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BUGDET : quand le train de vie de l’Etat vide les caisses

http://www.walf-groupe.com Sa masse salariale atteindra le niveau critique de 800 milliards de francs Cfa en 2017 sur un budget de 3 360 milliards dont 1 225 destinés à l’investissement ou encore près de 700 milliards pour le service de la dette.
L’Etat doit surveiller ses charges salariales. C’est l’alerte rouge lancée hier par les députés à l’ouverture de session budgétaire 2017. Selon la Représentation nationale, les dépenses de personnel ont atteint un seuil critique. Car, si officiellement, elles tournent autour de 586 milliards de francs Cfa en 2017, elles seront néanmoins gonflées par l’intégration des corps émergents (82 milliards), les salaires des Universités, agences et structures assimilées (113 milliards), des contractuels de la santé (4,3 milliards) et des salaires des unités de gestion des projets (15,8 milliards). Ainsi, pour Amadou Bâ, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, qui s’exprimait devant la presse à la fin des travaux, cela fait «800 milliards que l’Etat paye à des travailleurs qui dépendent de lui directement ou indirectement». Et selon lui, l’augmentation de la masse salariale est justifiée par la nécessité de renforcer les ressources humaines dans certains secteurs sensibles, notamment les Forces de défense et de sécurité, de même que les établissements pénitentiaires.
Depuis quelques années, les institutions financières internationales, le Fmi et la Banque mondiale n’ont cessé d’alerter sur le niveau alarmant de cette masse salariale sénégalaise qui dépasse la norme communautaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Laquelle recommande aux Etat membres de ne pas dépasser 35 % des recettes nationales. Un plafond que le pays avait déjà dépassé en 2015, année où l’économiste principal au bureau de la Banque mondiale, Philip English, l’estimait à «46,3 % des recettes». Durant cette même année, elle avait connu une hausse de 101,8 milliards pour se situer à 525,7 milliards contre 423,9 milliards en 2011. De son côté, le Fonds monétaire international (Fmi) affichait, en mai 2015, la même inquiétude. Ali Mansoor, l’économiste principal pays, indiquait qu’on ne peut pas «réussir le Plan Sénégal Emergent (Pse) si la moitié des recettes fiscales, 750 milliards à l’époque, vont aux salaires».
Si on en est aujourd’hui à ce stade, c’est surtout à cause des nombreux «emplois aidés» du système mais aussi des multiples avantages accordés aux hauts fonctionnaires, ministres conseillers, secrétaires d’état, chargés de mission, délégués, ambassadeurs itinérants ainsi que les revendications des enseignants qui ont coûté 48,2 milliards en 2016. Et, selon certains, le paradoxe de l’Etat est que ces serviteurs sont mieux payés que ceux qui créent la richesse.
Malgré la politique de maîtrise de la masse salariale, annoncée pompeusement par le chef de l’Etat, qui a supprimé des agences et plafonné les salaires des directeurs généraux à 5 millions de francs Cfa, elle va crescendo et devrait atteindra 617 milliards en 2018.
A noter que pour l’année 2017, les ressources du budget général sont estimées à 3 360 milliards contre 3 022,4 milliards cette année. Le taux de croissance du Produit intérieur brut (Pib) est projeté à 6,8 %.


UEMOA : Les exportations en nette hausse en 2015

http://www.lejecos.com Les ventes extérieures totales de biens en valeur des pays de l'UEMOA se sont établies à 13.776,3 milliards en 2015, en progression de 12,3% par rapport au niveau enregistré un an auparavant.
Selon le rapport sur le commerce extérieur au titre de l'année 2015, cette évolution est essentiellement imputable aux ventes de cacao et d'or. Le dynamisme des ventes de cacao s'explique par l'augmentation de la production de cacao (32,3%) par rapport aux réalisations de la campagne agricole 2013/2014, en liaison notamment avec les retombées positives des actions de redynamisation de la filière, entreprises par les Autorités ivoiriennes depuis bientôt cinq ans.
En effet, souligne la même source, la tendance a également été accentuée par la hausse des cours internationaux des produits de cette spéculation, en liaison notamment avec la progression de la demande mondiale de chocolat en Asie. Quant à la progression des exportations d'or, elle résulte de l'augmentation de la production consécutive Rapport sur le commerce extérieur de l'UEMOA en 2015 8 à la mise en production de nouvelles mines, notamment au Burkina, en Côte d'Ivoire et au Mali.
L'évolution a toutefois été atténuée par la diminution des ventes extérieures de produits pétroliers (-26,3%) et de produits du coton (-10,9%), en ligne avec la baisse des cours mondiaux. Pathé TOURE


Balance Commerciale : L’UEMOA améliore son déficit

http://www.lejecos.com Le déficit commercial de l'Union s'est établi à 1.605,3 milliards ou 3,0% du PIB en 2015 contre 1.874,7 milliards ou 3,8% du PIB en 2014, soit une diminution de 0,8 point de pourcentage.
Cette évolution est imputable principalement à la réduction de la facture pétrolière, à la suite de la baisse des cours mondiaux. Hors Côte d'Ivoire, seul pays de l'Union à réaliser un excédent commercial, ce déficit ressortirait à 7,3% du PIB en 2015 contre 7,6% en 2014, soit une amélioration de 0,3 point de pourcentage.
Les termes de l'échange de l'Union, déterminés à partir de l'évolution des prix moyens des produits échangés, se sont détériorés de 3,7% en 2015, après une amélioration de 29,6% en 2014.
Le rapport sur le commerce extérieur au titre de l'année 2015 publié par la BCEAO  passe en revue les échanges extérieurs de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine avec ses partenaires commerciaux, en mettant en exergue les principaux produits faisant l'objet de transactions et leur zone de provenance. Pathé TOURE


PME : Les échanges africains devraient se concentrer entre elles

Pour Nonkululeko Nyembezi-Heita, Présidente de Johannesburg Stock Exchange (JSE), il n’y a pas trente-six solutions; les échanges des PME africaines doivent se faire entre les PME pour un développement harmonieux.
Selon Nonkululeko Nyembezi-Heita, la croissance africaine ne vit plus un conte de fées. Au cours des dix dernières années, des sociétés multinationales, des fonds d’investissement privés et des programmes de développement des infrastructures ont canalisé les capitaux vers le continent, réalisant son véritable potentiel, mais à l’instar des marchés les plus émergents, l’Afrique n’est plus au «goût du jour».
Ceux d'entre nous qui dirigent des marchés de capitaux en Afrique sont obligés d'admettre que seule une petite partie du flux d’investissement global consacré à cette région passe par le biais de nos plates-formes. Bien qu'il existe 29 bourses réparties sur 27 pays africains, beaucoup n’offrent toujours pas la liquidité suffisante pour attirer des niveaux significatifs d’investissement.
Il s’agit d’un obstacle difficile à surmonter, car le manque de liquidité ne peut être résolu que grâce à des niveaux plus élevés d’investissement sur nos bourses. Bon nombre de nos bourses doivent encore réaliser l’importance de fournir des informations précises et à jour concernant le marché. Ce manque d’informations rend les investisseurs plus réticents à investir sur le continent et perpétue l’opinion que l’Afrique demeure le « continent noir ». Une plus grande liquidité, un meilleur accès aux informations et une réglementation favorable susciteront davantage l’intérêt des participants des marchés étrangers, car nous sommes en concurrence avec d’autres marchés émergents et frontaliers en ce qui concerne les flux d’investissements locaux et internationaux.
Le rôle des bourses africaines ne se limite certainement pas à fournir aux investisseurs étrangers un point d’entrée potentiel sur le continent. Nos marchés fournissent des plates-formes permettant aux entreprises de mobiliser des capitaux pour financer leur croissance et leur expansion, et peuvent donc jouer un rôle vital pour stimuler et soutenir la croissance économique. Toutefois, pour que les marchés financiers influencent de façon significative la croissance et le développement économiques, nous devons adopter une approche vraiment inclusive. Pathé TOURE


Assurance: Wafa assurance se projette pour les acquisitions

http://www.lejecos.com Neuf mois après l’obtention de son agrément, Wafa Assurance a ouvert une filiale à Abidjan, dédiée à l’assurance-vie et l’assurance non-vie. Toutefois, l’assureur marocain compte privilégier, pour l’avenir, les acquisitions ou les prises de participations.Déjà présent au Cameroun et au Sénégal, Wafa Assurance vient d’ouvrir une troisième filiale en Côte d’Ivoire. En attendant l’ouverture officielle du bureau à Abidjan, Wafa s’appuiera sur le réseau de la Société ivoirienne de banques (SIB), qu’il contrôle déjà pour développer son offre de bancarisation. Concrètement, cela  passera par la création d’un réseau d’agences locales.
Le chiffre d’affaires du marché ivoirien en 2015 s’est élevé à 278,493 milliards de F CFA (soit environ 424,6 millions d’euros), en progression de 12,7% contre les 8,1% réalisés en 2014. L’assurance non vie a représenté 159,336 milliards de F CFA et 119,157 milliards F CFA pour l’assurance vie.
On y dénombre dix-sept acteurs de référence, déjà présent dont son compatriote Saham Assurance CI, Allianz, Nsia-CI, Sunu, AXA et Atlantique qui totalisent 76 % de pars de marché dans l’assurance non-vie.
Conscient de cela, le Président-directeur général de Wafa Assurance a confié, s’agissant des nouvelles implantations  sur le continent, que son institution « réfléchit désormais à des acquisitions ou des prises de participations au lieu de demander de nouveaux agréments. »
Deux directeurs seront en charge de Wafa Assurance en Côte d’Ivoire : le Sénégalais Bassirou Faye, en charge du développement de l’assurance non-vie et le Marocain Fayçal Ouzgane, pour l’Assurance-vie. L’Ivoirien Daouda Coulibaly, actuel directeur général à la SIB a été promu président des deux entités (Wafa Assurance-vie et Wafa Assurance non-vie). Amadou BA


"LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE DOIT ÊTRE PORTÉE PAR LE SECTEUR PRIVÉ DOMESTIQUE" (MINISTRE)

Dakar, 29 nov (APS) – La croissance économique devrait être portée par le secteur privé national pour qu’elle soit "durable", a soutenu mardi, à Dakar, la ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’Etat, Khoudia Mbaye.
"Pour être durable et ressentie, la croissance économique devra être portée par le secteur privé domestique auquel il convient d’aménager des espaces en vue de favoriser son implication accrue dans le PPP (Partenariat public-privé)", a-t-elle dit.
La ministre intervenait à l’ouverture d’un forum scientifique sur le thème "Promotion des partenariats public-privé (PPP) pour un développement durable en Afrique de l’Ouest", à l’occasion de la 25ème édition de la foire internationale de Dakar (FIDAK, 24 novmebre-9 décembre).
Selon elle, ‘’le Sénégal a fait d’importants efforts qui devront être poursuivis et amplifiés pour répondre à l’impératif de patriotisme économique que posent à juste raison les acteurs du secteur privé".  
Khoudia Mbaye a relevé que "la concrétisation du programme de l’émergence devrait constituer une contribution significative dans l’atteinte des objectifs de croissance économique définie à l’horizon 2018".  
"En raison des alternatives qu’elles offrent aux décideurs politiques en tant que financement des projets prioritaires, les conventions de PPP peuvent être sujettes à des utilisations peu rationnelles à savoir des infrastructures ou équipements d’une priorité douteuse pour la communauté", a fait remarquer la ministre.  
Mme Mbaye estime toutefois que le Partenariat public-privé (PPP),"a fini de se hisser à la dignité d’instrument de politique" économique, ajoutant "dans ce cadre, des nombreux projets du PSE sont déjà réalisé sous cette forme", a-t-elle poursuivi.
"En dépit des disparités notées dans la démarche adoptée par le Etats, les plans de développement économique et social ont comme dénominateur commun l’intérêt grandissant qu’ils portent aux PPP en tant qu’instrument de pilotage de financement et de gestion", a-t-elle expliqué.
"Le Sénégal ne fait pas exception à cette règle dans la mesure où le PSE accorde une place prépondérante à la mobilisation des ressources provenant des secteurs privés à travers les projets de type PPP", a-t-elle encore fait valoir.
D’après la ministre, « dans le contexte où le PPP commence déjà à redessiner les visages des villes et villages africains, il est plus que jamais utile de s’assurer qu’ils parviendront aux Objectifs de développement durable souscrits par les gouvernements".  
Elle a rappelé que "ces objectifs au nombre de 17 interpellent non seulement les gouvernements centrales, mais aussi de façon plus directe les collectivités territoriales qui sont à la base responsables du développement". AMN/ASB
 
LE PRIX AU PRODUCTEUR DU KILOGRAMME D’ARACHIDE FIXÉ À 210 F CFA (MINISTRE)

Dakar, 28 nov (APS) - Le prix au producteur du kilogramme d’arachide va connaître une hausse de 10 francs, passant de 200 à 210 FCFA pour la campagne de commercialisation prévue pour démarrer jeudi, a annoncé, lundi, à Dakar, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Pape Abdoulaye Seck.
"La campagne de commercialisation de l’arachide va démarrer le 1er décembre (jeudi) et le conseil interministériel a validé le prix du kilogramme à 210 F CFA", a-t-il dit à la sortie d’un conseil interministériel consacré à cette question.
S’exprimant devant la presse, Pape Abdoulaye Seck a indiqué que l’Etat avait décidé de "mettre en place un fonds de commercialisation de 11 milliards de FCFA destinés à acheter 55.000 tonnes de semences certifiées".
 "L’Etat va subventionner 20.000 tonnes de semences écrémées, en réservant 10.000 à la zone sud compte tenu du fait que la variété utilisée dans cette zone, nous n’en avons pas suffisamment", a expliqué le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
D’après Pape Abdoulaye Seck, au cours de la rencontre, le gouvernement a informé les acteurs de la filière arachidière qu’une taxe d’exportation de 40 F CFA est fixée pour l’arachide décortiquée et 15 F CFA pour l’arachide coque  
"Les fonds ainsi collectés seront reversés dans la filière arachidière pour la rendre plus compétitive", a-t-il fait savoir.
Pour sa part, le porte-parole du comité de suivi de la campagne de commercialisation, Aliou Dia s’est réjoui du prix au producteur du kilogramme d’arachide. DS/BHC/ASB


LE MONDE RURAL EN DÉTRESSE :L’ARACHIDE BRADÉE À VILS PRIX

http://www.actunet.sn Le monde rural n’a pas attendu la fixation du prix de l’arachide au producteur par le gouvernement pour brader sa ré- colte. En fait, pressés par le besoin, les paysans qui sont surendettés sont obligés de céder le kilogramme d’arachide entre 150 et 130 Cfa.
Après la mauvaise récolte d’arachide de cette an- née, les paysans vont vers une mauvaise «traite». La situation spéculative actuelle s’explique par le retard accusé dans le démarrage factuel de la campagne arachidière officielle d’achat/vente. En effet, las d’attendre la fixation par le gouvernement du prix du kilogramme au producteur, les paysans sont obligés de brader leur récolte à vil prix pour éviter tout stock d’invendus. À Nganda, dans le département de Kaffrine où le démarrage de la campagne officielle de collecte des graines n’est toujours pas effectif, Cheikh Cissé qui porte la parole des paysans du terroir, avoue que ce bradage s’explique par une nécessité de survie des cultivateurs, qui sont des acteurs ruraux tenaillés par des dettes. La même situation prévaut dansle département de Nioro où les marchés heb- domadaires servent de lieu de bradage des graines à d’autres hommes d’affaires acquéreurs, qui profitent de cet état de né- cessité imposé aux paysans pour réaliser des plus-values. On se souvient, l’année dernière, le kilogramme d’arachide était acheté par l’État au producteur à 200 Cfa. Cette année, les récoltes sont annoncées comme peu fructueuses à cause d’un déficit pluviométrique. Dans certaines localités, faute d’eau suffisante, des champs entiers ont été cultivés à perte. Dans le monde rural, les paysans les plus chanceux sont ceux qui se sont retrouvés avec des graines de faible poids. Ça ne fait pas longtemps que le Président Sall s’était rendu dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Tambacounda, pour s’enquérir de l’état de la situation agricole dans ces zones. Si de gros producteurs s’en tirent avec le système d’adduction d’eau pour pallier à l’insuffi- sance des pluies, la majorité des paysans des régions sus évoqués est dans l’inquiétude. Si à la mauvaise production s’ajoute le démarrage tardif de la collecte officielle des graines, entraînant du coup le bradage des récoltes, il faut s’attendre à des jours difficiles pour le monde rural. Au Sénégal, l’État dépense plusieurs milliards de Cfa pour subventionner la production arachidière. Mais au moment de collecter les graines, il fait preuve de lenteur dans la fixation du prix au producteur, ce qui fait que les sommes dé- pensées dans la subvention passent par pertes et profit


Campagne arachidière : Les opérateurs privés demandent à l’Etat de payer leur dette

