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UN MILLION DE TONNES D’ARACHIDE EN 2016 (EXPERT)

Dakar, 26oct (APS) - Le Sénégal peut atteindre un million de tonnes d’arachides en 2016 ou la moitié, a estimé mercredi le directeur scientifique de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles , Elhadji Traoré.

‘‘On pense qu’il y aura des récoltes assez suffisantes. On pense pouvoir atteindre le million de tonnes d’arachides sinon atteindre la moitié’’, a indiqué le directeur scientifique de l’institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA).

Ils’exprimait en marge de l’atelier sur le projet de création d’un institut de l’arachide à l’Université du Sine Saloum Elhadj Ibrahima Niass.

‘’Nous savons que la pluie a commencé tard mais la recherche et les pouvoirs publics ont pu mettre en place des semences adaptées aux sessions de courte durée. Nous venons de mettre sur place environ trois variétés d’arachide à cycle court de 80 à 90 jours qui puissent répondre à cette demande’’ a-t-il explqiué.

De façon générale, a t-il relevé, ’’le constat c’est que la saison agricole se déroule bien mais’’’ même si ’’la fin des pluies nous inquiète un peu’’.SKS/OID

PARTICIPATION DU SECTEUR PRIVE AU SECOND COMPACT DU MCC-SENEGAL : L’Unité technique de formulation diagnostique les contraintes du secteur privé

http://www.lejecos.com Le Sénégal a été déclaré éligible à un second compact par le Conseil d’administration du Millénium challenge corporation (MCC). Par ailleurs des contraintes doivent être levées pour un meilleur investissement du secteur privé dans le développement socio-économique du pays.

Les experts du ministère des Infrastructures, du Transport et du désenclavement, point focal du gouvernement, et l’équipe technique de l’Unité de coordination de la formulation (UCF) ont présenté lors d’un atelier, les contraintes du secteur privé dans la réalisation des projets définis dans le cadre du MCC. 
Parmi ces contraintes qualifiées de majeures, l’UCF note le coût élevé de l’énergie et, dans une moindre mesure son manque de fiabilité. Ce qui réduit le rapport coût-efficacité des entreprises et l’incertitude au niveau de la production. Le cadre administratif complexe et contraignant, les obstacles règlementaires et législatifs sont également pointés du doigt. De même l’accès au financement, le coût élevé du transport et de la logistique, l’accès à la terre, constituent des obstacles notoires pour le secteur privé. 

Dans l’analyse des contraintes, l’UCF a également décelé les problématiques liées au genre et aux dynamiques sociales dans une société sénégalaise patriarcale et fortement influencée par les structures coutumières et religieuses. 
Première étape de la formulation d’un compact, l’analyse des contraintes permet de définir les obstacles qui entravent l’investissement privé et la transformation structurelle de l’économie sénégalaise. En plus de l’analyse des contraintes, quatre autres étapes constituent la formulation d’un compact : le diagnostic des problèmes, la définition du projet, son élaboration et l’étape de la négociation. Amadou BA 

Paiements électroniques : « Gaïndé 2000 » met en place « Orbus paiement »

http://www.lesoleil.sn/ «Gaïndé 2000 a mis en place une nouvelle plateforme de paiement, dénommée « Orbus paiement ». Celle-ci intègre les principaux moyens de paiement existants au Sénégal et à l’étranger. La cérémonie officielle de lancement de cet outil de paiement, destiné à permettre aux acteurs privés d’émettre et de recevoir des paiements par voie électronique partout où ils peuvent se trouver, s’est déroulée, hier, à Dakar en présence des partenaires dont les Douanes, la Poste, Uba et Wari.

Ce dispositif de paiement est un module indépendant avec une gamme élargie de moyens de paiement et un réseau d’acceptation les « plus démocratisés, sécurisés et adaptés » en partenariat avec les banques commerciales et les institutions financières. Les solutions de paiement sont intégrées dans un premier temps et, progressivement, d’autres solutions de paiement multicanal seront également prises en compte, selon l’administrateur général du Groupement d’intérêt économique « Gaïndé 2000 », Ibrahima Nour Eddine Diagne, qui faisait la présentation de cette nouvelle plateforme.

Orbus électronique est une plateforme qui vise à fédérer l’ensemble des solutions de paiement qui existent au Sénégal pour faciliter aux opérateurs économiques du secteur privé le dénouement en bout de chaine, des transactions commerciales en ligne. Cet outil électronique de paiement vient consolider la dynamique de dématérialisation, commencée depuis 2009 avec la version de Orbus, le guichet unique de collecte et de soumission des documents de déclaration en douane et la solution  Corus de paiement électronique des droits et taxes assimilés, lancée en 2012.

Cette plateforme devra aussi permettre aux entreprises d’avoir un interlocuteur unique pour tous les besoins de solutions de paiement électroniques, mais également recevoir leur paiement de façon simple, transparente, sécurisée et traçable. Les clients auront l’avantage de disposer d’une interface unique, sécurisée pour payer leurs commandes de produits ou services disponibles en ligne.Pour M. Diange, il s’agit, à travers cet outil, d’intégrer les différentes solutions de paiement existantes en un seul moyen de paiement pour satisfaire tous les acteurs, indépendamment du lieu où ils peuvent se trouver. « Nous avons voulu intégrer tous les modes d’accès pour effectuer les transactions en ligne », a-t-il déclaré, notant que cet outil permet de « payer tout et partout ».Sa mise en service contribuera au développement national du commerce électronique, qui offre la vitrine idéale pour promouvoir et commercialiser les produits sénégalais sur le plan national et international.Pour le représentant du directeur général des Douanes sénégalaises, principales partenaires de « Gaindé 2000 », cette nouvelle plateforme de paiement électronique offre plusieurs opportunités aux acteurs du secteur privé. Elle va, selon lui, contribuer à faciliter le paiement des transactions commerciales aussi bien au niveau national qu’international. Cette nouvelle plateforme de paiement électronique renforcera le dispositif de solutions immatérielles de facilitation des échanges mis en place par le Sénégal.Mamadou SY

Le calvaire des entreprises du domaine industriel de Diamniadio

http://www.dakarposte.com Le parc industriel international de Diamniadio continue de sortir de terre. Il charrie certes l’espoir d’un nouvel élan pour les activités économiques, mais aussi quelques difficultés pour les entreprises qui s’y sont déjà implantées. Celles-ci ont pour noms : manque d’eau, déficit de fourniture en électricité, enclavement du site et cherté du péage. 

