidéo regardée par le Khalife.

CSDH
Le Comité sénégalais des droits de l’Homme (CSDH) s’est joint hier à la vague de condamnations qui a suivi les propos virulentes tenues par l’exprésident Abdoulaye Wade à l’encontre de Macky Sall. “Fidèle aux respects des principes des droits humains notamment au respect de la dignité humaine, le CSDH exprime ses profonds regrets suite aux propos tenus par l’ancien président de la République Abdoulaye Wade à l’encontre de Macky Sall, président de la République et clé de voûte des institutions, et sa famille”, lit-on dans une note dont EnQuête détient copie. Le CSDH a estimé que dans un “Etat de droit, rien ne peut justifier des propos stigmatisants, attentatoires à la dignité humaine et à la cohésion nationale”. Il a appelé “tous les acteurs du jeu politique au sens de la responsabilité et au respect de la morale qui doit sous-tendre toute Nation et démocratie exemplaire”. Le CSDH a également “rappelé la nécessité du respect absolu à toute personne et pour toute personne, des droits fondamentaux inhérents à la dignité humaine”.

SÉNÉGALAIS DE LIBYE
Les Sénégalais pris dans le guêpier libyen doivent pousser un grand ouf de soulagement. Et pour cause, L’Etat du Sénégal procède, à compter de ce vendredi, au rapatriement de 401 d’entre eux. Le premier vol transportant 143 compatriotes arrivera à Dakar-Yoff ce jour à 19 heures, suivi de deux autres convois prévus à des dates qui restent à déterminer, à en croire un communiqué du Secrétaire d’Etat des Sénégalais de l’Extérieur. Cette importante opération de rapatriement aéroporté, poursuit la note, a été possible grâce au soutien et à la collaboration de l’Office des migrations internationales, du Comité international de la Croix-Rouge et de l’ambassade du Sénégal en Tunisie. “Soucieux du bien être des Sénégalais de la Diaspora, le Chef de l’Etat, le Président Macky Sall, avait dès le début du mois d’octobre 2014 donné des instructions au ministre, secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur, Monsieur Souleymane Jules Diop, pour trouver les voies et moyens de rapatrier ceux de nos compatriotes qui se trouvaient en situation de vulnérabilité et qui se portaient candidats au retour”, écrit le communiqué. Lequel renseigne que “le Chef de l’Etat a suivi toutes les étapes de cette opération allant de l’identification de nos compatriotes, la confection de titres de voyages, aux contrôles sanitaires avant leur convoi en Tunisie. Il a donné des instructions pour que tout soit mis en oeuvre et qu'un bon accueil soit réservé aux arrivants”.

MASSALY
Mamadou Massaly n’a pas eu le temps de savourer sa récente libération. Sitôt libéré, le jeune libéral avait accusé les pandores de l’avoir torturé. Des accusations qui n’ont pas plu aux hommes de Cheikh Sarr car Massaly a été de nouveau arrêté hier. Suffisant pour que son avocat Me El hadji Amadou Lamine Sall monte sur ses grands chevaux pour dénoncer un acharnement contre son client. “Il faut que cesse la torture morale contre Massaly ; le lieutenant Ndiaye cherche à l’humilier, j’en appelle au sens de responsabilité du patron de la gendarmerie Mamadou Guèye Faye”, a déclaré l’avocat qui renseigne que son client a entamé une grève de la faim et de la soif. Jusqu’au moment où nous mettions sous presse hier, Mamadou Massaly était encore entre les mains des pandores de la section Recherche de Colobane.