Seneweb.com |Le président des opérateurs privés stokeurs d’arachides, Modou Fall, a soutenu que si leur dette n’est pas réglée avant le 20 décembre prochain, ils auront beaucoup de difficultés et il leur sera impossible d’assurer une bonne campagne arachidière cette année.« Nous sommes des opérateurs privés. Et chaque année, nous levons des fonds à la banque. Si cette dette n’est pas réglée, on ne peut pas demander une autre », a-t-il noté sur les ondes de la Rfm.Par ailleurs, M. Fall s’est réjoui de l’augmentation du prix du kilogramme d’arachide, fixé à 210 francs CFA par l’État du Sénégal.Il faut rappeler que la campagne de commercialisation de l’arachide sera ouverte officiellement ce jeudi 1er décembre 2016.  Auteur: Cheikhou Aidara -
LA PÊCHE A CONTRIBUÉ POUR 20, 8 % À L’ÉQUILIBRE DE LA BALANCE COMMERCIALE EN 2015

Dakar, 29 nov (APS) – La pêche a contribué en 2015 pour 20, 8 pour cent à l’équilibre de la balance commerciale du Sénégal, a révélé lundi le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye.
Plus de 600 mille personnes travaillent de manière directe et indirecte dans ce secteur, a relevé M. Guèye lors de la journée de la pêche, à la 25 ème édition de la foire de Dakar. Cette journée est axée sur le thème "Economie bleue : enjeux et perspectives dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE)".
Pour mieux faire ressortir l’importance de la pêche, Oumar Guèye relève que ‘’75% de nos besoins en protéine animale nous proviennent des produits halieutiques’’.  
Selon lui, le secteur des transports fluvio-maritimes occupe également une place très importante dans l’économie sénégalaise, avec 95% des échanges commerciaux transitant par le port de Dakar.  
Il estime par ailleurs que les découvertes récentes de pétrole et de gaz offshore donnent une nouvelle impulsion à l’économie bleue au Sénégal.  
Pour toutes ces raisons, déclare-t-il, ‘’d’importante décisions ont été prises par le président de la République, Macky Sall, pour faire en sorte que l’économie bleue puisse apporter sa contribution dans l’émergence du Sénégal’’.
Au Sénégal, la pêche occupe une place privilégiée dans le Plan Sénégal émergent (PSE), qui est le référentiel unique des politiques de développement économique et sociale et figure parmi ses 27 projets phares.  
L’économie bleue concerne également d’autres secteurs tels que le tourisme et le transport fluviomaritime. ADE/ASG


UN ACTEUR DE LA PÊCHE ÉVOQUE DES PERTES ANNUELLES DE 2 MILLIARDS POUR CE SECTEUR

Dakar, 28 nov (APS) - L’absence de magasins de stockage et de camions frigorifiques fait perdre au secteur de la pêche près de deux milliards de francs CFA par an, a estimé, lundi, à Dakar, le président national des mareyeurs, Thierno Mbengue.
"Nous manquons de magasins de stockage et de camions frigorifiques dans nos quais de pêche. Les camions qu’on avait sont devenus vieux et à cause de cela, nous perdons chaque année deux milliards de francs CFA", a-t-il dit.
M. Mbengue s’exprimait à l’édition 2016 de la Foire internationale de Dakar (FIDAK, 24 novembre au 9 décembre) à l’occasion d’une journée dédiée à la pêche et à l’économie maritime sur le thème "Economie bleue : enjeux et perspectives dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE)".
"Les chambres froides nous permettraient de stocker le poisson pour pouvoir le vendre en cas de pénurie", a expliqué le président national des mareyeurs du Sénégal.
Il a battu en brèche l’idée selon laquelle le Sénégal serait confronté à un déficit en poisson. "C’est juste que, durant les périodes où’’ le poisson est disponible en abondance, a-t-il relevé, "nous n’avons pas où conserver le poisson et nous demandons aux autorités de nous aider à disposer de ce matériel afin que l’on puisse acheminer le poisson partout dans le pays".
Thierno Mbengue a toutefois salué les efforts des autorités sénégalaises, ayant consisté par exemple à octroyer aux pêcheurs une somme de cinq milliards pour l’achat de machines pour les pirogues de pêche.
De même, a-t-il signalé, les femmes transformatrices ont pu bénéficier de quais de débarquement, compte non tenu de l’installation de quais de pêche à Soumbédioune, Yoff, entre autres localités.SK/BK


ACCORDS DE PECHE AVEC LA MAURITANIE, POLEMIQUE AUTOUR DES BATEAUX RUSSES…Oumar Guèye dissipe les malentendus

http://www.enqueteplus.com Lors du vote du budget de son département tenu hier, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a indiqué qu’il n’y avait plus de protocole d’accord de pêche entre le Sénégal et la Mauritanie. Selon Oumar Guèye, le Président Macky Sall n’a jamais interdit aux bateaux russes de venir pêcher au Sénégal.
Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a été interpellé par des parlementaires sur les bateaux des pêcheurs de la région de Saint-Louis souvent arraisonnés par les Mauritaniens, hier, lors du vote du budget de son département. Oumar Guèye a répondu que des accords de pêche ont toujours existé entre le Sénégal et son voisin, la Mauritanie. Avec le Président Macky Sall, constate-t-il, le nombre de licences a augmenté de 300 à 400. Il s’y ajoute le débarquement passé de 40 à 50 000 tonnes. Toutefois, ‘’il n’y a plus de protocole d’accord entre ces deux pays’’. Le ministre s’en explique : ‘’Il était annuel. C’est pour cette raison que nous ne l’avons pas signé en 2016. Donc, le gouvernement n’a aucune part de responsabilité par rapport à tous ces problèmes’’, renseigne le ministre qui rappelle que la Mauritanie a changé son code de la pêche.
Ainsi, M. Guèye invite-t-il les pêcheurs du nord à ne pas aller dans les eaux mauritaniennes. D’après le ministre, ils sont en train de négocier pour que des situations de cette nature ne se reproduisent plus. ‘’Nous avons négocié en faisant tout ce qui était de notre possible pour obtenir des résultats. Et nous ne désespérons pas. Mais à l’heure actuelle, il n’y a pas de solution. En dehors de ce pays, nous avons des accords avec la Guinée Bissau, la Gambie. Aussi, nous cherchons des accords avec d’autres pays, parce que nous sommes un très grand pays de pêcheurs. Nous sommes donc dans cette dynamique’’, glisse-t-il.


Bateaux russes

A propos des bateaux russes, le ministre de la Pêche a soutenu que le Président Macky Sall ne leur a jamais interdit de venir pêcher. ‘’Il ne stigmatise pas un pays. Parce que, justifie-il, des accords de pêche existent entre ces deux pays depuis 2011’’. ‘’C’est le protocole qui n’est pas encore signé. Et il n’y a aucune raison à ce que notre pays ne puisse pas avoir d’accord avec la Russie. Si la réglementation est respectée, il n’y a pas de problème. Actuellement, nous avons arraisonné trois à quatre bateaux qui ne sont pas russes’’, lance-t-il, avant de faire savoir que la pêche illégale n’est pas l’apanage d’un pays. Et lesdits bateaux, selon le ministre de la Pêche, doivent payer 3,5 milliards de F Cfa pour être libérés.
Pour 2017, le budget du ministère de la Pêche et de l’Economie maritime est arrêté à la somme de 26 033 535 000 F Cfa contre 17 385 582 860 F Cfa en 2016, soit une hausse de 8 647 952 140 F Cfa en valeur absolue et de 49,74% en valeur relative PAPE NOUHA SOUANE


AUTOROUTE À PÉAGE : LE GOUVERNEMENT CONTINUE DE NÉGOCIER UNE RÉÉVALUATION DES TARIFS (KHOUDIA MBAYE)

Dakar, 28 nov (APS) - Le gouvernement compte poursuivre les négociations visant une réévaluation des tarifs de l’autoroute à péage, a indiqué, lundi, à Dakar, la ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des téléservices de l’Etat (MPIPEDTE), Khoudia Mbaye.
"Nous allons regarder, à partir des résultats que nous avons, comment nous pouvons faire pour aller vers des négociations continues pour réévaluer" les tarifs, a-t-elle dit lors de l’examen du budget de son département pour l’exercice 2017.
L’Etat du Sénégal, sur la base du partenariat public-privé, a réalisé une autoroute reliant Dakar à Sindia, dans le département de Mbour, via l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).
Cette infrastructure a été réalisée par la société dénommée SENAC SA, sous le régime Construction Exploitation Transfert (CET), moyennant la perception directe d’un péage auprès des usagers.
Au cours de l’examen du projet de budget de son département pour 2016-2017, plusieurs députés ont interpellé lundi la ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des téléservices de l’Etat, au sujet de la cherté de l’autoroute à péage pour les usagers.
Khoudia Mbaye a rappelé que la concession de l’autoroute à péage était antérieure à la deuxième alternance intervenue en mars 2012, coïncidant avec l’arrivée du président Macky Sall au pouvoir.
Aussi, au nom de la continuité de l’Etat, les nouvelles autorités se devaient-elles de respecter le contrat signé avec SENAC SA de même que ses clauses.
"Il nous faut faire une évaluation à chaque fois. Sur le premier tronçon (Dakar-Diamniadio) de l’autoroute, les plis de comptabilité sont séquestrés dans un compte séquestre et vont être distribués au bout de 15 ans", a-telle indiqué.
Selon Khoudia Mbaye, les informations relatives à l’exploitation de ce premier tronçon ont permis à l’Etat de revoir les calculs et les engagements sur le second tronçon (Diamniadio-Sindia).  
"L’avenant qui a été pris pour le deuxième tronçon a pris en compte ce que nous avions considéré comme insuffisance", a précisé la ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des téléservices de l’Etat.BHC/BK

 
FLORAISON DES ESSENCERIES:Thierno Alassane Sall sonne la fin de l’anarchie

http://jotay.net Ces dernières années, les stations d’essence poussent comme des champignons dans les coins et recoins de la capitale et de toutes les grandes villes du pays. Un désordre flagrant que n’ont cessé de dénoncer les populations, souvent menacées même dans leurs quartiers (comme récemment à Ouest-foire) par les installations sauvages d’essenceries.
Cette fois, c’est l’Etat qui a pris les choses en main, du moins pour la capitale, en décidant de mettre de l’ordre dans le secteur, avec le gel des nouvelles implantations. « A Dakar, les constructions sont gelées. Il n’y aura pas de nouvelle station jusqu’à nouvel ordre. En attendant, les services de tous les ministères concernés intervenir pour juguler le problème et trouver une solution définitive à la carte des stations-services dans la capitale sénégalaise », a informé le ministre de l’énergie, Thierno Alassane Sall, ce lundi, lors de son passage à l’Assemblée nationale, pour le vote du budget de son département


Ameth Guissé, président de l’association sénégalaise des pétroliers : «C’est une mesure unilatérale, l’Etat veut faire une faveur à Total»

L’OBS – Leur surprise est totale ! La décision du gouvernement de geler, jusqu’à nouvel ordre, les implantations de stations-service à Dakar perturbent le sommeil des camarades de Ameth Guissé de l’Association sénégalaise des pétroliers (Asp). Ils soupçonnent le gouvernement de vouloir faire une faveur à la société Total qui a fini de s’imposer dans la capitale.
Lettre des pétroliers au ministre. «Le gouvernement ne nous a pas encore signifié la décision de geler les implantations des stations-service à Dakar. Tous les groupements pétroliers (Groupement professionnel de l’industrie du pétrole-Gpp, Association Sénégalaise des professionnels du pétrole-Aspp, Association sénégalaise des pétroliers-Asp) avaient saisi le ministre de l’Energie, Thierno Alassane Sall, il n’y a pas plus de deux semaines, sur la question. Nous avons adressé une lettre commune au ministre, suivant les rumeurs que nous avons entendues dans ce sens. Nous lui avons signifié qu’il ne saurait prendre une telle décision, de manière unilatérale, sans concertation avec les professionnels du secteur. Nous ne sommes pas encore informés de la mesure annoncée (hier) par le gouvernement. Pour le moment, nous prenons acte. Mais, nous disons que le gouvernement ne doit pas prendre une décision de manière unilatérale, sans concertation aucune. S’il le doit faire, il doit revoir toutes les implantations, y compris celles des sociétés implantées avant.»
Réguler plutôt que geler les implantations «Nous n’allons pas attaquer l’Etat. Mais, nous pensons que l’essentiel est d’organiser des discussions pour ramener à la raison le gouvernement. Peut-être qu’il y a des choses objectives dans sa démarche, comme il peut y avoir des choses subjectives. Le mieux est d’entendre toutes les parties pour voir les raisons qui ont motivé cette décision. Si c’est la prolifération des stations, je pense que cela ne se justifie pas. C’est plutôt la régulation du secteur qu’il faut faire. Nous avons été les premiers à demander, depuis longtemps, la mise en place de commissions de régulation du secteur. Ce qui permettra d’arbitrer et de rationaliser l’occupation du secteur. S’il y a une prolifération des stations-service dans certains axes, dans d’autres, il n’y en a pas, y compris à Dakar.»
Ce que cherche l’Etat «Le problème qui se pose est celui de la régulation. C’est vrai que ça nous pose problème, si une société comme Total est implantée un peu partout au Sénégal, surtout à Dakar. Après avoir laissé Total finir son implantation, le gouvernement veut interdire aux autres sociétés de s’implanter. Ça prose problème. Il y a dans certains axes à Dakar où l’on voit deux ou trois stations Total, alors qu’il n’y a personne d’autre. S’il faut réguler, il faut régler la position dominante de Total. On peut penser que l’Etat veut lui faire une faveur, en la laissant s’implanter un peu partout. L’Etat doit revoir sa position. Plus de 70% du volume du secteur des hydrocarbures se trouve à Dakar. L’Etat cherche à faire la part belle à Total, au détriment des investisseurs nationaux.»MATHIEU BACALY


VERS UN TAUX D’ÉLECTRIFICATION RURALE "D’AU MOINS 30% À L’HORIZON 2018" (MINISTRE)

Dakar, 28 nov (APS) - Le gouvernement vise un taux d’électrification rurale d’au moins 30% dans chaque département à l’horizon 2018, a indiqué, lundi, à Dakar, le ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, Thierno Alassane Sall.
"A l’horizon 2018, dans chaque département, on va atteindre 30% de taux d’électrification au minimum", a-t-il assuré lors de l’examen, par les députés, du projet de budget de son département pour l’exercice 2016-2017.
"Nous sommes passés de 1648 villages en 2012 à 3173 villages en 2016’’, sans compter que le programme actuel en cours "porte sur un rajout de 2860 villages en fin 2017", a dit le ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables.
"Le programme actuel d’électrification rurale porte plus sur les zones périphériques", a-t-il signalé avant d’annoncer que dans ce cadre, le chef de l’Etat, Macky Sall, va procéder bientôt au lancement d’un programme d’électrification des axes frontaliers.
"Avant 2025, on devrait atteindre l’accès universel en ce qui concerne l’électrification rurale", même s’il demeure des disparités dans ce domaine, a ajouté Thierno Alassane Sall.
Le budget du ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, a été adopté à 97 milliards 035 millions 399.400 FCFA pour 2016-2017, contre 85 milliards 370 millions 572.700 FCFA pour le précédent exercice, soit une hausse de 11 milliards 664 millions 826.700 FCFA en valeur absolue et 13,66% en valeur relative.
Cette hausse est liée aux efforts déployés par l’Etat pour une meilleure couverture d’électricité en milieu rural, d’après le rapport de l’économie générale, des finances, du plan et de la coopération économique de l’Assemblée nationale.BF/ACD/BK


Prix de l’électricité : le gouvernement écarte toute baisse et songe plutôt à une hausse

Les populations qui s’attendent à une baisse du coût de l’électricité, après la dégringolade du baril de pétrole, peuvent déchanter. Le gouvernement n’envisage pas de réviser sitôt le prix de l’électricité. Pis, il envisage même une augmentation pour l’installation de centrales solaires éloignées de certaines zones. La précision a été faite, hier, par le ministre de l’Energie, Thierno Alassane Sall, qui faisait face aux députés pour l’examen du budget 2017 de son département.
Avec la dégringolade du baril de pétrole, les Sénégalais s’attendaient à une révision à la baisse du prix de l’électricité. Que nenni. L’Etat, qui utilise la hausse du baril pour augmenter ce prix, fait encore le mort. Très attendu sur la question, hier, lors de son passage à l’Assemblée nationale pour l’examen du budget 2017 de son département, Thierno Alassane Sall, le ministre de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, n’a apporté aucune lumière face aux députés. Il écarte toute idée de baisse et indique que l’Etat est plutôt préoccupé par la baisse drastique des facteurs de production de l’électricité. Au contraire, explique M. Sall, le gouvernement n’écarte pas la possibilité d’augmenter les factures d’électricité au cas où l’installation des centrales devrait se faire loin du réseau de la Senelec.
Selon le ministre, il n’est pas opportun de baisser le prix de l’électricité pour les localités électrifiées. A l’en croire, la priorité du gouvernement est la couverture du pays et l’extension du réseau interconnecté en vue de corriger, selon lui, les inégalités existantes. Ce qui devra aboutir, à son avis, à une amélioration de la qualité du service et à une bonne distribution de l’électricité à un coût beaucoup plus compétitif. «C’est par une meilleure interconnexion du réseau qu’on arrivera à réduire les coûts de manière significative, davantage que par la baisse du prix des hydrocarbures», a relevé le ministre devant les députés.
Comme pour préparer les populations à une nouvelle hausse du prix de l’électricité, Thierno Alassane Sall indique que si l’installation des centrales solaires devait être effectuée loin du réseau, l’Etat sera obligé de construire de nouvelles lignes et des postes pour réaliser les interconnexions. Ce qui aboutirait, note-t-il, à rendre l’énergie beaucoup plus chère. «L’installation de centrales solaires va contribuer à faire baisser le coût de l’énergie. La baisse du coût pourrait être envisagée après ses préalables. Mais dans leur implantation à travers le pays, il sera tenu compte des possibilités d’injecter facilement l’électricité dans le réseau», a souligné le ministre. Non sans assurer que le travail qui est en train d’être fait vise résolument à améliorer la couverture du pays en énergie et à connecter davantage de villes et de villages, au meilleur coût et avec le relèvement conséquent de la qualité du service.
Thierno Alassane Sall a, en outre, précisé que des baisses substantielles ne pourraient être consenties que si l’Etat parvenait à réaliser une extension satisfaisante du réseau à travers tout le pays. «Dès la fin de l’année, on devra entrevoir des possibilités à ce sujet. Des programmes ont été mis en œuvre pour l’extension du réseau et la correction des inégalités qui existent à l’intérieur des mêmes zones, en particulier entre le centre des villes et les zones périurbaines», a-t-il expliqué.
A noter que le budget du ministère de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables pour l’exercice 2017 est arrêté à la somme de 97 milliards 035 millions 399 mille 400 francs Cfa, contre 85 milliards 370 millions  572 mille 700 francs Cfa, soit une hausse de 11 milliards 664 millions 826 mille 700 francs..