Pour Makhtar Sylla, le directeur d’une entreprise s’activant dans le secteur de l’impression industrielle, il est anormal d’investir des milliards dans une société et avoir du mal à accéder aux facteurs de production. Beaucoup d’autres chefs d’entreprises établies à Diamniadio pointent les mêmes maux. 

Ces investisseurs ont trouvé une oreille attentive. « Sur ces points, nous sommes en train de travailler », assure Momath Bâ, le directeur général de l’Agence nationale d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi), hier, mardi 25 octobre, en marge d’une visite sur le site. 

Il détaille : « D’ailleurs, une parie de l’électricité est déjà disponible avec un poste électrique. Nous envisageons d’en faire deux autres d’ici le début de l’année 2017. Pour l’eau, nous avons signé un contrat avec la Sde et dans trois mois au plus tard on va renforcer le réseau existant. Pour la connectivité, internet et téléphonie la fibre optique est en train d’être tirer par la Sonatel. Je pense que dans trois mois, l’internet sera disponible. Pour la connectivité, l’autoroute à péage devrait être un facteur de désenclavement. Mais des actions vont être menées pour résoudre ce problème. » Auteur: Sud Quotidien

Port Autonome De Dakar : Des Transitaires Dénoncent Une Gestion Laxiste

Nettali.sn – Mactar Diallo, Présdent de l’Union sénégalaise des entreprises de transit et transport agrée (Usetta), révèle que des multinationales refusent de se conformer aux lois et règlements qui régissent l’activité portuaire. Pis, à l’en croire, les autorités portuaires font preuve de passivité face à cette situation.

Il déclare que ces multinationales ont commencé par imposer des tarifications ”illicites ”et ”abusives” et les tarifications varient de 130 000 à 180 000 francs CFA. Cela malgré l’intervention du ministre du Commerce qui a, selon eux, qualifié ces pratiques d’acte illégal. D’autant qu’il s’agit de facturations dont une partie est déjà payée par le fournisseur, c’est-à-dire la cotation.

Mbagnick Diop sur le rapport Doing Business in 2017 « Quatre réformes ont permis aujourd’hui au Sénégal de passer de la 153e à la 147e place »

http://www.rewmi.com Le rapport Doing Business in 2017, rapport annuel du Groupe de la Banque mondiale sur la facilité de faire des affaires, a été publié, hier mardi, à Washington. Le document indique une amélioration encore une fois du classement du Sénégal qui se positionne ainsi au 147e rang au niveau mondial sur 190 pays. Sur les ondes de la 97.5 Rewmi FM, le Président du mouvement des entreprises du Sénégal (Meds) a déclaré qu’on doit ce classement du Sénégal aux quatre réformes qui ont été mises en œuvre. « Aujourd’hui le secteur privé est étroitement lié à la gouvernance économique du pays. Hier même, nous avons rencontré le ministre du budget pour élaborer un mémorandum par rapport à ce que nous pensons être les freins des goulots d’étranglement pour l’évolution de nos entreprises », a déclaré Mbagnick Diop. Avant de poursuivre : « mais, quatre réformes quand même ont été mises en œuvre et elles ont permis aujourd’hui au Sénégal de passer de la 153e à la 147e place. Ces réformes c’est donc la facilitation de l’enregistrement des titres de propriété. Et ça, on a beaucoup travaillé avec le gouvernement là-dessus grâce à une augmentation de la transparence du registre et du Cadastre. Il y’a eu aussi l’amélioration de l’accès à l’information sur le crédit ». Selon toujours le Président du Meds, le problème fondamental de nos entreprises c’est l’accès au crédit. « Ou les banques sont des banques commerciales et elles ne prennent pas de risque ou les banques préfèrent prêter les grosses multinationales et les Pme/Pmi. Tout le monde sait que le tissu industriel sénégalais est composé à 90% de Pme/Pmi. Il faudrait non seulement que le panier de la ménagère ressente cette embellie économique mais aussi, que ça impacte au niveau des vies des populations », a indiqué Mbagnick Diop sur les ondes de la Radio Rewmi FM. C.M.SARR

Cherté de l’électricité, fiscalité,… : Les contraintes à l’investissement privé

http://www.lequotidien.sn Le coût élevé de l’énergie et les politiques réglementaires administratives constituent des contraintes majeures à l’investissement privé au Sénégal. Deux contraintes majeures identifiées par l’équipe du Professeur Amadou Aly Mbaye de l’Unité de coordination de la formulation du Millenium challenge account-Sénégal II (Ucf Mca-Sénégal II).  Présentant les résultats de l’étude portant sur l’analyse des contraintes à l’investissement du secteur privé et au développement socio-économique du Sénégal, le Professeur Mbaye pointe du doigt le coût élevé de l’énergie et le manque de fiabilité de l’électricité qui, selon lui, réduisent le rapport coût-efficacité des entreprises. «Une situation qui augmente les coûts et l’incertitude au niveau de la production», note l’universitaire qui ajoute que des chefs d’entreprise ont développé même des stratégies de contournement pour disposer de groupes électrogènes. Ainsi, 64,2% des entreprises en disposent.

La deuxième contrainte majeure, ce sont les politiques réglementaires et administratives. Sur ce point, Djibril Dione indexe la complexité du système fiscal, l’exécution des contrats en rapport avec la justice, la régulation du marché du travail, les barrières à l’importation ; autant de contraintes qui «augmentent le coût des intrants, réduisent la rentabilité des entreprises nationales et les empêchent d’adopter des modes de production plus sophistiqués, plus efficaces ou de passer à des échelles de production supérieure», note le rapport d’analyse des contraintes.