LONASE- EDITEC
Le Collège des délégués du personnel de la LONASE a dénoncé hier, lors d'un point de presse, les dessous du contrat liant la Société nationale des jeux à TGB/EDITECH. Alors que l'accélération du processus d'informatisation des prises de paris, débuté en 2006 grâce au partenariat conclu avec Periferic Material Control (PMC) d'un montant de 3 milliards, arrivait à expiration, le contrat a été subitement interrompu en octobre 2009. Cependant, le niveau de réalisation avait atteint environ 63% et il ne restait, à cette date, que 851 millions FCFA, soit 1 300 000 euros de ses engagements financiers pour acquérir à titre définitif tout le dispositif d’exploitation. À en croire les responsables syndicaux, pour rompre le contrat, la Direction générale a “délibérément refusé d’honorer les obligations financières de la LONASE vis-à-vis de PMC, poussant ainsi ce dernier à arrêter ses prestations”. C'est cette rupture qui a balisé le terrain à la direction qui a aussitôt signé un partenariat tripartite du même objet avec Trust Brokerage Groupe (TBG) et le groupe EDITEC, le 1er octobre 2009. EDITEC, agissant pour le compte de TBG, en qualité de partenaire technique pour l’informatisation du système de gestion et de fonctionnement des activités relatives aux jeux de course de chevaux, rappelle le collège des délégués du personnel.

LONASE- EDITEC (SUITE)
En outre, ce nouveau contrat, contrairement au précédent, a été établi sans appel d'offres pour une durée de 7 ans. Selon le collège, il devrait coûter à la LONASE 132 millions F cfa, par mois, soit plus de 11 milliards F CFA au minimum, selon les clauses assises sur un minimum garanti fixé à 35 milliards du chiffre d’affaires global brut (CAGB) et une limitation de redevance. Ainsi, les délégués de la LONASE se demandent comment on a pu rompre un contrat en bonne est due forme pour le remplacer par un autre aussi léonien. Un début de réponse à cette question, pensent-ils, est à trouver dans un article à charges du journal français Libération n° 978 du 19 février 2015, qui titrait: “L’argent de la Lonase détourné vers le Liban, Trust Brokerage groupe, l’arme du génocide financie.” Suffisant pour que leur piste se crédibilise. D'autant plus que le quotidien cite le substitut du Procureur spécial, Antoine DIOME, qui a révélé qu’une société Trust Lotery Groupe touchait de façon indue 129 millions de F Cfa par mois à la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), avant de préciser “qu’il s’agit plutôt de la société Trust Brokerage Groupe (TBG), entreprise de droit libanais, ayant son siège à Beyrouth”. Libération précise “qu’un système de pillage organisé a été mis en place pour soustraire des caisses de la Lonase plusieurs milliards de Fcfa qui ont transité dans un compte ouvert à la Almawarid Bank, sise au Liban, par TBG dont l’existence est douteuse”. Pour les délégués du Personnel de la Société de loterie, face à ces informations, il est de leur devoir “d'interpeller” et de “saisir” le procureur spécial de la CREI.

INVESTISSEURS DE DUBAÏ
Des investisseurs de Dubaï sont en tournée économique dans les États membres de l’UEMOA. Une délégation conduite par le Président de la commission de l’UEMOA a eu hier une séance de travail avec les autorités sénégalaises, sous la présidence du ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et du Plan en charge du Budget. Cette tournée des investisseurs de Dubaï est une suite logique de la conférence internationale des investisseurs que l’Union économique et monétaire ouest-africaine avait organisée le 9 septembre 2014 à Dubaï. Selon le ministre Birima Mangara, près de 19 milliards de dollars US, environ 9 500 milliards de F CFA, ont été mobilisés sur un montant global de 21,5 milliards de F CFA pour le financement de “17 projets présentés par l’UEMOA”. Parmi ces projets prioritaires présentés par l’Union, certaines concernent le Sénégal, informe le ministre en charge du Budget. Il s’agit, dit-il, de la construction du second pont de Ziguinchor, la réhabilitation et la construction du chemin de fer Dakar-Bamako-Ouagadougou, la construction de postes de contrôle juxtaposés à M’Pack, à la frontière avec la Guinée Bissau. Tous ces projets qui intéressent les investisseurs de Dubaï sont des “projets prioritaires” pour le Sénégal, ajoute le ministre des Transports, Mansour Elimane Kane. Au-delà des projets déjà engagés, le Sénégal soumettra aux investisseurs de Dubaï de nouveaux projets.