EXPLOITATION ENERGETIQUE :Cairn Energy va forer deux puits d’évaluation sur le champ SNE en 2017

Après la découverte de gisements de pétrole et de gaz au Sénégal, les sociétés attributaires des conventions d’exploration et d’exploitation s’activent dans leur tâche. Même si l’attention est cristallisée pour l’essentiel autour des l’exploration de Timis Corporation de Frank Timis qui a cédé 60% de ses actions à Kosmos Energy dans l’exploration des gisements de la zone Nord (Saint Louis et Kayar), la société Cairn Energy est en train de tisser sa toile doucement mais surement.
C’est ainsi que dans la zone de Sangomar, au Sénégal, le britannique Cairn Energy a annoncé qu’il va forer à compter du 1er trimestre de 2017 deux puits sur le champ pétrolier SNE avec Stena DrillMAX, une foreuse que lui fournira la société Stena Drilling. D’après un document de Ecofin, il s’agira des puits SNE-5 et SNE-6 qui sont censés fournir des informations susceptibles d’évaluer les réservoirs supérieurs du champ, la connectivité entre celles-ci et confirmer les dépôts obtenus lors des relevés sismiques et des interprétations des données recueillies. Ces deux puits qui seront forés en début de l’année prochaine devraient également jouer un rôle clé dans l’optimisation du projet de développement de SNE.
Far Ltd, un partenaire de la JV engagée sur le champ, a fait savoir que la coentreprise progresse vers la soumission d'un plan de développement pour le domaine SNE, les activités pré-FEED étant actuellement axées sur la détermination de la taille et de la portée finale du projet.
«Nous attendons avec impatience les résultats de la prochaine phase de forage et d'évaluation sur notre champ de classe mondiale SNE situé au large du Sénégal. Le Stena Drillmax a achevé un programme de forage efficace ailleurs, au large des côtes ouest africaines, et se trouve actuellement à Las Palmas. Après un processus d'appel d'offres rigoureux, notre coentreprise a pu sécuriser la plate-forme à un tarif très attrayant et à un coût nettement inférieur à celui de nos deux précédentes campagnes de forage »,a déclaré Cath Norman, l’une des responsables de Far Ltd.
A rappeler que Cairn Energy est l’opérateur majoritaire du champ SNE avec 40% aux côtés de Conoco Phillips (35%), Far Ltd (15%) et Petrosen de l’Etat du Sénégal qui contrôle 10% des actions de cette exploration.O.KANDE(L'AS)


Train Express Régional : Les impactés crachent sur les «miettes» de l’Etat

http://www.walf-groupe.com Les populations qui ont été déguerpies pour faire place au Train Express Régional (TER) ne sont pas au bout de leurs peines. Délestés de leurs terres au détriment des rails, ces populations sont toujours dans le désarroi total. Face à la presse, ces habitants regroupés autour d’un collectif  dénommé «Samu Sa Sutura» ont dénoncé les sommes dérisoires qui leur sont proposées. A Bargny, par exemple, pour un terrain nu de 150 mètres carré, le propriétaire doit recevoir 1 million 500 mille F CFA. «La caractéristique de ce projet, c’est l’opacité du projet. Deuxième chose, qui nous a vraiment révoltés, c’est la définition des barèmes. Par exemple, si vous prenez la ville de Bargny, pour un titre foncier de 150 mètres carrés comme un terrain nu, le projet propose 1 million 500 mille F CFA. Tout le monde sait qu’à Bargny un titre foncier ne peut pas coûter 1 million 500 mille F CFA. A Rufisque, presque dans le Centre-ville, il propose pour un bail un million 800 mille F CFA. Des barèmes qui sortent de nulle part», peste Papa LAYE FALL. Poursuivant ce membre dudit collectif ajoute : «Propositions contre propositions. A la place de 27 mille F CFA, le titre foncier à Rufisque, ce qui correspond à peu près à 5 millions 500 mille F CFA, un terrain de 150 mètres carré. Nous nous disons qu’à Rufisque, à l’heure actuelle, un terrain ne coûte pas moins de 10 millions de F CFA. Un bail et un titre foncier, nous considérons que c’est pareil. Tous les deux sont bancables».


Mise en œuvre du «free roaming» : L'ARTP signe un protocole avec 4 autres pays de la sous-région

http://www.dakaractu.com En République de Côte d’Ivoire, le Directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) Abdou Karim Sall, a pris part à une réunion pour l’élaboration d’un protocole d’accord sur les principes de base pour la mise en œuvre du « free roaming » dans 5 pays de la sous-région ouest-africaine: que sont le Sénégal, la Côte d'Ivoire, la Guinée Conakry, le Burkina Faso et enfin le Mali.
Reconnaissant la nécessité pour les Etats membres de faciliter la mobilité des populations à travers les TIC et de favoriser l’intégration régionale par la réalisation d’un « free roaming », les parties signataires dans la note qui nous est parvenue à l’issue de la rencontre ont convenu de la validation de ce protocole d’accord free roaming par le ministre en charge des télécommunications de chaque partie.
Ce n’est pas tout, elles ont convenu aussi « d’échanges d’informations tarifaires et techniques entre les autorités de régulation et la mise en place, dans chaque pays, d’un comité national technique piloté par l’autorité de régulation et comprenant l’ensemble des opérateurs ainsi que l’autorité gouvernementale en charge des télécommunications ».
Autres mesures prises « la mise en œuvre de la gratuité de la réception d’appel pour les usagers en roaming ; la facturation des appels des abonnés en déplacement au tarif local dans le réseau du pays visité ; ou encore l’orientation des tarifs de location des capacités internationales  vers les coûts.
Enfin les pays signataires ont adopté l’orientation des tarifs de terminaison internationale vers les coûts;  la suppression de toute surtaxe sur le trafic international entrant et en mode itinérance entre les pays ; la mise en place d’un comité de gestion de fraude entre les pays ; l’obligation de rendre effectif le « Free Roaming » entre les pays au plus tard le 31 Mars 2017, l’ obligation de fiabiliser l’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile afin de renforcer la lutte contre la fraude et enfin l’évaluation avec présentation d’un rapport aux autorités gouvernementales des pays,  au plus tard le 31 juillet 2017 ».
Le protocole d’accord est ouvert, renseigne la même source, à d’autres institutions de régulation pour y adhérer ultérieurement par acte d’adhésion matérialisé par courrier officiel adressé à l’ARTP Sénégal.

L’ADIE A CONNECTÉ 785 STRUCTURES À L’INTRANET GOUVERNEMENTAL VIA LA FIBRE OPTIQUE (MINISTRE)

Dakar,28 nov (APS) - L’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) a permis la connexion de 785 structures à l’intranet gouvernemental par le biais de la fibre optique, a révélé lundi, à Dakar, Khoudia Mbaye, la ministre de la Promotion des investissements, des partenariats et du développement des télé-services de l’Etat(MPIPEDTE).
L’ADIE a mis en œuvre, entre autres, ’’une fibre optique sur l’ensemble du territoriale nationale. Elle a également procédé à la connexion de 785 structures à l’intranet gouvernemental via la fibre optique, au déploiement de 50 salles multimédia dans le système éducatif, à la formation en informatique de 11 non-voyants", a-t-elle dit en commission technique aux députés.
Selon le rapport des travaux en commission transmis à la presse en marge de l’examen du budget du MPIPEDTE, l’ADIE a déployé quatre plateformes dématérialisées déjà fonctionnelles (Télédac, Bureau de mise à niveau, fichier unifié et Ecole nationale d’administration),
Le budget du MPIPEDTE pour l’exercice 2017 est arrêté à 13.928.423.700 F CFA, contre 21.365.953.240 F CFA en 2016, soit en baisse de 7.437.529.500 F CFA.BHC/ASB


POUR L’UTILISATION DES INDICATEURS DE LA SCIENCE, LA TECHNOLOGIE ET DE L’INNOVATION :100 projets financés à hauteur de 2 milliards de Fcfa       

http://www.assavoir.sn Un atelier de formation sur les politiques de la science, la technologie et l’innovation, les indicateurs et la collecte des données a réuni hier, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et des organismes subventionnaires de la recherche scientifique. L’objectif de cette rencontre est de promouvoir l’utilisation des indicateurs de la science, de la technologie et de l’innovation (STI), dans l’élaboration des politiques publiques.  Selon la directrice du financement et de la recherche du ministère de l’Enseignement supérieur, Soukey Diatine, 100 projets ont pu bénéficier d’un financement sur un montant de plus de 2 milliards Fcfa.
Pour une meilleure gouvernance des activités de recherche scientifique, des organismes subventionnaires de la recherche scientifique, se sont retrouvés pour échanger autour des politiques de la Science, de la Technologie et de l’Innovation (STI).  Initié par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, cet atelier de formation vise à promouvoir l’utilisation des indicateurs sur la collecte, le stockage et l’analyse des données.  «Cette activité  répond aux objectifs du ministère qui est en train de dérouler le programme instruit par le chef de l’Etat pour développer l’enseignement supérieur et la recherche», a indiqué la directrice du financement et de la recherche du ministère de l’Enseignement supérieur, Soukey Dia Tine. A l’en croire, cette rencontre va donner un nouvel élan à la recherche scientifique surtout au volet financement qui est d’une importance capitale. «Nous disposons d’un fonds d’impulsion qui finance tous les acteurs de la recherche et avec cela, 100 projets ont pu être financés à plus de 2 milliards de Fcfa», dit-elle. «Les femmes enseignantes chercheures ont été dotées d’une enveloppe de 150 millions de Fcfa afin de les aider à  promouvoir leurs carrières», ajoute la directrice du financement.
Pour le directeur général de l’enseignement supérieur, Mamadou Sankharé, les activités des STI sont reconnues comme un moteur du développement économique et contribuent à la réduction de la pauvreté. «Les pays développés et quelques pays en voie de développement ont misé sur les STI pour améliorer leurs productions et satisfaire les besoins sanitaires», souligne t-il. A l’en croire, il est important de définir les politiques des STI en se basant sur des indicateurs si l’on veut atteindre l’émergence et relever les défis de priorité de développement. «Il nous faut fonder nos économies sur des stratégies nationales en nous focalisant sur des données scientifiques probantes afin d’éclairer les décisions des gouvernants en rapport avec le développement économique et social», affirme M. Sankharé.                                                                                        
Pour rappel les indicateurs de STI sont utilisés pour informer les politiques publiques, évaluer les institutions de recherche et d’enseignement supérieur, allouer des fonds aux organismes de recherche et aux universités. Ainsi cette formation permettra d’acquérir les connaissances essentielles pour une meilleure gouvernance des politiques en STIAdama FAYE (L'AS)


110 KM DE PISTES RURALES POUR INTERCONNECTER LE NORD DU SÉNÉGAL

Bélé (Thilogne), 28 nov (APS) – Les pistes rurales d’un linéaire de 110 km construites dans la région de Matam (Nord) par le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) devraient favoriser l’interconnectivité entre les villages et permettre aux populations d’accroître leurs potentialités, estime Cheikh Diop, directeur national du PUDC.
‘’Les pistes rurales ont une importance capitale en ce sens qu’elles permettent de relier les villages du Diéri à la route nationale 2 (RN1) et la vallée du fleuve Sénégal’’, a-t-il expliqué au terme d’une visite des trois tronçons construits dans le nord du pays.
Il s’agit des tronçons Aéro Lao-Yaré Lao, Thilogne-Bélé et Ndioum-Bombardé, réalisés en moins d’une année avec un budget avoisinant deux milliards de francs CFA, précise le directeur national du PUDC. Selon Cheikh Diop, l’importance de ces pistes repose sur le fait qu’elles vont désenclaver l’ensemble des villages du Diéri ayant la même activité agro-pastorale.
‘’Elles permettent aux populations de profiter des potentialités que leur offre la zone et des infrastructures socio-économiques situées sur la [route] nationale’’, a-t-il dit, soulignant que le PUDC va continuer à réaliser d’autres pistes, pour relier le Nord et le Centre du pays.
‘’Nous n’allons pas nous arrêter là, parce qu’il y a une forte demande des populations d’interconnecter six villages de cette zone à Lapgar, localité située non loin du ranch de Dolly, dans la région de Louga’’, promet M. Diop. Ainsi, il annonce de nouvelles pistes rurales prévues dans la série 3 du PUDC et dont la réalisation devraient commencer durant l’année 2017.
Dans un premier temps, il est prévu de relier Lapgar (Linguère) à Bombodé (Podor). Cette piste sera également reliée au bassin arachidier (Kaolack, Diourel et Kaffrine) via Dolly, au Ferlo et à la vallée du fleuve Sénégal.
Cette façon d’interconnecter toutes les régions du bassin arachidier part d’une logique d’émergence des pôles territoriaux, a expliqué le directeur national du PUDC relevant l’interdépendance des activités économiques de certaines localité pratiquant l’élevage et l’agriculture. Dans ce maillage du territoire national, le PUDC met le volet environnemental en pôle position en procédant à la restauration du milieu.
‘’Il est important, quand nous construisons des pistes, des forages ou électrifions des villages, que la dimension environnementale soit prise en compte. Nous nous assurons à ce que les entreprises ayant exécuté le travail puissent restaurer les zones d’emprunt’’, assure Cheikh Diop.
Pour y arriver, il sera procédé à un reboisement compensatoire avec l’appui des eaux et forêts sur l’ensemble des pistes construites et la remise en état de la carrière afin qu’elle puisse être réutilisée.
Ce nouveau volet qui marque une rupture dans le PUDC est une application des lois votées par l’Assemblée nationale et des instructions du président de la République, Macky Sall, et de son Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, explique Cheikh Diop.SDI/ASG


900 milliards d’envois de la diaspora

La Diaspora sénégalaise contribue grandement à l’économie sénégalaise en envoyant chaque année des centaines de milliards Fcfa. Cela le président Macky Sall l’a salué en demandant une meilleure utilisation de cet argent. «C’est un peu plus de 900 milliards Fcfa répertoriés annuellement par la banque centrale. Et il faut organiser cette masse d’argent qui ne doit pas servir seulement à entretenir les familles, mais, qui doit aussi servir à l’investissement, pour en faire un effet levier», a dit Macky Sall qui recevait à Antananarivo les Sénégalais vivant à Madagascar, en marge de la clôture de la 16-ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage. Pour Macky, n’eût été l’apport des Sénégalais de l’extérieur, la situation économique du Sénégal aurait été beaucoup plus difficile car le volume des transferts annuels des émigrés sénégalais vers le Sénégal représente deux fois l’aide publique internationale.


L’Armp freine l’Onas : pour présumée nébuleuse autour d’un marché de camions

http://actusen.com Y a-t-il eu micmacs autour de l’attribution du marché de camions hydro-carbures lancée par l’Onas? Question à mille balles.
Et on sera édifié sur le caractère non-transparent ou pas, lorsque l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) tranchera dans le vif ce dossier.
Car, selon Libération, le gendarme des marchés publics a suspendu, provisoirement, l’attribution du marché. Ce, après qu’un recours a été introduit par l’un des soumissionnaires au marché.
 