Contraintes «sévères sans être majeures»  

A ces contraintes, il faut ajouter celles dites «sévère sans être majeures». Il s’agit, selon le Professeur Amadou Aly Mbaye, du coût de financement des compétences entrepreneuriales et professionnelles (66% de la population âgée de plus de 25 ans n’ont pas été formés). Il y a aussi le coût élevé du transport et de la logistique et l’accès à la terre qui ne sont pas disponibles comme l’économie en demande. L’unité de coordination a aussi identifié des contraintes moins sévères dans le cadre macroéconomique. Il s’agit du niveau de la sécurité et de la criminalité qui peut influencer sur l’activité économique. Tout de même, précise l’universitaire, celui-ci  pose moins de problèmes que les autres contraintes sur le développement économique de notre pays. 

L’identification des contraintes est la première étape de formulation du second compact. Pour les prochaines étapes, le Mcc et le gouvernement du Sénégal devront procéder à la validation de ces contraintes identifiées. Ensuite, l’équipe de l’Ucf commencera la préparation des études approfondies qui permettront de déterminer les causes profondes des contraintes identifiées. En novembre 2016, le Mcc effectuera des missions de suivi pour une analyse détaillée et pour la planification des consultations. Après, ce sera au comité de gestion des investissements du Mcc de passer à l’étape suivante.

Il faut rappeler qu’en septembre 2009, le Sénégal avait signé un compact de 540 millions de dollars qui visait à réduire la pauvreté et à améliorer la croissance économique. Grâce à ce compact, le pays a réalisé d’importantes infrastructures, notamment la réhabilitation des routes et le projet d’irrigation et gestion des ressources en eau dans la Vallée du Sénégal, le Nord du pays et dans les régions de la Casamance. Le Sénégal a été déclaré éligible pour un 2ème compact par le Mcc suite au succès de son premier compact. Cet appui renouvelé du Peuple américain entre toujours dans le cadre de la réduction de la pauvreté et d’une croissance forte de l’économie. Ngoundji DIENG

Booster les investissements directs étrangers : Mary Teuw Niane plaide pour un climat favorable

http://www.lequotidien.sn Des techniciens des ministères de l’enseignement supérieur et de la recherche dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sont en consultation régionale depuis lundi à Dakar pour voir comment maximiser les retombées  des  investissements directs étrangers et mieux promouvoir les sciences, les technologies et innovations. Ces investissements, d’après  Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, «peuvent constituer des sources importantes d’accélération de la croissance économique de modernisation et de création d’emplois».

Pour ce faire, estime le professeur,  les pays africains doivent offrir un climat favorable en  se dotant de politiques nationales viables de services publics de qualité. «Il est nécessaire d’avoir une bonne maîtrise de toutes ces questions pour tirer  le meilleur profit des capitaux étrangers investis dans nos pays. Nos  pays peuvent tirer des dividendes économiques importantes en consacrant les sciences, les technologies et innovations (Sti) comme élément central dans nos politiques publiques», a dit Mary Teuw Niane. Il ajoute que  dans un tel contexte, «les  systèmes d’éducation et de formation doivent être améliorés à travers une approche par  les compétences  pour répondre plus rapidement aux besoins mondiaux de nouvelles compétences».

De son côté, le représentant de l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde), estime que «les gouvernements doivent s’activer à mettre en place le dispositif  de mesure de politiques publiques qui vont permettre de maximiser ces effets d’entraînement».  

Durant ces consultations, les acteurs devraient ainsi peaufiner  des dispositifs de mesure de politiques publiques  adéquates pour pouvoir tirer le meilleur parti possible de l’investissement étranger en faveur du progrès et de la connaissance scientifique et technique et de l’innovation. En fait, il a été constaté que  les effets d’entraînement de l’investissement étranger sont mo­diques par exemple en  termes d’emploi, de productivité mais aussi de diffusion des technologies vers les économies locales. Pour renverser la situation, Ka­rim Dahou souligne l’importance  et la nécessité des infrastructures techniques dures, de l’ajustement et la souplesse du marché du  travail mais aussi la nécessité d’accroître les compétences.   

Les Sti, le parent pauvre du système éducatif  

Malgré leur importance dans  le développement socioéconomique d’un pays,  la science, la technologie et l’innovation demeurent le parent pauvre des systèmes éducatifs des pays en voie de développement, selon Mary Teuw Niane. Au niveau local, la  situation se traduit par la faiblesse des effectifs dans  les filières scientifiques et techniques avec moins de 30% de bacheliers scientifiques pour plus de 60% de littéraires «Il nous faut renverser cette tendance, si  nous voulons atteindre l’objectif de l’émergence économique et social à l’horizon 2035 comme le stipule le Plan Sénégal émergent (Pse). Ce monde est déjà celui de la connaissance, il est  sans frontière pour atteindre les esprits  et les cerveaux», explique le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Pour une meilleure  efficacité des politiques publiques, son ministère est en train d’élaborer un document national de politique Science, technologie et innovation (Sti).  Ainsi cette  année,  le ministère de l’Education nationale a décidé d’initier les  élèves en classe de 4e aux notions de la physique. «Auparavant, en cette classe,  à part ceux qui étaient inscrits dans des établissements spécialisés, ils  démarraient une seconde langue internationale. A partir de cette année, tous feront de la physique en 4e», informe  M. Niane. L’autre effort du gouvernement réside dans la construction des blocs scientifiques et la construction d’un lycée d’excellence à Diourbel. Concernant son département, il va relancer le programme de formation de 100 professeurs de mathématiques après celui de l’année dernière pour appuyer l’éducation nationale, puisque «sans des enseignants avec  des diplômes de mathématiques on ne peut pas avoir de bons spécialistes en mathématiques». Khady SONKO

Mbaye Dione, Secrétaire général de l’Ams : «Prospecter des modes innovants de financement du service public»

http://www.lequotidien.sn Depuis l’entrée en vigueur de l’Acte 3 de la décentralisation, les élus locaux essaient de trouver des mécanismes de financement. «L’option de territorialisation des politiques publiques autorise les collectivités locales, avec ou à côté du pouvoir central de l’Etat, à prospecter des modes innovants de financement de leurs investissements, et de gestion de certaines infrastructures et/ou activités de service public», explique Mbaye Dione, Secrétaire général de l’Association des maires du Sénégal lors d’un atelier sur les Partenariats public privé (ppp) et les délégations de service public (Dsp).