RAM 2017
Les amis de Pape Mael Diop, réunis autour d'un réseau éponyme, ont fait part de leur “indignation” et “affliction”, suite aux propos qu'ils jugent “irrévérencieux” de l'ex- Président Abdoulaye Wade envers son successeur Macky Sall. Dans un communiqué parvenu à EnQuête, Le RAM a condamné avec la dernière énergie la sortie d’Abdoulaye Wade qui “écorche l’élément le plus important de la société sénégalaise à savoir la famille”. Un acte indigne d'un ancien Chef d'Etat, selon eux. Les amis de Mael ont rappelé que le Président Sall a répondu positivement à l'appel au dialogue lancé par son prédécesseur, mais que celui-ci ne se ferait que dans le cadre de la “sacro-sainte séparation des pouvoirs chère à Montesquieu”. Cette perspective n’intéresse pas Wade, affirment les amis de Mael pour qui, l’ancien Président n’est obnubilé que par la libération de son fils, d’où les “subterfuges” dontil use pour arriver à ses fins. Invitant le Président Sall et la justice à ne pas céder aux “chantages” et à ne pas se laisser “flétrir”, le Réseau demande au Procureur de s'autosaisir “avant que d'autres gouttes d'eau ne viennent faire déborder le vase”.

Amath Dansokho : “ Wade n'a jamais été équilibré”

Par SenewebNews | Les propos d'Abdoulaye Wade à l'endroit de Macky Sall montrent simplement l'état d'esprit actuel de l'ancien chef de l'Etat, déclare le ministre d'Etat, Amath Dansokho. “Cela ne le grandit pas. Je suis triste de constater qu'un homme qui a joué un rôle si important au Sénégal en vienne à ce point. C'est un sentiment de désespoir, parce que ça, c'est le reflet de la faillite de toute sa politique. C'est l'écroulement d'un homme. Il a une obstination folle. Ce sont les conséquences d'un trouble existentiel de sa personnalité de base. Il n'a jamais été équilibré”, juge l'ancien patron du Parti de l'Indépendance et du travail (Pit) dans un entretien avec “L'Observateur”.

Il demande à Wade de se calmer car si son fils, Karim, est emprisonné, c'est sa faute. “C'est lui qui a mis son fils dans cette situation. Tout le monde m'a entendu pendant des années lui dire d'arrêter de pousser son fils dans des directions qui lui seront fatales. Je le disais du fond du coeur, parce que j'ai une affection pour ses enfants. Je sais qu'un fils est très important pour son père, mais c'est sa faute. Il pensait que rien ne lui résisterait, que ce pays était sa propriété. Il avait décidé de le gouverner pendant 50 ans. C'est à dire même au-delà de son fils, qu'il continue à gouverner le Sénégal même après sa mort”, déclare Amath Dansokho. Il informe que, pourtant, il y a deux semaines, il avait décidé d'aller voir Wade pour le raisonner et en avait même parlé au Président Macky Sall.

MAUVAISE TRADITION :PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE
Les tournées économiques sont des artifices politiques, des ersatz de démocratie en phase de maturité. Une arme de dopage et de remise en confiance pour un régime en proie au doute

Dans le contexte sénégalais, ce serait un mauvais procès fait au président de la République d’avoir organisé sa tournée économique en région naturelle de Casamance. Tous les chefs de l’État qui se sont succédé à la tête du Sénégal en ont usé et abusé. Ces parcours par monts et vaux dans le Sénégal des profondeurs, ne sont en réalité qu’une campagne électorale anticipée. Ils servent à remobiliser les militants, démobiliser les adversaires et attirer leurs partisans vers ses propres prairies. Léopold Senghor et Abdou Diouf les tenaient généralement à un an d’élections présidentielles, pour les mêmes motivations. L’histoire se répète au grand dam des ruptures promises au lendemain du 22 mars 2012.

Pour Senghor, Diouf, Wade, et maintenant Sall, ces visites ne sont qu’une manière pour eux de réduire le temps de parcours lors des campagnes électorales à venir. Une belle opportunité pour faire des promesses et consolider les bases, calmer les frustrations des chefs religieux, coutumiers et traditionnels. Notamment dans les zones les plus critiques où pour une raison ou une autre l’électorat du parti au pouvoir, s’érode, où les votes-sanctions sont potentiels. Où, encore les bastions de l’opposition sont solidement ancrés.