RACHAT : Ils étaient  quatre repreneurs en lice (Exclusif) :L’hôtel Palm Beach finalement vendu à notre compatriote Mamadou Sow

Ouf ! Notre  compatriote Mamadou Sow, actionnaire depuis 30 ans, a finalement racheté  l’hôtel Palm Beach sis à Saly. La décision tant attendue est tombée, vendredi,  au Tribunal de commerce de Toulouse (France). Sous la pression de l’Etat du  Sénégal, de la compagnie Askia-Assurances et du personnel hôtelier, le juge français n’a trouvé mieux d’autre que de lui céder le fleuron  à 2 milliards fcfa environ.  Ce qui n’était pas gagné d’avance puisqu’ils étaient quatre richissimes repreneurs étrangers en lice. Au finish, la préférence nationale a fait la différence car Mamadou Sow alias Sow Fram a eu la main heureuse avec son offre couronnée.
Il y a presque deux ans, « Le Témoin » avait révélé que le groupe français Fram  traversait une profonde crise sur fond de conflits d'actionnaires familiaux. Cette bataille entre frères héritiers avait provoqué des dégâts collatéraux sur les filiales étrangères de Fram comme  Fram Sénégal où notre compatriote Mamadou Sow est actionnaire depuis plus de 30 ans. Naturellement,  l’hôtel Palm Beach n’avait pas échappé à la tourmente puisqu’il était sous administration provisoire en attendant d’être vendu. A cet effet, « Le Témoin » avait lancé un cri de détresse en disant que si l’Etat n’assistait pas la candidature de  Mamadou Sow, le prestigieux Palm Beach risquait de tomber entre des mains de repreneurs étrangers. Ce qui serait le comble dans un secteur déjà outrageusement dominé par les capitaux étrangers. Eh bien, dès la parution de notre article, le président de la République a actionné le ministre de l’Economie et des Finances et le ministre du Tourisme avec comme instructions de plaider la préférence nationale dans ce projet.  Chose faite ! Mieux, l’assistance financière de la compagnie Askia-Assurances et la pression du personnel sénégalais (186 salariés) ont été déterminantes. A preuve, le Tribunal de Commerce de Toulouse a finalement choisi Mamadou Sow pour lui céder complètement l’hôtel vendu à près de 2 milliards fcfa.  La décision est tombée vendredi dernier, au grand « malheur » des trois autres candidats en lice à savoir  Luis Roll, président de Flagworld, groupe hôtelier portugais, un homme d'affaires libanais installé à Dakar et Bernard Bensaïd, Pdg de DocteGestio.  Rappelons-le, la filiale hôtelière, créée par Fram en 1989 pour assurer l'exploitation de l'hôtel Palm Beach de Saly était actuellement sous administration judiciaire dans l'attente d'un rachat. C'est Me Caviglioli, ancien mandataire ad hoc puis administrateur de Fram et qui a aussi géré la liquidation d'Air Méditerranée, qui a été nommé administrateur de Framhotels Sénégal y compris Palm Beach.  Une fonction qu'il cumulait nous dit-on avec la gestion de l'ex-filiale de Fram-Maroc. Toujours est-il que depuis plus de cinq ans, l’administrateur provisoire cherchait désespérément repreneur pour Palm Beach Sénégal. Ce, jusqu’à ce que quatre candidats se présentaient le 28 septembre 2016, devant le Tribunal de commerce de Toulouse pour une audience avec le juge-commissaire Antoine Blatche, chargé du dossier Fram-Sénégal. Devant le Tribunal, Mamadou Sow, président du Conseil d'administration de Sénégal « Découvertes Touristiques », une ancienne filiale de Fram-Sénégal, a brillamment présenté l’environnement touristique de notre pays avant de magnifier l’expertise sénégalaise en la matière. Il  a assuré que son dossier présentait les meilleures garanties avec la conservation de la société d'exploitation, les 186 salariés sénégalais, la conservation de leurs droits acquis et la rénovation de l'établissement.


« C’est le rachat de Dieu ! »

A l’endroit des juges français, Mamadou Sow  a affirmé  avoir l'aval des autorités sénégalaises au plus haut niveau, de grandes banques, de grandes compagnies d’assurance ( Askia) et de l'ensemble du personnel de l'hôtel. Joignant le geste à la parole, notre compatriote a remis aux juges une lettre de garantie bancaire au juge-commissaire ainsi que les différentes lettres de soutien signées par les autorités étatiques du Sénégal. Il a aussi considéré surtout pouvoir bénéficier d'un droit de préférence sur le rachat de l’hôtel car il est actionnaire de Framhotels Sénégal. C'est effectivement le cas, mais ce n'était pas certain que cela suffise compte tenu de l’offense financière des autres richissimes candidats repreneurs. La preuve, l'offre du Portugais Luis Roll (Flagworld) serait plus élevée. Son seul handicap, il n’est pas un professionnel de l'hôtellerie. Il est président-directeur général (PDG) de Flagworld, qui détient, entre autres, la marque Golden Tulip au Portugal. Il exploite plusieurs autres unités dans le pays. Mais aussi une agence spécialisée dans les voyages de groupes, une société de location de voiture électriques et hybrides et même une entreprise de location de matériel de bricolage et de jardinage. Malheureusement devant le Tribunal, M. Luis Roll n’a pas fourni de garantie bancaire. Quant à Bernard Bensaïd (DocteGestio), lui aussi, son offre serait plus élevée que celles des autres postulants. Hélas, son dossier a accusé un retard jusqu’à être forclos. Une autre offre de dernière minute provient d'un homme d'affaires libanais installé à Dakar. Il est représenté par un cabinet d'expertise comptable. Mais même si son offre semble être l'une des plus intéressantes financièrement pour le Tribunal, il ne porte malheureusement que sur le redressement financier de l’hôtel, mais pas sur la rénovation de l’établissement et le maintien du personnel sénégalais.  Face aux  quatre candidats sérieux, le Tribunal de Toulouse a retenu l’offre du Sénégalais Mamadou Sow alias Sow Fram pour lui vendre finalement l’hôtel Palm-Beach. Et ce n’est que justice dès lors qu’il détient 51 % de « Sénégal Découvertes » une filiale stratégique de Palm Beach. Mieux, Mamadou Sow ou « Sow Fram » — du fait que son nom se confond au Sénégal avec l’enseigne de cette multinationale française —, est également un actionnaire très influent  de l’hôtel Palm Beach, navire amiral de la filiale. Joint au téléphone après la décision heureuse du Tribunal de Toulouse, Sow Fram a accueilli la nouvelle avec humilité « C’est le triomphe de l’expertise sénégalaise et de la préférence nationale ! » dit-il d’emblée avant d’ajouter « C’est Serigne Touba, mon guide spirituel, qui a éclairé mes pas et ma vision sur ce dossier. Ensuite mon Prophète Mahomed (Psl) a fait la proposition et le Bon Dieu a racheté pour moi. Alhamdoulahi ! » a déclaré Mamadou Sow, le désormais propriétaire de Palm Beach « Permettez-moi de remercier le président de la République Macky Sall, son ministre de l’Economie et des Finances ainsi que son ministre du Tourisme pour leur assistance diplomatique et politique. Ainsi que tous les employés de Palm Beach qui ont signé une pétition adressée au Tribunal aux fins de me soutenir dans ce rachat. Sans oublier les prières de mes marabouts à Touba dont les uns sont descendants des fils de Serigne Touba, les autres sont issus des frères de Khadim Rassoul. De même que tous mes amis,  partenaires et actionnaires stratégiques  » se réjouit Sow Fram.Pape Ndiaye


Production nationale :Le riz et le sucre menacés par les importateurs

La récente pénurie « provoquée » par les importateurs  sur les denrées stratégiques que sont le sucre et du riz à la veille du Grand Magal de Touba pose le débat sur la problématique de la prise en charge de la production nationale,  ainsi que celui sur le patriotisme des importateurs sénégalais. Mais elle pose surtout la question du rôle et de la position de l’Etat sur la protection de la production nationale. Autant au niveau des producteurs du riz de la Vallée que de la direction générale de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS), le manque de fibre patriotique des importateurs et grossistes a été vivement dénoncé. Tout comme l’Etat qui n’a pas su imposer d’une manière ferme son autorité puisque, à la suite d’une menace de pénurie « provoquée », les pouvoirs publics ont lâché du lest. Le Premier ministre a été obligé d’arbitrer en faveur du ministre du Commerce, M. Alioune Sarr, pour le riz importé contre  son homologue de l’Agriculture, M. Pape Abdoulaye Seck, qui militait pour l’écoulement du stock du riz de la Vallée avant toute ouverture du marché. Tout compte fait, le débat sur la prise en charge de la production nationale se pose avec acuité sur le chemin d’une volonté d’émergence clamée orbi urbi par le régime en place.
Le coup est bien placé. Le timing précis. Le Grand Magal de Touba, qui charrie une énorme demande économique en termes d’approvisionnement en denrées alimentaires  comme le riz et le sucre, constituait une aubaine pour les importateurs et grossistes pour renforcer leur accumulation de richesses à leur seul profit et au détriment de la production nationale. Chaque année,  le Sénégal  dépense près de 200 milliards de F CFA sur le marché extérieur pour les importations de riz. Ce qui participe avec les produits pétroliers a installer un déficit structurel de la balance de paiement. Pour atténuer cette saignée de devises,  le combat de la valorisation de la production nationale initié avec des spéculations comme l’oignon, la tomate et la pomme de terre a été étendu au riz de la Vallée. Une partie des 200 milliards envoyés à l’extérieur va rester désormais dans la poche des producteurs nationaux. Seulement, face à la volonté des pouvoirs publics de privilégier la production  nationale  à travers notamment le protocole d’accord  signé le 18 août dernier avec les producteurs et les importateurs visant à « promouvoir la commercialisation efficace de la production nationale de riz blanc », les importateurs et grossistes ont joué la carte de la pénurie « provoquée » surtout en cette veille de Magal pour perturber le sommeil des hautes autorités. Un Magal de Touba sans sucre et  riz disponible en quantité suffisante sur le marché serait une catastrophe qu’aucun régime ne peut assumer. Si la consommation mensuelle du riz est estimée à 80.000 tonnes en temps normal, elle atteint un pic durant le Magal.  Par conséquent, toute pénurie à ce niveau aurait des conséquences catastrophiques. Jouant sur les nerfs, les importateurs et les grossistes ont créé une situation artificielle de manque de sucre et de riz. Et le Gouvernement a paniqué. Le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne a donné des instructions fermes en mettant en avant un mécanisme s’appuyant sur deux (2) leviers : accompagner la promotion et la commercialisation du riz produit au Sénégal et, en même temps, assurer l’approvisionnement convenable des Sénégalais. Début novembre, deux semaines avant le Magal, le Gouvernement  a levé le gel des importations. 98.262 tonnes de riz sont convoyées à Touba déclarée zone prioritaire. Tandis que la direction du Commerce intérieur ajoute que, pour le sucre, du 1er au 11 novembre, 2500 tonnes de cette denrée ont été envoyées dans la cité religieuse. Mais très vite, la supercherie des importateurs est dénoncée par les producteurs de riz et la Compagnie Sucrière qui montent au créneau pour démentir toute pénurie de ces deux denrées.


Pénurie de riz : les producteurs tancent les importateurs

Ibrahima Thioub, président du collège des producteurs de riz, prend le contre-pied des importateurs qui ‘’spéculent " sur une pénurie de riz. Il dément et assure qu’il y a suffisamment de riz pour tous les ménages. Dans un entretien avec l’APS, il indique que  « les importateurs de riz véhiculent de fausses informations dans le but d’aller à l’extérieur afin d’y acheter du riz à bas prix comparé à celui vendu sur le marché local ». Par conséquent, dit-il, « j’invite les commerçants à acheter le riz local pour épuiser les quantités importantes de riz stockées dans les magasins de la vallée et pouvoir approvisionner le marché convenablement. Il faut que l’État interdise l’importation du riz pour une durée de deux mois, comme cela se fait avec l’oignon pour permettre aux producteurs locaux d’épuiser leurs stocks. Il y a aujourd'hui une nécessité d’organiser des rencontres avec les acteurs économiques et le gouvernement dans le but d’évaluer la situation du riz local qui est à un taux très faible d’écoulement de 15 %. Pour ce, l’instauration de la culture à double saison pourra contribuer à l’amélioration de la situation actuelle " a souligné le président du collège des producteurs de riz.


La Css dénonce le « manque de patriotisme» des commerçants grossistes

La Compagnie Sucrière Sénégalaise n’a pas tardé à réagir vigoureusement pour lever toute équivoque sur une illusoire pénurie de sucre et situer les responsabilités. Elle a convié la presse à une visite dans ses entrepôts à Dakar lors de laquelle  ses responsables ont informé que 23.000 tonnes sont en attente de livraison. Le responsable des entrepôts, Mamadou Samb, a eu alors beau jeu  d’expliquer ceci : « Nous gérons les stocks de sucre de la Css et depuis le mois juin 2016, quatre navires ont débarqué à Dakar. Le premier avec 9 952 T de sucre cristallisé, le deuxième avec 25 921 T, le troisième avec 28 869 T et le quatrième avec 14 935 T. Au total, 79 677 T, soit plus de 6 mois d’approvisionnement du marché». « Nous avons plus de 23 000 tonnes en stock, nous avons déjà livré 16 618, 5 tonnes. C’est pourquoi au niveau des entrepôts, quand nous entendons parler de pénurie au niveau du marché, nous sommes étonnés, puisque cela ne colle pas avec nos livraisons. Depuis quatre mois, on livre le sucre aux grossistes. On travaille les week-ends et souventes fois même la nuit, pour permettre aux commerçants de disposer de leur marchandise. Donc, à voir le rythme des enlèvements, si on nous dit qu’il y a pénurie, nous nous demandons où va le sucre qui sort des entrepôts.» «En temps normal, les enlèvements varient entre 400 et 500 T, par jour. Mais depuis un certain temps, nous livrons entre 800 à 1000 T par jour, soit le double » ajoute M. Samb. Le directeur conseiller Louis Lamotte, rencontré, explique que sa compagnie, pour éviter toute pénurie, a approvisionné correctement le marché, même en intersaison. « La Css avait pris l’engagement d’importer 80000 tonnes pour faire face aux besoins du marché pendant l’intersaison où notre société ne produit pas. On vous a parlé de 800 à 1000 T de vente par jour. Mais, il faut savoir qu’en temps normal, nous livrons entre 400 et 500 tonnes par jour, qui suffisent pour satisfaire le marché national. Quand on fait deux fois plus et qu’on parle de pénurie, il y a de quoi s’inquiéter», précise M. Lamotte selon qui, il ne peut pas y avoir de pénurie en l’absence de rupture de stock. Ce que M. Lamotte ne comprend pas, c’est que la Css livre quotidiennement près de 1000 T de sucre et qu’il y ait pénurie. «Où est parti ce sucre ?» se demande-t-il ? Il précise toutefois que « la distribution à l’intérieur du pays n’est pas de notre ressort, mais celui des grossistes. Donc, s’il y a pénurie, ils doivent dire aux citoyens où ils ont mis le sucre» explique le bras droit du président Diagna Ndiaye. Le directeur conseiller d’expliquer qu’avec la tension internationale, les cours mondiaux ont grimpé et que beaucoup de pays frontaliers qui ne produisent pas de sucre sont tentés de venir en chercher au Sénégal. «Depuis janvier passé, on a vendu plus de 200 000 T de sucre. C’est pourquoi, nous invitons nos grossistes, avant de servir les autres, à servir d’abord le Sénégal. Il y a suffisamment de sucre pour couvrir la consommation nationale, d’ici à ce que la Css reprenne sa production, à partir du 27 novembre prochain » selon notre interlocuteur. Cette pénurie « provoquée » est entretenue par des acteurs désireux de saborder le marché. « Ils veulent simplement semer le trouble et obtenir de l’Etat, sous la pression, qu’il leur permette d’acheter du sucre à l’extérieur et le vendre à un prix hors de portée du marché ou en ne payant pas au préalable les droits et taxes qui sont dus à l’Etat. Mais, nous n’accepterons pas que d’autres importent sans payer des droits de douane»  avertit M. Lamotte.Abdou Karim DIARRA


L’absence d’un Etat fort décriée : La tension sur le sucre et  le riz relève plus de comportements  spéculatifs de commerçants