Selon lui, la législation actuelle au Sénégal permet d’avoir recours aux Ppp (partenariat public privé), aux Dsp (délégations de service public), et aux formules de Cet (construire, exploiter, et transférer), ou de concession. Il dit : «Ces mécanismes interviennent sur la base de contrats négociés entre les institutions publiques (Etat, collectivités locales, sociétés ou agences publiques) et le secteur privé national ou international. Ces mécanismes s’appuient de manière générale sur la règlementation en matière de marchés publics, et sur des règlementations et procédures particulières.» D’après lui, «l’Etat du Sénégal a eu à recourir à ces mécanismes» alors que «les maires et présidents de département eux ne les maîtrisent pas pour la plupart, et donc ne les mettent pas en œuvre. Or ces instruments peuvent venir fournir des modalités d’exécution de certains investissements prévus» Bocar SAKHO

Qui est Ibrahima Kane, le nouveau patron du Fonsis ?

http://www.dakarposte.com/ On connait le remplaçant du directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), Amadou Hott promu vice-président en charge des questions énergétiques à la Banque africaine de développement (Bad) 
Il s’agit de Ibrahima Kane, polytechnicien, ingénieur des Ponts et chaussées diplômé du collège Génie industriel de Paris nommé hier en réunion du Conseil des ministres. 
Fort de 18 années d’expérience professionnelle et de direction dans l’industrie agro-alimentaire et des mines en France. Ibrahim Kane a déjà monnayé ses talents au Cameroun, en Côte d’ivoire et en Mauritanie avant de rentrer au bercail pour servir son pays, renseigne le quotidien L'As du jour. 
Le nouveau patron du Fonsis, cofondateur et administrateur de la première unité industrielle sénégalaise opérant un rayon laitier composé d’éleveurs traditionnels, est aussi diplômé de London  Business School en Executive leadership program. Il était jusqu’ici directeur exécutif du Fonsis, en charge des Infrastructures, de l’Agriculture et de l’Agrobusiness. 

LA BEI SOUTIENT LES ICS (COMMUNIQUÉ)

Dakar, 25 oct (APS) – La Banque européenne d’investissement (BEI) a signé jeudi à Dakar un accord avec les Industries chimiques du Sénégal (ICS) dans l’objectif de pérenniser et de développer l’activité du plus grand complexe industriel du Sénégal, annonce un communiqué reçu à l’APS.
‘’Cette signature, réunissant tous les prêteurs des ICS, constitue la seconde phase de la restructuration de la dette des ICS, la première phase ayant été conclue le 2 août 2016 par la signature à Paris des accords de restructuration de dettes de l’Agence française de développement (AFD), la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et la BEI’’, indique la même source.Pour Isabelle Van Grunderbeeck, Représentante régionale pour l’Afrique de l’Ouest, ‘’c’est un accord important pour les Industries Chimiques du Sénégal. Cet accord va contribuer audéveloppement de l’activité du groupe au Sénégal et en Afrique de l’Ouest. L’impact sera réel pour l’emploi au niveau local’’.

Les ICS, qui emploient localement plus de 1600 personnes, produisent du phosphate, à partir de la mine de Taïba (distante de quelque 100 km de Dakar), de l’acide phosphorique (P2O5), grâce à deux usines contiguës, situées à Darou, à proximité de la mine, et des engrais (DAP, NPK, SSP/TPS), dans une usine située à Mbao.
Le communiqué rappelle que l’activité des ICS est le fruit d’un partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Inde (tous deux actionnaires des ICS), notamment à travers Indian Farmers Fertiliser Cooperative Limited (IFFCO) présentée comme ‘’la plus importante coopérative d’engrais dans le monde, qui a conclu un contrat à long terme d’achat de la production en P2O5 des ICS’’.
L’Inde est le premier consommateur d’acide phosphorique au monde et certains experts prévoient une augmentation de ses besoins de 5% par an d’ici 2020, selon la même source.

‘’La restructuration doit aider les ICS, en complément de l’expertise et des fonds déjà engagés par leur nouvel actionnaire majoritaire (Indorama Corporation), à réaliser les investissements nécessaires afin de rénover et améliorer les installations existantes, l’objectif étant de faire à terme des ICS le leader sur le marché des engrais en Afrique de l’Ouest’’, souligne le communiqué.OID/ASG

 DAKAR ET BRUXELLES EN PARTENARIAT POUR DÉVELOPPER L’EMPLOI ET RÉDUIRE L’ÉMIGRATION ILLÉGALE

Dakar, 25 oct (ASP) - Le Sénégal et l’Union européenne (UE) ont signé, mardi à Dakar, deux conventions de financement et des protocoles de partenariats dans le but de développer l’emploi et d’améliorer les conditions de vie des populations des zones de départ des migrants en vue de réduire l’émigration illégale.  

’’Il s’agit d’une signature entre la Commission européenne et la République du Sénégal de deux conventions de financement relatives au 11ème FED et de deux protocoles de partenariats afférents au Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne’’, a précisé le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ.  

’’Cette signature, a soutenu le ministre, concerne également le protocole de partenariat relatif au projet +Développer l’emploi au Sénégal+ ainsi que le protocole sur le projet d’appui à la réduction de la migration’’.

Le protocole ‘’Développer l’emploi au Sénégal’’ a pour objectif principal de promouvoir l’emploi des jeunes par l’amélioration de l’offre et le développement de la demande.  

Quant au protocole sur l’appui à la réduction de la migration, il vise à améliorer les conditions de vie des populations rurales des zones de départ de migrants en vue de réduire l’émigration illégale et de lutter contre la pauvreté en soutenant la résilience des populations. 

Il est également prévu dans ce partenariat le financement de plusieurs projets, notamment le Projet d’appui au renforcement de l’Etat de droit (PARED) et celui d’appui à l’amélioration de la compétitivité des filières agricoles et de la sécurité alimentaire dans les tiers-Sud du Sénégal.

’’A fin de mettre un terme aux souffrances des individus qui risquent leur vie sur les routes migratoires, il est d’une importance cruciale d’offrir aux populations locales, une meilleure qualité de vie dans leur pays d’origine’’, a pour sa part soutenu le commissaire au développement et à la coopération internationale de l’UE, Neven Mimica.