La région naturelle de Casamance a toujours été énigmatique, électoralement parlant. Tantôt, bastion de l’opposition comme dans les années 80, l’âge d’or du PDS. Tantôt, acquis au pouvoir en place dans les années 90, avant l’alternance. Elle a en réalité joué un rôle décisif dans la victoire de Me Wade en 2000. Et ce, en dépit des liaisons dangereuses que le secrétaire général du PDS, entretenait avec Krumah Sané, l’abbé Diamacoune Senghor et les autres têtes de file du MFDC.

Aujourd’hui, les régions du Sud sont partagées entre le pouvoir et l’opposition. Ziguinchor est acquis au CDS d’Abdoulaye Baldé, alors que Sédhiou et Kolda restent à la Majorité dans sa diversité. Avec, il est vrai, une présence non négligeable des cédistes. L’APR n’y doit sa prédominance qu’avec l’appui des alliés de Benno Bokk Yaakaar.

Or les Apéristes et leur Président, en tête, n’y cherchent ni plus ni moins qu’une forte implantation, qui les mettrait à l’abri d’un éventuel chantage des alliés de Benno. Cette recherche effrénée d’ancrage et de retournement de l’électorat dans la région naturelle de Casamance est la principale motivation de cette tournée économique.

Depuis les dernières élections municipales et départementales, l’APR qui a perdu beaucoup de grandes villes, vit une sorte de psychose de la défaite. Elle voit se confirmer les symptômes de 2009 qui se sont traduits trois ans plus tard par la cuisante défaite de Wade.

Cette même logique avait du reste conduit Macky dans la région Nord, où seul Matam reste une base solide de l’APR. À Podor, malgré toutes les combines politiciennes menées par Ousmane Tanor Dieng pour la réduire, Mme Aïssata Tall Sall, a fini par conserver de justesse sa commune, et prépare un destin plus national.

À Saint-Louis, l’APR ne jouit que d’une majorité très relative, dans l’acquisition de laquelle, le coup de pouce politique du pouvoir n’y est pas étranger.

La tournée politico-économique doublée d’un conseil interministériel, qui voit tomber une pluie de milliards de promesses, explique donc la frénésie présidentielle. Une belle occasion de positionnement médiatique, puisque tous les médias publient ou diffusent en boucle les éléments de la randonnée, à temps réel. La mention particulière à la RTS, qui semble oublier un moment que cette actualité provoquée ne produit que de la propagande sans promesses de gain politique. La diversité de l’offre télévisuelle, permet de zapper et d’aller voir ailleurs, d’autres programmes.

Il n’empêche que le Président Mack Sall peut bien espérer capitaliser sa tournée au cours de laquelle, des mesures de portée économique importante ont été annoncées. Et le sentiment que la région naturelle de Casamance sort de son isolement économique est prégnant.

Les conséquences pour la paix sont moins évidentes. Le MDFC et le pouvoir semblent se contenter d’une accalmie réelle et mais le feu couve sous la cendre. L’émissaire américain qui facilitait le dialogue entre les deux parties vient de rendre le tablier, faute de constater des avancées réelles dans les négociations de paix.

Pendant ce temps des réfugiés se comptent encore par milliers en Gambie et Guinée Bissau. Et des pans entiers de la région sont devenus des zones de non-droit, sans administration, ni école, ni structure de santé. Seule y sévit une économie de guerre, de trafic d’armes et de drogue au profit du MFDC.

Pendant que le Président inaugure des projets dans les centres urbains, des villages entiers sont isolés du reste du Sénégal et leurs populations soumises aux pires aléas. Mais ces gens-là, on ne les verra pas à la télévision. Que ces projets fussent proposés par Wade n’enlève rien au mérite du Président actuel qui les a réalisés. Encore que dans ses discours, il aurait dû rendre hommage à son prédécesseur qui a eu le mérite de les avoir conçus.

Peu importe si Wade n’en avait pas fait autant quand, durant les années 2000, il inaugurait des projets que Diouf avait initiés. Et que lui-même avait eu le mérite de les sortir de terre. Mais les relations entre les deux présidents sont tellement tendues et, à la limite, anecdotiques qu’un devoir de reconnaissance est devenu impensable des deux côtés. C’est presque de la schizophrénie au regard des regrettables injures de Wade contre son ex-dauphin.