La distorsion notée dans la prise en charge de la problématique de la production nationale s’explique par la faiblesse de l’Etat. Notre interlocuteur parlant sous l’anonymat déplore le fait qu’on n’a pas un Etat fort qui peut imposer son diktat aux importateurs. « On n’a pas un Etat fort. Au niveau des pouvoirs publics, il y a de grands responsables qui font des deals avec les uns et les autres. Cela crée une situation de distorsion du fait qu’on a un jeu d’intérêts imbriqués » souligne notre interlocuteur. Ce dernier, économiste de formation, note que « dans tous les pays du monde, la question de la prise en charge de la production nationale est centrale dans les politiques économiques intérieures. Si Donal Trump a été élu aux Etats-Unis, c’est parce qu’il a mis en avant la lutte contre le chômage intérieur. Il a promis des emplois aux Américains en annonçant la relocalisation des usines délocalisées en Chine. Donald Trump a mis en avant le nationaliste économique et cela a été déterminant dans son élection. En France, on parle de recentrage ». Hélas, se désole-t-il, « au Sénégal, on est poreux. Avec la mise en place du Tarif Extérieur Commun, des Accords de Partenariat économique, notre pays voit fragiliser son tissu économique, mais surtout son tissu industriel. Hypothéquer la production nationale au détriment des importations, c’est une politique de courte vue du fait qu’on ne crée pas de la richesse avec les importations. Notre économie ne fait de la valeur ajoutée qu’à partir de la valorisation de la production nationale. Des efforts sont faits avec le gel des importations pour la tomate, l’oignon, la pomme de terre et récemment le riz et le sucre. Il faut davantage. Dans les années 90 jusque vers la fin de son magistère, Abdou Diouf avait lancé une telle volonté de promotion de la production nationale avec la multiplication des événements ayant trait à la dégustation des produits locaux pour doper la production locale. Le ministre du Commerce à l’époque, à la veille de la Tabaski, avait montré l’exemple en achetant des chaussures de Ngaye. Le patriotisme de consommation nationale doit être un véritable enjeu » argumente notre source.  Notre interlocuteur n’est pas contre l’idée de permettre aux importateurs de combler le gap de la CSS sur le sucre. Mais une telle approche doit se faire au prorata du gap à combler pour la demande intérieure. Cette position est confortée par l’économiste Kadialy Gassama. « La situation de tension sur le sucre, qui est un bien intermédiaire et de consommation finale de masse,  nous rappelle cette autre situation sur le riz local que ces mêmes commerçants spéculateurs refusent de commercialiser en cette fin de saison hivernale où il y a des productions records, pouvant également créer l’affolement  dans  les marchés et une mévente pour les producteurs. La tension sur le sucre et  le riz relève plus de comportements  spéculatifs de commerçants que d’autre chose, dénotant un manque de patriotisme économique et l’incapacité de  certains de nos compatriotes à évoluer du stade de commerce au stade de production ou de l’informel au formel. D’autres considérations politiques ressemblant à un boycott économique de commerçants contre  le relèvement de la production nationale  et contre  la justice fiscale  pourraient s’y greffer. Nous nous souvenons, en effet, du mouvement d’humeur  récent des commerçants de l’Unacois qui refusaient de s’acquitter de l’impôt sur le bénéfice.
Le modèle de comportement et le modèle de consommation  sur fond de patriotisme économique sont aussi importants que le modèle de croissance pour un développement endogène et autocentré  vers l’émergence. Or, de ce point de vue, le Sénégal connait un certain nombre de défaillances » indique en conclusion Kadialy Gassama.A. K. DIARRA
Alla Dieng, secrétaire général de l’Unacois : « Les commerçants fraudeurs doivent être pris et sanctionnés sévèrement »

Il ne fait pas dans la langue de bois.  Sans doute parce qu’il ressent mal l’accusation de manque de patriotisme portée contre les commerçants. Une chose est sûre : autant pour le riz que le sucre, denrées à propos desquelles son organisation a signé un partenariat avec la CSS (Compagnie sucrière sénégalaise), Alla Dieng assure que l’Unacois ne va pas protéger les commerçants véreux qui remettent en cause la production nationale.
Le Témoin - A quelques semaines du Magal, une pénurie de sucre et de riz avait été constatée sur le marché. Les importateurs, surtout ceux de l’Unacois, étaient accusés d'avoir provoqué  cette pénurie. Ces accusations sont-elles fondées ?


Alla DIENG - Il n’y avait pas de pénurie, mais il y avait une tension sur le marché. Une pénurie, c’est quand le produit n’est visible nulle part. Ce n’était pas le cas. Mais tout ça, c’est dû à quoi ?
Commençons par le sucre. La production nationale ne peut pas satisfaire le marché, et il était difficile d’importer du sucre puisque les prix à l’international avaient flambé. Si tu disposes d’un prêt bancaire avec tout que cela implique comme frais annexes avec en plus la TCI (Taxe Conjoncturelle à l’Importation) au port de Dakar et à ceux des pays de l’UEMOA, il est difficile de faire pénétrer du sucre importé. Pour régler le problème, l’Etat peut bien prendre ses responsabilités en sanctionnant les commerçants qui s’étaient engagés à respecter leurs signatures en commençant par leur retirer leurs autorisations d’importer pour les remettre à d’autres  sur la base de contrats de performance. Ce sont ces engagements qui avaient permis à des importateurs de disposer de DIPA (Déclaration d’Importation de Produits Alimentaires). Ce que je viens de dire est un facteur parmi d’autres. Déjà, à une semaine du Magal, la CSS disposait de 17 500 tonnes dans ses dépôts à Dakar et 3 000 tonnes étaient déjà convoyées sur Touba. Cependant, même si nous avons signé une convention avec la CSS, nous lui avions demandé  d’installer des points de vente au niveau des régions. Le coût du transport va être répercuté sur les prix de vente, sans compter les délais de livraison, souvent très longs, par rapport aux commandes. Nous avons aussi plaidé pour l’amélioration de la qualité du sucre. Nous avons noté que, sur tous ces points, cette société a fait des efforts.
Votre posture de riposte est difficile à admettre puisque la production nationale en sucre et en riz était suffisante. Comment voyez-vous le fait que votre manque de patriotisme  soit dénoncé par les Sénégalais ?
Un commerçant ne pourra jamais être patriote jusqu’à acheter et vendre à perte. Si c’est à travers cela que l’on va jauger notre patriotisme, je pense qu’il nous sera plus facile de changer de nationalité plutôt que de prouver ce patriotisme.
Pour ce qui concerne spécifiquement le riz, si cela ne dépendait que de nous, aucune graine ne pénétrerait à l’intérieur de nos frontières venant du Viet-Nam, de Thaïlande, d’Inde ou du Pakistan. La philosophie du « baana – baana » est de transformer son argent en marchandises et vice-versa en réalisant, dans chaque opération, une marge bénéficiaire qui lui permettra de vivre, de faire vivre les siens, d’épargner et de réinvestir. C’est une loi commerciale universelle. Pour ce qui concerne le riz, on peut accompagner le produit local, mais il faudra la conjonction de plusieurs facteurs qui ne dépendent pas de nous. C’est l’Etat qui doit accompagner les producteurs et les transformateurs pour que le produit final soit compétitif sur les plans de la qualité et du prix devant le riz importé. Et en dernier lieu, c’est la satisfaction du consommateur qui compte. Il mérite respect. Personne ne doit lui imposer un produit et, en permanence, il doit avoir l’embarras du choix. Le commerçant va acheter et mettre en vente un produit si les clients le demandent. Si la demande existe, le vendeur emmènera le produit par tous les moyens pour satisfaire sa clientèle, puisqu’en le vendant, il pourra écouler d’autres marchandises.
Des grossistes sont indexés puisque, le sucre sénégalais étant devenu très compétitif du fait des cours mondiaux ils peuvent le vendre dans la sous-région avec d’importantes marges…
Nous avons entendu cette assertion, je ne les disculpe pas. Mais alors, dans ce cas, que font les douaniers que nous payons  cher avec nos impôts ? Ils doivent disposer de moyens suffisants pour empêcher ce trafic ! Ou bien la fraude ne concerne-t-elle seulement que les produits qui pénètrent anormalement dans notre pays ? Ces fraudeurs doivent être pris et sanctionnés sévèrement. C’est mon avis et je l’assume. L’Unacois ne peut, en aucune manière, protéger des fautifs. Malheureusement, il y a toujours des brebis galeuses dans toutes les corporations.
Vous aviez critiqué le  fait que l'Etat ait signé un accord sur la commercialisation du riz de la vallée en vous excluant. Quelle est, selon vous l'option à prendre, sur les questions de sucre et de riz ?
Tout ce qui pourra être préconisé ne sera que des redites. Nous-mêmes, commerçants, avons une responsabilité dans cette situation puisque nous sommes divisés. Nous ne parlons pas le même langage puisque nous avons deux tendances de l’Unacois.
 Cela dit, la responsabilité de l’Etat  est plus grande encore puisqu’il a signé des conventions avec une tendance qui représente moins de 10 % des opérateurs économiques du Sénégal. J’attends que l’on me démente avec des chiffres. C’est un parti-pris flagrant et néfaste de l’Etat qui lui a couté cher ainsi qu’aux consommateurs. Nous avons la conscience tranquille puisque nous avons plusieurs fois dénoncé ce fait. Le gouvernement est responsable de ces conséquences négatives par le biais du ministère du Commerce. Nous sommes en bataille de légitimité et le ministre a choisi un camp. Ce n’est pas le bon choix et le temps est le meilleur des juges.


SENEGAL : 46 000 porteurs du VIH/sida dont près de 5 000 enfants et 2 200 décès en 2015

http://jotay.net C’est à croire que le Sida est très présent au Sénégal. Du moins, selon les chiffres annoncés par le Docteur Papa Amadou Niang Diallo, responsables de l’unité de suivi, évaluation et recherche sur la situation épidémiologique au Sénégal et en Afrique de l’ouest. Selon ce dernier au Sénégal, 46 000 personnes, dont 4 800 enfants sont porteurs du VIH/Sida. Au plan mondial, 36,7 millions de personnes dont 1,8 million enfants sont atteints du Sida.
En outre, pour l’année 2015, le Dr Diallo souligne que 1600 nouveaux cas de sidéens et 2200 décès ont été enregistrés au Sénégal. Mais malgré les statistiques inquiétantes, le spécialiste note que « le taux de prévalence au sein de la population générale (au Sénégal) est resté stable autour de 0,7 % ».Le Dr Papa Amadou Niang Diallo s’exprimait à l’occasion des Journées scientifiques du Sida au Sénégal, initiées par le Conseil national de lutte contre le sida (Cnls) en partenariat avec la Société internationale du sida (Ias).


UN RESPONSABLE INDIQUE LA VOIE D’UN APPROFONDISSEMENT DE LA COOPÉRATION SANITAIRE SINO-SÉNÉGALAISE

Dakar, 28 nov (APS) - Le Sénégal compte renforcer davantage sa coopération avec la Chine, notamment sur le plan sanitaire, Pékin promettant de réaliser dans les années à venir 100 structures sanitaires à travers le continent africain.
La Chine "va réaliser 100 structures de santé à travers l’Afrique’’, a révélé le directeur de la Division de la santé de la reproduction et de la Survie de l’enfant du ministère de la Santé et de l’Action sociale, le docteur Mamadou Bocar Daff, citant un officiel chinois.
"C’est déjà un volet important. Pour le Sénégal déjà, l’hôpital de Diamniadio a été construit par la Chine. Ce sont ces expériences que nous essayons de renforcer dans le cadre de cette coopération", a souligné M. Daff.
Il s’exprimait en marge de l’ouverture de la 13 ème conférence interministérielle sur la population et le développement, organisée par Partnership in Population and Development (PPD, en anglais).
"Le partenariat en population et développement est une organisation non gouvernementale qui concerne les pays du Sud dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Il y a des pays africains, asiatiques et des pays latino-américains qui représentent environ le tiers de la population mondiale", a signalé Mamadou Bocar Daff.
Il explique que cette organisation mène "des actions de plaidoyer pour que nos visions soient prises en compte. Il faut que nos pays arrivent à faire des grands pas vers le développement".  
"Les réalisations, c’est surtout des échanges et des soutiens mutuels. Par exemple, si le Sénégal a de bonnes pratiques, qu’il essaye de voir cela avec les autres pays, pour voir comment ils peuvent en profiter’’, a-t-il ajouté.SKS/ASB/BK


JOURNEES SCIENTIFIQUES SIDA AU SENEGAL : LES JEUNES CHERCHEURS INVITÉS À S’INSPIRER DES LEÇONS DES AINÉS

http://www.actunet.sn Les travaux de la journée scientifique du site (Anrs) Sida, ont été clôturés, hier, lundi 28 novembre, par le directeur de l’enseignement supérieur du Sénégal, Mamadou Sangharé qui a demandé à la jeune génération de chercheurs de s’inspirer des leçons de sagesse, d’humilité, d’endurance et de persévérance apprises de leurs aînés. Une activité qui entre dans le cadre des journées scientifiques Sida  au Sénégal, organisées par le conseil national de lutte contre cette maladie, ouvertes depuis le dimanche 27 novembre à Dakar


Entre 500 et 900 mille F Cfa comme coût de la césarienne : bienvenue au coeur d’une mafia florissante

http://actusen.com C’est un business digne du nom qui se joue dans l’accouchement par voie haute. Pire qu’un business, il s’agit d’une mafia, à propos de la césarienne. D’après le journal L’Observateur, les coûts varient entre 500 et 900 000 F Cfa dans les Cliniques.
Si de plus en plus, au Sénégal, les accouchements se font par césarienne, c’est parce que pour la plupart des cas, ils sont dictés par des raisons plus ou moins cohérentes, escortées d’espèces sonnantes et trébuchantes.
Mieux ou pire, c’est selon, en plus du gain facile que cela procure chez le médecin, la césarienne permet de lutter contre la mortalité maternelle et néonatale. Bref, il s’agit d’une pratique qui est non seulement plus simple, mais aussi mieux payée pour le médecin, estime le journal de la Médina.
D’ailleurs, certains pensent qu’il vaut mieux une césarienne abusive qu’un risque de perdre le bébé. Pour autant, renseignent nos confrères, le Sénégal est très en-deça des normes de l’Organisation mondiale , en termes de taux de césarienne.


 Naissance par césarienne, un florissant business éventé

http://www.dakarposte.com Modou Guèye n’oubliera pas de sitôt. Passé le bonheur de la naissance de son premier enfant, Makhtar, ce quadra a vite arboré la grimace lorsqu'il a fallu régler les frais médicaux de son épouse : 700 000 francs CFA. « Moi, qui n’avais pas encore acheté le mouton ni assuré les frais pour le baptême, j’étais là cloué, debout comme un piquet devant la clinique, sans réaction. » La « faute » à une césarienne inattendue.
Au Sénégal, 2% des naissances se font par césarienne. Même si l’on est loin en deçà du seuil recommandé par de l’Oms (15%), les pères et mères de famille redoutent cette intervention qui leur coûte les yeux de la tête, parfois près d’un million, voire plus.
La clinique Nest facture la césarienne entre 500 mille à 900 mille francs CFA. « Et nous sommes 25% moins cher que les autres cliniques », renseigne Dr Abdoulaye Diop, gynécologue et médecin-chef de cet établissement de santé privé.
Dr Diop indique que la césarienne est pratiquée dans trois cas possibles. Lorsqu’elle est « obligatoire » : « En cas de placenta prævia, c’est-à-dire lorsque le placenta ferme l’entrée de l’utérus ».
Elle peut être pratiquée aussi « par prudence » : « Dans les cas où l’accouchement par voie basse est possible, mais qu’il y a un risque pour le bébé ou la maman, par exemple quand le bébé se présente en position de siège ».
Enfin, l’intervention peut relever du choix de la patiente qui « a légitimement le droit de dire qu’elle préfère être césarisée ».
Le problème, selon beaucoup de pères et mères de famille, les médecins ont tendance à abuser. Par exemple en faisant croire à leur patiente que la césarienne est obligatoire alors qu’il n’en est rien.
Une maman témoignage : « Avant mon accouchement, je suis allée dans plusieurs cliniques. On me disait à chaque fois que je devais faire une césarienne avant terme, parce que mon bébé avait du poids. En fin de compte, j’ai accouché par voie basse d’un bébé de 4 kg et nous nous portons bien tous les deux. On abuse vraiment des césariennes dans les cliniques alors que ça coûte excessivement cher ! »
Presqu’à terme de sa grossesse, Seynabou en rajoute un couche : « À mon dernier rendez-vous à la clinique, le gynécologue m’a dit que je risquais fort d’être césarisée, si je n’accouchais pas deux semaines plus tard, parce que mon bébé grossissait beaucoup. Cela m’avait stressée et j’en ai parlé à une amie sage-femme qui m’a suggéré de prendre un autre avis dans un hôpital public. Ce que j’ai fait et on m’a rassurée, en me disant que je pouvais parfaitement accoucher par voie basse. Maintenant, j’attends le jour j et j’espère ne pas être opérée. »
Malgré l’avis moins alarmiste du médecin de l’hôpital public, Seynabou pourrait être césarisée au moment de l’accouchement. « Mieux vaut faire une césarienne abusive qu’il ne valait pas la peine de faire, plutôt que tenter un accouchement par voie basse et risquer de perdre le bébé », plaide le médecin-chef de la clinique Nest.
D’autant que, souligne-t-il, « les médecins sont de plus en plus exposés à des plaintes ou poursuites pénales, ce qu’on ne voyait pas avant ». Un argument massue ?  (Source : L’Observateur)


JEU DE POKER, PARI SPORTIF ET AUTRES DÉRIVES- La « drogue » ravage le lycée de Mbao

http://www.rewmi.com L’image est intenable. De voir ces potaches à huit heures squatter ces salles de jeu. A l’heure des cours. Mais, il y a plus grave encore.
Dans ce paisible coin du quartier de grand Mbao, pullulent ces salles de jeu qui se sont invitées au décor des habitations. Changeant complètement le décor d’un quartier jadis peuplé de pêcheur mais qui aujourd’hui vit les agressions d’une sauvage urbanisation qui a ravalé les hameaux en de luxueuses habitations. Dans ces salles de jeu, le décor renvoie aux couleurs de l’arc en ciel. Peintes en vert foncé, cette couleur côtoie le gris et le rose, couleurs de blouses des élèves du lycée de Mbao. A l’intérieur, l’ambiance est bon enfant. On discute de tout et de rien. Inconsciemment, chacun rivalise d’ardeur sur le montant de son pari et de son manque de chance sur le dernier pari. Avec cinq cents francs Cfa, l’élève s’offre une panoplie de jeux. Et le plus cocasse, comme si les jeux étaient truffés d’avance, ils ne gagnent jamais, ou rarement avec de modiques sommes. La gérante, sagement assise derrière le barreau qui la sépare de ses clients, scrute le moindre geste d’énervement des parieurs. Et pendant toute la demi-journée, les salles de jeu ne désemplissent pas. Les habitants, quant à eux, vaquent à leurs occupations comme si de rien n’était, alors qu’à l’intérieur, leurs enfants prennent une direction de tous les dangers. Du côté des enseignants et de la direction du lycée, on ne se soucie guère de ces salles de jeu. Tout le monde semble s’en désintéresser. Le tollé qu’avait soulevé  l’ouverture de ces salles de jeu s’est vite estompé. Et la saignée continue, au grand dam de cette jeunesse sénégalaise, détournée vers le gain facile. Du côté de l’Etat, on feint de voir le fléau. Comme ou pire que la drogue et le vent de criminalité qui souffle au Sénégal, les dégâts de ces salles de « déperdition » tuent à petit feu.