Ces deux projets, a ajouté le commissaire, font partie d’un ensemble de cinq projets d’un montant de 48 milliards de francs CFA, entre le Sénégal et l’Union européenne dans le cadre du Fonds fiduciaire de cette institution en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière.AMN/ASG

UE- SENEGAL : L’UE finance quatre projets d’un montant de 59 milliards de francs CFA

http://www.lejecos.com nPour apporter un appui à la lutte contre la migration, le Commissaire européen au développement et à la coopération internationale a signé quatre conventions de financement pour des projets de développement d’un montant de 59 milliards de francs CFA.

Dans son allocution, Neven Mimica a rappelé « l’importance cruciale d'offrir aux populations locales, et surtout aux jeunes et aux femmes, une meilleure qualité de vie dans leur pays d'origine. » A défaut de cela, elles se jettent sur la voie de la migration, avec tous les risques qu’elle comporte. C’est pour éviter cette situation que la Commissaire européenne au développement et à la coopération internationale a signé quatre conventions de financement pour des projets de développement d’un montant de 59 milliards de francs CFA sous forme de don. Ces projets visent, entre autres, le renforcement de la compétitivité des entreprises locales, la création d’emplois dans des zones à fort potentiel migratoire, dans les zones rurales. Ces projets, mis en œuvre par les coopérations française, luxembourgeoise, espagnole et italienne, font partie d'un ensemble de cinq projets approuvés pour le Sénégal par l'Union européenne, dans le cadre du fonds fiduciaire de l'UE en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique. 

Le 11e Fonds européen pour le développement (FED) intervient également dans ces projets, notamment dans l’appui à l’Etat de droit ou encore dans la sécurité alimentaire avec l’Agence française de développement (AFD).Amadou BA 

BNDE : Les ressources à la clientèle atteignent 30 milliards en 2015

http://www.lejecos.com/ Au 31 Décembre 2015, le total des ressources à l’égard de la clientèle s’élève à 30 milliards FCFA, soit une progression de 137% par rapport à l’année 2014 qui s’élèvent à 11 milliards.Selon le rapport de la Banque Nationale de Développement Economique(BNDE), ces ressources sont constituées essentiellement de dépôts à vue 45% et à terme 43%. En 2015, on note une forte progression des ressources à terme de l’ordre de 12 milliards, et ceci conformément aux orientations de la banque en vue de réaliser ses objectifs d’emplois à long et moyen terme dans la limite des normes de bonne gestion et de respect des rations prudentiels. 

Ainsi, la structure des ressources clientèle note le rapport annuel de la banque, est le reflet de la stratégie commerciale engagée depuis la première année d’exercice, en direction des institutionnels dont les ressources font plutôt l’objet de placement à terme. 

De même, comparée à fin 2014, les dépôts de la clientèle ont augmentée de 19 milliards dont 13 milliards de ressources stables. Cette évolution reflète la confiance que la clientèle porte à la banque avec une diversité PME-PMI, institutionnels, grandes entreprises et particuliers. Pathé Touré 

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 25 OCTOBRE 2016

Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des Ministres, jeudi 25 octobre 2016, à 15 heures, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat adresse ses remerciements aux populations des régions de Kaolack, Kaffrine, Tambacounda et Saint-Louis, pour leur accueil chaleureux et leur mobilisation exceptionnelle, à l'occasion de sa tournée économique dans les zones de production visitées et de l’inauguration de la centrale solaire de Bokhol. Après avoir félicité l'ensemble des agriculteurs du Sénégal qui œuvrent, sans relâche, à l'autosuffisance et à la sécurité alimentaire des populations, le Président de la République salue l’action des ministres de l’Agriculture et de l’Elevage, l'encadrement efficace des autorités administratives et des services techniques de l'Etat. Le chef de l’Etat a magnifié leur contribution à l’amélioration de la productivité agricole, du stockage et de  la conservation des productions, ainsi que leur commercialisation dans les meilleures conditions.

Le Chef de l’Etat demande au Gouvernement de poursuivre les efforts de développement de l'agriculture qui demeure le secteur moteur du Plan Sénégal Emergent, en veillant  à l’allocation équitable et optimale des ressources mobilisées au profit des producteurs, au développement des filières, selon une approche chaîne de valeurs,  à la dotation  en facteurs de production et d’intrants de qualité et à l'ancrage d'un système de financement adéquat du secteur.

Dans cette perspective, le Président de la République indique au Gouvernement la nécessité de promouvoir  en particulier,  la filière « Banane», en vue de l'émergence d'un label "Banane du Sénégal", avec un objectif national de production de 50.000 tonnes en 2019, et d'assurer une restructuration efficace de la SONACOS SA, afin de consolider la réhabilitation de la filière arachidière et la place primordiale de l'agriculture dans la création de richesses au Sénégal.

Appréciant les performances remarquables du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), qu’il a initié et lancé, en juillet 2015, le Président de la République adresse ses félicitations au Secrétaire d’Etat chargé du Suivi du PUDC, à la Direction nationale du PUDC, au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), agence d’, au Génie militaire et aux ministères sectoriels engagés dans la réalisation des projets. En effet, après une année de mise en œuvre, la composante ‘‘Développement des Infrastructures Socio-économiques’’ a permis de réaliser 157 forages, 68 châteaux d'eau et 1734 km de linéaire de réseau au profit de 660.000 habitants, 790 km de pistes, de fournir 1000 équipements post récoltes, 13 moissonneuses et 400 motopompes pour améliorer la productivité, en plus de l’électrification en cours de 406 villages.

Dès lors, en vue de la consolidation des performances du PUDC, programme emblématique de sa vision d'un développement national accéléré, équitable, solidaire et durable, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à accroître les ressources allouées au PUDC, et de travailler dans les meilleurs délais en vue de la pérennisation du cadre institutionnel du programme.

Revenant sur l’inauguration, le 22 octobre 2016 à Bokhol, de la centrale solaire de 20 MW, financée suivant un mode de partenariat public-privé (PPP) innovant, le Président de la République salue la réalisation de ce projet précurseur, qui illustre sa vision d’un mix énergétique  largement ouvert aux énergies renouvelables et aux technologies propices à l’efficience énergétique.