Ceci, il faut tout de même comprendre que les tournées économiques sont des artifices politiques, des ersatz de démocratie en phase de maturité. Une arme de dopage et de remise en confiance pour un régime en proie au doute, de Senghor à nos jours.

On aurait pu se limiter à une moue dédaigneuse, si elles ne coûtaient pas des fortunes. L’argent dilapidé, les moyens mobilisés, les promesses en trompe-l’œil, les débauchages d’adversaires politiques et autres formes de corruptions des grands électeurs, ont des conséquences très lourdes pour notre économie et notre image démocratique.

Dans aucune démocratie majeure, de telles pratiques ne sont légion. Il est dommage que nombre de partis aujourd’hui logés dans la galaxie de Benno Bokk Yaakaar, ne s’offusquent plus de cette dérive, qu’ils n’avaient eu de cesse de dénoncer lors des régimes précédents. Autres temps, autres mœurs !mndiaye@seneplus.com

«UNE GRÂCE FERA CONSERVER À KARIM TOUS SES DROITS CIVIQUES»

 

http://seneplus.com GrandPlace L’affaire Karim Wade sur la traque des biens mal acquis est en phase de délibération. La cours de ré- pression de l’enrichissement illicite (Crei) a bouclé le procès, dont la délibération, prévue le 23 mars prochain. Mais, certains observateurs avertis agitent l’éventualité d’une grâce présidentielle pour apaiser les tensions sociales, pouvant en découler. Si toutefois, la cours suit le réquisitoire sévère du Procureur, les militants du parti démocratique sénégalais qui contestent la légitimité de cette juridiction pourrait installer du coup une instabilité du pays. Même si, force restera à la loi, la grâce présidentielle, attendue à l’occasion des fêtes de l’indépendance du mois d’avril prochain pourrait désamorcer la bombe à retardement.

Le professeur du droit des affaires et techniques administratives, au lycée technique de Thiès, Ndiassé Kairé a évoqué la question de la grâce présidentielle. Il considère la grâce présidentielle comme étant une prérogative, une mesure de clémence, dont seul le Président de la République dispose.

Ce dernier, peut en user à chaque fois que de besoin. Généralement, relève-t-il, le Président applique cette mesure décernée par la constitution du pays, lors des occasions de fin d’année. « La grâce présidentielle ne peut s’appliquer que lorsque le jugement est définitif.

Une fois appliquée la personne concernée gardera ses droits civiques intacts. Et, pour le cas Karim Wade, s’il bénéficie d’une grâce présidentielle, il conservera ses droits civiques. Ce qui lui permettra de pouvoir continuer à exercer ses ambitions présidentielles ultérieures », a expliqué le professeur, spécialiste du droit des affaires, Ndiassé Kairé, qui précise qu’à défaut de cette mesure de clémence, l’emprisonnement ferait perdre à Karim Wade, tous ses droits civiques.

Et, dans pareille situation, il ne pourra plus postuler pour devenir éventuellement, le cinquième Président du Sénégal. Le professeur Kairé reste d’avis que la grâce présidentielle, si elle est accordée à Karim, c’est juste pour des raisons d’apaisement de la situation de tension sociale qui pourrait en découler.

Certainement, dira-t-il, les militants de son parti qui contestent la légitimité de cette cours, ne semblent pas être prêt à accepter un verdict des juges de la Crei. Ainsi, ces militants remettent en cause la crédibilité de cette cours, tout en dénonçant le déroulement ou le caractère spécial du procès.

«Les avocats de Karim Wade, ainsi que les militants du Pds ne cessent de qualifier la Crei d’une arme de guerre pour maîtriser les adversaires politiques de Macky Sall. S’il y’a condamnation, il se peut que les militants du parti démocratique sénégalais envahissent les rues pour instaurer des foyers de tension. Ce qui peut être lourd de conséquence pour un pays comme le nôtre », décrypte professeur Kairé.

Ailleurs, sur l’éventuelle décision de grâce de Karim Wade qui s’inscrit dans une logique de dénégation des accusations, une fois gracié, après l’attribution d’une peine devant le retenir pour longtemps en prison, pourrait dire qu’il n’a pas été demandeur. « Karim, comme tout autre citoyen sénégalais, ne peut pas refuser une grâce présidentielle.