Les filles aussi dans le « fumoir »

On s’achemine tout droit vers une désintégration de la jeunesse devenue accro à une pratique qui crée les conditions d’une démission de l’école par l’élève. Cependant, même si les garçons sont les plus visibles, une inquiétude grandissante demeurent. Les filles se mêlent à ces jeux et optent pour le jeu du poker. A l’intérieur de ces salles comme dans les abords de l’école, le jeu de poker fait ravage. C’est dire que les conséquences sont transversales. L’Etat du Sénégal est interpellé par ces salles de jeu qui appartiennent à des lobbies nigérianes et libanaises. Comme un cancer, la jeunesse se tue à une pratique qui ne cesse de s’installer comme des champignons. Après avoir ceinturé la capitale et sa proche banlieue, ces mafiosi, comme la stratégie de la liane, progressent vers l’intérieur du pays. Leur agenda est clair. Se faire de l’argent en détruisant toute une jeunesse. Et s’ils ont cette liberté, c’est qu’ils ont de solides attaches derrière. Le Sénégal est-il un Etat ?Pape Amadou Gaye


l’ancien Palais de justice du Cap Manuel transformé en musée d’art contemporain.

 Seneweb.com L’ancien Palais de justice du Cap Manuel sera transformé en musée d’art contemporain. En prenant cette décision, le chef de l’État accède à une vieille doléance des artistes plasticiens.
« J’ai entendu la nouvelle dans un reportage télé sur le sommet de la Francophonie », s’est exclamé le poète Amadou Lamine Sall, qui a d'abord relayé la bonne nouvelle sur Twitter.
Le plasticien Kalidou Kassé en écho : « C’est une excellente initiative. J’apprécie cet acte et je dis bravo au chef de l’État. (…) Depuis des années les artistes se battent pour avoir un espace de travail et d’exposition aux normes professionnelles qui pourrait recevoir des expositions internationales. »
Cependant, Kassé souhaite que ses pairs soient à la mise en œuvre du projet et les nouvelles tendances artistiques, prises en compte. Il dit : « Il faut prendre en charge nos préoccupations. L’art a beaucoup évolué. On parle, aujourd’hui, de numérique, de design,entre autres formes d’art contemporain.»(Source:24 Heures)n.


SOMMATION EN EXPULSION :Sursis pour Joe Ouakam

http://www.enqueteplus.com L’affaire a été au centre des discussions, ce week-end. Et ceux qui se faisaient une bile pour Issa Samb Ramagelisa plus connu sous le nom de Joe Ouakam peuvent pousser un ‘’demi’’ ouf de soulagement. L’artiste ne sera pour le moment pas expulsé, selon l’avocat de la société immobilière propriétaire des lieux, Me Djiby Diallo.
‘’Il y a eu tellement d’interventions dans ce dossier venant des artistes et même de la présidence ! Les principaux concernés ont été sensibles à cela. Ils m’ont demandé de suspendre l’affaire’’. La bonne nouvelle vient de Me Djiby Diallo, le conseil de la société immobilière ayant acheté la maison où loge Joe Ouakam. Dans un entretien avec EnQuête, ce dernier avoue ne pas savoir combien de temps cette suspension va prendre. Mais pour l’instant, renseigne-t-il, il n’est pas question d’expulser Joe Ouakam du 17, rue Jules Ferry. Une adresse mythique pour bien d’artistes, d’amoureux des arts et d’acteurs culturels. En outre, si tous ceux qui sont intervenus dans ce dossier cherchent avec les principaux concernés des solutions viables, Joe Ouakam pourrait rester à jamais dans ‘’sa’’ demeure.
En effet, il y a un an, une société immobilière dans laquelle l’un des fils de Jean Dagher Hayeck, cité par EnQuête dans sa livraison du week-end, est l’actionnaire majoritaire, a acquis la maison où vit l’artiste. Car, le local a été prêté à Joe Ouakam, il y a plus de 40 ans, par un certain M. Faye. Les héritiers de ce dernier l’ont vendu à la société immobilière de Dagher fils qui a consenti un prêt bancaire de plus de 400 millions pour acheter le terrain. A ce jour, elle n’arrive pas à rentabiliser son investissement et rembourse malgré tout le prêt, selon Me Diallo. ‘’Il faut que ceux qui défendent Joe Ouakam, dont des artistes et des milliardaires, essaient aussi de trouver une solution qui arrange autant M. Joe Ouakam que mes clients’’, souligne Me Diallo. Même s’il ne sait pas si les acquéreurs sont aujourd’hui prêts à revendre, il est d’avis que verser une allocation locative permettrait aux propriétaires de mieux faire face à certaines charges.


Amalgame

En fait, ceux-ci ne savaient pas que les choses allaient se passer ainsi, puisqu’à l’achat, les héritiers de la famille Faye avaient promis d’expulser eux-mêmes leur ‘’locataire’’. Seulement, ils n’ont pu le faire, malgré quelques tentatives. Ils auraient loué un appartement à Ramagelisa qui a refusé d’y aller. Me Diallo dit détenir des papiers le prouvant. Après une longue attente, l’avocat avait entrepris d’expulser les héritiers Faye, en les assignant devant le tribunal. ‘’Dans un premier temps, l’expulsion s’adressait aux héritiers Faye. A deux reprises, je suis allé devant le juge qui a désigné mon assignation nulle, parce que je ne pouvais pas atteindre tous les héritiers’’, a-t-il indiqué.
C’est par la suite qu’il a décidé d’expulser Joe Ouakam. Lequel ne s’est jamais présenté à la barre du tribunal ni envoyé son avocat, d’où l’amalgame qui entoure cette affaire. ‘’L’avocat de la famille Faye est Me Wellé. Les assignations remises à cette famille lui ont été certainement remises. M. Joe Ouakam n’a jamais voulu venir se présenter à la barre du tribunal. Lorsque l’affaire a été appelée à la barre, Me Wellé qui s’est fait substituer, pensant que c’était la famille Faye, a demandé à ce qu’un avocat le constitue pour mon adversaire. Il a demandé à ce qu’il me laisse prendre les avantages’’, a déclaré Me Diallo. Ainsi, se seraient passées les chosesPour rappel, vendredi dernier, Joe Ouakam a reçu la visite inopinée de l'huissier Joséphine Kambé Senghor, lui signifiant qu'il n'avait plus que 24 heures pour quitter la maison qu'il a toujours occupée depuis 40 ans.BIGUE BOB

LE GÉNÉRAL SOW FAIT SES ADIEUX AUX ARMÉES, MERCREDI

Dakar, 29 nov (APS) - Le général d’armée Mamadou Sow fera ses adieux aux armées, mercredi, lors d’une cérémonie prévue à partir de 10h au camp Dial Diop, sous la présidence du ministre des Forces armées, Augustin Tine.
Dans un communiqué, la Direction de l’information et des relations publiques des armées souligne que la cérémonie sera marquée par une prise d’armes, un dépôt de gerbe et la lecture de l’ordre du général Mamadou Sow.
 Le ministre des Forces armées prononcera ensuite une allocution, avant que le général Sow ne fasse un tour d’adieu.
 Chef d’état-major général des armées depuis 2012, le général Sow prend sa retraite le 31 décembre prochain. Il est le premier patron de l’Armée sénégalaise issu de l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA) et de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA)".  
Avant sa nomination, il était le chef de l’Etat-major de la Force hybride des Nations Unies et de l’Union africaine au Congo, dans le cadre de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO).
Il a été chef de cabinet du CEMGA Abdoulaye Fall, commandant du secteur n°2 au Congo, commandant de la zone militaire n°5 (Ziguinchor), chef du corps du 25ème BRA (Bataillon de reconnaissance et d’appui).
 Breveté de l’école de guerre du Nigeria, il a aussi été conseiller du CEMGA à la formation et chef de la division personnel à l’Etat-major Il sera remplacé par le général de division Cheikh Guèye, chef d’État-major particulier du président de la République. ASG


Lutte contre la cybercriminalité : l’Artp et les forces de sécurité et de défense unissent leurs forces

http://actusen.com  lutter plus efficacement contre la fraude sur les réseaux de télécommunications, l’Agence de régulation des postes et télécommunications (Artp) en collaboration avec les forces de sécurité et de défense, a ouvert ce mardi et ce pour trois jours, un séminaire
Selon le représentant du Directeur Abdou Karim Sall, l’Artp n’a pas attendu ce conclave  pour commencer le combat. En effet, dira-t-il, un Centre national de supervision du trafic permettant d’assurer la supervision du trafic international et national (entre opérateurs) ainsi que la lutte contre le détournement du trafic international entrant communément appelé fraude «by-pass», a été mis en place à cet effet, depuis deux ans.
«En coopération avec les opérateurs, nous avons mis en place une commission anti-fraude qui lutte quotidiennement contre ce fléau devenu plus simple avec le cyberespace et la démocratisation actuelle de l’accès à internet», a-t-il déclaré.
Néanmoins, les agents de l’Artp ont donc effectivement bénéficié, à chaque fois que de besoin, du concours des forces de l’ordre pour mener à bien leur mission d’auxiliaires de la justice. Une collaboration qui a abouti, selon le représentant du Dg de l’Artp, au démantèlement de plusieurs réseaux frauduleux.Outre le représentant du Dg de l’Artp, le capitaine Abdoulaye Mbodj Ndiaye par ailleurs, officier de police judiciaire à la section de recherches de la gendarmerie de Colobane, a indiqué que ce séminaire de formation viendra renforcer la lutte contre la fraude sur les télécoms qui a déjà démarrée.Gaston MANSALY


ABDOULAYE DAOUDA DIALLO, MINISTRE DE L’INTERIEUR «L’état des préparatifs du Gamou de Tivaoune est satisfaisant»

http://www.assavoir.sn Le Comité régional directeur (Crd) sur les préparatifs du Gamou de Tivaoune édition 2016 s’est tenu, hier, sous la présidence du ministre de l’Intérieur. Selon Abdoulaye Daouda Diallo, « l’Etat des préparatifs est particulièrement satisfaisant ». A l’occasion Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine porte-parole du Khalife général des Tidianes a fait un plaidoyer afin que l’Etat solutionne les problèmes de l’hôpital général Abdoul Aziz Sy de de Tivaouane.
Le Comité régional directeur (Crd) sur les préparatifs du Gamou de Tivaoune s’est tenu, hier, dans les locaux du ministère de l’Intérieur sous la présidence de Abdoulaye Daouda Diallo qui a estimé que «l’Etat des préparatifs est particulièrement satisfaisant ». Pour lui, toutes les instructions du président de la République pour un bon déroulement du Gamou de Tivaoune édition 2016 ont été prises en compte. « Des dispositions dans les secteurs de la santé, de l’hygiène, du transport et des télécommunications passant par un dispositif sécuritaire avec le déploiement de drones entres autres ont été prises par chacune des autorités dans leurs différents domaines de compétence» déclare-t-il. Selon le ministre de l’Intérieur, « hormis, la demande qui n’est pas directement liée au Gamou du porte-parole, Serigne Abdoul Aziz Sy, pour la prise en charge par le ministère de la Santé et de l’Action Sociale des besoins de l’hôpital général Abdoul Aziz Sy de Tivaouane, cet événement sera une grande réussite ».  Prenant part à cette rencontre, le directeur de Dakar Dem Dik (Ddd) a soutenu que « comme lors du Magal, pas moins de 200 bus rallieront aussi la ville de Tivaoune à l’occasion du Gamou avec des tarifs sociaux pour faciliter le déplacement des pèlerins face à la demande ». Pour sa part, le Dr Malick Ndiaye de l’hôpital de Thiès a soutenu « qu’en dépit du vœu du gouverneur de Thiès pour la mise en place d’un scanner et d’un service orthopédique qui ne pourra être satisfait cette année, plus de 25 spécialistes et 3000 médecins et agents de santé seront déployés dans la ville Tivaoune » assure-t-il. Quant à Elhadji Abdoul Aziz Sy Al Amine le porte-parole du Khalife général des Tidianes, il a par ailleurs, magnifié les mesures prises par le gouvernement du Sénégal pour assurer le bon déroulement du Gamou avant de formuler des prières pour le pays et l’ensembles des fidèles musulmans.
Le ministre de l’Intérieur dévoile son plan Marshall

En marge du Crd pour les préparatifs du Gamou de Tivaoune, le ministre de l’Intérieur a évoqué la question de la sécurité, suite à la recrudescence de la violence ces derniers jours, assortie de séries d’assassinats. « Ces meurtres sont un cas de société. C’est pour cela, nous en avons discuté avec le président Macky Sall. » déclare-il. A l’en croire, pour ce qui est du recrutement, le personnel que l’on a trouvé sur place, en tout cas pour ce qui est de la police, était inférieur à ce qui existait avant que la police ne soit dissoute en 1987. « Donc la première bataille va consister avec l’aide du président de la République de recruter massivement de policiers. Aujourd’hui, on a recruté plus de 4000 policiers qui sont venus s’ajouter à ceux qui étaient déjà là. Il y a aussi que la police et la gendarmerie ont été dotées de véhicules pour surveiller la circulation et faire des descentes dans les quartiers où la violence est récurrente mais aussi de pouvoir poursuivre les voleurs à la sauvette qui conduisent des motocyclettes » affirme-t-il. Entre autres mesures, Abdoulaye Daouda Diallo a annoncé « la construction de commissariats supplémentaires dans les quartiers de Grand-Yoff et des Parcelles Assainies, mais aussi des commissariats seront construits à Hann Maristes, à Guédiawaye, Keur Massar et à la Sicap Mbao pour renforcer la sécurité et mettre un terme à la délinquance juvénile qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Il en sera de même pour l’intérieur du pays, notamment à Nioro, Vélingara, Bignona, Koungheul, Louga entres autres ». Conscient du fait que la sécurité du pays est du ressort de la Police et de la Gendarmerie, le ministre de l’Intérieur a laissé entendre : « nous devons aussi travailler dans un cadre de sécurité commune et qu’il ne devrait pas y avoir de chuchoterie ». Toujours dans un souci de renforcer la sécurité, Abdoulaye Daouda Diallo a aussi annoncé la mise en place de vidéo surveillance dans les quartiers de Dakar et environs.Seydina Omar GUEYE (L'AS)


DÉCLARATION DE PATRIMOINE : Ousmane Tanor Dieng rattrapé par la loi

http://www.dakaractu.com Le destin est implacable, dit-on souvent. Celui de Tanor Dieng, l'homme le plus craint, le plus couru du Sénégal sous le règne socialiste du Président Diouf, en est une parfaite illustration. Ousmane Tanor est certainement l'homme politique dont la richesse ou prétendue comme telle a fait fantasmer des générations de sénégalais. La légende veut que Tanor Dieng soit le dépositaire de l'immense patrimoine du régime socialiste et que derrière sa discrète vie se cachent les milliards hérités des années Diouf. Relégué au rang d'opposant résilient depuis l'an 2000, OTD a vécu les années Wade sans faire des vagues, dans la plus grande discrétion, la grande opacité selon ses adversaires.
L'homme fort du PS est aujourd'hui contraint par la loi à déclarer son patrimoine. Les sénégalais ont-ils trop fantasmé sur cet homme énigmatique au flegme British? Ou a-t-il jusque là, bien caché son trésor de guerre? Dans tous les cas, de tous les grands acteurs politiques du Sénégal, c'est la déclaration de patrimoine de Tanor qui est certainement la plus attendue.
Aujourd'hui le patron du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) intronisé par Macky Sall n'a plus le choix. Aux yeux de la loi, notamment en son article 2 de la loi n°2014-17 du 2 avril 2014 qui fixe les conditions de déclaration de patrimoine. L'Assemblée nationale vient de voter ce lundi 28 novembre 2016, le budget du Hcct qui s’élève à 6.500.000.000 de francs cfa. Ainsi, Tanor Dieng tombe sous le coup de l'article 2 qui stipule que "sont assujettis à la déclaration de situation patrimoniale, entre autres personnalités: les administrateurs de crédits, les ordonnateurs de recettes et de dépenses et les comptables publics effectuant des opérations portant sur un total annuel supérieur ou égal à un milliard (1.000.000) de francs cfa".
 