Après avoir félicité le Ministre de l’Energie et du Développent des Energies renouvelables, le Directeur Général de la  Senelec, le secteur privé national et international, le Chef de l’Etat annonce l’inauguration prochaine d’une autre centrale solaire de 20 MW à Malicounda, ce qui place le Sénégal parmi les nations leaders en Afrique en matière d’énergie propre.

Le Président de la République demande également au Gouvernement d’assurer l'application intégrale des dispositions incitatives de la loi d'orientation sur les énergies renouvelables, et de faciliter l'édification des projets de centrale solaire, en corrélation avec l'objectif de taux d'électrification rurale de 60 % à l’horizon 2017- 2020.

Ainsi, le Président de la République demande au Gouvernement d’examiner les modalités d’une baisse des prix de l’électricité d’ici à janvier 2017, de veiller à l'application d'une tarification optimale au niveau des concessions d'électrification rurale, et de continuer sur la voie des réformes consolidante du secteur de l’électricité.

Rappelant par ailleurs l’importance primordiale qu’il attache à la situation des retraités, notamment à la revalorisation notable de leurs pensions, ainsi qu’à l’amélioration soutenue de leur prise en charge sanitaire et sociale, le Chef de l’Etat salue l’approbation par le Conseil d’Administration de l’IPRES, de sa décision d’appliquer la mensualisation du paiement des pensions de retraite, ainsi que la revalorisation des taux de pension de 10 %, à compter de janvier 2017. Dans la même perspective, le Président de la République demande au Gouvernement d’examiner les modalités opérationnelles de l’institution d’une pension minimale, et d’un régime fiscal dérogatoire, applicable aux institutions de prévoyance sociale.

Concluant sur ce point, le Chef de l’Etat invite le Premier ministre à prendre les diligences requises en vue de  la tenue,  avant la fin de l’année 2016, de la deuxième conférence sociale dont le thème est axé sur la Modernisation du Système  national de Retraite.

Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda, en informant le Conseil de la visite officielle qu’il effectuera, du 26 au 28 octobre 2016, en Pologne et de l’installation du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, le 31 octobre 2016. Il adresse ses félicitations à Monsieur Ousmane Tanor Dieng, pour sa nomination comme Président de l’Institution. Il exprime enfin ses encouragements à l’ensemble des membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales pour la réussite de leur importante mission.

Le Premier Ministre a adressé les félicitations du Gouvernement au Président de la République pour sa décision d’ouvrir le nouvel axe autourier Diamniadio-AIBD-SINDIA dans les meilleures conditions, notamment tarifaires, au profit des usagers. Il a par ailleurs, rendu compte du suivi et de la coordination de l’activité gouvernementale.

Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du déroulement de la campagne agricole 2016-2017.

Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a rendu compte de l’état d’avancement des différents projets et réformes.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :

-le projet de décret portant application de la loi n°2015-18 du 13 juillet 2015 portant Code de la Pêche maritime.  

Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :

·             Monsieur Vincent BADJI, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur du Sénégal en République du Cameroun, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son excellence Monsieur Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, avec résidence à Yaoundé ;

·             Madame Anna Sémou FAYE, Ambassadeur du Sénégal en République de Guinée, est nommée, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Docteur Ernest Bai KOROMA, Président de la République de Sierra Leone, avec résidence à Conakry ;

·             Monsieur Ibrahima Kane, Polytechnicien, Ingénieur civil des Ponts et Chaussées, précédemment Directeur exécutif du FONSIS en charge des Infrastructures, de l’Agriculture et de l’Agrobusiness, est nommé Directeur général du FONSIS, en remplacement de Monsieur Amadou HOTT ;

·             Monsieur Souleymane Demba SY, Administrateur civil, est nommé Inspecteur des Affaires Administratives et financières (IAAF) au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural en remplacement de Monsieur Youssoupha NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

·             Monsieur Mame Ndéné LO, Ingénieur agronome est nommé Inspecteur technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural ;

·             Monsieur Francis DIOUF, Juriste, est nommé Inspecteur technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural ;

·             Monsieur Papa Baba DIASSE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, précédemment Inspecteur d’académie de Rufisque, est nommé Inspecteur d’académie de Thiès, en remplacement de Madame Khadidiatou DIALLO, appelée à d’autres fonctions ;

·             Madame Khadidiatou DIALLO, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire,  précédemment Inspectrice d’académie de Thiès, est nommée Inspectrice d’académie de Kaolack, en remplacement de Monsieur Alioune NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;

·              Monsieur Cheikh DIONE, Inspecteur de l’Enseignement moyen-secondaire, précédemment Inspecteur d’académie de Sédhiou, est nommé Inspecteur d’académie de Rufisque, en remplacement de Monsieur Papa Baba DIASSE, appelé à d’autres fonctions.Le Ministre, Porte-parole du Gouvernement

TRANSFERT D’ARGENT :Le Renapta dénonce une perte de 7 milliards par an

http://www.assavoir.sn Le Réseau national des prestataires de transfert d’argent (Renapta) déplore la situation que traverse son secteur. Il indexe les deux opérateurs que sont «Wari» et «Jooni-jooni» d’être les principaux responsables de ses malheurs. Le Renapta accuse ces deux entreprises de lui faire perdre 7 milliards par année à cause de la fréquence des problèmes techniques. En outre, il dénonce la complicité de l’Etat qui tarde à intervenir pour la régularisation du secteur.