Il peut dire qu’il n’a pas été demandeur. Qu’il accepte ou pas, cela n’aura pas d’effets », insiste Ndiassé Kairé, avant de préciser que force restera à la loi. En tout cas, les deux formations politiques, c’est-à-dire, le parti au pouvoir et les libéraux s’engagent par anticipation sur la suite des événements.

Déjà, le Pds rejette toute mesure de grâce, tout en réclamant une libération purement et simplement de Karim Wade. Une injonction, que les « aperistes », loin de vouloir agiter la question de la traque des biens mal acquis pour rien, aurait préféré l’accord d’une grâce à Karim Wade pour continuer à rester crédible. Ousseynou WADE

Me Abdoulaye WADE reçoit le grand cadre des enseignants sur leur demande

 

Le Président Abdoulaye WADE a reçu une délégation du Grand cadre des syndicats de l’enseignement, forte de trente (30) organisations de base, dans le cadre des visites d’information qu’ils font aux différents leaders de l’opinion publique sénégalaise.
La délégation a fait part des difficultés multiples qui assaillent le secteur de l’enseignement. Les différents intervenants ont, unanimement, évoqué le désarroi qui s’empare de la communauté éducative de notre pays en raison de la crise profonde de l’école sénégalaise et de l’absence de dialogue constructif avec le Gouvernement de la République.
Suite à des échanges longs et fructueux, le Président Abdoulaye WADE a prodigué des conseils aux membres de la délégation et notamment :

  • De n’utiliser la grève comme moyen de revendication qu’en dernier ressort et le moins possible pour garantir à nos enfants les chances de terminer leurs programmes.
  • Il a suggéré aux syndicalistes de mettre en place une commission de conciliation qui se chargerait de jouer les bons offices pour rétablir un dialogue sincère et constructif entre le gouvernement et les différents partenaires sociaux. Le Président Wade a aussi marqué sa disponibilité, en cas de besoin de se joindre à ladite commission.Fait à Dakar, le 26 Février 2015 Le Directeur de Cabinet Amadou Tidiane WONE
  • Après Kara qui s’est peint jaune-bleu Mansour Sy Djamil s’éloigne de Macky
  • http://www.rewmi.com Le leader de Bess dou niak n’a pas raté le régime Sall lors d’un Gamou tenu aux Parcelles Assainies samedi dernier. L’assistance y a lu un divorce presque consommé le chef de l’Etat et le guide religieux et homme politique qui a mis à nu des pratiques qu’il juge «honteuses».
  • Pour 2017, Macky peut d’ores et déjà éliminer Djamil de ses alliés. Le ton du discours du religieux, aux Parcelles Assainies, samedi dernier, en a surpris plus d’un. Avant d’expliquer son courroux, avec le plan de débauchage des députés de son parti, il a fustigé le projet de loi en cours à l’Assemblée nationale sur les darras. «Les millions proposés au député de notre parti, Cheikh Omar Sy, pour ne citer que cet exemple, n’ont pas distrait ce petit-fils d’érudit», dira Serigne Mansour Sy Djamil qui, hors de ses gonds, a fustigé des pratiques «honteuses et antirépublicaines» de son allié présidentiel. Furax, il dira que le jour de la tuerie de Charlie Hebdo, en France pour une conférence, le Président, depuis Dakar, lui a demandé de revenir et d’éviter d’exposer sa vie. Après lui avoir demandé cela, Macky, à la surprise générale, débarque en France et devient Charlie. Attitude que ne s’explique le religieux. Revenant sur le pan ourdi par Macky Sall pour casser son parti, il a profité de cette tribune religieuse pour sensibiliser davantage ses militants. Au plus fort de la conférence, la Sénelec s’est invitée au débat. Au moment où le marabout préparait son virage dogmatique. Craignant pour sa sécurité, ses partisans et les organisateurs ont jugé nécessaire de l’évacuer. La conférence religieuse portait sur l’œuvre d’El Hadj Malick Sy. Les fidèles venus nombreux n’en ont eu qu’une brindille.Pape Amadou Gaye
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