Affaires Karim, Barthelemy DIAS, Toussaint MANGA, Ndèye Khady GUEYE … : sept patates chaudes sur la table du juge

http://www.walf-groupe.com Du foncier au détournement en passant par le prolongement de l’affaire Karim Wade, au sujet du compte bancaire de Singapour, et celle impliquant ses lieutenants (Toussaint Manga et autres), plusieurs dossiers seront examinés par la Justice, en décembre.
L’affaire Ndiaga Diouf qui met sur la sellette Barthelemy Dias ouvre le bal des dossiers brûlants du mois de décembre. Ce sera au Palais de justice de Dakar, ce 1er décembre. Il ne s’agit pas du procès contre les régies publicitaires qui l’avaient trainé en Justice, pour avoir détruit des panneaux publicitaires érigés sur son périmètre communal. Cette fois, Dias-fils et d’autres prévenus comparaissent dans le cadre de l’affaire Ndiaga Diouf qui a connu plusieurs rebondissements. Le Parquet n’a pas tardé à enrôler ce dossier de Dias-fils, après que l’Assemblée nationale a levé son immunité parlementaire. Cette histoire consécutive à la mort du jeune nervis, en 2011, lors de l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur.
Mais il n’y a pas que ce dossier qui est inscrit au rôle du Tribunal correctionnel de Dakar. A la même date, l’affaire du dancing Five, situé aux Almadies, sera en procès. A l’origine de cette affaire, une plainte de Sakhir Kébé pour «faux et usage de faux en écritures privées» et «escroquerie» contre ses collaborateurs Abdou Makhane Owens Ndiaye et Latyr Diop à qui il avait confié la gestion du bar-restaurant. Selon l’accusation, ces derniers ont profité de l’absence de M. Kébé, véritable propriétaire de la boîte ayant passé plusieurs années en Europe, pour changer les papiers qu’ils mettront en leurs noms. Mis au parfum de cette situation, il s’en ouvrira au gouverneur de Dakar qui, à son tour, va signer un arrêté portant la fermeture du bar-restaurant à l’enseigne V, sis sur la route de Ngor.  Il va aussi procéder à l’annulation de l’arrêté numéro 00341/GRD/AA/BPC du 10 décembre 2014 portant modification d’enseigne du bar-restaurant-dancing «11th Avenue 5», pour les motifs suivants : «Dossier non conforme à la loi relative à la police des débits de boissons et à la répression de l’ivresse public, non-respect des procédures en matières de mutations». Seulement, les faussaires ont procédé à la réouverture du complexe objet du contentieux sans autorisation du juge.
Prolongement de l’affaire Karim

Deux semaines après ces deux affaires, une autre sera examinée par les juges : l’affaire Karim Wade contre Papa Alboury Ndao. Le fils de l’ex-président Wade a porté plainte contre l’expert, suite aux révélations sur le compte bancaire de Singapour. Wade-fils est d’autant plus engagé à poursuivre la bataille judiciaire, car dans son verdict rendu en mars 2014, la Crei avait considéré qu’aucune preuve n’a été rapportée attestant de l’existence dudit compte. Malgré cela, le prévenu sera relaxé en première instance. Mais il va comparaitre, à nouveau, sur appel de Karim. Ce procès en appel est retardé par l’absence de ce dernier. C’est d’ailleurs le motif invoqué par les parties prenantes pour solliciter et obtenir le renvoi du procès, au 19 décembre. Pour Me Demba Ciré Bathily, avocat de la partie civile, si son client n’est pas venu aux précédentes audiences, «ce n’est pas de son propre gré». Une position que ne partage pas son confrère de la partie adverse, Me Ndéné Ndiaye de la défense. Pour qui la partie civile avait promis de faire comparaitre son client, mais en vain. «Aujourd’hui, nous tenons à ce que le dossier soit plaidé», dixit Me Ndiaye.
Ex-patronne du Fonds de promotion économique (Fpe) sous le régime libéral, Ndèye Khady Guèye va comparaître le 15 décembre de l’année en cours. Elle doit d’expliquer sur un présumé détournement de deniers publics estimé à 1,89 milliard Frs Cfa. Epinglée par le rapport de la Cour des comptes qui a relevé des malversations dans sa gestion, entre 2008 et 2012, on lui reproche «d’avoir utilisé l’argent du Fpe pour financer ses entreprises personnelles comme des mutuelles d’épargne dont Xel Dalnaa à son nom». Cette affaire lui avait valu un séjour carcéral de 14 mois, avant de recouvrer la liberté, par le biais d’une liberté provisoire.
 Foncier, escroquerie, détournement…

Au 22 décembre de l’année finissante se tiendra le procès Toussaint Manga et Cie, poursuivis pour «rassemblement illicite ayant causé des violences et des destructions de biens d’autrui et dégradation des biens de l’Etat». Le secrétaire général de l’Union des jeunesses libérales travaillistes (Ujtl) et ses acolytes (Moussa Mané, Serigne Abo Mbacké Thiam, Fatou Ndao et Abdourahmane Ly) ont été arrêtés suite à des manifestations survenues après la condamnation de Karim Wade à six ans, pour enrichissement illicite, par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Selon l’accusation, ces libéraux qui avaient manifesté à Fann Résidence se sont illustrés par des actes de vandalisme. Et c’est dans ces circonstances que Toussaint et ses camarades seront mis en prison, à l’exception de Fatou Ndao. Mais ils vont tous bénéficier d’une liberté provisoire, après un bref séjour carcéral.
Le 8 décembre 2016, les juges vont se pencher sur le dossier du Collectif des acquéreurs de Gadaye, un contentieux vieux de trois ans. Il s’agit d’un litige foncier portant sur 13 hectares. Les plaignants ont traduit en Justice la personne qu’ils accusent avoir pris possession de leurs terres qu’ils déclarent avoir acheté auprès de la famille Diop. S’insurgeant contre la démolition de 253 parcelles déjà construites, ils dénoncent une perte d’investissement de plusieurs millions de Frs Cfa.
 Tribunal militaire

Au dernier vendredi de décembre va siéger le Tribunal militaire. Juridiction ordinaire à formation spéciale, il est chargé de juger les hommes de tenue, jusqu’au grade de capitaine inclus, poursuivis pour des infractions militaires commises dans le cadre du service. Dominée par le délit de «désertion en temps de paix», la prochaine audience du Tribunal militaire se tiendra le vendredi 30 décembre 2016.Pape NDIAYE


Des tenants du pourvoir dépassant l’âge de la retraite : Macky instaure la République des septuagénaires

http://www.walf-groupe.com Au Sénégal, les septuagénaires  sont rois. Alors que l’âge moyen de la population est de 19 ans et l’âge médian 18,0d’après les dernières projections 2016 de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).
C’est comme s’il ne faisait pas confiance aux jeunes de l’Alliance pour la République (Apr), sa propre formation politique, et plus généralement aux jeunes sénégalais. Le président de la République a fait un pari sur le troisième âge, au détriment de la jeunesse du pays. Il a fait l’option des septuagénaires, les personnes âgées entre 70 et 79 ans. C’est comme s’il voulait faire du Sénégal une République du troisième âge. Alors que, d’après les dernières projections 2016 de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), l’âge moyen de la population sénégalaise est de 19 ans et l’âge médian 18,0.
Pourtant, le chef de file de l’Apr s’était engagé à donner des emplois aux centaines de milliers de jeunes en chômage. Mais contrairement à ses promesses de campagne, il ne fait travailler que des personnes qui sont à la retraite. On ne parle pas des présidents d’Institutions qui bénéficient du vote des citoyens, mais de ces hommes et femmes qui ont dépassé l’âge de la retraite et qui dirigent des juridictions ou entreprises nationales. En effet, beaucoup d’entre eux ont l’âge qui varie entre 70 et 75 ans. Et cela, au moment où des milliers de diplômés cherchent désespérément un premier emploi et au moment où des dizaines de jeunes Sénégalais se noient dans la mer Méditerranée en voulant de rallier l’Europe.
Et comme si cela ne suffisait pas, le chef de l’Etat vient de bombarder Ousmane Ndiaye, un septuagénaire, et son ancien employeur à Pétrosen, à la tête du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Pétrogaz). Et maintenant, il tient absolument à faire passer l’âge de la retraite à 68 ans pour une petite catégorie des magistrats. En effet, si le projet de loi organique sur la Cour suprême passe, le Premier président de cette juridiction, Badio Camara, sera nommé par décret présidentiel pour six ans supplémentaires au-delà de l’âge légal de la retraite qui est de 65 ans pour les magistrats qui relèvent de la hiérarchie A1 spécial. Il en sera de même pour les autres chefs de juridiction.
Au-delà de la raison apparente invoquée par l’Exécutif, c’est-à-dire bénéficier de l’expérience des hauts magistrats qui partent à la retraite au «summum de leur expertise», certains y voient une manière, pour le pouvoir, de maintenir ses hommes de confiance à la tête des juridictions ciblées. L’autre raison invoquée par Macky Sall et son ministre de la Justice, Sidiki Kaba, c’est la «conformité» avec le Conseil constitutionnel et la Cour des comptes dont les présidents nommés ont dépassé l’âge légal de la retraite.


Rencontre avec Macky : Idy, Ousmane SONKO et Pape DIOP non partants

http://www.walf-groupe.com Le président Macky SALL a invité, jeudi prochain, les leaders des partis politiques de l’opposition regroupés dans la coalition Manko Wattu  Senegaal au palais pour discuter des questions d’actualité, notamment du fichier électoral. Seulement, le chef de l’Etat devra faire sans certains leaders  de ladite coalition. Alors que le coordonnateur Malick GACKOU est absent du pays depuis quelques jours, d’autres responsables manifestent leur volonté de ne pas y aller. En effet, le journal «L’As » renseigne que le président de Rewmi Idrissa SECK, le patron de la Convergence Bokk Gis-Gis, Pape DIOP, le leader du parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF)  pour ne citer que ceux-là ont décidé de ne pas prendre part à cette audience. Dans la coalition formée par les partis comme PASTEF, Mom Sa Rew, etc…, le canard rapporte qu’aucun leader n’est enthousiasmé à participer à ce face à face avec le chef de l’Etat


Rencontre Macky Sall-Mankoo : les véritables raisons du report

http://www.pressafrik.com Initialement prévue pour aujourd’hui, la rencontre entre pouvoir et opposition a été finalement reportée à jeudi. Et pour cause, le calendrier chargé du chef de l’Etat qui, à peine revenu de Madagascar où il assistait au sommet sur la francophonie, doit présider le conseil des ministres demain. Mais à ce facteur, s’ajoute l’absence du coordonnateur de Mankoo Wattu Senegaal, pour affaires.
De commun accord, la réunion devant avoir lieu ce mardi, entre l’Etat et Mankoo Wattu Senegaal a été finalement reportée à ce jeudi. Et, l’absence du leader du Grand parti, El Hadj Malick Gackou pour affaires est indexée entre autres raisons de ce report.
Néanmoins, malgré ce décalage du face-à-face, rien ne garantit la participation de M. Gackou, par ailleurs coordonnateur de Mankoo Wattu Senegaal. Et d’aucuns commencent à expliquer son absence du territoire par son appréhension à faire face au chef de l’Etat.
La réussite de cet événement rare, est cependant compromise. Car, nous renseigne l’Observateur, certains dirigeants de la coalition de l’opposition ont déjà fait savoir qu’ils ne participeront pas à cette rencontre. Il s’agit d’Abdoul Mbaye, d’Ousmane Sonko, entre autres.
La rencontre, selon Me Oumar Youm, directeur de Cabinet du Président Sall, va permettre à ce dernier «de regarder les points sur lesquels il peut apporter des orientations et précisions».Ousmane Demba Kane


 Rencontre avec Macky: Idrissa Seck non partant - grincements de dents dans la composition de la délégation de l’opposition

http://www.pressafrik.com/ Macky Sall ayant pris part au sommet de la Francophonie à Madagascar n’est pas encore rentré au bercail. Sur le chemin du retour, le chef de l’Etat a fait escale, hier, au Cameroun pour s’entretenir avec son homologue, Paul Biya. En principe, il doit faire un crochet aussi chez son homologue du Congo Brazzaville Denis Sassou Nguesso pour le convaincre de soutenir la candidature du Pr Abdoulaye Bathily à la présidence de la Commission de l’Union Africaine (UA). Ce explique le report de la rencontre avec l’opposition initialement prévue aujourd’hui.
En attendant, le front Mankoo Wattu Senegaal a demandé à Malick Gakou de voir les modalités de la rencontre et les responsables qui composeront la délégation de l’opposition. Alors que la date du jeudi est retenue, la composition de la délégation est en train de susciter des grincements de dents au niveau de l’opposition. On annonce que Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Pape Diop ne seront pas de la partie. Il s’y ajoute que le coordonnateur de Wattu Senegal, Malick Gakou, est en Europe depuis quelques jours. Macky Sall risque de se retrouver avec Mamadou Diop Decroix, Oumar Sarr du Pds et Déthie Fall et éventuellement Mamadou Lamine Diallo, sert «l’As».
Dans la coalition formée autour du Pastef, Mom Sa Reew, etc, aucun leader n’est enthousiaste à participer à l’audience dont l’issue est déjà connue, puisque d’après eux, le chef de l’Etat, en donnant son accord, leur a également demandé de discuter avec Abdoulaye Daouda Diallo. Ce dont on est sûr, c’est que Wattu est décidé à répondre à l’invitation pour poser sur la table les problèmes liés au fichier. Dié BA


Mamadou DIOP Decroix : «Ce que nous allons dire à Macky…»

http://www.walf-groupe.com Les commentaires émis sur le report de deux jours de la rencontre entre le président Macky SALL et les leaders des partis politiques de l’opposition regroupés dans la coalition Wattu Manko Senegaal ont fait sortir Mamadou DIOP Decroix de sa réserve. Réagissant, ce matin, sur les ondes de la RFM, le chargé de la communication de ladite coalition trouve qu’il n’y pas lieu d’épiloguer sur cette audience. Pour lui, les choses sont biens claires. «Les questions dont nous parlons sont des questions sérieuses. C’est : Est-ce que la dévolution du pouvoir au Sénégal va continuer à être démocratique et pacifique? Et ça c’est une question sérieuse. Bon, j’entends vraiment des commentaires qui ne sont pas utiles là-dessus. On s’était mis d’accord, nous même nous avons écrit au Président, le Président a répondu. Il a demandé en raison de son agenda un report de deux jours de la rencontre. Où est le problème ? Nous avons dit d’accord. Donc le moment venu on ira. Ça ne vaut pas la peine. Mais bon peut être qu’il y en a qui n’ont pas un intérêt particulier à ce que le processus électoral retrouve sa crédibilité d’antan. Je n’ose même pas croire à ça. Il ne faut pas que les gens essaient de faire le buzz là-dessus », martèle-t-il. Toutefois, le coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR) s’est gardé tout de même de se prononcer sur les dissensions que cette audience aurait créées au sein de leur coalition.