Le bras de fer entre le Réseau national des prestataires de transfert d’argent (Renapta) et les deux sociétés «Wari» et «Jooni-Jooni» est loin de connaître son épilogue. En effet, le réseau accuse les deux entreprises d’escroquerie et de vol, avec la complicité des autorités du secteur et de l’Etat. Selon le responsable de la cellule de communication Khalil Ndiaye, le monde du transfert d’argent souffre car il est confronté à des problèmes ayant trait à la ponction des comptes, à l’accès des pirates aux comptes et aux problèmes techniques. «Nous sommes victimes des problèmes techniques qui nous prennent beaucoup d’argent soit 99 Fcfa par jour sur tous les comptes. Ce qui fait que nous perdons 7 milliards chaque année. L’autre chose, c’est la couverture de risque qui est essentielle. Nos membres sont en train d’être paupérisés tous les jours avec plusieurs millions qui s’envolent de leurs comptes. Vous allez à «Wari» ou à «Jooni-jooni», ils vous suggèrent de porter plainte contre X. Ce que nous avons fait au niveau des commissariats, mais nos plaintes sont demeurées sans suite. Ce qui veut dire que ces voleurs sont couverts par les autorités, parce qu’ils sont leurs partenaires à l’occasion de l’organisation des vacances citoyennes, mais aussi avec la Fondation Servir le Sénégal»,  fulmine-t-il. Outre ces problèmes, Khalil Ndiaye et ses camarades ont évoqué le manque de sécurité, le non-respect des règles et de la réglementation de la couverture de risque. «Nous considérons aujourd’hui que la situation est très grave. Parce que, les dernières semaines, nous avons vécu un problème technique grave avec «Wari» et un autre de moindre intensité avec «Jooni-jooni». Ce sont ces deux entreprises qui sont responsables de la situation que nous vivons, d’autant que nous sommes des partenaires. Ces deux opérateurs ne savent plus comment contrôler la situation, car ils ont des problèmes avec les clients, qui font des envois et qui reçoivent en retour des codes nuls.  Et le drame est que les clients attaquent directement les responsables des points de transfert, parce qu’ils ne comprennent pas comment les choses marchent. Les problèmes techniques créés par ces deux structures impactent sur notre volume d’activités», relève le responsable de la cellule de communication du Renapta.

Compte tenu de l’ampleur de la situation, le réseau demande la mise en œuvre de mesures idoines pour réparer le préjudice. «Nous voulons l’application de l’article 13 du règlement pour trouver une solution à tous les problèmes que nous avons aujourd’hui», lance-t-il. La solution préconisée par le réseau, c’est de faire appel à d’autres opérateurs pour investir dans le secteur et créer des emplois. Parce qu’ils sont prêts à rompre avec « ces arnaqueurs du secteur », préviennent-ils.Mama Katherine DIOUF (L'AS)

REGLEMENTATION RELATIVE A L’ECLAIRAGE : Le Sénégal mise sur la limitation des importations des lampes à incandescence

http://jotay.net Dans le cadre de sa politique de maitrise de l’énergie, le Sénégal s’est engagé depuis 2009 à améliorer l’efficacité de l’éclairage, avec la promotion des lampes à économie d’énergie. C’est à cet effet qu’un atelier de renforcement des capacités des agents de la douane sur la réglementation relative de l’éclairage est organisé ces 26 et 27 octobre, pour réduire l’importation des lampes à incandescence.

L’éclairage représente jusqu’à 25% des consommations d’énergie des ménages et intervient essentiellement aux heures de pointe, périodes les plus sensibles sur le réseau de l’électricité. C’est dans la perspective d’une meilleure maîtrise de cette consommation d’énergie, que l’agence pour l’économie et la maitrise de l’énergie (Aeme) a organisé un atelier dans le but de renforcer les capacités des agents de la douane en matière de réglementation de l’éclairage.

Selon le président du conseil de surveillance de l’Aeme, l’organisation de cet atelier était inscrite depuis longuement dans l’agenda de l’agence. « La tenue de ces travaux visant à renforcer les capacité des agents de la douane sur l’éclairage est l’aboutissement d’un long processus. L’AEME travail sur plusieurs programmes qui vont de la communication pour une utilisation rationnelle de l’énergie, à la mise en place de d’un cadre réglementaire », a déclaré Cheikh Mbacké Lo.

Le programme d’amélioration de l’éclairage vise le remplacement des lampes à incandescence et celles moins performantes, par des lampes à économie d’énergie pour un nombre de 4,4 millions d’unités, destinés aux ménages, aux administrations et aux petits professionnels.

« En terme financier, ce programme permet d’économiser prés de 15,7 milliards de francs Cfa sur les coûts annuels de production d’électricité et de 44 à 82,8 milliards de francs Cfa sur les investissements pour la construction de centrales, selon la technologie adaptée », renseigne le président du Conseil de surveillance.

Pour le colonel Samba Dia, représentant du directeur général de la douane, il s’agira surtout de former les agents de la douane sur les technologies d’éclairage, en vue de renforcer le contrôle des importations de produits et équipements d’éclairage, en application du décret N*2011-160 du 28 janvier 2011 portant interdiction de l’importation et de la production au Sénégal des lampes à incandescence.

« Nous nous attendons à une meilleure connaissance du cadre réglementaire en vigueur sur l’éclairage, au renforcement des aptitudes à reconnaitre les technologies d’éclairage les plus répandues et surtout celles qui sont interdites, mais aussi à la familiarisation avec la nomenclature douanière sur l’éclairage et à l’identification des documents utiles pour la reconnaissance des technologies lors des procédures de dédouanement », a fait savoir le représentant du directeur général de la douane.

Cet atelier qui cible les agents des douanes en général et particulièrement les agents des opérations commerciales sera sanctionné par des attestations aux participants.NDEYE KHADY D. FALL

Construction effrénée d’immeubles Le nouveau visage de Point E

http://www.leral.net Difficile de faire le tour de ce quartier sans constater des travaux immobiliers d’envergure. Des chantiers amorcés et d’autres en finition sont visibles dans tous les coins de rue. Cette localité est comme le centre-ville en miniature. L’ancien quartier résidentiel est aujourd’hui devenu le lieu attitré des promoteurs immobiliers dont les visées mercantiles ont peu à peu eu raison de l’aspect résidentiel. La faute au déclassement de cette zone en quartier d’affaires, pour laquelle la mairie ne compte plus les autorisations de construire qu’elle reçoit mensuellement. Les riverains n’ont d’autre choix alors que la résignation ou le déménagement. source: la tribune 

Pourquoi Point E n’est plus un quartier résidentiel

Le quartier Point E a perdu de sa superbe. Certains habitants multiplient les plaintes et les complaintes tandis que d’autres décident de vendre leurs maisons pour aller vivre dans des endroits où ils pourront recouvrer le calme qui caractérisait, jadis, cette commune résidentielle. Pour le maire de Fann-Point E-Amitié, le déclassement du quartier a provoqué tous les maux. « C’est au niveau de l’État central que les choses ont bougé, indique-t-il. Point E est considéré maintenant comme un quartier d’affaires car toutes les entreprises quittent le centre-ville pour s’y installer. 

Le réseau était prévu pour un quartier résidentiel, maintenant nous avons un problème parce que c’est des immeubles R+7 ou plus qui sont érigés et malheureusement cela n’a pas été prévu. » Palla Samb ne compte pas pour autant rester les bras croisés. Il promet de sauver ce qui peut l’être. « Nous voulons que Point E redevienne une cité résidentielle. Nous commencerons par un vaste programme de désencombrement et de déguerpissement de toutes les occupations de la voie publique. On ne peut pas concevoir cette anarchie, pour moi, ‘est tolérance zéro. » (Source :Enquête) 

Loyauté, courtoisie, respect,… : Macky «code» les fonctionnaires

http://www.lequotidien.sn Pour une meilleure qualité des services administratifs, la mise en place de différents outils techniques ou de procédure ne suffisent pas. L’activité professionnelle des agents publics doit être moralisée. A en croire  le ministre de la Fonction publique, de la rationalisation des effectifs et du renouveau du service public, Viviane Laure Elisabeth Bampa­s­sy, il faut, «l’adoption et la mise en œuvre, par différents membres de tout le corps social a fortiori au sein de l’administration, d’un socle de valeurs communes de référence».

Ainsi, des valeurs morales telles que la probité, la loyauté, l’humilité, le respect et la courtoisie seront bientôt trans­posées en un Code de déontologie générale pour les agents des services publics. Hier, lors de l’atelier de partage de l’avant-projet de loi de Code de déontologie générale des agents publics, Viviane Bampassy, en présence de représentants des organisations syndicales et des amicales des agents de l’Etat a souligné que la démarche inclusive et participative des organisations syndicales et amicales des agents de l’Etat est incontournable dans l’élaboration du document juridique. Parce que, justifie-t-elle, la déontologie renvoie aux valeurs qui guident la marche de l’administration et doit être portée par l’ensemble des agents publics. L’exercice ne peut donc être «pertinent que si les agents publics y prennent part du début à la fin». Raison pour laquelle les secrétaires généraux des syndicats et présidents d’amicales d’agents pu­blics sont invités à enrichir le tex­te qui est un condensé des valeurs et des principes qui fondent l’action publique. Cepen­dant, le Code de déontologie gé­né­rale ne constitue pas une obligation stricte pour les agents, selon Mme Bam­passy, c’est un recueil de l’ensemble des principes et valeurs qui sont déjà disséminés dans les textes qui régissent la Fonction publique, mais d’une base minimale. 

Le document de 40 articles, qui a été élaboré par un comité de pilotage mis en place par le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, aura pour but de créer le dialogue et renouveler la confiance entre l’Administration, les agents publics et les usagers afin qu’ils retrouvent des rapports harmonieux et plus efficaces. Une fois ce code adopté, il sera complété par des codes de déontologie spéciaux applicables aux différents corps du service public en vue d’améliorer l’efficacité de la gestion publique en plus d’autres «mesures fortes» pour la modernisation de l’administration. «L’élaboration d’un nouveau droit de la Fonction publique, l’adoption d’une charte qualité par les départements ministériels, la valorisation des compétences et l’amélioration de la productivité des agents de l’Etat», a-t-elle cité.

Pour autant, la date d’adoption du code reste incertaine car Viviane Bampassy informe qu’il faut d’abord que l’avant-projet soit stabilisé en fin novembre et présenté à Macky Sall avant de le soumettre à l’Assemblée nationale. Seulement, avant la finalisation de l’instrument juridique, le secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye, qui n’a pas apprécié la convocation tardive qu’a reçue leur syndicat pour l’atelier de concertation,  le code ne doit pas seulement cibler les agents de la Fonction publique. Il faut, selon lui, l’élargir à tous les acteurs surtout les politiciens, car les Sénégalais sont victimes des pratiques politiciennes. Mbayang Sarr FAYE

VIVIANE BAMPASSY, MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE «Le code vise à renforcer le contrat de confiance entre les agents publics et l’administration»

http://www.assavoir.sn Le ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public, Viviane Bampassy, a présidé, hier, l’ouverture officielle de l’atelier de partage de l’avant-projet de loi portant sur le code de déontologie générale des agents publics. Ainsi, elle a insisté sur «la nécessité de la mise en place au sein de l’administration d’un socle de valeurs communes de référence pour des rapports harmonieux en société et au renforcement du climat de confiance entre les agents publics et l’administration».

Le ministre de la Fonction publique a présidé hier,  l’ouverture de l’atelier de partage de l’avant-projet de loi portant code de déontologie générale des agents publics. Selon Viviane Bampassy, la déontologie «est consubstantielle à toute vie en société, en particulier dans le monde globalisé d’aujourd’hui, caractérisé au sein des communautés par les luttes d’intérêt auxquelles est opposée l’exigence de respect des obligations par les autres. Il y a une urgence à mettre en place au sein de l’administration, un socle de valeurs communes de référence pour des rapports harmonieux en société», affirme-t-elle. Et d’ajouter que l’harmonie est essentielle à toute vie en commun. Ainsi, elle exige l’adoption et la mise en œuvre d’un socle de valeurs communes de référence, par les différents membres de tout corps social a fortiori au sein de l’administration.

A l’endroit des représentants des organisations syndicales et de l’amicale des agents de l’Etat, le ministre de la Fonction publique a tenu à rappeler que ce code a été élaboré par un comité de pilotage mis en place par le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne. Ce code qui s’articule sur 40 articles, ledit code, explique-t-elle, «vise à renforcer le contrat de confiance entre les citoyens, les agents publics et l’administration. Il vise aussi à réaffirmer les valeurs d’honnêteté, de justice, de respect et de solidarité sur lesquelles se fonde la gestion des ressources humaines du service public. La probité, la loyauté, l’humilité, le respect et la courtoisie sont des valeurs sénégalaises qui, transposées dans le champ professionnel, contribuent à la déontologie». 

Par ailleurs, Viviane Bampassy a lancé un appel à l’endroit des organisations syndicales et amicales des agents de l’Etat pour la c

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