MINISTRE ZAHRA IYANE THIAM DIOP SUR LE DIALOGUE POLITIQUE «LE PRESIDENT SALL S’EST TOUJOURS INSCRIT DANS UNE DEMARCHE DE DIALOGUE…»

http://www.sudonline.sn Selon la ministre conseillère spéciale du président de la République, Mme Zahra Iyane Thiam Diop, le président de la République, Macky Sall a toujours inscrit le dialogue dans sa démarche. Interpellée par la rédaction de sud quotidien sur l’état du dialogue politique au Sénégal et sur ses attentes par rapport à la première rencontre formelle entre le chef de l’État et l’opposition sur le processus électoral, elle dit espérer une solution à la crise actuelle autour du processus électoral.    
La ministre conseillère spéciale du président de la République, Mme Zahra Iyane Thiam Diop, est formelle. La main tendue du chef de l’État à l’opposition pour un dialogue autour des points de dissension sur le processus électoral en cours n’est pas une nouveauté.
Interpellée par la rédaction de sud quotidien sur le première rencontre formelle entre le chef de l’État et l’opposition sur le processus électoral initialement prévue pour ce jour avant d’être reportée jusqu’au jeudi prochain pour un problème d’agenda du président de la République.
Mme Zahra Iyane Thiam Diop a estimé que le Président Sall s’est toujours inscrit dans une démarche de dialogue permanent avec tous acteurs de la société sénégalaise. Mieux, selon elle, dans la démarche du chef de l’État, le dialogue est permanent et il se fait à travers des mécanismes et sur des sujets bien déterminés. Et les acteurs concernés se sont toujours retrouvés autour des organisations ou des institutions de manière permanente pour se concerter sur tous les sujets afférents à leur domaine. Citant le cas du Haut conseil du dialogue social, la ministre conseillère spéciale du président de la République déclare que cet organe est un mécanisme qui permet aux acteurs de ce secteur de se concerter».
Poursuivant son propos, madame Diop, par ailleurs, membre du secrétariat national permanent de l’Alliance pour la République (Apr), tout en précisant que le secteur politique n’est pas en reste de ce dialogue dont la nouveauté est d’ailleurs l’institution de la journée du 28 mai comme journée du dialogue national, s’est ainsi félicitée de la démarche de dialogue du chef de l’État.
 «Dans le cadre politique, des acteurs se trouvent autours des questions politiques. Et, ce dialogue a bien eu lieu dans le de la commission technique de revue du code électoral. Donc, c’est un dialogue permanent qui est là et qui se fait également sous d’autres formes conformément à la vision du chef de l’État. Il y’a aussi la nouveauté avec la convocation le 28 mai dernier par le chef de l’État de l’ensemble de la société sénégalaise représentée par différents groupes à la cérémonie d’ouverture du dialogue national. Nous avons vu la présence des chefs religieux, des représentants de la société civile, d’organisations professionnelles et politiques. Au cours de cette rencontre, des orientations avaient été prises non seulement pour que la journée du 28 mai soit institutionnalisée, journée du dialogue national. Mais également que l’on puisse se retrouver autour du secteur économique, de l’acte trois de la décentralisation mais aussi autour du système électoral».
Interpellée sur ses attentes en tant actrice politique de cette première rencontre annoncée entre le chef de l’État et son opposition depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012, Mme Zahra Iyane Thiam Diop par ailleurs coordinatrice de la Plateforme des Femmes AND JEEGO dit espérer une solution à la crise actuelle sur le processus électoral. Pour cela, elle invite les acteurs aussi bien du côté du pouvoir que de l’opposition au respect des prérequis dont le premier reste selon elle, «la bonne foi et la volonté de tous à aller à cette rencontre avec des principes républicains». «Dans la sous-région et en Afrique de manière globale, la question du processus électoral est le plus souvent à la base d’instabilités politiques.
 Trouver des consensus entre les différents acteurs concernés sur des questions électorales me parait indispensable. De ce point de vue, l’attente que l’on peut faire de cette rencontre, c’est que le Président et l’opposition puissent parler le même langage sur des questions aussi sensibles que le fichier électoral, la transparence et la régularité du processus. Nous osons espérons que des réponses aux questions de consensus autour du processus électoral pourront être trouvées pour le bénéfice des populations sénégalaises». Nando Cabral GOMIS

NICOLE GACKOU DE L’UCS SUR LE PREMIER DIALOGUE LANCE PAR MACKY «LA MONTAGNE A ACCOUCHE D’UNE SOURIS»

http://www.sudonline.sn Faisant le point sur le dialogue national initié par le chef de l’Etat, Macky Sall au mois de mai dernier, la Directrice des structures de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs), en l’occurrence Nicole Gackou, estime que cela a été un échec dans la mesure où il n’y a pas eu de consensus sur les points les plus essentiels, notamment le fichier électoral. Saluant, par ailleurs, l’acceptation de Macky Sall de rencontrer le front Manko Wattu Sénégal, elle pense que la rencontre sera l’occasion d’aplanir les points d’achoppement.
En prélude à la prochaine rencontre entre le président de la République, Macky Sall et une partie de l’opposition regroupée autour de la plateforme Manko Wattu Sénégal, certains acteurs politiques, au premier rang lors de la cérémonie de lancement du premier dialogue national, ont accepté de faire le bilan de cette large concertation initiée par le chef de l’Etat, au mois de mai dernier. Ainsi, certains pensent que cela a été un fiasco, à l’image de la Directrice des structures de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs), en l’occurrence Nicole Gackou. En effet, interrogée par nos soins hier, lundi 28 novembre, la représentante de l’Ucs lors de la cérémonie estime que «la montagne a accouché d’une souris». A son avis, il n’a été possible de parler de politique et d’économie qu’à partir de 21h. Elle explique, en fait, que lors de la rencontre, «nous sommes restés pendant très longtemps à écouter les louages du président de la République». Alors que, selon elle, ce n’était pas le lieu ce jour là.
Poursuivant sur les échecs du dialogue initié par le président de la République, Nicole Gackou a rappelé qu’en dépit des lauriers tressés au chef de l’Etat, l’Ucs a pu exposer ce qu’il pensait du dialogue et de la conduite de ce pays. Poursuivant, elle rappelle qu’un cadre de concertation, regroupant le pouvoir, l’opposition et l’administration avait été mise en place pour travailler sur les différents points d’achoppement entre opposition et pouvoir. Elle a toutefois déploré que les points les plus importants ne puissent pas trouver de consensus. Selon elle, «sur les 12 points, les plus essentiels n’ont pas trouvé de consensus». Citant en exemple le fichier électoral, Mme Gackou explique qu’en dépit des nombreuses Commissions administratives mises en place pour travailler à l’élaboration du document d’identification Cedeao, «nous savons qu’avec ce rythme nous ne pouvons pas avoir un fichier crédible pour pouvoir nous amener aux élections». Pour ce faire, elle estime qu’il faut que l’Etat mette les bouchées doubles, en mettant en place beaucoup plus de Commissions administratives.
Même s’il est vrai, par ailleurs, que l’Etat envisage d’organiser les élections législatives avec l’ancien fichier électoral, si toutefois le nouveau fichier ne parvenait pas à enrôler le maximum d’électeurs, la protégée d’Abdoulaye Baldé, Sg de l’Ucs, s’interroge sur «le devenir de toute cette jeunesse qui n’est pas inscrite dans cet ancien fichier». Pour autant de choses, Nicole Gackou, qui rappelle que le pays est allé depuis très longtemps aux élections de manière consensuelle, trouve que «Macky Sall n’a pas le droit de faire moins que ses prédécesseurs». «Il nous faut aller aux prochaines législatives avec un consensus de toutes la classe politique sur le fichier électoral, si nous voulons des élections apaisées», a-t-elle prévenu. Estimant ainsi qu’une démocratie ne peut pas faire l’économie d’avoir un fichier consensuel, elle en a appelé à la responsabilité de l’Etat, tout comme celle des partenaires au développement. Par conséquent, faisant allusion à la rencontre de Manko Wattu Sénégal et Macky Sall, le jeudi prochain, elle espère que «cet appel que vient de faire le Président Macky Sall sera le lieu d’aplanir tout cela». Jean Michel DIATTA   
 
Route Fatick-Kaolack : Mamadou DIOP Decroix dénonce la lenteur des travaux

http://www.walf-groupe.com En visite dans la région de Kaolack, Mamadou DIOP Decroix a fustigé les lenteurs notées dans l’exécution des travaux sur l’axe Fatick-Kaolack. «En allant à Kaolack, j’ai dit cette fois-ci au chauffeur passons par ce tronçon pour voir. C’est extraordinaire. Depuis 5 ans, deux capitales régionales séparées seulement de 40 kilomètres que vous ne pouvez pas joindre par la route. C’est extraordinaire. C’est des déviations partout. J’    ai vu des camions renversés. Cette route avait fait beaucoup de bruit en son temps. Le président de la République, quand-même, il est de Fatick, à 40 kilomètres d’ici», dénonce le coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR). Qui se dit surpris par le fait que le chef de l’Etat n’arrive toujours pas à achever cette route pour faciliter  le déplacement de ces populations entre les deux villes. «Moi je pensais que l’une de ses priorités auraient été quand-même que ces concitoyens de Fatick puissent venir à Kaolack en 20, 30 minutes ou inversement. Mais ce n’est pas le cas. Et c’est partout la même chose. La route Kaolack-Fatick n’est qu’un exemple », peste le leader du parti And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS).


Pr Malick NDIAYE : «Un Président qui renonce à sa fonction d’arbitre …»

http://www.walf-groupe.com Le Pr Malick NDIAYE  ne mâche pas ses mots quand il parle de Macky SALL. Pour l’audience que le président de la République veut accorder aux membres de la coalition Wattu Manko Senegaal, le coordonnateur du Comité des intellectuels du Sénégal a tenu à avertir ses camarades. Dans un entretien accordé au journal «Vox Populi», l’auteur de l’ouvrage «Où va le Sénégal », estime que «cette rencontre est dangereuse, parce que Macky SALL représente dans cette audience l’APR. Il ne peut représenter la mouvance présidentielle qui ne s’est pas réunie pour discuter sur la question ». Pour le sociologue, si Macky SALL pense recevoir l’opposition en tant que chef de l’Etat, «il a tout faux, parce que le président de la République doit exercer la fonction arbitrale à partir du moment où toutes les composantes ont discuté », souligne-t-il. Poursuivant le membre de la coalition Wattu Sénégal sonne l’alerte : «En tant que membre du Front pour la République des valeurs, j’attire l’attention, sur une grave erreur qui va être commise, voire une faute. Un président qui renonce à sa fonction d’arbitre. Le schéma de l’audience est un schéma faux de la part du président qui enlève son habit de gardien de la Constitution »


LOUGA : LE DIRECTEUR DES DOMAINES INVITE LES MILITANTS DE L’APR À S’INSCRIRE SUR LES LISTES ÉLECTORALES

http://www.dakaractu.com bLe Directeur National des Domaines, Mr Mamadou Mamour Diallo, a exhorté ce dimanche, au cours d’un meeting de mobilisation organisé au quartier Thiokhna par ses partisans, à entreprendre un travail de massification du parti.
Mr Diallo qui s’est défini comme un rassembleur, sinon un fédérateur dont la mission est d’unir tous les responsables et militants de base de l’Apr à Louga, a déclaré faire la politique autrement, en se fixant comme objectifs de donner au président  Macky Sall une majorité confortable à l’Assemble Nationale, d’une part, et un taux de participation et de suffrages exprimés jamais égalés à Louga, d’autre part.
Dans cette perspective, a-t-il ajouté, il sera tous les week-ends à Louga, pour un travail de massification afin d’atteindre ses deux objectifs.  
Après avoir expliqué les raisons qui fondent son engagement politique auprès du président  Macky Sall, Mamamdou Mamour Diallo a tendu une main fraternelle et militante à ses pairs responsables locaux de l’Apr à Louga, pour une mutualisation de leurs forces dans l’unité, s’inscrivant dans une dynamique unitaire.  
Il a par ailleurs demandé aux militants de s’inscrire massivement sur les listes électorales, en leur faisant comprendre que leurs cartes d’électeur constituent leurs « armes » électorales, avec lesquelles ils vont engager les batailles pour les législatives de 2017 et la présidentielle de 2019 et qu’un militant sans carte d’électeur ne peut rien apporter à son candidat .
D’où l’impérieuse nécessité pour eux de s’inscrire sur les listes électorales pour leur permettre le moment venu d’accomplir leur devoir de militant, mais aussi et surtout de citoyen... Mbargou Diop, Correspondant permanent à Louga  


Mimi Touré en tournée à Kaolack

http://www.dakaractu.com Annoncée aux Nations Unies comme numéro deux, Mimi ne semble pas pressée de quitter son Saloum natal qui semble être devenu sa nouvelle passion.  
Nos antennes l'ont repérée ces derniers jours dans la capitale du Saloum où elle menait d'intenses activités de proximité, allant à la rencontre de nombreux mouvements citoyens et d'organisations de femmes. Elle n'en a pas oublié pour autant Benno Bokk Yaakaar dont la visite de certains responsables politiques était inscrite à l'agenda de sa tournée dans la ville de Mbossé. Elle a été reçue par une importante délégation du Parti Socialiste dont le coordinateur Diokel Gadiaga a salué le geste de courtoisie et de fraternité de l'ancien premier ministre. Mimi Touré a aussi eu un accueil chaleureux chez ses anciens camarades de la gauche. Le responsable du PIT lui a fait remarquer que c'est la première fois qu'un responsable de l'APR leur rendait visite. Mapathé Ba le coordinateur départemental de la LD, incontournable dans son quartier de Sam, a réuni ses principaux responsables du département pour accueillir l'Envoyée spéciale de Macky Sall. Selon nos sources, les alliés ne seraient pas contents du snobisme des responsables de l'APR et leurs grincements de dents se feraient entendre jusqu'à Dakar. De plus, les divisions du PS se répercutent au niveau de Kaolack où Khalifa Sall ferait des incursions régulières pour préparer une liste départementale aux prochaines élections législatives. Après le dernier duel de Grand Yoff lors du référendum qui a tourné à l'avantage de Mimi Touré, Khalifa Sall va t-il étendre le combat dans la ville natale de Mimi Touré?
Soupçon de Dictature à l’Assemblée Nationale Thierno Bocoum le député de Rewmi se révolte

http://www.lactuacho.com S’il y a quelqu’un qui a donné du fil à retordre à la majorité lors du vote du budget du ministre de l’Energie, c’est bien Thierno Bocoum le député de Rewmi.Visiblement, le bureau de l’Assemblée a opté pour le laxisme en décidant qu’il n’y aura plus que les parlementaires n’auront qu’un seul tour de parole, nous dit ‘’L’As’’.Autrement dit, le ministre peut décider de répondre ou pas à une question d’un député tout en sachant que celui-ci n’aura plus droit à la parole. Une violation du règlement intérieur que le député Thierno Bocoum n’a pas voulu avaliser.D’après le quotidien ‘’L’As’’, la vice-présidente Awa Guèye et le député Cheikh Seck ont tenté de convaincre le jeune député de Rewmi,  mais en vain.Pour Thierno Bocoum et beaucoup d’observateurs, il s’agit de « l’instauration progressive d’une dictature au Parlement» où la loi est foulée aux pieds par ceux-là même qui la votent. Oumou Khaïry NDIAYE 5


Youssou DIALLO, PCA SONACOS SA : «Désigner NIASSE comme tête de liste aux législatives peut poser problème»

http://www.walf-groupe.com Si ça ne tenait qu’au président du Conseil d’administration (PCA) de la SONACOS, Moustapha NIASSE ne serait pas tête de la liste de la coalition Benno Bokk Yakkar (BBY) aux prochaines élections législatives,. Dans un entretien accordé au journal «L’As », Youssou DIALLO trouve que le président de l’Alliance des forces du progrès (AFP) ne fait pas l’affaire. «Si j’étais à la place de Macky SALL, je regarderais à deux fois avant de le (Moustapha NIASSE, Ndlr) désigner. Je pense que Moustapha NIASSE devrait même aider Macky SALL, par réalisme politique, et ne pas diriger la liste. La meilleure tête de liste de Benno Bokk Yakkar serait quelqu’un de relativement jeune membre de l’APR, représentatif et légitime au plan politique, charismatique et capable de dégager un certain nombre de valeurs», indique-t-il. Poursuivant ces explications, le conseiller technique n°1 du ministre de l’Agriculture trouve que c’est un peu gênant sur le plan politique de confier ces responsabilités à quelqu’un qui a eu à faire tous les régimes depuis que le Sénégal a eu son indépendance. «Une personne qui a occupé des responsabilités depuis la fin des indépendances et qui est toujours au pouvoir, le désigner comme tête de liste peut poser des problèmes sur le plan politique », souligne-t-il.
 
Meurtres en série, sacrifices humains, vols de sexes, Djinné Maîmouna : le Sénégal, bon pour une étude de cas

http://actusen.com Le Sénégal est dans une sorte de tourbillon dont il a du mal à sortir. C’est ce que laisse entendre le journal EnQuête, qui relatant les meurtres en série, les sacrifices humains, les cas de vols de sexe…, écrit qu’il « arrive des moments où c’est tout le Sénégal qui semble être dans le noir ».
Selon le canard de Mamadou Wone, « ces périodes de troubles se succèdent sans aucune explication convaincante et presque sans suite ». Au menu, crimes gratuits, sacrifices, Djinné Maïmouna, vol de sexe, « appel mortel ».Et pour expliquer le mal-être social du pays, nos confrères pointent un doigt accusateur sur les sacrifices électoraux, les marabouts venus de la sous-région, les offrandes de la mort (viande, tissu blanc et 10 000 F Cfa », un billet de 2000 F Cfa « indépendant ».


Séries de meurtres: les saltigués révèlent les causes et recommandent des sacrifices

http://www.pressafrik.com Les saltigués du centre malango de Fatick, ont tenu hier une séance de divination appelée «xoy»*. Une occasion pour eux, d’alerter les autorités sur les dangers permanents sur fond de sang. Ils ont ordonné des sacrifices.
 «Ces meurtres constatés ces derniers temps sont liés à des conflits entre les esprits depuis le mois de mai. L’un des esprits a tué l’autre. Et, c’est la raison pour laquelle le souffle meurtrier a atteint les humains et les a poussé vers le sang», ont expliqué les Saltigués lors de leur séance plénière de divination.
Toutefois, les voyants préconisent des sacrifices pour freiner cette folie meurtrière car, à les en croire, la série macabre n’est pas encore finie. «Il y'aura encore des homicides et des parricides. Et pour les éviter, il faut faire des sacrifices, immoler des bœufs, sacrifier des coqs:  cinq (5) bœufs, cinq (5) moutons, cinq (5) chèvres et cinq (5) coqs», listent-t-ils.   xoy = séance de divination.  Aminata Diouf

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